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Mémoire portant sur l’Osthéo-vertébrologie (Ostéopathie)

L’OSTEO-VERTEBROLOGIE

 

 

 

Plan du travail 

INTRODUCTION                                                                                                               

             1ère Partie : L’ostéo-vertébrologie dans son ensemble                                           

 

–         Chap. I : l’étude :

  1. a)  Les douleurs musculo-squelettiques (et leurs diverses origines possibles)
  2. b)  L’approche du traitement ostéo-vertébrologique

 

–         Chap. II : séance :

  1. c)  Le déroulement
  2. d)  Les spécialistes

 

2e Partie :   Applications thérapeutiques de l’ostéo-vertébrologie

 

–         Chap. III : Le traitement spirituel et manuel:

  1. e)  Thérapie chinoise :

Le tai chi

  1. f)    Thérapie européenne : (thérapies manuelles… qui font d’elles-mêmes le pont avec le lien corps+esprit+valeurs+croyances…)

Les psychothérapies (bonus)

–         Chap. IV: Les visées de la thérapie

  1. g)  Soulager les douleurs :

Émotionnelles

Physiques (ainsi que la variante unissant les deux, car souvent indissociables)

 

3e Partie : L’ostéo-vertébrologie un domaine médical a développé 

 

–         Chap. VI: promotion du traitement

  1. h)  L’ostéo-vertébrologie comparé à d’autres techniques parallèles.
  2. i)    Multiplication des cabinets

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

 

 

 

 

Sommaire

L’OSTEO-VERTEBROLOGIE. 1

INTRODUCTION.. 4

1ERE PARTIE : L’OSTEO-VERTEBROLOGIE DANS SON ENSEMBLE. 5

–         Chap. I : L’étude. 5

  1. La colonne vertébrale. 5
  2. Les douleurs musculo-squelettiques et leurs diverses origines possibles. 5

–      Chap. II : séance  9

  1. Le déroulement 9
  2. Les spécialistes. 10

2e PARTIE :   APPLICATIONS THERAPEUTIQUES DE L’OSTEO-VERTEBROLOGIE. 11

Chap. III : Le traitement spirituel et manuel: 11

  1. Thérapie chinoise. 11

VII.      Thérapies européennes. 12

Chap. IV : Les visées de la thérapie. 14

VIII.     Soulager les douleurs : 14

3e PARTIE : L’OSTEO-VERTEBROLOGIE UN DOMAINE MEDICAL A DÉVELOPPER. 17

Chap. VI : Promotion du traitement 17

  1. L’ostéo-vertébrologie comparé à d’autres techniques parallèles. 17
  2. Multiplication des cabinets. 20

CONCLUSION.. 21

 

 

 

INTRODUCTION

 

Avec le rythme quotidien le système musculo-squelettique humain subit fréquemment des contraintes. De nos jours, les problèmes de dos et d’articulations sont les plus courants. Le mal de dos fait partie des affections que l’on rencontre fréquemment, le pourcentage  de personnes dans le monde  qui ont souffert au moins une fois dans leur vie de mal de dos est de 80%. En outre, d’après certaines études, il pourrait être la première cause de consultation médicale.

Appelé également dorsalgie, le mal de dos est une affection douloureuse qui affecte principalement la région lombaire[1], d’où la dénomination lombalgie. Parfois, le mal de dos peut également toucher les régions cervicales[2] et thoraciques[3]. Concrètement, le mal de dos n’est pas une maladie, mais un symptôme qui émane du système locomoteur ayant des origines nerveuses, musculaires, cartilagineuses, de problème de disque vértébral ou d’ostéoarthrite. Enfin, on différencie d’un côté, les maux de dos aigus, qui durent moins de 6 semaines. De l’autre côté, il y a les maux de dos chroniques de plus de 6 semaines, ils ne sont pas fréquents mais requièrent absolument une consultation médicale.

Les patients requièrent constamment de nouveaux répertoires thérapeutiques contre ces douleurs. Les thérapies complémentaires offrent un large éventail concernant le traitement de ces douleurs musculo-squelettiques. Ces traitements ne visent pas à remplacer la médecine conventionnelle mais viennent la compléter.

Ces conceptions invariables ont chacun leurs propres principes. Pour cette raison, nous nous sommes focalisés sur une discipline à l’instar de « l’ostéo-vertébrologie ». Afin de spécifier les détails de cette branche, il est indispensable d’annoncer les paramètres de ce dernier.

L’ostéo-vertébrologie est l’ensemble de l’ostéologie et de la vertébrologie, ces dernières sont utilisées comme base dans l’ostéopathie qui vise le traitement de la douleur et applique divers procédés holistiques.

Ainsi, l’ostéo-vertébrologie est une technique de massage particulière de la colonne vertébrale, des tissus et des articulations qui en dépendent. Cette technique est recommandée aux personnes qui souhaitent faire un travail en profondeur, dans le but d’accéder à une posture équilibrée. Généralement, le travail se déroule sur plusieurs séances accompagné de suivi et de conseils, pour que la personne puisse retrouver une meilleure autonomie.

Notre écrit se portera ainsi sur la vue générale de cette branche nous y trouverons l’ostéo-vertébrologie comme mode de soin, l’approche du traitement ostéo-vertébrologique suivi du déroulement de séance. Nous étalerons également les applications thérapeutiques de l’ostéo-vertébrologie en citant le traitement spirituel et les buts de cette thérapie. Nous achèverons par les dispositions proposés pour promouvoir la discipline.

1ERE PARTIE : L’OSTEO-VERTEBROLOGIE DANS SON ENSEMBLE

L’ostéo-vertébrologie met en exergue « l’étude du massage et de l’ostéologie spécifiques à la colonne vertébrale et aux tissus, organes et articulations qui dépendent d’elle »[4], pratiqué seulement par des médecins spécialistes. Cette discipline se résume sur le maintien du corps en équilibre synchronisant avec le patient.

–         Chap. I : L’étude

L’ostéologie (étude approfondie de l’os) s’associe avec la vertébrologie (étude de la colonne vertébrale et à ce qui dépend d’elle), pour mieux discerner les douleurs musculo-squelettique.

  1. La colonne vertébrale

Elle est composée de segments osseux que l’on appelle vertèbres. Ces derniers sont constitués de deux parties. La première, qui se trouve à l’avant, est formée par le corps vertébral cylindrique. Quant à la seconde, il s’agit de l’arc osseux positionné à l’arrière. Celui-ci forme la facette articulaire. La colonne vertébrale est en grande partie flexible. C’est pourquoi, l’homme possède la faculté de se soulever, de s’étirer, ou même de se pencher.

On remarque la présence de petits disques entre les os de la colonne vertébrale. Ces disques, durs à l’extérieur, mais aussi mous que de la gelée, à l’intérieur, relient les os de la colonne vertébrale à l’avant ; l’arrière est assuré par les facettes articulaires.

C’est le long du canal rachidien (situé derrière les corps vertébraux) que courent les nerfs de la moelle épinière. Ceux-ci se séparent ensuite en de multiples racines, le long de cette dernière, et la base de la colonne vertébrale. Par ailleurs, il en existe une partie, traversant le pelvis, finira dans chaque jambe. Ces nerfs sont appelés «nerfs sciatiques». Les maux de dos sont surtout dus à des problèmes de vertèbres, d’articulations, ou de disques. Les troubles de vertèbres peuvent entrainer des douleurs au niveau du dos, pouvant varier de légères à très intenses.

  1. Les douleurs musculo-squelettiques et leurs diverses origines possibles

« La douleur est un phénomène individuel qui est une réponse sensorielle ou émotionnelle à une dégradation des tissus, réels ou potentiels ». Actuellement, les douleurs musculo-squelettiques sont le mal du siècle mais quelles en sont les origines ? Ces types de douleur se présentent sous différents aspects. Nous limiterons notre étude à ces exemples qui s’ensuivent.

  • Les douleurs du dos

Le mal de dos est soit une dorsalgie (douleur du dos proprement dit), soit une lombalgie (douleur de la région lombaire). Certains considèrent ces douleurs comme superficielles pourtant ils peuvent être chroniques. Face à ces maux, les traitements conventionnels sont les premières initiatives que les patients adoptent comme les myorelaxants, les anti-inflammatoires et autres. Des traitements qui, par conséquent, temporaires et ont des effets secondaires. C’est dans ce cas que le massage ostéo- vertébrologie et les thérapies gestuelles sont mises à contribution.

  • L’arthrite

Une maladie de détérioration des articulations. Elle se divise en deux catégories fondamentales : la mono arthrite (infection d’une articulation) et la polyarthrite rhumatoïde (affecte tous les tissus, surtout ceux des articulations provoquant une inflammation). Indiquons ici qu’elle provoque des douleurs ardues, sur ce point les thérapies complémentaires sont les plus favorisés. Les thérapies par le mouvement sont excellentes pour les types d’arthrite car ils ne sont pas violents.

  • Les douleurs cervicales

Ces douleurs sont souvent accompagnées de migraines, maux de tête, vertiges, troubles oculaires. Les symptômes de ces douleurs sont généralement sous-jacents mais deviennent persistants si on ne les traite pas à temps. .Les douleurs cervicales réclament des techniques de relaxation.

  • La scoliose

Elle fait partie des troubles rachidiennes, la scoliose est une affection de la colonne vertébrale caractérisée par l’apparition d’une courbure provoquant une déviation d’un côté à l’autre. Elle a pour cause la contraction des muscles d’un côté de la colonne, et ne se voit pas qu’à l’examen médical. Le traitement se base sur la rééducation et l’étirement régulier des muscles aidant à redresser la colonne.

Comme nous pouvons constater dans ces exemples, les douleurs ne sont pas toujours similaires, et là- dessus se pose une malaise car la douleur en tant que phénomène personnelle est difficile à cerner. En conséquence, il est primordial de bien définir leurs origines, manifestations afin d’établir un bilan et d’appliquer les traitements requis.

  • Leurs origines possibles

En premier lieu le rythme des journées de travail est l’une des causes incontestables – y compris les efforts fournis et les façons de se tenir au travail, les monotonies quotidiennes. Le dos devient fragile à cause de ces pressions assidues exercées sur la colonne vertébrale et les muscles du dos.  « Les excès de l’acide urique dans le sang, car ces acides uriques s’incrustent sous forme de concrétions blanches et crayeuses dans les tissus mous de l’organisme, autour des articulations où ils provoquent des bursites (inflammation des bourses, enveloppes de tissu fibreux remplies de liquide et bordées par la membrane synoviale) et une destruction des os »[5]. Ceci est propre à l’arthrite.  N’oublions pas aussi le stress un facteur de risques pour le système cardio-vasculaire ; véhicule les troubles musculo-squelettiques.

Dans la majorité des cas, les troubles au niveau du dos, ne sont pas dus à des affections sous-jacentes. Le plus souvent, ils sont provoqués par le vieillissement, l’usure et la mauvaise posture. De plus, l’obésité et le tabagisme sont deux autres facteurs prédisposant à des problèmes de dos. On distingue plusieurs types de troubles du dos, ils sont tous d’origine différente.

Premièrement, des spasmes musculaires peuvent surgir en cas d’inflammation dans une partie du dos. On constate souvent que les spasmes musculaires sont l’expression corporelle d’une tentative de se protéger contre une douleur dorsale. Les spasmes musculaires ont également lieu quand les nerfs rachidiens sont enflammés ou endommagés. Ainsi, une douleur articulaire se produit lorsque les articulations sont endommagées par l’activité ou par des torsions fréquentes.

Deuxièmement, les problèmes de disque, également nommés douleur dorsale d’origine discale, peuvent se produire de deux façons. La matière gélifiée à l’intérieur du disque peut soit sortir de son espace habituel, soit faire une poussée brutale au travers de la garniture cartilagineuse du disque. Lorsque cette matière déborde et appuie sur un nerf, elle provoque une vive douleur, et c’est ce qu’on appelle une hernie ou hernie discale. La douleur discale s’accentue généralement en l’espace de quelques jours. Elle disparaît en 4 à 6 semaines, mais elle peut revenir sous la forme d’une douleur insupportable.

Troisièmement, les activités qui provoquent une pression sur la racine du nerf sciatique engendrent une sciatique. La cause la plus courante de sciatique, est la pression sur un nerf rachidien exercée par un disque ou une excroissance osseuse. Elle est distinguée par des douleurs au niveau de la fesse et la jambe. Souvent, la douleur s’amplifie sur plusieurs nombre de jours, et risque même de durer jusqu’à plusieurs semaines.

Enfin, le vieillissement engendre chez certaines personnes une affection appelée sténose spinale. Cette maladie est caractérisée par un rétrécissement du canal dans lequel la moelle épinière est contenue. Cette affection peut être provoquée par des excroissances osseuses qui font protrusion[6] dans le canal ou par le durcissement des bandelettes de tissu qui soutiennent la colonne vertébrale. Ainsi, la sténose spinale peut causer des douleurs ou des engourdissements dans le dos ou le cou et de la faiblesse dans les bras et les jambes.

  • Symptômes et Complications

Il existe plusieurs signes qui pourraient nous aider à distinguer le mal de dos.

On distingue d’abord la douleur causée par un spasme musculaire dorsal et qui peut se propager dans les fesses et jusque dans les jambes. Il y a également les douleurs articulaires dans le bas du dos pouvant se propager jusqu’à l’arrière des cuisses. Elles sont comme une douleur en coup de poignard que l’on ressent lors de la blessure ou quelques jours plus tard. Ainsi, si une personne éprouve des difficultés à sortir d’une voiture ou de son lit, elle souffre souvent de douleurs articulaires dorsales. On le reconnait lorsque les douleurs s’accentuent lorsque la personne se penche en arrière. De même, la douleur est généralement plus prononcée dans une jambe par rapport à l’autre.

Concernant les douleurs ressenties lorsque l’on se penche en avant peuvent être un signe d’un trouble d’ordre discal, mais pas toujours. Il en est de même pour les crises de douleurs dorsales brèves, mais aiguës qui se succèdent à des crises plus longues. C’est pourquoi, une personne qui ressent de la douleur lorsqu’elle se penche en avant et en arrière souffre probablement d’un décalage des articulations dorsales causé par l’amincissement des disques, transformant ces articulations plus vulnérables à la contrainte. Lorsqu’il y a usure des disques, cela peut aussi signifier un dos moins flexible et le pincement d’un nerf, déclenchant une douleur sciatique dans la jambe, susceptible de se propager parfois jusque dans le pied. La sciatique s’amplifie lorsque la personne se penche en avant. Lorsqu’il y a beaucoup de pressions sur le nerf, les muscles risquent de s’affaiblir et des problèmes intestinaux et vésicaux risquent de survenir.

Quant à la hernie discale, elle se caractérise par une douleur constante dans le dos et dans la jambe. Lorsqu’on sent une douleur sciatique intense qui persiste et se propage jusque dans la jambe et dans le pied, c’est un signe possible de hernie discale.

Enfin, lorsque l’os fait saillie dans la moelle épinière et s’appuie sur un nerf, cela engendre une douleur. En effet, la sténose du canal rachidien ne représente pas forcément un problème majeur. Toutefois, si une personne se sent de plus en plus engourdie et éprouve des difficultés à se déplacer, il faut se méfier car elle a peut être besoin d’une intervention chirurgicale.

  • b)  L’approche du traitement ostéo-vertébrologique

Notre mode de vie entraîne des distorsions de notre système musculo-squelettique. Des mauvaises positions au travail, le fait de porter des lourdes charges provoquent des déséquilibres et des souffrances. Dans cette partie, nous mettrons en exergue l’ostéopathie et la vertébrologie.  L’étude de ces deux thérapies permettra de distinguer les principes du traitement ostéo-vertébrologie. Les thérapies décrites ici appartiennent aux thérapies complémentaires.

  • Ostéopathie

L’ostéopathie est une thérapie globale fondée sur la manipulation des articulations. La thérapie ostéopathique a recours à des manipulations diversifiées pour corriger des anomalies structurales supposées. L’ostéopathe a pour rôle de remettre en ordre l’organisme en rétablissant la circulation et en redressant l’état des fondations du squelette. Nous y trouvons les techniques d’étirement, relâchement, etc…elle est recommandée pour les maladies comme l’arthrite, les maux de dos, les douleurs de nerfs sciatiques, les étourdissements et autres. Ses praticiens affirment qu’ils soignent n’importe quel désordre physique, y compris la douleur. Avant de choisir cette thérapie, il convient de suivre quelques conseils bien simples : avoir une alimentation saine, pratique d’exercice physique chaque jour.

L’Ostéopathie considère l’Homme dans sa généralité, et dans ses caractères physiologiques, psychologiques et philosophiques. L’Ostéopathie aide à :

– Libérer les tensions ;

– Rejeter  toute forme de fatigue causée par toutes sortes de contractions ;

– Retrouver la joie de vivre en se sentant bien dans son corps ;

– Stimuler la mémoire par une amélioration de la circulation énergétique et sanguine, nécessaires lors d’étapes importantes, comme des examens, ou encore des compétitions, etc. ;

– Vieillir mieux, en ayant une meilleure liberté de mouvements dans les actes journaliers.

  • Vertébrologie 

Elle se rapproche de l’ostéopathie. Un mode de soin manuel réservé uniquement à l’usage des médecins. La vertébrologie s’adresse aux malades souffrant du mal de dos. Comme en ostéopathie, ces lésions sont représentées par la fixation d’une vertèbre dans une position qu’elle n’aurait pas dû occuper que dans les limites extrêmes du mouvement physiologique, donc elles se manifestent différemment selon leur localisation. Cette spécialité consiste à manœuvrer les vertèbres tant cervicales que lombaires et dorsales. Elle applique seulement un traitement mécanique réunissant tractions et manipulations.

 

Les tractions : dans le sens littéral « tirer ». Le but est d’étirer les tissus pour soulager la pression qui s’exerce sur les disques dans les problèmes de dos.

 

La manipulation : une technique qui en faisant bouger les articulations d’une façon contrôlée permet de les libérer et de poser un diagnostic.

  • Les principes du traitement ostéo-vertébrologie

De prime abord un bon état d’équilibre d’ordre physique et psychique. L’équilibre est indispensable sur le plan sanitaire car le fonctionnement de notre corps en dépend. Un disfonctionnement ne se déclenche pas seulement à la suite d’un problème corporelle ou émotionnel mais les deux sont cohérents. L’acquisition de cette stabilité nécessite la participation du patient à la guérison.

En tant que traitement holistique il se concentre de même sur le patient, car chaque individu ne peut pas être traité exactement de la même façon qu’une autre. Le processus d’une guérison se maintient sur la centration de la personne (spirituelle et physique) – un privilège que dès fois la médecine conventionnelle ne nous attribue pas.

 

Cette méthode, qui combine à la fois massage et ostéopathie douce, amène à un résultat rapide, efficace, et de longue durée. Pour rétablir une posture, par exemple, quelques gestes tout en douceur au niveau des cervicales, dorsaires, lombaires, bassin, etc.

 

Il travaille également sur le diagnostic corporel ceci a pour objectif de traiter la racine d’un problème le plus important mais pas l’immédiat ; comme nous l’avons évoqué dans le sous-titre précédent les symptômes de douleur peuvent être sous-jacent et réapparaîtra plus tard plus sérieuse.

 

Cette discipline s’étend aussi sur la « vascularisation » parce que les douleurs résultent souvent d’une mauvaise circulation et affectent les jambes et les pieds.

  • II : séance 

La séance d’ostéo-vertébrologie dure pendant 60mn et se fait sur rendez- vous. La séance se pratique de 5 à 6 fois et les patients peuvent faire des séances d’abonnements.

  1. Le déroulement
    • l’anamnèse

Le thérapeute ou le spécialiste établit un entretien avec le patient pour en apprendre sur sa personnalité allant de son tempérament à son état de santé, ce qui est nécessaire afin de suggérer les traitements les plus adaptés. Cette enquête a lieu dès la première visite. Les questions concernent non seulement les symptômes dont le patient souffre, mais aussi des questions d’ordre familial, professionnel et émotionnel par exemple votre profession, vos habitudes, vos fréquentations, vos rythmes quotidiens… des questions qui vont bien au-delà des renseignements qu’un médecin ordinaire demande. Cette discussion prendra d’une demi-heure à une heure.

  • Le massage

Il s’agit du plus ancien des procédés thérapeutiques et souvent prescrit pour les douleurs chroniques. Le massage a pour motif de détendre et d’assouplir les muscles, stimuler la circulation du sang. Le masseur ostéo-vertébrologiste utilise les massages et les exercices, car il partage la philosophie de nombreux thérapeutes (ostéopathes, vertébrothérapeutes) complémentaires utilisant la manipulation.

  • Techniques gestuelles

Les techniques posturales peuvent aider à soulager différents sortes de douleurs. Les techniques réunissent ici l’ostéopathie et la vertébrologie. Des disciplines connues traitement pour restaurer la structure du corps.  Note ici qu’avant d’adopter ces techniques, un bilan clinique est à recommander. Les techniques corporelles se font d’une manière passive (se laisser manipuler) ou active (exécuter soi-même les mouvements) avec des mouvements lents et doux et ne dépassent jamais les zones de confort. Les conseils thérapeutiques sont pareillement recommandés à l’exemple de la gestion de stress, les exercices physiques à faire chez soi, etc…

  1. Les spécialistes

Comme nous l’avons mentionné fréquemment dans notre écrit, la pratique  de l’ostéo-vertébrologie est seulement attribuée à des médecins suivant une formation curative. Prenons le cas des ostéopathes qui actuellement est enseignée hors des circuits universitaires, malgré cela, certains ostéopathes n’ont suivi aucune formation médicale ou paramédicale et il est leur interdit d’effectuer des actes médicaux. De ce fait, il est donc déconseillé de suivre cette thérapie sans consulter un médecin au préalable. Citons aussi les masseurs, de nos jours, le massage est devenu un traitement en vogue. Plus ce type de soin se répand, plus les charlatans se multiplient. Sur ce l’ostéo-vertébrologie associe donc : l’ostéopathe, la vertébrologie, le masseur (kinésithérapeute), praticiens des techniques manuelles chinoises.

L’ostéo-vertébrologie se présente donc comme une discipline complète combinant divers moyens de traitement, unissant également différentes disciplines. A part l’ostéopathie et la vertébrologie, nous pouvons voir d’autres applications thérapeutiques de cette discipline.

 

 

2e PARTIE :   APPLICATIONS THERAPEUTIQUES DE L’OSTEO-VERTEBROLOGIE

 Comme nous l’avons déjà énoncé l’ostéo-vertébrologie use de divers moyens thérapeutiques. Dans cette partie nous nous sommes intéressés sur les applications thérapeutiques spirituelles, qui se concentrent sur les problèmes unissant émotion et physique.

   Chap. III : Le traitement spirituel et manuel:

Le concept de la douleur est tout aussi émotionnel que physique. Un choc émotionnel peut provoquer des traumatismes, des dépressions, et la plupart du temps des douleurs physique. Dans ce cas les thérapies efficaces comprennent des approches physique et psychologique.

  1. Thérapie chinoise 

« La médecine chinoise traditionnelle est fondée sur une théorie du fonctionnement de l’être humain en bonne santé, d’un point de vue physiologique, psychologique, anatomique, etc. »[7]Actuellement plusieurs pays font intégrés les thérapies chinoises dans leur système de soins. C’est le cas des spécialistes de l’ostéo-vertébrologie, qui travaillent avec les praticiens des techniques manuelles chinoises. Les méthodes chinoises sont variées (acupuncture, phytothérapie, …), mais nous nous canalisons sur une technique gestuelle qui est le « tai chi ».

  • Tai chi

Associant méditation et gymnastique le tai chi chuan est enseigné et pratiqué en Chine depuis plusieurs années. Tout comme le yoga, le tai chi s’est répandu en occident et maintenant pratiqué dans de nombreux pays. Le tai chi ou tai chi chuan est né d’une gestuelle encore plus ancienne, le chi Kong, un style de mouvement lent et gracieux « Pratique liée au taoïsme dont le but est l’équilibre intérieur et la libération d’énergie »[8] . Cette gestuelle entraîne des bienfaits psychique et corporel car elle assemble à la fois le corps, l’esprit, la croyance.

  • la pratique du tai-chi

Le but du tai chi est de développer le chi ou le ki (force de la vie ou énergie) dans le corps. Il sert à se soigner et à se maintenir en bonne forme. Il peut être un complément d’un traitement médical pour lutter contre certains problèmes liés au stress, à la douleur. Physiquement parlant les mouvements pratiqués dans le tai chi permettent de fortifier le corps, d’assurer la santé et d’apporter un réconfort aux souffrances lombaires. Ces mouvements sont des remèdes efficaces contre le vieillissement. Les exercices de tai chi améliorent la qualité de vie car elle réduit la fréquence des maladies du grand âge comme les maladies cardio-vasculaires. Il règle également certains problèmes respiratoires en mettant en relief le contrôle de la respiration.

 

Une tactique très opérant pour faire face et s’échapper à des situations de stress. Devant ces difficultés rationnelles le chi encourage les lumières spirituelles et permettent de relâcher les tensions de tous ordres. On le classe souvent parmi les thérapies par l’énergie que dans les thérapies manuelles. Les concepts orientaux sur l’énergie sont de plus en plus utilisés dans le traitement de la douleur.

 

Le tai chi se pratique dans les parcs ou bien dans les grandes places publiques avec des dizaines et parfois des centaines de personnes. De nos jours, beaucoup de gens le considèrent en tant que leur gymnastique quotidienne.

Comme nous parlons de thérapie chinoise nous nous sommes permis d’élargir cette sous-partie avec « l’acupuncture ».

  • L’acupuncture

C’est une pratique médicale chinoise découvert il y a des milliers d’années. Elle consiste à piquer certains points du corps à l’aide des aiguilles, qui sont censées libérer l’énergie à travers le corps. Les médecins qui font appel à l’acupuncture pour soulager la douleur sont de plus en plus nombreux. L’acupuncture chinoise se base sur les techniques traditionnelles et le taoïsme. Contrairement, à l’acupuncture occidentale qui adoptent des concepts occidentaux se basant sur l’anatomie et la physiologie ; ce qui nous mène au prochain sous-titre la thérapie européenne.

  • Thérapies européennes

Ici nous distinguerons les thérapies manuelles qui font d’elles-mêmes le pont avec le lien corps, esprit, valeurs croyances…il y a beaucoup de différents modèles de thérapies manuelles, certaines sont pratiquées par des membres de profession de santé à l’exemple des ostéopathes, kinésithérapeutes,..d’autres par des praticiens qui ne sont pas membres comme les thérapeutes de massage. Ces types de thérapies sont en relation avec l’étude de l’ostéo-vertébrologie.

 

  • La réflexologie

 

Cette méthode intègre de divers principes de l’acupuncture, digipuncture et massage. Elle se base sur le concept chinois, selon lequel l’énergie vitale circule le long des méridiens pour aboutir dans les pieds. En effet, elle consiste à masser des points de la plante des pieds qui correspondent à un organe ou à une fonction physiologique. Si on ne ressent aucune douleur, l’organe est en bonne santé, en revanche si le point est sensible alors l’organe correspondant est atteint ce qui permettra d’établir un diagnostic. Par exemple, le gros orteil correspond à la nuque ; masser et exercer des pressions sur cette zone apaisent les douleurs de la nuque et du dos. La thérapie a un effet relaxant et le massage améliore la circulation et stimule la plupart des fonctions corporelles.

  • La chiropractie

Le mot Chiros dérive du mot grec kheir, ou main, et praktikos qui désigne la pratique. Donc, par définition, la chiropratique, repose sur l’usage des mains. Elle a principalement recours à des conseils d’ordre psychologique, sanitaire, hygiénique et nutritionnel ainsi qu’à des manipulations de la colonne vertébrale et des articulations. Elle repose sur le principe selon lequel ces manipulations rétablissent les fonctions normales des articulations, ce qui permettra aux patients de recouvrer la santé. Le chiropracteur s’appuie sur la radiographie du squelette et la palpation du dos. L’acte chiropratique consiste ensuite à remettre en place, manuellement, l’articulation en cause : on parle ici d’ajustement vertébral. Les techniques utilisées sont multiples et comportent des étirements, des techniques musculaires…Cette pratique est très proche de l’ostéopathie.

Ainsi, la chiropratique est une médecine manuelle très courante originaire de l’Amérique du Nord, où elle est classée la seconde profession de santé. Dorénavant, la chiropratique est reconnue en France, elle est assez proche de l’ostéopathie. Cependant, quelques principes permettent de la différencier.

Par ailleurs, les chiropraticiens considèrent que l’être humain est formé de trois parties, dont une âme ou psyché correspondant aux aspects spirituels et immatériels ; un corps qui représente le côté physique et matériel ; ainsi qu’un système nerveux qui assure les relations entre les deux premiers éléments. L’autre distinction de la chiropratique est son fondement sur l’existence de subluxations vertébrales. En effet, d’après les chiropraticiens, ces subluxations qui peuvent être secondaires à une perturbation fonctionnelle ou en rapport avec l’atteinte organique d’une articulation, peuvent engendrer des effets dévastateurs locaux ou à distance, sur la santé en opposant une résistance à la transmission de l’influx nerveux.

Enfin, le traitement chiropratique a particulièrement pour objectif de détruire toutes les causes de subluxation vertébrale afin de rétablir le passage de l’influx nerveux. C’est pourquoi, la radiologie a une place primordiale dans l’établissement du diagnostic. Souvent, les chiropraticiens demandent au patient d’effectuer des radiographies de la colonne vertébrale et du bassin ou utilisent le scanner ou l’IRM. Lorsque la subluxation vertébrale responsable est trouvée, le chiroprateur procèdera rapidement à une série de manipulations vertébrales précises, encore dénommées “ajustements” chiropratiques, pour que le nerf impliqué dans le dysfonctionnement soit libéréré.

  • La fascia thérapie

 

« Thérapie manuelle destinée à rétablir une bonne irrigation sanguine des muscles en relâchant leurs fascias »[9]. Une thérapie au même titre que l’ostéopathie mais se concentre surtout sur la circulation de l’énergie. En relaxant nos fascias, c’est-à-dire les fines membranes qui enveloppent muscles et organes, cette méthode manuelle, indolore soulage les blocages, élimine la fatigue et le stress, remet en harmonie le corps et l’esprit.

Les fascias [10] sont de fines membranes qui encerclent les muscles, les os, les viscères, le cerveau, la moelle épinière, les ligaments, et les relient entre eux comme une toile d’araignée. Très élastiques, ils maintiennent les organes et amortissent les chocs. Cependant, sous l’action du stress, ces tissus conjonctifs se contractent pour se rétracter. Mais, il arrive qu’ils ne se rétractent pas. Alors, on aperçoit des signes fonctionnels tels que les douleurs, la fatigue, le mal-être, les maux divers qui, souvent, sont la source de la maladie proprement dite.

L’objectif de la fasciathérapie est de traiter ces signaux dès qu’ils apparaissent, et ce, en décrispant les fascias pour qu’ils retrouvent leur place, leur rythme et laissent circuler l’énergie. Elle a également pour finalité de développer chez le patient la perception qu’il a de son propre corps, en lui faisant prendre conscience peu à peu de l’importance de son ressenti. Car, lorsqu’on développe une présence à soi, on harmonise  également la relation avec les autres parce que l’on devient soi-même plus stable, plus adaptable. Pareillement, lorsqu’on se sent mieux, au sens propre du terme, on résiste mieux aux effets du stress.

  • Les massages

Les massages se pratiquent de plus en plus dans les hôpitaux et les cliniques. Si le massage orientale a pour but de soulager les maux de tête, la fatigue et diverses douleurs ; les méthodes occidentaux se concentrent plutôt sur les articulations, les tissus musculaires, le système nerveux et le système endocrinien. Ils tentent la fusion mental et corporelle en stimulant les nerfs et les muscles, car le physique influe le psychique, et inversement.

En guise d’annexe à cette partie, nous aborderons ci-après les psychothérapies et les techniques de guérison.

 

  • Les psychothérapies

C’est un sujet très large qui suscite une étude approfondie ainsi, nous mentionnerons uniquement ici les principes de cette thérapie.  On parle de psychothérapie et entretiens quand il s’agit de douleurs émotionnelles.  Elles donnent au patient la liberté d’exprimer leurs émotions et pensées dans la plus grande confidentialité. La psychothérapie tente d’amener le patient à comprendre et affronter ses problèmes psychologiques ; qui souvent véhiculent les douleurs physiques. Aujourd’hui, les psychothérapeutes travaillent avec les médecins dans des hôpitaux, cliniques et centre de santé.

 

  • Techniques de guérison

Auparavant, on les nommées « guérison spirituelle » ou « guérison par la foi ». Le traitement n’implique pas de manipulation de corps ou de prise de médicament d’aucune sorte. La plupart de ces thérapies ont comme principe le toucher et l’imposition des mains. Beaucoup de gens croient que cette technique peut les guérir. Les guérisseurs n’ont pas tous la même approche. Certains se fient à leur intuition, à leur toucher ; d’autres peut-être une personne avec des pouvoirs spirituels, dans ce cas le patient doit croire dans ce pouvoir pour que le traitement soit efficace.

Bref, tous ces types de thérapies qu’on a citées ne sont que des échantillons de la liste des thérapies manuelles. Ces disciplines ont chacun leur principes de bases ; mais elles ont un but commun : traiter et soulager la douleur. Ce qui nous amène au chapitre suivant qui s’étalera sur ce but : soulager la douleur, émotionnelle, physique, et la variante unissant les deux qui sont souvent indissociables.

Chap. IV : Les visées de la thérapie

  • Soulager les douleurs :

Si les approches conventionnelles se reposent sur la prescription de médicaments puissantes pour soulager les symptômes ; les techniques parallèles donne la possibilité à la personne qui souffre de prendre sa santé en charge. L’ostéo-vertébrologie unissant massage et ostéopathie est une approche qui permet d’avoir des résultats rapides et durables. Elle permet de soulager diverses douleurs et donnent même des résultats inattendues. La douleur céans se concentre sur le plan psychique et physique.

  • Physique

Comme nous avons toujours annoncé que l’objectif de ces thérapies manuelles y compris l’ostéo-vertébrologie est d’apporter des traitements contre les différentes sortes de douleur. Dans ce chapitre nous apporterons les détails de cette objectif tout d’abord sur le domaine corporel.

 

Les problèmes de dos et d’articulations sont le mal du siècle du monde occidental. Le système musculo-squelettique est une source fréquente de douleurs vu qu’il permet d’accomplir les tâches mécaniques. Les thérapies citées ci-dessus répondent à la demande des patients en les libérant de ces douleurs. Tout d’abord, elles permettent la récupération de la mobilité articulaire, vertébrale et tissulaire, étant donné que notre corps subit une tension journalière. Avec le rythme quotidien nos muscles sont de moins en moins sollicités, et cela entraîne des conséquences à l’exemple des spasmes musculaires. Dans ce cas les thérapies comme le massage s’appliquent.  Il sert à détendre les muscles et assouplit les articulations ceci dans le but de réduire ces fréquences de spasmes. Concernant le massage ostéo-vertébrologique, il permet de retrouver une posture équilibrée. L’une des principes sur laquelle l’ostéo- vertébrologie se repose est « d’aider le patient à se guérir et non pas de le guérir »[11]. Ici, nous mettons en avant les conseils thérapeutiques pratiqués par soi-même. Le patient prend part à sa guérison. Dans l’ordre physiologique les exercices physiques sont très recommandés par les thérapeutes. L’exercice physique est un complément parfait dans notre pratique quotidien pour avoir une bonne hygiène de vie. Cela ne veut pas dire s’adonner à un sport de haut niveau ; mais pratiquer des gymnastiques douces (étirements, relaxation,…) par exemple chaque matin ce qui est efficace pour retrouver la forme et le tonus.

Ces techniques complémentaires améliorent le fonctionnement de l’organisme comme l’élimination des toxines.

La douleur est généralement considérée comme un phénomène physique. Mais il existe une autre douleur tout aussi réelle, il s’agit de la douleur émotionnelle. Les facteurs en sont nombreux. Prenons comme exemple le stress. Comme l’affirme Elisabeth Grebot dans son livre « le stress est un élément de vie chez tout individu »[12]. Ainsi le rôle des thérapies manuelles (chinoises/européennes) est de réduire les conséquences du stress.

 

Une surcharge de travail, de mauvaises habitudes alimentaires, le manque de temps, etc. chacun de ses facteurs peuvent être une cause de stress pour votre organisme. Le stress amène certaines personnes à consommer des produits médicaux qui sont parfois illicites. Cette consommation conduit directement à l’addiction ou dépendance. Face à ce genre de problème les thérapies alternatives aident les patients à se traiter d’une autre manière. Nous avons mentionné les exercices. Ils contribuent non seulement dans la douleur physique mais ils aident également à surmonter la douleur psychique. Pratiquer une activité physique aux premiers signes de dépression peut très bien l’arrêter net.

 

Dans la pratique de l’ostéo-vertébrologie, les techniques gestuelles (ostéopathie, vertébrologie) appliquées libèrent les patients des tensions émotionnelles car elles empêchent les émotions de les submerger. Quant au massage, elle permet d’oublier les petits tracasses du quotidien. C’est un merveilleux relaxant qui soulage les souffrances psychiques.

 

Les techniques de mouvement comme la pratique du tai chi peuvent aussi présenter des avantages dans les traitements des douleurs rationnelles. Ils entraînent un grand calme mental grâce à la méditation et la prise de conscience de la respiration.

Douleurs physique et psychologique sont étroitement liées.  Le désordre émotionnel peut véhiculer des effets physiques ; car le corps et l’esprit ne font qu’un.  Prenons un cas concret : des réactions négatives au stress et les émotions peuvent provoquer une tension musculaire. Se préoccuper de l’état physique d’une personne peut aider à améliorer les symptômes de la douleur mentale. En tant que traitement holistique les thérapies manuelles ou l’ostéo-vertébrologie ont comme objectif de traiter le patient comme un tout. Une consultation avec les thérapeutes fera le point sur tous les facteurs de votre style de vie pouvant provoquer votre douleur. Une meilleure condition physique peut avoir des effets remarquables su la souffrance psychique, comme la dépression ou l’anxiété.  Les thérapies par le mouvement comme le tai chi encouragent une approche mentale et corporelle pour gérer la douleur. Ces thérapies favorisent la relaxation des muscles du dos en évitant le stress- une origine courante de tensions musculaires.

D’après ces thérapies que nous avons étalées, nous pouvons voir que les approches du soulagement de la douleur varient selon les conditions. Les thérapies parallèles ou alternatives disposent de méthodes qui répondent aux attentes des patients. Il existe des traitements que l’on ne trouve pas dans la médecine conventionnelle. Bien que ces techniques sont bénéfiques pour la douleur ; elles sont spécifiques dans leur procédés. Dans ce contexte, chacun à leur façon de promouvoir leur discipline. Puisque notre étude se porte sur l’ostéo-vertébrologie nous exposerons dans la dernière partie qui suit la promotion de cette discipline.

 

 

 

3e PARTIE : L’OSTEO-VERTEBROLOGIE UN DOMAINE MEDICAL A DÉVELOPPER

Actuellement, les gens se tournent en dernier recours vers les thérapeutes des médecines parallèles. Grâce à ces thérapies ils connaissent une amélioration de leur condition et une meilleure qualité de soins. La récente popularité de la médecine non conventionnelle a eu pour effet un afflux de nouveaux traitements incluant les thérapies de la douleur. Qu’en est-il pour la promotion de l’ostéo-vertébrologie.

Chap. VI : Promotion du traitement

L’efficacité d’un traitement se reconnaît par les effets ou bien les résultats qu’il présente. Il est vrai que de nos jours nombreux thérapeutes n’ont pas de formation officielle, pourtant certain offrent un traitement efficace. Par rapport aux nouvelles thérapies récemment introduites dans le marché médical comment se place l’ostéo-vertébrologie.

  1. L’ostéo-vertébrologie comparé à d’autres techniques parallèles.

Sur le plan technique cette pratique représente de diverses méthodes et réunissent des thérapeutes comme les ostéopathes, vertébrothérapeutes et des patriciens pratiquant les thérapies manuelles chinoises. Cette association indique une précieuse avantage, car chaque thérapeute annoncé ici est spécialisé dans leur domaine. L’alliance de travail entre eux permet d’obtenir des guérisons agissantes et parfois inattendues. Les thérapeutes utilisant la manipulation disposent de diverses techniques pour soulager la douleur et corriger l’alignement de la colonne vertébrale qui a subi des modifications dues à des mauvaises positions. Prenons le cas de l’ostéopathie (une discipline intégrant l’ostéo-vertébrologie) comparé à la chiropractie. La chiropractie utilise des maniements un peu plus brutal que l’ostéopathie et ses praticiens sont plus conventionnels dans leur examen clinique, par exemple ils utilisent les radios pour faire un diagnostic. Nous avons évoqué de même que la pratique de l’ostéo-vertébrologie tend aussi à résoudre les problèmes de circulation.  La chiropractie tourne essentiellement autour des nerfs, contrairement à l’ostéopathie le flux sanguin est un facteur déterminant. Dans la mise en pratique l’ostéopathie comporte des manipulations osseuses, à l’inverse du fascia thérapie qui n’applique aucune manipulation de la structure osseuse mais porte sur le toucher et la capacité des mains de thérapeutes.

L’ostéo-vertébrologie se combine aux pouvoirs de thérapies manuelles chinoises pour accentuer les effets thérapeutiques. Cette contribution donne des résultats encore plus remarquables et satisfaisants pour les patients.  Car elle favorise la relaxation et le retour à un état émotionnel équilibré.

 

Aujourd’hui, dans la pratique des massages les huiles essentielles sont très utilisées cette méthode se nomme l’aromathérapie. Elle peut également traiter des problèmes musculaires. Prenons le cas des rhumatismes et arthrites. Il est vrai que, l’aromathérapie peut aider à détendre et à soulager la douleur, mais elle ne peut pas reconstituer les cartilages détruits et ne peut pas toujours alléger la douleur ressentie dans les os ; contrairement à l’ostéo-vertébrologie qui apaise ces douleurs ostéopathiques et rétablit la mobilité articulaire.

 

Les conseils thérapeutiques complètent cette discipline. Les conseils sont très importants afin que le traitement s’applique. Par rapport à certains médecins conventionnels qui se contentent de prescrire des médicaments, les thérapeutes de l’ostéo-vertébrologie recommandent une alimentation saine et équilibrée, qui permettra de conserver des os et des tissus en bonne santé. Sans oublier les exercices en extérieur qui leur sont très bénéfiques.

 

Les patients 

L’ostéo-vertébrologie a un champ d’intervention large à l’instar des traitements de lombalgies, cervicalgies, dorsalgies, sciatiques, lumbagos, entorses, luxations, contractions musculaires, névralgies d’Arnold, cruralgies, névralgies, névralgies cervico-brachiales, vertiges, traumatismes divers, douleurs des membres, troubles digestifs, gynécologiques,… les sportifs comme les athlètes de haut niveau, les personnes âgées, …bénéficient de ce traitement.

 

  • Les personnes âgées

 

Pour les personnes âgées, ils rencontrent souvent des problèmes comme l’arthrose. Une pathologie liée au vieillissement de l’articulation. Elle se caractérise notamment par des douleurs pendant le fonctionnement de l’articulation endommagée. Le traitement ostéo-vertébrologique peut soulager les maux liés aux arthroses en redonnant du mouvement aux articulations. Même s’il est impossible de rajeunir une articulation endommagée. L’association des thérapies ostéopathique et vertébrologie améliore la qualité de vie et limite les handicaps.

En effet, à travers les âges, le corps de l’homme subi des transformations. Par conséquent, l’organisme a le devoir permanent de suivre le rythme de notre activité.  Cependant, avec les années qui passent, les ligaments perdent de leur élasticité, les cartilages sont usés par les contraintes que les articulations ont subies. C’est ainsi que débute l’arthrose. En outre, le corps a stocké plusieurs traumatismes qui l’empêchent de s’autoréguler. Alors, le corps n’arrive plus à compenser ou à s’adapter.

Une fois chez l’ostéopathe, celui-ci procède à un examen approfondi qui déterminera si les troubles du patient relèvent bien de sa compétence. Ensuite, il effectue un examen palpatoire minutieux ayant pour but de déceler les régions du corps, où la mobilité est a baissé. En effet, c’est le gain de mobilité de l’ensemble du corps qui assure un meilleur fonctionnement de l’organisme.

Par la suite, grâce à l’ostéopathe les douleurs articulaires[13] et musculaires peuvent diminuer peu à peu, de même que celles de la fonction digestive et urinaire. Par conséquent, la personne âgée retrouve un meilleur sommeil. De plus, la consommation de médicaments, tels que les anti-inflammatoires, antalgiques, anti-nauséeux, laxatifs peut parfois être diminuée et les interventions chirurgicales peuvent être évitées ou reportées.

  • Les sportifs

 

Cette branche collabore également avec les différentes disciplines sportives. La pratique régulière d’un sport est bénéfique pour la santé, cependant, elle peut parfois causer des microtraumatismes par sursollicitation des différentes parties. Nous savons qu’à chaque sport correspond des types de blessure et donc certains types de lésions. Ces blessures doivent au moins faire l’objet d’une radio de contrôle ainsi que de sérieuses séances de rééducation.

L’ostéo-vertébrologue intervient dans les cas des blessures des athlètes, les footballeurs, etc… . Il est utile dans les soins des lésions comme l’entorse, les foulures et autres, mais n’intervient pas en cas d’infection. Il va optimiser le processus de guérison en rétablissant la mobilité articulaire ainsi que les diverses tensions musculofasciales liées au traumatisme. Dans le cas du sportif de haut niveau, mise à part la prise en charge des  blessures, l’objectif est de restaurer la mobilité de la totalité des structures anatomiques de l’athlète afin qu’il puisse atteindre les performances sportives maximales. S’il y a quelques années l’application de l’ostéopathie et la vertébrologie était illégal, aujourd’hui l’ostéo-vertébrologie est reconnu par le conseil de l’ordre des médecins, à condition qu’elle soit appliquée exclusivement par un médecin.

Bien plus que les autres personnes, le sportif sollicite physiquement son corps au-delà des limites habituelles, que ce soit dans le sport détente, soit dans le sport de compétition. Tous les sportifs ont des objectifs communs : prendre soin de lui afin d’éviter des incidents ou blessures musculaires et articulaires, pour optimiser dans la mesure du possible ses performances physiques, raccourcir le temps de récupération après l’effort…
Cependant, pour que ces objectifs se réalisent, il leur est nécessaire d’être suivi régulièrement par un spécialiste connaissant l’ostéopathie du sport.

 

 

  • Les enfants

 

Chez les enfants l’affection de la colonne vertébrale comme la scoliose est évolutive et mérite d’être surveillée de près. Les ostéopathes comme les vertébrothérapeutes peuvent combattre ce type de déformation.

  • Les femmes enceintes

 

Pendant la période de la grossesse le corps de la femme change et doit se réadapter en permanence aux nouvelles contraintes provoquées par la croissance du bébé. A ce moment-là, peuvent apparaître  certaines douleurs comme des lombalgies ou des sciatalgies, chez la femme enceinte. C’est pourquoi, le suivi de l’ostéo-vertébrologue est nécessaire, pendant la grossesse, afin que le corps puisse s’adapter plus facilement à ses nouvelles contraintes.

Même si la grossesse se déroule sans douleur ni complication, il est néanmoins judicieux de consulter environ 15 jours avant l’accouchement. Et ce, afin de pouvoir relâcher les tensions qui pourraient exister au niveau du bassin et des lombaires, qui permettant ainsi aux diverses articulations de se mobiliser dans toute leur amplitude au moment de l’accouchement. En outre, après l’accouchement, l’ostéo-vertébrologie peut toujours servir d’aide précieuse pour la mère et le bébé.

 

  • Le nourrisson

 

Au moment de l’accouchement la puissance des contractions utérines sur le crâne fœtal peut parfois provoquer des lésions. De plus, certaines méthodes telles que l’expression abdominale ou l’utilisation d’outils (les forceps ou les ventouses) représentent des contraintes supplémentaires sur le crâne du nouveau-né à naître.

  1. Comme le crâne du nouveau-né est souple et malléable à la naissance, or l’accouchement a pu être la cause de tensions intra crâniennes imperceptibles voir de déformations crâniennes  visibles, il est toujours préconisé de procéder à une « visite de contrôle  » chez un ostéopathe, dont le travail consistera à rééquilibrer ces tensions, afin que l’enfant puisse recevoir le meilleur développement psychomoteur possible, en évitant toutes contraintes mécaniques. De même, un enfant né par césarienne qui n’a  pas subit ces contraintes, par conséquent n’a pas eu le crâne modelé par les pressions utérines devrait également effectuer cette « visite de contrôle ».Multiplication des cabinets

 

Actuellement, nous pouvons trouver cette discipline dans les hôpitaux mais c’est également une branche médicale à part entière. Ce type de soins est aujourd’hui lancer que ce soit dans les magazines ou bien sur les sites internet. Ainsi, il est important de bien distinguer les thérapeutes que vous choisissez. Par ailleurs, on a pu noter trois types de centres qui dispensent des soins en ostéo-vertébrologie ; ce sont les cabinets, les hôpitaux ainsi que les centres de bien-être.

 

  • En général, les ostéo-vertébrologues exercent en libéral dans un cabinet. De nos jours, il en existe encore très peu qui exercent dans les hôpitaux, néanmoins, les temps changent et la profession est en train d’y trouver leur place.

 

  • L’hôpital est un lieu où il peut élargir son champ d’action et approfondir sa pratique. Cependant, on se demande s’ils sont des professionnels de santé ou non. En effet, la situation des ostéopathes interrogés est encore particulière. Pourtant, ils ont prouvé que l’ostéopathie apporte des réponses efficaces, qui complètent les traitements classiques.

 

Toutefois, il leur reste encore du chemin à faire. Par exemple, pour l’ostéopathe non professionnel de santé exerçant en cabinet, le problème réside avant tout dans l’accès à l’hôpital. Ainsi, les premiers contacts avec l’établissement hospitalier serviront à présenter l’ostéopathie et à rassurer le corps médical sur la non-dangerosité de sa pratique. Ensuite, il faudra prouver de l’intérêt et de l’efficacité de son approche thérapeutique par rapport aux patients. Dans la majorité des cas, il s’agit de persuader le chef de service, car avec son aval, l’autorisation de l’administration et du directeur d’établissement deviendra relativement simple à obtenir.

  • Les centres de bien-être sont nombreux à offrir plusieurs types de soins qui ont évidemment pour objectif de produire le bien-être du corps et de l’esprit de leur clientèle. On distingue alors plusieurs pratiques et techniques (fitness, thalassothérapie, massages, soins esthétiques,…) des cours d’expression corporelle (yoga, pilates, stretching, danse) et des soins de type thérapeutique (massage relaxant, drainant, ostéo-vertébrologiques,…)  qui sont proposés par des professionnels sensibles à l’équilibre corporel…

 

CONCLUSION

Au terme de cette étude, nous pouvons dire que l’ostéo-vertébrologie est une discipline qui réunit différentes méthodes thérapeutiques, lui permettant d’investir dans de large champ d’application. L’avantage avec cette thérapie, c’est qu’elle porte l’intérêt sur la personne à traiter et met en relief la cause des symptômes de la douleur. Au cours des dernières années, il y a eu une augmentation rapide du nombre de thérapies complémentaires pour la douleur. L’approche holistique adopté par ces thérapies fait que beaucoup de gens se tournent vers les médecines parallèles.

 

A la différence des autres thérapies comme la chiropractie, elle offre un mode de soin doux et des résultats efficients à long terme. L’union avec les thérapies de mouvements à l’exemple du tai-chi la rende encore plus opérant. Associant corps, esprit et croyances, cela a des effets tangibles au niveau physique et psychique. Elle réponde aux attentes des patients. Un complément idéal à notre pratique quotidienne : elle libère les tensions, la douleur, les dépendances et bien d’autres bienfaits. Cette thérapie manuelle encourage les gens à trouver le bien être en adhérent à sa propre guérison.

 

Concernant les praticiens, la plupart sont des médecins qui ont une solide formation médicale. Actuellement l’ostéo-vertébrologie parmi d’autres techniques manuelles est proposée dans les hôpitaux.

 

En bref, cette discipline présente un éventail de soin riche. Il y a bien des manières de soulager la douleur, que ce soit conventionnelles ou parallèles. Le choix appartient au patient. En tout cas il est indispensable de se renseigner sur le traitement qu’on va adopter. Cet écrit concernant l’ostéo-vertébrologie n’est qu’un essai devant son large champ d’étude.

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 Ouvrages  

 

–           AXEL KHAN, DOMINIQUE ROUSSET, la médecine du XXIème siècle, Paris, Ed. Bayard, 1996, 181p.

–           ELISABETH GREBOT, le stress, Paris, Ed. Le cavalier bleu, Paris, 127p.

–           GUY MAZARS, la médecine indienne, Paris, Ed. Presses universitaires, 1995, 130p.

–           Ostéopathe de France BERNARD TISNE, Ostéopathie – Osteo – Ostéopathe.

–           SANARINE GERAI, un bon transit pour être en forme, Ed. Marabout, 1997.

–           SHIRLEY PRICE, l’aromathérapie au quotidien, France, Ed.AMRITA, 95p.

–           YVES MICHAUD, université de tous les savoirs, Les Nouvelles Thérapies, Paris, Oct.2004, 215p.

–           PENELOPE ODY, encyclopédie pratique, les plantes médicinales, Paris, 1996, 192p

–    JEAN HAMBRUGER (préface), dictionnaire de médecine Flammarion, France, Ed. ISBN, 1991

 

Sites internet

 

 

 

[1] Bas du dos

[2] Haut du dos

[3] Milieu du dos

[4] Doc.de cours p.2

[5] JEAN HAMBRUGER,(préface),  dictionnaire de médecine flammarion, France, Ed.ISBN, 1991.

[6] Une protrusion est une position avancée ou mouvement vers l’avant d’un organe.

[7] PENELOPE ODY, encyclopédie pratique, les plantes médicinales, Paris, 1996, 192p

[8] GUY MAZARS, la médecine indienne, Paris, Ed. Presses universitaires, 1995, 130p.

[9] YVES MICHAUD, université de tous les savoirs, Les Nouvelles Thérapies, Paris, Oct.2004, 215p.

[10] A l’origine, “fascia” est un mot latin qui signifie bande, tissu

[11] Doc.de cours

[12] Elisabeth Grebot, le stress, paris, Ed. Le cavalier bleu, Paris, 127p.

[13] Les douleurs articulaires du genou, hanche, poignet, coude, dos

Mémoire de fin d’études de 31 pages

24.90

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