Le référencement sur Internet : technique indispensable pour les activités en ligne
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REMERCIEMENTS
Sommaire
I.1 Présentation de l’entreprise 7
I.2 Mes fonctions et missions 8
I.3 Les raisons et objectifs de ce mémoire : 9
II.1 Intérêt du référencement pour un site Internet ? 10
II.1.1 Internet, un marché ultra concurrentiel 10
II.1.2 Les moteurs de recherches et le comportement de ses utilisateurs 15
II.1.3 Intérêt d’une optimisation du référencement d’un site Internet d’entreprise 20
II.2 Les différents types de référencement 23
II.2.1 Le référencement naturel ou SEO 23
II.2.2 Le référencement payant (sponsorisé) ou SEM (Search Engine Marketing) 26
II.2.3 Les pratiques préjudiciables au référencement 29
III. LES PERSPECTIVES D’AVENIR 35
III.1 Les innovations à prévoir 35
III.2 Evolution vers le mobile 35
III.3 Evolution vers la recherche temps réel 36
III.4 Evolution vers le Web sémantique 37
III.5 Démocratisation du SMO (Social media optimization) 38
III.6 La recherche personnalisée 39
III.7 Vers une géolocalisation des résultats 40
INTRODUCTION
La genèse précise du terme « référencement » n’est pas explicite. A défaut de date précise et exacte, on préfère souvent attribuer son apparition à une période relativement postérieure à la découverte de l’Internet dans les années 50 et à l’acception du terme « Internet » pour désigner les activités liées aux recherches sur le web dans les années 70. Durant ces périodes, on faisait du référencement sans le savoir, car le fait de positionner son site dans un moteur ou un annuaire de recherche et de l’optimiser n’avait encore pas de terme descriptif.
Dans le milieu du Web et de l’Internet, le référencement est la technique la plus utilisée afin de garantir la visibilité dans les moteurs de recherche et également de positionner son site en tête de file des sites les plus visités et les plus vus sur Internet. Par définition, le référencement dit « référencement web » est « l’ensemble des techniques permettant d’être présent dans les résultats des moteurs de recherche et annuaires (référencement naturel et liens commerciaux). » Il fait souvent référence au référencement naturel qui est sa forme primitive et est la plus prisée pour le fait que l’internaute ne dépense pas d’argent pour consulter un site.
Le référencement est l’apanage de tout public se servant d’Internet pour générer un trafic commercial. C’est l’une des méthodes les plus prisées actuellement pour inscrire son site dans les moteurs de recherche et dans les annuaires, ceci en l’optimisant et en sélectionnant des mots-clés standards mais percutants qui pourraient éventuellement être utilisés par un grand nombre de visiteurs. Plus les mots clés ou « keywords » sont courts et pertinents, plus les internautes auront de chance des les utiliser, de les introduire dans la barre de recherche des moteurs ou annuaires de recherche et de « tomber » sur votre site. Pourtant, ce concept est assez aléatoire et difficile à appréhender du fait que Google et les autres moteurs de recherche ne cessent de changer les règles du jeu, rendant le référencement plus complexe et moins efficace.
Optimiser le référencement reviendrait en premier lieu à augmenter votre chiffre d’affaires sur le Web mais également à améliorer le ciblage de votre trafic. Les activités en ligne sont donc les principales concernées par le référencement, les sites Internet obtiennent plus de crédibilité, de notoriété et de visibilité grâce à ce concept. Un bon référencement n’est pas uniquement concentré sur la densité de mots-clés comme certains professionnels et amateurs le pensent. Il s’oriente plus sur le choix de mots-clés bien ordonnés et pertinents, sur un contenu riche, varié et alléchant répondant suffisamment aux besoins de l’internaute qui n’hésitera pas à faire propager votre site grâce à son degré de satisfaction. User de logiciels de référencement afin d’optimiser le référencement de son site est également faisable, à condition de ne pas se lancer dans des pratiques condamnables par les moteurs de recherche, telles que le Spamdexing, etc…
Grâce au référencement, un site quelconque est enregistré dans la base de données des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo ou MSN. En parallèle, le nombre de ses visiteurs grimpe tout en promouvant la rentabilité du marketing généré par le site Internet. Il s’agit également d’une technique de marketing, le tout est de bien référencer son site afin de le faire monter en première ou en pole position dans les moteurs de recherche et d’accroître sa visibilité sur Internet. Toutefois, le référencement n’octroie pas de pertinence à un site qui n’en a pas mais augmente la pertinence d’un site réellement fonctionnel.
Le but de ce mémoire est donc de parler du référencement, plus précisément de porter une étude de cas approfondie pour les liens sponsorisés. Depuis que j’ai entamé des études supérieures, je me suis particulièrement intéressé au référencement, surtout au référencement payant. C’est justement dans cette optique que ma petite entreprise a vu le jour en 2009 : afin de mieux cerner l’univers du référencement payant. Toutefois, je traiterai également du référencement naturel et de ses principes.
La raison pour laquelle j’ai opté pour le référencement relève donc d’expériences personnelles, professionnelles mais aussi d’un engouement pour ce thème. Après avoir réfléchi sur un thème qui cadrerait avec mes études et mes expériences. Pour moi, le référencement ne sert pas uniquement à garantir la visibilité d’un site, mais également sa viabilité, sa durabilité et sa pertinence. Le petit plus du référencement payant, c’est l’assurance de toujours voir son site positionné en tête de file dans les moteurs de recherche et de générer un trafic des plus fructueux. C’est un acte publicitaire des plus utilisés au XXIème siècle.
Cette technique a contribué à l’amélioration grandissante de l’ère du numérique et de la recherche sur Internet en facilitant les options de recherche, en diversifiant et en optimisant les résultats et en les mettant à jour afin de répondre aux attentes des utilisateurs de moteurs de recherche et d’annuaires. Le référencement cadre également avec les études que j’effectue, ce qui m’a poussé à en faire mon thème, ce sujet étant d’actualité et suscitant l’intérêt majeur de simples néophytes et de professionnels sur le web.
Le choix de mon thème s’apparente également à la création d’une entreprise offrant des services de référencement en 2009. L’idée m’est venue en voyant l’essor que ce domaine connaît en termes d’activités en ligne, mais également pour faire d’une pierre deux coups : pour acquérir plus d’expériences et mettre en pratique mes connaissances acquises lors de mes études universitaires. Mon thème traite donc du référencement, et porte précisément sur « le référencement sur Internet : une technique indispensable pour les activités en ligne ».
Afin d’approfondir ce thème, je me suis livré à diviser mon mémoire de Master II en trois parties bien distinctes. La première partie sert de préambule et porte sur les généralités. Elle traite de la présentation de mon entreprise, de mes missions et fonctions et des raisons et objectifs de ce mémoire. La seconde partie entre dans le vif du sujet en montrant que le référencement est une nécessité pour les activités en ligne. C’est dans ce chapitre que je développerai l’intérêt du référencement pour un site Internet. J’aborderai également des parties techniques telles que les différents types de référencements en insistant sur le référencement naturel, le référencement payant ou SEM et les pratiques préjudiciables en référencement telles que l’utilisation de pages satellites, le Cloaking, le Spamdexing et le Google Bombing.
Le référencement naturel, également appelé « référencement organique », est le type de référencement le plus utilisé par les internautes. Le terme naturel renvoie à une opposition par rapport au référencement payant, sous-entendant la gratuité de la consultation de l’article correspondant aux mots-clés entrés par le lecteur. Il renvoie donc un lecteur vers votre site sans qu’aucun frais de consultation dudit site ne soit déduit de sa carte. Son but est de faciliter le référencement proprement dit de votre site : l’auditeur fera mention de votre article à d’autres adeptes qui s’empresseront de le consulter et d’y faire référence jusqu’à augmenter considérablement votre notoriété et à établir un trafic opportun à vos affaires. L’optimisation de ce type de référencement se fera donc dans le code source du site, dans les annuaires et autres sites Internet qui pointeront vers ce site.
Le référencement payant ou sponsorisé est un ensemble de techniques visant surtout à récolter un maximum de revenu grâce aux activités en ligne qui font l’objet d’un paiement envers les moteurs de recherche tels que Google ou Bing. Il fonctionne par distribution de liens commerciaux ou sponsorisés. Etant donné la difficulté croissante de positionner les sites Internet par le biais du référencement naturel, beaucoup de professionnels du référencement se sont tournés vers ce type de référencement, car plus de critères d’optimisation sont maitrisables. Le travail d’optimisation se fera principalement dans l’interface de gestion que les moteurs de recherche ont prévu à cet effet.
Les pratiques illicites en référencement telles que l’utilisation des pages satellites, le Cloaking, le Google Bombing et le Spamdexing sont une forme de piratage visant à propulser un site vers le premier rang des sites dans les moteurs de recherche par des méthodes condamnables par ces mêmes moteurs de recherche. Le référencement ne garantissant pas exactement la première place d’un site mais uniquement l’amélioration de sa position par rapport à son contenu, les malfaiteurs de l’Internet ont développé ces techniques interdites et passables d’un blacklistage de la part de Google afin de s’approprier les positions clés dans les moteurs de recherche.
Car le référencement est un concept très évolutif, mon dernier chapitre sera donc consacré aux perspectives d’avenir du référencement sur Internet. Je relaterai les innovations à prévoir, l’évolution vers le mobile qui connaît un succès phénoménal actuellement, l’évolution vers la recherche temps réel, l’évolution vers le Web sémantique, la démocratisation du SMO ou (Social Media Optimization), la recherche personnalisée et enfin la géo localisation des résultats.
I. GÉNÉRALITÉS
I.1 Présentation de l’entreprise
Passionné de référencement et de commerce, j’ai décidé de créer mon entreprise en 2009. Mes ambitions à l’époque résultaient d’expériences assez fructueuses dans le domaine, notamment en exerçant comme « référenceur occasionnel » depuis l’année 2003 ; d’un sens aigu et d’une passion démesurée pour le commerce et la vente en ligne. L’entreprise MRT Diffusion Référencement a donc vu le jour sous un statut juridique conforme à celui des entreprises individuelles.
Depuis la création de l’entreprise jusqu’à sa cessation en 2012, j’ai été le seul membre actif, veillant à la fois sur le cadre technique, le cadre administratif et le cadre budgétaire et commercial. Bien évidemment, le domaine complexe et évolutif du référencement m’a contraint à recourir à une aide extérieure. J’ai donc collaboré avec plusieurs techniciens freelances, sans pour autant les engager au sein de ma structure. Nous avions des contrats de sous-traitance.
Mon entreprise effectuait toutes sortes de référencements sur mesure, du naturel au payant. Mon objectif était alors de gagner le plus en rentabilité, en revenu et d’être le plus compétitif possible. Mais depuis le changement d’algorithme de Google (Panda et Pingouin), le commerce du contenu sur le net a connu une décadence flagrante réduisant le nombre de clients donc de commandes en référencement naturel. La chasse au Blackhat, au mauvais référencement et la punition que ces prédateurs de référencement ont menée dès lors a contribué à la diminution du nombre de demandes et à la complexité de positionnement de sites Internet en termes de référencement naturel. Ce qui m’a poussé à orienter les activités de mon entreprise vers le terrain plus fructueux du référencement sponsorisé sur Google (Google adwords).
Outre les activités liées au référencement, ma petite entreprise s’occupait occasionnellement en tant que tâches secondaires de prestations de réalisation de sites Internet et de prestations d’E-réputation. Mes prestations touchaient un large public composé de particuliers, d’entreprises, d’associations ou de collectivités. Depuis que le référencement est devenu plus formel et que le métier de référenceur était encadré par certaines normes et certifications, je me suis tourné vers une clientèle plus conséquente et professionnelle vis-à-vis des enjeux économiques de l’entreprise. J’ai donc traité le référencement de plusieurs PME/PMI qui m’ont apporté une balise économique plus adaptée aux services offerts par ma société.
Le siège social de cette entreprise de référencement se trouvait à Toulouse jusqu’en 2010, ensuite à Montreuil (banlieue Parisienne) et enfin aux Antilles. Mes services de référencement étant à distance, j’ai visé une clientèle nationale, voire Européenne.
Etant l’unique salarié de mon entreprise, j’allais de l’avant afin d’élaborer une stratégie de promotion de cette dernière pour toucher mon public cible. Je positionnais donc moi-même mon site sur Google Adwords en vue d’attirer ma clientèle. Les sites communautaires spécialisés m’ont également permis de trouver des clients. Ils ont été mon portail de recherche de public cible et m’ont fourni une pléiade de fidèles clientèles grâce à leur concept de mise en relation entre clients et prestataires. Ma clientèle a également majoritairement contribué à faire connaître mon entreprise en la recommandant à d’autres clients potentiels, ceci suivant la qualité de travail que je leur fournissais. A une certaine époque, j’ai fait appel à des apporteurs d’affaires, mais cela me revenait cher alors j’utilisais ce genre de service occasionnellement.
I.2 Mes fonctions et missions
Comme mentionné dans la sous-partie précédente, j’étais le seul salarié de l’entreprise. A cet effet, j’occupais à peu près tous les postes envisageables, depuis la gérance de l’entreprise jusqu’à la gestion administrative et financière. J’étais donc responsable de toutes les tâches et sous-traitais avec les avocats, les commerciaux, les experts comptables, les clients, etc.
De ce fait, les parties techniques, stratégiques, administratives et financières dans l’entreprise m’étaient réservées. Dans le quotidien, je gérais :
- le secrétariat : en répondant aux appels, aux mails, en rédigeant mes contrats, en entrant directement en relation avec les clients, en gérant la newsletter hebdomadaire, les actions commerciales, les démarches de RSI, des diverses Taxes, etc.
- Le recrutement des freelances, les entretiens téléphoniques avec les clients afin de les convaincre, de répondre à leurs besoins, et de régler certains problèmes, les recouvrements.
- La partie technique et opérationnelle, comprenant la répartition des tâches pour les freelances et le suivi régulier de ces derniers. Il m’arrivait également de sous traiter automatiquement des tâches quand la nécessité l’imposait.
- L’élaboration de la stratégie de l’entreprise : j’étais constamment à la recherche d’un moyen innovant et rentable afin d’améliorer la technicité de l’entreprise, son pilotage et l’élaboration de la meilleure stratégie à adopter. Mon expert comptable, mon avocat et ma compagne m’ont également gratifié de conseils avisés et experts afin de veiller au bon fonctionnement de mon entreprise.
- Les diverses formations et les nouveautés que je devais suivre en permanence. Pour ce faire, je me renseignais auprès de sites spécialisés en la matière.
Cette entreprise a donc été une entreprise n’employant qu’un seul et unique employé : « Moi ». Mon but était d’arpenter le référencement et de passer maître dans le domaine du référencement sponsorisé, tout en enregistrant une rentrée raisonnable d’argent. Cette entreprise m’a également octroyé la chance de me surpasser en tant que prestataire de service en référencement et en tant que référenceur proprement dit.
C’était une expérience professionnelle et personnelle enrichissante. Je proposais un référencement professionnel sur mesure pour une visibilité internationale. J’assurais également un suivi du site afin de garantir la pérennité de son positionnement dans des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo ou MSN. Ma solution de référencement de site Internet était basée sur une optimisation technique des sites clients, de leur popularité et d’un référencement payant totalement adapté à leurs sites.
I.3 Les raisons et objectifs de ce mémoire :
Ce mémoire s’inscrit dans le cadre d’une étude de cas pour un référencement en liens sponsorisés. Suite à la création de mon entreprise en 2009, je me suis de plus en plus tourné vers le référencement, ses champs, ses préceptes et ses limites. Il m’a alors semblé judicieux d’axer mon mémoire sur ce thème qui relève à la fois de mes compétences scolaires, de mes expériences professionnelles et personnelles et des actualités dans l’univers du numérique en ce moment.
Ce mémoire entend donc étudier spécifiquement le domaine du référencement, tant dans le champ du légal comme de la pratique du référencement naturel et sponsorisé et des techniques préjudiciables du nom de Spamdexing, de Cloaking, des Pages satellites ou de Google Bombing. L’utilisation du référencement est devenue récurrente du fait qu’il joue un rôle prépondérant dans la recherche d’information. Son concept tient d’une réversibilité du point de vue du lecteur et du site lui-même : il permet à l’utilisateur de repérer facilement ses recherches cibles et permet au site d’accroître sa notoriété par rapport à la pertinence des informations qu’il donne.
Ce mémoire n’entend pas juste délimiter les fonctions et la nécessité du référencement, il vise surtout à cerner le thème : « Le référencement sur Internet : technique indispensable pour les activités en ligne. » Je n’évoquerai donc pas seulement l’optimisation du référencement d’un site ou le rôle que ce dernier exerce dans un marketing virtuel en perpétuel mouvement. Mon travail se veut qualitatif et compte apporter un éclaircissement profond en termes de types de référencement, de son utilisation, de sa nécessité et de ses failles. Par la même occasion, j’étudierai de très près son évolution et l’évolution des activités en ligne depuis son adoption et sa mise en vigueur.
Les activités sociales sont, en effet, une structure d’offre et de vente en ligne, que ce soit d’objets, de marques ou de textes. C’est un marché riche en nature et en espèce dont l’exploitation a connu un rebondissement captivant depuis les années 2000. La plupart des internautes ne jurent que par les achats en ligne qui proposent des services de livraison gratuits et express, par les discussions et entraides mutuels en lignes via les blogs, les forums de discussion et les réseaux sociaux pour se connecter au monde extérieur et échanger avec des populations diversifiées.
Le design de ces sites, la gestion de leur contenu et leur positionnement dans les moteurs de recherches les plus utilisés font partie intégrante des missions du référencement. Pour ce faire, il est indispensable d’optimiser la rédaction, le marketing et la technique. La visibilité du site est l’objectif à atteindre en vue d’obtenir le plus de visiteurs uniques, qualifiés et permanents possibles et de gérer un flux constant qui tend plus vers l’évolution que vers la régression. En somme, ce mémoire est donc une ébauche sur le domaine du référencement, ses moyens, ses finalités, ses limites et ses perspectives d’avenir. Tout ce qui se rapporte à ce domaine et l’importance commerciale et marketing qu’il génère vous sera exposé tout au long de ce rapport.
II. LE RÉFÉRENCEMENT : UNE NÉCESSITÉ POUR LES ACTIVITÉS EN LIGNE
II.1 Intérêt du référencement pour un site Internet ?
II.1.1 Internet, un marché ultra concurrentiel
Empruntons la définition globale fournie par l’Encyclopédie Libre Wikipédia pour mettre une couche sur la définition du terme Internet : « Internet est un système d’interconnexion de machines et constitue un réseau informatique mondial, utilisant un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données. C’est donc un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux. Internet transporte un large spectre d’information et permet l’élaboration d’applications et de services variés comme le courrier électronique, la messagerie instantanée et le World Wide Web. »
Au début, accéder à Internet ressortait d’un phénomène uniquement professionnel afin de traiter des données numériques, d’obtenir des informations nécessaires au fonctionnement d’une entreprise, d’envoyer des mails ou courriers électroniques dans le cadre de relations purement professionnelles. Internet n’était alors appréhendé que par une masse minoritaire et d’envergure professionnelle.
De nos jours, l’usage d’Internet devient incontournable, non seulement pour des recherches spécifiques, mais également pour des ventes et des achats en ligne (e-commerce), pour se communiquer avec le monde extérieur (globalisation), pour faire une publicité se référant à un produit spécial ou pour promouvoir son image et pour des fins tout aussi personnels que professionnels.
Le principe est simple et bien rodé : qui veut se connaître dans l’industrie de la musique enregistre une chanson on ne peut banale sur le dictaphone de son Smartphone, tourne un petit clip via la caméra de ce dernier et l’envoie sur You Tube qui se chargera de faire la promotion du morceau et de son auteur. De même, les sites communautaires et les réseaux sociaux tels que Facebook, Linkedin ou Viadeo permettent de tisser un réseau de communication planétaire.
Internet ne semble pas connaître de limite. Le livre Le petit guide de l’internet de Nicolas Sarrasin et Dany Dumont, édité par les Editions de l’Homme en 2006 et comportant 288 pages est un manuel très utile introduisant les novices dans ce monde virtuel et servant de rappel aux habitués pour qui ‘surfer sur la toile n’a plus aucun secret ». Cet ouvrage, riche d’une expérience concise en internet, relate des différentes opportunités qui s’offrent à tous les utilisateurs du net. Ce champ multidimensionnel que l’Internet représente y est décortiqué jusque dans les recoins les plus confinés, dévoilant au lecteur le mode de recherche fortuit, le type de moteur de recherche pertinent et prévient contre les risques d’arnaques et de fausses données sur la toile.
D’ailleurs, toutes les thématiques de la vie courante et professionnelle sont développées sur Internet :
- L’éducation, un sujet d’ordre mondial et qui tient à cœur à de simples particuliers comme à des personnes œuvrant dans ce domaine ou à des facteurs relatifs à cette cause s’étale sur plusieurs sites. Qu’importe le moteur de recherche pour lequel vous optez, des que vous tapez le mot « éducation dans la barre de recherche, un lot de sites, de blogs, de forums de discussions et de résultats apparaît.
- La politique
- La religion
- L’écologie, l’environnement, etc.
- La vie sociale et communautaire (via les sites communautaires et les réseaux sociaux). Internet est un portail géant qui met en relation des gens de tout âge toutes origines confondues dont la plupart ne se connaîtront jamais que virtuellement par le biais de réseaux sociaux incontournables tels que Facebook ou Linkedin.
- Les recherches scientifiques
- Les actualités récentes et les faits archivés
- Les questions sanitaires, les infrastructures sociales, etc.
- Etc.
Internet est devenu un large portail de partage d’informations où une certaine concurrence entre générateurs de sites, créateurs de blogs et marques publicitaires est plus que palpable. Le marketing est le domaine qui s’est le plus imposé et répandu sur Internet. Selon le site de Digiworld qui a mené une étude approfondie sur la question, l’e-commerce générerait un chiffre d’affaire de 1 340 milliards d’Euros en 2016.
En 2011, le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) a publié un rapport sur l’utilisation des Français de l’Internet. Ce dernier a prouvé l’existence de 5 grands domaines particulièrement prisés par les internautes français :
« Le 1er est la communication, notamment avec l’importance des réseaux sociaux puisque 40% des interrogés font partie d’un réseau social.
La vie professionnelle et les études avec, notamment, l’importance de la recherche d’emploi en ligne. 25% des français auraient cherché un emploi sur le Web, 13% se seraient intéressés au sujet.
La vie quotidienne avec la progression du e-Commerce. Selon le CREDOC, 48% des Français font des achats sur Internet dont la moitié serait également vendeurs.
48% de la population font des démarches administratives et fiscales sur Internet.
Les loisirs et la culture sont des activités importantes pour les internautes français. A titre d’exemple : 35% de l’échantillon écoute de la musique en streaming, 21% en télécharge. 24% regarde des films ou séries en streaming, 13% en télécharge.
Regarder la télévision via Internet est une activité qui concerne 18% de la population.».
L’économie de l’Internet connaît un « boom » qui la propulse au sommet de son art. Qu’il s’agisse du marché publicitaire, de l’e-commerce ou des services et des contenus payants, les chiffres recensés sont phénoménaux :
Tableau récapitulatif des chiffres-clés des activités en ligne en 2011 : (revenus en €)
e-commerce | Publicités en ligne | Services et contenus payants (vidéo payante) |
717 milliards | 53 milliards, à l’échelle mondiale | 3,7 milliards |
Par ailleurs, le nombre d’internautes a aussi considérablement augmenté. En 2009, le cabinet Forrester publie un chiffre conséquent d’utilisateurs d’Internet qui se rapporte à près de 1,5 milliards dans le monde. Selon les prévisions dudit cabinet, ce chiffre devrait atteindre les 3 milliards en 2013, soit plus du tiers de la population mondiale. Pour l’année 2012, on ne rencontre pas moins de 2,7 milliards d’internautes dans le monde. Toujours selon les statistiques, ce sont les Asiatiques qui l’emportent sur le lot avec un taux de participation de 43% en 2009 et de 53,8% en 2012.
Puisque les chiffres sont les plus illustratifs de la croissance florissante du domaine virtuel d’Internet, exposons les chiffres-clés les plus marquants de l’histoire d’Internet :
- En 2012, les Internautes ont placé la barre haute et sont au nombre de 2,7 milliards éparpillés dans le monde entier,
- Toujours durant la même année, 100 000 sites marchands sont comptés, près de 96% des cyber-consommateurs préparent leur achat en ligne, plus de 132.000 boutiques en ligne sont opérationnelles en France pour 30,4 millions d’acheteurs en ligne et 100 millions de transactions pour un montant moyen de commandes de 91€.
- Pas moins de 644 275 754 sont reconnus « actifs »
- En Janvier 2012, 582 716 657 sites web sont consultables.
Généralement, les internautes, après avoir lancé leur recherche, que ce soit de façon standard ou en incluant les symboles *, +, « », ont tendance à ne regarder que les premiers résultats qui s’affichent. De ce fait, une course à la visibilité et au meilleur positionnement dans chaque moteur de recherche est engagée. L’ « Eyetracking » ou oculométrie relate des éléments qui attirent les yeux de l’internaute lors de sa recherche sur le net. Il est prouvé que sur des résultats organiques, les internautes regardent parcourent les résultats dans l’ordre avant de porter leur choix sur un lien quelconque. Il est également prouvé que les yeux des internautes sont plus attirés par des titres et des descriptions pertinents et accrocheurs.
Quand les résultats sont précédés d’un champ sponsorisé, les utilisateurs du net cliquent souvent sur le deuxième lien sponsorisé proposé avant de se focaliser. Dans tous les cas, plus de 80% des Internautes ne vont pas au-delà des résultats de la première page. De même, plus de 80% d’entre eux affirment que Google est l’unique moteur de recherche auquel ils ont recours.
Comparons ces deux résultats (organiques, excluant la publicité) sortis en 2011 et en 2013 pour évaluer le comportement des internautes et la nécessité d’optimiser un site Internet d’entreprise :
Année | 2011 | 2013 (en France uniquement) |
1ère page | 53% des clics | 85-90% des clics |
2nde page | 15% des clics | 4-6% des clics |
3ème page | 9% des clics | 2-3% des clics |
Ce tableau traduit bien la pertinence du Triangle d’or de Google, découvert pour la première en 2005 par le cabinet Enquiro. Dans les résultats du blog Paradi’Seo sur les répartitions des clics sur les résultats de recherche, les chiffres révèlent également qu’en Mars 2013, 85% des internautes ne vont pas au-delà de la première page, que les trois premiers résultats de cette première page monopolisent plus de 60% des clics et que la première position reçoit environ plus de clics que la seconde ; d’où l’enjeu du trafic et de la visibilité.
Le succès d’Internet s’interprète également avec son utilisation massive dans les grandes comme les petites entreprises (PME/PMI). On assiste notamment à la recrudescence de l’Internet haut débit qui est utilisé par 95% des entreprises de 20 à 249 salariés en 2008. En cette même année, on note 91% des entreprises françaises de plus de 10 salariés ayant accès à l’Internet haut débit.
Internet leur permet entre autres, d’accroître les débouchés pour les produits et services, de réduire les frais de communication, d’approcher subtilement un public ciblez voulu et ce sans tenir compte des frontières spatio-temporelles, d’être constamment présent ne serait-ce que virtuellement, etc. Pour ce faire, il leur suffit d’optimiser le référencement de leur site dans les moteurs de recherche qui feront l’objet de la prochaine sous-partie de ce chapitre.
II.1.2 Les moteurs de recherches et le comportement de ses utilisateurs
Tous les internautes savent bien que toute recherche effectuée sur Internet doit impérativement être soumise aux moteurs de recherche. Par définition, « un moteur de recherche est un logiciel permettant de retrouver des ressources (pages Web, forums Usenet, images, vidéo, etc.) associées à des mots quelconques. Certains sites Web offrent un moteur de recherche comme principale fonctionnalité ; on appelle alors moteur de recherche le site lui-même.
Un moteur de recherche sur le Web est constitué de « robots », encore appelés spiders, crawlers ou agents qui parcourent les sites à intervalles réguliers et de façon automatique (sans intervention humaine, ce qui les distingue des annuaires) pour découvrir de nouvelles adresses (URL). Ils suivent les liens hypertextes (qui relient les pages les unes aux autres) rencontrés sur chaque page atteinte. Chaque page identifiée est alors indexée dans une base de données. »
Les moteurs de recherche font partie intégrante du quotidien du monde numérique.
En étant connecté sur le net, son utilisateur, après avoir repéré le moteur de recherche qu’il veut utiliser, procède par trois étapes avant d’effectuer une recherche quelconque dans ses bases de données :
- Il tape le ou les mots-clés associés à sa recherche
- Il lance sa recherche en appuyant sur le bouton réservé à cette tâche
- Et enfin il consulte les différents résultats engendrés par cette recherche.
Le schéma ci-dessus représente une recherche standard effectuée sur le moteur de recherche Google. Nous pouvons clairement distinguer la place de la barre de recherche sur le haut de la page sur laquelle le mot-clé « statut » a été introduit. Après avoir lancé la recherche à l’aide du bouton de recherche à droite de l’écran, plusieurs résultats sont apparus. Il s’agit ici de la première page de cette recherche sur ce mot-clé qui total environ 101 000 000 résultats. Sans préciser le champ de recherche par des mots-clés additionnels tels que « définition/sens/synonyme/antonyme/etc. » à « statut », nous obtenons divers résultats qui relèvent immédiatement de ces précisions.
Si la recherche est plus affinée (en ajoutant d’autres termes ou des symboles au mot-clé), les chiffres affichés au bas de la barre de recherche pourraient augmenter ou diminuer suivant les modifications que vous apportez au mot-clé. D’ailleurs, un bon nombre d’internaute procède ainsi lorsque les résultats de la première page ne leur satisfont pas et qu’ils souhaitent voir des résultats plus concrets et adaptés à leur recherche sur la première page de résultats : ils ajoutent d’autres mots au mot-clé pour augmenter sa pertinence et obtenir plus de précision.
Les principaux moteurs de recherche les plus utilisés et les plus connus dans le monde dans leur classement respectif sont : Google, Bing et Yahoo. En 2012, Google, le moteur de recherche multilingue, rafle la plus grosse part du marché numérique en termes de revenus et se classe parmi les industries numériques les plus puissantes et les plus influentes de la planète. comScore estime que sur les parts de marché des moteurs de recherche aux Etats-Unis, Google domine avec un pourcentage de 66,7 % contre seulement 16,3% pour Bing et 12,2% pour Yahoo.
Les principaux fonctionnements des moteurs de recherche :
Exploration ou crawl : se fait à l’aide d’un robot parcourant systématiquement le web afin de collecter toutes les données, les documents et les ressources intéressantes sur le web.
Indexation : est un procédé qui consiste à extraire les mots considérés comme significatifs dans une ressource afin que l’internaute lançant une requête de recherche dans un domaine significatif puisse rapidement trouver les résultats probants et adaptés à sa recherche. Par l’indexation, le moteur de recherche trie les mots significatifs des mots vides qui n’auront pas leur place dans les bases de données.
Recherche : c’est la partie fondamentale qui fait le statut d’un moteur de recherche. Ce dernier fait l’inventaire des résultats les plus pertinents associés à un corpus documentaire dans la requête pour pouvoir fournir des résultats à la hauteur de la demande.
C’est à l’internaute de définir ses recherches et de les affiner à l’aide des mots-clés pertinents et logiques, et en usant de petites astuces anodines plus utilisées en référencement comme l’usage du signe plus (+), de l’étoile (*), des guillemets (« »), etc. afin d’optimiser les recherches et d’obtenir des résultats précis et à jour. Que ce soit en France ou dans le monde entier, un grand nombre d’utilisateurs utilise Google pour leurs recherches. Qu’il s’agisse de recherches d’images (Google Image), de vidéo (Google vidéo), de mailing (Gmail), de géolocalisation (Google Maps), les résultats sortis de Google sont réputés comme étant particulièrement proches de l’exhaustivité, de la pertinence et la véracité. Ils sont donc plus sûrs, crédibles et fiables.
Le monde compte aujourd’hui plus de 200 millions de sites Internet. Les adeptes du web se consacrent en moyenne plus de deux heures par jour devant leur ordinateur afin de s’adonner à l’ « activité ludique et informative » que le fait de « surfer sur le net » est devenu. On recense un plus grand engouement à la consultation de réseaux sociaux, notamment de Facebook. Durant le troisième trimestre de l’année 2012, le site du réseau social le plus visité et le plus significatif au monde, a enregistre 1,262 milliard de dollars de chiffre d’affaires, traduisant une hausse considérable de 32 %. Lors de son bilan annuel, Facebook publie le 30 Septembre 2012 des chiffres énormes tels que 1,01 milliards d’utilisateurs mensuels actifs, 604 millions d’utilisateurs mensuels actifs sur mobile et 584 millions d’utilisateurs quotidiens actifs.
Facebook est devenu un phénomène, mais les internautes ne délaissent pas non plus les sites communautaires à vocation plus professionnelles tels que Viadeo. Le shopping en ligne via Google Shopping ou d’autres sites phares, les consultations de documents et d’archives pour des fins personnelles, professionnelles ou instructives sont également des activités très pratiquées sur Internet. Les livres éducatifs ou ludiques les plus consultés du moment sont issus du net. Les utilisateurs du web s’adonnent également à des découvertes en ligne, au suivi de cours par correspondance, à la participation à diverses animations politiques, religieuses ou culturelles via les sites Internet, les blogs ou les réseaux sociaux.
L’extension de l’utilisation d’Internet est également flagrante. En effet, Internet n’est plus réservé aux pays développés ou aux puissances mondiales, les pays en voie de développement, comme en Afrique bénéficient tout autant des opportunités que son usage leur octroie. Le multilinguisme de Google (près de 70 langues) est un des facteurs influençant cette globalisation de l’Internet. En effet, il propose des recherches dans la langue natale de l’utilisateur, ce qui facilité son utilisation et la promeut.
La plupart des gens a tendance à confondre les fonctionnalités du navigateur Internet et du moteur de recherche. Pour rappel, un navigateur web ou Internet est le logiciel que l’on utilise pour naviguer sur Internet, à la différence du moteur de recherche avec lequel on effectue une recherche. Sa fonction principale est d’afficher les informations contenues dans un site web. Le navigateur par défaut des PC est Internet Explorer, bien que ce dernier soit moins performant que Chrome de Google, Firefox de Mozilla ou Safari. Les composantes d’un navigateur de recherche sont :
– un moteur de rendu qui conditionne l’affichage des pages Internet
– une interface client qui comporte :
- Une zone d’affichage (souvent sous forme d’onglets)
- Un menu (options, outils, réglages)
- Une barre d’adresse
- Une barre de favoris
– un gestionnaire de plug-ins (facultatif)
En ce qui concerne le référencement en liens sponsorisés, il s’agit d’un système payant établi entre un site Internet et un moteur de recherche afin de cadrer la gestion du budget mais également d’être immédiatement visible sur ledit moteur. Cette activité est essentiellement basée sur les mots clés qui se doivent d’être les plus pertinents possibles. Ses avantages, c’est qu’il permet une visibilité plus accrue, il faut seulement veiller à renflouer son budget de temps à autre et à surveiller le flux de celui-ci, car dès que la concurrence commence à se faire plus rude, les enchères et le budget augmentent.
Pour faire court, le référencement en liens sponsorisés ou référencement payant est le plus efficace pour un affichage pérenne de votre site, le tout est de jouer avec le budget. Il joue sur la permanence de votre présence dans un moteur de recherche et vous sert également de publicité. Internet a recours au référencement payant lors du premier lancement d’un site, de produits innovants ou pour des sites événementiels. De cette manière, la visibilité dans un moteur de recherche est plus assurée qu’avec du référencement naturel.
Et pour accéder à un site Internet, les Internautes utilisent fréquemment trois méthodes populaires :
-
- Un accès direct via un URL ou en par l’usage des différents « favoris » affichés sur le navigateur.
- En se servant d’un lien qu’il a trouvé sur un autre site Internet, un annuaire, un blog, un mail, etc. Il s’agit du Netlinking qui consiste à visiter une autre page en cliquant par exemple sur un mot-clé dans un texte qu’il est en train de lire. Ce mot-clé sert donc de lien ou de connecteur pour aboutir à un autre site.
- Par le bais des monteurs de recherche. Cette méthode est dite standard car elle réunit à elle seule plus d’adeptes que celles citées précédemment. L’internaute choisit le moteur de recherche qui lui convient, introduit son mot-clé, lance la recherche et choisit parmi les innombrables résultats affichés.
Tableau illustrant la préférence d’accès à un site Internet en 2011 en en 2013
Accès direct | 47,8% | 49,9% |
Utilisation de liens externes | 12,2% | – |
Utilisation de moteurs de recherche | 39,6% | 19,1% |
On enregistre donc une nette évolution de l’usage de l’accès direct depuis 2011. Les utilisateurs, loin de prioriser uniquement l’accès par les moteurs de recherche comme on le stipule souvent, se penchent de plus en plus vers l’usage de l’accès direct. Bien que Google affiche une ascension des plus spectaculaires en raflant plus de la moitié des internautes qui se connectent via des moteurs de recherche, il n’en reste pas moins la notoriété que des moteurs de recherche baisse à vue d’œil.
Selon les résultats de septembre 2003 du panel Nielsen//NetRatings Univers Global, de Médiamétrie//NetRatings, les indicateurs d’usage d’Internet sont tous en progression sensible par rapport à septembre 2002. Avec 13 heures 50 minutes et 4 secondes, le temps passé en ligne a augmenté de 20 % ; le nombre de sessions a progressé de 22 % (28 contre 23), le nombre de domaines visités de 12 % (65 contre 58) et le nombre de pages vues de 11 % (1 016 contre 914).
Comparé aux derniers chiffres sortis en Février 2013, ces chiffres en 2003 semblent dérisoires, tellement le domaine virtuel d’Internet a évolué à pas de géant. Pour le prouver, voici un petit tableau des chiffres récents (Février 2013) :
Nombre de visites | 29% soit 1 889 898 |
Nombre de visiteurs uniques | 21% soit 714 526 |
Nombre de pages vues | 34% soit 8 362 280 |
Nombre de pages vues par visite | 4,4 |
Durée moyenne des visites | 10 minutes 42 secondes |
II.1.3 Intérêt d’une optimisation du référencement d’un site Internet d’entreprise
Comme il est dit dans la partie précédente, un grand nombre d’entreprises dispose actuellement d’un site Internet. Ce phénomène n’est pas récent et s’inscrit dans les registres des évènements phares du XXIème siècle. En effet, notre époque voit le monde numérique et virtuel évoluer de jour en jour. Si auparavant, les médias se l’accaparaient, c’est maintenant au tour des entreprises d’en faire leurs outils de prédilection. Les sites Internet ont donc intégré le domaine professionnel, avec des vertus plus qu’intéressantes ou utiles.
Le site Internet d’entreprise est un portail de communication d’envergure inimaginable. A une époque ou presque la totalité des activités marketing se font sur la toile, avoir son propre site Internet d’entreprise permet :
– De faire connaître son entreprise et ses activités. C’est donc un outil publicitaire des plus probants.
– Il octroie aussi plus de chances de se faire connaître sur l’échelle locale, nationale, internationale ou même mondiale.
– Il soigne la réputation d’une entreprise, en communiquant des actualités régulières concernant son fonctionnement et ses activités.
– Par ailleurs, c’est une méthode d’approche de la clientèle recommandée puisque la plupart de la clientèle visée se trouve sur le Web.
– Le site Internet permet également à une entreprise de surveiller sa concurrence, de développer de nouvelles stratégies permettant une implantation à l’étranger, de nouvelles techniques de vente, des nouveaux débouchés et de nouvelles cibles.
– Il est également possible, par le biais d’un simple site, de rencontrer d’autres entreprises aux mêmes structures que la nôtre, de faire des échanges, de rester informé des dernières nouveautés et de rester connecté avec la clientèles et le monde qui nous entoure.
– De présenter son entreprise, ses activités, de faire une publicité sous forme de simples présentations et de toucher le public cible attendu.
– De renflouer ses gains et de s’ouvrir à d’autres perspectives, d’autres services que l’entreprise pourrait assumer et offrir.
Même les PME/PMI/TPE qui ont l’habitude de faire appel à des prestataires extérieurs pour faire fleurir leurs affaires ont compris l’utilité et la nécessité d’un site Internet pour les promouvoir. Certes créer un site Internet propre à son entreprise est la bonne démarche à suivre, n’oublions juste pas le rôle prépondérant que la visibilité dudit site joue. Il est bel et bien logique qu’une entreprise qui veut se faire une renommée considérable ait recours au site Internet. Pour que ce dernier soit vu et connu de tout le monde, le référencement est la méthode à adopter.
Le référencement d’un site Internet, qu’il soit naturel ou sponsorisé, est devenu quasi indispensable pour la survie de celui-ci. L’optimisation d’un site est « la technique de base pour essayer d’obtenir des résultats satisfaisants en matière de référencement naturel (SEO). Optimiser un site, c’est tout mettre en œuvre pour qu’il soit le plus conforme possible aux critères de sélection et de classement des principaux moteurs de recherche. »
Chaque moteur de recherche a ses exigences, ses règles techniques et éditoriales et ses principes. Pour qu’un site soit bien positionné et visible, il doit suivre à la lettre ses exigences et être le plus conforme au moteur de recherche qu’il a choisi. De cette manière, le référencement devient également optimal. Optimiser un site Internet d’entreprise relève de l’optimisation du contenu rédactionnel du site, de sa mise en forme, de son design, de l’authenticité de son contenu et de son unicité.
Optimiser le site Internet de son entreprise permettra entre autre de lui accorder plus de popularité, de lui faire connaître les outils et techniques innovants rattachés à chaque moteur de recherche, de lancer de nouveaux produits dont le succès sera immédiat grâce à la visibilité accrue dudit site, de découvrir les points faibles du site afin de les pallier, de suivre les tendances en matière de marketing sur le web, de générer un trafic rentable basé sur des fondements solides, de faire plus d’économies, d’optimiser la visibilité du site et de gagner le plus de clientèle, d’améliorer le contenu du site du point de vue ergonomique, rédactionnel, technique, etc.
De cette manière, les outils d’analyse d’audience de sites internet professionnels seront dévoilés aux entreprises pour leur permettre de récolter un maximum de revenu tout en gagnant également beaucoup de temps. Pour optimiser le site Internet d’entreprise et le faire gagner en visibilité, il est primordial d’améliorer son contenu en usant des bons outils. Pour ce faire, diverses formations proposent aux entreprises des méthodes à la pointe de la technologie. Elles peuvent également embaucher des professionnels en la matière afin d’assurer une optimisation réussite et permanente de leur site.
L’optimisation du site Internet est également étroitement liée au taux de retour d’un site. Le taux de retour signifie le pourcentage qui illustre le nombre de visites limitées à un site Internet. Le site Venixxia a sorti, en 2003, un chiffre illustrant le taux de retour sur un même site en 2003. Selon le site, dont les sources proviennent de l’ESTAT :
Nombre de retours | 1(2) | 2(3) | 5(6) | 10(11) | 19(20) |
Taux de retour | 42% | 23% | 9% | 4% | 2% |
On note que le nombre de retours est nettement inférieur à celui du taux de retour. En effet, près de 42% des internautes ne visitent une seule page qu’une fois, deux fois à la rigueur. Ainsi, on obtient, pour un retour sur un site égal à 19 ou à 20, un petit pourcentage de 2%. Ce qui prouve qu’en 2003, l’optimisation du référencement d’un site Internet faisait défaut. En effet, on constate que peu de gens revisitent la même page plusieurs fois en un mois.
Puisque l’optimisation du référencement sert également à la croissance du taux de retour d’un site Internet, il est nécessaire d’appliquer un suivi de référencement pour parvenir à un résultat favorable. Le suivi de référencement se fait à l’aide d’un logiciel qui aide à mieux positionner un site quelconque dans un moteur de recherche. En général, ce suivi est optimisé quand on a recours à un professionnel en la matière. Il consiste à un suivi précis et régulier de la position des mots-clés afin que le site ait une visibilité accrue sur les moteurs de recherche. De cette façon, il pourra gagner une longueur d’avance conséquente sur les concurrents et à obtenir une place au premier rang au sein des moteurs de recherche. En général, le suivi de référencement est une pratique favorable au référencement payant.
II.2 Les différents types de référencement
II.2.1 Le référencement naturel ou SEO
II.2.1.1 Qu’est-ce que le référencement naturel
« Le référencement naturel désigne un ensemble de techniques et de savoir-faire permettant à une page web d’être en première position sur les résultats de recherche des moteurs de recherche, sans passer par un système payant de promotion ou de sponsorisation. »
Le terme référencement est apparu dans les années 60 avec le développement des centrales d’achat des grandes surfaces alimentaires. Il a été employé pour désigner l’ensemble des produits, marques et fournisseurs officiellement acceptés (après d’âpres négociations) par une centrale ou des magasins. C’est donc une forme de marketing qui définit l’échange entre fournisseurs et centrales de vente ou grands magasins. Les origines du mot référencement sont souvent associées à un grand nom en la matière qui n’est nul autre que celui du célèbre référenceur Jean-Pierre ESKENAZI. Ce dernier aurait usé de ce terme en demandant un dépôt de marque à l’INPI pour un fascicule sur le référencement qu’il a rédigé. Le terme, jugé trop généraliste pour désigner une activité commerciale, a été rejeté, par contre, il a été attribué à la désignation de toute activité d’édition et de formation.
L’encyclopédie libre Wikipédia définit le référencement comme suit : « Le référencement est l’action de référencer, c’est-à-dire mentionner quelque chose ou y faire référence. […] Sur Internet, faire un lien d’une page A vers une ressource B, c’est y faire référence et donc référencer la ressource B depuis la page A. Par vulgarisation, l’action générique d’inscription dans les moteurs de recherche a été appelée référencement. Aujourd’hui, sa pratique s’articule autour des outils de recherche, plus particulièrement des moteurs et des annuaires de recherche, en tentant d’améliorer le positionnement des sites (et donc leur visibilité) dans leurs pages de résultats. »
Par définition, le référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimisation) décrit l’ensemble de techniques destinées à améliorer la visibilité d’un site Internet sans payer une somme quelconque, afin que celui –ci acquière la meilleure position dans les moteurs de recherche. Lors d’une recherche sur Internet, on peut distinguer les résultats organiques des liens sponsorisés car ceux-ci remplissent presque une page entière contre une faible proportion de résultats payants sur cette même page. L’objectif du référencement naturel s’inscrit dans la propulsion d’un site vers le sommet des moteurs de recherche et de pérenniser cette position leader le plus durablement possible. Il s’agit donc d’atteindre la première page d’affichage des résultats et d’y rester malgré rude la concurrence.
Savoir se servir du référencement naturel permet d’améliorer la qualité d’un site tout en attirant un maximum de visiteurs et de clients qui n’auront pas à débourser leur argent pour visiter votre site. Pour arriver à générer un trafic bien conséquent grâce au référencement naturel, il est conseillé de produire un contenu de qualité, de savoir choisir des mots-clés et d’optimiser l’ergonomie du site afin qu’il soit attirant et accrocheur. Les mots-clés doivent être ciblés de façon à ce qu’ils soient cohérents et conformes aux activités principales dudit site. Il s’agit avant tout d’intéresser les visiteurs pour que ceux-ci, suivant leur niveau de satisfaction, augmentent leur nombre et leur fréquence de visite et deviennent des clients fidèles au site.
L’optimisation du référencement naturel consiste donc à opter pour des mots-clés adaptés à l’activité et à la réputation d’un site pour garantir sa pertinence vis-à-vis des moteurs de recherche et des utilisateurs d’Internet. En effet, les moteurs de recherche indexent la page Internet ou le site par critère de pertinence, il est donc primordial de fournir des mots-clés adéquats. Il en de même pour les internautes qui introduisent un ou des mots-clés spécifiques dans le champ de recherche dans le moteur ; là encore, le référenceur du site se doit de déterminer quels mots-clés représentent le mieux le site et seront susceptibles d’être utilisés par les visiteurs.
Pour offrir un référencement de qualité, il faudra réussir à positionner un site dans la première page des résultats de recherche qui est la plus consultée par une majorité d’internautes. Ensuite, il faut posséder des compétences marketing et des techniques, d’où le recours aux professionnels ou aux experts en référencement lors du positionnement d’un site. Quant au contenu de la page, celui-ci doit être solide et, si possible, exempte de duplicate content ou de contenus dupliqués. Il doit être authentique et informatif, tout en évitant de n’afficher que les vidéos et les images sans textes ni illustrations. Le mieux est de se servir de textes riches en images bien interprétées pour assurer l’apport d’un maximum d’information et gagner des visiteurs uniques et fidèles.
II.2.1.2 Les techniques et outils du référencement naturel
Quand on parle de technique en référencement, on fait le plus souvent allusion à la balise HTML et à la maîtrise du HTML. Le langage HTML est l’outil permettant de réguler la mise en forme de la page web de d’éditer l’utilité d’un texte ou d’une ressource. C’est l’élément crucial qui décide de la structuration du site, de l’édition de son contenu et de la compréhension de celui-ci. Il facilite la compréhension du contenu rédactionnel des textes dans un site en éclaircissant des mots tels que le titre, le sous-titre, le paragraphe, les caractères en gras ou les phrases importantes que celui-ci contient.
Le référencement naturel a la réputation d’être à l’opposé du référencement payant. En effet, c’est l’algorithme du moteur de recherche qui classe les pages par critère de pertinence en se référent à une requête donnée. Il permet de soigner l’e-réputation d’un site et de le rendre plus visible vis-à-vis des moteurs de recherche. Pour l’optimiser, différents outils et techniques sont recommandées :
- L’usage du SMO ou Social Media Optimization. Le SMO consiste à faire la promotion de son site via les réseaux sociaux du moment pour atteindre un public vaste et varié. Il est reconnu par l’algorithme de Google.
- Le Link building : est la méthode phare pour acquérir des backlinks ou des liens qui pointent vers votre site. C’est la tendance actuelle en matière de référencement naturel.
- La mise en place d’optimisations techniques telles que le contenu dupliqué, la structuration du site, son accessibilité et toutes les technologies veillant sur sa bonne marche.
- Le Keywords research and targeting: “ Il s’agit d’optimisations on-page qui regroupent les optimisations effectuées sur une page web. Le but est de cibler des mots clés recherchés par les internautes et en rapport avec votre activité pour les travailler à différents endroits dans une page comme au niveau des titres de pages, des images, des textes, des balises Hx ou encore des liens internes. Internautes et robots doivent comprendre le sujet des pages que vous avez sur votre site Internet. »
Le référencement naturel a la vertu d’être gratuite, mais également de diminuer le taux de rebond vers un site. De plus, il permet d’acquérir une bonne position par rapport aux moteurs de recherche, ce qui prouve la pertinence et la qualité du site. Pour l’optimiser, il est judicieux d’user de techniques qui lui sont propres et adaptées, de se servir de blogs ou des réseaux sociaux pour promouvoir le site et son contenu qualitatif et de faire la chasse aux mots-clés stratégiques et pertinents.
II.2.2 Le référencement payant (sponsorisé) ou SEM (Search Engine Marketing)
II.2.2.1 Qu’est-ce que le référencement payant ?
Bien que le référencement naturel permette à un visiteur de ne pas débourser son argent lors de la visite d’un site, son enjeu repose surtout sur la pertinence et le contenu du site à savoir sa structure et son libellé rédactionnel. Il est donc difficile de positionner son site vu la concurrence qui sévit et l’algorithme des moteurs de recherche qui juge le site et le classe en fonction de ses qualités internes. Voilà une des raisons principales faisant que le référencement payant est plus bénéfique aux sites Internet émergeants. Ses principaux avantages concernent :
- La promotion d’une entreprise, d’un produit à lancer ou d’une marque.
- L’affichage prompt dans les moteurs de recherche, un atout de taille pour les entreprises qui souhaitent se démarquer de la concurrence. En effet, il suffit de payer la somme prévue par les moteurs de recherche et de constater instantanément une meilleure visibilité au sein du moteur.
- Une position favorable par rapport à la concurrence.
- Une maîtrise en temps réels des coûts publicitaires, car le référencement payant est avant tout un panneau publicitaire sur le web visant à promouvoir entièrement un site.
Pour optimiser la visibilité d’un site, certains référenceurs ont recours à une combinaison entre le référencement naturel et le référencement payant, afin de garantir un positionnement optimal dudit site, une visibilité accrue en première page des moteurs de recherche et un contenu instructif et riche en même temps. Suivant le comportement des internautes, on note une certaine encline aux résultats organiques affichés dans les pages de recherche avant de se focaliser vers les liens commerciaux ou payants (cf. Tableau comparatif entre référencement naturel et référencement sponsorisé.) Cela s’explique, en partie, par la gratuité de la consultation du site et d’autre part par la forte proportion des résultats organiques qui couvrent la majeure partie de la page de résultats par rapport aux résultats payants qui n’occupent qu’un faible espace.
Tableau comparatif entre référencement naturel et référencement sponsorisé
Visibilité des liens naturels (en % du taux de clic) | Visibilité des liens sponsorisés (en % du taux de clic) | |
Position n°1 dans le moteur de recherche | 100 % | 50 % |
Position n°2 dans le moteur de recherche | 100 % | 40 % |
Position n°3 dans le moteur de recherche | 100 % | 30 % |
Le référencement payant ou liens commerciaux, liens promotionnels ou liens sponsorisés est « un système d’enchères au coût par clic offrant plusieurs avantages : la gestion cadrée d’un budget, mais aussi l’immédiateté de la visibilité du site dans les pages de recherche du Web. » Tout créateur de site est donc libre de dépenser la somme qu’il veut afin d’accroître sa visibilité dans les moteurs de recherche ou dans les annuaires, de faire la publicité de son site et de renflouer sa caisse grâce au revenu que son commerce génèrera en fonction de son positionnement dans les moteurs.
Le référencement payant est le « must » pour les entreprises désirant se faire connaître par le grand public via leur site. C’est un outil et une méthode publicitaire servant à générer du trafic et un bénéfice plus ou moins élevé par rapport au coût du site lui-même. Le principe est simple : il suffit de payer le ou les moteurs de recherche sur lesquels on souhaite s’afficher en première page et en tête de file de cette première page. Pour ce faire, un contenu qualitatif et imagé ne suffit pas puisque l’algorithme du moteur de recherche du site ne le jugera que par critère de pertinence et de contenu rédactionnel. Il est donc plus judicieux de faire appel au référencement payant et de s’en servir à des fins personnelles comme professionnelles (visibilité du site et rentrée d’argent facile et garantie.)
II.2.2.2 Les techniques et outils du référencement payant
Optimiser le référencement payant revient à différents outils et techniques. Depuis 2010, le référencement passe en majorité par Google, devenu plus puissant moteur de recherche pouvant générer un trafic organique et payant sans risques. En référencement sponsorisé, un site soumet des mots-clés au moteur de recherche choisi. L’achat du mot-clé génère donc un bénéfice pour le moteur et pour le Webmaster ou le créateur du site. Pour ce faire, il use du Google adwords, un outil inventé par Google pour trier les mots-clés et les attribuer au site afin que celui-ci soit mis en relation avec le mot clé entré par l’internaute lors de sa recherche.
Google analytics, un autre outil, permet de guider le webmaster ou le référenceur débutant ou confirmé pour que ses applications soient mises à jour suivant les exigences du moteur de recherche Google. Quant au netlinking, la tâche la plus rude et qui nécessite un maximum de concentration, de patience et d’attention en référencement, est un système de backlink. Il permet de pointer un site vers un autre via un mot-clé converti en lien hypertexte dans le site que l’on visite lors de la recherche.
L’optmisation on-page est un ensemble de techniques utilisables sur son propre site ; il s’agit des optimisations les plus faciles à mettre en place : balise title, URL rewriting, optimisation des images, linking interne, etc. Pour un suivi méthodique et à jour du référencement, on peut avoir recours à différents logiciels qui permettront de positionner le site et de le démarquer par rapport aux nombreux adversaires. On peut citer, comme outil, le Google Webmaster Tools, un autre outil Google, qui permet d’obtenir de nombreuses d’informations utiles sur la façon dont Google interprète votre site. Une veille technologique est aussi recommandée, elle est efficace pour suivre les tendances lancées par les différents moteurs de recherche.
Le PageRank, un des critères définissant le positionnement d’un site au sein du moteur de recherche Google en priorité, puis sur d’autres moteurs, est également une technique à ne pas négliger. C’est un chiffre déterminant l’envergure de l’intérêt qu’un site témoigne pour le vôtre. C’est un « l’algorithme d’analyse des liens concourant au système de classement des pages Web utilisé par le moteur de recherche Google. Il mesure quantitativement la popularité d’une page web. Le PageRank n’est qu’un indicateur parmi d’autres dans l’algorithme qui permet de classer les pages du Web dans les résultats de recherche de Google. »
Nombreux sont les outils et techniques pour l’optimisation du référencement d’un site Internet. Chaque moteur de recherche propose ses propres outils, il est donc essentiel d’identifier les règles éditoriales et les outils propres à un moteur de recherche quelconque avant d’y lancer son site. Parmi les outils, certains permettent d’automatiser le référencement d’un site. Pourtant, ils requièrent le recours à certaines pratiques frauduleuses sévèrement sanctionnées par les moteurs de recherche. Ces pratiques sont partie intégrante du blackhat et les sites qui les utilisent se voient relayés dans une blacklist ou liste noire. Elles impliquent également la passibilité d’une suppression d’un site précédée d’un sandbox ou d’un avertissement de la part de Google. Cette tâche revient aux applications nommées Google Panda ou Google Pingouin. Parmi les techniques préjudiciables, on note l’utilisation de la page satellite, du Cloaking, du Spamdexing et du Google Bombing que nous allons approfondir dans le sous-chapitre suivant.
II.2.2.3 Illustration et application
Le référencement est à la fois un outil et une technique servant à optimiser la page ou le site d’une particulier ou d’une entreprise. A cette optique, il vise surtout un marché commercial qui peut générer un revenu conséquent ou non pour un site, son concepteur et son référenceur. C’est une sorte de marketing de mot-clé ou de jugement intrinsèque (référencement naturel) effectué par un ou des moteurs de recherche. Un référenceur est tenu d’augmenter le visibilité d’un site Internet et de le mener vers un positionnement en premier rang au sein des bases de données du moteur.
Référencer son site exige de se plier aux règles instituées par les moteurs de recherche. Sur Google, le site doit d’abord soumettre son inscription via Google adwords. Les autres moteurs de recherche nécessitent une connaissance de leurs algorithmes.
II.2.3 Les pratiques préjudiciables au référencement
II.2.3.1 Utilisation des pages satellites
La page satellite ou doorway page en anglais, fait partie des techniques de triche utilisées par les Webmasters pour augmenter la visibilité de leur site et le positionner en pole position dans les moteurs de recherche de façon illégale et malhonnête. Il s’agit d’une « page web destinée à améliorer la place d’un site donné sur les moteurs de recherche en proposant de nombreux liens vers le site en question, associés à des combinaisons de mots clés conçues pour obtenir un score élevé lors de l’évaluation par les algorithmes des moteurs de recherche. Le visiteur qui atterrit sur une telle page se verra le plus souvent redirigé automatiquement. »
La page satellite est souvent dénuée d’un contenu rédactionnel qualitatif. En revanche, il regorge de mots clés très répétitifs nécessaires pour attirer des visiteurs ou duper les moteurs de recherche. Ces mots clés n’ont en général aucun rapport avec le site auquel ils renvoient. L’utilisateur ne peut donc pas détecter une page satellite qu’une fois qu’il aura cliqué sur un mot-clé et que ce dernier l’aura envoyé vers une page d’accueil d’un site qui ne traitera visiblement pas le sujet que l’internaute recherche.
Pour utiliser une page satellite, il faut posséder certaines compétences en informatique et savoir se servir de javascript à cette fin. En temps normal, son utilisateur n’a pas non plus le moyen de retoucher le code source normal de la page destinatrice qu’il a choisi, ce qui facilite son acte malveillant. Les sites qui y ont recours font souvent face à des problèmes techniques de référencement comme un manque de contenu rédactionnel de qualité ou un mauvais classement au sein d’un moteur de recherche. Quoi qu’il en soit, se faire prendre avec cette technique abusive équivaut à une peine de déclassement par le moteur de recherche (c’est-à-dire à la classification du site à sa véritable place) ou à l’exclusion définitive. Ceci dit, les sites qui se servent de la page satellite sont souvent peu valeureuse en structure, en contenu ou en moyen financier pour s’octroyer un référencement payant.
La raison au recours à la page satellite n’est pas forcément liée à une mauvaise intention. Puisque les pages riches en images et en vidéo et qui ne présentent que peu ou pas de textes du tout ne se voient pas indexées par les moteurs de recherche, elles s’y adonnent. Certains sites traitant de sujets tabous ou religieux pouvant provoquer l’offense ou un manque d’intérêt utilisent également la page satellite pour les masquer. Depuis que Google domine sur le secteur, l’utilisation de la page satellite est en voie de disparition. En effet, les pénalités de Google sont lourdes et conséquentes de sorte que cette pratique s’est raréfiée. La cause de cette disparition progressive est également la similarité des modes de fonctionnement et des algorithmes des différents moteurs de recherche.
La fonctionnalité de la page satellite peut être interne au site ou externe (située sur un site extérieur appelé domaine satellite). Certains Webmasters utilisent même la technique de dissimulation ou cloaking afin de tromper le visiteur de la page et le robot du moteur de recherche et d’optimiser les effets de la page satellite. En gros, la page satellite opère via des liens cachés qui renvoient instantanément au site dont on souhaite augmenter l’indice de popularité. Ce site n’est donc pas pertinent et ne détient pas, pour la plupart des cas, de valeur rédactionnelle.
L’exemple le plus concret et le plus célèbre mondialement est l’affaire BMW en 2005. Le site web du géant allemand de construction de voiture s’est muni de la page satellite pour augmenter sa côte de popularité et son positionnement sur les moteurs de recherche. Résultat : la page a été détectée et le site banni de la base de données du moteur de recherche Google.
II.2.3.2 Le spamdexing
La seconde technique préjudiciable dont nous allons parler est le référencement abusif ou Spamdexing. « Le spamdexing (en français, référencement abusif) est un ensemble de techniques consistant à tromper les moteurs de recherche sur la qualité d’une page ou d’un site afin d’obtenir, pour un mot-clef donné, un bon classement dans les résultats des moteurs (de préférence dans les tout premiers résultats, car les utilisateurs vont rarement au-delà de la première page qui, pour les principaux moteurs, ne comprend par défaut que dix adresses). » Il englobe donc toutes les techniques illégales et passibles de sanction de la part des moteurs de recherche telles que le Cloaking ou la page satellite.
Le terme Spamdexing est issu de l’assemblage de deux mots anglais : « spam » signifiant tromperie et (i)ndexing, littéralement traduit : « référencement ». Le spam, comme tout internaute le sait, est un élément nuisible à tout usage d’Internet, surtout dans le champ du courrier électronique ou dans celui du commentaire de texte. Il s’agit d’un contenu « bidon » ou dévalorisé qui, pour qu’on puisse être renvoyé à un site quelconque et le visiter malgré nous, s’insinue dans les champs du web.
Les techniques de Spamdexing les plus en vue sont :
- L’utilisation de la page satellite à qui on a conféré un nombre excessif de mots-clés servant à renvoyer un lecteur vers un site qui ne traite même pas ces mots-clés qu’il affiche.
- Le link farms ou pépinière de liens qui consiste à créer de nombreux sites qui pointent les uns vers les autres. Cette seconde méthode a été créée pour acquérir un meilleur classement au sein de moteurs de recherche qui jugent les sites vis-à-vis des nombres de liens pointant vers eux.
En général, le spam est dissimulé, c’est-à-dire qu’il n’est pas visiblement détectable par l’internaute ou par le robot du moteur de recherche. Pour ce faire, il suffit de ne pas concentrer les mots-clés à un seul emplacement dans le texte ou dans le corps du texte, mais de les répartir, soit dans les notes de bas de page, dans les titres ou les sous-titres, etc. On peut également les écrire en caractères minuscules ou les placer dans une section « noframes », « noscript » ou « display : none » qui est essentiellement lue par les robots des moteurs de recherche ou spiders.
Ces camouflages sont nécessaires afin de piéger les moteurs de recherche et d’obtenir un classement en première page où seules dix adresses au maximum sont affichées.
II.2.3.3 Le Cloaking
En référencement, la technique de dissimulation la plus populaire et la plus traquée par les moteurs de recherche est communément appelée « Cloaking ». Le blog Axe-net.fr la définit comme « une technique utilisée par les black hat pour optimiser leur positionnement dans les moteurs de recherche. Elle consiste pour le serveur web ainsi programmé à présenter un contenu de page web différent suivant que le client distant est un robot de moteur de recherche ou un internaute humain. »
Le Cloaking consiste à délivrer un résultat différent suivant le logiciel utilisé pour afficher la page. Ce résultat est régi par un contenu HTML dont les mots-clés en surnombre servent à duper les moteurs de recherche. Pour parvenir à leur fin, les utilisateurs du Cloaking détectent les robots des moteurs de recherche en usant de la présence d’un User-Agent spécifique dans les requêtes http qu’ils envoient.
Cette dissimulation est simple : quand un client fait une requête sur la page web, le serveur web, automatiquement, procède à la reconnaissance de l’adresse IP ou l’en-tête http User-Agent. La détection d’un robot de moteur de recherche enclenche la délivrance par un script localisé sur le serveur web d’une version différente de la page web qui contient des éléments absents de la page web courante qui est généralement lue et vue par le visiteur humain. Le Cloaking, comme la plupart des techniques de fraude en référencement, est dédiée à l’Upranking.
Parfois, certains administrateurs utilisent le Cloaking juste pour se moquer des lecteurs en les envoyant sur un autre site au contenu légèrement ou totalement différent de celui qu’ils attendent. Ils s’en servent également, tout comme pour le cas du Spamdexing, pour attirer les internautes vers un site pornographique ou un site différent de celui qu’ils croient visiter. Détecter le Cloaking est devenu facile aux moteurs de recherche. Il leur suffit juste d’user d’un logiciel tel que Wget ou Firefox.
Le Cloaking est donc dissimulé aux yeux des spiders et des internautes par l’existence de deux versions spécifiques à chaque type de lecteur. La page classique est destinée au lecteur et, contrairement à la page optimisée, ne sera pas indexée par le moteur de recherche. D’où l’optimisation de la position du site au « contenu cloaké » dans les moteurs.
II.2.3.4 Google Bombing
La dernière technique préjudiciable que nous allons évoquer est celle du Google Bombing. Le point commun entre toutes les techniques frauduleuses que nous abordons dans ce devoir est la présence d’un mot-clé qui n’est pas présent dans le contenu du site auquel il renvoie. Ce principe est également valable pour le Google Bombing. C’est aussi une méthode servant à augmenter la visibilité d’un site auprès des moteurs de recherche afin que ces derniers le classent en premier rang dans leurs bases de données.
Les résultats obtenus lors de la requête ne sont donc pas pertinents ni adaptés à celle-ci. Les utilisateurs du Google Bombing profitent de la méthode de traitement des résultats de recherche par Google qui privilégie souvent les mots-clés dans l’ancre des liens entrants. Ils voient en cela l’occasion de créer des sites dont le contenu rédactionnel fait défaut ou est substitué par des images ou des vidéos, parfois de nature pornographique ou taboue, qui seront classés dans la première page des résultats de recherche car les mots-clés ou liens qui pointent vers eux seront en grande masse.
Par définition, le Google Bombing est « une méthode utilisé pour tromper les résultats de recherche des moteurs de recherche. Un résultat qui a subit l’effet d’un bombardement Google retourne des résultats non pertinents vis-à-vis de la requête. Cela peut être avoisiné à du référencement négatif car une page de qualité est bien positionnée sur un mot-clé péjoratif (selon les contextes). » Ce concept vise à rendre un site populaire via le pointage de nombreux liens hypertextes vers lui. Les algorithmes de Google jugeront donc ce site suivant cet indice de popularité qui est au summum de son ascension et le placera automatiquement en tête de la première page des résultats de recherche.
Le Google Bombing se base sur le principe du Pagerank en misant sur l’hyperlien vers une page donnée. Prenons le cas d’une personne qui crée un nombre assez conséquent de noms de domaine en utilisant un même texte. En pointant tous ces noms de domaine vers un même site, il influencera le moteur de recherche qui, lorsque les gens feront une requête se référant au texte cité précédemment, les enverra automatiquement vers ce site qui gagnera un poids énorme en popularité au point de dominer le première page des résultats de recherche.
Bien que le nom de cette technique inclue celui du moteur de recherche Google, le Google Bombing est pourtant également observable et opérationnel dans d’autres moteurs tels que Yahoo. Pour obtenir des résultats optimaux, l’utilisation du bouton « j’ai de la chance » sur l’interface du moteur de recherche de Google est de rigueur. Le Google Bombing a fait l’objet d’une chasse acharnée de la part de Google qui n’hésite pas à exclure tout site s’en servant, si toutefois ce dernier est capté. L’éradication totale de cette pratique reste toutefois assez ambigüe car elle nécessite une réforme du fonctionnement du moteur de recherche Google lui-même.
Voici quelques exemples de Google Bombing réussis qui visent des personnages politiques ou des acteurs célèbres dans le monde tirés d’un article de Wikipédia sur ce sujet :
- Trouver Chuck Norris : En recherchant sur Google Trouver Chuck Norris avec l’outil « J’ai de la chance », Google renvoie un résultat qui est une page identique à une page de résultat Google, qui indique que Google ne peut pas trouver Chuck Norris car c’est lui qui vous trouvera. Cette page n’a cependant aucun lien avec Google, elle a été créée par Kyro.
- Site très moche : En recherchant « site très moche » le moteur de recherche amène à la plate forme de diffusion de cours de l’université Lyon1 Spiral Connect.
La pénalisation du site utilisant la page satellite, le cloaking, le spamdexing et le Google Bombing se fait par une désindexation du moteur de recherche ou suppression du site du moteur jusqu’à ce que ce dernier s’engage à respecter les conditions légales imposées par ce dernier. Cette pénalisation peut durer quelques mois ou même indéfiniment. Une peine d’amendement peut également être fixée, selon les règles et les institutions du moteur pénalisant.
Deux types de pénalité sont courants :
- Celles qui sont manuelles qui impliquent l’achat de liens. Elles résultent de fautes commises par les webmasters (non respect des règles régissant le référencement) et sont délivrées par des humains. Pour les lever, un réexamen du site par le biais d’un formulaire y afférant est indispensable. Cette action peut durer des semaines voire même des mois.
- Les pénalités algorithmiques qui entraînées par des causes qui ne sont détectables que par les moteurs de recherche. Les sites non qualitatifs déclassés par le biais de Google Panda en sont un exemple concret. Pour retrouver sa fonctionnalité, ces sites doivent procéder à la suppression des différents signaux de déclassement et au respect des normes imposées par l’algorithme.
III. LES PERSPECTIVES D’AVENIR
III.1 Les innovations à prévoir
En référencement, les innovations ne cessent d’affluer, pour le plaisir des internautes, des mobinautes, des moteurs de recherche et des créateurs de sites. Voici un petit panel recensant les innovations à venir dans ce domaine :
- Un contenu rédactionnel plus qualitatif. Depuis l’apparition de Google Panda et de Google Pingouin, le référencement sur le moteur de recherche principal Google se fait plus sélectif et concurrentiel. Les sites de mauvaise qualité sont traqués comme des proies, d’où la nécessité de la priorisation du contenu rédactionnel qualitatif. Le référencement n’en sera que meilleur, la concurrence évincée, la première place en première page obtenue et la popularité accrue.
- Pour le référencement sur Google, rester à l’affût des techniques et des outils appréhendés par celui-ci est primordial. Le Google Authorship en fait partie. C’est un système qui vous identifie en tant qu’auteur d’une page web et dont l’évolution est on ne peut plus probable. Il joue sur la notoriété personnelle dudit auteur.
- Le référencement mobile et le référencement par vidéo sont de grands secteurs en voie de développement qui commencent à générer un chiffre d’affaire important. Le référencement mobile, lui, est renchérit par l’apparition de nouvelles Smartphones, de tablettes, etc. Il est d’autant plus facile à réaliser grâce aux techniques de référencement habituelles qui sont également applicables sur mobile. La vidéo, quant-à elle, commence à être de plus en plus exploitée.
- La diversification des ancres de liens permet de positiver le référencement. Optimiser les liens entrants et les diversifier permet d’éviter les pénalisations des moteurs de recherche et d’accroître la visibilité du site.
III.2 Evolution vers le mobile
L’évolution vers le mobile est une part de marché du référencement ainsi que du webmarketing. Le mobile est le moyen le plus efficace pour atteindre les clients individuellement, ce n’importe où et à tout moment. Sa progression depuis 2011 est incontestable, les différents chiffres qui vont suivre le prouvent :
- 10% du trafic mondial est représenté par l’Internet mobile.
- Le surf mobile a évolué de 192,5% en 18 mois en Asie.
- 15 millions de mobinautes ont été recensés en France en 2011, 6 millions d’entre eux se connectent via leur mobile tous les jours.
- En ce qui concerne les Os Mobiles, ils sont dominés par l’iOs qui génère 48% des utilisateurs.
- Android est en pole position en France avec 43% d’utilisateurs.
Pour faire fortune avec le référencement mobile, quelques mesures sont à adopter :
- La création d’un site mobile, c’st-à dire une version mobile de votre site web actuel. Le langage spécifique d’écriture est celui qui convient au mobile tel que le XHTML Mobile ou le Compact HTML. Le site s’affichera donc sur un mobile avec un chargement rapide.
- Le sitemap mobile est une solution d’apparition sur Google. Il est à soumettre via le Google Webmasters Tools, comme le sitemap classique.
- L’usage du HTML5 qui permet de diffuser les publicités et les agences sur le mobile grâce aux normes « multi-plateformes » et « Rich Media ». Complété par le Web2.0+, il génèrera un trafic sur mobile florissant.
- Utiliser la SOA ou le BPM pour sa stratégie multi-canal afin de garantir le référencement mobile.
- Appliquer les normes sécuritaires relatives au mobile via des lgiciels à jour et performants.
- Cibler les clients potentiels avant de se lancer sur le marché.
III.3 Evolution vers la recherche temps réel
La recherche en temps réel est surtout présente sur l’interface de Google. C’est une option affichée sur le bas de la barre de recherche qui propose des résultats récents suivant la période (moins d’un an, moins d’un mois, moins d’une semaine, date indifférente, etc.) que l’on a sélectionnée. Il s’agit donc de consulter les dernières pages indexées pour un mot-clé donné.
La recherche en temps réel fait partie des évolutions qui impactent lourdement sur le référencement. Les moteurs de recherche dotés de cette fonctionnalité devraient sans difficulté être capables de renvoyer les derniers résultats associés à une recherche sur un mot-clé précis en deux temps trois mouvements. Cette recherche optimisée en temps réel, en choisissant Google comme moteur de recherche, se fait en cliquant sur le bouton d’option de triage par date des résultats. Néanmoins, avec l’évolution de l’algorithme de Google, ce dernier est capable d’afficher directement les résultats les plus récents sur la page de résultats sans qu’on ait recours à la méthode de recherche citée ci-dessus.
Les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter intègrent également les recherches en temps réel dans leur système. Le web social, comme la géolocalisation, permet d’optimiser le référencement et de l’étendre vers d’autres champs plus concurrentiels et innovants. Les réseaux sociaux forment un important levier de communication qui transmet instantanément des résultats de recherche relatifs à de nombreuses actualités mondiales. Pour les exploiter correctement, savoir choisir judicieusement ses mots-clés est prioritaire.
Selon le site Commentcamarche.net, les principes des moteurs de recherche en temps réel sont :
- Veille d’informations (blogueurs, webmasters, professionnels du marketing)
- Veille éditoriale (ex : trouver des sujets tendance)
- Veille de sa réputation en ligne (suivre ce qui se dit sur sa marque/ses produits) sur les médias sociaux.
- Repérer les influenceurs et leaders d’opinions dans son domaine
Ce site repère également différents moteurs de recherche en temps réel tels que Social Mention, Wasalive, Topsy, Tweetmeme et IceRocket.
III.4 Evolution vers le Web sémantique
« Le web sémantique, et par extension, le web des métadonnées, notion apparue dès 1994, repose sur un ensemble de technologies censées rendre le contenu des ressources (images, textes, vidéos, etc) du web plus accessibles et utilisables par les internautes. Concrétisé il y a un peu plus de 10 ans par le World Wide Web Consortium (W3C) – l’organisme de standardisation des langages web- ce système permet de relier entre elles les informations qui jusque-là étaient traitées séparément. Le fonctionnement du web sémantique intègre donc au web actuel la possibilité d’agréger plusieurs données liées entre elles : soit « sémantiquement », soit par des attributs qui les déterminent. »
C’est une méthode de structuration de résultats afin que l’internaute puisse sans difficultés obtenir les données exactes qu’il exige sans qu’il ait à trier dans les pages de résultats. La technicité du web sémantique repose sur quelques standards :
- « RDF ou Resource Description Framework (modèle permettant de décrire toute donnée),
- RDF Schema (création de vocabulaires et d’ensembles de termes descriptifs),
- OWL ou Web Ontology Language (langage permettant de créer des ontologies servant de support aux traitements logiques (inférences, classification automatique)
- SPARQL (permet d’obtenir des informations à partir de graphes RDF). »
- HTML permettant de décrire les documents et les liens entre eux.
Les utilisateurs du Web s’en servent à des fins de recherche. Ils peuvent donc lire sans difficulté les résultats affichés dans la page. Les machines, quant à elles, ne peuvent y parvenir qu’après que les internautes aient effectué une recherche spécifique. Le Web sémantique se veut donc être un terrain d’entente, une sorte de compromis lisible à la fois par les machines et par l’homme. Pour ce faire, les données et les textes enregistrés dans les moteurs de recherche doivent être structurés « sémantiquement » au préalable.
Le Web sémantique, comme prévu initialement, est un système qui permet aux machines de « comprendre » et de répondre aux demandes complexes de l’homme en fonction du sens de ces demandes. Une telle « compréhension » exige que les sources d’information pertinentes aient été sémantiquement structurées au préalable. Le World Wide Web Consortium (W3C) est à l’origine du web sémantique qui, selon ses conceptions, doit délivrer des connaissances nouvelles basées sur celles qui sont déjà présentes sur le net. Tim Berners Lee, inventeur du WWW et directeur du W3C a inventé cette expression pour désigner « un web de données qui peuvent être traitées directement et indirectement par des machines pour aider leurs utilisateurs à créer de nouvelles connaissances ».
Le web sémantique apparaît dans les réseaux sociaux (grâce à l’outil Open Graph sur Facebook), chez Google, dans l’optimisation du référencement chez certains sites et dans la recherche Internet en entreprises via des logiciels de traitement de données tels que Exalead et sa plateforme Cloud View et la solution Antidot Finder Suite. Le web sémantique entend donc faciliter les recherches en permettant aux ordinateurs de collecter diverses informations similaires ou des informations qui traitent du même sujet à la manière du raisonnement humain.
III.5 Démocratisation du SMO (Social media optimization)
Le Social Média Optimization est un ensemble de techniques permettant d’inciter les internautes à visiter des pages. Il s’agit, proprement dit, du référencement social. C’est un type de référencement qui sert à inciter les utilisateurs du net à visiter des pages dont in fait la promotion sur les réseaux sociaux. Facebook étant présent dans les quatre coins de la planète, il est devenu un des incontournables du SMO.
Le SLMO est l’avenir du référencement naturel qu’il complète et optimise. Pour ce faire, le créateur du site peut :
- Intégrer des fonctionnalités sociales sur son site en usant des fils RSS, des boutons de partage (Social bookmarking) et de publication vers des sites d’information communautaires, des outils de vote et de partage d’avis d’utilisateur, et des outils d’intégration de contenus communautaires tels que des images et des vidéos.
- Promouvoir son site en diffusant ses contenus sue les réseaux sociaux, sur des commentaires de blog, des forums de discussions, etc.
Le SMO est un outil à doublette facette conçu pour optimiser le référencement naturel et le référencement payant à la fois. Il peut donc influencer le positionnement d’un site sur un moteur de recherche, à condition qu’il remplisse les conditions nécessaires à son bon fonctionnement. C’est une stratégie de marketing basée sur les compétences relationnelles à travers les réseaux sociaux qui servent de médiateurs. Il permet aussi de soigner son e-réputation en ligne.
III.6 La recherche personnalisée
« La recherche personnalisée est un concept qui vous propose ce qui vous ressemble. » C’est un concept lié à l’instinct humain, tout comme le web sémantique. Google procède de la manière suivante : il analyse votre façon dont vous vous servez de son moteur de recherche et, à partir de ses synthèses, vous fournit des résultats qui vous sont adaptés. Comme elle est personnalisée, cette recherche n’a aucun impact sur les autres utilisateurs.
C’est un frein au référencement car il fausse les résultats de recherche. Les internautes qui visionnent votre site peuvent le trouver en 1ère page des moteurs de recherche lors de la requête alors que vous, de votre côté, le verrez dans une position différente (3ème, 4ème, etc.) La recherche personnalisée est une « plaie » pour les référenceurs puisqu’elle fausse le positionnement d’un site. Grâce à elle, un site peut se retrouver sur la première page de résultats de recherche sur Google quand l’internaute cliquera sur l’option de personnalisation de recherche, sans que ce soit réellement le classement du site au sein du moteur de recherche.
Pour mettre fin à ce fléau et le désactiver, le site Mindfruits-Web-academy propose deux solutions simples :
- « Cliquer sur « Historique Web » en haut à droite de votre navigateur, une fois votre recherche effectuée. Cliquez ensuite sur « Désactiver la personnalisation basée sur mes recherches précédentes« .
- « Ajouter &pws=0 à la fin de l’url pour désactiver la personnalisation. »
III.7 Vers une géolocalisation des résultats
La recherche via la géolocalisation des résultats est une fonctionnalité proposée par Google. Les résultats sont ainsi diffusés en tenant compte de la position géographique de l’internaute ou via l’utilisation d’outils technologiques performants tels que le Google Map. Si une personne se trouve donc à Paris et qu’elle lance une recherche, le « Place Search » ; logiciel installé par Google, se déclenchera automatiquement pour livrer des résultats adaptés à la requête et à la géolocalisation de cette dernière.
Ce concept est peu appréhendé par les référenceurs qui y voient une menace par rapport au positionnement de leur site. En effet, le classement géolocalisé fausse le classement en trompant le référenceur car les résultats de recherche affichés ne sont pas triés selon la pertinence ou les liens sponsorisés mais suivant le positionnement géographique du lanceur de la requête.
Ce sont les SERP (Search Engine Results Page) qui font le plus l’objet du Google Local Business Center ou géolocalisation sur Google. Pourtant, l’internaute a tout à y gagner car il n’a plus forcément besoin de préciser l’endroit exact pour obtenir des résultats par localisation. Cela lui évite également de devoir trier ses résultats car ils sont préalablement triés par le moteur de recherche. Le référenceur devra juste tenir compte d’un principe : une page peut avoir plusieurs positionnements en fonction de la localisation de l’internaute ou de son ancienneté dans le moteur de recherche (recherche en temps réel).
CONCLUSION
Au terme de ce mémoire, nous avons pu identifier le référencement de site Internet d’entreprise, ses failles, ses limites et ses atouts. Mon thème (Le référencement sur Internet : technique indispensable pour les activités en ligne.), a été étudié de fond en comble en se basant sur l’étude de cas du référencement sponsorisé ou payant. Le référencement, un levier pour le positionnement d’un site Internet dans les moteurs de recherche, est un concept « jamais acquis » dont l’évolution permanente nécessite un suivi méthodique et régulier.
Le référencement en lien sponsorisé, de plus en plus appréhendé depuis la traque au mauvais référencement organisée par Google et ses outils (Google Panda et Google Pingouin) qui a régressé le recours au référencement naturel, est devenu un acteur majeur dans le monde du marketing virtuel. C’est le principal auteur de la montée en classement au sein des moteurs de recherche site de nos jours car l’algorithme des moteurs ne juge pas que la qualité du site mais lui attribue également un positionnement favorable par rapport à la concurrence en lui versant la somme nécessaire à cette fin.
Nous avons pu constater que de toutes les activités en ligne générées par le référencement, le marketing-online ou webmarketing est celui qui a le plus évolué avec l’apparition des sites commerciaux, des boutiques en ligne, des enchères en ligne, des systèmes de vente et d’achat en ligne, etc. Les Français sont les leaders en termes d’achat en ligne avec un pourcentage bien au-delà des 50%. Ils sont également très présents sur les réseaux sociaux avec un temps de connexion moyen de 6 heures par semaine en l’an 2012. Le trafic de liens assuré par le référencement sponsorisé ou SEM permet d’acquérir une meilleure visibilité et une position optimale dans les moteurs de recherche. En même temps, le commerce de liens qui s’intensifie au fur et à mesure que la technologie marketing sur le web évolue devient une source de revenu à fort capital.
Il y a donc fort à parier que les années à venir seront un large champ d’évolution pour le référencement sponsorisé. Avec la forte progression des référencements innovants tels que le mobile et le SMO, il n’est pas impossible que ce dernier monte en flèche et parvienne à générer un trafic permanent basé sur un mouvement commercial de mots-clés. Ceci étant dit, le référencement sponsorisé, qui n’est qu’un panorama étendu de publicité pour un site quelconque, est désavantagé par rapport au référencement naturel du point de vue des internautes.
En effet, dès qu’ils enclenchent une recherche sur un moteur de recherche, ce dernier consacre seulement un tiers d’une la page de résultats aux résultats commerciaux contre deux tiers aux résultats organiques. A cet effet s’ajoute la préférence des internautes qui cliquent en majorité sur les liens naturels avant de se focaliser sur les liens sponsorisés si leur recherche a été infructueuse.
La concurrence qui sévit au sein du référencement n’est pas non plus sans impact. La course au meilleur positionnement au sein du moteur de recherche est la priorité des référenceurs. Certains vont donc jusqu’à user de techniques interdites et préjudiciables telles que le Cloaking ou l’utilisation de la page satellite pour parvenir à leurs fins. Ce procédé est, hélas, passible de nombreuses pénalisations de la part des moteurs de recherche et peut provoquer même l’éviction du site des bases de données des moteurs.
Les innovations en référencement telles que le référencement mobile, quant à elles, sont des évolutions à surveiller de près si on veut s’enrichir des activités en ligne. Les vidéos, désormais lisibles par les algorithmes de recherche, deviennent une tendance incontournable. Le petit nuage qui entache le ciel immaculé du référencement actuel est la présence d’outils tels que Google Panda qui obligent les sites à produire un contenu plus qualitatif au niveau de la structuration et du rédactionnel. Ajouté à cela les méfaits que les systèmes innovants tels que la recherche personnalisée ou la géolocalisation des résultats peuvent provoquer sur le positionnement d’un site Internet. Ce qu’il faut garder en tête, c’est que cela a également un effet positif sur l’internaute qui pourra sans difficulté optimiser ses recherches et les résultats de celles-ci à l’aide de ces innovations.
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