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L’impact de la crise des Subprimes sur l’économie mondiale et les réformes nécessaires

Introduction

 

La crise des Subprimes a ébranlé le monde financier de par son ampleur qui a touché plusieurs niveaux tant macro économique que micro économique sans oublier les échanges internationaux. Elle a constitué un tournant majeur de l’ économie monétaire mondiale. Ses impacts ne se limitèrent point aux seuls détenteurs de titres mais aussi dans la trésorerie, c’ est à dire les liquidités. C’est dans cette perspective que ce devoir se développera. Des réformes se devaient d’ être entreprise , tant au niveau de la législation, des divers institutions en vu d’ instaurer un système plus stable et prévisible, capable de s’adapter dans un univers emprunt d’ innovation et de technologies.

 

 

Partie 1 Autour de la crise du subprime

 

La crise du subprime résulte de plusieurs facteurs . Cette première partie de l’étude  vise da,s un premier temps à expliquer les objets et les objectifs des crédits à risques. Dans un second temps, il s’agit de déterminer les origines de la crise, c’est -dire ses causes profondes et  celles immédiates .  Ensuite il s’avère important de comprendre les portées de la crise, l’ampleur des retombées au niveau des banques américains . Par la même occasion, le dossier permet d’analyser les dégâts subis  au niveau de l’international à travers les titrisations.

 

Chapitre 1 Les origines de la crise

 

L’univers de la finance a été frappé par une grave crise à partir de 2008. Cette crise  équivaut à la Grande Dépression de 1929 que toutes les entités de grande envergure fondée sur le marché boursier subissent. La difficulté démarre Outre Atlantique et se répand à travers l’Europe va multiples canaux économiques. Un effet domino n’est pas écarté non plus, aboutissant à une crise à portée planétaire.

 

Les crédits subprimes

 

Ce sont des crédits hypothécaires octroyés  à des emprunteurs. Ils comportent des  risque (cf. encadré 1.5), à l’opposé des crédits primes. Ces derniers sont souscrits des emprunteurs et Ils sont pourvus de garanties réelles quant à leur remboursement. Depuis dix ans, le marché subprime reste à titre de niche, cependant, de 2001 à 2006, leur valeur  montent jusqu’à 7fois et passe de 94 milliards de dollars à 685.

 

Les causes profondes de la crise de subprime

 

La crise du subprime est un phénomène financier qui a porté atteinte  non seulement aux ménages mais surtout aux grandes institutions financières. Les causes profondes de la crise sont de plusieurs ordres. Mais les plus importantes concernent

-les impacts sur le plan bancaire du taux directeurs de la Federal Reserve Bank

-les effets de la bulle internet

-le surendettement des ménages à travers la bulle immobilière suite aux mesures incitatives préconisées par les autorités fiscales et autres

-le phénomène de titrisation

 

 

 

Les enjeux du taux  d’intérêt de la FED

 

La politique monétaire adoptée par un pays vise à satisfaire au mieux les enjeux d’offre et de demande de monnaie. Chaque pays  dispose d’institutions publiques qui oeuvrent dans la réussite de cette politique. Pour les Etats-Unis d’Amériques Cette prérogative revient à la FED- Federal Reserve Bank une institution ayant vu le jour en 1913. Cette institution s’occupe de l’équilibre monétaire du pays en assumant les fonctions d’une banque centrale américain dans l’ensemble du territoire.

 

Ainsi , elle gère la cohérence économique du pays et régule son système monétaire. Elle dispose d’un statut indépendant et a la prérogative d’intervention en cas de crise. Ses actions tournent autour des enjeux du taux directeurs. Les principaux agrégats souvent mis en service par la Federal Reserve Bank sont classés parmi les types M2 et M3. L’agrégat  M2 concerne les billets de banques et les pièces servant de monnaie utilisés dans les échanges commerciales et monétaires, c’est-à-dire, la monnaie en circulation. Pour l’agrégat du type M3, il s’agit des dépôts à terme plus éloigné, les accords en vue de rachat à terme, en plus des éléments en M2. Pour  contrôler la masse monétaire, elle agit à travers  le taux directeur  auprès des banques primaires. Ce qui implique que ces dernières doivent en tenir comptes dans leurs opérations de crédits. La fixation de ce taux directeur appliqué par la Federal Reserve Bank se fait à l’occasion d’une réunion tous les six semaines compte tenu d’un point d’équilibre offre/demande au sein d’un marché libre.

 

La question est de savoir dans quelles mesures ce rôle de banque centrale joué par la Federal Reserve Bank a dégénéré en crise de subprime. La (FED) Federal Reserve Bank applique un taux directeur décroissant, puis très faible jusqu’à un pour cent l’an au cours de l’année 2003. Ce qui a permis aux banques primaires de réduire leurs taux de crédits encore plus bas. Cette situation a accentué le refinancement hypothécaire des emprunts. Cette initiative s’intègre à titre d’actions incitatives aux yeux des ménages et des investisseurs. Effectivement, la valeur de l’immobilisation croît de manière inversement proportionnelle aux variations du taux d’emprunt. Ce qui implique une possibilité d’augmenter le crédit pour un même bien. L’emprunteur peut alors gagner une différence (cash out) susceptible d’être partiellement consommée directement ou utilisée dans d’autre projet (mortgage equity withdrawal MEW).

 

Toutefois, plus tard, elle a d’une façon graduelle, augmenter ce taux directeur. Les banques primaires et les autres institutions financières sont obligées de revoir les leurs dans le cadre du crédit. Ce qui a pour effet d’accroître la valeur des périodicités de remboursements par les emprunteurs et de les réduire en cas de non paiement pour insuffisance de fonds.

 

La bulle internet

 

La bulle internet a favorisé toutes les initiatives et ce fut un extraordinaire développement subit vers la fin du siècle. En effet, les opérations boursières en sont parmi les grands consommateurs d’internet. L’e-commerce font partie intégrante des pratiques boursières en facilitant les accès aux informations et en accélérant les transactions. Les échanges et les communications s’impliquent pour un meilleur champ d’action en matière commerciale. Il en résulte alors un développement des activités économiques car la technologie de plus en plus sophistiquée encouragent les opérateurs économiques à s’investir davantage. La rapidité des décisions et la proximité des partenaires sont les atouts majeurs dd l’internet. Pour le cas du marché de subprime, ces deux qualités de l’internet ont eu effets sur la bulle immobilière. En fait, malgré les problèmes de manque de transparence des produits, les épargnants n’ont pas manqué de s’investir dans le secteur immobilier avant le krach.

 

Le surendettement  des ménages et les mesures incitatives

 

Le marché de subprime concerne des contrats de prêts surtout immobiliers, de nature à risques. Le marché de la subprime a pris ses origines dans l’existence d’une surliquidité dans le marché financier à l’échelle mondiale suite à l’évolution de la technologie de pointe et au phénomène de la mondialisation. Pour les Etats-Unis d’Amérique, cette politique visait à relancer leur économie au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 qui a eu des impacts très négatifs dans le domaine économique. Les autorités américaines ont alors pris des initiatives pour supporter cette mesures de relance.

 

Les banques ont lancé  des crédits faciles auprès des ménages et des investisseurs. Les secteurs les plus favorisés furent le domaine de l’immobilier et surtout dans le cadre des constructions d’immeubles à  vocation d’habitation. Les banques octroyaient beaucoup de prêts hypothécaires étant donné  le niveau très bas du taux directeur ci dessus explicité Ce qui  leur a permis  de réduire leurs taux de crédits au niveau largement inférieur. De même, elles ont allégé au maximum les conditions d’octroi .Ce qui a permis aux emprunteurs d’utiliser les fonds censés être destinés  pour les constructions immobilières, à d’autres fins.

 

D’autres mesures motivantes dans le cadre fiscal ont poussé les investisseurs et les ménages à s’intégrer dans le rouage du subprime. En effet, des déductions sont autorisées en faveur des contribuables ayant participé au crédit du subprime. Les intérêts issus des prêts hypothécaires ont été jugés déductibles. Par ailleurs dans le cas où un investisseur donné éprouve des difficultés dans le paiement des dettes lors des périodicités, il a acquis la possibilité de vendre l’objet de l’emprunt. Le Community Réinvestement Act (CRA), donnait son appui et ses avis favorables aux institutions financières pour faciliter les prêts. Parallèlement à cela, le Departement of Housing and Urban Developement (HUD favorisaient les clients plus modestes en intervenant auprès des institutions financières et les banques pour leur accession à ces crédits hypothécaires. Dans ces conditions, les banques s’engageaient à donner des valeurs plus importante par rapport aux besoins réels correspondant à la valeur virtuelle de l’objet déposé en hypothèque. Ce phénomène tend à supposer que le prix des propriétés bâties continuait à croître dans le futur d’une part. D’autre part, une éventuelle cession de l’immobilisation ou une reprise tiendrait compte de la valeur en gage. Ce fut un phénomène général d’endettement à outrance.

 

Les résultats ont été palpables car le levier d’endettement a fini  par amoindrir les masses de liquidité  stockée par les banques. Les actions d’incitation ont eu des impacts comme prévu. Jusqu’à l’année 2004, le subprime faisait des effets positifs dans le cadre global des transactions. Il continue à s’intensifier car les taux directeurs et les taux  de crédit au niveau des banques  primaires se stabilisaient à leur niveau toujours bas

 

La titrisation

 

Cependant, les banques ne sont pas restées inertes. Les titres, objet de la titrisation, sont de nature négociables dès leur émission et leur souscription. En effet, par soucis de sécurisation, et dans le but de partager les risques, elles ont cédé les titres à d’autres agents économiques comme autres clients particuliers, autres banques et institutions financières régionales, nationales et même au niveau international. Les emprunteurs initiaux n’ont pas été avisés des dispositions entreprises par les banquiers, discrétion oblige.  Faut-il insinuer que la titrisation a poussé le déclanchement de la crise de subprime ?

 

Mécanisme de la titrisation

 

En effet, pour statuer le problème il s’avère indispensable de comprendre le mécanisme de la titrisation des créances. La titrisation consiste en une démarche d’ordre financier réalisé au niveau des banques. Par  le mécanisme de la titrisation, l’institution de crédit opère une revente de ses créances à travers des  marchés spécialisés. C’est une action  visant un double objectif. D’une part, elle rend liquide les créances et d’autre part elle transfert le risque  de non recouvrement au nouveau détenteur à l’image des établissements d’assurance. Pour les banques, la liquidité perçue sert à traiter sur d’autres créances dans le même système  tentant parfois une amélioration des transactions.

 

Les institutions de crédits travaillent avec des Traders professionnels spécialisés dans les spéculations. Ils ont pour mission d’achat et de revente de titres de créances et gagnent des bonus relatif aux actions positives réalisées et dans le cas contraire, ils ne sont pas pénalisés par des malus. Ce qui encourage les traders à prendre des risques afin de gagner le maximum de bonus car ils savent qu’ils ne perdent jamais. Effectivement le système prévoit que les pertes issues des transactions sont imputables au marché. Dans ce contexte, le spéculateur s’occupe plus de la tendance du marché et de l’avenir de ce dernier, dans le cadre d’un mouvement de masse. L’acheteur subit sans avoir le temps de comprendre les choses.

 

Ces fonds investis appartiennent aux banques  et celles-ci  reprennent donc les aléas confiés aux marchés. Ce qui implique que le système bancaire devient en dernier ressort le supporteur final  des risques de créances titrisées, tant au niveau des fonds les banques acceptent de financer, que sur les propres fonds en sa gestion.

 

 

Section 2 Les causes immédiates d’éclatement de la crise de subprime

 

C’est en 2006 vers le deuxième semestre, que les problèmes commencent. Une révision à l’accroissement du taux directeur est entamée par la Federal  Reserve Bank. Au début la progression de hausse est lente mais dès  l’année 2006, l’augmentation revêt un caractère subit et zélé. Les banques et les autres institutions financières suivent le même rythme.

 

En conséquence, les emprunteurs comme pris au piège, se trouvent dans l’impossibilité de faire face à leur dû à titre de mensualité. Les investisseurs emprunteurs sont voués à prendre des mesures drastiques en vendant  leurs immeubles. Les opérations  de vente  sont très difficiles car tout le monde se trouve presque aux mêmes conditions. Les prix des biens hypothéqués diminuent progressivement jusqu’à atteindre un niveau au dessous de la garantie. La loi de l’offre et de la demande intervient en défaveur des investisseurs. Les titres ont perdu leur cotation et les créances en titrisation deviennent sans valeur. Tels sont les cas pour CMBS, ABS,CDO, RMBS. Il y a ainsi une situation d’insolvabilité des emprunteurs . Cela o pour impact de mettre les banques en état d’insuffisance de liquides.

 

Ce krach immobilier est très dur pour l’économie américaine puis il s’étend à travers les pays européens qui ont participé au marché de subprime ainsi qu’au phénomène de titrisation. La crise du subprime touche le système financier jusqu’au marché boursier . Le problème a même amené à une suspension passagère des spéculations au niveau des transactions boursières. Dans le cadre des relations inter banques au niveau international, il y a eu certaine méfiance car la manque de liquidité survient suite au non paiement des mensualités par les préteurs. Dans ce même ordre d’idée, il est impossible de déterminer les  titres à problèmes.

 

Les banques centrales n’ont pas au début réalisé les difficultés fondamentaux et continuent à injecter des liquidités auprès banques primaires avant l’apparition des situations de faillites des établissements financiers. Cependant , l’importance des provisions comptables dans les états financiers des banques leur accuse des pertes financières dans l’exploitation. Les autorités en sont en alerte.

 

Le rôle du levier d’endettement dans l’enclenchement de la crise du subprime

 

La période d’avant crise a connu une  massive et forte croissance du levier d’endettement. Les investissements en immobiliers et en produits structurés par les ménages et les consommateurs de toutes catégories  en sont les facteurs principaux . La crise s’exprime parla chute de ce levier d’endettement pour différentes causes :

 

– le comportement des banques qui limitent les crédits en posant des conditions difficiles, en matière de taux , de garanties et de choix de secteur à financer.

 

– l’opacité de certains produits financiers à l’exemple des produits structurés en plus de leur complication

 

Les investisseurs et les ménages sont aussi exposés à des pertes très graves quant à leur patrimoine. En effet, plusieurs produits bancaires dits dynamiques sont mis à la consommations des clients en l’occasion. Ce sont des produits dérivés et structurés que les clients achètent sans approfondir leur nature. Ils ont cru investir dans des placements à court terme ,non risqué à travers des titres presque liquides. Mais ils n’ont pas pu récupérer leurs fonds. Les propriétés initialement mises en hypothèques sont réduites à être vendues à des prix dérisoires.   La colère  des épargnants ne suffit pas à résoudre la récupération des fonds perdus.

 

Ce krach immobilier américain a entraîné le monde financier dans un désordre incontournable. Néanmoins et malgré tout ,le président de la Federal Reserve Bank ,en la personne de Ben Bernanke semble être positif et rassurant dans sa déclaration du 5 juin en invoquant le mauvais   retournement prompt  du marché dans le secteur immobilier. Pour lui , « .les facteurs fondamentaux incluant une croissance solide des revenus et des taux d’intérêt hypothécaires relativement bas – devraient maintenir la demande immobilière et, au point où nous en sommes, il est peu vraisemblable que les difficultés du marché des subprimes se propagent au reste de l’économie ou au système financier. »

 

 

La  place de la législation dans la crise du subprime

 

Le Community Reinvestment Act

 

Des lois concernent l’accès aux crédits. Aux Etats-Unis ,il existe des lois qui régulent l’accès aux crédits. Elles tendent à préserver les consommateurs en  annulant les considérations d’ordre social qui évoquent des discriminations surtout raciales.  Ce qui attribut équitablement les opportunités d’accès aux crédits à tout opérateur économique. En fait ,il s’agit de deux lois, Fair Housing Act et Equal Opportunity Act. Toutefois ,depuis 1977, une troisième loi, le

Community Reinvestment Act ( CRA) , vient s’ajouter aux deux premières. Cette nouvelle loi s’adresse aux institutions financières comme la caisse d’épargne et les diverses banques. Cette loi cherche à inciter ces dernières à faciliter les conditions d’octroi de crédits. Les couches sociales les plus défavorisées, potentiellement faibles, ont été les plus encouragées dans les crédits subprimes. Ce qui sous entend une action à risque prise par les banques malgré elles. La législation a ainsi poussé les institutions financières à réagir positivement aux demandes émises par les quartiers géographiques inscrites dans le redlining, c’est-à-dire, les zones géographiques réservées à une couche sociale précise  où elles ne souhaitent pas investir.

 

Cependant, le Community Reinvestment Act n’apporte pas des précisions particulières dans la réalisation des objectifs. Mais des actions de supervision sont prises par les autorités fédérales pour veiller au bon respect des dispositions légales dans le cadre le secteur bancaire. Par conséquent, dans cette optique des indicateurs sont institués pour évaluer les institutions financières relativement à cette troisième loi. Certains facteurs rentrent dans cette évaluation comme le volume financier octroyé à titre de prêt à la communauté, les critères retenues pour l’octroi, les caractéristiques propres à ces prêts, le niveau social des bénéficiaires et même leur localisation géographique.

 

Il existe un bon nombre de critères mais l’aspect social des actions est le plus considéré, alors les consommateurs ayant des revenus les plus faibles  doivent être les plus favorisés. Le manquement aux obligations prévues par le Community Reinvestment Act risque de porter atteinte aux institutions financières. En effet, des mesures restrictives en leur encontre,au cas échéant, leur  sont prévues à titre de sanction surtout au cas où celles-ci décident d’étendre leur activité par ouverture d’agence.

 

Les impacts du Community Reinvestment Act  dans la crise du subprime

 

Cependant, dans les textes, il n’est nullement mentionné de lancer les institutions financières en danger financier. Au contraire, il s’agit, semble-t-il, d’opérations de nature saine conforme au système normal d’octroi de crédits et la loi vise seulement à apporter certaines corrections dans les usages bancaires. Ces constats relativement opaques rendent complexes les accusations de responsabilités de la loi CRA quant aux crédits subprime. Qu’en est –il de la Federal Reserve Bank. Est-elle pointé du doigt pour être parmi les responsables de la crise ?Elle n’a pas omis de prendre le dessus en se protégeant à travers des études.

 

 

Effectivement à l’occasion d’une étude menée par la Federal Reserve Bank en 2000, il est ressorti que les institutions qui se sont conformées aux dispositions du Community Reinvestment Act ont eu des succès. Pour elle ,les prêts hypothécaires , jusqu’à concurrence de deux sur trois ne relèvent pas des banques soumises à la loi CRA. La Federal  Reserve Bank dénigre le lien entre  la crise financière du subprime et la loi CRA. Pour elle, les lois ont été en vigueur depuis longtemps et il n’y a pas de raisons pour que les problèmes apparaissent tard.

 

Cette position de le Federal Reserve Bank est renforcée par la suite .Le cabinet Traiger vient confirmer cette position de la FED en 2008. De l’étude de ce cabinet, il apparaît que les banques ont pris des mesures de prudence quant à l’application de la loi Community Reinvestment Act car le volume des prêts dans le cadre du subprime demeure faible par rapport au montant total des prêts. De même , le phénomène de titrisation reste limité.

 

Toutefois ,il faut se rendre à l’évidence,car si les banques ne se sentaient pas sous pression et qu’elles n’ont pas tiré des profit sur les titrisation des créances, elles auraient fait plus d’attention.

 

Des dates mémorables décrivent les étapes subies par l’économie financière :

 

1er août : Les   pertes subites par IKB nécessite un fonds de secours à concurrence de 3,5 milliards d’euros par  des banques issues des  secteurs publics et privés dont KFW.

 

6 août :  l’établissement American Home Mortgage Investment Corp souhaite l’application de la loi portant  sur les faillites en l’occurrence de chapitre 11, dans le sens d’augmenter le délai à l’échéance concernant le PCAA.

 

9 août BNP Paribas :  inhibe les rachats concernant les trois fonds de placement, en invoquant

une impossibilité de réaliser une évaluation adéquate compte tenu du facteur environnemental

de marché. De même  la BCE verse 95 milliards d’euros en liquide au sein du marché interbancaire à l’exemple d’autres banques centrales

 

17 août :  Le Comité fédéral de l’open market (CFOM) explique que les risques de réduction de l’activité sont manifestes

Comme les difficultés vont en s’ amplifiant la Réserve fédérale a fini par accorder une réduction de 50 pb sur le taux de l’escompte. Elle publie par la même occasion d’admettre trente jours pour les financements.

 

Chapitre 2 Manifestations de le crise et les conséquences  au niveau de la trésorerie

 

Section 1 La crise et ses conséquences au niveau mondial

 

La mondialisation de la crise

 

Mais les choses n’en sont pas ainsi. D’autres institutions financières à l’échelle internationale ont pris part à l’achat des titres dans le but de les revendre auprès des épargnants de leurs pays d’origine. Cette transmission de propriété a pris de l’ampleur au-delà des frontières. Ces actions se déclinent en  des circonstances aggravantes vers la mondialisation de la crise financière. Il faut reconnaître que le système appliqué dans ces transactions est complexe et les banques ne doivent pas contester leur part  de responsabilité dans la crise.

 

Plusieurs banques européennes dont françaises et belges  ont acquis de ces titres dans leur portefeuilles , moyennant des commissions importantes, en vue d’une cessions auprès des consommateurs non informés. Toutefois,comme les réclamations  s’intensifient, certains établissements ont fini par opérer des remboursements des fonds subprimes aux clients. Tel est en décembre 2007 pour la France, l’exemple de ODDO. Le phénomène de retraits de fonds accélère l’assèchement de liquidité. Le cas USB en Suisse est un exemple significatif. Elle a perdu la gestion d’un énorme fond suite aux retraits opérés par les épargnants. Prise de panique,elle s’est efforcée de trouver des nouvelles ressources financières auprès des épargnants investisseurs dans les pays du moyen orient.

 

En somme ,les problèmes frappent l’économie dans sa globalité et il y a lieu d’assister à un ralentissement du dynamisme commercial et économique dans les nations.

 

Les pays les plus affectés par la crise financière :

 

La crise financière se caractérise également par un effet domino, impactant successivement divers pays à travers le monde. Toujours est-il que les conséquences sont plus importantes dans certaines zones que dans d’autres. C’est ainsi que la Hongrie et l’Ukraine ainsi que la Pologne subissent des difficultés sans précédentes comme l’atteste l’International Economics Bulletin, édité par Carnegie Endowment  for International Peace en juin 2009. Il en est de même pour la Grèce, la Jamaïque et l’Argentine. Les économies plus fortes, à l’instar du Japon, de la Chine ou des Etats-Unis, sont certes, gravement impactés mais elles disposent de moyens suffisants pour y faire face, à comparer aux économies moins développées.

 

La gravité de la crise est telle que les éléments considérés comme liquides perdent leur fluidité et leur valeur. La hausse tendancielle des « spreads », diverses dépréciations des avoirs immobilières et  mobilières, notamment celles des actions reflètent l’intensité de cette crise financière.

 

Pour illustrer les impacts de la crise sur les grandes puissances financières quelques cas son reportés dans cette étude. Elles aident à mieux comprendre la gravité des problèmes survenus à la suite de la crise.

 

Cas n° 1 : Le groupe Lehmann Brothers

 

C’est la banque numéro quatre des Etats-Unis. Son départ n’a rien d’extraordinaire. Ce fut au niveau d’une épicerie de quartier en marchandises générales. Mais par expérience, elle a dépassé tous les problèmes ayant lieu au cours d’un siècle. La crise de 1929 ne l’a pas fait  tomber. Les deux grandes guerres l’ont laissé survivre. Il a tenu au coup du manque de capital en 1944 . La grande crise du Fond Long Terme Capital Management l’a secoué vainement sans parler des problèmes inhérents aux emprunts russes. Les difficultés à travers tout ce parcours ne l’ont pas retenu. C’est la puissance sans faille dans le secteur financier. Toutefois,et malgré cette puissance incontestable la banque Lehmann Brothers va passer des moments très durs. Les raisons proviennent des fameux crédits subprimes.

 

Aux années 2003 et 2004, Lehmann Brothers a décidé de rentrer dans le financement du secteur immobilier. Elle n’a pas hésité de trader à travers les prêts hypothécaires. Elle a travaillé avec cinq établissements de spécialité comme BNC. Cette action financière lui a accusé un gain important de (56%) cinquante six pour cent deux ans plus tard. Ses états financiers présentent un résultat net de (4.2) quatre point milliards de dollars sur (19.3) dix neuf point trois milliards de produits d’exploitation. Dans son bilan figure dans la rubrique créances ,un volume en milliard de dollars à titre d’hypothèque allant jusqu’à hauteur de (146) cent quarante six.

 

Face aux problèmes des mensualités non honorées à temps, la banque Lehmann Brothers n’a pas bronché. Lehmann Brothers demeure inamovible dans sa place de leader. Et sa valeur boursière atteint la pointe de (86.18) quatre vingt six point dix huit au commencement de 2007.

 

Les effets catastrophiques de la crise pour la banque Lehmann Brothers

 

Néanmoins, à l’écroulement bouleversant du titre suite à la crise de subprime vers mi- mars 2007, Lehmann Brothers  cherche l’apaisement à travers une conférence de presse. Lehmann Brothers  a réalisé que le cours en bourse s’abat  à concurrence de (52%°) cinquante deux pour cent par rapport à sa valeur. La faillite menace plus que jamais en suivant le accident de Bear Stearns.

 

En août 2007 la crise devient de plus en plus dure et non maîtrisable. Lehmann Brothers a pris des dispositions drastiques et a voué à la condamnation sa structure. En fait, elle a entrepris des mesures sur  deux établissements. Puis, 2500 emplois au sein de l’activité d’hypothèque crédit ALT-A  de même  pour le cas de BNC et celui d’Aurora. Par la suite, la banque Lehmann Brothers n’a pas pour autant cesser ses activités et elle a continué. Durant le dernier trimestre de l’an 2007,  il a eu reprise de l’action Lehmann Brothers concernant les avoir à revenus de nature fixe. Mais la relance  n’a pas suffi à annuler les problèmes se rapportant au portefeuille hypothèque car celui-ci reste déstabilisé.

 

Lehmann Brothers entama une augmentation de son capital social pour un valeur de (4)quatre milliards de dollars .Mais ce fut peine perdue. Aucune amélioration n’est perçue. Il procéda à une publication d’un déficit de (2.8) deux point huit milliards de dollars vers le début du troisième trimestre 2007. A ce même moments certains investisseurs l’ont épaulé avec une injection de fond pour (6) six milliards de dollars dans le capital. Des mesures stratégiques les ont accompagnés et elle continue à diminuer ses avoirs ainsi que ses activités dans la branche hypothèque en plus des dispositions concernant les liquidités.

 

En été, Lehmann Brothers engage en vain une ouverture envers des partenaires financiers car les hedge funds s’y opposèrent. Et ce fut la catastrophe pour le troisième trimestre avec (3.9) trois point neuf milliards de dollars en perte. Une stratégie de restructuration pourrait-elle y remédier ? La faillite n’attend pas en automne 2008. La grande banque Lehmann Brothers n’a plus fait exception ; elle tomba en mi- septembre de la même année. La crise du subprime ne pardonne pas. Ni son actif de (639) six cent trente neuf milliards de dollars comparés à (619) six cent dix neuf milliards de dollars, ni  ses expériences aussi riches soient-elles, ni ses ressources humaines nanties de 25 000 salariés dispersés dans le monde entier, rien n’a pu sauver l’ex-puissance bancaire. Les (10 000) dix mille milliards d’actions sont perdues avec elle suite à la crise accidentelle du subprime. La déclaration officielle par le grand patron en la personne de Richard Fuld, a eu lieu le 13 septembre 2008.

 

Cas n°2 Le groupe Citi

 

Le groupe Citi s’inscrit parmi les meilleurs dans le secteur . Ce groupe travaille au Etats-Unis et dans bien d’autres pays européen. La Citi Bank se déclare être stable et entrevoit  un avenir réussi. Une situation financière toujours puissante , de santé saine et stable, lui a encore offert un profit la veille de la crise. Effectivement à la fin de l’exercice 2007, son fonds parvient à (136.6) cent trente six point six milliards de dollars accusant ainsi un excédent d’exploitation pour 2 billions de dollars.

 

Actions financières de préventions

 

Plus prévoyante que les autres, le groupe Citi Bank a pris des précautions bien avant les dégâts. Dans le but de renforcer sa trésorerie, elle a lancé d’ augmenter le niveau de son capital social capital en inculquant une valeur de ( 48.5)quarante huit point cinq milliards à copter de la fin de l’exercice 2007 jusqu’au mois de mai l’année  2008. La mise en  vente de certains éléments d’actif a eu pour conséquence d’accumuler des fonds. Le Tiers One a vu s’accroître sa base de (60 ) soixante points. Ce groupe s’enorgueillit  de disposer des fonds liquides volumineux suites aux  justes mesures entreprises.

 

Cependant, les trois premiers mois de l’exercice 2008, le groupe city  est forcé de revoir sa stratégie en engageant une remise allant à hauteur de 99 milliards de dollars au niveau des actifs. Ces dispositions  s’appliquent aux transactions de certains membres adhérant au groupe même. Tels sont les cas de CityStreet,  de Citycapital, des opérations relatives aux retails allemands et autres. Par ailleurs, des initiatives d’ordre financier viennent pour conforter l’assainissement à travers des emprunts ayant une valeur de (70) milliards de dollars. Toutes actions ont convergé vers un point de stabilité encore fragile que les responsables semblent tirés d’affaire.

 

Action judiciaire subi par le groupe Citi

 

Les évènements  ont pris  une autre tournure vers une action judiciaire à l’encontre du groupe Citi. En 2009, Citibank est accusé  d’avoir transgressé la loi en vigueur et notamment en ce qui concerne la pratique du commerce. Des clients se plaignent avoir été dupés  en achetant des produits risqués en leur insu et surtout des titres ayant appartenus à une banque en faillite.  Comme le nombre des clients à problèmes compte par milliers, le tribunal correctionnel de Bruxelles a obligé Citibank à faire le nécessaire par remboursement. Les titres furent traités  de « papier Citibank ». Le groupe Lehmann Brothers cité plus haut, en fut par la même occasion interpellé étant donné qu’il a eu des rapports d’affaire portant sur des produits structurés avec Citibank ; le débours judiciaire en faveur des clients de la Citibank atteint (128) cent vingt huit millions d’euros. Les intérêts sont calculés en sus.

 

Cas n° 3 :

 

La banque Goldman Sachs à travers la crise issue des subprimes

 

C’est  établissement financier de renom. Connu de par ses activités, Goldman Sachs n’arrête de conquérir le public du monde entier. Sa réputation parcourt toute l’Europe et les autres pays de l’Atlantique. Une inégalable force d’ influence  lui attribut une place honorable au sein de la commission responsable des régulations en matière de finances.

 

Cette  banque jouit d’une grande influence dans son secteur et même aux yeux des autorités  américaines,  elle a toujours sa place . Elle n’a pas manqué d’intervenir pour fléchir les responsables à instaurer un système visant à l’autorégulation à propos des activités bancaires dans le cadre des investissements. Son président, en la personne d’ Henry Paulson,  le Secrétaire au Trésor de l’Avenir ,s’y est investi pour y parvenir. Le groupe Goldman Sachs  exerce une influence forte dans le domaine politique. Il n’a pas manqué d’apporter ses remarques dans le sens d’un allègement à propos de  la régulation  au système financier.

 

Son lobbying parvient aussi bien  au niveau de la Commission Européenne que celui de certaines institutions y compris d’autres décideurs de Wall Street. Ce qui explique sa participation aux grandes décisions prise au niveau  de la commission Européenne. Ainsi en l’an 2004, à l’occasion de la révision de  la stratégie administrant les services financiers, le groupe Goldman Sachs fut parti prenante pour discuter des solution à prendre face à la crise financière dérivant de la crise du subprime.

 

La puissante Goldman Sachs est-elle à l’abri de la crise

 

La banque Goldman Sachs a gagné à l’occasion des effets de la bulle immobilière et des subprime un bénéfice important allant jusqu’à (11.6) onze milliards point six dollars. Elle a dépassé  ses consoeurs dans les spéculations. Mais, les risques relatifs au prêts hypothécaires ont été par ses soins dissimulés, si bien que les consommateurs investisseurs agissaient sans connaissance de cause. Etant donné que les placements à l’étranger sont rapporteurs. Les problèmes concernent le Collaterized Debt Obligations  (CDO),  en des prêts à risques sur l’immobilier.  Sa responsabilité se résume par le fait d’avoir fait des tromperies dans les déclarations. Elle n’a pas porté à la connaissance des investisseurs les liens qui les rapprochent des prêts subprimes alors que la crise immobilière est déclanchée. Cet établissement a vu ses actions dévaluées de (16%) seize pour cent.

 

Malgré tout, les états financiers font ressortir un excédent de (11.4 ) onze milliards point quatre à l’issue de l’exercice 2009 Contrairement à ces dernières dont l’activité dégénère, Goldman Sachs parvient à maintenir ses excédents à hauteur de 11.4 milliards à titre de l’exploitation de 2009. A l’opposé de ses semblables, qui sont voués à la faillite, Goldman Sachs tient le coup et espère « défendre la firme et sa réputation » selon son communiquéFace à d’autres accusations relatives au fond s d’investissements Paulson , à titre de produit financier ayant coûté (15)quinze millions de dollars, Goldman Sachs a préféré une attitude sans réplique. La SEC  lui donna tort dans son communiqué en ces termes « Goldman, à tort, a permis à un client qui jouait contre le marché hypothécaire d’influencer lourdement quels titres immobiliers devaient être inclus dans un véhicule d’investissement, alors qu’au même moment, elle disait à d’autres investisseurs que ces titres étaient choisis par un tiers indépendant et objectif »

 

Section 2  Le cas particulier de la France dans la crise du subprime

 

La France n’est pas épargnée par la crise. En effet, sur la plan macroéconomique, une régression du PIB de 3.9% a été constatée, régression combinée avec un taux de chômage signifiant de 9.8%. Si la crise dévoile une défaillance du système au niveau macroéconomique, des problèmes d’ordre financier font surface sur le plan microéconomique.

 

Une des spécificité du marché immobilier en France réside dans la culture française qui privilégie l’investissement en vue de devenir propriétaire. Ce qui est contraire au point de vue américain, dédié à la spéculation. Cette différence culturelle se traduit également sur les effets de la crise.

 

La crise en France ne se manifeste pas comme ce qui s’est réellement passé aux Etats-Unis où les actions en  bourse se déprécient, amenant une régression conséquente du pouvoir d’achat et un taux de chômage relativement élevé. Elle se traduit par une régression drastique des exportations. Tout produit et service associés au secteur de la construction et accessoires ont connu une nette diminution à cause du manque de débouchés aux Etats-Unis. D’autant plus que le dollar américain est dévalorisé et la population ne peut pas acquérir des biens importés d’Europe qui semblent alors plus onéreux. Etant donné que l’économie américaine détient une grande place dans l’univers financier et économique mondial, sa défaillance entraîne par effet domino une perte importante dans les autres maillons de la chaîne.

 

Face à la crise frappant le colossal Américain, les banques et entités financières européennes, notamment françaises deviennent plus réticentes vis-à-vis des produits à haut risque. Cette réticence est partagée entre les prestataires de services financiers et les consommateurs. C’est par exemple le cas des crédit et des investissements. En effet, le manque de  liquidité au sein des établissements américains a semé une incertitude partagée pour les investisseurs européens et les ménages. Ils ont été contraints de réduire, voire annuler les programmes de placement de capitaux. Dans cette même tendance, ils privilégient la liquidité des avoirs. L’évitement de l’incertitude a été conforté car une atmosphère de panique commence à atteindre non seulement les actionnaires mais également et surtout les ménages.

 

Toujours est-il que les entreprises qui ne dépendent pas entièrement des investisseurs américains et de la bourse semblent moins impactées. Elles ont toutefois adopté des mesures prudentielles dans ce contexte où règnent incertitude et précarité. Une diminution du taux d’endettement est admise par tous comme le montre les graphiques ci-après.

 

Le schéma présente les allures relatives à l’octroi de crédits par les institutions financières.

 

 

 

 

Source : La France face à la crise économique,

 

Partie 2 Mesures de redressement face à la crise

 

Comme la crise a pris une ampleur gigantesque, l’Etat est contraint  d’entreprendre des mesures. Son intervention s’est manifesté en différents niveaux , touchant les institutions financières et les banques , et en devenant lui-même comme prêteur en apportant des liquidités sur le marché à travers les banques centrales. Concernant les ménages et les investisseurs il y a aussi des dispositions d’aides à mettre en place.

 

Chapitre 1 Les outils et leviers de réponses

 

Section 1 Les placements sécurisés et l’optimisation de la gestion du cash –le cash pooling-

 

Les produits sécurisés vers l’optimisation de la gestion du cash

 

Face aux problèmes inhérents à l’assèchement des liquidités, à la suite de la titrisation, les consommateurs requièrent sécurité et rendement des placements. Arbitrage difficile mais faisable. En effet, le rendement des produits financiers est souvent associé à un risque élevé et la sécurité ne produit aucun revenu. Charge aux établissements financiers alors de concevoir un nouveau type de produits répondant aux exigences des clients. D’où les produits structurés.

 

Les produits structurés font référence à un assemblage d’un actif sous-jacent d’obligations et un actif sous jacent dérivé. La partie obligataire reste stable, assurant la fonction de sécurisation du capital investi. La partie dérivée, caractérisée par des actions, des futures, des produits de change, de matières premières, de swap, génère un revenu significatif selon l’évolution du marché boursier, et cela en faveur de l’investisseur. La combinaison de ces deux attributs, apparemment opposés, constitue la principale force des produits structurés. Les investisseurs, privilégiant les gains issus du marché boursier, se ruent dorénavant vers ces produits qui les satisfont adéquatement.

 

Les entreprises se trouvant dans un besoin de financement ou de liquidité y voient des avantages. Elles peuvent renflouer leurs caisses et disposer d’un fonds de roulement suffisant malgré les conditions peu favorables imposées par le marché. Par la même occasion, les grandes entités se détachent des risques et confortent leur bilan. Ceci étant, leur action rehausse de valeur. Cette situation a également permis aux grandes entités économiques de diversifier leur portefeuille de financement. Le recours à la titrisation a complètement modifié l’univers de la finance, notamment en termes de liquidité.

 

Dorénavant, les entreprises ne se suffisent plus aux offres des banques mais peuvent se fournir auprès des investisseurs. En effet, ces derniers, qu’ils résident en Asie ou aux Etats-Unis, ont la possibilité d’approvisionner en liquidité les banques ou les entreprises via le marché boursier, et ce au moment opportun. Les investisseurs deviennent des éléments incontournables du marché, vu leur rôle de fournisseur de liquidité. Une vue systémique révèle que le marché prend une nouvelle structure dont le point focal est constitué par les investisseurs.

 

Le système du cash pooling

 

Définition et mécanisme

Le système du cash pooling est très pratique dans les gestions financières des entreprises à plusieurs filiales et les groupes. Il permet un travail facile à travers lequel le groupe opère des centralisations d’une manière quotidienne. Il consiste en l’utilisation d’un compte unique au service de tout le groupe. Pour les liquidités, un transfert physique est réalisé au jour le jour  à titre de regroupement des activités de l’ensemble.

Objectif du  système du cash pooling

C’est un outil visant à l’optimisation de la trésorerie  d’une part, et en la gestion souple et sécurisée de la liquidité. La centralisation, d’autre part accélère la vitesse de contrôle des fonds de tout l’ensemble. Le cash pooling rentre dans le cadre d’une organisation vers la minimisation des frais de tenue de compte et donc d’augmenter les profits par réduction des tickets d’agios sur un compte unique quitte à opérer les diverses compensations se rapportant aux opérations par filiale ou membre du groupe enregistrées.

Suivant les modalités contractuelles auprès des banquiers, les centralisations sont effectuées relativement à des niveaux hiérarchiques prédéfinis d’accord. Ce service prend appui à travers une convention qui arrête toutes les modalités de fonctionnements du compte. Le compte  est considéré comme pivot central mais il y a possibilité d’ouvrir des comptes secondaires avec des liens pour le rattachement au compte principal.

Section 2 Diversification des ressources de financements

 

L’injection de liquidité et l’intervention des prêteurs en dernier ressort

 

Si pratiquement les banques s’approvisionnent sur le marché interbancaire, la crise du subprime a changé les choses. Par manque de confiance et suite à l’accroissement des incertitudes, cette pratique est dépassée. Les taux pour trois mois commencent à monter jusqu’à six fois plus à partir du mois d’août 2007, si dans les temps sans problèmes 20 points au dessus du taux directeurs suffisaient.

 

Quand les banques primaires subissent des risques de faillites par des crises d’insuffisances de liquidité, ce qui est le cas, il leur faut un prêteur. La question est de trouver ce prêteur de dernier ressort (PDR). C’est la banque centrale qui joue ce rôle de PDR. A titre de rappel , ce manque da liquidité au niveau des banques résulte de la perte de valeur  d’éléments d’actifs et notamment des titres ainsi que  de l’impossibilité de les revendre dans un marché normal pour récupérer les fonds. Pour refinancer les banques primaires, plusieurs outils sont utilisés par les banques centrales.

 

Elles se voient  ainsi obligées de réagir en octroyant quotidiennement des liquidités dans le but d’amoindrir les tensions. Pour sa part, la Federal Reserve Bank n’a pas hésité à apporter des allègements de procédures dans ses interventions. Plusieurs milliards de dollars sont alors injectés au marché monétaire par les responsables. Tous les pays ont pris cette initiatives et vers le début du deuxième décade du mois de décembre la FED prétend regrouper les banques centrales des certaines nations tels l’Angleterre, le Canada, la Suisse pour une concertation face à la crise de subprime. L’instauration d’un système d’exception dans le cadre de l’adjudication sous forme de prêts à très court terme. Mais les résultats ne sont pas satisfaisants.

 

D’autres mesures sont proposées par la FED par la suite, les TSLF (Term Securities Lending Facility), et les PDCF (Primary Dealer Credit Facilty). Ces dispositions visent à échanger certaines créances hypothécaires en bons de trésor d’une part et à un refinancement rapide.

 

Le plan Hope Now Alliance au profit des investisseurs et les ménages

 

La défense des emprunteurs se décline en la prise de décisions au centre d’un plan bien défini d’Henri Paulson vers début septembre 2007. C’est le programme appelé « Hope Now Alliance ». Cette action vise à prévenir les cas de non paiement de la part des emprunteurs et arrêter la crise de s’étendre davantage. Il faut d’abord geler les taux variables appliquer au crédit subprime pour une durée de cinq ans. Ce qui n’est pas facile surtout au point de vue juridique, face au phénomène de titrisation intense. Par ailleurs, les taux ne sont pas tous variables.

 

L’action implique d’abord de connaître les propriétaires affrontés à des difficultés dont bon nombre  n’a pas fait signe. Il existe des emprunteurs qui, malgré tout et devant les taux révisés à la hausse, sont capables de payer. Cependant, le programme cherche à les aider par lancement sur le marché d’autres facilités de crédit et notamment des obligations sans taxe. Ce programme s’adresse aux prêts ayant été accordés dans une période allant de janvier 2005 à juillet 2007 et dont les taux intérêt sont à ajuster trois années plus tard soit de janvier 2008 à juillet 2010. D’autres conditions supplémentaires sont exigées pour que le cas soit inscrit dans le plan Hope Now Alliance, en particulier,une régularité de paiement dans les temps passés. De plus, les valeurs de prêts les concernant, ne dépassent pas plus de trois pour cent celle de l’immobilier, sinon il faut une renégociation.

 

Le plan a pu aider environs (1.2) un million deux cent mille emprunteurs en supprimant les mesures de saisie pour (300000) trois cent mille immeubles et en alignant (1.8) un million huit cent de prêts. Les chiffres pour les années 2008 et 2009 représentent un total de (320) trois cent vingt milliards de dollars. Le plan se réalise entre les emprunteurs et les banques sans que l’Etat n’effectue aucun débours. Les deux parties prenantes y trouvent chacun son avantage plutôt que de subir des procédures complexes des saisies.

 

Limites du plan  Hope Now Alliance

 

Néanmoins, des problèmes pratiques et juridiques limitent le programme. En fait, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que les titres ne sont plus entre les mains des banques initiales suite au opérations de cession  gré à gré d’actifs sous jacents et des produits titrisées  compliquées par les clauses susceptibles d’être différenciées d’un contrat à un autre .

Les plans de relance pour le France 2008 et 2009

A titre de rappel,  en France les retombées de la crise se sont manifestées au point de vue commercial dans le cadre des échanges . Les exportations sont ralenties étant données la chute du dollar face à l’euro. Par ailleurs, les relations commerciales entre les autres pays européens dont l’Allemagne ont été déduites. Le niveau d’incertitude parvient à un point où les banques deviennent de plus en plus réticentes dans l’octroi des crédits.

Comme la situation est intenable, suite à la crise, la relance s’avère plus que jamais indispensable au niveau de chaque pays. Pour la France, dès 2008, les autorités ont entamé la sienne en mettant en place un plan, pour une valeur en euro de (48) quarante milliards. Ce fonds de relance a été attribué en deux  niveaux dont :

            – vingt deux (22) milliards d’euros pour les plus grands

            – vingt six (26) milliards d’euros pour les petites et moyennes entreprises(PME) distribués en deux parties. Les neuf (9)milliards s’adressent à l’OSEO à titre de garantie bancaire.  Les dix sept(17) milliards d’euros, sont destinés produits bancaires réservée à la  classe populaire.

Les autorités françaises ont fait accompagné ces fonds par des mesures restrictives quant aux bonus versés aux traders par taxation et surtout le montant des dividendes revenant aux actionnaires. Ces fonds injectés par l’état  aux banques sont –ils- des subventions ou au contraire à titre de prêts remboursables plus tard ? Les informations publiées par les banquiers se rapprochent du cas d’emprunt. Néanmoins, un millier de projets furent lancés dès 2009, comme l’a dit le premier ministre en exercice vers le début du mois de février 2009.

Le plan de relance préconisé par le Royaume Uni

Chaque pays a conçu des programmes et plans pour relancer leur économie. Les dispositions varient suivant les pays. Le Royaume Uni a opté pour la recapitalisation de banques. Certaines mesures d’accompagnement comme la réduction des taux ont été pratiqué. Mais les autres conditions d’octroi de crédits ayant été rendues plus difficiles, les prêts se resserrent d’office car les conjonctures économiques s’appesantissent. La nationalisation rentre parmi le plan de relance du gouvernement britannique. La Royal Bank of Scotland a vu son capital nationalisé jusqu’à environs (soixante dix pour cent 70%). Il en est de même pour la nouvelle banque Lloyds Banking Group dont (44%) est  du capital sont devenus appartenance de l’état  britannique. Vers la fin du premier trimestre 2009, Gordon Brown voulait négocier un New deal Global avec le président Barack Obama sous forme d’un accord. L’objet principal de cet accord porterait sur une « relance verte » au sein d’un développement durable. Il conseille une rénovation du système bancaire pour limiter les risques des investisseurs bien qu’au détriment des traders. La régulation des finances, selon toujours Gordon Brown, doit être de mise.

Intervention en matière de taux d’intérêt

 

La Federal Reserve Bank a pris l’initiative de revoir le taux directeur pour compléter ses actions vers l’endiguement de la crise. Si la hausse précédente dudit taux a eu pour effet d’obliger les banques primaires à agir dans le même sens quitte à en voir les impacts sur les emprunteurs, dorénavant, la Federal Reserve Bank se met à réduire son taux. Elle réduit jusqu’à (2.25% ) deux point vingt cinq pour cent  à la fin du mois de mars 2008 son taux objectif alors que sa valeur fut de (5.25%) cinq point vingt cinq pour cent il n’y a pas longtemps. A cette même occasion et toujours dans le même optique le taux d’escompte passe de (6.25%)six point vingt cinq pour cent à (2.5%) deux point cinq pour cent dans le même espace de temps.

Chapitre 2 Les limites et les contraintes des mesures entreprises

Section1 Les contraintes comptables le concept de juste valeur et de la valeur du marché

Concept de juste valeur et valeur du marché

 

L’approche de la juste valeur conçue depuis 1995 au sein de l’IASB tout comme celle de l’IFRS ne se distingue pas de la définition avancée par la norme IAS 39. Il s’agit du montant équivalente à une valeur à laquelle un élément d’actif est susceptible d’être mise en échange avec d’autre partenaire dans les conditions normales d’un marché concurrentiel. Elle suppose que les parties contractantes sont en véritable connaissance de causes et d’informations sur le produit et  sans qu’il n’ y ait aucune contrainte de toute nature. La juste valeur  se détermine donc par rapport à la valeur du marché autant que possible sinon il y a lieu d’appliquer d’autres techniques  et modèles pour l’évaluer en référence à une valeur de marché ou par application de modèles et techniques agréées dans les cas généraux.

 

Pour déterminer ledit prix du marché il y a lieu de tenir compte des dispositions des articles 13 jusqu’à l’article 18 se rapportant au CRB 90-01 dans son chapitre 5. Il existe d’ailleurs une hiérarchie dans la conception de la valeur considérée comme juste sur la base d’indicateurs. La fiabilité de la juste valeur en dépend. Tels sont les exemples des prix cotés en bourse ou des valeurs récentes constatées sur le marché.

Suite aux détériorations de valeur subies par les éléments d’actif figurant au bilan des banques, de nouvelles visions apparaissent en matière comptable dans un souci de normalisation. La notion de juste valeur devient le centre des débats. En effet, l’instauration de l’« International Financial Reporting Standard ou IFRS  » et de l’(International Accounting Standards Board ou IASB) se déclinent en leur réalisation matérielle. Dans un but de prudence et de stabilité, il est nécessaire de pratiquer des normes au niveau des entités financières  de crédit surtout les institutions d’investissement.

Les contraintes comptables

Le système comptable prévoit d’appliquer une position plus liquide dans la gestion à court terme en facilitant la détermination des valeur réelle du marché lors de l’enregistrement. La notion de valeur du marché fait intervenir des calculs en fonction d’un taux intérêt actualisé. La réglementation des banques insinue dans les article 5 du CRB 90-15 et article 14 CRB 90-01, l’application de la juste valeur ou de la valeur du marché dans les outils financiers. Ce taux, tient en principe compte des flux futurs, des charges de gestion et surtout des risques éventuels.

 

L’IASB entrevoit de faire une généralisation du concept de juste valeur aux éléments d’actif et de passif afin de refléter plus de réalité dans les états financiers. Les enjeux dans le secteur bancaire ont pris des leçons dans la crise du subprime. Ainsi , par le biais de la norme IAS 39,

relative à la comptabilisation et surtout à l’évaluation des Instruments financiers, l’IASB étend le modèle. Ce sont les instruments dérivés qui sont les plus fragiles et qui méritent d’être appréciés à leur juste valeur dans l’établissement du bilan comptable.

 

A titre de note, en IFRS, les banques doivent se soumettre à la présentation d’un bilan individuel, indépendamment des comptes consolidés. Les produits financiers à caractères incorporés ( embedded derivatives ) sont , de même, considérés par l’IAS 39 dans le cadre des valeurs juste s’ils sont des produits dérivés. Ce sont des contrats sous jacents associés à d’autres produits appelés hôtes. Les produits hybrides obtenus,selon l’IAS 39,sont à réajustés à leur valeur réelle de façon intégrale si la séparation parait difficile voire impossible. Les produits dérivés peuvent être  traités en couverture financière ce qui ne les empêche pas leur valorisation à la manière juste du marché. Dans cette optique, il y a lieu de les enregistrer normalement dans les comptes de résultats.

 

Dans le système comptable français, les produits de couvertures suivent les mêmes traitements que les produits couverts. Cette option, dans sa version finale,  permet de pratiquer la juste valeur même s’il n’y a aucune intention de vente constatée dès la comptabilisation. Plusieurs justifications sont acceptables soit la juste valorisation  du produit hybride soit par l’expression d’un souhait vers la réduction de l’incohérence quant au traitement souhaité en comptabilité. Dans ces conditions les gains et mêmes les pertes latentes sont directement enregistrés dans les résultats. Cette mesure concerne plusieurs produits financiers au sien du portefeuille. Selon L’IAS 39, il n’y a pas de limite quant au délai de possession ou d’autres conditions relatives au marché liquide à l’opposé du système appliqué par les français dans la comptabilité auparavant. Cependant ils ont entamé un alignement sur les normes de l’IFRS, il n’y a pas longtemps.

 

Approche comptable américain de la notion de juste valeur.

 

Publié et mis en application depuis 2006 par le FASB, Financial Accounting Standards Board, le nouveau système comptable FAS 157( Fair Value Measurements) met en exergue la définition  de la notion de juste valeur par le système américain. aux yeux du FAS 157, la détermination de cette juste valeur se base sur le prix du marché. Ce prix aurait été arrêté d’accord parti entre deux acteurs dans une transaction en considérant comme date de référence, celle de l’évaluation. Certains facteurs rentrent dans cette évaluation à savoir :

 

– le prix du marché quand celui-ci est actif

 

– d’autres paramètres observables en dehors des cours en bourses

 

– des indicateurs et données non observables de manière directe.

 

 

Section 2 Les limites des mesures entreprises et recommandations

 

Plusieurs mesures ont été développées pour faire face à la crise.  Les grands responsables par pays n’ont pas hésité à entreprendre des actions au niveau des investisseurs et des ménages sur les subprimes. D’autres mesures au niveau des institutions financières ont été effectué dans l’injection de liquidité accompagnées d’une révision des taux en application . La révision et la normalisation du système comptable ont été réalisées dans le but de maîtriser les effets néfastes de la crise. Cependant, les risques ne sont pas pour autant annulés. Par conséquent, des réformes d’ordres structurels s’avèrent urgentes.

 

Les réformes  stratégiques nécessitées / la titrisation

 

A vrai dire , il existe des acteurs qui manipulent la chaîne du phénomène de titrisation. Etant donné l’impact fondamental de la crise subprime , plusieurs entités se sont penchées sur le problème dans la recherche de solutions depuis l’année 2007. Parmi elles, des associations issues des professionnels,  des institutions d’origine internationale et nationale ont présenté recommandations et conseils pour réguler les hedge funds. Les principaux sont le Fonds Monétaire International (2007),  l’Alternative Investments Management Association (2007), la Banque de France (2007) et bien d’autres organisations encore. A l’issue de leurs recommandations sont tirées trois lignes d’idées permettant d’axer les actions vers la réforme quant aux produits de nature structurée :

 

  • les interventions  sur les risques dissimulés
  • La réduction des risques de contrepartie
  • La diminution du risque de liquidité
  • Une action vers une bonne gouvernance financière
  • Les améliorations de la transparence au niveau des agences de notation

 

Les interventions  sur les risques dissimulés

 

Il a été relevé sur la nature des produits une certaine opacité qui empêche les parties prenantes d’avoir des informations fiables sur les transactions. L’implantation d’une régulation est cruciale au profit de tout le monde. L’amélioration de la transparence en divulguant toutes les informations a pour impact de favoriser une meilleure ambiance de transaction et de mettre les acteurs aux mêmes pieds d’égalité dans la gestion du risque surtout pour l’assistance des hedge funds agissant à titre personnel. Ainsi le biais du reporting s’amoindrit. C’est donc  une condition sine qua none de réussite dans le lancement des produits structurés au sein d’un marché normal et notamment de la cession de titres. Plusieurs données doivent être communiquées au public à l’exemple des risques encourus à l’acquisition du produits, le profil des commissions, le degré de liquidité des produits et autres informations qui peuvent orienter les investisseurs dans leur décision d’achat. Les informations doivent ^être fiables dans la limite de la discrétion. Il appartient alors aux divers partenaires de les évaluer à leur façon. Les relations d’affaire entre les investisseurs institutionnels et les hedge funds doivent être régies par les dispositions règlementaires.

 

Il est primordial d’intervenir pour diminuer de façon structurelle et significative la non pénalisation des traders en cas de perte sur les transactions face au bonus à caractères de commissions de performance qu’ils perçoivent au cas échéant. Ce conflit au niveau des intérêts impliquent une volonté d’agir sans considérations des opportunités ni des conséquences vis-à-vis des investisseurs.

 

 La réduction des risques de contrepartie

 

Les tourments à propos des prime brokers sont associés aux intérêts des hedge funds. Un autre type de risques apparaît  à ce stade. Les prime broker ont pour fonction de superviser les hedge funds. Mais cette attribution semble laissée de coté devant les intérêts en jeux malgré les affirmations des responsables de régulation bancaire dans le cadre des accords de Bale. La structure des gains des prime brokers ne justifie en aucun cas leurs positions. Cette situation décrit les risques de contrepartie.

 

Dans les circonstances présentes, il est encore difficile de maîtriser de tels risques étant donnée la complexité des interactions existantes entre les parties prenantes. Une consolidation des actions de l’ensemble de hedge funds faciliterait les choses. La maîtrise du levier des contreparties au niveau national et international s’avère impératif dans l’ensemble des transactions. Des mesures structurelles visant le règlement ainsi que la compensation des produits structurés au sein d’un marché à caractère gré à gré s’imposent. Toutefois, les négociations demeurent gré à gré afin de laisser aux prime brokers le soin d’encaisser les commissions .Mais sans la mise en place de procédures et réglementations relatives au capital,  les problèmes ne seront pas radiés, et ce fut les objectifs initiaux des accords de Bale II.

 

La diminution du risque de liquidité

 

Une autre typologie de risque réside dans les liquidité émanant du crédit structuré et du marché subprime. Les hedge funds tiennent une place de transmetteurs de risque dans le cadre de la titrisation de crédit subprime. Leurs investissements, non seulement augmentent le levier de financement, mais servent par ailleurs de transmettre aux autres les risques en raison des reventes en chaîne des tranches equity. Ils n’avalent pas les pièges mais au contraire, ils augmentent le nombres des agents contaminés. Forcés de vendre des actifs à l’occasion des crises, ils répandent les risques à travers leurs semblables. Dans cette optique, la restructuration du système est pressante.

 

La titrisation en elle-même n’a rien de mal ,mais c’est l’usage abusif du système par les maximisations de profit, qui est répréhensible. Son caractère initial dans la recherche de la réduction de coût, sa flexibilité a eu pour effet d’élargir l’horizon des banques auprès des investisseurs et des ménages épargnants. Toutefois, l’exploitation malheureuse de ces qualités l’a rendue méprisable dans le monde social et financier. La réforme exige l’intervention d’une organisation indépendante pour la régulation et l’arbitrage.

 

 

C’est la raison pour laquelle des titrisations plus modeste, loin des multiplicateurs en cascades, traitée dans des marchés normalisés et organisés, sont recommandées. Les régulateurs doivent œuvrer dans ce sens et limiter les incitations arbitraires. Les tranches equity des titrisations doivent rester au portefeuille des banques car elles sont trop risquées. Ces banques ont la possibilité d’en constituer des provisions si nécessaire. Les primes brokers en tant que superviseurs bancaires ont la responsabilité de  découvrir le risque de liquidité à l’intérieur des marchés de plus en plus précaires. Le risque de liquidité apporté par les agissements des hedge funds est rendu difficile à détecter par les banques centrales sauf  si celles-ci ne tachent d’évaluer leur position.

 

Les agences de régulation instaurées par les dispositions du Bale n’ont jamais rendu compte de leur actions d’inspection concernant leur responsabilité. Elles restent à la marge des problèmes en prétendant une position de conseil et d’observateur sans réaction. Elles ne paraissent pas connaître leur attribution et demeurent dans l’inertie malgré les dégâts endurés par la nation. Un rappel et une remise sur les rails sont envisageables dans les brefs délais.

 

Une action vers une bonne  gouvernance financière

 

La crise du subprime n’est pas encore à son dénouement. Mais les leçons à en tirer sont multiples Elles se déclinent en des recommandations fondamentales d’ordre structurel. C’es t Henri Paulson lui-même qui semble saisir l’occasion pour une approche de type fonctionnel des mesures de redressement dès le fin du premier trimestre 2008.  Les initiatives émanant des opérateurs eux-mêmes, des règles d’autorégulation, des lois et règlementations.,ce sont les directives mère qu’il souhaite exploiter. Mais il faut se rappeler des consultations effectuées en 2004 entre les régulateurs et les professionnels au sein de l’OICV pour le cas des agences de notation. Les initiatives du pouvoir public sont plus efficaces. La crise du subprime requiert une gouvernance financière saine.

 

Les améliorations de la transparence au niveau des agences de notation

 

Les faits sont là. Les agences de notation n’ont pas réalisé la venue de crises financières qui ont ébranlé le finance à l’échelle mondiale. Ni Moody’s, ni Standard & Poors, ni Fitch,  personne n’a pu prévoir les dangers de la crise des subprimes. Or, ces agences ont pour  mission de suivre les informations d’ordre financier. En tant qu’au  service du public, ils doivent agir vers la transparence en minimisant les asymétries  au niveau des informations tant pour émetteurs que pour les produits. Pour cela, ils procèdent à des évaluations relatives au risque de crédit. Cette fonction noble de notation leur a été confiée dans le cadre  des accords de Bâle II.

 

La notation doit porter sur l’estimation du profil des risques. Les notes attribuées servent de base aux acheteurs pour traiter. La compréhension de la complexités  des produits dépassent les ménages .Elles ne sont pas capables de discerner les produits simples, des sous-jacents  ni de leur degré de liquidité. Elles se fient aux notes en laissant de coté toute information qui sont malgré elles d’une grande importance. Il faut se rendre à l’évidence même, les investisseurs ont mis leur confiance sur ces notes.

 

Se tromper dans les estimations ou mal pressentir une crise marquent une certaine négligence dans leur responsabilité. Cependant, ils n’ont pas reconnu leurs fautes. Leur réputation est-il remis en cause  par les victimes de la crise de subprime ? L’analyse du risque, le cœur de leur métier n’a pas été réalisé à bon escient mais encore, elles n’ont eu aucune réaction même pour justifier un ajustement rapide vers l’abaissement des notes. Mais les acculer en irresponsables voire en incapables serait déplacé car il n’est guère facile de prévoir les crises financières étant donné que les variables changent à tous les coups. Ce qui n’évince pas leur responsabilité. Ils doivent faire mieux les fois prochaines en travaillant en toute transparence quant à leur méthodologie. Les estimations alphanumériques non standardisée sème la confusion dans la tête des investisseurs. Les notations ne manifestent pas expressément le niveau des risques relatifs à un produit. Une amélioration du système d’analyse et de notation est recommandée.

 

 

Conclusion

 

Cette crise a eu pour conséquence d’intégrer les banques d’investissements sous la coupe de la Federal  Reserve Bank. Toutes les  banques sont statuées dans un même panier sans distinction de leur vocation commerciale ou destinée à l’investissement les efforts déployés sur plusieurs axe d’intervention la crise subsiste toujours. Le levier financier entraîne  plutôt t à accaparer les actifs quelque soit leur nature . Les marchés des produits subprimes  et des produits dérivés n’ont guère cessé de semer des dégâts dans le secteur bancaire en changeant l’éthique bancaire. La banque centrale pourra-t-elle superviser les agissements des banques primaires dans sa position de leader monétaire ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie et webographie

 

http : // www.wikipédia.com

http : // www.lemonde.fr

http : // www.leparisien.fr

 

– La crise des subprimes, Patrick Artus, Jean-paul Betbèze , Christian de Boissieu,  Gunther Cappelle-Blancard Conseil D’ analyse économique.

– L’expansion, numéro 735 du Novembre 2008.

– Titrisation pour les Nulls, Goldman Sachs, article 16/04/2010 L’Echo.be

– Le Corporate Europe Observatory « The People VS Goldman Sachs »

– Vedeilhie R. « Tout savoir sur les produits structurés »

– l’ économie

 

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