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La politique Européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est-elle adaptée à la France ?

 

 

 

 

 

 

 

La politique Européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est-elle adaptée à la France ?

 

 

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : REVUE DE LITTERATURE

  1. Importance de l’entrepreneuriat
  2. L’entrepreneuriat
  3. Impact économique
  4. Impact sociale
  5. L’entrepreneuriat influencé par des facteurs culturels
  6. Présentation de plan H2020 en matière d’entrepreneuriat

DEUXIEME PARTIE : PARTIE ANALYTIQUE

  1. Etude comparative
  2. Politique Française
  3. Politique Européenne
  4. Résultats de l’étude comparative

TROISIEME PARTIE: DISCUSSION ET PERSPECTIVES

  1. Apports et limites
  2. Perspectives

 

CONCLUSION

 

 

INTRODUCTION

Actuellement, la question relative à la situation économique relève plusieurs débats,au niveau international. Dans plusieurs pays, qu’ils soient en voie de développement ou des pays développés, une insuffisance importante de l’offre de travail se présente par rapport à la demande. En effet, beaucoup de jeunes diplômés rencontrent le problème de chômage. Dans un rapport récent, l’Organisation internationale du Travail (OIT) prévoit pour cette année 2016, une hausse importante  du nombre de chômeurs dans le monde. Selon les estimations, il pourrait y avoir en 2016: 500 000 chômeurs de plus qu’en 2015, soit un total de 71 millions de sans-emploi parmi les 15-24 ans[1]. C’est pour cette raison que la question de l’entrepreneuriat suscite autant d’interrogations, pourtant sans réponse.

En France, l’entrepreneuriat est un domaine encore flou,quoique suscitant l’intérêt des jeunes. En effet, l’envie d’ouvrir soi-même sa propre entreprise pour éviter les problèmes liés à l’insécurité du travail est l’une des motivations qui fait que les jeunes sont plus enthousiastes dans le domaine de l’entrepreneuriat. Le besoin de nourrir ses ambitions, outre les difficultés rencontrées dans le contexte professionnel comme le chômage à long terme, encourage également les actifs à entreprendre. « Être son propre patron », ce n’est plus un luxe que seulement quelques chanceux peuvent se permettre, c’est devenu une nécessité même de la vie active, car les offres et propositions de travail ne suffisent plus. Ainsi, selon les statistiques, 500 000 nouvelles entreprises auraient été créées au cours de l’année 2015.

Chaque pays, chaque Etat, possède sa politique de développement économique dans les différents domaines.Avec les programmes axés sur la santé, les programmes de lutte contre le chômage ou la pauvreté sont classés parmi les domaines prioritaires. Dans ce sens, des initiatives étatiques sont adoptées, et l’aide à la promotion de l’entrepreneuriatest privilégié. En effet, les leaders et autorités gouvernementaux sont conscients de l’importance de l’entrepreneuriat, et cherchent à combler le vide qui tend vers la recrudescence de la pauvreté, en commençant par le travail. C’est pourquoi, favoriser l’esprit entrepreneur figure parmi les plans d’action gouvernementaux.

Au niveau européen, le programme Horizon 2020 a été lancé pour la période allant de 2014 à 2020. Ses objectifs visent à aider les pays membres à améliorer leur situation économique, et l’entrepreneuriat y trouve une place importante. Il s’agit d’un programme commun à tous les pays membres, permettant d’appuyer les programmes nationaux.Le programme s’exécute également à remettre sur pied les économies de chaque nation tout en favorisant la concurrence, le développement technologique et l’accès à l’emploi. Sachant que la France connait une hausse considérable en proportion du taux de chômage,même avec la politique économique mise en vigueur actuellement, nous nous sommes intéressés à l’adaptation du programme H2020 pour le pays. D’où, notre questionnement sur l’entrepreneuriat en France et l’initiative Horizon 2020.

La question problématique sur laquelle s’oriente la présente étude est la suivante : « La politique européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est-elle adaptée au cas de la France ? »

Des éléments de réponse à cette question seront réunis grâce à une étude comparative entre les différentes mesures prévues et l’état général de l’entrepreneuriat en France. Dans ce cadre, nous allons analyser l’adéquation entre la politique européenne en matière d’entrepreneuriat et l’état actuel en France, en nous basant sur les spécificités du marché.

Pour ainsi détailler le sujet, le présent mémoire sera divisé en trois (03) grandes parties.

Dans la première partie, nous aborderons de la revue de la littérature. Celle-ci traitera dans un premier temps de l’importance de l’entrepreneuriat. Et dans un second temps, sera abordé le lien entre facteurs culturels et entrepreneuriat. Et avant d’aborder la deuxième partie, sera présentée de manière synthétique, mais constructive, le  plan H2020.

Pour la seconde partie, nous allons procéder à une étude comparative entre la politique européenne et la politique française, dans le contexte de l’entrepreneuriat. Afin d’avoir une visibilité complète et concrète de notre sujet, nous ferons le lien entre la partie pratique et la revue de la littérature.

Enfin, dans la troisième partie, nous nous focaliserons sur les discussions et perspectives à considérer, en présentant l’implication et les limites.

 

 

PARTIE I : REVUE DE LA LITTÉRATURE

 

1.     Importance de l’entrepreneuriat

Au niveau mondial, l’entrepreneuriat s’est nettement développé depuis ces dernières années. Cette tendance n’exclut pas la France quoiqu’elle puisse être qualifiée en retard en matière de création d’entreprises par rapport aux États-Unis, à l’Allemagne ou au Royaume-Uni.

Depuis quelques années, les nouveaux programmes et stratégies économiques mis en place en Europe se tournent plus particulièrement vers le soutien et l’accompagnement des entrepreneurs locaux, régionaux, voire nationaux pour faciliter la concrétisation de leur projet. En effet, la création d’entreprises, qui ne constituait auparavant qu’une « aventure personnelle de l’entrepreneur »[2] est actuellement plus soutenue par l’État afin de renforcer les activités économiques du pays.

Mais avant de nous étaler sur la présentation des impacts économiques et sociaux de l’entrepreneuriat, définissons tout d’abord les concepts d’entrepreneuriat et d’intention entrepreneuriale.

 

        i.            L’entrepreneuriat

Selon la définition de l’OCDE[3], l’entrepreneuriat, est : « le résultat de toute action humaine pour entreprendre en vue de générer de la valeur via la création ou le développement d’une activité économique en identifiant et en exploitant de nouveaux produits, de nouveaux procédés ou de nouveaux marchés» (OCDE, 2007).

Pour Pesqueux, Y. (2011), il s’agit d’« une activité impliquant la découverte, l’évaluation et l’exploitation d’opportunités, dans le but d’introduire de nouveaux biens et services, de nouvelles structures d’organisation, de nouveaux marchés, processus, et matériaux, par des moyens qui, éventuellement, n’existaient pas auparavant. »[4]

Enfin, d’autres auteurs comme Pierre-André Julien et Louise Cadieux (2010) s’accordent à proposer la définition de l’entrepreneuriat telle que « l’action humaine, soutenue par le milieu environnant, pour générer de la valeur sur le marché à travers la création ou le développement d’une activité économique, évoluant avec cette valeur et, finalement, affectant l’économie, et ce, dans le but de mieux répondre aux besoins individuels et collectifs d’un territoire »[5].

 

En abordant le concept d’entrepreneuriat, l’acteur principal est l’entrepreneur. Il s’agit de celui qui entreprend, le réalisateur de projets, c’est-à-dire, celui qui identifie des opportunités au niveau d’un environnement donné, et qui va ensuite prendre tous les risques pour pouvoir créer une nouvelle activité ou encore dynamiser une activité qui existe déjà. Cela aboutit soit à la création d’une nouvelle entreprise, soit à une croissance d’une société vers un nouveau secteur.

D’après la définition donnée par l’économiste allemand Schumpeter (1950), l’entrepreneur est « une personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une invention en une innovation réussie»[6]. Selon l’auteur, une innovation peut toucher des produits, des processus de production, des marchés, des facteurs de production, ou encore une réorganisation au niveau d’un secteur d’activité.

L’entrepreneur est garant de plusieurs rôles:

  • combler des lacunes, c’est-à-dire trouver des solutions aux inefficiences du marché,
  • apporter des facteurs de production,
  • mettre en relation différents marchés,
  • créer des entreprises (Leibenstein, 1968).

 

L’intention ou la motivation entrepreneuriale, issue de l’interaction des effets de la société et de l’environnement (facteurs externes) et de la propre personnalité et aptitudes de l’entrepreneur (facteurs internes), entraîne  la diversification des projets, différenciant les entreprises les unes des autres.

En effet, la motivation entrepreneuriale diffère selon les variables contextuelles :

  • identification de la potentialité d’un territoire,
  • présentation des différentes opportunités socioéconomiques favorables,
  • les diverses évolutions techniques et technologiques.

Ces différents facteurs agissent pour éveiller l’intention d’un individu à entreprendre.

De la part de l’individu lui-même, l’intention d’entreprendre pourrait être le fruit d’un besoin d’accomplissement, différenciant les entrepreneurs des non-entrepreneurs (Collins, 2000) ou tout simplement une initiative propulsée par un besoin d’indépendance et d’autonomie relative.

Pour synthétiser ces différents facteurs de motivation entrepreneuriale, le graphe établi par Tounès (2006), présenté ci-après distingue les différents paramètres propulsant l’intention entrepreneuriale.

Figure 1 : Modélisation de l’intention entrepreneuriale (Tounès, 2006)

Être entrepreneur s’accompagne toujours de l’innovation, de création de nouvelles entreprises.Une création qui contribue à renforcer la croissance économique d’une région, voire du pays. L’entrepreneuriat apparaît comme un moteur socioéconomique important, c’est pourquoi, afin de mieux faire développer un pays, différentes mesures et programmes d’aide à l’entrepreneuriat sont adoptées. La majorité de ces mesures concernent la facilitation des étapes et procédures pour la création d’entreprises.

 

Au niveau continental, la devise de la Stratégie Europe 2020, consiste à développer une croissance entrepreneuriale « intelligente, durable et inclusive en Europe ». En effet, face au ralentissement économique et aux crises que subit l’économie mondiale et européenne, le soutien à l’entrepreneuriat est un passage obligé pour donner un coup de pouce et permettre le renforcement de l’activité économique.

Ainsi, l’assistance aux entreprises, créatrices de valeur, est une priorité que s’est fixée les instances dirigeantes européennes. Dans ce cadre, des initiatives ont été menées afin de permettre aux populations délaissées l’accès à une vie professionnelle améliorée, surtout au niveau des catégories « jeunes » et « âgées » de la population. Cette démarche a été instituée afin de satisfaire à un déficit croissant de la population active, alors que, paradoxalement, les seniors, ainsi que les jeunes constituent un potentiel important au vu de leur fraction importante dans la démographie européenne.

 

      ii.            Les impacts économiques de l’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat est un déterminant majeur des performances économiques, s’agissant notamment des progrès dus à l’innovation.  En effet, selon les constats de l’OCDE (2004), «les pouvoirs publics admettent chaque jour davantage que l’entrepreneuriat se trouve être un instrument efficace pour:

  • créer des emplois,
  • augmenter la productivité et la compétitivité,
  • ou pour lutter contre la pauvreté et atteindre des objectifs sociétaux de sorte qu’il aide certains segments de la population à se prendre en charge. »[7]

Quand on aborde la question d’impact économique, les différents paramètres évalués sont constitués par :

  • le nombre d’entreprises existantes sur un territoire,
  • le taux de création d’entreprises,
  • la proportion des entreprises en déclin

En effet, si le nombre d’entreprises en déclin est élevé ou en hausse, l’environnement économique serait en condition défavorable. Par contre, dans le cas où le nombre de PME augmente, la croissance économique est favorisée.

L’économie et l’entrepreneuriat sont étroitement liés. Cette importance de l’entrepreneuriat pour la croissance économique n’est plus à démontrer ; de nombreux auteurs et études antérieures ont déjà prouvé cette étroite corrélation.

L’entrepreneuriat est un générateur d’emploi ; il tient son importance dans le développement économique d’un territoire donné. En effet, grâce aux entrepreneurs et à leurs idées innovantes, le taux de chômage d’un pays est plus amoindri. Que ce soit dans un pays développé ou un pays en voie de développement, on peut apprécier que : plus il y aura d’entrepreneurs, mieux l’économie se portera. Une personne disposant d’un esprit entrepreneur peut créer du travail pour lui-même, mais également pour d’autres personnes. « En plus d’introduire sur le marché des innovations,les entrepreneurs créent des opportunités qui permettront à d’autres de tirer partie de leurs découvertes et de leurs innovations. Ce processus d’innovation permanente engendre un changement technologique propice à la croissance économique. »[8]

Ainsi, favoriser la création d’entreprises devrait constituer une priorité majeure dans la stratégie économique de chaque pays. Le principe est simple : « quand les emplois se multiplient, les recettes fiscales augmentent, les déficits se résorbent, le pouvoir d’achat se renforce. Et un nouvel avenir s’ouvre aux jeunes, aux territoires, aux entreprises. »[9]

 

Vice versa, le développement économique joue également un rôle envers l’entrepreneuriat. En effet, un environnement économique favorable peut insuffler à une population l’envie d’entreprendre.Tandis que dans le cas contraire, c’est-à-dire que si la politique mise en vigueur ne favorise pas l’entrepreneuriat, comme dans les pays en difficulté économique où les aides gouvernementaux sont rares, voire absentes, la concrétisation des projets devient difficile pour les entrepreneurs.

 

    iii.            Les impacts sociaux de l’entrepreneuriat

Tel que nous avons vu dans le paragraphe précédent, l’entrepreneuriat joue un rôle sur la croissance économique. Et il a également des conséquences bénéfiques sur l’aspect social d’une région. Parmi cesdits avantages, peuvent exister des aspects qui sont à la fois économiques et sociaux comme la création d’emploi. En effet, créer des emplois contribue à améliorer le niveau de vie des habitants.

Les entreprises nouvellement créées ont souvent besoin de main-d’œuvre de départ, un effectif qui pourrait être assez faible certes, mais contribue à élargir l’offre d’emploi dans le secteur d’activité en question. Grâce à des perspectives de développement, qui dépendent de l’efficacité des dirigeants, ces entreprises recrutent plus de salariés au fil du temps.

Dans cet ordre, les organisations gouvernementales mettent souvent en place des initiatives d’accompagnement pour inciter les jeunes à avoir un état d’esprit d’entrepreneur afin de baisser le taux de chômage, mais également de lutter contre la pauvreté, plus particulièrement, dans les pays en voie de développement.

 

De nos jours, on évoque également souvent le terme d’« entrepreneuriat social ». Cette notion désigne l’art d’entreprendre mettant l’efficacité économique au service de l’intérêt général. En adoptant une vision d’entrepreneuriat social, l’entrepreneur pourrait allier l’efficacité économique aux concepts : utilité sociale, liberté et solidarité.

Pour une entreprise dite sociale, le profit financier n’est pas l’unique objectif. Elle vise en même temps à répondre aux besoins de l’individu, dans ce sens, elle contribue à créer des emplois, promouvoir l’innovation, mais aussi à partager les richesses produites de manière équitable. C’est pourquoi cette forme d’entrepreneuriat fait aujourd’hui l’objet d’intérêt croissant de la part des différentes institutions étatiques ou privées, auprès des acteurs académiques, politiques et économiques.

L’entrepreneuriat social peut concerner plusieurs domaines tels que la lutte contre la précarité énergétique, l’exclusion sociale ou les discriminations, le soutien aux personnes âgées, ou encore le développement durable.  Ainsi, les entreprises sociales sont grandement contributrices pour l’économie, le secteur social et environnemental d’une localité. De plus, ces entreprises sociales permettent d’optimiser fortement les dépenses publiques. « De nombreux travaux montrent qu’elles rapportent plus qu’elles ne coûtent à l’État et aux collectivités. »[10]Ainsi, ces types d’entreprises sont avantageux pour l’État et la population, que ce soit de manière directe ou indirecte.

Favoriser la création d’entreprises est une priorité majeure dans chaque pays. Le principe est simple : « quand les emplois se multiplient, les recettes fiscales augmentent, les déficits se résorbent, le pouvoir d’achat se renforce. Et un nouvel avenir s’ouvre aux jeunes, aux territoires, aux entreprises. »[11]

 

2.     L’entrepreneuriat influencé par des facteurs culturels

Il est possible à chacun d’entreprendre ; peu importe le sexe, l’âge, ou les conditions physiques. Chaque individu pourrait avoir son propre projet,ses propres rêves, et le critère qui différencie particulièrement les entrepreneurs des non-entrepreneurs se situe au niveau du sens du défi et du gout de risque, au point de s’œuvrer à concrétiser son projet. Edgar Faure disait : « Tout homme est destiné à être un succès et l’univers est destiné à entretenir ce succès ».

Cependant, les décisions d’entreprendre ou le type d’entreprise créé dépend tout aussi bien de l’individu que des facteurs culturels. En effet, l’entrepreneur peut être motivé parles besoins,les ressources et de la potentialité de son milieu. Également, il devra prendre en considération le marché ainsi que les exigences gouvernementales en matière de création d’entreprises.

Les facteurs culturels peuvent favoriser l’entrepreneuriat, ils définissent l’identité et les caractéristiques du territoire considéré, de l’entrepreneur ainsi que ses valeurs. Les éléments de succès de l’entrepreneur peuvent différer selon les cultures et les pays.

Ainsi, deux types de facteurs peuvent être distingués, les facteurs individuels et les facteurs externes. Ces facteurs sont à double tranchant, ils peuvent tout aussi bien nuire que faire profiter à l’entrepreneuriat. La solution est de promouvoir l’orientation vers un projet réalisable selon l’environnement, ainsi que les moyens et les ressources disponibles.

 

        i.            Les facteurs individuels

 

Parmi les facteurs culturels caractéristiques de l’entrepreneuriat, l’acte d’entreprendre est à priori, issu de l’initiative de l’individu. Cette volonté personnelle peut être innée ou issue des différents changements sociaux qu’il a rencontrés dans sa vie.

De nombreux chercheurs ont déjà éventuellement élaboré des typologies de la motivation intrinsèque vis-à-vis de l’entrepreneuriat ; et dans la présente étude, nous nous appliquerons à regrouper ces différentes catégorisations.

 

  • Les caractéristiques personnelles

Ce sont des caractéristiques qui diffèrent selon les personnalités des individus. Cette personnalité dépend fortement du milieu et de l’environnement où l’individu a grandi. En effet,les attitudes et comportements varient selon le milieu éduquant, la famille, la culture, le pays. Certaines cultures prônent l’entraide et valorisent plus la collectivité, tandis que d’autres encouragent et valorisent le travail personnel et forment une conception plus individualiste. De cette façon, les comportements et les motivations sont aussi différents.

Sur le plan économique, les individus issus d’un pays riche, ou d’un environnement plus aisé entreprennent pour des motivations plus personnelles comme le besoin de reconnaissance, un besoin de prestige, ou tout simplement pour vivre de leur passion.Tandis que dans les pays pauvres et dans les milieux défavorisés, l’entrepreneuriat se présente comme un moyen de gagner sa vie, une occasion de pouvoir s’améliorer et de se confirmer, dans un environnement où l’individu a été toujours délaissé.

  • Une connaissance de soi

Un projet d’entreprise dépend de la connaissance des capacités et aptitudes que l’entrepreneur possède, pour que son idée soit à son effigie. L’opinion d’autrui, la présence d’un modèle peut également être nécessaire pour éveiller cette intention entrepreneuriale, dans le contexte où cela permet de dégager les aspects cachés de sa personnalité.

En effet, si l’entrepreneur n’a pas plus d’assurance et d’estime de soi, il ne pourrait tout simplement pas reconnaitre ses propres capacités. S’il se contente d’imiter ou de se conformer aux qualifications et exigences déjà présentes dans le marché, son entreprise sera exposée à une large rivalité et compétition entre sociétés travaillant dans le même secteur. Mais dans le contexte où il exploite ses propres atouts, son projet a plus de chance de réussir et de résister face à la concurrence accrue favorisée par le libéralisme et la mondialisation.

  • La connaissance en gestion, la capacité à entreprendre

Pour pouvoir diriger et contrôler les activités de son entreprise, un entrepreneur doit avoir, outre la motivation d’entreprendre, les qualifications requises en matière d’entrepreneuriat.

En effet, être formé en gestion/management, constituera bien évidemment un atout pour l’entrepreneur, cette aptitude permet de réduire incontestablement les risques d’échec.

 

  • Les traits entrepreneuriaux

Parmi ces critères, on peut distinguer principalement le sens de la responsabilité et l’audace d’entreprendre. En effet, la crainte des risques est le principal frein de l’entrepreneuriat.

La création s’accompagne inévitablement de l’incertitude ; bien qu’on puisse réaliser des analyses et études antérieures pour réduire les risques d’échec, les évènements imprévisibles peuvent toujours biaiser les estimations initiales.Même avec très bonnes idées d’entreprise, l’investissement et le passage à l’acte d’entrepreneuriat nécessitent de la volonté et de la fermeté de la part de l’initiateur  tout d’abord, puis de la part des partenaires et des financiers.Souvent, le manque de fond et de ressources constitue le principal frein des créateurs d’entreprises : emprunter auprès de la banque et diverses institutions financières exige des garanties que les nouveaux entrepreneurs ne possèdent pas. C’est précisément dans ce contexte que les entrepreneurs sollicitent les soutiens de l’État pour la concrétisation de leur projet.

 

En somme, les critères personnels influençant l’entrepreneuriat peuvent être :

  • le besoin d’accomplissement
  • la propension à prendre un risque,
  • le contrôle de soi, en croyant en ses propres personnalités
  • la détermination
  • l’indépendance,
  • l’ambition, l’énergie et la ténacité,
  • et la passion.

 

      ii.            Les variables externes

Les paramètres culturels extrinsèques influencent également l’environnement entrepreneurial. D’un côté, il y a la phase d’investissement, propulseur de l’entrepreneuriat ; et d’un autre côté, il y a la phase de la vente et de la pérennisation de l’activité. La réussite de l’entreprise dépend en effet, de l’acceptation et de la consommation des produits et services fournis, par les consommateurs ciblés.

 

Parmi ces variables externes, on peut distinguer les ressources du milieu et les aspects gouvernementaux.

  • Les ressources du milieu

L’existence des ressources exploitables dans l’entourage de l’entreprise constitue tout d’abord un avantage pour l’investissement. Citons par exemple les potentialités de la région comme la foresterie, le tourisme, l’existence des ressources naturelles, l’emplacement…, qui peuvent favoriser l’entrepreneuriat local et migrateur. Les facteurs socioéconomiques interviennent donc, dans le cadre du développement d’une société.

Le cas inverse, c’est-à-dire quand la société qui est le propulseur de l’émergence des entrepreneurs est également très probable. En effet, à travers le milieu environnant comme le système religieux, les valeurs et attitudes de la population, l’organisation sociale de la collectivité, la technologie et la culture matérielle du milieu, le milieu scolaire, le régime politique… ; l’entrepreneur peut se targuer des opportunités et des nouvelles idéologies à exploiter.

Les domaines écologiques, technologiques ou socioculturels interviennent également en matière d’entrepreneuriat.

  • Sur le plan écologique, l’entreprise est exposée à des risques d’origine naturelle et à des modifications écologiques définis selon une nouvelle politique de développement mise en place.

Par exemple, les nouvelles normes écologiques peuvent atteindre directement l’entreprise en évoquant des législations et arrêtés limitant et/ou réduisant en une quantité limitée l’utilisation de tel ou tel produit, ou en ordonnant le déménagement de la société dans une zone considérée moins dangereuse pour l’environnement…

 

  • Du point de vue « technologique », les nouvelles inventions et innovations technologiques modifient très rapidement les techniques de production en général. Ainsi, les risques de vieillissement et d’archaïsme se trouvent être très élevés pour les exploitants traditionnels, des risques qui se répercutent directement dans l’écoulement des produits. Toutefois, l’entrepreneur doit entretenir et conserver les points forts afin que ces produits leur unicité et avantage concurrentiel.

 

  • Tandis que sur les plans sociaux ou culturels, l’évolution de la démographie, les différents problèmes sociaux, les changements en mode et tendance de consommation culturelle (achat par internet : téléachat, télévente, téléchargement…),ne sont pas sans conséquence pour l’entrepreneuriat.

La valorisation de la culture entrepreneuriale dans l’éducation des jeunes et de futurs dirigeants leur encourage à devenir eux-mêmes des entrepreneurs. En effet, un pays ayant une culture entrepreneuriale bien exploitée génère beaucoup d’entrepreneurs et aura plusieurs entreprises locales qui seront bénéfiques pour l’économie du territoire.

La notion de culture entrepreneuriale regroupe des savoir-faire, des savoirs-agir, des savoir-être, mais surtout des valeurs et des convictions partagées. Cet ensemble influe sur les comportements et va orienter de manière plus ou moins consciente certains individus à l’égard de l’entrepreneuriat. La culture entrepreneuriale a pour fondement des ressources émotives[12] telles que la confiance, la motivation, l’effort, la responsabilité, la persévérance, la solidarité, la détermination, la débrouillardise ainsi que l’initiative et l’esprit d’équipe. Créer un environnement favorable à une culture entrepreneuriale, c’est promouvoir la création d’entrepreneurs et ainsi, se créer les conditions adéquates au développement d’une localité.

 

  • Les aspects gouvernementaux

Ces paramètres sont composés des domaines politiques, économiques et légaux. Ces différents domaines peuvent également être vus sous plusieurs angles : à l’échelle internationale, régionale, nationale ou locale.

Pour prendre en compte les relations entre l’entreprise et son macro environnement, une vision globale est requise.

  • Vis-à-vis de la « politique », les dispositifs gouvernementaux comme : le changement du gouvernement, la privatisation d’un secteur d’activité, l’évolution de la fiscalité…, peuvent influencer directement l’entreprise. Ces éventualités peuvent en effet, modifier le niveau de compétition entre les entreprises. Ces changements peuvent affecter tous les secteurs ; des évolutions qui peuvent se présenter en tant qu’opportunités pour les uns, tandis qu’elles peuvent menacer les autres. À l’échelle internationale,  l’existence de conflits entre Etats peut avoir des répercussions sur les échanges, sur le marché extérieur.

 

  • Sur le plan « économique », les différentes crises ressenties généralement par le pays impactent également le domaine entrepreneurial. D’une part, le pouvoir d’achat des consommateurs change, ce qui n’est pas sans conséquent pour les entreprises. D’autre part, les crises économiques entraînent toujours une inflation (que ce soit par le cout, par la demande ou par une inflation monétaire).

 

  • Enfin, sur le plan légal ; l’entrepreneuriat dépend des législations et normes en vigueur. Ces dispositifs légaux déterminent la typologie et le statut de l’entreprise d’une part ; et encadrent les principes et exigences dans la gestion des ressources humaines ou matérielles, d’autre part.

 

    iii.            L’entrepreneuriat français

 

La France est un pays où la créativité et les investissements sont très soutenus et fortement encouragés. En effet, par rapport aux autres grandes puissances économiques comme les États-Unis, l’Allemagne ou le Japon, le cout d’installation et d’exploitation en France est le moins élevé[13]. En parallèle, des études comparatives réalisées entre les pays du G20 ont démontré que « la création d’entreprises en France revient à moins de 1% du revenu moyen par habitant, contre 9% en moyenne pour les autres »[14].

 

Dans le classement mondial, la France détient la 4e place en « e-administration », comprenant la proposition des services en ligne proposés par l’administration, les infrastructures de télécommunications, et le niveau d’éducation des habitants. C’est-à-dire que le pays s’exécute à faciliter les étapes de montage de dossiers et des diverses règlementations administratives. Cette contribution en faveur de l’entrepreneuriat s’ouvre même aux étrangers ; la France est par ailleurs le premier pays d’accueil des investissements industriels et le 7e rang mondial des investissements étrangers.

 

Ainsi, on peut confirmer que la devise annonçant « favoriser la créativité » se concrétise réellement grâce à l’amélioration des conditions de travail que le pays s’exécute à mettre en place.

Le tableau ci-après présente les différentes caractéristiques de l’environnement entrepreneurial en France.

 

PIB 2847 milliards de dollars
Classement économique mondial 6e
Classement économique européen 3e

 

En se comparant au niveau mondial, la France détient  le 5èmerang des pays du taux d’activité entrepreneuriale en 2012 (cf. figure2), et la première place en mesure de l’intention à la création d’entreprises (cf. figure 3)[15].

Figure 2 : comparaison mondiale du taux d’activité entrepreneuriale

Figure 3 : intention de création d’entreprises

 

3.     Présentation du plan H2020 en matière d’entrepreneuriat

Horizon 2020 est un programme de financement de la recherche et de l’innovation pour la période 2014-2020. Il s’agit d’une initiative de l’Union européenne. Un budget de 79 milliards d’euros a été prévu pour soutenir les projets depuis les recherches fondamentales jusqu’à l’aboutissement, c’est-à-dire le lancement d’un nouveau produit ou service, mais peut aussi concerner la mise en place d’un nouveau procédé. Vont bénéficier de cette initiative, les différents acteurs de la recherche et de l’innovation tels que les organismes et établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les entreprises, etc.

 

        i.            Présentation générale des objectifs

L’objectif final est de promouvoir l’innovation en vue de rendre l’économie européenne plus compétitive.Le programme est axé sur 3 priorités complémentaires :l’excellence scientifique, la primauté industrielle et les défis sociétaux.

  • Excellence scientifique 

Les défis scientifiques constituent une part très élevée dans la répartition des budgets del’horizon H2020. En effet, le but est de faire avancer la recherche européenne, en mettant à la disposition des chercheurs, des programmes communautaires dédiés à l’excellence scientifique : financements du conseil européen de la recherche, actions Marie Curie, infrastructures de recherche…

Tenant compte du fait que les découvertes engendrées par les recherches dites « exploratoires » aboutissent souvent à des innovations fortes utiles, le Conseil européen de la recherche ou CER dispose d’un budget de près de 14 milliards d’euros pour financer ces types de recherche. En effet, dans les domaines de recherche où les aboutissements représentent moins d’intérêts pour les produits commerciaux, les budgets assignés à ses activités sont relativement amoindris, alors que c’est uniquement issu de ces étapes de recherche au préalable que les grandes découvertes puissent voir le jour.

Près de 6 millions d’euros sont alloués au soutien aux jeunes chercheurs afin d’améliorer leur compétence professionnelle, dans le programme Actions Marie Skłodowska-Curie.

Enfin,plus de 2 millions d’euros de chaque sont attribués aux technologies futures et émergentes et aux infrastructures de classe mondiale.

  • Primauté industrielle 

Ce défi socio-économique européen est destiné à la relance de l’économie européenne dans le but de renforcer sa compétitivité vis-à-vis des autres continents.

Dans le cadre de l’entrepreneuriat, ce défi encourage les entrepreneurs à s’investir dans des sociétés plus innovantes et plus compétitives. Cette initiative génère de l’emploi et contribue à l’augmentation du PIB.

À ce contexte, trois principaux volets ont été distingués :

  • Le «leadership» en matière de technologies génériques et industrielles, avec un financement de près de 14 milliards d’euros
  • Un instrument dédié à la PME : pour un placement d’au moins 3 milliards d’euros
  • Et l’accès au financement des risques : pour un budget de près de3 milliards d’euros

 

  • Défis sociétaux

En dernier lieu, plus de 38% du budget sont attribués aux défis sociétaux tels que la santé, de la bioéconomie, de l’énergie, des transports, du changement climatique, des sociétés inclusives et de la sécurité.

La distribution du financement dans ce contexte est répartie comme suit :

  • santé, changement démographique et bien-être : 7,472 milliards d’euros
  • bioéconomie, sécurité alimentaire, agriculture et sylviculture durable,recherche marine et maritime et recherche sur les voies de navigation intérieure: 3,851 milliards d’euros
  • énergie sûre, propre et efficace: 5,931 milliards d’euros
  • transports intelligents, verts et intégrés: 6,339 milliards d’euros
  • action climatique, environnement, efficacité des ressources et matières premières: 3,081 milliards d’euros
  • l’Europe dans un monde en évolution: sociétés inclusives, innovantes et réflexives: 1,309 milliard d’euros
  • des sociétés sûres, protéger la liberté et la sécurité de l’Europe et de ses citoyens: 1,695 milliard d’euros

 

En somme, les enjeux du plan Horizon 2020 sont identifiés à différents niveaux dont : le renforcement de la position de l’Union Européenne au niveau de la recherche, de l’innovation et des technologies sur le plan international. Ensuite, parmi les enjeux majeurs, figure le fait de garantir une Europe compétitive par l’investissement en faveur des technologies et métiers d’avenir au service d’une « croissance intelligente, durable et inclusive »[16]. En outre, le renforcement de l’attractivité de l’Europe de la recherche, la prise en compte des préoccupations des citoyens en apportant des réponses ou du moins, des éléments de réponse aux défis de la société sont autant d’éléments importants à considérer à travers ce projet.

L’entrepreneuriat est très développé dans les pays d’Europe. En effet, des politiques mises en œuvre par différentes stratégies et programmes sont adoptées et font en sorte que la création d’entreprises soit accessible à tous. L’implication sociale est un privilège tactique de longue date des États membres de l’UE. L’accroissement de la crise économique, du chômage et de la réduction des places sur le marché du travail n’a fait qu’accroître le besoin urgent de solutions. L’entrepreneuriat a donc été promu. Les politiques d’entrepreneuriat inclusif ont pour but de soutenir tous les membres de la société par une chance d’entreprendre et de diriger une entreprise ou une activité indépendante, ou d’user de l’expérience d’une création d’entreprises pour étendre leurs compétences et leur aptitude à l’emploi. Elles ont pour but d’aider les personnes rencontrant des complications à créer des entreprises durables. Ces politiques concernent plusieurs programmes.

      ii.            Présentation des programmes axés sur l’entrepreneuriat : « Le programme COSME »

COSME est un plan pluriannuel européen pour promouvoir la compétitivité des entreprises et des PME, pour un budget de 2,3 milliards d’euros de 2014-2020. Il s’agit de la continuité du programme CIP pour la compétitivité et l’innovation. Ce plan convoite le renforcement de la compétitivité et de la viabilité des entreprises de l’Union européenne, l’encouragement de la culture entrepreneuriale ainsi que la promotion de la création de PME et leur croissance. Ce programme est destiné à toutes les entreprises, quel que soit le domaine d’activité stratégique, dans la zone européenne. Les intermédiaires financiers, les organismes privés et publics sont également sollicités pour les appels d’offres, les manifestations d’intérêt en vue de la réalisation du projet.

Le COSME se compose de 4 grands axes suivants :

  • Accessibilité des PME au financement
  • Développer l’accès aux marchés, à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE
  • Amélioration les conditions-cadres pour les entreprises
  • Promotion de l’entrepreneuriat et la culture entrepreneuriale

 

a.      Accessibilité des PME au financement

Plus de la moitié du budget total alloué au projet mis en œuvre par de Fonds européen d’Investissement, est destinée à la création de PME via les institutions financières. À cet effet, les mesures suivantes ont bénéficié de ce privilège.

  • « Une facilité de grands prêts», destinée aux institutions financières est accordée pour qu’ils puissent libérer et faciliter les crédits aux PME
  • « Une facilité de capital investissement» pourra également fournir le capital-risque ainsi que celui destiné au développement aux entreprises en phase de croissance et de maturité à l’aide de fonds d’investissement.
  • « Un financement»

De différents plans de financement ont été mis en place pour chaque type d’entrepreneurs, à savoir : les jeunes, les femmes ou les seniors, et selon leurs conditions.

En effet, ces tranches d’âge particulières utilisent des sources de financement interne et informel, comme venant de la famille ou des prêts bancaires qu’ils ont du mal à rembourser. Ce qui crée considérablement des problèmes, nuisant à l’entreprise nouvellement créée.

  • « Les micros finances»

La communauté de l’OCDE a également adopté la mise en place de micro finances, visant à aider financièrement les entrepreneurs dont les demandes de fonds de roulement sont refusées par les banques, dues au fait qu’ils ne possèdent pas de garanties matérielles ou de travail.

  • « La participation aux fonds propres»

Il s’agit alors de laisser des investisseurs acquérir des parts au sein de la société nouvellement créée. Ainsi, des actions sont mises sur le marché et des appels sont lancés, mais cela avec possibilité pour l’entrepreneur de racheter les parts de l’investisseur après une certaine durée pour pouvoir récupérer la totalité de son organisation. Cela peut se présenter également par la présentation du projet à des investisseurs qui font en sorte de réaliser le projet tout en détenant des parts en attendant d’être remboursés.

b.      Développer l’accès aux marchés, à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE

Dans ce contexte, différents types et formes de soutiens ont été accordés selon qu’il s’agisse des organismes publics ou privés.

Les services d’appui aux entreprises sont mis en place par un réseau composé de divers corps publics ont pour rôle de :

  • informer sur la législation européenne et les programmes européens (Cosme, Horizon 2020, Fonds structurels…) ;
  • assister les entreprises pour trouver des partenariats (commerciaux, technologiques…) intra ou extraeuropéens ;
  • conseiller sur les financements européens ;
  • soutenir l’innovation et le transfert de technologie (dont l’accès aux actions de Horizon 2020, instrument PME, projets collaboratifs…) ;
  • et rapporter les feedback des PME sur la législation européenne.

Tandis que les mesures et les aides à l’internationalisation pour PME ont été composés des différentes mesures présentées ci-après.

  • Le portail « Your Europe Business » pour les entreprises désirant se développer à l’international, notamment dans les zones euros, offre des conseils, des accompagnements et des informations sur les pays cibles et les lois en vigueur concernant la notion de marché unique.
  • Des helpdesks sur les droits de propriété intellectuelle pour les pays comme la Chine, l’Amérique latine ou l’Asie du Sud-est, donnent aux PME des conseils pratiques et juridiques. Cela est matérialisé par des formations à distance ou sur place.
  • Le portail d’internationalisation des PME propose des informations sur les différentes situations des différents pays comme la situation économique, les barrières à l’entrée et le régime du marché.
  • Le financement du Centre UE-Japonfavorise les échanges commerciaux ou les différents échanges culturels des étudiants en facilitant la coopération industrielle,et en améliorant l’accès des organisations concises dans l’UE au marché nippon.

 

c.       Amélioration les conditions-cadres pour les entreprises

Cette politique vise à rendre les institutions, notamment celles financières, à être plus favorable à la création et à la gestion d’entreprises par des groupes désavantagés ou sous-représentés par l’entrepreneuriat. Cela inclut des règlementations sur les coûts d’exploitations, les normes et les valeurs d’une entreprise. Ces dernières rendent, de ce fait, les institutions plus flexibles et ouvertes aux PME ou aux organisations nouvellement créées.

Ce programme a pour but de réformer les conditions-cadres des entreprises par le biais des initiatives suivantes.

  • Une réduction des charges administratives et législatives imposées aux entreprises ;
  • Une identification et des échanges des bonnes pratiques entre administrations nationales, afin d’améliorer la politique des entreprises ;
  • Une mise en place de dispositifs analytiques pour calibrer les situations des pays et faciliter la préparation de la future législation ;
  • Une promotion d’actions dédiées à des secteurs-clés, comme le tourisme.

d.      Promotion de l’entrepreneuriat et la culture entrepreneuriale

En se conformant au Plan d’action de l’Entrepreneuriat 2020, la COSME a pour objectif de valoriser les compétences ainsi que dispositions entrepreneuriales des nouveaux entrepreneurs.

Il existe, en effet, des différences de compétence entre les entrepreneurs. Il y a ceux qui ont fait des études : ils ont calculé au processus près, toutes les actions à réaliser et ont analysé tous les risques et éventualités. Tandis que ceux qui n’ont pas été formés spécialement en la matière ont appris sur le tas ; ils ont fait marcher leur affaire grâce à leurs expériences antérieures. Ainsi, les renforcements apportés se matérialisent au travers des enseignements officiels, des formations, de conseils,  de mentorat ou d’un accompagnement individualisé.

 

    iii.            Présentation des stratégies politiques mises en oeuvre à l’attention du groupe cible

Les politiques mises en place visent à ce que toute la promotion des actions et des processus atteignent ses cibles : les nouveaux entrepreneurs.  Il s’agit donc avant tout, d’une politique d’information et d’étude des caractères ainsi que des possibilités qui s’offrent à chaque entrepreneur intéressé. Le programme veille à ce que la communication concernant les institutions, le renforcement des compétences et les types de financement possibles parviennent aux jeunes entrepreneurs pour les aider dans leur processus de création.

En second lieu, l’intrapreneurship et la créativité sont également très soutenus. Le développement d’une entreprise fait appel à de la créativité et à de l’innovation. Le programme encourage l’entrepreneur de faire en sorte que la créativité soit au cœur de la croissance de son entreprise. Dans ce cas, l’idée d’intrapreneurship est mise en jeu, afin de permettre aux employés de développer les idées dont ils disposent dans l’objectif d’éveiller et de stimuler leur potentiel entrepreneurial.Les employés pourront donc compter sur la confiance de leurs supérieurs et la solidarité de l’organisation, en mettant leurs compétences au profit de l’entreprise. Le principal objectif de cette stratégie est qu’au bout d’un certain temps, ces employés soient amenés à devenir leur propre patron et à mettre sur pied leur propre entreprise, c’est le principe d’essaimage. Il s’agit donc, en quelque sorte, d’un prolongement de l’intrapreneurship par la création de son propre entreprise, grâce à l’aide de son patron.

Et en dernier lieu, le franchisage ou achat d’entreprise constitue un moyen de distribution de produits et services. Le franchiseur, propriétaire initial de l’entreprise, octroie une licence d’utilisation de sa marque ou encore de son appellation commerciale, en contrepartie de certains frais. Ainsi, le franchisé, individu ayant acheté une franchise, obtient le droit d’utiliser le nom commercial et le système opérationnel du franchiseur dans le cadre du lancement de son entreprise.

En tant que franchisé, une redevance provenant des profits de la franchise doit être payée au franchiseur. Un contrat de franchise,comportant les modalités d’exploitation, est conclu entre les deux parties.

 

PARTIE II : PARTIE ANALYTIQUE

Dans cette deuxième partie, nous allons effectuer une analyse comparative entre la stratégie en matière de politique entrepreneuriale en France et le programme « Horizon 2020 » de l’Union Européenne.

 

4.     Étude comparative

        i.            Brève présentation de l’approche méthodologique

Pour ce travail, l’étude comparative moyennant d’une méthode qualitative a été définie afin de trouver les bases et les fondements de l’entrepreneuriat en rapport avec le programme européen y afférent.

La question problématique qui sous-tend cette actuelle démarche exploratoire est la suivante : « La politique européenne commune « Horizon 2020 » en matière d’entrepreneuriat est-elle adaptée à la France ? ».

Afin d’y répondre, trois hypothèses sont émises pour biaiser notre étude de cas, à savoir :

Hypothèse 1 : au niveau social, la politique européenne commune « Horizon 2020 » en matière d’entrepreneuriat répond aux défis sociétaux que la France doit relever.

Hypothèse 2 : au niveau politique, la France a la capacité de mettre en œuvre les objectifs définis dans le cadre de la politique européenne commune « Horizon 2020 » en matière d’entrepreneuriat.

Hypothèse 3 : au niveau économique, la politique européenne commune « Horizon 2020 » en matière d’entrepreneuriat est en adéquation avec la stratégie entrepreneuriale de la France.

Pour ce faire, il convient de traiter les spécificités de l’environnement entrepreneurial européen ainsi que celui de la France.

Pour appuyer les recherches documentaires,quelques entretiens informels auprès d’entrepreneurs ont été réalisés, afin de retracer l’impact de la politique française et européenne dans leurs entreprises respectives.Les avis de nos enquêtés serviront d’appui pour confirmer ou infirmer l’adéquation de la politique européenne à celle française.

 

      ii.            La politique française

La France est un pays qui accompagne ses entrepreneurs pour ses projets de création ou d’acquisition d’entreprises donnant suite à des recherches d’aides et subventions financières.

Plusieurs solutions ont été offertes pour aider les nouveaux entrepreneurs comme l’ACCRE, la NACRE, le plan d’action en faveur de l’entrepreneuriat des étudiants, la mise en place des dispositifs légaux en faveur de l’entrepreneuriat….

 

a.      Présentation des dispositifs éventuellement mis en place

  • L’ACCRE ou Aide aux Chômeurs créateurs ou Repreneurs d’Entreprise est une organisation qui vient en aide financièrement aux futurs entrepreneurs par l’exonération de certaines charges sociales pendant une durée déterminée, généralement de 1 an, jusqu’à ce qu’ils puissent faire du profit et être indépendants.

Pour postuler et obtenir ce soutien financier de la part de l’ACCRE, certaines conditions sont à remplir. Ces formalités attesteront à l’Etat que le financement octroyé au bénéficiaire serve effectivement à faire démarrer et faire rouler son entreprise pendant au moins un an. La première étape dans la demande de fond consiste tout d’abord par la présentation d’un plan d’affaire solide,montrant la possibilité de rentabilité à long terme de l’investissement. Toutes les possibilités, qu’elles soient favorables ou non, seront étudiées par le banquier pour pouvoir juger de la  faisabilité du projet.

La subvention de l’ACCRE est destinée aux entrepreneurs soit des créateurs, soit des acquéreurs d’une entreprise individuelle. L’entrepreneur en question devra avoir le contrôle effectif de son entreprise, en étant l’actionnaire majoritaire avec plus de 50% du capital, ou en être le dirigeant et en détenant au moins le tiers du capital sous réserve qu’un autre associé ne détienne pas directement ou indirectement plus de la moitié du capital.Ainsi, l’intéressé devrait être un :

  • demandeur d’emploi indemnisé ou susceptible de l’être par Pôle emploi,
  • une personne non indemnisée, inscrite comme demandeur d’emploi au moins 6 mois au cours des 18 derniers mois,
  • bénéficiaire du RSA, ou ayant un conjoint ou concubin qui en bénéficie,
  • bénéficiaire de l’allocation temporaire d’attente (ATA),
  • bénéficiaire de l’allocation de solidarité spécifique (ASS),
  • jeune de moins de 30 ans éligible aux contrats « Nouveaux services-emplois jeunes » ou embauché à ce titre et dont le contrat de travail a été rompu,
  • jeune de 18 à 25 ans et jeune de moins de 30 ans non indemnisé ou handicapé,
  • salarié repreneur d’une entreprise en redressement ou liquidation judiciaire,
  • titulaire d’un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) remplissant une des conditions ci-dessus,
  • bénéficiaire du complément de libre choix d’activité (CLCA),
  • personne créant une entreprise dans une zone urbaine sensible (ZUS).

Pour prétendre aux subventions,les démarches légales suivantes doivent être effectuées. Dans un premier temps, il faudra déposer une demande via un formulaire spécifique auprès du CFE compétent de la région. Ensuite, il faudra munir le dossier de demande d’une justification d’éligibilité, justifiant la capacité commerciale, le consentement, précisant la nature de l’opération les clauses légales de l’activité.

La NACRE ou l’ARCEpropose également des octrois de fonds, presque similaire au principe de l’ACCRE présentés ci-dessus. Les demandes auprès de plusieurs organismes sont cumulables.

  • Plan d’action en faveur de l’entrepreneuriat étudiant

Suite au constat dumanque de formation à l’innovation et à l’entrepreneuriat des jeunes, le gouvernement français, a également décidé de stimuler l’entrepreneuriat chez les jeunes et les nouveaux diplômés.

Cette nouvelle politique combine à la fois formation à l’entrepreneuriat, la reconnaissance des acquis et du parcours ainsi qu’un accompagnement dans les différentes démarches à suivre. Elle a pour objectif :

  • d’atteindre les 20 000 créations ou acquisitions par des jeunes en seulement quatre ans,
  • de renforcer le nombre et l’ampleur des actions de sensibilisation dans les différents établissements d’enseignement pour que ce domaine apporte du changement à la pédagogie actuelle, en développant la culture entrepreneuriale et toutes les compétences nécessaires pour la réalisation de projets innovants, en valorisant la prise de risque, le travail en équipe, l’alternance, les stages encadrés, l’interdisciplinarité…

Pour atteindre ces objectifs, la stratégie choisie vise à agir principalement sur l’éducation et la formation des jeunes.

Cette stratégie se matérialise par 4 plans d’actions suivantes.

  • La généralisation des formations à l’entrepreneuriat et à l’innovation dans toutes les filières, dès la licence : une formation diplômant à l’entrepreneuriat sera proposée et/ou intégrée à la formation supérieure des étudiants de toute filière à chaque cycle. Le but est d’aider les jeunes à développer leurs idées et à matérialiser leurs rêves et leurs passions via des enseignements et des orientations.

 

  • Le lancement d’un appel à projetPEPITE (Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat)pour la constitution d’une trentaine de

Depuis 2013, un appel à projet de constitution de PEPITE est réalisé dans les communautés d’universités et d’établissements. Ainsi, le ministère offre son soutien à ces trentaines de projets par des financements, en y associant les collectivités territoriales et les partenaires privés.

Les PEPITE ont pour but de coordonner la mise en place et la mutualisation des formations à l’entrepreneuriat et à l’innovation, l’accompagnement des futurs entrepreneurs permettant de développer les plateformes ou espaces de co-working au sein des universités.

 

  • La création d’un statut « étudiant-entrepreneur » pour les étudiants ou jeunes diplômés porteurs de projets de création d’entreprise

Ce code permet aux étudiants entrepreneurs talentueux de garder leur statut d’étudiant ainsi que tous les droits et privilèges qui y incombent. Ils auront donc le privilège de diriger et de créer leur entreprise aux mêmes moyens que tous, tout en pouvant poursuivre ses études, même dans un domaine complètement différent. Il aura donc le statut d’entrepreneur, lui permettant d’acquérir des possibilités de crédits ou d’offre de service ainsi que celui d’étudiant. Par ailleurs, les projets entrepreneuriaux des étudiants en cours de formation pourront être pris en compte pour la validation de leur diplôme.

 

  • Le soutien financier aux meilleurs projets des étudiants et jeunes diplômés par la création d’un prix « Tremplin Entrepreneuriat Etudiant »

Pour promouvoir et susciter l’intérêt des jeunes à l’entrepreneuriat, le ministère lance le prix « Tremplin Entrepreneuriat Etudiant » au même titre que le concours national d’aide à la création d’entreprise de technologies innovantes, pour susciter l’intérêt des jeunes à l’émergence et à la création-développement d’entreprise.

 

  • Des dispositifs légaux, sous forme d’exonérations fiscales, ont été également mis en place afin d’alléger les procédures et modalités dans l’installation des nouvelles entreprises. À cet effet, on peut distinguer la mise en vigueur de la loi sur l’innovation du 12 Juillet 1999 et la loi pour l’initiative économique du 1er aout 2003.

 

  • La loi sur l’innovation du 12 Juillet 1999: cette législation a pour but de favoriser l’éclosion des jeunes entreprises innovantes en leur faisant bénéficier de traitement fiscal favorable.

En effet, un statut de société anonyme simplifiée ou SAS a été mis en place dans le but d’offrir à l’entrepreneur plus de liberté juridique et contractuelle. Dans cette nouvelle forme d’entrepreneuriat, la désignation d’un commissaire au compte de l’entreprise n’est plus obligatoire sous conditions. Également, le paiement d’impôt sur les revenus a été également omis pour les sociétés de régime SA, SAS et SARL de moins de 5 ans d’existence.

En parallèle, un dispositif particulier a été instauré pour les fonctionnaires chercheurs afin qu’ils puissent concilier travail administratif et entrepreneuriat. Ce système permettrait à l’entrepreneur de mettre en valeur leurs recherches et compétences. Ainsi, l’individu peut garder son statut de fonctionnaire tout en créant sa propre entreprise. Il disposera d’une durée déterminée (6 ans maximum) pour effectuer l’installation de sa nouvelle entreprise, sinon il pourra toujours reprendre ses anciennes fonctions. Dans cette optique, il faudrait aisément effectuer quelques procédures d’autorisation et de convention afin qu’il puisse bénéficier pleinement de l’utilisation des recherches effectués pour son entreprise.

  • La loi pour l’initiative économique du 1er aout 2003a également été mis en place dans le but de simplifier les démarches à la création d’entreprise surtout pour les projets modérés comme les PME.

Pour cela, les mesures suivantes ont été établies:

  • Mise en place du récépissé de création d’entreprises (RCE) permettant un démarrage plus rapide de la nouvelle entreprise.
  • Suppression du capital minimum de 7500 euros pour une SARL.
  • Possibilité de domicilier l’entreprise à la résidence du créateur (sans limite temporelle pour l’entrepreneur indépendant et pour un délai de 5 ans maximum pour une société).
  • Prise de mesures financières favorisant la création d’entreprises : déduction de l’impôt du quart de l’investissement de la nouvelle entreprise avec un montant limite de 20 000 euros pour une seule personne.
  • Possibilité de tester la viabilité de leur projet de création avec la mise en place de la CAPE : contrat d’appui du projet d’entreprise. (période d’essai d’1 an de la nouvelle entreprise tout en gardant ses antécédents salaires dans son ancien poste)
  • Extension de l’allocation de solidarité spécifique ou allocation de veuvage à 12 mois pour ceux qui créent ou reprennent une entreprise.

b.      Présentation des interviews réalisées auprès des entrepreneurs.

Lors de cette phase de collecte de données, 6 entrepreneurs ont été consultés. Les propos de ces acteurs vis-à-vis de la politique française sur le programme H2020 sont présentés ci-après.

Entrepreneur 1 : « Pour la France, l’entrepreneuriat connait une grande évolution, si je puis dire. En fait, il faut retrouver l’ingéniosité de la politique, là où certains y trouvent des failles. Évidemment, rien n’est parfait. Toutefois, la lutte contre le chômage en France, si nous ne retenons que les chiffres de l’année dernière sont rapporteurs de bonnes nouvelles. Donc, l’entrepreneuriat en France est en bonne santé. Reste à l’entretenir »

Entrepreneur 2 : « Pour peu que je sache, la promotion de la création de nouvelles entreprises fait partie des priorités de la politique française en matière d’entrepreneuriat. Alors, les jeunes, porteurs de nouvelles idées permettent l’ouverture de la France, de ce côté-là, grâce aux créations d’entreprises. Les aides financières et techniques alloués à cet effet font tout simplement leur effet. »

Entrepreneur 3 : « Il faut noter que la France, dans sa politique concernant l’entrepreneuriat, a choisi elle-même d’être en adéquation avec le programme HORIZON 2020. Nous nous souvenons très bien de ce moment où la ministre a parlé d’intégration de la France à l’Horizon 2020. Donc, simplement comme ça, la politique française est adaptée à l’Horizon 2020, ou plutôt, elle s’y est adaptée petit à petit. Non seulement dans la création de PME mais dans le suivi nécessaire à son développement. Mais est-ce que Horizon 2020 est adapté au cas français, là se trouve la question ! En fait, je pense qu’étant donné que les problèmes de travail et d’entrepreneuriat ne se résument pas uniquement au cas de la France mais atteint l’ensemble de l’Union Européenne, le cas de la France est nécessairement adapté à Horizon 2020. »

Entrepreneur 4 : « Bien que cela n’est pas réellement transmis dans les médias, je trouve que la politique européenne et française se ressemblent sur plusieurs points. On y retrouve tous les problèmes actuels et aussi les solutions qui peuvent être adoptées, mais évidemment, sur la totalité, certains points, les moindres, surtout, sont un peu différentes. Différents dans le sens où le problème qui a conduit à la réalisation de ces points ne se retrouve pas en France, mais dans d’autres pays européens. L’exemple de l’entrepreneuriat social est à considérer davantage que ce qu’il n’y paraît

Entrepreneur 5 : « La question qui intéresse dans le programme de l’UE, c’est la simplification de l’entrepreneuriat. Simplification des règlementations de participation, des modèles de coûts et de tout ce qui empêchait la création, qui la rendait difficile disons. Simplification qui sera bénéfique pour les PME en France concernant les appels à projets. Horizon 2020 est un facilitateur, il rend accessible certains marchés et permet aux PME de s’ouvrir sur une plus large superficie de travail, avec davantage de partenariats et de possibilités pour les jeunes entrepreneurs comme des anciens d’entrer d’emblée dans le monde de l’entrepreneuriat avec des facilités incroyables. Je cite par exemple les budgets qui sont augmentés de plusieurs milliards d’euros pour la France, les mobilités sur l’Europe et même à l’international, etc. »

Entrepreneur 6 : « Horizon 2020 est une aubaine pour la France, surtout pour les PME, nouvelles comme les anciennes. Les chercheurs et les scientifiques, les petits informaticiens fondus de technologies là, ils sont tous privilégiés par cette politique. La France prend part à ce programme tout simplement parce que seule, il lui serait difficile de promouvoir certains domaines qu’Horizon 2020 met pourtant à sa disposition. Je parle bien évidemment des programmes internes à cette politique comme Kets ou les Actions Marie Sklodowska-Curie, les formations, et les collaborations à venir. D’ici 2020, l’entrepreneuriat devrait prendre une nouvelle tournure pour la France grâce à qui, ou à quoi, à Horizon 2020. Et là, c’est toute l’Europe qui devrait en bénéficier. »

 

    iii.            Politique européenne

Le programme européen « Horizon 2020 » est une orientation de base de la stratégie européenne concernant plusieurs secteurs clés de l’économie. Il rassemble ainsi, plusieurs dispositions et les instruments, en vue de répondre aux problématiques du développement durable, en parallèle avec une compétitivité du secteur entrepreneurial au niveau européen.

A travers la mise en place, puis la mise en œuvre du programme multisectoriel « Horizon 2020 », différents types d’institutions et d’entités peuvent participer au développement de la recherche et de l’innovation, avec un objectif de résultat primordial.

Dans ce cadre, un ensemble de dispositions règlementaires et de procédures simplifiées est mis en place, et doit être respecté par les participants, en ce qui concerne Horizon 2020, de manière à ce qu’ils puissent se concentrer essentiellement sur ce qui compte : recherche, l’innovation et les résultats.

L’objectif de cette approche ciblée est d’accélérer l’essor des nouveaux projets et d’aboutir sur des résultats le plus rapidement. Ainsi, les règles sont conçues de manière à garantir l’équité, la protectiondes participants et de s’assurer que les ressources soient dépensées de manière adéquate.

À cet effet, 2 entrepreneurs ont ou être interviewé pour partager leurs opinions sur la politique commune européenne H2020.

Entrepreneur 1 : « Il faut d’abord traiter le sujet comme il le devrait. C’est-à-dire que la politique européenne est née de la nécessité de développement non seulement de la France, mais de l’Europe toute entière. De là, nous devrons arriver au cas de la France. En fait, lorsqu’on parle d’entrepreneuriat au niveau européen, ce n’est pas l’Europe qui va intervenir directement pour inciter la création d’entreprises. Il est question de législation et de règlementations que les pays membres devront adaptés à leur situation. La politique HORIZON 2020 est donc une sorte de texte de fond qui doit servir de bases communes. C’est mon avis personnel ! Mais je trouve que cette politique est adaptée à la France sur plusieurs points. D’ailleurs, la France ne serait pas aussi active dans la réalisation des objectifs de cette politique européenne si elle n’y trouvait pas des avantages. »

Entrepreneur 2 : « La politique Horizon 2020 répond à de nombreux problèmes pour l’ensemble des pays de l’Europe. Il faut savoir que la France fut l’un des premiers pays à l’adopter. Donc, évidemment que ces deux politiques se ressemblent. Alors maintenant, si vous me demander si elles sont en adéquation, je répondrai que oui. »

 

5.     Résultats de l’étude comparative

Le contexte européen préconise la mise en place d’un marché unique, qui est une croissance inclusive en Europe pour l’emploi pour tous, en réformant les législations et les lois en vigueur. Les fonds de roulement et d’investissement se voient être accessibles à tous. Il préconise également une politique de cohésion et soutient l’entrepreneuriat social. Les règlementations sont donc harmonisées partout en Europe. En vue de répondre aux besoins sociaux, le financement européen soutientles nouvelles formes d’innovation, particulièrement les suivantes : l’innovation ouverte, l’innovation relative au modèle d’entreprise, l’innovation sociale et du secteur public.

En France, l’entrepreneuriat a été accessible à tous sans exception de handicap ou de sexe, ces dernières décennies. Un mouvement de solidarité est alors né entre les entrepreneurs, et un réseau est créé. Il a pour rôle de regrouper les entrepreneurs sociaux et des partenaires pour des échanges dans un cadre de débats et de politiques publics.

La France, étant un membre actif de l’Union Européenne a essayé depuis 2014, date de mise en action de la nouvelle politique concernant l’entrepreneuriat, de mettre en œuvre divers plans d’action pour aller dans le même sens que la vision de l’UE.

En effet, elle a respecté et mis en place toutes les recommandations et exigences du programme. Elle a libéré les crédits pour permettre aux PME de se créer, de croître mais aussi de se développer. Les différentes sensibilisations visant à améliorer les institutions et promouvoir l’entrepreneuriat ont été réalisé par l’intégration de l’entrepreneuriat aux programmes étudiants.Elle a valorisé et mis en avant les jeunes entrepreneurs via les différents concours de projets. Bien sûr, aucune région n’a été mise à l’écart, cela a été effectué dans l’égalité totale des chances, car chaque région possède son propre centre. Il reste donc à la France de développer les aides à l’accès aux marchés étrangers de l’Union Européenne pour être totalement en règle avec le nouveau plan d’action.

On peut dire que ces nouvelles dispositions lui ont été très bénéfiques, étant donné les milliers de créations et de rachat d’entreprise de ces dernières années. Surtout que pour la plupart, ils ont été des jeunes avec de grandes idées et de grandes ambitions ainsi que des nouveaux diplômés. Le gouvernement leur ont permis de créer leur affaire tout en étant étudiant.

En matière d’économie, on peut dire que cela a boosté le développement ainsi que l’ouverture de nouveaux horizons aux entrepreneurs français.

 

 

 

 

 

PARTIE III : DISCUSSION ET PERSPECTIVES

6.     Apports et limites de l’étude

La présente étude a été axée sur l’analyse de l’adéquation de la politique européenne H2020 à la politique française, vis-à-vis de l’entrepreneuriat. Les résultats et analyses effectués ci-dessus ont montré les points saillants de ce programme continental en comparaison avec les résultats obtenus en France.

 

Les apports de notre document peuvent être présentés sous deux angles.

Premièrement, du point de vue méthodologique : la comparaison de la France aux autres pays européens en général, a permis de situer le pays par rapport à la communauté toute entière. En effet, bien que le programme soit orienté sur la propulsion d’un développement homogène de tout le continent, la comparaison économique entre les différents Etats est nécessaire tant pour les dirigeants de l’État que pour les entrepreneurs.

Pour le gouvernement, les diverses comparaisons des secteurs économiques du pays par rapport aux autres nations permettent de déterminer les stratégies adéquates pour promouvoir le développement général de la nation et de définir les priorités thématiques en matière d’amplification des différents secteurs.

Tandis que pour les entrepreneurs, la prise de conscience des dispositifs mis en œuvre aux services de l’entrepreneuriat contribuent, quoique indirectement à corroborer leur motivation entrepreneuriale. En effet, l’existence des plans et programmes diverses en faveur des investisseurs permet de faciliter la concrétisation des différents projets entrepreneuriaux.

 

Concernant les discussions sur nos résultats, 3 hypothèses de recherche ont été posées afin de mener notre analyse.

La première théorie a annoncé que : « au niveau social, la politique européenne commune « Horizon 2020 » en matière d’entrepreneuriat répond aux défis sociétaux que la France doit relever ».

A travers les analyses ci-dessus, on peut approuvée cette hypothèse. En effet,  il a été ressenti que les aides financières et techniques mises en œuvre ont contribué à lutter contre le chômage. Les évolutions statistiques confirment cette évolution. L’entrepreneuriat a été simplifié surtout dans la création des PME, qui sont les plus fréquents en France.

 

La deuxième hypothèse a annoncé que : « au niveau politique, la France a la capacité de mettre en œuvre les objectifs définis dans le cadre de la politique européenne commune « Horizon 2020 » en matière d’entrepreneuriat ».

Cette seconde hypothèse a pu également être validée. En effet, les résultats ont montré que de nombreux dispositifs d’aides vis-à-vis de l’entrepreneuriat ont déjà été mis en place en France bien avant la définition de cette politique commune européenne.

La troisième hypothèse annonce qu’ « au niveau économique, la politique européenne commune « Horizon 2020 » en matière d’entrepreneuriat est en adéquation avec la stratégie entrepreneuriale de la France ».

Cette troisième hypothèse est également acceptée. En effet, les résultats ont démontré que par rapport aux défis visés, la France se situe déjà dans de bonnes positions. La plupart des devises mirées sont déjà atteintes. Le programme H2020 renforce donc ces aides que l’État accorde vis-à-vis des différentes catégories d’entrepreneurs.

Concernant les limites, les contraintes rencontrées dans la présente recherche se situent au niveau de la méthodologie. En effet, les analyses qui ont pu être présentés sont assez globales. La politique commune européenne est définie par rapport à la situation économique de ses pays membres. Sous cet angle, il est donc évident que la politique commune convienne à l’État considéré. Toutefois, des analyses et études plus précises ont pu être réalisées, comme des enquêtes sur terrain auprès d’un échantillon de population, que nous n’avons pas pu réaliser, faute de temps et de moyens.

 

7.     Perspectives

La France se trouvé déjà sur les marchés internationaux par la présence de ses différentes marques dans le monde. Aux horizons de 2020, cet essor de ne ferait que croître encore plus l’économie. L’objectif visant à faciliter les échanges a cependant déjà été atteint, car beaucoup d’entreprises françaises se sont déjà délocalisés et les échanges étudiants ainsi que les partenariats de formation ou de Co-diplomation se font de plus en plus.

De ce fait, il serait mieux de trouver un programme plus adapté à la France, car celui-ci est un peu obsolète. En effet, la France a atteint les objectifs durant une très courte durée et pour perpétuer sur cette avance sur les autres pays de l’Europe, il serait temps d’ambitionner d’autre défi visant à aller toujours à l’avant.  Cela ne signifie pas abandonner et passer à autre chose, le pays devrait continuer à avoir de très bons résultats tout en adoptant une politique d’amélioration continue de celle de la COSME.

Le principe de l’amélioration continue consiste à effectuer un certain nombre d’efforts pour améliorer la situation existante à intervalles réguliers dans le temps. Cela est également perçu comme étant le Kaizen, concept japonais, qui mise sur l’amélioration continue de la qualité.

De par cet exemple, la France pourrait trouver une nouvelle politique, ou en attendant l’essor des autres pays européens en 2020, améliorer continuellement l’entrepreneuriat. Cela pourrait se faire par une innovation continue des entreprises.

 

Cette réussite du projet en France n’est cependant pas si parfait. Comme chaque chose, il existe un revers à la veste. Il existe des points encore faibles qu’il faut qu’elle améliore. Des freins sont encore présents et n’ont pas totalement été éradiqués.

Premièrement, nous avons la création de valeur par l’innovation disruptive, qui est le levier indispensable à l’amélioration continue. Puis, la population n’est pas encore très encline à prendre des risques malgré la grande flexibilité des systèmes d’assurances. De plus, le territoire français se trouve être parfois hostile, les champs d’expérimentation ne sont pas très larges.

Ces freins sont partout dans le monde et leur éradication n’est pas encore de sitôt. En effet, il y aura toujours des réticents et des obstacles. Malgré cela, la France a réussi à bien s’en sortir.

CONCLUSION

Cette étude a eu pour but d’analyser l’adéquation entre la stratégie européenne pour le secteur entrepreneurial mis en œuvre à travers le plan « Horizon 2020 ». En effet, dans un contexte où les différences culturelles et organisationnelles qui existent entre les différents pays qui constituent l’Union Européenne, il est apparu que répondre a la problématique selon laquelle « La politique européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est-elle adaptée à la France ? »est justifiée et correspond à un démarche pertinente pour comprendre comment s’articule la mise en œuvre de ce programme pour le cas français.

La création d’entreprises est un moteur capital dans le développement économique et social à travers le monde. C’est dans ce contexte que l’Etat encourage ses habitants à entreprendre dans le but d’améliorer leur niveau de vie tout en contribuant à la croissance économique du pays. L’intervention de l’état a été initiée par la mise en place des différents dispositifs et programmes d’aide à l’entrepreneuriat pour différentes catégories : plus particulièrement les jeunes, les femmes, les séniors, les auto-entrepreneurs.

Au niveau européen, le programme Horizon 2020 a été axé sur trois principaux volets : des défis scientifiques, des défis socioéconomiques, des défis sociétaux, dans l’ambition de promouvoir la recherche et l’innovation en Europe à l’horizon de 2020. Lors de ce programme, un budget de plus de 80 milliards d’euros est mobilisé pour atteindre les différents objectifs posés.

La présente étude a été menée autour de la question problématique suivante : « La politique européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est-elle adaptée à la France ? »Il ressort des analyses comparatives réalisées dans le cadre de ce travail de recherche que la performance et la compétitivité des entreprises prennent une place de plus en plus importante au niveau des aspects, non seulement économiques, sociaux, et stratégiques, dans une optique de course à la compétition sur fond de mondialisation de l’économie.

Au final, on peut dire que « oui », la politique européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est adaptée à la France, dans le sens où, les orientations et les actions mises en place dans son cadre répondent aux aspirations de développement de la compétitivité et de la performance du tissu entrepreneurial français.

En effet, en considérant que la pression effectuée par les entreprises venant d’autres pays constitue, de prime abord pour les entrepreneurs français, puis pour ceux européens une menace pour l’intégrité et la croissance, il est devenu indispensable que les instances de gouvernance mettent en place une stratégie et un cadre global pour accompagner et aider le secteur entrepreneurial à se développer et à relever le défi d’une compétitivité et d’une performance durables et soutenues au niveau international.

Ainsi, les entreprises peuvent collaborer efficacement avec les pouvoirs publics et les institutions œuvrant dans le domaine de la recherche et le développement, afin de mettre en place un système efficace visant à maîtriser tous les aspects de l’ensemble des activités entrepreneuriales, répondant par ailleurs aux aspirations et aux défis sociétaux dans lesquels les actions effectuées doivent s’insérer et exprimer leur pleine légitimité.

À travers l’accompagnement des initiatives entrepreneuriales, la France met en pratique les orientations stratégiques définies globalement dans le cadre de la stratégie européenne « Horizon 2020 ». Les instances décisionnaires françaises ont compris le potentiel de cette stratégie globale, et elles ont mis à disposition des entrepreneurs français la possibilité de profiter de cette démarche, afin de contribuer au développement économique durable et pérenne dans lequel s’inscrit cette stratégie.

Le déploiement des programmes et activités entrant dans le cadre de la politique européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est la marque que les instances dirigeantes aussi bien niveau de l’Europe qu’en France ont appréhendé la portée et l’importance d’un tissu entrepreneurial fort, bien établi et soutenu.

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

  1. Denis Pelletier, 2005. Invitation à la culture entrepreneuriale, Quebec. (inforoutefpt.org/mse/documents/guidemesure_fr_compl.pdf)
  2. Anne Rodier (2016),La dure réalité des jeunes travailleurs dans le monde.(http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/25/la-dure-realite-des-jeunes-travailleurs-dans-le-monde_4987736_3234.html)
  3. OCDE, 2eme conférence de l’OCDE des ministres en charge des petites et moyennes entreprises (PME). Promouvoir l’entrepreneuriat et les PME innovantes
  4. P-A Julien & L. Cadieux, 2010, La mesure de l’entrepreneuriat, Québec. (http://www.bdso.gouv.qc.ca/docs-ken/multimedia/PB01626FR_Entrepreneuriat2010H00F00.pdf)
  5. P-A. Fortin, 2006, Déclaration pour un Québec entrepreneurial, Centre de Vigie et de recherche sur la culture entrepreneuriale, Fondation de l’entrepreneurship, bulletin no.57
  6. P-A. FORTIN, 1992, Devenez entrepreneur, pour un Québec plus entrepreneurial, 2è Edition, Les Editions Transcontinentales Inc. en collaboration avec la Fondation de l’Entrepreneurship et les Presses de l’Université Laval.
  7. P-A. FORTIN, 2005, Entreprendre pour contrer la pauvreté, Centre de vigie et de recherche sur la culture entrepreneuriale, Fondation de l’entrepreneurship, bulletin no.9.
  8. SCHUMPETER, J. (1950) Capitalism, Socialism, and Democracy, 3rd edition, Harper and Row, New York, 1950
  9. Yvon PESQUEUX,2011. Entrepreneur, entrepreneuriat (et entreprise) : de quoi s’agit-il ? (https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00567820/document)
  10. oecd.org/fr/cfe/pme/31946162.pdfDans une économie mondiale : Vers une mondialisation plus responsable et mieux partagée, Istanbul, Turquie 3-5 juin 2004,
  11. http://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Publications/Rapport%20sur%20le%20d%C3%A9veloppement%20en%20Afrique%202011%20-%20Chapitre%206-Développement de l’Entrepreneuriat.
  12. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-economique-et-commerce-exterieur/
  13. http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid71866/horizon-2020-le-programme-de-l-union-europeenne-pour-la-recherche-et-l-innovation.htmlHORIZON 2020.
  14. http://mouves.org/lentrepreneuriat-social/pourquoi-developper-entrepreneuriat-social/L’entrepreneuriat social- Pourquoi le développer ?
  15. http://classedu.free.fr/spip.php?article553 La pyramide de Maslow.

 

 

 

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION.. 3

PARTIE I : REVUE DE LA LITTÉRATURE.. 5

  1. Importance de l’entrepreneuriat 5
  2. L’entrepreneuriat 5
  3. Les impacts économiques de l’entrepreneuriat 9

iii.         Les impacts sociaux de l’entrepreneuriat 10

  1. L’entrepreneuriat influencé par des facteurs culturels. 12
  2. Les facteurs individuels. 13
  3. Les variables externes. 15

iii.      L’entrepreneuriat français. 17

  1. Présentation du plan H2020 en matière d’entrepreneuriat 19
  2. Présentation générale des objectifs. 20
  3. Présentation des programmes axés sur l’entrepreneuriat : « Le programme COSME ». 22
  4. Accessibilité des PME au financement. 23
  5. Développer l’accès aux marchés, à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE. 23
  6. Amélioration les conditions-cadres pour les entreprises. 24
  7. Promotion de l’entrepreneuriat et la culture entrepreneuriale. 25

iii.      Présentation des stratégies politiques mises en oeuvre  à l’attention du groupe cible. 25

PARTIE II : PARTIE ANALYTIQUE.. 27

  1. Étude comparative. 27
  2. Brève présentation de l’approche méthodologique. 27
  3. La politique française. 28
  4. Présentation des dispositifs éventuellement mises en place. 28
  5. Présentation des interviews réalisées auprès des entrepreneurs. 32

iii.         Politique européenne. 34

  1. Résultats de l’étude comparative. 35

PARTIE III : DISCUSSION ET PERSPECTIVES. 37

  1. Apports et limites de l’étude. 37
  2. Perspectives. 38

CONCLUSION.. 40

BIBLIOGRAPHIE.. 42

TABLE DES MATIERES. 44


La politique Européenne commune Horizon 2020 en matière d’entrepreneuriat est-elle adaptée à la France ?

RESUME

La stratégie

 

Mots-clés : entrepreneuriat – France – Europe – Travail –

 

ABSTRACT

 

Keywords : management –France – Europe – job – entrepreneurship

 

Nombre de pages:

Nombre de figures:

 

 

Nom de l’étudiant

Année-Universitaire

[1] Données rapportées par Anne Rodier, La dure réalité des jeunes travailleurs dans le monde, 25/08/2016, http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/25/la-dure-realite-des-jeunes-travailleurs-dans-le-monde_4987736_3234.html

[2] Rochas, 2005

[3]Organisation de Coopération et de DéveloppementEconomiques

[4] Entrepreneur, entrepreneuriat (et entreprise) : de quoi s’agit-il ? Yvon Pesqueux,2011.

[5] La mesure de l’entrepreneuriat, Québec, P-A Julien & L. Cadieux, 2010, http://www.bdso.gouv.qc.ca/docs-ken/multimedia/PB01626FR_Entrepreneuriat2010H00F00.pdf

[6] Schumpeter, J. (1950) Capitalism, Socialism, and Democracy, 3rd edition, Harper and Row, New York, 1950

[7] 2ème conférence de l’OCDE des ministres en charge des petites et moyennes entreprises (PME) : Promouvoir l’entreprenariat et les PME innovantes dans une économie mondiale : vers une mondialisation plus responsable et mieux partagée Istanbul, Turquie 3-5 juin 2004, www.oecd.org/fr/cfe/pme/31946162.pdf

[8] DÉVELOPPEMENT DE L’ENTREPRENEURIAT, http://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Publications/Rapport%20sur%20le%20d%C3%A9veloppement%20en%20Afrique%202011%20-%20Chapitre%206-D%C3%A9veloppement%20de%20l%E2%80%99entrepreneuriat.pdf.

[9] Ibidem

[10] L’entrepreneuriat social- Pourquoi le développer ? http://mouves.org/lentrepreneuriat-social/pourquoi-developper-entrepreneuriat-social/

[11] Ibidem

[12] Denis Pelletier, Invitation à la culture entrepreneuriale, Quebec, 2005, www.inforoutefpt.org/mse/documents/guidemesure_fr_compl.pdf

[13]http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-economique-et-commerce-exterieur/renforcer-l-attractivite-de-la-france/article/10-bonnes-raisons-d-investir-en-france-investinfrance

[14]id

[15]Global Entrepreneurship Monitor, 2013. L’entrepreneuriat en France : une comparaison internationale

[16] HORIZON 2020, http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid71866/horizon-2020-le-programme-de-l-union-europeenne-pour-la-recherche-et-l-innovation.html

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