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Mémoire portant sur la création d’une start-up de site internet pour l’amélioration de l’offre B to B au service des professionnels du bâtiment.

INTRODUCTION

Le bâtiment est une filière très élargie et regroupe une multitude de métiers. Le secteur du bâtiment constitue l’un des secteurs clés de l’économie française. Mais depuis la crise de 2008, ce secteur se trouve dans un contexte économique particulièrement difficile. Parmi tous les secteurs d’activités, c’est celui du bâtiment qui a été le plus touché par la crise. Les entreprises arrivent difficilement à trouver des marchés avec des carnets de commandes qui durent à peine trois mois. Par ailleurs, la crise n’est pas le seul facteur qui impacte l’environnement économique du secteur du bâtiment, il y a aussi la concurrence déloyale des entreprises étrangères appuyée par l’arrivée des travailleurs détachés à très bas coûts qui couvrent le marché. 

Ce phénomène met les professionnels du bâtiment dans une situation particulièrement difficile. Plusieurs d’entre eux ont déjà fait appel aux pouvoirs publics pour mettre en place des actions de lutte contre la concurrence et contre toutes les formes de travail illégal. Et oui effectivement, les pouvoirs publics ont mis en place des actions afin de relancer les activités et de supprimer toutes les formes de concurrence déloyale, mais malheureusement la majeure partie de ces actions ne sont pas encore vraiment mises en œuvre (d’après Patrick Liébus, Président de la CA¨PEB, 2014). Pourtant, même en ce temps de crise et de régression des activités, les entreprises du bâtiment essaient de s’adapter aux différentes évolutions qui caractérisent le marché comme la performance énergétique par exemple.  

Face à la rude concurrence et à la crise qui ne se termine pas, les professionnels du bâtiment doivent développer des stratégies de survie, notamment une meilleure communication. Compte tenu de l’avancée rapide de la technologie, la meilleure communication possible se fait à travers le digital. Pour preuve, les entreprises dans d’autres domaines d’activités privilégient ce mode de communication grâce à la rapidité de diffusion qu’il offre. Les entreprises du bâtiment doivent également profiter de ce nouveau système pour se développer et redynamiser le marché. C’est à partit de ce constat qu’est née notre idée de « créer une start-up de site internet pour améliorer l’offre B to B au service des professionnels du bâtiment : Bourso-Bat ». L’objectif est de mettre en place un écosystème de confiance pour faciliter le contact entre les professionnels tout en optimisant leur offre. Pour cela, nous élaborerons un business plan qui nous permettra de concrétiser le projet et de trouver les financements nécessaires pour le lancer. 

Pour ce faire, ce travail se divise en trois grandes parties. Dans la première partie, nous parlerons des conditions contextuelles qui caractérisent le secteur du bâtiment actuellement, notamment la crise financière et les nouveaux besoins des acteurs du marché. La seconde partie quant à elle, sera destinée à répondre aux besoins du marché par la création d’une start-up de site internet destinée à mettre en relation les professionnels du bâtiment. Ainsi, nous commencerons à analyser et à évaluer les préoccupations des locataires d’ouvrages et des prescripteurs. C’est seulement après avoir déterminé les problèmes des acteurs du marché que nous commencerons à parler des termes du projet ainsi que des cibles. Ce travail se terminera par la présentation du business plan qui en fera la troisième et dernière partie.

 

SOMMAIRE

 

  1. Analyse des conditions contextuelles actuelles, environnement du projet 3
  2. La crise financière dans le secteur du Bâtiment 3
  3. Chiffres clés sur l’évolution du secteur 3
  4. La hausse de la concurrence et la compétitivité 7
  5. Naissance de besoins nouveaux chez les acteurs du marché 11
  6. Réponse aux besoins du marché : start-up de création d’un site internet B to B 15
  7. Le projet : une réponse aux besoins des professionnels du Bâtiment 15
  8. Préoccupations des locataires d’ouvrage 15
  9. Préoccupations des prescripteurs 20
  10. Le Projet : généralités 21
  11. Présentation générale du Projet 21
  12. Innovations proposées par le projet 27
  13. Modèle économique du Projet 28

III. La création d’une start-up : Présentation du Business Plan 32

  1. Création d’une start-up : conditions requises 32
  2. L’innovation et l’originalité 33
  3. Un business plan : élément d’appréciation des financeurs 34
  4. Présentation du Business Plan du projet 39
  5. Présentation de la vision de la société 39
  6. Perspectives d’avenir de la société : valeur ajoutée interne et externe 46
  7. La planification des travaux 46
  8. Les contacts pour financement 48

 

PARTIE 1 – Justificatifs du Projet

  • Analyse des conditions contextuelles actuelles, environnement du projet

Dans l’analyse des conditions contextuelles actuelles du secteur du bâtiment,  nous parlerons de la crise financière qui frappe le secteur ainsi que la naissance des besoins nouveaux chez les acteurs du marché.

  • La crise financière dans le secteur du Bâtiment

  • Chiffres clés sur l’évolution du secteur

Le schéma présenté ci-après donne un aperçu de l évolution du secteur du bâtiment depuis 2001.

Source : Institut National de la Statistique et des études économiques, Insee

  • 2000-2007

Le secteur du BTP, bâtiment et travaux publics, constitue un secteur clé pour l’économie. Il fait partie de l’un des piliers de l’économie française. Depuis l’an 2000, le secteur du bâtiment connait une croissance plus ou moins en continu. Cette croissance a duré pendant 8 ans et a pu créer plus de 150 000 emplois avec des mises en chantiers de 436 000 unités en 2006. Ce dynamisme a valu 9,7¨% de croissance au niveau de la production. Et même s’il y avait un petit recul des activités en 2002 et 2003, le secteur a connu une pleine expansion depuis 2004. 

  • 2008

L’année 2008 a engendré un tournant conséquent pour le secteur du bâtiment. La crise économique a modifié la donne avec seulement 1,2 % à 2,2 % de croissance. Le secteur du bâtiment fait partie des secteurs qui ont été gravement touchés par cette crise. En effet, la crise économique de 2008 a mis fin à la croissance continue entre 2000 et 2007 et a engendré un important ralentissement des activités. Notons que ce secteur englobe tout une panoplie de métiers allant de la conception à la construction et depuis la crise, l’ensemble de la chaine se trouve affaibli. Il emploie plus de 1,2 millions de personnes. Malgré son ampleur, il n’a pu se mettre à l’abri des dommages causés par la crise et a été frappé par une diminution conséquente des permis de construire sur le territoire national. Cette situation a entrainé une baisse de 1,1 % du nombre de logements en construction. L’effectif est passé de 435 000 logements à 420 000 en 2008.

Depuis le schéma présenté ci-dessus, nous pouvons constater qu’il y a une diminution importante de toutes les activités depuis 2008. Les activités ont commencé à se contracter depuis le second trimestre. D’après les études de la FFB, 10 89 entreprises ont fait faillites au cours de cette année. Face à cette situation, beaucoup d’entrepreneurs ont du faire recours à une compression massive de personnel. Toutes les industries sont touchées par la crise. Par exemple en 2008, Stradal qui vend des éléments de béton préfabriqués a fermé 45 sites de production ; Compobaie ferme 3 usines de production et beaucoup d’entreprises ont l’objet de rachat pour cause d’endettement comme le cas Bonna Sabla. Les salariés en souffrent également.

  • 2009-2010

La situation devenait encore pire début de l’année 2009 et cela s’est accentuée jusqu’à la fin de l’année. En effet en 2009, la chute continue avec un recul des activités de 7 %. Toutefois, les activités d’entretien et d’amélioration ont pu jusqu’au début de l’année. Le nombre de logements mis en chantier a baissé de 16,4 %. Las activités d’entretien de bâtiments ont également chuté de 2,9 %. Le marché extérieur des entreprises françaises a également chuté de 6,4 %. Par ailleurs, le Plan national de rénovation urbaine à favoriser les mises en chantier au niveau du segment du locatif social avec près de 80 000 logements lancés courant 2009. Par ailleurs, les artisans du bâtiment ont été les moins touchés par la crise, mais ils n’ont pas pu résister très longtemps puisqu’en 2009 une baisse de 6,5 % des activités a été constatée.

La figure montrée ci-après nous montre la situation entre 2009 et 2010 :

Source : Institut National de la Statistique et des études économiques, Insee

  • 2011

L’année 2011 est marquée par une légère reprise des activités. Le marché du logement neuf a connu une croissance de 3 % en volume et 1,3 % pour celui de l’entretien-amélioration. 

  • 2012

En 2012, 35 000 emplois ont été menacés. Pourtant en 2010, ce secteur a pu créer près de 9000 emplois soit une croissance de 1,2 %.  

En plus de cette diminution de la construction de logements, la limitation de l’accès aux prêts n’a fait que rendre la situation plus complexe surtout pour les chantiers en cours. Cette limitation aux prêts est liée à la lourde incertitude des établissements financiers sur la capacité de remboursement des emprunteurs. Les assureurs de crédits se trouvent dans une situation difficile.

  • 2013

En 2013, la production dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics a atteint plus de 201 milliards d’euros. Les bâtiments ont réalisé 67 % de ce chiffre d’affaires.

 

  • 2014

La crise dans le secteur du bâtiment continue encore en 2014 avec un recul de 5,1 % des activités 

  • Premier semestre de 2015

L’année 2015 est également marquée par un fort ralentissement des activités malgré les efforts du gouvernement et des prêts à taux zéro ou Eco Prêt. En effet, face à la crise qui frappe le secteur, l’État a mis ouvre des actions pour inciter la rénovation et la construction : diminuer la TVA à 5,5 %.  Le nombre de logements mis en chantier a reculé de 6,1 % (330 000 constructions) et de 8,2 % pour le nombre de permis de construire. L’année 2015 est la plus dure pour le secteur, car 51 500 emplois ont déjà été supprimés au cours du premier trimestre.

  • La hausse de la concurrence et la compétitivité

Comme tous types de marché, le marché du bâtiment est également caractérisé par une rude concurrence où plusieurs entreprises se lancent dans une activité de concurrence déloyale. En 2012, un entrepreneur sur deux se plaignait être victime de la concurrence déloyale. Ajoutée à la crise économique et financière qui touche le secteur, cette situation frappe de plein fouet le marché immobilier. 

Étant donné la nature de ces activités, le bâtiment peut être considéré comme une industrie de main d’œuvre. Ainsi, lorsque nous parlons de concurrence sur ce secteur, il est important de se focaliser sur le respect des règles se rapportant  à l’emploi et aux rémunérations de travail. 

  • La concurrence  

La concurrence déloyale dans le secteur du bâtiment vient souvent de la part des entreprises étrangères et des personnes physiques qui se lancent dans une activité d’auto-entreprenariat sans parler du travail au noir. Ces derniers favorisent la légalisation des travaux dissimulés et leurs activités cassent les prix sur le marché. Si auparavant ce phénomène ne touchait que les zones frontalières, actuellement il couvre la totalité des départements et se fait beaucoup plus sentir dans la partie de l’extrême-Sud. La fédération française du bâtiment affirmait que cette concurrence a déjà gagné du terrain et cela depuis 2012. Cette concurrence déloyale concerne surtout les prix et les délais de paiement.

Les auto-entrepreneurs et les entreprises étrangères piétinent le marché des artisans et des entreprises légales qui sont soumises à des régimes fiscaux et à des normes. Cette pratique de dumping social où les entreprises étrangères gagnent des marchés en France avec des tarifs très bas est déjà dénoncée par la fédération du bâtiment. Notons que ces entreprises étrangères ont légalement le droit de venir sur le territoire français pour effectuer des chantiers, mais ne sont pour autant autorisées à faire des abus. Aucun entrepreneur qui exerce ses activités suivant les règles et les normes établies n’ont la possibilité de rivaliser avec des prix qui défient toute la concurrence et qui descendent jusqu’à moins 30 % du prix proposé par les entreprises françaises. Ces dernières sont de plus en plus découragées surtout avec le nombre de transactions qui ne cesse de chuter. Qui plus est, ces types d’entreprises ne sont pas soumis aux mêmes obligations en termes de charges que les entreprises françaises, c’est pourquoi il est facile pour elles de proposer des prix largement inférieurs à ceux du marché local et beaucoup d’entre elles ne se déclarent pas lorsqu’elles effectuent une mission sur le territoire français.

En plus de la situation économique qui et de plus en plus tendu, la concurrence déloyale touche sans exception toutes les entreprises se trouvant dans le secteur du bâtiment. Par conséquent, les artisans du secteur sont quotidiennement sous pression. 

La situation concurrentielle dans le secteur est synthétisée par le tableau présenté ci-après :

Tableau : Problèmes de concurrence dans le BTP

Problèmes rencontrés

Cadre juridique

Concurrence déloyale

(fraudes)

Distorsions de concurrence

(différences de coûts)

Travailleurs indépendants « Faux indépendants » qui sont en fait des travailleurs détachés ou employés par une entreprise française – Différence de salaires

– Différence de charges sociales

– Biais fiscal

Travailleurs détachés – Non respect des déclarations

– Non respect des garanties du pays d’accueil

– Fraudes à la sécurité sociale

– Différence de salaires

– Différence de charges sociales

– Biais fiscal

Travailleurs intérimaires – Entreprises « boîtes aux lettres »

– Entreprise de marchandage de main d’œuvre et non d’intérimaires

– Différence de salaires

– Différence de charges sociales

– Biais fiscal

Travailleurs immigrés Jusqu’au 1er mai 2006, les règles applicables aux nouveaux États membres pénalisaient les entreprises françaises du secteur du BTP  

Source : Senat, un site au service des citoyens

Ce phénomène fait souvent le sujet de discussion pendant les réunions organisées par la chambre de métiers et de l’artisanat. Pendant ces réunions, les entreprises locales ne cessent de se battre pour qu’il y ait des contrôles plus efficaces par rapport au travail au noir. 

  • Les mesures prises pour lutter contre la concurrence

D’après Jean-Pierre Santini, responsable de l’antenne de l’Extrême-Sud de la chambre des métiers et vice-président de la fédération BTP de Corse-du-Sud, « Le statut d’auto-entrepreneur est déloyal, alors qu’il existait déjà un statut juridique plus léger avec la micro-entreprise. Le gouvernement a évoqué en juin l’hypothèse d’un changement de ce régime ».   

Suite aux différents débats déjà menés pendant plusieurs réunions, le gouvernement a décidé en 2014 de mettre en œuvre un plan destiné à lutter contre cette concurrence. Les points essentiels dans le plan de lutte sont notamment :

  • Rendre plus efficaces les activités de contrôle : pour cela, le gouvernement va tenter de favoriser le ciblage des pratiques déviantes en renforçant les services de contrôle.
  • Renforcer la prévision des fraudes
  • Renforcer l’arsenal juridique afin de responsabiliser les maîtres d’ouvrage ainsi que les donneurs d’ordres lorsqu’ils font appel à des sous-traitants multiples.
  • Mener une action résolue au niveau européen sur le projet de directive d’application et la directive de détachement.

Par ailleurs, la Capeb a également pris l’initiative de mettre en ouvre certaines mesures afin de lutter contre la pratique de concurrence déloyale. Le Directeur, Patrick Liébus, a même insisté sur le fait que la situation concurrentielle sur le marché du bâtiment n’est plus tenable et que des mesures doivent être prises afin que les conditions de travail deviennent plus acceptables : 

  • Une auto-liquidation de la TVA dans le secteur bâtiment : ceci a pour objectif d’empêcher les sous-traitants de facturer la TVA au donneur d’ordre alors qu’ils ne la reversent jamais auprès du trésor public.   
  • Une mise en place d’une liste de mesures de contrôle : cette liste sera imposée par l’État aux entreprises étrangères qui détachent des salariés sur son territoire. 
  • Instauration d’une responsabilité conjointe et solidaire au niveau des donneurs d’ordres au cas où les sous-traitants ne respectent pas les obligations légales qui leur sont imposées. 
  • Une création de coffre-fort électronique : un genre de plateforme qui stocke toutes les informations concernant les entreprises afin que les clients puissent les consulter à tout moment. Cela permet d’éviter les fausses déclarations.
  • Une constitution de liste d’entreprises et de prestataires de service indélicats à l’initiative du pouvoir public afin de lutter contre le recours à des mains-d’œuvre à bas coûts et non qualifiés. 
  • Naissance de besoins nouveaux chez les acteurs du marché

Presque toutes les entreprises du bâtiment, quelle que soit leur taille, éprouvent actuellement de nouveaux besoins face à la situation de crise qui frappe le secteur. Pour cela, ces dernières tentent de mettre en place de nouvelles stratégies d’offres tout en adaptant leurs compétences et leur organisation de travail.

Face à la crise économique et à la concurrence déloyale qui frappent le secteur du bâtiment, les professionnels ont besoin de se redresser et de se reconstruire. Plusieurs entreprises et professionnels sont impactés par la baisse des prix et du volume d’activités sur le marché. En effet, le marché est actuellement soumis à une baisse importante des activités. Cette situation s’accompagne d’une forte concurrence émanant des acteurs implantés sur le territoire national et ceux des pays frontaliers sans parler du manque de formation. Cette crise se traduit ainsi par plusieurs difficultés telles au niveau de la conjoncture économique et la baisse des carnets de commandes.

Plusieurs estiment que le seul moyen de relancer le marché qui est en phase de déclin est d’offrir des offres innovantes poussées par des stratégies innovantes. Cela permettrait de redynamiser les activités et de stimuler la demande.  

  • De nouvelles compétences pour pouvoir se mesurer à la concurrence

Actuellement, les métiers d’artisans évoluent de plus en plus et s’étendent jusqu’à la construction de bâtiment et à la rénovation. Cette situation implique beaucoup plus de compétences. L’évolution des métiers de l’artisan s’étend également dans le domaine de l’éco-construction, donc vers une démarche de plus en plus globale impliquant un rôle de conseiller. Face à ces évolutions, les artisans ont besoin de formations spécifiques (démarche commerciale, diagnostic thermique, coordination, etc.), car pour faire face à la concurrence et se positionner comme qualifiés, ils doivent aller au-delà de leurs compétences et assurer des rôles variés.   

Par ailleurs, la mise en œuvre de matériaux nouveaux sur le secteur exige également plus de compétences. De ce fait, le marché a besoin d’ouvriers qualifiés. Par conséquent, les entreprises doivent davantage recruter et avoir recours aux formations. 

  • Lisibilité

Le manque de lisibilité constitue une des plus grandes préoccupations chez les professionnels du bâtiment. Le manque de lisibilité est lié aux nouveaux dispositifs d’aide aux particuliers pour l’éco-construction et l’éco-rénovation. Cette situation freine considérablement l’établissement de carnet de commandes. Également, l’accès des artisans aux marchés publics est très limité. Cette limitation d’accès est notamment liée à l’inadaptabilité des formations et aux problèmes rencontrés entre les jeunes et les maîtres d’apprentissage et vice-versa.

Les PME et les artisans ont besoin d’une bonne visibilité pour pouvoir prendre place sur le marché. 

  • Partenariat solide pour l’organisation de la sous-traitance

Pour plusieurs entrepreneurs, la sous-traitance est un « non-choix », car elle détériore l’image du modèle d’entreprise du bâtiment « à la française ».  Le dumping social joue au détriment des salariés nationaux et par conséquent constitue une grande menace pour la filière du bâtiment.

Les professionnels du bâtiment ont besoin de bien s’organiser pour mieux gérer les activités de sous-traitance et ainsi lutter conte l’accroissement des travailleurs détachés. Cela nécessite un partenariat solide entre tous les acteurs.

Par ailleurs, le travail collaboratif permet aux petites entreprises de se restructurer afin de pouvoir répondre aux marchés à travers les appels d’offres. Cela va également leur permettre de mieux s’organiser et de mieux articuler leurs savoir-faire sur différents chantiers.

  • S’adapter et se battre face à la concurrence

Les professionnels du bâtiment ont besoin de valoriser leur savoir-faire afin de se démarquer de la concurrence. Pour cela, ils ont besoin d’une bonne communication. Les petites entreprises ont souvent tendance à penser qu’une bonne communication est uniquement destinée aux grandes entreprises. Pourtant, cela est indispensable pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille. 

Pour pouvoir mettre au point de telles stratégies, plusieurs entreprises ont besoin de développer leurs capacités d’adaptation aux divers changements qui rythment le marché.  Cela est considérablement lié aux compétences du personnel qui doivent également aller dans ce sens. 

  • Globalisation de l’offre

Pour faire face à un marché en mouvement concurrentiel, les professionnels du bâtiment estiment qu’il est désormais capital de se recentrer sur le cœur du métier afin de gagner en visibilité et de diffuser une réputation assise sur la qualité. 

De plus en plus de clients demandent des services de construction complets. Face à cela, beaucoup de professionnels essaient de globaliser autant que possible leur offre en se procurent des compétences variées ou en faisant appel à la sous-traitance. Toutefois, cette démarche n’est pas sans difficulté notamment sur l’organisation en interne ainsi que sur les chantiers. Mais dans tous les cas, la recherche de nouvelles compétences est nécessaire.

À cette stratégie s’accompagne également une autre forme de diversification : un élargissement géographique du marché.

  • Tendance vers les macros-lots

Les plus grandes entreprises du bâtiment ont souvent tendance à s’intéresser aux macros-lots c’est-à-dire des commandes divisées en plusieurs lots séquencés par exemple un lot de gros œuvre, un lot technique et un lot de finition. Dans ce cas de travail, l’on désigne un pilote pour coordonner l’ensemble des différents ouvrages. Le pilotage est dans la plupart des cas confié à des bureaux spécialisés. Cette tendance vers les macros-lots favorise le rapprochement des entreprises et peut se traduire par un regroupement d’entreprises disposant les capacités d’y répondre.  

En incluent différentes entités, cette nouvelle tendance permet aux petites entreprises modestes de participer à des macro-lots quand elles ont la possibilité de le faire. 

  • S’adapter à l’évolution de la technologie

Actuellement, la technologie ne cesse d’évoluer et aucun secteur d’activité ne peut se développer sans tenir compte de cette évolution. Les acteurs dans le secteur du bâtiment commencent à prendre conscience qu’ils ont besoin des nouvelles technologies pour adapter leur offre.  À travers les cela, les professionnels éprouvent le besoin d’accéder à :

  • des lieux sources de proximité qui peuvent répondre à tous leurs besoins de connaissances en matières techniques et leurs besoins en informations concernant certaines procédures, comme comment répondre à un appel d’offres par exemple.
  • des lieux d’échange qui donneront aux artisans la possibilité de se rencontrer afin qu’ils puissent se mettre en réseau.

Face à la baisse considérable des activités dans le secteur du BTP, de plus en plus de professionnels tentent de trouver des moyens efficaces pour redonner vie au marché. D’après Yann Gourvennec, PDG et fondateur du dit-blog, l’introduction intelligente des technologies digitales serait une meilleure solution pour contrebalancer le manque d’activité sur le marché. 

  • Réponse aux besoins du marché : start-up de création d’un site internet B to B

  • Le projet : une réponse aux besoins des professionnels du Bâtiment

  • Préoccupations des locataires d’ouvrage

Dans le secteur du bâtiment, les locataires d’ouvrage sont constitués de divers acteurs notamment les sociétés du bâtiment, les artisans, les fournisseurs, les entreprises générales du bâtiment, les bureaux d’études thermique, etc. Ces derniers peuvent être des personnes morales ou physiques, mais dans tous les cas, leurs activités consistent à réaliser des travaux ou des prestations des services en répondant à des appels d’offres diffusées par des prescripteurs. 

Avec la crise qui frappe le marché du bâtiment actuellement, tous ces acteurs font face à de grandes difficultés. 

  • Préoccupation des entreprises du bâtiment

Tableau : Préoccupations des entreprises du bâtiment

Source : La lettre de conjoncture, Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie

  • Érosion des marges

En raison de la crise, l’activité dans le secteur du bâtiment est très fragilisée. Ainsi, les préoccupations des entreprises sont surtout accès sur « l’érosion de la marge ». 72 % des entreprises se trouvent fragilisées par cette situation.  

Cette dégradation peut s’expliquer par la hausse des matières premières qui a engendré une augmentation des prix des matériaux de construction. Pourtant, les entreprises du bâtiment ne sont pas en mesure de répercuter cette hausse de prix à leurs clients. De ce fait, elles se trouvent obliger de diminuer leur marge. En plus de cette augmentation de prix, les entreprises font également face à une autre difficulté étant donné que pour gagner des marchés, elles doivent procéder à des réductions de prix surtout dans un contexte de baisse de la demande.

  • Concurrence accrue

Face à une rude concurrence, les locataires d’ouvrage ont des difficultés à accéder aux marchés. En effet, les donneurs d’ordres préfèrent faire appel à des sous-traitants plutôt qu’à des artisans certifiés notamment en raison du faible coût et de l’inexistence de contrat de louage. 

Face au contexte économique actuel, les artisans du bâtiment voient leurs activités chuter d’année en année. En même temps, la concurrence déloyale qui émerge le marché rend la situation encore plus complexe notamment avec l’arrivée massive des travailleurs détachés rémunérés à bas coûts et employés dans des conditions illégales. À cause de cette situation, les professionnels sollicitent l’aide des pouvoirs publics pour lutter contre cette pratique déloyale et que les mesures déjà annoncées soient exécutées pour produire les effets escomptés. Toutefois, plusieurs entreprises de l’artisanat du bâtiment commencent à s’organiser afin de proposer des prestations coordonnées que ce soit auprès des marchés publics ou auprès des marchés privés.

  • Croissance des coûts des matières premières

La hausse du prix des matières premières fragilise les entreprises. Engendrant une augmentation des prix des matériaux de construction, cette situation ne fait que renforcer la situation déjà critique dans le secteur du bâtiment. Avec des marges nettes qui sont en régression progressive, la valeur ajoutée des entreprises du secteur ne cesse de diminuer.

Selon le président de la commission économique de la FFB,  La hausse des matières premières est « un coup supplémentaire porté à la rentabilité et à la trésorerie des entreprises » et que « Il est impératif de répartir raisonnablement l’absorption de cette hausse entre l’ensemble des acteurs. Nous travaillons ardemment à obtenir que les prix de plusieurs matières premières soient garantis sur un mois ».

  • Baisse de la commande et des activités

Actuellement, les entreprises du bâtiment font face à une détérioration de leurs activités. Par rapport à l’année 2014 qui est déjà marquée par un ralentissement de la production, l’année 2015 enregistre encore une importante baisse.

 

Tableau : Évolution des activités du bâtiment entre 2014 et 2015

 

Entre février 2014 et janvier 2015, les logements mis en chantier étaient au nombre de 352 900 soit une diminution de 11,6 % par rapport à la même période un an auparavant. 

Par ailleurs, les activités des entreprises varient selon la taille et la nature de l’offre : gros œuvre ou second œuvre. La majorité des seconds œuvres (73 %) sont assurés par les entreprises artisanales.

 

D’après Jacques Chanut, président de la FFB, la crise dans le secteur du bâtiment continue et est devenue encore plus profonde que les précédentes et surtout qu’elle n’a pas encore atteint son terme. 

  • Difficulté à trouver du personnel qualifié

Le secteur du BTP couvre une multitude d’emplois allant des professions typiques de constructions jusqu’aux diverses fonctions administratives et commerciales. Dans ce secteur, les emplois spécifiques constituent la majorité des postes soit neuf emplois sur dix et la plupart sont occupés par des personnes qui ont presque atteint l’âge de la retraite. D’après les études menées par l’Insee, plus de 1 900 professionnels du BTP dépasseront l’âge de 60 ans durant cette année 2015. Ainsi, le départ massif d’ouvriers peut causer des problèmes conséquents notamment pour les emplois qualifiés. 

Actuellement, l’exécution des travaux nécessite de plus en plus de compétences pointues. Cette situation pousse les entreprises à lancer des formations pour leurs employés, donc des coûts en plus.  

  • Difficulté à se financer auprès des banques

Avec des situations financières fragiles suite à la baisse des activités, les entreprises du bâtiment rencontrent des difficultés à se financer auprès des banques. En effet, les banques sont de plus en plus réticentes à octroyer des crédits aux entreprises à cause de leur situation financière qui est encore incertaine.

  • Autofinancement insuffisant

Plusieurs entreprises font également face à une insuffisance de trésorerie. La réduction des délais de règlement des fournisseurs pour les gros œuvres fait partie des principales causes. Par ailleurs, l’allongement des délais de paiement des clients entraîne également un grand manque de trésorerie surtout pour les entreprises qui réalisent des activités de second œuvre. Face à cette situation, les entreprises du bâtiment ont du mal à financer leurs activités par leurs propres ressources. Actuellement plus de 30 % des professionnels soufrent d’une détérioration de trésorerie.

Les causes de cette insuffisance de trésorerie sont également liées à l’augmentation des coûts des matériaux de production, à la baisse du volume des activités en raison de la crise et de la concurrence. Par ailleurs, les charges de personnels contribuent aussi à cette insuffisance d’autofinancement. Les études menées par BTP banque affirment que les charges de personnels occupent entre 80,8 et 87,5 % de la valeur ajoutée des entreprises présentes sur le marché.

 

  • Préoccupation des artisans

Les artisans dans le secteur du bâtiment sont également frappés par la crise. Notons qu’entre 2009 et 2013, l’emploi salarié a considérablement diminué, et cela de 10,6 %. Cette dégradation touche  à la fois les gros œuvres et les seconds œuvres.  

Depuis la crise, 37 000 artisans par mois perdent leur emploi à cause du manque d’activités. L’accroissement de la concurrence déloyale des auto-entrepreneurs, le travail dissimulé ainsi que l’accroissement conséquent des entreprises « low-cots » constituent également un problème majeur pour ces artisans. Cette situation a déjà amené des milliers d’artisans à des manifestations. Leurs carnets de commandes sont en baisse et ne représentent plus que 72 jours de travail. 

  • Préoccupations des prescripteurs

Comme pour tous les acteurs du marché du bâtiment, les prescripteurs sont également touchés par la crise qui frappe le secteur depuis 2008. Notons que les prescripteurs sont les donneurs d’ordre sur le marché, donc : les architectes, les maîtres d’œuvre, les constructeurs, les promoteurs, les syndics de copropriété et autres. Ces donneurs d’ordre sont à la base de tous les chantiers.

Ces prescripteurs font également face à une période de sous-activité. Les commandes publiques et privées sont en recul permanent. Les commandes publiques sont les plus rares pourtant la majorité des professionnels du bâtiment dépend des projets de chantiers publics. Notons que 30 % à 40 % des activités dans le secteur du bâtiment provient des commandes publiques.

Par ailleurs, les particuliers sont également moins en moins motivés à faire des investissements. Ils sont de plus en plus tentés par l’épargne. 

  • Le Projet : généralités


  • Présentation générale du Projet

En cette situation de crise, presque tous les professionnels dans le secteur du bâtiment se trouvent en position de faiblesse : manque d’activité, manque de financement, etc. Pour se relancer et gagner en visibilité, il est important que les professionnels adoptent des stratégies de communication innovantes afin d’améliorer leur offre sur le marché. C’est dans cette optique que la start-up de site internet de mise en relation des professionnels du bâtiment sera créée. 

Les stratégies d’offres innovantes se basent sur des idées d’innovations répétées et créatives afin d’assurer la dynamique du marché. En effet, dans une situation de marché en crise caractérisée par une rude concurrence, l’innovation reste la seule issue, d’une part pour relancer la demande et d’autre part pour créer des avantages concurrentiels. 

 

  1. Termes du projet

Ce travail a pour objectif de créer une start-up proposant un site internet pour améliorer les relations des professionnels du bâtiment. Ce site internet aura pour raison d’âtre d’améliorer les offres B to B des professionnels présents dans le secteur du bâtiment.

Compte tenu de la situation de crise et de concurrence sur le secteur du bâtiment, il est de plus en plus difficile de se créer une image et une notoriété. Le budget nécessaire pour mener une campagne publicitaire est hors de portée de beaucoup d’entreprises surtout les PME qui couvrent la majeure partie du marché. En effet, ces dernières n’ont pas toujours les moyens d’effectuer des actions de communication surtout avec les effets de la crise qui limitent leur budget. Pourtant, la communication est essentielle et indispensable afin d’assurer la visibilité et la notoriété d’une entreprise. C’est sûrement toutes ces raisons qui nous poussent à créer une start-up de site internet afin d’améliorer et promouvoir les offres des professionnels du bâtiment qui connaissent actuellement une crise sans précédente. 

  • Définition

Avant de proposer l’intégralité du projet, il est tout d’abord nécessaire de comprendre ce qu’est une start-up en prenant quelques définitions : 

Lorsqu’on parle de start-up, on fait souvent référence à des entreprises innovantes qui ont un fort potentiel de croissance agissant avec le numérique et les nouvelles technologies avec une autre façon de voir le monde dont le seul objectif est de le changer. Pourtant, d’après la définition de Steve Blank « Une startup est une organisation temporaire à la recherche d’un business modèle industrialisable, rentable et permettant la croissance ».  Selon cette dernière définition, nous pouvons conclure qu’une start-up n‘est pas encore une entreprise à part entière disposant d’une organisation bien définie, ou commercialisant des produits ou des services sur un marché parfaitement identifié. Si l’on s’en tient à la définition de Steve Blank, le caractère particulièrement innovant d’une start-up ne suffit pas pour assurer directement une rentabilité dès sa création. Une phase test est nécessaire pour permettre une meilleure compréhension du marché, de l’environnement et des différentes cibles. 

Selon encore cette définition de Steve Blank, la start-up vise la « croissance et la rentabilité ». Sur le long terme, son objectif est de dominer le marché qu’elle a décidé de viser. Fonder une start-up consiste donc à créer de la richesse, créer de l’emploi et surtout de croître toujours plus

Par ailleurs, une start-up peut se définir également comme une jeune entreprise témoignant d’une grande innovation pour permettre une croissance importante et rapide aux membres. Souvent, la start-up a pour vocation de générer de nouveaux besoins ou de nouveaux marchés. Elle tend vers la recherche d’un modèle d’affaire profitable et durable. La start-up doit donc permettre la croissance. 

Toutefois, quelle que soit la définition qu’on lui donne, une start-up s’agit d’entreprendre dans le but de créer de la richesse, de l’emploi et surtout de la compétitivité dans un pays ou les marchés se trouvent en difficulté. Elle se développe petit à petit avec des objectifs de rentabilité étalés sur le long terme et de façon exponentielle afin d’atteindre après quelques années d’existence la maturité d’une grande entreprise. 

Ainsi, le projet aura pour but de permettre aux professionnels du bâtiment de se distinguer par rapport à la concurrence et surtout de valoriser leur engagement en termes de performance et de qualité. 

  • Une start-up proposant un site internet B to B

De nos jours, l’internet se révèle être un moyen ou plutôt un outil efficace et particulièrement intéressant dans le domaine du marketing de projet. Grâce aux différentes plateformes qu’il offre, il permet aux entreprises fournisseurs de travaux ou de prestations de présenter un ou des projets en ligne. 

Actuellement, le site web constitue un important vecteur d’image et surtout de business pour toutes les sociétés quelle que soit leur taille. Ses principales fonctions étant de présenter et de faire connaitre les activités des entreprises qui y sont présentes.  

La start-up de site internet B to B qui sera développé par Bourso-Bat concourt à plusieurs objectifs :

  • Le site aura comme objectif principal de proposer un réseau de professionnels du bâtiment sous forme de site internet. Grâce à la mise en place de cette start-up, il sera plus facile pour les professionnels de comparer, de trouver et d’évaluer les différentes entreprises disponibles sur le marché. Ainsi, ils peuvent travailler de façon collaborative. 
  • Le site aura également pour objectif de mettre en relation les entreprises désireuses de réaliser des travaux ou des services avec les prescripteurs sur le marché. Ainsi, la start-up se présentera comme un type de réseaux sociaux entre les professionnels du bâtiment. 
  • Destiné aux professionnels tels que les artisans et les entrepreneurs, le site proposé par Bourso-Bat aura pour vocation de fournir une multitude d’informations et de services innovants afin d’aider chaque professionnel à être plus performant. 

Le site internet proposé par la start-up Bourso-Bat peut également être un véritable outil d’aide pour les prescripteurs. En travaillant en collaboration avec certains maîtres d’ouvrage, Bourso-Bat aura la possibilité d’offrir certaines fonctionnalités exclusives. Elle peut par exemple, à travers les mails, alerter et informer les prescripteurs sur les appels d’offres provenant des marchés publics ou sur les nouveaux guides d’élaboration de certains travaux. Un outil qui concourt à faciliter leur quotidien.   

 

  1. Cibles du projet

Le projet création de start-up proposant un site internet B to B vise plusieurs professionnels du bâtiment en passant par les locataires d’ouvrage aux prescripteurs. Les cibles seront donc : les sociétés du bâtiment, les artisans, les fournisseurs, les bureaux d’études thermique, les architectes, les maîtres d’œuvre, les constructeurs, les promoteurs, les syndics de copropriété et tous les autres acteurs opérant sur le secteur du bâtiment.

Toutes ces cibles seront présentées à travers un site internet où chacun aura la possibilité de se démarquer en proposant des offres innovantes afin que d’autres professionnels puissent les remarquer. 

Les locataires d’ouvrage auront la possibilité de proposer leurs services et leurs travaux en ligne pour que les donneurs d’ordre les remarquent plus facilement. Avec des offres de travaux et de services innovants, ces derniers pourront se démarquer. 

La strat-up proposera de ce fait une multitude de services qui permettront aux professionnels de promouvoir leurs activités commerciales. 

 

Les prescripteurs présents sur le site trouveront facilement des entreprises qualifiées qui ont la capacité de répondre à leurs offres de marché.

 

  • Utilisation du site

La start-up de site internet proposera à chaque professionnel de créer un profil. Ce profil comportera toutes les informations le concernant ainsi que l’ensemble de ses activités.  Le profil comportera trois éléments (outils) essentiels : les outils de prospection, les outils de compte et les outils sociaux.

  • Les outils de prospection

Les outils de prospection concerneront tous les éléments de référencement nécessaire pour chaque professionnel :

  • Les locataires d’ouvrage auront la possibilité de publier des bons plans. Ces bons plans ont pour but de diffuser l’offre commerciale des entreprises par rapport à leurs activités. Pour gagner le maximum de marché, les entreprises peuvent proposer des réductions. Elles peuvent également créer des catalogues pour tous les types de travaux ou prestations. Grâce à ces catalogues, les prescripteurs qui visitent le profil auront la possibilité de visionner rapidement les descriptions et les prix pour chaque type de travaux et chaque type de prestations.
  • Les entreprises à la recherche de marché peuvent également publier des annonces flash. Une annonce flash est une forme de publication informant les entreprises donneurs d’ordre sur l’activité et les services proposés par les entreprises désireuses de répondre à des appels d’offres. Les annonces flash peuvent être une simple offre fournisseur qui informe juste sur les activités ou un deal fournisseur qui propose tout de suite une offre commerciale pour tous les travaux et prestations.
  • Les outils de prospection englobent également les réceptions de devis. Les entreprises aptes à réaliser des travaux ou des services peuvent retrouver sur leur site les demandes de devis postées par les donneurs d’ordre.    
  • Pour gagner en visibilité, les professionnels peuvent publier des photos se rapportant à leurs travaux et à leurs prestations avec leurs années d’expérience, etc. 

Par ailleurs, les prescripteurs peuvent à partir des outils de prospection :

  • Diffuser des appels d’offres aux locataires d’ouvrage. À partir des appels d’offres diffusés en ligne, les donneurs d’ordres peuvent comparer facilement les réponses des locataires d’ouvrages et choisir l’entreprise qui leur convient le mieux.  
  • Les outils de compte

Dans les outils de compte, les professionnels peuvent diffuser trois types d’informations essentielles :

  • Définir les zones d’intervention afin de permettre aux prescripteurs de choisir les fournisseurs les plus proches.
  • Communiquer leur siège ou point de vente ainsi que leur contact. 
  • Choisir des corps de métiers
  • Les outils sociaux

Les outils sociaux concernent la visite de plusieurs profils ainsi que le système d’abonnement qui permet de suivre toutes les actualités concernant un ou plusieurs profils. 

  • Innovations proposées par le projet

Il est remarqué que les professionnels dans le secteur du bâtiment manquent d’outils performants pour faire connaitre les travaux et les prestations qu’ils proposent.

Le site internet proposé par la start-up Bourso-Bat apportera plusieurs innovations pour les professionnels du bâtiment. En effet, grâce à une plateforme innovante, les professionnels peuvent en quelques clics, trouver les informations qu’ils désirent en sélectionnant par exemple le type de travaux souhaités et de choisir entre plusieurs rubriques.

Ce projet offre un grand potentiel en termes de création de valeur, c’est au cœur de ses priorités. 

La plus grande innovation apportée par la création de start-up de site internet est également qu’elle est différente de tout autre projet. Peu importe le secteur visé par une start-up, elle tend toujours vers l’objectif de capter toutes les valeurs possibles sur un marché donné. Sa raison d’être est d’acquérir une position dominante pour promouvoir le domaine d’activité qu’elle a ciblé.  

À part la création de richesse, le projet apportera également une innovation continue pour les utilisateurs. En effet, il permet de gagner un plus grand avantage concurrentiel. 

En créant un écosystème de confiance, le projet permet de mettre en relations les professionnels sans qu’ils aient à rechercher tout en donnant la possibilité aux prescripteurs de trouver un prestataire de service de qualité. 

La plateforme proposée sera simple, rapide et surtout efficace. Elle permet aux professionnels de bénéficier d’un autre outil de communication autre que les sites d’annonce habituels. Grâce à cette plateforme, le profil sera présenté sous forme de vitrine sur laquelle chaque professionnel peut indiquer toutes les informations concernant ses activités : compétences, disponibilité, zone de couverture, etc.  

Ces diverses innovations peuvent se résumer en quatre points essentiels :

  • Valoriser le savoir-faire et le faire-savoir de tous les professionnels qui sont inscrits
  • Faire bénéficier aux professionnels d’une vitrine on-line soutenue par divers éléments de prospection tels que des commentaires, des photos, etc.
  • Développer un réseau professionnel
  • Consolider le business 
  • Modèle économique du Projet

  • Qu’est-ce qu’un modèle économique

La mise en place d’un modèle économique ou business modèle permet en premier lieu d’anticiper la trésorerie permettant le développement de l’entreprise à créer. Elle présente donc toutes les techniques à mettre en place pour créer de la valeur pour la survie de la nouvelle entreprise. Les techniques sont relatives à la façon de vendre un produit ou un service, d’acquérir des clients et surtout de communiquer. 

En traduisant le potentiel de survie du projet, le business modèle est la première partie du business plan. 

  • Le modèle économique du projet

D’une manière générale, le modèle économique du projet se base sur un système qui a pour objectif de convertir les services gratuits en services payants à travers plusieurs fonctionnalités ainsi que par l’accroissement du nombre d’entreprises abonnées. Ce système se résume comme suit :

 

Source : Construction 21 France

 Le modèle économique du projet Bourso-Bat repose essentiellement sur deux éléments :

  • La vente d’abonnements avec mise à disposition de fonctionnalités avancées pour les professionnels 
  • Les commissions sur apport d’affaires en fonction de la performance. La commission n’est prélevée qui si le devis est converti
  • Les abonnements

En général, le service est gratuit pour les internautes qui cherchent des professionnels pour l’exécution d’un projet ainsi que pour entrer en contact avec eux. L’inscription et la création de profil pour les professionnels sont également gratuites. Par contre, il existe certaines fonctionnalités qui seront payantes, par exemple le fait d’apparaître en tête de liste lorsque les internautes effectuent leur recherche. La réception de demande de devis est également payante. En effet, lorsque les professionnels veulent répondre à des demandes de devis, ils doivent effectuer une souscription à un abonnement payant.    

 

Tableau : Modèle économique suivant le système d’abonnement

Types de souscription Contenus
Inscription gratuite Page profil
Annuaire pour les pages professionnels
Vitrine 
Coordonnées limitées
Nom et ville
Détail des activités plus fiche de présentation
Inscription avec abonnement Page 
Page profil
Annuaire pour les pages professionnels
Vitrine 
Mini site avec une adresse Url indépendante
Coordonnées complètes
Nom
Ville 
Téléphone
Mail
Détails des activités
visualisation des réalisations
Inscription pour abonnement spécial Visibilité optimisée sur le site
Référencement prioritaire dans différentes pages de recherche
Page thématique
Pavé publicitaire avec des pages génériques pendant une certaine durée (selon le contrat)
Focus professionnel sur les newsletters

 

En souscrivant à ces offres, les professionnels n’auront plus besoin d’investir en communication.

  • Les commissions

Les commissions sont prélevées en fonction du chiffre d’affaires réalisé par les professionnels pour chaque marché et elle est calculée sur la base d’un pourcentage. Ainsi, une somme préalablement définie sous forme de commission sera prélevée sur chaque intervention. De son côté, les professionnels gagnent un marché et l’entreprise, une rémunération pour service rendu. 

Par ailleurs, ces deux modèles économiques ne suffisent pas à assurer la rentabilité et le développement de la start-up sur le long terme, il est également important de générer la confiance afin de créer une communauté d’ambassadeurs par rapport au site et ainsi, accroître le nombre d’utilisateurs. Ce sont les professionnels membres qui seront les premiers correspondants de la qualité du service rendu.  

  • Start-up, un modèle économique scalable

D’après la définition de Steve Blank, spécialiste dans la création d’entreprises, les start-up présentent un modèle économique scalable notamment en raison de leur objectif de croissance exponentielle et à long terme. Ainsi, durant son existence, une start-up peur créer, recréer ou modifier un nouveau modèle économique, notamment grâce aux différentes opportunités proposées par le digital. En effet, les sources de revenus provenant du commerce sur internet peuvent provenir de plusieurs facteurs tels que la possibilité de proposer un catalogue de services illimités, la possibilité d’intégrer des explications et des conseils aux services proposés, possibilité d’offrir des offres personnalisées, etc.

  • La création d’une start-up : Présentation du Business Plan

  • Création d’une start-up : conditions requises

Avoir une idée brillante ne suffit pas pour créer une entreprise. Pour réussir et avoir toutes les aides nécessaires pour son lancement, il est essentiel de savoir démontrer que le projet se base sur un business modèle pertinent avec une équipe compétente et capable de garantir le succès du projet et surtout capable de l’adapter aux divers changements qui peuvent se présenter sur le marché. 

  • L’innovation et l’originalité

Tout d’abord, l’innovation se définit comme la mise en œuvre de nouvelles méthodes de production ou de nouveaux moyens de distribution. Une amélioration peut également être considérée comme une innovation. L’originalité apportée à un produit ou à un service découle de l’innovation. 

L’innovation et l’originalité sont les premières conditions de réussie d’une start-up. Une start-up est une organisation mise en place pour trouver un modèle d’affaires à la fois reproductible et multipliable. C’est l’existence de ces deux derniers termes qui exige la présence de l’innovation et l’originalité dans la création d’une start-up. 

Plusieurs raisons permettent de démontrer que l’innovation et l’originalité sont des éléments indissociables à la création de start-up même si quelques fois, elles s’associent à certains risques :

  • Les jeunes entreprises ou start-up qui témoignent d’une grande innovation peuvent acquérir facilement une position de leader sur le marché visé tout en ayant la possibilité de dépasser largement des entreprises concurrentes ;
  • L’innovation assure la continuité et la pérennité d’un produit ou d’un service, notamment grâce aux différentes améliorations qui y sont apportées ;
  • L’innovation, dans la majeure partie des cas, garantit la création de valeur ajoutée sur les différents types d’activités menées.

Ainsi pour conclure, nous pouvons dire que :

  • L’innovation renforce la compétitivité

C’est seulement en témoignent d’une grande innovation qu’une nouvelle entreprise aura la possibilité de faire face à la concurrence. L’esprit d’innovation permet de créer des services intéressants et nouveaux par rapport à ceux existants sur le marché. Elle garantit une compétitivité durable. Selon Porter « c’est l’innovation est la clé de la compétitivité des entreprises parce qu’elle conditionne leur capacité à maintenir des avantages concurrentiels durables sur des marchés évolutifs ». Toutes stratégies qui seront mises en œuvre vont se baser sur l’innovation.

  • L’innovation assure le développement durable

Dans la création d’une start-up, c’est l’innovation qui garantit la possibilité de croissance et de développement sur le long terme. Une entreprise dépourvue d’innovation ne pourra pas se développer continuellement. L’incertitude et la prise de risque créées par l’innovation constituent les principales raisons qui poussent les créateurs à se dépasser.  

  • Un business plan : élément d’appréciation des financeurs

La mise en place d’un business plan est parmi les conditions requises pour la création d’une entreprise. Rédiger un business est donc obligatoire si l’on souhaite obtenir des financements que ce soit auprès des banques ou à partir d’une levée de fonds auprès d’entreprises privées. Créer un business plan peut s’avérer être une tâche difficile, mais quelles que soient les difficultés qui peuvent se présenter, il doit être monté. Les différents tableaux financiers qui y seront présentés détermineront la viabilité financière du projet à mettre en place. Se montrant comme un outil de communication avec les financeurs, le business plan doit être convaincant et il doit démontrer l’enthousiasme des fondateurs. 

 Créer une start-up nécessite des investissements importants notamment pour sa phase de concrétisation caractérisée par la découverte du marché, l’adaptation aux différents besoins des cibles, etc. C’est pourquoi il est important de monter un business plan appuyé par des documents chiffrés comme un plan de financement par exemple. 

  • Définition d’un business plan

Tout d’abord, le business plan est un outil essentiel pour pouvoir dialoguer avec les financeurs. Le business plan se présente comme un document qui synthétise la modèle économique, donc dans notre cas, la façon dont la start-up sera rentable et à même de rembourser les financeurs. C’est pour élaborer le business plan que le modèle économique a été créé. Ainsi, le business plan se voit comme un élément intrinsèque du dossier de création de la start-up. 

Le  business plan sera le plan d’affaire qui permettra d’obtenir des financements auprès des investisseurs comme les banques par exemple. Il se présentera comme un gage d’une certaine crédibilité du bien-fondé du projet tout en donnant une vision synthétique de celui-ci.

À partir de ce  business plan, les investisseurs pourront comprendre facilement l’idée de l’affaire. Il mettra en exergue le mode dé développement suivant un modèle économique préalablement défini, les moyens à mettre en œuvre pour concrétiser et atteindre les objectifs visés tout en donnant des détails sur la planification des opérations de lancement. 

  • Les éléments nécessaires pour le montage d’un business plan

Pour conquérir les investisseurs, le business plan à mettre en place pour la création de l’entreprise doit comporter certains éléments fondamentaux, notamment : un compte de résultat prévisionnel, les membres, la qualité de l’équipe, etc. 

  • Le créateur et l’équipe du projet

Le business plan consiste à présenter chaque membre de l’équipe tout en mettant en évidence les qualités de chacun ainsi que leurs compétences et leur implication dans le projet. Ceci est important, car si les investisseurs sont convaincus de la compétence de chaque membre de l’équipe, il n’aura pas peur d’investir dans le projet. Ainsi, cette rubrique présentera les compétences des créateurs ainsi que des associés.

  • Plan de financement 

Le plan de financement est destiné à chiffrer le projet dès son démarrage. L’objectif de se plan de financement est de mettre en exergue les sommes dont on dispose ainsi que l’emploi auquel elles seront destinées. En général, le plan de financement se présente dans un tableau à deux colonnes : la première colonne est destinée aux ressources, c’est-à-dire l’origine de l’argent ; la deuxième colonne quant à elle est destinée aux besoins ou emplois de toutes les ressources disponibles. La valeur des capitaux supplémentaires nécessaires sera déterminée par la différence des deux colonnes. Le plan de financement se présentera un tableau comme suit :

Tableau : Plan de financement

RESSOURCES Montant EMPLOIS Montant
Apports en fonds propres Frais d’établissement
Subventions Investissements
Dettes à moyen et long terme Besoin en fonds de roulement
Capacité d’autofinancement Remboursement emprunt
Dividendes
TOTAL RESSOURCES TOTAL EMPLOIS
BESOIN DE FINANCEMENT
SOLDE CUMULE

Source : Capital management, guide de la création d’entreprises

  • Compte de résultat prévisionnel

Le compte de résultat prévisionnel est nécessaire pour montrer l’impact du modèle économique relatif au projet. Il reflète donc le chiffre d’affaires prévisionnel pour une durée déterminée. Cette prévision donnera un premier aperçu des perspectives attendues du projet. 

De ce fait, le compte prévisionnel permettra de déterminer le taux de rentabilité en fonction des attentes des investisseurs visés. Pour être pertinent, le business plan doit se baser sur le modèle économique présenté un peu plu haut. 

Le compte de résultat prévisionnel se présentera comme suit :

Tableau : Compte de résultat prévisionnel

Charges Montant Produits Montant
Achats consommés   Chiffres d’affaires  
Charges indirectes   Autres produits  
  • Électricité
     
  • Loyer
     
  • Assurances
     
  • Honoraires
     
  • Sous-traitance
     
  • Communication 
     
  • Frais de transport
     
  • Etc.
     
Charges de personnel      
  • Salaires
     
  • Cotisations sociales
     
  • Impôts et taxes
     
  • Dotations aux amortissements
     
Autres charges      
RÉSULTAT D’EXPLOITATION  
Charges financières   Produits financiers  
  • Intérêts payés
 
  • Intérêts reçus
 
   
  • Revenus de placements
 
RÉSULTAT FINANCIER  
Charges exceptionnelles   Produits exceptionnels  
RÉSULTAT EXCEPTIONNEL  
RÉSULTAT NET  

Source : SlideShare, Guide pratique

Depuis le résultat obtenu, nous pourrons déterminer si la start-up à créer sera bénéficiaire ou non. Il sera établi sur trois exercices en mettant en valeur les grands postes de charges (dépenses) et de produits (recettes). Le fait de présenter le compte de résultat sur trois années successives permettra d’évaluer si les ressources financières durables sont équilibrées avec les besoins financiers durables. Pour l’élaborer, nous nous baserons sur des prévisions afin de pouvoir anticiper le niveau d’endettement sur les trois ans ainsi que la capacité de remboursement. Dans ce tableau, le chiffre d’affaires correspond directement au nombre d’abonnements vendus.

  • Plan de trésorerie

Un plan de trésorerie est également indispensable dans l’établissement d’un business plan. Ce document est essentiel pour les investisseurs ou les financeurs étant donné que la trésorerie constitue souvent le premier blocage dans la création d’une entreprise.

Le plan de trésorerie mettra en évidence les entrées et les sorties de fonds mois par mois durant la première année ou durant les deux premières années. Il ne tiendra compte que des sommes effectivement encaissées et décaissées.

Le plan de trésorerie qui sera mis en œuvre se présentera comme suit :

Tableau : Plan de trésorerie

1er mois 2e mois 3e mois
ENTRÉES      
  • Apport de capitaux
     
  • Subventions
     
  • Dettes à moyen et long termes
     
  • Encaissement des ventes
     
TOTAL DES ENTRÉES      
SORTIES      
  • Investissements
     
  • Remboursement
     
  • Charges d’exploitation
     
  • Frais financiers
     
TOTAL DES SORTIES      
BESOIN DE TRÉSORERIE      
À REPORTER LE MOIS SUIVANT      

Source : Capital management, guide de la création d’entreprises

  • Présentation du Business Plan du projet

Le business plan du projet sera présenté à travers 4 éléments essentiels : la vision du projet, ses perspectives d’avenir en termes de valeur ajoutée, la planification des travaux ainsi que les contacts pour financement.

  • Présentation de la vision de la société

  • Monétisation du modèle économique

Tableau : Modèle économique

Types de souscription Contenus Prix
Inscription gratuite Page profil 0 euros TTC par mois
Annuaire pour les pages professionnels
Vitrine 
Coordonnées limitées
Nom et ville
Détail des activités plus fiche de présentation
Inscription avec abonnement Page  20 euros TTC par mois
Page profil
Annuaire pour les pages professionnels
Vitrine 
Mini site avec une adresse Url indépendante
Coordonnées complètes
Nom
Ville 
Téléphone
mail
Détails des activités
Visualisation des réalisations
Inscription pour abonnement spécial Visibilité optimisée sur le site 30 euros TTC par mois
Référencement prioritaire dans différentes pages de recherche
Page thématique
Pavé publicitaire avec des pages génériques pendant une certaine durée (selon le contrat)
Focus professionnel sur les newsletters

 

L’inscription des professionnels sur le site proposé par Bourso-Bat peut se faire de 3 manières différentes :

  • Les professionnels peuvent opter pour une inscription gratuite et ne bénéficier que d’une simple visibilité montrant leurs activités et leurs coordonnées. Ils seront également inscrits dans l’annuaire des pages professionnels. 
  • Les professionnels peuvent également opter pour une inscription avec abonnement de 20 euros TTC par mois. Cette offre leur permet de bénéficier de services en plus par rapport à l’inscription gratuite : page, mini site avec une adresse Url indépendante, coordonnées complètes, visualisation des réalisations, etc.
  • Enfin, ils peuvent également choisir une inscription avec abonnement spécial de 30 euros TTC par mois. Ce troisième choix garantit une meilleure visibilité avec des avantages en plus : page thématique, pavé publicitaire avec des pages génériques pendant une certaine durée, focus professionnel sur les newsletters et référencement prioritaire dans différentes pages de recherche.
  • CA prévisionnel sur trois ans

Le chiffre d’affaires sera obtenu suivant les deux types d’abonnement. Pour la première année, nous pensons couvrir 5 % des professionnels sur le marché du bâtiment, 10 % durant la deuxième année et 12 % pour la troisième année. 

Nombre total des entreprises dans le secteur du bâtiment : 456 268

Tableau : CA annuel prévisionnel pour les abonnements simples

Inscription avec abonnement
Taux de couverture Nombre d’entreprises Inscription avec abonnement Nombre d’entreprises CA par an
1ère année 5 % des entreprises 22 813 5 % 1 141 273 756
2e année 10% des entreprises soit 45 626 10 % 4 563 1 095 024
3e année 15% des entreprises 68 440 12 % 8 213 1 971 078

Selon les prévisions, 5 % des professionnels inscrits sur le site feront une souscription à un abonnement simple de 20 euros. Cela permettra de réaliser un chiffre d’affaires annuel prévisionnel de 273 756 euros. Le taux de souscription évoluera chaque année. La prévision estime une évolution 5 % pour la deuxième année soit 10 % des entreprises inscrites et une évolution de 2 % pour la troisième année soit 12 % des entreprises. 

 

Tableau : CA annuel prévisionnel pour les abonnements spéciaux

Inscription avec abonnement spécial
Taux de couverture Nombre d’entreprises Inscription pour abonnement spécial Nombre d’entreprises CA par an
1ère année 5 % des entreprises 22 813 5 % 1 141 410 634
2e année 10% des entreprises soit 45 626 7 % 3 194 1 149 775
3e année 15% des entreprises 68 440 10 % 6 844 2 463 847

 

Pour la première année, nous estimons que 5 % des professionnels inscrit opteront pour un abonnement spécial, 7 % pour la deuxième année et  10 % pour la troisième année.

  • Compte de résultat prévisionnel

Le compte de résultat prévisionnel est présenté sur 3 ans. Le chiffre d’affaires prévisionnel pour chaque année est respectivement de 684 390, 2 244 799 et 4 434 925 comme détaillé dans le compte de résultat prévisionnel ci-après. Les résultats prévisionnels sont déterminés à la fin du tableau. 

 

Tableau : Compte de résultat prévisionnel

1ère année 2e année 3e année
CHIFFRES D’AFFAIRES 684 390 2 244 799 4 434 925
CHARGES 175 000 265 000 455 000
Achats  30 000 50 000 75 000
Salaires 70 000 100 000 200 000
Frais administratifs et financiers 40 000 60 000 100 000
Charges externes 25 000 35 000 50 000
Dotations aux amortissements 10 000 20 000 30 000
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 509 390 1 979 799 3 979 925
Frais financiers -5 000  -10 000  -20 000
Impôts et taxes -220 000 -722 305 -1 469 389
RÉSULTAT NET 284 390 1 247 494 2 490 536

 

  • Plan de financement initial

Le plan de financement initial met en exergue la somme manquante pour démarrer le projet. 

 

Tableau : Plan de financement initial

RESSOURCES  Montant EMPLOIS Montant
Apports en fonds propres 25 000 Frais d’établissement  10 000
Financement externe 65 000 Investissements 50 000
Dettes à moyen et long terme 0 Besoin en fonds de roulement 30 000
    Remboursement emprunt  
    Dividendes  
TOTAL RESSOURCES 90 000 TOTAL EMPLOIS 90 000
BESOIN DE FINANCEMENT     65 000
SOLDE     -65000

L’apport en fonds propre est estimé à 25 000 euros. Compte tenu des besoins de fonds de roulement et des investissements, il manque encore 65 000 euros. Cette somme manquante sera complétée par des financements externes. 

  • Plan de trésorerie

 

Tableau : Plan de financement

1er mois 2e mois 3e mois 4e mois 5e mois
ENTRÉES          
Apport de capitaux 25 000 0 0 0  
financement externe 65 000        
Dettes à moyen et long terme 0 0 0 0  
Encaissement des ventes 0 0 24 000 60 000 70 000
TOTAL DES ENTRÉES 90 000 55 000 32 000 60 000 70 000
SORTIES          
Investissements 25 000 25 000 0 0 0
Remboursement 0 0 0 0 0
Charges d’exploitation 10 000 20 000 30 000 35000 35000
Frais financiers 0 2000 2000 2000 2000
TOTAL DES SORTIES 35 000 47 000 32 000 37 000 37 000
BESOIN DE TRÉSORERIE 55 000 8 000 0 23 000 33 000

Suivant ce plan de trésorerie, la rentrée de fonds obtenus par les ventes ne se fera qu’au début du troisième mois. À partir de ce troisième mois, ce sont les chiffres d’affaires propres qui assureront le fonctionnement de l’entreprise.

  • Perspectives d’avenir de la société : valeur ajoutée interne et externe

Une fois positionnée, donc d’ici deux ou trois ans, Bourso-Bat projette d’élargir son cible tout en augmentant son panier moyen de clients fidèles. En interne, la start-up va créer d’autres types de services innovants par rapport à ceux qui existent déjà. La start-up sera donc nourrie par d’autres services beaucoup plus innovants en fonction de l’évolution de la technologie au sein de son environnement externe. C’est là que la capacité d’innovation de la start-up entre en jeu afin d’enrichir le portefeuille de services avec des offres innovantes et originales. 

À par le fait d’agrandir la gamme de services, Bourso-Bat projette également sur quelques axes de développement :

  • couvrir la France en ouvrant des bureaux commerciaux dans chaque région et donc agrandir l’entreprise le plus vite possible
  • développer des applications mobiles pour donner beaucoup plus de facilité aux utilisateurs  
  • attirer le maximum de professionnels avec des services qui permettent de changer le monde et surtout, de redynamiser le marché du bâtiment en mettant des services innovants au profit des entreprises
  • Conquérir tous le marché des professionnels du bâtiment d’ici 5 ans : tous les professionnels seront inscrits sur le site proposé par Bourso-Bat.
  • La planification des travaux

Tableau : Planification des travaux

TACHES 1er mois 2e mois 3e mois 4e mois 5e mois
Choix de l’emplacement et aménagement          
Documentation          
Recherche de financement          
Recherche et Contact des experts          
Rencontre des experts        
Recrutement          
Élaboration du site          
Préparation de la mise en service du site          
Ouverture de l’entreprise          
Communication          
Prospection          
Développement et réalisation          
  • Les contacts pour financement

Trouver un financement est une étape clé, surtout indispensable, pour assurer le lancement d’un projet. Cette étape n’est pas à négliger, car sans financement, le projet ne pourra pas voir le jour. 

  • Quels types de financeurs ?

Notre but dans la recherche de financement est de trouver des financeurs qui peuvent nous aider à développer notre projet, mais pas des financeurs qui peuvent nous donner l’argent nécessaire pour son lancement. Les financeurs ne seront donc pas considérés comme de simples pourvoyeurs de fonds, mais plutôt comme des partenaires qui participent au développement du projet. 

Les financeurs et les créateurs de Bourso-Bat seront donc unis par un même objectif et un même intérêt tout en prenant ensemble les mêmes risques quelle que soit leur importance. 

  • Qui contacter ? 

Pour financer la création de Bourso-Bat, nous avons le choix entre plusieurs types de financement : prêt bancaire, subventions, prêts à taux zéro, levée de fonds, les fonds d’investissement, crowdfunding, etc. Toutefois, nous n’en tiendrons qu’à quatre types de financement en raison de leur pertinence : 

 

  • Prêts bancaires

Le prêt bancaire est parmi les choix idéals pour financer la création d’une entreprise. Le simple inconvénient est que dans la plupart des cas, les banques ne financent que 70 % des investissements. 

  • Subventions

Nous pouvons également faire appel aux subventions auprès de l’État ou des collectivités locales. Le seul inconvénient par rapport aux subventions est qu’elles ne peuvent être obtenues que quelques mois après la création de l’entreprise.

  • Les prêts d’honneur

Le prêt d’honneur nous permettra de compléter notre apport personnel au début du projet. Nous pouvons obtenir le prêt d’honneur auprès de plusieurs entités telles que les organismes extra-bancaires. Il y a par exemple le Réseau Entreprendre ou France initiative. Avec ce type de financement, nous pouvons obtenir des prêts à taux zéro. 

  • Levée de fonds

Plusieurs start-up ont fait appel à une levée de fonds pour démarrer. La levée de fonds consiste à participer à des concours et pour obtenir un financement. Pour cela, il faut que le projet soit le meilleur par rapport à tant d’autres. Toutefois, l’offre de fonds est souvent inférieure au montant demandé. 

 

CONCLUSION

 

Le secteur du bâtiment est entré en pleine crise à partir de 2009. La crise a été marquée par un ralentissement conséquent des activités, conséquence directe de la crise. Les dommages causés par la crise de 2008 n’ont pas encore cessé d’impacter les activités dans le secteur du BTP. En plus de la crise économique et financière, le secteur fait également face à une concurrence déloyale des entreprises étrangères qui périme l’activité des entreprises locales. Les travailleurs dissimulés à très bas coûts piétinent le marché des artisans et les entrepreneurs locaux qui exercent leurs activités suivant les normes ont des difficultés à rivaliser. 

Au regard de la crise, nous avons pu constater que les principales préoccupations des entreprises du bâtiment tournent autour de 7 points essentiels : l’érosion des marges, la concurrence accrue, la baisse de la demande, les difficultés à trouver du personnel qualifié et l’insuffisance d’autofinancement. La faiblesse conjoncturelle du marché est démontrée par l’évolution négative de chiffre d’affaires de la moitié des entreprises dans le secteur. 

 

Étant conscients de ces divers phénomènes, la fédération française du bâtiment, la Capeb et les pouvoirs publics ont élaboré des actions afin d’aider les entreprises à survivre non seulement face à la concurrence, mais également face à la crise qui ne se termine pas.

Toutefois, quelles que soient les actions menées, il semble qu’elles n’ont pas encore fait effet, et plusieurs entreprises du bâtiment sont encore dans une situation délicate en ce moment. 

Par ailleurs, la majorité des professionnels sont actuellement à la recherche de nouvelles compétences étant donné que les métiers d’artisans sont de plus en plus évolués et par conséquent, nécessite beaucoup plus de compétences et de savoir-faire. Pour garder leur place et tenir tête face à la concurrence, ils ont également besoin de plus de lisibilité et de s’adapter à l’évolution de la technologie comme le font les entreprises dans d’autres domaines d’activité.  

De notre point de vue, le seul moyen de rivaliser la concurrence est de redynamiser le marché à travers de nouvelles stratégies de communication. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont actuellement devenues de véritables vecteurs d’innovation et conditionnent la réussite de presque toutes les activités économiques. C’est exactement la raison d’être de Bourso-Bat. Bourso-Bat est une start-up qui met à la disposition des professionnels du bâtiment un site internet destiné à les mettre en relation et à donner un surplus d’innovation à leurs offres afin de les rendre beaucoup plus intéressants.  

Cette start-up concoure à plusieurs objectifs, mais l’objectif principal est de favoriser la visibilité des professionnels à partir d’une seule plateforme qui les mettront en réseau. Grâce au site, les professionnels n’auront plus de difficulté à chercher un marché et les prescripteurs pourront les repérer facilement. Par ailleurs le lancement de Bourso-Bat nécessite du financement, c’est pourquoi nous avons établi un business plan. Ce business plan nous servira de support pour solliciter de l’aide financière auprès d’investisseurs ou d’institutions financières.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Artisanat du bâtiment CAPEB, les chiffres clés 2015

Artisanat : une situation difficile, mais quelques marges de progrès, Insee

BTP, le personnel qualifié confronté à des difficultés de renouvellement, Christophe RAPRAF

Capital management, guide de la création d’entreprise, Votre projet de création d’entreprises doit être « bankable », 19/05/15 à 17:04

Conjoncture-Enquête : L’activité économique se dégrade encore, Aline CLÉMOT, Laurence HAUTBOIS.

Concurrence étrangère : le BTP se mobilise, Artisans Mag’ N°89 – 05/09/2012 – Juliette Plouseau

De la création ex nihilo d’entreprises innovantes : Proactivité libre, forcée ou ambivalente ? Khiari Sonia Université El Manar, Juin 2007

Face à la crise, les PME du BTP font le job, Nicolas Guillon – LE MONITEUR.FR – Publié le 26/05/14 

Les fissures se multiplient dans le secteur du bâtiment, Le Monde.fr, Isabelle Rey-Lefebvre 17/01/2009

Le marasme persiste dans le secteur de bâtiment, lemonde.fr Isabelle Rey-Lefebvre 30/06/2015

Ministère de l’Ecologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, www.insee.fr

Observatoire des métiers du BTP, Évolution des marchés,

http://www.metiers-btp.fr/les-tendances/evolution-progres/evolution-des-marches.html

Tendances et perspectives du bâtiment, KPMG, Edition 2012

UNE MARQUE UNE OPINION, Le business plan pour une start-up,  

http://brzustowskiluc.com/2015/10/06/le-business-plan-pour-une-start-up/

 

ANNEXES 

 

ANNEXES ii

 

Mémoire de fin d’études de 54 pages.

24.90

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