Mémoire portant sur l’enjeu technico-commercial du crédit documentaire.
Projet de Thèse de Doctorat
PhD Thesis Project
L’enjeu technico-commercial du crédit documentaire
– Étude et analyse –
The technical and commercial challenge of the documentary credit
– Study and analysis –
UNIVERSITÉ: XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
University: XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
ÉCOLE DOCTORALE: XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Doctoral school: XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
DOCTORANT:
PHD student:
DIRECTEUR DE THÈSE:
Supervisor:
PROFESSEUR:
Professor:
DOCTEUR:
Doctor:
AUTRES MEMBRES DU COMITÉ DE THÈSE:
Other members of the thesis committee:
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
MOTS CLÉS
Accréditif, attestation transitaire, banque bénéficiaire, banque émettrice, banque intermédiaire, banque notificatrice, carte bancaire, CCI, certificat d’assurance, certificat des normes, certificat d’inspection, certificat d’origine, certificat phytosanitaire, chèque, commerce international, contrat commercial, contrat international, crédibilité, crédit adossé ou back to back, crédit documentaire, crédit green clause, crédit irrévocable, crédit irrévocable confirmé, crédit red clause, crédit révocable, crédit revolving, crédit stand-by, crédit transférable, demande d’ouverture, documents de transport, documents d’expédition, donneur d’ordre, échanges internationaux, échéance du crédit, encaissement documentaire, engagement bancaire, exportateur, exportation, facture commerciale, garantie bancaire, importateur, importation, Incoterms, insolvabilité, irrégularité, lettre de change, libre échange, livraison, modification du crédit, mondialisation, non-paiement, note de colisage, note de poids, notification du crédit, OCDE, OMD, opérateurs économiques, paiement, paiement à l’international, paiement à vue, paiement contre facture, paiement contre remboursement, paiement différé, paiement par acceptation, paiement par négociation, réalisation du crédit, règles et usances uniformes, remboursement de la banque, RUU, SWIFT, virement bancaire.
PRINCIPAUX DOMAINES ABORDÉS
- Droit international (International law)
- Commerce international (International trade)
- Approche multiculturelle (Multicultural approach)
- Banque et finance (Banking and finance)
- Transport (Transport)
- Vente et négociations (Sales and Negotiations)
- Import export (Import export)
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION AU PROJET
Le développement du commerce international est issu du phénomène de la mondialisation et du principe du libre échange. Le commerce international concerne trois domaines: les échanges de marchandises et de biens matériels, les mouvements de capitaux, et l’internationalisation des activités de service.
Les échanges de marchandises représentent les premières opérations à l’international qui ont ouvert la voie du commerce international. Ces marchandises comprenaient notamment les matières premières, les produits agricoles, et les produits manufacturés. Peu à peu, les opérations à l’international se sont multipliées, tant en nombre qu’en catégories, s’étendant de la construction d’infrastructures aux opérations immobilières internationales.
Les années soixante ont été caractérisées par un essor important du commerce international avec le développement des échanges de services. La production est désormais mondialisée: les transports internationaux se sont développés. Ainsi, de plus en plus d’échanges sont réalisés sur le plan international, laissant apparaitre les grands groupes multinationaux et internationaux.
Dans ce contexte, l’importation et l’exportation sont devenues des opérations courantes réalisées par les opérateurs économiques. L’importation constitue l’entrée dans un pays donné de biens ou services en provenance d’un autre pays, tandis que l’exportation concerne la sortie des biens du pays vers un autre.
Pour les acteurs économiques, qu’ils s’agissent d’entreprises ou d’opérateurs, se lancer dans des opérations d’import-export représentent de nombreux avantages. Pour le vendeur, représenté par l’exportateur, l’exportation se présente comme un moyen de s’internationaliser, et par conséquent, d’étendre son marché et d’assurer sa croissance. En effet, grâce à une telle opération, il a la possibilité d’atteindre de nouveaux marchés et de nouvelles cibles, ce qui entraîne naturellement une augmentation de son chiffre d’affaires. Par la même occasion, il peut asseoir une notoriété internationale.
En ce qui concerne l’importateur ou l’acheteur, les avantages de faire de l’import sont divers.
Il s’agit principalement d’une pratique qui accorde la possibilité d’accéder à des produits ou services qui ne sont pas disponibles dans le territoire. Ces produits ou services peuvent présenter un grand intérêt pour le pays en question, compte tenu du fait qu’ils permettent le développement de la communauté, ou qu’ils sont d’une grande utilité pour les habitants, ou encore qu’ils sont indispensables à la réalisation des activités de l’importateur même.
Les échanges internationaux, qu’il s’agisse de marchandises ou de services, constituent alors un élément stratégique tant pour le vendeur que pour l’acheteur. D’où l’intérêt pour les pays de mettre en place un cadre règlementaire régissant le commerce international.
Les principales dispositions prises en ce qui concerne les échanges internationaux se portent sur la régulation de la concurrence. Ainsi, nombreux sont les mécanismes mis en œuvre. Ces derniers ont pour objectif de limiter les pratiques concurrentielles déloyales. Plusieurs pôles de regroupements communautaires réunissent des États voisins qui sont régis par les mêmes règles en ce qui concerne le commerce international.
Les institutions internationales telles que la Chambre du Commerce International (CCI), l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), ou encore l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) ont défini des règles générales sur les échanges internationaux. Plusieurs pays se sont inspirés de ces règles pour instaurer des pratiques communes. Les principales sont l’établissement de tarif douanier et de code de douanes communautaires, et les harmonisations diverses en ce qui concerne les procédures douanières et l’exercice des professions relatives au commerce international.
Ces mesures ont été prises dans le but d’encadrer et de sécuriser les opérations qui sont réalisées sur le plan international. Cependant, ces mesures ne semblent pas suffisantes considérant le fait qu’elles ne peuvent pas garantir la réussite totale d’une opération à l’international réalisée entre un vendeur et un acheteur.
En effet, lors d’une vente ou d’un achat à l’international, le vendeur et l’acheteur sont exposés à certains risques, principalement portés sur la bonne réalisation de l’opération commerciale. À titre d’exemple, le vendeur peut être face à un client insolvable sans pour autant en être au courant. De même, l’acheteur peut être confronté à un vendeur malintentionné qui disparaît une fois que le premier paiement est effectué.
Tous ces constats mènent à la réflexion sur un outil permettant de garantir la bonne réalisation d’une opération à l’international, sans pour autant remettre en cause la confiance qui existe entre le vendeur et l’acheteur : le crédit documentaire.
Le crédit documentaire a été établi par la Chambre de Commerce International, dans son règlement n° 400. Il représente un instrument de crédit destiné au commerce international. Bien qu’il soit principalement considéré comme un moyen de paiement, l’enjeu qu’il présente va au-delà de l’aspect financier d’une opération à l’international.
PROBLÉMATIQUE
Le commerce international est une activité complexe qui comporte de nombreux risques et à laquelle il vaut mieux être bien préparé.
Une société qui pensait décrocher un contrat intéressant peut connaître des déboires à la suite de divers facteurs: rupture de contrat, insolvabilité de l’acheteur, émeutes, grèves, qualité déficiente des marchandises, services non prestés, erreurs techniques ou manquements administratifs, limitations imposées aux transactions en devises, organisation défaillante des transports, fraude, etc. Cependant, des sociétés parviennent toujours à surmonter habilement les écueils qui jalonnent le commerce international. Elles choisissent un partenaire fiable pour financer et régler leurs contrats et optent pour des formules sûres, afin d’être à l’abri de tout souci de livraison ou de paiement.
La pratique du crédit documentaire requiert une connaissance des mécanismes et des termes employés. En outre, elle réclame de la part des intervenants une certaine précision au cours des phases successives de l’opération. Par conséquent, il est indispensable d’analyser l’enjeu technico-commercial du crédit documentaire.
QUESTIONNEMENT GENERAL
Face à un contexte dominé par les échanges internationaux, comment le crédit documentaire peut-il présenter un enjeu technico-commercial, tant pour un vendeur que pour un acheteur?
LES OBJECTIFS POURSUIVIS EN RÉPONSE AUX ATTENTES
Les objectifs poursuivis traduisent la réponse au questionnement général. Ainsi, le présent travail a pour principal objectif de comprendre l’enjeu technico-commercial que présente le crédit documentaire, tant pour un vendeur que pour un acheteur, dans un environnement marqué par les échanges internationaux.
Pour ce faire, une certaine démarche doit être prise, nécessitant la définition d’objectifs secondaires, fondés sur la compréhension du contexte de réalisation des échanges internationaux. Le premier se porte sur la compréhension du crédit documentaire proprement dit. Dans ce contexte, il convient de connaître sa classification, tant au niveau de l’engagement bancaire qu’au niveau commercial. Comprendre l’outil implique également l’appréhension de ses fonctions ainsi que de son mode de réalisation.
Compte tenu du fait que le crédit documentaire se présente sous différentes formes, le second objectif consiste à approfondir les formes sous lesquelles le crédit documentaire peut se présenter, des formes classiques à celles particulières. La notion d’irrévocabilité est également à étudier.
Le troisième objectif concerne la compréhension des techniques du crédit documentaire. En effet, pour répondre à la problématique, il est important de cerner comment le crédit documentaire peut représenter un outil de vérification tant pour le vendeur que pour l’acheteur. De plus, il est considéré comme un instrument de gestion et de financement. Tous ses aspects méritent d’être abordés.
L’identification des risques liés au crédit documentaire constitue également l’un des objectifs poursuivis. Il a en effet été constaté que, comme dans toute opération, les échanges internationaux présentent de nombreux risques auxquels sont exposés le vendeur et l’acheteur. Identifier ces risques permet de déterminer les mesures préventives à mettre en place afin de réduire, voire d’éliminer ces risques de manière définitive.
Comprendre l’instrument qu’est le crédit documentaire permet d’avoir une vision claire en ce qui concerne ses caractéristiques et son mode de fonctionnement. Toutefois, comprendre la manière dont il est géré est encore plus important, étant donné que cette situation permet de mieux appréhender son importance et les enjeux qu’il présente. Ainsi, il convient pareillement de cerner l’intérêt de la gestion du crédit documentaire, ainsi que la démarche liée à cette gestion.
La réalisation d’un crédit documentaire correspond au moment où le vendeur ou l’exportateur remet à sa banque les documents exigés dans le cadre de l’opération. Par conséquent, il est indispensable de comprendre la démarche de cette réalisation, tant au niveau de l’exportateur et de sa banque, qu’au niveau de l’importateur et de sa banque, également impliqués. Par ailleurs, connaître les documents nécessaires à cette réalisation, ainsi que les irrégularités qui sont souvent relevées représente un des objectifs poursuivis.
Afin de mieux appréhender la manière dont le crédit documentaire présente un enjeu technico-commercial pour le vendeur et pour l’acheteur dans le cadre des échanges internationaux, il est primordial de relever tous les enjeux que présente l’outil pour ces deux parties. Il s’agit d’ailleurs d’un impératif qui permet d’atteindre l’objectif principal défini dans le cadre de la thèse.
L’ère de la mondialisation a permis le développement de la technologie, mais surtout l’essor de la dématérialisation. Le crédit documentaire n’échappe pas à ce phénomène. Cependant, la démarche de dématérialisation de ce dispositif requiert une attention particulière, compte tenu du fait qu’elle est encadrée tant sur le plan juridique que technique. Ainsi, l’un des objectifs poursuivis est alors d’aborder le fonctionnement de cette dématérialisation, la présentation du cadre juridique du crédit informatisé, ainsi que l’analyse des risques liés à la fraude dans ce contexte.
Compte tenu du fait que les échanges internationaux ne peuvent être dissociés du domaine financier, il est nécessaire de connaitre tous les instruments de paiements qui existent à l’international. Par la même occasion, relever les différentes techniques de paiement à l’international permet également de mieux situer la place du crédit documentaire dans le commerce international.
Les crédits documentaires sont encadrés par certaines règles dites Règles et Usances Uniformes (RUU). Il a été jugé opportun de prendre connaissance de ces règles, notamment en ce qui concerne ses principes. De plus, ces règles et usances uniformes relatives au crédit documentaire ont apporté quelques changements qui doivent être notifiés.
Dans un contexte de paiement à l’international, des entités sont chargées de réguler et d’uniformiser ces opérations. D’où l’intérêt de développer les « Society for Worldwide Interbank Financial Tele-communication » ou SWIFT. L’objectif est alors d’en savoir plus sur ses caractéristiques et son mode de fonctionnement en tant que réseau interbancaire.
Une transaction qui est opérée sur le plan international requiert le respect des règles relatives au commerce international. Par conséquent, l’établissement d’un contrat international par les parties, représentées par l’exportateur et l’importateur, est exigé. Pourtant, l’élaboration d’un tel document n’est pas aisée compte tenu de la différence qui réside entre ces deux acteurs tant au niveau juridique que culturel. De ce fait, un autre objectif poursuivi dans le cadre de ce travail est l’analyse des contrats internationaux dans tous ses aspects.
Toujours dans l’optique de comprendre le contexte des échanges internationaux, il s’avère indispensable de développer la notion d’Incoterms, ainsi que de s’intéresser à la Chambre de Commerce International, entité ayant initié les crédits documentaires.
APPORTS ET RÉSULTATS DU TRAVAIL DE THÈSE
Le crédit documentaire se définit comme une opération par laquelle un vendeur remet à son des documents accordant à ce dernier un droit de gage sur la marchandise contre une promesse de paiement dans le cadre d’une vente à l’international. Le présent travail s’intéresse à l’enjeu technico-commercial que présente une telle opération pour l’exportateur et l’importateur.
Il a principalement été constaté que le crédit documentaire répond à des besoins de sécurité exprimés par le vendeur et l’acheteur lors des échanges internationaux. En effet, la pratique du crédit documentaire a connu un grand succès durant les périodes d’insécurité, notamment au cours du 19e siècle (Epschtein et Bontoux, 1964). Les opérateurs internationaux optent alors pour une pratique qui est soumise et qui répond aux usages bancaires, afin d’assurer leur sécurité (Rives-Lange et Contamine-Raynaud, 1986).
Le crédit documentaire se présente alors comme un outil permettant d’instaurer la confiance entre le vendeur et l’acheteur, surtout en matière de crédibilité sur le plan international. De manière générale, un exportateur qui expédie sa marchandise à un client qui se trouve dans une autre contrée ne reçoit pas son paiement dès la conclusion de la vente. Le client refuse de payer tant qu’il n’a pas reçu la marchandise.
Cette persistance entre les deux parties s’explique par l’absence de confiance. Le vendeur craint qu’une fois sa marchandise expédiée, l’acheteur ne procèdera plus au paiement. Il en est de même pour l’acheteur qui pense que si le vendeur recevait le paiement à l’avance, il ne lui enverra plus la marchandise.
Les risques semblent beaucoup plus importants pour l’exportateur, dans la mesure où le client peut faire état d’un retard de livraison de la marchandise, ou d’un mauvais état. Il est même possible que ce dernier change d’avis en ce qui concerne l’achat et refuse de faire le paiement (Jasinki, 1989). Le vendeur est alors exposé au risque de devoir suivre de longues procédures juridiques pour obtenir son paiement ou pour rapatrier sa marchandise.
Afin de garantir une meilleure sécurité au niveau des échanges internationaux, le banquier se présente comme un tiers de confiance à qui peuvent s’adresser les parties concernées par l’opération. La démarche de réalisation d’un crédit documentaire est entamée avant même l’expédition de la marchandise. Le banquier de l’importateur procède à l’ouverture d’un crédit à l’exportateur, en s’engageant à libérer ce crédit une fois le bien expédié. Avec la promesse de ce banquier, le vendeur a l’assurance d’obtenir paiement. De même, l’acheteur peut être certain de la réalisation de la livraison.
Toutefois, dans la mesure où le client fait état d’irrégularités au niveau de la marchandise livrée, l’agréation sera différente en ce qui concerne les documents et la marchandise. Ainsi, le crédit documentaire distingue l’aspect juridique des opérations de leur aspect économique (Nasr, 1958).
Le crédit documentaire tient alors compte de l’aspect juridique de l’opération, étant donné qu’il représente lui-même une opération juridique. De plus, la pratique est caractérisée par deux étapes importantes. La première concerne l’accord réalisé entre l’importateur et son banquier. Ce dernier s’engage à procéder à l’ouverture d’un crédit documentaire au vendeur. La seconde se porte sur le respect des engagements du banquier qui transmet la lettre de crédit à l’exportateur. Il convient de préciser que la lettre de crédit correspond à un document bancaire comportant les obligations de la banque envers le vendeur. Le droit de ce dernier y figure pareillement.
C’est à l’acheteur qu’incombe la tâche de transmettre à son banquier toutes les instructions relatives à l’ouverture de crédit. Les informations indispensables au bon déroulement de l’opération de vente à l’international doivent alors y figurer, notamment les termes conclus lors de la négociation de vente, l’engagement de la banque, ainsi que la nature du crédit. Ce dernier peut effectivement être de nature révocable ou irrévocable.
La nature du crédit joue un rôle important dans l’opération de crédit documentaire, étant donné que de celle-ci dépendra la teneur de l’accord entre l’acheteur et son banquier. Dans le cas d’un crédit révocable, le banquier n’est tenu d’aucun engagement à l’égard du vendeur, et l’acheteur a la possibilité de procéder à la révocation du crédit. Cependant, si le crédit est irrévocable, le banquier ne peut se défaire de ses engagements envers le vendeur; l’acheteur ne pourra alors pas révoquer le crédit sous quelconque prétexte.
Le banquier chargé de l’ouverture de crédit est celui de l’acheteur. Le vendeur recourt également à l’intervention d’un banquier de son pays pour assurer la transmission de la lettre de crédit et pour l’authentifier.
Il a alors été relevé que, compte tenu de la situation d’incertitude et de méfiance que présente l’environnement actuel des échanges internationaux, le crédit documentaire se présente comme une réelle garantie pour l’exportateur d’être payé, et pour l’importateur de recevoir la marchandise.
ÉLÉMENTS D’ORGANISATION ET DE CONTEXTE
La réalisation du présent travail n’a été possible sans la définition d’une organisation concrète. Cette dernière a été réalisée en prenant en compte les objectifs de l’étude. Il convient de rappeler qu’ils se portent principalement sur la compréhension de l’enjeu technico-commercial du crédit documentaire pour le vendeur (exportateur) et pour l’acheteur (importateur) dans le cadre d’échanges internationaux.
- La documentation (The documentation)
La première démarche qui a été adoptée est la constitution d’une documentation. Pour ce faire, des revues, ouvrages, et documents concernant de près ou de loin le sujet ont été consultés. Les sources sont notamment ceux d’auteurs spécialisés dans le commerce international et dans les échanges internationaux.
L’établissement d’une fiche de lecture a été indispensable afin de mieux orchestrer et hiérarchiser les idées retenues. La documentation a permis l’élaboration d’une revue littéraire dont la vérification est requise.
- L’étude empirique (The empirical study)
L’enquête de terrain permet de vérifier les idées qui ont été développées dans le cadre de la revue de littérature. Une fois encore, la référence à l’objectif du travail a été indispensable. Par conséquent, une enquête a été réalisée auprès des acteurs du commerce international.
Compte tenu du fait que le travail ne se porte pas sur la vérification d’une hypothèse, mais sur la compréhension d’un fait, notamment de l’enjeu technico-commercial du crédit documentaire, la démarche qui est la mieux adaptée est celle de l’exploration. Ainsi, l’étude qui a été réalisée est d’ordre qualitatif.
Un entretien semi-directif a de ce fait été mené auprès de professionnels tels que des banquiers d’une banque émettrice, des banquiers d’une banque notificatrice, des vendeurs et des acheteurs qui réalisent des opérations à l’international et qui ont recours à des crédits documentaires.
En ce qui concerne la mise en œuvre des entretiens, l’élaboration d’un guide d’entretien a permis d’orienter les interlocuteurs sur les thèmes à aborder. Les entretiens semi-directifs ont alors été menés de manière individuelle afin de mettre les interlocuteurs à leur aise.
Une fois les entretiens achevés, les résultats ont été compilés puis traités de sorte de permettre une analyse horizontale en fonction des thèmes abordés, ainsi qu’une analyse verticale de chaque interlocuteur.
BIBLIOGRAPHIE
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Forterre Damien et Lafarge Catherine, Gérer les risques des achats à l’international, Dunod, 2013, 224p.
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Jasinki Pierre, «Prolifération de l’irrégularité dans le crédit documentaire», Revue Banque, numéro 500, 1989, p. 1172.
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Nasr Maurice, Le crédit documentaire, Beyrouth, 1958.
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Rives-Lange et Contamine-Raynaud, Droit bancaire, Dalloz, 1986
Van Der Haegen, Le principe de l’inopposabilité des exceptions dans le crédit documentaire irrévocable, 1986.
PLAN DE THÈSE
PARTIE I: PRÉSENTATION THÉORIQUE DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: Présentation du crédit documentaire
Chapitre 1: Classifications du crédit documentaire
Section 1: Classification relative à l’engagement bancaire
- Le crédit documentaire révocable
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- Le crédit documentaire irrévocable
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- Le crédit documentaire irrévocable confirmé
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
Section 2: Classification du point de vue commercial
- Le crédit revolving renouvelable
- Le crédit revolving non cumulatif
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- Le crédit revolving cumulatif
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- Le crédit revolving non cumulatif
- Le crédit documentaire transférable
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- Le crédit adossé ou back to back
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- Le crédit documentaire avec Red clause, Green clause
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- La lettre de crédit stand-by
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
- Le crédit documentaire réalisable par paiement différé
- Les principes
- Les avantages
- Les limites
Chapitre 2: Fonctions et modes de réalisation du crédit documentaire
Section 1: Fonctions du crédit documentaire
- Le crédit documentaire comme moyen efficace de paiement
- Le crédit documentaire comme instrument de sécurité et de garantie
- Le crédit documentaire comme instrument de financement
Section 2: Modes de réalisation du crédit documentaire
- Le crédit documentaire réalisable par paiement à vue
- Le crédit documentaire réalisable par paiement par acceptation
- Le crédit documentaire réalisable par paiement différé
- Le crédit documentaire réalisable par négociation
Titre II: Principes du crédit documentaire
Chapitre 1: Présentation du déroulement de l’opération
Section 1: Les étapes à entreprendre
- Le contrat de base
- L’émission de l’accréditif
- La remise des documents et la vérification
Section 2: L’existence d’une possibilité de recours
- Le recours de la banque intermédiaire
- Le recours contre le bénéficiaire
- Le recours contre le vendeur
Chapitre 2: Présentation du formalisme lié à l’opération
Section 1: Formalisme du côté du vendeur
- Le formalisme de la notification du crédit documentaire
- Le formalisme de la réalisation du crédit documentaire
Section 2: Formalisme du côté de l’acheteur
- Le formalisme de la demande d’ouverture du crédit documentaire
- L’analyse du risque engagement
- Le respect de la règlementation en vigueur
- La protection du donneur d’ordre
PARTIE II: DIFFÉRENTES FORMES DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: Les formes classiques du crédit documentaire
Chapitre 1: Le crédit révocable
Section 1: La présentation du crédit révocable
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Chapitre 2: Le crédit irrévocable
Section 1: La présentation du crédit irrévocable
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Chapitre 3: Le crédit irrévocable et confirmé
Section 1: La présentation du crédit irrévocable et confirmé
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Titre II: Les formes particulières du crédit documentaire
Chapitre 1: Le crédit transférable
Section 1: La présentation du crédit transférable
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Chapitre 2: Le crédit adossé ou back to back
Section 1: La présentation du crédit adossé ou back to back
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Chapitre 3: Le crédit revolving
Section 1: La présentation du crédit revolving
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Chapitre 4: Le crédit Red clause, Green clause
Section 1: La présentation du crédit Red clause, Green clause
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Chapitre 5: La lettre de crédit stand-by
Section 1: La présentation du crédit stand-by
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
Chapitre 6: La garantie bancaire
Section 1: La présentation de garantie bancaire
- La définition
- Les objectifs
Section 2: Le déroulement
- Au niveau du vendeur
- Au niveau de l’acheteur
PARTIE III: LA GESTION DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: La gestion du crédit documentaire et ses enjeux
Chapitre 1: La gestion du crédit documentaire
Section 1: Les acteurs concernés
- Les intervenants à la vente
- L’exportateur
- Le banquier de l’exportateur
- Les intervenants à l’achat
- L’importateur
- Le banquier de l’importateur
Section 2: Définition et objectifs
- Définition
- Objectifs pour les parties prenantes
Chapitre 2: Enjeux de la gestion du crédit documentaire
Section 1: Garantie du bon déroulement de l’opération
- Sécurité pour les parties prenantes
- Sécurité pour l’opération
Section 2: Conditions liées à la gestion du crédit documentaire
- Maîtrise de la technique des opérations
- Les documents nécessaires
Titre II: Démarche liée à la gestion du crédit documentaire
Chapitre 1: La technique du crédit documentaire
Section 1: La gestion liée à la documentation
- Le choix des documents
- L’optimisation de la remise des documents (export)
Section 2: La gestion liée au paiement
- La garantie et les moyens de paiement
- L’obtention de paiement par crédit documentaire (import)
Chapitre 2: Les vérifications relatives au crédit documentaire
Section 1: Vérifications relatives au contenu
- Conformité du contenu du crédit documentaire avec le contrat commercial
- Conformité des contenus: certificats et factures
Section 2: Autres vérifications
- Disposition du crédit documentaire auprès des services concernés
- Remise des documents en banque
PARTIE IV: RÉALISATION DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: Démarche dans la réalisation du crédit documentaire
Chapitre 1: Réalisation du crédit documentaire à l’exportation
Section 1: Au niveau de l’exportateur
- Élaboration du contrat commercial
- Expédition des marchandises
- Remise des documents à la banque notificatrice
Section 2: Au niveau de la banque notificatrice
- Notification du crédit documentaire
- Règlement inconditionnel de l’exportateur
- Examen et envoi des documents à la banque émettrice
- Règlement au comptant ou à échéance de l’exportateur
Chapitre 2: Réalisation du crédit documentaire à l’importation
Section 1: Au niveau de l’importateur
- Demande d’ouverture et d’émission du crédit documentaire
- Réception des marchandises
- Paiement auprès de la banque émettrice
Section 2: Au niveau de la banque émettrice
- Émission du crédit documentaire et notification à la banque
notificatrice
- Examen et remise des documents à l’importateur
- Règlement/remboursement auprès de la banque notificatrice
Titre II: Documents nécessaires à la réalisation du crédit documentaire et irrégularités
Chapitre 1: Documents nécessaires à la réalisation du crédit documentaire
Section 1: Documents principaux
- Facture commerciale
- Document d’expédition
- Documents de transport
- Attestation transitaire
Section 2: Autres documents
- Note de colisage – note de poids
- Certificat d’origine
- Certificat/Police d’assurance
- Autres certificats (inspection, phytosanitaire, normes)
Chapitre 2: Irrégularités relatives à la réalisation du crédit documentaire
Section 1: Généralités
- Retard d’expédition
- Retard de remise de documents
- Échéance du crédit
- Dépassement du montant du crédit
Section 2: Principales irrégularités
- Irrégularités sur facture
- Irrégularités sur documents d’expédition
- Irrégularités sur les autres documents
- Certificat d’assurance – Note et poids et colisage
PARTIE V: LES TECHNIQUES DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: Le crédit documentaire outil de vérification
Chapitre 1: Vérification du côté du vendeur
Section 1: Capacité de livraison des marchandises
- Les critères à considérer
- Déroulement de la vérification
Section 2: Respect des termes du contrat
- Les critères à considérer
- Déroulement de la vérification
Chapitre 2: Vérification du côté de l’acheteur
Section 1: Capacité de paiement
- Les critères à considérer
- Déroulement de la vérification
Section 2: Respect des termes du contrat
- Les critères à considérer
- Déroulement de la vérification
Titre II: Le Crédit documentaire : Instrument
Chapitre 1: Instrument de gestion
Section 1: Crédit revolving
- Caractéristiques
- Apports à la gestion
Section 2: Illustration
- Présentation du cas pratique
- Traitement du cas
Chapitre 2: Instrument de financement
Section 1: Crédit documentaire transférable
- Caractéristiques
- Apports au financement
Section 2: Illustration
- Présentation du cas pratique
- Traitement du cas
PARTIE VI: LES RISQUES LIES AU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: Risques pour l’exportateur (Vendeur)
Chapitre 1: Risques liés à l’incertitude concernant l’importateur (acheteur)
Section 1: Non-paiement
- Non-paiement liés à la situation de l’importateur
- Non-paiement liés à l’environnement de l’importateur
Section 2: Non-respect des engagements
- Non-respect des engagements administratifs
- Non-respect des engagements commerciaux
Chapitre 2: Mesures préventives
Section 1: Nécessité d’exigences de garanties réciproques
- Intérêts d’une garantie réciproque pour l’importateur
- Les options possibles
Section 2: Le crédit documentaire garantie pour l’exportateur
- Garantie en cas de non-paiement
- Garantie en cas de non-respect des engagements
Titre II: Risques pour l’importateur (Acheteur)
Chapitre 1: Risques liés à l’incertitude concernant l’exportateur (vendeur)
Section 1: Non-exécution des obligations au titre d’une offre
- Les obligations de l’exportateur au titre d’une offre
- Identification de la non-exécution des obligations
Section 2: Non-exécution des obligations au titre d’un contrat
- Les obligations de l’exportateur au titre d’un contrat
- Identification de la non-exécution des obligations
Chapitre 2: Mesures préventives
Section 1: Nécessité d’exigences de garanties réciproques
- Intérêt d’une garantie réciproque pour l’exportateur
- Les options possibles
Section 2: Le crédit documentaire garantie pour l’importateur
- Garantie en cas de non-exécution des obligations au titre d’une offre
- Garantie en cas de non-exécution des obligations au titre d’un contrat
Titre III: Risques liés aux fraudes
Chapitre 1: Fraudes limitant le formalisme du crédit documentaire
Section 1: Nature de la fraude
- Les différents types de fraude
- Le fondement unique de la fraude
Section 2: Appréciation de la fraude documentaire
- La manifestation de la fraude dans les documents
- L’incidence de l’élément intentionnel
Chapitre 2: Fraudes impactant l’autonomie du crédit documentaire
Section 1: Empêchement de la réalisation du crédit documentaire
- Le refus de paiement frauduleux
- Le blocage du crédit documentaire par intervention judiciaire
Section 2: Contentieux découlant de la fraude
- Le remboursement des banques
- Les recours du donneur d’ordre
Titre IV: Le risque commercial
Chapitre 1: Principal risque commercial : le non-paiement
Section 1: Transactions sur les marchés émergents
Section 2: Transactions pour des montants élevés
Chapitre 2: Autres aspects de la transaction liés au risque commercial
Section 1: Insolvabilité du client
Section 2: Non-respect du contrat
Titre V: Le risque banque
Chapitre 1: Risques à l’interne
Section 1: Risque de crédit
- Définition
- Impacts
Section 2: Risque opérationnel
- Définition
- Impacts
Chapitre 2: Risques liés aux taux
Section 1: Risque de taux d’intérêt
- Définition
- Impacts
Section 2: Risque de change
- Définition
- Impacts
Titre VI: Le risque politique
Chapitre 1: Risques résultant d’une action gouvernementale locale
Section 1: Non-respect d’obligations contractuelles
Section 2: Évolution d’une politique macroéconomique
Chapitre 2: Risques résultant d’autres facteurs
Section 1: Instabilité sociale
Section 2: Terrorisme, coups d’État
Titre VII: Le risque de non-transfert
Chapitre 1: Le non-transfert : Une des composantes du risque bancaire
Section 1: Présentation du contexte
- Définition
- Quelques exemples
Section 2: Origine du risque de non-transfert
- Raisons techniques
- Situation de la monnaie de l’importateur
- Situation géopolitique du pays de l’importateur
Chapitre 2: Moyens de couverture du risque de non-transfert
Section 1: Les conséquences
- Non-paiement de l’exportateur
- Retard de transfert des fonds
Section 2: Les solutions
- Coface
- Autres associations
PARTIE VII: ENJEU TECHNICO-COMMERCIAL DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: Enjeu pour le vendeur
Chapitre 1: Outil de garantie
Section 1: Pour écarter les risques associés à la situation de l’acheteur
- Garantie multicritère
- Type de partenaires
- Situation politique du pays importateur
- Banque émettrice
- Couverture de risques
- Risque commercial
- Risque bancaire
- Risque politique
Section 2: Pour se prémunir du non-paiement
- Engagement de paiement de la banque de l’acheteur
- Couverture de risque de non-transfert
Chapitre 2: Outil d’assurance
Section 1: Sécurisation des opérations
- Moyen de paiement universel
- Suivi de la banque dans toutes les étapes de l’opération
Section 2: Pérennité de l’activité du vendeur
- Négociation commerciale facilitée
- Possibilité d’adaptation du niveau de sécurité à l’activité
Titre II: Enjeu pour l’acheteur
Chapitre 1: Outil de garantie
Section 1: Pour écarter les risques associés au non-respect du contrat
- Contrat commercial inclus dans les documents exigés
- Suivi de toutes les étapes de l’opération
Section 2: Pour écarter les risques associés à la situation du vendeur
- En cas de difficulté de livraison
- En cas d’incapacité de production
- Engagement de la banque du vendeur en cas de non-paiement
Chapitre 2: Outil d’assurance
Section 1: Relation de confiance vendeur-acheteur
- Au niveau du vendeur : confiance quant au paiement
- Au niveau de l’acheteur : confiance quant à la réception des marchandises
Section 2: Relation de confiance acheteur-autres vendeurs
- Satisfaction suite à la réussite de l’opération
- Possibilité de transposition de la démarche avec d’autres vendeurs
Titre III: Enjeu commercial
Chapitre 1: Le crédit documentaire : moyen de paiement à l’international
Section 1: Évaluation du risque de non-paiement à l’international
Section 2: La place du crédit documentaire parmi les moyens de paiement internationaux
Chapitre 2: Le crédit documentaire : garantie des risques commerciaux
Section 1: Respect du contrat commercial
Section 2: Respect des enjeux commerciaux
Titre IV: Enjeu financier
Chapitre 1: Les différentes méthodes de paiement possibles
Section 1: Paiement au comptant par le banquier du donneur d’ordre
Section 2: Acceptation d’un effet par le banquier du donneur d’ordre
Section 3 : Paiement différé sans support cambiaire
Chapitre 2: Sécurisation de la transaction
Section 1: Pour le vendeur
Section 2: Pour l’acheteur
Titre V: Enjeu juridique
Chapitre 1: Le contexte des opérations à l’international
Section 1: Applicabilité des conditions générales de vente à l’international
Section 2: Principes essentiels et effets du contrat à l’international
Chapitre 2: L’offre à l’international
Section 1: La facture proforma
Section 2: La rédaction de l’offre
Titre VI: Enjeu de la négociation
Chapitre 1: Éléments à négocier du côté de l’importateur
Section 1: Prix
Section 2: Délais de paiement
Chapitre 2: Éléments à négocier du côté de l’exportateur
Section 1: Délai de livraison de la marchandise
Section 2: Fourniture des documents nécessaires
Titre VII: Enjeu de la gestion
Chapitre 1: Maitrise des procédures et des coûts liés à l’opération
Section 1: Procédures
- Demande de l’acheteur à sa banque
- Confirmation de la banque
- Transmission des documents
- Déblocage des fonds
Section 2: Coûts
- Frais et commissions perçus par les banques
- Autres coûts
Chapitre 2: Connaissance des avantages et inconvénients
Section 1: Avantages
- Protection pour les parties
- Meilleure négociation
- Meilleur contrôle des opérations commerciales
Section 2: Inconvénients
- Coût élevé
- Délai de mise en œuvre important
Titre VIII: Enjeu de la gouvernance
Chapitre 1: Les délais de paiement et les moyens de prévention
Section 1: Délais de paiement
Section 2: Moyens de prévention
- Renseignement commercial
- Renseignements de notoriété
- Coût des renseignements
Chapitre 2: Choix dans la sécurisation du paiement
Section 1: Les critères de choix
- Choix par rapport au client
- Choix par rapport à la commande
Section 2: Stratégie à mettre en place
- Politique des ventes
- Prise en compte des risques et enjeux financiers encourus
- Coûts
- Produits
- Risques pays
PARTIE VIII: LA DÉMATÉRIALISATION DU CRÉDIT DOCUMENTAIRE A L’ÈRE DE LA MONDIALISATION
Titre I: Fonctionnement du crédit documentaire
Chapitre 1: Description des documents dématérialisés dans le contexte du crédit documentaire
Section 1: Historique du crédit documentaire dématérialisé
- Accroissement des besoins du commerce international
- Distinction du crédit documentaire traditionnel avec le crédit documentaire dématérialisé
Section 2: Transmission électronique des documents
- Exemple de connaissement électronique
- Étapes électronique à réaliser dans le crédit documentaire dématérialisé
Chapitre 2: Règles du commerce international sur le crédit documentaire et sa dématérialisation
Section 1: Les RUU et la dématérialisation
Section 2 : L’arrivée des eRUU
Titre II: Le cadre juridique du crédit informatisé
Chapitre 1: Principes fondamentaux du crédit informatisé
Section 1: Principe d’autonomie de la lettre de crédit
Section 2: Principe de la stricte conformité des documents
- Nature de la stricte conformité des documents
- Tendances actuelles de la stricte conformité des documents
Chapitre 2: Principal obstacle à la sécurité : la fraude
Section 1: Critères d’admissibilité de la fraude
- Auteurs de la fraude
- Bénéficiaires
Section 2: Catégories de fraude
- Fraude dans les documents stipulés à l’accréditif
- Fraude dans le contrat de base
- Fraude et simple conflit commercial
Titre III: Risques liés à la fraude dans le cadre d’un crédit documentaire dématérialisé
Chapitre 1: Fraude relevé dans chaque relation du crédit documentaire dématérialisé
Section 1: La fraude dans la relation interbancaire dans la lettre de crédit dématérialisée
Section 2: La fraude dans la relation entre la banque et ses clients
Section 3: La fraude dans la relation entre la banque et les tiers
Chapitre 2: Mesures à prendre pour la sécurité de la dématérialisation du crédit documentaire
Section 1: Moyens de prévention et de protection de la fraude en matière électronique
- Protection juridique de la sécurité de la lettre de crédit dématérialisée
- Recours contentieux
Section 2: Difficultés concernant la fraude dans la dématérialisation de la lettre de crédit
- Lacunes au niveau des règles régissant la fraude en matière de lettre de crédit
- Survie des obstacles pratiques dans la dématérialisation du crédit documentaire
PARTIE IX: LES DIFFÉRENTS INSTRUMENTS DE PAIEMENT A L’INTERNATIONAL
Titre I: Les techniques de paiement à l’international
Chapitre 1: Les techniques de paiement à l’international sans canal bancaire
Section 1: Le paiement contre facture
- La technique
- Les intervenants
- Les risques
Section 2: Le paiement contre remboursement
- La technique
- Les intervenants
- La responsabilité
- L’encaissement
- Les risques
Chapitre 2: les techniques de paiement à l’international via le canal bancaire
Section 1: L’encaissement documentaire
- Définition
- Les intervenants
- Traitement de l’opération
- Les risques
Section 2: Le crédit documentaire
- Rappel de la définition
- Les documents d’un crédit documentaire
- Les documents bancaires utilisés dans l’opération de crédit documentaire
- Les intervenants
- Les risques
Titre II: Les instruments de paiement à l’international
Chapitre 1: Le virement bancaire
Section 1: Principes
Section 2: Mise en place
Chapitre 2: Le chèque
Section 1: Avantages et limites
- Avantages
- Limites
Section 2: Législation
- La provision
- L’opposition de paiement
Section 3: Renforcement
- Le chèque certifié
- Le chèque de banque
Chapitre 3: la carte bancaire
Section 1: Atouts
Section 2: Limites
Chapitre 4: La lettre de change
Section 1: Avantages et limites
- Avantages
- Limites
Section 2: L’endossement
Section 3: la règlementation
PARTIE X: LES RÈGLES ET USANCES UNIFORMES RELATIVES AU CRÉDIT DOCUMENTAIRE
Titre I: Principes régissant le crédit documentaire et des règles et usances uniformes
Chapitre 1: Principales caractéristiques du crédit documentaire
Section 1: Le crédit documentaire en tant qu’instrument
- Instrument de paiement efficace
- Instrument caractérisé par l’autonomie de l’engagement du banquier le souscrivant
- Support à de multiples opérations de financement
Section 2: Rôles relatifs au crédit documentaire
- Rôle des documents
- Rôles de la banque intermédiaire
Chapitre 2: Les règles et usances
Section 1: Mise en place
Section 2: Objectifs
Titre II: Principaux changements apportés par les règles et usances uniformes
Chapitre 1: Les modifications de forme et de présentation
Section 1: Les modifications relatives à la présentation
- Allègement du style
- Diminution du nombre d’articles et réorganisation de leur
présentation
Section 2: Les modifications relatives au contenu
- Insertion des articles «Définition» et «Interprétation»
- Précision sur la réalisation du crédit
- Disparition des crédits documentaires révocables
- Modifications des crédits documentaires
- Remboursements de la banque
Chapitre 2: Les modifications substantielles
Section 1: Les dispositions
- Dispositions relatives à l’escompte
- Dispositions relatives à l’examen des documents
- Dispositions relatives aux documents
Section 2: Les principes
- Principe d’autonomie
- Principe lié aux crédits transférables
PARTIE XI: LES SWIFT (SOCIETY FOR WORLDWIDE INTERBANK FINANCIAL
TÉLÉCOMMUNICATION)
Titre I: Les SWIFT et leurs caractéristiques
Chapitre 1: Mode de fonctionnement des SWIFT
Section 1: Le procédé SWIFT
- Historique
- Définition
Section 2: Fonctionnement
- Règle de fonctionnement
- Différents types de massage SWIFT
Chapitre 2: Caractéristiques du système
Section 1: Traitement de l’information
- Sécurité
- Rapidité
Section 2: Caractéristiques du message
- Fiabilité
- Coût réduit
Titre II: Le réseau SWIFT interbancaire
Chapitre 1: Les secteurs de la norme de documents SWIFT
Section 1: Paiements
- Présentation
- Principe
Section 2: Services commerciaux
- Présentation
- Principe
Section 3: Valeurs mobilières
- Présentation
- Principe
Section 4: Commerce
- Présentation
- Principe
Chapitre 2: Principales normes de documents SWIFT
Section 1: Transfert clients et Chèques
- Principe
- Les opérations
Section 2: Marchés financiers – change de devises, marché monétaire et
dérivés
- Principe
- Les opérations
Section 3: Crédits documentaires & Garanties
- Principe
- Les opérations
Section 4: Gestion de la trésorerie & Statut client
- Principe
- Les opérations
PARTIE XII: CONTRATS INTERNATIONAUX
Titre I: Cadre général des contrats internationaux
Chapitre 1: Aspect juridique
Section 1: Principes
- Les différents systèmes juridiques
- La capacité des personnes
Section 2: Négociations
- Négociations et pourparlers
- La forme du contrat
Chapitre 2: Aspect multiculturel
Section 1: Langue utilisée
Section 2: Gestion de l’aspect multiculturel
Titre II: Les clauses et principaux contrats internationaux
Chapitre 1: Clauses incontournables des contrats internationaux
Section 1: Droit et juridiction des contrats internationaux
- Droit applicable au contrat
- Juridiction compétente
Section 2: Les clauses des contrats internationaux
- Clauses financières
- Clause de force majeure et clause de hardship
- Clause de révision et avenant au contrat
- Autres clauses
Chapitre 2: Principaux contrats internationaux
Section 1: Contrat de vente internationale
Section 2: Contrat de distribution internationale
Section 3: Contrat d’agent international
Titre III: Le contrat commercial et le crédit documentaire
Chapitre 1: Rôles du contrat commercial
Section 1: Détermination de la modalité de la transaction
- Modalités de livraison
- Modalités de paiement
Section 2: Détermination des conditions de réalisation du crédit documentaire
- Procédures
- Documents nécessaires
Chapitre 2: Intérêt de la rédaction du contrat commercial
Section 1: Vérification du bon déroulement des opérations
Section 2: Vérification du respect des procédures liées à la réalisation du crédit documentaire
PARTIE XIII: INCOTERMS
Titre I: Présentation des Incoterms
Chapitre 1: Définition et utilité des Incoterms
Section 1: Définition des Incoterms
Section 2: Utilité des Incoterms
Chapitre 2: Rôle et choix des Incoterms
Section 1: Rôle des Incoterms
Section 2: Choix des Incoterms
Titre II: Incoterms 2010
Chapitre 1: Présentation des Incoterms 2010
Section 1: Définition d’un Incoterm 2010
- Les Incoterms 2010
- La gestion des risques
Section 2: Utilisation des Incoterms 2010
- Précision du contrat de vente
- Choix de la règle Incoterms appropriée
- Spécification du lieu ou du port avec précision
- Les autres précautions à prendre
Section 3: Les différents Incoterms 2010
- Classement par degré croissant d’obligations pour le vendeur
- Classement des Incoterms ventilés par mode de transport
- Vente au départ, vente à l’arrivée : une distinction fondamentale
Chapitre 2: Règles relatives aux Incoterms 2010
Section 1: Les frais de logistique
- Coûts à la charge de l’exportateur
- Coûts à la charge de l’importateur
Section 2: Signification des différents Incoterms
- Le terme EXW: Ex Works/Départ Usine
- Le terme FCA: Free Carrier/Franco-Transporteur, lieu de livraison convenu
- Le terme FAS: Free Along side Ship/Franco le long du navire, port d’embarquement convenu
- Le terme FOB: Free on Board/Chargé à bord, port d’embarquement convenu
- Le terme CFR: Cost and Freight/Coût et Fret, port de destination convenu
- Le terme CIF: Cost Insurance Freight/Coût Assurance Fret, port de destination convenu
- Le terme CPT: Carriage Paid To/Port Payé jusqu’à, lieu de destination convenu
- Le terme CIP: Carriage and Insurance Paid to/Port Payé Assurance Comprise jusqu’à, lieu de destination convenu
- Le terme DAT: Rendu au terminal, terminal convenu au port ou au lieu de destination
- Le terme DAP: Rendu au lieu de destination, lieu convenu
- Le terme DDP: Delivered Duty Paid/Rendu Droits Acquittés, lieu de destination convenu
Titre III: Les Incoterms et conditions de vente
Chapitre 1: Intérêt des incoterms
Section 1: Lieux indiqués par les Incoterms
- Lieu géographique du transfert des risques
- Lieu géographique du transfert des frais
- Lieu géographique du transfert des obligations documentaires
Section 2: Définition des obligations
- Pour le vendeur
- Pour l’acheteur
Chapitre 2: Règles liées à l’utilisation des Incoterms
Section 1: Incoterms conformes aux définitions de la CCI
Section 2: Incoterms conformes au moyen de transport choisi
PARTIE XIV: LA CHAMBRE DE COMMERCE INTERNATIONAL (CCI)
Titre I: Présentation de la Chambre de Commerce International
Chapitre 1: Missions et activités
Section 1: Les missions
Section 2: Les activités
Chapitre 2: Organisation et Gouvernance
Section 1: Siège et comités
- Siège mondial
- Comités nationaux
- Comité français
Section 2: Commissions et membres
- Commissions de travail
- Membres de la Chambre de Commerce International France
Titre II: Domaines d’action de la Chambre de Commerce International
Chapitre 1: Politique générale
Section 1: Parler au nom de la communauté économique mondiale
Section 2: Projets spéciaux
Chapitre 2: Autorégulation
Section 1: Règles Incoterms 2010
Section 2: Règles relatives au financement du commerce international
Chapitre 3: Résolution des litiges
Section 1: Médiation et autres modes amiables
Section 2: Arbitrage
Titre III: CCI et crédit documentaire
Chapitre 1: Place de la CCI dans le cadre d’un crédit documentaire
Section 1: Définition des RUU
Section 2: Définition de la démarche à adopter dans la réalisation du crédit documentaire
Chapitre 2: Place de la CCI par rapport aux acteurs
Section 1: Formation du vendeur
Section 2: Formation de l’acheteur
CONCLUSION GÉNÉRALE
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
GLOSSAIRE
Mémoire de fin d’études de 40 pages
€24.90