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Avec une évolution de la démographie défavorable, un contexte économique incertain, quelles sont les solutions les mieux adaptées pour compléter sa retraite?

« Avec une évolution de la démographie défavorable, un contexte économique incertain, quelles sont les solutions les mieux adaptées pour compléter sa retraite? »

 

TABLE DES MATIERES

Liste des acronymes

Introduction

Chapitre I.  Généralité sur la retraite

1.1.   Les différents systèmes de retraites en France.

1.1.1.      Le système de retraite par répartition

 

1.1.1.1.          Le régime des salariés du secteur privé

1.1.1.2.          Le régime des salariés du secteur public

1.1.1.3.          Le régime autonome des non-salariés

 

1.1.2.      La retraite par capitalisation

 

1.2.    Quelles sont les menaces de nos systèmes de retraite ainsi que leurs avantages et inconvénients.

 

1.2.1.      Quels sont les avantages et les risques des deux systèmes de retraite ?

 

1.2.1.1.          Avantage et inconvénient de la retraite par répartition

1.2.1.2.          Avantage et inconvénient de la retraite par capitalisation

 

1.2.2.      Quelles sont les menaces sur les retraites ?

 

Chapitre II. Constitution de sa propre retraite

Introduction

Préparer l’inévitable,

Les différents moyens de constitution de retraite

 

2.1. Constitution de la retraite

 

2.1.1.      Par les moyens de la capitalisation d’une épargne disponible,

2.1.2.      Par la constitution d’un patrimoine immobilier

2.1.3.      Par l’épargne bancaire.

 

2.2.Les différents moyens de la constitution d’une retraite à l’aide de compléments de revenus

 

2.2.1.                revenus fonciers

2.2.2.                assurance vie PEP,

2.2.3.                PERP …

2.2.4.                Autres compléments de revenu

Conclusion

Annexe

Bibliographie

2

 

 

Liste des  acronymes

 

AGFF : Association pour la Gestion du Fond de Financement. C’est l’organisme qui assure entre autres le surcoût des départs avant l’âge du taux plein.

AGIRC : Association générale des institutions de retraite des cadres

AMF : Autorité des Marchés Financiers

ARRCO : Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés

ASSEDIC : Association pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce

CNAV : Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des travailleurs salariés

CNAVMA : Caisse nationale d’assurance vieillesse de la mutualité agricole

CNAVPL : Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales

CNBF : Caisse nationale des barreaux français

CNRACL : Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales

CFDT : Confédération française démocratique du travail

CGT : Confédération générale du travail

COR : Conseil d’Orientation des Retraites

FCPE : Fonds commun de placement d’entreprise

FCP : Fonds Communs de Placement

FRR : Fonds de Réserve des Retraites

FSPOEIE : Fonds spécial des ouvriers des établissements de l’Etat

INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques.

IRCANTEC : Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques

IRL : Indice de Référence des Loyers

MEDEF : Mouvement des Entreprises Françaises

MSA : Mutualité Sociale Agricole

PEE : Plan Epargne Entreprise pour associer les salariés à la constitution d’un portefeuille de valeurs mobilière

PERCO : Le plan d’épargne pour la retraite collectif qui permet au salarié de se constituer une épargne, accessible au moment de la retraite

RAFP : Retraite Additionnelle de la Fonction Publique

RSI : Régime Social des Indépendants relatif à la caisse des artisans et des commerçants

SAM : Salaire Annuel Moyen

SICAV : Société d’Investissement à Capital Variable

SCPI : Sociétés civiles de placement immobilier

SPE : Service des Pensions de l’Etat

 

 

 

 

Introduction

 

De par ses caractères collectifs et obligatoires, la retraite garantit à toute personne les ressources après  l’arrêt de son activité professionnelle. En France, le système de retraite est  caractérisé par la multiplicité des régimes de retraite qui le composent.

 

Le principe de répartition est par ailleurs le plus pratiqué depuis 1945 par le système français de retraite. Les cotisations des employés et celles des employeurs sont les principales ressources pour payer les pensions des retraités actuels. Cette répartition institue une solidarité intergénérationnelle entre les retraités et ceux qui sont encore en exercice.

 

 Deux régimes de retraite sont en effet en vigueur (i) le régime complémentaire obligatoire et (ii)  le régime supplémentaire :

 Les régimes de retraite complémentaire : A titre additif à la retraite de base, plusieurs secteurs d’activité ont adopté un système de retraite complémentaire obligatoire. Les employés cadres du secteur privé participent à des cotisations destinées à la retraite complémentaire et les effectuent auprès de l’ARRCO[1], et de l’AGIRC.[2]. Ceux qui travaillent dans le secteur agricole jouissent aussi une retraite complémentaire obligatoire (RCO) versée par la MSA[3]. A titre d’information : L’ARRCO représente 18 500 000 salariés qui y cotisent, elle verse une retraite à 11 300 000 retraités. L’AGIRC concerne 3 940 000 cotisants et verse une retraite à 2 398 000 retraités.

 

La retraite supplémentaire autrement appelée retraite sur-complémentaire est une épargne optionnelle. Dans le but d’accroître en fin de compte sa pension de retraite, le salarié s’inscrit à une retraite supplémentaire individuelle ou une retraite d’entreprise. Par capitalisation, cette retraite va s’additionner aux pensions de retraite des régimes obligatoires ou régimes de retraite de base qui remplissent leur fonction par répartition. Il existe au moins 600 régimes de retraite de base en France. Quoi qu’il en soit, les deux différents systèmes de retraite existant : retraite par capitalisation et par répartition, sont assurés par les revenus des actifs pour payer les retraites, donc ils concernent tout le monde.

 

Nous allons discuter dans le cadre de ce mémoire les différents systèmes de retraite en France dont la retraite par répartition et la  retraite par capitalisation. Nous allons voir le régime des salariés du secteur privé, le régime des salariés du secteur public et les régimes autonomes des non-salariés (artisans, professions libérales, agriculteurs…) en ce qui concerne la retraite par répartition. Et concernant la retraite par capitalisation, l’essentiel est l’épargne durant  la vie active. Quel que soit le système, nous allons discuter des menaces, des risques, des avantages et des  inconvénients dans la première partie. Quant à la deuxième partie de cet écrit, nous allons voir des cas où l’on conçoit et endure la constitution de sa propre retraite.  On va parler  notamment de la capitalisation de l’épargne disponible, d’un patrimoine immobilier, de l’épargne bancaire, et d’autres compléments de revenus.

Chapitre I. Généralité sur la retraite

 

 

1.1. Les différents systèmes de retraites en France, retraite par répartition, retraite par capitalisation.

 

Deux grands principaux systèmes de retraite existent sur le territoire français. La retraite par répartition qui a été mise en place depuis 1945 et demeure majoritairement pratiquée. Puis, la retraite par capitalisation qui a toujours existé, mais demeurant d’usage moins courant. Nous allons décortiquer un à un ces systèmes de retraite.

 

1.1.1.       Le système de retraite par répartition

 

 

Principal système de retraite en France, le système de retraite par répartition fonctionne sur le principe d’une solidarité entre les actifs et les retraités. Ce procédé se dénomme la solidarité intergénérationnelle. Dès lors qu’un salarié perçoit son salaire, il peut voir se montrer sur son bulletin de paie des prélèvements sociaux versés aux différents organismes. Les sommes collectées au prorata des revenus des actifs sont ensuite redistribuées.

 

 

Actuellement 22,5 millions de personnes perçoivent des pensions de retraites ou de reversions et l’on compte également 27,5 millions de cotisants. Tout compte fait, on a un rapport 1 retraité pour 1,8 actif. Ce sont donc les générations des actifs qui financent les revenus des inactifs. Il n’y a aucun lien entre ce que l’actif verse aujourd’hui pour ses ainés, et ce qu’il percevra à son tour, lorsqu’il sera en retraite. De surcroît, la personne en activité  n’obtient pas la garantie que les conditions actuelles de ce système soient encore à l’identique, voire même que ce système de solidarité intergénérationnelle suivrait le même principe.

 

 

Dans ce système de retraite, les actifs et les retraités ne sont solidaires que dans un  cas unique : les actifs peuvent profiter de la croissance, ou contrairement subir les conséquences des crises économiques. Quant aux retraités, ils bénéficient d’un revenu fixe et garanti dans la limite où les fonds nécessaires ne deviennent pas supérieurs aux ressources.

 

Etant donné que la retraite par répartition  se constitue en trois grandes catégories de régime : (i) le régime des salariés du secteur privé qui assure les 69% des actifs ; (ii) les régimes spéciaux des salariés du secteur public qui couvrent les 16 % des actifs ; et (iii) les régimes des non-salariés qui représentent les  10% des actifs, ces indicateurs étant relatifs à la situation en 2011, il nous est important d’observer en profondeur chacun de ces secteurs privé, public et autonomes non salariés.

 

  • Le régime des salariés du secteur privé

 

Pour les salariés du secteur privé, le système de retraite est composé de deux niveaux obligatoires : la retraite de base et la retraite complémentaire.

 

 

  • La retraite de base :

Le régime de base est géré par la Sécurité Sociale. Le principal régime des salariés est géré par la CNAV ou Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des travailleurs salariés.

Pour les non salariés, chaque profession est rattachée à une caisse particulière et dispose d’un régime différent, par exemple : le RSI, la CNAVPL, la CNAVMA et la CNFB. Ces différentes  caisses se conforment usuellement sur la CNAV. Les taux et les clauses de cotisations sont plus ou moins similaires à ceux des salariés.

La retraite de base est calculée en fonction du nombre de trimestres validés et du Salaire Annuel Moyen (Voir le mode de calcul en annexe 01). Le nombre de trimestres d’assurance pendant lesquels le travailleur a cotisé conditionne l’accord  du taux plein pour la pension de retraite fixé à 50% du salaire annuel moyen. Une retraite à « taux plein » est plafonnée à 1 473 € par mois depuis le 1er janvier 2011.

Le nombre de trimestres et l’âge de départ à la retraite sont régulièrement portés à 165 trimestres et 62 ans pour les générations dont l’année de naissance débute en 1956.

Pour les carrières longues, il est indiqué dans la dernière réforme des retraites du 9 novembre 2010 que les  personnes ayant commencé à travailler avant 18 ans ont la possibilité de partir en retraite entre 58 et 60 ans. Cependant, ces personnes auraient dû avoir cotisé le nombre de trimestres obligatoires à l’obtention du taux plein,  c’est-à-dire une durée de travail de 43 ans et un trimestre pour la génération 1953. Si elles n’ont pas cumulé les trimestres nécessaires, une décote sera appliquée, et donc à chaque trimestre manquant on va enlever 0,625%, donc 2,5% seront enlevés du taux plein pour 4 trimestres manquants.

Par contre, si à partir de l’âge légal, le cotisant continue de travailler alors qu’il a rempli les conditions nécessaires pour une retraite à taux plein, il va jouir une majoration de pension appelée  une « surcote » lorsqu’il va partir définitivement en retraite. Ainsi, chaque trimestre cotisé supplémentaire effectué à compter de 2009 donne droit à une surcote de 1,25% (soit 5% par année).

Des majorations du montant de la retraite ou de la durée d’assurance peuvent être attribuées selon la situation. On peut en énumérer succinctement pour la majoration du montant de la retraite : majoration pour enfant, majoration pour conjoint à charge, et pour la majoration de la durée d’assurance : majoration pour enfant, majoration pour congé parental[4]

 

  • La retraite complémentaire :

 

Il existe deux types de retraite complémentaire :

  • ARRCO : retraite pour les non-cadres.
  • AGIRC : retraite pour les cadres.

A l’instar de  la retraite de base, la retraite complémentaire agit  sur un système de répartition. En effet, les cotisations versées par les personnes en activité rémunèrent les pensions des retraités. Cette retraite complémentaire est obligatoire et permet de majorer les revenus des salariés à la retraite.

 Au fur et à mesure que le salarié verse ses cotisations, il se voit attribuer des points. Le montant et la durée de cotisation vont déterminer le nombre de points. Le montant de la pension que l’assuré va toucher à son départ en retraite sera relatif au  » prix de vente  » du point à cette date et logiquement au nombre de points réunis pendant sa vie active.

Si le salarié change d’entreprise, ses points continuent à s’accumuler aux précédents. S’il change de  secteur d’activité, il change de caisse de retraite et ses points cumulés sont transférés auprès de la nouvelle caisse. La liquidation des droits peut se faire sur demande de l’assuré à partir de 60 ans, mais avant, il doit  avoir obtenu la retraite de base.

 Il nous sera nécessaire de savoir la réforme des retraites et les effets sur les régimes complémentaires obligatoires. Les règles appliquées par ces régimes complémentaires ne sont pas modifiées jusqu’au 30 juin 2011. En outre, L’AGFF est renouvelée jusqu’à cette date. Et continue à financer  les éventualités de prise de la retraite complémentaire avant 65 ans sans coefficient d’anticipation. Il est pourtant rapporté que certaines règles devraient être modifiées à partir du 01 juillet 2011.

  • Régime des salariés du secteur public

Les employés de la fonction publique sont répartis en trois catégories dont:

  • les fonctionnaires d’Etat qui relèvent des Pensions de l’Etat, ce sont les fonctionnaires civils, les magistrats et les militaires ;
  • les fonctionnaires de la fonction publique hospitalière et les fonctionnaires territoriaux, qui sont affiliés CNRACL ; et
  • les ouvriers de l’Etat affiliés au FSPOEIE

Le régime des retraites des fonctionnaires se conforme progressivement sur celui des salariés du secteur privé. L’âge du droit à la retraite est identique à celui  du secteur privé. Il augmente aussi dans les mêmes proportions, soit de 5 mois chaque année afin d’obtenir un âge de droit à la retraite de 62 ans pour 2017. L’exception qui confirme la règle concerne les retraités dits de « service actif » tels les policiers,  le personnel soignant des hôpitaux …). Si l’âge légal de départ à la retraite des fonctionnaires est de 60 ans, la leur est abaissée à 50 ans pour les policiers, les gardiens de prisons, les fonctionnaires élus ou députés, et à 55 ans pour les instituteurs, anciens instituteurs.  Outre cette exception, le fonctionnaire salarié est  mis en retraite, sans être requis, à l’âge de 67 ans. Pourtant, certaines prolongations  restent  possibles.

 

A l’instar des salariés du privé, les fonctionnaires qui doivent partir avant l’âge normal sans avoir atteint la durée d’assurance requise pour un taux plein vont subir une décote de 0,375% par trimestre manquant, ceci étant limité à 20 trimestres. Il est prévu l’évolution de cette décote jusqu’à 1,25% par trimestre manquant  jusqu’à  2015. La retraite à taux plein accordée est de 75 % du SAM.

 

 

En ce qui concerne la catégorie sédentaire,  afin de bénéficier de la retraite de la fonction public, il faut pouvoir justifier deux années de service (durée réduite depuis novembre 2010, sachant qu’auparavant il fallait justifier 15 ans). Quant à la catégorie active, la durée minimale augmente de 5 mois tous les ans, afin d’obtenir 17 ans en 2015.

 

A défaut de ne pas avoir été fonctionnaire pendant les durées minimales, les droits deviennent ceux des non-titulaires, soient les droits du régime général additionnés de la complémentaire IRCANTEC.

 

En effet, la pension de retraite des fonctionnaires est basée sur les revenus bruts hors primes perçus au cours des 6 derniers mois.

Cependant, si le fonctionnaire continue une activité après 60 ans, une surcote de 0,75% par trimestre pourra lui être accordée. La surcote est applicable aux périodes cotisées après le 1er janvier 2004, et ce, dans la limite de 20 trimestres.

Si les deux conjoints sont fonctionnaires et ils ont au moins 3 enfants qui ont  élevés pendant  9 ans minimum avant leur 20ème anniversaire, la majoration s’élève alors à 10% et au-delà du 3ème enfant, chaque enfant donne droit à un complément de 5 %. Ces régimes concernent le Service des Pensions de l’Etat, la CNRACL et le FSPOEIE.

  • Régimes autonomes des non-salariés (artisans, professions libérales, agriculteurs…).

 

Les personnes suivantes sont classées dans la catégorie des non salariés (i) les artisans, commerçants, industriels ; (ii) les exploitants agricoles ; et (iii) les professions libérales. Le départ à la retraite augmente tous les ans de 4 mois, puis 5 mois pour atteindre 62 ans en 2017.

Spécifiquement, le régime des artisans, des commerçants et des industriels est standardisé au  régime de base appliqué aux salariés du secteur privé. En effet, pour obtenir une retraite à taux plein, il faut compter 160 trimestres d’assurance cotisés pour les assurés nés avant 1949, c’est-à-dire travaillés, assimilés (chômage, maternité…) ou rachetés. Pour les assurés, il faut compter respectivement 161, 162, 163 et 164 trimestres pour ceux qui sont nés en 1949, en 1950, en 1951 et en 1952.  S’ils ont commencé à travailler précocement, ils ont la possibilité d’arrêter leur activité dès l’âge de 56 ans.

Depuis 2003, un régime  complémentaire, inexistant auparavant, a été mis en place.

Les cotisations résultent d’un calcul sur les revenus professionnels à un taux à 16,6% pour la retraite de base et de 6,6% pour la retraite complémentaire.

 

Le régime de retraite de base est calculé :

  1. Soit selon le régime général : revenu annuel moyen X taux compris entre 25 et 50% en fonction des trimestres de cotisation.
  2. Soit selon un système de points, ou selon un système mixte.

Si les artisans, les commerçants et industriels partent à la retraite avant 65 ans, alors  qu’ils n’ont pas encore amassé 160 trimestres, une décote est  appliquée, d’où le taux de 50% diminue de 2,5% par trimestre manquant. Cette décote est constamment diminuée pour aboutir à 5% par année manquante en 2013 et ce depuis 2004, avec un maximum de 25%. Inversement, une « surcote » de 0,75% à 1,25% par trimestre est convenue s’ils continuent à travailler après 60 ans d’âge.  Celle-ci est applicable aux périodes cotisées après le 1er janvier 2004.

1.1.2.       La retraite par capitalisation

Un régime par  capitalisation qui voudrait se suppléer pleinement à la répartition devrait verser  une part croissante du PIB à des retraités qui deviennent de plus en plus nombreux, donc il doit jauger plus fortement sur les actifs, s’il entend maintenir le niveau relatif des retraites.

La retraite par capitalisation est une technique financière certes, mais on a remarqué des différences entre cette technique et celle de la retraite par répartition :

Le travail  des salariés crée de la richesse dont l’assemblement de l’épargne qui est placé pour constituer un capital (placement).  Ce capital est donc le fruit des revenus versés aux retraités. Cette richesse dépendra en effet de l’inflation et du développement des marchés financiers. Sachant par ailleurs que l’argent qu’un salarié va épargner est investi par l’intermédiaire d’un fonds de pension sur les marchés financiers.

Effectivement, la retraite par capitalisation est une technique financière où chaque  salarié épargne pour sa propre retraite. Cette retraite est donc individuelle contrairement à la retraite par répartition qui soutient une solidarité intergénérationnelle.

 

Pratiquement, la retraite par capitalisation fonctionne sur le principe de l’accumulation d’un capital, constitué par des prélèvements sur les revenus du salarié, ou sur le principe de versements effectués à l’initiative du salarié.

 

C’est ainsi que le salarié organise sa retraite « du demain ».  Le capital constitué, par prélèvements sur les revenus durant sa vie active, financera les besoins pécuniaires dès la cessation de toute activité lucrative.

 

La retraite par capitalisation a toujours une forte composante collective pour sa gestion, de par le montant des sommes et de par son importance sociale. Les acteurs des marchés sont soumis à des contrôles importants spécifiques, ainsi qu’à des réglementations.

 

Le système de  capitalisation, peut être libre ou obligatoire. Il peut être géré par chacun des actifs sous forme individuelle. Il peut aussi être  géré de manière collective par l’état, ou par des organismes spécialisés, entre autres le fond de pension, lesquels gèrent et collectent les sommes épargnées.

 

Les sommes épargnées durant la vie de l’actif ont pour objectif d’assurer des revenus eux-mêmes destinés à chaque génération. Ces revenus peuvent être égaux aux sommes épargnées, avec une rentabilité optimisée selon les placements effectués.

 

Afin d’éviter que certains actifs soient dépourvus de toute épargne, une épargne retraite d’un montant minimal est rendu obligatoire pour la plupart des pays. Une fiscalité appliquée est largement encourageante, afin d’éviter les comportements non optimaux des épargnants.

 

Quand bien même notre système de retraite français reste essentiellement le système de retraite par répartition, trois systèmes de retraite de capitalisation existent actuellement :

 

  • La retraite de capitalisation destinée aux sénateurs.

 

  • Le système de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (RAFP), laquelle gère pour les fonctionnaires, les cotisations des heures supplémentaires.

 

  • Le Fonds de Réserve des Retraites (FRR), créé en 2004, est le fond le plus significatif géré par des syndicats. Ce fonds obtient un rendement annuel plutôt positif. En effet, à l’heure la plus critique de la crise connue en 2008, le fond s’est maintenu légèrement en positif avec +0,3%,  et à présent nos perspectives nous laissent espérer un rendement de +8,8% pour fin 2017.

 

Lorsque l’actif fait valoir ses droits à la retraite, deux  principales possibilités lui sont offertes :

 

  • Une première lui permettant de faire face à l’ensemble de ses besoins. Le retraité se voit ainsi effectuer des retraits progressifs sur son capital. Cette phase se prénomme la phase de désépargne. Si le décès de l’épargnant intervient avant la fin de son épargne, celle ci sera reversée à ses héritiers. Dans ce cas la perte de capitalisation est inexistante. Dans le cas contraire où l’épargnant puise toutes ses ressources, il devra être secouru par son entourage ou bien pris en charge à minima par l’état.
  • Une seconde possibilité est offerte. Celle où le capital cumulé est transformé en rente viagère, un revenu fixe, versé jusqu’à la date du décès. Ce système de rente viagère peut être un choix dit de sécurité pour le retraité. En effet, ceci peut être un moyen confortant, assurant un revenu jusqu’au dernier souffle d’une vie.

Dans le cas d’un décès, le capital cumulé pour la mise en place de la rente viagère, n’est pas reversé aux héritiers. Afin de faire face à l’incertitude de l’espérance de vie, ce système de mutualisation des risques est très efficace.

 

A propos de la retraite par capitalisation, trois scénarios ont été étudiés sur le rendement du capital placé : scénario à 2%, à 4% et à 8%. Concernant le système de retraite par répartition,  est calculé le montant pour lequel le cotisant doit payer. Ce montant varie en fonction du rapport retraité/cotisant.

 

 

 

 

 

 

 

Examiné sur le graphe ci-haut, l’on constate que le système de retraite par capitalisation demande un effort moins important que le système de retraite par répartition. On a pu observer dans une  étude que les pays ayant choisi le mode de retraite par répartition  ont des dépenses bien plus élevées que celles des pays ayant recouru au mode de retraite par capitalisation .

 

1.2. Quelles sont les menaces de nos systèmes de retraite ainsi que leurs avantages et inconvénients.

 

Le déséquilibre de plus en plus important des régimes de retraite, nécessite une réforme. Ce déséquilibre de financement repose sur des problèmes structurels : un déficit qui s’est accéléré avec la crise économique que la France connaît depuis ces derniers temps.

 

Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) a ainsi établi de nouvelles projections financières des régimes de retraite en 2010. Pour mémoire, en 2007, le COR estimait déjà un déficit exceptionnellement important. De surcroît, la crise économique connue les années suivantes, a accéléré les difficultés.

 

Projections COR 2007 2010
Chômage : 4,5% Chômage : 7%
2030 47 Milliards d’€ 70 Milliards d’€ 80 Milliards d’€
2050 69 Milliards d’€ 102 Milliards d’€ 114 Milliards d’€

Source : 5ème Rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (2010)

 

Les nouveaux déficits ont ainsi atteints un seuil  beaucoup plus élevé que prévu en raison de la crise. Lors de la première projection, nous obtenons en termes de prévisions  pour 2030, celles prévues pour 2050.

 

1.2.1.       Quels sont les avantages et les risques des deux systèmes de retraite ?

 

 

  • Avantage et inconvénient de la retraite par répartition

 

 

Avantage :

La retraite par répartition a le premier avantage d’apporter, lors des crises économiques, une stabilité à l’inverse de la retraite par capitalisation. Le second avantage est le fait  que les prélèvements octroyés  aux actifs, au profit des retraites, soient en quelque sorte directement réinvestis par les retraités. Ces mêmes retraités ayant ainsi que la capacité  de consommer ce capital font tourner favorablement l’économie. De surcroît, la retraite par répartition profite aux actifs. En effet, elle sera proportionnelle au nombre d’années pour lesquelles l’actif aura cotisé et au montant de ses cotisations. C’est le principe d’égalité du système.  Malgré l’existence d’une   retraite par répartition devenue obligatoire, dont le but est le profit à long terme du futur retraité, l’alimentation d’une caisse supplémentaire ou l’investissement direct et volontaire restent toujours possibles.

 

Afin que le système continue de fonctionner, la retraite par répartition doit demeurer obligatoire. C’est ainsi que pour préserver  ce caractère obligatoire, les textes de loi stipulent son existence. Sa réglementation stricte a pour inconvénient son manque de souplesse où  il est difficile d’apporter une modification.

 

Inconvénient :

Le système de retraite par répartition reste assez complexe. Il fait considérer plusieurs paramètres.  Aussi, le bon fonctionnement du principe d’égalité obligatoire ne laisse que peu de place aux choix différents de cotisation sous peine d’en modifier considérablement son fonctionnement. C’est ainsi, qu’il est impossible au salarié de déterminer à son initiative   un taux de cotisation faible pour obtenir une faible pension ou de percevoir une pension moindre avant l’âge légal de la mise à la retraite ou de recevoir une pension majorée au prorata de l’allongement de son activité, ce que nous pourrions presque considérer comme étant de la pseudo-capitalisation.

 

De plus,  ce système d’obligation de cotiser repose sur l’intervention de l’état, ce qui sous-entend une influence politique. Alors que les intérêts perçus par les retraités et les actifs  cotisants  sont à l’opposé l’un de l’autre, les intérêts électoraux prédominent  la justice sociale qui  toutefois est souvent mise en avant. Il est plus difficile de retarder l’âge de départ à la retraite que d’augmenter les cotisations mensuelles relatives aux   charges sociales des employeurs. Paradoxalement, ces charges attribuées aux employeurs mais restant « invisibles » aux regards des salariés, réduiront à coup sûr à terme leurs salaires. De ce constat source la compétitivité du coût du travail eu égard aux pays voisins étrangers. De surcroit, naît un questionnement en corrélation avec  l’équilibre démographique  et  la justice intergénérationnelle.

 

  • Avantage et inconvénient de la retraite par capitalisation

 

Avantage :

Quelques avantages sont accordés à la retraite par capitalisation. Il est ainsi profitable d’investir à petite dose sur la capitalisation, dès que le système de retraite d’un pays se rend faillible. Aussi, la retraite par capitalisation ne profite pas seulement aux inactifs. En effet, durant sa constitution, les capitaux permettent  d’investir dans au sein de sociétés ou dans le domaine des biens immobiliers, sans avoir recours à la Caisse des dépôts ou au FSI, lesquels possèdent un monopole important des fonds.

 

La retraite par capitalisation n’a donc pas la seule destinée à être vouée à un capital retraite. Elle peut aussi avoir pour rôle « la transmission », par la constitution d’un patrimoine. Toutefois, si l’économie est durablement porteuse,  le rendement des retraites peut être amélioré.

 

Inconvénient/risque :

Cependant, le système de retraite par capitalisation reste dépendant d’un organisme privé. En conséquence, le cotisant n’est pas assuré de la non-faillite de la société de gestion, ceci malgré l’assurance que ses fonds de pension soient garantis dans les conditions les meilleures Aussi, les fonds épargnés peuvent être investis sur différents supports afin d’obtenir les rémunérations d’intérêts les plus optimales. Cette possibilité ne reste pas sans risques. Les fonds peuvent être sensibles aux aléas des marchés financiers, aux crises, aux guerres, aux modifications de régime.

 

C’est ainsi que le retraité peut  se voir démuni à la fois de son capital et de sa pension. Ces aléas peuvent  se révéler très dommageables dès lors que le cout de la vie augmente, menaçant le retraité d’une  perte de son pouvoir d’achat.

 

1.2.2.       Les menaces sur les retraites.

 

Le paiement des pensions de retraite est basé sur le principe de la répartition : c’est la population active qui paye les pensions des retraités, en temps réel. C’est donc l’exercice de la solidarité intergénérationnelle. En examinant l’évolution de la situation sociale, économique et financière de la France, cette solidarité intergénérationnelle toucherait d’ici peu ses limites en cas d’absence de réforme des systèmes de retraites, et ce, à cause du vieillissement de la population. En 2010, 15,5 millions de personnes sont âgées de plus de 60 ans, représentant les  25% de la population française,  et selon l’extrapolation, elles seront 18 millions en 2020 dont 25% seront âgées de plus de 65 ans. Par conséquent, une autre difficulté financière croissante du financement de la dépendance se présentera sachant qu’en vieillissant, la population devient plus fragile, plus souvent malade avec des pathologies permanentes, donc plus dépendante de la population en activité.

 

En France, la population vieillissante compte 22,5 millions d’inactifs percevant des retraites ou des pensions de réversion qui sont financées par 27,5 millions de personnes actives.  A part la situation sociale, la situation économique et financière, la démographie reste une des raisons majeures des déficits des régimes de retraite.  A titre d’illustration, on estime l’allongement de l’espérance de vie à la naissance entre 2000 et 2050  est de 75,3 à 83,8 ans pour les hommes et de 82,8 à 89,0 ans pour les femmes[5].

 

La retraite par répartition, basée sur la solidarité intergénérationnelle, nécessite un nombre d’actifs suffisants pour financer les retraites. Le ratio démographique, définissant le nombre de personnes actives cotisant par rapport au nombre de retraités, est en conséquence un ratio significatif et important pour s’assurer de l’avenir du système. Or, ce ratio ne cesse de se dégrader.  Dans les années 60, nous pouvions compter 4 actifs pour 1 retraité. La situation se dégrade. En  abscisse de ce graphe, nous lisons les années, et en ordonné le nombre d’actif pour 1 retraité.

Le nombre d’actif a tendance à diminuer dans le temps, selon ce graphe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon  les sources du COR,  deux phénomènes peuvent être traduits par la dégradation du ratio de démographie :

 

  • Le premier constat est l’espérance de vie. Avec une augmentation considérable, elle accroit le nombre d’années de retraite.

Durant ces dix dernières années, l’espérance de vie pour les hommes de 60 ans a augmenté de 2 ans et pour les femmes de 1,6 an, soit une évolution soutenue. Désormais, à 60 ans, un homme a une espérance de vie de 24,5 années et une femme de 27 années.

 

  • Le second constat est l’apparition des générations nombreuses issues du Baby Boom. Nous constatons ainsi une très forte augmentation des retraités en raison de l’arrivée des babys boomers des années 1945. Environ 450 000 personnes ont pris leur droit à la retraite depuis 2000 et ce jusqu’à 2003. Ce chiffre a encore augmenté pour atteindre 700 000 personnes retraitées entre 2006 et 2008.

 

 

 

Les retraités sont à la fois plus nombreux et ont  à la fois une espérance de vie plus longue.

Source : INSEE

 

Parmi les pays européens, la France est le pays ayant le départ à la retraite le plus bas (59,4 ans), comparativement à la moyenne européenne (61,2 ans), soit un différentiel de moins 2 ans. Si nous nous comparons à l’Allemagne (62 ans), la France a quelque peu de retard. Selon les données issues d’une étude de EUROSTAT, l’âge de départ moyen des hommes est jusqu’à 3 ans plus tôt et pour les femmes un peu plus de 1 an, par comparaison avec leurs partenaires européens.

 

Nous allons discuter dans le chapitre subséquent, la pratique de la constitution de sa propre retraite, à l’instar de ces données  nous informant la généralité  sur la retraite.

 

 

 

Chapitre II. Constitution de sa propre retraite

 

Dans ce chapitre, il nous est important  de discuter  les choix disponibles pour un salarié ou un non salarié  en ce qui concerne les moyens de constituer sa propre retraite, en prévoyant de renforcer les droits acquis dans le cadre des  retraites obligatoires et ou complémentaires déjà amorcées par les différents systèmes de retraite.  Epargner pour accroître sa future retraite est nécessaire, mais ici la problématique est formulée comme suit « Quels placements épargne retraite choisir pour améliorer sa retraite ? ».

 

Les vieux jours, la dépendance et éventuellement les maladies chroniques sont inévitables pour les communs des mortels qui survivent sur cette planète terre. Par conséquent, pour mieux vivre cette période appelée troisième et quatrième âge, il faut bien se préparer pour ne pas finir  dans la mendicité ou dans la pauvreté, ou tout simplement pour ne pas devenir la charge de l’entourage.

 

J’ai relevé les différents moyens qui pourraient  faciliter ou améliorer la constitution de sa propre retraite. L’on peut énumérer  la capitalisation d’une épargne disponible, un patrimoine immobilier, l’épargne bancaire.  On peut aussi envisager d’autres compléments de revenus, plus ou moins complexes, mais demeurent toujours faisables si on écoute les conseils des professionnels.

 

  • Constitution de la retraite

 

En France, le système de retraite par répartition avec un régime obligatoire et des complémentaires endure un déséquilibre qui ne cesse de croître entre les personnes en activité et les personnes en position de retraite. Ce déséquilibre se traduit depuis plus de vingt ans par des réductions constantes des taux de relève et une augmentation de l’âge légal de mise à la retraite à taux plein.

Pour un employé de la fonction publique, pour un cadre ou non cadre, la difficulté est réelle. Pour les personnes non salariées exerçant un métier, les chefs d’entreprise, les artisans et les commerçants, ou encore les professions libérales, ils sont conscients pareillement qu’ils ne pourront profiter d’une retraite importante et satisfaisante. Il est de ce fait nécessaire de se fonder sa propre retraite personnelle, autrement-dit  une épargne qui doit permettre de bénéficier de revenus complémentaires. Il est envisageable de se créer sa propre retraite par les moyens de la capitalisation d’une épargne disponible, ou  par la constitution d’un patrimoine immobilier, ou par l’épargne bancaire.  Nous allons discuter successivement ces différents moyens.

  • Par les moyens de la capitalisation d’une épargne disponible

 

 

Par définition, l’épargne est une tranche de rentrée d’argent d’un agent économique[6] consommée. Cette tranche de revenu n’est pas détruite séance tenante par une dépense de consommation et peut être gardée sous forme liquide[7] ou être réinvestie dans le circuit économique en réalisant un placement ou un investissement. Il s’agit donc de capitaliser l’épargne disponible. Il faut bien réfléchir sur  l’épargne liquide qui reste disponible sous forme liquide comme le Livret A[8], Livret jeune[9] ou sous l’oreiller : on parle alors d’encaisses de précaution ou de thésaurisation. Ainsi, je propose ici six (6) points pour illustrer la capitalisation  d’une épargne disponible aux fins de constitution de sa propre retraite.

 

  1. Employer avec modération ses revenus en vue de sa retraite est devenu indispensable

 

 

Selon les petites enquêtes menées par-ci par-là, le système de retraite par répartition en vigueur  ne convient plus à la structure démographique de la population française. L’accroissement du nombre des personnes en âge de retraite et l’extension de la durée de vie ne permettent plus les cotisations des actifs à financer comblement les retraites des seniors.

 

Et  tout compte fait, le système de retraite par capitalisation est également peu rémunérateur pour notre propre retraite.  Prolongement de la durée de cotisation, augmentation des retenues, c’est la crise… Afin de garantir des disponibles plus convenables pour sa retraite, parmi les meilleures solutions, il s’agira  de se fonder une épargne retraite complémentaire, en épargnant pour ses vieux jours.

 

  1. Gagner du temps, épargner au plus tôt !

 

 

C’est une question de logique ! Autant une personne commence à épargner tôt, plus son complément de retraite sera plus consistant  lors de la mise en retraite.

 

A titre d’illustration :

 

Pour un placement de 1.000 € avec un taux de 4,20% capitalisé annuellement, suivi d’un versement de 100€ par mois, un individu obtiendra un capital de 16.378€ au bout de 10 ans

 

Pour un placement de 1.000 € avec un taux de 4,20% capitalisé annuellement, suivi d’un versement de 100€ par mois, un individu obtiendra un capital de 39.587€ au bout de 20ans

 

Deux personnes âgées de 60 ans ont placé de l’argent ; l’une commence le placement à 40ans et l’autre à 50ans ; les fonds placés, les versements périodiques et les taux sont identiques, mais la durée du placement fait la différence. L’une dispose de 39.587€ comme capital, alors que l’autre n’a amassé que 16.378€. Autant une personne commence à épargner tôt, plus son complément de retraite sera plus consistant  lors de la mise en retraite.

 

 

  1. Disponibilité de différents placements « épargnes »

 

Pour se former une épargne retraite additionnel la plus appropriée, il est indispensable de bien  distinguer les placements épargne les plus ajustés à ses conditions et à ses préférences de supports, afin d’avoir égard à son exposition aux risques financiers.

Il est pourtant évident que certains placements épargne sont gardés pour certaines catégories sociaux-professionnelles, salariés, indépendants ou employé de la fonction publique, donc que chaque individu prenne soin de son épargne retraite complémentaire.

 

Les placements d’épargne retraite complémentaires ne sont pas tout à fait bénéfiques si l’on choisit les placements de liquidité genre  compte à terme ou sicav[10] monétaires ou livret épargne. Mais lorsque l’épargnant n’a plus confiance au système qui présente des risques financiers, il est amené à garder une part significative de leur tranche de revenu non consommée instantanément  sur ce type de placements.

Les placements obligataires[11], parfois exposés aux risques comme les variations de taux d’intérêts, les défaillances de l’émetteur, sont vus comme des placements boursiers, selon notre opinion.

Chaque individu est donc conseillé de bien choisir les placements épargne qui conviennent et qui préviennent les vieux jours. Il est fort possible de choisir plusieurs placements dans le but d’associer les avantages qui en découlent.

 

  1. Cumul d’avantages en choisissant plusieurs placements

Le dicton « Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » demeure logique et vrai au quotidien. Nul n’est protégé d’un changement de fiscalité ou  d’un changement des règles du jeu sur les placements financiers. Il est alors plus sage de minimiser les risques sur le long terme en choisissant plusieurs placements.

Cependant, pour bénéficier des avantages de chacun des placements proposés, il est  également convenable de varier ses placements : adhérer au plan d’épargne pour la retraite collectif et à l’abondement de son employeur, mais aussi profiter de la souplesse de l’assurance-vie paraît être très propice.

Posséder en même temps un Plan Epargne Entreprise (PEE) qui associe les salariés à la constitution d’un portefeuille de valeurs mobilière et un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO)  donne la possibilité de bénéficier des abondements de l’employeur, et encore on peut les compléter avec d’autres contrats d’assurance-vie, pour la souplesse de ce type  de placement.

 

  1. L’Epargne mensuelle limite la prise de risque

Le montant à épargner par mois est évidement inférieur par rapport un placement annuel. Par conséquent, l’effort à déployer paraîtra moins pénible. En outre, pour des placements sur des supports comme les fonds actions avec cours flexible et changeant, ou unité de compte sur des assurances-vie, l’achat périodique à petite intervalle permet de peaufiner le prix d’achat. En conséquence,  le placement épargne  peut devenir moins vulnérable aux  variations  multiples des indices boursiers.

  1. Réduire, au plus tard 5 années avant la retraite, les risques

Il est vivement conseillé à l’épargnant, qu’il soit salarié ou non salarié    de  réduire son exposition aux risques financiers, quelques années avant la retraite, que l’on appelle couramment la dernière ligne droite de la vie professionnelle. Il est inconcevable de  voir s’envoler son capital avant d’en profiter, à une période critique de la vie active qu’est exposée aux risques de marché.

 

L’épargnant précautionneux va donc être vigilant et arbitrer ses placements à risque tout au long des années pour diminuer son exposition aux risques. Il faut prendre soin que le déroulement de la vie active soit bien plus paisible… loin des ennuis des indices boursiers.

 

  • Par la constitution d’un patrimoine immobilier

 

Pour une bonne solution d’épargne retraite, l’investissement immobilier locatif n’est pas négligeable. Investir dans la construction représente une sécurité à son épargne et au capital investi. Le profit produit par l’investissement immobilier locatif est plus rémunérateur par rapport aux placements financiers sans risque. De surcroît, les rendements des placements immobiliers bénéficient d’une indexation sur l’IRL[12], les protégeant de l’inflation.

L’immobilier choisi pour une solution d’épargne retraite est d’autant prudent pour bénéficier certains avantages fiscaux, mais également un soutien du crédit immobilier qui va permettre de se constituer un capital retraite, doublé d’un capital décès pendant toute la phase de remboursement du prêt.

L’épargne retraite immobilière est une solution inéluctable. L’usage du crédit bancaire, la contribution du loyer et de l’avantage fiscal donnent l’opportunité de se constituer un capital retraite en restreignant son effort d’épargne.

 

Certainement, outre l’aspect défiscalisant, ce qui fait agir l’investissement immobilier est la création d’un patrimoine pour la retraite. En conséquence, l’investissement immobilier représente un moyen favorisé d’acquérir un revenu d’un capital, à l’abri de l’inflation, tout en jouissant du support du crédit. En outre, le revenu desdits biens est mensuel, comme une rente, mais sans pour autant  être obligé d’immobiliser son capital auprès d’un assureur.

Le temps passé à la retraite s’allonge logiquement avec l’amélioration de la médecine qui allonge également la durée de vie, impliquant ainsi pareillement  l’accroissement du nombre de personnes âgées que nous appelons les seniors. Cet aspect démographique  incite les actifs français à élaborer individuellement leur retraite en constituant un revenu complémentaire  dans le but de conserver  leur niveau social et économique lorsqu’ils doivent quitter  les activités professionnelles, faisant abstraction à l’aide de l’Etat. Il est pourtant remarqué qu’en cette période d’économie pleine de crise,  cette pratique s’abandonne de plus en plus, en attendant   de nouvelles incitations fiscales

Il n’est pas épuisant néanmoins de  rappeler ici que la meilleure des préparations à la retraite qui sont disponibles sur le marché est dans un investissement immobilier locatif. Sachant par ailleurs qu’en plus de la constitution d’un patrimoine qui peut être transmis aux successeurs ainsi que le caractère défiscalisant de l’acte, l’investissement immobilier locatif fournit des revenus complémentaires que sont les loyers. Et, les loyers sont  réévalués en fonction de l’inflation et donc continuent à fournir les ressources de l’investisseur.

Dans un autre style, l’achat de parts à crédit intéresse notamment des individus qui sont encore en activité et qui souhaitent préparer à bon escient leur retraite. Certains travailleurs qui achètent des SCPI[13] à crédit se fixent  l’objectif d’avoir tout remboursé avant leur départ en retraite,  le prêt immobilier qui a aidé à se saisir les parts. Ceci étant, pour que les parts de SCPI apportent alors un complément de revenu palpable à partir de 62 ans. La leçon à tirer : il faut débuter jeune ce type d’investissement.

 

Malgré l’aspect positif de l’investissement dans un bien immobilier pour se constituer un patrimoine immobilier, en vue de sa retraite, il ne faut pas confondre jeune et précipitation, sous couvert d’un profit court-terme, via un dispositif défiscalisant, comme le Robien recentré, ou le Borloo populaire. Parmi tant d’autres, ces deux dispositifs donnent l’opportunité de réduire son imposition sur ses revenus actuels en atténuant le prix d’achat du bien immobilier. Nécessairement, il est convenable de garder la vigilance quand on fait le choix de son investissement, il ne faut pas surtout acheter à un prix trop élevé, et il faut s’assurer que la demande locative est présente sur le marché.

 

  • Par l’épargne bancaire.

 

A titre de rappel de définition, l’épargne bancaire est l’argent qu’il reste en excès, alors que toutes les dépenses sont faites. Cet argent restant est placé afin de l’économiser et, dans la mesure du possible, d’en tirer une valeur ajoutée. Les objectifs de l’épargne bancaire sont multiples et différents selon les besoins, l’on peut en énumérer : la sécurité, le rendement, la constitution d’un capital, l’épargne de précaution, etc.

Il est de la compétence de la banque de proposer à ses clients les possibilités d’emprunt et d’épargne. Pour ce faire, la banque met à leur disposition des propositions de crédit et d’épargne bancaire soutenues par des garanties spécifiques et offertes à des taux différents.

Le client peut choisir le destiné de son argent dan le cadre de l’épargne bancaire. Ceci peut être : disponible, c’est-à-dire en espèce ou en compte courant ou rémunéré, peut-être liquide selon le principe de livrets d’épargne, peut être placé dans des comptes spéciaux, immobilier, etc. ou peut être investi dans des entreprises à titre d’actions ou d’obligations.

L’efficacité de l’épargne bancaire résulte des caractéristiques des risques. Autant le risque est élevé, plus le rendement est également élevé ; autant le risque est faible, moins la rémunération est satisfaisante.

En comparaison à d’autres produits proposés par la banque, les livrets bancaires sont l’épargne la plus évidente, mais ils rapportent le moins sur le long terme pour le client épargnant. A contrario, les placements financiers sont plus risqués, mais dans la plupart des cas, ils rapportent davantage sur le long terme.

Pour terminer cette section concernant l’épargne bancaire, la fiscalité relative à l’épargne bancaire est dissemblable selon le produit :

  • Les produits exemptés d’impôts et de prélèvements sociaux  concernent le livret A, le livret Développement Durable et consort ;
  • Les produits affranchis d’impôts mais non de prélèvements sociaux touchent le compte épargne logement (CEL), le plan d’épargne logement (PEL), le plan d’épargne en actions (PEA), etc.

D’autres astuces peuvent aider les travailleurs salariés ou non salariés, permanents ou employés  courte durée (ECD) pour améliorer davantage la constitution d’une retraite. Nous allons les exposer dans la section subséquente.

 

  • Quelques astuces supplémentaires contribuant à la constitution d’une retraite

 

 

  • Mise à côté de l’argent mais sans blocage, dès l’âge de 25 ans

Dès l’entrée dans la vie professionnelle, le comportement primordial est d’avoir les bonnes habitudes. D’abord, épargner et bien arranger les documents y afférents qui doivent servir de preuves  indispensables plus tard. On doit être en connaissance que tout salaire donne l’opportunité de verser des cotisations pour sa retraite, voire un ECD ou celui perçu pour un job d’été, ou les périodes de services militaires. Il faut savoir que trois mois de travail donnent le droit de valider un trimestre, donc il ne faut jamais manquer ces temps d’activité, et rappeler les caisses de retraites qui omettent les périodes d’activité courtes, et oublient parfois de les comptabiliser.

 

Il est en effet nécessaire de garder et de classer soigneusement tous les documents qui pourront prouver ces périodes d’activité ; l’on peut énumérer : les fiches de paie, les contrats de travail, les attestations de travail à l’étranger, le livret militaire sachant que 90 jours de services donne droit à un trimestre, les relevés de points ARRCO et AGIRC vérifiant si les changements de salaires ou de statut ont été enregistrés en bonne et due forme, et les attestations ASSEDIC si on a subit des moments de chômage.

 

En ce qui concerne le financier, la règle numéro 1 est de bien choisir les supports financiers si le travailleur n’est pas encore propriétaire. Il faut savoir que «Certains ne permettent pas de retirer facilement l’argent placé et pourraient empêcher l’achat de la résidence principal ou la création d’une entreprise. Il faut privilégier des supports liquides et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier», selon les dires de Marc Darnault qui en est expert. Pour Marc, le choix doit être réalisé selon les besoins de la personne, et il conseil avec assurance comme suit : «préférez le banquier qui vous parle de vos besoins à celui qui parle de produits d’épargne».

 

Pour l’assurance vie, elle est conseillée du fait que l’argent épargné peut être retiré en cas de besoin, et il permet également de profiter à terme d’un capital défiscalisé. Il ne faut pas minimiser les contrats offerts sur internet qui permettent de ménager les frais d’entrée.

En ce qui concerne le Plan d’épargne logement (PEL) : Il doit permettre au travailleur de préparer l’obtention de la résidence principale.

 

  • Mise au point la carrière à l’âge de 40 ans

 

La quarantaine est le moment de faire un point sur sa carrière pour un travailleur afin de  corriger des erreurs des caisses susceptibles de biaiser les points ou le nombre de trimestres, surtout si le travailleur a changé d’employeur, de statut, ou peut-être a subi des moments de chômage.

 

A la quarantaine, le travailleur doit continuer à archiver les documents cités supra, il faut procéder aux décomptes d’indemnités journalières en cas d’arrêt maladie ou congés maternité, aux décomptes d’épargne entreprise. C’est le moment de demander le relevé individuel de situation (RIS). Actuellement, ce document est adressé systématique à toutes les personnes âgées d’au moins 35 ans, puis ensuite tous les 5 ans.

 

En ce qui concerne le financier : « Il ne faut pas perdre de vue un principe fondamental : lorsque l’on parle de retraite il faut penser sécurité et non spéculation », selon les dires de l’expert Marc Darnault qui enchaîne qu’il est indispensable de déterminer les priorités du travailleur avant de choisir tel ou tel produit d’épargne :

 

  • Créer son entreprise, protéger son conjoint, réduire ses impôts,
  • Alimenter son Assurance-vie,
  • Profiter des offres de son entreprise telles que les PEE ou les Perco qui sont en partie abondés par l’entreprise ;
  • Ouvrir un PEA qui donne l’occasion favorable de récupérer une rente défiscalisée,
  • Investir dans l’immobilier locatif, sous réserve d’avoir acquis sa résidence principale ce qui est une priorité,
  • Utiliser les dispositifs d’investissement locatif qui est une option intéressante car elle permet des économies fiscales
  • Il est également possible pour le travailleur d’ouvrir un Perp ou un contrat Madelin. Notamment, le travailleur non salarié qui n’a pas suffisamment cotisé aux régimes obligatoires peut profiter des contrats Madelin et des plans d’épargne retraite populaire qui doivent permettre de constituer un capital tout en simplifiant ses impôts.

 

  • Evaluer sa retraite à l’âge de 55 ans

L’on parle qu’à 55 ans, le travailleur entame la dernière ligne droite de sa vie active. Le travailleur est à 10 ou à 15 ans du départ à la retraite, selon son choix. Il faut donc qu’il évalue sa situation afin de réagir avant qu’il ne soit trop tard, en effet voici les actions qui puissent l’aider :

  • Continuer le classement des fiches de salaires et autres documents qui prouvent qu’il a cotisé aux différents régimes, il ne faut pas omettre les relevés de points ARRCO et AGIRC ;

 

  • Faire une requête du relevé d’estimation indicative (EIG): la CNAV envoie systématiquement ce document évaluant d’une manière globale les retraites de base et complémentaires du moment qu’un travailleur atteigne l’âge de 55 ans. Cet état récapitulatif  ne se soucie pas de vérifier minutieusement les décomptes, surtout que le travailleur n’a pas eu une carrière professionnelle linéaire.

En ce qui concerne le plan financier, ces actions peuvent être :

  • Touchant l’Assurance-vie, réaliser un changement vers des fonds plus sécurisés et accroître les versements.
  • Perp et Madelin: choisir ce type de contrats et/ou stimuler les versements si c’est déjà pratiqué.

 

 

  • Partir à la retraire ou reprendre les activités à l’âge de 60 ans

 

Le travailleur doit avoir cotisé comblement pour bénéficier à 60 ans, qui  est l’âge légal de la retraite, une retraite à taux plein. Si le travailleur ne dispose pas du nombre requis de trimestres, c’est-à-dire 40,5 en 2010, il va subir une décote. S’il en dispose assez, il peut   liquider sa retraite, ou il poursuit une activité professionnelle jusqu’à 70 ans qui est l’âge de mise à la retraite d’office, et dans tel cas, il acquiert des surcotes.

 

A 60 ans, c’est le moment de reconstituer sa carrière par la faveur des éléments conservés au cours de la vie active : salaires, relevés ARRCO, AGIRC, relevé d’épargne entreprise, RIS, EIG et s’assurer que tout y est et bien classifié, le cas contraire, le travailleur sexagénaire ne peut pas émettre des réserves ou adresser ses réclamations aux différents caisses et régime (CNAV, ARRCO-AGIRC).

 

Si le travailleur sexagénaire souhaite partir à la retraite, il peut demander la liquidation. Il faut d’ailleurs mettre en route les procédures de liquidation six mois avant la date de départ souhaitée.

 

Pour un travailleur sexagénaire pour qui il est intéressant de continuer une activité afin d’accumuler le versement de sa pension retraite, il lui est conseillé de reprendre. Mais il faut reconnaître que cette reprise n’est pas toujours intéressant pour toutes les professions, pour tous les travailleurs. Si le travailleur décide de poursuivre son activité, il va profiter d’une majoration de sa  pension de 5% par an. Cette surcote s’applique exclusivement à la retraite de base et non aux régimes complémentaires.

 

En ce qui concerne le financier, Marc Darnault d’avertir : «Il faut penser à son conjoint et donc rester économe et piloter selon ses besoins», en effet il s’agit de :

Racheter ses trimestres si on dépenser des années d’études ou des périodes passées à l’étranger, afin d’obtenir une retraite à taux plein

  • Le travailleur continue à travailler et peut poursuivre l’abondement de son épargne (assurance-vie, Perp, Madelin).
  • Le travailleur a liquidé: il peut aussi liquider son PEA qui est un placement risqué afin de transférer les fonds sur un placement plus sécurisé.
  • Programmer des rachats de son votre assurance-vie. Il peut en revanche continuer à abonder vos Perp et contrat Madelin pour augmenter son rente.

 

Les cas suivants ne sont pas très exceptionnels, ils ne sont pas très habituels, mais ils existent. Ce sont les personnes âgées qui cherchent d’autres activités professionnelles par le canal des annonces à Internet. Voici quelques exemples enregistrés sur internet, juste pour illustrer :

  • Je suis retraité, je recherche un complément de revenus, je suis sérieux et très actif, je recherche un travail de chauffeur à la personne, si possible dans le département de l’Essonne, je suis disponible, j’ai le permis depuis 1970, je suis sérieux et travailleur. Tarif heure = 9€, Tarif Jour = 60€
  • Personne sérieuse et récemment retraitée, mais toujours active, excellente conductrice possédant tous ses points de permis, effectuant près de 25.000 kms par an, je propose mes services avec ma voiture (Laguna2) pour accompagner toute personne de tous âges, pour aller à des rendez-vous, faire des courses, faire des activités, ou pour transporter leurs courses ou autres objets à livrer. Le tarif de 10 euros de l’heure est à majorer du prix au kilomètres (référence fiscale en vigueur en 2012), soit 0,304 €/km.
    Me contacter pour toute proposition de service en transport et livraison.
    Attention, pour une prestation urgente à effectuer dans la journée, merci de me contacter par téléphone le matin avant 9 h pour connaître ma disponibilité.
  • Jeune Femme, très bonne présentation, dynamique et agréable, souhaiterait rendre service en proposant des livraisons de courses ou autre transport et déplacements à des personnes âgées n’ayant aucun moyen de locomotion. Je peux également vous accompagner dans vos déplacements. Je suis également bilingue anglais et possède une expérience professionnelle de 10 ans dans le secteur du tourisme.

Source : http://www.seniorsavotreservice.com/senior-livraisons-de-courses-transport-evry-91000-retraite-cherche-un-complement-de-revenus.htm

 

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Conclusion

 

Les différents systèmes de retraites en France n’empêchent, tel qu’il a été informé supra, qu’environ 20 % des assurés relèvent de régimes spéciaux, où l’on remarque notamment une grande proportion des employés de la fonction publique.  Les principales règles qui sont utilisées de nos jours sont conciliées avec celles du secteur privé depuis la réforme de 2003 pour  les fonctionnaires. Pour les autres régimes spéciaux, les règles en vigueur sont conciliées avec celle de 2008, où l’on peut les rappeler succinctement : La durée de cotisation pour accéder au taux plein (41 ans en 2012), l’instauration de la décote et de la surcote, le dispositif de mise en retraite anticipée au titre  des métiers longue durée, la liaison des pensions avec les prix, etc.

 

Malgré les paramètres communs aux travailleurs, salarié ou non salarié, certaines règles restent caractéristiques : l’âge minimal de mise à la retraite pour certaines professions et dans différentes situations, les formules pour calculer la pension, la pratique de nombre de  bonifications de durée d’assurance (trimestres supplémentaires) outre la considération de la maternité, etc. L’étude comparative entre le secteur public et  le secteur privé est  compliquée, causée surtout par les différences des formules de calcul. A titre d’illustration, le calcul de la pension  dans la fonction publique est basé sur les 6 derniers mois, pourtant l’ensemble de la rémunération ne donne pas  droit à retraite ; les primes sont donc en partie évincées. Alors que depuis 1990, la proportion du budget général annuel affectée aux pensions des employés de la fonction publique a considérablement progressé (+ 60 %). Elle représente 34 Mds d’€ en 2010. Généralement, les régimes de retraite subissent et vont subir des déficits croissants : 32 Mds d’€ en 2010, 70 Mds d’€ en 2030,  102 Mds d’€en 2050. La crise nous a rendus plus proche et plus vite que prévu de ces défaillances, c’est-à-dire qu’en 2010, le déficit atteint, en part de la richesse nationale, le niveau que le Conseil d’Orientation de Retraite,  dans ses études en 2007, prévoyait pour 2030.

 

Sur la base des financements nouvellement programmés pour  la refonte des retraites, notamment  pour  tirer du péril  le régime actuellement menacé par les déficits persistants et croissants,  je propose la solution à long terme qu’est l’emploi et l’activité d’un  nombre suffisant d’actifs cotisants. Je propose, à travers cette conclusion, que l’emploi des jeunes et la continuité des personnes atteignant l’âge de mise à la retraite ainsi que  la hausse  de l’âge de mise en retraite sont des instruments de solidarité pour  conserver un grand nombre de cotisants. Les enjeux sont la pérennisation du système de retraite par répartition. Mais la motivation individuelle des travailleurs pour les placements afin d’améliorer leur retraite n’est pas à exclure des propositions, car tel cas nourrit l’économie et abonde les épargnes bancaires.

 

Lorsque la situation économique reprend la vitesse de croisière, lorsque la caisse de retraite se voit excédentaire, il se présenterait les occasions de rendre meilleures les petites caisses et rémunérer  une meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes dont la plupart sont astreintes à affronter les difficultés de la vie avec une ressources limitée. Il est fort compréhensible  que les mouvements de grèves récurrents par-ci par là paralysent l’économie de la France  alors que les pays concurrents profitent de faire travailler à l’optimum leurs forces vives. Il n’est pas erroné de penser que ces grèves nuisent la France, contribuent à son déclin et surtout à la faillite du système de retraite par répartition. L’année 2013 s’annonce celle de tous les dangers que ce soit pour le régime général ou pour les régimes complémentaires.

 

Ce mémoire n’est pas suffisant pour  discuter tous les points  à éclaircir à propos de la retraite, la problématique ne peut pas être répondue  comblement et j’aimerai que d’autres impétrants puissent continuer les recherches et élaguer les points sombres et proposer également des solutions d’ordre technique, sachant que l’aspect démographique est l’apanage du gouvernement.

 

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ANNEXE 01

 

Mode de calcul  de la Retraite de base 

 

 

Salaire de base : la moyenne des vingt-cinq meilleures années de salaire (en ne prenant que la partie inférieure  au salaire plafond revu chaque année).

 

Taux de retraite : ce taux est variable selon le nombre de trimestres pour lesquels le retraité a cotisé ou selon les périodes équivalentes. Si le nombre de trimestres cotisés est suffisant  (150 à 160 trimestres en fonction de l’année de naissance) le taux maximum de 50% du salaire de base est atteint.

 

Durée d’assurance et de référence :

 

  • Durée de référence : elle correspond au nombre de trimestres cotisés permettant d’obtenir une retraite à taux plein. La durée de référence se détermine selon l’année de naissance du salarié.

 

Année de naissance Avant 1949 1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955

1956

Nombre de trimestres 160 161 162 163 164 165 166

 

Le nombre de trimestres concernant les générations nées après 1956 demeure encore inconnu.

 

  • Durée d’assurance : elle correspond au nombre de trimestres pour lesquels le salarié a cotisé et auxquels peuvent s’ajouter des périodes équivalentes (chômage, maternité, invalidité …) ainsi que des majorations de durée d’assurance (naissance d’un enfant pour une mère …) et des rachats de trimestres.

 

L’âge légal de départ à la retraite était de 60 ans jusqu’en 2011. A présent, il a atteint 60 ans et 4 mois, et augmentera de 5 mois tous les ans pour parvenir à 62 ans en 2017.

 

Source : http://www.questions-et-retraite.fr/site/retraite/bien-comprendre-sa-retraite/la-retraite-de-base/la-retraite-de-base-du-secteur-prive

 

 

 

 

ANNEXE 02

Majorations du montant de la retraite ou de la durée d’assurance

  1. Majoration du montant de la retraite

Majoration pour enfants

Vous en bénéficierez si vous avez eu au moins trois enfants ou si vous les avez élevés pendant au moins 9 ans avant leur 16ème anniversaire. Cette majoration est égale à 10 % du montant de votre pension. Si, dans un couple, les deux époux font valoir leurs droits à la retraite dans le régime général, ils bénéficieront tous les deux de la bonification.

Majoration pour conjoint à charge

Majoration pour conjoint à charge qui a été supprimée à compter du 1er janvier 2011 est maintenue pour les pensionnés qui en bénéficiaient au 31 décembre 2010, tant qu’ils en remplissent les conditions.

Majoration pour tierce personne

Elle est accordée à certains retraités invalides ayant recours à une tierce personne pour effectuer les actes essentiels de la vie. Montant : 40 % de la pension de base.

  1. Majorations de la durée d’assurance

Majoration pour enfants

Les mères de famille assurées bénéficient d’une majoration de 2 ans de leur durée d’assurance par enfant élevé pendant au moins 9 ans avant son 16ème anniversaire.

Majoration pour congé parental

Les pères et les mères qui ont obtenu un congé parental peuvent bénéficier d’une majoration de leur assurance égale à la durée du congé. Les règles du cumul entre les majorations de durée d’assurance pour enfant et la majoration au titre du congé parental n’ont pas encore été précisées par l’administration. En attendant, seule la majoration au titre du congé parental sera attribuée de sorte que lorsqu’un assuré peut bénéficier des 2 majorations pour un même enfant, seuls les trimestres relatifs au congé parental sont validés.

Source : http://www.questions-et-retraite.fr/site/retraite/bien-comprendre-sa-retraite/la-retraite-de-base/la-retraite-de-base-du-secteur-prive

 

ANNEXE 03

Part de dépenses de retraite dans le PIB par Pays observés en 2010

 

 

 

Source : Banque Mondiale

ANNEXE 04

Rappel des hypothèses retenues pour le scénario de base du COR en 2007

 

 

Hypothèses démographiques

 

* Natalité 1,9 enfant par femme
* Mortalité

 

Allongement de l’espérance de vie à la naissance entre 2000 et 2050

de 75,3 à 83,8 ans pour les hommes

de 82,8 à 89,0 ans pour les femmes

 

* Immigration Solde migratoire de + 100 000 personnes par an
 

Hypothèses économiques et de comportement

 

* Chômage Retour au plein emploi en 2015, avec un taux de chômage de 4,5 %,  puis stabilisation à ce niveau
* Productivité Augmentation annuelle de la productivité du travail de +1,8 %

 

* Taux d’activité La réforme de 2003 conduirait à + 400 000 actifs à terme, avec une montée en charge très progressive en début de période de projection
 

Hypothèses réglementaires

 

* Durée d’assurance (taux plein)   Passage de 40 à 41 ans en 2012, et à 41,5 ans en 2020,  puis maintien à 41,5 ans jusqu’en 2050

 

* Revalorisation des pensions Sur les prix

 

Source : 5eme Rapport du COR (novembre 2007).

 

Plusieurs variantes, consistant à chaque fois à faire varier une seule de ces hypothèses, avaient  également été présentées, en particulier une variante de taux de chômage égal à 7 % à partir  de 2015 et une variante de productivité de 1,5 % par an. Les principaux résultats du scénario  de base et des variantes de taux de chômage et de productivité sont rappelés ci-après.

Les hypothèses retenues pour l’actualisation des projections en 2010

Les hypothèses démographiques retenues pour les projections du COR de 2007 sont  inchangées sur toute la période, dans la mesure où il s’agit des dernières projections de  population totale et de population active de l’INSEE disponibles, les prochaines étant  attendues pour fin 2010.

 

Les hypothèses réglementaires également n’ont pas été modifiées par rapport aux projections  du COR de 2007.

 

Pour l’actualisation des projections, la durée d’assurance requise pour une retraite à taux plein  est ainsi supposée augmenter pour atteindre 41,5 ans en 2020 (selon le calendrier issu des  travaux réalisés en 2008 dans le cadre de la Commission de garantie des retraites. Les  salaires portés aux comptes, les pensions liquidées et les minima de pension sont supposés  être revalorisés sur les prix. Concernant l’AGIRC et  l’ARRCO, deux hypothèses de  rendement technique ont été étudiées, l’une consistant à faire évoluer la valeur de service et la valeur d’achat du point comme les prix, l’autre consistant à faire évoluer la valeur de service du point comme les prix et la valeur d’achat du point comme les salaires. Enfin, le taux de  cotisation implicite de l’État employeur retenu pour la fonction publique de l’État est celui qui équilibrait les cotisations (y compris celles versées par les fonctionnaires) et les prestations du  régime en 2000, suivant le souhait formulé par le Conseil dans son premier rapport de ne pas  « remettre les compteurs à zéro »à chaque exercice de projection.

 

Les hypothèses économiques ont en revanche été modifiées, afin d’explorer les différentes  répercussions possibles de la crise.

 

Source : 5eme Rapport du COR (novembre 2007).

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Alain Madelin et Jacques Bichot : Quand les autruches prendront leur retraite, Seuil, 2003

Anne Féray, Retraites. Faux problèmes, vraies solidarités, Syllepse, 2003

 

Benallah Samia et Mette Corinne, Retraite et société n° 58, «Âge moyen de départ en retraite : tendances récentes et évolutions attendue», 2009.

 

Bruno Palier : La réforme des retraites PUF, 2003

 

Conseil d’Orientation des Retraites, 2010, Retraites : perspectives actualisées à moyen et long terme en vue du rendez-vous de 2010.

 

Davanne Olivier et Pujol Thierry, Revue française d’économie. Volume 12 N°1, «Le Débat sur les Retraites : Capitalisation contre Répartition», 1997.

 

DUPONT Gaël \ STERDYNIAK Henri : Quel avenir pour nos retraites ? Repères La Découverte, 2000

 

Emmanuel Nkunzumwami , « La Nouvelle Dynamique Politique en France », Editions L’Harmattan.

 

Husson Michel, « Comment financer les retraites : le débat interdit », 2010.

 

Jacques Bichot, Retraites : ajustement ou réforme ? Futuribles, mai 2003

 

Piketty Thomas, Palier Bruno, Guillemard Anne-Marie et Chauvel Louis, Interviews de la vie des idées : La société française à l’épreuve de la réforme des retraites, 2010.

 

Raymond Barre, Traité d’économie Politique, Tomme I Thémis, P.333, Paris 1966

 

Sterdyniak Henri, Dupont Gaël, Dantec Alexis, Revue de l’OFCE. N°68, «Les retraites en France : que faire ?», 1999.

 

Webographie

http://www.francetransactions.com/epargne-retraite/epargne-retraite.htm

 

http://investissement-immobilier.icf.fr/tout-savoir-sur-l-investissement-immobilier/epargne-et-placement-retraite/

 

« Le report de l’âge de la retraite contribuera à baisser les pensions » – LeMonde.fr, http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/23/le-report-de-l-age-de-la-retraite-contribuera-a-baisser-les-pensions.html.

 

 

[1] AGIRC : Association générale des institutions de retraite des cadres

[2] ARRCO : Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés

[3] MSA : Mutualité Sociale Agricole

[4] Voir en Annexe les détails

[5] Source : 5eme Rapport du Conseil d’Orientation de Retraite (novembre 2007).

[6] Un agent économique peut être un individu, un ménage, une entreprise, une nation.

[7] Constitution d’encaisses ou de réserves motivées par une recherche de précaution ou l’échéance d’une dépense importante à venir

[8] Le livret A est le compte d’épargne réglementé et défiscalisé français le plus utilisé. Depuis le 1er janvier 2009, toutes les banques peuvent distribuer le livret A, faisant perdre l’exclusivité de distribution aux opérateurs historiques que sont La Banque postale, la Caisse d’épargne et le Crédit mutuel (livret bleu)

 

[9] Le livret jeune est un produit d’épargne réservé aux jeunes de 12 à 25 ans résidant en France. Toutes les banques peuvent le proposer

[10] SICAV : Société d’Investissement à Capital Variable

[11] Certaines  entreprises, pour trouver de l’argent frais, à moindre frais, ont la possibilité de faire appel directement auprès d’institutions financières, afin de permettre aux particuliers épargnants, de prêter de l’argent, en échange d’une rémunération, cela s’appelle une obligation

[12] IRL : Indice de Référence des Loyers

[13] SCPI : Sociétés civiles de placement immobilier

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