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Comment intégrer le bien-être moral et physique de l’enfant à l’école maternelle ?

 

 

 

Comment intégrer le bien-être moral et physique de l’enfant à l’école maternelle ?

Par

Sous la direction de

Mai 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment intégrer le bien-être moral et physique de l’enfant à l’école maternelle ?

Par

Sous la direction de

Mai 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment intégrer le bien-être moral et physique de l’enfant à l’école maternelle ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remerciements

 

La rédaction de ce travail n’a pas été un long fleuve tranquille.

 

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidées, soutenues et inspirées.

 

Le courage, la volonté et surtout l’espoir m’ont permis de mener à terme cette étude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sommaire

Avant propos

 

Approche théorique

Introduction

  1. Définitions
  2. Enjeux
  3. Les besoins physiologiques de l’enfant
  4. Les autres besoins de l’enfant

Conclusion

 

Approche pratique

Introduction

  1. Un aperçu de la situation alimentaire des enfants
  2. L’éducation psychomotrice en Belgique
  3. Les relations entre parents, école et enfants et le niveau affectif
  4. Les différents projets d’école en Belgique

 

Conclusion

Annexes

Bibliographie

Table des matières

 

 

 

 

 

AVANT PROPOS

Le bien-être de l’enfant est l’un des caractères essentiels à respecter pour que celui-ci puisse atteindre la plénitude de son développement. En effet, selon la Convention internationale des droits de l’enfant, le bien-être de l’enfant a une place importante dans sa vie. De plus, tous les Etats ayant ratifié ce traité et adhéré à cette convention « reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social ». Tout individu, quel qu’il soit a donc le devoir d’assurer le bien-être d’un enfant dont il a la charge. Ce sentiment doit donc être ressenti sans avoir le rechercher. Dans une école maternelle, les parents ont confiance en l’établissement auquel ils confient leurs enfants. Celui-ci est sensé assurer leur bien être, veiller à ce que leur environnement soit propice à leur développement aussi bien moral que physique. Et pourtant faire en sorte qu’un enfant ressente le bien-être à l’école n’est pas chose aisée vu le nombre important de paramètres physiques et moraux à prendre en compte. Voilà pourquoi, justement, nous souhaitons analyser ces différents paramètres à intégrer pour assurer le bien être de l’enfant.

Etant actuellement étudiante en 3ème année préscolaire pour devenir institutrice en école maternelle, j’ai trouvé qu’il était important d’aborder le sujet du bien-être de l’enfant. Dans la mesure où l’école est sensée s’occuper des enfants pour assurer le développement de leur capacité physique et mentale, ce sentiment de bien-être est très difficile à procurer vu que l’on ne peut pas réellement remplacer leurs parents. Souvent, les parents ne peuvent pas à la fois subvenir aux besoins matériels de la famille et s’occuper de leurs enfants durant la journée. Voilà pourquoi ils les confient à une école qui en charge d’assurer à tous les besoins de l’enfant durant leur absence. En voyant à quel point certains instituteurs et employés d’école peuvent parfois être indifférents par rapport au bien-être de certains enfants, en lisant certaines polémiques dans les journaux par rapport au traitement des enfants, aux violences morales et parfois même, physiques qu’ils subissent notre intérêt pour ce sujet s’est accru. D’autant plus que plusieurs lacunes par rapport à leur suivi et leur surveillance sont courantes surtout quand les responsables n’arrivent pas à gérer un certain nombre d’enfants.

Mais comment améliorer leur bien-être et faire en sorte qu’ils soient heureux ? Est-ce que les écoles remplissent bien leur rôle de « tuteurs » temporaires ? Et l’environnement des écoles maternelles, surtout en Belgique permet vraiment le développement autant moral que physique de l’enfant ? Cela nous a donc amené à nous poser la question suivante : comment améliorer le bien être des enfants au sein d’une école maternelle ?

Plusieurs hypothèses nous sont venues à l’esprit par rapport à cette question :

  • que le bien-être moral et physique est tout d’abord la satisfaction de tous les besoins de l’enfant,
  • que le bien-être moral et physique passe par de meilleures conditions alimentaires,
  • Qu’une amélioration psychomotrice peut aussi contribuer au bien-être de l’enfant,

Afin de tenter de confirmer ou d’infirmer ces hypothèses le travail comportera deux approches : une approche théorique et une approche pratique.

Dans l’approche théorique du travail, nous allons d’abord essayer de cerner toutes les généralités concernant les différents aspects sur le bien-être des enfants. Pour que cela ait pu être possible, il nous a fallu regrouper une partie de la littérature concernant ce sujet. Nous avons d’abord effectué des recherches sur différentes revues qui malheureusement n’ont pu être vraiment abondantes, car le manque de moyen ne nous a pas permis de tous nous les procurer. Il nous a donc fallu, dans cette approche théorique nous tourner vers une source qui abonde d’articles et d’informations : internet. Nous avons donc eu l’occasion au cours de nos recherches de trouver plusieurs sujets intéressants dont nous ferons une revue dans la bibliographie.

Dans l’approche pratique de cette étude, il nous a fallu nous baser sur différentes études, notamment les études statistiques et comparatives effectuées par différentes organisations (OECD[1], UNICEF[2]) qui nous ont permis d’identifier où sont les différentes lacunes qui mettent un frein au bien être des enfants. Ces données n’étant malheureusement pas de cette année, nous avons quand même essayé de mener une analyse plus ou moins complète en tenant compte des paramètres actuels. Bien sûr cette étude n’est pas complètement aboutie vue toutes les lacunes que ce soit matériel, physique, ou pratique qui nous ont empêché de d’avoir des données complètes et de réaliser une analyse effective sur la question.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

APPROCHE THEORIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction

Les enfants représentent la continuité et la pérennité de la race humaine. Dès leur plus jeune âge, toute leur expérience influe sur ce qu’ils deviendront dans le futur. C’est durant l’enfance que se détermine le futur adulte. Si bien qu’il est important pour un enfant de connaître le bien être, afin que l’avenir ne fasse pas de lui un adulte complexé par son image, en quête à tout prix de ce bien-être qu’il n’a jamais connu. De nos jours, la question du bien être est encore assez mal explorée, mal cernée, et parfois très peu abordée par certaines institutions scolaires. Il arrive, dans certaines institutions que, tant que la tâche éducationnelle et intellectuelle qu’on leur a assignée soit exécutée, qu’elle considère son rôle terminé. Et pourtant prendre en compte le bien-être des enfants dont ils ont la charge permettrait de réaliser une approche différente et surtout complète par rapport à l’éducation qui aiderait à l’amélioration du climat scolaire. C’est pourquoi, il est important de préciser que la réussite éducative dépend du bien être de l’enfant. Cette affirmation découle d’une question évidente : comment un enfant mal dans sa peau, qui ne se sent pas à l’aise dans l’environnement dans lequel il évolue puisse s’épanouir et évoluer intellectuellement, psychologiquement et physiquement ? Mais pourtant déterminer ce qui constitue le bien-être de l’enfant peut parfois être difficile à cerner. Voilà pourquoi, dans cette première partie, nous allons définir les différents concepts relatifs au bien-être et ensuite cerner les enjeux  pour enfin cibler les besoins physiologiques, physiques, intellectuels, affectifs de l’enfant.

 

Chapitre I : Définitions

  1. La chronobiologie

La chronobiologie est « l’étude scientifique des biorythmes (rythmes biologiques des êtres vivants. La chronobiologie étudie les phénomènes temporels internes déterminés génétiquement aussi bien que les phénomènes externes (cycles quotidiens, saisonniers etc) et leur influence sur les différents organismes vivants. En médecine, les applications sont multiples : traitement des troubles du sommeil et de l’humeur par « resynchronisation » du patient ; en pharmacologie, étude de la chronotoxicité (variation des effets toxiques en fonction du temps) et de la chronesthésie (variation de la sensibilité d’un organe) en vue d’une administration plus efficace et moins nocive des médicaments, etc »[3].

Mais pourquoi devons nous nous intéresser à la chronobiologie ? La chronobiologie a une place importante dans l’éducation d’un enfant et dans la recherche de son bien-être. L’organisation du temps scolaire doit suivre les rythmes biologiques et psychophysiologiques de l’enfant afin d’améliorer les conditions d’apprentissage avec un emploi du temps approprié. Cela permet de réduire les risques de nervosité, tension, fatigue chez les enfants pour une meilleure qualité de vie. La chronobiologie permet donc de mettre en œuvre une stratégie d’apprentissage adaptée au rythme de vie des enfants dans la recherche de leur bien être.

 

 

  1. L’alimentation

L’alimentation est l’action d’alimenter ou/et de s’alimenter. Mais par extention, « ce terme recouvre tous les processus aboutissant à l’ingestion d’aliments ainsi que l’ensemble des relations entre le sujet et les aliments. En cela, l’alimentation diffère de la nutrition, qui concerne l’ensemble des phénomènes biologiques d’assimilation et de dégradation des aliments qui s’accomplissent dans un organisme, permettant ainsi sa croissance, son maintien et son fonctionnement ». [4]

L’alimentation est un sujet qui est parfois peu abordé dans le domaine scolaire (voilà pourquoi nous allons aussi nous y intéresser). En effet, les repas en cantine sont souvent sujets à la controverse car d’un côté ils ne sont pas toujours succulents et de l’autre sont considérés comme mal équilibrés. Tout être humain et particulièrement les enfants ont des besoins spécifiques en matière d’alimentation. C’est dans les aliments que l’enfant aura à puiser l’énergie qui lui est nécessaire pour affronter sa journée et les nutriments qui sont utiles à son corps pour bien se développer.

 

  1. La psychomotricité

La psychomotricité tient du développement même de l’enfant. Voilà pourquoi on parle de développement psychomoteur qui « recouvre le développement moteur (acquisition des mouvements, de la coordination) et le développement sensoriel, intellectuel, affectif et social (construction du psychisme) et témoigne de la maturation progressive du système nerveux. »[5].

Dans cette étude, la psychomotricité va donc rassembler les stratégies mises en jeu dans l’amélioration du développement des capacités motrices, sensorielles, intellectuelles, affectives et sociales de l’enfant. Ce développement, qui en premier lieu est assuré par l’éducation des parents durant les premières années de la vie de l’enfant (acquisition de la parole, du maintien de la tête, maîtrise des mouvements…) est ensuite partagé avec l’institution scolaire dans laquelle il va évoluer (amélioration des raisonnements et des connaissances générales, apprentissage de la vie en société élargie, éducation physiques et sportives…).

 

Chapitre II : Enjeux

  1. La santé

La santé est un enjeu important dans la politique belge. Les compétences en matières de santé en Belgique sont réparties entre plusieurs gouvernements.

Au niveau fédéral se trouvent : le Service Public Fédérale, la Santé Publique, la Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement, chargés de la politique en matière de santé publique et de soins.

En Flandre, l’Agence flamande Soins et Santé (appartenant au ministère flamand de l’aide sociale, de la santé publique et de la famille essaie d’élaborer les conditions pour promouvoir, préserver et rétablir le bien-être et la santé de tout la population flamande actuelle et à venir.

En Wallonie, les compétences en matière de santé sont réparties entre la communauté et la région. L’accession gratuite aux services et centres de santé pour les enfants est assurée par la Direction Générale de la Santé via la Direction de la Promotion de la santé à l’école. Ainsi, la Communauté française en Belgique a adopté deux décrets pour réorganiser la médecine scolaire (décret 20-12-2011 relatif à la promotion de la santé à l’école et le décret 16-05-2002 sur la promotion de la santé dans l’enseignement supérieur hors universités) assurées par « les services de Promotion de la Santé à l’Ecole (« services P.S.E. »). La santé des enfants ici comprend la qualité de vie et le bien être à l’école ; la mise en place de projets visant à améliorer la santé des écoliers, l’amélioration de l’environnement scolaire où non seulement, les enfants, les parents et les instituteurs peuvent s’épanouir.

  1. Le bien être

Comme nous l’avons donc vu précédemment, la santé, à l’école prend en compte la notion de bien-être de l’enfant. Mais qu’est ce que le bien-être ? Selon les chercheurs de l’étude effectuée dans la revue Child Indicators Research, le bien être subjectif peut se définir par le concept de sécurité soit la capacité de s’adapter aux incertitudes de la vie. Ce qui fait, qu’à contrario, il y a insécurité quand un individu ne peut s’adapter adéquatement aux difficultés qu’elle rencontre et perçoit le monde externe comme incontrôlable[6]. Si l’on se réfère aux définitions données par l’encyclopédie Larousse, le bien-être est « le fait d’être bien, satisfait dans ses besoins, ou exempt de besoins, d’inquiétudes » et est le « sentiment agréable qui en résulte (qui résulte de l’exemption de besoins) »[7]

Dans cette optique, nous pouvons donc voir que le concept de bien-être est lié au sentiment de sécurité et de satisfaction des besoins. Si bien que l’on se demande ce qui pourrait être considéré comme une entrave au bien être de l’enfant. En effet, définir théoriquement où se trouve les problèmes pouvant influer sur le sentiment de bien-être est utile dans le cadre de cette étude afin de d’identifier les variables à prendre en compte pour améliorer les conditions scolaires de l’enfant.

 

  1. Les entraves au bien être

Si nous nous référons aux études menées par Anja Riita Lahikainen, Kari Tolonen, Inger Kraav sur le bien-être subjectif des enfants, nous pouvons dire que plusieurs facteurs peuvent influer sur cette sensation. Dans le cadre de leur étude qui été effectuée en Estonie et en Finlande, 421 enfants âgés entre 5 et 6 ans et leurs parents ont été consultés sur deux périodes distinctes (de 1993 à 1994 et 2002 à 2003). Ces deux villes ont été choisies pour leurs caractéristiques culturelles semblables et leurs structures sociales différentes. Afin de mener à bien leurs recherches, des questions ayant pour but de mesurer les indicateurs du bien-être subjectif comme les différentes peurs vécues par les enfants et la qualité de leurs réseaux sociaux, ont été posées. Tandis que les parents ont été sondés sur les symptômes psychosomatiques, leurs inquiétudes et le comportement de leurs enfants.

Si bien que cette étude a pu démontrer que dans les deux villes les enfants attachent une grande signification aux liens parentaux, au sentiment de protection donnée par les parents qu’à la fratrie, ou les liens avec d’autres adultes extérieurs à la famille nucléaire. Cependant, les liens qu’ils élaborent avec d’autres réseaux sociaux extra-familiaux prennent une grande importance quand le noyau familial ne peut lui procurer le sentiment de sécurité dont il a besoin. Toujours par rapport à cette étude, il a été surprenant de remarquer que plus le stress relatif aux problèmes financiers de la famille est élevée, moins l’enfant ressent de la peur face aux problèmes liés à la nouveauté et à l’imagination. De ce fait, le bien-être subjectif de l’enfant est peu influencé par le bien-être économique de la famille et que d’autres facteurs doivent être considérés. Ainsi parmi les éléments pouvant avoir un impact négatif sur le bien-être de l’enfant ont été distingués les facteurs reliés aux relations familiales (tensions familiales, divorce, violence conjugale…) les liens avec les pairs (la peur de se faire maltraiter, ridiculiser par un autre enfant), et les facteurs reliés à la santé des parents (maladie grave, décès…).

Il est donc important ici de comprendre que chaque enfant, selon sa culture, sa famille… réagit différemment aux stress de la vie quotidienne. Le bien-être subjectif est complexe et doit prendre ici en compte plusieurs variables. Pour mieux évaluer les besoins relatifs à son bien être, nous allons donc nous tourner vers la pyramide des besoins de Maslow.

 

  1. La pyramide des besoins de Maslow

Concernant la pyramide des besoins de Maslow, nous spécifions d’abord ici qu’elle a été élaborée par le psychologue Abraham Maslow (1943) pour expliquer sa théorie de la motivation. Elle consiste en une représentation pyramidale de la hiérarchie des besoins (la forme pyramidale a été adoptée bien plus tard par commodité) subdivisée en cinq niveaux principaux. Dans sa théorie, l’individu cherche premièrement à satisfaire les besoins relatifs à un niveau donné avant de satisfaire les besoins qui se trouvent au niveau qui lui est immédiatement supérieur.

Cette pyramide est surtout utilisée en marketing pour positionner un produit et vérifier s’il correspond aux besoins d’une cible donnée afin d’adapter les services d’une entreprise à ses clients. Mais dans le cadre de notre étude, nous allons nous servir de  ce  modèle pour identifier les besoins de l’enfant. Il peut paraître imprudent de tout de suite extrapoler ainsi ce modèle par rapport à notre contexte, mais cela va nous permettre d’identifier les besoins qui peuvent être immédiatement reliés psychologiquement au sentiment de bien-être en général de tout être humain qu’il soit un adulte ou un enfant.

Mais pour mieux illustrer ce qu’est la pyramide des besoins de Maslow nous allons donc présenter ci après le schéma relatif à la théorie.

Schémas 1 : Pyramide des besoins de Maslow

Dans ce schéma, nous pouvons voir que les besoins physiologiques sont les besoins liés à la survie de l’individu. Dans notre étude, nous pouvons dire que les besoins physiologiques concernant l’enfant sont les besoins alimentaires (la faim, la soif) et les besoins concrets (loisirs…).

Le besoin de sécurité qui constitue les besoins de protection contre les dangers qui menacent l’individu. C’est donc un besoin de conservation d’un existant ou d’un acquis. Ainsi, l’enfant a droit et a besoin de se sentir en sécurité, de se sentir hors de tout danger (éclatement familiale, inaccessibilité à l’éducation, violence…)

Le besoin d’appartenance est le besoin de se sentir accepté dans un groupe de l’environnement dans lequel il évolue. L’individu se définit par rapport à ses relations et ce besoin appartient au pôle « relationnel » de l’axe ontologique.

Le besoin d’estime qui découle du besoin d’appartenance car l’individu, une fois dans un groupe a besoin de se sentir reconnu entant qu’entité propre au sein de celui-ci.

Le besoin de s’accomplir, selon Maslow est le sommet des aspirations humaines et vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.

Par rapport à notre étude, nous avons donc pu identifier que pour l’enfant, les besoins peuvent être subdivisés comme suit :

  • Les besoins physiologiques en rapport avec les besoins alimentaires.
  • Les besoins physiques concernant l’éducation pour le développement psychomoteur
  • Les besoins socio-affectifs qui incluent les relations avec d’autres individus

Il est vrai que la pyramide de Maslow est l’un des modèles les plus enseignés surtout dans en matière de mangement. Le principal avantage avec ce modèle est qu’il est facile à comprendre mais malgré tout il possède certaines limites. En effet, dans son étude, il a basé ses analyses et construit son modèle par rapport à une population occidentale. Si bien qu’il est difficile de transposer directement ce modèle dans une autre culture. Et pourtant nous intéressant à une école occidentale, nous pouvons quand même utiliser ce modèle dans notre analyse. Mais avant d’entrer dans les détails, une question nous préoccupe dans le domaine scolaire : est ce que le nombre d’élèves par classe peut influencer le bien être de l’enfant ?

 

  1. L’influence du nombre d’enfants dans le milieu scolaire

Par rapport à une étude effectuée dernièrement, nous avons pu constater que le nombre d’enfant au sein d’une classe peut influer sur l’apprentissage de l’enfant. Malgré que le gouvernement belge ait adopté un décret imposant une moyenne au nombre de 18.5 enfants par classe, il est d’usage parfois de voir une trentaine d’enfants par classe.

Dans notre étude, nous avons pu remarquer que si nous diminuions le nombre d’enfant dans la classe :

  • les élèves ont pu mieux progresser sur le plan intellectuel
  • ce développement a été durable pour de nombreuses années et que même si les enfants intègrent des classes où le nombre d’enfant est plus important leur progression est quand même perceptible.
  • l’inégalité de 50 % surtout chez les enfants issus des milieux défavorisé qui ont eu du mal à suivre les autres élèves
  • certains effets bénéfiques ont été remarqués sur le court et le long terme. En effet, la diminution du nombre d’enfant au sein de la classe favoriserait l’attention, le développement global de l’enfant et faciliterait l’apprentissage.
  • de plus, cela permettrait d’adopter plusieurs méthodes d’apprentissages qui peuvent être mieux adaptés aux besoins de l’enfant.

Néanmoins, malgré la diminution du nombre d’enfant par classe, la plupart des enseignants ne changent pas leurs méthodes d’enseignement. Il est important qu’avec cette diminution du nombre d’enfant par classe la qualité de l’enseignement fournie soit meilleure. Il est donc profitable au système d’améliorer la formation et les performances des débutants, ce qui aiderait selon les travaux effectués par P. Bressoux  de réduire la taille des classes de 10 élèves.

Nous avons pu vérifier aussi que le nombre diminué d’enfant dans une classe peut améliorer le suivi des élèves. Pour affirmer cette hypothèse nous avons noté ces quelques observations :

  • l’interaction avec les professeurs est plus longue dans la mesure où il peut accorder plus de temps aux élèves grâce à une plus grande disponibilité
  • les relations entre les professeurs et les élèves est bien meilleure car dû au nombre d’élève diminué, les professeurs peuvent se rapprocher des élèves plus facilement et peuvent leur accorder plus d’attention.
  • l’ambiance au sein de la salle de classe est plus conviviale et les élèves ne se gênent pas entre eux vu la largeur de l’espace où ils évoluent.
  • l’enseignant peut accorder un meilleur suivi à ses élèves en difficulté dans la mesure où dans une classe où le nombre d’enfant est restreint, l’enseignant n’a plus de perturbations à gérer.

 

Néanmoins dans le cadre de cette analyse, nous avons pu voir qu’une instruction individualisée peut signifier la destruction des classes, de la conception de groupe élargi. Et il est vrai que dans une petite classe, les élèves ne peuvent pas tous apprendre de la même façon mais il est quand même plus facile pour un élève d’évoluer dans un cas d’individualisation de l’enseignement, sauf peut être sur le plan communautaire.

 

Chapitre III : Les besoins physiologiques de l’enfant

Tout comme chaque être vivant, un être humain et plus particulièrement un enfant a des besoins spécifiques sur le plan physiologique. Dans un souci de conceptualisation, nous avons donc pris en compte dans les besoins physiologiques, l’alimentation de l’enfant.

L’être humain en général doit disposer d’une alimentation équilibrée qui puisse lui apporter les ressources énergétiques et plastiques dont il a besoin. Selon l’ Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’apport nutritionnel de base est estimé 2400 kcal/j (kilocalorie par jour) chez un individu sédentaire mais varie avec l’âge et le sexe de l’individu. Mais l’apport journalier que doit apporter les aliments correspond aux dépenses énergétiques (production de chaleur et mouvement) et plastiques (construction et renouvellement des tissus organiques) effectués par le corps humain durant 24h.Le corps humain doit respecter une certaine proportion par rapport à ses besoins pour ne pas subir une sous-nutrition ou un surpoids. Voilà pourquoi chaque aliment doit comporter des constituants glucidiques à l’ordre de 50 à 60 %, des constituants lipidiques de 30 à 35 %, des ressources protéiques de 10 à 15 % et vitaminiques. Sans oublier l’importance des minéraux nécessaires au corps après les avoir réduits en éléments qui lui sont utilisables (acides aminés, glucose, acide gras) par la digestion. Les aliments ingérés pour respecter tous les besoins doivent aussi par leur texture et leurs arômes apporter un certain plaisir gustatif.

Dans le cadre de la santé, l’OMS a évalué un apport protéique minimal de 25g/j, mais étant donné que son utilisation par le corps humain est différente selon le métabolisme de l’individu, il faut prévoir 70 à 80 g/j partagés équitablement entre les protéines animales et végétales pour équilibrer les différents acides aminés. L’apport journalier en glucide lui doit au moins être de 350g/j, dont seulement 10% doivent être fournis par les aliments sucrés sous peine de complications (diabète, hyperglycémie…). L’apport lipidique journalier doit par contre atteindre 90 g et doit comporter des acides gras synthétisables par l’organisme qui sont, pour la plupart du temps, contenus dans les huiles végétales. L’apport en sel minéraux et en vitamines est déterminé par la dose minimale moyenne permettant d’éviter les carences chez un jeune homme vivant sous un climat tempéré multiplié par le facteur sensibilité et la marge lui assurant une sécurité confortable. Les quantités ainsi définies peuvent être largement supérieures à celles naturellement nécessaires à l’organisme mais n’atteignent pas le seuil de toxicité. L’eau tient une place vitale pour l’organisme humain dont il est composé aux deux tiers, assure le transport des sels minéraux et des produits d’excrétion. Un individu moyen doit généralement boire selon l’OMS environ 2 litres d’eau par jour. Ces nutriments ont été mesurés par rapport aux apports journaliers recommandés (AJR) par les autorités sanitaires, qui servent de référence à l’étiquetage des produits alimentaires.

Concernant l’enfant, les besoins diffèrent selon l’individu et peuvent varier de 1400 à 2200 kcal par jours jusqu’à 9 ans. Mais d’une manière plus simple et générale, la croissance, les loisirs relatifs aux activités exercées par l’enfant demandent une alimentation adaptée à son style de dépense énergétique. Ces besoins alimentaires sont plus importants qu’à tous les autres stades de la vie et passent jusqu’à 2600 kcal pour les garçons de 10 à 12ans pour 2400 pour les filles du même âge. Cette alimentation doit généralement varier pour palier à tous les risques de carence et doit être enrichie en vitamine D dans les pays peu ensoleillés.

L’alimentation a donc une place importante non seulement pour permettre à l’enfant d’avoir l’énergie nécessaire pour vaquer à ses activités quotidiennes mais permet aussi une meilleure construction de son organisme. Son corps a en effet besoin d’une grande quantité de nutriments qui sont sensés améliorer son système nerveux, son contrôle psychomoteur. Les scientifiques se sont accordés à dire que par rapport à leur poids, les besoins alimentaires d’un enfant sont supérieurs à celle d’un adulte. En pleine croissance, leur corps est dans un besoin permanent de satisfaction alimentaire pour pouvoir évoluer et atteindre un stade développement normal.

Si la plupart des nutritionnistes présente les groupes alimentaires sous forme d’un schéma qui peut se rapporter à une fleur, nous allons plutôt utiliser un schéma de forme pyramidale. Basée sur l’étude du Dr Fricker [8] la pyramide des besoins alimentaires permet de visualiser rapidement l’importance que doit occuper chaque groupe alimentaire dans l’alimentation d’un enfant. Ci après donc le schéma pouvant illustrer cela.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Schémas 2 : Pyramide des besoins alimentaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. Le moment du repas

Dès son plus jeune âge, les parents doivent faire en sorte que les enfants mangent à heure régulière. Cette régularité permet au système digestif de ne pas être trop surchargé ou trop « vide ». Les heures régulières d’un écart de 4 à 5 heures donnent la possibilité au système digestif de se reposer. Grâce à cela, l’enfant pourra bien manger aux heures de repas. Contrairement à la période où l’enfant était encore un bébé et où on lui donnait son repas presque à chaque moment où il le réclame, une heure de repas stricte est synonyme de bonne hygiène alimentaire. Le repas se fait donc généralement au matin (petit déjeuner) puis vers midi (déjeuner), suivi d’une petite collation en milieu d’après midi (goûter) et enfin en soirée (dîner).

Contrairement à un adulte qui peut parfois sauter des repas ou retarder/avancer ses heures de repas à cause de ses obligations, l’enfant doit éviter cela. S’alimenter est vraiment très important à leur âge où leurs dépenses énergétiques sont encore très importantes à cause des différentes activités (courir toute la journée, s’amuser…). De plus son corps est encore en plein développement et est encore dans un besoin important de nutriments pour pouvoir se renforcer, grandir.

Le repas est d’une grande importance pour un enfant car :

  • est le moment où l’un de ses besoins sera assouvi
  • est un moment privilégié de contacts, d’échanges avec l’adulte et les autres enfants
  • cela lui donne la possibilité de constituer ses habitudes alimentaires et diversifier ses goûts

 

Plusieurs conditions doivent être réunies pour que ce moment soit agréable à l’enfant :

  • une atmosphère calme, détendue, conviviale
  • un minimum de confort
  • la prise en compte de ses habitudes alimentaires, ses goûts, son appétit
  • la prise en compte de son « état du jour »
  • l’observation constante de l’enfant
  • la mise en place d’un dialogue avec l’enfant même s’il refuse de manger pour que le repas ne devienne pas une « corvée »
  • l’expérimentation pour ouvrir l’enfant aux différentes sortes de mets dans les limites de ses capacités

 

Mais pour qu’un repas se déroule dans de bonnes conditions, il est important d’avoir une bonne organisation. En effet, sans organisation, l’enfant prend de mauvaises habitudes alimentaires qui pourraient l’amener à avoir des séquelles plus tard. L’organisation lui montre donc l’exemple à suivre pour s’alimenter.

 

L’organisation doit prendre en compte :

  • l’heure du repas :

L’heure du repas est très importante comme dit précédemment. Le petit déjeuner se déroule à environ une trentaine de minutes après le réveil de l’enfant au matin. Le déjeuner quand à lui doit se dérouler entre 11 h 30 et 14 heures. Le goûter quant à lui devrait se dérouler entre 15 et 16 heures (un goûter pris trop tôt ne servirait à rien). C’est en soirée entre 18 h 30 et 20 heures que devrait par contre se dérouler le dîner.

  • le temps accordé au repas :

Le temps accordé à la prise de repas revêt une importance considérable dans la mesure où un enfant pressé et stressé mangera mal. Il aura tendance à ingurgiter une grande quantité d’aliments en un seul coup sans même prendre le temps de bien les mâcher. Prendre son temps permet un meilleur déroulement du repas et donne la possibilité à l’enfant de vraiment apprécier ce moment.

  • la disponibilité de l’adulte :

Un adulte, surtout pour un enfant en bas âge, doit complètement s’investir dans l’action de le nourrir et doit complètement être disponible pour un enfant surtout s’il n’arrive pas encore à se nourrir tout seul. Le passage à table doit se faire au moment où l’enfant commence à bien maîtriser la position assise et la coordination main/bouche.

  • l’organisation matérielle :

L’organisation du matériel doit mettre en œuvre un bon choix du mobilier, des tables et des chaises adaptées à la taille de l’enfant. Doit aussi être pris en compte l’utilisation de nappes, sets vaisselles gaies, chatoyantes et décoratives pour attirer l’enfant. De même, doivent être utilisés des couverts adaptés, des verres, cuillères de service pas trop lourdes pour l’enfant. L’utilisation d’une bavette en coton est aussi indispensable pour permettre de garder les vêtements au propre.

  • l’organisation pédagogique :

Qui respecte le rythme de chaque enfant, son appétit, ses habitudes de vie, les consignes de ses parents (pour qu’il n’y ait pas de conflit dans les normes éducationnelles), les coutumes et la religion (impossibilité de manger du porc chez les musulmans par exemple). Bien sûr, tout changement dans le mode d’alimentation doit se faire avec l’accord de chaque parent. Et si besoin est, les matériels utilisés usuellement à la maison pourront être amenés à l’école pour que l’enfant garde certains repères.

Ainsi, veiller au repas de l’enfant est très important car celui-ci revêt un aspect relationnel, affectif et éducationnel qui œuvre pour son bien-être.

Lors de son introduction dans un établissement scolaire, pour que l’enfant se sente en sécurité, il doit retrouver les repères qui sont présents chez lui, c’est pour cela que l’école doit à peu près suivre le même rythme que l’enfant a chez lui.

Bien sûr, chaque enfant, chaque famille, a son propre rythme au moment du repas. Il peut parfois arriver qu’un enfant angoisse car l’heure du repas à la cantine est trop tard et qu’il ressente une certaine insécurité. Son angoisse vient du fait qu’il a peur que son besoin alimentaire ne soit pas assouvi. Mais cela n’est qu’un petit exemple. Qu’en est il réellement dans les cantines scolaires ? Quelles sont les conditions alimentaires des enfants une fois qu’ils ne mangent pas chez eux. Ces questions créent une certaine angoisse chez les parents car ils mettent aux mains d’étrangers non seulement la responsabilité de leurs enfants mais aussi leur santé et leur équilibre alimentaire. C’est que nous allons essayer d’éclaircir dans la prochaine partie.

 

  1. La cantine

La cantine est une des branches de la restauration collective. La cantine peut aussi être appelée restauration scolaire dans la mesure où elle est pour la plupart du temps affiliée à l’établissement scolaire. Elle est souvent payante (intégrée dans les frais d’écolage ou en supplément) et parfois gratuite. La restauration scolaire a aussi un certain rôle éducatif car il a pour fonction l’éducation au goût et à l’équilibre élémentaire des élèves.

La cantine a pour principal objectif de réaliser une certaine reconstitution calorique de façon à ce que les enfants puissent avoir les ressources énergétiques et plastiques nécessaires pour continuer le reste de la journée. Elle a donc le rôle important de subvenir aux besoins nutritionnels de base en donnant les aliments nécessaires à l’enfant. Dans la mesure où chaque enfant a un métabolisme différent, la restitution calorique doit partir d’une moyenne exacte pour éliminer tout risque d’erreurs dus aux différents compromis ou à la recherche d’équilibre. Les aliments proposés en cantine doivent donc faire l’objet d’un consensus pour déterminer la ration moyenne et la capacité des moyens à mettre en œuvre. Cela peut parfois apporter certaines carences dans la mesure où les enfants ne sont donc pris en charge que sur une partie de la journée alimentaire.

En France, la restauration scolaire (dans un établissement scolaire public) n’est pas une dépense obligatoire pour la commune (code des collectivités territoriales : Art. L.2321-2) même si le fonctionnement des écoles maternelles et primaires l’est. Le service de la cantine relève de l’établissement ou de la collectivité locale dès le moment où elle est proposée. Les modes d’organisation peuvent varier mais est la plupart du temps assurés par le personnel communal ou délégué à une association. Dans le cas où la cantine est assurée par une association, la mairie passe un contrat avec le prestataire associatif ou commercial pour que celui-ci assure la préparation des menus, les commandes, la production et le service des usagers (« Cantines » in Le formulaire des maires (Lexis Nexis 2006)- Fascicule n°178-5-24 p.). Cependant la surveillance des enfants ne peut nullement être sous la responsabilité de l’association prestataire mais relève du service public de l’enseignement (avis du Conseil d’Etat).

 

  1. Les menus dans les repas scolaires

La qualité nutritionnelle servie en cantine, dans le cas de la France est régie par l’Arrêté du 30 septembre 2011 relative à la nutrition. Il est important de spécifier que pour que cet arrêté ait pu être mis en place, il a dû être validé par le Conseil scientifique de l’Observatoire économique de l’achat public (OEAP) le 4 mai 2007.

 

 

 

Ainsi, les objectifs qui incombent au rôle de la restauration scolaire sont basés sur le Programme National de Nutrition et de Santé qui est :

  • l’augmentation de la consommation de fruits, légumes et féculents
  • l’augmentation des apports en fer, calcium
  • la diminution des apports en glucides simples ajoutés (sucre…)
  • la diminution des apports lipidiques (graisse…)
  • combattre les excès en sodium (sel…)

Le GEM RCN (Groupe d’Etude des Marchés Restauration Collective et Nutrition) a établi une recommandation relative à la nutrition dans l’établissement des cahiers de charges des contrats de restauration collective pour améliorer la qualité nutritionnelle des repas. Etant donné que l’équilibre alimentaire se construit sur le long terme et non sur un seul repas, le GEM RCN recommande d’élaborer des plans de menus de 20 repas successifs. Les textes établis par ce groupe sont adaptés par rapport aux recommandations nutritionnelles relatives à l’âge des convives.

Ainsi pour appliquer ces recommandations est proposé dans le cadre de la restauration collective :

  • un tableau de fréquence :

C’est un tableau où sont présentés les aliments en fonction de leur qualité nutritionnelle. Ainsi, en guise d’exemple, les produits gras, frits… sont limités à 4 fois sur 20 repas. Les fruits et légumes sont à privilégier (50 % des garnitures doivent être des légumes crus et au moins 8 desserts sur 20 repas doivent être à base de fruits crus).

Ce tableau a été créé pour les nourrissons, les jeunes enfants en crèche ou garderie, les enfants de plus de 3 ans, les adultes et personnes âgées en portage à domicile et les personnes âgées en institution ou structure de soins.

  • un tableau récapitulatif des grammages :

C’est un tableau strict prêt à servir selon l’âge et les besoins nutritionnels des « consommateurs ». Ainsi, les portions recommandées sont établies pour ces classes d’âge et devraient être suivies par les cantines et les restaurations collectives en général :

–           enfants de moins de 18 mois

–           enfants de plus de 18 mois

–           enfants en maternelle

–           enfants en élémentaire

–           adolescents, adultes, personnes âgées en portage à domicile

–           personnes âgées en institution (déjeuner)

–           personnes âgées en institution (dîner)

 

Ainsi, sur pour le repas en général, comme dit précédemment sur une totalité de 20 repas successifs, il ne faut pas plus de 4 entrées et 3 desserts constitués de produits gras, pas plus de quatre plats protidiques ou garnitures constitués de produits gras. De même il ne faut pas dépasser 4 desserts contenant plus de 20 grammes de sucres simples au total par portion. Par contre il faut au moins 10 repas avec entrée ou accompagnement avec plats de crudités de légumes et au moins 8 repas avec un dessert de fruits crus.

Le respect de ces recommandations est sensé apporter un certain équilibre alimentaire à chaque repas selon l’âge des individus et devraient être suivis par toutes les cantines scolaires (même en Belgique) par rapport à l’âges des enfants dont ils ont la charge.

Concernant les problèmes alimentaires relatifs aux allergies par exemple, c’est à la charge des parents de prévenir la cantine des difficultés de leurs enfants car aucun suivi n’est actuellement fait pour prévenir de certaines exceptions alimentaires. De plus, il est important de signifier que très rarement, sauf quand l’enfant tombe malade après l’ingestion d’un aliment proposé par la cantine scolaire, l’école prévient les prévient les parents des problèmes alimentaires de leurs enfants. Les seuls cas où l’école a tendance à dialoguer avec les parents sont quand les enfants ont tendance à être récalcitrants à l’heure du repas ou quand certaines maladies liées à l’alimentation sont trop flagrantes pour passer inaperçues.

 

  1. La collation

Concernant le goûter ou plus précisément la collation qui n’est pas un repas dans le sens strict du terme, celui-ci doit se dérouler entre 15 et 16 heure pour prendre toute son importance. Généralement, il est pris entre les repas c’est-à-dire, entre le petit déjeuner et le déjeuner ou/et entre le déjeuner et le dîner. Mais celui de l’après midi est vraiment le plus important. Il permet en fait de refaire le plein d’énergie pour rester attentif et actif dans les activités qu’effectue l’enfant. La collation permet aussi à l’enfant de compléter le repas précédent (généralement le déjeuner) et d’apaiser toute sensation de faim.

Il est pourtant important de retenir quelques principes concernant les collations pour qu’ils ne chamboulent pas les bonnes habitudes alimentaires :

  • il faut imposer une certaine limite aux différentes friandises et les pâtisseries ou viennoiseries riches en gras et en sucre. Les goûters faits maisons pauvres en gras et en sucre sont à préférer.
  • les jus de fruits sucrés et purs à 100 % sont à éviter car peuvent augmenter les caries dentaires si ils sont bus trop fréquemment. Pour les enfants de 1 à 6 ans, la quantité de jus est limitée à 125 ml soit une demi-tasse jusqu’à 175 ml soit trois quarts de tasse.
  • même chose pour les boissons gazeuses qui ont une valeur nutritive faible et ont tendance à avoir une teneur trop élevée en sucre.
  • les collations devraient au moins être constitués d’un des quatre grands groupes alimentaires : légumes/fruits, produits céréaliers, lait, viande et leurs substituts. Pour les enfants de moins de cinq ans, la collation devrait être plus soutenue et composé d’aliments provenant de deux groupes alimentaires et comprendre une source de glucide (fruits ou céréales) et une source de protéines (lait, viande et leurs substituts)
  • le fromage de ferme (Cheddar, Gouda, Brick…) représentent de bonnes collations et permettent de lutter contre les caries.

 

Chapitre IV : Les autres besoins de l’enfant

  1. Les besoins physiques de l’enfant

L’enfant pour être à l’aise dans son corps mais aussi pour pouvoir réussir à utiliser tout son potentiel physique et mental doit être éduqué par rapport à des exercices psychomoteurs.

A chaque instant où il vit, l’enfant s’exprime et interagit avec son environnement par l’utilisation de son corps, dans un espace limité et à un moment bien précis. C’est grâce au développement de ses fonctions psychomotrices que l’enfant peut évaluer les distances, coordonner ses gestes, s’équilibrer…Chacun de ses actes témoigne de l’utilisation conjointe de ses fonctions intellectuelles, affectives et motrices. A une situation donnée par son environnement correspond une certaine réaction allant du maintien, en passant par la posture, le regard, l’attention, la maîtrise des gestes…

Et pourtant ces gestes qui sont tellement simples pour un adulte sont souvent difficiles à exécuter pour un enfant. En effet, étant encore assez maladroit e n’ayant pas la totale maîtrise de son corps, de son mental et de ses sentiments, il n’est souvent pas capable de réagir pragmatiquement à une situation donnée. On peut par exemple remarquer sur le plan psychomoteur physique que le bébé à sa naissance n’arrive pas à tenir sa tête droite et les muscles de son tronc sont assez faibles. Et pourtant les muscles à la périphérie comme les bras et les jambes sont plutôt forts. Ici, on remarque déjà un certain déséquilibre flagrant de la force musculaire dans chaque partie du corps. De même, un enfant aura du mal à saisir correctement un objet ou à utiliser correctement les muscles de ses doigts et n’a quasiment aucune précision dans ses gestes. Un enfant a du mal aussi à gérer ses sentiments et les exprime sans retenue. Sur le plan intellectuel, son raisonnement est aussi restreint voir très terre à terre si bien qu’il n’arrive pas à penser dans l’abstrait. Avec l’âge et une bonne éducation psychomotrice, l’enfant pourra alors complètement maîtriser, petit à petit, ses gestes.

Les activités psychomotrices sont donc utilisées pour développer :

  • la psychomotricité de la relation globale ou dynamique psychomotrice qui confronte l’enfant à l’espace et le temps, à lui-même, aux autres et aux objets dans un mouvement global et dans l’action vécue
  • la psychomotricité de l’action ou dynamique psychomotrice qui intègre à travers l’action vécue les trois dimensions de l’être humain : – les axes corporels

– les axes affectifs

– les axes cognitifs

–     la psychomotricité perceptivo-motrice ou dynamique psychomotrice qui donne à l’enfant la possibilité de rencontrer un espace de plus en plus différencié et d’agir dans un espace et un temps de plus en plus complexe

  • D’un côté l’activité psychomotrice de la relation globale permet à l’enfant de se construire, de trouver son identité grâce aux situations de communication avec son entourage. Pour qu’il puisse se développer, sa créativité est stimulée, à travers divers jeux éducationnels sensés favoriser sa décentration et son autonomie. Pour cela, l’adulte peut construire avec les enfants des règles de fonctionnement et des lois collectives qui seront rappelés aux élèves, écrits et représentés. Il peut aussi réaliser des projets individuels pour que l’enfant puisse agir avec l’aide des matériels capables de le stimuler. L’enfant au niveau de la psychomotricité globale pourra alors à travers ces activités agir avec son environnement et ses pair dans un espace structuré par l’enseignement, qui l’aidera à agir dans d’autres lieux autres que l’école.
  • La psychomotricité de l’action vécue par contre doit l’aider à mieux appréhender les activités liées à la vie quotidienne et dans tous les lieux de l’école (classe, cour de récréation, escaliers…) Plusieurs disciplines allant du français, mathématiques, initiation scientifique à l’éducation artistique peuvent aider l’enfant à bien évoluer au niveau de ses compétences psychomotrices. Les gestes les plus simples et les plus habituelles sont utiles l’accomplissement de l’enfant au niveau psychomoteur. Ainsi, l’enfant, apprend non seulement par imitation de ses pairs et des adultes mais aussi par le biais de la pédagogie scolaire. Voilà pourquoi, l’école tient un rôle important dans le développement intellectuel, social mais aussi physique de l’enfant. L’environnement scolaire permet l’ouverture à un monde social plus grand qui permet de plus grandes interactions que le noyau familial. Les activités relatives aux disciplines scolaires permettent le développement des compétences liées à cette partie de la psychomotricité. Parmi les gestes quotidiens qui font partie des activités psychomotrices sont :
  • l’acte de s’habiller, nouer ses lacets, se débrouiller seul aux toilettes
  • utiliser correctement les couverts, ouvrir les pots, se laver les mais
  • courir, marcher, sauter
  • monter et descendre les escaliers
  • s’orienter à l’école
  • raconter ses actions
  • respecter le temps de la parole
  • interagir avec les documents écrits
  • manipuler dénombrer opérer
  • agir ensemble
  • organiser sa démarche de réflexion
  • agir, exprimer, créer et acquérir des modes d’expression dans les domaines sonores, visuels, plastiques et corporels
  • vivre agir exprimer concevoir et représenter le temps et l’espace
  • faire preuve de curiosité en utilisant ses cinq sens
  • mesurer le temps nécessaire à un déplacement ou à une action
  • expérimenter et prendre conscience des différents éléments (eau, feu…) et l’utilité de certains matériaux

 

  •    La psychomotricité perceptivo-motrice fait que l’enfant arrive à s’adapter à différentes situations et à enrichir son bagage fonctionnel et instrumental. Il commence à prendre conscience de la potentialité de son corps à travers ce que fait l’adulte et développe son schéma corporel, structure l’espace et le temps et affirme ainsi sa latéralité. L’enfant à travers différentes activités spécifiques apprend à :

– maîtriser, adapter et coordonner ses mouvements

– se repérer dans l’espace

– maintenir son équilibre

– percevoir et exprimer le rythme simple

– exprimer des émotions par son corps

– se comporter de façon à maintenir sa sécurité en milieu aquatique

– se détendre, alterner les moments forts et les moments moins intenses

– agir collectivement

– devenir endurant, souple, agile et fort

Les activités psychomotrices se font généralement à toute heure, le but étant de le faire intégrer dans l’activité habituelle de l’enfant ou de le rendre ludique. En effet, l’éducation de l’enfant en général est déjà une grande suite d’activités psychomotrices. Parmi les activités psychomotrices les plus communes en maternelle se trouve la ronde par exemple. Les rondes et les jeux chantés/dansés sont normalement très simples mais peuvent représenter certaines difficultés chez les petits, comme le refus de se faire tenir la main, respecter le tempo, s’arrêter et démarrer à un signal, orienter son corps, coordonner mouvement et son. Ce jeu à lui seul peut donc déjà être un exercice psychomoteur à part entière. Malgré cela, ce jeu n’est pas le seul exercice possible mais plusieurs autres qui peuvent être anodins peuvent être utilisés dans le développement psychomoteur[9].

 

 

 

 

 

 

 

La relation qui se crée entre l’enfant et la personne qui l’enseigne la psychomotricité peut se schématiser comme suit :

 

 

Perception, prise de conscience, mise en place des processus cognitifs nés de l’expérience globale du corps Intégration de l’unicité de l’être.

Accès au symbolique

 

Accompagnant
Enfant
Relation tonico-émotionnelle

Corps à corps

Corps accord

Empathie tonique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. La relaxation

Les enfants sont toujours les plus durs à calmer. Toujours à la recherche d’un petit moment pour s’amuser encore un peu mais aussi souvent bousculés, agités, vivant dans un monde de surconsommation, de violence… les enfants n’ont pas toujours les outils nécessaires pour faire face à toute cette agitation. Et pourtant, les diverses techniques de relaxation tel que le Yoga par exemple ne sont pas intégrés parmi les outils pédagogiques et pourtant serait peut-être utile pour luter contre le stress, la nervosité et l’agressivité. La relaxation permet donc à l’enfant d’évacuer son stress, sa frustration et toutes les tensions qu’il a pu accumuler durant la journée ou une partie de la journée.

La relaxation se fait généralement à l’heure de pause et plus pratiquement à l’heure de coucher. En réalité, il n’y a pas d’âge pour apprendre à un enfant à se relaxer car dès sa naissance, quand on le berce il apprend à se relaxer. Si il a de bonnes bases en méthode de relaxation, il pourra le faire lui-même si besoin est quand il sera adolescent ou adulte. Mais avant toute chose, il faut préciser que l’on peut prévenir le stress et la nervosité chez l’enfant en :

  • lui offrant une condition de vie où il se sent aimé, encadré, et où il profite de son statu d’enfant
  • évitant de le presser à chaque fois
  • décodant les indices de leur besoin de détente : bâillement, soupirs, pleurs, impatience
  • le permettant de se relaxer naturellement : changer d’activité, se retirer de l’agitation, ralentir son rythme
  • lui aménageant un coin détente
  • étant calme afin de lui donner le bon exemple

 

Pour que l’éducation ou la sensibilisation à la relaxation puisse intéresser un enfant, il faut lui donner un aspect ludique. Ainsi, on peut créer divers jeux de respiration, d’étirement ou des automassages, de courte durée pour ne pas les lasser facilement. Les jeux sont à animer surtout :

  • après un moment de tension et d’émotion forte
  • suite à une activité ayant requis de grands efforts moteurs
  • avant un nouvel apprentissage
  • et bien sûr, au coucher

 

Concernant les moyens de procéder, il n’y a pas de règles d’or ou de manière exacte mais il est quand même nécessaire de respecter certaines conditions :

  • être dans un espace peu bruyant et qui peut distraire
  • avoir un esprit d’amusement
  • éviter les trop longues explications mais pratiquer directement
  • adopter une voix posée, basse et calme
  • reprendre le chaque jeu 5 fois de suite avant de passer au suivant
  • commencer et terminer les exercices de relaxation par des jeux de respiration
  • incluant de nouveaux jeux pour ne pas trop lasser l’

 

Bien sûr, on ne peut pas forcer un enfant à se détendre s’il n’en a pas envie. S’énerver en l’obligeant à se relaxer est à éviter. Il suffit d’installer une atmosphère propice à la détente pour que l’enfant se prête à la relaxation.

 

  1. Les besoins socio-affectifs de l’enfant

Chaque être humain a besoins de se sentir aimé et d’aimer. Pour un enfant, sentir au plus profond de lui le sentiment d’amour indéfectible que lui porte ses parents nourrit son sentiment de confiance. Ne pas ressentir cela en étant enfant peut créer plus tard certaines angoisses comme la peur du rejet. Cette affection reçue dans l’enfance permet aussi d’accepter plus tard l’intimité dans une relation amoureuse, sans peur de s’ouvrir à une autre personne. Et pourtant, cet amour est souvent remis en cause chez l’enfant quand arrive un nouveau venu tel un petit frère ou une petite sœur. Dans une école, il arrive même que certains enfants entrent en compétition pour gagner l’affection de son instituteur ou de son institutrice.

Et pourtant chaque enfant est unique et possède des besoins affectifs qui lui sont propres. Il est parfois inutile alors de comparer les besoins affectifs d’un enfant à celui d’un autre. « La sécurité affective de base » se crée durant la petite enfance, avant trois ans. Peu à peu les besoins affectifs évoluent selon l’expérience personnelle vécue par chaque enfant, son environnement familial sans oublier son tempérament et sa personnalité. Ainsi, comprendre les besoins de chaque enfant se fait au cas par cas si bien qu’il est difficile à l’école de créer ce sentiment d’affection qui est propre aux parents. Il conviendra donc de s’adapter à chacun afin d’y répondre le plus adéquatement possible.

L’enfant a toujours besoins d’être rassuré sur la permanence et l’immuabilité de l’amour ou de l’affection qu’on lui porte par rapport à un autre. Parmi les déterminants de développement social chez l’enfant, le langage, corporel ou verbal tient une place importante en psychomotricité.

Afin de communiquer, les enfants ont tendance à utiliser des signaux non verbaux car n’ont pas encore la parfaite maîtrise du langage. Parmi ces signaux non verbaux se trouvent :

  • le regard : l’utilisation du regard augmente généralement vers 4-5 ans et s’établit essentiellement à l’âge préscolaire. Il est utilisé comme moyen d’attraction pour créer le lien. Les filles organisent généralement plus précocement que les garçons les échanges par contact visuel. Peu à peu, le regard va acquérir une fonction de communication sociale plus nette car le contact visuel et l’évitement seront fonction du comportement d’autre et de ce qu’il induit chez l’enfant[10].
  • Les expression faciales : ce canal de communication est exploité dès les premiers mois de la vie pour exprimer des sentiments négatifs comme la colère ou la peur ou des positifs comme la joie à travers un rire ou un sourire.
  • Les postures : les postures diffèrent selon la culture de l’enfant et son avancement psychomoteur. Néanmoins, vers 9 à 11 ans les postures deviennent spécifiques et diffèrent selon l’appartenance sexuelle de l’enfant.
  • La gestualité : vers 4ans les enfants sont capables de réaliser des gestes simples, des emblèmes pour communiquer comme « viens ici », « oui » et « non » avec des hochements de tête qui lui sont encore partiellement compris.
  • Le contact cutané : alors que durant l’enfance, le contact cutané est encore très présent, avec l’âge celui diminue à partir de 5 ans à 11 ans jusqu’à l’âge adulte
  • Le paralangage : très tôt débute l’apprentissage des caractéristiques sonores du discours selon Lieberman. Celui s’effectue par imitation de l’intonation de l’adulte selon les situations rencontrées[11].

 

  1. L’enfant et son environnement

L’enfant évolue peu à peu sur le plan social. Cantonné durant les premières années de sa vie dans sa relation avec ses parents, il s’ouvre peu à peu en prenant de l’assurance au reste de sa famille. Avec l’entrée dans la vie scolaire, l’enfant entre en contact avec un monde plus élargi, où il interagit non seulement avec un grand nombre d’enfants, mais aussi avec d’autres adultes qu’il apprendra à connaître tout au long de l’année scolaire. Parfois, il peut paraître difficile pour un enfant de s’intégrer dans un groupe élargi.

L’école maternelle, à part l’apprentissage du domaine du langage, la découverte de l’écriture, de la motricité, tient un rôle essentiel dans l’ouverture sociale de l’enfant, dans l’apprentissage de la vie en communauté élargie. L’enfant aura donc à apprendre à :

  • vivre avec les autres
  • respecter les règles
  • s’exprimer et écouter, communiquer avec les autres.

C’est à travers tous ces apprentissages que l’enfant aura à développer sa personnalité d’écolier, à faire ce que l’on attend de lui tout en s’accomplissant socialement. C’est durant cette période que l’enfant découvrira ses forces, ses atouts qui lui serviront dans son quotidien. Mais c’est aussi le moment où l’enfant connaîtra des peurs qui lui étaient inconnues et qu’il lui faudra maîtriser, apprivoiser pour pouvoir évoluer socialement.

  1. L’enfant et l’enseignant 

 

La relation avec un enseignant tient une place primordiale pour l’enfant. Non seulement l’enseignement est le représentant de l’école sensé l’éduquer durant toute l’année scolaire, mais il est aussi le modèle et le premier adulte avec qui l’enfant doit apprendre à vivre au quotidien en dehors du cocon familial. Plusieurs attentes de l’enfant vis-à-vis de l’enseignant se créent, car celui-ci devient une source d’admiration s’il accomplit son travail dans le bon sens. Il y a d’abord une demande affective forte de l’enfant envers l’enseignant car celui-ci est considéré comme un remplaçant occasionnel des parents le temps de retrouver le cadre familial. D’un côté une demande de reconnaissance, parmi les autres élèves est souvent source de problème, de concurrence avec les autres. Ainsi l’enfant doit se mettre dans un esprit d’acceptation du partage de son instituteur/institutrice avec ses pairs et aura à prendre conscience de sa situation entant qu’individu à part entière au sein du groupe.

L’enseignant, grâce aux règles de vie de l’école doit permettre à chaque enfant l’épanouissement de sa personnalité. En effet, plus la relation entre l’enfant et l’enseignant est bonne, plus l’enfant sera motiver à participer aux différentes activités scolaires, à apprendre, et progresser.

  1.  Les parents, l’enfant et l’école

Les parents sont les premières personnes que l’enfant connaîtra. Toujours présents depuis sa naissance, les relations entre les parents et les enfants sont toujours assez bonnes dans l’enfance. L’enfant voit encore en ces parents la représentation parfaite de l’être humain, infaillible et sublimé. Enfin, ce sentiment est présent jusqu’à une certaine prise de conscience des faiblesses et défauts des parents. Les parents sont sensés soutenir et inculquer une grande partie des valeurs de la vie sociale à l’enfant. Pour cela, les parents doivent savoir dialoguer avec leur enfant et faire en sorte que celui-ci puisse s’exprimer aisément et sans gêne pour gérer d’éventuelles difficultés à l’école ou dans la vie en général.

Dans le cadre scolaire, même si un enfant n’en prend pas forcément conscience, l’enseignant est avant tout un professionnel qui a été engagé dans le but de développer la personnalité des enfants à par la découverte des grands domaines de l’apprentissage comme l’écriture, le langage, le raisonnement et l’activité corporelle. Celui-ci évolue dans un environnement cadré et régi par la loi dans une collectivité et dans le total respect de règles prédéfinies par les institutions en charge de l’éducation. L’enseignant ne pourra donc jamais remplacer le rôle de parent. Ainsi, les parents, malgré leurs doutes par rapport à l’enseignant, doivent monter à l’enfant leur adhésion au mode de fonctionnement de l’école (respect du règlement intérieur), la démonstration d’un intérêt réel aux différentes activités proposées à l’école, et leur soutien à l’enseignant dans sa relation avec l’enfant. L’enfant à travers cette attitude des parents aura une motivation plus forte et pourra lui aussi accorder sa confiance à l’institution.

Et pourtant il est nécessaire que les parents restent à l’écoute de leurs enfants, restent attentifs à leurs attitudes concernant la relation de l’enfant avec l’école. Des plaintes de l’enfant comme « je ne veux pas retourner à l’école » pourraient indiquer des problèmes dans la relation de l’enfant avec l’institution scolaire. Il est nécessaire de comprendre la cause de cela en poussant l’enfant à s’exprimer. Les parents, en installant une atmosphère propice à la communication pourront rappeler à l’enfant le rôle des « acteurs » de l’école, ainsi que les règles auxquelles il aura à se plier. L’implication de l’enseignant pourra aussi être proposée pour que l’enfant puisse discuter de ses problèmes et que la personne concernée prenne les dispositions nécessaires pour les régler, le rassure, ou porte une plus grande attention à la vie de l’enfant avec la collectivité.

 

  1. Le respect

Le respect de soi et celui des autres n’est pas inné et s’inculque tout au long de la vie de l’enfant. Apprendre cela va amener l’enfant à évoluer aussi socialement et peut largement contribuer à son bien-être grâce à une vie en société intègre. Il est généralement reconnu que l’estime de soi éloigne le besoin de recourir à une quelconque forme de violence pour se faire respecter, pour s’affirmer entant qu’individu et le danger d’en être ensuite victime La conscience de soi et l’individualisation sont les éléments caractéristiques du passage de l’homme du monde animal au monde civilisé. L’enfant au cours de sa vie va alors prendre conscience de son importance et de celle des autres. Et pourtant lorsque ce sentiment s’exalte, sous l’influence de facteurs multiples, familiaux, sociaux sous forme de jugements de valeur collectifs, il devient revendicatif. Ainsi, le besoin d’estime devient naturel et sous l’influence de l’absence ou de l’excès d’estime porté à l’enfant par le reste de la société où il évolue, celui-ci se scinde en deux : la sur ou la sous-estimation de soi et la sur ou la sous-estimation des autres. Cela devient une source d’affirmation agressive de soi ou soumission angoissée[12].

Voilà pourquoi, il faut établir chez l’enfant une notion de juste estime de soi afin que cela ne l’handicape pas plus tard en étant adulte. Il en est de même pour le respect des autres, une éducation qu’incombe aux adultes en inculquant qu’une relation où la considération des autres tient un rôle important est plus satisfaisant à vivre pour tous qu’une relation empreint de violence, de honte, d’humiliation. Cette attitude à prendre concerne non seulement la relation de l’enfant avec ses amis, ses pairs mais aussi avec la famille, les adultes, tous les individus, origine, religion et sexe confondus, du haut en bas des hiérarchies sociales et professionnelles.

Ainsi, tout au cours de sa vie, l’enfant aura à :

  • se connaître, s’intérioriser, « regarder » en lui, s’écouter, prendre conscience de ses mouvements intérieurs, ses sentiments, ses émotions, ses croyances, ses désirs pour pouvoir agir sur eux plutôt que de les subir
  • se contrôler, ne pas réagir impulsivement et prendre du recul avec sa situation, ses émotions qu’il ne doit pas extérioriser brutalement sous peine de se blesser et blesser autrui. Il aura à apprendre qu’il y a d’autres manières de s’exprimer que l’acte brutal et agressif, et q’une connaissance plus nuancée de soi-même permet une expression elle aussi plus nuancée, verbalisée, susceptible d’être mieux perçu par les autres
  • s’accepter et accepter la réalité de son environnement, de son physique (sexe, âge, corps) et sa psychologie (besoins parfois contradictoires), les règles découlant de la vie en société, les nécessités de se plier parfois à certaines contraintes de la vie quotidienne.
  • s’ouvrir à une réalité plus large, prendre conscience que le monde ne se cantonne pas à soi, sa famille, son école, son quartier, son village, mais aussi prendre conscience de son humanité et de sa place dans ce monde
  • prendre plaisir à s’investir dans ses activités, ses efforts, se fixer ses buts et faire en sorte de les atteindre et se rendre compte que rien ne s’obtient sans effort ni persévérance. Ainsi, il pourra se rendre compte que le travail est source de contentement, de bien-être, d’estime de soi.

Plusieurs systèmes et stratégies éducationnels (que l’on ne pourra pas citer dans leur totalité) peuvent être mis en place de façon ludique pour que l’enfant puisse apprendre l’estime de soi et le respect des autres. Ainsi, l’utilisation de marionnettes ou la mise en place de saynètes peuvent aider l’enfant à prendre conscience du plaisir ressenti dans la bonté d’un acte. Il en est de même dans les contes pour enfant où la finalité est à titre de éducatif et où il pourra tirer une leçon finale. Il est important de placer l’enfant comme acteur de la réflexion tout en étant spectateur pour que les leçons à tirer soient bien intériorisées.

 

Conclusion

Dans cette première partie, nous pouvons donc voir que traiter du bien être de l’enfant est assez complexe. Plusieurs facteurs sont à prendre compte et nous pouvons être sûrs que certains aspects du bien-être n’ont peut être pas été abordés. A travers cette première partie, nous pouvons conclure qu’analyser le bien être de l’enfant passe par la compréhension de leurs besoins sur le plan alimentaire, physique, intellectuel, psychologie, social et affectif. Plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre pour faire en sorte que l’enfant ressente le bien-être.

Intégrer tous les « paramètres » aidant au développement de l’enfant dans le cadre de l’école n’est pas très facile. C’est l’entraide entre les parents et l’établissement qui peut réellement permettre à l’enfant d’atteindre cette sensation de bien-être. Apparemment, toutes les hypothèses que l’on a émises sont en partie validées dans cette première partie. Voilà pourquoi dans la prochaine partie, nous allons essayer d’analyser l’état des lieux dans le milieu scolaire belge pour identifier les lacunes et les entraves au bien-être de l’enfant. Pour cela, nous allons nous baser par rapport aux points que nous avons développés dans la première partie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

APPROCHE PRATIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction à l’approche pratique

Comme nous l’avons expliqué plus tôt, se préoccuper du bien-être de l’enfant est un sujet assez complexe surtout dans le milieu scolaire. En effet, il ne suffit pas de réaliser une éducation pédagogique dite comme telle pour qu’un enfant puisse s’épanouir parmi ses pairs. Voilà nous nous sommes posés la question suivante : comment améliorer le bien être des enfants au sein d’une école maternelle ?

Afin de répondre à cette question, nous avons élaboré les hypothèses que le bien-être est la satisfaction de tous les besoins de l’enfant, qu’il passe par un bon développement psychomoteur et une bonne alimentation. Pour l’instant, nos hypothèses se sont avérées juste, mais nous allons voir dans cette partie si les enfants en école maternelle belge sont bel et bien dans un état de bien-être. Pour cela, nous allons d’abord étudier la situation actuelle des enfants sur le plan alimentaire en cantine. Ensuite, nous analyserons ce qui se fait à l’école au niveau du développement physique de l’enfant et dans les relations socio-affectives. Enfin, nous comparerons les différents projets d’école menés en Belgique dans le but d’améliorer la situation scolaire des enfants.

 

Chapitre I : Un aperçu de la situation alimentaire des enfants

En mars 2010, l’Institut Scientifique de Santé Publique a publié les premiers résultats d’une Enquête de santé nationale menée en 2008. Selon le rapport établit, 18% des jeunes âgés de 2 à 17 ans souffrent de surpoids ou plus précisément, 22% des enfants de 5 à 9 ans. L’étude épidémiologique qui a été faite sur la population a aussi montré qu’il y a une augmentation de la prévalence de l’obésité chez les enfants et chez les adultes. Cette obésité, qui touche même les enfants âgés de 2 ans peut avoir des conséquences désastreuses sur leur santé physique dans la mesure où ils risquent le diabète, les problèmes cardio-vasculaires, les problèmes orthopédiques, l’hirsutisme, l’acné… Sur le plan psychosocial, le surpoids entraîne également une mauvaise estime de soi et peu être source de dépression et d’anxiété chez l’enfant.

Malgré tout, très peu d’enfants belges fréquentent la cantine. Et pourtant pour ceux qui y vont, le dîner qui y est présenté est parfois le seul repas équilibré de la journée, d’où la nécessité de valoriser et d’optimiser les menus de la cantine scolaire. En effet, les parents ont, pour la plupart un mauvais souvenir de la cantine, un endroit nauséabond où la nourriture est infecte. Et pourtant la cantine a plutôt évolué de nos jours. De ce constat, est né la volonté de mettre en place un politique de promotion de la santé où les cantines sont sensées offrir un repas équilibré aux jeunes enfants et à tous ceux qui la fréquentent.

 

  1. La cantine scolaire

En nous basant sur un état des lieux effectué par la communauté française en 2006 [13]A l’école, les responsables d’établissement font appel à un traiteur extérieur (qui offre parfois l’aide d’un diététicien) pour préparer les repas sauf quand c’est le cuisinier de l’école qui s’en charge. Dans ce cas, c’est soit le directeur, soit l’économe, soit le cuisinier qui se charge des menus. Il est vu que seule une école sur quatre fait appel à u diététicien externe pour composer ses menus. L’un des éléments positifs vus lors de cette enquête est que 3 écoles sur 4 ne proposent pas de menu de type fast-food.

Les menus proposés sont donc sensés subvenir à 40 % des besoins des enfants en matière de calories, protéines, phosphore, magnésium, fer et vitamines pour respecter un équilibre nutritionnel strict. Les apports des aliments en matière de lipides et de sucre sont actuellement très limités tandis que les apports en fibres et vitamines sont favorisés. Les écoles prennent cela très à cœur dans l’optique que la cantine est le seul à fournir un repas de la journée à l’enfant qui y va d’où la nécessité de veiller à la qualité des produits et des pratiques adoptées par l’établissement.

Il a été remarqué lors de cette enquête que les enfants belges sont assez peu nombreux à fréquenter la cantine scolaire car si quatre écoles sur cinq offrent un repas chaud, seuls 22% des élèves mangent en cantine. Et toujours selon le rapport de l’état des lieux des pratiques culinaire en 2006, une grande partie des enfants mangent des repas préparés chez eux et les enfants qui mangent les plats à la cantine sont plus nombreux si le repas est préparé en interne.

Il a été observé que le cadre de la cantine est encore à améliorer car une enquête participative menée par la Ligue des familles (novembre 2009) montre que : « les problèmes relevés sont de plusieurs ordres et parfois cumulés : une acoustique défaillante, des espaces regroupant trop d’élèves à la fois (en raison de l’exiguïté ou de l’ampleur des locaux), des lieux visuellement peu accueillants, une disposition du mobilier inconfortable et des locaux mal aérés ou mal isolés .Il faut ajouter enfin, que cet ensemble de facteurs rend l’encadrement des repas par les adultes difficile. »[14]

 

  1. Les solutions

Afin de mener à bien la mission d’offrir un repas équilibré aux enfants, la communauté française de Belgique a réalisé un état des lieux auprès de 1842 établissements de l’enseignement fondamental et 512 de l’enseignement secondaire (via le circulaire (1297). Le ministère de la Santé, en avril 2006 a pu élaborer le « Plan de Promotion des Attitudes Saines sur les plans alimentaire et physique pour les enfants et adolescents de la Communauté française » qui repose sur une quarantaine de mesures et six types d’action dans les domaines de l’enseignement, de la santé et du sport.

Ce projet a donc pour principal but d’améliorer :

  • la qualité des repas
  • diminuer leur coût
  • améliorer la formation du personnel
  • améliorer le cadre
  • informer les parents et encourager leur participation
  • inciter la participation des enfants à l’élaboration des repas.

 

Cette intervention des institutions gouvernementales repose sur l’idée qu’il faut amener les responsables et les personnels de cuisine à intégrer des critères diététiques ou nutritionnels dans la conception et la préparation d’un repas. Ainsi des formations en diététique et nutrition leur seront proposées en partenariat avec l’Enseignement de Promotion sociale dès la rentrée scolaire 2006-2007.

Une autre mesure concrète et plus simple a été proposée aux écoles pour lutter contre le déséquilibre alimentaire au sein des cantines. En effet, la mise en place de deux conseiller nutritionnels qui sont sensés aider ou inciter les responsables de restaurants scolaires à l’amélioration des mets proposés et d’accompagner les enseignants dans les projets éducationnels en matière d’alimentation a été évoquée. Néanmoins, ce projet a gagné une grande partie des écoles de la communauté française preuve de son succès probant.

Après le lancement du Plan de Promotion des attitudes Saines, plusieurs écoles se sont remises en question sur leurs pratiques en matière culinaire et au développement de celles-ci. De cela est ressorti le besoin pour eux de former les cuisiniers des restaurants scolaires et de mettre en place des animations pour les enfants afin de développer leurs goûts.

Divers projets issus des demandes des écoles pour améliorer l’état des lieux de leur cantine sont aujourd’hui observés par le politique et est né le label « MangerBouger » pour mettre en place divers programmes de formation et de sensibilisation.

 

Chapitre II : L’éducation psychomotrice en Belgique

L’introduction de la psychomotricité n’est pas encore très prépondérante auprès des écoles belges. Malgré que la psychomotricité est présente dans tous les domaines et dans toutes les disciplines à l’école. Nous allons donc expliquer ici comment se vit la psychomotricité en Belgique :

  • Contrairement à la France qui possède depuis plusieurs années une formation et un statut élaboré par décret officiel, la Belgique n’a pas encore aujourd’hui de statut reconnu légalement entant que psychomotricien.
  • Il existe plusieurs styles et filières de formation toutes différentes en nombre d’heures, d’années, de philosophie, de références et de contenus. Actuellement, elles se présentent soit : – comme une spécialisation pédagogique d’une année en plein                     exercice

– après un graduat dans les secteurs pédagogique, paramédical ou social

– comme un post-graduat paramédical de trois ans dans l’enseignement de promotion sociale (1 j/sem)., ce qui permet de travailler en même temps (enseignement pour adulte en cours de carrière). Le post-graduat est accessible après un graduat dans les secteurs pédagogique, paramédical ou social. Ces deux filières sont certifiées par un diplôme

– soit enfin à partir de formations privées mais non reconnues[15]

 

Et pourtant, en janvier 2001, a été mis en vigueur dans la communauté française de Belgique le projet d’introduction de la psychomotricité à l’école maternelle suivi d’un décret voté le 3 juillet 2003. Ce projet initié par le ministère de l’éducation a pris l’origine dans la diminution des compétences physiques des enfants. Une enquête menée auprès de 450 écoles dans le courant de la même année a montré soit du laisser faire soit une réelle éducation intégrant une formation physique et psychologique qui justement est réalisée par des personnes différentes, de l’amateur au professionnel. Les heures étaient données selon la disponibilité de l’enseignant.

  1. Le contexte socio culturel

 

Pour se développer, le concept d’éducation psychomotrice a également profité du mouvement social qu’a été mai 1968. En effet le mouvement vers une expression plus spontanée, a favorisé le développement d’une éducation plus globale, intégrant les dimensions cognitive, affective et corporelle de l’enfant. C’est Paulette Maudire qui écrit : ma pratique psychomotrice est de nature « existentielle ». Elle se situe au niveau de la Personne de l’enfant, de son être global. Il est important de ne pas avoir de projet sur lui afin de lui permettre d’être comme un enfant : vivant, éveillé, sensible, imaginatif, tendre ou violent, capable d’amour…… . En 1979 Le Conseil Central de l’Enseignement Primaire Catholique écrit : « il est très important de mettre l’accent sur les capacités et les possibilités de l’enfant, sur ses talents et ses aptitudes, plutôt que sur ces limites ».

Mais à ce moment, personne n’imagine que la génération de mai 68 allait perdre ses références en devenant parent à son tour. Face au regard porté sur sa propre histoire d’enfant, cette génération a voulu protéger sa progéniture et a développé progressivement sans s’en rendre compte « l’interdit d’interdire » si décrié aujourd’hui surtout face à la violence présente chez nos jeunes. Cette génération ne s’est pas non plus rendu compte que cet interdit allait devenir aussi un « interdit d’inter-dire » jusqu’à supprimer de fait, le débat contradictoire en développant un démarche centrée sur le droit individuel. Les adultes aujourd’hui sont tiraillés entre leur propre difficulté face à la Loi et celle (la Loi) qu’ils voudraient réintégrer auprès de la nouvelle génération.

Et là, à nouveau, le concept de psychomotricité apporte des pistes sur la compréhension du sens à donner à la Loi aujourd’hui. C’est notamment afin de répondre au défi poser par la violence dans notre société que les Ministres Demotte et Nollet ont appuyer la mise en œuvre du décret. En effet la pratique psychomotrice s’est présentée comme un espace-temps où l’enfant, contrairement à mai 1968, est confronté à un « laisser être » qui n’est nullement un « laisser faire » n’importe quoi.

Comme nous le verrons par la suite, la pratique psychomotrice propose à l’enfant un espace et un temps à l’intérieur duquel il pourra jouer corporellement en interaction avec lui-même, les autres, les objets, en présence d’un adulte qui n’est pas là pour déterminer le faire de l’enfant mais qui est là en tant que référent du cadre, du développement positif des interactions notamment corporelles entre l’enfant et l’espace, le temps, les autres et les objets, ainsi que du développement du potentiel et de l’intelligence de chaque enfant à partir de son expression spontanée.

Au contraire de « l’interdit d’inter-dire », la psychomotricité permet le développement conscient de « l’inter-dire », ce qui semble être le désir des jeunes aujourd’hui. L’adulte en tant que « référent sécurité Loi d’existence » permet le « laisser être » héritage positif de mai 68 mais ne permet pas le « laisser faire » au niveau de tout ce qui touche de près ou de loin aux deux interdits fondamentaux que sont l’interdit d’inceste et celui de meurtre.

Lors de l’évènement tragique que vient de vivre la Belgique à travers le meurtre d’un jeune, ses amis ont certes demandé plus de sécurité, mais ils ont surtout demandé de renouer le dialogue avec les jeunes en difficulté et aussi de favoriser au maximum une éducation au « vivre ensemble».

C’est ce que propose la pratique psychomotrice dans le cadre du décret de 2003, à partir d’une méthodologie qui part de l’enfant, de sa spontanéité, de son jeu et de ses interactions, mais avec la présence corporelle et référente de l’adulte[16].

 

 

  1. Solutions

 

A partir de ces différentes données, il est remarquable que l’introduction de l’éducation psychomotrice présente le problème qu’il n’y a pas réellement de professionnels ni de formation professionnalisante. Ce problème peut être facilement résolu si le gouvernement, tout comme dans le cas de cantine scolaire avec les diététiciens, proposait l’aide de psychomotriciens professionnels qui pourraient institutionnaliser  complètement le statut de cette activité comme une matière à part entière dans le cadre scolaire.

 

Chapitre III : Les relations entre parents, école et enfants et le niveau affectif

Les relations entre parents, école et enfants est toujours souvent pareille d’une école à une autre. En effet, il est évident que les enfants mènent une double vie, voir font un double jeu. Durant une grande partie de la journée, ils jouent leur rôle d’élève, et pour le reste du temps (à midi, en soirée, en week-end ou pendant les vacances), ils sont les enfants de leurs parents. Les adultes n’ont pas toujours cette lucidité de différenciation du rôle de l’enfant et pourtant, même si les parents et les enseignants ne se rencontrent que très peu sauf à l’occasion des portes ouvertes, on ne peut pas affirmer qu’il n’existe aucune relation école, famille enfant.

Les enfants, d’une manière ou d’une autre sont les vecteurs de l’information par rapport aux relations qu’il a avec l’école et la famille. La plupart du temps, il raconte aux parents sa vie scolaire et à l’école sa vie familiale. L’enfant pourtant peut parfois être un vrai stratège, jouant plusieurs rôles entre famille et école et brouiller les différents canaux de communication.

Les instituteurs et l’enfant sont généralement en bon terme selon les performances de l’enfant, et sa facilité à se plier aux règlements de l’école et aux ordres du professeur. Qu’un enfant puisse paraître indiscipliné soit normal mais il en va de son évolution et son intégration sociale.

Pour que la communication soit efficace et pour régler les différents et les problèmes interrelationnels entre l’enfant et son environnement scolaire (instituteurs, directeur, camarades de classe), il est important d’installer un réseau de communication entre la famille et l’établissement. Et pourtant, ce réseau de communication doit être cadré dans l’intérêt de l’enfant et que la famille ne s’ingère pas constamment dans les affaires de l’école.

Par rapport à l’installation d’une communication réelle pour cerner ses problèmes scolaires, les enfants ont tendance à répondre par un « OUI », un « NON » ou un « Ca ne me fait rien » selon une étude menée au sein du Service de Pédagogie Expérimentale de l’Université de Liège.

A travers ce tableau, nous pouvons dire que les enfants sont plus ou moins mal à l’aise par rapport à l’idée de faire rencontrer son monde familial et son monde scolaire. Et pourtant, cette rencontre est indispensable afin de veiller au bien-être de l’enfant.

Afin de régler les problèmes relationnels entre parent et école, il faut que les parents passent par un autre canal de communication que l’enfant et que la communication se fasse sans que l’enfant se rende compte car il n’est pas encore conscient à son âge de ce qui peut constituer ou non son bien-être.

Ci- après le tableau concernant ce petit sondage à la question, « Souhaites tu que tes parents rencontrent ton instituteur ? »[17].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Fréquence %
0. Les enfants répondent « NON » – 28,4 %
0.0. : L’enfant répond « NON » sans plus d’explication. 36 9.9
0.1. : Emprisonnement » temporaire : L’enfant se montre impatient

par rapport à la longueur des rencontres entre ses parents et

l’enseignant.

 

2 0,6

 

0.2. : Appréciation extérieure négative : L’enfant montre un certain

mécontentement de savoir que ses parents apprennent par une

tierce personne ses aptitudes, ses compétences scolaires. Par

ailleurs, le risque de se faire réprimander apparaît très souvent.

 

34 9,4

 

0.3. : Sentiment de marginalisation : L’enfant craint les jalousies des

autres enfants et partant, d’occuper une position singulière au sein

de sa classe.

 

1 0,3

 

0.4. : Sentiment de malaise : L’enfant éprouve une certaine gêne face

aux débats qui s’engagent entre ses parents et son enseignant par

rapport à ses attitudes (bavardage, comportements inadéquats, …).

 

21 5,8
0.5 : Volonté d’évitement : L’enfant exprime clairement sa volonté

d’éviter les rencontres entre ses parents et l’enseignant, par

exemple, parce qu’il sait que ses parents n’apprécient pas son

enseignant ou encore qu’il craint que ses parents et son enseignant

s’accordent sur un certain nombre de choses qui le concernent.

 

8 2,2

 

 

Tableau 1 : Résultat du sondage sur la volonté d’une relation parent-école

 

Chapitre IV : Les différents projets d’école en Belgique

  1. Le projet Decroly

« C’est dans la préparation des jeunes, à laquelle tout homme doit participer, que se trouve le gage, le seul, d’un avenir où la justice et le droit dans le travail solidaire l’emportent sur la force aveugle et l’iniquité ». Decroly O. 1919[18]

Le projet Decroly est un projet pédagogique initié dans le cadre de l’école Decroly, sensée mettre en pratique les évidences qu’il a vues dans ses recherches effectuées sur l’observation des enfants.

« Quand aux méthodes, s’il importe de se débarrasser une fois pour toutes du préjugé qu’il en existe une capable de s’adresser à tous les âges et à toutes les mentalités, de lever toutes les difficultés et de rendre le maître (…) capable de fabriquer en un tour de main des génies sur commande et de transformer des diables fieffés en petits saints, il importe aussi d’étudier dans chacune d’entre elles ce qui est capable de s’appliquer à chaque situation, à chaque milieu, de préparer avec prudence les améliorations justifiées, d’expérimenter encore – et avec circonspection – cela va sans dire. » (O. Decroly).

Le but du projet Decroly est de faire épanouir l’enfant des points de vue intellectuel, physique et social  afin que s’affirme sa personnalité dans le respect de celle des autres. L’école vise à développer sa créativité et son esprit critique, l’acquisition progressive de son autonomie, la prise de ses responsabilités, le raisonnement rationnel.

Les valeurs de l’école sont :

  • le respect de l’individu en tant que personne
  • la coopération et la solidarité
  • la confiance en soi et dans les autres
  • le refus du dogmatisme
  • la démocratie participative
  • le refus d’une hiérarchisation des cultures
  • le primat de l’esprit sur la lettre.

Selon toute vraisemblance, l’école Decroly semble être une institution idéale pour créer le sentiment de bien-être de l’enfant dans le milieu scolaire. Mais néanmoins, nous ne pouvons pas nous prononcer sur la véracité de l’application de leur pédagogie.

 

 

 

  1. L’école en couleur

L’école en couleur est une école maternelle et primaire, appartenant au réseau de l’enseignement libre et subventionné non confessionnel. Ce réseau garantit aux écoles leur indépendance et est basée sur les mêmes principes que l’école du Dr. Decroly.

 

Parmi les objectifs de cette école se trouvent :

  • le développement du désir et du plaisir d’apprendre, le goût de la recherche
  • le développement des stratégies d’apprentissages
  • la prise de conscience de l’enfant de son appartenance à un groupe social, son importance, dans un esprit démocratique entant qu’acteur
  • le développement de l’imagination et la créativité
  • le développement de l’autonomie, la débrouillardise, l’esprit critique, l’esprit de coopération et de solidarité, la confiance en soi et dans les autres…
  • le développement de la connaissance et le respect du milieu naturel dans lequel l’enfant est amené à vivre.

 

Nous pouvons dire que l’école en couleur est une institution qui se rapproche un peu de l’école decrolyenne dans ses valeurs et pourrait développer le bien-être de l’enfant. Mais il est encore difficile de se prononcer dans la mesure où l’on n’a pas mené d’enquête effective dans ce sujet[19].

 

  1. L’Ecole Intégrée

L’Ecole Intégrée est un établissement destiné aux enfants malentendants. Dans le cas d’un enfant possédant un handicap, le sentiment de bien-être est influencé par sa condition même si celui-ci ne diffère pas trop de celui d’un enfant normal.

L’Ecole intégrée est un lieu de vie pour le jeune et est sensé créé un rapport au savoir et à l’apprentissage tout en considérant la différence de ses acquis, ses motivation, son rythme, son milieu socioculturel et aussi son handicap. L’objectif de cette école est d’aider l’individu à bâtir son projet personnel.

Ainsi l’Ecole Intégrée mettra en œuvre les méthodes qui favorisent l’autonomie, le développement de la curiosité et la capacité à apprendre par soi même. Pour éviter tout dogmatisme à l’enfant, l’établissement tient à cœur à apprendre l’enfant à se remettre en question, à confronter ses points de vues à ceux des autres, à résoudre les problèmes, qu’ils soient concrets ou abstraits.

L’aspect affect de la pédagogie ne peut être éludée dans cette optique afin de veiller au bien-être de l’enfant. L’Ecole Intégrée paraît aussi respecter les besoins relatifs au bien-être de l’enfant. Néanmoins, il aussi difficile de juger l’influence de cette école par rapport à l’intégration réelle du bien-être dans tout son aspect éducationnel[20].

 

Conclusion 

A travers cette petite étude que l’on a effectuée, nous avons d’abord pu voir que considérer les différents aspects du bien-être de l’enfant à l’école maternelle ne dépend pas seulement de l’instituteur. En effet, le gouvernement, l’établissement, les pédagogues et les différents spécialistes sur le plan physique, psychologique et affectif doivent s’unir pour intégrer la notion du bien-être à l’école et en particulier à l’école maternelle où l’enfant a besoin d’un environnement encore plus propice à son évolution.

Ce travail de fin d’étude reste modeste dans son analyse vu que le travail de terrain nécessite un échantillon au niveau régional, voir national pour prendre une valeur réelle. Nous avons quand même essayé de définir les différents éléments à prendre en compte dans la notion de bien-être et effectué une étude générale de l’état de l’éducation belge.

Ce travail de fin d’étude peut donc permettre à une étude plus approfondie pour des chercheurs munis de meilleurs matériaux d’analyse et de recherche dans des conditions optimales. Nous pouvons affirmer que nos hypothèses ont pu être vérifiées et que l’intégration u bien-être auprès des enfants est bel et bien possible en adoptant certaines stratégies organisationnelles prenant en compte tous les élément que l’on a pu identifier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexes

Anja Riita Lahikainen, Kari Tolonen, Inger Kraav, Young Children’s Subjective Well-Being and Family Discontents in a Changing Cultural Context. In (Journal) Child Indicators Research, Vol.1, Issue 1, pp. 65-85, Springer (Eds.), 2008.

  1. Fricker, Le nouveau guide du bien maigrir, Odile Jacob (Ed.), p.61, , p.17

 

Liste des schémas :

Schéma 1 : pyramide des besoins de Maslow, p. 14

Schama 2 : pyramide des besoins alimentaires, p.18

 

Liste des tableaux :

Tableau 1 : Résultat du sondage sur la volonté d’une relation parent-école, p. 41

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie

Livres :

Anja Riita Lahikainen, Kari Tolonen, Inger Kraav, Young Children’s Subjective Well-Being and Family Discontents in a Changing Cultural Context. In (Journal) Child Indicators Research, Vol.1, Issue 1, pp. 65-85, Springer (Eds.), 2008., p.12

Diel  Paul, le besoin d’Amour. Tendresse, estime et autorité dans l’éducation des enfants, Payot (Ed.) 2007

  1. Fricker, Le nouveau guide du bien maigrir, Odile Jacob (Ed.)

Lieberberman, Perception of the speech code1, In Psychological review, 1967

Trevarthen (1977) Communication and cooperation in early infancy : a description of mutuality in face-to-face interactions, Journal of communication

www.netlor.ecoleintegree.be/pages/29.html, consulté le 26 mai 2013

 

Sites :

www.ecoleencouleur.be, consulté le 24 mai 2013

Extrait de « 2 h. de psychomotricité à l’école maternelle » un atout pour l’enfant un défi pour le maître de psychomotricité un espoir pour le psychomotricien, conférence donnée par Yernaux Jean Pierre Thérapeute psychomotricien et formateur d’adulte.

 

http://users.skynet.be/psychomotricite consluté le 25 mai 2013

 

www.leligueur.citoyenparent.be, consulté le 24 mai

Encyclopédie Larousse en ligne, www.larousse.fr/encyclopedie/divers/bien-être/26810, consulté le  23 mai 2013

Encyclopédie Larousse en ligne, www.larousse.fr/encyclopedie/divers/alimentation/19933, consulté le 23 mai 2013

Encyclopédie Larousse en ligne, www.larousse.fr/encyclopedie/medical/développement_de_lenfant/12494, consulté le  23 mai 2013

Encyclopédie Larousse en ligne  www.larousse.fr/encyclopedie/medical/chronobiologie/11974, consulté le 23 mai 2013

 

 

Table des matières

AVANT PROPOS…………………………………………………………………………7

APPROCHE THEORIQUE………………………………………………………………9

Chapitre I : Définitions ……………………………………………………………………10

  1. La chronobiologie ………………………………………………………………………..10
  2. L’alimentation…………………………………………………………………………….11
  3. La psychomotricité………………………………………………………………………11

 

Chapitre II : Enjeux…………………………………………………………………………11

  1. La santé……………………………………………………………………………………11
  2. Le bien être………………………………………………………………………………12
  3. La pyramide des besoins de Maslow…………………………………………………….13
  4. L’influence du nombre d’enfants dans le milieu scolaire………………………………15

 

Chapitre III : Les besoins physiologiques de l’enfant…………………………………….16

  1. Le moment du repas……………………………………………………………………19
  2. La cantine …………………………………………………………………………………21
  3. Les menus dans les repas scolaires………………………………………………………21
  4. La collation………………………………………………………………………………23

 

Chapitre IV : Les autres besoins de l’enfant………………………………………………24

  1. Les besoins physiques de l’enfant……………………………………………………….24
  2. La relaxation………………………………………………………………………………28
  3. Les besoins socio-affectifs de l’enfant……………………………………………………29
  4. L’enfant et son environnement…………………………………………………………..30

 

APPROCHE PRATIQUE…………………………………………………………………35

Chapitre I : Un aperçu de la situation alimentaire des enfants………………………….36

  1. La cantine scolaire……………………………………………………………………….36
  2. Les solutions………………………………………………………………………………37

 

Chapitre II : L’éducation psychomotrice en Belgique……………………………………38

  1. Le contexte socio culturel ………………………………………………………………..39
  2. Solutions……………………………………………………………………………………39

 

Chapitre III : Les relations entre parents, école et enfants et le niveau affectif………39

Chapitre IV : Les différents projets d’école en Belgique………………………………42

  1. Le projet Decroly………………………………………………………………………42
  2. L’école en couleur……………………………………………………………………….43
  3. L’Ecole Intégrée…………………………………………………………………………43

 

Conclusion……………………………………………………………………………………44

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Abstract

Dans un monde où la performance par tous les moyens prime, les enfants subissent un stress permanent qui les rend vulnérable aux tourments de la vie quotidienne. La performance intellectuelle et physique est demandée au détriment du bien-être. Voilà pourquoi nous avons décidé de réaliser cette étude pour cerner les moyens à mettre en œuvre pour que le bien-être puisse être intégré dans le cadre pédagogique en maternelle et pourquoi pas aussi dans les autres classes.

 

 

[1] Organisation for Economic Co-opération and Developpement (organisation de coopération et de développement économique)

[2] United Nations International Children’s Emergency Fund (Fonds des Nations unies pour l’enfance)

[3] Encyclopédie Larousse en ligne  www.larousse.fr/encyclopedie/medical/chronobiologie/11974, consulté le 23 mai 2013

[4] Encyclopédie Larousse en ligne, www.larousse.fr/encyclopedie/divers/alimentation/19933, consulté le 23 mai 2013

[5] Encyclopédie Larousse en ligne, www.larousse.fr/encyclopedie/medical/développement_de_lenfant/12494, consulté le  23 mai 2013

[6] Anja Riita Lahikainen, Kari Tolonen, Inger Kraav, Young Children’s Subjective Well-Being and Family Discontents in a Changing Cultural Context. In (Journal) Child Indicators Research, Vol.1, Issue 1, pp. 65-85, Springer (Eds.), 2008.

[7] Encyclopédie Larousse en ligne, www.larousse.fr/encyclopedie/divers/bien-être/26810, consulté le  23 mai 2013

[8] J. Fricker, Le nouveau guide du bien maigrir, Odile Jacob (Ed.)

[9] Par manque de temps, nous ne pourrons pas les aborder tant il en existe de toutes les sortes.

[10] Trevarthen (1977) Communication and cooperation in early infancy : a description of mutuality in face-to-face interactions, Journal of communication

[11] Lieberberman, Perception of the speech code1, In Psychological review, 1967

[12] Paul Diel, le besoin d’Amour. Tendresse, estime et autorité dans l’éducation des enfants, Payot (Ed.) 2007

[13] Enquête participative menée par la Ligue des familles sur www.leligueur.citoyenparent.be

[14] Enquête participative menée par la Ligue des familles sur www.leligueur.citoyenparent.be

[15] http://users.skynet.be/psychomotricite

 

[16] Extrait de « 2 h. de psychomotricité à l’école maternelle » un atout pour l’enfant un défi pour le maître de psychomotricité un espoir pour le psychomotricien, conférence donnée par Yernaux Jean Pierre Thérapeute psychomotricien et formateur d’adulte.

 

[17] L’enquête longitudinale « Grandir en l’an 2000 », menée au sein du Service de Pédagogie Expérimentale de l’Université de Liège, assure le suivi de près de 400 enfants de la région de Liège-Huy-Waremme depuis

1989, année de leur naissance. L’objectif poursuivi est de maintenir cette observation jusqu’à leur vingtième année afin de relever dans leur parcours de vie, quel(s) facteur(s) a (ont) été propice(s) ou non à leur développement.

[18] www.ecoledecroly.be/texte/Projets.pdf , consulté le 25 mai 2013

[19] www.ecoleencouleur.be,

[20] www.netlor.ecoleintegree.be/pages/29.html,

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