LE DETOURNEMENT DES CONTES DANS LA LITTERATURE DE JEUNESSE
LE DETOURNEMENT DES CONTES DANS LA LITTERATURE DE JEUNESSE
Plan
Introduction
Chap I. Conte et littérature de jeunesse
- Définitions et historique
- La constitution des contes
- Les différents types de conte
Chap.II Les modalités de la réécriture
- Spécificité des contes détournés
- Les différents modes de réécriture
Chap.III ALADDIN et la lampe magique
- La portée initiatique du conte
- La place du Génie et son symbolisme
- Adaptation du conte Aladdin et la lampe magique
Conclusion
INTRODUCTION
Le conte est le résultat de la fusion entre la tradition orale et la littérature écrite. Au début, les contes sont issus de la tradition orale. En effet, ils nous ont été transmis de cette manière mais aussi par la littérature écrite. Quoi qu’il en soit, les contes tiennent une place importante dans notre culture et toutes celle du monde entier depuis toujours, et ce, jusqu’à aujourd’hui.
Pour le cas de la France, ce n’est qu’à partir du XVII è siècle que les contes ont commencé à s’inscrire dans la littérature française. C’est Charles Perrault qui a effectué les premières diffusions écrites de conte dans la littérature française. Cette entrée dans la littérature a toutefois apporté quelques altérations aux contes. En effet, la mise à l’écrit des contes les ont transformés en un contenu facile à lire et à comprendre.
Les contes ont donc traversé des années, voire des siècles et c’est à travers ces siècles que les contes se sont fait détournés selon l’imagination et la culture de l’auteur. Ceci explique donc les contes dont on trouve plusieurs variantes mais qui sont, à la base tirés d’un même conte. Le conte se transforme, se fait détourné perpétuellement. Mais ces nombreux détournements nous pousse à nous poser la problématique suivante : est-ce que ces multiples variations d’un seul conte peut nuire à la l’idée de base du conte ?
Pour répondre à cette problématique donc, nous allons donc voir dans un premier lieu le conte et la littérature de jeunesse. Nous verrons dans ce premier chapitre une définition, la constitution des contes et enfin les différents types de conte. Ensuite, nous entamerons avec les modalités de la réécriture dont on verra successivement la spécificité des contes détournés et ensuite les différentes modes de réécriture. Et enfin dans le dernier chapitre, nous verrons un exemple de conte détourné : Aladdin et la lampe magique. Nous y verrons la portée initiatique du conte, la place du génie et son symbolisme et enfin les différentes adaptations du conte.
Chap.I Conte et littérature de jeunesse
- Définitions et historiques
Le conte est définit comme étant la «narration, récit de quelque aventure, soit vraie, soit fabuleuse, soit sérieuse, soit plaisante[1] ». Le Grand Larousse définit le conte, quant à lui comme étant une « œuvre littéraire relatant des faits réels ou imaginaires ».
A l’issu de ces deux définitions, on peut en déduire que le conte est un récit de fait ayant déjà existés ou pas. Il peut être transmis verbalement ou à l’écrit.
Le conte est également un récit qui illustre la réalité mais d’une manière à avoir recours au merveilleux ainsi qu’au fantastique.
Dans les contes, le temps de narration est généralement loin dans notre passé. Le temps est indéterminé car il est souvent indiqué par un « autrefois ». Dans les contes, le temps des verbes sont soit à l’imparfait, soit au passé.
« La parole (…) permet de s’inscrire dans le temps et peut-être de lui échapper. Elle permet de raconter. Elle provint d’une intention et vers une attention. Elle prend naissance entre duex interlocuteurs. (…) Un des pouvoirs du langage est celui de décrire l’invisible ou plus précisément le non visible ou bien encore le disparu, l’absent et ainsi de le garder. Paroles et écritures sont très liées : l’écriture est la partition de la parole dont la priorité est la communication »[2].
La littérature a commencé à s’emparer des contes aux XVIIè et XVIII è siècle.
Les principaux auteurs des contes littéraires sont :
- Charles Perrault
- Les frères Grimm
- Hans Christian Andersen
Les années 70 ont surtout marqué un nouvel essor pour la littérature sur les contes pour enfant. Ceci est du en plus grande partie à la place qu’a l’enfant dans la société. Cet essor est marqué par des festivals de professionnels ainsi que des concours.
- La constitution des contes
Les contes ont les caractéristiques suivantes :
- Les contes commencent généralement par les formules suivantes :
- Il était une fois
- Il y a bien longtemps
- En ce temps là
- Au temps où toutes les choses parlaient
- Les contes se terminent généralement par les formules suivantes :
- Et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfant
- Il il épousa la princesse et ils vécurent fort longtemps dans un bonheur parfait
- Et ils vécurent désormais heureux avec leurs enfants pour ne plus se séparer
- Les contes ont une fin heureuse. Ceci peut s’illustrer par des amoureux qui se marient, des héros qui rentrent chez eux, des malades qui guérissent, le bon récompensé, …
- Dans les contes, les fonctions des personnages sont constantes
- La narration dans un conte comprend les éléments suivants :
- Le lieu où se passe l’histoire
- Les personnages de l’histoire
- La situation où évolue le personnage principal
- Le changement au cours d’un conte se fait à partir des étapes suivantes :
- Le méfait initial dans lequel on voit le héros face à un problème ou une situation critique
- Départ du héros, c’est là que le héros fait face à ses problèmes
- Le héros se voit aider par un être doté de pouvoirs magiques
- Combat victorieux de l’héros
- Le retour triomphal du héros dans son royaume (c’est généralement un royaume)
Chaque conte aboutit toujours à une morale.
Pour aboutir à cette morale, le conte doit contenir les étapes suivantes :
- La situation initiale
- L’élément perturbateur
- Les péripéties
- L’élément de résolution
- La situation finale
Source : http://matisse-lettres.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article331
- Les différents types de conte
On dénombre plusieurs types de conte, nous allons les voir un à un :
- Les comptines
Les comptines sont des petites poésies simples à réciter ou à chanter. Généralement, les comptines sont accompagnées de petites mélodies pour amuser les enfants.
Les comptines ont pour objectif de rassurer et d’apaiser les enfants
- Les randonnées
On les appelle également « les conte de chaînes ». Les contes-randonnées sont en fait des contes où on retrouve une formule répétée tout au long du conte.
Les contes randonnées ont différentes structures qui sont les suivantes :
- Les randonnées par énumération : C’est une forme linéaire de randonnée. Elles se manifestent par une simple énumération : a puis b puis c et ainsi de suite.
- Les randonnées par élimination : dans ce type de randonnée, le groupe dans le conte perd un à un ses membres.
- Les randonnées par remplacement : dans ce type de randonnée, on constate un enchainement de causalité qui est reflété par un « a » qui laisse la place un « b » et ainsi de suite
- Les randonnées par accumulation : ce type de randonnée est caractérisé par l’ajout d’un nouvel élément au fur et mesure que le conte progresse.
- Les randonnées par emboitement : dans cette structure de randonnée, chaque élément du conte en contient un autre.
- Les contes d’animaux
Les contes d’animaux sont les contes qui ne mettent en scène que des animaux. Il faut quand même distinguer les contes d’animaux de la fable qui est un genre littéraire autre, ayant pour finalité une moralité.
La particularité des contes d’animaux c’est que les animaux du conte parlent. Bien qu’ils soient des animaux, ils peuvent se comporter comme des humains dans les activités de la vie quotidienne comme préparer à manger, repasser ou même faire le ménage.
- Les contes du Diable dupé, ou de l’Ogre stupide
Les contes du diable du Diable dupé ou de l’Ogre stupide racontent une histoire concernant les aventures d’une personne futée qui se voulant par ses astuces, vaincre le « méchant » par sa propre méchanceté.
Les méchants dans ce type de conte est illustré par[3] :
- Un diable sans aucune connotation religieuse
- Un ogre stupide
- Un fermier despotique
Les ruses se passent par le biais de[4] :
- Un contrat de travail
- Un contrat entre Homme et diable
- Un pari entre Homme et diable
- Des tentatives de tuer le héro
- L’ogre est effrayé ou intimidé
- Un homme vend son âme au diable et le dupe à la fin
- Les contes facétieux
Les contes facétieux sont surtout sont souvent qui se terminent par une anecdote. Dans la généralité des cas, les contes facétieux sont surtout destinés aux adultes.
- Les contes merveilleux
Les contes merveilleux sont des contes qui comportent des éléments surnaturels. Les « contes de fées » sont les contes merveilleux les plus connus.
Les contes merveilleux sont les plus adaptés aux enfants moins de 3 ans.
Voici une définition des contes merveilleux :
« Le conte merveilleux populaire est entièrement sous le signe de la fictivité. Il suppose un « jeu » de la part de l’auditeur, qui peut sans trouble aucun feindre de prêter foi aux évènements narrés, parce que le conte sécrétant son espace, son temps, ses personnages propres, est entièrement coupé de la réalité – qu’il ne peut donc menacer. Loin d’être une marque de la crédulité populaire, il témoigne d’une grande sophistication[5] […].
- Les contes étiologiques
Les contes étiologiques sont des récits qui portent sur le pourquoi du comment sur l’origine d’une chose ou même du monde.
Les questions sont des types suivants :
« Pourquoi les lapins ont de grandes oreilles ? »
« Pourquoi les poules grattent-elles par terre ? »
« Comment le soleil et la lune se sont éloignés de la Terre ? »
Les contes étiologiques sont généralement des contes africains, amérindiens ou asiatiques.
- Les contes de mensonges
D’après leur nom, les contes de mensonges sont des contes illustrant des situations invraisemblables et clairement impossibles dans la vraie vie.
- Les contes de sagesse
Les contes de sagesse sont destinés aux adolescents. Ce sont des contes qui sont basés sur des réflexions, sur la philosophie ou sur l’Humanité.
Chap.II Les modalités de la réécriture
- Spécificités des contes détournés
« Si la réécriture se fixe bien la reproduction d’un modèle thématique, structurel, si elle recourt à des procédés de transformation divers, elle répond aussi à des intentions précises »[6].
Malgré le fait que les contes relèvent de l’imaginaire, et que tout un chacun est libre de les détournés, on peut classer la reprise de contes selon deux types, notamment :
- La transformation simple
- La transformation indirecte
Par cela, il est donc nécessaire de déterminer au préalable si le conte en question est né d’une imitation ou d’une transformation. Ce sont ces deux procédés qui crée l’hypertextualité.
« Les relations hypertextuelles sont en effet de deux ordres; celui de la transformation (… ) qui fait subir à l’hypotexte une modification minimale et se réalise dans les transpositions, les parodies et les travestissements; et ( … ) celui de l’imitation, qui affecte l’hypotexte d’une modification maximale, donnant lieu aux pastiches, aux caricatures … ». De fait, « le pastiche est entendu comme imitation, donc conservation d’un style ( … ), [tandis que] la parodie, en tant que transformation directe, est susceptible de constituer une forme à part entière »[7].
Les contes détournés sont surtout caractérisés par les modifications suivantes[8] :
- La personnalité des personnages
- Le lieu
- L’époque
- Le langage utilisé
- …
- Les différents modes d’écriture
Il existe plusieurs modes de réécriture qui sont les suivants :
- La parodie
Le mot « parodie » est tiré du grec ancien « parodia » signifiant « imitation bouffonne d’un morceau poétique ».
La parodie est un mode de réécriture qui reprend l’œuvre originale d’une manière drôle et humoristique. Elle est souvent satirique. Pour réécrire, la parodie utilise les éléments du conte suivants :
- Le cadre
- Les personnages
- Le style
- Le fonctionnement
Les reprises des contes ont été multiples durant les siècles qui se sont succédés. Ci-dessous des images de parodies de conte pour mieux illustrer
Source : Dina Goldstein, Blanche-Neige (série Princesses déchues), 2009, photographie
Source : Publicité pour une chaîne de restauration rapide, agence BETC, photographie de Vincent Dixon, 2010
- La transposition
La transposition est un genre de réécriture qui n’est pas drôle. En effet, dans la transposition, il ne s’agit en aucun d’imiter ni de dégrader le texte initial. L’objectif est plutôt d’en proposer une nouvelle version.
La transposition peut donc se faire selon les caractéristiques suivantes[9] :
- La langue: il s’agit ici de plusieurs traductions de la version originale
- La forme : ceci peut se manifester par le passage de la prose en vers par exemple
- Le genre : la transposition du genre se manifeste par la réadaptation du roman en théâtre ou bien en film
- Le point de vue : la transposition suivant le point de vue porte par exemple sur la place du narrateur qui peut changer dans une réécriture
- Le registre de langue utilisé
- L’époque
- Le système de valeurs : les tragédies ayant eu lieu au XVIIIè siècle repris dans l’Antiquité par exemple
- Le pastiche
Le pastiche est un style de réécriture qui consiste à imiter un texte, mais pas de le plagier. En effet, le but est d’imiter le style d’un écrivain, à s’en approcher le plus possible en imitant son style d’écriture.
Le pastiche remplit les fonctions suivantes :
- Mémoire
- Humour
- Hommage
Chap.III- Aladin et la lampe magique
- La portée initiatique du conte
Un récit initiatique est « un ensemble de rites et d’enseignements oraux qui a pour but la modification radicale du statut religieux et social de la personne initiée »[10]. Un conte initiatique met généralement en avant l’histoire d’un personnage passant un rite de passage d’une vie antérieure pour une nouvelle vie meilleure.
Dans le conte initiatique, le personnage s’en sort toujours grandi et changé par rapport à sa situation initiale.
Dans le cas du conte Aladin et la lampe magique, le « passeur », c’est-à-dire le personnage mis en scène est Aladin.
Le conte raconte l’histoire d’un garçon pauvre qui est pris comme disciple par un maître doté de puissants pouvoirs magiques. Tout au long de l’histoire, le maître demanda à Aladin d’aller lui chercher une lampe magique. Quand Aladin trouva la lampe, il décide de la garder pour lui. Fâché, le maître le laissa seul dans les ténèbres de la grotte où il a trouvé la lampe. Par la suite, Aladin devient riche et puissant.
Pourtant, le maître voulait la lampe et usa de toutes les ruses pour l’obtenir. Après beaucoup de péripéties, Aladin triompha de ce combat et eut ce qu’il désirait le plus : la main de la princesse.
La portée initiatique du conte va surtout dans le sens où la lampe et son génie a permis à Aladin de changer de vie. Le conte met en avant l’importance de l’argent, des connaissances ainsi que du pouvoir s’en sortir dans la vie. Ceci est illustré ici par le triomphe d’Aladin face à son maître. Le conte d’Aladin et la lampe magique porte sur l’ascension sociale.
- La place du génie et son symbolisme
Le génie est celui qui a permis à Aladin d’accéder à son rêve ultime : épouser la princesse. Un génie au service d’Aladin. Par ses pouvoirs, il a permis à Aladin d’accomplir son destin. Dans leur périple, le génie est la seule arme d’Aladin, il lui a offert un statut social. C’est aussi le génie qui lui sert de conseiller et surtout d’ami.
Dans le conte d’Aladin et la lampe magique, le Génie symbolise la puissance et le pouvoir d’un homme. Il représente tout ce dont un homme a besoin pour atteindre ses objectifs car dans ce conte, le génie est :
- L’ami d’Aladin, il lui tient compagnie, le conseille, discute avec lui, …
- Le protecteur d’Aladin, quand il est contraint de se battre, le génie lui vient toujours en aide
- Son pouvoir : il lui offre une image d’homme riche, lui permet de faire plaisir à la princesse (notamment sur le tapis volant), …
Par contre, le génie ne peut faire les choses suivantes :
- Ressusciter les morts
- Faire tomber les gens amoureux
- Ne peut tuer qui que ce soit
Par cela, on peut aussi dire que le génie de la lampe symbolise les limites même si on est riche et puissant.
Le génie de la lampe également symbolise notre désir à tous d’être libre. En effet, au bout des troisièmes vœux, le génie est libre.
- Adaptation du conte Aladin et la lampe magique
Le conte d’Aladin et la lampe magique a été détourné mainte fois. En effet, ceci touche le théâtre, la vidéo et même le cinéma :
- 1805 :Aladdin, pièce de théâtre d’Adam Gottlob Oehlenschläger ;
- 1822 :Aladin ou la Lampe merveilleuse, opéra de Nicolo et Angelo Maria Benincori, livret de Charles-Guillaume Étienne, ballets de Pierre Gardel ;
- 1906: Aladin ou la Lampe merveilleuse, film français d’Albert Capellani ;
- 1934 :Aladdin and The Wonderful Lamp, film d’animation d’Ub Iwerks ;
- 1945 :Aladin et la lampe merveilleuse (A Thousand and One Nights), film américain de Alfred E. Green
- 1959 :Les Aventures d’Aladin, long métrage d’animation américain de Jack Kinney ;
- 1969 :Aladdin et la Lampe merveilleuse, film d’animation français de Jean Image ;
- 1982 :Aladin et la Lampe Merveilleuse (Aladdin to Mahō no Lanpu), film d’animation de Tōei animation ;
- 1986 :Aladin, film italien de Bruno Corbucci ;
- 1989 :Aladdin’s Magic Lamp, jeu vidéo du type shoot them up de New-Line ;
- 1990 :La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la lampe perdue, film d’animation des studios Disney ;
- 1992 :Aladdin, film d’animation des studios Disney ;
- 1993 :Aladdin, jeu vidéo de plate-forme sur Super Nintendo, tiré du film ;
- 1994 :Le Retour de Jafar, suite d’Aladdin des studios Disney et pilote de la série qui suit ;
- 1994 :Aladdin, série animée tirée du film de Disney ;
- 1996 :Aladdin et le Roi des voleurs des studios Disney, suite du Retour de Jafar
- 2007 :Sonic and the Secret Rings : Erazor Djinn se révèle être le génie d’Aladin, libéré de la lampe et décidé à recréer le monde des Mille et Une Nuits à son image.
- 2015 :Les Nouvelles Aventures d’Aladin : est un film français réalisé par Arthur Benzaquen dont la sortie est prévue pour 2015;
CONCLUSION
Le détournement des contes de jeunesse est un thème important dans la mesure où il touche notre vie de tous les jours. Ceci pouvant se manifester par une comptine que l’on chantonne du matin jusqu’au soir ou bien, une histoire que l’on raconte à nos enfants avant de dormir. Touchant l’imaginaire et l’inconscient, les contes nous fascinent. Et c’est pour cela qu’ à travers les siècles, les contes n’ont pas arrêté d’être détournés.
Et c’est à travers les chapitres de ce livre que l’on a pu mettre en exergue les détails sur les contes de jeunesse, notamment sur leur constitution, les modalités de réécriture. Un conte peut avoir de nombreux détournements et ainsi plusieurs versions. Chaque version est unique car elle est issue d’un style de réécriture propre.
C’est à partir de tout cela qu’à la fin, nous avons pris un exemple d’un détournement de conte portant sur l’histoire d’Aladin et la lampe magique. Dans cet exemple de conte détourné, nous avons étudié la portée initiatique du conte ainsi que de la place ainsi que du symbolisme du génie.
BIBLIOGRAPHIE
- Bernard Daniel, avec la collaboration de Daniel Dubois, L ‘homme et le loup, Montréal, Libre Expression, 1982, 199 p.
- Bettelheim Bruno, Psychanalyse des contes de fées, traduit par Théo Carlier, Paris, Laffont, 1976,403 p.
- Bobbé Sophie, L’ours et le loup: essai d’anthropologie symbolique, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, « Institut national de la recherche agronomique », 2002, 258 p.
- Flahault François, La pensée des contes, Paris, Anthropos, « Psychanalyse », 200 1, 278 p.
- Propp Vladimir, MOiphologie du conte, traduit Par Marguerite Derrida et Tzvetan Todorov suivi de Les transformations du conte et d’Eleazar Meletinskii, l’Etude structurale et typologique du conte, traduit par Claude Kahn, Paris, Editions du Seuil, « Poétique », 1970, 254 p.
- Roussel François, Les contes de fées. Lecture initiatique, Plazac-Rouffignac, Amrita, 1993,200 p.
- Saintyves Pierre, Les contes de Perrault et les récits parallèles, Paris, R, Laffont, « Bouquins », 1987, 1192 p
[1] Le dictionnaire de l’Académie Française, 4ème édition 1762
[2] Intervention de Bruno DE LA SALLE le jeudi 14 décembre 2006- Saint Maixent / Académie de Poitiers
[3] http://www.apple-paille.com/contepourenfants/typesdecontes.htm
[4] http://www.apple-paille.com/contepourenfants/typesdecontes.htm
[5] Dictionnaire des littératures de langue Française, Bordas, 1987
[6] C. Durvy, op, cit, p.107
[7] A. Bouillaguet, op, cit, pp, 10 et 13
[8] file:///C:/Users/Think-Pad/Downloads/Conte_traditionnel_et_reecritures.pdf
[9] http://www.assistancescolaire.com/eleve/1ES/francais/reviser-le-cours/les-differents-procedes-de-reecriture-1_f301
[10] « Fiche technique: Écrire un récit initiatique » surhttp://www.espacefrancais.com/
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