L’évolution de la micro-informatique
L’évolution de la micro-informatique
Sommaire
INTRODUCTION
Problématique
Hypothèse générale
Hypothèses opérationnelles :
Plan de rédaction
Première Partie : Evolution de la technologie et de la construction
1.1. Aperçu historique de la « silicon valley »
1.2. Les débuts de l’ordinateur
1.3. La naissance d’apple
1.4. La naissance de microsoft
1.5. La culture geek
1.6. Vers l’ordinateur grand public
Deuxième Partie : Evolution des besoins en micro-informatique
2.1. Accélération de la portabilité
2.2. Génération Y
2.3. Stratégies des firmes
2.4. L’évolution des marques, cross canal etc.
Troisième Partie : Avènement d’internet
3.1. Internet : innovation perpétuelle technologique
3.2. Internet et les nouvelles règles du jeu sur trois plans
3.2.1. La fabrication des matériels
3.2.2. Le développement d’internet et des marques
3.2.3. Les utilisateurs d’Internet
Conclusion
Annexe
Bibliographie
INTRODUCTION
Dans les années 60, lorsque l’informatique et l’ordinateur étaient à ses débuts, personne n’aurait pu imaginer qu’ils allaient prendre une telle ampleur dans notre vie quotidienne.
Ainsi sur un plan quantitatif, en 2008, le cap du milliard d’ordinateurs construits et utilisés dans le monde a été dépassé dont 58 % se trouvaient dans les pays développés. Mais cette proportion devrait tomber à 30 % d’ici 2014 avec le développement des marchés émergents. Exclusivement pour l’année 2010, 352 millions d’ordinateurs ont été vendus dans le monde, et en 2011, 73,2% des foyers français étaient équipés en ordinateur.
Il suffit de regarder les files d’attentes devant les apple-stores lors du lancement de nouveaux produits pour se rendre compte que les biens technologiques peuvent engendrer de nouveaux phénomènes de société.
Sur le plan qualitatif, les ordinateurs ont également connu un développement. La modification des produits sur le plan technique a permis une utilisation toujours plus poussée et interactive des machines.
Internet a entraîné un nouveau rapport à l’ordinateur avec l’apparition de nouvelles interfaces telles que Facebook, Twitter ou bien Ebay.
De plus en plus connectés, les foyers du monde entier ont modifié leur utilisation des ordinateurs, ce développement a bouleversé de nombreux domaines comme le secteur professionnel, le monde de la recherche, l’éducation, la culture ou encore le divertissement.
A la fois responsable et dans l’obligation de s’adapter à cette constante évolution des utilisations, des besoins et des possibilités techniques, les fabricants de micro-ordinateurs mènent une lutte acharnée pour anticiper le futur de ces technologies et conquérir des parts de marché.
Cette forte intensité concurrentielle n’a fait que s’accroître depuis les années 70, ce qui a entraîné une baisse des coûts, puis a permis l’accès au secteur à la consommation de masse.
Dans cette optique concurrentielle, les différentes marques présentes sur le marché tentent de tirer leur épingle du jeu en adoptant certains choix stratégiques afin de se différencier.
Cette nouvelle donne sur le plan informatique a eu des répercussions dans de nombreux autres secteurs. Les marques ont du s’adapter et prendre en compte le phénomène internet adaptant ainsi leur manière de communiquer, de distribuer et de concevoir le rapport au consommateur.
Au travers de ce mémoire, nous essaierons de comprendre le développement de l’ère des ordinateurs en revenant à l’origine de leur création. Tout en essayant de cerner si cette évolution a été due à l’apparition de nouveaux besoins exprimés par les consommateurs et utilisateurs de ces produits ou bien si elle est le fruit de choix stratégiques voulus par les fabricants eux mêmes.
Pourquoi ce changement, cette évolution ? Autrement dit « cette évolution résout-elle l’optique problème ou l’optique besoin des utilisateurs ? ».
Hypothèse générale :
– Réponse à des nouveaux besoins des utilisateurs : La réponse des marques, nouveaux enjeux stratégiques, une volonté de s’adapter au marché.
Hypothèses opérationnelles :
– Evolution des consommateurs
– Apparition de nouvelles attentes et de nouvelles utilisations
– Choix stratégique des marques pour diversification et valorisation des produits
– Marché dynamique et évolutif de la micro-informatique
Dans la première partie de cet écrit, nous allons observer l’évolution de la technologie et de la construction, du côté du constructeur depuis la « silicon valley » jusqu’à l’ordinateur grand public en passant par la naissance d’Apple, la naissance de Microsoft et la culture geek.
Dans la deuxième partie, nous allons parler de l’évolution des besoins des consommateurs en micro informatique où seront discutées l’accélération de la portabilité, la génération Y, les stratégies des firmes et l’évolution des marques.
La troisième partie sera consacrée à l’étude de l’avènement de l’Internet qui s’avère une innovation perpétuelle technologique
Première Partie
Evolution de la technologie et de la construction
1.1. Aperçu historique de la Silicon Valley
Afin de comprendre la place qu’occupe actuellement la micro-informatique dans notre quotidien, il est nécessaire de faire un bond en arrière et de se pencher sur les débuts de son développement.
La Silicon Valley tire son nom du silicium (silicon en anglais) qui est l’un des principaux matériaux utilisés pour concevoir des puces et des microprocesseurs.
Le terme de Silicon Valley renvoi au pôle d’industrie de pointe qui s’est créé dans la partie sud de la région de la baie de San Francisco en Californie sur la côte ouest des USA.
Les années 60 et 70 ont été marquées par une révolution technologique engendrée par la multiplication des contrats militaires proposés par la NASA. San Francisco et la Silicon Valley ont été le berceau de cette révolution technologique en attirant des sociétés d’électronique, des fabricants de puces, des concepteurs de jeux vidéo et des fabricants d’ordinateur.
Cette période a vu naître de nombreuses entreprises dont certaines, créées par de jeunes génies, étaient nées au sein de la résidence familiale.
C’est le cas de HP et celui d’Apple qui ont d’abord été les microstructures avant de devenir des géants technologiques et industriels. Le développement de cet environnement porteur tient à plusieurs raisons, les contrats militaires, le contexte universitaire, et l’accès facilité à des ressources de financement.
La combinaison de ces facteurs a créé une émulation au sein de la Silicon Valley qui reste à l’heure actuelle un modèle de technopole que de nombreux pays ont tenté de reproduire.
Pourquoi la Silicon Valley est-elle si captivante ?
La Silicon Valley est seul dans son genre. Quoi que l’industrie informatique s’est apparue et s’est développée dans plusieurs endroits de la planète terre, le terme de Silicon Valley est allié d’une manière universelle avec le terme « nouvelles technologies ». Tout simplement, la Silicon Valley est l’histoire des promoteurs industriels aventureux ayant résolu de créer un environnement unique au monde. Cet environnement a aiguisé l’apparition de l’aptitude entrepreneuriale et a attiré de façon régulière et rapide d’autres talents dans cette industrie informatique.
Un environnement qui incite à l’entreprenariat : l’histoire de Silicon Valley n’est pas simplement celle de quelques personnes. La Silicon Valley est produit du développement de standards coordonnés à une infrastructure originelle au développement inévitable. Le rassemblement de tous les facteurs clé pour soutenir les besoins de l’entrepreneur individuel a entraîné la naissance de « l’entrepreneur collectif ». L’histoire des entrepreneurs qui ont conçu et déployé leurs entreprises à Silicon Vallley, en Californie, montre les astuces par lesquelles une communauté ou une région peut devenir « entrepreneur collectif ». La région intégrale s’est comportée à cet effet comme si elle était elle-même un entrepreneur. Elle a démontré la synergie potentielle représentée par les idées, la finance et les personnes de talent.
Un centre de nouvelles technologies : Les entrepreneurs ayant démarré à Silicon Valley se trouvent au centre de l’industrie des nouvelles technologies. Cette industrie a vu son essor au travers des USA, puis dans le monde entier. Parmi les précurseurs de la Silicon Valley, nous ne pouvons pas oublier Steve Jobs (Apple), Gene Amdahl (Amdahl Corporation), Nolan Bushnell (Atari), Larry Ellison (Oracle), John Chambers (Cisco), Scott McNealy (Sun Microsystems) aussi bien que Sabia Bhatia (Hotmail) ou les fondateurs de Google (Sergey Brin et Larry Page).
1.2. Les débuts de l’ordinateur
Pour parler des débuts de l’ordinateur, il faut parler des stratégies différentes, car il faut se référer aux différents systèmes d’exploitation. On se trouve en effet devant deux visions différentes de l’ordinateur.
Un « twitt de marco ament » résume plutôt bien la différence entre les univers Apple et Microsoft: Apple’s product say, « you can’t do that because we think it would suck », Microsoft’s products say, « we’ll let you try to do anything on anything if you really want to, even if it sucks ».
Traduction : Les produits Apple disent : « vous ne pouvez pas effectuer ceci, parce que nous pensons que c’est nul. » Les produits de Microsoft disent : « nous vous laissons faire tout ce que vous voulez sur n’importe quel appareil si vous voulez vraiment le faire, même si c’est nul ».
Cette petite phrase montre que chacun des systèmes est bâti sur une idéologie différente de la vision de ce que devrait être un ordinateur. La rivalité entre Apple et Microsoft n’est pas si récente et remonte à plus de 35 ans. Outre une simple concurrence entre deux poids lourds de l’informatique, il s’agit également de l’opposition de deux personnalités hors norme, Bill Gates et Steve Jobs, qui ont chacun une vision propre du monde de l’informatique.
Jobs a été le premier à faire parler de lui avant que Gates ne le détrône pour finalement revenir en grâce sur le devant de la scène à l’horizon du 21ème siècle.
Les deux hommes ont connus des destins parallèles nés la même année. En 1955, ils ont cependant vécus une jeunesse différente. Steve jobs a été abandonné par ses parents puis adopté et a connu une adolescence élevée en couleur, à l’image de sa créativité sans borne. Ce dernier est en effet en perpétuelle recherche de blagues, de farces et plaisanteries à fabriquer. Enfant agité, il suit malgré tout un parcours scolaire brillant sautant ainsi des classes et arrivant sans réel encombre jusqu’au lycée. Dans le contexte contestataire des années 60, Steve jobs dirige un groupe libertaire au sein de son lycée.
Bill Gates, quant à lui est un élève appliqué, extrêmement intelligent et bien plus sage. Passionné par sa découverte de l’ordinateur, il passe un grand nombre d’heures sur le terminal du lycée Lakeside.
La jeunesse de Steve jobs est également marquée par sa découverte de l’électronique. Ce dernier gagne de l’argent de poche en réparant de vieilles chaînes stéréo. Alors que Gates de son côté loue déjà ses talents de programmeur à des entreprises de la Silicon Valley.
Au début des années 70, Jobs a fait une rencontre déterminante avec Steve-Wozniak. Ce dernier est un génie de l’informatique autodidacte. Leur association est fructueuse puisqu’ils créent ensemble une Blue Box permettant de passer des appels gratuitement. Ils fabriquent ces boites et les revendent sous l’impulsion de Steve jobs. Bill Gates n’est pas en reste puisqu’il pirate le réseau informatique cyber-net et crée un dysfonctionnement d’ampleur nationale.
Contrairement à Bill Gates, Steve jobs est en phase avec les mouvements culturels de son époque. Plongé dans la sous culture du zen et de l’état d’esprit hippies, Steve Jobs quitte l’université et trouve un premier emploi au sein de la société Atari, un éditeur de jeux vidéo. Jobs interrompra son travail pour effectuer un voyage initiatique en Inde avant de finir par revenir chez Atari, convaincu que son avenir se trouve dans le domaine de la technologie. De son côté Bill Gates poursuit ses études à Harvard dans l’attente de la révolution micro-informatique à venir.
L’un des premiers ordinateurs fut le 9100 de HP lancé en 1968, il pesait plus de 20 kilos et son appellation d’ordinateur a été à l’origine d’une polémique car son apparence était trop éloignée de celle des ordinateurs produits par IBM. Lui donner le nom d’ordinateur aurait pu entraîner un rejet de la part des prescripteurs et donc de la part des clients. Le nom de calculateur de bureau fut donc retenu. Un des du 9100HP était le PDP-8 de digital équipement qui était bien plus imposant et destiné à l’instrumentation de laboratoire. Entre l’année 1695 et la fin de sa commercialisation, 50.000 unités ont été fabriquées.
L’année 1975 est une année charnière pour les deux hommes. Le premier microordinateur a été lancé en 1975 et nommé l’Altair de MITS (constructeur américain). Bien qu’ayant des fonctionnalités très limitées et s’adressant à un public averti, cette évolution émeut autant Steve jobs que Bill Gates.
Ayant eu des parcours parallèles jusqu’à ce premier lancement émotif, ils se lancent tous les deux sur le secteur de la micro-informatique. Steve se consacre dans la réalisation d’ordinateur et Gates se livre dans la programmation de logiciel. En effet, chacun poursuit son chemin selon la vision qu’ils se font de l’informatique et de son avenir. Pour Steve Jobs, l’enjeu est d’offrir des qualités au plus grand nombre des produits, possédant un design novateur où l’expérience des utilisateurs est contrôlée de A à Z. Tandis que Bill Gates s’est fixé le but d’écrire un logiciel servant au plus grand nombre possible d’ordinateurs, pour ainsi fournir une plateforme incontournable. Ce sont donc deux visions différentes de l’informatique qui s’opposent et qui vont définir l’ADN d’Apple comme celui de Microsoft.
Les chemins de ces deux hommes ont fini par se croiser à différentes reprises dans l’histoire de l’informatique, avec parfois des tensions entre eux autant dues à une opposition de leur vision respective de l’informatique qu’à des rapports concurrentiels impitoyables.
1.3. La naissance d’Apple
De par le charisme de son dirigeant en la personne de Steve Jobs, Apple a été à l’origine des révolutions dans de nombreux domaines tels que les micro-ordinateurs, le film d’animation, la musique, les téléphones, les tablettes graphiques, la publication numérique et la vente au détail au travers des apple-stores. Pourtant à l’origine de la création d’Apple, rien ne prédéterminait que la petite entreprise créée dans un garage allait devenir une firme multinationale.
Historiquement, lors de la présentation de l’Altair au sein du « Homebrew computer club », Steve Wozniak eu une vision en imaginant d’utiliser un tel microprocesseur pour construire un véritable poste de travail informatique, un ordinateur de bureau. C’est sur cette vision qu’à été fondée Apple. A partir de cette découverte, Wozniak se lança à corps perdu dans la création d’un tel appareil. Le soir même il dessinait les premières esquisses du futur apple 1.
Ayant voulu utiliser au début le même microprocesseur que celui qui équipait l’Altair, à savoir un Intel 8080, il était obligé de revoir ses attentes à la baisse car cette pièce coûtait trop cher. Il se rabattit alors sur une puce électronique identique de chez MOST technologies qui coûtait seulement 20 dollars. Ce choix avait des conséquences dans le futur car les puces « Intel » allaient devenir le standard du marché.
Steve Jobs réussit à persuader Wozniak de laisser tomber son job chez HP pour se lancer à fond dans la création de ce qui allait devenir Apple. Chaque jour après le travail, Wozniak dinait rapidement avant de passer la nuit à travailler sur l’Apple 1.
Le tandem Wozniak-Jobs fonctionnait d’une manière particulière, le premier s’occupait essentiellement de la partie technique tandis que le second s’occupait de ce que l’on appellerait aujourd’hui le marketing.
Depuis son avènement, Apple a été fortement influencée par la personnalité particulière de Steve jobs. Au lieu de se soucier et cerner les besoins des utilisateurs, Apple créait ses propres règles en décidant de ce que devait proposer un ordinateur. Cette particularité a constitué l’ADN d’Apple et continue encore aujourd’hui à influencer la manière dont le groupe conçoit ses produits. Ainsi par exemple, la large disponibilité de types de caractères provient de l’affection que Steve Jobs portait à l’art de la calligraphie. Personne n’aurait imaginé que les consommateurs aient besoin d’avoir accès à un large éventail de caractères.
Apple a tracé un nouveau chemin pour les produits technologiques en devançant les attentes et les besoins des clients. « Apple ne s’est pas contenté de développer des produits dotés des dernières innovations techniques, elle a anticipé de A à Z des machines et des fonctionnalités pour des consommateurs qui, à l’époque, ignoraient encore qu’elles allaient leur devenir indispensables. »
1.4. La naissance de Microsoft
L’embryon de Microsoft s’est déjà créé peut-être quand Bill Gates avait douze ans dont le vrai nom est William Henry Gates III. Bill était un brillant élève dans un lycée privé de Seattle, qui était une prestigieuse et stricte Lakeside prep school où il a rencontré Paul Allen qui est devenu son vrai ami malgré leur écart d’âge de deux ans.
En 1968, par la faveur des bénéfices obtenus d’une vente de charité organisée par le « club des mamans » », Lakeside school a décidé d’offrir aux étudiants la faculté de découvrir le monde des ordinateurs. On leur a doté d’un terminal Télétype ASR-33 RELI2 0 UN PDP-10 loué à General Electric. A cette occasion, Bill Gates et Paul Allen, âgés respectivement de 13 et 15 ans, ont pu découvrir la programmation BASIC et tombent en fascination pour l’informatique.
Lakeside school pensait pouvoir prendre en charge facilement l’utilisation de la machine louée pour plusieurs années, mais les passionnés de l’informatique y compris Bill et Paul Allen ruinèrent le crédit seulement en quelques semaines . On a donc demandé aux étudiants de rétribuer les accès. Mais pour permettre aux étudiants d’améliorer leurs recherches, l’école a conclu un accord avec Computer Center Corporation qui était une société locale. Les étudiants pouvaient profiter de la PDP-10 de la société pendant les nuits en échange de la recherche de bogues dans le système, autrement dit des défauts, en informatique. CCC y trouve des intérêts sans avoir encaissé assez de location tant que les étudiants y trouvent des bogues et intervenir en conséquence.
Bill Gates et Paul Allen s’en réjouissaient. Renforcés par Ric Weiland et Kent Evans, tous les quatre ont formé un groupe de programmeurs qu’ils ont dénommé Lakeside Programming Group. Ils ne limitent pas à la recherche de bogues, ils en profitent pour concevoir de nouveaux langages puis étudier le système et découvrir ses failles. Ils ont parfois causé de dégâts. Ils allaient même pirater le fichier d’enregistrement de leur temps d’utilisation de la machine afin de minimiser les éventuels coûts. Impressionnés par ce petit groupe, les dirigeants de CCC ont décidé vers la fin d’année 1968 de les embaucher pour perfectionner le système, et ce, en échange d’un temps d’accès illimité pendant les jours comme les nuits.
En 1970, CCC tomba dans la faillite car il était obligé de payer son PDP-10 et par conséquent les étudiants devaient trouver une alternative dans une autre société qui leur demandait en échange le développement d’un logiciel de comptabilité. Ils ont réalisé d’autres logiciels qu’ils ont vendus, Ils ont acquis une rigueur professionnelle. Bill Gates et Paul Allen ont ainsi commencé à envisager la création de leur propre société de développement de logiciel.
En 1971, Paul Allen a poursuivi ses études à l’Université de Washington mais il a toujours gardé le contact avec Bill Gates. En 1972, Intel a mis en vente le 8008 ce qui a incité Paul Allen de développer un BASIC pour ce microprocesseur. Bill Gates pensait que ce n’était pas assez puissant pour le projet. Alors, ils s’en servaient pour exécuter un système de gestion routier. Leur but en était de le vendre aux municipalités. Ils ont mis au point un véritable petit ordinateur et ont mis en place la société Traf-O-Data dans le but de le commercialiser. Cette première expérience était pourtant un échec, ce qui a causé une grosse déception pour Bil Gates.
En 1973, Bill Gates était parti étudier à Harvard, en gardant le contact avec Paul Allen qui a arrêté ses études pour se faire embaucher chez Honeywell à Boston à proximité de l’université de Bill. Le désir de fonder leur propre société s’accroissait surtout qu’en 1974, Intel a mis au point le successeur de 8008 appelé 8080. L’Intel 8080 est très puissant dix fois plus que 8008, leur permettant de faire tourner un interpréteur BASIC. Gates et Allen ont tenté d’attirer l’attention des sociétés à leur projet mais ils n’ont pas réussi. Paul Allen ne s’arrêtait pas de collecter de nouvelles idées de projet pour convaincre Bill de faire des efforts, mais ce dernier continuait ses études à l’université.
A la fin de l’année 1974, tout a changé lorsque le magazine Popular Electronics a démontré un nouveau produit l’Altair 8800 de la société MITS (Micro Instrumentation and Telemetry Systems). C’était le Premier Miniordinateur en Kit disposé à rivaliser avec les modèles commerciaux. L’Altair était équipé d’un processeur Intel 8080 de 2MHz ; de 256 octets de mémoire RAM extensible à 4 Ko ; pas d’écran, mais des diodes et pas de clavier, mais des interrupteurs servant à saisir les instructions machines en binaire.
Pour un prix dérisoire comparé à ceux des supercalculateurs, l’homme pouvait assembler de ses mains un véritable micro-ordinateur, ce qui explique que l’Altair a remporté un vif succès, et a marqué un coup d’entrée dans la légende .
Bill Gates et Paul Allen avaient pressenti l’ouverture de la micro-informatique. Ils ont conçu la sortie de l’Altair comme une très bonne occasion à ne pas louper. C’est l’occasion qu’ils attendaient depuis des années pour rattraper ce qu’ils ont raté lors de la société Traf-O-Data. Bill Gates a pris le risque de contacter par téléphone le fondateur de MITS et père de l’Altair en la personne d’Ed Roberts. Il lui a annoncé qu’il a développé un BASIC adapté à sa machine, sans que le développement ne fût pas encore au point. Ed Roberts manifestait son intéressement et a demandé à voir les travaux de Bill et de Paul .
Bill Gates et Paul Allen se consacrent alors à l’achèvement de l’interpréteur BASIC destiné à une machine Altair 8800, dont ils ne disposent même pas. Bill Gates se charge de mettre au point un interpréteur compatible avec 4Ko de mémoire, et Paul Allen a réalisé un émulateur du 8080 sur le PDP-10 de l’université de Harvard. Quelques semaines après, vers le mois de février 1975, Paul Allen était allé présenter leur travail, assorti de code source sur bande perforée, au siège de MITS. Malgré le premier contact de Paul avec l’Altair 8800, la présentation du travail était un succès que Ed Roberts était conquis. L’Altair BASIC était à ce moment le seul langage de programmation existant sous Altair, sans assembleur. Ed Roberts a décidé de commercialiser le BASIC de Bill et de Paul.
Paul a promis d’améliorer d’abor le travail. Il s’est fait embaucher par MITS en qualité de responsable des développements de logiciels, et il s’installait à Albuquerque où se trouve le siège de MITS, et sans avoir quitté l’université, Bill l’a rejoint.
A l’âge de 19 ans, en Avril 1975, Bill Gates a fondé avec Paul Allen la société Micro-Soft, avec un trait d’union, et ce, en référence à Microcomputer-Software. Le trait d’union disparaissait petit à petit à partir du mois de novembre de la même année. Le 26 novembre 1976, Bill Gates et Paul Allen a déposé sa marque Microsoft auprès de l’organisme compétent pour en faire une marque déposée.
1.5. La culture geek
Le terme « culture geek » n’est pas une expression distinctement coordonnée avec une définition précise, malgré les études sociologiques qui y sont consacrées. Dans ce cas, la définition de la culture geek est très restreinte du fait qu’elle ne s’intéresse qu’aux personnes séduites généralement par un domaine dont les sciences.
Par « culture geek », nous pouvons entendre un sens plus large. A nos yeux, tout ce qui correspond d’une part à la définition précédente, appartient à la culture geek, et d’autre part correspond à toutes les connaissances et pratiques spécifiques aux personnes énergiquement investies dans le monde virtuel et informatique (Internet, Jeux vidéos, etc.). A cet effet, la culture geek revêt par exemple la série Star Trek. Plus amplement, la culture geek concerne l’humour autour des jeux vidéo et des pratiques en ligne, les sites Web spécialisés, les abréviations autres que « lol » et « ptdr » et bien d’autres éléments qui ne sont pas faciles à résumer. Toutefois, nous allons nous garder de trop faire allusion aux sciences telles que les mathématiques ou la physique, pourtant habituellement liées à la culture geek. Nous souhaitons désigner une définition plus moderne du geek, autrement-dit une définition concentrée sur le monde virtuel que sur la passion spécialisée, les sciences et le rejet social.
Dans l’espace geek alors, on veut bien partager cet humour et ces pratiques qui sont presque inconnus, on veut faire découvrir quelques vidéos à ne pas manquer et on veut partager des liens de sites et blogs intéressants. La culture geek n’est pourtant pas à connaître et n’a pas d’importance en tant que telle, mais elle vaut le coup.
Différentes agitations culturelles ont bouleversé San Francisco et la Silicon Valley au cours de la dernière partie des années 60, où la révolution technologique engendrée par la multiplication des contrats militaires n’était pas la seule, mais se manifestait parallèlement avec l’amplification d’une sous culture, celle des pirates et des inventeurs de génie, celle des cyberpunks et des « geek » au même titre que les hippies et les mouvements opposants. Au début, les techniciens et hippies suivaient des parcours très différents qui ne se croisaient que très rarement.
En effet, plusieurs partisans de la contreculture avaient une idée peu disposée envers les ordinateurs qu’ils considèrent comme des machines oppressives à l’Orwell. Certains théoriciens dans le mythe de la machine, comme Lewis Mumford qui est historien, pensaient que les ordinateurs étaient « liberticides » et risquaient de détruire les valeurs humanistes.
Mais au début des années soixante dix, les mentalités ont changé. Dans son écrit sur la convergence entre informatique et contre-culture, John Markoff a confirmé que l’ordinateur, malgré le dénigrement désignant que c’est un outil entre les mains d’un pouvoir bureaucratique, se transformait en devise de libération et d’expression individuelle.
Bono du groupe U2 qui est devenu un ami de Steve Jobs a expliqué cette évolution comme suit «Ces hippies qui fumaient de l’herbe et qui marchaient avec des sandales comme Steve ont inventé le XXIème siècle, parce qu’ils proposaient une autre vision du monde. […] Les années 60 furent un bouillon de culture, un terreau idéal pour inventer le monde de demain » Cette période a été marquée par des hommes tels que Stewart Brand qui incitait les partisans de la contre-culture à se rallier aux pirates informatiques. Selon Stewart Brand « la grande majorité des gens de ma génération méprisaient les ordinateurs, ils étaient à leurs yeux, l’incarnation d’un pouvoir centralisé. Mais quelques irréductibles, qu’on appela plus tard des hackers, jetèrent leur dévolu sur ces machines et firent d’elles des instruments de libération. Et c’est ainsi qu’ils ouvrirent la voie vers le futur ».
A l’époque, l’on a constaté que le succès futur de l’informatique était loin d’être une réalité. Ces ordinateurs, aussi nouveaux soient-ils, excitaient la méfiance d’une certaine fraction de la jeunesse. Malgré tout, un certain nombre d’enthousiastes ont su faire preuve d’ouverture d’esprit pour s’y attendre une grande opportunité.
L’initiative geek a contribué à l’émergence de la micro-informatique.
En effet, les membres ambitionnés de cette sous-culture ont été au centre de la naissance des ordinateurs. Ce sont eux qui ont entrepris à arranger les instruments électroniques admettant la création de nouvelles machines. Ces geeks se sont retrouvés au sein d’entreprises ou d’universités qui ont mis à leur disposition les moyens de réaliser leurs idées et par la suite de les mettre en œuvre. Un microcosme geek très actif a été créé et a permis la diffusion des idées et des nouvelles découvertes. En effet, c’est aux geeks et aux chercheurs que l’on doit l’origine des premiers microordinateurs.
Steve Jobs est l’image parfaite de la réunion des différentes sous-cultures. Il était à l’intersection de différents cercles d’influence où son profil atypique a été façonné par la découverte du monde de l’informatique et allait lui fournir les outils pour penser le monde de demain.
Lors de cette période favorable pour les commencements de l’informatique, Stewart Brand diffusait la culture geek grâce à son « whole earth truck store », un camion-boutique qui sillonnait l’Amérique et proposait des produits et des manuels de la contreculture. Et en 1968 il a lancé le projet du « whole earth catalog », une revue qui faisait la promotion des outils technologiques.
Sur la page de garde de la première édition était indiqué « un nouveau pouvoir personne et privé s’offre à nous. L’individu peut désormais mener sa propre éducation, trouver sa propre inspiration, modeler son environnement, et partager ses aventures avec ceux qui le veulent. Les outils permettant ce processus ont été répertoriés dans ce catalogue ». On doit admettre comme vrai que ce texte était assez avant-gardiste et pressentait l’avenir de la technologie informatique.
Edwin Land de la société polaroid a défini à l’époque le carrefour entre l’homme et la technologie comme un des grands axes d’évolution qui allaient marqué l’économie du 21ème siècle. Le micro-ordinateur aurait pu bien être la transformation majeure de cette révolution numérique qui a modifié le quotidien de millions de personnes à travers le monde.
La brochure contenant les listes des produits proposée par Stewart Brand était diffusée par le « Portola Institute », une fondation consacrée à l’informatique. Cette dernière a également été à l’origine du lancement de la « People’s computer Company » qui était simultanément une gazette et une association organisant des diners-débats. La devise de cette association était « le pouvoir informatique au peuple ». Ce qui était également relativement précurseur.
Deux habitués de l’association décidèrent de créer un club plus officiel où ils ont planifié de partager les dernières créations technologiques pour ce qui concerne les micro-ordinateurs (PC). Ils ont nommé ce groupe : le « Homebrew computer club ».
Dans le temps, on a constaté les créations des mouvances autour de l’ordinateur et ses potentialités. Il est plausible que sans l’engagement de tous ces passionnés, l’informatique aurait connu un sort disparate.
Cette culture geek ne s’est pas éteinte au fil du temps. Elle est encore extrêment prégnante, et ce notamment aux USA. Cette sous culture a pris de l’ampleur et le terme de geek s’est démocratisé et a évolué .
En effet, le terme « culture geek » s’est développé vivement depuis l’apparition des nouvelles techniques à la fin des années cinquante, n’indiquant plus une personne pourvue d’une simple passion pour l’informatique, mais une affection pour plusieurs domaines différents parmi lesquels la science-fiction ou le fantastique . Avec l’apparition de la génération Y , apprivoisée en masse avec la culture du jeu vidéo, cette « culture geek », vue jusque-là comme non-conformiste et péjorative, a eu tendance à se populariser auprès de la population et des médias.
Depuis le début du 21ème siècle, toutes les définitions qui ont été données au terme geek peuvent se synthétiser par leur point commun : « le geek est celui qui s’émancipe par la faveur de son allégorique », celui qui se réjouit grâce à celui-ci, en se fascinant pour des domaines précis (science-fiction, fantastique, informatique…) dans lesquels il aurait maîtrisé une connaissance très précise, et en s’intégrant au sein des groupes de passionnés.
1.6. Vers l’ordinateur grand public
Les ordinateurs personnels étaient mis sur le marché avec un coût et une dimension des ordinateurs suffisamment réduits pour être accessibles au grand public. Auparavant, les ordinateurs fabriqués par l’industrie informatique étaient constitués par des grosses machines réparties entre de nombreux utilisateurs qui y avaient accès au moyen de terminaux numériques.
L’histoire des ordinateurs personnels s’identifie quelques peu avec le processus de réalisation des microprocesseurs . L’ordinateur à microprocesseur est à l’origine du micro-ordinateur qui est l’ordinateur mis à disposition du grand public. En 1970, les premiers ordinateurs ont été présentés sous forme de kit à la suite de conception du premier microprocesseur dont l’Intel 4004. Il y a donc une confrontation et une discussion interminable si l’on se demande qui a créé le premier micro-ordinateur. En effet, si l’on parle du premier système en kit, on est tenté de confirmer que c’est Intel qui a muni son kit MCS4 en 1971. Mais si on se réfère au premier ordinateur vendu assemblé et prêt à l’exploitation, on considérerait le Micral de R2E en 1972 qui était une entreprise française. C’est en signalant cette machine qui a apporté un changement important et produite par François Gernelle que l’on a exprimé le mot micro-ordinateur pour la première fois. Mais concernant le premier ordinateur pour les particuliers et mis à leur disposition sur le marché, il faut reconnaître que c’était l’Altair 8800 vers l’année 1975.
Les premiers PC popularisés et considérés comme étant responsables du soulèvement de l’informatique personnelle sont démontrés vers la fin des années soixante dix. Ce sont Apple II, TRS-80 et Commodore PET.
Au début des années quatre vingt, IBM PC a été lancé par IBM et a couvert à presque 100% le marché avec ses descendances dont les compatibles PC. Puis le Macintosh d’Apple a également occupé une place importante dans le marché après IBM PC. Pourtant, l’affluence grandissante entre le matériel exploité dans Macintosh et dans les PC a réduit les différences entre les deux concepts. Les seules différences qui résistaient entre les micro-ordinateurs étaient principalement leurs systèmes d’exploitation , sinon le schéma suivant est similaire pour tout micro-ordinateur.
1. écran
2. carte mère
3. processeur
4. connecteurs ATA
5. mémoire vive
6. carte d’extension
7. alimentation
8. lecteur CD
9. disque dur
10. clavier
11. souris
Au cours des dernières années, l’on a constaté la diminution significative du prix des ordinateurs portables qui sont devenu une alternative séduisante au PC.
L’ordinateur portable met à disposition des travailleurs mobiles des avantages indéniables sachant qu’ils doivent amener leurs ordinateurs en se déplaçant, comme les vendeurs qui visitent leurs clients. Toutefois, l’ordinateur de bureau présente encore une potentialité la plus intéressante pour les travailleurs qui se déplacent peu et pour les utilisateurs résidentiels.
Mais, avec l’évolution des modes de consommation démocratisés depuis 2010, les ventes d’ordinateurs sont en baisse au bénéfice des tablettes tactiles et des Smartphones. Nous allons observer l’évolution du marché de la micro-informatique dans la partie subséquente.
Deuxième Partie
Evolution du marché de la micro-informatique
Entre 2006 et 2007, la vente d’ordinateurs personnels a augmenté de 13,4%, soit en 2007, on a enregistré 271 millions de PC vendus dans le monde. Au cours du second trimestre 2011, on a enregistré plus de 18,5 millions de PC sur le marché chinois, et plus de 17,7 millions d’appareils aux USA, selon un analyste de la société d’études de marketing IDC. Ces chiffres sont des avant goûts de l’évolution du marché de la micro-informatique dans le monde. Cependant, nous allons plutôt examiner l’aspect technique conjugué avec le comportement du marché pour renforcer les indicateurs chiffrés.
Nous allons discuter dans cette deuxième partie l’accélération de la portabilité, la génération Y et les stratégies des firmes, sans omettre l’évolution des marques, du cross canal et consorts.
2.1. Accélération de la portabilité
La portabilité, par définition, est la capacité d’un programme informatique à être adapté en vue de fonctionner dans différents environnements d’exécution. Les différences peuvent concerner l’environnement matériel (processeur) également comme l’environnement logiciel (système d’exploitation). La différence d’environnement peut aussi toucher à la combinaison des deux systèmes. Les domaines de l’informatique embarquée, ou des supers calculateurs ou des machines virtuelles peuvent être pris comme exemples concrets.
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La portabilité d’un programme peut s’exécuter à plusieurs niveaux. Actuellement, l’ensemble des sous-programmes (logicielles), comme POSIX ou Qt se borne à la portabilité au niveau du code source. Cependant, on dispose d’autres niveaux comme celui au niveau du bytecode ou encore au niveau de l’exécutable mais c’est plus rare.
Dans l’usage de la téléphonie mobile, une variante du langage Java, J2ME-Midp, spécifiquement pour mobiles, fournit aux jeux et aux applications une certaine portabilité. Cette variante ne peut pas résoudre tous les problèmes relatifs à chacun des centaines de téléphones mobiles existants, aux caractéristiques, aux firmwares et aux bugs. Le portage demeure indispensable à cause de cette hétérogénéité. Techniquement, le portage c’est la ré-écriture de l’application pour chaque type de téléphone.
En ce qui concerne l’accélération de la portabilité : Dans le changement d’opérateur Free , il est connu que c’est la portabilité du numéro de téléphone qui met en situation difficile.
Free, un fournisseur d’accès, est un groupe d’intérêt économique sous le commandement de l’Arcep qui est chargé de la gestion de cette opération. Le traitement des portabilités passe de 40.000 à 80.000 par jour dans le but d’absorber la surcharge en espace d’un mois, sachant que le délai de portabilité est de trois semaines, soit 600.000 portabilités qui souffrent des retards de traitement. Il a été constaté que les 40.000 traitements journaliers étaient nettement insuffisants depuis le succès de Free avec deux millions d’abonnés en Janvier 2012, c’est pourquoi on a déployé beaucoup d’efforts en service relatif à la portabilité .
2.2. Génération Y
Selon les sociologues, la génération Y détermine les gens qui naissent entre la fin des années soixante dix et le début des années quatre vingt, toutefois le genre et la personne passent d’un côté à l’autre d’une année à une autre. L’origine de cette appellation « génération Y » se traduit par nombreuses attributions. Pour certaines personnes, ce nom vient du Y que fait apparaître leur fil de baladeur sur leur buste. Pour d’autres, cette appellation vient de la génération précédente : la génération X. Pour d‘autres encore, ce nom vient de la phonétique anglaise de l’expression Y qui se prononce oai ou Why qui signifie « pourquoi ». En outre, on a inventorié d’autres termes équivalents comme « enfants du millénaire », ou « GenY » ou « Yers ». Aux USA, les expressions « digital natives » ou « net generation » sont utilisés également pour marquer que ces personnes sont élevées dans un monde où le PC, le jeu vidéo, l’Internet et ses exploits sont devenus plus importants et accessibles chaque jour davantage.
L’utilisation du concept « génération » est conçue de commun encore en démographie, mais ce n’est le cas dans les autres disciplines sociales. L’appartenance à une génération et le comportement au niveau de la société présentent une relation contestée. Le succès du concept génération Y au niveau des entreprises se confirme par l’écartement entre besoins et attentes des jeunes de la génération Y et le mécanisme de l’entreprise. L’écart générationnel devrait s’expliquer par la vitesse trop rapide du changement, par l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication, par une structuration dissemblable dans les transmetteurs de valeurs. La communauté chrétienne, l’armée, même la famille ne sont plus influents que l’Internet ou la télévision ou même les réseaux relationnels.
Statistiquement, la génération Y représentera 15% de la population européenne d’ici l’an 2015, et probablement une proportion d’environ 40% de la population active en France.
Les jeunes de la génération Y sont au rendez-vous de l’introduction pesante de l’informatique grand public et des divers portables électroniques comme la téléphonie mobile, le GPS, la photo numérique. A cet effet, ils ont acquis une maîtrise illuminée de la technologie et dépassant en général la connaissance de leurs parents, d’où le surnom aux USA « digital natives ».
La génération Y est parvenue avec le commencement de l’intérêt du grand public pour l’écologisme qui était auparavant la préoccupation d’une minorité des gens de la planète terre.
Le jeu vidéo est pour la génération Y un divertissement courant contrairement à celui de la génération précédente, la génération X, qui considère ce jeu vidéo comme secondaire.
D’autres caractéristiques de la génération Y découlent plus raisonnablement de la situation géographique et socio-économique. Dans une situation de pénurie de main d’œuvre aux USA, pour illustrer certains cas : l’arrivée de la génération Y perturbe certains employeurs qui ignorent ses valeurs. Pour les partisans de la génération Y, l’autorité ne signifie pas systématiquement la compétence . Les jeunes de ladite génération ont l’audace de se comparer aux autres. Ils sont plutôt plus aisés pour communiquer à l’aide des technologies que dialoguer directement. A l’opposé de leurs parents, les jeunes de la génération Y ne considèrent pas l’activité professionnelle au premier plan. Ils contestent le travail à effectuer pendant les week-ends ou les jours de fêtes, et ils réclament des congés pour décompresser, car pour eux la santé semble être la priorité. Ils sont toujours en train de rechercher la meilleure qualité de vie en adaptant l’intérêt personnel avec le travail . Ils priorisent ce qui a des effets immédiats et ils sont très mobiles en adoptant le comportement tenant compte la progression rapide, la formation continue, les emplois du temps souples, la liberté et l’autonomie. Ce n’est qu’un échantillon des exigences de la génération Y et la société est appelée en tenir compte .
A titre d’informations complémentaires, voici quelques termes pour caractériser cette génération Y : la « génération milléniale » sachant que la génération Y se prolonge jusqu’à l’an 2000 ; la « génération pourquoi » du fait que ces jeunes remettent en cause systématiquement ce qu’on leur impose ; « l’e-generation » en faisant référence au « e » de « électronique » comme « e-mail » ; La « génération boomerang », pour partir de leurs foyers familiaux assez tôt mais y retourner à la fin de leurs études ou suite à un déboire ; etc. Il en existe au moins soixante dix (70) qualificatifs pour qualifier la génération Y .
En effet, ceux de la génération Y ont entre quinze et trente ans, et ils ont grandi avec Internet. Ces jeunes participent d’une manière corpulente aux réseaux sociaux. Le web a agité leur manière de contempler le monde et de s’y propulser. Dagnaud Monique a approfondi les cultures de cette génération Y en renforçant les angles d’observation entre autres l’apparition d’une identité numérique, le développement rapide d’une sociabilité originale basée sur la conversation en continu, les communications d’images et de productions artistiques de tous genres, sans oublier la dimension politique dont la culture « lol » pleine de blagues potaches et de raids de hackers et d’actions protestataires. L’auteure a également observé le piratage des œuvres culturelles par ces jeunes de la génération Y ainsi que leur attachement à une économie du « bon marché », voire même du gratuit.
A la lumière de ces observations, de nouveaux profils psychologiques apparaissent, une nouvelle manière de vivre ensemble dont le modèle économique est encore méconnu et à concevoir. Mais vis-à-vis d’un changement technologique d’une telle ampleur qu’est la micro informatique, et face aux transformations sociales générées par celle-ci, il est vraisemblable de parler de rupture anthropologique . Il nous est capital maintenant de parler des stratégies des firmes dans le cadre de l’étude de l’évolution du marché de la micro informatique.
2.3. Stratégies des firmes
EMC a effectué une enquête sur la transformation des environnements informatiques des entreprises françaises. Les résultats ont affiché que 45% des sociétés françaises vont procéder à une quelconque transformation dans les 12 mois qui viennent. Nous sommes au milieu de l’année 2013. 50% des entreprises interviewées prévoient d’étendre de nouveaux prototypes de développement business dans leur priorité. 40% des entreprises vont transformer leurs services informatiques et 72% vont conformer leur stratégie informatique sur leurs objectifs commerciaux. Encore, 70% des entreprises enquêtées ont estimé que leur département informatique dispose de capacités et de connaissances nécessaires pour bien gérer l’atteinte de leurs objectifs informatiques.
Lors de l’EMC Forum 2012 à Paris, l’interview effectuée auprès de quelques centaines de cadres et dirigeants informatiques, de data scientists, d’architectes techniques, d’administrateurs de systèmes, a fait remarqué qu’ils sont tous rattachés à des entreprises françaises. Ils étaient plus exactement au nombre de 761 . Selon les réponses obtenues, les principaux objectifs des firmes françaises concernent le développement de nouvelles stratégies et « routes to market » et 44% des interviewés ont donné cette réponse, tandis que 38% se sont fixé de gagner en rentabilité et 34% se proposent de concevoir de nouvelles solutions et de nouveau produits informatiques.
En effet, les transformations programmées par les firmes sont orientées vers la réduction des coûts, mais en même temps vers la stimulation active de la croissance. Cette conclusion paraissait à travers les différentes méthodes choisies en priorité par les entreprises. Alors, 40% des interviewés ont déclaré qu’ils ont engagé une transformation de leur service informatique et ont prétendu de les réaliser dans les douze mois qui suivaient l’enquête. Leur priorité était le stockage et la gestion des données, et 53% des enquêtés ont eu cette même idée de projet.
Tandis que 47% ont préféré également le Cloud Computing , et 36% ont programmé l’optimisation de la crédibilité des systèmes, l’optimisation de l’évolution et la performance.
35% des enquêtés ayant représenté leurs entreprises respectives ont opté pour la sauvegarde et la restauration des données, puis 30% se sont intéressé plutôt à la sécurité des données.
En outre, les entreprises s’attendaient aux apports des technologies informatiques pour les aider à la réalisation des objectifs relatifs au commerce d’où leur conclusion que l’informatique aurait été perçue comme un support de croissance et non plus comme une charge de fonctionnement pour l’entreprise.
Les aptitudes informatiques changent
En effet, les emplois dans l’informatique dans son ensemble se sont évolué parallèlement à la transformation des environnements informatiques et des business models. Le marché s’est conscientisé progressivement que l’arrivée du Cloud Computing et des technologies d’analyse du Big Data allait mettre en évidence de nouveaux emplois dans les services informatiques. Il est à rappeler que Cloud Computing et Big Data sont les deux plus grands progrès informatiques durant les dernières dix années. 66% des interviewés ont pensé que Cloud Computing allait engendrer de nouvelles responsabilités dans les trois années à venir, et 54% ont pensé la même chose pour le cas de Big Data.
En général, les entreprises semblaient être confiantes dans leur aptitude à s’adapter à cette transformation des environnements, sachant que 71% ont même estimé que leurs départements informatiques sont prêts à mener à bien leurs objectifs en se basant sur leurs compétences et leurs connaissances.
Le Big Data est capital pour la force des entreprises
Plus de la moitié des cadres, dirigeants et autres techniciens enquêtés étaient persuadés que les technologies d’analyse de Big Data auraient pu déterminer, dans les cinq années à venir, les vainqueurs et les vaincus sur leur secteur d’activités. Toutefois, 37% ont déclaré avoir développé d’ores et déjà des instruments, ou du moins avoir prévu de les déployer dans les 12 mois subséquents. 20% de interviewés ont indiqué que la gestion et l’analyse des données leur présentaient une priorité. Si l’effet de Big Data n’était pas inexploré lors de l’enquête, on a peut être eu enregistré seulement une infime partie des sociétés françaises qui aurait misé sur les technologies associées.
La crédibilité est fondamentale pour les entreprises françaises
Tandis que l’analyse du Big Data s’intègre constamment dans les stratégies des firmes françaises, celles-ci réalisaient que leurs données auraient emmené de la valeur et que le renforcement de leur protection aurait devenu une obligation absolue. En effet, 78% des interviewés ont posé la sécurité et la gouvernance des données comme étant les préoccupations primordiales de l’entreprise, tandis que 23% d’entre eux ont estimé que la sécurité réseau devait être la préoccupation principale, et 35% ont pensé plutôt à la sauvegarde et la restauration des données. Donc, les entreprises modernes considéraient la sécurité, la protection et la confidentialité des données comme étant un capital non négligeable et crédible.
Le Cloud Computing a tendance à se substituer aux architectures informatiques classiques
Les entreprises qui ont choisi Cloud Computing pour modifier leur business model se multipliaient davantage. 47% des enquêtés lors de l’EMC Forum 2012 à Paris ont mis en priorité cette modification. Pour 45%, sans distinctions de secteur, les architectures de Cloud Computing allaient des substituer aux infrastructures informatiques classiques dans un laps de temps de 3 années. Pour 58%, ont choisi le secteur télécommunications. En effet, il a été confirmé à travers cette enquête que Cloud Computing allait occuper possiblement une place centrale dans la transformation des entreprises.
2.4. L’évolution des marques, cross canal, etc.
L’évolution des marques :
Environ un million deux cent marques sont en application en France à l’heure actuelle. Et chaque année, on enregistre 65.000 nouvelles marques déposées. Presque tous les secteurs de l’économie sont intéressés par une politique de marque. Et directement ou indirectement, les marques ont engendré plusieurs créations d’emplois.
La marque est vue comme le moteur de la compétitivité des entreprises. L’on peut conclure que la marque la synthèse de toutes les capacités de l’entreprise en recherche et développement, en production, en commercialisation, en communication, etc. , et ce, pour arriver à ses objectifs dont l’innovation incessante du produit et l’approfondissement d’une qualité perpétuellement plus supérieure.
La marque contribue au perfectionnement de la qualité de vie du consommateur. Ceci est vérifié par la distribution des produits performants et innovants conformes à ses besoins. La marque offre aux particuliers une assurance de qualité et de persévérance de son produit. Les investissements des entreprises en matière de R&D, en ressources humaines, en communication, attribuent aux marques une valeur convenable, très importante et qui fait d’elle la partie indispensable du patrimoine de l’entreprise et la caution de sa pérennité .
En matière de micro-informatique, les marques sont en tous lieux, autour de nous et font partie de notre vie de tous les jours. Certaines marques sont copieusement prises au sérieux qu’elles sont passées dans le langage commun : « Google-iser un ami, une personne », ou « Photoshoper ses albums », ou « Skyper avec ses correspondants ». Une marque ne se limite pas simplement à un logo, ou à une charte graphique, ou à des campagnes publicitaires ou sa stratégie marketing. Actuellement, les marques représentent beaucoup plus si jadis elles étaient un simple signe d’identification de propriété et de caution de qualité et/ou de garantie de l’origine de produit. Une marque joue actuellement un rôle prépondérant dans l’incarnation de valeurs fondamentales déterminées en interne par l’entreprise qui l’a créée .
Actuellement, en 2013, les Smartphones plafonnent les 50% de part de marché des ventes de terminaux selon le baromètre des terminaux mobiles favoris des professionnels . Par ailleurs, les tablettes prennent également de l’ampleur chez les professionnels. En ce qui concerne les marques, Samsung occupe une grande partie du marché avec 04 modèles dans le Top 5. L’iPhone 5 en exclusivité arrive à maintenir constamment la troisième place sur le marché .
Le cross canal :
Pour fournir une définition rapide : le cross canal l’événement remarqué selon lequel les utilisateurs se servent de nombreux canaux de vente pour acquérir ou pas. Cross canal est en effet une évolution du multi-canal qui consiste à présenter différents canaux de vente aux consommateurs. Il est pourtant à rappeler qu’un canal est de manière fondamentale un « silo » commercial, un signe de présence d’une entité commerciale.
A partir de ces définitions, il est faisable de lister des canaux de B to C classiques et traditionnels, à savoir le Web « desktop » (ordinateur de bureau / ordinateur portable), le Web mobile autres que smartphones et tablettes ; les applications smartphones ; les Places de marché (Amazon, RueDuCommerce, PriceMinister, eBay, …) ; les catalogues papier (La Redoute, les 3 suisses,…) ; les commerces physiques ; les drives ; la VAD par téléphone (incluant la présentation de produits via la TV). Aux vues de cette liste, on est tenté à invoquer tous les scénarios qui charrient les consommateurs d’un canal à un autre.
Dans notre étude, le cross-canal qui nous intéresse le plus est le cross-canal Web, et principalement le Web Desktop / Mobile (et applications mobiles) qui sont liés à la micro-informatique.
Il est constaté et informé que les consommateurs et utilisateurs de l’informatique se concentrent de plus en plus autour de la tendance « Smartphone au levé, desktop à midi, tablette en fin de journée ».
A la lumière de ce constat, l’adaptation du commerce, par tous les moyens, pour répondre à cette habitude et pour permettre à l’internaute de pouvoir avancer dans son processus d’acquisition au travers de ces différents canaux s’avère indispensable.
Ce constat nous amène à étudier l’avènement d’Internet dans la troisième partie qui suit en observant notamment qu’Internet est une innovation technologique où l’on voit les nouvelles règles du jeu sur trois plans dont la fabrication des matériels, le développement d’internet et des marques et enfin les utilisateurs d’Internet.
TROISIEME PARTIE
L’avènement d’internet
Si les prémices d’internet remontent aux années 60 et 70 avec le développement d’Arpanet, la version que nous connaissons actuellement date du début des années 90. C’est en effet à cette époque qu’un des aspects les plus connus d’internet se met en place : le Web.
C’est à partir de cette étape qu’internet s’ouvre au grand public et offre alors de nouvelles perspectives de communication et de navigation via le système des adresses URL.
Cette nouvelle technologie connaît une croissance extrêmement rapide et aujourd’hui plus de 2,5 milliards d’être humains sont connectés à internet.
3.1. Internet innovation technologique
Internet est certainement l’innovation technique la plus importante des deux dernières décennies de par ses conséquences sur l’économie et le fonctionnement de la sphère sociale. On peut même considérer que la dynamique des technologies de l’information et de la communication, depuis 40 ans, constituent la troisième révolution industrielle majeure ayant eu lieu depuis le 18 ème siècle, reposant non pas sur la maîtrise de l’énergie mais sur celle de l’information.
La première ère internet, le web 1.0 , s’est développé durant les années 90, reposant sur les outils de portail, et par la suite de moteur de recherche. Cette période a donné naissance à une vive spéculation financière connue sous le nom de bulle internet, et a été marquée par le développement d’une industrie internet avec des entreprises telles que Microsoft, Yahoo !, Amazon, eBay puis Google. Il s’agit d’une époque ou internet propose un renouveau de l’économie et de la société.
L’étape suivante s’est déroulée au début du 21ème siècle avec l’avènement des connexions haut débit et avec l’apparition des Smartphones. L’ère du web 2.0 se met en place, basée sur des relations sociales et commerciales toujours plus vives.
Le développement d’internet reste toujours impressionnant avec des taux de croissance annuels en volume non loin des 50 %. L’innovation reste permanente ce qui permet à la fois un accroissement des performances des équipements et des réseaux, tout en assurant une baisse des coûts d’accès non négligeable. « L’internet de demain sera donc de plus en plus un internet entre machines, entre capteurs, entre robots, qui généreront des gisements de données sans limites, et transformeront vraisemblablement notre rapport à l’autonomie, à la décision et à la responsabilité, par la prise en charge de plus en plus massive de la gestion de notre vie quotidienne. Il est difficile d’imaginer aujourd’hui les transformations radicales que vont subir nos environnements, domestiques, urbains, sociaux, laborieux, etc. du fait de cette irruption vraisemblable de nouvelles plateformes matérielles et applicatives, robots, smart car, smart home, smart city, smart grid, smart body, etc. »
3.2. Internet et les nouvelles règles du jeu sur trois plans.
3.2.1. Les fabricants d’ordinateur ou la fabrication des matériels
En premier lieu, celui des fabricants d’ordinateurs : ces derniers ont du adapter leurs machines aux nouvelles fonctionnalités imposés par le web. Mais plus encore, ils ont du revoir leur stratégie de développement de produits. En effet Apple a imposé une nouvelle donne en diversifiant son activité. La concurrence a alors dû prendre le train en marche pour répondre à ces nouvelles avancées technologiques.
Les constructeurs d’ordinateurs proposent désormais des Smartphones et des tablettes tactile afin d’être présent sur la vague de ces nouveaux marchés bouleversés par l’arrivée de produits Apple, extrêmement bien pensés et devançant les attentes des clients.
Internet s’est donc imposé comme un nouveau facteur incontournable et à prendre en compte nécessairement. Le besoin exprimé et d’être connecté en permanence par les consommateurs a trouvé un écho au sein de l’industrie des biens technologiques, avec Apple en chef de file.
3.2.2. Le développement d’internet et des marques
L’autre plan concernant le développement d’Internet se réfère aux marques. Ces dernières ont rapidement senti que le futur du commerce se déroulait sur la toile. Internet a été à l’origine d’une nouvelle façon de consommer toujours plus complexe.
Internet n’est pas seulement devenu un endroit de consommation. Il s’agit également d’un nouveau lieu de communication et d’interaction avec les clients.
Les consommateurs ont exprimé de nouveaux besoins. Le besoin de pouvoir s’informer facilement, de pouvoir découvrir puis de pouvoir comparer différents marques et produits se fait sentir
Ces évolutions ont poussé les entreprises à remettre en cause leur mode de fonctionnement en adoptant des logiques « cross canal » où l’expérience des consommateurs se déroule désormais non seulement dans la vraie vie (IRL) mais également sur la toile avec des interactions entre ces deux approches de consommation.
3.2.3. Les utilisateurs d’Internet
Le dernier plan à discuter est celui des utilisateurs d’internet. Ces derniers ont vu leur utilisation des réseaux évoluer quantitativement et qualitativement. Le développement de nouvelles technologies ayant des synergies avec internet rend les utilisateurs sur-connectés. Internet s’est immiscé dans notre quotidien que ce soit au sein du foyer avec la multiplication du nombre d’ordinateur par foyer ou bien en dehors du foyer via les ordinateurs portables et les Smartphones. Sur un plan qualitatif le rapport à l’ordinateur a muté pour en faire un outil de construction de nouveaux rapport à la sphère sociale, avec notamment l’arrivée des réseaux sociaux 2.0, ou encore de nouveaux rapports à la consommation de biens mais également de produits culturels. Le schéma ci-après montre l’évolution d’Internet de 1990 à 2011.
CONCLUSION L’une des principales particularités du secteur de l’informatique est d’être tirée en avant en permanence par l’innovation. Toutefois, l’innovation suppose de dépasser les attentes des consommateurs afin d’offrir des produits et des fonctionnalités dont les consommateurs n’expriment pas directement le besoin par eux-mêmes. L’innovation consiste pour les marques à créer de nouveaux débouchés, de nouveaux marchés en s’appuyant sur des besoins latent et non exprimés de prime abord. Cette démarche d’innovation perpétuelle est naturelle car c’est elle qui permet aux marques de se différencier. Apple est certainement l’exemple le plus parlant de cette volonté d’innover et de créer de nouveaux marchés. Il ne faut par contre pas en conclure que les besoins des consommateurs ne sont pas écoutés car une fois les innovations mise en place les besoins latents des consommateurs se retrouvent exprimées sous forme de critères de choix. Ainsi le pionnier sur un marché dispose d’une avance sur ses concurrents et répond à des besoins non exprimés tandis que les entreprises qui suivent le train de l’innovation cherchent à répondre aux besoins déjà exprimés par les consommateurs de la nouvelle technologie.
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