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Comment le numérique est-t-il devenu le nouveau support de communication pour la photographie de mode?

UNIVERSITE DE TOULOUSE 2 – LE MIRAIL

DEPARTEMENT ART&COM

 

 

 

Comment le numérique est-t-il devenu

le nouveau support de communication pour la photographie de mode?

 

 

 

SOMMAIRE

Introduction. 4

Partie 1 : Etudes théoriques. 6

  1. Histoire de la photographie : naissance et évolution. 6

1.1.Les dates marquantes de l’histoire de la photographie. 6

  1. Les grandes dates de l’invention de la photographie. 6

b.La photographie à l’heure actuelle : vers la recherche d’authenticité. 9

1.2.Les grandes icônes de la photographie. 12

« a. Yann Arthus-Bertrand. 12

  1. Henri Cartier-Bresson. 12
  2. Philip Plisson. 12
  3. Robert Doisneau. 12
  4. Robert Capa. 12
  5. David Seymour. 13
  6. David Hamilton. 13
  7. Helmut Newton. 13
  8. Jean-Marie Périer. 13

1.3. Les appareils utilisés dans le domaine de la photographie. 14

  1. L’appareil photographique : élément indispensable. 14
  2. Les outils informatiques. 15
  3. Les domaines d’activité utilisant la photographie. 16

2.1         La photographie comme support publicitaire. 16

  1. La photographie du XXème siècle : conçue pour « surprendre » les spectateurs. 16
  2. La photographie : un efficace moyen de communication. 17

Les avantages de l’usage de la photographie dans le processus de publicité sont résumés dans le schéma suivant : 20

2.2         La photographie de mode. 23

  1. Histoire de la photographie de mode. 23
  2. Avenir de la photographie de mode. 25
  3. L’avènement du numérique dans le domaine de la photographie. 26

3.1         La mode dans l’ère du digital 26

  1. a. Les caractéristiques du nouveau contexte mondial 26
  2. La nécessité des entreprises de mode de se conformer aux nouvelles conditions contextuelles 28
  3. Les apports du numérique au développement de la mode. 29

3.2         Quels sont les outils numériques utilisés par le secteur de la mode ?. 31

  1. Les divers outils numériques disponibles sur le marché et accessibles à tous. 31
  2. Comment choisir les outils numériques adaptés au secteur de la mode ?. 33
  3. Nécessité d’un « Management de l’utilisation des outils numériques » par les professionnels. 34

Partie 2 : Etude pratique. 36

  1. Analyse des supports de communication au niveau de certains sites. 36

1.1         Analyse de cas, le site de 3 Suisses. 36

1.1.2          Outils d’attraction et de fidélisation des consommateurs. 43

1.2         Analyse de cas, le site de La Redoute. 47

1.2.1          Présentation et design du site. 47

1.2.2          Outils d’attraction et de fidélisation des consommateurs. 50

1.3. Comparaison avec le site efashion Paris. 51

1.3.1          Présentation du site. 51

1.3.2          Formes d’attraction des consommateurs. 51

1.3.3          Analyse comparative avec les 2 autres sites. 52

  1. Synthèse et préconisation. 55

2.1         Avenir de la photographie numérique dans la mode. 55

2.2         Amélioration des offres numériques. 55

Accroitre la crédibilité des ventes en ligne. 55

Recrutement d’un photographe professionnel 55

S’assurer de la fraîcheur du site et des images véhiculées. 55

Respect des valeurs morales et de l’ordre public dans l’utilisation de la photographie en tant que support de communication. 56

Entretenir un site de qualité. 56

Conclusion. 57

BIBLIOGRAPHIE. 58

 

 

 

Introduction

 

De plus en plus d’entreprises ont actuellement recours à la communication par photographie numérique pour effectuer leurs campagnes de communication. Considérée comme une stratégie efficace de communication, la photographie numérique se présente actuellement comme l’incontournable parmi toutes les conditions d’efficacité du système de communication au sein d’une entreprise.

 

En effet, la publicité par l’intermédiaire de la communication d’images est un instrument de communication qui se fonde sur la prise de photos, suivie de leur diffusion à large spectre pour conquérir le public.

 

Aussi, la photographie numérique, utilisé dans le domaine commercial s’adresse principalement au grand public, selon la dimension de la communication, et a pour but la publicité d’une marque, d’une enseigne, ou d’une entreprise. C’est une forme de communication assez particulière car elle s’appuie essentiellement sur les prises de photos.

 

C’est une technique de communication qui a prouvé son efficacité auprès de grand nombre d’entreprises, et qui est alors adoptée à un niveau international, notamment dans le domaine de la mode.

 

En effet, dans le cadre de ces communications sur un nouveau support qui est la photographie numérique, les entreprises peuvent avoir recours à différents types de supports. Mais le choix du support est le résultat d’une stratégie marketing.

 

Le plus utilisé est actuellement la source internet, surtout que le niveau de développement informatique des entreprises de nos jours est élevé, et les TIC ou Technologies de l’Information et de la Communication, sont à portée de main pour grand nombre de clients et consommateurs. Vient ensuite le marketing ou la mercatique, dans ce système, la stratégie est de provoquer la demande par la proposition des offres.

 

Autant de stratégies marketing qui peuvent être développées par les publicités via des photographies numériques. Les barrières de langues sont effacées, les images peuvent être facilement comprises, autant d’avantages qui contribuent au développement de la mode.

 

Aussi, la question problématique qui guidera l’esprit de cette étude est celle de savoir : « Quels sont les avantages de la révolution numérique sur la photographie de mode ? ».

 

Afin de répondre à cette question de départ problématique, l’étude sera axée vers deux points principaux.

 

La première partie sera consacrée à une pure étude théorique. Y seront abordés l’histoire de la photographie et le concept de photographie de mode.

 

La seconde partie, quant à elle, se concentrera sur des analyses pratiques de la photographie de mode dans trois sites web bien définis : 3 suisses, La Redoute et E.Fashion Paris.

 

 

 

Partie 1 : Etudes théoriques

 

1.         Histoire de la photographie : naissance et évolution

 

                1.1.Les dates marquantes de l’histoire de la photographie

 

a. Les grandes dates de l’invention de la photographie

 

Les grandes dates qui marquent l’invention de la photographie sont résumées comme suit[1] :

 

  • 1826 : Joseph Nicéphore Niepce[2] a été le premier à avoir produit les premières épreuves photochimiques sur plaque d’étain et sur verre.

La recherche a eu au début du XIXème siècle par trois frères Niepce, Joseph Nicéphore et Claude, qui étaient doués pour les recherches et les inventions, tels que l’invention d’un petit bateau à moteur, une méthode de fabrication de la teinture d’indigo, une machine à imprimer les lithographies, et un procédé d’obtention d’image grâce à l’action de la lumière.

 

C’est au cours de l’année 1816 que les trois frères essayèrent d’expérimenter la première forme de photographie. A l’époque, il s’agissait de mettre les spectateurs dans une grande salle dans laquelle ils pouvaient avoir un aperçu des images et des objets situés à l’extérieur de la salle qui sont projetés sur un mur.

 

Entre 1822 et 1827, il reproduisit des gravures, d’abord sur verre, puis sur étain en enduisant ces plaques de bitume: il les appliquaient sur les gravures rendues transparentes par une couche d’huile ou de vernis, et exposait le tout à la lumière du soleil. Le bitume durcissait sur les parties non recouvertes par la gravure et restait soluble ailleurs; après lavage, une image apparaissait, là où l’étain mis à nu dessinait le tracé. Niepce projeta de graver ces plaques pour obtenir une matrice en creux à partir de laquelle il tirerait des épreuves à l’encre. Ce procédé ingénieux qu’il appela héliographie, fut le précurseur des procédés d’impression photomécanique.

 

  • 1829 : Niepce s’associa avec Louis Jacques Mandé Daguerre[3], qui découvrira la photosensibilité de l’iodure d’argent.

 

Daguerréotype a été le premier procédé photographique commercialisé, dans lequel une image est formée sur une plaque de cuivre plaquée d’argent, extrêmement polie, sensibilisée par des vapeurs d’iode pour former des iodures d’argent.

 

Après exposition, l’image latente est développée aux vapeurs de mercure, ce qui donne une image unique sur métal qui ne peut pas être utilisée comme un négatif pour la duplication.

 

La rencontre entre les deux hommes eut lieu, et un contrat fut signé deux ans plus tard pour poursuivre leurs recherches de façon commune.

 

  • 1833 : William Fox Talbot[4] débute une série d’expériences qui aboutiront en 1839 à la présentation d’une technique permettant d’obtenir une image sur papier par action de la lumière

William Henry Fox Talbot imagina de réaliser une image permanente de ce qu’on pouvait voir dans la camera obscura; en moins de deux ans, il réussit à obtenir des images par l’action de la lumière sur du papier traité dans des bains alternés de chlorure de sodium et de nitrate d’argent.

 

  • En 1833, Daguerre annonce le succès de son procédé de reproduction des images par l’action de la lumière sur une plaque de cuivre recouverte d’une couche d’argent.

Après la mort de Niepce en 1833, Daguerre continua ses travaux à Paris avec des plaques d’argent iodés, abandonnant définitivement le bitume. En 1835, il tomba sur le phénomène connu sous le nom de développement latent. En 1839 il apprit indirectement par leur découvreur, le savant anglais John Herschel, les propriétés de l’hyposulfite de soude, qui, par lavage, enlève les sels d’argent non exposés.

 

  • En 1841, Talbot élabora le développement latent et le procédé de calotype qui est modifié et amélioré en 1847 par Louis Désiré Blanquart Everard

En 1841, William Henry Talbot fit breveter ce procédé par lequel une image latente, produite par l’exposition dans une chambre noire d’un papier sensibilisé avec des solutions d’iodure de potassium et de nitrate d’argent, est ensuite développée dans l’acide gallique et le nitrate d’argent

 

  • En 1851, Talbot réalisa les premiers clichés éclairés à la lumière électrique.

 

  • En 1858, Nadar[5] fut le premier à prendre une vue aérienne en ballon au dessus de Paris.

 

  • En 1861, on découvre la première photographie souterraine de Nadar prise dans les catacombes de Paris grâce à l’éclairage de batteries Bunsen.

 

  • Entre 1861 et 1864, James Clerk Maxwell[6] parvint à projeter 3 plaques de lanterne à travers 3 filtres de couleur différente. Le tout se combine pour former une image couleur.

 

  • Entre 1883 et 1890, la firme Kodak de George Eastman introduit des appareils de petit format utilisant des plaques sèches, un rouleau de film et la dissociation des opérations de prise de vue et de développement.

 

  • En 1887 fut commercialisé en France les premiers films celluloïd.

 

  • En 1904, Les frères Lumière[7] mettent au point la première plaque couleur transparente: l’autochrome

 

  • En 1920, aux Etats-Unis et en Europe, on commence à utiliser la photographie à des fins publicitaires.

 

  • En 1924 et 1925, apparait deux nouveaux petits appareils : l’Ermanox et le Leica 35mm qui permirent de faire des clichés instantanés en lumière naturelle et ont ainsi ouvert de nouvelles perspectives pour le photojournalisme.

 

  • C’est en 1925 qu’apparait le premier flash électronique.

 

  • C’est en 1937 qu’apparait le premier appareil compact.

 

  • C’est en 1948 aux Etats-Unis, qu’apparait le Polaroïd, invention d’Edwin Land qui donna une épreuve sépia en 60 secondes.

 

  • En 1980 apparait le premier ordinateur personnel, inventé par IBM.

 

  • En 1982, Sony dévoile le tout premier appareil photo numérique couleur.

 

b.La photographie à l’heure actuelle : vers la recherche d’authenticité

 

  • Evolution de la perception de la photographie à travers les époques

 

La photographie a connu, depuis son invention, des avancées significatives.

 

Au début, elle était juste ralliée à cette technique de réflexion de l’image par l’action de la lumière. Mais avec l’écoulement des années, elle a acquis un sens plus profond, par ce procédé de la représentation du réel.

 

En effet, la photographie n’est plus cette unique représentation objective du monde réel, dans son état brut, sans interprétation ni commentaires par le photographe, actuellement le fait de photographier qui est cette fusion de différentes techniques afin de donner un arrêt sur une image, une représentation du réel, est devenu un art, le huitième, avec la radiodiffusion et la télévision, tous les trois regroupés dans la rubrique « arts médiatiques ».

 

  • Conséquences du ralliement de la photographie à un art : la recherche de l’authenticité par la communication du « réel »

Le lien entre la photographie et l’authenticité repose justement sur cette nouvelle perception de la photographie comme étant un art.

 

En effet, dans l’élaboration de cet art, notamment dans le but de pouvoir transmettre la « beauté » de la photo à travers l’image communiquée, le photographe essaie de plus en plus d’inclure ses idées dans l’image qu’il capte, via le choix du sujet, du cadrage, du niveau de réflexion de la lumière et même des couleurs.

 

Mais force est de constater que cette croissante implication du photographe dans la communication de la photographie peut remettre en cause le caractère objectif de l’image véhiculée, et c’est justement dans ce contexte que se pose la question de l’authenticité

 

La photographie, initialement perçue comme une représentation objective d’une portion de réalité, est devenue une représentation subjective. Elle est devenue ce nouveau mode de communication entre le photographe et les spectateurs sur la question de la perception d’une situation donnée, elle n’est plus cette représentation du réel mais plutôt une transmission de la vision du photographe du réel. Le réel n’est plus ce réel au sens courant mais le réel tel que le photographe le perçoit.

 

Ainsi, par exemple, par l’avènement de plusieurs techniques de photographie et de modification des couleurs, un photographe peut par exemple, via le simple jeu de couleurs, apporter une touche de modification sur une photo, et peut la rendre plus dramatique que dans le réel (en augmentant la densité des nuages par exemple). Cela remet de plus en plus en cause la notion d’authenticité.

 

En effet, l’authenticité doit normalement être la représentation « réelle et sans retouche » de la réalité, ce ne doit pas être une communication d’une « vision » de la réalité, mais une communication du réel à l’instant de sa prise. Si on perçoit l’authenticité dans ce sens, aucune photographie de notre époque n’est plus authentique car elles ont toutes connues des retouches de la part du photographe, communiquant ainsi sa propre vision du réel.

 

Ce qui a justement conduit vers la recherche d’autres paramètres de qualification de l’authenticité, ce paramètre est la perte de l’aura.

 

Le croissant développement du monde numérique et des techniques de photographie ont de plus en plus remis en cause la conception de l’authenticité par la communication du réel.

 

Vient alors la nouvelle ère de l’actuelle révolution ou la nouvelle conception de la photographie authentique est conditionnée par l’aura.

 

Les « technimages », obtenues par la fusion de différentes avancées technologiques de modification de photos rendant le spectateur insensible, le but de l’aura est de créer ce choc, de susciter cette sensibilité dans les photographies, même si elles ne sont plus une représentation du réel proprement dit. Une œuvre acquiert une valeur auratique considérable à partir du moment où elle appartient à une sphère spatiotemporelle propre et unique.

 

 

            1.2.Les grandes icônes de la photographie

 

Les grandes icônes de la photographie sont les personnalités suivantes[8] :

 

                                « a. Yann Arthus-Bertrand

 

Photographe de talent et militant écologiste engagé, Yann Arthus-Bertrand a également un passé moins connu d’acteur de cinéma (« Dis-moi qui tuer », « OSS 117 prend des vacances »…), et de journaliste. Il est notamment l’auteur du fameux La Terre vue du ciel, hommage à la beauté de notre planète paru en 2006. Il triomphe actuellement avec la série de documentaires à succès Vu du ciel sur France 2.

 

                                b. Henri Cartier-Bresson

 

Henri Cartier-Bresson avait bien sa place dans ce top 10, et pour cause. Celui que l’on nomme parfois « l’œil du siècle », photographe de légende, a notamment marqué son temps par ses reportages couvrant les grand événements du siècle dernier, comme la libération du camp de concentration de Dachau, Gandhi juste avant son assassinat, la libération de Paris, les républicains espagnols… Il fut également l’assistant du cinéaste Jean Renoir. Cartier-Bresson a débuté sa carrière en 1950 sur un vieil appareil Krauss, acheté d’occasion…

 

                                c. Philip Plisson

 

Spécialiste incontesté de la photographie maritime, Philip Plisson est un photographe français. Photographe de mer dans l’âme, il a su séduire par son œil précis et imaginatif sur la beauté du monde marin. Le livre La mer, préfacé par Yann Queffélec, est l’un de ses plus grands succès.

 

                                d. Robert Doisneau

 

Obstiné à « arrêter ce temps qui fuit », Robert Doisneau est un photographe français, l’un des photographes les plus populaires d’après-guerre. Plutôt « pêcheur d’images » que « chasseur d’images », sa grande renommé est essentiellement fondée sur son regard léger sur les rues de Paris, la capitale française, qu’il a su dépeindre avec une sensibilité incroyable.

 

                                e. Robert Capa

 

Plus célèbre des photographes de guerre, Robert Capa (Endre Ernő Friedmann de son vrai nom) fut dégalement journaliste à la 20th Century. D’origine hongroise, il a couvert les plus grands conflits de sa génération (la guerre civile en Espagne, la guerre Japon-Chine, le débarquement de Normandie…), proposant des images fortes en action, prises dans l’instant. Il est l’un des co-fondateurs de la fameuse agence photo Magnum

 

                                f. David Seymour

 

David Seymour (David Szymin de son vrai nom), est également connu sous le pseudonyme Chim. A partir de 1934, il travaille régulièrement avec le magazine Regards (l’un des premiers magazines illustrés), proche du front populaire. En 1940, il rejoint la United States Army, où il a servi comme photographe et interprète jusqu’en 1945.

 

                                g. David Hamilton

 

« S’il était poète, il serait romantique. Des jeunes filles aux longues chevelures pâles et aux yeux clairs ont en effet été chantées par Casimir Delavigne, Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alfred de Musset et tant d’autres. Hamilton s’infiltre dans une série déjà longue de tendres rêveurs. » (La jeune fille, le thème d’un photographe, Robert Laffont).

 

                                h. Helmut Newton

 

Photographe australien d’origine allemande, Helmut Newton est un spécialiste de la photo de mode. Son art vise à exacerber la sensualité féminine, allant parfois jusqu’à la provocation par le regard… Cindy Crawford, Claudia Schiffer, ou encore Monica Bellucci ont posé pour lui. Helmut Newton est décédé le 23 janvier 2004 à Los Angeles.

 

  1. i. Philip-Lorca DiCorcia

Philip-Lorca diCorcia est un photographe américain dans la tradition documentaire américaine (pour qui la photographie est un médium qui permettrait une transposition directe de la réalité telle qu’elle est, en images). « Mon travail évolue par entropie, par perte progressive de contrôle. Disons que je laisse de plus en plus de place au hasard, à l’intuition, à l’accident. Je remplace progressivement l’expérience théorique par la pratique, le vécu. »

 

                                j. Jean-Marie Périer

 

Jean Marie Périer (Jean-Marie Pillu de son vrai nom) est le photographe des stars par excellence. Il a côtoyé et immortalisé les plus grands, des Rolling Stones aux Beatles, en passant par Bob Dylan et Eddy Mitchell. Il a notamment acquis cette notoriété en travaillant pour Salut les copains dans les années 1960. Aujourd’hui, il travaille notamment avec les magazines Paris Match, Le Figaro Magazine et Elle. »

 

 

 

                1.3. Les appareils utilisés dans le domaine de la photographie

 

                                a. L’appareil photographique : élément indispensable

L’appareil photographique, communément appelé « appareil photo », se présente comme l’élément indispensable dans le domaine de la photographie. Cet outil est défini comme l’objet devant rendre possible la capture d’objets réels et d’images réelles.

 

  • Les types d’appareils photos

 

Il existe deux grands types d’appareils photos :

 

-L’appareil argentique : Appareil folding, Appareil photographique reflex bi-objectif, Appareil photographique télémétrique, Appareil photographique reflex mono-objectif, Appareil photo argentique compact, Le « prêt à photographier » ou appareil jetable, Appareil photo instantané, …

 

-L’appareil numérique : Appareil photo numérique compact, Appareil bridge, Hybride, Appareil reflex numérique, Appareil à miroir semi-transparent, Appareil plénoptique, Studio photo numérique.

 

Mais force est de constater que c’est surtout au lendemain de l’avènement de l’appareil numérique que le monde de la photographie a complètement révolutionné.

 

  • Caractéristiques propres à l’appareil numérique (APN)

 

-Une redéfinition de la résolution des images : avec l’APN, la résolution se traduit désormais par des millions de pixels[9].

 

-Une amélioration de la taille des capteurs : afin de donner une meilleure résolution de l’image

 

                                b. Les outils informatiques

A part l’appareil photo, le photographe doit disposer d’autres outils informatiques qui doivent lui permettre de réaliser les tâches suivantes, complémentaires à la prise d’images :

  • Organisation de la composition de l’image
  • Choix des thèmes
  • Mise en scène
  • Montage

 

 

 

2.         Les domaines d’activité utilisant la photographie

 

            2.1         La photographie comme support publicitaire

 

                                a. La photographie du XXème siècle : conçue pour « surprendre » les spectateurs

Le monde a fait face, depuis ces dernières décennies, à un développement incessant des nouvelles technologies. Ce qui a eu de sérieux effets sur le huitième art qu’est la photographie. Ont été ralliés à la prise de photos les différentes techniques de révolution industrielle. La mentalité et la perception des choses changent aussi avec l’avènement de ces techniques nouvelles, le spectateur de nos jours est ébranlé par d’autres signes que le spectateur de la période de la première apparition de la photographie n’a jamais encore connu.

 

En effet, à l’instant de l’invention de la photographie, et dans l’époque traditionnelle, l’authenticité de la photographie est ralliée à la naissance de ce sentiment d’enchantement, d’admiration de la photographie, du fait qu’elle est une représentation saine du réel. Mais actuellement, cette perception de l’authenticité est bien révolue. Le spectateur ressent de moins en moins ce sentiment d’enchantement, sachant que le spectacle devant lui a fait l’objet de transformations par celui qui l’a pris. Un nouveau mode perceptuel est ainsi né, une modification entière de la sensibilité humaine face à la photographie, une autre nouvelle conception de l’authentique.

 

Si l’artiste de l’époque ancienne se focalisait uniquement sur la représentation du réel, l’artiste photographe du XXème siècle en fait beaucoup plus, il effectue plus de travail sur l’image en y créant une ambiance qu’il entend transmettre.

 

La contemplation de la photographie par le spectateur ne se fait donc plus par cette simple vision du réel, ou l’unique savoir de surprendre le réel, mais acquiert un autre sens plus profond et plus significatif.

 

En effet, la contemplation suscite l’utilisation de tous les sens, c’est le corps tout entier qui doit procéder à l’appréciation de l’œuvre, « On est passé de la philosophie du goût et de la contemplation à la philosophie de l’action ». La photographie de nos jours est une convergence d’interfaces multimodales qui font travailler tous les sens du spectateur dans l’appréciation de l’œuvre.

 

La nouvelle perception et la nouvelle contemplation de l’art est révolue suite à l’avènement de la possibilité de reproduction de l’œuvre d’art qui est la photographie. En effet, avec une adaptation de la manière de voir les choses, ce qui était authentique à la période de la Renaissance ne l’est désormais plus à notre époque.

 

Cela nous amène à se questionner sur les conséquences de l’arrivée de la technologie de la reproduction dans le domaine de la photographie, notamment dans l’analyse de son authenticité.

 

En effet, selon la position de Walter Benjamin[10], l’accessibilité des photographes aux différentes techniques de reproduction a radicalement repositionné la vision du spectateur dans la vision de l’œuvre. Cette reproduction va permettre aux spectateurs d’être en continuelle présence avec les photographies. L’image sera d’autan plus conçue comme ayant des valeurs politiques et sociales et dépasseront le simple stade de valeur cultuelle.

 

La photographie pourra ainsi être un efficace moyen de communication implicitement, et parfois même explicitement.

 

Avec la question de la reproduction, le caractère d’authentique ne revêt plus la même forme qu’auparavant. La photographie, qui est cet art de capter et de livrer une image au spectateur, est authentique non plus quand elle représente une réalité objective mais plutôt quand le réel ainsi transmis est « impressionnant » pour le spectateur.

 

Et dans le processus de recherche de cette appréciation, le spectateur utilise non uniquement l’aura mais tous ses sens, afin de vérifier le niveau de son « impression ».

 

                                b. La photographie : un efficace moyen de communication

 

  • La communication : approche conceptuelle

Etymologiquement, le terme communication vient du latin communicare, mettre en commun, de communis, commun.

 

La communication est définie comme le fait de communiquer, de nouer une relation avec d’autres personnes en lui transmettant des informations. Cette communication est établie via l’utilisation de moyens ou outils de communication.

 

Aussi, l’outil de communication est défini comme le moyen utilisé afin de diffuser et de divulguer des informations. Il est diffusé par l’émetteur dans le but de transmettre un message au récepteur.

 

Dans le cadre de ce transfert d’information, plusieurs éléments interviennent dans la chaîne de communication :

 

-l’émetteur,

-le récepteur ou destinataire (qui représente globalement le public, et spécifiquement les clients et consommateurs),

-le message à transmettre,

-le code de transmission du message (la photographie dans le cas de notre étude)

– le contexte (mode, pharmaceutique, … varie selon le domaine d’activité de l’entreprise).

 

Dans le cadre de l’exercice de ses activités par une entreprise, la communication a pour vocation essentielle de véhiculer une bonne image de l’entreprise, d’en accroitre la notoriété, tout simplement de lui permettre de se rapprocher au plus près des clients et consommateurs.

 

  • Rappel de l’importance de la publicité et de la communication pour une entreprise

La question de la communication ne date pas d’hier et le temps de la reconnaissance de sa nécessité est aussi ancien que l’avènement de l’Humanité.

 

La communication d’entreprise a pour vocation essentielle de véhiculer une image favorable et bénéfique de cette dernière, l’utilisation de mauvais supports risquerait de lui nuire. Il convient de préciser que le choix du support des messages véhiculés est primordial, et dépend avant tout du domaine dans lequel l’entreprise agit.

 

Pour les entreprises, la communication est actuellement placée au centre des débats, et est devenue inséparable de l’objectif d’efficacité, elle est actuellement le moyen mis à la disposition des entreprises afin de nouer des relations, essentiellement commerciales, saines, avec ses partenaires externes.

 

Le schéma suivant démontre cette hypothèse : en captant l’attention par une stratégie de communication, l’entreprise persuade l’acheteur.

 

 

Le graphique suivant montre l’importance des dépenses accordées en communication, publicité et marketing dans les entreprises :

 

 

Nous pouvons constater l’importance accordée à l’image et aux messages que véhiculent les compagnies. Cette place primordiale est expliquée par les divers apports des publicités sur les entreprises.

 

  • Evolution de la communication et du support de communication à travers les temps

En effet, les supports de communication ont évolué en fonction des moyens mis à la disposition des entreprises. Auparavant, cette communication était principalement orale, visuelle, sonore mais au elle a évolué au fil des ans et prend aujourd’hui une autre dimension aux travers des photographies.

 

Dans ces changements, il est important de préciser que c’est réellement l’univers de la communication qui a évolué, et non uniquement les outils et supports de communication. Le public est devenu de plus en plus attentif aux informations communiquées et aux moyens de communication adoptés par les entreprises.

 

  • La photographie numérique : un efficace support de communication et de publicité

La photographie semble aujourd’hui réunir tous les atouts : c’est celle qui répond le plus aux objectifs des entreprises, et aux exigences des clients. Son concept est simple, mais ses buts sont profonds : diffuser une image ou une photographie autour d’un produit afin de le lancer, et d’attirer les cibles.

 

C’est ainsi que la photographie est indéniablement un des outils de communication les plus usités actuellement par les entreprises.

 

Reposant sur des principes de réalisation d’une grande simplicité : la prise de photographies dans un but commercial et marketing, l’utilisation de la photographie en guise de support de communication s’est très vite différenciée de toutes les autres formes de support de communication du fait de son dynamisme, de sa brièveté, et de son niveau de perception par le public.

 

Il s’agira au cours de la diffusion de ces photographies, de partager avec le public cible des informations stratégiques qui auront été préalablement étudiées et choisies.

 

Les avantages de l’usage de la photographie dans le processus de publicité sont résumés dans le schéma suivant :

 

 

On y relève:

 

-Une création rapide de notoriété : les photographies sont facilement compréhensibles pour le grand public, en d’autres termes, elles ne nécessitent point des efforts de compréhension.

 

-Une amélioration rapide de l’image et de la marque : rapide dans le sens où la compréhension de l’efficacité de la marque, d’un produit ou de l’entreprise elle-même n’attend pas des années, mais est acquise en un seul déclic : lors de la compréhension puis de l’interprétation de l’image.

 

-Un rapprochement direct avec les cibles : la photographie d’une situation réelle est souvent le meilleur moyen pour les entreprises de se rapprocher directement des partenaires externes (les clients, les partenaires, les actionnaires, les bailleurs de fonds)

 

  • Méthodologie d’exploitation de la photographie dans la publicité et la communication avec les cibles

 

Cette place que tient la communication dans le jeu de la notoriété de l’entreprise oblige cette dernière à soigner toutes les informations divulguées lors de ces séances de communications. Sachant que les informations dont il est question ici sont concrètement les photographies.

 

En effet, actuellement, au lendemain de l’avènement des nouvelles technologies, ce ne sont pas les méthodes de publicité qui manquent. L’entreprise peut choisir d’adopter la publicité par voie radiotélévisée, par internet, par mail, afin d’informer ses clients des informations qu’ils sont en droit de connaitre.

 

Il n’existe pas actuellement de restrictions sur les modes de communication, mais plutôt des contrôles de plus en plus stricts sur le contenu des informations véhiculées. Les entreprises ne sont tenues de révéler seulement des informations vraies et authentiques, au risque de perdre la confiance de leurs clients. A côté de cette véracité et de cette authenticité figure aussi désormais l’ordre public et les bonnes mœurs.

 

Aussi, les entreprises qui exploitent la photographie dans les communications sont tenues de respecter toutes ces balises.

 

Et il convient de préciser que les informations, en l’occurrence les images et photographies, ne doivent pas être uniquement vraies et authentiques, mais doivent savoir cibler le public choisi, afin que les objectifs concourus par l’entreprise soient effectivement atteints.

 

« La qualité de notre communication est déterminée non par la manière dont nous disons les choses, mais par la manière dont elles sont comprises. », dixit Andrew Grove, les images et photographies véhiculées doivent ainsi être facilement compréhensibles et accessibles au public, pour être efficaces.

 

 

 

            2.2      La photographie de mode

La photographie de mode est un genre de la photographie qui se consacre essentiellement sur les vêtements, les styles vestimentaires, l’habillement ainsi que les accessoires de mode. Ces éléments ne sont toutefois pas photographiés seuls mais avec des mannequins, et la photographie est effectué dans un but précis : marketing.

 

                                a. Histoire de la photographie de mode

 

  • Origine de la photographie de mode

La photographie de mode a existé depuis déjà fort longtemps, mais la réelle expansion de ce type de photographie ne s’est faite qu’au début des années 30, notamment après la seconde guerre mondiale.

 

C’est en 1856 qu’Adolphe Braun publie la première revue de mode consacrant 288 photographies de Virginia Oldoini dit La Castiglione, qui s’est affichée comme le premier mannequin de mode. Pendant cette époque, Braun a été connu comme le premier photographe de mode de l’histoire.

 

C’est ainsi aussi que sont apparues les premières revues de mode françaises : Fémina et La Mode, qui étaient illustrées par des photographies de modes.

 

  • La photographie de mode au cours des années 1910

Au cours de l’année 1910 sont apparues celles que l’on appelait : « la première prise de photographie de mode moderne » ou bien « les premières vraies photographies de mode que l’on ait jamais réalisées ».

 

Cette première étape de la marche vers le développement de la photographie de mode a été initiée par Lucien Vogel[11].

Au cours des années 1920, la consécration de la photographie de mode en un vrai genre artistique a été faite par George Hoyningen-Huene. Et dans ce cadre, c’était surtout le genre féminin qui occupait une place importante, et les stars hollywoodiennes commençaient à faire leur apparition, pour véhiculer l’image de la mode, la classe et le glamour.

 

Même si la photographie de mode s’est nettement développée, presque tous les grands magasins de mode avaient leurs propres mannequins qui représentaient leurs marques. Le développement des agences de communication et de mannequinat ne s’est réellement fait qu’au lendemain de la fin de la deuxième guerre mondiale.

 

  • La photographie de mode au cours des années 1950

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la mode est redevenue un phénomène mondial, et Paris en est la capitale.

 

Par exemple, c’est au lendemain de la seconde guerre mondiale que le grand couturier Christian Dior[12] a fait son apparition. La photographie a commencé à se développer, prenant ainsi la place de l’illustration.

 

  • La photographie de mode dans les années 90

Pendant ces années 90, plusieurs revues et magazines de mode ont été publiés, plusieurs mannequins ont fait leur apparition. En bref, la photographie de mode s’est nettement développée.

 

                                b. Avenir de la photographie de mode

 

La photographie de mode a pris de l’ampleur au fur et à mesure de son développement à travers les époques. Au début, seuls les magazines leur servait de support, mais lorsque la photographie de mode s’est répandue, divers autres supports sont apparus : internet, affichages publicitaires, galeries, salles de vente, livres, musées…

 

Autant de nouveaux supports qui viennent augmenter l’effectif des personnes ciblées. Ce qui fait que oui, la photographie de mode a de l’avenir et est en train de connaitre un réel développement à l’ère actuelle.

 

 

 

3.         L’avènement du numérique dans le domaine de la photographie

            3.1      La mode dans l’ère du digital

 

                        a. Les caractéristiques du nouveau contexte mondial

 

  • Un contexte mondial globalisé

 

Dans le langage économique, ce processus de globalisation se traduit par l’internationalisation de tous les échanges ainsi que les transactions qui y sont afférentes.

 

La globalisation est ainsi en corrélation étroite avec la libéralisation des échanges, entraînant une intégration économique, c’est-à-dire une sorte d’adhésion aux normes d’échanges mondiaux.

 

Cette libéralisation des échanges fait que non seulement les biens et les services, mais aussi les capitaux, les hommes, les idéaux et les technologies, circulent librement sur le grand marché mondial, ce qui rend les différents pays du monde interdépendants entre eux dans le processus de production et de commercialisation.

 

Selon Henri Bartoli, professeur d’économie à l’université de Paris-I :

 

« Ce qui se « globalisé », tend à devenir un ensemble régi par des règles telles que le tout organisé constitue un « système ». »

 

Ce qui fait que, à l’issue de cette globalisation, les photographes mondiaux ne seront plus confrontés à leurs seuls marchés internes, mais devront faire face à un marché d’un niveau international. Ce qui implique une ouverture des échanges et la hausse de la concurrence.

 

En effet, par la globalisation des échanges, l’intégration au grand marché concurrentiel mondial ne nécessite ni acceptation, ni ratification, mais se fait d’une manière automatique et de plein droit, que le pays le veuille ou non, il subit automatiquement et sans besoin de consentement préalable, les effets de la globalisation.

 

La libre concurrence est le principe fondamental de la globalisation. En effet, c’est un système d’interaction des entreprises au sein duquel ces dernières règlementent elles mêmes la loi de l’offre et de la demande, sans qu’aucune autorité suprême puisse  intervenir.

 

En effet, ce sont les processus et les principes de la globalisation qui ont fait que la concurrence mondiale entre les photographes professionnels soit plus rude, et donc plus « sauvage ».

 

Ce nouveau contexte économique, plus concurrentiel, et qui est donc plus difficile à gérer,  implique que les grands magasins de mode sont confrontés à de nouvelles règles de concurrence. Les domaines d’intervention sont les mêmes, alors que les intervenants sont de plus en plus nombreux, un phénomène qui se traduit par le fait que les offres sont supérieures à la demande.

 

Cette situation est parfois difficile à gérer, et elle implique la maîtrise de nouvelles stratégies d’intervention sur les nouvelles conditions contextuelles.

 

Cela nous mène à la conclusion selon laquelle, du fait de la globalisation, le marché s’est nettement développé, dont le marché de la mode, Paris n’est désormais plus le seul capital de la mode. Ce qui pourrait appeler de nouvelles conditions d’intervention sur ce marché de la mode.

 

Et comme l’intégration des actions des entreprises à une échelle mondiale ne peut pas toujours se faire à un niveau réel, cette intégration peut se faire d’une manière virtuelle, possibilité offerte par le développement du numérique.

 

  • Un contexte où le numérique tient une place importante

 

Actuellement, le niveau de développement informatique des entreprises est élevé, et les TIC sont à portée de main pour grand nombre de clients, consommateurs et de plusieurs amateurs de mode. Et c’est justement ce développement des TIC qui va permettre de rendre effective la globalisation (virtuelle).

 

Et il convient tout de suite de préciser que ce développement des TIC et surtout de l’internet est bénéfique pour la mode.

 

Ceci car la présence sur les sites webs, les ventes et organisations de publicités en ligne, sont exploités par les grandes boutiques de mode, qui se veulent être plus proches des clients et qui ont l’ambition de faciliter les échanges et transactions avec ces consommateurs.

 

Aussi, par exemple, les clients qui se trouvent dans des Régions éloignées peuvent se procurer facilement des créations de Paris, en effectuant des commandes en ligne, et en obtenant une livraison immédiate, et cela via le site internet des grands magasins ou stylistes y diffusant par photographie leurs marques de vêtements.

 

Ce système démontre à quel point il est important d’être toujours présent dans l’esprit et dans le quotidien des consommateurs, c’est le système qui fonde la force de la vente française.

 

                                b. La nécessité des entreprises de mode de se conformer aux nouvelles conditions contextuelles

 

Les entreprises de la mode doivent se développer, et pour ce faire, elles doivent préalablement se conformer aux nouvelles conditions de l’environnement dans lequel elles exercent. En guise de rappel, ce nouvel environnement est caractérisé par l’ouverture à l’échelle mondiale (la globalisation) et par la propagation du Numérique.

 

En effet, notre ère actuelle est principalement caractérisée par l’avènement de plusieurs outils et moyens de communication. Et face à cela, il est aussi reconnu que l’entreprise est une entité qui vit, et qui effectue forcément des mutations, qui n’est pas stable. L’instabilité, la mutation, l’intégration de nouvelles visions, et l’adaptation à son environnement de travail font partie de la vie d’une entreprise.

 

Aussi, si les entreprises veulent vivre, elles sont plus ou moins contraintes de s’adapter à ces nouvelles donnes technologiques, qui émergent dans son environnement. Et comme le marketing figure parmi les grandes fonctions d’une entreprise, cette fonction précise doit ainsi intégrer les données technologiques dans son cadre de fonctionnement.

 

D’autant plus que, avec le phénomène de la globalisation, toutes les entreprises sans exception, dont les entreprises dans le domaine de la mode, font face de nos jours à de nouvelles conditions de concurrence, c’est justement la raison pour laquelle elles doivent trouver des moyens plus efficaces pour affronter ces nouvelles conditions contextuelles, et se faire connaitre sur le marché.

 

Se faire connaitre sur le marché est un impératif pour réaliser du chiffre d’affaire et pour conquérir de nouveaux clients. Ces derniers sont le moteur de fonctionnement des entreprises, quel que soit leur domaine d’activité.

 

Comme l’affirme Sam Walton : « Le seul patron c’est le client. Il peut licencier tout le monde, du Directeur à l’employé en faisant une chose simple : aller dépenser son argent ailleurs ».

 

La publicité est un incontournable pour les entreprises, comme l’affirme Stuart H. Britt : « Pour une entreprise, ne pas faire de la publicité c’est comme faire de l’œil à une fille dans le noir. Vous savez ce que vous faites, mais personne d’autre ne le sait »

 

c. Les apports du numérique au développement de la mode

 

Le système marketing très usité en ce moment, et qui est exploité par les professionnels de la mode dans leurs stratégies de vente est celui de la « provocation de la demande par la proposition d’offres ». En d’autres termes, le besoin en certains habillements tendances n’est pas toujours spontané chez les clients, mais c’est via les publicités médiatiques, les présences sur internet, que les stylistes et grandes maisons de mode éveillent et suscitent ce besoin.

 

C’est une nouvelle stratégie de conquête de la clientèle qui est actuellement adopté par les stylistes et magasins français, et qui semble être efficace. Ceci car, l’envie des consommateurs est éveillé, et ils sont conquis pour les nouvelles productions. Et ce système marketing est appuyé par le développement du Numérique.

 

Mais la question qu’il convient de poser est celle de savoir : quels sont les apports du numérique au développement de la mode ?

 

  • Le numérique a permis la conquête de plusieurs clients nationaux et internationaux

Avec la globalisation, le marché de la mode est internationalisé, et telle internationalisation virtuelle est désormais possible par l’utilisation d’outils numériques adaptés. Avec l’internationalisation, le cercle de clientèle de la mode est devenu encore plus élargi.

 

En effet, comme nous venons de l’affirmer plus haut, le client est le moteur qui fait fonctionner l’entreprise, en l’occurrence l’entreprise de la mode. Ceci car, la performance d’une entreprise est généralement mesurée par son chiffre d’affaire, et c’est le comportement de ce client qui est à la base de ce chiffre d’affaire. Ce qui nous amène à conclure que l’entreprise ne saura fonctionner sans ses clients qui jugent la nature de ses produits et lui fournissent les moyens et les possibilités de se développer, et le fait se démarquer de la concurrence.

 

Ainsi, la véritable richesse d’une organisation, ou d’une entreprise n’est autre que ses clients, qui sont en effet le moteur de sa productivité. Comme le dit un proverbe arabe, « la différence entre un désert et un jardin, ce n’est pas l’eau, mais l’homme ». Ce qui distingue une entreprise performante d’une entreprise non performante, ce sont avant tout les hommes, leur enthousiasme, leurs compétences et leur créativité. Si l’entreprise est performante, c’est puisque ses clients sont enthousiastes.

 

Ce qui nous amène à conclure que le client est à la fois l’unité et la condition de développement d’une entreprise. Comme le précise Louis Gerstner : « Le personnage le plus important c’est le client. Tout ce que nous effectuons est pour lui »

 

Ce qui fait que les entreprises qui veulent se développer, et qui veulent être performantes doivent partir à la conquête de ces clients. Comment se faire connaitre? Uniquement par la publicité (directe ou indirecte). Et comment faire au mieux la publicité ? Uniquement par l’exploitation des outils numériques. Et c’est ainsi que le développement du Numérique a permis d’accroitre le moteur de l’entreprise de la mode, qui ne sont autres que les clients.

 

  • L’exploitation des outils numériques permet à l’entreprise de faire connaitre le produit à un niveau encore plus élargi (international)

La publicité à large spectre, désormais possible par les moyens numériques, est aussi le principal moyen pour les entreprises de lancer leurs produits. Une meilleure connaissance des produits par les clients est une condition de réussite des entreprises, car c’est via l’achat de ces produits que les clients peuvent effectivement contribuer au chiffre d’affaire d’une entreprise.

 

  • L’exploitation des outils numériques permet à l’entreprise d’harmoniser et d’entretenir ses relations publiques

Les outils numériques, en tant qu’outil de communication, contribue au développement des relations publiques d’une entreprise.

Ceci, car il favorise l’augmentation des contacts personnels de l’entreprise, avec des clients potentiels, des fournisseurs… Autant de personnes qui sont « utiles » au développement de l’entreprise, par l’agrandissement de son cercle.

 

Peu importe les avantages que procurent les stratégies de communication, dont la communication via l’utilisation d’outils numériques, elles concourent à un but final commercial : les publicités et les communications sont réalisés en vue d’accroître la force de vente de l’entreprise, compte tenu de la concurrence.

 

                3.2         Quels sont les outils numériques utilisés par le secteur de la mode ?

 

                                a. Les divers outils numériques disponibles sur le marché et accessibles à tous

 

  • Les outils numériques de diffusion d’informations

 

-Le site web c’est un outil numérique qui assure la diffusion d’information et de nouvelles actualités concernant la mode et les nouvelles tendances. Le site peut être règlementé et paramétré pour être accessible au grand public ou seulement à une catégorie de clientèle bien déterminée.

 

-Les blogs sont très usités par les professionnels de la mode pour diffuser les actualités sur une marque déterminée. Des photos, vidéos et commentaires sont souvent diffusés à l’intérieur de ces blogs. Par exemple, y sont précisés les comptes rendus concernant l’appréciation d’une marque par une catégorie de clients.

 

-Les médias sociaux permettent à une catégorie de clients, indéterminé à l’avance, de « s’abonner » individuellement à une source d’information choisie.

 

-La diffusion radio ou télévisuelle, par des réseaux dédiés ou par streaming sur Internet ou intranet.

 

– Les listes de diffusion est une technique qui permet de rendre compte d’une information sur la mode à une catégorie de clientèle.

 

  • Les outils numériques d’échanges et de discussions

Au-delà de la simple diffusion d’informations, il est aussi possible que les professionnels de la mode entrent en contact direct avec les clients, et privilégient les échanges et discussions avec eux. Cela est désormais possible grâce à de nouveaux moyens numériques :

 

-Le courrier électronique est un outil simple d’utilisation qui permet d’entrer en contact direct et sans intermédiaire avec certains clients. Les échanges qui y sont effectués peuvent recourir divers buts. En effet, le professionnel de la mode peut entrer en contact avec le client afin de lui communiquer de nouvelles tendances sur la mode, ou pour recevoir des réclamations (service après vente dans certains cas), ou pour recevoir les attentes de la clientèle. Aussi, les échanges et les discussions dans ce cadre sont tenus privés et ne sont pas diffusés au grand public. Tel peut être le mode de communication des professionnels de la mode avec les grandes stars, qui nécessitent une attention et une prise en charge particulière.

 

-Les médias et réseaux sociaux sont en effet les outils numériques les plus lancés à l’heure actuelle. Il s’agit de véhiculer des informations sur la mode (via des photos, des vidéos, des annonces de défilés, …) à une communauté de gens qui pourraient être intéressés par l’information. Dans le cadre de l’utilisation de cet outil numérique, il convient de bien adopter les codes et les conventions d’utilisation de chacun d’entre eux afin d’en faire un bon usage.

 

-Les forums est un outil numérique qui permet d’effectuer des échanges dans un domaine public virtuel, via des questions/réponses.

 

-Les SMS : ce sont des minimessages qui peuvent être diffusés à large spectre par voie téléphonique. Leur principal avantage est de permettre d’échanger rapidement des informations depuis n’importe quel endroit. Ce qui fait que cet outil, utilisé dans le domaine de la mode, a le pouvoir de rapprocher les professionnels avec leurs clients, malgré la distance qui les sépare.

 

-Le fax : très connu, même si le fax n’est pas une réelle révolution, il reste encore un outil numérique qui recèle toute son importance dans la communication entre les professionnels et les clients. Par exemple, les contrats seront envoyés par fax, les modèles, et cela même malgré la distance qui sépare les deux parties.

 

-Le téléphone : transporté à l’origine sur des infrastructures réseaux totalement séparées (réseau téléphonique commuté, RNIS…), le téléphone s’intègre progressivement aux réseaux informatiques et la frontière entre la voix sur IP, pratiquée depuis un ordinateur avec des outils tels que Skype, et la téléphonie classique tend à disparaître progressivement.

 

-La messagerie instantanée : c’est un outil numérique qui permet d’engager une discussion privée et immédiate avec un client. Avec les révolutions de nos jours, certaines de ces messageries instantanées permettent de se voir tout en discutant, ce qui a le pouvoir d’accroitre la complicité entre le professionnel de la mode et son client.

 

-L’audioconférence : c’est un outil numérique qui permet d’engager des échanges avec une catégorie de clientèle rassemblée dans un lieu unique.

 

-La visioconférence : les fonctionnalités de cet outil est le même que le précédent, seulement, dans la visioconférence, les interlocuteurs peuvent directement se voir. Une opportunité pour les professionnels de la mode d’entrer en contact direct avec les clients, afin de les montrer leurs produits et connaitre en temps réel la réaction des clients vis-à-vis de ces produits.

 

                                b. Comment choisir les outils numériques adaptés au secteur de la mode ?

 

Les outils numériques disponibles à l’heure actuelle sont devenus de plus en plus polyvalents, le choix est ainsi d’autant plus stratégique. Tous ces outils numériques sont tous à portée de main, ce qui fait qu’il ne reste plus qu’au professionnel de la mode de choisir l’outil numérique adapté et l’information à véhiculer (les photos et vidéos à diffuser par exemple).

 

-Comment bien choisir l’outil numérique adapté ?

En effet, actuellement, au lendemain de l’avènement des nouvelles technologies, ce ne sont pas les modes de communications qui manquent. L’entreprise peut choisir d’adopter la publicité par voie radiotélévisée, par internet, par mail, afin d’informer ses clients des informations qu’ils sont en droit de connaitre.

 

Mais le choix de l’outil numérique à utiliser dépend de la relation qu’entretient le professionnel de la mode avec son client. Par exemple, si la relation avec le client est déjà étroite, le professionnel peut le fidéliser avec des envois SMS ou engager des discussions directes par mail avec lui, afin de lui communiquer les nouvelles tendances de la marque. Si au contraire, le client reste encore à conquérir, le professionnel peut juste l’inviter à s’intégrer dans son forum, son blogue, afin de partager son avis sur ses tendances.

 

-Comment bien choisir l’information à véhiculer ?

En effet, les supports de communication ont évolué en fonction des moyens mis à la disposition des entreprises. Auparavant, cette communication était principalement orale, visuelle, sonore mais au elle a évolué au fil des ans et prend aujourd’hui une autre dimension aux travers des évènements qui sont réalisés.

 

Dans ces changements, il est important de préciser que c’est réellement l’univers de la communication qui a évolué, et non uniquement les outils et supports de communication. Le public est devenu de plus en plus attentif aux informations communiquées et aux moyens de communication adoptés par les entreprises, surtout dans le domaine de la mode.

 

Il n’existe pas actuellement de restrictions sur les modes de communication, mais plutôt des contrôles de plus en plus stricts sur le contenu des informations véhiculées. Les entreprises ne sont tenues de révéler seulement des informations vraies et authentiques, au risque de perdre la confiance de leurs clients.

 

Les informations ne doivent pas être uniquement vraies et authentiques, mais doivent savoir cibler le public choisi, afin que les objectifs concourus par l’entreprise dans la réalisation de l’évènement soient effectivement atteints.

 

Comme précisé ci-dessus, « La qualité de notre communication est déterminée non par la manière dont nous disons les choses, mais par la manière dont elles sont comprises. ». Andrew Grove.

 

                                c. Nécessité d’un « Management de l’utilisation des outils numériques » par les professionnels

 

La réalisation d’une communication sur la base des outils numériques doit être basée sur des systèmes de management stratégique, pour aboutir aux finalités recherchées.

 

Aussi bien les objectifs, que le budget ainsi que les actions à entreprendre doivent être étudiés très précisément, afin que les outils numériques deviennent de réelles opportunités de développement du secteur de la mode. Pour cela, le professionnel de la mode doit :

 

  • Savoir fixer les objectifs

La réalisation d’une activité ou l’utilisation d’un outil numérique par une entreprise doit toujours être précédée d’une étude préalable de ses apports éventuels pour l’entreprise. Et force est de préciser que la mission de détermination de telles visions et objectifs revient généralement aux dirigeants et aux managers de l’entreprise de la mode en question.

 

Les dirigeants, en tant que tels, sont les premiers responsables de la détermination de la stratégie d’image de la société.

 

En effet, le dirigeant, disposant d’une capacité de leadership doit être capable de motiver et de mobiliser son équipe, en adoptant plusieurs stratégies, et en désignant la vision commune et l’objectif partagé entre tous les membres du groupe dans l’entreprise, dans le cadre de la réalisation d’une activité qui utilise les modes de communication numérique.

 

La capacité de leadership est la capacité d’une personne nommée leader à exercer une influence sur un groupe de personnes, elle vise ainsi à faire endosser à chaque membre du groupe un objectif personnel et partage aussi sa vision du même objectif.

 

  • Savoir gérer convenablement son budget

L’usage d’un outil de communication  numérique a incontestablement des conséquences budgétaires sur la comptabilité d’une entreprise, aussi, les différentes affectations budgétaires doivent être établies par l’entreprise, et cela avant même l’engagement dans l’utilisation de l’outil en question.

 

L’objectif de telles études budgétaires permet de déterminer si la réalisation de l’évènement permettra à l’entreprise de réaliser un retour sur investissement.

 

  • Savoir planifier efficacement ses actions

La vision commune étant déjà bien établie, les différentes actions et sous actions rattachées à la réalisation de cette vision doivent aussi être étudiées par les responsables communication de l’entreprise. Ils sont primordiaux pour optimiser et assurer au maximum l’efficacité et le rendement d’une telle action.

 

  • Savoir former l’équipe qui l’entoure sur les techniques et les stratégies d’utilisation de l’outil numérique

Cette formation peut par exemple se faire par l’accompagnement. De telle façon, les collaborateurs du professionnel de la mode s’intègrent directement sur terrain tout en perfectionnant son intervention.

 

En effet, force est de rappeler que par accompagnement, on doit entendre : « une fonction qui, dans une équipe pédagogique, consiste à suivre une personne et à cheminer avec lui durant une période plus ou moins brève afin d’échanger à propos de son action, d’y réfléchir ensemble et de l’évaluer”.[13].

 

Les divers objectifs de cette formation des collaborateurs seraient de :

 

-Professionnaliser tous les intervenants dans le domaine de la mode,

-Sensibiliser les professionnels sur l’importance des outils de communication numérique,

-Garantir un dispositif de communication basé sur la qualité,

-Offrir une communication de qualité, adapté à chaque catégorie de clientèle et à chaque attente,

-Répondre aux besoins des clients par des solutions diversifiées.

 

Partie 2 : Etude pratique

 

1.         Analyse des supports de communication au niveau de certains sites

 

                1.1         Analyse de cas, le site de 3 Suisses

 

1.1.1    Présentation et design du site

Pour commencer, le site web de 3 suisses est consultable via le lien suivant : http://www.3suisses.fr/

 

A première vue, il est facile de comprendre que le site web est bien structuré,  on y voit plusieurs images, des images animées, des icones de toutes sortes qui doivent orienter le choix des visiteurs, etc…

 

Mais la présentation d’un site va au-delà de ces pures apparences, divers éléments permettent de présenter le site de 3 suisses :

 

  1. Les éléments d’analyse de la présentation d’un site

 

  • Analyse de l’ergonomie

 

L’étude de l’ergonomie d’un site revient à analyser si les procédés suivants sont bien exploités par le professionnel de la mode dans la présentation de son site :

 

-Est-ce-que les informations clé sont mises en avant ?

 

-Est-ce-que l’utilisateur du site a à cliquer plusieurs fois avant d’atteindre la page qui l’intéresse ?

 

-Est-ce-que les informations sont présentées sans que le visiteur ait à manier la scrollbar ?

 

-Quid de la visibilité générale du site ?

 

-Le site est-il adapté aux différentes résolutions de l’écran ?

 

-La redimension du site a-t-elle des conséquences sur la visibilité des images ?

 

-Le choix des images et des couleurs est-il bien fait ?

 

  • Analyse de l’accès au site et fidélisation

 

Pour procéder à cette analyse, il convient de se poser les questions suivantes :

 

-Le site a-t-il un bon référencement ? La réponse à cette question permet de savoir si la recherche du site est difficile ou non pour le public, avec l’utilisation des mots clés.

 

-Existent-ils des possibilités qui permettent de mettre le site en favori (au cas ou le client compte y revenir)

 

  • Analyse de la rapidité et de l’intelligence du site

 

-Comment sont présentées les pages ? (jeu de couleurs, images, caractères des polices, …)

 

-Comment faire pour changer de page ?

 

  • Analyse de la possibilité de choix de l’utilisateur lors de l’intégration du site

-Le site est-il paramétrable à un profil recherché personnellement par l’utilisateur ?

 

  • Analyse du contenu du site

-Les informations véhiculées sont-elles fiables ?

 

-Les informations sont-elles régulièrement mises à jour ?

 

  1. Application des paramètres d’analyses au cas du site de 3 suisses

 

  • Analyse de l’ergonomie

 

-Est-ce-que les informations clé sont mises en avant ?

A l’analyse du site web de 3 suisses, on peut affirmer que les informations clé sont mises en avant. En effet, lors de la consultation d’un site, les informations qui intéressent en premier lieu sont souvent : les offres disponibles avec les prix de vente, le numéro téléphone pour contact du professionnel. Toutes ces informations sont disponibles dès la première page du site.

 

En haut figurent les icones suivantes, qui servent de guide au visiteur :

Femme

Homme

Enfant

Sport

Maison et linge de maison

High tech

Jouets

Loisirs

Marques

Bonnes affaires

 

Dès l’entrée du site, chacun s’y retrouve forcément, du fait de la multiplicité des catégories d’offres disponibles. L’information suivante est communiquée dès l’entrée du site :

 

                        « 3Suisses.fr, votre magasin mode, maison et high-tech !

 

Fan de mode ? A la recherche du produit pas cher ? Nous vous proposons un choix énorme de vêtements femme, vêtements homme et vêtements pour enfants. Que vous soyez à la recherche d’un manteau, d’une robe, d’un tee-shirt ou d’une tunique, de chaussures pour homme, de chaussures pour femme, de lingerie, d’un maillot de bain ou de vêtements grande taille vous êtes sûr(e) de trouver sur le site 3 Suisses le produit qui saura vous séduire.

 

Parmi nos marques star : Naf-naf, Morgan, Levi’s, G-Star, Diesel, Sinequanone, Banana Moon, Lipsy, Lytess, IKKS, Kickers, DIM mais aussi Adidas, Puma, Nike, Le Coq sportif… et bien d’autres encore !

 

3 Suisses, ce n’est pas seulement la mode mais aussi la maison. Retrouvez notre sélection de meubles (canapés, fauteuils, tables basses, meubles TV…), de literie (sommiers, matelas, futons, couettes, chambres d’enfant…), d’accessoires déco (rideaux et voilages, tapis…) et de linge de maison (housses de couette, draps-housse, draps plats…)

 

Et pour un shopping encore moins cher, ne manquez surtout pas nos bonnes affaires pour des promotions et réductions exceptionnelles, sans oublier nos codes de réduction 3 Suisses ! »

 

Information qui témoigne encore de la multiplicité et de l’étendue de l’offre.

 

Mais ce qu’on peut reprocher du site web de 3 suisses est que la première page ne contient que les indications, c’est-à-dire les icones pour parvenir aux offres recherchées. Ce qui fait que le visiteur doit cliquer une seconde fois avant d’avoir un aperçu des offres réelles.

 

-Est-ce-que l’utilisateur du site a à cliquer plusieurs fois avant d’atteindre la page qui l’intéresse ?

Pour le site de 3 suisses, la première page ne fait pas apparaitre des offres sur mesure. Comme indiqué plus haut, le visiteur doit cliquer au moins deux fois avant de parvenir à une page qui puisse lui intéresser.

 

La première page est essentiellement réservée à la publicité et ne contient pas des offres explicites.

 

-Est-ce-que les informations sont présentées sans que le visiteur ait à manier la scrollbar ?

Oui, les informations sont présentées aux visiteurs dès la première page. Les offres sont regroupées dans un titre particulier :

 

« Les must-have de l’hier »,

« Et si on parlait Denim »,

« Et si on mettait la mode à nos pieds ? »,

« Et si on changeait d’air »

 

Mais seulement les informations sont présentées, le visiteur doit choisir, en cliquant sur l’icône indiqué, avant de pouvoir accéder aux offres et nouveautés proposés par le site. Ces derniers ne sont pas directement exposés à la première page.

 

-Quid de la visibilité générale du site ?

On peut affirmer que le site a une grande visibilité car dès qu’on tape « 3 suisses » sur google, les résultats de la recherche conduisent tous au site de 3 suisses.

 

-Le site est-il adapté aux différentes résolutions de l’écran ?

Le site est facile d’utilisation, et adapté aux différentes résolutions de l’écran.

 

-La redimension du site a-t-elle des conséquences sur la visibilité des images ?

Il n’y a pas de possibilité de redimension du site sur les icones

 

-Le choix des images et des couleurs est-il bien fait ?

Le couleur de base lors de l’analyse du site est le « violet/Mauve ». C’est en effet la couleur de toutes les générations, de tous les gouts, et qui est adaptée à toutes les conditions de vue (surtout les daltoniens).

 

Concernant le choix des images, on peut constater que les photos prises sont surtout celles de jeunes, branchés, tendances. Ce qui tend à marginaliser les plus âgés. Cela peut entrer en contradiction avec les messages de publicité de la première page, énoncés plus haut. Au vu des images, les offres semblent plus orientées vers les jeunes que vers les personnes adultes et plus âgés.

 

  • Analyse de l’accès au site et fidélisation

 

Pour procéder à cette analyse, il convient de se poser les questions suivantes :

 

-Le site a-t-il un bon référencement ?

Oui, comme précisé plus haut, le site a un bon référencement

 

-Existent-ils des possibilités qui permettent de mettre le site en favori (au cas ou le client compte y revenir)

Oui, par exemple, le visiteur peut enregistrer le site en marque page, et le site figurera parmi ses sites favoris.

 

  • Analyse de la rapidité et de l’intelligence du site

 

-Comment sont présentées les pages ? (jeu de couleurs, images, caractères des polices, …)

Au vu des photos, il n’y a pas vraiment de jeu de couleurs sur les vêtements portés sur les mannequins photographiés, mais c’est la couleur de fond qui reste toujours la même (Rose/Violet/Mauve).

 

Concernant les images, elles sont dynamiques. A chaque grand titre correspondent des images de référence appropriées aussi attractives les unes que les autres.

 

Les caractères de police varient selon les informations à véhiculer. La taille de police est plus grande pour Ventes flash, les grands titres (Looks autour des must have de l’été, Et si on parlait denim, Et si on changeait d’air, …) Une fois attirés par ces grands titre, les visiteurs seront motivés à lire davantage, et la taille de la police des informations complémentaires (par exemple : les dates et l’heure de la fin de la vente flash, …) n’aura plus besoin d’être aussi grande que celle des titres.

 

-Comment faire pour changer de page ?

Les grands titres et les catégories d’offres sont précisés dans la première page. Comme il n’y a pas encore d’offres directement disponibles sur la première page, le visiteur qui a été attiré par les titres doit forcément changer de page pour accéder aux offres.

 

Mais la question qui se pose est : comment faire pour changer de page ?

 

Pour ce faire, le procédé est simple, il suffit d’un simple clic sur l’icône qui intéresse, et le visiteur est automatiquement conduit à cette offre.

 

  • Analyse de la possibilité de choix de l’utilisateur lors de l’intégration du site

 

-Le site est-il paramétrable à un profil recherché personnellement par l’utilisateur ?

En effet, le site de 3 suisses n’est pas paramétrable par son utilisateur. Les paramètres standards imposés par le concepteur du site ne peuvent être unilatéralement modifiés.

 

  • Analyse du contenu du site

 

-Les informations véhiculées sont-elles fiables ?

Les informations véhiculées sont garanties par l’entreprise responsable du site. Les offres disponibles peuvent être directement commandées sur place, et livrées à domicile, après paiement par carte.

 

Les mentions suivantes sont affichées afin de garantir la sécurité des transactions et des relations établies dans le cadre du site :

 

Numéro téléphone pour contact direct avec une personne physique membre de l’entreprise. Ceci car, les consommateurs ont souvent peur de contracter avec une personne « fictive » (c’est-à-dire représentée dans un site web, un magasin  virtuel)

 

Le site s’affiche membre de la Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance : donc c’est un professionnel dans le domaine de l’e-commerce

 

La mention « paiement sécurisé »

 

-Les informations sont-elles régulièrement mises à jour ?

La date de la dernière mise à jour du site n’y est pas expressément mentionnée. Toutefois, les dates qui s’affichent montrent que le site est régulièrement mise à jour.

 

Par exemple, les dates de déroulement de l’évènement « Et si on mettait la mode à nos pieds » sont du 10 septembre 2013 au 02 octobre 2013. Des délais qui ne sont pas encore dépassés lors de la visite du site (le 17 septembre 2013).

 

Cela prouve que le site est en vie, les offres ne sont point dépassées, et l’entreprise 3 suisses essaie de s’adapter continuellement aux besoins des consommateurs.

 

                                1.1.2     Outils d’attraction et de fidélisation des consommateurs

 

L’objet de cette partie est de déterminer : quels sont les outils utilisés par 3 suisses afin d’attirer et de fidéliser ses clients ? Attraction et fidélisation vont de pair car, il ne suffit pas d’attirer le client, la tâche la plus difficile est celle de le garder, de le fidéliser.

 

Attirer signifie conduire une personne à accepter son offre et à s’engager à une relation commerciale avec soi. Le fait de fidéliser, quant à lui, est tout un art : l’art de nouer une relation durable et fructueuse avec son client.

 

Toutes ces deux stratégies ont une force de consolidation de la position stratégique d’une entreprise.

 

En effet, pour attirer les consommateurs, il ne suffit pas de disposer d’un site web qui répond aux normes, encore faut-il que ce site utilise des outils plus performants que les autres dans le cadre de la relation clientèle. Mais la première question à laquelle il convient de répondre est celle de savoir : pourquoi faut-il attirer et fidéliser les clients ? Pourquoi les entreprises ont-il cet immense intérêt de garder la clientèle ?

 

  1. La place de la clientèle dans la productivité d’une entreprise

La clientèle est le moteur qui fait fonctionner l’entreprise. Ceci car, la performance d’une entreprise est généralement mesurée par sa chiffre d’affaires, et c’est l’enthousiasme de la clientèle à vouloir recourir aux services de l’entreprise qui est à la base de ce chiffre d’affaires.

 

Ce qui nous amène à affirmer que l’entreprise ne saura fonctionner sans la clientèle qui lui achète les biens et lui fournit les chiffres d’affaires qu’elle attend en vue de contribuer à son développement.

 

Ainsi, la véritable richesse d’une organisation, ou d’une entreprise est la clientèle, qui est le moteur de sa productivité.

 

Comme le dit un proverbe arabe, « la différence entre un désert et un jardin, ce n’est pas l’eau, mais l’homme ». Aussi, ce qui distingue une entreprise performante d’une entreprise non performante, ce sont avant tout la clientèle, son enthousiasme. A une entreprise performante est ainsi nécessairement rattachée une clientèle motivée.

 

  1. Pourquoi attirer et fidéliser la clientèle ?

 

  • Les intérêts à court terme de la fidélisation et de l’attraction de la clientèle

Comme précisé dans la partie précédente, la clientèle est le moteur de la productivité d’une entreprise, ce qui fait qu’attirer la clientèle signifie augmenter sa productivité. Mais fidéliser ces clients est encore plus rentable. En effet, dans le marché actuel où la situation concurrentielle se durcit, il apparait que les coûts de prospection de nouveaux clients sont supérieurs aux couts de conservation des clients.

 

Dans cette hypothèse, une entreprise intelligente préfère investir pour conserver les clients qui utilisent déjà ses produits, plutôt que de s’engager à conquérir les clients qui sont déjà ceux d’autres fournisseurs. Lesquels en général ne se laisseront pas faire et feront tout pour conserver leurs clients et en particulier les meilleurs.

 

  • Les intérêts à moyen et long termes de l’attraction et de la fidélisation de la clientèle

En effet, des études récentes affichent qu’il existe – sur le moyen ou le long terme– un lien logique bien établi et étroite entre capacité d’une organisation à fidéliser ses clients (Taux de rétention élevé) et ses résultats concrets (exprimés en part de marché, en rentabilité et en croissance).

 

En d’autres termes, les entreprises qui disposent de la capacité d’entretenir une relation durable avec sa clientèle affrontent mieux les fluctuations conjoncturelles et les crises de ventes, que les autres qui n’arrivent pas à fidéliser leurs clients.

 

Ce qui nous amène à conclure que la clientèle est l’unité de développement d’une entreprise. La raison d’être d’une entreprise tourne inévitablement autour de la conquête et de la fidélisation de cette clientèle.

 

Mais la question essentielle réside dans l’intérêt de savoir : comment attirer et fidéliser la clientèle ? Quelle méthode 3 suisses utilise-t-elle ?

 

  1. Les outils d’attraction et de fidélisation mis en avant par 3 suisses

 

L’accroissement de la concurrence, notamment dans le domaine de la mode, a conduit grand nombre d’entreprises dans le domaine à mettre en avant des stratégies d’attraction et de fidélisation de la clientèle mode.

 

Et dans ce cadre, les nouvelles technologies et leurs nets développements de nos jours ont fait que les outils de conquête et de fidélisation soient à la portée de tous, du petit commerçant à la grande enseigne.

 

Elles simplifient la vie des commerces tout en offrant grand nombre de possibilités quasi illimitées au service de la relation-client.

 

Il existe des nombreux outils de fidélisation, qui donnent droit à des récompenses particulières. Les types de récompenses à cet effet sont diverses :

 

Des ristournes,

Des cadeaux,

Des points qui s’accumulent lors de chaque consommation et donnent droit à des cadeaux,

Des miles aériens donnant droit à des billets d’avion gratuit,

De l’argent ou cash back.

 

Mais concrètement, les outils de conquête et de fidélisation utilisés par 3 suisses sont les suivants :

 

  • L’instauration d’un climat de confiance

Plusieurs méthodes sont mises en place par ce professionnel de la mode et de la vente en ligne afin de faire régner un climat de confiance dans la relation avec ses clients :

 

-Par l’intermédiaire des conditions de paiement : par exemple, comme précisé plus haut la mention « Paiement sécurisé », possibilité de paiement après livraison, possibilité de rétractation après quelques jours de réflexion … sont autant de mesures qui puissent rassurer le client. Le fait que 3 suisses est membre de la Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance est aussi un élément important qui rassure le client.

 

-Par l’intermédiaire de la charte graphique du site : c’est en effet le premier élément qui capte l’attention de l’acheteur et qui lui permet de comparer un site officiel d’un autre non officiel et qui est donc non sécurisé. Et au vu de la charte graphique de 3 suisses, il est constaté que le site est celui d’un professionnel, et les internautes sont plus confiants en travaillant avec des professionnels.

 

-Par l’affichage de contacts vers des personnes physiques : le client sera d’autant plus sécurisé de contracter avec une personne physique, et non avec un site virtuel, qui ne saura entendre ses réclamations.

 

  • Conquête et fidélisation par l’envoi de newsletters

La newsletter peut être offerte comme cadeau lors de la première commande, mais ensuite, elle constitue un système d’information continuelle des consommateurs sur les nouveautés et les nouvelles tendances disponibles chez le professionnel de la vente.

 

Par exemple, le site 3 suisses ne manque pas de demander l’adresse mail du client, et cela afin de pouvoir nouer une relation avec lui ultérieurement.

 

L’inscription à la newsletter dans le site web de 3 suisses est facile, il suffit de remplir son email dans une case.

 

 

 

                1.2         Analyse de cas, le site de La Redoute

Avant de procéder à l’analyse de cas, il convient d’abord de préciser que le site de La Redoute est disponible en suivant le lien : http://www.laredoute.fr/

 

                                1.2.1     Présentation et design du site

L’analyse de la présentation et du design du site va se faire selon les mêmes critères lors de l’analyse du site 3 suisses.

 

  • Analyse de l’ergonomie

 

-Est-ce-que les informations clé sont mises en avant ?

Oui, toutes les informations clés apparaissent à la première page,, à savoir les contacts directs de l’entreprise (mail ou numéro de téléphone), la catégorisation des offres disponibles :

Femme

Homme

Enfant  et Bébé

Grandes tailles

Lingerie

Chaussures

Sport et Loisir

Beauté et bien être

Meubles et Déco

Linge de maison

Literie

Electroménagers

Jouets, …

 

En effet, dès l’ouverture d’un site, le visiteur cherche d’abord à savoir si les catégories d’offres puissent lui convenir. Et au vu de ces plusieurs catégories, le site sera certain de retenir la grande majorité de ses visiteurs.

 

 

-Est-ce-que l’utilisateur du site a à cliquer plusieurs fois avant d’atteindre la page qui l’intéresse ?

La première page du site ne contient que les intitulés des offres disponibles, le visiteur doit cliquer une seconde fois avant de pouvoir accéder concrètement aux offres.

 

-Est-ce-que les informations sont présentées sans que le visiteur ait à manier la scrollbar ?

Oui, l’essentiel des informations sont présentées sans besoin de maniement de la scrollbar. Toutefois, en cas de besoin de précisions, il doit manier la scrollbar

 

-Quid de la visibilité générale du site ?

En tapant La Redoute sur google, les recherches ramènent automatiquement au site. Ce qui explique la visibilité du site.

 

-Le site est-il adapté aux différentes résolutions de l’écran ?

Le site n’est pas compliqué et est adapté aux différentes résolutions de l’écran.

 

-Le choix des images et des couleurs est-il bien fait ?

Le site de La Redoute ne met pas en avant un thème de couleur particulier. Les images affichaient sont des images de famille, de femmes, d’hommes et de couple. Ce qui fait que le site est ouvert à tous, sans distinction.

 

  • Analyse de l’accès au site et fidélisation

 

Pour procéder à cette analyse, il convient de se poser les questions suivantes :

 

-Le site a-t-il un bon référencement ? La réponse à cette question permet de savoir si la recherche du site est difficile ou non pour le public, avec l’utilisation des mots clés.

En tapant « La Redoute » sur google, les deux premiers résultats conduisent vers le site de La Redoute. Ce qui prouve que le niveau de référencement du site est moyen.

 

 

-Existent-ils des possibilités qui permettent de mettre le site en favori (au cas ou le client compte y revenir)

Le site peut facilement être mis en site favori par l’utilisateur. Pour cela, il suffit de cliquer droit et choisir l’option « Marque page sur ce lien ».

 

  • Analyse de la rapidité et de l’intelligence du site

 

-Comment sont présentées les pages ? (jeu de couleurs, images, caractères des polices, …)

La moitié de la page est recouverte d’image, avec des précisions dessus. Il y a des affirmations en bas de page, mais ces affirmations conduisent elles aussi à des images.

 

Ce qui fait que la photographie est pleinement exploité par le site pour communiquer avec les internautes : peu de mots, mais beaucoup de photos, telle est la méthode de La Redoute.

 

-Comment faire pour changer de page ?

Il suffit d’un simple clic pour changer de page. Ce qui facilite d’autant la tâche du visiteur du site.

 

  • Analyse de la possibilité de choix de l’utilisateur lors de l’intégration du site

-Le site est-il paramétrable à un profil recherché personnellement par l’utilisateur ?

Les paramètres du site ne sont point modifiables.

 

  • Analyse du contenu du site

-Les informations véhiculées sont-elles fiables ?

Force est d’abord de préciser que La Redoute est une enseigne française, professionnelle de la vente à distance depuis l’année 1837, fondée par Monsieur Pollet, membre du groupe Redcats, lui-même partie du groupe PPR.

 

De plus, une affirmation figure en bas de page, selon laquelle : « La Redoute adhère au code déontologique de la FEVAD et au système de Médiation du e-commerce »

 

Cette affirmation, ralliée avec le statut de La Redoute, laissent confirmer que les informations véhiculées présentent une certaine fiabilité.

 

-Les informations sont-elles régulièrement mises à jour ?

Aucune date de dernière mise à jour ne figure sur le site de La Redoute. La disponibilité des produits n’est sue qu’au moment de la commande.

 

                                1.2.2     Outils d’attraction et de fidélisation des consommateurs

 

L’objet de cette partie est de développer les outils d’attraction des consommateurs qui sont mis en avant par La Redoute dans le cadre de sa vente en ligne d’articles de mode.

 

  1. Le service client

Le service client est un des atouts de La Redoute. Ces services clients sont notamment : la livraison gratuite, la réception des réclamations, la possibilité de retour des marchandises. En proposant ces services, La Redoute rassure ses clients de la qualité des marchandises (par exemple, La Redoute n’a pas intérêt à vendre des marchandises de mauvaise qualité au risque de voir ses marchandises retournées par les clients) et de la véracité des informations véhiculées sur le site.

 

  1. L’aménagement des moyens de paiement

La Redoute offre des possibilités de facilité de paiement pour ses clients, ce qui est un processus attractif pour les internautes, et à fois un système de fidélisation

 

  1. L’emploi des images et des photographies à des fins commerciales

Le site de La Redoute est dominé par des images et des photographies. Ces images offrent la réalité des produits vendus, et sont un système de publicité commerciale très attractif. Ces images ont fait la renommée de La Redoute depuis toujours.

 

  1. Le système des newsletters

Pour La Redoute, non seulement le processus de souscription est facile, mais un cadeau de 10€ est offert pour toute nouvelle souscription. Ce qui est un procédé efficace de fidélisation des clients, et un moyen de prendre leur contact pour l’utiliser dans les relations futures.

 

 

 

 

1.3. Comparaison avec le site efashion Paris

 

                                1.3.1     Présentation du site

 

« eFashion Paris est une plateforme de grossiste en ligne pour les professionnels du prêt-à-porter.

Retrouvez des ventes en gros de vêtements pour femmes, hommes ainsi que des chaussures et accessoires de mode en provenance des grossistes en prêt-à-porter sur Paris.

Bénéficiez d’un rapport qualité/prix exceptionnel sur les nouvelles collections tendances avec la plateforme de grossistes de prêt à porter et vêtements eFashion Paris.

Toutes les semaines, les grossistes de prêt-à-porter proposent de nouveaux produits.

Découvrez une large gamme de vêtements et d’accessoires avec plus de 10 000 produits de marques.

Simple rapide et efficace, pour découvrir toute la collection de vêtements des grossistes en ligne, il vous suffit simplement de vous inscrire gratuitement sur la plateforme de professionnels de la mode.

Que vous soyez une centrale d’achat, un distributeur local, ou une boutique de prêt à porter, la plateforme en ligne grossiste de vêtements eFashion Paris est votre partenaire de mode incontournable! » (Présentation offerte par le site : http://www.efashion-paris.com/)

 

                                1.3.2     Formes d’attraction des consommateurs

 

L’intérêt de cette partie est de savoir quels sont les formes d’attraction des consommateurs mises en place par E Fashion Paris.

 

En effet, force est de préciser que le site ne s’adresse pas directement aux consommateurs finaux, mais aux boutiques, distributeurs locaux, centrales d’achat. Pour les attirer, Fashion Paris :

 

  • Minimise les mots et valorise les images

Tous les grossistes membres d’E Fashion Paris sont représentés, non par des mots de description, mais directement par des images, des photographies. L’aperçu des images fera comprendre au client le type de produits vendus par le grossiste.

 

  • Instaure d’un climat de confiance

E Fashion Paris se présente comme l’incontournable dans la vente d’habillements et d’accessoires de mode. Afin de fidéliser et d’attirer la clientèle, l’entreprise précise que le paiement est sécurisé.

 

                                1.3.3     Analyse comparative avec les 2 autres sites

 

  1. Présentation de l’outil d’analyse : l’analyse SWOT

Les trois sites : La Redoute, 3 suisses et e-fashion Paris seront analysés un à un selon la méthode SWOT. La compilation de la comparaison entre les faiblesses, les forces, les opportunités et les menaces de chacun de ces sites dans un seul tableau fera ensuite apparaitre l’analyse comparative des trois sites.

 

  • Présentation générale de la méthode d’analyse SWOT

 

L’analyse SWOT a été spécialement choisie pour être utilisée dans le cadre de cette étude, et cela pour diverses raisons, principalement liées à son efficacité.

 

L’analyse SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities –  Threats) ou AFOM (Atouts – Faiblesses – Opportunités – Menaces)  est un instrument d’analyse stratégique. Cette méthode d’analyse offre une étude comparée des forces et des faiblesses, des opportunités et des menaces dans une entité (société ou association). Et telles études comparatives ont pour objectif principal de dégager une stratégie de développement adapté à l’environnement et aux capacités réelles de l’entité.

 

L’intérêt de l’analyse SWOT est qu’elle prend en compte aussi bien les facteurs internes qu’externes de l’entité, dans le cadre de la détermination des stratégies de développement et d’avancement spécialement adapté à l’entité.

 

Une fois l’analyse SWOT effectuée, les faiblesses et les forces de l’établissement (éléments internes), ainsi que les opportunités et menaces (éléments externes) seront clairement définies. Ce qui fait que l’établissement dans son ensemble, ainsi que son contexte environnemental sont bien évalués. Aussi, il est possible d’établir les axes stratégiques et un projet d’avancement propre et adéquat aux données actuelles de l’établissement ou du secteur d’activité analysé.

 

  • Présentation des éléments à évaluer

 

L’analyse SWOT permet de procéder à une analyse de plusieurs facteurs et éléments, avant de faire sortir une évaluation qui se rapproche le plus de l’exactitude. Ces éléments sont principalement : les forces, les faiblesses, les menaces et les opportunités.

 

-Etude des forces

Les forces regroupent essentiellement les points positifs au niveau interne que contrôle l’établissement, et qui peuvent servir de base à l’avenir de l’établissement

 

-Etude des faiblesses

Contrairement aux forces, les faiblesses sont les points négatifs à l’établissement au niveau interne. Mais notons que même si ce sont des faiblesses, elles font parties des éléments qui fondent la raison d’être de l’établissement.

 

Mais force est de constater que dans le cadre de l’évaluation des pratiques de l’établissement par la méthode SWOT, les analyses qui ressortent peuvent parfois être subjectives, car ressortent des idées des personnes participantes aux réunions d’analyse. Aussi, afin d’apporter des touches d’objectivité à l’analyse SWOT, il convient de fonder les analyses sur un audit des ressources et une analyse objective des meilleures pratiques.

 

-Etude des opportunités

Les opportunités représentent les portes qui sont ouvertes à l’établissement au niveau extérieur, elles regroupent les actions stratégiques qui peuvent être entreprises par l’établissement, et par lesquelles elle peut sortir vainqueur, compte tenu de ses capacités, c’est-à-dire de ses forces et de ses faiblesses. On peut citer comme exemple des dispositions légales, les comportements des consommateurs, qui favorisent les actions des l’établissement.

 

-Etude des menaces

Les menaces sont les aspects négatifs du contexte environnemental dans lequel évolue l’établissement, elles sont matérialisées par des obstacles ou limitations extérieures qui peuvent se dresser contre le développement des objectifs stratégiques de l’établissement. Ce sont ainsi des facteurs qui ne dépendent pas de la volonté de l’établissement mais auxquels il est obligatoirement soumis.

 

  • Exposé des modes d’interprétation des résultats

 

Une fois tous ces éléments détectés, l’entreprise ou le secteur d’activité étudié sera évalué, et la problématique qui se pose actuellement est l’exploitation de ces résultats. Que faire pour que les évaluations ainsi obtenues puissent contribuer à l’élaboration de stratégies de développement efficace pour l’établissement?

 

-Depuis la liste des forces, il convient de répondre aux questions suivantes : Comment maximiser les forces? Comment utiliser les forces pour tirer parti des opportunités ? Comment utiliser les forces pour réduire les menaces?

 

-Depuis la liste des faiblesses : Comment minimiser les faiblesses? Comment corriger les faiblesses en tirant parti des opportunités ? Comment minimiser les faiblesses et les menaces?

 

  1. Résultats de l’analyse SWOT sur les trois sites étudiés

Le tableau suivant résume les forces, faiblesses, menaces et opportunités pour les trois sites étudiés. En compilant les résultats dans un seul tableau, il peut être procédé à une analyse comparative des trois sites.

 

  LA REDOUTE 3 SUISSES E FASHION PARIS. COM
STRENGHTS/ FORCES Les images et photographies présentes dans le site –

Renommée –

Ancienneté dans le domaine de la mode

Mise à jour continuelle du site –

Attractivité –

Site facile d’utilisation

Réseau de grands distributeurs –

images

WEAKNESS / FAIBLESSES Pas de date de dernière mise à jour Cibles prédéterminés par les images (jeunes) : risque d’exclusion des autres catégories de clients Pas de contact vers des personnes physiques (impacts sur la confiance des clients)
OPPORTUNITIES / OPPORTUNITES La mode est devenue un phénomène universel –

Globalisation de la mode

THREATS/MENACES Hausse de la concurrence –

Crises conjoncturelles (diminution du pouvoir d’achat)

 

 

 

 

2.         Synthèse et préconisation

 

            2.1         Avenir de la photographie numérique dans la mode

La vitesse et l’instantanéité de la photographie numérique, les nouveaux modes de transmission accélèrent la diffusion des images à l’échelle de la planète en annulant le temps de recul nécessaire.

 

Le domaine de la photographie ne cesse actuellement de se développer, tout comme le secteur de la mode. Au lendemain de la globalisation, les deux sont maintenant mondialisés. Et il est certain que la progression de la photographie numérique saura supporter celle de la mode.

 

En d’autres termes, le développement de la mode ne pourra se faire sans celui de la photographie, vu que la photographie numérique est actuellement le support de communication par excellence de la publicité dans le domaine de la mode.

 

            2.2         Amélioration des offres numériques

Ci-dessous quelques préconisations pour une amélioration des offres numériques :

 

Accroitre la crédibilité des ventes en ligne

Pour cela, les entreprises qui effectuent les ventes en ligne doivent être des personnes morales légalement constituées, les références y afférentes doivent être publiées sur le site, afin d’instaurer un climat de confiance avec les clients

 

Recrutement d’un photographe professionnel

La photographie de mode est en train de se développer. Mais les images affichées sur un site doivent être le fruit du travail des professionnels dans la photographie. Ceci car, la photographie est un art, un mode d’expression par excellence, du fait qu’elle efface les barrières de langue et les éloignements géographiques. Elles doivent ainsi être exploitées en collaboration avec des professionnels en la matière.

 

S’assurer de la fraîcheur du site et des images véhiculées

Il doit normalement exister un administrateur de site, qui rend compte de toutes les activités et les actualités du site aux responsables (par exemple en cas de réclamation par les consommateurs).

 

De même, un comité scientifique doit être mis en place afin de valider toutes les photographies de mode diffusées aux clients et cibles.

 

Une actualisation régulière du site est nécessaire afin de prouver le professionnalisme aux clients.

 

Respect des valeurs morales et de l’ordre public dans l’utilisation de la photographie en tant que support de communication

 

Entretenir un site de qualité

Les images diffusées doivent être réfléchies. Les orthographes doivent être correctes.

 

 

 

Conclusion

 

Pour conclure, on peut affirmer que, du fait de ses multiples avantages, les stratégies de communication basées sur la photographie numérique sont actuellement devenues les incontournables des entreprises de nos jours. Et cela notamment dans le domaine de la mode.

 

Des entreprises dans le domaine de la mode qui sont en quête d’efficacité, et de renommée, devant le net accroissement du niveau de la concurrence, qui s’inscrit désormais à une échelle mondiale au lendemain de la globalisation.

 

Toutefois, cet outil de communication, qui est la photographie numérique, doit nécessairement être exploité d’une façon stratégique par ces entreprises, afin de ne pas être en contradiction avec les objectifs initialement recherchés : développement de l’industrie de la mode, en cohésion avec celui de la photographie numérique.

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Walter Benjamin, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, nouvelle traduction de Lionel Duvoy de la 4° version de l’essai (1939) + passages non conservés par Benjamin figurant dans la 2° version de l’essai (fin 1935-février 1936), Paris, Allia, 2012.

 

Pierre-Jean Amar, La Photographie, histoire d’un art, Editions Edisud

 

Walter Benjamin, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, dernière version 1939, in « Œuvres III », Paris, Gallimard, 2000.

 

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CHARVIN, Francois et Jean-Pierre MARHUENDA, Communication et entreprises, Paris : Eyrolles, 1991

 

CHEVALIER, Claude et Lilia SELHI, Communiquer pour mieux interagir en affaires, Montréal : Gaétan Morin, 2004

 

DAGENAIS, Bernard, Le plan de communication : l’art de séduire ou de convaincre les autres, Sainte-Foy, QC : Presses de l’Université Laval, 1998

 

DEMONT, Liliane et al., Communication des entreprises : stratégies et pratiques, Paris : Nathan, 1996

 

MONNOYER-LONGÉ Marie-Christine, L’Entreprise et l’outil informationnel, Paris : L’Harmattan ; Montréal : L’Harmattan inc., 1997

 

SCHNEIDER, Christian, Communication : nouvelle fonction stratégique de l’entreprise, 2e ed. refondue et mise a jour, Paris : Delmas, 1993

 

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  1. Schwelig, Les Communications de l’entreprise : au-delà de l’image, McGraw-Hill, Paris, 1988

 

J.-N. Kapferer, « La stratégie de communication : concepts et problèmes », ibid., 1991

 

  1. Winkin, La Nouvelle communication, coll. Points, Seuil, Paris, 1984

[1] Source : Les grandes dates de la photographie. Disponible sur le site : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&ved=0CC8QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.asmaart.com%2Fblog%2Fwp-content%2Fuploads%2F2007%2F04%2Fles-grandes-dates-de-la-photographie.doc&ei=1jk4UuLyB43BswaQyIDwBA&usg=AFQjCNHvdWYjMeu2A1vwqlIb518gT4m84Q&bvm=bv.52164340,d.Yms (disponible, consulté le 17 septembre 2009)

 

[2] Niepce (Joseph Nicéphore), Chalon sur Saône 1765 – Saint Loup de Varennes 183, inventeur français. A partir de 1816, il testa la photosensibilité de diverses matières, notamment le bitume de Judée et obtint ainsi, vers 1826-1827, la première photographie connue.

[3] Louis Jacques Mandé Daguerre, Cormeilles en parisis 1787 – Bry-sur-Marne 1851, inventeur français. Il perfectionna la photographie et obtint, en 1837, les premiers daguerréotypes.

 

[4] William Fox Talbot, Lacock Abbey, près de Chippenham, 1800 – id.1877, physicien britannique.

De 1835 à 1841, il mit au point la photographie avec négatif et sur papier (calotype ou talbotype). En 1851, il imagina un procédé de photographie instantané.

[5] Nadar (Félix Tournachon) Paris 1820 – id. 1910, photographe et caricaturiste français.

Il photographia les célébrités de son époque (Le Panthéon de Nadar), réalisa les premières photographies aériennes prises en ballon (1858) et fut l’un des premiers utilisateurs de la lumière artificielle (en 1861, dans les catacombes).

[6] James Clerk Maxwell, Edimbourg 1831 – Cambridge 1879, physicien britannique, a unifié les théories de l’électricité et du magnétisme en donnant les équations générales du champ électromagnétique.

 

[7] Les frères Lumière, inventeurs et industriels français. Louis Lumière, Besançon 1864 – Bandol 1948, et Auguste Lumière, Besançon 1862 – Lyon 1954.

Louis, aidé de son frère, inventa le Cinématographe, pour lequel il tourna ou fit tourner de nombreux films. On leur doit également la mise au point du premier procédé commercial de photographie en couleur, l’Autochrome (1904).

[8] Source des biographies : Les 10 plus grands photographes du siècle. Disponible sur le site : http://www.posepartage.fr/photographes/10-plus-grands-photographes-du-siecle.html#.UjhYvDexLIU

(Disponible, consulté le 17 septembre 2013)

[9] Le pixel est l’unité de restitution de la lumière en points. Plus le nombre de pixels est élevé, plus les détails sont bien restitués et plus la photo peut être agrandie en bonne définition. A partir de 8 mégapixels, on obtient d’excellents tirages photos.

[10] Position de Walter Benjamin disponible sur le site : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C5%92uvre_d%27art_%C3%A0_l%27%C3%A9poque_de_sa_reproductibilit%C3%A9_technique

[11] Lucien Vogel, né en Alsace1 le 13 décembre 1886 et mort en 1954 à Paris, est un éditeur français, créateur et directeur de plusieurs journaux. Esthète éclairé de son temps et homme du monde et de la mode, il fut aussi un militant politique de gauche résolu et un précurseur dans sa profession.Fils du caricaturiste Hermann Vogel, il suite de courtes études à Paris, et entre dans le domaine de l’édition en 19061. Trois ans plus tard, il intègre la revue Femina1. Il épouse Cosette de Brunhoff, descendante par voie illégitime d’Oscar Ier de Suède et sœur de Jean de Brunhoff le créateur de Babar, et de Michel de Brunhoff, troisième rédacteur en chef de Vogue France dans les années 19302. Cosette deviendra en 1920 la première rédactrice en chef de Vogue France à la création du magazine. Ils ont pour fille Marie-Claude Vaillant-Couturier.

Il crée en 1912 son premier magazine, la Gazette du Bon Ton, recueil d’illustrations et d’éditoriaux, aidé de son épouse.

[12] Christian Dior, né le 21 janvier 1905 à Granville, dans la Manche, mort le 24 octobre 1957 à Montecatini Terme en Italie, est un grand couturier français. Il est le fondateur de la maison de couture qui porte son nom.

Né à Granville1 au cœur d’une famille d’industriels avisés, inventeurs de la très connue marque de lessive Saint-Marc2,3 et de la javel Dior. Une anecdote raconte qu’en 1919, lors d’une kermesse en Normandie, une chiromancienne lui prédit que « les femmes vous seront bénéfiques, et c’est par elles que vous réussirez »

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il s’installe à Paris où il se lie d’amitié avec quelques artistes des Années Folles, notamment les poètes Max Jacob et Jean Cocteau. Sa mère veut qu’il suive une carrière diplomatique, et Christian Dior s’inscrit à l’École des Sciences Politiques, qu’il quitte en 1926 sans le moindre diplôme.

Il ouvre alors en 1928 avec son ami Jacques Paul Bonjean une galerie d’art6 dans laquelle il expose des toiles de Picasso, Matisse ou encore Dali. Mais six ans après, la crise de 1929 met fin à cette entreprise. En 1931, sa mère décède, son père, victime de mauvaises spéculations, est ruiné. La villa de Granville Les Rhumbs est alors vendue à la municipalité (elle est aujourd’hui transformée en musée). Il dira de cette maison dans son autobiographie Christian Dior et moi : « La maison de mon enfance… j’en garde le souvenir le plus tendre et le plus émerveillé. Que dis-je ? Ma vie, mon style, doivent presque tout à sa situation et à son architecture. »

[13] Dictionnaire de la Formation et du Développement Personnel (1996, éd. ESF)

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