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Mémoire portant sur la transition de l’empreinte conventionnelle à l’empreinte numérique en implantologie : Choix et présentation des techniques de 2016

De l’empreinte conventionnelle à l’empreinte numérique en implantologie :

Choix et présentation des techniques de 2016

 

INTRODUCTION

La majorité des composantes de l’environnement technologique tend de plus en plus vers le numérique, l’odontologie n’échappe pas à ce mouvement. D’ailleurs l’image dans l’espace à trois dimensions est de plus en plus utilisée : en imagerie radiologique, en chirurgie implantaire, en endodontie ou encore dans la mise en œuvre de prothèses dentaires par la conception et la fabrication assistées par ordinateur (CFAO).

Que ce soit en pré-, per- ou post- prothétiques, l’implantologie figure parmi les disciplines présentant le plus d’avancées ces deux dernières décennies.

La réalisation d’empreinte précise des implants dentaires ainsi que de leur profil d’émergence représente l’étape la plus critique dans le processus de fabrication des suprastructures implantaires fixes. Effectivement, le but de l’empreinte optique consiste à obtenir une plus grande précision et à simplifier le traitement clinique. D’ailleurs, la précision de l’empreinte optique permet de réaliser la fabrication de parties secondaires personnalisées et adaptées anatomiquement au profil d’émergence étant donné que le pilier implantaire forme la transition la racine artificielle ostéointégrée et la restauration prothétique. En outre, l’utilisation de transferts, à fixer sur les implants, est requise pour l’enregistrement précis de l’axe et de la position des implants.

L’empreinte numérique intra buccale est-elle la solution la plus efficace en termes de précision pour la réalisation de piliers implantaires ? Quels avantages supplémentaires cette nouvelle technique offre-t-elle au praticien ?

Afin de répondre à ces questionnements, la définition de l’empreinte en implantologie sera abordée de prime abord. Ensuite, les différentes spécificités des prothèses dento et implanto-portées seront développées avant de continuer sur les différents types d’empreintes : conventionnelles et optiques. Puis, les avantages et les limites de l’empreinte optique seront étudiés afin de donner un ou des éléments de réponses aux praticiens à travers des cas cliniques avant de conclure ce présent travail.

I.Définition de l’empreinte en implantologie

En implantologie, l’empreinte se définit comme une technique qui va permettre le transfert de façon précise du positionnement de l’implant, en bouche, afin d’élaborer un modèle de travail pour la fabrication de la prothèse. L’empreinte s’effectuant par moulage de silicone dans une porte empreinte : un support rigide outre les pièces d’accastillages implantaires nécessaires1.

La réalisation d’empreinte a pour objectif l’obtention d’un modèle en plâtre qui va venir restituer la réalité clinique de la bouche du patient2.

II.Spécificités de la prothèse implanto-portée face à la prothèse dento-portée

Avant d’expliquer les différences entre les empreintes implantaires et dentaires, il est tout d’abord indispensable de comprendre les différences entre l’environnement tissulaire et l’environnement péri-implantaire. 

Figure :

C’est au niveau du parodonte profond que se joue la différence principale entre les tissus péridentaires et implantaires.

A.SPECIFICITE DE LA PROTHESE DENTO-PORTEE

1.Rappels anatomiques

Ensemble des tissus de soutien de la dent (odonte), le parodonte, ou périodonte comprend :

l’os alvéolaire du maxillaire (mâchoire supérieure) ou de la mandibule (mâchoire inférieure) ;

le ligament alvéo-dentaire (ou desmodonte) ;

la gencive ;

le cément de la racine dentaire dit « cément radiculaire » ;

des éléments nerveux (récepteurs parodontaux ou propriocepteurs desmodontaux, récepteurs algiques, fibres nerveuses) ;

Mémoire de fin d’études de 55 pages

24.90

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