L’auto-entreprenariat : une solution contre la crise financière et un espoir pour les entreprises en difficulté
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Partie 1 : IDENTIFICATION DE L’AUTOENTREPRENARIAT EN TANT QUE SOLUTION DE CRISE
Chapitre 1 : Orientation pour l’auto-entreprenariat
Section 1 : Notion d’auto-entreprenariat
I.1.1.1. Statut du travail solo
I.1.1.2. Impact de la crise financière
I.1.1.3. Raison de l’auto-entreprenariat
Section 2 : Privilèges de l’auto-entreprenariat
I.1.2.1. Inscription et cessation de travail facile
I.1.2.2. Dépenses et charges financières amoindries
I.1.3.3. Cotisation foncière renouvelée
Section 3 : Limites de l’auto-entreprenariat
I.1.3.1. Statut juridique
I.1.3.2. Statut fiscal
I.1.3.3. Obligations
Chapitre 2 : Motifs pour l’auto-entreprenariat
Section 1 : Embauche de personnel simplifiée
I.2.1.1. Ressources humaine illimitées
I.2.1.2. Charges sociales et risque de grève atténuée
I.2.1.3. Compétitivité
Section 2 : Situation avantageuse en matière d’aide
I.2.2.1. ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs Repreneurs d’Entreprise)
I.2.2.2. NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise)
I.2.2.3. PCE (Prêt à la Création d’Entreprise)
Chapitre 3 : Dérivé de l’auto-entreprenariat
Section 1 : Occasion pour l’entreprise
I.3.1.1. Solution pour la trésorerie
I.3.1.2. Amélioration de la structure commerciale
Section 2 : Prérogative de l’auto-entrepreneur
I.3.2.1. Légalisation de l’activité clandestine
I.3.2.2. Anonymat de l’auto-entrepreneur
Partie 2 : AUTO-ENTREPRENARIAT EN TANT QU’ALTERNATIVE AU PREMIER EMPLOI
Chapitre 1 : Créneau potentiel pour un auto-entrepreneur
Section 1 : Ouverture sur le marché des produits
II.1.1.1. PPN
II.1.1.2. Produits recyclés en industriel
Section 2 : Activité extensible du marché potentiel
II.1.2.1. Activité collecte et livraison
II.1.2.2. Activité de consultance
Section 3 : Analyse du marché
II.1.3.1. Perception de la chaine de valeur
II.1.3.2. Concept de servuction
Chapitre 2 : Auto-entreprenariat en situation réelle
Section 1 : Insertion professionnel
II.2.1.1. Notion de besoin
II.2.1.2. L’objectif de l’entreprenariat
Section 2 : Application des connaissances en formation
II.2.2.1. Formations techniques
II.2.2.2. Formations linguistiques
Section 3 : Expérience acquis sur terrain
II.2.3.1. Se méfier des escrocs
II.2.3.2. Mode opératoire de vente
Chapitre 3 : Conseil pratique pour l’auto-entreprenariat
Section 1 : Profiter des aides financières
II.3.1.1. Condition d’attribution d’aide (ACCRE)
II.3.1.2. Procédure utilisée (NACRE)
II.3.1.3. Bénéficiant de l’assistance (PCE)
Section 2 : Eviter les escroqueries
II.3.2.1. Séparation des biens personnels de l’apport professionnel
II.3.2.2. Contrat de travail déguisé
Section 3 : Exploiter le statut de l’auto-entreprenariat
II.3.3.1. Gestion de la comptabilité
II.3.3.2. Amélioration des ressources
II.3.3.3. Economie des bénéfices/ Investissement
CONCLUSION
En situation de crise, l’auto entreprenariat : solution adaptée pour les entreprises en difficultés
INTRODUCTION
La crise financière qui a débuté en 2007 en Amérique avait eu une conséquence outre-Atlantique. Tous les pays du monde ont été victime de la crise, les emplois se réduisaient alors que les licenciements augmentaient.
Ce bouleversement économique eut des conséquences désastreuses pour les ménages et surtout pour la population à possibilité moyenne. En ce sens, les personnes commençaient à se constituer des travails dans le secteur informel. Le travail en solo au noir était devenu si courant que le Gouvernement a eu l’idée de légaliser ce phénomène. De cette manière qu’est née l’auto-entreprenariat. Cette dernière représentait une alternative efficace contre le chômage et aide à la constitution d’un complément de revenu. Il parait que l’auto-entreprenariat se présente comme une solution contre la crise.
Le secrétaire d’Etat aux petites et moyennes entreprises PME, Hervé Novelli avait décrit le régime de l’auto-entreprenariat comme une arme anticrise. D’ailleurs, l’exercice de cette activité avait été facilité pour inciter les personnes à participer. En effet, l’auto-entreprise permet de pratiquer le métier qui passionne, qui a été choisi personnellement et non suivant l’offre existante et donc acceptée par dépit, faute de mieux… Le statut d’auto-entreprenariat présente des avantages et des inconvénients, des réussites et des échecs depuis l’entrée en vigueur de la loi pour la modernisation de l’économie en 2009.
La création ou la reprise d’une auto-entreprise est soutenue par différentes aides financières et conseils techniques. Un site de l’Administration propose même un kit d’assistance. L’implication du gouvernement à l’amélioration de la situation en phase de crise est évidente bien qu’un peu en retard. Compte tenu du fait que la crise a débuté depuis 2007, la réaction avait été en 2008, mais l’action ne commençait qu’une année plus tard. Et la crise avait eu le temps de s’étendre assez longtemps pour paralyser certains ménages, les obligeant à virer dans les activités illicites pour pouvoir joindre les deux bouts.
Toutefois, après la légalisation de l’auto-entreprenariat, il a été constaté que plusieurs auto-entrepreneurs se sont inscrits auprès des centres compétents dans le but d’officialiser leur activité. Ce mémoire aura pour objectif de présenter l’auto-entreprenariat comme une solution en tant de crise et de proposer certains appuis techniques. Il y aura aussi un témoignage à propos de l’activité, puisque nous avons nous-mêmes opté pour cette solution dans le domaine de la vente des produits auprès des antiquaires.
Le thème du présent mémoire étant « En situation de crise, l’auto entreprenariat : solution adaptée pour les entreprises en difficultés », nous allons aussi démontrer les opportunités qu’offre l’auto-entreprenariat pour les entreprises commerciales classiques.
Partie 1 : IDENTIFICATION DE L’AUTOENTREPRENARIAT EN TANT QUE SOLUTION DE CRISE
L’auto-entreprenariat apporte une essence nouvelle dans le monde professionnel. Alors que les uns suivent la procédure, prennent sur eux pour résister à l’appel de leur imagination, et se conforment aux normes imposés par les entreprises recruteurs. D’autres se permettent de rêver d à leurs propres chez eux sans contraintes.
Les projets se forment. Travailler en solo, être son propre chef, ne suivre que son intuition, gagner sa croute par ses labeurs, pourquoi pas ? En voila, une idée…
Chapitre 1 : Orientation pour l’auto-entreprenariat
L’insécurité financière incite les personnes à se préparer aux crises. Les chômeurs optent pour des travails individuels pour pouvoir joindre les deux bouts, et les travailleurs effectuent d’autre activité en parallèle pour complément de ressource. Cette effervescence entraina la multiplication des auto-entrepreneurs et renforça la motivation des particuliers pour ce nouveau genre de travail rentable et accessible.
Section 1 : Notion d’auto-entreprenariat
L’auto-entreprenariat existait depuis longtemps, mais la crise avait précipité l’Administration à son officialisation. Cette reconnaissance engendra plusieurs avantages financiers et institutionnels pour l’auto-entrepreneur, pourtant elle a aussi ses limites.
I.1.1.1. Statut du travail solo
L’auto-entreprenariat fait à présent partie des différentes dénominations des sociétés crée individuellement. Néanmoins, le statut juridique et l’activité réalisée dénotent la différence entre ces travails solo. Ces derniers sont : les travailleurs indépendants, les professions libérales, les micro-entrepreneurs, l’auto-entrepreneur,…
Ces organismes représentent l’individu dans le domaine professionnel. Leur action ne dépend d’aucune entreprise particulière et leur organisation, l’exercice de leur fonction n’incombe qu’eux même et leur responsabilité.
Le tableau 1 suivant représente les caractéristiques de 3 statuts de travail solo que nous avons pris pour exemple. Afin de nous introduire à l’activité de l’auto-entreprenariat, ce tableau 1 montrera ce qui est important à savoir en matière de différenciation des travails solos.
Tableau 1 : Présentation des travails en solo (exemples)
Auto-entrepreneur | Libérale | EURL | |
Forme juridique | Entreprise Individuelle | Entreprise Individuelle | Société |
Capital de départ | – | – | 1 minimum |
Chiffre d’affaires autorisé | 32.000 ou 80.000 € | Aucun plafond | Aucun plafond |
Régime social de l’entrepreneur | Garde son régime social si déjà existante et continuer à payer sa cotisation mais en plus simple et plus avantageuse | Paiement de sa cotisation aux RSI | Le gérant n’est pas un salarié et il participe aux cotisations du RSI |
Taux de cotisations sociales | 12% à 21,3% | environ 45% | environ 45% |
Régime fiscal | Optionnel à condition d’effectuer déroger du paiement de l’impôt sur le revenu | Soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu des bénéfices industriels et commerciaux | Choix entre le paiement des impôts pour les sociétés ou sur les bénéfices industriels et commerciaux ou BIC (donc un barème progressif sur l’IR |
Comptabilité | copie des factures et livre récapitulatif | comptabilité plus détaillée | Eléments comptables à produire (bilan, compte de résultats) + assemblées générales + frais de gestion (comptables) |
Statuts | – | – | à rédiger |
TVA | Pas de TVA – franchise totale | TVA collectée et déduite | TVA collectée et déduite |
Taxe professionnelle | Exonération pendant au moins 2 ans | Taxe professionnelle | Taxe professionnelle |
Responsabilité financière | Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié | Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié | Limité aux apports du gérant (capital social) |
Sur les différents types de travail ci-dessus, il reste au débutant de choisir la forme de société qu’il souhaite entreprendre. En tout cas, le statut d’auto-entreprenariat offre un départ sécurisé pour le nouvel entrepreneur.
L’auto-entreprenariat constitue un système novateur en milieu professionnel. Il ouvre plusieurs horizons pour tout le monde sans exception. Chaque individu peut se lancer dans l’auto-entreprenariat sans l’exigence d’un employeur pour ses formations professionnalisant et diplômes. Il lui suffit de définir son futur service ou produits et le tour est joué. C’est avec cette proposition que plusieurs personnes soient tentées par ce nouvel statut.
I.1.1.2. Impact de la crise financière
La crise commence aux Etats-Unis et se répercute dans le monde. En effet, l’instabilité du marché immobilier des Etats-Unis d’Amérique avait influencée la cours boursière entrainante un bouleversement de la situation économique mondiale.
Le système d’emprunt aux Etats-Unis impliquait une étude de la situation financière de l’emprunteur et ses moyens de remboursements. De ce fait, le crédit accordé dépendait essentiellement des rémunérations du demandeur. Donc, seul les riches ou les personnes à salaire élevé disposent des emprunts élevés. Chaque aide est proportionnel aux moyens et non aux besoins. A cause de cette faille du système, les banques avaient proposées aux américains « moyens » la possibilité d’emprunter au de-là de leur salaire. Il suffisait de garantir le remboursement par des hypothèques. C’est les « subprimes ».
Ces dernières consistaient à laisser les domiciles de l’emprunteur comme garantie de paiement. Ainsi, s’il y a non-règlement des créances, la banque avait l’autorisation de disposer de la maison hypothéquée et de procéder à sa revente pour pouvoir récupérer son argent. Toutefois, le cout de l’immobilier avait diminué subitement, créant ainsi un vent de panique auprès des banques. Leur inquiétude concernait la situation de leur prêt. Comme les demandeurs ne pouvaient rembourser, les sociétés financière devaient donc procéder à l’acquisition des immobiliers hypothèque. Mais avec l’abaissement des prix de l’immobilier, la revente des domiciles ne servaient pratiquement à rien, parce que l’argent reçu ne couvre pas les frais et le prêt donné.
La conséquence de cette situation était immédiate. D’une part, les banques qui avaient autorisées les emprunts par le biais de la subprime, admettaient d’énormes clashes financiers. D’autres parts, les sociétés financières s’affolent au vue de la situation de leurs homologues. Il en découle donc, des redressements financiers qui provoquent l’effet inverse. Les emprunteurs ne pouvaient s’acquitter de leur dette. Ce début de crise avait fait plus de 2 millions de victimes aux Etats-Unis. Les ménages et les banques étaient face à une voie sans issue. La perte de domicile ne pouvait se résoudre et les banques fermaient leur portefeuille en revenant indubitablement à l’ancien système qui consistait à ne prêter qu’aux personnes aisées.
L’ampleur de l’évolution de cette crise américaine avait été sous-estimée. Sous-prétexte que le problème était en outre-Atlantique, les pays européens n’avaient pas prévus les répercussions évidentes de la crise financière.
Depuis, la crise s’aggrave et n’offre aucun avenir pour les nouveaux diplômés, les nouveaux chômeurs dus à la crise,… De plus, la crise financière s’étend et atteint même les plus grands pays du monde. Les conséquences de la faiblesse économique se présentaient par la diminution des travails. Les statistiques de l’ANPE démontraient une hausse de 217 000 nouveaux inscrits entre Décembre 2007 et 2008. Le secteur industriel connut le même effet. Les demandes avaient diminuées de 9% par rapport à celles de l’année précédant la crise.
I.1.1.3. Raison de l’auto-entreprenariat
L’auto-entreprenariat est la conséquence directe de la crise financière en 2007. Toutefois, à cette époque elle ne prenait pas encore cette appellation. Elle représentait une activité illégale entre particulier, avant l’établissement et l’application de la loi pour la modernisation de l’économie du 4 août 2008 (dite LME).
En effet, la situation de certaines personnes qui souhaitaient avoir leur propre activité professionnelle sans pour autant vouloir disposer d’un titre d’entrepreneur indépendant, était encore floue. Aucune loi en vigueur ne mentionnait cette possibilité réelle. Juridiquement, socialement et fiscalement parlant, cette activité ne pouvait seulement exister pourtant dans la vie réelle et aux conséquences de la crise financière cette solution semblait la plus adéquate pour aider la population.
Voici donc quelques exemples incitant les personnes à ne pas vouloir appartenir à aucun statut d’entrepreneur indépendant. De un, la fondation d’une entreprise résulte de plusieurs contraintes financières. Soit avant même d’obtenir des bénéfices pour son activité, la personne devait déjà s’acquitter des dépenses et des charges sociale tels l’inscription en qualité de travailleur indépendant, les allés et retours pour la préparation des paperasseries administratives à fournir. De deux, si pour une raison ou une autre, la personne se résoudrait à cesser son travail et donc résilier son entreprise, les modalités représentent des frais en sus. Ainsi, si par exemple, le motif de la cessation de travail était justement la faillite, comment la personne pourra-t-elle rembourser ses dettes en y ajoutant les formalités de cessation ?
Par conséquent, ces personnes préfèrent ne pas déclarer leurs activités et rester à défaut de mentions légales leur concernant travailler dans « le noir ».
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www.lautoentrepreneur.fr/
En outre, avec l’évolution de la nouvelle technologie, l’Internet offre un marché illimité pour l’économie. L’accessibilité de la communication en fait un mode opératoire par excellence pour la commercialisation de produit et service. C’est d’ailleurs ainsi qu’est né le C to C (Consumer to Consumer). Cet échange entre consommateurs donne naissances à plusieurs activités lucratives douteuses au niveau fiscal. Il s’agit d’une action taxée de para-commercialisme.
Ce dernier signifie un échange de produit ou service moyennant paiement sans déclaration sociale et fiscal. Cela concerne les ventes en ligne entre particulier sans passer par les entreprises de ventes en ligne. La relation est simple sans facture, ni autre, et chacun des protagonistes est satisfait de la situation. Néanmoins, la situation ainsi non déclarée provoque un déficit considérable au niveau fiscal, juridique…
En 2005, la situation de ces relations C to C interpella le gouvernement grâce à un forum relatif aux droits sur l’Internet. C’est en ce sens, que le Secrétaire d’Etat du Commerce apporta un nouveau programme pour légaliser ces activités en le nominant d’auto-entreprenariat.
La conséquence du projet avait été révélatrice. Beaucoup de personnes avaient décidé d’officialiser leurs activités. La simplicité des méthodes de l’auto-entreprenariat convainc plusieurs particuliers à opter pour cette solution. Le réel résultat fut la constatation de la diminution des effets néfastes de la crise et des travails illégaux. L’auto-entrepreneur retrouvait un cadre juridique plus ou moins stable les protégeant des clients de mauvaise foi qui pouvait profiter de leur situation irrégulière pour les berner.
Le statut de l’auto-entreprenariat avait donc par extension aidé aux dénouements de la crise financière. Chaque personne désireuse de faire une activité commerciale à petit budget pouvait se lancer sans nécessité de se faire enregistrer en tant qu’entreprise commerciale. Pour soutenir le projet d’instauration de l’auto-entreprenariat, des kits avait assisté chaque démarche pour cette activité indépendante. D’ailleurs, toute personne majeure était libre d’auto-entreprenariat qu’il soit déjà salarié, jeune ou senior,… Du moment qu’il s’inscrive en tant qu’auto-entrepreneur et sa demande est retenu. Il n’y a pas de charge d’inscription ou de cessation de travail comme avec une société indépendante. Et les taxes professionnelles ne seront engagées qu’après trois ans d’exercice de l’activité.
Section 2 : Privilèges de l’auto-entreprenariat
L’auto-entrepreneur bénéficie des avantages considérables en matière de couts financiers. En fait, le statut de l’auto-entreprenariat a été créé justement pour réduire les dépenses des particuliers qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat.
I.1.2.1. Inscription et cessation de travail facile
Compte tenu des soucis invoqués sur la création d’une entreprise indépendante, l’auto-entreprenariat apporte un avantage non-négligeable sur les inscriptions et la cessation de l’activité. Ces dernières avait été rendu plus accessible.
Mieux, les formalités n’exigent pas un déplacement vers un bureau administratif. L’inscription est possible par le biais de l’Internet en consultant le site lautoentrepreneur.fr. En cliquant sur n’importe quels moteurs de recherche et le particulier peut accéder aux sites de l’auto-entreprenariat en France. Aucun numéro d’immatriculation n’est donné pour un enregistrement aux registres du commerce. L’inscription est gratuite et chacun peut commencer son activité après avoir rempli le formulaire.
Il est noté que l’auto-entreprenariat est effective à titre d’activité principale ou en action complémentaire à un travail. Toutefois, l’auto-entrepreneur qui agit en complément de ses ressources est tenu de ne pas réaliser une activité qui a un rapport de près ou de loin à son travail principal, au risque d’être poursuivi en justice pour concurrence déloyale. Soit si vous travaillez dans un magasin de jeux de vidéos. En supplément de votre activité, vous n’avez pas le droit de faire de l’auto-entreprenariat dans la promotion d’un jeu que vous avez créé. Ce serait de la concurrence évidente.
Entre autre pour la cessation de l’activité, l’auto-entrepreneur ne subit pas les longues procédures administratives ou fiscales qui se rapportent à son travail. Aune demande d’explication n’est formulée. Si la personne émet le désir d’arrêter son travail, alors on ne le lui tient pas rigueur. Bien qu’aucune charge financière ne soit retenue pour l’interruption de l’activité, l’auto-entrepreneur a l’obligation de régler ses comptes, ses créances avant l’effectivité de la cessation de travail. Sinon, il est possible que la personne risque des poursuites en justice sauf jurisprudence.
De même pour l’inscription, un formulaire de cessation est disponible sur le même site (cité ci-dessus). Une autre méthode est aussi simple, il s’agit d’envoyer le formulaire au Centre de Formalités des Entreprises.
I.1.2.2. Dépenses et charges financières amoindries
La première notification dans l’auto-entreprenariat est la réduction des charges pour permettre à tout particulier tenté par l’aventure d’y participer. En principe, l’auto-entreprenariat ne doit pas avoir un chiffre d’affaire au de-là de 80 000€ HT pour les activités de ventes de produits palpables (fournitures, logements,…) et de 32 000€ HT pour les services et autres professions libérales non-réglementées. Néanmoins, l’amélioration, l’apport de l’auto-entreprenariat est l’exonération des charges fiscales en cas d’absence de réalisation de chiffre d’affaires.
Entre autre, l’auto-entreprenariat est régi par la réalisation d’un bénéfice. Le décret du 18decembre 2008 impose les forfaits d’impôts et de charges des activités en auto-entreprenariat. Pour une activité commerciale donc, l’impôt se révèle à 13% et de 20% pour les services et professions libérales. En ce sens, après le règlement de votre impôt, il est improbable que l’on vous demande de payer les impôts antérieurs aux chiffres d’affaires (sauf en cas d’accusation de fraude). Ainsi c’est votre rendement qui définit vos impôts.
Selon le tableau 1 que nous avons constaté précédemment, nous précisons que l’auto-entrepreneur ne participe pas à la TVA sauf si son chiffres d’affaires 2011 dépasse 81 500€ pour les ventes de produits et 32 600€ pour les services.
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Auto-entrepreneur Fiscal, social, juridique, comptable de Collectif Francis Lefebvre
I.1.3.3. Cotisation foncière renouvelée
La cotisation foncière des entreprises (CFE) comme sont nom l’indique est en principe obligatoire pour tout société en règle. Toutefois, le programme d’auto-entreprenariat par le Secrétaire d’Etat du Commerce exonère les auto-entrepreneurs à cette contribution.
Un communiqué de presse avait émis que les auto-entrepreneurs ne participe pas à CFE :
- Pendant les années où ils ne réalisent pas de chiffre d’affaire et n’aient ni associé ni salarié,
- Pendant la première année où ils réalisent leurs chiffre d’affaires ou embauchent un employé,
- Dans le cas où ils choisissent le système de prélèvement forfaitaire libératoire pour les deux années suivantes.
En foi de quoi, les auto-entrepreneurs qui se sont déjà acquittés de leur impôt ou avaient reçu un avis d’imposition à la CFE pour l’année 2010 et qui soient dans les situations citées plus haut, peuvent effectuer une demande auprès de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP). Ils seront ainsi remboursés ou bien on procèdera à l’annulation de l’avis envoyé.
De même, l’Administration établira une demande de révision de la loi de finances rectificative pour 2010, afin que la modification soit enregistrée pour les auto-entrepreneurs qui ont choisi la troisième option : celle du prélèvement forfaitaire libératoire. Le Parlement décidera donc de l’effectivité de la demande. Leur choix permettra d’étendre cette exonération de CFE jusqu’à trois ans (la durée maximale autorisée) pour les auto-entrepreneurs. De ce fait, le Gouvernement demandera la réalisation de cette décision législative à partir de l’année 2010. Sinon, ceux qui avaient déjà payé leur impôt, seront tout de même remboursés.
Par extension, une perspective annonce qu’à partir de l’année 2011, les artisans et commerçants-détaillants ayant un modeste chiffre d’affaire soit exonérée au même titre que les auto-entrepreneurs. La CFE se révèle démesurée par rapport à leur recette financière.
Section 3 : Limites de l’auto-entreprenariat
Certes, les avantages de l’auto-entreprenariat sont non-négligeables. Toutefois, ces mêmes avantageuses disposent de leur propre limite surtout dans le plan juridique, fiscal et des obligations.
I.1.3.1. Statut juridique
L’activité de l’auto-entreprenariat ne disposant pas de numéro d’immatriculation au Registre du Commerce (RCS) et au Registre des métiers, les auto-entrepreneurs en ce sens, ne bénéficie donc pas des droits liés à la possession de ce numéro.
Par exemple, en cas d’établissement de contrat de location pour hébergement, l’auto-entrepreneur ne dispose pas de l’avantage des systèmes de bail commercial. Cela signifie qu’il n’a ni droit au renouvellement de bail, ni au plafonnement du loyer.
Le statut juridique ne permet pas une différenciation des biens de l’auto-entrepreneur. Au cours de la réalisation de son activité, le chiffre d’affaire constitué ne se distingue pas des acquis du propriétaire. Toutefois, des mesures avaient été engagées pour apaiser la situation. L’instauration de la déclaration d’insaisissabilité de patrimoine tente à protéger les biens personnels de l’auto-entrepreneur indépendamment de son patrimoine professionnel.
En effet, ses patrimoines immobiliers et fonciers qui n’interviennent pas dans l’exercice de son activité professionnel sont protégés par la déclaration d’insaisissabilité. Par ailleurs, si celle-ci ne lui convient pas alors l’auto-entrepreneur peut muter son activité à l’auto-entreprise à responsabilité limité (AERL) ou à l’entreprise individuelle à responsabilité limité (EIRL).
Cette déclaration doit être rédigée et ratifiée par un notaire dans le but d’une publication à la Conservation des Hypothèques. Pourtant cette action ne soutient pas en intégralité l’auto-entrepreneur surtout en cas de besoin d’emprunt financier.
En outre, le statut du travail solo est similaire à cette identification. De ce fait, l’auto-entrepreneur ne peut en aucun cas avoir un associé, la réalisation de son activité étant à titre individuel.
Toutefois, cette situation implique la responsabilité illimitée de l’auto-entrepreneur par rapport à sa clientèle. Ne disposant pas du pouvoir d’assistance par un associé, il supporte seul les dettes de son activité. Combinée avec la faiblesse de protection de ses biens personnels, l’auto-entrepreneur subit son échec sans espoir de soutien.
Et la mention sur l’absence d’immatriculation et de TVA doit être dument précisée pour toutes les paperasseries émises pour/par l’activité d’auto-entreprenariat. Entre autre, l’absence de statut pénalise l’image de l’auto-entrepreneur auprès de ses clients. En effet, ces derniers doutent dans la légalité de l’auto-entrepreneur. La méconnaissance et l’ignorance de certains clients nuisent à la notoriété de l’auto-entreprenariat, puisqu’ils risquent de se faire taxer injustement de travailler dans le noir, malgré l’officialisation de leur activité.
Un autre limite de l’auto-entreprenariat est l’exclusion des personnes morales, entreprises (SA, SARL, …) et les organismes sociaux bénévoles, ainsi que les personnes physiques qui souhaitent joindre l’activité d’auto-entreprenariat à :
- Activité de personne considérée comme un travailleur non salarié (TNS) qui exercent déjà un métier sous forme de société,
- Un titre d’associé dans une société en nom collectif (SNC).
I.1.3.2. Statut fiscal
L’auto-entreprenariat est destiné aux entreprises qui débutent et est réservé aux entreprises ayant un chiffre d’affaires maximum de : 32 000 euros HT pour une activité de prestations de services, 80 000 euros HT pour une activité commerciale. Ces palier peuvent freiner voir empêcher la bonne croissance d’une entreprise.
D’une part, ce plafonnement du chiffre d’affaire limite les actions de l’auto-entrepreneur. Et d’autre part, l’exonération à la taxe ne permet pas de récupérer la TVA.
Comme l’auto-entrepreneur n’est pas asservi à la TVA. Il ne peut en aucun cas requérir au remboursement de ses achats. A cet effet, s’il effectue des investissements en début d’activité alors il encourt des risques importants quant à l’état de sa comptabilité. Puisque les activités de l’auto-entreprise commencent à peine et ne génèrent pas encore assez de profits pour couvrir ces dépenses.
Les dépenses d’exploitation ne seront pas déductibles ainsi que les dépenses d’exploitation (informatique, téléphonie, frais de déplacement, dépenses de communication, …) qui ne seraient pas déductibles sur la base des frais réels, mais évaluées forfaitairement. Pourtant, la non-déductibilité des TVA représente un réel problème, si ces charges sont importantes. De même pour les TVA collectées, il n’y aura donc pas de récupération des taxes payées sur les achats de biens et service ainsi que les stocks.
Absence de déductibilité du déficit des autres revenus. Si l’activité est déficitaire, notamment à raison des dépenses d’exploitation qui auront été engagées, l’auto-entrepreneur ne peut pas déduire le déficit de ses autres revenus, ni le reporter sur le résultat des années suivantes.
Seules les cotisations CFE dépendent du rendement de l’activité. Comme nous l’avons précisé plutôt, la réalisation du chiffre d’affaire équivaut aux paiements des cotisations. En ce sens, la situation est différente pour les charges fiscales. Ces dernières sont comptabilisées suivant le chiffre d’affaires encaissé. Cela signifie que bénéficiaire ou déficitaire (à cause des dépenses d’exploitation et TVA non-récupérées), l’auto-entrepreneur devra s’acquitter de ses charges fiscales par rapport au chiffre d’affaire encaissé.
L’imposition met en relief la part maximale de quotient familial en 2007 pour le revenu de référence du foyer fiscal. Cette idée définit le prélèvement libératoire. Pourtant l’auto-entrepreneur, s’il choisi cette option, devra donc régler son impôt sur le revenu (IR) pour l’année n-1 ainsi que pour l’année en cours. Bref, comme la gestion de comptabilité de l’auto-entreprenariat a été simplifiée -et qu’il ne garde qu’un livret de recettes-, nous pouvons donc constater que la charge fiscale lèse l’auto-entrepreneur.
I.1.3.3. Obligations
Les obligations (assurances professionnelles, loyauté -anciens employés-, …) et la responsabilité de l’auto-entrepreneur restent inchangées.
Pour l’obligation de loyauté envers le précédent employeur, l’auto-entrepreneur ne peut pas exercer une activité en relation ou similaire avec son ancien travail. Cette obligation est indépendante avec la clause de non-concurrence. En ce sens, l’auto-entrepreneur doit éviter de toute activité susceptible d’être taxée de concurrence déloyale (démarchage de la clientèle, parasitisme,…). Cette interdiction est plausible si l’auto-entreprise est exercée à titre accessoire, complément de revenu.
Par extension de cette idée de concurrence déloyale, il est probable que le projet d’auto-entreprenariat d’un salarié ne devrait pas être dans le même domaine d’activité que son employeur.
En définitive, si le statut d’auto-entrepreneur présente de nombreux avantages et une attractivité évidente en raison de sa grande simplicité, il doit toutefois être utilisé avec discernement, selon l’activité exercée.
Le cas échéant, d’autres modes d’exercice (ex. entrepreneur individuel, EURL, SASU), dont le fonctionnement reste simple, peuvent s’avérer plus adaptés et permettent à l’entrepreneur de développer son activité tout en bénéficiant d’un cadre plus protecteur.
Chapitre 2 : Motifs pour l’auto-entreprenariat
L’auto-entreprenariat démontre des avantages et des inconvénients. Ensuite, nous allons présenter dans les sections suivantes les arguments de reconnaissances de l’auto-entreprenariat. Pour les entreprises commerciales classiques, l’auto-entreprise facilite plusieurs fonctions annexes. Et pour l’auto-entrepreneur, les raisons d’adopter l’auto-entreprenariat résident dans l’assistance du Gouvernement.
Section 1 : Embauche de personnel simplifiée
Le recrutement du personnel peut être simplifié grâce à l’existence des auto-entrepreneurs. Les entreprises classiques disposent des offres de services des auto-entrepreneurs pour combler leurs besoins en ressources humaines. Ils ne dépendent donc plus du système de recrutement parce qu’ils peuvent sous-traiter le poste auprès des auto-entrepreneurs.
I.2.1.1. Ressources humaine illimitées
L’entreprise commerciale classique dispose de plusieurs offres de prestation de service. D’une part, l’auto-entreprenariat a été légalisée par le biais de la LME, et devient par conséquent des sous-traitants privilégiés. L’entreprise classique peut se permettre de ne pas recruter des salariés en contrat à durée déterminée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI).
D’autre part, l’entreprise en difficultés peut se convertir en auto-entreprise. De ce fait, le propriétaire se constitue en employeur et en employé. Il n’est donc plus tenu d’embaucher pour l’exercice de sa fonction.
En effet, la création ou la reprise d’une auto-entreprise ouvre plusieurs possibilités. Dans ce cas, l’exécution du métier devra respecter les thermes de professionnalisme et respect de l’éthique se rapportant aux secteurs choisis.
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Le Guide pratique de l’auto-entrepreneur de Gilles Daid et Pascal Nquyên
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-statut-de-l-auto-entrepreneur
En ce sens, il est avantagé pour l’entreprise de sous-traiter ses taches aux auto-entrepreneurs. La disponibilité, la flexibilité de travail en font des arguments non-négligeables quant à la sous-traitance. En outre, l’auto-entrepreneur obtient la pleine responsabilité de son activité, ainsi l’entreprise se contente de recevoir le produit ou service demandé moyennant paiement.
L’auto-entrepreneur agit uniquement pour la satisfaction de son client et assume les plaintes et réclamations reçues, compte tenu de ses obligations pour la réalisation de son travail. En cas de déficit, il est tenu de toute responsabilité envers son client. Il devra donc s’acquitter de ses dettes.
Par ailleurs, il est important de préciser que des mesures préventives s’imposent soit :
- Etablissement d’un contrat clair, et précis qui donne une large possibilité d’action pour l’auto-entrepreneur tout en permettant à l’entreprise de faire le suivi et le contrôle de l’activité, après tout il est le commanditaire. L’objectif est d’éviter une requalification du contrat de travail pour cause de dépendance hiérarchique.
- Définition de la situation du poste. Il ne faut pas confondre le rôle de l’auto-entrepreneur avec un salarié sous contrat à durée indéterminée, puisque l’auto-entreprenariat représente une personne avec un statut individuel, mission propre,…
I.2.1.2. Charges sociales et risque de grève atténuée
La sous-traitance des taches aux auto-entrepreneurs permet de réduire les charges sociales. La constitution de syndicat du personnel non plus n’a pas lieu d’être, puisque l’auto-entrepreneur est tenu d’une obligation de résultat.
De même, les grèves deviennent inexistantes. Comme l’entreprise et l’auto-entreprise sont relie par un contrat net et clair, une grève ne peut apparaitre. Les deux entités signataires du contrat se sont consultées, se sont mis d’accord sur les points de mission et de taches à accomplir. En ce sens, une grève ne peut y avoir lieu. La société est protégée contre toutes ces éventualités, aléas sociales.
Néanmoins, l’intérêt pour une entreprise de faire appel à un auto-entrepreneur est avant tout son coût. En effet, l’entreprise dispose d’un large choix de solutions pour recourir à un surcroît d’activité (embauche en CDD, intérim entre autres exemples) mais le coût engendré sur la période peut être important. Alors qu’en faisant appel à un auto-entrepreneur, aucune charge ne sera retenue sur le coût horaire de celui-ci.
Le tableau suivant vous présente une illustration de cette réduction de cout. Dans le cas où l’entreprise souhaite engager un salarié CDD à 1500euro le mois.
Tableau 2 : Illustration de la distinction entre un CDD et un auto-entrepreneur
Statut | Salaire net | Charge patronal 40% | Charge salarial 18% | Total à payer |
Salarié | 1500 | 600 | 270 | 2370 |
Auto-entrepreneur | 1500 | 0 | 0 | 1500 |
Cet exemple dénote l’opportunité qu’offre l’auto-entreprise. L’intérêt est que la société se défait des charges, des primes de précarités, des congés payés, cotisations chômages,… Le statut d’auto-entrepreneur résolve ses charges en nul. Pourtant le travail est exécuté de la même manière et à moindre cout.
I.2.1.3. Compétitivité
D’un coté le professionnalisme et la réduction des charges sociales fait gagner des points positifs à l’auto-entreprenariat et d’autre part la compétitivité et la réduction du cout des mains d’œuvre en sont un autre avantage.
En effet, l’augmentation de nombre de l’offre réduit le cout du produit/ service. Puis la réduction des charges font que l’auto-entreprenariat est le meilleur choix de recrutement en matière de cout et en résultat. De ce fait, les salariés CDD et CDI peuvent se sentir menacer par cette nouvelle forme d’embauche et par conséquent, ils vont redoubler d’ardeur et d’effort pour maintenir leur travail. Bien sur l’auto-entreprenariat représente une insécurité du poste pour les salariés traditionnel, mais cela augmente aussi la compétitivité et l’esprit de défi des employés.
L’aide financière permet à l’auto-entrepreneur de jouer sur ses prix. Les qualités et l’assurance d’un travail fini sont des priorités pour l’entreprise. L’auto-entrepreneur peut s’engager à réaliser son contrat dans les temps ce qui n’est pas toujours le cas avec un employé-maison. Et travaillant seul, il/elle ne facture pas de frais de structure là où un sous-traitant classique répercute sur ses clients ses charges de fonctionnement (locaux, taxes diverses, déplacements…). D’où à prestation équivalente une facture allégée de 30 à 50 % en moyenne.
Section 2 : Situation avantageuse en matière d’aide
L’auto-entrepreneur bénéficie de plusieurs financements possibles dans l’exercice de son travail. Il lui incombe seulement de remplir les conditions de candidatures et son dossier est étudié en vue d’aide de la part des organismes compétents tels ACCRE, NACRE, PCE.
I.2.2.1. ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs Repreneurs d’Entreprise)
Cet organisme aide les demandeurs d’emploi dans leur situation. Il permet entre autre d’alléger les charges sociales de ces personnes pour une durée de 3 ans.
De plus, les bénéficiaires de l’ACCRE dispose d’une assistance financière afin de rassembler le capital nécessaire à la création de l’auto-entreprise et de son fonctionnement. Il consiste à prêter de l’argent aux demandeurs sans intérêt. La somme peut aller de 1000euros à 10000euros à rembourser dans les cinq ans suivant l’attribution de l’aide. Comme l’auto-entreprise consiste à un travail solo, l’auto-entrepreneur est donc exonéré des charges sociales.
Le bénéficiaire de l’ACCRE obtient un abrègement de ses charges sociales pour une année dès l’entrée en tant que travailleur non-salarié ou au début des activités de l’auto-entreprise s’il est un assimilé-salarié. Pourtant cet allègement n’importe que pour les salaires inferieur à 120% du SMIC en vigueur, soit 19656euros pour cette année 2011.
Cette exonération prend en compte les cotisations patronales, salariales pour les assimilés-salariés. Il s’agit de l’assurance maladie, maternité, invalidité, et décès, et vieillesse de base, aux prestations familiales. Toutefois, ne sont pas incluses les cotisations relatives à la CSG-CRDS, au risque d’accident de travail, versement transport,…
Il est noté que cette réduction des charges pour la durée d’une année de l’assurance vieillesse représente une validation de 4 trimestres maximum à l’assurance de vieillesse de base. Toutefois, si le concerné ne participe pas alors la validité de l’assurance sur les trimestres n’est pas compté. En d’autre terme, le profit de l’activité professionnelle durant cette année d’exonération n’intervient pas sur le revenu annuel moyen qui est comptabilisé dans le calcul de la pension de retraite.
I.2.2.2. NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise)
L’auto-entrepreneur bénéficie de toute l’attention de la part des organismes. Compte tenu du nombre d’abandon, le NACRE a été créé pour pallier à cette éventualité. Ainsi, il vise la réussite des préposés au projet d’auto-entreprenariat. Il souhaite apporter son aide pour mettre les chances de réussite au profit de l’auto-entrepreneur.
Cette assistance comprend :
- Une assistance personnalisée avant et/ou après la constitution de l’auto-entreprise qu’elle soit une création ou reprise de l’activité
- un prêt à taux zéro
L’autorisation de former, conseillé, accompagner l’auto-entrepreneur dans ses activités doit être avalisée par le Gouvernement. Seules les entités autorisées ont le droit de procéder à cette procédure d’accompagnement.
Ce dernier se présente comme suit :
- assistance dans l’établissement de l’étude de marché,
- exécution du business plan,
- aide à la comptabilité et à la gestion financière
- conseils juridiques, sociaux et fiscaux,
- accompagnement commercial,
- aide au développement,
- …
Les trois années qui suivent l’allocation du NACRE signifient la nature de l’aide. Apres l’auto-entrepreneur est considéré assez mature dans la gestion de son entreprise et assez expérimenté pour diriger seule et faire des bénéfices dans le but d’un développement future de son entreprise.
I.2.2.3. PCE (Prêt à la Création d’Entreprise)
Le prêt à la création d’entreprise comme son nom l’indique, consiste à une assistance aux personnes en phase de créer ou reprendre une entreprise. Son but est de financer tout ou une partie du fonds de commerce, c’est-à-dire aider à la constitution des besoins immatériels de l’entreprise, soit le fonds de roulement, et les frais de démarrage.
En quelque sorte, il s’agit d’accorder un prêt que la plupart des entreprises bancaires aurait refusé. Le PCE a pour vocation d’améliorer le financement des jeunes entreprises créées ou reprises. Le prêt accordé a pour objet de :
- Répondre à l’insuffisance financière pour les trois premières années de l’activité,
- Améliorer l’accès au crédit bancaire,
- Réduire le nombre d’abandon, d’échecs à cause de l’insuffisance de la trésorerie,
- Aider à la constitution de l’entreprise nouvelle.
La valeur du financement est comprise entre 2000 et 7000euros. La délivrance de la PCE dépend d’un concours bancaire à moyen ou long terme. Le cout équivaut à deux fois la valeur du PCE accordé, ou égale au PCE dans les zones urbaines sensibles ZUS.
Le PCE est accordé sous forme de prêt, d’un crédit bail ou d’une location financière. Le taux, le montant, la durée, les garanties,… dépendent de la banque. Et il est possible que l’OSEO garantit jusqu’à 70% du prêt bancaire associé au PCE.
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Chapitre 3 : Dérivé de l’auto-entreprenariat
En considérant, l’auto-entreprenariat comme une solution adaptée aux entreprises en difficulté en tant de crise, nous constatons qu’effectivement des opportunités palpables se sont développées tant pour l’entreprise que pour l’auto-entrepreneur.
Section 1 : Occasion pour l’entreprise
L’auto-entreprise offre plusieurs solutions dérivées pour les différentes entreprises. En effet, l’auto-entreprenariat apporte une résolution des difficultés financières et des améliorations de la structure et de l’organisation de l’entreprise. Celles-ci ne sont pas toujours tout à fait autorisées.
I.3.1.1. Solution pour la trésorerie
Les entreprises en difficultés peuvent profiter des lacunes dans l’établissement de la réglementation du statut d’auto-entreprenariat. Comme celle-ci n’est pas assez structurée les entreprises l’utilisent pour améliorer leur trésorerie.
Pour cela, ils remercient bon nombre de leur employés et leur propose de devenir un auto-entrepreneur, Dans ce cas, l’ancien employeur se pose comme étant un client de son employé. Il n’y aura donc plus aucun contrat de travail et par extension, des charges financières pour l’entreprise. Cette constatation s’est fait sentir après 18 mois de l’entrée en vigueur du statut d’auto-entreprenariat. Ce système représente un abus de la part des employeurs mais comme le salarié ne veut perdre son emploi, la conviction des aides financières le pousse à accepter de se lancer dans l’auto-entreprenariat.
Par ailleurs, ce phénomène est visible dans les offres d’emploi sur Internet. Le statut d’auto-entrepreneur est un plus dans le profil recommandé. En outre, être un simple salarié peut rendre difficile la recherche d’emploi.
En tout cas, avec ce procédée l’entreprise profite de cette lacune pour améliorer sa situation financière. En effet, qui souhaiterait payer un salarié mensuellement avec une rémunération nette ajoutée des différentes charges sociales, alors que le statut d’auto-entreprenariat suffit à s’exonérer de toutes ces contraintes tout en gardant la même qualité de travail. Malheureusement, dans ce cas précis l’indépendance de l’auto-entrepreneur est remise en question puisqu’il n’y a presque aucune différence concernant la relation hiérarchique. L’auto-entreprenariat devait démontrer que l’auto-entrepreneur est son propre patron, il offre un service ou un produit au profit d’un client. Pourtant, la procédure de l’embauche d’un auto-entrepreneur à la place d’un salarié constitue un risque pour le premier. Parce que le contrat fournisseur-client pourrait se résume par une simple formalité et qu’en réalité la situation n’a rien de différent à celui d’un salarié normal.
Cette habitude menace donc l’objectif premier de l’auto-entreprenariat qui visait à dynamiser le système du travail indépendant. Pourtant la situation réelle, est une utilisation abusive de ce statut par des procédures de sous-traitance ayant la même forme qu’une relation employeur-employé, faisant de la personne, un faux travailleur en solo.
I.3.1.2. Amélioration de la structure commerciale
Il est agréable de constater une malléabilité et adaptabilité des entreprises classiques en difficultés avec le nouveau statut de l’auto-entrepreneur. En effet, il est possible d’innover en matière de gestion en intégrant dans sa structure commerciale que des auto-entrepreneurs.
Entre autre, la possibilité des offres de sous-traitance et de consultance propose une alternative idéale pour les prérogatives de l’entreprise. Si le contrat est respecté à sa juste valeur. L’auto-entrepreneur n’a plus de compte à rendre que l’obligation de résultat, c’est ce que stipule son statut. Il est son seul maitre et l’entreprise son client. Dans ce cas de figure, la constitution de l’auto-entreprise est bénéfique autant à l’un qu’à l’autre.
Néanmoins, ce n’est pas le cas sur le marché, notamment sur Internet. L’auto-entreprenariat est devenu le moyen par excellence pour travailler. Les auto-entrepreneurs gonflent leur effectif et les offres d’emplois ne cherchent de préférence que des auto-entrepreneurs. Les entreprises assurent leurs arrières en n’embauchant plus des salariés CDD et CDI, ils préfèrent faire appel à des auto-entrepreneurs. Ce qui représente quand même un allègement de cout social considérable et une flexibilité de la structure commerciale.
En somme, l’auto-entreprenariat s’était présentée comme une solution pour les entreprises en difficulté. Mais elle a ses faiblesses et quelques unes de ses répercutions peuvent découler une autre crise. L’Administration ainsi que les organismes devront rester vigilant face à cette soudaine popularité de l’auto-entreprenariat.
Section 2 : Prérogative de l’auto-entrepreneur
L’auto-entreprise a ouvert bien des horizons bons et mauvais pour les entreprises en difficultés, d’une part. Mais dans d’autre, elle aussi présent quelques effets inattendus par l’Administration au moment de l’établissement de la LME. Soit le Gouvernement ne s’attendait pas à un tel impact -raison pour laquelle aucune mesure n’en parle-, soit l’Etat croyait pouvoir surveiller le phénomène et donc pouvoir la gérer.
I.3.2.1. Légalisation de l’activité clandestine
Il a été souvent dit dans ce mémoire que le statut d’auto-entreprenariat avait permis la légalisation des travails clandestins. Que le régime de l’auto-entreprenariat avait été reconnu précisément dans le but de permettre aux personnes d’officialiser leurs activités individuelles au noir.
L’auto-entreprise permet de cacher certains revenus illicites. La structure limitant le chiffre d’affaire avait provoqué un certain remous auprès des personnes concernées. Instinctivement, ils ont essayé de trouver la faille du système pour pouvoir le contourner. Et ils ont réussi. Le fait de pouvoir cumuler à la fois ce statut avec celui de salarié, permet en quelque sorte de couvrir l’auto-entrepreneur. Par exemple, une personne peut effectuer des prestations de services, tout en sachant qu’il est « sous couverture » du statut d’auto-entrepreneur en cas de contrôle.
L’auto-entreprenariat a légalisé le travail clandestin. La magnanimité n’est pas une qualité universelle. Il est courant de constater que l’auto-entrepreneur effectue des démarches publiques pour retrouver des clients. Ils se présentent, se font connaitre, vendent leur marchandises/ services, et demandent à se faire payer au noir. Entre autre, le Gouvernement en effectuant des contrôles de son livret de recettes constate avec dépit que l’auto-entrepreneur n’a fait presque pas de profit. Pourtant celui-ci se fait régler au noir et ce rendement, personne n’en connait la nature, ni la valeur exacte. Cela lui permet en quelques sortes de constituer un vrai capital sans que personne ne connaisse l’étendu réel. La comptabilité ne permet pas de soupçonner l’immensité de l’escroquerie.
Alors si en plus, l’auto-entrepreneur pratique cette activité en complément de revenu, alors il n’existe pratiquement aucune preuve de sa faute. Dès lors, les fraudes et les activités illicites en tout genre apparaissent, évoluent jusqu’à pénaliser les honnêtes gens.
En se basant sur cette situation que certains taxent l’auto-entreprenariat comme étant le travail clandestin légalisé. Et la chambre des artisans, des professionnels et des entrepreneurs du bâtiment CAPEB proteste contre les dérivés du statut de l’auto-entreprenariat : concurrence déloyale, travail au noir, corruption,…
I.3.2.2. Anonymat de l’auto-entrepreneur
Compte tenu du fait que le statut d’auto-entreprenariat est acquis par le remplissage du formulaire prévu à cet effet. Des clandestins, es sans-papiers procèdent à une déclaration de leur activités alors qu’ils ne devraient pas obtenir l’autorisation y afférant.
Par exemple, en mars dernier des travailleurs sans papiers (11 personnes) avaient été démasqués dans un restaurant de Neuilly (Hauts-de-Seine). Trois d’entre eux disposaient du statut d’auto-entrepreneur. Leur déclaration notifiait que c’était l’employeur qui les avait obligés de s’engager sous ce statut.
En outre, l’avantage de l’entreprise qui engage les sans papiers sous le titre d’auto-entrepreneur est de pouvoir se placer en victime. Comme l’auto-entrepreneur devra apporter les preuves suffisantes lui permettant d’exercer son activité, l’entreprise qui l’a embauché est blanchi de toute inculpation, puisqu’il pourra toujours prétendre ne pas être au courant de la situation illégale de son fournisseur de produits/ services.
L’anonymat que confère le statut d’auto-entreprenariat permet si on peut dire « d’arnaquer » les gens légalement. Malheureusement, les entreprises sous-traitant de ces auto-entrepreneurs sont au courant de la situation, dan la plupart des cas, mais ils préfèrent se taire, ou au contraire cela les arrange. Il est évident que cette extension de l’activité d’auto-entreprenariat représente un problème majeur et un défi important à relever pour le Gouvernement.
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Dossier juridique de création Auto-entrepreneur
Auto-entrepreneur Fiscal, social, juridique, comptable de Collectif Francis Lefebvre
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Partie 2 : AUTO-ENTREPRENARIAT EN TANT QU’ALTERNATIVE AU PREMIER EMPLOI
L’auto-entreprenariat peut signifier une alternative au premier emploi pour les nouveaux diplômés. Personnellement, nous avons opté pour ce choix pour notre première expérience professionnel et il nous faut reconnaitre que le travail ne semble pas si impossible.
Il faut juste beaucoup de rigueur et de discipline, et le tour est joué. Quoique la patience et la maitrise de la communication soient des atouts considérables aussi dans la pratique. Nous parlerons justement de cela dans cette deuxième partie.
Chapitre 1 : Créneau potentiel pour un auto-entrepreneur
L’auto-entreprenariat offre une réelle perspective d’avenir pour les personnes dans le besoin. En effet, que vous soyez intéressé par la vente des produits ou de service, des créneaux existent pour cette activité. Sans se reposer sur la passion qui nous anime dans la perspective d’être son propre chef, plusieurs opportunités sont possibles.
Section 1 : Ouverture sur le marché des produits
Le marché de produits et de services se sature, mais quelque créneau se présente pour l’auto-entrepreneur. En matière de produit la constance des besoins en produits de premières nécessités PPN ou la croissance des produits recyclés dénote une possibilité importante. Et sur le plan des services, les offres de consultance ou de collecte et livraison se distinguent par leur spécificité.
II.1.1.1. Produits de Premières Nécessités
Les produits de premières nécessités représentent les premières dépenses des ménages. En ce sens, les familles auront toujours besoin de ces produits en tant de crise ou pas. Certes, les différents distributeurs de PPN sont nombreux. Toutefois, compte tenu de la continuité du besoin, la vente de ces produits offre un créneau formidable pour le marché.
En effet, l’auto-entrepreneur dispose d’un certain avantage par la flexibilité de ses opérations. La procédure de travail pourrait être une approche individuelle des clients cibles. La proximité client est une potentialité dont les grands distributeurs ne peuvent avoir. L’étendue de leur clientèle ne leur permet pas de connaitre personnellement leur client, ce qui n’est pas le cas de l’auto-entrepreneur. Ce dernier grâce à son métier connait non seulement particulièrement son client, mais peut en sus le conseiller. Il vend ses produits porte-à-porte en devançant les grands distributeurs de produits frais.
En outre, ce démarchage permet de se constituer une large clientèle et de jongler sur les prix. Les ménages ayant toujours besoin des produits de premières nécessité, le fait qu’un professionnel (auto-entrepreneur) vienne pour vendre les PPN recherchés, leur facilite la tache. Il est juste important pour l’auto-entrepreneur de disposer d’une facture dans les règles rassurant le client sur la légalité de son travail. Quoique ce travail nécessite une force physique et de bonne connaissance du produit offert. Autrement, l’auto-entrepreneur peut toujours devenir un simple fournisseur d’un distributeur de produit frais et le tour est joué.
Le besoin alimentaire représente un besoin basique pour les personnes. Ainsi, l’auto-entrepreneur qui investit dans ce marché est toujours gagnant. L’important est de savoir établir une bonne relation client-fournisseur pour fidéliser sa clientèle et se reposer sur les bouches à oreille pour promouvoir son activité.
II.1.1.2. Produits recyclés en industriel
Le recyclage et l’utilisation des produits recyclés sont en vogue ces dernières décennies. L’attitude écologique devient populaire et indispensable. Les consommateurs sont de plus en plus enclins à utiliser des produits recyclés en guise de participation à la protection de l’environnement.
Par ailleurs, l’adage de « rien ne se crée, tout se transforme » présente un grand avenir pour les produits recyclés. Les efforts des pays pour la protection de l’environnement mettent en avant les produits recyclés. Il est de notoriété publique que l’énergie dépensée dans la transformation des déchets en produits recyclés est loin inferieur à l’énergie dépensée pour la création d’un produit à partir des matières premières ordinaires. L’investigation des Gouvernements du monde entier dans la protection de l’environnement résulte de l’importance des produits recyclés sur le marché. L’achat de ces produits équivaut à une participation active à la défense de l’écosystème. Le consommateur achète à titre morale ou par conviction. Et l’auto-entrepreneur dispose d’un marché ouvert et accessible.
La distribution commerciale des produits recyclés met en avant des dispositions morales à l’avantage de l’auto-entrepreneur. Les industriels recherchent incessamment des moyens de transformer les déchets en produits utilisables qui servent. Un exemple concret est celui des produits recyclés à base d’aluminium. Qui aurait cru que la transformation des canettes jetées un peu partout donnerait un aéronef ? En effet, certains avions et voitures ont leur coque réalisés à base de ces déchets. Quoique nous ne proposons pas à l’auto-entrepreneur de vendre des avions. Un autre exemple plus concret réside sur l’utilisation des matières synthétiques. Certaines de ces dernières sont faites à partir de la transformation des déchets. Apres quelques combinaisons industrielles, les produits recyclés peuvent à la fois être une matière première et un produit fini.
En tout cas les possibilités sont infinies. La tendance générale assure une ouverture pour le marché des produits recyclés. L’auto-entrepreneur peut profiter de cette ouverture pour être le premier sur le marché.
Section 2 : Activité extensible du marché potentiel
II.1.2.1. Activité collecte et livraison
Dans le cas où l’auto-entrepreneur est limité dans ses fonds. L’offre de service est aussi une activité rentable. En relation avec la précédente section (ou pas), l’activité de collecte et/ou de livraison est un service inexploité. Un immeuble, un quartier,… peut représenter un véritable marché pour un auto-entrepreneur.
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Le Guide pratique de l’auto-entrepreneur de Gilles Daid et Pascal Nquyên
Le service de collecte concerne le ramassage des produits auprès des fournisseurs pour le livrer aux clients ou à une société de distribution. Entre autre, dans le cas de produits agricoles l’auto-entrepreneur s’il dispose d’une camionnette ou un véhicule à grande capacité, peut récolter les fruits et légumes auprès des cultivateurs. La situation générale est que les sociétés s’approvisionnent chez les agriculteurs aux champs infinis et la collecte auprès des simples cultivateurs sont parfois oubliés. En effet, avec un petit jardin dans sa cour, une personne peut décider de cultiver des légumes pour le plaisir et non dans le but d’une revente (au tout début). L’auto-entrepreneur peut donc profiter de cette opportunité pour proposer son service.
D’autre part, le cas de la livraison s’emboite avec l’activité de collecte et peut tout à fait s’exercer seul. Certes les services de livraison ne sont pas rares, ils en sont même nombreux. Toutefois, le créneau reste celui en rapport avec les personnes âgées ou avec les ménages avec plusieurs enfants en bas âge. Ces ménages sont en difficultés en matière d’approvisionnement. D’un coté, les personnes âgées se retrouvent dans l’incapacité totale ou partielle de se livrer à tel ou tel endroit à cause de son âge bien avancé. De l’autre coté, le nombre d’enfant en bas âge peut rendre les simples activités comme effectuer une course en un vrai parcours de combattant dans le cas où ses bambins sont turbulents ou nombreux. Dans cette situation, l’auto-entrepreneur se propose de livrer les besoins des ménages clients à leur domicile où au lieu convenu. L’auto-entrepreneur est nettement plus accessible que les services de livraisons puisqu’il travaille en solo. Le cas de ses clients ne risque pas de tomber entre les mains d’un « incompétent ».
L’auto-entrepreneur connait ses clients, il peut donc offrir son service en fonction de celui-ci. Le marché est disponible et introuvable sur le net. Il faudrait une approche tactile avec le client pour disposer de sa confiance. Et c’est l’avantage de l’auto-entrepreneur. Il ne dépend pas essentiellement de l’internet.
II.1.2.2. Activité de consultance
Ce métier demande une certaine spécialisation dans un domaine bien défini. Il n’exige certes pas des études universitaires et approfondies, mais à défaut de formations, il exige une expérience reconnue pour pouvoir être rentable. Ce service cible les professionnels mais qui pour une raison ou une autre ont dus se défaire de leur travail et se retrouve donc sans emplois.
L’offre de consultance est un partage de savoir auprès des entreprises ou particuliers clients. Il nécessite un savoir faire sur le domaine choisi. L’auto-entrepreneur ne pourra prétendre tenir le seul veritable méthode, mais il est évident que ses conseils doivent être percutants. Celui qui offre un service de consultance doit au moins détenir à son actif une dizaine d’expérience ou un diplôme équivalant à 10 années d’études. Il ne s’agit donc pas d’un créneau pour un jeune diplômé. Toutefois, celui-ci pourra toujours se lancer dans cette activité suivant le domaine d’étude qu’il choisit. Et certain offre de consultance exige des diplômes pour pouvoir l’exercer. Et c’est donc aux personnes expérimentées d’entrer dans ce créneau.
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Auto-entrepreneur, Editions Francis Lefebvre, collection « Dossiers pratiques
Par contre, le jeune diplômé peut par exemple s’essayer au travail d’aménagement de maison. La décoration et l’aménagement des maisons sont des activités qui n’exige pas nécessairement un savoir faire diplômant. La culture du Feng shui,… est totalement accessible après quelques approfondissements. D’ailleurs, l’auto-entrepreneur doit avoir effectué au moins quelques recherches avant de proposer une offre de consultance. Il doit maitriser les différents noms techniques se rapportant à son activité pour plus de professionnalisme. L’idée est de proposer un service suivant une activité qui passionne et dont l’auto-entrepreneur domine. Pour prendre un exemple plus terre à terre et qui soit improbable. Un fan de manga japonais peut proposer des conseils de ventes aux bibliothèques. Ou encore plus pratique, apporter des conseils pratiques sur cette culture japonaise auprès des agences touristiques axées pour les visites du pays Nihon.
Le service de consultance indique une recherche/ formation appuyée. Toutefois, l’auto-entrepreneur doit trouver sa vocation et être convaincu par son choix avant d’exercer. En tout cas, la recherche du secteur d’activité d’auto-entreprenariat ne devrait constituer une peine. C’est l’exercice du métier, et la rigueur qui représentent un vrai challenge pour l’entrepreneur.
Section 3 : Analyse du marché
II.1.3.1. Perception de la chaine de valeur
L’analyse du marché repose sur la vision que les tierces personnes se font de la situation réelle sur terrain. Avant de procéder à la création ou reprise d’une entreprise, il est important de commencer par la perception de la valeur.
Le graphique suivant va démontrer cette notion afin de définir les priorités de l’entreprise en matière de couts.
Graphique 1 : Schéma simplifié des mécanismes de perception de la valeur
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Bénéfices perçus :
- Produit principal
- Performance
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- Qualité
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- Services associés
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- Marque
Coûts perçus :
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- Prix
- Efforts
- Temps
- Risque
- Coût de changement
Nous pouvons constater que les bénéfices et les couts perçus dépendent intégralement de la valeur dont nous le percevons et donc des prévisions que nous avons fait. L’auto-entrepreneur devra alors s’imposer certaine seuil pour l’exercice de sa fonction en tenant compte de ses concurrents. En effet, la façon dont nous nous percevons, a un impact essentiel sur les autres. La définition de la satisfaction du client, de l’auto-entrepreneur peut l’inciter à continuer son activité ou de l’arrêter. En ce sens, avant toute élaboration de projet d’auto-entreprenariat, il est important de revoir le schéma simplifié dans le graphique 1 précédant pour avoir une vision globale de sa valeur.
En outre, avant de disposer de la méthode de perception précédente, il est nécessaire de présenter un système de création de cette valeur tant pour l’auto-entrepreneur que pour son client. Ainsi, il devra être attentif au graphique 2 suivant:
Graphique 2 : Processus organisationnel de création de la valeur
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Le graphique 2 nous montre l’importance de l’écoute du marché et de la communication. Si la recherche de la valeur équivaut à l’ouverture du marché alors, la place de l’auto-entreprise se trouve sur la réalisation de cette valeur visée.
Le schéma note l’importance de la communication dans cette analyse. Il est évident que les moyens de communication sont primordiaux dans la réalisation d’une activité telle l’auto-entreprenariat qui est pénalisée par la solitude. Comme l’auto-entrepreneur travail seul, la promotion de son activité se fait essentiellement de bouche à oreille ou par le biais de technologie d’information et de communication.
Le graphique 3 suivant illustre le choix stratégique des prix en fonction de celui de la concurrence.
La décision d’attribution de prix est souvent tributaire de celle choisi par la concurrence. Il est impossible de proposer un prix sans consulter celui des clients sauf si le produit ou service n’est pas encore sur le marché. En effet, on ne peut proposer un prix arbitrairement. Il dépend toujours de la situation exacte du marché. On ne peut par exemple pas proposer des produits luxueux à un prix dérisoire au risque d’être taxé de contrefaçon, de faux. Inversement, un produit populaire ne peut se vendre chèrement. Sinon l’importance d’étudier la concurrence repose sur le même politique. Si l’on propose un même produit ou service à prix élevé, alors la clientèle ira chez le concurrent. Mais si nous décidons d’imposer un prix égal à celui du concurrent, il aura la disposition de casser ses prix volontairement et nous laisser dans l’impossibilité de le rattraper. Alors si au contraire nous proposons un prix inferieur, la question est la rentabilité. De ce fait, l’auto-entreprenariat doit être une activité réalisée après une étude méticuleuse et non après.
Graphique 3 : Etude de prix
II.1.3.2. Concept de servuction
Le contexte du service consiste à proposer un service de qualité à la clientèle. Si nous avons été insatisfaits quelque part, alors il est possible que nous décidions de servir selon la vision que nous nous donnons du service.
Le graphique 4 caractérise la notion de servuction. Cette dernière est importante dans le cas où l’entrepreneur est l’acteur dans toutes les étapes du service.
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Dossier juridique de création Auto-entrepreneur
Graphique 4 : Notion de servuction
LE MODELE DE SERVUCTION
L’auto-entrepreneur devra se préparer à compléter les trois lignes importantes du back et front-office afin de satisfaire ses clients. Il ne peut compter sur un associé ou un employé, alors il devra mesurer l’ampleur de ses responsabilités avant de se lancer dans l’auto-entreprenariat. : le graphique 4 ne montre que deux clients, mais dans la réalité la liste de la clientèle de l’auto-entrepreneur devra excéder de ce chiffre pour pouvoir faire un profit et avoir un chiffre d’affaires correctes.
Chapitre 2 : Auto-entreprenariat en situation réelle
Au lieu d’effectuer un stage de 9 mois en entreprise, nous avons opté pour la création d’une auto-entreprise. Cette alternative nous a aidés à mettre en pratique nos cours théoriques de manières plus concrète et terre à terre. Nous avons choisi de travailler dans le domaine de la vente de produits anciens.
Nous proposions nos services à certains antiquaires qui après l’achat de lots d’objet ancien se retrouvent avec différentes marchandises hors de leur spécialité. Ces produits sont difficiles à céder à leur clientèle habituelle. Notre travail consiste à revendre leurs marchandises sans qu’ils aient à s’en occuper.
Section 1 : Insertion professionnel
L’insertion professionnelle constitue le début de l’épanouissement de l’employé dans la vie active. Les besoins fondamentaux obligent la personne à trouver un travail pour obtenir un salaire et survivre. L’auto-entreprenariat offre donc la possibilité de travailler en solo à des heures flexibles.
II.2.1.1. Notion de besoin
La notion du marché de l’entreprenariat apparait par le besoin du client réel ou potentiel. En ce sens il fallait trouver ces clients au moment opportun.
Le graphique suivant démontre une pyramide des besoins en produits des consommateurs.
Graphique 5 : pyramide des besoins en produits des consommateurs.
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Par ailleurs, une autre pyramide de besoin peut être en jeu pour définir le choix de métier pour l’auto-entrepreneur. Il s’agit de la pyramide des besoins selon Maslow. Toutefois, nous n’allons pas présenter cette graphique pour la simple raison que l’auto-entrepreneur décide souvent de se convertir dans l’auto-entreprenariat à cause de la crise. Ainsi, le besoin défini est celui de la base de la pyramide.
II.2.1.2. L’objectif de l’entreprenariat
L’auto-entreprenariat se propose comme une alternative aux chômages. Ces derniers frappent intensément les jeunes, nouveaux diplômés,… Pourtant ces personnes entrent dans le domaine de la vie active, et l’absence de travail les empêche de se développer correctement.
Les jeunes prennent une part importante du marché du travail. Les chercheurs d’emploi se rajeunissent, mais l’offre suivant leur profil est quasi-inexistante ou ultra-compétitif ne donnant aucune chance à la plupart d’entre eux. La première insertion du jeune au travail définit en quelques sortes leur avenir. Pourtant, la plupart d’entre eux débutent pas des emplois de courte durée, ou à rémunération faible,… Cette situation produit une hausse du taux de chômages.
Quand un organisme examine, fait des études sur l’emploi des jeunes diplômés, il se réfère souvent à l’âge. Ce dernier représente une des segmentations de l’offre de travail. La précocité des jeunes les précipitent dans le monde professionnel avant même leur majorité. La recherche d’emploi engendre une perte de temps précieuse pour les jeunes diplômés. Il traine, et court après toutes les rendez-vous de recrutement possible mais leur âge fait défaut. Ils sont soit trop jeune, soit pas assez expérimenté. Que faire ?
Mais une autre variable entre en jeu, celui de l’ancienneté sur le marché du travail. Les jeunes de plus de 26ans commencent à comprendre la loi du marché, ils savent où aller et quand y aller pour chercher un travail. L’expérience leur permet de s’ouvrir des horizons et de se démarquer de la masse. Toutefois, leur état n’est pas si enviable. Quoiqu’il soit vrai qu’ils disposent d’assez d’expériences s’ils ont fait des cursus d’étude courte. Mais dans le cas contraire (un cursus long), le jeune se retrouve avec plusieurs diplômes et sans expériences, qui le relèguent au même titre que toutes les personnes à la recherche d’emploi autodidacte,… Que faire ?
Pour répondre à ces questions, le Gouvernement a proposé l’alternative de l’auto-entreprenariat pour ces jeunes. En vue de cet objectif, plusieurs aides ont été allouées favorisant et priorisant les jeunes de moins de 26ans qui nous le savons, sont les plus grands victimes. Leur âge leur ferme la porte du monde professionnel. D’une part, il s’agit de la peur de l’entreprise d’avoir un manque de maturité au sein de son équipe et d’autre part, l’absence d’expériences nuit considérablement à leur chance de trouver un travail.
En tout cas depuis l’entrée en vigueur de la LME, l’auto-entreprenariat connait un suces sans précédent. Les chiffres le prouvent. L’année de l’application de la LME, plus de 12% des chômeurs se sont reconvertis dans l’auto-entreprenariat. En Juillet 2010, plus de 500000 personnes sont enregistrées en tant qu’auto-entrepreneur.
Section 2 : Application des connaissances en formation
II.2.2.1. Formations techniques
La formation que nous avons suivie nous a permis de remplir notre responsabilité en auto-entreprenariat. Les cours théoriques comme le marketing, gestion finance,… ont été pratiqués dans l’exercice de notre activité.
Le Commerce est l’un des matières que nous avons exploitées pour notre activité. En effet, comme nous avons décidé de commercialiser des objets anciens. Disposer des bases en Commerce représente un avantage considérable dans le métier.
De même, le Marketing nous aidait dans la promotion de notre produit envers les clients susceptibles d’être intéressé par notre offre. Puisque nous utilisons les outils de communication existants, il nous arrive de commercialiser nos colis vers les pays étrangers.
II.2.2.2. Formations linguistiques
Comme il a été dit précédemment, nous avons eu l’opportunité de commercialiser notre produit au de-là de notre frontière. Nous avons donc dû communiquer le même langage que le client pour bien établir le contrat de vente.
L’Anglais avait été utilisé avec nos clients anglophones comme l’espagnol avec les hispanophones. Nous reconnaissons volontiers que les formations linguistiques étaient d’une aide précieuse. Il nous ait arrivé d’envoyer des produits en Australie, Espagne, Italie,…
Section 3 : Expérience acquis sur terrain
II.2.3.1. Se méfier des escrocs
Les maraudages sont des choses courantes sur le marché surtout face au nouveau venu. C’est pour quoi nous avons été quelques fois victimes de certains escrocs qui prétendaient que les objets que nous avons livrés en colis étaient arrivés chez eux cassés.
Comme nous ne pouvons faire aucun bénéfice ou de vente avec des objets cassés. Nos débuts avaient été difficiles. Entre autre, le client malhonnête donne des faux cheque, alors que le compte de notre livret de recette doit être mis à jour.
D’autres demandent notre compte Paypal alors qu’en principe notre mode paiement ne dépend pas de ce système, que nous jugeons insécurité. Puisque par des manipulations de notre numéro de compte, il est possible pour le client de vider notre compte.
II.2.3.2. Mode opératoire de vente
Pour éviter l’acquisition de plusieurs produits anciens sans pouvoir les revendre, nous avons décidé de vendre les produits et se faire payer seulement après la vente des produits auprès des clients. Nous ne voulions pas prendre le risque de ne pas pouvoir revendre les produits déjà en main.
Nous utilisons Internet, Foires, et autres expositions diverses pour retrouver des clients. Entre autre, il nous arrive de faire du démarchage pour consulter les ménages et rencontrer des collectionneurs. Notre objectif avant tout étant d’écouler les produits anciens, nous avons échangé avec des antiquaires et procéder à des ventes de leur produits. Ce fut après la vente que nous disposons des profits.
Chapitre 3 : Conseil pratique pour l’auto-entreprenariat
L’auto-entreprenariat offre plusieurs possibilités pour les nouveaux diplômés, les chômeurs,… La facilité administrative est un excellent argument pour tenter cette nouvelle expérience. Néanmoins, il ne faut pas ignorer certains éléments de cette activité. Ainsi, il faut profiter des aides et ne pas bruler les étapes pour en acquérir, ensuite éviter de se faire arnaquer et enfin savoir être rentable.
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Section 1 : Profiter des aides financières
Comme l’auto-entreprenariat exige un travail en solo. Il est important de bien maitriser la flexibilité des taches puisque vous êtes à la fois le commandeur et l’exécuteur. Il demande donc une rigueur irréprochable et de la patience pour pouvoir profiter au maximum des avantages qu’apporte les aides extérieurs dans l’auto-entreprenariat.
II.3.1.1. Condition d’attribution d’aide (ACCRE)
Le nom de l’organisme reflète la première condition pour disposer des aides offertes. Il est exigée que l’auto-entreprise créée ou reprise ait une forme juridique d’entreprise individuelle ou de société (groupements d’employeurs exclus, associations,..) et diriger effectivement les différentes activités de l’auto-entreprise.
Les requérants de l’assistance de ACCRE pour la création ou reprise d’entreprise peuvent être candidats de l’aide selon leurs profils, soit ils sont :
- des demandeurs d’emploi indemnisés ou susceptibles de l’être.
- des demandeurs d’emploi non indemnisés, ayant été inscrits 6 mois au cours des 18 derniers mois au Pôle emploi.
- des bénéficiaires de l’allocation temporaire d’attente (ATA).
- des bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
- des bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), ou leur conjoint ou concubin.
- des personnes remplissant les conditions pour bénéficier de contrats « nouveaux services – emplois-jeunes » ainsi que celles embauchées dans le cadre de ce dispositif et dont le contrat de travail a été rompu avant le terme de l’aide.
Il s’agit :
- des jeunes âgés de 18 à moins de 26 ans (sans autre condition),
- ainsi que des jeunes âgés de 26 à moins de 30 ans, qui n’ont pas travaillé pendant une période suffisamment longue pour s’ouvrir des droits aux allocations chômage, ou qui sont reconnues handicapées.
- des salariés repreneurs de leur entreprise en difficulté (dans le cadre d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire).
- des titulaires d’un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE), s’ils remplissent l’une des conditions ci-dessus.
- des bénéficiaires du complément de libre choix d’activité (allocation versée aux personnes qui interrompent totalement ou partiellement leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant de moins de trois ans).
Le bénéficiaire de l’aide ACCRE est la personne qui régit le contrôle de l’auto-entreprise, il est :
- Soit le détenteur du plus de 50% du capital (seul ou en famille* avec au moins 35 % à titre personnel),
- Soit le dirigeant et détient au moins 1/3 du capital (seul ou en famille* avec au moins 25 % à titre personnel) à condition que l’un des associés n’est pas le détenteur du plus de 50% du chiffre d’affaire.
* Notion de famille : sont prises en compte les parts détenues par le conjoint, le partenaire lié par un pacte civil de solidarité, les ascendants et descendants de l’intéressé.
Plusieurs personnes peuvent obtenir séparément l’aide pour un seul et même projet à condition:
- qu’elles détiennent collectivement plus de 50 % du capital,
- qu’un ou plusieurs d’entre eux aient la qualité de dirigeant, et que chaque demandeur détienne au moins 1/10ème de la fraction du capital détenue par la personne qui possède la plus forte**.
** C’est-à-dire que la part de capital du plus grand associé soit 50% du chiffre d’affaires et que les autres aient au moins 5% des parts.
La procédure engagée repose sur quelques bases:
- Le demandeur remplie un formulaire pré-imprimé d’ACCRE auprès du CFE pour formuler sa requête :
- Lors du dépôt de la déclaration de création ou de reprise de l’entreprise,
- Dans les 45 jours suivants son inscription en tant qu’auto-entrepreneur.
- Le demandeur doit également fournir le justificatif de son éligibilité à l’ACCRE, dans le cas où :
- les demandeurs d’emploi indemnisés en ARE, ATA, ASS : la notification d’ouverture de droits ou le justificatif du paiement de leur prestation,
- les demandeurs d’emplois susceptibles d’être indemnisés en ARE : la lettre de licenciement et les 4 derniers bulletins de paie,
- les demandeurs d’emploi bénéficiaires d’une convention de reclassement personnalisé : la lettre de licenciement, les 4 derniers bulletins de paie et la copie du bulletin d’acceptation de la CRP,
- les demandeurs d’emploi non indemnisés : un historique d’inscription à Pôle emploi,
- les bénéficiaires du RSA : la notification du bénéfice de la prestation ou le justificatif de paiement de la prestation,
- les jeunes de 18 à 25 ans révolus : une pièce d’identité, pour les jeunes de 26 à 30 ans sans droits aux allocations chômage : une attestation sur l’honneur de non indemnisation au titre de l’assurance chômage,
- les jeunes de 26 à 30 ans reconnus travailleurs handicapés : une attestation de la commission départementale des droits et de l’autonomie,
- les bénéficiaires d’un emploi jeune dont le contrat est rompu : leur contrat de travail et le justificatif de rupture,
- les salariés qui reprennent leur entreprise : toute pièce ou document présentant le projet de reprise,
- les personnes qui créent leur entreprise en ZUS : l’adresse de l’établissement mentionnée dans le formulaire de déclaration de l’entreprise,
- les bénéficiaires du complément libre choix d’activité : la notification de l’ouverture des droits ou du dernier paiement de la prestation.
- Il y a création ou reprise d’une société, notifié les conditions relatives aux bénéficiaire soit une copie des prescriptions permettant de vérifier le contrôle effectif de l’entreprise par le demandeur.
Si le dossier est complet, le CFE étudie le dossier et continue la procédure déjà engagée en :
- délivrant au demandeur un récépissé mentionnant l’enregistrement de la demande ACCRE,
- informant les organismes sociaux de l’enregistrement de la demande,
- et transmettant dans les 24 heures le dossier complet et la copie du récépissé de la demande d’aide à l’URSSAF compétent.
L’URSSAF statue sur la demande dans un délai d’un mois.
En cas de réponse favorable, l’URSSAF délivre une attestation d’admission au bénéfice de l’aide. Dans le cas contraire, elle motive et notifie sa décision de rejet et en informe les organismes sociaux.
L’absence de réponse dans un délai d’un mois vaut décision implicite d’acceptation.
En cas de rejet de la demande, les contestations éventuelles peuvent être introduites auprès de la commission de recours amiable (CRA) de l’URSSAF.
Le graphique suivant démontre la succession des étapes prononcées précédemment :
Graphique 6 : la succession des étapes
Le bénéficiaire ne peut demander un renouvellement de d’aide pour son dossier qu’après l’expiration d’un délai de trois ans.
II.3.1.2. Procédure utilisée (NACRE)
L’assistance de NACRE se présente en trois (3) périodes pour avant la création ou reprise de l’entreprise et après. Le graphique montrera la finalité de ces phases.
Le graphique suivant va schématiser ces phases :
Graphique 7 : Le graphique des différentes phases
Phase 1 : Aide au montage du projet
NACRE propose des mesures d’accompagnement pour la réalisation du projet de l’auto-entreprise. Il suit régulièrement les activités avant et après la création ou la reprise de l’entreprise. NACRE donne des conseils techniques utiles dans le but de pouvoir présenter un dossier solide auprès des entités financeurs de projet.
L’organisme présente un contrat NACRE à signer pour définir les termes de l’accompagnement. Il y est noté par exemple les engagements à fournir l’effort nécessaire pour l’accomplissement des différentes taches et arriver à une réussite,…
Cet engagement impose deux règles. En premier lieu, le bénéficiaire du NACRE ne pourra créer no reprendre une entreprise sans l’aide. Et de deux, le projet sera formalisé et suivi régulièrement. La durée de l’assistance dépend de la nature du projet, soit 4mois pour une création et 6 mois pour la reprise d’une entreprise, au minimum.
Cette étape a pour but de :
- Finaliser le projet en cours,
- Se préparer à une présentation du projet aux investisseurs,
- Anticiper les difficultés et prévoir des solutions pour pouvoir le résoudre.
L’operateur de l’organisme reconnait l’obligation d’aider à l’établissement d’un argumentaire pour présenter le projet auprès d’un financeur. Comme son but est de tout mettre en œuvre pour que le projet soit finançable, il peut procéder à des simulations du modèle économique et de préconiser la continuité de l’accompagnement pour la suite du parcours.
Phase 2 : Appui pour le financement du projet
Il s’agit du financement de projet. De un, NACRE étudie la convenance du budget présenté et la structure du plan de financement du projet. Bien sur, l’auto-entrepreneur est guidé par son operateur pendant cette période. La présence de l’operateur est aussi importante dans l’obtention du prêt bancaire complémentaire nécessaire et la mobilisation du prêt à taux zéro. Cette étape est importante puisqu’il aide à l’acquisition d’une aide bancaire.
Un autre contrat d’engagement est à remplir dans cette phase. NACRE veut avoir la certitude que le demandeur est prêt à tout pour réussir dans ce qu’il entreprend. En ce sens, NACRE prend aussi des mesures de reconnaissances de dettes envers le bénéficiaire. Ce dernier consent par le biais d’un autre contrat de rembourser dans les délais les prêts qu’il a obtenus et de se faire assister pour les trois prochaines années suivant la création ou la reprise de son entreprise.
La phase 2 vise à :
- Valider le bilan proposé dans le but d’obtenir un financement stable et remboursable,
- Soutenir les procédures de demande d’assistance financière, bancaire,
- Obtenir des financements adaptés au projet et des moyens de remboursement accessible,
- Acquérir une garantie sur l’emprunt bancaire.
Phase 3 : Appui au développement de l’entreprise
Le but de cette phase est de motiver et de renforcer l’auto-entreprise pendant les trois premières années de sa vie. NACRE par le biais de son operateur surveille l’évolution de l’activité de l’entreprise.
Le statut de dirigeant nouvellement acquis peut paraitre euphorique. C’est pour cela que l’auto-entrepreneur est accompagné dans la gestion, l’organisation de l’entreprise. Les projets, les stratégies de communication sont conseillées par l’operateur du NACRE.
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Auto-entrepreneur, Editions Francis Lefebvre, collection « Dossiers pratiques »
www.lautoentrepreneur.fr/
Un autre contrat est signé dans cette phase. Le bénéficiaire du NACRE prend des engagements sur son assiduité, le respect des délais prédéfinis,… L’accord est ensuite signé par l’operateur qui va guider l’auto-entrepreneur, et ce dernier.
Le remboursement des prêts à taux zéro de NACRE doit se faire dans la première année de l’exercice. Cette étape est obligatoire pour tous les bénéficiaires du prêt de NACRE. Sinon, chaque auto-entrepreneur peut disposer de l’accompagnement, s’il le souhaite.
La vocation de cette phase 3 est de :
- Aider à l’adaptation de l’entrepreneur à son nouveau statut,
- Répondre aux questionnements ou soucis de fonctionnements ordinaires qui peuvent se présenter en début d’activités,
- Prévoir les difficultés économiques à la gestion financière,
- Soutenir l’auto-entrepreneur dans la gestion de son activité.
II.3.1.3. Bénéficiant de l’assistance (PCE)
Toutes entreprises individuelles peuvent en principe bénéficier des prêts du PCE. Tant que l’entreprise que vous souhaitez acquérir ait commencé ses activités depuis moins de trois ans alors il est éligible pour un PCE. Toutefois, les entreprises en redressement ou liquidation judiciaire ne sont pas inclues dans la reprise d’entreprise.
Il est noté que le PCE peut être valide dans le cas d’un rachat de fonds de commerce. Mais si l’auto-entrepreneur est déjà en plein exercice de son métier, alors son dernier bilan ne doit pas être déficitaire pour n’importe quel raison.
Les entités suivantes ne peuvent bénéficier du PCE :
- Des entreprises agricoles (code Naf A011 à A020),
- Des intermédiaires financiers (code Naf J 65),
- De la promotion ou location immobilière (code Naf K701 et K702),
- Avec plus de 10 employés,
- Qui n’a pas encore joui d’une aide bancaire à long ou moyen terme,
- Dont leur besoin ne dépasse pas 45000euros (investissements + BFR).
D’autres exigences imposent que l’auto-entrepreneur ne doit pas :
- Etre un dirigeant d’une autre entreprise ou avoir le contrôle sur une autre société,
- Faire l’objet d’une mesure d’interdiction bancaire, ou être inscrit au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP), ou être coté défavorablement par la Banque de France (cotation de la santé financière de l’entreprise).
Le remboursement du PCE se trouve dans une période de 5ans. Il est différé du capital avec un intérêt de 6mois identique à celui de la banque. Apres le remboursement du prêt se fait tous les mois. Le prêt n’a pas de garanti ni de caution. Toutefois, il dispose de l’intervention de l’OSEO dont l’honoraire est déjà comptabilisé dans l’intérêt du PCE. Entre autre, la garanti du prêt bancaire peut atteindre jusqu’à 70% par l’OSEO.
Nous faisons remarquer que l’ACCRE propose un autre système de financement appelé EDEN (encouragement au développement des entreprises Nouvelles). Ce dispositif permet de cumuler le PCE à condition que sa valeur ne soit pas supérieure au prêt bancaire associé.
Section 2 : Eviter les escroqueries
L’auto-entreprenariat interdit la personne exerçant cette activité de s’allier avec des associés ou des employés. Néanmoins, cette modalité ne devrait pas empêcher l’auto-entrepreneur de communiquer et d’échanger avec les personnes. Mais cette action doit être prudente et réfléchie, la bonne foi n’est pas un acquis universel. Il faut se méfier des escrocs, surtout avec l’anonymat que confère l’Internet. Il faut pouvoir déjouer les clients fictifs, les pièges, le non-paiement,…
II.3.2.1. Séparation des biens personnels de l’apport professionnel
Il faut bien faire attention à son patrimoine. Face à une personne malintentionnée, l’obligation de responsabilités qui retient l’auto-entrepreneur peut lui être préjudiciable. Heureusement, la déclaration de l’insaisissabilité du patrimoine avec l’aide d’un notaire peut protéger une partie des biens de l’auto-entrepreneur.
Le système de la protection des biens consiste à l’insaisissabilité de la résidence principale à tous les biens fonciers bâtis et non-bâtis de l’auto-entrepreneur qui ne sont pas utilisées dans le cadre de sa profession. Autrement dit, tout patrimoine individuel qui n’entre pas en relation avec l’activité de l’auto-entrepreneur est protégée.
La procédure adéquate pour la protection de ces patrimoines se résume par une déclaration d’insaisissabilité à la présence d’un notaire. Cette démarche défend l’auto-entrepreneur des poursuites de ses biens par des créanciers. Ensuite, il faut publier la déclaration au bureau des hypothèques et dans le journal qui convient à ce genre de déclaration dans la région de travail de l’auto-entrepreneur. Le prix de cette procédure s’étend de 250euros à 500euros selon l’honoraire du notaire et la valeur des biens à protéger.
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Dossier juridique de création Auto-entrepreneur
Le Guide pratique de l’auto-entrepreneur de Gilles Daid et Pascal Nquyên
En outre, des remarques importantes conviennent à cette déclaration d’insaisissabilité du patrimoine. De un, la protection est valide depuis la publication de la déclaration et donc toute dette postérieur à celle-ci incombe les patrimoines pas encore déclarées à l’époque. De deux, sa validité cesse en cas de divorce ou de décès. De trois, si la situation matrimoniale de l’auto-entrepreneur n’est pas celle de la séparation de bien, alors la campagne de ce dernier peut être victime d’une poursuite en justice au même titre que son conjoint.
En ce cas, pour les auto-entreprenariat mariés, il est important de ne pas oublier que cotre compagnon est préjudiciable pour vos fautes, sauf si le régime matrimonial est la séparation de bien. Dans ce cas, le partenaire est hors de portée des créanciers.
II.3.2.2. Contrat de travail déguisé
Les risques de l’auto-entrepreneur résident dans l’établissement de son contrat de travail. En effet, les découvertes des offres de recrutement sur internet sont plutôt alarmantes. Les entreprises en difficultés licencient leur employé et leur propose de devenir leur client s’il constitue une auto-entreprise.
En ce sens, le nouvel ex-employé s’inscrivant dans le registre de l’auto-entreprise dans le seul but de se faire réembaucher mais d’une autre forme, par le biais d’un contrat de fournisseur-client. Il est donc impératif pour la personne de bien rédiger les termes du contrat et de ne pas tomber cette piège, parce qu’elle est passible de peine. Il y aura une requalification de la nature du contrat, et l’auto-entrepreneur ne bénéficiera pas de la protection accordée par le droit du travail aux salariés puisqu’il n’en est pas un contractuellement. Le contrat de travail déguisé se définit par l’emploi d’un auto-entrepreneur par son ancien patron et que ce dernier est son unique client.
En effet, l’auto-entreprenariat est supposée être une activité indépendante. Cela signifie donc que l’auto-entrepreneur a décidé librement de créer ou de reprendre une entreprise dans le but de faire des bénéfices. Son activité a défini ses missions, ses taches, ses spécialités, ses clients cibles,… En ce sens, il est inconcevable que l’auto-entrepreneur travail sous le joug d’un et un seul client pour son métier, parce que cela voudrait dire qu’il n’y a aucune différence entre un salarié dans une entreprise classique sous les ordres d’une hiérarchie et le cas de l’auto-entrepreneur. Bien sur, nous reconnaissons qu’au début d’une activité, on ne possède pas obligatoirement plusieurs clients. Toutefois, cette situation devient assez courante aux dépens de l’auto-entrepreneur. L’entreprise employeur a tout à y gagner ce qui n’est pas le cas pour la personne indépendante.
Si l’auto-entrepreneur se retrouve dans cette situation douteuse, un juge peut requalifier le contrat reliant l’auto-entrepreneur et son client en un contrat de travail classique entre un employé et son employeur. Bien que la présomption d’absence de contrat de travail s’impose, le fait que l’auto-entreprenariat n’a pas de numéro d’immatriculation, est régulier, mais celle-ci est tenue de faire une déclaration de ses activités. Et c’est dans ce cas-ci précisément que l’observation du contrat de travail déguisé peut être détectée. Néanmoins, une jurisprudence dénote la nuance entre le fonds, la qualification du contrat de travail et l’exercice de l’activité proprement dite.
Par ailleurs, la chambre sociale de la cour de cassation de la société générale en 1996 avait défini la situation sur le lien de la subordination juridique. Il stipule la nature de la relation entre un employeur et un employé comme suit : « l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné ». Donc, si l’autorité compétente soupçonne une utilisation abusive du système d’auto-entreprenariat par l’externalisation et la sous-traitance des taches par les entreprises et l’auto-entrepreneur lui-même ; des poursuites et des sanctions peuvent être engagées. Dans un autre contexte si l’auto-entrepreneur se considère comme une victime de cette forme de contrat de travail déguisé, il pourra se plaindre auprès des autorités.
Une requalification du contrat équivaut aux paiements de toutes les charges sociales et indemnités de l’auto-entrepreneur qui devient irrémédiablement un salarié de l’entreprise. Ce règlement des comptes est effectif pour dès le début reconnu de la situation du contrat de travail. Ce cout ne devra pas être en dessous de la norme imposée par le SMIC ou du minimum conventionnel de l’entreprise, s’il existe. L’employeur devra s’acquitter de dommages et intérêts, et l’auto-entrepreneur perd les avantages que son statut lui octroie.
Bien que les conséquences néfastes du contrat de travail déguisé se répercutent essentiellement sur l’entreprise, l’auto-entrepreneur prend des risques démesurés pour son avenir professionnel. C’est pour cette raison qu’il est préférable de demander des conseils juridiques et de bien étudier ses contrats avant de signer quoique ce soit. L’entreprise classique risque de payer des amendes jusqu’à 45000 euros et une peine de prison jusqu’à 3 ans pour le déguisement du contrat de travail, mais l’auto-entrepreneur aussi est pénalisé indirectement. L’image et la réputation qu’il se forge, sont réduites à néant.
En tout cas, l’Administration reconnait ses inquiétudes sur la propagation de cet abus. L’ignorance de l’auto-entrepreneur le met dans l’embarras d’une situation illégal. Néanmoins, des mesures ont été prises l’inspection du travail, les services fiscaux,… surveillent le respect du code de travail sus-cité.
Section 3 : Exploiter le statut de l’auto-entreprenariat
La réussite de l’auto-entreprenariat se définit par le rendement de l’entreprise. Afin d’obtenir un résultat optimal, il est nécessaire d’effectuer une étude approfondie. Durant les études de marché du secteur qui intéresse l’auto-entrepreneur, il devra faire attention au secteur d’activité, attention aux achats, une rentabilité qui tarde à venir,…
II.3.3.1. Gestion de la comptabilité
Le statut d’auto-entreprenariat avait permis la simplification de la gestion de la comptabilité. L’individu devra donc exploiter cette facilitation pour entreprendre la création de sa société auto-entrepreneuriale. L’allégement des couts administratifs avait eu pour conséquence de créer plusieurs travaux en solo. La gestion des activités ainsi simplifiée génèrent une occupation légale rentable et bénéfique tant pour le Gouvernement que pour l’auto-entrepreneur lui-même. Une première résolution de crises venait d’apparaitre permettant le redressement de l’économie du pays même partiel.
Bien que le statut d’auto-entreprenariat ait été facilité, elle est tout de même régie par certaines règles. La gestion comptable exige des notes de factures avec toutes les mentions légales obligatoires en France. Et il est important de ne pas oublier de préciser que l’activité est en auto-entreprenariat et ne dispose donc pas de statut juridique ni d’immatriculation aux RCS.
L’auto-entrepreneur n’est tenu d’enregistrer que son livre de recettes, et éventuellement un livret des achats pour certaines activités. Cette comptabilité dite simplifiée distingue l’auto-entrepreneur des sociétés commerciales classiques. Ces dernières sont soumises à la réalisation de compte de résultat et à l’établissement d’un bilan annuel. Par ailleurs, en cas de contrôle fiscal par les autorités compétentes, l’auto-entrepreneur n’aura à présenter que son livret de recettes, et son registre des achats.
Toutefois, il ne faut pas oubliez que le statut d’auto-entrepreneur est valable et valide que tant que le Chiffre d’Affaires ne dépasse pas les plafonds imposés par la loi, sachant que ces plafonds sont réévalués chaque année. Il est donc important de tenir à jour sa comptabilité, afin de pouvoir anticiper et optimiser la transition vers une entreprise classique si jamais les quotas de CA imposés pour l’auto-entreprise ne sont plus à l’ordre du jour.
II.3.3.2. Amélioration des ressources
Les bénéfices générées par l’auto-entreprenariat sont cumulables avec un travail déjà déclaré à condition de remplir les formalités nécessaires. Dans ce cas, l’auto-entreprenariat devient un complément de revenu pour l’auto-entrepreneur.
La simplification de l’inscription au régime de l’auto-entreprenariat permet la création d’une activité personnelle sans être obligée de fonder une société individuelle. Et d’ailleurs, la formalité d’enregistrement à l’auto-entreprenariat est possible par le remplissage du formulaire d’inscription sur internet.
C’est ce qui a convaincu de nombreux français : retraités (13%), chômeurs (15%), salariés (27%), fonctionnaires (3%), membres de professions libérales,… Ils ont tous tenté l’aventure dès l’entrée en vigueur de ce nouveau statut juridique.
Mais le constat que l’on peut faire au bout de ces 2 années d’existence c’est qu’il est difficile d’en faire une activité profitable, car près de la moitié des auto-entrepreneurs n’ont pas généré de chiffre d’affaires sur les deux années passées.
Leur revenu mensuel moyen est de 738 euros par mois, ce qui ne permet pas d’en vivre pleinement, mais simplement de constituer un complément de revenu.
Mais selon l’activité exercée, ce statut peut également présenter un certain nombre d’inconvénients et de limites, notamment au plan juridique, fiscal et social, sur lesquels il convient d’être vigilent.
II.3.3.3. Economie des bénéfices/ Investissement
Comme il s’agit d’une activité à but lucrative en vue d’alternative pour éviter le chômage et surtout la crise. Il est important pour l’auto-entrepreneur de comprendre les limites de la légalisation de l’auto-entreprenariat. Il est donc indispensable de se constituer des économies à titre préventive.
Notamment, le désagrément rencontré en matière de statut social concerne les départs en retraite et de l’indemnisée de chômage. En effet, la protection sociale n’est pas complète. Comme l’auto-entrepreneur ne participe qu’aux cotisations sociales de base obligatoire. Puisque leur frais avait été réduit au maximum. Il en découle que les droits sociaux ont été identiquement amoindris.
Ainsi, la couverture maladie et la retraite ne sont pas des droits acquis pour les auto-entrepreneurs. Toutefois, pour disposer du décompte exact des charges sociales dont l’auto-entrepreneur s’acquitte, il faut calculer les cotisations effectivement versées. Sinon, il est toujours possible d’avoir recours aux régimes complémentaires facultatifs.
Compte tenu du fait que l’auto-entrepreneur ne participe pas aux cotisations d’assurance chômage. En cas de cessation de l’activité d’auto-entreprenariat, il ne pourra disposer de l’indemnisation accordée aux chômeurs. Pourtant il pourrait en bénéficier à condition d’y avoir eu droit grâce à des activités antérieurs (participations aux régimes d’assurance chômage pendant un précédant travail au sein d’une entreprise commerciale).
Pour les raisons précédentes, il est donc fortement conseillé de procéder à une économie pendant l’exercice de l’activité d’auto-entreprenariat et voire même investir dans un domaine plus stable et protégé couvrant les besoins basiques et les droits de la personne.
En effet, avec la légalisation de l’auto-entreprise, cette activité ne risque pas de disparaitre du jour au lendemain. Mais la précarité de la condition humaine suscite l’intérêt d’en prendre soin et de se préparer au coup dur. Il est important de se munir d’un budget de prévision à toucher qu’en cas extrême et urgente.
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http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-statut-de-l-auto-entrepreneur
CONCLUSION
En somme, l’auto-entreprenariat présente ses avantages et ses difficultés. Un point est tout de même à noter : que l’on soit autodidacte ou diplômés, jeune ou senior, homme ou femme, salariés ou retraités,… le statut d’auto-entreprenariat est quelque chose où l’on peut réussir.
La rigueur, l’esprit de compétition et l’intégrité sont des caractères qu’un auto-entrepreneur doit avoir. Combiner avec le sens de la responsabilité, un flair des affaires, de la patience et du travail, l’auto-entreprenariat représente un excellent début pour créer son propre entreprise. En effet, l’auto-entreprenariat n’est que le commencement, après l’auto-entrepreneur peut muter son activité en entreprise commerciale et de fil en aiguille devenir une grosse firme nationale ou internationale de vente de produit ou de service. L’auto-entreprenariat offre réellement une perspective d’avenir, si l’auto-entrepreneur se donne la peine de respecter les marches à suivre.
La diversité, l’immensité du secteur professionnel profère un large choix de travail. Que ce soit pour un complément de revenu, un vrai travail pour vivre, l’auto-entreprenariat permet de se faire un nom dans le milieu professionnel. Les relations que nous nous créons pendant notre activité pourrait toujours nous servir plus tard. Les connaissances, les bases théoriques s’acquièrent en formation. Toutefois, le pratique direct représente un atout majeur d’expérience et de savoir faire. En effet, que vous soyez bardé de diplômes, êtes sorties major de promotion est effectivement un avantage non-négligeable dans l’exercice du travail en solo. Pourtant rien n’est comparable avec l’aspect réel de la situation sur le terrain.
Un exemple concret s’impose. En formation, on nous apprend la langue anglaise, comme un supplément de communication très importante,… L’expression, la grammaire et l’anglais des affaires sont des cours importante en formation. Toutefois, quand vous êtes face à un client qui ne parle pas un traitre mot français, vous êtes dans l’obligation vos connaissances personnelles. Ce qui explique d’une part l’importance des connaissances théoriques. Mais d’autre part, un nouveau diplômé n’égalisera jamais l’expérience acquis en communiquant continuellement en anglais avec des clients. C’est pour cela que l’auto-entreprenariat offre tellement de possibilités pour toutes les personnes, toutes formations confondues.
Le support théorique permet au nouveau diplômé d’atteindre un certain avantage. Mais l’autodidacte aussi peut réussir avec un esprit de débrouillardise et de l’expérience. Nous pouvons donc remarquer que chaque individu peut réussir dans l’auto-entreprenariat, du moment qu’il respecte les règles de comportement pour bien réussir. Ce n’est, en effet pas en remettant à demain les choses que nous pouvons faire aujourd’hui que nous réussirons. L’autodiscipline est la clé de la réussite en auto-entreprenariat. Et d’ailleurs les aides financières, et les conseils prodigués dans ce domaine sont des apports à ne pas négliger dans le métier. Cette expérience est en effet épanouissante tant sur le domaine personnel que professionnel.
Pour conclure, nous répondrons à la problématique de notre thème « En situation de crise, l’auto entreprenariat : solution adaptée pour les entreprises en difficultés ». Effectivement, l’auto-entreprenariat avec de la volonté et de la maitrise peut constituer une solution à la crise.
WEBOGRAPHIE
www.lautoentrepreneur.fr/
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-statut-de-l-auto-entrepreneur
www.planete-auto-entrepreneur.com/
http://autoentrepreneurinfo.com/
www.autoentrepreneurs.com/kit-autoentrepreneur.html
BIBLIOGRAPHIE
Auto-entrepreneur Fiscal, social, juridique, comptable de Collectif Francis Lefebvre
Le Guide pratique de l’auto-entrepreneur de Gilles Daid et Pascal Nquyên
Dossier juridique de création Auto-entrepreneur
Auto-entrepreneur, Editions Francis Lefebvre, collection « Dossiers pratiques »
Liste des tableaux :
Tableau 1 : Présentation des travails en solo (exemples)
Tableau 2 : Illustration de la distinction entre un CDD et un auto-entrepreneur
Liste des graphiques :
Graphique 1 : Schéma simplifié des mécanismes de perception de la valeur
Graphique 2 : Processus organisationnel de création de la valeur
Graphique 3 : Etude de prix
Graphique 4 : Notion de servuction
Graphique 5 : pyramide des besoins en produits des consommateurs.
Graphique 6 : la succession des étapes
Graphique 7 : Le graphique des différentes phases
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