L’adaptabilité des outils financiers face à l’évolution des nouvelles technologies : Avantages et inconvénients dans la prise de décision
Introduction
Le secteur des nouvelles technologies a connu un véritable essor en seulement quelques années. Ces nouvelles technologies se sont constituées comme une grande révolution dans tous les secteurs d’activités, et plus particulièrement dans le secteur des services. Toutes les activités sont désormais associées à ces nouvelles technologies. Les entreprises ont progressivement adopté ces nouvelles technologies pour en tirer le maximum d’avantages. En effet, la base de l’élaboration de ces technologies est d’offrir une meilleure performance à une organisation ou une entreprise. Or, dans le contexte actuel, la performance est un facteur clé pour l’entreprise afin d’être compétitive face à une concurrence devenant de plus en plus rude. La question de la survie de l’entreprise est donc en jeu.
Avant l’essor de ces outils informatisés, les entreprises utilisaient les outils financiers traditionnels comme les outils comptables, le grand journal, etc. Avec l’évolution et la tendance vers cette informatisation, il fallait donc adapter ces outils traditionnels avec le système informatisé. C’est ainsi que sont nés les outils financiers informatisés pouvant également être désignés comme les « logiciels financiers ». Plusieurs applications ont été intégrées dans ces logiciels pour effectuer les tâches des outils financiers traditionnels. L’évolution offerte par les logiciels est qu’ils permettent l’exécution de ces tâches de façon automatique. Les logiciels sont des outils complexes et leurs fonctionnalités peuvent être différentes en fonction du logiciel. Ce qui nous a poussé à choisir le présent sujet qui s’intitule « Adaptabilité des outils financiers avec l’évolution des IT ».
Les outils financiers ont ainsi évolué avec l’évolution des nouvelles technologies. Ils offrent de nombreux avantages pour l’entreprise ou l’utilisateur mais ils présentent également des risques. La problématique qui se pose alors est : Quel est le poids des avantages des outils financiers par rapport à leurs inconvénients dans la prise de décision ?
Pour répondre à cette problématique, le présent travail sera divisé en deux grandes parties. La première partie va mettre en évidence le parallèle entre les outils financiers d’hier (traditionnels) et ceux d’aujourd’hui. Cette première partie permettra de connaître quels sont les éléments chronologiques qui ont poussé les entreprises à adopter les outils financiers informatisés. Cette première partie permettra également de comprendre quels sont les avantages et les limites de l’innovation de ces outils dans le cadre financier. La seconde partie traitera plus particulièrement le cas d’IBM. Cette partie va mettre en évidence la particularité d’IBM par rapport aux autres grands groupes. Elle va permettre de connaître le poids des avantages des outils informatiques par rapport à ses inconvénients. Une réponse à la problématique pourra ainsi être avancée.
- Parallèle entre les outils financiers d’hier et ceux d’aujourd’hui
- Conjoncture économique et technologique entrainant l’évolution des outils financiers
Afin de faire le lien entre les entreprises et l’usage des outils financiers, il est tout d’abord nécessaire d’évoquer en bref l’évolution de l’économie.
Il est possible de diviser l’histoire de l’économie en périodes bien distinctes. La notion de révolution économique s’intègrera ensuite dans cette évolution favorisant ainsi l’usage des outils financiers.
Globalement, l’histoire de l’économie se divise en quatre grandes périodes : la première période est la période de la préhistoire, il s’agit donc de l’économie préhistorique. L’économie a ensuite commencé à connaître une évolution pendant la période de la révolution néolithique. Vient ensuite la période antique et médiévale. Enfin, la dernière période est marquée par la révolution industrielle.[1]
Les éléments fondamentaux de l’économie se sont mis en place pendant la première période qui est celle de l’économie préhistorique. Elle couvre en fait des centaines de milliers d’années. Les populations pendant cette période ont surtout adopté l’économie de prédation, c’est-à-dire une économie basée sur la chasse et la cueillette.
Cette première est également marquée par les transformations des aliments avec le feu ; différents outils et divers objets (religieux, artistiques, etc.) et vêtements ont également été produits ; les échanges, prenant la forme de don, troc, ont eu lieu pour la première fois pendant cette époque.
La première révolution économique est souvent associée à la seconde période qui est celle de la révolution néolithique. La rupture de deux systèmes, qui sont le nomadisme et le sédentarisme, a marqué cette seconde période. Il s’agit d’un véritable tournant pour l’Homme.
Par ailleurs, les structures urbaines (villages, villes) ont été créées et l’agriculture a pris naissance pendant cette période. Principalement, plusieurs éléments de la société humaine ont vu le jour. On peut par exemple citer la propriété, l’adoption de nouvelles techniques, le travail devient spécialisé, etc.
La période de la révolution néolithique peut aussi se définir par l’avènement d’un changement rapide et radical. L’économie de prédation a évolué vers une économie de production avec l’élevage et l’agriculture. Toutefois, la nouvelle économie de production a pris du temps avant d’être réellement maîtrisée par les populations.
Quand l’Homme a commencé à spécialiser les tâches, la monnaie est également apparue. En même temps, on assiste également à un développement du commerce.
Les différents éléments de la société ont toujours connu une évolution progressive pendant la période médiévale et de nouvelles techniques ont aussi été créées.[2]
Ces différentes révolutions ont ainsi conduit à la révolution industrielle et au machinisme vers la fin du XIXème siècle et début du XXème siècle. Une entreprise est alors née de cette révolution et ses moyens de production étaient essentiellement la base de sa puissance économique. Les outils utilisés par les entreprises devaient alors être obligatoirement efficaces pour pouvoir assurer cette puissance économique. Par ailleurs le fonctionnement de ces outils reposait sur la force de travail.
L’organisation du travail et de la société en général ont évolué avec cette révolution industrielle. Les capitaux ont commencé à prendre une place déterminante dans au sein de cette société. Cette place déterminante des capitaux a favorisé la dissociation de la fonction de propriétaire et des fonctions de gestion.
Pendant la révolution industrielle, l’importance de la place de l’industrie manufacturière est devenue majeure. La production a évolué essentiellement vers une production de masse à laquelle se sont accompagnées de nouvelles stratégies de vente et l’apparition des grands magasins.
Ensuite, l’important développement des techniques de gestion a marqué profondément la période d’après la Deuxième Guerre mondiale. Ces techniques englobent le « business administration » et des techniques de marketing. Il s’agit de la période de managers et du gouvernement d’entreprise. Ici, on assiste à un développement de l’industrie légère mais plus uniquement de l’industrie manufacturière. C’est également dans ce contexte que s’introduit l’informatique. Elle a surtout accompagné le développement des techniques de gestion.
La place de la distribution est également devenue progressivement grandissante grâce au développement du marketing. Cette situation a poussé les entreprises à améliorer continuellement leurs systèmes de distribution. Ainsi, l’informatique a été peu à peu associée avec ces systèmes pour assurer cette amélioration.
Les marchés financiers ont eux aussi connu une grande évolution et la conquête de nouveaux marchés a entraîné une rude concurrence, toujours d’actualité, entre les différentes entreprises. Ces dernières sont également dans l’obligation d’adapter leurs systèmes avec ces nouveaux marchés financiers.
La naissance des ordinateurs ainsi que des tableaux de gestion ont marqué le développement de l’informatique décentralisée. Les techniques de gestion de l’entreprise se trouvent ainsi être plus performantes. Et l’évolution des entreprises vers l’entreprise en réseau a été favorisée par l’émergence des techniques de communications et d’internet.
La tendance est ainsi vers l’association des outils et des systèmes gestion de l’entreprise avec l’informatique. [3]
On peut alors citer une autre période de l’économie qui est l’évolution vers les IT. La place des IT est en effet déterminante tant pour la survie que le développement de l’entreprise. Les entreprises sont désormais conscientes que les IT constituent un véritable pilier pour son développement.
On peut prendre comme exemple l’informatique décisionnelle. Il s’agit de l’informatique qui set au service des dirigeants des entreprises et des décideurs. Globalement, l’informatique décisionnelle englobe les différents moyens et méthodes permettant à l’entreprise la collecte, la consolidation et la restitution des informations indispensables aux dirigeants de l’entreprise pour prendre la meilleure décision. Ces derniers peuvent également avoir une meilleure vue d’ensemble de leur activité.
Il faut savoir que l’informatique décisionnelle s’affiche dans un système d’information. Le terme d’informatique décisionnelle résulte de l’association du management et de l’informatique.
Les quatre fonctions fondamentales qu’un système d’information décisionnel doit assurer sont la collecte des données, son intégration, sa diffusion et sa présentation. Une fonction d’administration s’ajoute aussi à ces fonctions.
Par ailleurs, les outils comptables constituent la base de la gestion financière de l’entreprise. Ces outils doivent permettre de faire le point sur l’état financier antérieur et actuel de l’entreprise ou de l’organisation, d’acquérir les données indispensables pour une meilleure prise de décision, de s’adapter aux différentes lois et des obligations vis-à-vis des diverses organismes gouvernementaux, d’assurer la survie et le développement de l’entreprise ou de l’organisation. L’essentiel est que ces outils doivent être simples et précises et faciles à appréhender par tous les personnels.
Des logiciels informatiques contribuent à la gestion de ces outils qui doit s’effectuer périodiquement. Avant l’introduction de l’informatique, cette gestion s’effectuait manuellement. Mais il faut noter que l’utilisation des logiciels informatiques facile et améliore l’exécution des tâches.[4]
Les livres comptables figurent parmi les outils financiers indispensables pour l’entreprise. La bonne tenue de ces livres est essentielle pour l’organisation. Le journal des ventes, des dépenses, le budget, le bilan, le mouvement de trésorerie sont des éléments qui permettent d’effectuer une bonne tenue des livres comptables de l’entreprise.
Figure 1: Outils financiers traditionnels
Les outils financiers constituent de véritables outils de pouvoir. Ils permettent aux acteurs internes d’adhérer à l’organisation et aux projets de l’entreprise. [5]
Il existe aussi des normes que les outils comptables et financiers doivent respecter. Ces normes sont mises en place afin d’assurer l’application très stricte des règles de la profession.
De ce fait, la prise de décision n’est donc pas uniquement une simple prise de décision rationnelle et objective mais constitue véritable un outil stratégique pour le développement de l’entreprise. Les dirigeants des entreprises ressentent de plus en plus le besoin d’adapter leurs outils financiers avec de nouvelles techniques plus modernes et plus performantes. Il s’agit plus particulièrement des IT.
Cette adaptabilité des outils avec les informations technologiques est nécessaire afin de pouvoir collecter les données quantitatives et les plus qualitatives permettant ainsi aux dirigeants de prendre les meilleures décisions les plus stratégiques.
Qu’il s’agisse d’un objectif de justification de la décision ou de légitimation d’un projet déjà validé, cet objectif est conscient et intentionnel de la part du décideur. Pour atteindre cet objectif et optimiser la gestion de l’entreprise, il doit ainsi s’approprier des outils les plus performants. Il faut noter que généralement cet objectif est le développement stratégique de l’entreprise.
Ainsi, le choix d’investissement est lié étroitement avec la prise de décisions des décideurs de l’entreprise. Ces acteurs font ainsi appel aux différents outils comptables et financiers afin de persuader les diverses parties prenantes à ce développement stratégique. Par contre, pour que ces outils soient performants, ils doivent être orientés en vue de les adapter au projet afin qu’ils puissent véritablement y adhérer.
Ces outils doivent permettre la manipulation efficace des données en fonction de l’objectif fixé. Cette manipulation est dans tout l’intérêt de l’entreprise. L’argument que les outils constituent un véritable moyen de pouvoir est ainsi justifié. Boussard et Maugeri (2003) précisent que « A travers le développement d’un outil, on cherche à influencer les individus. L’outil est donc une façon d’échapper aux contradictions, de rendre son action cohérente, de construire un environnement permettant de légitimer ses actions, voire de transformer un outil en fonction de ses intérêts. »
Boussard (2003) ajout de son côté que « les outils sont adoptés non pas parce qu’ils prétendent rendre l’organisation transparente et maîtrisable, mais parce qu’ils font croire qu’elle l’est ». Autrement dit, l’auteur pense que les outils permettent aux décideurs d’exécuter plus efficacement leurs tâches et garantit ainsi l’atteinte de l’objectif fixé.
D’autres auteurs comme Bourguignon et Jenkins (2004) ont également souligné que « les nouveaux outils, les nouvelles méthodes de gestion, les nouvelles structures organisationnelles, les réformes des systèmes techniques… sont mis en place dans un souci d’efficacité économique et de performance. L’outil est alors présenté comme une façon incontournable de restaurer de la cohérence et de permettre la survie de l’entreprise. Cette notion de cohérence instrumentale repose sur une hypothèse de déterminisme technique. »
Ainsi, la mobilisation du comportement humain peut donc être réalisée efficacement par le biais des outils. Par ailleurs, les acteurs internes à l’organisation sont façonnés et influencés par ces outils financiers et comptables.
Enfin, les outils comptables et financiers adoptés devraient être influencés par l’organisation du service comptable et financier de l’entreprise ou de l’organisation.
On peut alors dire que les outils comptables et financiers peuvent constituer comme un véritable instrument de pouvoir. La stratégie peut ainsi être légitimée et tous les acteurs internes et externes peuvent adhérer à l’organisation de l’entreprise. D’autre part, il est également possible de dire que ces outils sont des vecteurs externes de communication en faveur de l’organisation. En même temps, ils constituent aussi un instrument qui peut persuader les parties prenantes extérieures à investir et à accorder les moyens de financement nécessaires.
Actuellement, la contrainte des obligations légales, devenant de plus en plus forte, en rapport avec la maîtrise des systèmes d’information, pousse les employeurs à chercher à améliorer davantage leurs systèmes. L’association de ces systèmes avec les IT semble être la solution la plus efficace pour les employeurs. Ces technologies permettent un meilleur contrôle et la mise à jour de ces systèmes.
Désormais, le développement de l’entreprise dépend en grande partie de l’information et de l’information, et les dirigeants de l’entreprise en sont conscients. En fait, actuellement, tout dirigeant d’une entreprise ne souhaitant pas rester en marge de la mondialisation a besoin d’un outil indispensable qui est l’informatique. Il s’agit de l’outil garant du développement interne et externe de l’organisation.
La gestion de l’entreprise est le secteur le plus concerné par l’informatique. Aussi, les responsables d’une entreprise doivent également tenir compte de la veille et des mouvements de l’environnement de l’entreprise, pour pouvoir s’adapter au monde de l’entreprise en constante évolution. Michael Porter définit la veille comme étant « une systématisation du processus de repérage, de validation, d’analyse, de synthèse et de diffusion de l’information utile. L’activité de surveillance et d’analyse des activités des compétiteurs est le rôle premier des entreprises meneuses. »
Par conséquent, la veille ou l’intelligence économique sont ainsi considérés comme de véritables pratiques dites stratégiques.
En effet, par le biais de la veille, l’information utile peut être traquée. Par ailleurs, l’information devient progressivement comme un outil de compétitivité des entreprises. Elle appuie la décision stratégique et permet aussi en même temps de surveiller activement l’environnement de l’entreprise.
Les problèmes rencontrés par l’entreprise peuvent être reconnus par le biais d’une bonne information. Elle favorise aussi par ailleurs le contact avec les commerciaux, permet d’identifier les mauvais payeurs, d’entrer et d’acquérir de nouveaux marchés, etc.
Une entreprise qui sait adapter ses systèmes avec l’information technologique est dite, une entreprise innovante. Elle permet aussi à l’entreprise d’être plus compétitive et de se démarquer de ses concurrents. Le contrôle et la surveillance de l’environnement de l’entreprise deviennent plus optimisés.
Principalement en raison d’une évolution des techniques informatiques, un fort développement a été connu par les outils financiers. Ces outils se présentent le plus souvent sous forme de logiciels financiers informatisés. La tendance vers l’intelligence artificielle modifie les techniques traditionnelles et permettent la recherche de nouvelles solutions.
L’entreprise, en adoptant ces nouvelles techniques informatisées, a pris une place plus importante au niveau de la société. Plus précisément, la gestion financière de l’entreprise est devenue informatisée, dont l’analyse financière.
De même, l’évolution des besoins des utilisateurs a appuyé cette tendance vers l’informatisation du système de gestion financière de l’entreprise. Ces logiciels peuvent ainsi traiter des domaines de l’analyse financière comme les tableaux, les soldes, les ratios, etc. tout ce qui est rattaché au domaine de l’analyse financier est concerné par cette informatisation.[6]
Les outils financiers peuvent prendre une forme multiple dont les tableurs, les programmes classiques, les systèmes experts et l’intelligence artificielle par le biais des réseaux neuronaux.[7]
En ce qui concerne les tableurs, il s’agit surtout des feuilles, structurées en cellules, de calculs qui s’effectuent de façon automatique. En se référant à l’histoire, les tableaux sont considérés comme les outils qui ont donné la possibilité d’effectuer pour la première fois des calculs informatisés. L’analyse comparative a été possible en partant de la saisie de bilans en utilisant les tableurs. Désormais, il est possible de faire le calcul des soldes, des ratios, des taux d’évolution, mais également de faire une analyse statique ou prévisionnelle.[8]
L’utilisation du tableur est toujours fréquente même après plusieurs années d’application de l’outil. Aussi, mis à part la possibilité d’effectuer les calculs automatiquement, le tableur permet aussi en parallèle de faire des présentations plus efficaces qu’il s’agisse de graphique ou encore d’encadrement.
Le tableur offre une simplicité d’emploi ce qui a contribué à son succès. L’utilisation de cet outil ne demande pas de solides connaissances en informatique. Par ailleurs, il facilite l’exécution des tâches.
Par ailleurs, la récupération des tâches effectuées précédemment est possible en utilisant l’outil tableur. Il permet aussi de conserver la trace des calculs effectués. Les fonctions des comptables et des financiers ont été profondément révolutionnées par le tableur.
Plus particulièrement dans l’analyse financière, cet outil reste très présent dans les logiciels utilisés.
Outre le tableur, on peut également citer les logiciels programmés. Il s’agit d’un progiciel dont l’utilisation est plus spécifique. L’objectif principal de l’utilisation des logiciels programmés est de pouvoir effectuer des tâches bien précises en rapport avec les fonctions du logiciel. Par logiciel, on entend un programme ou encore un ensemble de programmes, au service de divers catégories d’utilisateurs. Ces logiciels doivent alors pouvoir satisfaire les demandes de ces utilisateurs pouvant être aussi des entreprises. D’autres services comme la documentation, l’assistance dans l’exécution peuvent accompagner ce programme.
L’avantage des logiciels programmés est la possibilité d’introduire des informations qualitatives et d’autres documents informatisés. L’introduction de ces informations ou de ces documents dans le programme s’effectue en suivant un ordre précis. Il est possible que l’analyse soit impactée par le changement d’un de ces éléments du programme.
Toutefois, les données traitées à partir d’un ordinateur peuvent ne pas être reproductibles et fidèles contrairement aux calculs effectués. Par conséquent, il est possible que des erreurs surviennent et les résultats peuvent être faussés.
Il existe également des outils financiers qui sont désignés par « systèmes experts ». Ces systèmes experts se définissent comme étant un ensemble constitué d’un logiciel. Cet outil permet l’exploitation des données symboliques pouvant se présenter sous forme d’informations générales ou spécifiques à un domaine bien défini. Il permet également de résoudre des problèmes à partir d’une base de connaissance. En fait, les connaissances et les données sont en même temps exploitées par les systèmes experts afin d’arriver à cette résolution de problème.[9]
Ainsi, le système économique de l’entreprise détermine en grande partie les indicateurs du système financier. A travers ces indicateurs financiers, l’évolution du système peut être identifiée. Les systèmes experts ont donc favorisé la multiplication des produits et l’augmentation des attentes ainsi que de l’effectif des utilisateurs.
Il permet donc de fournir des informations mais également d’identifier les causes et les conséquences pouvant atteindre le système financier de l’entreprise.
Par ailleurs, il serait donc nécessaire de définir les fonctions principales des outils financiers informatisés, appelés encore logiciels financiers.
Tout d’abord, il faut souligner que chaque logiciel présente ses propres caractéristiques. Cependant, plusieurs éléments constituants des logiciels les rapprochent. Généralement, ils permettent une meilleure gestion du système financier de l’entreprise et permettent également un suivi et un contrôle plus efficace.
Autrement dit, ils permettent d’établir un bilan complet de l’’état de l’entreprise à partir des nombreux indicateurs qu’ils présentent. S’il s’agit de logiciels d’analyse financière, ils permettent plus particulièrement d’évaluer la rentabilité, l’équilibre et le développement de l’entreprise.
Les outils de gestion ainsi que le tableau de financements sont les deux éléments les plus généralement présents dans un logiciel financier. Ces outils permettent de connaître les résultats financiers, les valeurs ajoutées, la production, etc.
Quel que soit le logiciel financier utilisé, il doit permettre aux utilisateurs d’analyser la rentabilité de l’entreprise, figurant comme un élément essentiel à sa croissance. A partir des logiciels, le système devient automatisé : l’affichage d’un tableau de synthèse, la formule de calcul, la présentation des indicateurs, etc.
On peut citer des logiciels financiers qui sont les plus courant actuellement :
- Cognos : ce logiciel est un outil de pilotage de la performance de l’entreprise. En utilisant Cognos, l’entreprise peut mesurer, appréhender et anticiper leur performance opérationnelle et financière. Ainsi, elle peut adopter les meilleures actions possibles.
Le système de performance offert par Cognos est complet et à la fois personnalisable. La planification, la modélisation des scénarios, l’analyse prévisionnelle et la collaboration sont des fonctions supplémentaires proposées par ce logiciel. Cognos est un logiciel financier pouvant être adopté plus particulièrement pour les PME.[10]
- Hyperion : il s’agit également d’un logiciel financier dont la finalité est de rendre l’entreprise plus performante. Le logiciel est produit par la société Hyperion Solutions. Le marché de l’intelligence économique est la première cible des produits proposés par cette société.[11]
- SAP : il se définit comme étant un progiciel qui s’affiche dans la famille des ERP c’est-à-dire des systèmes d’informations qui relient entre elles les différentes fonctions de l’entreprise dont la comptabilité, le marketing, les RH, la maintenance, etc.[12]
Ainsi, on peut dire que les logiciels financiers peuvent prendre plusieurs formes (tableur, système expert, programme, etc.). La rédaction de véritables rapports ou encore l’enrichissement des commentaires ou des graphiques sont proposés par certains logiciels financiers.
L’utilisation de ces logiciels propose d’une part des améliorations d’ordre quantitatif et d’autre part des améliorations d’ordre qualitatif. Ainsi, la conservation des données, la réalisation des états financiers, le partage des connaissances ainsi que l’aide à la décision sont tous concernés.
- Les avantages et limites de l’innovation de ces outils dans le cadre financier
La conception des logiciels financiers a eu principalement pour objectif de permettre une meilleure gestion de l’entreprise au niveau de la comptabilité et du système financier. Ainsi, ces outils présentent de nombreux avantages pour l’entreprise mais ils présentent également des limites.
- Couts
En parlant de logiciel financier, il s’agit premièrement d’un outil efficace qui rend les tâches plus faciles et offre ainsi un gain de temps.
Le premier avantage proposé par les logiciels financier est de donner la possibilité à l’utilisateur de gérer plus efficacement la comptabilité. Toutes les tâches au niveau de la comptabilité et au niveau du système financier sont devenues automatiques. Ainsi, les utilisateurs bénéficient d’un important gain de temps.
A partir du logiciel financier, il est possible d’effectuer les plans comptables nécessaires à la gestion de l’entreprise, qu’ils soient des plans comptables généraux ou spécialisés. En même temps, toute la comptabilité peut être saisie, et le calcul de la TVA et des autres calculs s’effectue de façon automatique. Il est également possible de saisir le cahier comptable et d’effectuer la gestion des chéquiers.
Le bilan et le compte de résultat ainsi que les autres documents comme les journaux, les déclarations, peuvent être édités.
En utilisant les logiciels financiers, il est possible de faire la gestion du pointage des comptes mais également d’effectuer le rapprochement bancaire et l’intégration des documents des comptes bancaires.
La gestion à partir des logiciels concerne également la gestion des clients et des fournisseurs. Ces outils permettent l’acquisition et la relance des clients. L’avantage avec les logiciels financiers et la possibilité de les associer avec d’autres logiciels de gestion.
Tous les coûts en rapport avec l’entreprise ainsi que la comptabilité en générale peuvent être contrôlés à partir des logiciels. Ce contrôle est primordial pour l’entreprise.
Par contre, ces outils ne présentent pas que des avantages car il existe également des inconvénients. Le principal inconvénient se rapporte au coût de ces logiciels. Les prix de ces logiciels peuvent varier en fonction de leurs fonctionnalités. Il existe des logiciels qui sont abordables mais dans ce cas, leurs fonctionnalités peuvent ne pas être complètes. Aussi, même si le prix d’un logiciel est plus ou moins abordable, il peut toujours demander des mises à jour régulièrement. Or, une mise à jour s’avère être payante. Cette mise à jour obligatoire et régulière est la plus coûteuse. Dans le cas où le logiciel n’est pas mis à jour, l’utilisateur risque de perdre ces données et ses travaux.
Il est aussi possible de rencontrer des logiciels qui « beug ». Dans ce genre de cas, l’utilisation est toujours limitée et l’utilisateur ne peut effectuer les tâches qu’il convient de faire.
Il est aussi important de souligner que ces logiciels financiers présentent des risques qu’il est nécessaire d’évoquer.
- Risques
Le risque opérationnel est considéré comme le risque le plus corrélé à l’usage informatique.
Il s’agit d’un risque qui résulte d’une défaillance ou une inadéquation interne du système. Le risque opérationnel peut être assimilé à un risque de pertes. Les causes qui peuvent entraîner un risque opérationnel sont multiples ; elles peuvent être des erreurs effectuées par les acteurs internes de l’entreprise ; elles peuvent également survenir suite à des fraudes ou des malveillances, ou encore suite à des défaillances des systèmes d’information, des erreurs dans la gestion du personnel, ou encore en cas d’évènement accidentel comme les incendies ou les accidents imprévus.
Les pertes engendrées par ces risques sont importantes et les impacts sur l’entreprise peuvent ainsi être déterminants.
Plus particulièrement pour les établissements financiers, qu’il s’agisse d’une banque ou assurance, les impacts du risque opérationnel peuvent être directs ou indirects. Généralement dans ces établissements, une défaillance au niveau de leurs démarches, au niveau de la gestion de leur personnel, dans leurs systèmes internes ou encore externes sont les principaux causes d’un risque opérationnel.
En effet, dans le secteur bancaire, le constat effectué est l’importance des risques opérationnels devenant de plus en plus grande.
Les principaux évènements définis comme étant les véritables causes pouvant faire apparaître un risque opérationnel sont définis par les Comité de Bâle :
- « Fraudeinterne : qui peut se présenter sous forme d’informations inexactes fournies par un employé afin d’effectuer une fraude dans l’organisation interne de l’entreprise ;
- Fraude externe : elle peut prendre plusieurs formes qui apparaissent généralement en raison d’un piratage informatique.
- Pratiques concernant l’emploi et la sécurité sur le milieu professionnel : elles peuvent se traduire par une violation des règles de santé, des activités syndicales, etc.
- Les pratiques commerciales sont également désignées par le Comité de Bâle comme source du risque opérationnel. Dans ces pratiques, l’utilisation d’informations frauduleuses et confidentielles sur des clients peut être effectuée, de même les opérations boursières qui ne sont pas légales, la vente de produit sans autorisation et le blanchiment d’argent.
- Dommages aux actifs corporels : par exemple, actes de terrorisme, vandalisme, séismes, incendies et inondations.
- Dysfonctionnement de l’activité et des systèmes : par exemple, pannes de matériel et de logiciel informatiques, problèmes de télécommunications et pannes d’électricité.
- Exécution, livraison et gestion des processus : par exemple, erreur d’enregistrement des données, défaillances dans la gestion des sûretés, lacunes dans la documentation juridique, erreur d’accès aux comptes de la clientèle et défaillances des fournisseurs ou conflits avec eux. »[13]
Tout type d’entreprise, et plus particulièrement les institutions financières, peut connaître de véritable risque à partir de l’utilisation de logiciels financiers. Les risques de pertes sont grands et l’exécution des opérations financières est de plus en plus exposée par ces risques.
Ces risques peuvent conduire une entreprise à sa véritable perte.
Toujours en rapport avec ces risques, d’autres logiciels financiers, notamment les logiciels de comptabilité gratuits, peuvent présenter un piège.
En effet, des logiciels de comptabilité sont offerts gratuitement afin d’aider l’utilisateur à mieux gérer son entreprise. Cependant, ces logiciels n’offrent pas toutes les applications indispensables pour cette gestion. Par rapport aux logiciels payants, les fonctionnalités de ces logiciels sont donc limitées.
L’utilisation des systèmes informatiques et télécommunication revêt donc des risques certains.
En effet, l’utilisation des systèmes informatiques et télécommunication devient actuellement irréversible. Par conséquent, les entreprises deviennent de plus en plus dépendantes. Cette dépendance est un risque dans le cas où il y a un dysfonctionnement du système, toute l’entreprise est concernée.
Avec l’évolution rapide des ces technologies et de ces systèmes, les fraudes et les erreurs prennent une grande ampleur. Elles s’introduisent également dans des réseaux mondiaux ce qui transfert les risques à l’échelle mondiale. Au sein de l’organisation interne d’un établissement, ce risque peut avoir une réaction en chaîne, et peut donc toucher tout l’ensemble du système.
Les responsables de surveillance et de contrôle doivent adopter les techniques les plus efficaces face aux différents risques liés à l’utilisation des systèmes informatisés et des télécommunications.
Le plus souvent, c’est à partir des traitements informatiques que la majorité des informations sont créées. Ces informations sont à la base de la gestion de l’établissement. Elles sont également partagées entre les acteurs internes et externes de l’entreprise. Or, on assiste aussi actuellement à la diffusion d’informations non autorisées. Cette diffusion s’effectue à partir de différents réseaux de communication à l’exemple des lignes téléphoniques et satellites.
Ces informations non autorisées sont le plus souvent des informations confidentielles. L’accès à ces informations n’est plus désormais sécurisé. Ces dernières ont des enjeux de taille pour les activités de l’entreprise et sur son environnement.
En outre, l’utilisation de ces informations devient abusive. Parmi ces informations confidentielles, on peut citer par exemple les soldes des comptes privés, les plafonds des découverts et les modalités d’exécution des opérations.
A part la diffusion des informations non autorisées, les erreurs deviennent aussi de plus en plus courantes. Généralement, elles se produisent pendant l’acquisition des informations et pendant leur développement. Au cours de la conception des systèmes et de la gestion des programmes, les erreurs peuvent également survenir.
Pour les logiciels personnalisables, les probabilités que les erreurs se produisent sont plus grandes car cette personnalisation est effectuée par l’Homme.[14] Il faut noter que cette personnalisation a lieu dans le cas où les besoins de l’utilisateur sont plus spécifiques.
Comme les erreurs, les fraudes deviennent aussi plus fréquentes. Elles s’affichent également parmi les risques de l’utilisation des systèmes informatisés et des télécommunications.
Les fraudes ont pour conséquences directes la perte pour l’entreprise mais également la mauvaise réputation et mauvaise image de l’entreprise aux yeux de sa clientèle et des acteurs extérieurs.
Le risque de l’utilisation des systèmes informatisés peut aussi se présenter sous forme de l’arrêt d’activité de l’entreprise en raison d’un dysfonctionnement du matériel ou du logiciel.
Certes, un logiciel est constitué par plusieurs éléments et le dysfonctionnement d’un seul de ces éléments peut engendrer le dysfonctionnement de l’ensemble du logiciel. Ainsi, ces outils sont assez vulnérables.
Certes, par rapport aux procédés manuels, la réalisation des tâches en utilisant les systèmes informatisés est plus rapide mais les risques de pannes sont plus importants. Aujourd’hui, les systèmes informatisés font partie intégrante du fonctionnement et à la prise de décision de l’entreprise.
Les impacts sont immédiats et sont alarmants quand une défaillance du système informatisé se présente. De plus, pour dépanner le système, les coûts peuvent revenir encore plus chers que l’acquisition de nouveau matériel pour remplacer celui endommagé.
Le dysfonctionnement d’un système informatisé entraîne une planification inefficace. Or, une planification réussie a une grande importance pour une organisation ou une entreprise. Le risque de déficit peut arriver à une entreprise s’il s’agit d’une entreprise commerciale, en raison de cette planification inefficace.
Ainsi, une mauvaise planification désavantage un établissement par rapport à ses concurrents. Elle peut se traduire par une erreur de coût ou encore des avantages faibles par rapport à la prévision de départ.
En adoptant les systèmes informatisés, les entreprises ne prennent pas généralement en compte les risques et les inconvénients de ces outils. Les objectifs de ces entreprises sont surtout de permettre un meilleur accès à l’information, l’amélioration de l’efficacité et de la performance. En effet, les logiciels financiers sont constitués de programmes et d’applications offrant une meilleure réalisation des tâches et un gain de temps important. Il s’agit des principaux avantages offerts par ces outils informatisés.
Cependant, les risques que présente l’utilisation de ces outils informatisés sont aussi importants que les avantages qu’ils offrent. Les coûts dans leur mis en place au sein de la structure reviennent déjà élevés outre les coûts des mises à jours devant être effectués régulièrement. Aussi, en cas de défaillance du système informatisé, le risque peut être très important pouvant aller jusqu’à la perte de l’entreprise.
Vu l’importance des impacts de ces systèmes sur l’ensemble de l’organisation, les responsables au sein de cette organisation ont donc un rôle important à jouer pour le bon fonctionnement de ces outils. En effet, le bon fonctionnement de ces outils financiers informatisés garantit la réussite des projets lancés. Ainsi, ces responsables doivent tenir compte de la planification, notamment à long terme de ces logiciels financiers. L’étude de faisabilité doit également être réussie afin d’éviter les erreurs et les planifications inefficace.
Les responsables et les autorités de contrôles doivent ainsi veiller à la sécurité et à la confidentialité des informations pour éviter la diffusion des informations non autorisées et un accès non contrôlé aux données. Ils doivent également s’assurer de l’efficacité des outils utilisés dans le but de pouvoir éviter les risques éventuels.
Il s’agit de l’obligation première des dirigeants d’une entreprise ou d’une organisation de veiller à ce que les informations et les données soient sécurisées et contrôlées. Cette veille a principalement pour objectif d’éviter à l’entreprise de connaître les différents risques mentionnés précédemment.
La stratégie la plus convenable est de mettre en place des mesures préventives adéquates. La probabilité que ces problèmes apparaissent doit être réduite le plus possible à partir de ces mesures préventives.
En même temps, la saisie des données doit être contrôlée pour éviter les erreurs. L’accès non autorisé doit également être contrôlé pour éviter les fraudes et les défaillances.
Pour compléter les mesures préventives, des systèmes de mesures correctives doivent également être mis en place. Les mesures préventives ne peuvent pas en effet être efficaces à cent pour cent. Les mesures correctives quant à eux doivent donc identifier et limiter les risques n’ayant pas pu être traités par les mesures préventives.
Concernant les risques de pannes, les mesures correctives mises en place doivent doubler les capacités des réseaux de télécommunications et d’ordinateurs. Des procédures complémentaires doivent également être mises en place pour faire face aux éventuels erreurs des systèmes ou encore en cas grande catastrophe.
En outre, pour les fraudes des salariés, des coûts de remplacement d’information ou de logiciel et matériel présentant un dysfonctionnement, il devrait y avoir une assurance. Cette assurance devrait ainsi être intégrée dans l’élaboration de la politique informatique.
Outre les mesures préventives et correctives, l’audit interne doit aussi être effectué. Ce rôle est attribué aux dirigeants et aux administrateurs. Cet audit doit permettre l’efficacité des outils utilisés. Cet audit permettra d’identifier les défaillances pouvant se présenter au niveau système. Les risques sont toujours grands dans le cas où ces procédures de tests elles mêmes sont défaillantes.
Les autorités de contrôles figurent aussi comme les acteurs qui prennent part dans cette stratégie de contrôle. Elles se chargent plus particulièrement de l’évaluation de la pertinence de la politique mise en œuvre par l’entreprise dans le secteur de l’informatique au sein de l’organisation. Il est toujours préférable pour l’entreprise de faire appel à des auditeurs internes plutôt qu’à des auditeurs externes.
L’essentiel est donc de mettre en place des démarches de sécurité et de contrôle pour protéger les données et les informations. Le niveau de contrôle demandé doit être fixé en fonction de l’incidence des pertes.
Pour la question de l’accès aux informations non-autorisées, l’utilisation de logiciel d’application de mesures de sécurité est toujours favorable pour la restriction de l’accès à ces informations. Ces logiciels proposent des codes d’authentification protégeant contre toute altération non autorisée.
Aussi, dans le cas d’une violation de la sécurité identifiée, elle doit être signalée auprès des responsables. Ces mesures auront, de façon certaine, des résultats positifs notamment la réduction de façon significative des risques opérationnels, ou encore la mise en œuvre d’un contrôle centralisé des risques.[15]
- Productivité/ Efficacité
Il a été mentionné précédemment que ces outils financiers procurent un gain de temps important. L’automatisation des tâches et des procédures financières contribue à une meilleure productivité de l’entreprise et une meilleure efficacité de l’organisation.
En fait, l’organisation est devenue dépendante de ces systèmes. En utilisant ces logiciels les risques d’erreur diminuent même s’il est probable que des erreurs peuvent toujours apparaître. Ces gains de temps et ces risques amoindris, donnent ainsi la possibilité d’augmenter la productivité et donc la performance de l’entreprise.
Chaque outil peut répondre aux demandes spécifiques des utilisateurs quel que soit le secteur d’activité. Certains produits sont accompagnés d’études préalables qui aident de façon significative l’utilisateur.
Pour des logiciels efficaces, la gestion des activités de l’entreprise (la gestion des documents, des employés, la gestion des salaires, la gestion des commandes, la gestion des projets, etc.) est plus performante. Cette bonne performance de la gestion activités de l’entreprise contribue à la performance en générale de l’entreprise.[16]
- Quelle est la particularité d’IBM comparée aux autres grands groupes ?
- Les outils financiers : moyens de communication avec les clients
- Plaquette de solutions proposées par IBM à ses clients et prospects
Actuellement, les dirigeants des entreprises s’engagent à l’adoption de stratégies permettant l’équilibre de l’innovation, la croissance, la performance et la gestion des risques tout en réduisant les coûts et bénéficier ainsi d’une meilleure optimisation pour la réalisation des projet. Les outils financiers sont ceux qui sont les plus adaptés afin de mettre en œuvre ces stratégies. Ils opèrent en effet au niveau stratégique et au niveau opérationnel de l’entreprise.
IBM propose ses services et des outils performants à ses clients. Leurs produits s’adressent à tous les utilisateurs et plus particulièrement aux directions financières.[17]
En proposant des outils de diagnostic performant, IBM se propose d’aider les entreprises dans l’évaluation de leur structure organisationnelle, dans l’intégration d’autres fonctionnalités financières, l’amélioration des prévisions et du reporting, le développement des compétences en matière d’analyse prédictive, et la réduction des risques et l’optimisation des fonctions stratégiques.
IBM promet donc aux entreprises l’amélioration de leurs principales fonctions financières (contrôle de gestion, traitement des activités, etc.) à partir de l’utilisation des outils et des services IBM.
Figure 2: Le logo d’IBM
IBM propose l’amélioration de trois axes principaux. Il y a la « stratégie de transformation de la fonction finance » qui propose l’analyse et l’évaluation du rôle de la fonction finance afin de pouvoir accroître la rentabilité et rendre la gestion des coûts plus performante.
Ensuite il y a l’axe d’amélioration des activités de la fonction finance. Ce second axe doit permettre à l’entreprise de gagner en efficacité, notamment en matière de coût et des activités de la fonction finance.
Le dernier axe concerne la gestion de la performance. Dans cet axe, des démarches plus efficaces ainsi que des outils d’aide à la prise de décision et des meilleurs pratiques sont mis en place.
IBM propose alors de relever des défis des fonctions financiers :
- Créer un cadre de gouvernance efficace en rapport avec l’intégrité de l’information et du déploiement des normes internationales
- Mettre en œuvre une fonction finance répondant aux demandes spécifiques des utilisateurs
- Développer la réactivité des décideurs en permettant à tout moment l’accès aux informations qualitatives
- Améliorer la capacité de l’établissement à mettre en place une gestion efficace des risques
- Optimiser l’information sur les attributions de chaque acteur pour améliorer la productivité et la collaboration.
IBM garantit à ses clients l’efficacité de ses services et de ses produits avec ses expériences dans le domaine. Une expertise approfondie de la fonction financière associée à une aptitude à appliquer la technologie et l’intégration les plus adaptées. L’expérience internationale du Groupe justifie aussi d’autre part ses capacités à relever ces défis.[18]
Les consultants d’IBM accompagnent les clients dans le développement d’une nouvelle valeur durable. Ces consultants définissent ainsi des stratégies de gestion financière, une gestion du changement en s’adaptant aux nouveaux modèles économiques. Ils collaborent étroitement avec les clients du Groupe et fournissent des solutions pour faire face aux différents défis qui se présentent à une organisation en matière de risque et de finance.
Pour favoriser une amélioration continue et garantir le succès, IBM veut faire le lien entre stratégie et application en apportant une expertise et une vision qui tend vers un plan de développement.
Un département au sein d’IBM qui est le département Global Business Services, est un département spécialisé dans le conseil en management. Il est reconnu mondialement et dispose d’une large expérience dans le domaine.
Les équipes IBM interviennent en renforçant les outils et les stratégies utilisés par ses clients. Dans le monde entier, IBM reflète auprès de ses partenaires et de ses clients, une image d’un partenaire et d’un consultant de confiance.
IBM propose à ses clients le Business analytics qui regroupe divers logiciels aidant les utilisateurs dans leur prise de décision afin de bénéficier d’une amélioration des résultats et d’une réduction des probabilités des risques.
Le Business analytics permet aux utilisateurs de transformer leurs décisions en action. Par rapport aux autres entreprises, IBM garantit que celles qui font usage du Business analytics sont mieux préparées à faire face aux différents défis et à saisir les opportunités. En fait, elles avantagent d’une solide culture et logique analytique.
Les utilisateurs ont la possibilité de mettre en œuvre le pilotage de leur performance et de mieux anticiper leurs opérations et leurs résultats en utilisant les logiciels Business Analytics. Ces éléments sont essentiels à la prise de décision.
- Les avantages avancés par IBM pour promouvoir ses outils
IBM avance que ses outils permettent aux entreprises de bénéficier d’un meilleur rendement et de mieux exploiter leurs données financières. Des outils IBM ont pour finalité de pouvoir identifier les fraudes et les fausses déclarations au sein de l’organisation et de l’administration. La particularité pour ces outils IBM est d’avoir la capacité de déceler ces fraudes avant le paiement des prestations. Les logiciels anti-fraude ne décèlent en général les fraudes qu’après les versements.
D’autres produits IBM concernent les comportements des acheteurs. Ces types d’outils permettent par exemple de connaître la position d’un acheteur souhaitant annuler un service. Il existe également des outils IBM qui traitent particulièrement des risques financiers. Ces outils permettent d’effectuer les calculs bilans. Ce dernier est destiné plus spécialement aux directeurs et aux cadres financiers.
D’autres produits sont également en cours de conception mais les informations concernant ces nouveaux produits ne sont pas encore partagées par IBM.
Le principe du Groupe IBM est de « Faire de la performance le quotidien de chacun ».[19]
Les entreprises utilisant les logiciels IBM peuvent en effet transformer les données en décisions. Ces décisions seront quant à elles transformées en action. Pour ce faire, les entreprises mesurent et anticipent leur performance financière et opérationnelle.
Les logiciels IBM sont ainsi constitués par divers applications qui permettent de prendre des décisions, d’effectuer l’analyse prédictive avancée, de piloter la performance financière et de gérer le risque et la conformité.
Ainsi, les entreprises anticipent mieux les menaces et effectuent une planification plus efficace leur permettant d’atteindre par conséquent les objectifs fixés.
Figure 3: Business Analytics
On peut citer les logiciels Business Analytics proposés par IBM :
Le logiciel IBM Cognos propose des solutions uniques aux entreprises. Il intègre plusieurs éléments dont le reporting, la simulation, la planification, l’analyse conditionnelle, les tableaux de bord et le scorecarding. Il s’agit donc du meilleur outil pour piloter la performance de l’entreprise.
Figure 4: logo du logiciel IBM Cognos
Les fonctionnalités du logiciel OpenPages GRC offre aux entreprises le pilotage de la gouvernance, des risques ainsi que de la conformité de l’ensemble de l’entreprise. Cet outil offre une solution que permet aux utilisateurs d’adapter leurs stratégies de gestion des risques et des pratiques métiers aux fonctionnalités de l’outil.
Figure 5: logo du logiciel IBM Open Pages
En utilisant les logiciels Algorithmics, les risques d’exposition aux risques financiers diminuent. Les informations qui sont collectées à partir de ce logiciel sont également des informations fiables.
Figure 6: logo du logiciel IBM Algorithmics
IBM propose à ses clients de fonder leurs décisions à partir d’une analyse au lieu de faire appel à l’intuition. Les décisions fondées à partir de l’analyse permettent à l’entreprise de se démarquer de sa concurrence. Les entreprises ayant connu des grandes performances ont, la majorité des cas, fait appel aux solutions d’analyse.
Ces types de décisions renforcent également d’autre part les capacités d’analyse et d’optimisation des activités de l’entreprise.
Le tableau suivant présente les différents produits proposés par IBM :
Tableau 1: Les outils financiers proposes par IBM
- L’utilisation (ou la non utilisation) de ces mêmes outils au sein d’un grand groupe
- La véritable conviction d’IBM en développant ses outils (et non utilisés en interne)
IBM produit ses outils plus particulièrement pour la vente. Les entreprises actuelles ne peuvent se passer des outils financiers, ainsi le marché de ces outils financiers est toujours abordable. En développant ses outils, IBM analyse toutes les demandes afin de satisfaire les utilisateurs. De même, IBM ou International Business Machines se spécialise aussi dans le secteur des matériels informatiques, du logiciel et des services informatiques.
Le développement de ces outils figure donc parmi les activités du Groupe. Il veut offrir aux entreprises la possibilité d’être plus performantes et d’anticiper les risques.
- Les freins poussant IBM à se passer de ses outils
Pour IBM, même si le Groupe produit et commercialise ces outils informatisés, il se rend compte que ces outils sont plus couteux qu’avantageux. Certes, les avantages qu’ils offrent sont certains dont : l’automatisation des tâches, le gain de temps, la réduction des erreurs ou encore l’aide à la prise de décision. Cependant, leurs coûts sont toujours élevés. Le coût pour l’achat de ces outils revient déjà cher et ce coût est encore ajouté par les coûts de mise à jour.
Les mises à jour sont obligatoires et elles sont payantes. Les logiciels non mis à jour ne fonctionnent pas correctement et peuvent entraîner de lourdes pertes à l’entreprise.
- Constat et recommandations
On peut constater alors que les logiciels financiers sont des outils révolutionnaires offrant à l’entreprise de nombreux avantages dans l’exécution de ses activités. L’efficacité de ces outils se reflète à partir de l’automatisation des tâches. Cette automatisation rend l’exécution de ces tâches plus rapide et procure ainsi un gain important de temps. Aussi, par rapport à l’exécution manuelle, l’utilisation des outils informatisés amoindrit la probabilité de l’apparition des erreurs.
Les outils financiers contribuent donc à la performance et la croissance de l’entreprise. Cependant, les risques en rapport avec l’utilisation de ces outils sont également importants. Les fraudes, la diffusion d’informations confidentielles, la défaillance du système sont des risques à l’utilisation de ces outils.
Il faut toujours rappeler que ces risques peuvent entraîner une véritable perte pour l’entreprise. La question de survie de celle-ci est alors menacée. Ici, le poids des inconvénients de ces outils n’est donc pas à négliger. Certes, avec l’évolution actuelle, l’utilisation de ces outils devient de plus en plus une dépendance pour les entreprises. Toutefois, comme il a été dit, les risques sont grands.
En se référant au cas d’IBM, il s’agit d’un Groupe à vocation commercial dans le secteur du matériel informatique et des logiciels. Ainsi, la production et la commercialisé de ces outils constituent une activité habituelle. Pour IBM, il ne produit donc pas ces outils pour son organisation interne mais plus précisément pour un objectif commercial. IBM est conscient que ces outils sont plus couteux qu’avantageux.
Ainsi, pour IBM, le poids des inconvénients de ces outils pèse donc plus par rapport à ses avantages.
Toutefois, il est possible de profiter des avantages offerts par ces outils sans encourir les risques qu’ils présentent. Dans cette idée, les responsables et les autorités de contrôles ont un rôle important à jouer. En effet, ils doivent contrôler les outils pour identifier les défaillances et éviter ainsi le risque de dysfonctionnement du système. Pour identifier ces défaillances, ces responsables peuvent utiliser les tests. En même temps, ces outils financiers peuvent également être associés à des logiciels anti-fraude pour éviter les fraudes et les diffusions d’informations non autorisées. L’essentiel pour éviter les risques à l’utilisation des outils financiers informatisés serait donc d’effectuer les contrôles internes réguliers.
Conclusion
Pour conclure, on peut alors dire que les évènements et l’évolution qui ont survenu dans le temps, y compris la mondialisation, ont poussé les entreprises à faire appel aux outils financiers informatisés. Actuellement, ces outils occupent une grande place dans la gestion et l’organisation de l’entreprise. En effet, la gestion des activités de l’entreprise s’effectue désormais en grande partie par le biais de ces outils. Les avantages offerts par ces outils financiers sont nombreux : gain de temps, automatisation des tâches, réduction des erreurs. Ces multiples avantages contribuent ainsi à la performance et la croissance de l’entreprise. Cependant, on sait aussi que l’utilisation de ces outils présente également des risques. Ces risques peuvent prendre différentes formes dont la fraude, la diffusion d’informations non autorisées, une défaillance ou un dysfonctionnement du système. Ces risques peuvent causer une perte fatale pour l’entreprise. Le poids de ces risques est donc important.
En se référant à IBM, ces outils sont plus coûteux qu’avantageux. Ainsi, le poids des inconvénients est plus important que celui des avantages. Le Groupe préfère commercialiser ses outils plutôt que des les intégrer à son organisation interne.
Par ailleurs, dans le cas où l’entreprise sait anticiper les risques qui peuvent se présenter, ces outils peuvent offrir une grande performance pouvant faire la différence face aux autres concurrents. En fait, les outils financiers informatisés peuvent être plus avantageux par rapport à ses inconvénients dans le cas où ces risques sont évités. L’important est mettre en place un système de contrôle interne afin de contrôler la défaillance des systèmes, de mettre en place des logiciels anti-fraude pour éviter les fraudes et les diffusions d’informations non autorisées. Le contrôle a donc une grande place dans ce contexte. Mais face à technologie en constante évolution, les outils financiers peuvent encore aussi évoluer en même temps. Ainsi, des risques n’ayant pas encore été identifiés jusque là peuvent ils encore se présenter ?
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[18] Grandeur et déclin d’IBM – Par Jean-Jacques Duby qui fut longtemps directeur scientifique de la filiale française
[19] http://fr.wikipedia.org/wiki/International_Business_Machines
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