Minimalisme et Art Concret : Une Étude Comparative de Deux Tendances Artistiques
Sommaire
Introduction. 2
Partie I : Cadrage théorique. 4
Chapitre I : Notions sur l’assurance vie, l’unité de compte et le développement de l’unité de compte. 4
Chapitre 2 : L’intérêt du développement de l’unité de compte dans l’assurance vie. 14
Partie II : Étude pratique des intérêts du développement des UC chez les clients dans l’Assurance vie. 22
Chapitre 1. Méthodologie de l’enquête sur terrain. 22
Chapitre 2. Analyse des résultats. 27
Chapitre 3. Préconisations managériales. 36
Conclusion. 40
Bibliographie. 42
Webographie. 42
Problématique : Quel est l’intérêt du développement des Unités de compte dans l’Assurance vie ?
Introduction
Actuellement, l’assurance-vie surfe sur une vague de succès et de bons résultats dans le monde du placement. En effet, sur le territoire français, sa cote de popularité ne cesse d’augmenter de jour en jour, car la population voit en elle une sorte d’épargne sécurisée. Par ailleurs, les chiffres avancés par la Fédération française des Sociétés d’Assurance (FFSA) confirment un rendement moyen de 2,5 % en 2014.
Selon un sondage de Yougov France[1], la sécurité des placements serait la principale force de l’assurance-vie auprès des épargnants. En effet, c’est le placement favori des Français devant les PEL[2] et les épargnes salariales, d’après le même sondage. Effectivement, l’assurance vie propose deux types de contrat : l’unité de compte (UC) et le fonds en euro. Ces deux contrats proposent des caractéristiques et des concepts bien différents, mais qui sont tout aussi bien avantageux l’un comme l’autre.
D’un côté, les Français affectionnent particulièrement la garantie de sécurité que leur offre le fonds en euro à travers la stabilité de ses rendements qui ne dépendent pas des fluctuations du marché financier. Dans ce cas, ils n’ont donc rien à craindre au sujet du rendement, car les risques de perte de capital sont quasi nuls. De l’autre, l’unité de compte propose plusieurs options permettant de maximiser le rendement du placement de l’épargnant. Toutefois, ce type de contrat est soumis aux aléas du marché financier et par la même occasion, comporte des risques de perte de capital. Malgré les risques évidents, le concept de l’unité de compte attire de plus en plus les Français en raison des opportunités et des avantages qu’elle offre aux épargnants et de sa simplicité. C’est à cet égard que nous nous sommes posé la question problématique, quel est l’intérêt du développement des Unités de compte dans l’Assurance vie ?
En effet, cette question nous a semblés pertinente dans l’optique d’analyse concernant l’engouement sur l’Unité de compte de ces derniers temps et d’en connaitre les raisons et les avantages que ce système apporte.
Ainsi, afin de mieux exposer les impacts positifs du développement des unités de comptes dans l’assurance vie, il est indispensable de soulever quelques points importants autour du sujet. Ce qui nous amène à développer un plan en deux parties où dans la première partie, nous allons procéder à un cadrage théorique. Cette partie consiste à présenter dans le premier chapitre, les notions sur l’assurance-vie et l’unité de compte. Nous y présenterons les différents types de contrats d’assurance vie et le concept de l’assurance vie dans l’économie française ainsi que le concept général et les particularités des contrats en unité de compte. Pour ce qui est du deuxième chapitre, il nous permettra de présenter l’intérêt du développement de l’unité de compte dans l’assurance-vie. Nous y aborderons la question du développement des UC du côté des compagnies d’assurance en présentant une comparaison par rapport aux supports en euro et ses principaux avantages. En même temps, nous analyserons les intérêts des UC du point de vue des clients en soulevant les questions sur la gestion et les avantages perçus sur les unités de compte ainsi que l’optimisation des performances de ces UC dans le temps.
Dans la deuxième partie, nous aborderons une étude pratique concernant les intérêts du développement des UC chez le client, dans l’assurance vie. À cet effet, nous mènerons une enquête sur le terrain dont nous allons exposer la méthodologie dans la première partie. Après cette étape, nous allons présenter les analyses établies à partir des résultats de l’enquête (synthèse et commentaire) dans le deuxième chapitre. Ce qui nous permettra de soulever des préconisations managériales, à la fin du travail.
Partie I : Cadrage théorique
Chapitre I : Notions sur l’assurance vie, l’unité de compte et le développement de l’unité de compte
- L’assurance vie
- Définition
Une assurance est un moyen pour une personne de bénéficier des avantages de secours en cas de danger, par le biais d’une épargne versée à une compagnie d’assurance. Cette personne s’appelle « l’assurée ». Dans ce cadre, il existe plusieurs types d’assurance, au niveau des établissements spécialisés, que l’assuré peut souscrire, à l’exemple de l’assurance vie. Ce type d’assurance n’est pas seulement basé sur la démarche de versement de cotisation, mais c’est également un moyen pour faire une épargne à long terme. Il s’agit à la fois d’un moyen de placement et d’un moyen pour se construire un patrimoine.
Par ailleurs, grâce à l’assurance vie, une personne peut bénéficier d’une somme ou d’un capital, prévu et défini dans un contrat. Le bénéficiaire peut aussi léguer l’argent à une autre personne de son choix, que ce soit à un membre de sa famille ou un proche. Pour ce qui est de la somme d’argent ou le capital cumulé, il est appelé « le produit d’épargne »[3] et inclut les frais fiscaux perçus par la compagnie d’assurance.
En outre, il est important de souligner que l’assurance vie est différente de l’assurance décès, qui est une somme d’argent reçu seulement en cas de décès de l’assuré et non avant, et dont les seuls bénéficiaires sont les proches de l’assuré. De ce fait, l’assurance vie doit être régie par un contrat fait entre l’assureur et l’assuré, celui-ci qui est géré par une agence de courtage ou à l’aide des établissements bancaires.
Pour ce qui est de la souscription à l’assurance vie, elle peut se faire par voie directe ou par voie d’internet. Dans ce cadre et dans un premier temps, il est nécessaire de procéder à l’ouverture d’un contrat à l’aide d’un premier placement sans fixation d’un montant plafond. Ainsi, ce dernier sera versé pour être suivi ensuite, par des versements qui se feront régulièrement. Par ailleurs, il est possible de faire la souscription sur un délai minimum de huit ans, mais cette durée peut-être prolongée à travers le contrat selon les besoins de l’assuré.
Mise à part la différence de l’assurance-vie avec l’assurance décès, l’assuré peut effectuer des retraits pendant la durée du contrat. Enfin, la somme versée peut se référer aux fonds en euros ou à une « unité de compte », c’est-à-dire par des valeurs en actions ou en stocks de biens. De cette façon, un intérêt se construit et sera protégé selon la composition des contrats. L’assurance vie peut être également une garantie de patrimoine, sans être un placement, c’est-à-dire une procédure de transmission et de construction de biens pour les bénéficiaires autres que l’assuré lui-même.
Ce type d’assurance est entre autres, une forme d’héritage sans pour autant faire partie du patrimoine propre de l’assuré. Et comme tout domaine financier, il est aussi soumis à un traitement fiscal que ce soit au niveau du placement ou au niveau de la somme reçue au terme du contrat. Ainsi, il existe des règles spécifiques de fiscalité qui le régissent[4].
- Les différents types de contrats d’assurance vie
La souscription à l’assurance vie doit se faire par le biais d’un contrat. Ce dernier permet de connaître les avantages et les possibles clauses contraignantes de ce type d’assurance, ainsi que les nombreux critères qui l’accompagnent. En ce sens, il faut savoir que l’assurance vie englobe trois différents éléments qui constituent les formes du contrat[5] dont :
- L’assurance vie « en cas de vie », qui est une épargne formée durant la période où l’assuré est en vie, jusqu’à la fin du contrat
- L’assurance vie « en cas de décès » qui est une somme léguée à une personne autre que l’assuré. Celle-ci est une forme de succession de patrimoine
- L’assurance vie « en cas de vie et de décès » où le capital total est reçu soit par l’assuré, s’il est toujours en vie jusqu’à la fin du contrat, soit par un autre bénéficiaire si l’assuré décède avant la fin du contrat
Par ailleurs, mises à part les formes de contrat, il faut également distinguer deux grands types de contrat selon leur contenu, c’est-à-dire les éléments qui constituent le support du contrat de l’assurance-vie.
En premier lieu, il y a le contrat d’assurance-vie « monosupport », qui est un contrat basé sur un seul et unique fonds d’investissement. Ce fonds peut être sous forme d’argent dénommé « un fonds en euros », ou sous forme d’une « unité de compte » par des actions, des stocks de biens ou des capitaux de part des sociétés, etc. Dans ce type de contrat, les fonds investis font l’objet d’une revalorisation chaque année et ils sont garantis tout au long de la durée du contrat, en engendrant de l’intérêt. Par ailleurs, il existe deux nominations du contrat « monosupport » dont [6]:
- le contrat « euro-croissance », qui est un capital d’intérêt acquis si le contrat est d’une longueur de huit ans au minimum. Dans ce cadre, le but est d’atteindre le maximum de profits jusqu’à la fin du contrat pour le placement en « fonds euros ».
- le contrat « vie-génération ». Celui-ci est réservé au placement en « unité de compte ». Il permet de gagner des avantages fiscaux sur la succession des biens à condition que l’assuré opte pour de grands placements comme les parts d’actions dans une société ou des fonds de capitaux communs.
En second lieu, il y a le contrat d’assurance-vie « multisupport » qui est une forme de contrat permettant en même temps le placement en « fonds euros » et le placement en « unité de compte ». Dans ce système, l’intérêt est d’une part, de sécuriser et de garantir l’investissement à long terme et d’autre part, de fructifier plus rapidement l’épargne à l’aide des placements en « unité de compte ». Le choix de placements revient de ce fait, à l’assuré qui se doit de bien étudier les éventuels risques, surtout pour les fonds en « unité de compte ». En outre, trois possibilités de gestion permettent de prévenir et de maîtriser les risques pour ce type de contrat. Tout d’abord, la gestion dite « prudente » qui est déterminée par la majorité des investissements en « fonds en euros » par rapport au fonds en « unité de compte », sachant que cela permet une meilleure sécurisation du placement. Ensuite, la gestion dite « dynamique » qui est le cas inversé de la première gestion, donc un placement constitué en majorité par le fonds en « unité de compte ». Et enfin, la gestion dite « équilibrée », qui comme son nom l’indique, est constituée d’une part plus ou moins égale sur les deux fonds investis. Ainsi, dans le contrat « multisupport », l’assureur prend en compte le nombre des unités et non pas leur valeur. Une manière de procéder qui peut être bénéfique et désavantageuse en même temps. Pour ce qui est du contenu du contrat, celui-ci est modifiable selon le choix de l’assuré, que ce soit sur les fonds ou sur le partage. Et avec cette modification, il en va aussi des réévaluations des impôts sur le contenu des biens investis.
[1] Données pour Fortuneo consultée dans l’article http://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/pourquoi-les-francais-plebiscitent-l-assurance-vie-870986.html le 28/12/2015
[2] PEL : plan épargne logement
[3] 2014, lafinancepourtous.com, « fonds en euro, unités de compte », fiscalité, p.12
[4] http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/3742-l-assurance-vie-guide-pratique#simili_main, consulté le 13/12/15.
[5] https://www.bforbank.com/assurance-vie/glossaire/assurance-vie-les-types-de-contrats.html, consulté le 13/12/15.
[6] 2014, lafinancepourtous.com, « fonds en euro, unités de compte », fiscalité, p.12
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