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Comment développer les financements à court terme sur le marché des particuliers, source de rentabilité, tout en conservant la maîtrise du risque à l’agence CIC X ?

 

 

Comment développer les financements à court terme sur le marché des particuliers, source de rentabilité, tout en conservant la maîtrise du risque à l’agence CIC X ?

 

Introduction

  • Contexte des financements à court terme pour particuliers

 

  • Les types de financements à court terme pour particuliers
  • L’environnement juridique des financements à court terme pour particuliers
  • L’impact de la conjoncture économique sur les financements à court terme pour particuliers

 

  • Analyse et interprétation du contexte

 

  • Les crédits à court terme pour les particuliers : sources de rentabilité financière pour la banque CIC
  • Les crédits à court terme pour les particuliers : sources potentielles de risques financiers pour la banque CIC

 

  • Préconisations pour l’agence CIC X
  • Augmentation des encours sur les types de crédits proposés
  • Exiger des garanties solides en contrepartie des crédits alloués

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction

 

Depuis le début de la dernière crise économique mondiale en 2007, l’activité économique connaît un ralentissement dans plusieurs pays européens. De nombreuses entreprises se sont par exemple retrouvées en difficulté et ont dû adopter des mesures de licenciement. On se rappelle par exemple du plan social engagé depuis 2012 et concernant 8000 salariés du groupe PSA Peugeot Citroën[1]. Le groupe prévoit même de nouvelles suppressions d’emplois pour 2015[2]. De telles mesures aggravent le chômage dont le taux s’élève actuellement à 10,4% de la population active en France et concerne 2,8 millions de personnes en France métropolitaine[3]. Du côté des ménages, l’Insee a annoncé, après la baisse de 0,5% en septembre, une nouvelle chute de 0,9% de la consommation en octobre. Celle-ci est expliquée par des dépenses moindres en énergies, en produits alimentaires et en produits manufacturés[4].

Selon les théories économiques, il existe deux affectations possibles ou fonctions pour le revenu des personnes physiques : la consommation et l’épargne. Aussi, une hausse de l’épargne des ménages est la première explication possible d’une baisse de la consommation car la propension de l’une dans le revenu évolue en sens inverse de celle de l’autre. La deuxième explication possible est l’affaiblissement du pouvoir d’achat causé par l’inflation ou hausse généralisée des prix. Dans les deux cas, les ménages affectent une moindre part de leur revenu à certaines catégories de dépenses : habillement, vacances, achats de voitures, projets immobiliers, etc. En d’autres termes, les ménages disposent de moins de marge de manœuvres pour autofinancer leurs projets. Dans ce cas de figure, il existe une alternative pour les ménages: celle de faire appel à un financement externe auprès d’un établissement de crédits comme la banque.

Le système bancaire est le principal recours des particuliers pour le financement de leurs divers projets. Le marché des particuliers auprès des banques connaît un essor important ces dernières années. Selon une étude réalisée par Pécourt en février 2009[5], de nombreuses familles comptent sur les crédits à la consommation pour financer des dépenses nécessaires (équipements de maison et mobiliers, voiture, éducation des enfants, etc.). Les Français trouvent généralement légitimes un tel recours et sans lequel 40% d’entre eux n’auraient pas effectué les dépenses souhaitées. Les crédits à la consommation font partie de la famille des financements à court terme. D’ailleurs, c’est à cette catégorie de financement que nous nous intéresserons particulièrement. Comme plusieurs institutions financières proposent des financements à court terme, il convient de délimiter notre étude.

Pour notre part, nous avons décidé de choisir la banque CIC, et plus précisément l’agence X au sein de laquelle nous avions travaillé dans le cadre d’un contrat en alternance. En outre et à l’instar de toute autre banque, CIC propose des financements pour deux types de clientèle : les professionnels et les particuliers, chacun constituant un marché à part. C’est au marché des particuliers que nous nous intéresserons dans notre étude, d’autant plus que les financements à court terme que nous avons évoqué les concernent tout particulièrement.

En effet, nous préparons une licence professionnelle en finance banque assurances, option chargé de clientèle particuliers dans le but d’acquérir nous préparer au métier de gestionnaire. Ce choix n’est alors pas le produit d’un hasard. Outre cet intérêt académique et professionnel, notre choix présente un intérêt pratique. En effet, les banques développent de plus en plus d’offres de crédits à l’intention des particuliers. L’intérêt pour cette clientèle se manifeste, par exemple, par la mise à disposition d’outils facilitant leur démarche. Ce sont, par exemple, des services à distance comme Filbanque pour CIC[6].

Si nous considérons maintenant le financement proprement dit, il faut se rappeler que l’institution bancaire n’en fait bénéficier son client que si ce dernier remplit des conditions déterminées. La garantie du remboursement de l’emprunt et moyennant un intérêt pose la question des risques liés à l’octroi de crédits. Paradoxalement, le propre de toute banque est qu’elle ne peut développer ses activités sans accorder de crédits à ses clients car ses fonds sont principalement tributaires des dépôts effectués par ces derniers. Les particuliers recherchent de plus en plus un financement à court terme pour répondre à des besoins accrus.

Dans le contexte de crise dans lequel nous nous trouvons encore, l’un des principaux enjeux pour tout établissement de crédit est de réussir à concilier le double impératif du financement et de gestion des risques: quelle stratégie la banque doit-elle adopter pour que les financements qu’elle accorde à sa clientèle « particuliers » aboutissent à un développement de son portefeuille ? En d’autres termes, comment faire pour qu’un financement accordé soit source de rentabilité financière pour la banque et non pas une source de pertes causées par un risque mal évalué ? Quelles mesures prendre pour maitriser les risques liés à l’octroi de crédits aux particuliers? L’ensemble de ces questions constituera notre problématique.

Afin d’y apporter une réponse, nous allons diviser notre étude en trois parties. Dans la première partie, nous allons nous attacher au contexte des financements à court terme pour les particuliers. Ensuite, nous procéderons à une analyse et interprétation du contexte et expliquer en quoi les financements constituent à la fois une source de rentabilité et une source de risques pour la banque. Enfin, nous terminerons par des préconisations pour l’agence CIC X afin que celle-ci augmente ses encours en matière de financements à court terme.

 

 

Partie I Contexte des financements

à court terme pour particuliers

 

Les ménages doivent faire face à des besoins de consommation accrus. Pour cela, il leur faut des moyens de financement. Avec la crise, l’autofinancement est devenu plus difficile. Les ménages se tournent de plus en plus souvent vers les institutions financières pour déposer des demandes de crédits à court terme. Pour comprendre l’attrait que représentent pour les particuliers ces financements, nous allons aborder dans cette partie trois points. D’abord, les types de financements à court terme pour particuliers. Ensuite, l’environnement juridique de ce type de financement. Enfin, l’impact de la conjoncture économique sur ces financements.

 

  • Les types de financements à court terme pour particuliers

 

Il existe essentiellement deux types de financement que l’on peut obtenir auprès des établissements de crédit : les financements à long terme et les financements à court terme. Dans notre cas, c’est cette dernière catégorie qui nous intéresse. Il convient d’abord de présenter brièvement les types de financements à court terme en général. Ensuite, il faut se rappeler que chaque banque propose ses propres produits à l’intention de sa clientèle. Cela nous amène également à présenter les différents types de crédits à court terme que la banque CIC propose.

  • Nomenclature des financements à court terme

Les financements à court terme sont des financements dont la durée est auprès des établissements financiers donnent généralement lieu à 3 types de crédits :

  • Les crédits à la consommation

Le crédit à la consommation est régi par le Code de la consommation à partir d’une somme empruntée de 200 €. Par définition, il s’agit d’une somme d’argent qu’un établissement de crédit met à disposition d’un particulier pour financer l’achat de biens ou de services à usage non professionnel. Même si elles n’ont pas un caractère professionnel, les opérations de crédit immobilier sont exclues des crédits à la consommation. Depuis l’adoption définitive de la loi n°2010-737 du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation[7], plusieurs changements majeurs sont intervenus dans son régime juridique.

D’abord, le plafond des crédits à la consommation est passé de 21 500 € à 75 000 €. Pour les particuliers, le premier avantage d’une telle hausse du plafond est qu’elle leur offre une plus grande marge de manœuvre pour réaliser leurs projets. Par exemple, les ménages peuvent envisager l’achat ou le remplacement d’équipements électroménagers, d’équipements informatiques, d’une TV ou encore d’une voiture. Ils peuvent également penser à effectuer divers travaux comme la rénovation de leur maison. Les dépenses de loisirs, comme financer un voyage, ou au contraire pour financer les dépenses liées à la scolarité des enfants peuvent aussi être couvertes par les crédits à la consommation.

Ensuite, le délai de rétractation a été allongé à 14 jours à compter de la signature du prêt contre 7 jours auparavant. Le délai joue tout aussi bien pour les contrats de crédits conclus à distance ou ne face à face. Cet allongement est aussi profitable pour le souscripteur dans la mesure où il s’il possède encore quelques doutes par rapport à son contrat de crédit (par exemple pour les modalités du remboursement), il a le temps de mieux mûrir sa réflexion.

Enfin, la réforme renforce l’obligation d’information de l’établissement de crédit afin que l’emprunteur décide réellement en connaissance de cause. La banque doit préciser lisiblement dans ses supports publicitaires le Taux Annuel Effectif Global (TAEG). De même, l’article L.311-5 al.6 du Code de la consommation doit obligatoirement être mentionné : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager ».

Les crédits à la consommation font partie des plus prisés par les particuliers. Ils se subdivisent en :

  • Découverts : il est défini par l’article L. 311-1 10° et 11° du Code de la consommation : « L’autorisation de découvert ou facilité de découvert (découvert exprès) est le contrat de crédit en vertu duquel le prêteur autorise expressément l’emprunteur à disposer de fonds qui dépassent le solde du compte de dépôt de ce dernier ». Il faut que le découvert ait une durée au moins égale à 1 mois pour être régi en partie par le code de la consommation. Il est pleinement un crédit à la consommation au-delà de 3 mois.
  • Prêts personnels affectés ou non : ce sont des crédits destinés au financement des projets personnels de l’emprunteur. Ils sont affectés quand ils sont alloués pour un projet bien déterminé et non affectés dans le cas contraire. Ces derniers peuvent être disposés librement.

 

  • Crédits renouvelables

Appelée aussi crédit revolving, crédit permanent ou crédit reconstituable avant la réforme du crédit à la consommation, seule la dénomination « crédit renouvelable » doit être utilisée par les établissements financiers. Selon le CCSF, il s’agit d’une opération par laquelle un établissement de crédit met ou promet de mettre à disposition d’un client une somme d’argent moyennant intérêts et frais sur la partie utilisée. Cette somme se renouvelle au fur et à mesure des remboursements du capital[8]. Le bénéficiaire peut donc utiliser la somme de manière souple, en fonction de ses besoins et pour des montants variables. Sa durée est d’un an renouvelable et peut être reconduite chaque année[9].

  • Les locations avec option d’achat (LOA)

La location avec option d’achat est aussi appelée location avec promesse de vente, crédit-bail ou leasing. Ce type de financement ne concerne qu’un bien de consommation donné. En effet, seule l’automobile peut en faire l’objet. Dans la LOA, l’établissement de crédit auquel vous faites appel achète d’abord le bien que vous souhaitez acquérir et vous le donne ensuite en location. Le prêteur peut réclamer un dépôt de garantie en sus du premier loyer. La valeur de chaque mensualité est fixée dès la signature du contrat. En principe, l’emprunteur peut acquérir la voiture en fin de contrat moyennant le prix convenu. On dit qu’il lève l’option d’achat. Mais le contrat peut aussi prévoir une acquisition en cours de contrat. La durée varie généralement de 24 à 72 mois[10].

Contrairement au crédit classique, la LOA ne fait pas de l’emprunteur le propriétaire du véhicule. Pour cela, ce dernier doit lever l’option d’achat. La LOA est un crédit à la consommation puisqu’il permet au bénéficiaire de satisfaire un besoin destiné à sa consommation finale. Selon le baromètre annuel du courtier Aramis­Auto paru en juin 2012, 86 % des Français continuent de vouloir posséder une voiture[11]. La LOA est devenue le principal mode de financement pour l’achat d’une voiture[12].

  • Les différents produits de crédits à court terme chez la banque CIC

Nous allons décrire brièvement ci-après les divers crédits à court terme auxquels peuvent souscrire la clientèle « particuliers » chez la banque CIC. Les informations ci-dessous nous sont fournies par « les fiches zoom » développées par la banque CIC.

  • Le Crédit en réserve CIC

Le crédit en réserve CIC est un crédit renouvelable proposé par la banque CIC aux particuliers. Selon sa capacité de remboursement, le souscripteur disposera, pendant un an renouvelable, d’une somme allant de 5 000 € à 50 000 €. La durée de ce crédit varie de 12 à 60 mois, ce qui en fait un financement à court terme ou à long terme. L’établissement propose des options complémentaires comme la souscription d’une épargne ou d’une assurance auto CIC.

  • Global auto CIC

Le crédit Global auto CIC a pour objet l’acquisition d’une voiture par le souscripteur qui peut être un particulier ou un professionnel. Il permet de financer l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion à un taux préférentiel fixe proposé par CIC. Il s’agit alors d’un crédit affecté. Il existe en 2 modalités : crédit duo auto et crédit auto classique. Le client CIC peut en bénéficier à compter d’un montant de 1 500 €, avec ou sans apport personnel. Les formules proposées par CIC s’étendent de 12 à 84 mois. Le financement peut être ou non à court terme. En complément, des assurances auto proposées par CIC viennent renforcer les garanties sur votre auto.

  • La location de voiture chez CIC

CIC propose aussi la location de voiture avec ou sans option d’achat et la location longue durée (LLD). Trois formules sont à disposition :

  • La LLD comprend le loyer, la maintenance et l’assistance mais vous restituez la voiture
  • La LOA ballon comprend le loyer, la maintenance et l’assistance. Le rachat dépend de vous
  • La LOA simple pour laquelle entretien et assistance sont optionnels. Le rachat est obligatoire à la fin du contrat

 

  • Les prêts personnels CIC

Les prêts personnels CIC sont des crédits amortissables que l’établissement propose aux personnes physiques, tant particuliers que professionnels. Il permet de financer des projets personnels : aménagement, décoration, mariage, vacances, etc. Deux formules sont proposées : le crédit duo et le prêt personnel classique. À l’instar du précédent crédit proposé par CIC, le montant minimal est de 1 500 € avec une durée de 12 à 84 mois.

  • Prêt études

Il s’agit d’un crédit amortissable destiné à financer toutes les dépenses liées à la situation d’étudiant : frais de scolarité, logement, transports, déplacement à l’étranger lié aux études, etc. Il est accessible à tout étudiant âgé de 18 à 28 ans (certificat de scolarité ou attestation d’inscription obligatoire) ou un salarié en reconversion (attestation du cycle de formation). Selon la situation personnelle de l’emprunteur, le crédit varie de 750 € à 40 000 € et sa durée sera, dans tous les cas, strictement inférieure à 10 ans.

  • Prêt jeunes CIC

Ce crédit amortissable s’adresse aux jeunes de 18 à 28 ans qui souhaitent réaliser un projet. Il leur permet d’obtenir un financement allant de 750 € à 3 000 €, voire 5 000 € si c’est pour l’achat d’une voiture. La durée va de 6 mois à 3 ans, voire 5 ans pour une voiture. C’est le financement le plus court auquel un particulier peut souscrire chez CIC.

  • Découvert personnalisé

Le découvert personnalisé est une autorisation de découvert au sens de l’article L. 311-1 10° et 11° du Code de la consommation. Il pourvoit à une dépense imprévue d’un montant de 150 € à 7 500 € après étude de dossier. Le contrat est résiliable sans frais à tout moment et entraîne le remboursement du découvert. Ce crédit permet de financer une assurance décès toute cause dite « Assur découvert autorisé ».

  • Facilité de gestion

Il s’agit d’une autre autorisation de découvert souscrite pour une durée déterminée (3 mois minimum) à l’issue de laquelle il doit être remboursé. Le montant minimum est de 150 €. Il permet de disposer d’une avance de trésorerie en l’attente d’une rentrée de fonds.

Les formules proposées par CIC s’adressent à des emprunteurs de tout âge à partir de 18 ans. Les montants financés sont très variables dépendamment de la formule choisie. Ce sont toutes des formes de crédits à la consommation.

Avant d’effectuer son choix parmi tous les produits proposés par la banque CIC, le demandeur de financement peut déterminer avec son conseiller ou un chargé de clientèle les modalités adaptées à sa situation : montant du financement, durée, mensualité et options complémentaires pouvant accompagner chaque type de crédit. S’agit-il d’un projet à réaliser ? D’une dépense imprévue à payer ? De couvrir un décalage de trésorerie ?

Enfin, il est essentiel de se rappeler que le crédit doit être remboursé et, de ce fait, il ne faut pas présumer de sa capacité financière. Comme il n’existe aucune activité humaine qui ne soit régie par des règles et des lois, il convient maintenant de voir l’environnement juridique de ces financements.

 

  • L’environnement juridique des financements à court terme pour particuliers

 

Les financements à court terme sont régis par des dispositions législatives et réglementaires qui encadrent la consommation de biens et services en général et l’activité bancaire en particulier.

Le crédit à la consommation est actuellement régi par le Code de la consommation français dans sa version consolidée du 22 décembre 2014. Pour la partie législative, les dispositions concernées sont les articles L. 311-1 1° à L. 311-1 50° et se trouvent au Chapitre I du Titre Ier « Crédit » du Livre III intitulé « Endettement »; pour la partie réglementaire, ce sont les articles R.311-1 à R. 311-14. Cette version du Code tient évidemment compte de la réforme apportée par la loi n°2010-737 du 1er juillet 2010 sur le crédit à la consommation. Cette réforme est intervenue suite à la directive européenne n° 2008/48/CE du 23 avril 2008 concernant les contrats de crédit aux consommateurs et entrée en vigueur le 11 juin 2008. Il y a également la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite loi Hamon[13]. Tous ces récents textes visent à créer un crédit à la consommation responsable, notamment en rappelant aux consommateurs qu’un crédit les met en situation d’endettement et les engage à le rembourser avec intérêts.

De manière plus générale, l’activité des banques est régie par le Code monétaire et financier. Son article L.511-1 stipule que : « Les établissements de crédit sont des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle des opérations de banque au sens de l’article L. 311-1. Ils peuvent aussi effectuer des opérations connexes à leurs activités, au sens de l’article L. 311-2 ». L’article cité se réfère aux articles L. 311-1 et L. 311-2 du Code monétaire et financier. De même, les établissements de crédits qui accomplissent des opérations d’assurance sont soumis au Code des assurances. Ce qui est le cas de CIC avec les formules d’assurances auto proposées en accompagnement des crédits auto.

Avant de clore cette première partie de notre étude, il nous reste à aborder l’impact de la conjoncture économique sur les financements à court terme pour particuliers.

 

  • L’impact de la conjoncture économique sur les financements à court terme pour particuliers

 

Tout individu peut vouloir réaliser des projets qui lui tiennent à cœur. Pour cela, il doit en posséder les moyens, notamment financiers. Sans cela ils ne voient généralement pas le jour. Les particuliers font alors appel à leur épargne personnelle pour les financer ou bien à des établissements de crédit qui peuvent leur avancer les sommes nécessaires sous forme de crédits remboursables avec intérêts. Les offres proposées par les diverses banques ne manquent pas et le particulier a, en réalité, l’embarras du choix.

Pourtant, l’existence de cette possibilité de financement externe n’est pas une garantie que les particuliers y font effectivement appel. En effet, le spectre de la dernière crise économique et financière mondiale des années 2007-2010 est toujours présent dans l’esprit du citoyen lambda. Aussi, pour comprendre les raisons du recours ou non au financement bancaire, il convient de rechercher les possibles impacts de la conjoncture économique sur la décision d’y recourir. Nous nous baserons sur les crédits à la consommation qui sont des financements très prisés par les particuliers.

 

  • Le spectre de la crise financière et bancaire mondiale de 2007-2010 est toujours présent dans les esprits

 

La dernière crise financière a certainement marqué les esprits de toutes les personnes qui envisagent actuellement de réaliser leurs projets, surtout quand ceux-ci nécessitent un financement. En effet, cette période trouble est la preuve que des crédits consentis sans réelle évaluation des risques peuvent conduire à un désastre à l’échelle macroéconomique et mondiale.

La crise s’est déclenchée dans le secteur immobilier américain. La pratique d’établissements spécialisés qui accordaient aux particuliers des prêts immobiliers à risques assortis de taux d’intérêts élevés dits « subprimes » en est la cause. Les emprunteurs étaient des ménages à faible revenu[14] ; de plus, le logement acheté est gagé par une hypothèque. La croyance de l’époque  était que le prix de l’immobilier ne ferait que grimper. À partir de 2001, la « FED » ou Banque centrale des États-Unis relève progressivement son taux directeur (compte tenu de l’inflation et de la croissance économique américaine) auquel sont indexés les taux d’emprunts. Non seulement les charges financières des ménages se sont alourdis mais les prix de l’immobilier ont également fini par baisser dans l’ensemble des États-Unis[15]. Les ménages ont vu la valeur de leur logement diminuer et l’hypothèque consenti ne couvrait alors plus leur emprunt : « on estimait, fin août 2007, que près d’1 million d’emprunteurs avaient perdu leur logement. Ce pourrait concerner in fine environ 3 millions de ménages américains. »[16] Face à cette insolvabilité des emprunteurs, les établissements de crédits ont été durement touchés. Avec la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, on assiste, du côté des ménages, à une « crise de confiance profonde dans la solvabilité des institutions financières. »[17] Dans un contexte de globalisation, la crise n’a pas touché que l’économie américaine. Elle s’est propagée dans le monde entier, notamment dans l’Union européenne en général et la France en particulier.

 

  • Les causes du recours ou non au financement externe par les particuliers

Comme nous venons de le voir, la crise de 2007-2010 explique certainement, du moins en partie, le comportement des particuliers vis-à-vis des établissements de crédit, notamment sur leur décision de contracter ou non un emprunt. Pour le cas de la France, des problèmes propres à l’Union européenne ou encore au pays lui-même constituent d’autres facteurs explicatifs du recours ou non au financement.

Selon une étude annuelle réalisée par le Crédit agricole consumer finance, le marché européen du crédit à la consommation s’élève à 1061 milliards d’euros en accusant une baisse de 0,9%, et ce pour la cinquième année consécutive comme le montre le schéma ci-dessous[18]. Pourtant, le marché mondial du crédit à la consommation a augmenté de 6,8%.

Selon la même étude, deux des raisons avancées sont, d’une part la croissance continue du taux de chômage en passant de 6% en 2008 à 11% en 2013, d’autre part les difficultés de certaines banques de la zone euro. Le climat économique incertain fait également partie des causes qui expliquent la baisse du recours au crédit à la consommation. Face au « déficit de visibilité sur les revenus futurs » et au marché de l’emploi en berne, les particuliers ne sont pas optimistes et ils évitent de se lancer dans des projets nécessitant un/des emprunt(s) auprès des établissements de crédit. Ils manquent de confiance quant à leur capacité à rembourser les crédits empruntés.

Selon l’Observatoire des crédits aux ménages (OCM), l’environnement macroéconomique peu propice à la réalisation des projets de consommation durable, l’inquiétude sur l’avenir et les contraintes budgétaires plus prégnantes ont poussé les ménages à transformer leurs habitudes concernant le recours aux crédits : « dès 2009, l’usage des crédits à la consommation s’est fait moins intense. »[19] Le tableau ci-dessous tiré montre les grandes tendances en matière de crédit à la consommation : le taux de détention de crédits à la consommation par les ménages a chuté de près de 7 points entre 2007 (33,2%) et 2013 (26,2%) alors que celui-ci est plutôt constant entre 2001 (35,4%) et 2007. En outre, les particuliers disposant d’un crédit à la consommation s’adressent préférentiellement aux banques par rapport aux autres modes de financement possibles.

 

Source : OCM, 26e rapport annuel, p.9.

Selon un sondage réalisé par Sofinscope sur un échantillon représentatif de la population française en octobre 2014 pour la période biennale 2013-2014, la dégradation de la situation des ménages s’explique pour 58% des interviewés par l’inflation (transports, dépenses quotidiennes, consommation, loisirs) et la hausse des charges (électricité, gaz, TV et internet). Pour 34% des sondés, c’est la stagnation des salaires, voire leur baisse, qui les affecte le plus[20]. En 2014, 18% des interrogés préfèrent reporter à plus tard leur projet, soit 1 point de plus qu’en 2013 signe que la confiance n’est pas encore rétablie. Enfin, au troisième trimestre 2014, seuls 12% des Français estiment que le marché de l’emploi va s’améliorer sur les douze prochains mois à venir[21].

 

Dans cette partie, nous avons dressé le contexte des financements à court terme pour particuliers. Nous avons abordé les types de financements à court terme pour les particuliers, d’abord en général puis spécifiquement aux produits proposés par la banque CIC. Ensuite, nous avons abordé brièvement l’environnement juridique dans le cadre duquel s’exercent les activités de financement des établissements de crédit. Nous avons illustré nos propos par la crise des subprimes du secteur de l’immobilier aux États-Unis pendant la dernière crise financière majeure de 2007-2010. Puis, nous avons fait l’état de la situation du crédit à la consommation en Europe et en France. Nous retenons qu’une bonne conjoncture économique crée des impacts positifs sur la demande de financement des particuliers auprès des banques. Il est maintenant pertinent de nous attacher à l’analyse et l’interprétation du contexte du financement à court terme pour les particuliers. Nous allons nous intéresser à la situation de la banque CIC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partie II Analyse et interprétation du contexte

 

La bonne santé des établissements financiers dépend en grande partie de leur clientèle. Les fonds qu’ils utilisent pour la réalisation de leurs activités proviennent des personnes physiques ou morales qui leur confient des sommes plus ou moins importantes.

En guise de rappel, notre étude concerne la clientèle « particuliers » de l’agence X de la banque CIC. Dans cette partie, nous allons procéder à l’analyse de ce type de portefeuille. Dans un premier temps, nous allons voir que les crédits à court terme pour particuliers rentabilisent l’agence CIC X (I) mais qu’ils peuvent également mettre en péril sa santé financière (II)

 

  • Les crédits à court terme pour particuliers : sources de rentabilité financière pour la banque CIC

Dans cette première section, il nous semble important d’aborder deux points. D’abord, nous allons nous intéresser à la structure du portefeuille de l’agence CIC X à travers la répartition de sa clientèle en fonction de leur type : particuliers, professionnels, etc. (1.1). Ensuite, nous allons voir comment sont constitués les encours de crédit au sein de ladite agence (1.2).

  • Focus sur le portefeuille des clients de l’agence CIC X

Tableau n°1 : Récapitulatif des clients par marché/vue portefeuille à la banque CIC X

Marché Prospect

30/11/14

Nombre

 

Clients
30/11/14 31/12/13 31/12/12
Nombre Taux structure Nombre Nombre
Tous marchés 2238 979 100 940 879
Particulier 1669 780 79,67 738 692
Professionnel 356 158 16,14 160 149
Entreprise 20 14 1,43 16 15
Agriculture 3 5 0,51 5 5
OBNL 58 22 2,25 20 18
Collectivité locale 1
Divers 131 1

Source : Agence CIC X, novembre 2014

 

Globalement, il existe 7 marchés à l’agence X de la banque CIC : particulier, professionnel, entreprise, agriculture, OBNL[22], collectivité locale et divers. Comme le montre ce tableau récapitulatif, sur les 979 clients de l’agence CIC X au 30 novembre 2014, 780 sont des particuliers soit 79,67% de son portefeuille. La part des particuliers dans le portefeuille total de l’agence se situe aux alentours de ce taux au moins depuis 2012 : il était de 78,72% en 2012 et 78,62% en 2013, soit une hausse de 1,05 point en 2014. En outre, la part des clients « professionnels » de l’agence a connu la plus forte baisse en 2014 en passant de 17,02% à 16,14% soit -0,88 point. Les clients « entreprises » ont vu aussi leur part baisser de 0,27 point : respectivement 1,70% et 1,43% en 2013 et 2014.

En outre, 1669 des 2238 prospects de l’agence CIC X au 30 novembre 2014 sont des particuliers.

Nous constatons ici une double tendance en faveur des particuliers au sein de l’agence : la hausse du portefeuille « particuliers » et la majeure partie des prospects sont des particuliers. À notre sens, cela montre que cette catégorie de clientèle est probablement l’une des plus ciblées par les politiques commerciales de la banque. Même si la clientèle totale de l’agence X n’augmente que de 7,07% entre 2012 et 2013 et de 4,14% entre 2013 et 2014, les particuliers sont les plus nombreux nouveaux clients. Il n’en reste donc pas moins que l’agence semble miser sur la croissance de son portefeuille « particuliers » pour étendre ses activités. Cette clientèle lui assure alors la plus grande partie de ses fonds. Les clients « professionnel » sont au 2ème rang, tant des clients effectifs que des prospects de l’agence CIC X. Accordons maintenant une attention particulière à la tranche d’âge de la clientèle « particuliers » à travers le tableau suivant.

Tableau n°2 : Répartition de la clientèle « particuliers » par tranche d’âge et par catégorie à la banque CIC X

Marché Prospect

30/11/14

Nombre

 

Clients
30/11/14
Nombre Taux structure
Tous marchés 2238 979 100
Particulier 1669 780 79,67
Moins de 18 ans 10 15 1,53
18-25 ans 55 132 13,48
26-49 ans 474 411 41,98
50-59 ans 123 106 10,83
60-74 ans 61 76 7,76
75 ans et plus 10 25 2,55
Société civile immobilière 14 13 1,33
Autre particulier 922 2 0,2

Source : Agence CIC X, novembre 2014

 

D’après ce tableau, la clientèle « particuliers » de l’agence X de la banque CIC est concentrée dans les tranches d’âge comprises entre 18 et 59 ans avant de décroître à partir de 60 ans. En effet, les individus de la première catégorie représentent 66,29% des clients de la banque CIC contre seulement 10,31% pour ceux de la deuxième catégorie. Cela signifie que ce sont généralement les étudiants d’une part et les actifs d’autre part qui sont clients chez l’agence CIC X.

En reliant ces informations aux types de crédits octroyés par la banque CIC (voir partie 1 de notre étude), les prêts destinés aux jeunes et aux études sont probablement ceux qui intéressent le plus les clients âgés de 18 à 25 ans. En deçà de 18 ans, il y a très peu de clients (1,53%) chez l’agence CIC X ; de même au-delà de 75 ans (2,55%). Quant aux sociétés civiles immobilières et les autres particuliers, ils sont très peu nombreux chez CIC X (1,53%).

Par ailleurs, la majeure partie des clients de l’agence CIC X sont âgés de 26 à 49 ans (41,98%). En considérant que les études universitaires s’achèvent vers l’âge de 25 ans, ce sont les individus qui démarrent dans la vie active ou ceux qui ont moins de 50 ans qui sont clients chez CIC X. Il semblerait que les besoins en financement soient les plus importants chez cette catégorie d’individus car les projets y sont plus nombreux : achats de voiture, frais et dépenses de vacances, décoration de maison, logement, etc.

    • Focus sur les encours de crédits au sein de l’agence CIC X

Chez CIC X, les types de crédits sont au nombre de quatre :

  • Crédits à la consommation et crédits renouvelables
  • Crédits d’habitation
  • Crédits de fonctionnement et export
  • Crédits d’investissements et ingénierie

Le tableau ci-après récapitule, par type de crédit, le nombre de crédits et le montant des encours en milliers d’euros au sein de CIC X en novembre 2014 :

Tableau n°3 : Récapitulatif des engagements tous risques de la banque CIC X en fonction des catégories

Catégorie Nombre de crédits

 

Montants (en K €)

 

Engagements tous risques dont : 36 829
–          C/C clientèle débiteur 277
–          Crédits dont : 830 33 981
o    crédits à la consommation et crédits renouvelables 253 1 767
o    crédits habitation 505 29 439
o    crédits de fonctionnement et export 7 225
o    crédits d’investissements et ingénierie 65 2 550
–          Financements externes 23 859
–          Cautions credoc. part. 2 8
–          CR confirmés non tirés 1 703

Source : Agence CIC X, décembre 2014

La lecture du tableau ci-dessus nous montre que :

  • le nombre total de crédits est de 830 dont 505 (60,84%) en crédits habitation et 253 (30,48%) en crédits consommation

 

  • la totalité des engagements de CIC X atteint un montant de 36 829 000 € en novembre 2014. Les crédits y représentaient 92,2% avec un montant de 33 981 000 €. Cependant, il existe une forte disparité entre les différents types de crédits. En effet, si les crédits d’habitation ou crédits immobiliers représentent 86,6% des encours de crédit, les crédits de fonctionnement constituent 0,7% des encours en termes de montant. En ce qui nous concerne plus particulièrement, les crédits à la consommation n’arrivent qu’en troisième position dans la part des crédits avec 5,2% derrière les crédits d’investissements (7,5%).

Que ce soit en nombre de crédits ou en montant alloué, les crédits habitation sont les premiers souscrits au sein de l’agence CIC X. Suivent les crédits à la consommation qui représentent, en nombre, un peu plus de la moitié des crédits habitation. En comparaison, il n’y a que 65 crédits d’investissements en cours à l’agence CIC X, soit 7,83% tandis que leur montant dépasse celui des crédits à la consommation avec 2 550 000€ contre 1 767 000 €.

Par ailleurs, il serait également intéressant de regarder, d’une part, le nombre de crédits ouverts au sein de CIC X depuis le 1er  janvier des années 2013 et 2014 et, d’autre part, l’évolution desdits crédits.

Tableau n°4 : Ouverture de crédits et évolution des crédits depuis le 1er janvier 2013

  Stock Évolution depuis le

1er janvier

Ouverture depuis le

1er janvier

2014 2013 2014 2013
Crédits 830 -38 -29 153 168
Crédits conso & renouvelables 253 -4 -7 122 105
Crédits habitation 505 -21 -16   23   54
Crédits fonction. & export     7 -3 -3    0     1
Crédits investis. & ingénierie   65 -10 -3    8    8

 

Source : Agence CIC X, décembre 2014

 

Entre 2013 et 2014, le nombre de crédits ouverts a peut-être diminué mais la part des crédits à la consommation a progressé de 17,24 points en passant de 62,5% à 79,74%. Inversement, les crédits habitation ne représentent plus que 15,03% des crédits ouverts contre 32,14% un an plus tôt. Les deux types de crédits ont donc évolué en sens inverse l’un de l’autre.

De tout ce qui précède, nous pouvons retenir que les crédits à la consommation représentent une source de rentabilité à exploiter pour la banque CIC X. En effet, même s’ils ne représentent en nombre que la moitié des crédits habitation, les crédits à la consommation ont enregistré une progression plutôt encourageante entre 2013 et 2014 à l’agence X. Enfin, des quatre types de crédits, les crédits à la consommation sont les seuls qui connaissent une baisse moindre en 2014 par rapport à 2013. Nous pensons que cette évolution va se poursuivre sur la même tendance en 2015.

Enfin, quand un particulier obtient un crédit auprès d’un établissement financier, ce dernier perçoit une rémunération sur le capital prêté. Celle-ci prend la forme d’un taux d’intérêt. Pour les financements consentis aux particuliers, on parle de taux effectif global (TEG). Le TEG intègre tous les frais imposés par le banquier et conditionne son acceptation d’octroyer le financement. Il est obligatoirement inférieur au taux d’usure. Le particulier qui accepte un crédit s’engage à rembourser deux éléments : le capital emprunté et les intérêts calculés sur la base du TEG.

En conclusion, plus un établissement financier consent de crédits auprès de ses clients, plus il augmente son potentiel de rentabilité. En outre, plus la durée de remboursement est courte, moins le risque est élevé de recouvrir sa créance. Les prêts à court terme pour les particuliers représentent donc une solution assez sécurisante pour les banques. L’agence X de CIC devrait alors augmenter ses encours sur ce type de produits. Bien entendu, elle devrait s’assurer que le demandeur présente toutes les garanties nécessaires pour diminuer les risques inhérents à toute opération de crédit.

 

  • Les crédits à court terme pour particuliers : sources potentielles de risques financiers pour la banque CIC

L’octroi de crédits aux particuliers est soumis à des conditions de remboursement. D’ailleurs, les banques doivent rappeler cette obligation quand elles font la publicité de leurs offres : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager ».

Un individu qui souhaite emprunter un crédit peut déjà faire un bilan de sa situation financière avant de se rendre à la banque. Ensuite, les établissements financiers sont tenus de vérifier au préalable la solvabilité du demandeur du crédit. Ce dernier doit remplir une fiche d’informations. En outre, l’organisme en question doit vérifier le Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP). L’objectif de cette vérification est de « savoir si vous n’avez pas rencontré de difficultés dans le remboursement d’un crédit antérieur, ou si vous ne faites pas l’objet d’une mesure de traitement du surendettement ».[23] Pour éviter le surendettement, l’idéal serait que le montant du remboursement de chaque mensualité ne dépasse pas un tiers des revenus mensuels de l’emprunteur (33%)[24].

Institué par la loi dite Neiertz en 1989, le FICP doit être alimenté par les banques et organismes de crédit. Ces derniers sont astreints à l’obligation légale de déclarer les incidents de paiement caractérisés qu’ils ont rencontrés avec leurs clients.

Il va de soit qu’un demandeur de crédit inscrit dans le FICP aura de plus grandes difficultés à se faire octroyer un nouveau crédit surtout s’il en a encore d’autres en cours (pour éviter le surendettement). Quant à celui qui n’a aucun crédit en cours et/ou qui en a mais qui n’est pas inscrit au FICP (ses crédits en cours étant remboursés dans le respect des échéances convenues), il pourra prétendre plus facilement à un crédit.

Outre la vérification du FICP, l’établissement financier peut requérir du demandeur de crédit qu’il fournisse des justificatifs de revenus et de domicile si le montant demandé excède 3 000 €[25]. Si le demandeur est jugé solvable, il recevra son crédit. Il dispose de 14 jours pour se rétracter à défaut de laquelle l’obligation de rembourser le crédit sera effective.

Cependant, le particulier qui contracte un crédit représente toujours un risque pour son créancier car sa capacité de remboursement peut être remise en cause ou amenuisée par des événements extérieurs à leur contrat de crédit. En effet, une diminution (perte de l’une des sources de revenu) et, a fortiori, une perte de revenus (perte de l’emploi) a pour effet de dégrader la situation financière et d’accroître les charges qui pèsent sur l’emprunteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partie III Préconisations pour l’agence CIC X

 

Les financements à court terme représentent pour une banque une source de rentabilité. Pour elle, le prêt est une opération financière à deux dimensions. D’une part, il constitue une opportunité de réaliser des bénéfices et d’assurer sa rentabilité financière à terme. Si elle ne prêtait pas à ses clients, elle ne serait qu’une sorte de caisse où les particuliers, professionnels et entreprises déposent une partie de leur patrimoine financier. D’autre part, la banque prend un risque financier en prêtant car les aléas économiques existent toujours et un débiteur solvable en premier lieu peut devenir insolvable. A fortiori, si touts les clients d’une banque étaient insolvables, alors celle-ci ferait faillite.

Pour réaliser des opérations qui garantiront sa survie, une agence de banque doit savoir concilier ces deux exigences contradictoires et pourtant nécessaires. Que pouvons-nous donc préconiser pour l’agence X de la banque CIC afin de préserver ou améliorer sa rentabilité financière ? Nous pensons qu’elle devrait augmenter ses encours sur les divers types de produits proposés (I), tout en exigeant des garanties solides pour minimiser autant que possible les risques financiers (II).

 

  • Augmentation des encours sur les types de crédits proposés

 

La banque CIC propose de nombreuses offres de financement à court terme dans le but d’aider les particuliers à réaliser leurs projets. À titre de rappel, ce sont des crédits renouvelables (crédit en réserve CIC) et de nombreuses formules de crédits à la consommation. Lesdits crédits s’adressent à des cibles variés.

Par exemple, les prêts jeunes et les prêts études s’adressent à des personnes âgées de 18 à 28 ans. D’autres s’adressent à des personnes qui souhaitent acquérir une voiture. D’autres encore s’adressent à toute personne physique qui a besoin d’un financement pour réaliser divers projets. Pour augmenter les encours sur les crédits à court terme, il faut augmenter les encours sur chaque type de crédit proposé.

  • Améliorer l’information du public à l’égard des offres proposées

Pour intéresser le public, les offres doivent faire l’objet d’une meilleure publicité. La banque CIC a déjà préparé les fiches zoom qui montrent tout ce qu’il faut savoir sur elles. Les fiches présentent chaque type d’offre sur une double page et suivant un modèle : le principe, les caractéristiques et les conseils du CIC. Ces fiches contiennent des informations qui sont susceptibles d’être mal comprises par un grand nombre de clients potentiels.

Quand une personne non cliente de l’agence X s’y rend pour ouvrir un compte ou pour obtenir un quelconque renseignement, son personnel peut saisir cette occasion pour lui présenter les types d’offres de financement. Un chargé de clientèle « particuliers » pourra présenter tous les avantages des produits de la CIC. De plus, il pourra se baser sur le profil de son interlocuteur et lui proposer les offres qui s’adaptent le mieux à sa situation personnelle. Bien entendu, ces chargés de clientèle sont également mis à la disposition des clients de l’agence.

  • Augmenter le nombre de jeunes clients au sein de l’agence X

Quand nous avions étudié le portefeuille des clients « particuliers » de l’agence X, nous avons constaté que les clients ayant entre 26 et 59 ans sont les plus nombreux. À l’opposé, les moins nombreux sont ceux âgés de moins de 18 ans. De même, pour ceux âgés de 75 ans et plus. L’agence X pourrait cibler prioritairement les actions publicitaires à l’égard des personnes entrant dans ces catégories. Ainsi, la CIC gagnerait par exemple à augmenter le nombre d’étudiants qu’elle compte dans son portefeuille clients. Pour cela, elle pourrait approcher les universités environnantes et présenter les offres qui intéresseraient les étudiants. Ce sont par exemple les prêts études qui vont financer de nombreuses dépenses ou les prêts autos. Comme la CIC compte parmi ses clients des jeunes de moins de 18 ans, il est possible que leur nombre restreint soit dû à la nécessité d’une autorisation parentale. La banque pourrait également inclure les parents dans sa stratégie marketing.

  • Augmenter le nombre de personnes âgées parmi les clients de l’agence X

Le groupe des nouveaux retraités est encore relativement nombreux au sein de l’agence X. Par contre, on constate une baisse drastique du nombre de ses clients à partir de l’âge de 75 ans. En effet, ce faible nombre de clients peut s’expliquer par plusieurs raisons, comme le fait que ces personnes ne disposent normalement plus d’aucune source régulière de revenus, ce qui rend plus difficile les remboursements de crédits. Une autre cause pourrait également être le souhait de retirer leur argent du système bancaire.

En parallèle, il ne faut pas oublier qu’accorder un financement à cette catégorie d’individus présente un risque plus élevé étant donné leur santé plus fragile. Ce risque est d’autant plus élevé que la durée de remboursement est longue. De plus, il faut garder à l’esprit que chaque établissement financier fixe ses propres règles en matière de limite d’âge. L’agence X pourrait par exemple proposer à cette clientèle particulière les formules adaptées à leur situation, notamment à sa capacité de remboursement.

Une autre solution serait de proposer des offres adressées particulièrement aux personnes âgées. En effet, si les jeunes disposent d’offres personnalisées à leurs situations, nous constatons que cela n’est pas le cas pour les personnes âgées. CIC devrait développer de nouvelles offres qui tiendront mieux compte des capacités financières plus réduites de cette catégorie d’individus. Bien entendu, un traitement au cas par cas sera la démarche à adopter en vue de personnaliser au maximum l’offre aux besoins du client.

  • Fidéliser les clients de l’agence X

Outre le fait d’augmenter le nombre des clients de l’agence CIC X, celle-ci pourrait également inciter ses clients habituels à consommer leurs nouveaux produits.

  • Organiser la montée en compétences des chargés de clientèle « particuliers » de l’agence X

Une fois les clients potentiels intéressés par les offres apparues dans les spots publicitaires de la banque, certains d’entre eux vont se rendre à l’agence CIC X. Il y aura parmi eux deux catégories d’individus. Les premiers voudront ouvrir un compte s’ils n’en ont pas encore et demander un crédit. Les seconds y vont par exemple par curiosité ou sont encore indécis : ceux-là restent à convaincre.

Les chargés de clientèles « particuliers » de l’agence X seront mis en relation avec des clients potentiels qu’ils devront intéresser suffisamment pour les faire signer un contrat avec l’agence. Leur aptitude à communiquer sera leur principal atout. Chaque client potentiel devra ressentir que le chargé de clientèle qui le reçoit s’efforce de se mettre à sa place, de comprendre ses besoins et de lui proposer une offre personnalisée. Car l’approche utilisée devra être différente.

Un jeune, par exemple, priorise la plupart du temps ses études ou son premier travail. Il est en quête de sécurité et de stabilité. L’achat d’une première voiture pourrait être un rêve ou la première dépense importante qu’il souhaitera financer. Par contre, une personne retraitée pourrait avoir envie de faire des dépenses de loisir. Elle voudra peut-être profiter de son temps de liberté pour voyager et faire du tourisme à travers la France, l’Europe ou le monde. Un trentenaire qui a déjà un emploi stable voudra par exemple réaliser un projet qui lui tient à cœur depuis longtemps : celui d’avoir sa propre maison. Ces exemples ne sont pas exhaustifs.

Devant ces profils très variés, les chargés de clientèle devront déjà être dotés d’un excellent sens relationnel, être serviables. Ils doivent savoir, non seulement se montrer diplomates, mais également convaincants au bon moment. Ils ont deux missions : convaincre les personnes de devenir des clients de l’agence et les convaincre ensuite de consommer les produits qu’elle propose. Mais l’art de convaincre facilement autrui n’est pas à la portée de chaque chargé de clientèle fût-il diplômé d’une école spécialisée. Le gérant de CIC X pourrait ainsi évaluer les compétences de son équipe et prévoir en amont des séances de formation en communication adaptées. Les conseillers clientèle devront enfin posséder une connaissance avérée en économie, en fiscalité ou encore en technique bancaire pour répondre de manière globale aux besoins du client.

 

  • Exiger des garanties solides en contrepartie des crédits alloués

Même si l’augmentation du portefeuille client est le meilleur moyen d’assurer la rentabilité de l’agence, il ne faut pas oublier que cette solution est également l’une des plus risquées pour elle.

    • Bien cibler les clients potentiels de l’agence

Les clients « particuliers » de l’agence sont âgés entre 18 et plus de 75 ans. Il existe plusieurs tranches d’âge et dans chaque catégorie des personnes plus à risque que d’autres. Le chargé de clientèle doit étudier individuellement et minutieusement chaque dossier. À cet effet, il doit accorder une attention particulière au moment de remplir le formulaire avec le nouveau client. Il doit mettre en pratique son talent de communicateur pour obtenir les informations requises concernant les personnes qui prennent rendez-vous avec lui. Cela lui permettra de mieux connaître la situation du client.

  • Solliciter les individus qui semblent présenter le moins de risque pour l’agence

Après la précédente étape, le chargé de clientèle pourra déterminer si ce dernier peut supporter les charges qu’implique le remboursement d’un financement que la banque lui accorderait. Il faut alors voir si le client possède une source de revenu régulier, s’il n’éprouve aucune difficulté à rembourser des crédits en cours (en contrôlant le FICP), etc. Si tel est le cas, il pourra lui proposer l’offre adéquate. Le cas échéant, il convient de s’abstenir de le faire à moins que le client lui-même ne souhaite aborder la question pour quelque raison. Pour les personnes âgées, il conviendrait de demander des justificatifs qui prouvent que leur état de santé ne présente aucun risque élevé pour l’agence. Prendre soin donc de savoir si la personne suit un traitement : contre quelle maladie ? S’agit-il d’une prise à vie ? Connaître aussi les antécédents familiaux susceptibles de l’affecter pour cause d’hérédité.

  • Bien vérifier les garanties déclarées par le client

Comme nous ne le répèterons jamais assez, le client doit rembourser un crédit qu’il obtient auprès de la banque CIC. Il doit alors déclarer ses sources de revenu, c’est-à-dire s’il exerce un emploi stable, un CDI de préférence. Voir également si le client peut fournir des garanties réelles (droit de gage sur une voiture par exemple).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

Une personne physique peut adopter trois attitudes vis-à-vis d’un projet qui lui tient à cœur. Dans le premier cas, elle s’autofinance et ne fait appel à aucun établissement de crédit. Dans le deuxième cas, elle préfère remettre à plus tard son projet, le temps d’épargner en totalité ou en partie le montant nécessaire à sa réalisation. Dans une troisième option, elle préfère recourir au système des prêts bancaires. C’est cette dernière option qui nous intéresse.

Il existe plusieurs compagnies bancaires auprès desquelles des financements peuvent être obtenus. La banque CIC dispose de plusieurs formules destinées à un public de tout âge à partir de 18 ans. Accorder un crédit est une opération pour laquelle les deux parties, l’agence de banque et le client, doivent sortir gagnantes. D’une part, le client a en sa possession les moyens de mener à bien son projet avec l’assurance que le remboursement du crédit lui sera supportable. D’autre part, le crédit représente pour la banque une opération rémunérée qui lui permettra d’accroître sa rentabilité financière. À condition que le risque de non-remboursement ne se réalise pas.

Les chargés de clientèle jouent ici un rôle moteur. En effet, il leur revient la mission de convaincre les clients de leur agence de recourir aux offres de crédits proposées. La banque pourrait mener des actions publicitaires pour attirer de nouveaux clients. Ensuite, les chargés de clientèle auront à les convaincre de l’utilité des crédits à court terme et de la maîtrise des risques. Tout cela implique un talent de négociateur et de communicateur et la connaissance des législations en vigueur. Ils devront être une force de conseil. Pour autant, ils ne choisiront que les individus qui remplissent toutes les garanties requises pour un financement sécurisé pour ne pas mettre en péril l’activité de leur institution.

Augmenter le portefeuille des actifs de l’agence et gérer au mieux les risques y afférents. Ce sont là deux exigences contradictoires sur lesquels les chargés de clientèle doivent jongler pour assurer la pérennité de leur établissement ainsi que de leur emploi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie

 

Publications

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http://credit-consommation.comprendrechoisir.com/

 

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Actualités

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Repéré à URL :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20141205trib62ac1b9db/dans-quelle-situation-se-trouve-l-economie-francaise.html

 

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La finance pour tous (2008), Comment la crise de 2008 a-t-elle commencé ? Repéré sur le site de l’auteur :

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Le particulier (2013, janvier), Automobile: faut-il choisir la location avec option d’achat ?, N°1080.

Repéré à URL : http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1507553/automobile-faut-il-choisir-la-location-avec-option-d-achat

 

Service-public.fr: le site officiel de l’administration française (2013, 27 septembre), Crédit à la consommation : location avec option d’achat (LOA).

 

Service-public.fr: le site officiel de l’administration française (2014, 22 octobre), Crédit à la consommation : crédit renouvelable. Repéré à URL : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2436.xhtml#N10178

 

[1] Zambaux, G. (2014, 26 juin). PSA : vers de nouvelles réductions d’effectifs. Le Parisien. Repéré à URL :

http://www.leparisien.fr/automobile/psa-vers-de-nouvelles-reductions-d-effectifs-26-06-2014-3955565.php

[2] Lecondé, A. (2014, 19 novembre). PSA : des réductions d’effectifs annoncées pour 2015. Caradisiac. Repéré à URL : http://www.caradisiac.com/PSA-reductions-d-effectifs-annoncees-pour-2015-99075.htm

[3] Piliu, F. (2014, 5 décembre). Dans quelle situation se trouve l’économie française ? La Tribune. Repéré à URL :http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20141205trib62ac1b9db/dans-quelle-situation-se-trouve-l-economie-francaise.html

[4] Ibid.

[5] Pécourt, N. (2009, 19 février). L’utilité économique du crédit à la consommation. Panorama du crédit à la consommation de Sofinco.

[6] https://www.cic.fr/fr/banques/particuliers/dossiers/panorama-filbanque/bienvenue-dans-filbanque/index.html

[7] Souvent dénommée « Loi Lagarde », du nom de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi de l’époque, Christine Lagarde.

[8] Comité consultatif du secteur financier (CCSF) de la Banque de France, Un crédit à la consommation responsable in Rapport 2009-2010, pp.55.

Disponible à URL : https://www.banque-france.fr/ccsf/fr/telechar/publications/rapport-annuel-2009-2010/CCSF-2009-10-chapitre_3.pdf

[9] Service-public.fr: le site officiel de l’administration française (2014, 22 octobre), Crédit à la consommation : crédit renouvelable.

Repéré à URL : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2436.xhtml#N10178

[10] Service-public.fr: le site officiel de l’administration française (2013, 27 septembre), Crédit à la consommation : location avec option d’achat (LOA).

Repéré à URL : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2437.xhtml#N10149

[11] Le particulier (2013, janvier), Automobile: faut-il choisir la location avec option d’achat ?, N°1080.

Repéré à URL : http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1507553/automobile-faut-il-choisir-la-location-avec-option-d-achat

[12] Lederer, E. (2014, 25 novembre), Automobile : les Français plébiscitent la location avec option d’achat.

Repéré à URL : http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0203965585067-automobile-les-francais-plebiscitent-la-location-avec-option-dachat-1068029.php

[13] Du nom du ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation, Benoît Hamon.

[14] La finance pour tous (2008), Comment la crise de 2008 a-t-elle commencé ? Repéré sur le site de l’auteur :

http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Dossiers/Crise-financiere/Comment-la-crise-de-2008-a-t-elle-commence

[15] Ibid.

[16] Ibid.

[17] Banque de France (2010), Les grandes étapes de la crise financière. In Crise financière : origines et dynamiques, p.7. Disponible en PDF à l’URL :

http://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/publications/Documents_Economiques/documents-et-debats-numero-3-chapitre-1.pdf

[18] Crédit Agricole Consumer Finance (2014), Panorama du marché du crédit à la consommation en Europe en 2013 [PDF], p.3. Disponible en téléchargement à l’URL :

http://www.ca-consumerfinance.com/etudes-et-barometres/panorama-du-credit-conso.html

[19] Michel Mouillart (2014), 26e rapport annuel de l’Observatoire des crédits aux ménages, p.3. Disponible en téléchargement à l’URL : http://www.fbf.fr/fr/files/9FZC6Y/Tableau-de-bord-observatoire-credits-menages-2013.pdf

[20] Le Sofinscope – Baromètre OpinionWay  pour SOFINCO (2014, octobre), Les dépenses des Français en temps de crise – vague 4, p.7. Disponible en téléchargement à l’URL :

http://fr.slideshare.net/OpinionWayTVOpinionW/baromtre-sofinco-sofinscope-les-dpenses-des-franais-en-temps-de-crise-octobre-2014

[21] JDN (2014, 29 octobre), Le moral des ménages dans le monde au 3e trimestre 2014. URL :

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/moral-des-menages-dans-le-monde.shtml

[22] Organisme à but non lucratif.

[23] Institut National de la Consommation (Mars 2013). Fiche pratique : le Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP) [PDF]. P.1. Document disponible à l’URL : http://www.conso.net/fiches_pratiques_Web/FICP.pdf

[24] Comprendreetchoisir.com. Le guide du crédit conso [PDF], p.25. Disponible sur le site de l’auteur après inscription gratuite sur le site: http://credit-consommation.comprendrechoisir.com/

[25] Ibid. Comprendreetchoisir.com. Le guide du crédit conso [PDF], p.15.

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