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Comment favoriser la relation d’aide d’un patient psychotique, par la médiation des soins techniques ?

INTRODUCTION

 

 

Un être humain le long de la vie peut être victime de divers maux plus ou moins grave, non seulement le corps mais également l’esprit. Nombreux sont les victimes de pathologies qui touchent le psychisme et sont menacés par le déséquilibre mental.

D’une simple dépression ou de la névrose ou de la psychose, selon la gravité des troubles, du moment où la maladie mentale entraîne des difficultés d’insertion dans la vie, handicape la personne à mener à bien un parcours normal de la vie quotidienne.

 

 

A un certain degré, selon l’appréciation du médecin traitant, ces malades sont « hospitalisés » dans un asile psychiatrique, centre de cure ou de post cure pour le suivi de leur état et les aider à refaire surface dans la vie par la suite, des prises en charges pour leur insertion dans la vie courante.

 

 

Dans tous les domaines de soins médicaux, un infirmier est toujours plus qu’indispensable, centre hospitalier, asile psychiatrique, centres de post cure …. Pour prendre en main les soins somatiques nécessaires. Il ne peut pas remplacer le médecin traiteur, mais il l’aide, et c’est lui qui est souvent solliciter pour accompagner les malades.

Un infirmier en tant que soignant, n’agit que sur prescription du médecin dans la plupart de temps et cherche avant tout le bien être du malade, juxtaposant les compétences techniques et théoriques. Les soins qu’ils apportent sont d’ordre technique, relationnelle, éducative et préventive dans le but de maintenir ou restaurer la santé de la personne malade tout en surveillant son état clinique.

Les soins somatiques sont les soins apportés sur les pathologies organiques et ou physique à l’opposé des soins psychiatriques qui se focalisent seulement sur la santé mentale des malades.

Mais que les malades soient sains d’esprit ou que les malades soient atteints de déficiences mentales, le rôle d’un infirmier ne change pas dans l’accompagnement du soigné : prise de médicament, soins d’hygiène, surveillance de l’état du patient, les éventuels effets secondaires ou complications ….

 

 

En se référant aux  vécus durant notre stage de psychiatrie dans un centre post cure C.P.C, nous avons trouvé un peu de difficulté de se concentrer seulement sur les soins somatiques et avons trouvé également une corrélation de l’état physique et l’état psychique du malade.

Les malades sont des psychotiques sur le point de démarrer une nouvelle phase de leur vie, réinsertion dans la vie et se trouvant devant un obstacle physique qui retarde plus ou moins la réalisation de leurs objectifs.

Les deux cas que nous avons suivi nous a conduit à une analyse de la situation. D’abord, concernant la particularité des malades au regard de leur historique, ensuite concernant l’approche pour les accompagner dans le but de réaliser leur projet d’insertion dans la vie

Obligés de retarder leur départ, obligés d’être devant d’autres problèmes de santé à gérer tout en étant psychologiquement fragile et instable, nous nous sommes posés la question, à travers les soins somatiques de tous les jours, Comment favoriser la relation d’aide d’un patient psychotique, par la médiation des soins techniques ?

Afin de mieux cerner le problème, notre étude se divisera en trois  grandes parties, la première sera consacrée au métier d’infirmier, la deuxième partie se portera sur les soins somatiques d’un patient psychotique et avant de conclure dans une troisième partie notre regard sera dirigé sur la relation d’aide que peut en découler de ces soins techniques pour ces patients.

 

 

 

 

 

 

 

PLAN DU MEMOIRE

 

 

Partie I – Le métier d’infirmier

 

Chapitre I – Définition

 

Chapitre II – Les champs d’activité

 

Chapitre III – Les différents soins infirmiers.

 

 

Partie II – Les soins somatiques d’un patient psychotique

 

Chapitre I – Un patient psychotique souffrant

 

Chapitre II Les soins somatiques d’une malade mentale

 

Chapitre III – L’accompagnement du soigné dans la relation soignant soigné

 

 

Partie III – La relation d’aide à travers les soins techniques

 

Chapitre I – La proximité des soins par la toucher

 

Chapitre II – La relation d’aide

 

 

 

 

 

CONCLUSION

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

 

 

 

 

 

 

Partie I – Le métier d’infirmier

 

 

 

Le métier d’infirmier est une profession au service de la vie, autant nécessaire pour les soignants que pour les soignés. Choisir ce métier, c’est avoir la vocation, posséder en soi l’envie d’aider, de soigner, de porter secours aux autres. Ce n’est pas seulement des gestes d’automate en soins techniques, mais également de cœur à aimer les contacts, des oreilles pour savoir écouter les patients, de disponibilité, de résistance physique et nerveuse à se donner à ce travail éprouvant, harassant et fatiguant aussi bien sur le rythme et la condition station debout prolongée que l’affront des souffrances et l’état des malades.

 

 

 

Chapitre I – Définition et rôle

 

 

L’Article 1 du  Décret n° 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier donne un contenant explicatif : « Article 1 – L’exercice de la profession d’infirmier comporte l’analyse, l’organisation, la réalisation de soins infirmiers et leur évaluation, la contribution au recueil de données cliniques et épidémiologiques et la participation à des actions de prévention, de dépistage, de formation et d’éducation à la santé. Dans l’ensemble de ces activités, les infirmiers sont soumis au respect des règles professionnelles et notamment du secret professionnel. Ils exercent leur activité en relation avec les autres professionnels du secteur de la santé, du secteur social et médico-social et du secteur éducatif. »

 

 

 

Un infirmier est une personne qui donne, réalise, coordonne des soins infirmiers aux patients de façon  intensive et continue dans le but de surveiller, de maintenir ou restaurer la santé d’une malade.

Un infirmier dans l’exercice de ce travail devrait être rigoureux et minutieux et avoir en soi une bonne résistance mentale et physique, le sens du devoir, le sens du contact, être disponible et être à l’écoute de ses patients.

Ainsi, l’infirmier effectue des tâches diverses de soins médicaux mais également,  il lui incombe de rassurer les patients, de leur apporter des explications et du soutien.

Un maillon incontournable des équipes soignantes, des malades et leur entourage ainsi que du milieu hospitalier :

 

  • Il travaille en étroite collaboration avec le corps médical
  • Il encadre les aides soignants
  • Il agit selon sa propre initiative ou selon les prescriptions du médecin
  • Il rédige et met à jour les dossiers des malades, informe et accompagne le patient et son entourage
  • Il participe à des actions de prévention et d’éducation à la santé
  • Il se soumet aux règles et déontologie du métier
  • Il est tenu par le secret professionnel

 

Selon  l’article R.4311-3 du code de santé publique dispose que : « relèvent du rôle propre de l’infirmier ou de l’infirmière les soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personnes. Dans ce cadre, l’infirmier a compétence pour prendre les initiatives et accomplir les soins qu’il juge nécessaires ».

 

Mais l’infirmier peut être également celui qui s’occupe de la gestion des équipements médicaux et des stocks de médicaments

.

 

 

Chapitre II – Les champs d’activité

 

 

Les activités d’un infirmier sont très diverses mais peuvent être résumées comme étant les soins qui sont appelés communément soins infirmiers et ne sont autres que les interventions dispensées par un infirmier au regard d’une prévention,  éducation, thérapie ou d’un diagnostique.

 

 

Les activités relatives au patient et son entourage

Ces activités sont la raison d’être d’un infirmier et concernent essentiellement les soins prodigués au malade, différents selon le type de maladie  et selon le domaine de santé mais de technique identique selon le cadre de référence de l’exercice de compétence.

Nous pouvons ainsi  distinguer des activités infirmières dans :

 

 

  • les soins de suppléance : aider une personne dépendante aux actes quotidiens, soigner dans ses besoins fondamentaux à avoir le bien être, évaluer son degré d’indépendance dans le but d’atteindre son autonomie.

 

  • les soins en gériatrie ou aux personnes âgées : en complément aux soins de suppléance, cette catégorie d’activités fait appel à d’autres capacités et d’aptitudes pour pouvoir apporter l’aide nécessaire telle que l’écoute, l’empathie, la relation d’aide, la communication

 

 

  • les soins en médecine et chirurgie : cette catégorie fait apparaître les compétences techniques de l’infirmier, citons en exemple dans une conception globale l’évaluation et la gestion de douleur, la gestion du risque infectieux, la maîtrise de l’hygiène des personnes, l’asepsie lors d’un soin, la lutte contre les infections nosocomiales ; la guérison des plaies et cicatrices, la prévention des escarres, la pansementerie, la gestion des abords veineux, la transfusion sanguine …

 

Il est notoire de faire remarquer que les activités se différencient selon les branches de spécialités médicales ou de type de maladie, c’est pour ainsi qu’il y a des infirmiers-anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire, puéricultrice…

 

les soins à la mère et à l’enfant : Ce sont les soins relatifs à l’accouchement et au post partum d’une personne, les soins apportés au nouveau-né et la mère. Citons des

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