Sommaire

INTRODUCTION.. 2

PARTIE I- L’ACTIVITE MUSICALE : CONCEPT, EVOLUTION ET HISTORIQUE.. 3

Section 1- Le concept d’activité musicale. 4

Section 2- L’historique de l’évolution de la pratique musicale. 6

PARTIE II- LA PRATIQUE DE L’ACTIVITE MUSICALE ET SON IMPORTANCE POUR LES PARTIES PRENANTES. 7

Section 1- L’entrée dans les écoles musicales. 8

Section 2- L’activité musicale et sa pratique. 8

Section 3- Problématique et hypothèses. 9

PARTIE III- PRESENTATION DES METHODES D’ENQUETE.. 10

Section 1- L’analyse quantitative. 10

Section 2- L’analyse qualitative. 11

PARTIE IV- PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS. 12

Section 1- Les résultats des enquêtes. 12

Section 2- L’analyse des résultats. 18

Section 3- Mise en perspective. 21

CONCLUSION.. 25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

« Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique. » a dit Platon. En effet, outre les différents avantages qu’elle confère, la musique est l’un des éléments les plus importants de la culture, ce qui lui donne une place importante au sein de la société.

Si l’écoute de la musique est commune à la grande majorité des individus, sa pratique, elle, est plus restreinte. Comme toute chose, la pratique de la musique nécessite une formation ou un enseignement par des professionnels. C’est la raison d’être des écoles de musiques qui ont comme principal rôle de former les individus, petits et grands, à la pratique de la musique sous toutes ses formes.

A l’instar de toutes les matières que l’on enseigne à l’école, l’apprentissage des différentes activités musicales nécessite un intérêt particulier et du dévouement de la part des élèves puisqu’il repose sur des pratiques rigoureuses. Cette conviction et cette motivation particulières pour la musique peut venir de divers facteurs.

En effet, on constate que les données sociales, culturelles  ainsi que l’environnement en général, dans lesquelles évoluent les enfants influent souvent largement sur le choix des enfants. Mais au-delà de ces divers facteurs, les parents jouent également un rôle considérable dans ce choix effectué par les élèves.

En effet, les représentations que se font les élèves et les parents sur la pratique de la musique sont un facteur déterminant de leur volonté de pratiquer de la musique. D’où l’objet de notre étude qui va porter sur ces représentations de l’activité musicale.

La question qui se pose est alors la suivante, quelles sont les représentations des élèves et de leurs parents sur la pratique d’une activité musicale ?

Afin de répondre au mieux à cette question, nous allons voir dans un premier temps, l’activité musicale : concept, évolution et historique (Partie 1), afin de voir par la suite la pratique de l’activité musicale et son importance pour les parties prenantes (Partie 2).

Ensuite, nous allons aborder dans une autre partie une présentation des méthodes que nous allons utiliser dans le cadre de notre enquête (Partie 3), afin de faire dans un dernier temps une présentation et une analyse des résultats que nous allons collecter (Partie 4).

 

 

 

 

 

 

 

PARTIE I- L’ACTIVITE MUSICALE : CONCEPT, EVOLUTION ET HISTORIQUE

 

Les termes « activités musicales » sont des mots que l’on rencontre souvent, ayant ainsi des significations dont tout en chacun connaît.

Cependant, même si c’est sur un concept si évident que repose notre étude, il importe de nous intéresser avant toute chose, aux  notions qui l’entourent, à son historique, et d’en comprendre ainsi les enjeux et la portée.

Ainsi, nous allons voir dans un premier temps la notion d’activité musicale, en voyant quelques définitions ainsi que les éléments qui font sa spécificité, avant de voir ensuite son historique, ainsi que la problématique et les hypothèses qui vont cadrer notre analyse.

 

Section 1- Le concept d’activité musicale

La musique  est connue universellement et est pratiquée partout dans le monde. Ainsi, revenir sur ce concept, ainsi que tout ce qui l’entoure peut nous sembler inutile. Cependant, afin de bien comprendre la portée et le contexte de notre étude, il importe de nous intéresser à ce que  l’on entend par « activités musicales».

• Définitions : l’activité musicale et l’école de musique

Nous allons voir dans cette première sous-section de notre travail la notion d’activités musicales et ce qu’on entend par école de musique.

• La notion d’activités musicales

D’abord, nous allons définir le terme « activité ». Selon le dictionnaire Larousse[1], l’activité désigne la « faculté, puissance d’agir ; manifestation de cette faculté », l’« action de quelqu’un […] dans un domaine défini. » ou encore « l’ensemble des actions diverses menées dans un secteur, ou qui se manifestent dans un lieu. »

De ce denier élément de définition donné par le Larousse, nous pouvons entrevoir ce que l’on entend par activité dans notre contexte, c’est-à-dire dans le domaine musical.

En effet, l’activité musicale peut être ainsi définie comme l’ensemble des actions et des pratiques faites dans le domaine de la musique. Ainsi, nous retrouvons tous les éléments qui peuvent relever du domaine musical, pour ne citer que la voix et les divers instruments de musique.

Ensuite, nous retrouvons, toujours dans cette définition, le critère de lieu. Dans notre étude, nous serons amenés à étudier les activités musicales quel qu’en soit le lieu d’exercice, notamment à l’école ou à la maison.

 

 

• L’école de musique

L’école de musique est une institution spécialisée dans la musique, c’est-à-dire une institution où l’on dispense spécialement un enseignement de la musique sous toutes ses formes.

Ainsi, l’école de musique reçoit des publics de tout âge, notamment des amateurs, enfants et jeunes, qui désirent apprendre de la musique.

L’enseignement et l’apprentissage dans ces institutions sont souvent axés sur la pratique, faisant ainsi leur spécificité.

• Les spécificités de l’activité musicale

La pratique et l’enseignement de l’activité musicale qui paraissent si évidents, ont leurs spécificités. En effet, les éléments que nous allons voir ici nous montrent que l’apprentissage des activités musicales n’est pas similaire aux autres sujets d’enseignement.

• L’objet de l’enseignement

Les différentes institutions scolaires sont des endroits où l’on dispense différentes sortes d’enseignement par le biais des pratiques enseignantes et des apprentissages. Elles ont ainsi pour principale vocation de donner certaines connaissances aux élèves.

Dans une école de musique, un endroit plus spécifique, l’apprentissage a pour but de conférer des aptitudes aux élèves pour qu’ils puissent pratiquer des activités musicales de leur choix. Le principe reste donc le même : la transmission de certaines connaissances et des aptitudes à des élèves, mais c’est le contenu de l’enseignement qui diffère, visant des objectifs plus spécifiques. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’enseignement est basé sur les pratiques dans le cadre des activités musicales.

• L’activité musicale et ses interactions avec les convictions personnelles

Il est clair que l’apprentissage de la musique relève de la volonté et de la conviction de chaque élève. En effet, les élèves qui apprennent et pratiquent de la musique doivent fournir beaucoup d’efforts, nécessitant ainsi une volonté d’apprendre de leur part.

D’où l’intérêt de connaître les représentations que les élèves en font, source de leur volonté de pratiquer la musique. En outre, nous savons que les parents jouent un rôle important dans le choix de faire entrer leurs enfants dans les activités musicales, notamment les plus petits.

 

Section 2- L’historique de l’évolution de la pratique musicale

L’univers de la musique, incluant ainsi le pratiques et les activités y afférentes, a existé depuis de nombreux siècles, et est ainsi très riche en histoire. Ainsi, nous ne saurions mettre en revue toute l’historique  de la pratique musicale depuis son existence, faute de quoi nous allons revoir l’essentiel, c’est-à-dire les points qui ont marqué l’histoire de la musique ainsi que sa place dans la société actuelle, notamment dans les programmes scolaires.

 

• L’historique de l’enseignement musical à travers le temps

L’histoire de la musique est une matière pleine de complexité. En effet, le fait que la musique existe depuis des millénaires rend la revue de son historique difficile à cerner.

Quant à l’histoire de l’enseignement musical, nous pouvons citer ici quelques éléments qui ont marqué son évolution.

L’enseignement musical a déjà existé depuis de nombreux siècles, mais c’est vers la fin des années 1700 qu’il a commencé à être véritablement officialisé[2], notamment par la création du conservatoire national de musique et de danse de Paris le 3 Aout 1795[3]. Mais l’enseignement de la musique qui a commencé à se développer était encore soumis à une certaine hiérarchisation et à une centralisation.

Actuellement, l’enseignement musical assuré par les écoles spécifiques est plus généralisé, laissant une grande marge de manœuvres à chaque institution.

• La place de l’activité musicale dans les programmes scolaires actuels

L’éducation culturelle et artistique s’inscrit parmi les éléments mis en avant par les prescriptions officielles de l’éducation nationale. En effet, de la maternelle au baccalauréat, les élèves ont à atteindre des objectifs relatifs à l’art et à la culture, en passant ainsi par l’éducation musicale.

Ainsi, dans les écoles primaires et au collège, l’éducation culturelle et artistique est obligatoire pour les élèves, et au choix au lycée[4].

L’aspect culturel et social est alors mis en avant lors des apprentissages, dans le but notamment de stimuler l’intérêt, l’esprit critique, la création et le gout des élèves. Comme le dit les bulletins officiels de 2015 (applicables pour l’année scolaire 2016) : « L’éducation musicale développe deux grands champs de compétences structurant l’ensemble du parcours de formation de l’élève jusqu’à la fin du cycle 4 : la perception et la production. Prenant en compte la sensibilité et le plaisir de faire de la musique comme d’en écouter, l’éducation musicale apporte les savoirs culturels et techniques nécessaires au développement des capacités d’écoute et d’expression. »[5]

 

 

 

 

 

PARTIE II- LA PRATIQUE DE L’ACTIVITE MUSICALE ET SON IMPORTANCE POUR LES PARTIES PRENANTES

 

Cette deuxième partie de notre travail sera consacrée à la présentation et à la description des dispositifs et des acteurs étudiés dans le cadre de notre analyse.

Pour ce faire, il importe de voir successivement quelques éléments qui caractérisent et qui font la particularité des écoles musicales. En effet, ces quelques descriptions pourront nous conduire à mieux comprendre leur interaction avec les parties prenantes ainsi que les spécificités de l’éducation dans le cadre de ces activités musicales.

En outre, cette partie va nous permettre de justifier l’orientation des enquêtes réalisées afin de vérifier nos hypothèses et afin de trouver des réponses à notre problématique.

Section 1- L’entrée dans les écoles musicales

Dans un premier temps, nous allons avancer quelques idées relatives à la fréquentation des écoles de musique ces derniers temps, ainsi que les principales idées qui pourront traduire la représentation qu’en font les élèves et leurs parents.

• Les données relatives à la fréquentation des écoles musicales

Comme nous le savons, la musique est un art qui a existé depuis des siècles à travers le monde. En outre, elle a toujours suivi l’évolution de la société à travers le temps, et a véhiculé des messages et des cultures propres à chaque société.

Données sociales, culture, et environnement familial et sociétal sont donc les principaux éléments qui caractérisent la fréquentation des écoles de musique, et influent sur les perceptions qu’en font les  membres de la société.

Etudier la perception des écoles musicales par ces derniers, et notamment par les parents et les élèves, va alors nous permettre de prendre en compte tous ces éléments et toutes ces facettes, et d’en concevoir l’importance à l’égard de la pratique des activités musicales.

• La perception de l’école de musique par les parties prenantes

Nous entendons par parties prenantes, les parents, les élèves et les responsables au sein des écoles de musique.

Le regard de chaque acteur peut différer selon les points de vue, rendant ainsi difficile de décrire la perception qu’ils peuvent en faire de manière générale.

Dans le cadre de notre travail, cependant, nous allons chercher divers éléments de réponse qui pourront nous conduire à percevoir ces opinions, et particulièrement à étudier les éléments qui peuvent influer sur les activités musicales et les perceptions que chaque individu en fait.

 

 

Section 2- L’activité musicale et sa pratique

La pratique des activités musicales est un élément important de notre étude, étant donné qu’elle détermine la fréquentation des écoles musicales par les élèves.

• L’influence des parents sur la pratique musicale

Nous avons avancé comme hypothèse que les parents exercent une influence sur les enfants, de sorte que ces derniers aillent pratiquer des activités musicales.

L’idée est alors que certains élèves ne fréquentent pas ces établissements de leur plein gré, mais surtout pour obéir à leurs parents.

Une telle hypothèse est encore à vérifier, malgré le fait qu’elle soit évidente dans certains cas, pour ne citer que celui des enfants qui ne sont pas encore en âge de décider de ce qu’ils veulent et ce qu’ils ne veulent pas pratiquer.

• La fréquentation des écoles de musique et les « déterminants sociaux »

Le deuxième élément que nous allons voir concerne le lien entre la fréquentation des établissements où l’on enseigne la musique et les données sociales.

En effet, les différents facteurs sociaux façonnent et influencent les individus de différentes manières et dans divers domaines. Tel est ainsi le cas pour les pratiques musicales.

Section 3- Problématique et hypothèses

Sous cette dernière section de notre partie théorique, nous allons présenter la problématique et les hypothèses sur lesquelles seront axées nos enquêtes et analyses.

• Présentation de la problématique

Comme nous le savons, notre étude porte sur la pratique des activités musicales, et plus particulièrement sur les représentations que les principales parties prenantes en font. Ainsi, nous ambitionnons avoir connaissance des représentations de l’activité musicale par les parents, ainsi que par les élèves eux-mêmes dans le cadre de ce travail.

Pour ce faire, il nous a été nécessaire de nous poser la question suivante : quelles sont les représentations des élèves et de leurs parents sur la pratique d’une activité musicale ?

Cette problématique va nous permettre d’explorer différents éléments qui pourront conduire à la compréhension de cette représentation, à savoir les diverses pratiques musicales, les lieux où l’on peut les pratiquer, particulièrement à l’école, et enfin, de prendre en compte les différents éléments qui peuvent l’influencer.

Par la suite, nous avons à établir quelques hypothèses que nous pourrions valider ou infirmer plus tard grâce aux résultats d’enquête que nous allons obtenir.

• Les hypothèses

Nos hypothèses, au nombre de deux, sont les suivantes :

• L’influence des facteurs sociaux sur la pratique musicale ou sur le monde de l’enseignement de la musique.

 

• L’influence des parents est un facteur plus déterminant de la volonté de faire une activité musicale que l’intérêt pour la musique.

 

 

PARTIE III- PRESENTATION DES METHODES D’ENQUETE

Dans cette troisième partie, nous allons définir les méthodes d’analyse qui seront utilisées afin d’établir notre enquête. Rappelons que le but de l’enquête que nous allons réaliser est notamment d’avoir des idées plus précises sur les représentations des activités musicales par les élèves et les parents, ainsi que certaines informations sur la fréquentation des écoles de musique.

Pour ce faire, nous aurons à développer d’une part, une analyse qualitative et, d’autre part une analyse quantitative, et à expliquer le choix des outils que nous allons utiliser dans le cadre de chaque analyse.

Section 1- L’analyse quantitative

L’étude quantitative est une méthode à laquelle on a recours lorsqu’on cherche à obtenir des éléments quantifiables, c’est-à-dire à caractère quantitatif.

Dans le cadre de cette analyse, les outils les plus utilisés sont les sondages et les questionnaires à l’issue desquels on dégage des informations à quantifier.

Pour notre part, nous avons réalisé une enquête par voie de questionnaires, lesquels contiennent notamment des questions relatives aux hypothèses dégagées dans le but justement de les vérifier.

Ainsi, nous avons soumis nos questionnaires (Cf. Annexe 1) à quelques personnes fréquentant les écoles musicales et qui, à notre connaissance, sont en mesure de donner des réponses satisfaisantes quant à la fréquentation de ces écoles. De ce fait, nous avons eu la contribution de 21 personnes, parents d’élèves, sympathisant, élèves, et responsables/enseignants, dans une école de musique lors de notre enquête.

Cet échantillon peut assurer une certaine représentativité dans la mesure où il regroupe à la fois élèves et responsables, permettant ainsi d’avoir des points de vue différents, mais fréquentant et connaissant l’un comme l’autre l’univers des activités musicales et de l’enseignement de la musique.

Section 2- L’analyse qualitative

Par définition,  la méthode qualitative est une  méthode par laquelle nous cherchons à établir et à mettre en exergue des informations qui ne sont pas quantifiables. En effet, contrairement à l’analyse quantitative, la méthode qualitative consiste à collecter certaines informations, non pas en vue de les quantifier ou à établir des données statistiques, mais pour avoir certaines informations ainsi que des idées.

A l’instar de la première méthode, elle va nous aider à vérifier des hypothèses dans le cadre de ce travail. Mais en outre, elle va nous aider à soulever d’autres informations, des éléments de réponses ou encore des hypothèses auxquels nous n’aurions pas pensé auparavant.

L’intérêt de ces enquêtes est donc double : d’une part, la vérification des hypothèses de travail, et d’autre part, l’instauration d’autres idées et hypothèses.

Pour l’analyse qualitative, nous avons effectué un entretien auprès de Madame le Directeur………

Cet entretien s’est avéré très intéressant et enrichissant pour notre étude, étant donné qu’il nous a permis d’avoir diverses informations sur le fonctionnement, l’organisation et la fréquentation d’une école de musique (Cf. annexe 2).

Ce sont ces informations que nous allons développer et analyser dans la partie suivante.

 

PARTIE IV- PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

Dans cette dernière partie de notre développement, nous allons présenter les résultats que nous avons obtenus grâce aux enquêtes réalisées, présentées précédemment. Ces résultats vont alors nous conduire à vérifier les différentes hypothèses et à dégager certaines idées dans le cadre de la mise en perspective.

 

Section 1- Les résultats des enquêtes

Cette section sera consacrée à la présentation proprement dite des résultats obtenus grâce aux enquêtes réalisées. Ces résultats vont ensuite être interprétés dans la section qui va suivre.

 

• Les résultats d’enquête quantitative

Afin de dresser les résultats obtenus de manière à faciliter la lecture, nous allons d’abord les présenter dans un tableau revoyant, d’une part les questions posées aux enquêtés dans le questionnaire, et d’autre part, les réponses obtenues de ces derniers.

Dans un second temps, nous allons synthétiser ces résultats et procéder à l’interprétation de ce tableau.

QUESTIONS	REPONSES OBTENUES
Dans laquelle de ces catégories vous trouvez-vous ?	Parents : 5 Élèves : 10 Enseignants ou responsables : 4 Autres : Adulte sans enfant 1, Sympathisant1
Quelle vision avez-vous des écoles de musiques?	Très intéressant : 13 Intéressant : 8 Pas intéressant : 0 Pas intéressant du tout : 0
Quelles représentations en faites-vous?	·         Un endroit où l’on apprend la musique en général et où l’on peut s’ouvrir à la culture artistique. ·         Partager son savoir. ·         Une structure permettre le développement d’un jeune et d’un adulte. ·         Un lieu d’apprentissage. ·         Conservatoire, trop élitiste. ·         On y apprend la musique ·         Une école qui œuvre à tous types de musique et d’instrument. Des professeurs aidants, accompagnants et optimistes ·         Rôle important dans l’animation de la commune, ouverte et active. ·         Un lieu culturel ·         Esprit de cohésion, loisir et créativité. ·         Dynamisme, solidarité, bonne ambiance
L’accueil s’y fait-il par spécificité des individus?	Selon l’instrument qu’ils jouent : 6 L’accueil ne prend pas en compte la spécificité des individus : 4 Je ne sais pas : 10 Autres : selon la demande
Comment trouvez-vous l’offre?	Attractive : 14 Suffisante : 5 Insuffisante : 2 Autres : Sans opinion
L’école de musique est-elle égalitaire?	OUI : 16 NON : 5
Selon vous, existe-t-il un profil type pour entrer dans les écoles de musique?	OUI : 5 NON : 15
Si vous avez répondu oui à la question 7, l’école est réservée aux individus :	Populaires : 2 Privilégiés : 2 Professionnels : 0 Amateurs : 4 Classe supérieure : 0 Autres : motivés
Selon vous, la principale raison pour aller dans une école de musique est :	Pour obéir aux parents : 2 Une impulsion personnelle : 17 Autres : L’envie de faire de la musique ; L’envie d’apprendre de la musique ; Pour ouvrir un jeune à de nouveaux horizons ; Je ne suis pas concerné. La passion musicale
Y-a-t-il une sorte d’élite sociale fréquentant les écoles de musique ?	OUI : 7 NON : 14
Si vous avez répondu oui à la question 10, une démocratisation pourrait-il influer sur l’ambiance au sein de ces établissements ?	OUI : 5 NON : 2
Quelle est la motivation des élèves  pour aller à l’école de musique?	Recherche d’une valorisation sociale : 1 Besoin d’appartenance à un groupe : 1 Intérêt pour la musique : 19 Autres : les jeunes enfants recherchent l’approbation des parents, les plus vieux veulent une valorisation de leurs paires ; Pour obéir aux parents.
Selon vous, lequel des deux sexes fréquente-t-il le plus l’école de musique ?	Les garçons : 9 Les filles : 15 Autres : dépend de l’instrument
Quelle est l’influence des parents sur le choix des élèves?	Très importante : 2 Importante : 11 Assez utile : 4 Inutile : 1
L’instrument choisi est-il en lui-même porteur d’une image sociale?	OUI : 9 NON : 8 Autre : porteur de lien social
Pourquoi ?	·         Tout le monde ; ·         Certains instruments sont plus reconnus par la société au même titre que certains métiers. ·         Certains instruments sont mieux vus que d’autres. ·         Effets de mode, eux-mêmes vecteurs d’une image sociale. ·         Parce que l’accordéon ou la trompette passe moins bien que le violon, la guitare ou le piano. ·         Certains instruments (accordéon), n’ont pas la même image que la basse, le synthétiseur… ·         Il faut vraiment être passionné de la flûte traversière pour jouer de la flûte traversière. ·         Certains instruments sont perçus comme plus « nobles » (ex : harpe), et d’autres plus populaires (ex : guitare électrique).
A votre avis, le tarif et la localisation de l’enseignement de la musique sont-ils des facteurs ségréguant?	OUI : 15 NON : 5

 

• Les résultats d’enquête qualitative

L’enquête qualitative a été menée auprès du Directeur d’une école de musique par voie d’entretien.

Ainsi cet entretien (Cf. annexe 2) a révélé diverses informations qui intéressent notre étude, et qui seront présentées ici.

• Des informations générales sur le fonctionnement et l’organisation des écoles de musique :

D’abord, nous pouvons retrouver deux sortes d’école de musique : l’école municipale rattachée à la mairie et regroupant des responsables désignés par cette dernière, et l’école associative qui est gérée par des bénévoles et des salariés, notamment le directeur et les professeurs de musique. Il s’agit ici de cette deuxième catégorie d’école musicale.

En outre, l’école entretient des interactions et des rencontres avec d’autres institutions, à savoir les bibliothèques, les autres écoles… notamment dans l’organisation de divers concerts ou des spectacles.

• L’école de musique associative entretient néanmoins des relations avec la Mairie :

Malgré le fait qu’il ne s’agit pas d’une école municipale, des interactions existent entre l’école de musique et la mairie. En effet, l’école travaille avec la mairie, notamment par le biais des subventions de la part de cette dernière.

• Les spécificités de l’école de musique :

D’abord, la spécificité réside dans l’organisation générale de l’école. En effet, par rapport aux institutions scolaires classiques, les écoles de musique ont leur particularité, notamment parce qu’il s’agit d’un « loisir », impliquant ainsi un climat plus décontracté que dans les autres institutions scolaires.

Ensuite, l’école de musique n’est pas soumise à des programmes nationaux quant au contenu et à l’organisation des cours. Ainsi, il appartient à chaque école, voire à chaque classe d’instaurer ses propres programmes.

• Des données sur les responsabilités du Directeur :

En principe, les Directeurs d’école de musique sont eux-mêmes munis d’un bagage musical et pédagogique, mais il arrive également qu’ils n’aient pas de formation professionnelle dans le domaine musical.

Les principales attributions du directeur sont notamment celles rattachées à l’organisation, à l’administration et la gestion et au fonctionnement de l’institution.

• De la fréquentation de l’école de musique :

L’école de musique compte entre 170-180 élèves, regroupant des élèves d’âge très varié, à savoir entre 3 et 75 ans venant de la commune et d’ailleurs.

La majorité des élèves sont néanmoins âgés entre 8 et 15 ans, avec un nombre croissant d’adultes qui commencent ou reprennent la pratique. Par contre, l’école compte moins de jeunes, particulièrement des étudiants, qui sont pris par les études, ne disposant plus d’assez de temps pour les activités musicales.

Selon la Directrice, le coût de la formation influe sur la fréquentation des écoles et des activités. En effet, les cours de théâtres et de cirque, moins coûteux que l’enseignement d’instruments, sont largement plus fréquentés par le public.

• Des pratiques musicales :

Concernant les pratiques, elles sont très diversifiées. Le parcours instrumental commence à partir de l’âge de 6 ans pour les enfants.

Quant aux instruments pratiqués, la Directrice a affirmé que les classes suivent la tendance actuelle, pour ne citer que l’inexistence de classe d’accordéon actuellement. Ainsi, les modes tournent autour des guitares (basse, acoustique,…), la batterie…

• L’environnement paisible dans l’école de musique :

L’entretien nous a également révélé que l’environnement dans l’école de musique n’est pas très affecté par des conflits, que ce soit entre les élèves et les professeurs ou entre les professeurs entre eux.

Section 2- L’analyse des résultats

Nous allons nous focaliser ici sur les interprétations des résultats obtenus à partir des enquêtes réalisées. A l’instar de la présentation de ces résultats, nous allons nous intéresser successivement à ceux de l’enquête quantitative et aux résultats de l’enquête qualitative.

• L’interprétation des résultats de l’enquête quantitative (par questionnaires)

 

• Des données sur l’identité des participants et leur opinion sur l’école de musique :

D’après ce que nous avons vu dans ce tableau, les personnes qui ont répondu à nos questionnaires sont au nombre de 21, dont 5 parents d’élèves dans une école de musique (23%), 10 élèves (soit 48%), 4 enseignants ou responsables dans une école de musique (20%), ainsi que deux autres personnalités : un sympathisant et un adulte sans enfant (9%). Ainsi, la totalité d’entre eux trouve la pratique de la musique soit très intéressante (61%), soit intéressante (39%),

Quant à l’accueil dans les écoles musicales, six d’entre eux disent que l’accueil s’y fait selon l’instrument que les individus jouent (soit 29%), d’autres, au nombre de 4, disent que l’accueil ne prend pas en compte la spécificité des individus, tandis que 3 d’entre eux disent ne pas savoir (les 48% restants).

En outre, 76% des enquêtés ont estimé que l’école est égalitaire, contre 23% qui disent qu’elle est inégalitaire.

 

• La fréquentation des écoles de musique par les deux sexes :

Selon les enquêtés, les écoles de musique sont fréquentées majoritairement par des filles. En effet, 71% des enquêtés ont dit que ce sont les personnes de sexe féminin qui fréquentent le plus les écoles de musique. Il faut cependant remarquer que la plupart d’entre eux ont répondu que les écoles de musique sont fréquentées par autant de filles ou de femmes que de garçons ou hommes.

 

• L’impulsion personnelle et l’envie d’apprendre de la musique comme raisons d’entrée dans une école de musique :

Selon les enquêtés, la raison principale pour laquelle les élèves fréquente les écoles de la musique est l’impulsion personnelle (81%), laissant ainsi une place réduite à l’obéissance aux parents (9%). En outre, ils ont soulevé l’envie de faire de la musique, le fait de faire entrer un jeune à de nouveaux horizons, ou encore l’intérêt pour la musique (90%).

Cependant, certains d’entre eux ont répondu que « les jeunes enfants recherchent l’approbation des parents ; les plus vieux veulent une valorisation de leurs pairs. » allant ainsi au-delà du simple intérêt pour la musique.

• Une part considérable des participants considère que l’influence des parents est considérable :

En effet, 52% des enquêtés disent que l’influence des parents est importante dans la pratique des activités musicales par les élèves. Ainsi, nous pouvons constater que malgré l’intérêt et la motivation personnelle des élèves pour la pratique des activités musicales, les parents les influencent également dans leurs choix.

Ce fait est d’autant plus important en ce qu’il s’agit des enfants et des jeunes ou adolescents.

• L’image sociale véhiculée par l’instrument musicale :

Ici, les opinions des enquêtés qui ont répondu à cette question se divisent de manière égale entre le oui et le non. En effet, 48% des enquêtés estiment que l’instrument choisi véhicule une image sociale, notamment car certains instruments sont plus importants et sont mieux vus au sein de la société, et que les instruments choisis par les élèves reflètent en eux-mêmes la mode et l’image vues au sein de la société.

Cette conception est d’autant plus justifiée, car elle ne fait que mettre en exergue l’impact des données et des tendances sociales sur la pratique de la musique, et ainsi de la fréquentation des écoles musicales.

En effet, ces réponses ont été données par les enquêtés lorsqu’on leur a demandé pourquoi l’instrument choisi serait-il porteur d’une image sociale :

• Certains instruments sont plus reconnus par la société au même titre que certains métiers.
• Certains instruments sont mieux vus que d’autres.
• Effets de mode, eux-mêmes vecteurs d’une image sociale.
• Parce que l’accordéon ou la trompette passe moins bien que le violon, la guitare ou le piano.
• Certains instruments (accordéon), n’ont pas la même image que la basse, le synthétiseur…
• Il faut vraiment être passionné de la flûte traversière pour jouer de la flûte traversière.
• Certains instruments sont perçus comme plus « nobles » (ex : harpe), et d’autres plus populaires (ex : guitare électrique).

Ces idées nous montrent que le choix des instruments dépend véritablement de chaque élève, et ainsi de ses spécificités par rapport à la société ou à la classe à laquelle il appartient.

 

• L’interprétation des résultats de l’enquête qualitative

Comme nous l’avons vu précédemment, l’entretien que nous avons effectué nous a permis d’obtenir diverses informations.

D’abord, nous avons vu que l’école de musique a ses particularités en ce qui concerne son fonctionnement et son organisation.

En outre, concernant sa fréquentation, nous avons pu voir que l’école de musique attire un nombre quelque peu important d’élèves, et plus particulièrement les enfants et les adultes. Par ailleurs, l’enquête nous a révélé que le coût de l’enseignement influence considérablement la fréquentation des écoles de musique.

 

Section 3- Mise en perspective

Dans cette dernière section de notre travail, nous allons confronter les informations obtenues aux hypothèses que nous avons avancées en début de travail.

Rappelons que nos hypothèses sont les suivantes :

• L’influence des facteurs sociaux sur la pratique musicale ou sur le monde de l’enseignement de la musique.

 

• L’influence des parents est un facteur plus déterminant de la volonté de faire une activité musicale que l’intérêt pour la musique.

D’une part, la première hypothèse est à confirmer au vu des différents résultats d’enquêtes, car nous avons vu que la fréquentation et la pratique musicale en soi, sont influencées par les divers facteurs sociaux. En effet, tel est le cas pour le choix des instruments.

D’autre part, la deuxième hypothèse est, quant à elle, à infirmer partiellement, car nous avons vu qu’un nombre important des enquêtés ont estimé que l’apprentissage et la pratique d’une activité musicale résultent principalement d’un choix personnel des élèves et de leur volonté d’apprendre de la musique. Toutefois, nous ne saurions négliger l’opinion selon laquelle l’influence des parents est « importante » dans le choix de pratiquer une activité musicale.

 

 

 

Résumé :

Prévôt Olivier, Pithon Gérard, « Les attentes de parents français à l’égard du soutien à la parentalité »

 

Le travail d’enquête quantitative réalisé par Pithon Gérard et Prévôt Olivier a été fait dans le but de connaître les besoins et les attentes des parents dans le soutien et l’aide à la parentalité. En effet, un nombre croissant d’institutions et de plateformes destinées au soutien aux parents a vu le jour, à savoir les relais d’assistantes maternelles, ou encore les centres de loisirs, ce qui les a incité à effectuer des recherches sur ce domaine.

Force est alors de constater la nécessité d’une étude afin de révéler et de mieux préciser les besoins des parents Français par rapport à la vie familiale dans le but, notamment, d’y adapter les différentes offres faites dans ce domaine. En effet, les parents peuvent se trouver impuissants et désarmés face à différentes situations, pour ne citer que le changement social, les problèmes et les instabilités au sein de la famille…

Le but est alors celui de déterminer plus clairement ces inquiétudes et questionnements, afin d’en proposer de meilleures solutions.

Ainsi, ils ont établi et réalisé une enquête de grande envergure, impliquant 2492 parents ayant au moins un enfant âgé entre 6 et 11 ans, habitant dans le territoire de  Belfort, en utilisant la méthode quantitative. Ils ont, plus précisément, organisé leur étude par voie de questionnaires. L’enquête commandée par la Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale ainsi que la Caisse d’Allocations Familiales a alors tourné autour de la gouvernance familiale.

Ils ont également utilisé les techniques du test du Khi2 afin de vérifier les probabilités statistiques d’une indépendance ou non entre certaines variables de leurs données.

• Le test du Khi2

Le test du khi2 est une technique qui fournit des méthodes visant à sortir des informations sur le lien entre deux variables qualitatives ou questions d’une analyse. En d’autres termes, le test khi2 est employé afin d’analyser simultanément ou conjointement deux questions afin d’en tirer des informations, et de vérifier les liens qui peuvent exister entre ces variables observées.

En effet, dans le cadre d’une étude donnée, l’on peut se trouver face à deux variables ou questions que l’on veut analyser simultanément afin d’en faire sortir des informations. C’est ici que l’on met en œuvre le test khi2, en déterminant deux hypothèses sur l’indépendance ou la dépendance des deux variables. C’est-à-dire que l’on cherche à déterminer s’il y a un lien ou une relation entre ces variables, ou bien si les réponses à une question influenceraient celles d’une autre ou en seraient la cause : c’est la dépendance.

Ce sont donc les deux hypothèses H0 (supposant l’indépendance des variables, c’est-à-dire l’absence de lien) et H1 (supposant qu’il y a dépendance) que l’on cherche à vérifier par ce procédé statistique.

• Domaine d’application du test

Pour utiliser un test khi2, il faut avoir deux ou plusieurs variables, des données qualitatives, et avoir comme objectif la détermination de l’existence ou non de liens ou relations entre certaines données[6].

• L’application de la technique du khi2 dans le contexte de l’étude de Prévôt Olivier et de Pithon Gérard sur « Les attentes de parents français à l’égard du soutien à la parentalité »

Nous avons évoqué précédemment une description du test du khi2 ainsi que son domaine d’application.

Nous allons maintenant voir son application dans le contexte de l’étude que nous analysons, ainsi que les différents résultats obtenus.

D’abord, les auteurs de l’article qui ont réalisé l’enquête ont choisi d’appliquer les techniques de khi2 dans leur étude. En effet, c’est une étude de grande envergure qui a permis de recueillir diverses informations, notamment par des questions ou des variables qualitatives. L’analyse khi2 intéresse ainsi particulièrement les observations étant donné qu’elle peut conduire à une vérification de la dépendance entre certaines réponses ou données recueillies de la part des participants, à savoir les 2492 parents du territoire de Belfort, ainsi qu’à dégager des informations vérifiées statistiquement.

Ces études khi2 ont alors permis de dégager plusieurs informations parmi lesquelles nous allons citer en guise d’exemple et d’illustration.

• Ils ont relié certaines informations à la situation familiale des parents. En effet, les parents enquêtés se trouvaient dans des situations différentes, à savoir des familles nucléaires, les familles monoparentales et les familles recomposées. Ils ont alors dégagé l’hypothèse selon laquelle les besoins des familles, plus précisément des parents, étaient influencés par la situation dans laquelle elles se trouvent.

 

Ainsi, il en est sorti que « les liens entre frères et sœurs semblent préoccuper davantage de familles nucléaires par opposition aux familles monoparentales ou recomposées (chi2= 43,5, ddl=18, p < 0,01) ».

En outre, les familles monoparentales citent de manière largement plus significative les relations entre parents. (« Chi2 = 43,45, ddl = 18, p. <0,01 »).

 

• Par ailleurs, les variables âges et relations entre générations ont également été confrontées par un test khi2. En effet, selon cette étude, les parents âgés entre 31 et 35 ans expriment des attentes plus importantes sur les relations entre générations. « (Chi2 = 78,5, ddl = 54, p. < 0,05) »

L’intérêt de la technique khi2 réside ainsi dans la précision et la vérification des informations et des idées dégagées par un procédé statistique très précis. Il importe donc de l’utiliser lorsqu’on a à établir et vérifier le lien de causalité entre deux données reçues.

Ses limites seraient qu’il ne peut pas utiliser afin de vérifier toutes les hypothèses établies dans le cadre d’un travail de recherche, notamment à celles qui ne confrontent pas deux variables, et qu’il est impératif de maitriser ses méthodes quelque peu complexes afin de garantir des résultats exacts. En effet, cette complexité soumet l’auteur à des risques importants d’être dans l’erreur.

CONCLUSION

 

Notre étude a porté sur les pratiques des activités musicales et les représentations que les parties prenantes en font. En effet, la question générale qui a cadré notre analyse est la suivante : Quelles sont les représentations des élèves et de leurs parents sur la pratique d’une activité musicale ?

Dans l’objectif de répondre à cette problématique, nous avons vu quelques notions utiles à la compréhension de notre sujet d’étude ainsi que son historique, avant de voir les enquêtes réalisées dans ce sens.

Ainsi, nous avons pu voir que l’activité musicale, l’enseignement de la musique et les écoles spécialisées dans l’enseignement musical ont leurs propres spécificités.

En outre, nous avons pu voir que la pratique de la musique est très liée aux différents facteurs sociaux, qui influencent aussi bien la fréquentation des écoles de musique, que le choix des instruments. Tel est également le cas des parents qui exercent une influence assez importante sur le choix des enfants quant à la pratique de certaines activités musicales.

Ensuite, les enquêtes que nous avons réalisées ont montré que les écoles de musique, lieu d’apprentissage par excellence de la musique, sont très appréciées par le public et ont ainsi une fréquentation importante, et qu’elles sont jugées être égalitaires. De telles données nous montrent alors que les parties prenantes ont une représentation très positive des activités musicales.

Cependant, force est de constater que certaines idées relatives à la fréquentation des écoles de musique par des seules élites sociales, ou par des groupes de personnes privilégiées subsistent encore, véhiculant ainsi une représentation négative de l’enseignement de la musique. Les acteurs concernés, notamment les responsables dans les écoles de musique et les autorités doivent favoriser la démocratisation et l‘égalité au sein de ces établissements. En outre, les écoles de musique doivent veiller à ce que les apprentissages soient facilement accessibles, notamment par rapport au coût de l’enseignement, puisque ce dernier est un facteur déterminant de l’entrée dans une école de musique.

Par ailleurs, afin de garantir la pratique des différents types d’instruments, notamment ceux qui sont moins pratiqués par les élèves de nos jours, les responsables au sein des écoles de musique ainsi que les parents doivent les valoriser pour que les élèves soient motivés à les pratiquer. Cela éviterai, en effet, de voir disparaître la pratique de certains instruments dans les années à venir.

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

• Adrien Ranson, Le poids des déterminants sociaux dans la fréquentation des écoles de musique, p.5

 

• Bulletin officiel spécial n° 11 du 26 novembre 2015, p.42

 

 

• conservatoiredeparis.fr
• education.gouv.fr/cid20725/l-education-artistique-et-culturelle.html
• larousse.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXE 1

 

QUESTIONNAIRE

Merci de consacrer quelques minutes pour ce questionnaire.

 

• Dans laquelle des catégories suivantes vous trouvez-vous ?

 

• Parents
• Elèves
• Enseignants ou responsables dans une école musicale
• Autre :………….

 

• Quelle vision avez-vous des écoles de musiques?

 

• Très intéressant
• Intéressant
• Pas intéressant
• Pas intéressant du tout

 

• Quelles représentations en faites-vous ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

• L’accueil s’y fait-il par spécificité des individus?

 

• Selon l’instrument qu’ils jouent
• L’accueil ne prend pas en compte la spécificité des individus
• Je ne sais pas
• Autres :…………………………………

 

• Comment trouvez-vous l’offre?
• Attractive
• Suffisante
• Insuffisante
• Autres :…………………………………

 

• L’école de musique est elle égalitaire?
• OUI
• NON

 

 

 

 

• Selon vous, existe-t-il un profil type pour entrer dans les écoles de musique?

 

• OUI
• NON

 

• Si vous avez répondu oui à la question 7, l’école est réservée aux individus :

 

• Populaires
• Privilégiés
• Professionnels
• Amateurs
• Classe supérieure
• Autres :………………………………………..

 

• Selon vous, la principale raison pour aller dans une école de musique est :
• Pour obéir aux parents
• Une impulsion personnelle
• Autres :………………………………………..

 

• Y-a-t-il une sorte d’élite sociale fréquentant les écoles de musique ?
• OUI
• NON

 

• Si vous avez répondu oui à la question 10, une démocratisation pourrait-il influer sur l’ambiance au sein de ces établissements ?
• OUI
• NON

 

 

• Quelle est la motivation des élèves pour aller à l’école de musique?
• Recherche d’une valorisation sociale
• Besoin d’appartenance à un groupe
• Intérêt pour la musique
• Autres :………………………………………………..

 

 

 

• Selon vous, lequel des deux sexes fréquente-t-il le plus l’école de musique ?
• Les garçons
• Les filles

 

 

 

• Quelle est l’influence des parents sur le choix des élèves?
• Très importante
• Importante
• Assez utile
• Inutile

 

• a- L’instrument choisi est-il en lui même porteur d’une image sociale?

 

• OUI
• NON

 

b- Pourquoi ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

 

• A votre avis, le tarif et la localisation de l’enseignement de la musique sont-ils des facteurs ségréguant?
• OUI
• NON

 

 

MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE PARTICIPATION

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXE 2

Entretien 

 

• Quel chemin doit-on parcourir pour devenir directeur d’établissement musical ?

 

« En général, c’est quand même très souvent des directeurs musico-pédagogiques qui sont des professeurs qui n’enseignent pas forcément dans l’école où ils sont directeurs, mais qui ont quand même un bagage pédagogique et musical […] Je n’ai pas une formation professionnelle de musicienne. »

• Quelles sont vos motivations ?

« Mes motivations, c’est déjà que j’ai été présidente pendant huit ans, et ça me plaisait beaucoup, j’adorais ça en tant que bénévole […] »

• Quelle est la fréquentation des classes ?

« Au niveau de la fréquentation des classes, ça varie vraiment, c’est beaucoup les guitares électriques, guitare basse, guitare acoustique, batterie, c’est un petit peu des modes. Ce n’est pas seulement chez nous, ça reflète au niveau du département la mode, la musique actuelle. Dans cinq ou six ans ce sera autre chose… »

« On a 170/180 élèves qui viennent d’un peu partout, entre 3 ans et 75 ans. » ; « La majorité est quand même les enfants entre 8 et 15 ans, période scolaire, du fait que lorsqu’ils arrivent à faire des études supérieures on les perd beaucoup parce qu’ils partent à droite à gauche, parce qu’ils n’ont plus le temps. Par contre, on récupère depuis plusieurs années de plus en plus d’adultes […] »

• Vos responsabilités sont-elles conformes à ce que vous vous représentiez ?

« Oui, tout à fait… »

• Y-a-t-il des classifications nationales ou locales…?

« Il n’y a pas de programmes nationaux, chaque école fait ce qu’elle veut. »

[1] In www.larousse.fr

[2] Adrien Ranson, Le poids des déterminants sociaux dans la fréquentation des écoles de musique, p.5

[3] In www.conservatoiredeparis.fr

[4] In www.education.gouv.fr/cid20725/l-education-artistique-et-culturelle.html

[5] Bulletin officiel spécial n° 11 du 26 novembre 2015, p.42

[6] Zarrouk Fayçal, ISSEP Ksar-Said, Cours (8) de statistiques à distance, 2011-2012