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Mémoire portant sur le marché de l’évènementiel.

INTRODUCTION

 

L’événementiel  a toujours fait partie de l’histoire de l’humanité : les fêtes, les spectacles, les manifestations, même sous différents aspects ont toujours existé. L’événement est défini comme ce qui se produit ou les faits marquant .L’événementiel est défini par un auteur, Lionel Chouchan  dans  son  livre : L’événement,  la  communication  du XXIème  siècle comme : «  est  un  prétexte  qui  sert  à  annoncer,  faire  ou  changer  quelque  chose.  Il  se  caractérise  par  la  rupture  qu’il  provoque dans un processus, une habitude, une histoire ou une évolution, ce qui  lui permet  ensuite d’être l’amorce d’une stratégie de communication. Bâti sur mesure, il s’inscrit dans la  logique de la marque de l’entreprise ou de l’institution en se faisant le révélateur d’un aspect de  son  identité.  Enfin,  il  sert  de  tremplin  pour  rebondir  sur  d’autres  actions,  aller  vers  de nouveaux interlocuteurs » .L’événementiel quant à lui est défini comme étant « l’ensemble des éléments qui touchent à la création, la gestion, l’organisation et la promotion d’événement ». L’événementiel avait au début pour objectif de réaliser l’événement lui-même : l’événement, tout l’événement et rien que l’événement. C’est à partir des années 90 que l’événementiel devient un élément et un moyen essentiel de la communication. A travers l’organisation d’un événement on fait passer divers message, commerciaux ou non ; on promeut un produit, une personne, une idée ou une entreprise : l’événementiel a pris une dimension économique. Le secteur s’est professionnalisé, on assiste à la naissance d’agences événementielles qui se spécialisent dans l’organisation des événements. Si autrefois, les événements étaient organisés par les premières personnes concernée (les artistes, les clubs de sports…) actuellement ont confie cette tâche à des agences. Plus loin encore, plutôt que de subir les événements, on les créée pour créer des opportunités et leur organisation répondent à une stratégie bien déterminée. De nombreux événements ont envahi notre quotidien et servent de tremplin au marketing d’un produit, d’une entreprise : c’est la naissance de l’événement dans le domaine commercial et même au sein d’une entreprise. L’événementiel se développe de plus en plus, et vise surtout à répondre à l’attente du public plutôt que traduire fidèlement un art ou un événement qui ne correspond pas à l’aspiration du public. L’événementiel est devenu un outil du marketing, mais le marketing aussi est un outil de l’événementiel. Un événement vise à passer un message déterminé (culturel, artistique, commercial..), ainsi sa réussite ne s’obtient que par le respect de nombreuses règles, le suivi d’une certaine stratégie, des règles marketing. L’événementiel est aussi un outil du marketing, l’événement est un outil de communication. La communication prend une grande place auprès de la publicité sans toutefois remplacer celui-ci. L’événementiel est présent quand il s’agit de lancer un nouveau produit, motiver un réseau de distribution, et même organiser des séminaires qui n’ont pas à priori un but commercial. Selon les  études de l’Anaé, l’événementiel est l’outil  marketing qui offre le meilleur retour sur investissement.

L’événementiel a pris une grande place dans le paysage de l’économie française. Il investit la plupart de tous les domaines, où ils sont organisés de la manière la plus professionnelle possible. On présentera d’une part, le marché de l’événementiel en France, d’autre part, on abordera la question de l’impact de la conjoncture actuelle dans le domaine de l’événementiel. En effet, la crise économique a atteint de nombreux domaines, et l’événementiel ne constitue pas une exception à la règle. La crise économique a introduit des diverses contraintes, défis et même des enjeux dans le monde de l’événementiel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PLAN DE MEMOIRE

CHAPITRE I. Le marché de l’événementiel en France

Section 01. Typologie des événements en France

  • 1. L’événement selon le public cible
  • 2.Typologie selon la nature et l’objet de l’événement

A.Les événements grands publics

1.les événements sportifs

2.les événements culturels

3.les événements commerciaux

B.Les événements d’entreprise

  1. Les enjeux et les opportunités de l’événementiel au niveau d’une entreprise.

2 .Les types d’événementiel au sein de l’entreprise

  1. Les événements de communication externe

 

  1. Les événements de communication interne

Section 02 .L’organisation d’un événement

  • 1. La conception de l’événement

1.Le choix de l’événement

2.La stratégie marketing à adopter

 

3.L’Analyse du public cible

 

4.L’analyse de la concurrence

 

  • 2. La préparation de l’événement

 

  1. La décomposition de l’événement en tâche

 

  1. Affectation des ressources humaines, matérielles et financières

 

  1. L’engagement des parties prenantes

 

  • 3. Le déroulement de l’événement

 

  • 4. La phase post événementielle

 

 

 

CHAPITRE II. Les démarches administratives

 

Section 01. Les démarches administratives communes à tous types de manifestations

 

  • 1.La sécurité et le secours

 

  • 2. L’emploi de personne

 

  • 3. Les démarches fiscales et les fichiers informatiques

 

Section 02. Les démarches propres à certains types de manifestations

 

  • 1. Les manifestations culturelles

 

  • 2. Les manifestations festives

 

  • Les buvettes
  • Les loteries
  • Les feux d’artifices
  • 3. Les manifestations sportives

 

  • 4. Les manifestations à caractère commercial

 

CHAPITRE III: Les impacts de la conjoncture économique actuelle sur le marché de l’événementiel

Section 1: Le financement d’un événement

  • 1.Présentation du monde événementiel
  • Les événements « grand public »

a1- Les événements sportifs

a2- Les événements culturels, artistiques ou historiques

a3- Les événements commerciaux

  • Les événements d’entreprise
  • 2.Les sources de financement de l’événementiel
  • Les collectivités publiques
  • Les groupements professionnels
  • Les entreprises sponsors
  • 3.Les objectifs du financement de l’événementiel
  • L’événementiel, moteur de dynamisation de l’économie
  • L’événementiel comme forme de communication
  • L’événement comme communication de masse
  • L’événement comme communication de groupe
  • L’événement comme communication verbale ou non

Section 2: Analyse des impacts de la crise économique sur le financement d’un événement

  • 1.Le marché événementiel
  • Les produits événementiels
  • La demande d’événementiel
  • 2.La conjoncture actuelle
  • Les regroupements d’ordre professionnel
  • Les regroupements géographiques
  • La crise économique
  • 3.Les impacts de la crise sur le financement du marché événementiel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE I. Le marché de l’événementiel en France

L’événementiel sous ses différents objectifs se présente sous différentes formes ; ses différentes formes appellent des manières d’organisation, des enjeux et correspondent à des stratégies différentes. Il  s’agit donc d’établir une typologie des événements. La réussite d’un événement ne dépende plus du choix ou de l’opportunité des idées qui y sont véhiculées, mais surtout d’une bonne organisation et planification. Malgré quelques nuances selon les différents types d’événement, l’organisation suit souvent une ligne de base qui mérite d’être étudiée. Mais avant tout, l’événementiel ne peut pas se passer des contraintes juridiques et des démarches administratives, que l’on ne pourra pas ignorer.

Section I. Typologie des événements en France

Les événements en France se présentent  sous différentes formes : les séminaires, les voyages, les road show, les opérations de lancement de produit… mais le séminaire est l’événement le plus organisé car il forme les 18% des événements organisés. A chacune de ces formes correspond une technique d’approche et une stratégie différente. En effet, on peut distinguer les événements selon le public cible et aussi selon l’objet et la nature de chaque événement.

  • 1. L’événement selon le public cible

Distinguer les événements selon le public cible est important dans la mesure où celui-ci détermine les techniques de communication appropriées et mêmes et les places choisies pour organiser les événements. On peut donc distinguer les événements  pour des publics internes, les événements pour des publics ciblés, les événements  pour tout public et les événements pour les grands publics.

-Pour  des  publics  internes : ces événements s’adressent déjà à un public prédéterminé, on connaît le public qui s’intéresserait à l’événement. Ainsi, les efforts peuvent être concentrés à l’organisation pure et simple de l’événement. La communication aux publics pourra se faire de manière personnalisé et directe. Quoiqu’il en soit, cela ne fait pas de l’événement s’adressant à des publics internes, un événement facile à réaliser. En effet, la persuasion du public d’assister à l’événement  pourrait être plus ou moins difficile. Ces types d’événements ne sont pas organisés pour un but spéculatif immédiat, ainsi ne se pose pas les problèmes de billetterie, on peut citer parmi les événements s’adressant à des publics internes les conventions  d’entreprise,  lancements  de  produits,  séminaires, forums, rencontres, incentives, voyages.

-Pour des publics ciblés : dans cette optique, le public même s’il n’est pas connu de manière nominative est plus ou moins connu et déterminable. A la différence du cas des publics internes,  la communication ne s’adressera pas à personne déterminée, quoiqu’il en soit, le public cible pourra présenter des critères communs ou des critères spécifique, appelant à une technique de communication spécifique. Ainsi par exemple, une exposition d’art s’adresse à un public cible spécifique et la communication pourra bien se faire à travers un hebdomadaire sur l’art. Parmi les événements organisés pour un public ciblé on peut citer les assemblées générales, conventions de clients, congrès, colloques, symposiums, expositions, stands, salons, voyages.

-Pour  le  grand  public : ici, l’événement est organisé pour le grand public sans aucune distinction. Même s’il existe une partie du public qui est spécialement ciblé, l’événement peut intéresser toute personne  sans distinction. Par conséquent, la communication se fera sur un canal susceptible de toucher la plus grande nombre de personne possible. Les événements  culturels  ou  sportifs sont surtout ceux qui visent le grand public mais on peut aussi citer les   animations commerciales, les tournées promotionnelles,  les événements dans la rue.

  • 2.Typologie selon la nature et l’objet de l’événement

Les événements peuvent aussi être classifiés selon leurs objets. L’intérêt de cette classification est qu’à chaque catégorie d’événement correspond des enjeux et des défis différents. Ainsi par exemple, les questions de sécurité doivent être plus renforcées dans les événements sportifs que dans des événements d’entreprises. On peut distinguer les événements grands publics des événements d’entreprises.

  1. Les événements grands publics

Les événements grands publics rappelons-le sont les événements qui visent un grand nombre de personne sans qu’une distinction ou des critères spécifiques puissent être imposés. On peut citer les événements sportifs, les événements culturels et artistiques et enfin les événements commerciaux.

 

  1. Les événements sportifs

Les événements sportifs ont pris une grande place dans la société depuis les temps anciens. A l’époque, le financement requis pour l’organisation du sport en question était soit assuré par l’argent reçu du spectacle lui-même, soit par une subvention indépendante. En effet, les événements sportifs étaient organisés  pour eux-mêmes et poursuivaient un objectif moral et d’éducation. Ainsi, le financement était généralement assuré par les pratiquants du sport eux-mêmes. Jusqu’en 1914, les événements sportifs sont organisés par des clubs à but non lucratif. La médiatisation de l’événement se fait uniquement par le biais de la presse écrite et avait une envergure qui se limitait au cadre national.

En 1918 jusque dans les années 80, les événements sportifs étaient en premier lieu des spectacles pour le public. Certes, ils avaient des objectifs d’éducation et de morale, mais les efforts étaient surtout concentrés sur la satisfaction du public. Ainsi, on organisait souvent les événements sportifs les plus demandés quelque soit les atouts qu’ils peuvent apporter à l’éducation ou au morale du public. Ces événements étaient alors organisés non plus par des clubs mais par des fédérations nationales, voire internationales et la médiatisation se fait par la radio et non pas uniquement par la presse écrite. Le spectacle peut assurer lui-même son financement par « les billets » d’entrée des spectateurs. Les organisateurs en retiraient des profits, mais  encore assez limités.

C’est dans les années 80 qu’on assiste à la conversion du sport à l’économie du marché. L’aspect économique a rejoint l’événement sportif.  La mutation du secteur du sport revêt trois caractéristiques : une importante médiatisation, qui se fait sur la plupart des médias, écrit et audio-visuel ; la commercialisation de l’événement, le sport est devenu un  outil de communication et de marketing et peuvent être organisés par des sociétés commerciales et non plus seulement par des fédérations sportives ; et une professionnalisation des athlètes, dont la rémunération annuelle peut atteindre des milliards d’euro. Cette mutation du secteur de l’événement sportif serait due à la disparition de deux verrous institutionnels : la gratuité de l’effort athlétique d’une part, et l’interdiction d’exploiter commercialement les symboles de jeux d’autre part.

Le sport commence à prendre un poids important dans le secteur de l’économie, il représente 1,5 % à 2% du PIB dans les pays développés et représente près de 3 % du commerce mondiale. A l’échelle mondiale, son chiffre d’affaire annuel est estimé à 550 milliards d’euros. L’organisation d’événement sportif devient un secteur très porteur, les profits sont colossaux. Le financement des événements sportifs ne sont plus assurés uniquement par les prix d’entrée comme ce qui s’est passé avant les années 80. En effet, le sport garde son objectif d’éducation tout  en devenant un produit très rentable. Il arrive alors que les événements sportifs obtiennent le support de l’Etat de nombreuses façons : la construction d’équipement sportif d’intérêt national, la subvention de la fédération… Par ailleurs, le financement de ces événements se fait aussi à deux niveaux : les droits de retransmission télévisées d’une part, et les sponsors, qui a achètent un support de communication sportif, d’autre part. Pour les jeux olympiques d’été par exemple, si  le C.B.S avait obtenu l’exclusivité de la retransmission des jeux olympiques de Rome en 1960 pour 0,5 millions de dollars, N.B.C ne l’acquerra en 2008 que pour une somme de 894 millions de dollars. Par ailleurs, les événements sportifs sont devenus un outil de communication intéressant pour les entreprises. Si le nombre de spectateurs des jeux olympique n’atteignaient en 1936 que les 200 000 personnes, on estime actuellement que les jeux olympiques d’été en 2000 avaient une audience de plus de 40 milliards de personne. Des chiffres qui font du sport un outil marketing très efficace. C’est le cas par exemple de la vente des articles de sport qui a connu un essor considérable. En 2003, un ménage français a acheté en moyenne pour 353euros d’article de sport. Mais l’économie du sport ne s’étende pas qu’aux articles de  sport car  les événements sportifs sont un moyen pour les entreprises de garder une visibilité et une certaine notoriété. « Les marques qui jouissent des taux les plus élevés de notoriété spontanée sont toutes très impliquées dans le parrainage sportif : Adidas, Coca-Cola, Marlboro, Nike, Came ».

  1. Les événements culturels

On assiste actuellement à la montée en puissance des arts de la rue, des spectacles hors les murs. La France est considérée comme étant la «  terre des festivals ».Selon les chiffres de France festival : les festivals de musique ont représenté en France : 1 719 spectacles musicaux, soit 2 081 représentations ; 863 051 spectateurs accueillis ; 5 000 emplois ; 19 941 artistes engagés ; 44 millions d’euros de recettes propres ; 8,8 millions d’euros de biens et services achetés au commerce local. Ceci confirme que tout autant que les événements sportifs, les événements culturels engagent des budgets colossaux et ont une grande envergure médiatique. Les événements culturels se sont donc aussi converti à l’économie du marché, quoiqu’il en soit on met en avant le rôle de ces événement dans l’information et l »’accès à la culture. Les projets artistiques et culturels se distinguent des autres événements par la création, l’originalité et à la programmation de l’événement lui-même. Il s’ensuit que l’apport des artistes est déterminant et conditionne la réussite de l’événement, même si l’organisateur a aussi un rôle non négligeable. Selon les études, il existe plusieurs manifestations culturelles mais  il existe des critères qui permettent de les qualifier d’événement. Les critères de temps et d’espace sont les plus importants de ces critères. En ce qui concerne l’espace par exemple, les événements sont ancrés dans un lieu ou un  territoire, nombreux événements en France sont même associés au nom de la ville où ils sont organisés. Les villes de France tentent alors d’améliorer leurs images et leur notoriété par le biais de l’organisation d’événements culturels. C’est ainsi que si les événements culturels ne sont pas les outils marketing des sociétés, ils sont ceux des villes et communes.  L’événementiel culturel est un moyen pour ces collectivités de se faire une nouvelle image, une image plus dynamique. Les festivals, par exemple, sont un moyen d’inciter à la fréquentation touristique. S’ils ne sont pas organisés par des personnes publiques ou des collectivités publiques, les événements culturels sont organisés par des associations. Par ailleurs, le statut d’associations ou de fondations de l’organisateur offre une manœuvre plus large et plus souple dans la mesure ou ce statut permet d’accéder au mécénat. Mais les cas où ils sont organisés par des sociétés commerciales ne sont pas non plus rares, tel est le cas des spectacles et concerts .Le financement et le budget des événements commerciaux voit l’intervention de diverses personnes : des associations, des personnes publiques et même l’Etat. A la différence des événements commerciaux et des événements d’entreprises qui s’efforcent avant tout de satisfaire aux besoins de la demande, les événements culturels sont encore liés aux messages qu’ils veulent faire passer et à la mission qui lui a été confié, qui est souvent liée à l’éducation et au moral. Par ailleurs, l’organisation des événements culturels implique parfois l’intervention de nombreuses personnes relevant de domaine différent : l’intervention des professionnels du secteur, de personnes publiques, des collectivités publiques…

  1. Les événements commerciaux

Les événements commerciaux sont aussi très courants dans la vie quotidienne. Ils ont pour objectif de promouvoir un produit, un secteur, une marque…  et sont toujours organisés à des fins commerciales. A la différence de l’événement d’entreprise, les événements commerciaux ne sont pas toujours organisés au niveau d’une entreprise, ils peuvent l’être au niveau de groupement de commerçant qui veut promouvoir un secteur commun, une identification commune… Par rapport à l’événement d’entreprise, les événements commerciaux ont le mérite de permettre à une entreprise de promouvoir ses produits et services dans un cadre de grande envergure tout en minimisant les charges dans la mesure où les dépenses sont supportées par l’ensemble des participants. Les événements commerciaux prennent des formes diverses et une envergure variable. Du vide grenier ou de la brocante du quartier à un Foire d’envergure internationale ; des foires aux salons, ces événements se sont multipliés ces dernières années. Ces événements peuvent viser aussi bien le grand public que les professionnels. Ils permettent d’aller à la rencontre des clients qui peuvent connaître un peu plus et essayer les produits proposés, les comparer à la concurrence sans faire du déplacement.

Les événements commerciaux les plus courants en France sont les foires-expositions qui constituent 50% des manifestations organisées. Puis il y a les salons grands publics qui suivent avec un pourcentage de 26% et enfin les salons professionnels. Les salons sont des expositions qui en guise d’exposant rassemblent des intervenants d’un même secteur d’activité. Ainsi les salons portent sur un thème précis, comme par exemple, le salon de l’habillement. Les salons peuvent n’être que virtuel. Les foires-exposition s, quant à elles peuvent  concerner  plusieurs secteurs en même temps.

En ce qui concerne le secteur d’intervention, les études confirment que le secteur de l’industrie et des biens d’équipement sont les secteurs qui accueillent le plus de manifestation. Après vient le secteur de l’art, du sport et des loisirs. Cependant, en matière d’affluence des visiteurs, se trouve en tête le salon  de l’alimentation et ensuite celui du maison et objet. Ces chiffres ne concernent que les événements commerciaux se tenant à Paris, mais ils donnent déjà une idée du milieu et de l’environnement et des secteurs d’activités concernés par les foires et salons. Le domaine d’intervention des événements commerciaux  est très large, il est tout à fait possible qu’il y ait une convergence entre événements commerciaux et événements culturels. Tel est par exemple, le cas des foires d’art contemporain qui visent aussi bien la promotion de l’art et de la culture que le commerce. Ces événements sous toutes ses formes sont bénéfiques pour de nombreuses personnes : les entreprises, les consommateurs, des artistes…

  1. Les événements d’entreprise

Le monde de l’événementiel ne reste plus dans le domaine de la culture, du sport ou du commerce,  commence actuellement à investir le domaine et la vie des entreprises .Cette révolution est du à la découverte des nouveaux enjeux et des opportunités qu’offre le domaine. L’événementiel fait désormais partie intégrante de la panoplie des moyens de communication des entreprises : il est utilisé aussi bien dans la communication externe que dans la communication externe de l’entreprise.

  1. Les enjeux et les opportunités de l’événementiel au niveau d’une entreprise.

Les événements sont devenus un moyen de communication des entreprises a côté de la publicité et la promotion. Selon les enquêtes réalisées par l’ANAE en 2002, les entreprises françaises consacrent en moyenne 7 % de leur budget de communication à la publicité par les événements : 4,6 % pour la participation à des salons et foires, 2,4 % pour les opérations de mécénat et de sponsoring.

Le média ne constitue plus le seul moyen de communication des entreprises pour promouvoir leur produit. On assiste au développement des moyens de communication hors média. Si les la publicité par le média occupe la moitié des investissements de communication des entreprises, ce chiffre ne cesse d’être en déclin. En effet, les interventions hors média offrent une communication plus personnelle et plus dynamique au niveau des consommateurs. L’événementiel permet en d’autres termes, un média de proximité car la communication et l’image sont ciblés. Par ailleurs, la publicité par le média coûtent plus chères (les honoraire pour la conception de la publicité, les espaces publicitaires…). Toutefois il faut reconnaître que le coût de l’événementiel est important et la logistique assez lourde.

La communication hors média regroupe la publicité par l’identité visuelle, la publicité par l’événement, la publicité par relation directe, la bouche à oreille…La publicité par l’événement consiste à utiliser un événement  (sportifs, culturels, artistique…) comme moyen de communication. Dans ce cas, la réussite de la communication est extrêmement liée à la réussite de l’événement, de même l’image véhiculée sur le produit ou la marque objet de la publicité est elle aussi liée à l’image de l’événement organisé. L’événement peut être un événement qui existe déjà de manière périodique. C’est le cas par exemple des événements sportifs tels que la coupe du monde du football ou les jeux olympiques. Dans ce cas, l’avantage est que l’on connaît en avance les opportunités que ces événements peuvent réserver, le public spectateur, l’impact médiatique qu’il peut avoir. Cependant, la conséquence est aussi le coût de la publicité, pour les événements aussi notoires que les jeux olympiques. Et étant donné ce coût, les entreprises réservent ces événements pour augmenter ou garder leur notoriété plutôt que de présenter toute une panoplie de produit ou de service. Mais les entreprises peuvent organiser leurs propres événements pour pallier à ces limites. L’événement sera ainsi consacré à la promotion des produits d’une entreprise, tel les foires et expositions que nous avons étudiés ci-haut. Si l’événement a le mérite de pouvoir être taillé sur mesure selon les besoins et les attentes de l’entreprise, ses impacts sont souvent imprévisibles. Par ailleurs, n’étant pas un professionnel de l’événementiel, il est recommandé pour l’entreprise de s’offrir les services d’un agence spécialisé.

En participant à un événement existant, l’intervention de l’entreprise peut revêtir trois formes : le sponsoring, le mécénat et le parrainage :

Le sponsoring est une technique qui permet une augmentation des chiffres d’affaire à court terme. Il permet la présence du logo et de la couleur de l’entreprise dans l’événement à organiser. Par ailleurs, le sponsoring permet aussi à l’entreprise d’utiliser et exploiter  l’événement en question  dans sa propre communication (en dehors de l’événement).

Le mécénat quant à lui intervient surtout sur l’amélioration de l’image de l’entreprise. A la différence du sponsoring donc, le profit n’est jamais immédiat et peut prendre un certain temps. Le mécénat ne peut être fait qu’au profit des associations. Il s’ensuit que ses domaines d’intervention concernent les actions non lucratives telles que la protection de l’environnement…

Le parrainage correspond au sponsoring des émissions de télévision ou de radio. Les émissions peuvent toucher de nombreux sujets et thèmes.

2 .Les types d’événementiel au sein de l’entreprise

Les événements d’entreprise regroupe  trois domaines principaux : les foires et salons ; les congrès et convention d’entreprise ; les séminaires et incentives. Mais les événements d’entreprise sont un moyen de communication. Dans cette perspective, ils peuvent être regroupés en événement de communication interne et communication externe. Selon l’Anaé d’après une étude faite en 2002, que le budget de communication des entreprises est consacré à 57% à la communication interne et 43 % à la communication externe.

  1. Les événements de communication externe

Les événements sont ici des outils de l’entreprise pour se communiquer avec des personnes et avec un public externe à l’entité. Ces personnes qui sont des tiers par rapport à l’entreprise peuvent être aussi bien la clientèle (la plupart des cas) que d’autres entreprises ou partenaires commerciaux. Les événements de communication externe sont plus difficiles à organiser car ils ciblent un public encore inconnu.  Parmi les événements de communication externe les plus courantes, il faut distinguer le cas où l’entreprise participe à des foires et des salons et les cas où elle organise son propre événement.

En ce qui concerne les foires et salons, il faut noter qu’ils sont définis par la direction nationale du tourisme  comme étant des« groupements périodiques d’exposants destinés à présenter des échantillons de produits afin d’en faire connaître les qualités et d’en provoquer l’acquisition ». Les foires et les salons permettent aux entreprises de rencontrer directement la clientèle, d’adopter une stratégie de vente de proximité. Elles peuvent présenter leur produits,  se défendre instantanément contre les freins à la vente opposé par la clientèle, elles peuvent aller jusqu’à organiser une séance de question-réponse pour lever certains doutes (concernant surtout les produits de la haute technologie). La rencontre avec la clientèle peut être une opportunité considérable pour l’entreprise de développer ses chiffres d’affaires et de s’offrir en même temps une nouvelle image, une « nouvelle notoriété ». Pour la clientèle, le bilan est aussi positif car la foire lui offre la possibilité de comparer les produits avec ses concurrents. En plus, ces foires occasionnent souvent une promotion et des réductions de la part de l’entreprise. Cependant, si le bilan est positif pour les consommateurs, il n’en est toujours pas pour l’entreprise.  Même si l’organisation d’une foire est assurée par un groupement d’entreprise, il y a toujours des participations à assumer par les participants afin de couvrir les charges communes. L’entreprise loue un stand à l’organisateur, et qu’il aménage afin d’accueillir ses prospects et clients. Ainsi si les foires sont un moyen de promouvoir les ventes d’une entreprise, force est de reconnaître que les grandes foires ne sont pas accessibles aux entreprises de toute taille. Les stands peuvent coûter chère selon la notoriété du foire organisé. Et même au sein de la même foire, les entreprises ne se trouvent pas sur un même pied d’égalité. L’emplacement du stand loué, les animations faites pour attirer la clientèle fait toute la différence entre les entreprises concurrentes.

A part la promotion des produits et services de l’entreprise auprès de la clientèle, les salons et les foires sont aussi une occasion pour les entreprises de se trouver des partenaires commerciaux. C’est le cas, par exemple, le cas du salon de la franchise où les entreprises peuvent trouver des franchisés ou bien des franchiseurs travaillant dans son domaine d’activité.

Et au lieu de participer à des événements existant organisés par d’autres personnes ou groupement, l’entreprise peut organiser  son propre événement pour attirer la clientèle. Cette initiative a le mérite de donner à l’entreprise un bon large de manœuvre. En effet, la participation à une foire déjà existant impose à l’entreprise de nombreux critères et conditions avant de faire le choix : le lieu et la date du salon, le thème du salon (qui peut ne pas être son secteur d’activité),  du prix de la location des stands. Alors que si elle organise son propre événement elle a le choix de la date et de la période de l’organisation de l’événement, ce qui lui permettra de le faire au moment le plus approprié compte tenu de la spécificité de ses produits, par exemple. Par ailleurs, l’entreprise a le choix en ce qui concerne le canal de communication utilisé pour publier l’événement. Bref, l’avantage est de permettre à l’entreprise de faire en sorte que l’événement corresponde à ses attentes, son budget et l’image qu’elle veut véhiculer sur elle-même. Toutefois, organiser son propre événement implique le recours à un agence événementiel (qui est recommandé quand l’entreprise n’est pas expérimentée en matière d’événementiel), les coûts et les risques…

Mais les événements ne sont pas toujours des outils de communication avec les tiers, ils peuvent avoir comme objet la communication au sein de l’entreprise elle-même : à ses salariés.

  1. Les événements de communication interne

Les événements de communication interne sont ceux qui ont comme participants ou cibles des personnes qui se trouvent au sein même de l’entreprise : les salariés. Ces événements ont comme particularité d’être entouré de plus de certitude que les autres événements.  On connaît très bien la cible, qui est les salariés eux-mêmes ;  les profits (qui ne sont pas toujours pécuniaire) sont connus en avance.

Les événements de communication interne peuvent prendre la forme de séminaire, de journées de salariés, d’incentive. Les séminaires sont des programmes assurant la formation des employés, une formation qui se fait souvent en dehors du lieu de travail et dans un cadre exceptionnel qui fait que la formation est associée à un voyage  pour l’employé. Les journées de salariés, quant à eux,  sont des journées purement récréatives destinées à récompenser les  salariés pour les prestations qu’ils ont offertes à l’entreprise. Les incentives, finalement, sont des voyages organisés et offert par l’entreprise à ses employés et dont l’objectif est seulement la détente de l’employé.

Sous toutes ses formes, ces  événements ont comme objectif de former, récompenser ou motiver le personnel. Le but final est d’obtenir de leur part une compétence afin que celle-ci se répercute sur le chiffre d’affaire de l’entreprise. Ainsi, les forces de vente sont ceux qui sont surtout concernés par les séminaires et les incentives. Mais même si ces types d’événements sont plus faciles à organiser, les budgets qui y sont engagés sont conséquents et l’image de l’entreprise aux yeux de ses employés est en jeu. Par conséquent, l’organisation est souvent confié à un agence spécialisé dans l’événementiel.

Section 02 .L’organisation d’un événement

Nous avons vu l’importance de l’événementiel dans le marketing et la communication d’une entreprise. Il a été établi que les événements  peuvent être un moyen pour une entreprise de promouvoir et même vendre ses produits, d’augmenter sa notoriété, ou d’améliorer son image. L’événementiel est ainsi un élément non négligeable dans la gestion et l’exploitation d’une entreprise. Les enjeux sont de taille et les budgets engagés sont souvent important. Il est donc impératif que l’événement soit un succès. Mais la force d’un événement ne réside pas seulement en elle-même, elle se trouve surtout dans son organisation. Les bonnes idées peuvent aboutir à un échec avec une mauvaise organisation.

L’organisation  situe à plusieurs stades, avant, pendant et après  l’événement. Il y a la phase de conception, les fonctions préparatoires, la réalisation de l’événement et le bilan ou la phase post événement.

  • 1. La conception de l’événement

La conception de l’événement  est une étape très importante dans l’organisation d’un événement. Elle sert à construire les bases et les piliers de l’événement. C’est pendant la conception qu’on adopte les stratégies et les politiques, les objectifs à atteindre, donc de tous les donnés qui vont guider la réalisation de l’événement.  La phase de conception est essentiellement intellectuelle, tandis que les phases suivantes sont matérielles et exécutives.

C’est pendant la conception de l’événement  que l’on détermine les buts à atteindre, l’événement à organiser la plus appropriée, la stratégie marketing à adopter, que l’on fait une analyse du public cible, une analyse de la concurrence, c’est pendant la conception qu’on détermine et met en place les ressources matériels, financière et humaines nécessaires.

1.Le choix de l’événement

Le choix entre plusieurs types  d’événements peut se poser quand l’entreprise va organiser son propre événement. Lorsqu’un événement existe déjà et proposé à l’entreprise (ex : salon, foires..), la question se pose de savoir si l’entreprise va participer, compte tenu de ses budgets de ses buts, des coûts de la participation…

Le choix dépendra essentiellement du but fixé par l’entreprise. Si le but est de vendre purement et simplement, ce sera une foire ou  un salon ; si l’objectif est de motiver ou récompenser le personnel, il s’agira d’une journée du personnel. De même, si la stratégie commerciale de l’entreprise est tout simplement de garder une visibilité, de garder un dégrée de notoriété, les événements sportifs ou culturels diffusé par les médias sont les plus appropriés. Dans le choix du type d’événement à organiser se trouve aussi le choix de la date de l’organisation, du lieu où l’événement se tiendra. Ces choix doivent s’inscrire dans l’objectif fixé par l’entreprise.

Quand il ne s’agit pas d’un événement d’entreprise mais d’un événement quelconque organisé par une personne morale ou une personne physique dont l’objectif est l’organisation de l’événement lui-même, le choix de l’événement est entier. Ce choix sera donc déterminé par la stratégie marketing adoptée et l’étude de marché effectuée.

2.La stratégie marketing à adopter

L’événement en tant que moyen de communication et en tant que forme de publicité doit suivre une stratégie marketing déterminée. Il y par exemple, la segmentation du marché. La segmentation d’un marché consiste à « développer un produit, déterminer son prix et communiquer ses bénéfices aux consommateurs ». En matière d’événement, la segmentation consiste à déterminer le type d’événement à organiser, ses spécificités et originalités.  Le produit ou l’événement sera décrite de façon précise. Puis, il y a la détermination du prix, il s’agit la plupart du temps de la billetterie. La détermination du prix ne se fait pas toujours en fonction des charges et du bénéfice escompté mais peut s’inscrire dans une stratégie bien déterminé. Ainsi, dans un prix de pénétration on cherche par-dessus tout à faire connaître un produit ou une entreprise qu’amasser des gains. En événementiel, le but est par exemple de faire connaître un organisateur, des artistes, des entreprises … qui ont choisi l’événementiel comme moyen de communication parmi tant d’autres. Enfin, il faut aussi communiquer le bénéfice du produit pour la clientèle. C’est dans la conception que  l’on détermine les qualités et les atouts de l’événement  par rapport à d’autre et qui vont constituer les piliers de base de la communication avec le public cible.

Après la segmentation, il y aussi comme élément de la stratégie marketing, le positionnement. Le positionnement d’un produit ou d’un événement consiste, comme son nom l’indique, à le positionner par rapport à ses concurrents. Conformément à cette stratégie, seront communiqués aux publics cibles tous les éléments qui font que le produit se démarque de ses concurrents, ou que l’événement est une occasion à ne pas rater. Et l’événement sera intéressant aux yeux du public quand il correspond à ses besoins et attentes.

 

3.Analyse du public cible

 

L’analyse du public est important car elle permet de mieux le connaître et d’orienter les actions en conséquent. L’analyse peut être quantitative ou qualitative. L’analyse quantitative peut se faire par le biais d’une étude de marché et des enquêtes. Elle sert à prévoir le nombre de public attendu, la connaissance de ce nombre permettra de faire le bon choix du lieu où l’événement se tiendra,  du renforcement des mesures de sécurité, de la billetterie…L’analyse quantitative ne s’arrête pas à la détermination du nombre de spectateur mais aussi le pourcentage de  spectateur de chaque tranche d’âge, de catégorie socioprofessionnelle…Ces donnés détermineront l’orientation de la communication et de la publicité (le canal de diffusion, le temps…). L’analyse qualitative du public quant à elle consiste à déterminer les besoins et les attentes du consommateur.

Il faut aussi noter que la détermination des clients, et du public cible peut être délicat. En effet la clientèle d’un événement est très variée : il s’agit aussi bien des spectateurs, des téléspectateurs et des chaînes transmetteur  (pour les événements culturels et sportifs), que des consommateurs (pour les événements d’entreprises), des annonceurs et sponsor. Les stratégies de communication et de persuasion de chaque type de client est ainsi différent. De même, la concurrence est différente pour chaque type de client.

 

  1. L’analyse de la concurrence

 

L’analyse de la concurrence est très indispensable dans toutes ventes de produit et toute prestation de service. Cependant, en matière événementiel, l’analyse de la concurrence est très délicate, pour  les raisons que nous avons évoquées ci-haut, de même que pour d’autres raisons. Ainsi, il faut prévoir tous les autres événements qui sont susceptible de se concurrencer. Et cette analyse ne se limite pas à la date du déroulement, mais aussi à tous les autres événements qui se déroulent avant et après qui peuvent très bien affecter le succès de l’événement. Mais puisque l’événementiel est « un produit ponctuel et instantané »,  et qu’il ne peut pas se « conserver », le problème de la concurrence géographique ne se posent pas vraiment. Des événements qui se déroulent dans des endroits très distancés ne sont pas susceptible de se concurrencer, sauf quand il s’agit de grands événements sportifs et culturels ayant comme cible des clients privilégiés pour lesquels la distance ne posent pas de problème. L’analyse de la concurrence devra permettre de dégager les points positifs du produit par rapport à celui de la concurrence, ces avantages seront mis en exergue dans la communication. Mais, les faiblesses devront aussi être dégagés, elles seront corrigées et compensées ou même être convertie en force.

 

  • 2. La préparation de l’événement

 

Une fois que la conception est terminée et que les grandes idées et les grandes lignes ont été fixées, viennent la préparation et la planification de l’événement. C’est dans cette phase que viennent les premières actions, les premières tâches en vue de la réalisation de l’événement. Cette phase part de l’adoption définitive du projet d’organisation de l’événement jusqu’au jour du déroulement effectif de l’événement.

 

  1. Décomposition de l’événement en tâche

 

L’événement sera décomposé en plusieurs tâches afin d’en assurer la réalisation. Les tâches seront donc décrites de manière claire, concise et détaillé. La description de chaque tâche doit être telle qu’elle permet d’inscrire la tâche en question dans la réalisation de l’objectif principal. La description se fera dans une fiche et à chaque tâche sera assignée une échéance. Le délai de réalisation de la tâche se déterminera compte tenu du délai disponible entre le moment de la conception et le jour du déroulement de l’événement. Un contrôle doit se faire sur la réalisation des tâches et le respect du deadline. Mais avant toute chose, les tâches seront regroupées entre elles,  compte tenu des intérêts qu’elles représentent, de la nature de chaque tâche. Cette répartition de tâche va permettre d’assigner chaque groupe de tâche à un groupe de personne formant une équipe, qui sera supervisé par une personne compétente dans le domaine.

 

  1. Affectation des ressources humaines, matérielles et financières

 

Une fois que les tâches ont été identifiées, viennent l’affectation des ressources humaines à chaque tâche. L’affectation se fera en fonction de la spécialité de chacun, mais il est possible que l’organisateur ait recours à un personnel extérieur. Il se peut aussi qu’elle ait à sous traiter ses tâches. L’avantage de la sous-traitance ou du recours à un consultant indépendant est que ces derniers sont des spécialistes qui connaissent très bien leur métier. Ainsi par exemple, les entreprises qui veulent organiser leurs propres événements peuvent avoir recours à des professionnels de la communication pour les tâches relatives à la communication.  Mais les agences de l’événementiel  peuvent très bien avoir recours à leur propre personnel qui normalement devrait pouvoir assurer toutes les tâches de l’entreprise, d’autant plus que la consultance coûte assez chère.

 

L’organisation d’un événement pose aussi les problèmes de logistique, des moyens matériels nécessaires. L’entreprise ou l’agence organisatrice peut ne pas avoir à sa disposition tous les matériels nécessaires. Se pose alors les questions de location : le contrat de location, les éventuels contrats d’assurance…Par ailleurs, à côté des matériels il y a la réservation du lieu où l’événement se tiendra lieu. La logistique concerne donc toutes les tâches qui consistent à mettre à disposition de l’entreprise tous les matériels utiles à l’organisation de l’événement et même  les matériels utiles à la réalisation d’une tâche elle-même.

 

Dans le même esprit, les ressources financières sont celles qui sont nécessaires pour le jour du déroulement de l’événement que celles nécessaires à la réalisation des tâches préparatoires. Une grande partie du budget sera utilisée avant le déroulement de l’événement, mais une bonne partie sera réservée à l’après événement. Dans ce dernier cas, il s’agit de la rémunération des services rendus par les différents prestataires (location salle, rémunération des employés…). Notons que le calcul du budget nécessaire relève de la phase de conception. En effet, c’est après ce calcul, qu’il sera décidé de l’opportunité ou non du projet compte tenu des objectifs et des profits escomptés. Cependant, il faut reconnaître que le budget réel peut très bien dépasser le budget prévisionnel.

La question de budget va encore être étudiée dans la deuxième de cette étude. Mais notons que al détermination du budget est crucial dans la mesure où elle conditionne l’adoption ou non du projet, c’est-à-dire l’évaluation des profits face aux charges à supporter. D’une part les recettes escomptées ne sont pas toujours pécuniaires. Il peut s’agir de valeur ajoutée en termes d’image et de notoriété, des bénéfices et profits…Ils peuvent provenir de différentes types de personnes : les spectateurs avec la billetterie,  les droits de télévision, les subventions publiques. D’autre part, l’évaluation des dépenses aussi peut être délicate. La méthode de « tâtonnement » est le plus utilisé, les bonnes approximations peuvent être acquises après des années d’expérience, mais on laisse toujours une marge pour couvrir les imprévus. Le budget est très important, c’est le tableau de bord financier de l’organisateur sur la base duquel il apprécie la faisabilité d’un projet.

 

  1. L’engagement des parties prenantes

 

Ce volet correspond à la partie juridique des tâches. Il concerne tous les tâches qui visent l’officialisation de l’engagement de toutes personnes concernées. Il s’agit de la rédaction des contrats avec toutes les personnes qui vont fournir la logistique ou des prestations. Et au delà de la partie juridique, l’engagement des parties prenantes c’est aussi un engagement moral, leur motivation et leur adhésion aux objectifs et aux valeurs du projet. Un tel engagement, surtout moral est très important en matière d’événementiel car dans ce domaine les choses se passent très vit. Les contrôles sont parfois impossibles, donc il est important que les participants et le personnel de l’organisation connaissent leurs tâches et sont motivés pour les accomplir.les engagements juridiques, eux aussi sont importants car ils permettent d’engager la responsabilité civile de chacun des parties prenantes en cas de défaillance dans leurs attributions.

 

  • 3. Le déroulement de l’événement

 

La phase préparatoire, comme son nom l’indique assure la préparation du jour J. Mais il n’en est pas pour autant les tâches du jour de déroulement de l’événement ne soient pas lourdes. Les différentes tâches sont relatives à l’accueil des parties prenantes, la concrétisation, la sécurité et les contrôles, la gestion des imprévus.

 

L’accueil des parties prenantes : il s’agit de l’accueil du public, des participants,  des fournisseurs et partenaires. L’accueil des personnes peut donner à l’événement une allure plus organisée et dynamique. L’accueil peut se faire par l’intermédiaire de personnes, des hôtesses chargé de faire cette tâche mais aussi par le biais de diverses signalisations qui peuvent aider le public à circuler librement au sein de l’événement. Dans ce cas, la tâche  « accueil du public » peut remonter jusqu’ à la planification.

 

La concrétisation quant à elle concerne la réalisation des tâches déjà assignés à chaque individu et à chaque groupe depuis la phase de planification.  La concrétisation des tâches doit s’accompagner de la bonne connaissance par tous les employés de l’objectif et de leur contribution spécifique à l’atteinte de cet objectif. Les membres de l’équipe devraient alors connaître leurs tâches spécifiques, l’importance de leur responsabilité, les limites de leur autonomie, et la responsabilité des autres membres de l’équipe.

 

La sécurité et le contrôle. La sécurité des personnes et des matériels est sous la responsabilité de l’organisateur. Les atteintes à l’intégrité corporelles  des personnes dû à un trouble engage la responsabilité de l’organisateur, donc il est possible et préférable pour l’organisateur de souscrire une police d’assurance pour partager les risques. En effet, malgré les précautions prises, des troubles imprévisibles peuvent survenir.

 

En ce qui concerne le contrôle, il doit être fait tout au long du déroulement de l’événement. L’organisateur dispose d’un plan sur les tâches précises incombant à chaque membre de l’équipe, des échéances précis sur la réalisation de ces tâches. Un contrôle doit alors être fait tout au long du déroulement.

 

  • 4. La phase post événementielle

 

La phase post événementielle sert à établir un bilan de l’événement. Elle servira à vérifier si l’objectif a été atteint. Les résultats obtenus seront comparés aux résultats prévisionnels, on essayera d’expliquer les écarts : les efforts fournis ont-ils été insuffisant ? Les moyens les plus adéquats ont-ils été utilisés pour les atteindre ? Il en est de même du budget, en matière de charge et de recette, les chiffres réels seront comparés aux chiffres prévisionnels. Ces constats peuvent enseigner long sur l’organisation d’un événement et permettre une meilleure approximation la prochaine fois.

Mais l’appréciation du bilan de l’événement dépend des objectifs fixés, donc des intérêts des parties prenantes. En général, les critères de l’évaluation et les questions qui vont être posées devraient être déterminées en avance, bien avant le déroulement de l’événement pour éviter qu’on soit tenté de se focaliser sur les points positifs de l’événement indépendamment de l’objectifs préfixé. Et pour éviter encore cette tendance, il est aussi convenable de nommer un comité d’évaluation, indépendant du comité d’organisation.

 

CHAPITRE II. Les démarches administratives

 

Les démarches administratives sont des étapes non négligeables dans l’organisation des événements. Le non accomplissement de ces démarches administratives peut engager la responsabilité de l’organisateur. Mais les formalités sont peuvent parfois prendre du temps, et plus  ils sont nombreuses et variés selon les types d’événement à organiser, le lieu de l’événement, le nombre du public attendu…  Mais, il y a d’une part, les démarches administratives communes à tous les types de manifestations, et d’autre part, les démarches administratives propres à certaines manifestations.

 

Section 1. Les démarches administratives communes à tous types de manifestations

 

Ces formalités peuvent concerner tous les types de manifestations, cependant ils sont nombreux et varient suivant différents critères tels que le lieu de la manifestation ou le nombre de personnes accueillies, les personnes employées. On les classe en cinq catégories : ceux relatifs à la sécurité et les secours ; l’occupation du domaine public ; l’emploi de personnes ; les démarches fiscales et les fichiers informatiques.

 

  • 1.La sécurité et le secours

 

Dans les questions de sécurité sont englobés ; la protection de l’ordre public, c’est dire protection de l’ordre public contre  les éventuels débordements de l’événement,  la sécurité des personnes, c’est-à-dire des personnes participants à l’événement (les spectateurs, les artistes, les sportifs…), la protection des biens, des matériels et immobiliers utilisés pendant l’événement  et enfin les questions de secours.

Les formalités sont distinctes selon que les manifestations soient faites sur la voie publique ou dans un lieu clos. Dans le premier cas, toutes les manifestations (sportives, culturelles…) qui se font doivent faire l’objet d’une déclaration auprès de la mairie de la commune sur laquelle la manifestation doit avoir lieu, ou après du préfet ou sous préfet dans les communes où a été instituée la police d’Etat. Elle doit se faire dans les 3 à 15 jours avant la date de la manifestation. Quand la manifestation se fait dans un endroit close, l’organisateur est soumis  à la réglementation  des établissements recevant du public. Il doit solliciter une maire de la commune sur lequel se trouve l’établissement recevant du public une autorisation d’ouverture.

Pour les manifestations à but lucratif où sont attendues plus de  1500 personnes (y compris les bénévoles, les participants, le public et les salariés de l’entreprise), il faut une déclaration auprès de la mairie ou du préfet de police au moins 1 mois avant la manifestation. Mais en plus, l’organisateur doit préciser dans cette demande les moyens qu’il va mettre en œuvre pour assurer la sécurité du public. Et cette fois-ci les formalités et démarches administratives visent la sécurité non pas de l’ordre public mais des personnes participants à l’événement.

 

Dans ces deux cas les mesures sont prises afin de sauvegarder l’ordre public et assurer la sécurité de personnes participant à l’événement. Quoi qu’il en soit, c’est l’autorité de police qui assure la protection de l’ordre public en dehors du lieu de manifestation, pour les questions de sécurité à l’intérieur de l’enceinte, l’organisateur devra l’assurer lui-même. Ainsi, il devra engager les services d’un gardiennage privé et parfois il est convenable qu’il souscrive une assurance pour partager ses responsabilités surtout l’événement est entouré de beaucoup de risque pour le public et les participants.

 

En dehors des règles de sécurité, l’occupation du domaine public pour l’organisation d’un événement implique une démarche particulière. Il est important d’en parler car la plupart de manifestations culturelles en France se tiennent lieu dans un endroit public et même sur les voies publiques. Pour les édifices publics, l’organisateur doit obtenir, soit un permis de stationnement lorsque les installations n’entraient pas une emprise sur le domaine public, soit une permission de voirie lorsqu’il y a emprise sur le domaine public.

 

  • 2. L’emploi de personne

 

En ce qui concerne les personnes employés par l’organisateur en vue de l’événement, il y en a plusieurs catégorie : les bénévoles, les collaborateurs rémunérés…

Les bénévoles ne sont pas rémunérés, mais comme ils effectuent le travail de l’organisation, il est possible qu’il y a un remboursement de frais, par ailleurs il est convenable d’assurer leur sécurité pendant l’exercice de leur fonction. En effet, l’absence de rémunération ne dispense pas l’employeur d’être responsable  de la personne.

En ce qui concerne les collaborateurs rémunérés, il en a deux catégories : les travailleurs indépendants et les salariés. Pour les travailleurs indépendants, il n’en existe aucun lien de subordination vis-à-vis de l’employeur. Les travailleurs indépendants sont responsables des travaux qu’ils effectuent et les négligences graves peuvent engager leur responsabilité. Mais, il s’ensuit que pour ces derniers, les honoraires coûtent assez chères. Les travailleurs salariés, quant à eux, coûtent moins chères mais l’employeur assume les risques liés à une mauvaise exécution de leur travail.

 

  • 3. Les démarches fiscales et les fichiers informatiques

 

Les démarches fiscales concernent le paiement des droits et taxes. Il y a le paiement de du TVA et  de l’IS le cas échéant. Par contre, l’organisateur n’a pas à payer la TP si la manifestation n’a qu’un caractère occasionnel. Il est possible que, l’organisateur soit exonéré du paiement de toute taxe lorsque la manifestation ne revêt aucun caractère  lucratif dans la limite de six manifestations en une année.

 

Section 02. Les démarches propres à certains types de manifestations

 

En dehors des règles qui s’appliquent lorsque les manifestations se produisent dans certain lieu ou avec un certain nombre de personne, il y a un certain nombre de règles supplémentaires concernant chaque type de manifestations ou d’événement .Ces règles liés au caractère particulier de chaque manifestation, mais en règles générales elles ont tous comme objectif la protection du public, des participants et des spectateurs. Il  y a les manifestations culturelles, les manifestations festives, les manifestations sportives et enfin les manifestations à caractère commercial.

 

  • 1. Les manifestations culturelles

 

Les manifestations culturelles sont des événements ayant pour objectif  la promotion de la culture et l’exposition de talent culturelle. Cependant, les événements culturelles sont souvent lucratives et même très commercial. Il arrive que ces événements accueillent de nombreux spectateurs, nécessitant ainsi des règles particulières qui se vérifient souvent au niveau de l’accomplissement de formalité administrative. Parmi l’une des grandes formalités liées à l’exploitation d’un événement culturel, il y a la licence d’entrepreneurs de spectacle. Cette licence est nécessaire quand la manifestation entraîne l’intervention d’un artiste professionnel rémunéré. Par conséquent, aucune licence n’est requise lorsque les artistes sont des amateurs ou bien que l’exploitation du lieu de spectacle n’a pas d’objectif lucratif et dans la limite de six manifestations en une année. Mais dans ce cas, l’organisateur doit effectuer une déclaration auprès de la Direction régionale des affaires culturelles.

La licence est accordée au dirigeant de la structure, celui-ci doit donc avoir la qualité de commerçant,  il peut justifier cette qualité par l’inscription au registre du commerce et des sociétés. C’est le préfet du siège social de la structure qui accorde cette licence, et ce pour une durée de 3 ans renouvelable.

En ce qui concerne maintenant la préparation de la publicité et plus précisément les questions de publicité, notons que les affiches posés sur le domaine public (dans la voie publique) doivent avoir au préalable acquérir l’autorisation du maire. De même pour les banderoles publicitaires ou des signalétiques d’accès. Les publicités sonores quant à eux doivent aussi être soumises à l’autorisation du maire. Et signalons que les manifestations culturelles ont souvent lieu dans les lieux publics et même sur la voie publique, ainsi rappelons que ces manifestations doivent avoir au préalable un permis de stationnement ou une permission de voirie. Et lorsqu’elles se font dans un  endroit privé, elles sont soumises à la réglementation des établissements recevant du public.

 

Après la manifestation culturelle, il y a les formalités relatives au droit d’auteur au niveau de la société pour artistes compositeurs d’œuvres musicales (SACEM) qui est un organisme de promotion et de défense des droits d’auteurs.

Côté fiscal, il y a la taxe fiscale sur les spectacles qui s’élève à 3.5%. La taxe est perçue sur les recettes de la billetterie lorsqu’il y a un prix d’entrée. Pour les spectacles à entrée gratuite, elle est perçue sur le prix HT versé par l’organisateur au producteur.

La billetterie implique des responsabilités pour l’organisateur aussi bien avant le spectacle qu’après le spectacle. Des obligations relatives aux mentions qui doivent être portées sur les billets, la comptabilisation des billets délivrés, vendus, donc des recettes après la manifestation.

 

  • 2. Les manifestations festives

 

Les manifestations festives concernent les buvettes, la restauration, les loteries et enfin les feux d’artifices.

 

Les buvettes

 

A l’occasion des manifestations, il y a toujours des personnes qui assurent la restauration  et l’alimentation. Même temporaire et activité annexe à une manifestation, les buvettes sont toujours soumises à une réglementation stricte et associées à une démarche administrative spécifique. Une autorisation de la mairie est nécessaire, il faut préciser l’emplacement de la buvette ainsi que les boissons mis à la vente. Les boissons pouvant être mis en vente sont limités aux boissons non alcoolisées et aux boissons fermentées non distillées. En tout cas,  les boissons alcoolisées ne peuvent être mis en vente pendant les manifestations sportives. Toutefois des dérogations sont possibles, aussi bien pour les événements culturelles que les événements sportifs. C’est le maire qui peut accorder cette dérogation pour une durée de 48 heures.

Il y a une obligation de déclaration des recettes fiscales en ce qui concerne les débits de boisson, cependant, les débits de boisson, tenus à l’occasion des manifestations en vertu d’une autorisation municipale sont dispensées de cette déclaration.

 

C’est dans le cadre de « la restauration » qu’il est possible de servir l’ensemble des boissons des quatre catégories. Mais pour cela il faut être titulaire  de la « grande licence restaurant ». La petite licence restaurant ne permettant de vendre que les boissons des deux premières catégories. La restauration implique aussi les ventes de nourritures, par conséquent il y a des règles d’hygiène strictes à respecter. Et l’activité peut même être contrôlée par les autorités.

 

Les loteries

 

Les loteries sont fréquentes dans les manifestations festives, cependant, l’organisation d’une loterie est en principe un délit. Seules les loteries traditionnelles et certaines types de loterie font exception à a règle. Ainsi, il est important de bien respecter les règles et suivre les démarches administratives. Les loteries traditionnelles peuvent être effectuées sans autorisation et sans déclaration préalable sous certaines conditions. Les autres types de loto quant eux peuvent être autorisés à condition d’être destinés à des actes de bienfaisance, à l’encouragement de l’art ou au financement des activités sportives. Les lotos ne peuvent en aucun cas être organisés de manière répétitive et en devenir ainsi une activité à but économique. C’est ainsi que les associations organisant plus de trois lotos par an peuvent être présumées exercer une activité commerciale et elles peuvent être soumis au paiement des impôts et taxes commerciales.

 

Les feux d’artifices

 

Les feux d’artifices, eux aussi font partie intégrante des manifestations festives et mettent en exergue cette caractère de festivité. Cependant, il s’agit de produits dangereux et qui peuvent porter atteinte à la sécurité publique. Ainsi, leur recours est soumis à l’accomplissement de certaines démarches administratives. Les organisateurs sont astreints à une déclaration lorsque le poids total des explosifs est de moins de 35 kg ou si ceux-ci comprennent des artifices du groupe K2 et K3. Mais lorsque les artifices dépassent les 35 kg, c’est à la préfecture que l’organisateur doit faire les déclarations. Et dans ce cas, des mesures doivent être prises pour assurer la sécurité publique telle que l’avertissement des pompiers qui doivent être prêts en cas de problème.

 

  • 3. Les manifestations sportives

 

L’organisation d’événements sportifs est soumise à des règles spécifiques concernant le secteur.

On distingue tout d’abord les épreuves sportives utilisant des véhicules à moteur et des épreuves sportives sans véhicules à moteur.

Au sein des épreuves sportives sans véhicules à moteur, on distingue aussi les épreuves sportives ayant un caractère de compétition et les épreuves sans caractère de compétition.

 

Les épreuves ayant un caractère de compétition sont soumises à une autorisation préalable demandée auprès de la préfecture ou de la sous-préfecture dans un délai de trois mois à six mois selon le cas. Par ailleurs, les manifestations doivent présenter une licence de sportifs sinon un certificat médical datant de moins d’un an et attestant que la personne en question est tout à fait apte physiquement  à affronter des épreuves sportives. Ceci est important dans la mesure où le caractère compétitif de l’épreuve, l’existence d’un classement  ou d’un prix peut pousser le participant à dépasser les limites de ses aptitudes physiques. L’organisateur devra en outre assurer les participants, les spectateurs et le personnel d’organisation. Il devra souscrire une police d’assurance à cet effet, des mesures doivent aussi être prises pour assurer la sécurité des personnes.

Mais par contre les manifestations sportives n’ayant pas un caractère de compétition peuvent être organisées sans autorisation préalable. Il faut juste une déclaration auprès  de la préfecture ou de la sous-préfecture dans un délai de 1 mois avant la date de la manifestation.

 

Quoiqu’il en soit et dans tous les cas, lorsque les manifestations regroupent plus de 1500 personnes, qu’elles aient un caractère de compétition ou non, il faut toujours une déclaration à la mairie, dans un délai de 1 ans avant l’épreuve. Cette déclaration doit comporter les mentions sur les mesures que l’organisateur compte prendre pour assurer la sécurité du public et des participants.

 

  • 4. Les manifestations à caractère commercial

 

En dehors des manifestations commerciales organisées par l’entreprise, qui  se produisent sous formes de foires, de salon ou d’exposition, les associations ainsi que les personnes particulières peuvent aussi organiser à leur tour des manifestations commerciales .Il s’agit ici de vente au déballage. Une simple déclaration auprès de la mairie suffit. Le délai pour faire  cette déclaration est le même que celui requis pour les demandes d’autorisation d’occupation temporaire du domaine public. Si la vente ne se fait pas sur un domaine public, c’est-à-dire sur la voie publique par exemple, la déclaration peut être adressée dans les 15 jours avant la date de l’organisation de la manifestation.

 

CHAPITRE III-LES IMPACTS DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE ACTUELLE SUR LE  MARCHE DE L’EVENEMENTIEL

 

SECTION 1-  LE FINANCEMENT D’UN EVENEMENT

 

Le marché de l’évènementiel se développe de manière spectaculaire. Une grande partie du financement de l’évènementiel provient des entreprises désireuse de promouvoir leurs produits. Or, la crise est passée mais les effets se font encore ressentir dans tous les secteurs économiques. Aussi, on est en droit de se demander si la crise pourrait avoir des répercussions sur le financement de l’évènementiel.

Le domaine de l’évènementiel est très vaste. Afin de mieux le cerner, une classification des évènements est nécessaire.

Par ailleurs, comme tout projet, l’évènementiel nécessite un financement pour sa mise en œuvre. Les sources de financement peuvent être multiples mais nous nous limiterons à trois sources dont les collectivités publiques, les organisations ou regroupements professionnels et les entreprises.

Enfin, on citera les quelques raisons de financement de l’évènementiel notamment parce qu’il constitue un moteur de dynamisation économique et parce qu’il se veut constituer un outil de communication des opérateurs économiques vers ses clients.

 

  • Présentation du monde évènementiel

Compte tenu de la diversité de ce domaine, on distinguera deux catégories d’évènement selon le nombre d’individus auxquels ils sont destinés à savoir :

  • Les évènements «  grand public »
  • Les évènements d’entreprise

 

  • les évènements «  grand public » :

Le trait caractéristique principal de cette catégorie d’évènements réside dans le fait qu’ils sont destinés à un très grand nombre d’individus. Figurent dans cette catégorie :

  • Les évènements sportifs
  • Les évènements culturels ou artistiques
  • Les évènements commerciaux

 

a1- Les évènements sportifs

Ils  ne sont pas tous homogènes par rapport à leur envergure : un marathon se déroulant dans une ville d’une demi-journée constitue un évènement sportif autant qu’une Coupe du Monde de football. Toutefois, l’envergure des deux évènements n’est évidemment pas la même : un marathon municipal concerne quelques quartiers d’une ville tandis que la Coupe du Monde intéresse plusieurs continents. Il s’avère donc nécessaire de distinguer  les manifestations sportives ou petits évènements sportifs et les grands évènements sportifs.

  • Les petits évènements sportifs sont aussi appelés manifestations sportives.

Ils se font sous l’initiative de simples organisations de collectivités locales, des clubs ou des associations diverses. Toute l’organisation est menée par des bénévoles dont la motivation principale est la promotion du sport.

  • Par contre, les grands évènements sportifs font intervenir un très grand nombre de

participants, de staffs de différentes nationalités, de personnels techniques divers. Aussi,

des organisations très complexes s’imposent : le transfert de l’aéroport au lieu d’hébergement, la disposition d’infrastructures d’hébergement, la mise en place des dispositifs de sécurité…

De plus, ils sont relativement plus durables par rapport aux manifestations sportives.

 

a2– les évènements culturels, artistiques ou historiques

  • Les évènements culturels concernent les différentes expositions. Ils sont souvent initiés par des professionnels dont la motivation est la promotion de son domaine.

 

  • Les évènements artistiques ou historiques:

Ils sont divers :

Les spectacles qui peuvent être organisés par les artistes eux-mêmes représentés souvent par des agences spécialisées dans la communication.

Les festivals : ils sont aussi divers. Ils peuvent faire intervenir des participants plus ou moins éloignés du lieu de l’évènement. Quelquefois, les organisateurs limitent le nombre de participants des représentants.

 

a3- Les évènements commerciaux :

Ils concernent les foires et les animations commerciales diverses.

  • Les foires : elles ont pour but de promouvoir des produits propre à un  secteur d’activité. La spécificité de tels évènements réside dans le fait que :

–  d’une part, les organisateurs sont des professionnels du domaine de l’objet

–  d’autre part, les participants peuvent provenir de localité plus ou mois éloignés du lieu de réalisation. L’essentiel des organisations réside dans  l’aménagement des stands en et la mise en place des dispositifs de sécurité.

*  Les animations commerciales : elles concernent des actions menées par des professionnels qui ont pour but de dynamiser un secteur d’activité : vente flash de produits déterminés, semaine de la mode vestimentaire, braderie de Noêl….

 

 

  • les évènements d’entreprise

 

Par définition «  les évènements d’entreprise appartiennent au domaine du «  tourisme d’affaire » qui regroupe trois domaines principaux, dont la direction nationale du tourisme donne la définition suivante :

  • Les foires et salons : «  groupements périodiques d’exposants destinés à présenter les échantillons de produits afin d’en faire connaitre la qualité et d’en provoquer l’acquisition. ».
  • Les congrès et les conventions d’entreprises : «  réunion rassemblent un nombre important de participants d’une même corporation, fédération… se retrouvant autour d’un thème commun ».
  • Les séminaires et incentives : «  voyages professionnels organisés pour les membres d’une même entreprise, dans le but de les former ou de les récompenser ».

De cette définition découle le fait que les évènements d’entreprises sont des initiatives nées des besoins des groupements ou d’entreprises privées.

 

  • Les sources de financement de l’évènementiel

Ils peuvent être divers mais on se limitera à :

  • Les collectivités publiques
  • Les groupements professionnels
  • Les entreprises sponsor

 

  • Les collectivités publiques

Elles englobent toutes les entités publiques de la ville, de pays voire d’un ou de plusieurs continents d’accueil. Vu l’intérêt que suscite un évènement de par son caractère festif, souvent les entités publiques locales prennent une contribution sur le financement de l’évènementiel. Généralement, les manifestations sportives, les foires communales sont financés par ces entités.

Toutefois , il arrive que les  ministères de tutelle d’un domaine contribue au financement de salons, de foires……

  • Les groupements professionnels

Les groupements professionnels sont des regroupements d’individus qui ont un intérêt commun qui est le domaine d’activité. Ils décident de la nécessité ou non de foires, d’animations commerciales, de séminaires…. Défendant un intérêt commun, ils financent eux-mêmes leurs évènements.

  • Les entreprises sponsor

Le sponsoring d’une entreprise trouve sa raison d’être quand elle souhaite promouvoir soit son image, soit une marque de ses produits….

Bref, quasiment, tout acteur de développement est impliqué dans le financement des évènements. Une question nous vient à l’esprit : pourquoi financer des actions qui semblent externes aux champs d’activité que se sont déterminés ces pourvoyeur de fonds ?

 

  • Les objectifs du financement de l’évènementiel

 Ils sont multiples mais nous nous limiterons à l’aspect économique des évènementiels.

Les objectifs sont vus à travers :

  • La dynamisation du tissu économique
  • Et l’évènementiel comme forme de communication.
  • L’évènementiel, moteur de dynamisation de l’économie

Les retombées sociales et économiques d’un évènementiel sont très importants.

L’évènementiel, bien qu’à caractère ponctuel,   nécessitent des organisations particulières appropriées dont les effets sont durables. Ainsi,

  • il faut mettre en place des moyens de transport à la hauteur des circonstances, réhabiliter voire construire des stades, construire des locaux pour les journalistes… La mise en place de telles infrastructures fait intervenir plusieurs entreprises, non seulement celles du secteur des travaux public mais également celles des équipements sportifs, les industries touristiques…

Ils donnent même lieu à la création de «  petits boulots » complémentaires de revenu habituel.

Les petites épiceries se situant sur les abords du lieu de réalisation bénéficient également de l’évènementiel. Généralement,  il y a toujours des journées de pause qui constituent une opportunité pour la ville d’accueil.

C’est  ce point de vue qui suscite l’intérêt des collectivités publiques de la ville d’accueil des  grands évènements.

  • Ils permettent le contact direct des professionnels d’un même domaine d’activité dans les cas des évènements d’entreprises réunissent les professionnels mais également permettent le contact direct des professionnels avec leurs clients actuels ou potentiels (cas des foires et salons).

De là découle le rôle fondamental que s’est octroyé l’évènementiel : l’évènementiel comme forme de communication.

  • l’évènementiel comme forme de communication.

Par définition, «  la communication est l’action, le fait de communiquer, d’établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu’un, l’ensemble des techniques permettant la diffusion d’un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène et l’action pour quelqu’un, une entreprise d’informer  et de promouvoir son activité auprès du public, d’entretenir son image, par tout procédé médiatique. »

A ce titre, l’évènement est une communication, la nature de cette communication sera définie selon le public récepteur.

  • L’évènement comme communication de masse

Par définition « la communication de masse est un émetteur s’adressant à tous les récepteurs disponibles ».

Le public des évènements commerciaux et  artistiques n’est pas sélectionné : tout individu peut y assister. On peut donc en déduire qu’il s’agit là d’une forme de communication de masse.

  • L’évènement comme communication de groupe

 

  • «  la communication de groupe part de plus d’un émetteur s’adressant à une catégorie d’individus bien définis, par un message ciblé sur leur compréhension et leur culture propre »

Le public attiré par l’ensemble des évènements  d’entreprise, les évènements culturels, les évènements sportifs, les divers salons ont une connaissance dans ses domaines. Ces évènements sont donc spécifiques car leur public n’est pas large mais sélectionné soit par leur culture soit par leur connaissance. Ainsi, ces évènements sont des formes de communication de groupe.

  • L’évènement comme communication verbale ou non

 

  • L’évènement est un moyen de communication verbale ou non.

On peut déterminer la communication verbale par l’usage du langage. Ex : les propagandes…

Les propagandes, avions nous précisé, font partie des évènements puisqu’elles sont diffusées auprès d’un grand nombre d’individus. Elles se présentent ainsi comme une illustration de la communication verbale.

Mais il y a des communications non verbales parmi les évènements. «  Est dite communication non verbale, une communication basée sur la compréhension de signes non exprimés par un langage ». L’art en général, la musique en particulier en est un exemple.

Tels sont entres autres, les raisons qui motivent le financement de l’évènementiel. Il apparait donc que l’évènementiel est un outil indispensable pour le développement économique mondial. A preuve, il constitue actuellement un véritable marché. Toutefois, la conjoncture actuelle est caractérisée par la mondialisation de l’économie et la crise économique récente. Aussi, on se demande quels sont les impacts de la conjoncture actuelle sur le financement de l’évènementiel ?

 

Section 2- ANALYSE DES IMPACTS DE LA CRISE ECONOMIQUE SUR LE FINANCEMENT DE L’EVENEMENT-

 

Tout  marché se caractérise par la confrontation de l’offre et de la demande. Aussi serions amenés à présenter les produits évènementiels et les demandeurs d’évènements. Ceci constitue la première partie de la présente analyse.

Par ailleurs, la conjoncture actuelle est marquée par le développement des regroupements destinés à atténuer les effets de la concurrence d’une part et par les effets de la crise économique d’autre part. Tel fera l’objet de la seconde partie.

Enfin, nous démontrerons que l’évènementiel constitue un outil mis à la disposition de l’économie. Ce qui constituera la dernière partie de notre analyse.

 

  • Le marché évènementiel

 

  • les produits évènementiels

Les produits se présentent sous plusieurs aspects qui, d’ailleurs, ne cessent de s’accroitre malgré la crise financière mondiale. Nous pouvons citer à titre d’exemple la récente course cycliste qui s’est déroulée sur 300km traversant quelques pays de l’Afrique de l’Ouest ( vers la fin du mois de mai) laquelle a été dénommée «  course de l’impossible ».

L’originalité actuelle des évènements se manifeste tant par la qualité que dans la proximité des récepteurs.

A propos de la qualité, une amélioration est à noter quant au développement des moyens d’accès rendus plus faciles:

  • Les réservations de places sont ouvertes plusieurs mois avant même l’évènement.
  • L’achat des billets se fait désormais par internet.

Les lieux de déroulement des évènements se rapprochent encore davantage des récepteurs : ainsi, vers le mois de Mai de cette année, la foire agricole s’est déroulée en plein cœur de Paris mais ne se contente plus des proximités immédiates des producteurs.

L’évènementiel d’aujourd’hui va de pair se veut être un partenaire  à la disposition des entreprises : ainsi se développe lors des évènementiels divers actions de marketing telles que les dégustations gratuites, la remise de petits cadeaux contenus dans des emballages à caractère publicitaire, l’organisation de jeux de hasard où les lots sont des produits à promouvoir…..

 

  • La demande d’évènementiel

De par leur ambiance festive, l’évènementiel attire  de plus en plus de consommateurs.

Du point de vue des  consommateurs individuels, ils sont de plus en plus variés : si auparavant, le foot était une « affaire d’hommes », actuellement on remarque la présence de plus grande des femmes.

Si auparavant,  il existait des évènements spécifiques selon les classes d’âge des  consommateurs, actuellement les temps des grands-mères tricotant au coin de la cheminée sont définitivement révolus.

En tant que communication de groupe, les entreprises ont de plus en plus recours aux évènements pour faire des actions de  marketing

Si tel est décrit sommairement le marché de l’évènementiel, la conjoncture actuelle est elle propice à son développement ?

Cette question nous amène à présenter sommairement la conjoncture actuelle.

 

  • La conjoncture actuelle

Elle est marquée par le développement des regroupements d’ordre professionnel que géographique et la crise économique mondiale.

  • Les regroupements d’ordre professionnel

Ils ont été crées dans le but de protéger un intérêt commun et de limiter la concurrence. Ils rassemblent des acteurs économiques appartenant à un même secteur ou branche d’activité.

Ils se réunissent plus ou moins régulièrement ; ces réunions prennent diverses appellations du genre « sommet », « congrès »…….Ainsi, ces réunions sont des évènements d’entreprises.

Toutefois, le fait de figurer au sein d’un groupement professionnel n’a pas donné le résultat attendu qu’est la limitation de la concurrence. Même au sein d’un groupement, ce sont les plus grosses entreprises qui donnent les directives à suivre.

Aussi, l’appartenance à un groupement professionnel ne dispense pas aux entreprises de promouvoir leurs activités d’où la nécessité permanente des actions de marketing.

  • Les regroupements géographiques

Les pays qui se trouvent dans un même continent se regroupent.

A titre d’exemple, les pays riverains de l’océan indien se sont unis pour créer la Communauté des iles de l’Océan Indien ; elle regroupe La Réunion, Mayotte, Madagascar, Maurice. Ce groupement a pour dénominateur commun l’exploitation de l’océan indien.

Toutefois, chaque pays se doit de définir et de promouvoir sa propre politique économique

Or, étant donné qu’ils se trouvent sur un même lieu géographique, ils ont à peu près les mêmes modes de production, les mêmes goûts, les mêmes produits.

Si au début, les regroupements avaient comme objectif de limiter la concurrence, en fait,  ils n’ont fait que l’accentuer.

  • La crise économique

Nous n’allons pas exposer les causes de la crise mais nous nous limiterons à citer quelques effets sur le tissu économique.

L’effet généralisé de la crise se manifeste par les problèmes financiers : les entreprise ferment une à une sinon ont un doute sur la nécessité d’investir. Or, nul n’ignore que le doute est le frein de tout décollage économique.

La fermeture des entreprises a entrainé la perte du pouvoir d’achat des consommateurs, d’une part, et la perte de contrôle du marché d’autre part des entrepreneurs.

 

  • Les impacts de la crise sur le financement du marché évènementiel

Compte tenu des retombées économiques générées par un évènement dans une ville, voire dans l’ensemble du pays d’accueil à travers le tourisme, le financement de tels domaines s’avère indispensable.

Par ailleurs, malgré la crise, nous pouvons remarquer que tout évènement est accompagné du marketing d’un produit. Outre les panneaux publicitaires habituels, les évènements constituent une occasion de dégustation, d’essai de produits, de distribution de cadeaux sous un emballage où figure la dénomination sociale de l’entreprise, l’organisation de concours ou de jeux de hasard où les lots sont des produits à promouvoir…

Dans un environnement de concurrence, la nécessité de tenue de séminaires s’avère indispensable.

Ces raisons nous laissent optimiste quant au financement de l’évènementiel. C’est dire de l’importance de financer  l’évènement pour les bailleurs de fonds.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION

Comme toute communication de masse, l’évènementiel présente une faiblesse à savoir que le récepteur est passif. En effet, la réception de cadeaux ne suscite pas obligatoirement l’intérêt de l’acheter. Aussi, il incombe aux promoteurs d’évènementiel de concevoir de nouvelles approches de marketing afin de persuader les bailleurs de fonds sur la nécessité du financement.

 

 

 

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ou une manifestation dans sa commune ?

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  • Philippe PIGUET, foires et arts contemporain
  • Yves-Alain Bois, les expositions universelles
  • Natalie HEINICH, exposition
  • Roger BASTIDE, l’événement

 

Mémoire de fin d’études de 42 pages.

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