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La Place des Parents auprès de l’Enfant Hospitalisé En Pédiatrie Générale : Comment la Puéricultrice va la Gére

 

La Place des Parents auprès de l’Enfant Hospitalisé

En Pédiatrie Générale : Comment la Puéricultrice va la Gérer

 

SOMMAIRE

 

PARTIE I

CADRE CONCEPTUEL

 

  1. La famille, berceau de développement de l’enfant de 2 à 3 ans

 

  • Définition conceptuelle

 

  • L’enfant
  • La parenté
  • La famille
  • La pédiatrie et le service de pédiatrie  générale
  • L’hospitalisme
  • La   puéricultrice
  • Le cadre législatif

 

Les textes nationaux

Les références internationales

 

1.3. Le processus de développement de l’enfant de 2 à 3 ans

 

1.3.1. Le développement somatique

 

1.3.1.1. Les facteurs de développement somatique de l’enfant

1.3.1.2. Les différentes mesures de la croissance

1.3.1.3. Les indices de maturation

 

1.3.2. Le développement psychomoteur

 

  • Le développement cognitif

 

  • La période sensori-motrice
  • La période de pensée pré-opérationnelle
  • La période des opérations concrètes
  • La période des opérations formelles

 

  • Le développement affectif
  • Le développement social

 

  • Identification des besoins de l’enfant de 2 à 3 ans

Les besoins fondamentaux de l’enfant et les responsabilités parentales

Les besoins fondamentaux de protection matérielle et morale

Les responsabilités parentales afférentes aux besoins

 

Synthèse de la première partie : Cadre conceptuel

 

PARTIE II

RECHERCHE ET ANALYSE DE LA REALITE PEDIATRIQUE

 

  1. Méthodologie et Objectifs

 

  • La méthodologie de l’enquête

 

  • La méthode utilisée pour l’enquête auprès des parents
  • La méthode utilisée pour l’enquête auprès des professionnelles

 

  • Les objectifs de l’enquête

 

  • Les objectifs généraux
  • Les objectifs opérationnels spécifiques auprès des parents
  • Les objectifs opérationnels spécifiques auprès des professionnelles

 

  • Les choix des outils de l’enquête

 

  • Les choix pour l’enquête auprès des parents
  • Les choix pour l’enquête auprès des professionnelles

 

  • Les choix des échantillons

 

  • Comment a-t-on choisi les parents enquêtés ?
  • Comment a-t-on choisi les professionnelles enquêtées ?

 

  1. Résultats et analyses à l’issu de l’enquête

 

  • L’aspect quantitatif des résultats

 

  • Les résultats auprès des parents : le tableau des résultats

 

  • Les résultats auprès des professionnelles : le tableau des réponses obtenues

 

  • L’aspect qualitatif des résultats

 

  • Constats des parents par rapport à l’accueil en général

 

  • Les difficultés
  • La mise en confiance
  • Les motifs de décisions d’être accompagnantes
  • La connaissance du règlement intérieur
  • Les conditions matérielles et logistiques
  • La considération de la place des parents

De l’enfant hospitalisé

  • Les soucis des parents malgré la présence des soignants
  • Les besoins de l’enfant 2-3 ans
  • Réaction de l’enfant face à l’hospitalisation

 

  • La pratique quotidienne des professionnelles

 

  • L’accueil des parents par les professionnelles
  • A propos du livret d’accueil
  • L’aide matérielle et logistique à l’endroit des parents
  • Avantages et inconvénients de la présence

des parents et leurs rôles

 

 

Synthèse de la recherche et de l’analyse de la réalité pédiatrique

 

 

PARTIE III

PROPOSITIONS D’ACTION POUR GERER AU MIEUX LA PLACE DES PARENTS AUPRES DE L’ENFANT HOSPITALISE EN PEDIATRIE  GENERALE

 

Introduction

 

  1. Justification des propositions d’action

 

Idées conçues sur la base du cadre conceptuel

 

Idées conçues sur l’enquête auprès des parents

 

Idées conçues sur la base des interviews auprès des

Professionnelles

 

  1. Présentation des objectifs des propositions d’actions

 

2.1.  Objectifs professionnels

 

2.1.1.  Pérenniser les enseignements  en théorie et appliquer

Les acquis en stage

2.1.2.  Se Préparer aux éventuelles promotions professionnelles

2.1.3.  Créer un climat de confiance  avec les membres de l’équipe

En service de pédiatrie générale

 

2.2. Objectifs socioprofessionnels

 

2.2.1. Acquérir la reconnaissance des parents et des enfants

Pris en charge en service pédiatrie de rattachement

2.2.2. Assurer l’avenir sur le plan socioprofessionnel

Dans le domaine de la pédiatrie

 

 

  1. Les propositions d’actions en résumé

 

  • Amélioration du Kit d’accueil de l’enfant
  • Simplification du livret aux fins d’utilisation optimale
  • Organisation de recyclage périodique
  • Réalisation des suivis post-hospitaliers pour préserver les récidives
  • Institutionnalisation d’un programme d’éducation parentale

 

  1. Conclusion sur les propositions d’actions

 

 

Conclusion générale

 

L’idée directrice du travail

 

Les points principaux retenus

 

La position en tant que puéricultrice professionnelle

 

Une nouvelle problématique à discuter

 

ANNEXES

 

Annexe 01. Extrait de la charte de l’enfant hospitalisé

Annexe 02. La grille d’entretien auprès des parents

Annexe 03. La grille d’entretien auprès des  puéricultrices professionnelles

Annexe 04. A concevoir

 

Bibliographie

 

 

 

Introduction Générale

 

 

 

 

J’ai intitulé mon thème « La Place des Parents auprès de l’Enfant Hospitalisé en Pédiatrie Générale : Comment la Puéricultrice va la Gérer ». Les réflexions, qui m’ont entraînée  à choisir le thème du projet professionnel, étaient inspirées dans le service de pédiatrie où j’ai effectué mon stage de fin d’étude.

 

Le service de pédiatrie générale est rattaché à la maternité de type II. Cette maternité, à titre d’information, a accompli 1013 accouchements en 2009. Le service de pédiatrie  accueille des enfants dès 34 SA[1] jusqu’à 15 ans.

 

Le service de pédiatrie générale est subdivisé en deux secteurs: (i) Le secteur de néonatalogie et (ii) Le secteur des « grands enfants ». Le service de pédiatrie peut accueillir jusqu’à 15 enfants, répartis dans les secteurs en fonction de leurs âges.

 

Le secteur de néonatalogie comprend:           1 salle pour prématurés (4 incubateurs)

1 chambre « kangourou » (1 à 2 incubateurs)

2 chambres doubles,

 

Le secteur dit des « grands enfants » : 3 chambres doubles avec des lits à barreaux

1 chambre double avec un  « lit adulte »

2 chambres individuelles avec des «  lits adulte »

 

Entre ces deux secteurs, une salle de mise en condition avec 2 tables radiantes, c’est-à-dire 2 respirateurs.

 

L’équipe comprend qui travaille au service de pédiatrie générale est composée de :

*4 pédiatres,

* 1 cadre,

* 1 secrétaire,

* 11 postes d’infirmières et/ou puéricultrices, et

* 11 auxiliaires de puériculture.

 

Le service de pédiatrie générale est ouvert aux parents. Une annonce qui est susceptible de stimuler la confiance des parents  est inscrite dans son règlement intérieur : « Tout sera mis en œuvre pour satisfaire votre souhait de rester auprès de votre enfant la nuit ».

 

Dans toutes les chambres de l’hôpital, un fauteuil convertible en lit est à la disposition des parents, et il y a aussi la possibilité d’installer  des transats pour dormir à l’extérieur du service, précisément  dans la salle de jeux,   en cas d’impossibilité de rester dans la chambre. Ceci est le cas de  2 mamans qui, simultanément, désirent rester dans une chambre double, alors qu’il n’y a qu’un seul fauteuil par chambre. En outre, une petite pièce équipée d’une  micro-onde et d’un frigo leur est réservée ainsi qu’une salle de bains.

 

Il est notifié également dans ce règlement intérieur, en gras et en encadré : « Tout parent accompagnant s’engage à participer à la prise en charge de son enfant ».

 

Dans le livret d’accueil, dans les règles de vie, cet engagement est repris. Il est précisé que si l’un des deux parents désire rester la nuit :

« Les parents s’engagent :

  • à participer aux soins d’hygiène et à l’alimentation de leur enfant.
  • À éteindre la télévision à 20h, pour les plus petits et 21h30 pour les plus grands (respect du sommeil de l’enfant).
  • À revêtir une tenue correcte pour dormir.
  • À respecter le réveil à 8h00(confort de l’enfant) et refermer votre lit.
  • À assurer leur hygiène personnelle dans la salle de bain des parents.

 

Et,  il est aussi ajouté : « Cependant, votre présence dans la journée est certainement plus profitable au bien-être de votre enfant. »

 

Particulièrement pour  le secteur de néonatalogie, il est noté :   « Chers parents, je ne vous oblige pas à rester, l’équipe s’occupe bien  de moi. Toutefois, une chambre, est prioritairement  mise à disposition des mamans qui allaitent. »

 

Mes questions sont apparues au cours de  ma pratique infirmière au sein de ce service de pédiatrie générale, et plus particulièrement lors de la prise en charge d’enfants  âgés de 18 mois à 5 ans  hospitalisés à cause  des pathologies infectieuses stabilisées et qui  ne présentent  pas  de critères de gravité. L’on peut en citer succinctement : les gastroentérites, la bronchiolite ou les infections urinaires.

 

Lors de ma pratique infirmière au sein du service, Je faisais  partie de l’équipe de nuit qui est composée de 2 infirmières  ou éventuellement de 2 puéricultrices, respectivement prenant en charge un secteur,  et d’un auxiliaire de puériculture.

 

La détermination du service est  pour le bien-être de l’enfant et pour l’accueil la famille. Tout est mis en œuvre pour aller dans ce sens: le livret, les locaux,  le matériel, etc. Le service est censé totalement ouvert à la présence des parents.

 

Malgré tout, j’ai le ressenti que la présence des parents semble être  vécue plus comme une  « entrave » plutôt qu’un atout. Il m’a semble que l’intérêt principal de leur présence soit confondu à l’allègement de la charge de travail de l’équipe. Les parents étaient notamment chargés d’effectuer les changes et de donner les repas. Plusieurs « conversations » venaient étayer mon ressenti.

 

Lors de la transmission orale que j’ai effectué à 6:30 auprès de l’équipe de jour, composée également d’infirmières et d’auxiliaires de puériculture, concernant un enfant de 3 ans hospitalisé  pour une infection urinaire, j’ai exprimé mon étonnement d’avoir trouvé la mère de cet enfant, être déjà lavée, habillé avec le lit replié et au « garde à vous » déjà  à 5:00 du matin. Alors que son enfant dormait toujours et que cette mère n’avait rien prévu d’autre que de rester  auprès  de son enfant pendant la journée.

 

L’auxiliaire m’a répondu  alors que : c’était très bien. D’ailleurs, ça aurait dû être obligatoire que cela soit fait quand l’équipe du matin arrive. Tout le monde était d’accord, aussi bien les infirmières que les auxiliaires.

 

Un autre matin, lors des  transmissions concernant un enfant de 2 ans hospitalisé pour gastro-entérite,  j’ai  transmis que sa mère a peu dormi,  son enfant ayant lui-même peu dormi en raison de douleurs abdominales et de selles fréquentes.

 

Une auxiliaire  m’a rétorqué que la mère n’est pas là pour dormir et que si elle voulait dormir elle n’avait qu’à rentrer chez elle.

 

Encore une fois, Je n’ai pas trouvé ce jour-là quelqu’un qui aurait partagé mon opinion quant à l’importance pour la mère d’être suffisamment en forme pour pouvoir poursuivre sa journée auprès de son enfant.

 

Lors d’une réunion de service, rassemblant l’ensemble du personnel, la « cadre » a fait la lecture des retours de questionnaires remplis par les parents concernant leur vécu de l’hospitalisation de leur enfant dans le service. Nous avons eu des retours très positifs, des remerciements et seu1ement un (01) retour négatif.

 

Une mère a relaté qu’au cours d’un repas qu’elle donnait à son enfant, elle a demandé s’il y avait des chaises hautes dans le service. On lui a alors répondu : « on n’est pas à l’hôtel ici ». Cette « anecdote »  exprimée  avec un sourire (de la cadre) en  a fait sourire les personnes qui étaient présentes.

 

J’ai  profité alors de ce témoignage pour souligner qu’effectivement, j’avais entendue cette réflexion plus d’une fois. Il s’est passé peu de réaction à mon égard. Un vague « Mais non »et nous sommes passés au sujet suivant.

 

La lecture même du livret d’accueil m’a fait tiquer un peu. Il a été  précisé que la présence des parents durant la journée est plus profitable au bien-être de leur enfant, est-il sous entendue plus que la nuit?

 

L’insistance sur l’engagement des parents à participer aux soins de leur enfant ainsi que sur le respect des horaires du couché et du levé m’a fait interroger moi-même sur la place du parent,  vis à  vis de leur enfant hospitalisé et pris en charge au sein de l’institution. Je me suis demandée : Où  se situe la  place du parent ? Où se situe la place  du soignant lors des  soins, notamment les soins  d’hygiène et d’alimentation ?

 

La raison  qui m’incitait à poser avec curiosité et insistance les  questions ci-après est le positionnement des soignants à l’égard des parents.

 

  1. Comment améliorer les relations entre parents et soignants pour le bénéfice de tous et principalement celui de l’enfant ?

 

  1. Comment travailler en présence des parents et avec les parents ?

 

  1. Comment la puéricultrice peut-elle favoriser les relations parents /soignants afin  d’optimiser la prise en charge de l’enfant de 2-3 ans, hospitalisé en pédiatrie générale.

 

  1. Quelle est la place du parent vis-à-vis de leur enfant au sein de l’institution. Y aura-t-il un risque de « désappropriation » de leur enfant.

 

  1. Quelle est la place accordée par les soignants aux parents, cette place semble varier d’un service à un autre.

 

  1. Quelle est l’importance de la présence des parents auprès de son enfant ? Est-elle acquise par tous les soignants ? Et si oui, pourquoi dans la pratique, est-il parfois difficile de faire avec eux ?

 

  1. Où se situe la place du parent, et celle du soignant lors des  soins, notamment  d’hygiène et d’alimentation ?

 

  1. Qui mieux que le parent connait les habitudes d’endormissement de sommeil de son enfant ?

 

  1. Le respect et le non jugement de l’habitude culturelle et familiale sont-ils applicables à l’hôpital ? Quels sont les sources de tensions rencontrées ?

 

  1. Comment améliorer les relations entre parents et soignants pour le bénéfice de tous et principalement de l’enfant ?

 

  1. Comment faire un état des lieux sur les pratiques actuelles pour mieux cerner et mieux comprendre les difficultés rencontrées par les familles et les soignants sur le terrain afin de les analyser et ainsi d’en entrevoir des possibilités d’action.

 

  1. Qu’est ce que la puéricultrice pourra mettre pour favoriser le partenariat avec la famille ? Quelles sont les propositions d’actions faisables et acceptables ?

 

Sur la base des constats sur les pratiques quotidiennes, vis-à-vis des réponses hâtives en cas d’étonnement de ma part, à la lumière de ces questions qui demandent des réponses raisonnables et logiques, j’ai dégagé  la problématique qui suscite la recherche et l’approfondissement de mon mémoire : «  Comment la puéricultrice pourra-t-elle contribuer pour optimiser la relation parent/soignant en faveur de la prise en charge de l’enfant 2-3 ans hospitalisé en pédiatrie générale ? »

 

Je suis persuadée que cette question est très bien posée mais qu’elle entraînera probablement d’autres problématiques. Et pour répondre à cette question le mémoire se propose d’exposer trois (03) parties qui se complètent, qui se recoupent, qui se contredisent mais qui aboutissent nécessairement à des réponses significatives.

 

Dans la première partie, le cadre conceptuel est détaillé pour procurer des informations pertinentes et existantes. Les sources d’informations de cette première partie sont essentiellement de la littérature, de la théorie, de la législation. Ces données sont répertoriées dans différents ouvrages, revues, textes, circulaires et éventuellement sur Internet. Ces données sont utiles pour bien cadrer les recherches et pour référencer la place du mémoire dans le domaine de santé en général et de la pédiatrie en particulier. Ces données sont aussi utiles pour vérifier la réalité vécue par les parents, par les soignant et surtout par les enfants.

 

Dans la deuxième partie, les travaux de recherches sur terrain sont matérialisés par l’enquête auprès des parents et auprès des professionnelles en puériculture. Les parents peuvent être des parents dont l’enfant est en cours d’hospitalisation, mais ils peuvent être aussi des parents ayant vécu des expériences d’hospitalisation de leur enfant. Les puéricultrices professionnelles sont en service dans divers centres de santé autre que le service où j’ai effectué mon stage pratique. Les données recueillies sont très important dans la mesure où elles sont utilisées pour vérifier les normes d’application des textes et des règlements de fonctionnement.

 

La première partie et la deuxième partie sont complémentaires pour dégager des hypothèses entrainant des propositions d’actions qui sont décortiquées dans la troisième partie de cet écrit de recherche. Il est inévitable, malgré les efforts déployés, de ne pas provoquer un autre problématique issu des propositions d’action.

PARTIE I

CADRE CONCEPTUEL

 

  1. La famille, berceau de développement de l’enfant de 2 à 3 ans

 

  • Définitions conceptuelles

1.1.1.        L’enfant

 

« L’enfant est un être unique en devenir. Il a ses propres besoins physiologiques, psychologiques, affectifs et sociaux indissociable. Il est membre d’une cellule familiale et ne peut être abordé sans être restitué dans sa famille, son groupe social et ethnique »[2]

 

L’enfant est un être qui évolue progressivement en fonction de sa maturation anatomo-physiologique, de son environnement affectif et social. Sa personnalité va se construire au fur et à mesure dans le temps. Bien que les enfants évoluent en fonction de leur propre rythme, les psychanalystes ont repéré des stades de développement. Dans cette recherche je vais plus particulièrement étudier le développement de l’enfant de deux à trois ans (2-3 ans).

 

  • La parenté et les parents

 

Selon les sociétés, la parenté est le fondement de droits et d’obligations particulières. En effet, elle une relation sociale fondée sur l’existence, réelle ou supposée, d’une filiation commune, d’une alliance ou sur une adoption.

 

La parenté est une grandeur de l’existence humaine qui ne doit pas se séparer de la faculté de produire et de communiquer des représentations  relatives aux  liens qui la constituent.

Mais les parents que le mémoire désigne sont le père et la mère de l’enfant hospitalisé. Parent. Le terme parent est relatif à la famille et désigne les géniteurs, père et mère. L’on désignera par « les proches » les parents autres que père et mère.

La parentalité est une  innovation datant de la fin du 20ème siècle, issu de la sphère médico-psycho-sociale  pour définir la parenté. La fonction d’être parents, dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels est concernée par la notion de parentalité. Et dans le champ de l’action politique et sociale vers les familles relatives aux aides matérielles et financières à la parentalité,  la parentalité est l’équivalent du mot « famille ».

 

  • La famille

 

Définition de l’Institut National de l’Etude Statistique et Sociale (INSEE) : Une famille est définie comme partie intégrante d’un ménage qui est composé au moins par  deux personnes et constituée:

– soit d’un couple marié ou non, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage ;

– soit d’un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage que l’on appelle famille monoparentale.

 

Pour qu’un individu soit enfant d’une famille, cet individu doit être célibataire et ne pas avoir de conjoint ou d’enfant faisant partie du même ménage.
Par définition, un ménage peut être constitué par zéro, une ou plusieurs familles. Ces définitions de l’INSEE sont importantes et elles nous seront utiles dans l’analyse des données.

 

Mais selon l’anthropologue Claude Lévi-Strauss  « une famille est une communauté de personnes réunies par des liens de parenté. Elle est dotée d’une personnalité juridique, d’un nom, d’un domicile et d’un patrimoine commun, et crée entre ses membres une obligation juridique de solidarité morale et matérielle, censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif. La famille est à la fois une institution sociale, juridique et économique, qui existe dans toutes les sociétés humaines ».

 

La définition courante de la famille est l’ensemble de personnes vivant sous  un même toit. La famille nucléaire est composée du père, de la mère et de ses enfants. La famille élargie est la famille nucléaire avec les grands pères et/ou grand-mères et éventuellement des frères et/ou sœurs de l’un ou l’autre du couple formant la famille nucléaire. Cette définition est aussi utile prochainement en cas d’hospitalisation de l’enfant 2-3 ans où le comportement de l’enfant changera selon les personnes qui sont chargées de le garder.

 

  • La pédiatrie, le service de pédiatrie générale

 

La pédiatrie est une branche de la médecine dont la spécialité concerne spécifiquement les  enfants. Les différents groupes d’âges[3],  utilisés en pédiatrie aux fins de classification et de spécificités de prise en charge, sont définis comme suit :

  • De la naissance à 1 mois, l’enfant est classé « Le nouveau-né » ;
  • De un mois à un an, l’enfant est appelé « Le nourrisson » ;
  • De 2 ans à 4 ans, c’est « La petite enfance » ;
  • De 5 ans à 10 ans, c’est « L’enfance moyenne » ; et
  • De 11 ans à 17 ans, c’est « L’adolescence ».

 

En sa qualité de branche spécialisée de la médecine, la pédiatrie étudie le développement psychomoteur et physiologique normal de l’enfant, ainsi que toute la pathologie qui y a trait, notamment les maladies infantiles, de la naissance à la période post pubertaire où il devient adulte.

 

En sa qualité de médecine des enfants, l’enfant étant défini en droit comme tout sujet âgé de moins de 18 ans, selon l’Article Premier de la Convention relative aux droits de l’enfant. Le médecin spécialisé en pédiatrie s’appelle le pédiatre. La médecine pédiatrique est très différente de la médecine pour les adultes puisque s’adressant à un organisme en développement et en transformation permanente. La précocité du diagnostic est ici, encore plus qu’ailleurs, vitale pour la santé future de l’enfant et déterminante pour le pronostic.

 

Les services de pédiatrie accueillent les enfants jusqu’à la fin de l’adolescence. Ils sont dirigés par un chef de service responsable d’une équipe médicale composée de médecins hospitaliers, de médecins attachés (pédiatres de ville effectuant des consultations à l’hôpital) et d’internes. Les médecins effectuent habituellement une visite dans la matinée et une visite dans l’après-midi.

 

Le service de Pédiatrie générale[4] est aussi appelé à assurer des urgences pédiatriques sans interruption dans la journée et toute la semaine,  pour tous les enfants de quelques jours jusqu’aux adolescents de 16 ans. Il dispose d’une unité d’hospitalisation médicale et chirurgicale.

Entre autres, le service de Néonatalogie est de « Niveau III » avec une unité de réanimation pour nouveau-nés et une unité de soins intensifs. Ce service  a également en charge la pédiatrie de maternité. Ces définitions sont aussi valables et nécessaires pour l’analyse comportementale ultérieurement.

 

  • L’hospitalisme

 

L’hospitalisme est l’ensemble des troubles somatiques et psychiques chez le jeune enfant privé de toute relation affective avec sa mère ou son substitut.  En (psychologie, l’hospitalisme est un trouble psychosomatique occasionné par un séjour prolongé en milieu hospitalier, surtout chez les enfants. Une autre définition dit que l’hospitalisme  est un trouble de croissance et de développement psychomoteur chez de jeunes enfants lors d’hospitalisations prolongées.

 

L’hospitalisme présente différentes phases de manifestations:

-Phase de protestation : Manifestations visibles et audibles pour alerter l’entourage.

-phase de désespoir ou stade tranquille : Découragement jusqu’à l’apathie complète.

-phase de négation : Paradoxe entre reprise de l’intérêt pour l’entourage et désespoir profond.

Ces définitions sont aussi nécessaires et capitaux pour l’analyse de la problématique dans les sections subséquentes.

  • La puéricultrice

 

Une puéricultrice est une infirmière ou sage-femme ayant suivi une année de formation spécialisée dans le domaine des soins à l’enfant, à sa famille dans différents milieux professionnels. En ce qui concerne la mission de la puéricultrice, elle  « contribue à promouvoir, à maintenir et  à restaurer la santé de l’enfant dans sa famille et dans différentes structures d’accueil. Elle assume  également des responsabilités liées à sa fonction dans les établissements d’accueil et de garde d’enfants.

 

En  ce qui concerne la capacité  professionnelle requise, la puéricultrice doit être capable[5] :

  • d’identifier les besoins de l’enfant ou d’un groupe d’enfant
  • de répondre à ses besoins
  • de promouvoir une politique de progrès en matière de santé de l’enfant par des actions de prévention, d’éducation, de recherche auprès des parents, des enfants et des professionnels concernés par l’enfance.

 

En ce qui concerne la Fonctions de la puéricultrices, elle doit assurer :

– la fonction de soin

– la fonction d’organisation et de gestion des Ressources Humaines, Administratives et

Financières.

– la fonction d’encadrement ; et

– la fonction de formation et de recherche

 

En effet, Les activités du métier sont l’ensemble des taches réalisées par la puéricultrice pour chaque fonction et qui met en œuvre toutes les dimensions du soin. D’une manière implicite, les activités sont définies comme suit :

  • Activité préventive, éducative, curative, relationnelle, palliative.
  • Les activités peuvent être du domaine du rôle propre (effectuées ou non en collaboration) ou bien sur prescription
  • Son activité  est régie par le décret infirmier du 29 juillet 2004 qui stipule que  « Les actes concernant les enfants sont dispensés en priorité par une puéricultrice et comprend le suivi de l’enfant dans son développement et son milieu de vie »

 

  • Elaboration du projet de soin concernant le traitement, le suivi médical mais aussi en matière de réponse à ses besoins de vie quotidienne, au suivie de sa croissance et de son développement. Structuration du projet de soins à partir du projet de service

 

  • identification, recensement des besoins et des attentes des patients, spécifique à son domaine (besoins d’information, d’être accueilli, de trouver des repères, besoins concernant la vie quotidienne, l’éveil, le jeu, la présence/participation des parents, l’intégration sociale…)

 

  • Surveillance de l’état de santé des personnes (patients, enfants…), dans son domaine d’intervention (douleur, évolution de la maladie et surveillance de l’efficacité des traitements et effets secondaires, confort, alimentation, bien-être…)

 

  • réalisation de soins spécifiques à son domaine d’intervention et  surtout prévention des infections nosocomiales.

 

  • tenue d’entretiens avec des personnes comme les patients et leurs  familles. Ces entretiens consistent en de recueil d’informations, d’accompagnement, de relation d’aide, d’explications ou reformulations, etc.

 

  • contrôle et suivi de la qualité et de la sécurité des soins et activités paramédicales, dans son domaine.

 

  • organisation, animation et suivi d’activités spécifiques au domaine d’activité

 

  • établissement/actualisation et mise en œuvre de procédure, protocoles, consignes, spécifiques à son domaine (diagnostics prévalent, plans de soins, guides…)
  • accueil, encadrement et accompagnement pédagogique de personnes comme agents, étudiants, stagiaires, etc.

 

  • rédaction de notes de synthèse, relative à son domaine d’activité.

 

  • Le Cadre législatif

 

Par définition, un cadre législatif est l’ensemble des règles e procédures, des textes et des circulaires qui limitent les actions à entreprendre dans  un domaine spécifié. Le cadre législatif infirmier et des puéricultrices  est résumé comme suit :

 

  • Circulaire de 1983 relative à l’hospitalisation des enfants
  • Charte de l’enfant hospitalisé 1988
  • Chartre  européenne de l’enfant hospitalisé, 1988, (European Association for Children in Hospital)
  • Circulaire du 23 novembre 1998 relative au régime de visite des enfants hospitalisés en pédiatrie
  • Circulaire n° DH/E03/98/688 du 23 novembre 1998,  relatif au régime de visite des enfants hospitalisés en pédiatrie

 

  • Accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de santé, Encart du Bulletin Officiel N°41 du 18 novembre 1999

 

  • Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé
  • Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé

 

  • Circulaire du 20 mai 2003 relative à la prise en charge de l’enfant et de l’adolescent aux urgences
  • Décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V du code de la Santé publique

 

  • Circulaire n°DHOS/SDE/E1/2004/471 du 4 octobre 2004, relative à la convention définissant les conditions d’intervention des associations de bénévoles dans les établissements de santé et comportant une convention type

 

 

 

  • Le processus de développement de l’enfant 2-3 ans

 

 

L’enfant connait un développement continu qui est favorisé par l’instauration du sentiment de sécurité. Ce développement physique, psychique, cognitif, affectif lui permet de communiquer, de découvrir le monde, de s’intégrer à sa famille et à la société. Les données recueillies proviennent de plusieurs sources.  Se développer : « c’est le fait de croitre, de s’épanouir, de prendre de l’importance »[6].

 

1.3.1.        Le développement somatique

Par définition, le développement somatique est  la composition des phénomènes physiques qui soutiennent la croissance d’un enfant.     Le développement somatique commence dès la conception et prend fin à l’âge adulte. Il se trouve que le développement somatique est caractérisé par trois (03) rythmes, soit :

  • Le phénomène global déterminé par :
  • La croissance pondérale et staturale ;
  • L’augmentation de volume des organes et viscères ;
  • L’évolution des proportions des différents segments du corps ; et
  • La maturation des os.
  • Selon les périodes, le rythme développement de l’enfant est variable :
  • Rythme très rapide durant la vie intra-utérine ;
  • Rythme relativement rapide de la naissance à 2 ans ;
  • Rythme plus lent de 3ans  à 10 ans ; et
  • Rythme rapide à l’adolescence.
  • Le rythme de développement est un phénomène unique spécifique à chaque individu.

1.3.1.1.  Les facteurs de développement somatique de l’enfant

Le développement somatique est influencé par différents facteurs dont l’environnement, les facteurs génétiques et  les facteurs endocriniens.

  • L’environnement
  • L’alimentation, sachant que  la malnutrition putréfie la croissance ;
  • Les différentes maladies ;
  • Les conditions sociales et économiques, entre autres le logement, les bruits, la pollution ;
  • L’équilibre psycho-social sachant que le déséquilibre psycho-affectif diminue l’appétit de l’enfant ; et
  • L’hygiène de vie où il faut nécessairement  respecter le biorythme de l’enfant.
  • Les facteurs génétiques :
  • Le facteur familial ou l’influence congénital  détermine la taille définitive et le déroulement de la croissance ;
  • Le facteur lié au sexe distingue les courbes de croissance des  filles et des garçons ; et
  • Le facteur ethnique qui est un facteur plus ou moins complexe.
  • Les Facteurs endocriniens :
  • L’hormone de croissance  qui est secrété par l’hypophyse  agit sur les cartilages de conjugaison.
  • L’hormone thyroïdienne où l’insuffisance entraîne un retard de croissance.
  • L’hormone corticosurrénale où l’ hypercorticisme entraîne le retard de croissance.
  • L’hormone gonadique qui est secrété par les gonades est  responsable de l’accélération de la croissance à la puberté.

 

1.3.1.2.  Les différentes mesures de la croissance de l’enfant

La croissance de l’enfant est suivie par les mesures de croissance comme les courbes, la croissance pondérale, la croissance staturale, le périmètre crânien et le périmètre thoracique :

  • Les mesures de croissance de l’enfant se font à l’aide des courbes :
  • La Courbe de Gauss   qui permet d’établir des variations situés entre les déviations standards ;
  • La Courbe de croissance qui se pratique 1 fois par jour jusqu’à 1 mois ; 1 fois tous les 3 mois jusqu’à 2 ans ; 1 fois tous les 6 mois de 2 à 6 ans ; 1 fois par an à partir de la sixième année.
  • La croissance pondérale:
  • Le nouveau-né normal  pèse environ 3,3 kg à 3,5 kg. L’on observe une perte physiologique de 5 à 10 % du poids de naissance mais  le nouveau-né reprend son poids initial au bout d’une semaine ou 10 jours ;
  • A 5 mois, l’enfant double son poids de naissance ;
  • A 12 mois, l’enfant triple son poids de naissance ; et
  • A 2 ans, normalement, l’enfant quadruple son poids de naissance.
  • La croissance staturale:
  • A la naissance, le nouveau-né mesure environ 50cm ; et
  • A 4 ans, l’enfant double sa taille de naissance.
  • Le périmètre crânien:
  • A la naissance, le périmètre crânien est d’environ  35 cm ;
  • A 1 ans, ce périmètre est de 46 cm ;
  • A 10 ans, Il est de 53 cm ; et
  • A l’âge adulte, le périmètre crânien est de 57cm.
  • Le périmètre thoracique:
  • Jusqu’à 6 mois, le périmètre crânien de l’enfant est normalement supérieur au périmètre thoracique.
  • Vers 6 mois, le périmètre crânien est égal au périmètre thoracique.
  • Vers 9 mois, le périmètre crânien est inférieur au périmètre thoracique.

1.3.1.3. Les indices de maturation

Les indices de maturations sont essentiellement la dentition et l’ossification.

  • La dentition
  • La dentition de lait appelée aussi dentition temporaire : 20 dents ; et
  • La dentition définitive, normalement, est caractérisée par 32 dents.
  • L’ossification
  • L’ossification des os débute dès le 5ème mois de la vie fœtale et se développe jusqu’à l’adolescence.
  • L’évaluation de la maturité osseuse se fait par radiographie. Seule, la radiographie  permet  de mettre en évidence le nombre de points d’ossification.

 

  • Le développement psychomoteur

Par définition, le développement psychomoteur et psychoaffectif de l’enfant est un processus dans lequel l’enfant passe de la dépendance totale au niveau adulte. Les phases de développement sont classifiées comme suit :

  • Première enfance                  0 à 12 mois
  • Seconde enfance                   1 à 3 ans
  • La période préscolaire            3 à 6 ans
  • La période scolaire                 6 ans à la puberté
  • L’adolescence                        puberté à l’adulte

En ce qui concerne le développement psychomoteur proprement dit, l’enfant ne sait pas marcher avant plusieurs mois :

  • A quatre (04) mois, l’enfant est sur le dos, sur le côté, sur le ventre. Il se redresse et s’appuie sur les mains une fois mis sur le ventre.
  • A six (06) mois, l’enfant s’initie à la coordination main-œil et pied-œil. Il tient assis.
  • A dix (10) mois, l’enfant se tient debout avec appui et commence à déplacer un pied.
  • A quinze (15)  mois, l’enfant se précipite en avant pour marcher. Il se lève. Il tient debout.
  • A dix huit (18) mois, l’enfant veut courir sur la pointe des pieds. Il pousse du pied un objet.
  • A vingt quatre (24) mois, l’enfant, toujours en mouvement, recherche l’’équilibre. Il monte et descend un escalier.

 

  • Le développement cognitif

 

Selon Piaget[7],  théorie développementaliste, la croissance se poursuit de manière régulière. Sa conception de l’évolution peut être subdivisées en 4 niveaux ou périodes majeures, eux-mêmes répartis en sous-période, appelées stades. Ces quatre périodes sont : la période sensori-motrice, la période de pensée pré-opérationnelle, la période des opérations concrètes et la période des opérations formelles.

 

  • La période sensori-motrice

 

Le premier stade  s’étend de la naissance à environ 2 ans. C’est le stade ou la période sensorimotrice. Durant cette période, le contact que l’enfant entretient avec le monde qui l’entoure dépend entièrement des mouvements qu’il fait et des sensations qu’il éprouve. Pour l’enfant, chaque nouvel objet est brassé, lancé et mis dans la bouche pour en comprendre progressivement les caractéristiques par essais et par erreurs.

 

C’est au milieu de cette période que l’enfant saisit la notion de permanence de l’objet, c’est-à-dire le fait que les objets continuent d’exister quand ils sortent de son champ de vision.

 

  • La période de pensée pré-opérationnelle

 

Le deuxième stade est la période de pensée pré-opérationnelle qui commence  vers 2 ans et se termine vers 6 – 7 ans. Cette période  se caractérise entre autres par l’avènement du langage. L’enfant devient capable de penser en terme symbolique et de se représenter des choses à partir de mots ou de symboles.

 

L’enfant saisit aussi des notions de quantité, les notions d’espace ainsi que la distinction entre le passé et le futur. Mais il reste essentiellement orienté vers le présent et vers les situations physiques concrètes.

 

  • La période des opérations concrètes

 

La période des opérations concrètes se passe entre 6 – 7 ans et 11-12 ans. Avec l’expérience du monde qui s’accumule en lui, l’enfant devient capable d’envisager des événements qui surviennent en dehors de sa propre vie. Il débute  à conceptualiser et à créer des raisonnements logiques.

 

Un certain degré d’abstraction permet d’aborder des disciplines comme les mathématiques où il devient possible pour l’enfant de résoudre des problèmes avec des nombres, de coordonner des opérations dans le sens de la réversibilité, mais toujours au sujet de phénomènes observables. A ce stade, l’enfant analyse de façon systématique et résout des problèmes à plusieurs variables, C’est ce qui est exceptionnel à ce stade.

 

  • La période des opérations formelles

 

 

Selon Piaget, les opérations formelles se développent à partir de 11-12 ans. Autour de l’âge de 15 ans, l’enfant maîtrise de nouvelles capacités comme celle de faire des raisonnements hypothético-déductifs ou/et d’établir des relations abstraites.

 

À la fin de cette période des opérations formelles, l’adolescent peut, comme l’adulte, utiliser une logique formelle et abstraite. Il peut aussi se mettre à réfléchir sur des probabilités et sur des questions morales.

 

  • Le développement affectif

 

L’attachement de l’enfant à sa mère s’établit selon cinq comportements : sucer, s’accrocher, suivre, pleurer  et Sourire. Durant l’enfance le Complexe d’Œdipe apparaît. Manifestement, l’enfant aime le parent de sexe opposé et est hostile à l’autre, c’est à dire le garçon aime sa mère et est hostile à son père, par contre la fille aime son père et est hostile à sa mère.  Il est à noter qu’avant trois ans, l’enfant découvre le monde et apprend à maîtriser le langage. Ici, nous allons observer les étapes de développement psychique (i) de la naissance au sixième mois ; (ii) de six mois à deux ans ; et de deux à trois ans.

1.3.4.1. Le développement psychique de la naissance à six mois

La vie du bébé se résume à manger, à dormir et à gazouiller pendant les premiers mois. L’enfant est très dépendant de ses parents, physiquement et affectivement. Vers six à huit semaines, il entame à être sélectif dans ses sourires et reconnaît ses proches. Entre quatre et six mois, il se reconnaît dans un miroir, mais il n’a pas encore conscience de regarder une image. La notion de regarder une image  s’acquiert vers l’âge de dix-huit mois.

1.3.4.2.Le développement psychique de six mois à deux ans

Lorsque l’enfant atteint six mois, il enfant regarde autour de lui et il découvre le monde. Il commence à reconnaître les éléments de son entourage. Vers huit mois, l’enfant traverse une phase particulière : il réalise que sa mère et lui sont deux êtres distincts. Cette prise de conscience est à l’origine d’une  qu’on appelle couramment l’angoisse du huitième mois.

Cette angoisse se traduit par des peurs, par exemple une grande timidité devant les personnes étrangères. C’est aussi l’âge où le bébé commence à s’attacher à des objets fétiches comme le doudou, par exemple,  dont il ne se sépare jamais. Cette affection à un objet lui permet de calmer l’angoisse qui naît de sa différenciation en tant qu’individu.

Vers les neuf mois, l’enfant commence à rechercher les objets cachés. Il comprend que les choses continuent d’exister, même hors de sa vue. À cet âge, il débute aussi à saisir ce qu’on lui dit, notamment le sens du mot « non ». Vers dix-huit mois, il s’intègre  dans la période d’opposition qui peut durer jusqu’à l’âge de trois ans. L’enfant  maîtrise parfaitement le « non » qui lui permet d’affirmer sa personnalité et son autonomie.

Vers les vingt à vingt-quatre mois, l’enfant est capable de reproduire une situation. Il est à l’âge de la représentation mentale. Cette capacité va étendre considérablement son répertoire de jeux.

1.3.4.3.Le développement psychique de deux à trois ans

À partir de l’âge de deux ans, l’enfant marche, court, saute. Le monde devient un véritable terrain de jeu. Au début, un peu égocentrique, l’enfant apprend petit à petit la notion de partage et apprend à jouer avec les autres enfants et non plus à côté d’eux. Il n’est plus le centre de son petit monde, il réalise qu’il existe d’autres individus avec lesquels il peut interagir et partager. Il réalise également qu’il y a une différence entre les sexes.

Son vocabulaire s’accroît de façon exponentielle. A partir de deux ans, son vocabulaire s’étoffe et il peut constituer des phrases simples. Il formule des demandes comme manger, boire, etc.  Il commence à poser des questions en utilisant les pronoms « je », « tu », « moi ». Il commence à maîtriser les articles et les adverbes.

  • Le développement social

 

Pour conclure, chaque enfant évolue selon son rythme qui lui est propre et selon son histoire personnelle. Il faut que les professionnels sachent reconnaître les besoins des enfants pour favoriser leur développement.  Selon Freud, il est important d’observer les  différents stades dont le stade oral (0-1an),  le  stade anal (1-3 ans), le stade phallique (3-6 ans), la  période de latence (6-12 ans)  et le  stade génital ( à partir de la puberté) .

Pour les enfants de 0-3 ans c’est donc le stade oral et anal. Le stade oral, c’est lorsque la zone érogène, c’est-à-dire liée à la sensation de plaisir, est la bouche. Le stade anal, c’est lorsque l’enfant a atteint le contrôle de ses sphincters. Freud pense alors que l’enfant retire un plaisir à retenir ses matières fécales. C’est un désir de maîtrise et de puissance.

 

  • Identification des besoins de l’enfant de 2 à 3 ans

 

Il est important de connaitre les besoins fondamentaux de l’enfant pour pouvoir identifier les besoins spécifiques de chaque enfant.

 

Chaque enfant est un être unique en pleine évolution avec des besoins :

  • Physiologiques
  • Psycho-affectif

 

Il vit dans un environnement plus ou moins favorable. Il s’adapte à ce milieu de vie et il a ses habitudes de vie. Il faut identifier les besoins prioritaires et apporter des réponses adaptées à chaque enfant par rapport à :

– son âge ;

– son développement staturo-pondéral ;

– son histoire familiale ;

– sa personnalité ;

– son milieu socioculturel ;

– son milieu économique ;

– le projet éducatif de ses parents ; et

– suivant le lieu où l’enfant est pris en charge.

 

En effet, selon la définition dans le dictionnaire Le Robert 2008, les besoins de l’enfant « C’est l’exigence née de la nature, de la vie sociale »

Définition tirée du dictionnaire Le Robert 2008

 

Le psychologue Maslow a défini cinq niveaux de besoins. Le niveau supérieur peut être atteint que si les niveaux inférieurs sont satisfaits de façon optimale.

Les niveaux par ordre de priorité sont :

 

  • Les besoins de survie : la faim, la soif, le sommeil, le repos
  • Les besoins de sécurités
  • Les besoins de socialisation
  • Les besoins d’estime
  • Les besoins de dépassements d’accomplissement

 

*

 

 

  •                               *

 

La première partie est consacrée à l’énumération des comportements, des textes qui nous fournissent tant d’informations susceptibles de nous guider et à savoir plus sur les enfants en général et les enfants hospitalisés en particulier.

 

La problématique est que ces comportements sont-ils vérifiés dans la vérité quotidienne d’aujourd’hui, et aussi les textes sont-ils appliqués et respectés ? Des écrits existent déjà parlant de la présence et de l’absence parentale. Des écrits parlent de l’hôpital comme un lieu hostile mais vital compte tenu des étapes à franchir en cas d’hospitalisation de l’enfant.

 

Ces écrits sont à vérifier sur terrain à travers les deux types d’enquêtes. Les théories parlent de l’impact de l’hospitalisation ainsi  le comportement de la puéricultrice devant la nécessité d’interaction parent/soignant/enfant. Des documents  parlent aussi des aspects de l’accueil et des phases de préparations de l’enfant. Mais l’enquête que nous allons présenter à la deuxième partie  est très récente et avoisine la vérité.

 

 

PARTIE II

RECHERCHE ET ANALYSE DE LA REALITE PEDIATRIQUE

 

  1. Méthodologie et objectifs

 

  • La méthodologie des enquêtes

 

Il a été mené deux types d’enquêtes. Le premier type d’enquête a été adressé aux parents des enfants hospitalisés, et l’autre a été effectué afin de mieux cerner le comportement des professionnelles en matière de  prise en charge des enfants hospitalisés que sont les infirmières et les puéricultrices.

 

  • La méthode utilisée pour l’enquête auprès des parents

 

  1. On a effectué une pré-enquête, au niveau de l’hôpital, pour savoir qui sont les parents dont l’enfant hospitalisé est âgé entre 2 et 3 ans ;
  2. C’est une enquête réalité, c’est-à-dire que l’on veut avoir des informations relatives à ce qui se passe actuellement. On n’a pas demandé à faire des références à d’autres événements dans d’autres circonstances ni dans le temps ni dans l’espace ;
  3. Les parents doivent avoir accepté à participer à l’interview, sans aucune contrainte ;
  4. C’est une méthode d’enquête par échantillonnage semi-raisonné et basée seulement sur l’âge de l’enfant hospitalisé ;
  5. La durée de l’enquête est limitée dans la mesure du possible pour ne pas retenir trop longtemps les parents, la mère ou le père ;
  6. On n’a pas utilisé un questionnaire préétabli. On a utilisé juste une grille d’entretien. Il n’y a pas d’ordre impératif pour les poses de questions, ni dans l’obtention des réponses ;
  7. L’enquête se passe comme si les parents et l’enquêtrice parlent des choses banales qui se précisent au fur et à mesure des échanges, et ce, pour avoir le maximum de sincérité.
  8. Il a été demandé, préalablement, au parent que l’on va noter les réponses afin de mémoriser les points saillants.
  9. Les interviewés ont été rassurés  que les réponses aux questions et les remarques resteront confidentielles et n’auront aucun impact ni de relations avec les soins et les prises en charges actuels de l’enfant. C’est une méthode de mise en confiance.

 

  • La méthode utilisée pour l’enquête auprès des professionnelles

 

  1. Une demande a été adressée à la direction lorsque la grille d’entretien était finalisée
  2. Le nombre de personnes à participer n’était pas exigé mais dépendait de lac disponibilité des professionnelles et selon la désignation de la direction qui n’est pas étrangère à ce genre d’intervention.
  3. Une autorisation a été obtenue et l’enquêtrice a essayé de contacter individuellement les professionnelles pour prendre un RdV.
  4. La grille d’entretien est le seul outil à la disposition de l’enquêtrice. Par ailleurs, elle maîtrise bien le tenant et l’aboutissant de l’enquête à effectuer.

 

  • Les objectifs de l’enquête

 

  • Les objectifs généraux

 

Les objectifs de l’enquête  font partie intégrante du projet professionnel de TFE. Mais implicitement, les objectifs sont d’avoir des informations pouvant s’expliquer aux  théories et au cadre conceptuel. Et par la suite, l’objectif principal est aussi de pouvoir concevoir une idée de projet répondant au profil d’une puéricultrice motivée et voulant aller de l’avant et se basant sur la réalité, sur la conviction personnelle et sur les suggestions de tout un chacun.

 

  • Les objectifs opérationnels spécifiques auprès des parents

 

D’abord, c’est une question de principe et de considération des « clients » du métier. Il n’est pas toujours évident que les professionnels d’un métier puissent maîtriser d’emblée les avantages et les inconvénients des concepts et des règles mis en place.

 

Les objectifs opérationnels spécifiques aux parents sont donc de pouvoir collecter les données et informations sur la gestion des activités et sur le comportement organisationnel des professionnels à la pédiatrie. Les parents sont les premiers utilisateurs du service et par conséquent les enfants hospitalisés en sont les bénéficiaires. La structure, les règles et les responsables opérationnels sont appelés à écouter et à considérer les amendements, et bien entendu les remerciements en cas de bonne relation venant des parents.

 

  • Les objectifs opérationnels spécifiques

    Auprès des professionnelles

 

Outre le rappel que les stagiaires ont le devoir de présenter des rapports de stage et de rédiger un mémoire de TFE, que les professionnelles connaissent parfaitement, les objectifs opérationnels spécifiques sont de rappeler à ces professionnelles qu’une telle enquête joue parfois le rôle de sonnette d’alarme. C’est-à-dire que la routine parfois détériore les capacités socio affectives des professionnelles, qu’elles ont eu au départ qu’elles ont l’obligation de garder. Mais le volume de travail, la fatigue et surtout la routine sont à mettre en relief dans le cadre de l’enquête pour les professionnelles échantillons puisent apporter de l’aide, une bonne fois pour toute, aux stagiaires et par conséquent aux patients, aux parents et à la structure proprement dite.

 

 

  • Les choix des outils de l’enquête

 

  • Les choix des outils pour l’enquête auprès des parents

 

D’abord, l’enquêtrice n’est pas habillée comme une puéricultrice. Elle s’habille comme les autres parents. C’est une question de mise en confiance et pour éviter les interprétations erronées du statut.

 

Tel qu’il a été mentionné supra, les outils sont simples et faciles à manipuler. La grille d’entretien est réduite en un simple memo facile à mémoriser. Les parents enquêtés pourraient ne pas s’apercevoir que l’enquêtrice utilise une fiche memo pour que çà ait une forme vraiment informelle et indépendante des services offerts à l’hôpital.

 

Il a été choisi de commun accord avec les parents le lieu où l’on allait effectuer l’enquête. C’est pour ne pas perturber les parents Qui sont déjà angoissés par la maladie de leur enfant. En tout cas, il a été enquête un seul parent, père ou mère, pour un seul enfant hospitalisé.

 

 

  • Les choix des outils pour l’enquête auprès des professionnelles

 

Les choix n’étaient pas très astucieux. Par ailleurs, les professionnelles connaissent déjà l’objectif car dans la plupart des cas, elles sont passées à ce stade. Il a même été discuté  conjointement les outils susceptibles d’améliorer les réponses, par rapport aux questions de départ et par rapport à la problématique formulée. La grille d’entretien a été simplifié et les interviewées ont  manifestement aidé à la réalisation de l’enquête.

 

  • Les choix des échantillons

 

  • Comment a-t-on choisi les parents enquêtés ?

 

Tel qu’il a été mentionné plus haut, les parents choisis pour participer à l’enquête sont les parents dont l’enfant se trouve entre 2 et 3 ans. Ce choix de classe d’âge n’est pas arbitraire. C’est un choix raisonné pour limiter  la plage d’observation sachant que l’enfance se définit dès sa procréation jusqu’à la limite de l’âge adulte. Il a aussi été dit que l’âge 2-3 ans est l’âge la plus délicat qui mérite une prise en charge particulière. Le choix de l’échantillon est motivé par  cette affirmation aux fins  de justifier et aux fins d’améliorer les prestations futures.

 

  • Comment a-t-on choisi les professionnelles enquêtées ?

 

Effectivement, on n’a pas eu de grands choix. On a contacté la direction et l’échantillon des puéricultrices enquêtées dépendait de leur disponibilité d’une part, et dépendait de la désignation de la direction d’autre part.  En tout cas, il n’a pas été très différente, du moins pour la présente étude, de faire un choix, sauf que les puéricultrices travaillent et assurent les permanences  de nuit.

 

 

  1. Résultats et analyses issus de l’enquête

 

 

  • L’aspect quantitatif des résultats

 

L’aspect quantitatif des résultats s’annonce en termes de chiffres relatifs. Les variables, c’est-à-dire les questions posées ayant reçu de réponses similaires sont classées et comptées. La grille d’entretien est traduite en variables expliquées par les réponses obtenues.

 

  • Les résultats auprès des parents

 

Les résultats sont démontrés de deux façons. Parce qu’il est important d’avoir une vue synoptique des réponses, le tableau des résultats quantitatifs va résumer les variables. Parce qu’l est aussi nécessaire de connaître déjà les corrélations entre les réponses obtenues et les théories, il est capital de sortir les tendances des réponses.

 

 

Le tableau des résultats

 

Variables Réponses obtenues Effectif
0..Durée de l’hospitalisation déjà effectuée 1 jour

2 jours

5 jours

Une semaine

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1..Demande d’être accompagnante Oui, j’ai fait la demande

Oui, j’ai précisé jour et nuit

Oui j’ai déjà été accompagnante

C’est la 1ère fois qu’il est hospitalisé, je suis resté sans même poser de questions

A cause de ma santé, je n’ai pas pu monter de suite, on est séparé

Dans d’autres hôpitaux, ce n’est pas possible

Mon mari a fait la demande tout de suite

Je n’ai même pas demandé

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2..Information sur la possibilité d’être accompagnante C’est écrit en gros sur les murs

On m’a proposé un lit, c’est payant

Même s’il faut reste sur une chaise

Cà parait évident, même sans information

Je reste avec mon enfant, même si ce n’est pas permis

Non, pas tellement

On ne nous a pas présenté un livret d’accueil

On a dit qu’en cas d’absence, il faut informer l’infirmière

On a entendu l’information de quelqu’un d’autre, et non du personnel de l’hôpital

On était déjà venu auparavant

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3..La manière dont l’interviewé a été accueilli Tout le monde est sympa, sans souci

La dame de l’accueil en fait exception

C’est juste un peu long au niveau de passage des médecins, sans quoi les infirmières ne peuvent rien faire

Je trouve aussi un peu dommage qu’il y avait des enfants sans parents accompagnants

Ils devraient mettre en priorité, dans l’ordre de passage (des visites) sur les enfants dont les parents sont présents. On est en attente

On attend depuis 72 heures, mon enfant n’a plus de fièvre, on a envie se sortir de l’hôpital

L’accueil de l’enfant est bon, pas pour autant pour les parents

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4..Les motifs da la décision d’être accompagnante Mon enfant ne connaît pas le danger

Mon enfant ne ferait que pleurer

Sans nous, il ne vit pas, il ne dormirait pas

Il est habitué avec nous

Il dort dans le même lit que nous

Jamais je ne laisserai seul mon enfant

Si ce n’est pas moi, ce serai son père

Il a besoin de mes cheveux

Je l’emmène  aux toilettes

Il ne mangerait pas

Il ne pourrait pas rester seul

Il n’aime pas reste dans le lit, surtout d’hôpital

Il a besoin de se dépenser, de bouger

La télé ne suffit pas

Ils ne peuvent pas s’occuper de chaque enfant

Avec moi, je lui donne des feuilles de papier pour faire de dessins

S’il lui arrive quelque chose, on est mère

Dure de répondre, çà parait tellement évident

On a peur que l’hospitalisation traumatise l’enfant

Même si le corps médical est bien, le fait d’avoir quelqu’un de son entourage est mieux

Le fait de vouloir que çà le marque le moins possible

Depuis peu, il se réveille toutes les heures la nuit

C’est psychologique que l’enfant est traumatisé parce qu’il est hospitalisé, il a été séparé de nous à la naissance

C’était lié aux régurgitations, cette insomnie de l’enfant

Les parents peuvent faire le lien avec l’inconnue

On dire à l’enfant que çà va faire un peu mal, mais après c’est fini, c’est mieux

Au début des soins, il faut faire une transition parent/soignant pour la mise en confiance

Transition difficile au moment de séparation

Egoïsme des parents, peur de manquer quelque chose

Cà va de soi

On apporte de l’amour pour elle, elle en a besoin pour ce moment

Dans un environnement assez stressant avec des machines méconnues, les parents sont là pour rassurer l’enfant

Si on est là, l’enfant survivrait bien sûr

Moi, çà me parai évident d’être présent

Les parents ne remplacent pas l’infirmière, vice vers, l’infirmière ne remplace pas les parents

On reste dans un hôpital, l’enfant a besoin de nous

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5.. Connaissance du règlement intérieur ou du livret d’accueil On a donné la précision qu’il ne fallait pas manger dans la chambre

Il ne faut pas se mettre sur son lit

Il n’y pas de limite d’âge pour les visites

La visite est limitée à 2  personnes

Les petits enfants (sœur ou frères) sont comptés comme adulte

On a juste informé sur le tarif des lits

 

 

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6..Les conditions matérielles et logistique Hier, j’ai dormi sur la chaise

Il y a le fauteuil

On a fait la demande de lit, on a fait signer un papier pour le paiement

Il n’est pas raisonnable de ne pas  manger avec son enfant

La réponse à la demande de lit est tard, il y avait beaucoup d’enfants hospitalisés

On a proposé un lit

Il y a une pièce pour les parents

Il y a le lit, c’est super

On a remarqué qu’il n’y a pas de serviette de toilette

Un frigo, possibilité de mettre de l’aliment venant du domicile, c’est sympa

Dépendant de la durée, on va faire de la demande de lit, si çà prolonge, on sera obligé

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7..Considération de la place du parent de l’enfant hospitalisé Cà va, elle est correcte

L’enfant ne parle qu’avec son père ou sa mère

L’enfant ne parle qu’avec la famille proche

L’on pense que l’enfant ne parle pas, pourtant avec les parents, il bavarde

Ils ne font rien sans mon accord

Ils m’ont demandé s’ils peuvent forcer l’enfant à prendre ses médicaments

Le service insatisfaisant : on pense que ce n’est leur faute, un problème d’effectif

La promesse de radio poumon et analyse d’urine d’hier, sans suite, plus de nouvelles ?

On aimerait avoir quelqu’un de plus pour informer de façon régulière

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8..Les besoins de l’enfant de 2-3 ans, selon les parents enquêtés Qu’Il bouge

Qu’il est sans arrêt en action

Qu’il fasse des va-et-vient

L’enfant demande d’être en salle de jeux contrairement aux enfants de 6 mois ou 1 an

Je ne suis pas d’avis qu’il ait peur ou qu’il attrape des virus

L’enfant ne supporterait d’être enfermé, d’être confiné dans une chambre depuis 72 heures

L’enfant a besoin d’explication

L’enfant a besoin d’accompagnement

L’enfant a besoin de beaucoup de jeux

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9..Les soucis, malgré la présence des soignants en exercice de leurs fonctions Oui, mais ce n’est pas pareil

Autant bébé, je ne pense pas qu’il capte facilement

Une soignante ne remplace pas une maman

Lorsque l’enfant ne voit pas sa maman, il hurle angoissé

Du souci oui, si la mère ne peut pas, le père ou la famille prend le relais nécessairement

Je suis étonnée de voir bon nombre d’enfants seuls, sans mère ni père ?

L’enfant a besoin de sa maman pour le réconfort, le besoin d’être rassuré

Quand vient la nuit, si l’enfant se réveille, les soignants n’allaient pas l’entendre

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10..Les difficultés en tant qu’accompagnantes Pour le moment, aucune. Les infirmières sont ok

 

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11. Les difficultés subies par les enfants hospitalisées vues par les parents enquêtés C’est une petite chambre

L’enfant a envie de bouger

Ce n’est pas dans son habitude, il n’y a pas de jeux

Il a besoin de son environnement, çà lui manque

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12..Les besoins de l’enfant Plus besoin de comprendre

C’est important les explications qu’on a données, c’est de l’aide

Par rapport à son âge plus petit, il a moins besoin de dormir, et plus besoin d’être occupé

La TV, on ne trouve pas çà terrible, c’est pour passer le temps, c’est un peu la fête ?

L’enfant a besoin d’un lit pour plein de jouet

L’enfant a besoin d’être au calme avec papa et maman

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13..Réaction de l’enfant face à l’hospitalisation L’enfant hurlait, surtout s’il y a la perfusion

Quand on posé les sacs à pipi, c’était assez désagréable, c’était une situation de crise

L’enfant joyeux joue, grimpe partout, mais quand vient la fièvre, il est abattu

L’enfant voudrait rentrer à la maison, mais il comprend, il reste

L’enfant s’est adapté malgré les prise de sang, les soins, etc.

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14.. Les réponses aux besoins de l’enfant Explique à l’enfant ce qui se passe er ce qui va se passer

Dire à l’enfant la vérité, même si çà fait mal

Il a été expliqué à l’enfant la maman ait besoin d’aide pour  le soigner

 

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D’emblée, il faut faire une remarque très pertinente. La colonne « effectif » ne donne pas un nombre d’individu, mais plutôt un nombre de réponses. C’est-à-dire qu’un individu a pu donner une ou plusieurs réponses pour une même question. Toutes les questions ont été répondues par tous les enquêtés.

 

Pour chacune des grilles d’entretien, ou plutôt chacune des fiche de collecte, l’arrangement des réponses n’est pas identique, l’enquêtrice a pris note selon la venue de la réponse, mais l’exploitation des données a permis de les arranger en quatorze variables. On dit « variables » car pour une même question, l’on a pu collecter différentes réponses qui varient selon l’interviewé.

 

En général, l’objectif opérationnel est atteint. La grille d’entretien a pu être administrée auprès de tous les individus choisis à participer à l’enquête. L’on peut dire que l’échantillon est représentatif pour être utilisé ultérieurement aux analyses et au PP.

 

  • Les résultats auprès des professionnels

 

Les résultats sont démontrés de deux façons telles qu’il a été effectué avec l’enquête auprès des parents. Parce qu’il est important d’avoir une vue synoptique des réponses, le tableau des résultats quantitatifs va résumer les variables. Parce qu’il est aussi nécessaire de connaître déjà les corrélations entre les réponses obtenues et les théories, il est capital de sortir les tendances des réponses.

 

Le tableau des réponses obtenues auprès des Professionnelles

 

Variables Réponses obtenues des professionnelles Effectif
Les catégories des professionnelles enquêtées ? Auxiliaire de puériculture

Puériculture

PDE

IDE

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Durée de service ? 7 mois

4ans

5ans

9 ans

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18 ans

20 ans

31 ans

 

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1..Comment se fait l’accueil des parents ? Je me présente

J’explique aux parents ce que je fais

J’explique à l’enfant ce que je fais

J’explique un peu le livret d’accueil

Je montre la pièce aux parents

J’accueille l’enfant avec prises de constantes

On remplit ensemble le dossier infirmier avec tous les renseignements

On s’informe sur les habitudes alimentaires de l’enfant et ses habitudes relationnelles

On donne le livret d’accueil du service

On montre les écriteaux dans les chambres à propos des interdictions

La nuit, je fais tout, le jour l’IDE remplit le dossier et explique les bilans et les soins

L’entrée avec le dossier + 1ère infos

On donne également le livret sur la douleur

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2..A propos du livet d’accueil et du règlement intérieur ? Je prends d’abord toutes les informations avant de donner le livret d’accueil

Après le livret, je leur fais visiter  le service

 

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3..Soulignez vous des informations contenues dans le livret d’accueil ? Oui, et surtout par rapport au règlement intérieur comme les visites, les téléphones portables

Oui, je souligne qu’ils n’ont pas le droit de manger dans la chambre

Les bébés sœurs et frères de l’enfant malades sont déconseillés car ils sont vulnérables

On leur dit qu’ils ne sont pas obligés de rester dormir

On précise les horaires de visite des familles

On précise que pour parents, il n’y a pas d’heure

 

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4..Que pensez-vous du règlement intérieur du service ? Par rapport au téléphone, je crois que c’est une nécessité de l’éteindre, çà perturbe les scopes

Les parents ne suivraient pas l’interdiction au portable, ils se cachent dès l’entrée du personnel

On aurait dû leur permettre d’appeler, on aurait moins de souci, les médecins aussi ont leur portable

Le portable est très gênant pour les échographistes

Le livret d‘accueil date de très longtemps

Il fallait mettre des interdits, sinon le service n’aurait pas fonctionné

Le pédiatre ne supporte pas la mère s’allonger à côté de son enfant, moi oui

Oui, les horaires de visite limitent la présence en permanence des visiteurs

Mais les parents ne respectent pas les horaires

Rappel des heures de repas et de siestes, il faut des normes

C’est noté sur la feuille, reprécisé dans la chambre, mais les parents ne respectent pas forcément

Parfois, c’est nous qui débordons

Les heures de visites sont assez courtes 15h à 18h

Règlement un peu rigide, enfin c’est écrit

 

 

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5..Qu’est ce qui est mis à disposition matériellement pour la nuit pour les parents ? Un fauteuil par chambre qui se déplie en lit

En ca de deux enfants par chambre, l’autre parent va occuper un transat qui se déplie en lit

Il y la TV gratuite avec magnétoscope

Il y a la salle des parents où ils mangent

Il y a un téléphone fixe par quoi on appelle les parents, mais ils ne peuvent pas l’utiliser pour appeler

 

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6..Penses tu que la présence des parents est suggérée, encouragée ou dissuadée ? Honnêtement, je trouve que pour l’enfant c’est bien

Dans les soins, la présence complique les choses avec toutes les questions étouffantes, ils veulent tout savoir

Pour l’enfant, c’est rassurant

Il faut les tenir au courant du déroulement des soins, ils ont besoin de comprendre pour être moins agressifs

Si les parents veulent rester qu’ils restent, ce n’est pas une obligation, la présence n’est obligatoire

A mon avis, la présence est favorisée

A mon avis, la présence est encouragée

Pour les repas, les bains, c’est bien qu’ils sont là

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7..Des situations de problèmes avec les parents dans le service ? Lors d’une prise de sang, les parents sont un peu étouffants, envahissants

Je n’ai jamais demandé une famille de sortir pendant les soins

La prise du sirop, en présence de la maman, l’enfant crache tout

Faire le bilan avec les parents est parfois un peu gênant

Quelques fois, les parents font ce qu’ils veulent

Des parents sont là pour acte de présence, ils ne s’occupent pas de l’enfant

Problème quand la famille n’est d’accord avec ce que l’on fait

Quand les parents sont plus anxieux, c’est dur à gérer

 

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8..Quels sont les besoins spécifiques à l’enfant 2-3 ans hospitalisé ? Il est plus autonome

Il a envie de jouer

Pour les soins, il faut l’essayer avec le jeu

Il sait s’exprimer lorsqu’il a mal

Au niveau dialogue, c’est plus intéressant

Il a plus besoin d’un de ses parents pendant l’hospitalisation

Il faut l’aider au repas

Il demande beaucoup de surveillance

Si les parents ne viennent pas, on n’a pas assez de personnel, donc il restera au lit à barreau

L’enfant est mieux à courir dans les couloirs, dans les salles de jeux

En présence des parents, l’enfant fait ses caprices

A 3 ans, c’est bon quand même qu’il y ait des parents

Besoin d’être rassuré, mis en confiance

Les blouses roses, un clown qui passe régulièrement

 

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9..Qu’apporte la présence des parents ? Un enfant de 2-3 ans a besoin de ses parents

Les parents aident l’auxiliaire en cas de soin, surtout s’il y a perfusion

A part l’aide aux soins, les parents sont rassurants

Les parents aident l’enfant à accepter le changement de lit, de maison, d’habits (pyjama d’hôpital)

Il y des parents qui gèrent bien les soins d’hygiène

Les parents deviennent davantage acteurs quand l’hospitalisation se prolonge

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10..Qu’est ce qui se passe pour les enfants  hospitalisés sans parents ? Besoin de présence de quelqu’un pour le rassurer

On essaie de lui trouver des activités

On essaie de lui changer d’idée qui peut être banale mais très important pour lui

On passe le voir de temps en temps

Des parents sont astreints d’aller travailler, mais ils doivent prendre des arrêts maladies ou jours enfants malades

L’enfant est perturbé

L’enfant est triste, il ne veut pas dialoguer

A cet âge, c’est plus facile à les gérer sans les parents

On leur met certaines limites, et ils comprennent

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11..Rôles des parents ? Garder leurs rôles de parents pendant l’hospitalisation

Apaiser les craintes de l’enfant, le rassurer

Parler à l’enfant le plus souvent possible

Avec les parents, l’enfant peut rester une semaine

Les enfants ont besoin de parents, sinon çà se complique

Un peu comme à la maison tout en étant en milieu hospitalier

 

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12..Réflexion d’équipe ? groupe de travail En formation d’équipe, ce n’est pas que le personnel

On est en projet de refaire le livret d’accueil pour préciser et actualiser les choses

La famille est toujours cœur de nos transmissions, c’est global au centre

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13..En quoi la prise en charge de l’enfant va-t-elle être différente ? Le respect des habitudes doit être mieux respecté quand les parents sont là  

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14..Qu’est ce que tu penses de la place qui est faite dans le service aux parents ? De mieux en mieux, on laisse plus de place aux parents  

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15..Suggestions ? quelques choses à ajouter ? Non

Les parents doivent faire avec nous, et nous avec eux

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La remarque très pertinente similaire à celle de l’enquête auprès des parents. La colonne « effectif » ne donne pas un nombre d’individu, mais plutôt un nombre de réponses. C’est-à-dire qu’un individu a pu donner une ou plusieurs réponses pour une même question. Toutes les questions ont été répondues par toutes les enquêtées.

 

Pour chacune des grilles d’entretien, ou plutôt chacune des fiches de collecte, l’arrangement des réponses n’est pas identique, l’enquêtrice a pris note selon la venue de la réponse, mais pendant l’exploitation des données, on a essayé de les arranger en quinze  variables. On dit « variables » car pour une même question, l’on a pu collecter différentes réponses qui varient selon l’interviewée.

 

En général, l’objectif opérationnel est atteint. La grille d’entretien a pu être administrée auprès de toutes les professionnelles  choisies à participer à l’enquête. L’on peut dire que l’échantillon est représentatif pour être utilisé ultérieurement aux analyses et au projet professionnel envisagé.

 

 

  • Les aspects qualitatifs des résultats

 

  • Constat des parents par rapport à l’hospitalisation de l’enfant

 

Selon les parents, le constat à propos de l’accueil en général se divise en différents aspects. Certains ont trouvé des difficultés, mais dans la plupart des cas, les parents trouvent de l’aide auprès de l’équipe des infirmières.

 

  • Les difficultés

 

Ce n’est surtout pas à l’accueil, à l’entrée, que les parents trouvent les difficultés. C’est l’attente des visites des médecins qui ont le droit de trancher sur la sortie ou non de l’enfant. Les parents veulent que l’on fasse les choses comme ils l’entendent. Et ils interprètent l’organisation comme étant une difficulté.

 

 

  • La mise en confiance

 

Les parents pensent que l’accueil des enfants  est bon en général, mais pas autant pour les parents. En général, tout le monde est sympathique, et ils commentent que l’exception confirme la règle.

 

  • Les motifs de décision d’être accompagnante

 

 

Malgré la confiance des parents vis-à-vis de l’équipe médicale, plusieurs mères interviewées disent qu’elles ne laisseraient jamais l’enfant « seul ». Elles pensent que leur enfant est habitué de les voir, d’être avec elles et que l’enfant ne mangerait pas en leur absence.

 

Les mères pensent que les parents ne pourront pas remplacer les soignants, et les soignants non plus ne remplaceront pas les parents. Même si le corps médical est bien, le fait d’avoir quelqu’un de son entourage est mieux. Il fallait que l’hospitalisation la marque le moins possible.

 

En tout cas, la possibilité d’être accompagnante était écrite en gros sur les murs. Et même si les conditions logistiques et de conforts font défaut, la plupart des mères disent quelles restent avec leur enfant. Et même si les informations relatives à la possibilité n’étaient pas données, elles restent et trouvent ce comportement évident.

 

  • La connaissance du règlement intérieur

 

En général, tous les parents déclarent avoir été avertis du règlement intérieur. On leur a donnés des précisions sur l’interdiction de manger dans la chambre, de se mettre sur le lit. Les bébés sont déconseillés pour les visites, du fait qu’ils sont vulnérables.

 

  • Les conditions matérielles et logistiques

 

Les propositions  de la salle aux parents pour manger, de la salle des jeux pour les enfants, de la TV gratuite sont très encourageantes. La demande de lit et/ou la proposition est payante, mais lorsque le séjour d’hospitalisation est prolongé, c’est mieux, d’après les réponses des parents, d’avoir un lit pour dormir la nuit.

 

La mère peut rester auprès de son enfant sur le fauteuil, mais lorsque deux enfants sont hospitalisés dans une même chambre, l’autre garde doit aller dans la salle car, matériellement, il n’y qu’un fauteuil par chambre.

 

Les petites remarques comme l’inexistence de papier toilette ne sont pas très alarmantes. De l’autre côté les parents sont contents qu’il y ait un frigo pour mettre les aliments venant du domicile.

 

En tout cas, malgré les conditions matérielles plus ou moins acceptables, les parents ont toujours hâtes de voir l’enfant guérir et rentrer à la maison.

 

  • La considération de la place du parent de l’enfant hospitalisé

 

Les parents constatent que la considération est correcte. Néanmoins, l’enfant ne parle qu’avec son père ou sa mère et les professionnelles pensaient que l’enfant est «devenu muet » pourtant avec les parents il est très bavard.

 

Selon les réponses de quelques enquêtés, les infirmières ne font rien sans avoir demandé l’accord des parents. Par exemple, elles ont demandé si elles peuvent forcer l’enfant à prendre ses médicaments. Les parents aimeraient que quelqu’un soit toujours disponible pour informer de façon régulière.

 

  • Les soucis des parents malgré la présence des soignants

 

Les parents réitèrent qu’un soignant ne pourra pas remplacer une maman. Lorsque l’enfant ne voit pas sa maman, il risque de hurler. En effet, en cas d’empêchement de la maman, le père ou un membre proche de la famille doit nécessairement la remplacer pour éviter l’angoisse de l’enfant.

 

Le souci réside car les parents doutent de la disponibilité des soignants, par exemple la nuit, si l’enfant se réveille, les soignants ne l’entendront pas. L’enfant a toujours besoin de sa maman pour le réconforter. Et les parents ne trouvent aucune difficulté en tant qu’accompagnants, surtout les mères qu’on a interviewées. Seules les difficultés subies par l’enfant sont l’étroitesse de la chambre et son envie de bouger. Ce n’est pas dans son habitude et puis il n’y pas de jeux.

 

  • Les besoins de l’enfant 2-3 ans

 

Selon eux, l’enfant a besoin de bouger, de faire des va-et-vient. Et puis, l’enfant est action sans arrêt et il ne supporte pas d’être enfermé dans une chambre durant 72 heures. Il a aussi besoin du calme avec son père ou sa mère.

 

Les parents apprécient les explications qu’on leur a données. C’est très important pour eux, c’est une aide importante sachant que l’enfant a aussi a besoin d’explication, d’accompagnement aussi bien que les parents.

 

 

  • Réaction de l’enfant face à l’hospitalisation

 

L’enfant joyeux qui joue, qui grimpe partout  est abattu lorsque vient la fièvre. Il hurle et angoissé surtout lorsque l’on doit poser un sac à pipi pour les cas des infections urinaires. C’est vraiment une situation de crise pour l’enfant.

 

Devant cette angoisse, les parents essayent d’expliquer à l’enfant ce qui se passe. La meilleure façon est dire la vérité même si çà fait mal au début. Les parents expliquent aussi qu’ils ont besoin d’aide pour le soigner.

 

  • La pratique quotidienne des professionnelles

 

Dans l’échantillonnage, l’enquête a touché des auxiliaires puéricultrice, des puéricultrices, des PDE et des IDE. A travers les réponses obtenues, elles ne présentent pas beaucoup de différences d’appréciation vis-à-vis des parents des enfants hospitalisés. Elles divergent un peu  à propos du livret d’accueil et quelques articles du règlement intérieur mais pas trop. Ce comportement, probablement, est dû à l’ancienneté de service qui varie de 7 mois à 31 ans. L’on ne peut pas parler de moyenne car les enquêtées ont une durée d’ancienneté de 7 mois, 4 ans, 5 ans, 9 ans, 11 ans, 18 ans, 20 ans et 31 ans.

 

  • L’accueil des parents par les professionnelles

 

En général, les infirmières se présentent et expliquent aux parents leurs rôles et ce qu’elles vont faire  à l’enfant. Elles fournissent aux parents le livret d’accueil et pour certaines, elles donnent d’explications orales.

 

Après avoir rempli ensemble le dossier infirmier, elles montrent aux parents la salle réservée pour le réfectoire et le repos, et éventuellement pour dormir la nuit.

 

Parfois, elles constatent qu’il est nécessaire de réitérer oralement les interdictions pour que le service et les soins fonctionnent au mieux. Il est aussi important de s’informer sur les habitudes alimentaires de l’enfant ainsi que ses habitudes relationnelles avec sa famille, sa mère et son père. La moment de l’accueil est primordial pour la mise en confiance, pour la prise en main selon les infirmières enquêtées.

 

  • A propos du livret d’accueil

 

Donner aux parents le livret d’accueil  est en quelques sortes une procédure à respecter. Mais il est optionnel de donner plus d’explication, les parents peuvent s’infirmer en lisant le contenu.

 

Mais parfois, il est nécessaire de souligner quelques grands points et surtout par rapport au règlement intérieur qui se rapporte aux horaires de visites, à l’utilisation du téléphone portable, l’utilisation de la chambre.

 

Pour certaines infirmières, il est normal que les téléphones portables soient éteints car çà perturbe les scopes et les échographistes. Mais pour certaines, c’est une nécessité pour les parents, et quelques unes ont même mentionné que les médecins eux-mêmes ont leurs portables allumés.

 

Appliquer les interdits fait du bien pour le fonctionnement du service car les parents font ce qu’ils veulent de l’organisation même avec les disciplines mises en vigueur. Cependant, certaines infirmières veulent tolérer les parents qui mangent dans la chambre, une question de ressenti vis-à-vis de l’enfant qui se sent seul et angoissé.

 

Le livret d’accueil date  de très longtemps. Il est temps de renouveler, par ailleurs un projet est en gestation. L’objectif est d’uniformiser le niveau de compréhension et d’utilité du livret.

 

  • L’aide matérielle et logistique à l’endroit des parents

 

La structure elle-même essaie de satisfaire les parents. Il y un fauteuil dans chaque chambre qui peut se déplier en lit. Malheureusement, si deux enfants doivent occuper la même chambre, l’un des parents doit dormir dans la salle de repos à côté. Cette salle est aussi utilisée comme salle à manger pour les parents sachant qu’il est formellement interdit de manger dans la chambre de l’enfant.

 

L’hôpital fait en sorte que les parents soient à l’aise avec une TV et un magnétoscope. Un téléphone est aussi disponible pour recevoir mais non pour appeler. Un frigo est mis à disposition pour les aliments venant de la maison, il y a même une salle de bain. Mais chacun se procure de ses propres serviettes de toilettes. Le lit mis à disposition des parents, outre le fauteuil de la chambre est payant.

 

  • Avantages et inconvénients de la présence

                        des parents et leurs rôles

 

Les premières reflexes des infirmières interprètent  la présence des parents comme un bien fait pour l’enfant.  La présence est rassurante. En tout, c’est facultatif car les parents qui sont obligés d’aller au travail peuvent se fier aux services des professionnelles.

 

Il est important que les parents soient au courant du déroulement des soins, et ils ont besoin de comprendre pour être moins agressifs et moins angoissés. Les parents aussi peuvent aider l’auxiliaire puéricultrice en cas de soin, surtout s’il y a perfusion. Les parents aident l’enfant à accepter le changement de lit, de maison et d’habitude surtout d’habits car il doit porter le pyjama de l’hôpital.

 

Mais, les parents aussi, parfois, sont un peu étouffants et gênants. La plupart des parents ne supportent pas voir la prise de sang, ils posent des tas de questions qui perturbent le déroulement des soins. Il est un peu gênant aussi de faire un bilan de l’enfant devant ses parents.

 

Devant les parents, l’enfant boudeur crache, par exemple, tout le sirop qu’on lui donne. Pour d’autre cas où les parents sont absents, on est obligé de passer de temps en temps pour voir l’enfant.

 

Il est constaté que l’enfant a besoin de quelqu’un pour le rassurer. Les infirmières essaient de lui trouver des activités et lui changer les idées parfois banales mais très importantes pour lui. L’on pense que les parents doivent prendre des arrêts maladies ou des jours enfants malades auprès de leur société afin de prendre soins de son enfant.

 

Les infirmières perçoivent et confirment les rôles joués par les parents lors de l’hospitalisation de l’enfant. Ils sont appelés à garder leurs rôles de parents. Surtout pour apaiser la crainte de l’enfant et parler avec lui le plus souvent possible, les rôles des parents ne sont pas négligeables.

 

Si les parents ne jouent pas convenablement leurs rôles, le traitement et les soins se compliquent probablement. Par contre, l’enfant tenir à plus d’une semaine si les parents sont là.

 

En effet, à titre de réflexion, soigner l’enfant hospitalisé n’est pas que le personnel. Les parents jouent des rôles très importants.

 

 

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L’enquête auprès des parents, qui a été menée d’une manière très confiante a pu procurer des informations que l’on ne peut pas avoir sur la place de travail. C’est à dire que les professionnelles en exercice n’auraient pas les mêmes réponses. La sincérité des parents a été acquise à cause des gestes et de l’introduction de l’enquêtrice. Les réponses sont tantôt encourageantes car les parents acceptent la mise en place d’un règlement intérieur à respecter, mais tantôt  posent des problèmes d’organisation et gênent le bon fonctionnement des soins.

 

L’enquête auprès des professionnelles qui restent confidentielles en ce qui concerne les noms des enquêtées est aussi instructive de façon à pouvoir redresser les points noirs du service. La hiérarchie est parfois un encombre que l’on ne peut pas s’exprimer ouvertement même en cas de distorsion vis-à-vis des chefs.

 

La troisième partie est conçue  pour projeter des actions aux fins de coordonner la réalité avec les textes et le cadre conceptuel.

 

 

PARTIE III

PROPOSITIONS D’ACTION POUR GERER AU MIEUX LA PLACE DES PARENTS AUPRES DE L’ENFANT HOSPITALISE EN PEDIATRIE  GENERALE

 

 

 

Introduction

 

 

Les recherches bibliographies et les enquêtes sont instructives en tant qu’outils d’analyse de la situation qui prévaut au niveau du service de la pédiatrie générale. Les enseignements et les cours théoriques n’ont pas pu donner plus que ce qui était inscrit dans le programme. C’est pourquoi, les recherches ont  apporté d’appréciables nouvelles acquisitions pour les étudiantes préparant leur TFE.

 

 

Dans la dernière section sont annoncées les propositions d’action que je compte mettre en œuvre dans la mesure du possible au cours de ma carrière en qualité de puéricultrice. Dans cette troisième partie du mémoire de recherche, il s’agit de justifier d’abord pourquoi a-t-on proposé des actions ?. C’est une phase préparatoire. Par la suite, les objectifs du projet professionnel  traduit en propositions d’action sont discutés dans la section subséquente. Il y en a les objectifs professionnels mais il y a aussi les objectifs socioprofessionnels.

 

  1. Justification des propositions d’action

 

  • Idées conçues sur la base du cadre conceptuel

 

Les propositions que je présente ci-après sont basées sur mes recherches qui ont  accru ma conviction et mon affection pour les enfants. J’aurai aimé que les enfants restent en bonne forme pendant toute son existence. C’est pourquoi, je tiens à cœur qu’ils soient vite guéris en cas de maladies.

 

Au cours de mon stage à l’hôpital, j’ai eu l’occasion d’apprécier les affichages pour le mieux-être de l’enfant hospitalisé. Je cite  « Tout sera mis en œuvre pour satisfaire votre souhait de rester auprès de votre enfant la nuit »et aussi « Tout parent accompagnant s’engage à participer à la prise en charge de son enfant » 

 

 

  • Idées conçues sur l’enquête auprès des parents

 

Le passage obligatoire au stage à matérialiser  par un rapport et un mémoire m’a appris à concevoir que plus le contact à autrui n’est expérimenté, plus de nouvelles informations envahies le monde professionnel. L’enquête a plus ou moins  informé sur la réalité vécue de part et d’autre, par les parents, par les enfants et à ma place j’ai tout vu et tout entendu que j’aurais envie de tout refaire et tout améliorer.

 

J’aurai voulu dire à haute voix que déjà des règles sont en vigueur. Mais, certains parents osent faire ce qu’ils veulent sans prêtant attention à ces règles. Par exemple, il a été affiché, Je cite « Les parents s’engagent :

  • à participer aux soins d’hygiène et à l’alimentation de leur enfant.
  • À éteindre la télévision à 20h, pour les plus petits et 21h30 pour les plus grands (respect du sommeil de l’enfant).
  • À revêtir une tenue correcte pour dormir.
  • À respecter le réveil à 8h00(confort de l’enfant) et refermer votre lit.
  • À assurer leur hygiène personnelle dans la salle de bain des parents »

 

En constatant les événements, Je me posais la question si c’est trop dure, et c’est vraiment une problématique de gérer la situation. Ces constats justifient mes propositions d’action étalées dans une section subséquente.

 

  • Idées conçues sur la base des interviews auprès des Professionnelles

 

Je suis consciente que les professionnelles ont beaucoup d’expériences. Je suis aussi consciente qu’elles m’ont délivré les meilleures d’elles-mêmes en matière d’informations et de vision pour ma propre carrière. La conception des objectifs et des propositions d’actions n’était pas vraiment douloureuse. Les réponses aux questions m’ont guidé au droit chemin et à l’éclaircicément du projet.

 

Après avoir exploité toutes les fiches d’enregistrement issues de la grille d’entretien, j’ai l’impression que certaines règles sont affichées pour une question de formalité. Par exemple, je cite : « Cependant, votre présence dans la journée est certainement plus profitable au bien-être de votre enfant. » et particulièrement pour  le secteur de néonatalogie, il est noté :   « Chers parents, je ne vous oblige pas à rester, l’équipe s’occupe bien  de moi. Toutefois, une chambre, est prioritairement  mise à disposition des mamans qui allaitent. » Certaines professionnelles  commencent à omettre certaines règles. Le pourquoi, l’analyse ci-après va dire le lien de causalité.

 

En effet,  mes propositions d’actions sont justifiées par ma problématique que j’ai formulée comme suit « «  Comment la puéricultrice pourra-t-elle contribuer pour optimiser la relation parent/soignant en faveur  de la prise en charge de l’enfant 2-3 ans hospitalisé en pédiatrie générale ? »

 

  1. Présentation des objectifs du PP ou propositions d’actions

 

2.1.  Objectifs professionnels

 

2.1.1. Pérenniser les enseignements  en théorie et appliquer

         Les acquis en stage

 

J’ai passé pas mal de temps à étudier et à suivre des cours en salle et des cours à distance pour améliorer mes connaissances sur l’enfance et sur la pédiatrie en particulier. Je ferai tout mon possible pour pouvoir appliquer ces acquis durant ma vie professionnelle. Je vais sensibiliser et conscientiser mon entourage professionnel pour que les enfants hospitalisés et leurs parents soient bien accueillis et reçoivent les soins les plus efficaces assortis de sourires et de gentillesses.

 

2.1.2Se Préparer aux éventuelles promotions professionnelles

 

Certes, j’ai passé des années après le bac. Je pense que mes connaissances sont encore limitées. A la base de mes propositions d’action, je vais me préparer pour  acquérir d’autres connaissances que j’ose espérer que ces efforts vont m’apporter des avantages professionnels et, par voie de conséquence, personnels.

 

 

2.1.3Créer un climat de confiance  avec les membres de l’équipe

 En service de pédiatrie générale

 

L’objectif de créer  un climat de confiance peut se montrer un peu banal. Mais j’ai constaté pendant ma période de stage  que la pédiatrie est aussi un travail d’équipe. Les traitements et les soins sont autant plus difficiles que les enfants ne peuvent pas exprimer la localisation des douleurs. L’échange  entre professionnel peut être complété par les entretiens directs avec les parents. L’origine  et les causes de la maladie peuvent être détectées facilement si on travaille ensemble.

 

 

 

2.2. Objectifs socioprofessionnels : Acquérir la reconnaissance des parents et des enfants pris en charge en service de pédiatrie générale.

 

Dans la plupart des cas,  les parents sont angoissés lorsque l’enfant tombe malade. Le fait de voir leur enfant  malade est souciant, mais l’entrée à l’hôpital devant s’exprimer devant la dame d’accueil (rare mais malheureusement généralisé) multiplie la peur.

Mon objectif est d’attribuer, aux services d’accueil en général et aux services de pédiatrie générale tout particulièrement, la réputation de « bien servir » et de « bien prendre en charge ». A ce moment-là, aussi bien les interventions curatives que préventives obtiendront la reconnaissance des parents et des enfants. Ce n’est pas seulement les médicaments et les soins qui guérissent. Le comportement du personne l médical et paramédical participe à un certain pourcentage non négligeable à la guérison des patients, surtout les enfants hospitalisés.

 

 

  1. Les propositions d’actions en résumé

 

 

  • Amélioration du Kit d’accueil de l’enfant

 

Il a été remarqué que l’enfant hospitalisé constate un changement dans ses habitudes quotidiennes. Il est aussi pertinent que tout le monde ne peut pas être sur le même niveau de satisfaction. Mais, connaissant la théorie de développement de l’enfant, entre autres, le développement psychomoteur, le développement cognitif, le développement social, l’on peut prévoir un projet d’amélioration du kit d’accueil des enfants selon le groupe d’âge étudié au préalable par les socio-psychologues.

 

Les services à l’hôpital sont payants, mais j’ose dire que les parents paieront en plus si l’on peut leur prouver des meilleures prestations à commencer par le meilleur accueil.

 

  • Simplification du livret aux fins d’utilisation optimale

 

Qu’est ce que j’ai constaté sur le terrain. Les parents n’ont le temps de lire et de comprendre les contenus du livret. Parfois même, ils font des fausses interprétations. Ils sont vraiment paniqués  par l’atmosphère qu’ils endurent. Les propositions sont de subdiviser le livret en deux parties. La première partie, écrite avec des gros caractères va leur mettre en confiance, sans qu’il y ait des conditions contraignantes. Peut-être l’intervention orale des soignants ne sera plus nécessaire. Les parents seront guidés et astreints  à poser des questions à des personnes qu’ils peuvent localisées très facilement.

 

C’est à ce moment que la deuxième partie lui sera délivrée. L’on pourra voir dans cette deuxième partie tous les tarifs, les règles de conduites, et pourquoi pas une sanction pour ceux qui ne respectent pas les règles ?

 

Il a été dit supra que l’esprit d’équipe est une nécessité absolue. Cette proposition est soumise à une discussion plus élargie du fait qu’lle demande une réorganisation du service.

 

  • Organisation de recyclage périodique

 

Les routines font parfois dégrader l’intelligence. Certes, les expériences valent sciences. Mais, l’expérience de routine ne fait pas progresser  l’échelle  de connaissance des professionnelles. Il va falloir organiser des recyclages systématiques, sans que l’intéressée en fait la demande.

 

C’est une organisation sous tutelle du ministère et programmée pour le bien-être du secteur santé du pays. Que ce soit payant  ou gratuit, j’ose espérer que les professionnelles ne vont pas  protester. En tout cas, la qualité de service dépend toujours de la qualité professionnelle. Et la technologie avance au point de dépasser le savoir faire de ceux qui sont déjà sur terrain.

 

  • Réalisation des suivis post-hospitaliers pour préserver les récidives

 

 

Lors des enquêtes auprès des parents, l’on a remarqué des mères qui disposent déjà des expériences en accueil à l’hôpital.  C’est bien d’avoir de l’expérience, mais pour des retours à un lieu hostile comme l’hôpital. Qui veut résider dans un hôpital ni d’y revenir plusieurs fois.  Outre l’éducation sanitaire parentale véhiculée par beaucoup de professionnels sur divers canaux de communication, il est important d’adopter un système de suivi post-hospitalier des enfants. C’est à moindre coût, et la nation aura des citoyens bien portants pour la situation à venir.

 

Le suivi post-hospitalier ne sera pas facultatif. Tout enfant ayant été hospitalisé sera pris dans une base de données y afférente et accessible à tout moment à n’importe quel hôpital jusqu’à son âge adulte.

 

  • Institutionnalisation d’un programme d’éducation parentale

 

Des organisations non gouvernementales et des professionnelles en communication éducative  font déjà le travail d’éducation parentale. Les parents ne sont obligés de les apprendre ni même les écouter. Sachant aussi l’arrivée massive des migrants dans le pays, il est très important de légiférer de programme d’éducation parentale. Des certificats ou des  cartes seront délivrées pour ceux qui ont finis le programme. Et ce, pour assurer que les citoyens sont aptes à affronter les maladies que les enfants risquent de contracter. Un dicton dit, mieux vaut prévoir que guérir.

 

  •  

 

 

 

 

  •                                         *

 

Conclusion sur les propositions d’actions

 

 

Ces propositions d’actions ne sont pas onéreuses. Il s’agit de la volonté de tout un chacun pour accepter à participer au processus. Parce que c’est un processus. Il s’agit de réorganiser l’existant et faire en sorte que la santé est une priorité gouvernementale pour le bien être de la population en général et les enfants en particulier. J’ose espérer que la lecture de cet humble mémoire de recherche pourrait toucher les décideurs chacun en qui leur concerne.

 

 

Conclusion générale

 

 

L’idée directrice du travail

 

L’idée directrice du travail  de recherches bibliographiques et de recherches personnelles à travers des  enquêtes  est de comparer la théorie et la pratique. En tout cas, cette idée est transparent le Document DRASSIF et dans les principes de TFE infirmières. Effectivement, l’on constate toujours des écarts entre les écrits et la réalité au quotidien des professionnelles et des parents qui amènent leur enfant à l’hôpital.

 

 

Les points principaux retenus

 

  • L’insuffisance en effectif des professionnelles (puéricultrices, infirmières, auxiliaires puéricultrices)
  • La coordination de l’utilisation du livret d’accueil et l’annonce des interdictions
  • L’angoisse des parents devant la maladie de l’enfant entraînant la perturbation du déroulement  des soins

 

La position en tant que puéricultrice professionnelle

 

  • Améliorer davantage les prestations en conscientisant les collègues qui tendent à être prisonnières de la routine. Il est temps de montrer au public que le secteur santé, le service de la pédiatrie en particulier  est un secteur vivant et très important pour le développement du pays.

 

  • Une nouvelle problématique à discuter

 

« Quelles nouvelles matières devrait-on insérer dans le programme d’étude en puéricultrice afin d’améliorer la relation parent/soignant/enfant ».

 

 

 

Annexe 01.

Charte européenne de l’enfant hospitalisé

 

« Le droit aux meilleurs soins possibles est un droit fondamental, particulièrement pour les enfants. » (UNESCO) Un enfant à l’hôpital, c’est l’affaire de tous.

 

  • L’admission à l’hôpital d’un enfant ne doit être réalisée que si les soins nécessités par sa maladie ne peuvent être prodigués à la maison, en consultation externe ou en hôpital de jour

 

2 – Un enfant hospitalisé a le droit d’avoir ses parents ou leur substitut auprès de lui jour et nuit, quel que soit son âge ou son état.

 

3 – On encouragera les parents à rester auprès de leur enfant et on leur offrira pour cela toutes les facilités matérielles, sans que cela entraîne un supplément financier ou une perte de salaire. On informera les parents sur les règles de vie et les modalités de fonctionnement propres au service afin qu’ils participent activement aux soins de leur enfant

 

4 – Les enfants et leurs parents ont le droit de recevoir une information sur la maladie et les soins, adaptée à leur âge et leur compréhension, afin de participer aux décisions les concernant. On essaiera de réduire au minimum les agressions physiques ou émotionnelles et la douleur

 

5 – Les enfants et les parents ont le droit d’être informés pour participer à toutes les décisions concernant la santé et les soins. On évitera tout examen ou traitement qui n’est pas indispensable.

 

6 – Les enfants ne doivent pas être admis dans des services adultes. Ils doivent être réunis par groupes d’âge pour bénéficier de jeux, loisirs, activités éducatives adaptés à leur âge, en toute sécurité. Leurs visiteurs doivent être acceptés sans limite d’âge.

 

7 – L’hôpital doit fournir aux enfants un environnement correspondant à leurs besoins physiques, affectifs et éducatifs, tant sur le plan de l’équipement que du personnel et de la sécurité.

 

8 – L’équipe soignante doit être formée à répondre aux besoins psychologiques et émotionnels des enfants et de leur famille.

 

9 – L’équipe soignante doit être organisée de façon à assurer une continuité dans les soins à chaque enfant.

 

10 – L’intimité de chaque enfant doit être respectée. Il doit être traité avec tact et compréhension en toute circonstance.

 

APACHE

Association Pour l’Amélioration des Conditions d’Hospitalisation des Enfants B.P. 162 – 92 185 Antony Cedex – tél & fax : 01 42 37 61 88 Courriel : apache.asso@wanadoo.fr – Site web : www.hospiweb.com

 

 

Annexe 02.

GRILLE D’ENTRETIEN

 

AUPRES DES PUERICULTRICES PROFESSIONNELLES

  • Présentation.
  • Présentation de la personne interrogée : son poste, son ancienneté, son ancienneté dans le service.
  • Comment se fait l’accueil
  • A propos du livret d’accueil et du règlement intérieur
  • Soulignez-vous des informations contenues dans le livret d’accueil
  • Que pensez-vous du règlement intérieur
  • Qu’est ce qui est mis à disposition  matériellement pour la nuit pour les parents
  • Penses-tu que la présence des parents est suggérée, encouragée ou dissuadée
  • Des situations des problèmes avec les parents dans le service
  • Quels sont les besoins spécifiques à l’enfant 2-3 ans
  • Qu’apporte la présence des parents
  • Qu’est ce qui se passe pour les enfants hospitalisés sans parents
  • Rôles des parents
  • Réflexion d’équipe, et suggestions

 

AUPRES DES PARENTS : Mères, Pères

 

  • Durée de l’hospitalisation
  • Age
  • Motif
  • Demande d’être accompagnante, Information sur la possibilité d’être accompagnante
  • Comment vous, parent, avez été accueil
  • Pourquoi être accompagnante
  • Connaissez-vous le règlement intérieur, comment
  • Les matériels
  • La place des parents de l’enfant hospitalisé
  • Les besoins de l’enfant 2-3 ans
  • Pourquoi avoir des soucis, alors qu’il y a les soignants
  • Les difficultés en tant qu’accompagnante
  • Les difficultés subies par les enfants hospitalisés
  • Réaction de l’enfant face à l’hospitalisation
  • Les réponses aux besoins de l’enfant

 

                    

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

 

Ouvrages :

 

Amyot Isabelle. Bernard-Bonnin Anne-Claude. Papineau Isabelle « le séjour de mon enfant malade à l’hôpital » Editions de l’Hôpital Sainte-Justine, 2004. 117p.

 

Brisset Claire, Golse Bernard (sous la direction de) « l’école à 2 ans : est-ce bon pourl’enfant », Editions Odile Jacob, 2006. 209p.

 

 

Broca Alain, « le développement de l’enfant. Aspect neuro-psycho-sensoriels », Editions Masson, 2009. 284p.

 

Gassier Jacqueline, de Saint- Sauveur Colette, (sous la direction de). « Le guide de lapuéricultrice », 3ème Edition. Editions Masson, 2008.

 

Grainborge Catherine, « Comprendre l’enfant malade, Du traumatisme à la restaurationpsychique ».Editions Dunod, 2005. 175p.

 

Kremp Louis (sous la direction de), « Puériculture et pédiatrie » 4ème édition, Edition Lamarre, 2000.

 

Maurice Janie, « Bruno, Mon fils. Une mère et les médecins », Editions Stock, 1975.

 

Mougel Sarra, « Au chevet de l’enfant malade.  Parents/professionnels, un modèle departenariat ? »  Editions  Armand Colin, 2009. 271p.

 

Robertson James, « Jeunes enfants à l’hôpital » Editions du Centurion, 1972. 158p.

 

Rossant Lyonel, « l’hospitalisation des enfants », PUF « que sais-je »,1984. 127p.

 

Thibault-Wanquet Pascale, « Les aidants naturels auprès de l’enfant à l’hôpital. La place desproches dans larelation de soin », éditions Masson, 2008. 155p.

 

Tourrette Catherine, Guidetti Michèle, « Introduction à la psychologie du développement. Du bébé à l’adolescent »,  Editions Armand Colin, 2010 – 131p/256p.

 

 

Revues :

 

« Parents à l’hôpital, partenaires légitimes » soins en pédiatrie, L’infirmière Magasine N°272-Fevrier 2011

 

 

 

Textes :

 

Circulaire n°83-24 du 1er aout 1983, relative à l’hospitalisation des enfants

 

Chartre  européenne de l’enfant hospitalisé, 1988, (European Association for Children in Hospital)

 

 

Circulaire n° DH/E03/98/688 du 23 novembre 1998,  relatif au régime de visite des enfants hospitalisés en pédiatrie

 

 

Accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de santé, Encart du Bulletin Officiel N°41 du 18 novembre 1999

 

 

Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé

 

 

Circulaire du 20 mai 2003 relative à la prise en charge de l’enfant et de l’adolescent aux urgences

 

Décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V du code de la Santé publique

 

Circulaire n°DHOS/SDE/E1/2004/471 du 4 octobre 2004, relative à la convention définissant les conditions d’intervention des associations de bénévoles dans les établissements de santé et comportant une convention type

 

Chartre de la personne hospitalisée, 2006

 

Circulaire de 1983 relative à l’hospitalisation des enfants

 

 

[1] 34 SA : les enfants prématurés nés à 34 semaines d’aménorrhée (Interruption du flux menstruel.

 

[2] Source : Arrêté du 13 juillet 1983 relatif au diplôme d’Etat de puéricultrice.

[3] Source d’idée : http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/pediatrie-8067.html

[4] Source : http://www.ch-cote-basque.fr/index.php/m%C3%A8re-et-enfant/les-specialites/28?task=view

 

[5] Extrait du préambule de l’arrêté du 13/07/1983 relatif au diplôme d’Etat de puéricultrice.

[6] Définition tirée du dictionnaire de poche Le Robert 2008

[7] Source : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_09/i_09_p/i_09_p_dev/i_09_p_dev.html

 

Nombre de pages du document intégral:67

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