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Analyse de l’impact de la formation des apprentis conducteurs sur la sécurité routière : Le rôle de la formation collective dans la réduction des risques d’accidents

RÉSUMÉ

 

 

Ce mémoire est destiné à analyser l’impact de la formation dispensée aux apprentis conducteurs sur l’amélioration de la sécurité routière. L’objectif d’une formation initiale ne se limite pas uniquement à l’apport de compétences aux individus, mais doit également sensibiliser ces derniers aux risques liés à la conduite.

 

Ainsi, la place du formateur dans la recherche de la meilleure pratique pour atteindre ces objectifs sera étudiée, et surtout la place de la formation collective dans l’amélioration de la sécurité routière, étant donné que cette dernière permet de rassembler dans le cadre d’une ou de plusieurs séances de formation, différents individus.

 

À travers les entretiens réalisés auprès de formateurs en conduite automobile, ce document permettra de cerner les avantages et les inconvénients d’une telle pratique.

 

 

ABSTRACT

 

 

This memory is designed to analyze the impact of training for learner drivers on improving road safety. The objective of initial training is not limited only to the contribution of skills to individuals but must also educate them to the risks associated with driving. Thus, instead of the trainer in the search for the best practice to achieve these objectives will be studied, especially the place of collective training in improving road safety, since it brings together within the framework of one or more training sessions, different individuals. Through interviews with trainers in driving, this document will identify the advantages and disadvantages of such a practice.

 

 

 

 

SOMMAIRE

 

 

RÉSUMÉ / ABSTRACT 1

SOMMAIRE 2

INTRODUCTION 3

 

  1. Situation professionnelle 4
  2. Question de départ 4
  3. Phase exploratoire 4
  4. Cadre théorique, problématique et hypothèses 5
    • La place du formateur dans la formation en conduite automobile 5
    • La formation collective en conduite automobile 6
    • L’apprentissage et ses dimensions 7
    • Problématique et hypothèses 7
  5. Méthodologie mise en œuvre 8
  6. Résultats attendus 9
    • Prise de connaissance du professionnel interviewé 9
    • Formation collective en conduite automobile 9

 

CONCLUSION 11

BIBLIOGRAPHIE 12

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

 

La formation initiale à la conduite automobile représente un levier considérable, étant donné qu’elle est la base même de l’apprentissage et du développement des compétences des apprentis conducteurs, qui seront plus tard amenés à conduire sur les routes. Un des sujets de débats qui concernent le secteur de la conduite est la contribution de cette formation à l’amélioration de la sécurité routière.

 

En effet, les statistiques ne cessent de montrer une hausse du taux d’accidents, notamment meurtriers sur les routes, causés principalement par le manque d’expérience des conducteurs. Il va sans dire que la formation devrait jouer un rôle essentiel dans la réduction de ces risques d’accidents en sécurisant les nouveaux apprentis sortant des auto-écoles.

 

La recherche de méthodes appropriées permettant de mieux accompagner les apprentis conducteurs dans leur formation initiale est alors devenue la préoccupation de tous, et principalement du formateur en conduite. Parmi les pratiques pouvant contribuer à l’amélioration de la formation se trouve la formation collective qui consiste pour un formateur à former en même temps plusieurs apprentis conducteurs.

 

Ainsi, de quelle manière une telle forme de formation pourrait contribuer à l’amélioration de la sécurité routière tout en répondant aux attentes des apprentis conducteurs ?

 

Afin de mieux cerner le sujet, il convient de présenter en premier lieu la situation initiale du présent travail ainsi que la question de départ qui orientera les travaux. Ensuite, une phase exploratoire permettra de comprendre le déroulement du travail. Le cadre théorique sera destiné à situer le sujet dans la littérature, et la partie pratique mettra en lumière sur les situations réelles du terrain.

 

 

 

 

  1. Situation professionnelle

 

Étant enseignant de la conduite depuis plus de 20 ans,  et ayant vécu différentes mutations de mon activité à travers des évolutions politiques, économiques et sociales, j’ai constaté que certaines organisations comme l’École de Conduite Française (ECF) ou le Centre d’Éducation Routière (CER) ont mis en place un concept de formation de conduite collective au sein de leurs établissements depuis quelques années. Celui-ci a existé il y a de nombreuses années sans perdurer, appelé village sécurité routière. Aujourd’hui, l’approche est différente et plus précise sur les aspects comportementaux, sociaux, environnemental et économique ainsi que politique.

 

C’est à partir de ce constat que m’est venue cette réflexion au sujet du rôle de ce type d’apprentissage auprès des apprentis conducteurs, concernant le fait que celui-ci peut améliorer leurs comportements routiers actuels et futurs.

 

 

  1. Question de départ

 

Compte tenu de cette situation, j’ai opté pour la réflexion suivante :

 

« Quel est le rôle de la formation collective en conduite auprès des apprentis ? »

 

 

  1. Phase exploratoire

 

Sur le plan international, il a été relevé que les conducteurs qui ont moins de 25 ans représentent les automobilistes les plus accidentés, et les principales causes résident sur le fait qu’ils ne disposent pas de suffisamment d’expériences en conduite automobile[1]. L’Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR) a mené une étude sur les accidents sur les routes de France métropolitaine, et a relevé une hausse de 2,4% en ce qui concerne le nombre de personnes ayant perdu la vie en 2015 suite à des accidents de la route.

 

De plus, il a été constaté que le facteur humain concerne les 90% des cas d’accident[2], ce qui se traduit non seulement par le manque d’expérience, mais également par le manque de compétence. C’est dans cette optique que j’ai commencé à m’intéresser au principal élément qui permet d’acquérir les compétences nécessaires en matière de conduite automobile : la formation initiale.

 

En matière de conduite automobile, la formation initiale tient une place importante et fait actuellement l’objet de nombreux débats. En effet, elle représente un levier d’action qui ne doit pas être négligé. L’un des sujets alimentés par la formation initiale à la conduite automobile tourne autour de la détermination de son rôle dans l’amélioration de la sécurité routière.

 

Désormais, il convient de prendre en considération les méthodes appliquées par les enseignants et formateurs en conduite automobile, de sorte qu’elles puissent permettre aux apprentis conducteurs d’adopter les bons réflexes et de mettre en application les bonnes pratiques au volant, et de réduire les risques d’accident. Parmi les méthodes pouvant être utilisées par les enseignants en conduite automobile, la formation collective se présente comme une technique qui mérite d’être analysée.

 

Ainsi, j’ai choisi de m’intéresser particulièrement aux caractéristiques de la formation collective, et ce, à différents niveaux tels que psychologique, pédagogique, social, environnemental, politique et économique. Afin d’avoir une vision sur la réalité concernant le sujet, j’ai également réalisé des entretiens auprès de certains professionnels du secteur. Ces derniers confirment l’existence d’une formation collective de conduite au sein de leurs établissements, tout en précisant que cette pratique présente des avantages, mais aussi des limites.

 

 

  1. Cadre théorique, problématique et hypothèses

 

  • La place du formateur dans la formation en conduite automobile

 

Dans la formation en conduite automobile, le formateur se présente comme le premier responsable en matière de transfert de compétences aux apprentis. Par conséquent, il doit mettre en œuvre tous les moyens permettant d’assurer la fonction qu’il détient. Le formateur, par conséquent, peut être considéré sous 3 aspects.

 

  • Le formateur en tant qu’animateur de la dynamique des compétences des apprentis

 

Les actions mises en œuvre par le formateur doivent présenter une interaction avec la dynamique des compétences de l’apprenti (Rogalski, 2003)[3]. Ainsi, afin de pouvoir permettre un développement de compétences à un apprenti conducteur, le formateur devra être en mesure d’évaluer le niveau de compétences qui doit être acquis, d’un côté, et la représentation des effets de ses interventions, d’un autre. Pour ce faire, le formateur devra réaliser deux actions :

  • Diagnostiquer le niveau de compétences de l’apprenti au début de la formation ; et
  • Projeter la situation en prenant en compte les évolutions futures probables de ces compétences.

 

  • Le formateur en tant que professionnel dans son domaine d’intervention

 

Le formateur en conduite automobile exerce une activité professionnelle (Vidal-Gomel et Rogalski, 2009) [4]. Cette situation implique le fait qu’il se doit de procéder au diagnostic initial des compétences de l’apprenti en conduite automobile, de déterminer et mettre en œuvre les actions permettant le transfert et le développement des compétences, et de réaliser à un diagnostic final pour évaluer les acquis et la portée de ses pratiques. Il convient de préciser que les actions entreprises par le formateur doivent être en cohérence avec la politique et l’image de l’auto-école, établissement au sein duquel il exerce sa profession.

 

 

  • Le formateur en tant qu’exerçant d’activités didactiques

 

En matière de transposition didactique, différents auteurs soulignent le fait que le savoir doit faire l’objet d’une double transformation (Chevallard, 1985[5] – Arsac, Martinand, Chevallard et Tiberghien, 1995[6]). La première transformation concerne celle réalisée par un collectif d’acteurs, compte tenu du fait qu’ils représentent la source du programme de formation en conduite automobile. La seconde transformation correspond à celle du formateur qui transfert ses compétences à l’apprenti. Ainsi, le formateur bénéficie alors des compétences et des règles définies par les institutions avant de pouvoir les transmettre à son tour aux apprentis conducteurs.

 

  • La formation collective en conduite automobile

 

L’ECF avance, lors de la description du rôle du formateur en conduite automobile[7], qu’il est possible de dispenser des cours théoriques et pratiques de manière collective. Toutefois, que la formation soit individuelle ou collective, il se présente comme indispensable d’élaborer un programme de formation, et de se donner les moyens pour en atteindre les objectifs (Laumond, 2003)[8].

 

Ces objectifs se traduisent notamment par l’acquisition de compétences par les apprentis conducteurs en matière de conduite automobile, mais également de sécurité routière. Le transfert de compétences acquises en formation présente également deux transformations lors d’une formation collective en conduite automobile (Chevallard, 1985) :

  • Le transfert de compétences entre le formateur et les apprentis conducteurs, qui se présente comme une transformation logique, puisque le formateur a pour rôle de transmettre ses compétences à ses élèves ; et
  • Le transfert de compétences entre apprentis conducteurs. Cette forme de transformation ne peut être observée que dans le cadre d’une formation collective.

 

Le transfert de compétences acquises en formation collective entre apprentis conducteurs peut s’avérer être un véritable outil qui permet d’affronter la diversité et la variabilité des situations quotidiennes de conduite. En effet, le transfert entre les apprentis favorise les échanges en matière de pratiques de la conduite automobile, d’expériences, de compréhension des consignes, ainsi que de points de vue.

 

Par conséquent, les apprentis pourront développer un sentiment d’auto-efficacité au cours de la formation à la conduite automobile.

 

 

 

 

 

 

  • L’apprentissage et ses dimensions

 

Un élément qui ne doit pas être négligé dans le cadre d’une formation en conduite automobile est l’apprentissage. Il s’agit d’un concept qui ne peut être détaché du développement de compétences (Yvon et Clot, 2004)[9]. Il s’agit en effet de 2 processus indépendants. C’est alors l’apprentissage qui apporte un contenu au développement. Le potentiel de développement de compétence étant déjà existant chez l’apprenti, l’apprentissage apportera à ce dernier les éléments dont il a besoin pour conduire une automobile, par exemple.

 

Par ailleurs, il est également possible que le développement et l’apprentissage ne représentent qu’un seul et unique processus (Yvon et Clot, 2004). Dans ce concept, ces deux éléments sont confondus et l’un ne peut exister sans l’autre.

 

Dans le cadre d’une formation collective en conduite automobile, l’apprentissage et le développement sont alors indispensables, et afin de les favoriser dans le but d’atteindre les objectifs de formation et la favorisation de la sécurité routière, il convient de mettre en place des méthodes actives qui ont pour but d’enrichir les discussions de groupe (Maisonneuve, 2014)[10] :

  • Les jeux de rôle permettent de simuler diverses situations de conduite ;
  • Les études de cas servent à résoudre ensemble une problématique liée à la sécurité routière ;
  • Les dilemmes socratiques permettent d’évaluer ce qu’il faut et ne faut pas faire lors d’une conduite afin d’assurer la sécurité routière ; et
  • Le coaching permet de rappeler l’importance du rôle du formateur qui régule la sur-confiance des apprentis.

 

  • Problématique et hypothèses

 

Compte tenu de cette étude théorique concernant le rôle de la formation collective en conduite auprès des apprentis, il est clair qu’une telle pratique présente des inconvénients et des avantages. C’est la raison pour laquelle j’ai opté pour la problématique suivante :

 

« Relevé les avantages et les inconvénients de la formation collective en conduite automobile, représente-t-elle une solution efficace aux besoins des apprenants et pour leur avenir d’automobiliste ? »

 

À partir de ce questionnement, j’ai formulé les hypothèses suivantes :

  • Hypothèse principale :

H = La formation collective en conduite automobile représente une solution efficace aux besoins des apprenants dans certaines situations.

 

  • Hypothèses secondaires :

h1 = La formation collective en conduite automobile est une solution efficace dans une optique d’organisation et d’interaction entre le formateur et les apprentis.

h2 = La formation collective en conduite automobile n’est pas une solution efficace lorsqu’il s’agit de considérer les apprentis individuellement.

 

  1. Méthodologie mise en œuvre

 

Afin de pouvoir répondre à la problématique déterminée et vérifier les hypothèses avancées, j’ai décidé de réaliser une étude auprès des professionnels du secteur de la conduite automobile. Ces derniers sont notamment représentés par des formateurs en conduite automobiles qui ont déjà été amenés à dispenser des formations collectives dans le cadre d’une pratique de conduite ou d’une théorie.

 

Ainsi, des entretiens ont alors été réalisés auprès de 10 professionnels du secteur, afin de mieux appréhender l’efficacité d’une formation collective en conduite automobile. J’ai opté pour l’entretien semi-directif, étant donné que ce type d’entretien permet de laisser la parole à la personne questionnée tout en ayant le contrôle du déroulement de l’entretien. De ce fait, le professionnel du secteur pourra s’exprimer librement et donner ses avis sur un point précis ou sur le sujet dans sa totalité.

 

La réalisation d’un entretien semi-directif requiert la définition d’une organisation préalable. L’étape la plus importante dans la préparation est l’élaboration du guide d’entretien semi-directif, qui est présenté dans le tableau ci-dessous.

 

Thèmes Questions
I/ Prise de connaissance du professionnel interviewé 1/ Pouvez-vous nous indiquer votre fonction ?

 

2/ Pouvez-vous préciser la durée de votre expérience dans le domaine de la conduite ?

 

3/ Pour quel établissement travaillez-vous ?

II/ Formation collective en conduite automobile 4/ Avez-vous déjà été amené à dispenser une formation collective à des apprentis conducteurs ?

 

5/ Quelle était la taille du groupe formé ?

 

6/ Pour quelles raisons avez-vous mis en place cette forme de formation ?

 

7/ Quels sont les avantages de cette pratique ?

 

8/ Quels en sont les limites ?

III/ Autres 9/ Avez-vous autre chose à ajouter ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  1. Résultats attendus

 

  • Prise de connaissance du professionnel interviewé

 

Les 10 professionnels du secteur de la conduite ont tous pour fonction « enseignants en conduite automobile et en sécurité routière ». Ce qui implique le fait qu’ils ont un rôle à jouer dans le transfert de compétences à leurs apprentis, ainsi que dans la sensibilisation de ces derniers par rapport à la sécurité routière.

 

En matière de durées d’expériences, elles varient de 5 ans à 20 ans avec une moyenne de 12 ans d’expérience. Ce qui permet de mieux appréhender leurs situations en matière de formation collective, étant donné qu’ils disposent d’une certaine expérience dans le domaine.

 

Ils exercent tous leurs activités au sein d’un établissement spécialisé ou auto-école.

 

  • Formation collective en conduite automobile

 

La totalité des formateurs en conduite automobile ont déjà été amenés à dispenser une formation collective à leurs apprentis, que ce soit en termes de pratiques que de théories. Il s’agit de ce fait d’une pratique qui est bien adoptée par les professionnels du secteur, même si elle n’est pas réalisée de manière régulière.

 

Concernant la taille du groupe, elle varie de 2 à 5 apprentis, avec en moyenne 3 apprentis. Il est alors constaté que la formation collective de conduite automobile et de sécurité routière n’est pas pratiquée pour un groupe de grande taille (plus de 5 personnes).

 

La mise en place d’une formation collective auprès d’un groupe d’apprentis conducteurs a été envisagée par ces professionnels, et principalement par leurs établissements respectifs pour les raisons suivantes :

  • Elle permet l’addition de compétences et de connaissances et procure par conséquent un travail plus riche ;
  • L’interaction entre apprentis favorise la créativité ;
  • L’émulation est plus grande ;
  • Elle est destinée à soutenir les individus les moins motivés ;
  • Elle sert à instaurer l’apprentissage du travail collectif et la satisfaction du travail commun ;
  • Elle permet de découvrir l’autre ; et
  • Elle permet d’éviter les généralisations abusives à partir d’une seule expérience.

 

Enfin, le tableau suivant présente les avantages et les limites de la formation collective des apprentis conducteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avantages Limites
-Possibilité de prévoir des leçons plus longues pour découvrir une grande diversité de situation

-Réduction du temps destiné aux explications et augmentation du nombre d’exercices d’application

-Bénéfices des apprentis de l’écoute pédagogique et de l’observation du conducteur

-Progression plus rapide et motivation plus développée

-Feed-backs, entraides, challenges entre le formateur et les apprentis

-Usage des accessoires rarement testés en leçons plus courtes

-Possibilité de réaliser des jeux de rôle

-Développement de l’apprentissage des comportements sociaux

-Bénéfices au niveau du coût financier et du volume du temps de formation

-Travail plus long nécessitant de s’accorder sur les objectifs, les manières de traitement et d’agir

-Risque de mobilisation du travail pour une ou deux personnes

-Risque de non affirmation d’un individu (suivi)

-Difficultés de fonctionnement dans le cas d’une mode de pensée ou d’organisation différent

-Diminution des responsabilités

 

 

 

 

CONCLUSION

 

 

En guise de conclusion, la mise en place d’une formation en matière de conduite automobile nécessite la considération de différents points et éléments, tels que la place du formateur dans le processus de formation, le concept d’apprentissage des apprentis conducteurs, le transfert de compétences, le suivi du développement de compétences, et les échanges.

 

En effet, une formation en conduite automobile ne signifie pas uniquement apprendre aux formés à conduire une voiture, car elle exige une capacité à faire face à toutes les situations de conduite qui pourraient se présenter, ainsi que la prise de conscience de l’importance de la contribution de chaque conducteur à l’amélioration de la sécurité routière.

 

À partir de l’étude réalisée auprès des professionnels de la santé, il a été constaté que l’hypothèse principale a été confirmée, car dans certaines circonstances, la formation collective en conduite automobile représente une solution efficace répondant aux besoins des apprenants.

 

Les deux hypothèses secondaires ont également pu être confirmées, car cette formation collective dispensée permet une meilleure organisation, une meilleure communication entre les apprentis, ainsi qu’une plus grande opportunité d’acquérir de l’expérience. Toutefois, lorsqu’il s’agit de considérer les apprentis de manière individuelle, cette forme de formation ne peut pas couvrir tous les aspects du développement de compétence et d’apprentissage de chacun.

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

 

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  • ARSAC G., CHEVALLARD Y., MARTINAND J.-L., et TIBERGHIEN A., La transposition didactique à l’épreuve. Grenoble: La pensée sauvage, 1995
  • ASSAILLY Jean-Pascal, Quelles innovations pédagogiques dans le cadre de la réforme du permis de conduire ? – Comment appliquer la matrice GDE ? Quelles adaptations aux facteurs de risque d’accidents des jeunes conducteurs novices ?, Questions Vives, Vol. 9 n°19, 2013, p. 37-49
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  • MAISONNEUVE Jean, La dynamique des groupes, PUF, 2014
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  • Statistiques d’accidents : Principaux facteurs d’accidents, Association Prévention Routière, 2016
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  • YVON Frédéric et CLOT Yves, Apprentissage et développement dans l’analyse du travail enseignant, 2004

 

 

 

[1] OECD – CEMT, Jeunes conducteurs : la voie de la sécurité, OECD, 2006

[2] Statistiques d’accidents : Principaux facteurs d’accidents, Association Prévention Routière, 2016

[3] ROGALSKI J, Y a-t-il un pilote dans la classe ? Une analyse de l’activité de l’enseignant comme gestion d’un environnement dynamique ouvert, Recherche en didactique des mathématiques, 23 (3/4), 2003, 243-388

[4] VIDAL-GOMEL C et ROGALSKI J, Analyser l’activité des formateurs en conduite automobile : une étude exploratoire des aspects  collectifs du travail, L’Harmattan, 2009

[5] CHEVALLARD Y, La transposition didactique: du savoir savant au savoir enseigné, Grenoble: La Pensée Sauvage, 1985

[6] ARSAC G., CHEVALLARD Y., MARTINAND J.-L., et TIBERGHIEN A., La transposition didactique à l’épreuve. Grenoble: La pensée sauvage, 1995

[7] http://www.ecf.asso.fr/Formation-pro/Les-metiers/Enseignement-de-la-conduite/Enseignant-de-la-conduite-et-de-la-securite-routiere

[8] LAUMOND F, Analyse du travail des enseignants de la conduite – Enseignement de règles ou de processus ou gestion de processus ?, 2003

[9] YVON Frédéric et CLOT Yves, Apprentissage et développement dans l’analyse du travail enseignant, 2004

[10] MAISONNEUVE Jean, La dynamique des groupes, PUF, 2014

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