Boulangerie et Technologie de l’information et de la communication.
 THEME : Boulangerie et Technologie de l’information et de la communication.
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INTRODUCTION.
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PARTIE 1Â : CONCEPT GENERAL DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION.
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- Quelques concepts clés.
1.1.1. Concept de technologie.
- DĂ©finition.
- Origines et histoire.
- Effet de la technologie.
1.1.2. L’information.
- DĂ©finition.
- Support de l’information.
- Information dans une entreprise.
1.1.3. La communication.
- DĂ©finition.
- Communication d’entreprise.
- Types de communication.
    1.1.4.  Les commerces électroniques et les médias électroniques.
- Les caractĂ©ristiques essentielles de l’Ă©lĂ©ment de l’information et de la communication.
- L’importance du système d’information.
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1.4. Evolution des moyens de communication.
1.4.1. Â NTIC : outil d’information/de communication et de relation client.
1.4.2. Â Moyen d’augmenter les ventes.
1.4.3.  Les freins de développement des NTIC en entreprise.
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- Les outils NTIC pour le développement de la communication.
1.5.1. Le courrier Ă©lectronique.
1.5.2. Les blogs.
1.5.3. Internet.
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PARTIE 2Â : LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNICATION AU SEIN D’UNE ENTREPRISE EN LANCEMENT : CAS DE LA BOULANGERIE.
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2.1. PrĂ©sentation de l’entreprise.
2.1.1. But/objectif métier.
2.1.2. Historique.
2.2. Analyse de l’environnement.
2.2.1. Environnement externe.
2.2.2. Â Environnement interne.
PARTIE 3Â : PRESENTATION DES RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES POUR L’ENTREPRISE.
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3.1. L’avènement du web 2.0.
- Historique et définition.
- Intérêt.
3.2.  Utilisation des réseaux sociaux
3.3.La stratégie digitale et numérique.
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3.4. Â Le marketing viral.
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CONCLUSION.
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INTRODUCTION
De nos jours, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication communément appelées les « NTIC » s’imposent de plus en plus dans les marchés internes et internationaux tant au niveau des échanges entre opérateurs économique qu’en matière de la publicité pour la promotion d’un nouveau produit ou d’une nouvelle société qui veut signer sa présence sur la scène nationale, régional et/ou international. Actuellement, ces NTIC sont d’autant plus utiles et primordiales que les personnes physiques qui œuvrent pour la bonne marche des affaires économiques, politiques et sociales de chaque entreprise. En effet, les NTIC sont essentiellement les plus grands maillons construisant la plupart des contextes organisationnels de chaque société. Cette nouvelle apparition des NTIC constitue bien sûr la plus grande révolution en matière économique et industrielle qui a su dominer le marché mondial de tous les secteurs d’activités avec un record inégalé en matière de temps d’acquisition de la domination.
En pratique, l’utilisation de ces NTIC fait apparaitre de nouvelles organisations à l’intérieur de chaque entreprise et société industrielle qui vont devoir réformer leurs systèmes d’organisations afin de pouvoir assurer et retenir leurs performances sur le marché en matière de compétition. Ainsi, de nouveaux usages et de nouvelles manières d’agir sont maintenant acquises par l’ensemble des entreprises mondiales et ces nouveaux comportements sont surtout vus sur leurs manières de communiquer et de proposer leurs produits sur le marché. De ce fait, on peut constater que la majeure partie des entreprises modernes ont adoptés de nouvelles stratégies de communication afin de commercialiser leurs produits ou leurs services. Parmi ces nouveaux types de communication inclues dans les stratégies marketing de chaque entreprise, il y a l’utilisation des médias électroniques et des outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication  mais surtout du réseau  internet afin de faire les publicités des produits et des services offerts par chaque entreprise sur le marché interne et/ou international. Mais l’étude de ces nouvelles stratégies de communication d’entreprise impose une étude de son environnement comme l’a invoqué monsieur MORIN : « Le regard écologique consiste à percevoir tout phénomène autonome dans sa relation avec son environnement »[1].
Etant en stage professionnelle au sein d’une entreprise familiale de boulangerie pendant une brève durée, j’ai pu noter l’importance et la nécessité de ces outils de la nouvelle technologie pour le lancement de cette entreprise d’où le choix de mon thème de mémoire qui se portera sur  « Une entreprise familiale de boulangerie et de la Technologie de l’Information et de la Communication ». Par conséquent, notre présente étude sera sous-tendue par une grande question à savoir : En quoi la technologie de l’information et de la communication aide-t-elle  une entreprise familiale de boulangerie de taille moyenne à lancer ses produits et sa marque sur le marché de son secteur d’activité? Ainsi, afin de pouvoir justifier ma constatation pratique et de répondre à la question posée ci-dessus, le présent document sera alors divisé en trois  grandes parties :
La première partie rendra compte de la délimitation du domaine de l’étude. Une description de tous les concepts clés de la technologie de l’information et de la communication s’avère d’abord nécessaire avant de parler de l’importance de cette nouvelle technologie pour les entreprises modernes.
Une deuxième partie sera par la suite consacrée à la mise en exergue de l’entreprise familiale de boulangerie étudiée. Cette partie passera en revue une présentation générale de la société avant d’exposer une analyse de l’environnement actuel du marché de cette société.
Ensuite, une troisième et dernière partie retiendra notre attention sur la présentation des perspectives et recommandations pour une pérennité du bon fonctionnement de l’entreprise étudiée.  Alors, une première sous-partie  parlera de l’avènement du web 2.0. Puis, une seconde sous-partie  analysera l’utilisation des réseaux sociaux par cette entreprise. Ensuite, une troisième sous-partie invoquera la stratégie digitale et numérique utilisée par l’entreprise. Enfin, une quatrième sous-partie présentera le marketing viral de l’entreprise.
Tel sera en gros l’architecture de notre travail !
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PARTIE 1Â : CONCEPT GENERAL DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION.
En effectuant un stage auprès  d’une  entreprise familiale de taille moyenne  ayant pour activité la production de pain de diverses natures et formes pour une courte durée de six mois, j’ai pu me rendre compte de l’importance du système de communication via les outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication  pour le bon fonctionnement et la forte compétitivité de cette entreprise. C’est pourquoi, analyser et étudier les atouts et les inconvénients de ce type de communication particulier sur la base de son utilisation par cette entreprise familiale me paraît essentielle dans l’optique de fournir un outil de travail pour les responsables communications  du monde entier dans l’exercice de leurs fonctions. En fait, tout au long du présent travail, il est important d’aviser que le modèle choisi est celui de cette entreprise de boulangerie familiale. Ainsi, quelques précisions terminologiques (1.1) s’avèrent d’abord nécessaires afin que nous puissions parler les mêmes langages tout au long du document avant d’évoquer l’importance et les caractéristiques de ces systèmes d’informations et de communications de l’entreprise étudiée (1.2 ; 1.3 ; 1.4 ; 1.5).
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- Quelques concepts clés.
En parlant des concepts clés, les points les plus importants qui feront l’objet des trois sous-parties de cette première sous-partie sont le concept de la technologie (1.1.1), la notion d’information  (1.1.2)  et la notion de communication (1.1.3) qui sont les trois mots composants l’expression « Technologie de l’Information et de la Communication ».
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- Concept de technologie.
Dans cette sous-partie, nous allons nous consacrer à la mise en exergue de la définition, de l’origine et de l’histoire, et des effets de la technologie sur la vie entrepreneuriale actuelle.
- DĂ©finition
La technologie fait rĂ©fĂ©rence Ă la collection d’outils, des machines, des modifications, des dispositions et des procĂ©dures utilisĂ©es par l’Homme. L’ingĂ©nierie est la discipline qui cherche Ă Ă©tudier et Ă concevoir les nouvelles technologies. Les technologies affectent de manière significative l’Homme car lui donnent la capacitĂ© de se diffĂ©rencier des autres espèces animales, de contrĂ´ler et de s’adapter Ă son environnement naturel. Le terme peut ĂŞtre appliquĂ© soit en gĂ©nĂ©ral ou Ă des domaines spĂ©cifiques : comme exemple le terme peut inclure la technologie de la construction, la technologie mĂ©dicale, la technologie de l’information, …
L’utilisation de la technologie par l’Homme a commencĂ© avec la conversion des ressources naturelles comme des outils simples. La dĂ©couverte prĂ©historique de la façon de contrĂ´ler le feu a augmentĂ© les sources de nourriture disponibles et l’invention de la roue a aidĂ© l’homme Ă voyager et Ă contrĂ´ler leur environnement. Les rĂ©cents dĂ©veloppements technologiques, notamment l’imprimerie, le tĂ©lĂ©phone et Internet, ont rĂ©duit les obstacles physiques Ă la communication et permis Ă l’être humain d’interagir librement Ă l’Ă©chelle mondiale. Cependant, la technologie n’a pas toujours Ă©tĂ© utilisĂ©e Ă des fins pacifiques car il y a le dĂ©veloppement progressif d’armes de plus en plus destructrices tout au long de l’histoire[2]. La technologie a affectĂ© la sociĂ©tĂ© et son environnement par de nombreuses façons. Dans de nombreuses sociĂ©tĂ©s, la technologie a permis de dĂ©velopper des Ă©conomies plus avancĂ©es (y compris l’Ă©conomie mondiale d’aujourd’hui) et a permis l’Ă©mergence d’une classe plus aisĂ©e. En mĂŞme temps, de nombreux procĂ©dĂ©s technologiques produisent des effets indĂ©sirables, comme la pollution, et Ă©puisent les ressources naturelles, au dĂ©triment de l’environnement de la Terre. DiffĂ©rentes implĂ©mentations de la technologie influent sur les valeurs d’une sociĂ©tĂ© et les nouvelles technologies soulèvent souvent de nouvelles questions Ă©thiques. Les exemples incluent la hausse de la notion d’efficacitĂ© en termes de productivitĂ© humaine, un terme initialement appliquĂ© uniquement aux machines, et le dĂ©fi des normes traditionnelles[3].
Les dĂ©bats philosophiques ont surgi sur l’utilisation actuelle et future de la technologie dans la sociĂ©tĂ©, avec des dĂ©saccords sur le fait que la technologie amĂ©liore ou aggrave la condition humaine. Le nĂ©o-luddisme, l’anarcho-primitivisme, et des mouvements similaires critiquent l’omniprĂ©sence de la technologie dans le monde moderne, opinant qu’elle nuit Ă l’environnement et aliène les gens; les partisans d’idĂ©ologies telles que le transhumanisme et techno-progressisme voient le progrès technologique comme bĂ©nĂ©fique pour la sociĂ©tĂ© et la condition humaine. En effet, jusqu’Ă rĂ©cemment, on croyait que le dĂ©veloppement de la technologie a Ă©tĂ© limitĂ© uniquement aux ĂŞtres humains, mais les Ă©tudes scientifiques rĂ©centes indiquent qu’il peut aussi concerner d’autres ĂŞtre vivants de la planète. L’utilisation du terme « technologie » a considĂ©rablement changĂ© au cours des deux cent dernières annĂ©es. Avant le XXème siècle, le terme n’était utilisĂ© que rarement, et a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© pour dĂ©crire ou Ă©tudier les arts utiles. Le terme a Ă©tĂ© souvent liĂ© Ă l’enseignement technique[4]. Ensuite, le terme«technologie»s’est fait connaĂ®tre au cours du XXème siècle dans le cadre de la deuxième rĂ©volution industrielle. Dans les annĂ©es 1930, le sens de la «technologie» a Ă©tĂ© Ă©largi en faisant rĂ©fĂ©rence Ă l’Ă©tude des arts industriels.  En 1937, le sociologue amĂ©ricain Bain Ă©crit que «la technologie inclut tous les outils, machines, ustensiles, armes, instruments, logement, vĂŞtements, communicants et dispositifs et les compĂ©tences que nous produisons et utilisons. » Cette dĂ©finition de Bain reste commune parmi la plupart des savants d’aujourd’hui, en particulier les scientifiques sociaux. Mais tout aussi importante est la dĂ©finition de la technologie en tant que science appliquĂ©e, en particulier chez les scientifiques et les ingĂ©nieurs, bien que la plupart des chercheurs en sciences sociales qui Ă©tudient la technologie rejettent cette dĂ©finition. Plus tard, des chercheurs ont empruntĂ© des idĂ©es de philosophes europĂ©ens pour Ă©tendre le sens de technologie Ă diverses formes de la raison instrumentale, comme dans l’Ĺ“uvre de Foucault sur​​ les techniques de soi.
Divers dictionnaires ont proposĂ© une variĂ©tĂ© de dĂ©finitions du terme. Par exemple le Dictionnaire Merriam-Webster propose une dĂ©finition du terme comme Ă©tant « L’application pratique des connaissances, en particulier dans un domaine particulier». Ursula Franklin, dans sa confĂ©rence de 1989 intitulĂ©e « Real World of  technolgy », a donnĂ© une autre dĂ©finition de la notion comme Ă©tant une «pratique de la façon dont nous faisons les choses ». Le terme est souvent utilisĂ© pour dĂ©signer un domaine spĂ©cifique de la technologie, ou pour se rĂ©fĂ©rer Ă la haute technologie ou l’Ă©lectronique.  La technologie peut ĂŞtre plus largement dĂ©finie comme des entitĂ©s, Ă la fois matĂ©rielles et immatĂ©rielles, crĂ©Ă©es par l’application de l’effort mental et physique afin d’atteindre une certaine valeur. Dans cette application, la technologie se rĂ©fère Ă des outils et des machines qui peuvent ĂŞtre utilisĂ©s pour rĂ©soudre les problèmes du monde rĂ©el. C’est un terme de grande envergure qui peut inclure des outils simples, ou des machines plus complexes, comme une station spatiale ou d’un accĂ©lĂ©rateur de particules. La technologie virtuelle, telle que les logiciels et les mĂ©thodes commerciales, entrent dans cette dĂ©finition de la technologie. Le mot «technologie»peut Ă©galement ĂŞtre utilisĂ© pour se rĂ©fĂ©rer Ă un ensemble de techniques. Dans ce contexte, elle est l’Ă©tat actuel de la connaissance de l’humanitĂ© et la façon de combiner les ressources pour produire des produits souhaitĂ©s, pour rĂ©soudre les problèmes, rĂ©pondre et satisfaire les besoins. Dans ce sens, la technologie comprend des moyens techniques, des compĂ©tences, des processus, des techniques, des outils et des matières premières. Lorsque le mot est combinĂ© avec un autre terme, comme «la technologie mĂ©dicale» ou «technologie de l’espace », il se rĂ©fère Ă l’Ă©tat des connaissances et des outils du domaine respectif. La technologie peut ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme une activitĂ© prise par les formes ou les changements de la culture. En outre, la technologie est l’application des mathĂ©matiques, des sciences et des arts pour le bĂ©nĂ©fice de la vie humaine. Un exemple moderne est la montĂ©e de la technologie de la communication, qui a diminuĂ© les obstacles Ă l’interaction humaine. La technologie peut Ă©galement aider Ă faciliter l’oppression politique et la guerre grâce Ă des outils tels que les armes Ă feu.
- Origines et histoire.
Les origines et l’histoire de la technologie remontent à des périodes très anciennes. Pour comprendre cette histoire, il est utile de faire un retour sur les périodes anciennes.
- Age de bronze :
L’âge du bronze a Ă©tĂ© marquĂ© par la rĂ©volution nĂ©olithique qui a impliquĂ© des changements radicaux dans la technologie agricole qui comprenait le dĂ©veloppement de l’agriculture, la domestication des animaux, et l’adoption de règlements permanents. Ces facteurs combinĂ©s ont permis l’Ă©laboration de la fonte des mĂ©taux, le cuivre et le bronze et plus tard, un alliage d’Ă©tain et de cuivre. Ces matĂ©riaux Ă©taient des matĂ©riaux de choix, bien que les outils en pierre polie aient continuĂ© Ă ĂŞtre utilisĂ©s pendant un temps considĂ©rable en raison de leur abondance. Cette tendance technologique a apparemment commencĂ© dans le Croissant fertile, et s’est propagĂ©e vers l’extĂ©rieur plus tard. Cependant, pendant cette pĂ©riode, ces Ă©volutions n’ont pas encore Ă©tĂ© universelles[5].
- Age de fer :
L’âge du Fer a Ă©tĂ© marquĂ© par l’adoption de la technologie par la fusion du fer. Il a remplacĂ© gĂ©nĂ©ralement le bronze, et a permis de produire des outils qui Ă©taient solides, plus lĂ©gers et moins coĂ»teux Ă fabriquer que les Ă©quivalents en bronze. Dans de nombreuses cultures eurasiennes, l’âge du fera Ă©tĂ© la dernière Ă©tape importante avant le dĂ©veloppement de la langue Ă©crite. Toutefois, il n’a pas Ă©tĂ© possible de fabriquer en masse l’acier parce que les tempĂ©ratures des fours Ă gaz ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires. Pendant les pĂ©riodes anciennes, il y a eu la croissance des anciennes civilisations qui ont produit les plus grands progrès de la technologie et de l’ingĂ©nierie. Ces progrès ont stimulĂ© d’autres sociĂ©tĂ©s Ă adopter de nouvelles façons de vivre et de gouverner.  Les Egyptiens ont inventĂ© et utilisĂ© de nombreuses machines simples, comme la rampe pour faciliter les processus de construction. La civilisation de l’Indus, situĂ©e dans une zone riche en ressources, est remarquable pour son application anticipĂ©e des technologies de l’urbanisme et de l’assainissement. L’Inde ancienne a Ă©galement Ă©tĂ© Ă la pointe de la technologie maritime. La construction et l’architecture indienne, appelĂ©es «Vaastu Shastra», reflètent une comprĂ©hension approfondie de l’ingĂ©nierie des matĂ©riaux, de l’hydrologie et de l’assainissement[6].
Les peuples de la MĂ©sopotamie (SumĂ©riens, les Assyriens et les Babyloniens) ont Ă©tĂ© les inventeurs de la roue. Ces peuples ont Ă©galement dĂ©veloppĂ© une architecture sophistiquĂ©e. Les murs de Babylone Ă©taient tellement massifs qu’ils ont Ă©tĂ© citĂ©s comme une merveille du monde. Ils ont dĂ©veloppĂ© de vastes rĂ©seaux d’eau, de canaux pour le transport et l’irrigation, et des systèmes de captage d’Ă©tirement des dizaines de kilomètres. Leurs palais avaient des systèmes de drainage sophistiquĂ©s. L’Ă©criture a Ă©tĂ© inventĂ©e en MĂ©sopotamie, en utilisant l’Ă©criture cunĂ©iforme. De nombreux dossiers sur des tablettes d’argile et des inscriptions sur pierre ont survĂ©cu. Ces civilisations ont Ă©tĂ© les premières Ă adopter les technologies de bronze dont ils se servaient pour des outils, des armes et la statuaire monumentale.  Les Babyloniens Ă©taient des astronomes mĂ©ticuleux, en gardant une sĂ©rie d’enregistrementscouvrant800 ans. Ils ont rĂ©ussi Ă tracer les mouvements des planètes et prĂ©dire les Ă©clipses[7]. Les Chinois Ă©taient les auteurs de nombreuses dĂ©couvertes et dĂ©veloppements technologiques. Les contributions technologiques majeures de la Chine comprennent des dĂ©tecteurs sismiques, l’invention du papier, la fonte, la charrue de fer, le semoir multitube, le pont suspendu, le parachute, le gaz naturel comme combustible, le compas magnĂ©tique, l’hĂ©lice, l’arbalète, et la poudre Ă canon.
Les ingĂ©nieurs grecs et hellĂ©nistiques Ă©taient les auteurs d’innombrables inventions et d’amĂ©liorations apportĂ©es Ă la technologie existante. La pĂ©riode hellĂ©nistique en particulier a Ă©tĂ© marquĂ©e par un fort avancement technologique, favorisĂ© par un climat d’ouverture aux nouvelles idĂ©es, l’Ă©closion d’une philosophie mĂ©caniste, et la crĂ©ation de la Bibliothèque d’Alexandrie. Les innovations de la Grèce antique ont Ă©tĂ© particulièrement marquĂ©es par la technologie mĂ©canique, dont l’invention du moulin Ă eau qui a constituĂ© la première force motrice de l’Homme mis au point pour ne pas toujours s’appuyer sur le travail musculaire. Les inventeurs grecs Ă©taient Ă©galement les premiers Ă expĂ©rimenter l’Ă©nergie Ă©olienne et Ă crĂ©er la machine Ă vapeur, ouvrant des possibilitĂ©s entièrement nouvelles pour exploiter les forces naturelles, dont le potentiel ne serait pas exploitĂ© complètement que pendant la rĂ©volution industrielle. L’agriculture ancienne, comme dans toute pĂ©riode antĂ©rieure Ă l’ère moderne, Ă©tait le principal mode de production et de subsistance, et ses mĂ©thodes d’irrigation ont Ă©tĂ© considĂ©rablement avancĂ©es par l’invention et l’application gĂ©nĂ©ralisĂ©e d’un certain nombre de dispositifs de levage. Parmi ces dispositifs, la roue verticale, la roue compartimentĂ©e, la turbine, la vis d’Archimède, la pompe de la force, la pompe d’aspiration, la pompe Ă piston Ă double action, et la pompe de la chaĂ®ne. Le cĂ©lèbre mĂ©canisme d’Anticythère, un type d’ordinateur analogue travaillĂ© avec un engrenage diffĂ©rentiel, montre un grand raffinement dans la science astronomique. Les ingĂ©nieurs grecs furent Ă©galement les premiers Ă concevoir des automates tels que les distributeurs automatiques, des pots d’encre en suspension, lavabos et des portes automatiques. Dans d’autres domaines, des anciennes inventions grecques comprennent la catapulte, l’infrastructure du phare, le chauffage central, le tunnel creusĂ© par les deux extrĂ©mitĂ©s par des calculs scientifiques, la voie de roulement de navire, la plomberie, … Les Romains ont dĂ©veloppĂ© une agriculture intensive et sophistiquĂ©e, une agriculture dĂ©veloppĂ©e sur la technologie du travail de fer ; ont crĂ©Ă© des lois prĂ©voyant la propriĂ©tĂ© individuelle, la technologie de maçonnerie en pierre de pointe, la construction de routes de pointe (dĂ©passĂ© seulement au XIXème siècle), le gĂ©nie militaire, le gĂ©nie civil, la filature et le tissage et plusieurs machines diffĂ©rentes, comme la moissonneuse qui a contribuĂ© Ă accroĂ®tre la productivitĂ© dans de nombreux secteurs de l’Ă©conomie romaine. En mĂŞme temps, les ingĂ©nieurs romains ont Ă©tĂ© les premiers Ă construire des arches monumentales, des amphithéâtres, des aqueducs, des bains publics, de vĂ©ritables ponts en arc, les ports, les rĂ©servoirs et les barrages, les voĂ»tes et dĂ´mes sur une très grande Ă©chelle dans leur Empire. Les inventions romaines notables incluent le livre(Codex), et parce que Rome Ă©tait situĂ© sur une pĂ©ninsule volcanique, avec du sable qui contenait des grains cristallins appropriĂ©s, le bĂ©ton construit par les Romains Ă©tait particulièrement durable. Certains de leurs bâtiments ont durĂ© 2000 ans jusqu’Ă nos jours.
Les compĂ©tences d’ingĂ©nierie des civilisations Inca et des Mayas Ă©taient impressionnantes, mĂŞme selon les normes actuelles. Les villages utilisaient des canaux d’irrigation et de drainage, ce qui rend l’agriculture très efficace. Certains chercheurs ont prĂ©tendu que les Incas ont Ă©tĂ© les premiers inventeurs de la culture hydroponique. Bien que la civilisation Maya n’eĂ»t pas la technologie de la mĂ©tallurgie ou de la roue, elle a dĂ©veloppĂ© des systèmes d’Ă©criture et astrologiques complexes, et crĂ©Ă© des Ĺ“uvres sculpturales en pierre et ensilex. Comme les Inca, les Mayas avaient aussi une technologie agricole et de construction assez avancĂ©e. Tout au long de cette pĂ©riode, beaucoup de cette construction a Ă©tĂ© faite uniquement par des femmes, comme les hommes de la civilisation maya ont cru que les femmes Ă©taient responsables de la crĂ©ation de nouvelles choses. La principale contribution de l’État aztèque Ă©tait un système de communication entre les villes conquises.
- Epoque de l’Europe médiévale :
La technologie europĂ©enne au Moyen Age peut ĂŞtre mieux dĂ©crite comme une symbiose de tradition et innovation. La technologie mĂ©diĂ©vale a Ă©tĂ© longtemps prĂ©sentĂ©e comme un pas en arrière dans l’Ă©volution de la technologie occidentale ; parfois des auteurs modernes ont volontairement dĂ©noncĂ© l’Ă©glise comme antagoniste au progrès scientifique (voir par exemple Mythe de la Terre plat). Une gĂ©nĂ©ration de mĂ©diĂ©vistes amĂ©ricains autour de l’histoire des sciences a soulignĂ© dans les annĂ©es 1940 le caractère innovant de nombreuses techniques mĂ©diĂ©vales. Les contributions mĂ©diĂ©vales authentiques comprennent par exemple des horloges mĂ©caniques, des spectacles et des moulins verticaux. L’ingĂ©niositĂ© mĂ©diĂ©vale a Ă©tĂ© Ă©galement affichĂ©e dans l’invention des Ă©lĂ©ments apparemment discrets comme le bouton fonctionnel filigrane. En navigation, il y a eu l’introduction de gouvernails pivot, voiles latines, la boussole sec, le fer Ă cheval et l’astrolabe.  Des progrès importants ont Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans la technologie militaire avec le dĂ©veloppement de l’armure de plaque, arbalètes en acier, trĂ©buchets de contrepoids et canon. Le Moyen Ă‚ge est peut-ĂŞtre mieux connu pour son patrimoine architectural. L’invention de la voĂ»te d’ogives a donnĂ© naissance au haut style gothique flamboyant, les fortifications mĂ©diĂ©vales omniprĂ©sentes a donnĂ© Ă l’Ă©poque le titre presque proverbial de«l’âge de châteaux ».
La fabrication du papier, une technologie chinoise du IIème siècle, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au Moyen-Orient, quand un groupe de fabricants de papier chinois a Ă©tĂ© capturĂ© au VIIIème siècle. La technologie de fabrication de papier a Ă©tĂ© Ă©tendue au MĂ©diterranĂ©e par les conquĂŞtes musulmanes. Une usine de papier a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en Sicile au XIIème siècle. En Europe, la fibre pour faire la pâte pour la fabrication du papier a Ă©tĂ© obtenue Ă partir de lin et de coton chiffons. L’invention du papier a Ă©tĂ© un facteur dĂ©terminant dans le dĂ©veloppement de l’imprimerie.
- La période de la renaissance et la technologie :
L’Ă©poque est marquĂ©e par des progrès techniques profonds comme la perceptivitĂ© linĂ©aire, droit de brevets, etc. Les livrets de la Renaissance des artistes-ingĂ©nieurs comme Taccola et Leonardo da Vinci donnent un aperçu en profondeur de la technologie mĂ©canique connue et appliquĂ©e pendant cette Ă©poque. Les architectes et les ingĂ©nieurs ont Ă©tĂ© inspirĂ©s par les structures de la Rome antique, et des hommes comme Brunelleschi ont crĂ©Ă© Ă la suite le grand dĂ´me de la cathĂ©drale de Florence. Les premiers brevets de crĂ©ation de technologie ingĂ©nieuse ont commencĂ© Ă apparaĂ®tre pendant cette pĂ©riode. La technologie militaire se dĂ©veloppe rapidement avec la gĂ©nĂ©ralisation de l’arbalète et de l’artillerie de plus en plus puissantes. Cette Ă©poque a aussi Ă©tĂ© marquĂ©e par des conflits entre citĂ©s-États dans diffĂ©rents pays du monde. De puissantes familles comme les MĂ©dicis Ă©taient des patrons incontestĂ©s des arts et des sciences. La science durant la Renaissance a donnĂ© naissance Ă la rĂ©volution scientifique ; la science et la technologie ont commencĂ© un cycle de progrès mutuel. En mĂŞme temps, l’invention de la presse mobile d’impression a conduit Ă une augmentation considĂ©rable du nombre de livres et le nombre de titres publiĂ©s.
- Révolution industrielle :
La rĂ©volution industrielle britannique est caractĂ©risĂ©e par l’Ă©volution dans les domaines de la fabrication de textile, des mines, de la mĂ©tallurgie et des transports grâce au dĂ©veloppement de la machine Ă vapeur. La rĂ©volution a Ă©tĂ© alimentĂ©e par l’Ă©nergie abordable sous forme de charbon, produit dans des quantitĂ©s des ressources abondantes de la Grande-Bretagne. L’utilisation de l’énergie par le charbon a donnĂ© la possibilitĂ© de l’utilisation du haut fourneau et la fonte en quantitĂ©s beaucoup plus importantes de matĂ©riaux comme le fer. Pendant cette Ă©poque, la place de l’énergie Ă partir du charbon a Ă©tĂ© importante comme source prĂ©cieuse d’Ă©nergie. La machine Ă vapeur a permis de drainer les mines, donc plus de rĂ©serves de charbon ont pu ĂŞtre accessibles, et la production de charbon a augmentĂ©. Le dĂ©veloppement de la machine Ă vapeur Ă haute pression a rendu possible les locomotives, et une rĂ©volution des transports a suivi.
- XIXème siècle :
Le XIXème siècle a connu des dĂ©veloppements Ă©tonnants en matière de transport, de la construction et des technologies de communication en provenance d’Europe, notamment en Grande-Bretagne. La machine Ă vapeur qui existait depuis le dĂ©but du XVIIIe siècle, a Ă©tĂ© pratiquement appliquĂ©e Ă la fois au bateau Ă vapeur et au transport ferroviaire. La première ligne de chemin de fer construit Ă cet effet a ouvert entre Manchester et Liverpool en 1830, la locomotive Rocket de Robert Stephenson Ă©tant l’une des premières locomotives de travail utilisĂ©es sur la ligne. La tĂ©lĂ©graphie a Ă©galement dĂ©veloppĂ© une technologie en pratique dans le XIXème siècle pour aider Ă gĂ©rer les chemins de fer en toute sĂ©curitĂ©.  D’autres technologies ont Ă©tĂ© explorĂ©es pour la première fois, Ă l’exemple de l’ampoule Ă incandescence. L’invention de l’ampoule Ă incandescence a eu un effet profond sur le lieu de travail parce que les usines pouvaient dĂ©sormais travailler encore plus en prolongeant les horaires. La fabrication de poulies de navires par des machines tout en mĂ©tal dans les moulins de blocs Portsmouth a incitĂ© l’âge de la production de masse. Les machines et outils utilisĂ©s par les ingĂ©nieurs pour fabriquer des pièces ont commencĂ© dans la première dĂ©cennie du siècle, notamment par Richard ROBERTS et Joseph WHITWORTH. Le dĂ©veloppement de pièces interchangeables, grâce Ă ce qu’on appelle maintenant le système amĂ©ricain de la fabrication a commencĂ© dans l’industrie des armes Ă feu dans les arsenaux fĂ©dĂ©raux amĂ©ricains dans le dĂ©but du XIXe siècle, et fut largement utilisĂ© par la fin du siècle.  La production de chaussures a Ă©tĂ© mĂ©canisĂ©e et la couture a Ă©tĂ© introduite dans le milieu du XIXème siècle. La production de masse de machines Ă coudre et de machines agricoles comme les moissonneuses a eu lieu vers le milieu Ă la fin du XIXème siècle. Les vĂ©los Ă©taient produits en masse au dĂ©but des annĂ©es 1880.  Les usines Ă vapeur se sont rĂ©pandues, bien que la conversion de la puissance de l’eau en vapeur se soit produite en Angleterre avant les États-Unis.
Les bateaux Ă vapeur ont contribuĂ© essentiellement Ă l’ouverture maritime de beaucoup de pays Ă l’exemple de l’ouverture du Japon et de la Chine au commerce avec l’Occident. La deuxième rĂ©volution industrielle Ă la fin du XIXème siècle a vu le dĂ©veloppement rapide des technologies de l’acier liĂ© Ă la recherche d’une technologie chimique et Ă©lectrique très structurĂ©e, etc.  Il faut savoir que la pĂ©riode du dernier tiers du XIXe siècle jusqu’Ă la Ière Guerre mondiale est parfois appelĂ©e la seconde rĂ©volution industrielle.
- XXème siècle :
Au XXème siècle, la technologie se dĂ©veloppe rapidement. Les technologies de communications, la technologie des transports, l’enseignement et la mise en Ĺ“uvre de large mĂ©thode scientifique, et les dĂ©penses de recherche accrue ont tous contribuĂ© Ă l’avancement de la science et de la technologie moderne. Il y a eu des gains scientifiques directement liĂ©s Ă la recherche militaire et le dĂ©veloppement ; les technologies de calcul Ă©lectroniques quant Ă elles ne se sont pas dĂ©veloppĂ©es aussi rapidement en partie en raison de la guerre. La radio, le radar, et l’enregistrement sonore au dĂ©but Ă©taient des technologies clĂ©s qui ont ouvert la voie pour le tĂ©lĂ©phone, le tĂ©lĂ©copieur et le stockage magnĂ©tique de donnĂ©es. Les amĂ©liorations de l’Ă©nergie et de la technologie du moteur Ă©taient Ă©galement vastes, Ă l’exemple de l’énergie nuclĂ©aire. Le transport par fusĂ©es Ă©tait un dĂ©veloppement remarquable pendant ce siècle. Faisant usage des ordinateurs et des laboratoires et de recherche de pointe, les scientifiques modernes ont pu dĂ©velopper de nombreuses inventions. L’US National Academy of Engineering, par un vote d’experts, a Ă©tabli le classement suivant des dĂ©veloppements technologiques les plus importants du XXème siècle :
– Electrification.
– Automobile.
– Avion.
– L’approvisionnement en eau et de la distribution.
– Electronique.
– Radio et TĂ©lĂ©vision.
– L’agriculture mĂ©canisĂ©e.
– Ordinateurs.
– TĂ©lĂ©phone.
– Climatisation et de rĂ©frigĂ©ration.
– Voirie.
– Vaisseau spatial.
– Internet.
– La technologie d’imagerie.
– ElectromĂ©nager.
– Technologies de la santĂ©.
– Technologies pĂ©trolières et pĂ©trochimiques.
– Laser et Fibre Optique.
– La technologie nuclĂ©aire.
– La science des matĂ©riaux.
- XXIème siècle :
Au dĂ©but du XXIème siècle, la principale technologie en cours de dĂ©veloppement est l’électronique. L’accès Ă Internet haut dĂ©bit est devenu une monnaie courante dans les pays dĂ©veloppĂ©s, ainsi qu’Internet sans fil sur les Smartphones qui permettent la lecture multimĂ©dia (vidĂ©o, audio, et des livres Ă©lectroniques) et l’exĂ©cution d’autres applications (par exemple, la navigation, des outils de productivitĂ© et jeux).  Les recherches se poursuivent dans les ordinateurs quantiques, la nanotechnologie, le gĂ©nie biologique/biotechnologie(la mĂ©decine personnalisĂ©e, la thĂ©rapie gĂ©nique, le dĂ©veloppement de vaccins, le clonage, les protĂ©ines de rĂ©gĂ©nĂ©ration, etc.), la fusion nuclĂ©aire et les rĂ©acteurs de gĂ©nĂ©ration nuclĂ©aires, les matĂ©riaux de pointe, la combustion supersonique, la supraconductivitĂ©, et les technologies vertes telles que les carburants de remplacement (par exemple les piles Ă combustible, auto-conduite Ă©lectrique), les appareils portables, l’intelligence artificielle. Les conceptions d’engin spatial ont Ă©galement en cours de dĂ©veloppement. Dans cet exemple, le tĂ©lescope spatial James WEBBVA essayer d’identifier les premières galaxies ainsi que l’emplacement exact du système solaire dans notre galaxie en 2018, le tĂ©lescope spatial de la technologie avancĂ©e Ă grande ouverture a une meilleure rĂ©solution et une sensibilitĂ© que ses prĂ©dĂ©cesseurs.
- Effet de la technologie
La technologie fonctionne et fait dĂ©sormais partie intĂ©grante de la vie de la sociĂ©tĂ©. Elle est devenue le carburant qui alimente cette sociĂ©tĂ© et la vie quotidienne de tout un chacun. Autrement dit, la technologie a profitĂ© Ă la sociĂ©tĂ©. Elle a apportĂ© le luxe dans cette sociĂ©tĂ©. L’automatisation apportĂ©e par la technologie a permis d’Ă©conomiser du temps et d’effort humain dans une large mesure. Elle a en mĂŞme temps permis l’accès plus simplifiĂ© Ă l’information Ă des endroits Ă©loignĂ©s. Avec la technologie, la notion de distance est devenue moins large. Les effets de la technologie peuvent ĂŞtre perçus dans diffĂ©rents domaines importants.  L’automatisation des processus dans l’industrie et la consommation : la technologie a permis d’automatiser la plupart des processus critiques dans l’industrie ainsi que le mĂ©nage. La quantitĂ© de travail qui devait ĂŞtre impliquĂ©e dans des processus industriels aurait Ă©tĂ© importante si le concept d’automatisation n’avait pas existĂ©. Les gadgets Ă©lectroniques sont entrĂ©s dans les mĂ©nages pour aider l’Homme dans ses ennuis des tâches quotidiennes. Ces tâches faisaient perdre beaucoup de temps pendant l’Ă©poque oĂą il n’y avait pas encore de machines et d’appareils Ă©lectromĂ©nagers. Actuellement, c’est l’âge de la robotique. Les machines peuvent apprendre, adopter de nouvelles choses et exĂ©cuter des tâches avec une efficacitĂ© quasi-humaine.
- Modes de changement des Transports :
L’industrie automobile et la technologie ont liĂ©es. Le temps a vu Ă©voluer cette industrie en partant des scooters mĂ©caniques aux aĂ©ronefs automatisĂ©s. Pendant les temps anciens, les animaux Ă©taient les seuls modes de transport. La technologie Ă©tait la force motrice de la crĂ©ation et de la conception des voitures modernes. Les vĂ©los ont Ă©voluĂ© en scooters et en motos sportives. L’idĂ©e d’avoir des modes de transport Ă quatre roues a donnĂ© lieu Ă la crĂ©ation des voitures. Ensuite, les modes de transport aĂ©rien et ferroviaire sont apparus, grâce Ă la technologie.
- RĂ©duction des risques pour la vie humaine :
Les machines ont automatisĂ© de nombreux procĂ©dĂ©s industriels cruciaux. Les machines sont en train d’effectuer des tâches ayant Ă©tĂ© faites par les travailleurs humains. Cependant, la technologie a Ă©voluĂ© Ă un point oĂą les machines peuvent effectuer des tâches qui ne sont pas possibles pour l’homme, soit parce qu’elles sont risquĂ©es, voire mortelles, ou parce qu’elles sont au-delĂ des capacitĂ©s humaines. L’utilisation des technologies de pointe comme la robotique et l’intelligence artificielle s’est avĂ©rĂ©e utile dans les efforts et les activitĂ©s prĂ©sentant des risques pour l’Homme comme l’exploration minière et de l’espace. La gestion des donnĂ©es et la recherche d’information : la technologie informatique a changĂ© la face du monde. Les ordinateurs peuvent stocker, organiser et gĂ©rer d’Ă©normes quantitĂ©s de donnĂ©es. Ils peuvent traiter de grandes quantitĂ©s d’informations. Les ordinateurs ont donnĂ© lieu Ă l’industrie du logiciel, l’une des industries les plus progressistes du monde. Internet qui en semence des concepts de mise en rĂ©seau de l’ordinateur est la plate-forme de communication la plus efficace et la plus grande base de donnĂ©es existante aujourd’hui.
– Impact sur le divertissement et la publicitĂ© :
Internet a apportĂ© un changement positif pour les industries du divertissement et de la publicitĂ©. Sur Internet, les publicitĂ©s peuvent atteindre des masses en quelques secondes. Les publicitĂ©s sur Internet ont changĂ© les Ă©quations de l’industrie de la publicitĂ©. La promotion sur Internet est beaucoup plus efficace que d’autres formes de promotion des produits. Les mĂ©dias de divertissement ont progressĂ© avec la progression de la technologie. Les films, chansons, jeux sont devenus disponibles en seulement quelques clics de souris. Les gens ont commencĂ© Ă utiliser Internet pour regarder et tĂ©lĂ©charger des films, Ă©couter de la musique, jouer Ă des jeux et se divertir.
- DĂ©but de l’ère numĂ©rique :
Il est indĂ©niable de dire que nous vivons dans un monde numĂ©rique ; c’est l’ère du numĂ©rique. La numĂ©risation de l’information a permis un stockage sous diffĂ©rentes formes. En outre, la numĂ©risation enrichit la qualitĂ© de stockage de donnĂ©es. Les voix numĂ©riques et les images numĂ©riques sont des preuves d’une qualitĂ© supĂ©rieure. Les appareils photo numĂ©riques et les tĂ©lĂ©viseurs numĂ©riques offrent aux utilisateurs une qualitĂ© d’image enrichie, amĂ©liorant ainsi l’expĂ©rience de l’utilisateur avec la technologie.
- La communication redéfinie :
La communication cellulaire a rĂ©volutionnĂ© l’industrie de la communication. Le tĂ©lĂ©phone classique, aussi un morceau de la technologie, a Ă©tĂ© l’un des premiers dĂ©veloppements technologiques en matière de communication. Les tĂ©lĂ©phones mobiles ont Ă©largi les horizons de la communication en permettant la pratique des appels longue distance et l’utilisation mobile. Les courriels et messages tĂ©lĂ©phoniques sont devenus des moyens permettant de se connecter plus facilement. En raison de l’Ă©volution de la technologie, la communication est devenue une communication sans fil. Le rĂ©seautage social est un autre facteur dĂ©terminant. Il a donnĂ© une dimension toute nouvelle Ă la communication, de divertissement et de loisirs.
- Technologie satellite :
La communication par satellite est une facette importante de la technologie. La tĂ©lĂ©vision par satellite et la radio par satellite ont facilitĂ© la diffusion d’Ă©vĂ©nements Ă travers le monde. Pas uniquement Ă la tĂ©lĂ©vision et Ă la radio, mĂŞme la communication aux navires et aux avions n’auraient pas Ă©tĂ© possible sans communication par satellite. MĂŞme les appareils portatifs auraient Ă©tĂ© d’aucune utilitĂ© sans cette technologie. Ces domaines n’étaient encore que quelques domaines influencĂ©s par la technologie. Il est presque impossible de faire appel Ă tous les effets positifs de la technologie sur la sociĂ©tĂ©. La technologie rapide a fait progresser dans l’ensemble, donnĂ© un Ă©lan Ă l’Ă©volution dans divers domaines et amĂ©liorer la qualitĂ© de la vie humaine. Ainsi, il y a moins de risques, moins d’efforts, moins de dĂ©gâts. Il y a plus de loisirs, plus de facilitĂ© et plus de vitesse dans la rĂ©alisation des activitĂ©s par le biais de la technologie.
–  L’E-mail :
Le courrier Ă©lectronique, ou e-mail, a Ă©tĂ© l’un des premiers changements dans la façon dont les entreprises utilisent la technologie pour communiquer avec des personnes. La capacitĂ© de communiquer l’information Ă de nombreuses personnes Ă la fois, sans convoquer une rĂ©union ou nĂ©cessitant l’impression des matĂ©riaux, a Ă©tĂ© transformĂ©e en un dispositif permettant un gain de temps important. Un des points positifs de la messagerie est la rapiditĂ© de livraison et la rĂ©duction des coĂ»ts de papier. Plus de gens passent plus de temps sur e-mail que sur d’autres projets. Toutefois, un e-mail mal Ă©crit peut conduire Ă la confusion plutĂ´t que de clartĂ©, dans le lieu de travail.
- Messagerie texte :
La messagerie texte est l’un des moyens les plus populaires pour communiquer. PlutĂ´t que de voir ou de parler Ă une personne en face-Ă -face, il est possible de parler Ă une personne au tĂ©lĂ©phone selon la guise de la personne. Il peut ĂŞtre un outil efficace pour localiser une personne dans une foule ou de parler Ă quelqu’un se trouvant Ă une distance Ă©loignĂ©e. La messagerie texte a Ă©galement sa propre langue, une forme abrĂ©gĂ©e de la parole qui a trouvĂ© sa place dans les salles de classe et les entreprises.
- Messagerie instantanée:
La messagerie instantanĂ©e a connu son essor depuis les annĂ©es 1990. Il a Ă©tĂ© principalement utilisĂ© par des personnes pour communiquer tout en faisant leurs devoirs et leur travail et juste pour rester en contact. Ce type de communication est devenu abordable. Les entreprises ont rĂ©alisĂ© le potentiel de communication en temps rĂ©el Ă partir de l’ordinateur entre les employĂ©s. La messagerie instantanĂ©e a permis aux gens de rejoindre d’autres personnes sans avoir Ă utiliser le tĂ©lĂ©phone. La possibilitĂ© d’avoir de rĂ©ponse aux questions permet immĂ©diatement au personnel de soutien Ă la clientèle de travailler plus vite sans irriter le client. L’inconvĂ©nient est que les employĂ©s sont moins susceptibles de s’engager dans des activitĂ©s sociales, loin de leurs ordinateurs. Beaucoup de personnes restent Ă la maison parler par messagerie instantanĂ©e plutĂ´t que sur le tĂ©lĂ©phone ou en personne.
- MĂ©dias sociaux:
Les mĂ©dias sociaux ont apportĂ© une rĂ©volution dans la façon dont les gens planifient des Ă©vĂ©nements et communiquent entre eux. PlutĂ´t que de parler Ă leurs amis en personne, ils peuvent poster un commentaire au sujet de leur vie. La rĂ©volution des mĂ©dias sociaux a permis aux gens de renouer des amitiĂ©s, se faire de nouveaux amis et d’acquĂ©rir de nouveaux intĂ©rĂŞts. Certaines personnes vont utiliser les mĂ©dias sociaux pour se faire de nouvelles relations avec d’autres personnes. Le cyber intimidation est l’un des problèmes avec les mĂ©dias sociaux. Les mĂ©dias sociaux peuvent aider Ă rester en contact les amis, mais ils peuvent aussi ĂŞtre dangereux pour la carrière de vie. La quantitĂ© d’informations mise sur Internet sur​​les mĂ©dias sociaux, voulue ou non, affecte la personne dans le monde rĂ©el. Il est Ă©galement important de souligner que la technologie a eu des impacts sur le dĂ©veloppement des pays. En effet, les progrès sont Ă©galement accompagnĂ©s par une rĂ©duction du temps, des efforts et de coĂ»t de production pour le dĂ©veloppement. Ces progrès ne fournissent pas seulement un stimulus pour l’amĂ©lioration des conditions de vie, mais aussi pour stimuler de nouvelles idĂ©es et perspectives et d’agir comme un facteur de motivation pour d’autres amĂ©liorations. Inutile d’ajouter que ces progrès tonifient aussi le dĂ©veloppement Ă©conomique et que l’utilisation efficace de la technologie rĂ©duit le coĂ»t de production de matĂ©riaux et les frais gĂ©nĂ©raux qui gĂ©nèrent des Ă©conomies et conduisent ainsi au dĂ©veloppement national.
1.1.2. L’information.
Toujours dans l’objectif d’étudier les concepts de base de la technologie de l’information et de la communication, cette seconde sous-partie sera alors usitée à l’étude de la définition, de l’histoire, des supports et de l’importance de l’information sur la vie d’une entreprise moderne.
- DĂ©finition
L’information est celle qui informe, c’est Ă dire celle Ă partir duquel les donnĂ©es peuvent ĂŞtre dĂ©rivĂ©es. L’information est transmise soit par le contenu d’un message ou par l’observation directe ou indirecte de quelque chose. Ce qui est perçu peut ĂŞtre interprĂ©tĂ© comme un message dans son propre droit, et dans ce sens, l’information est toujours transmise Ă partir du contenu d’un message. L’information peut ĂŞtre codĂ©e dans diverses formes pour la transmission et l’interprĂ©tation. Par exemple, l’information peut ĂŞtre codĂ©e en signes et transmise par des signaux.
En thermodynamique, l’information est tout type d’Ă©vĂ©nement qui affecte l’Ă©tat d’un système dynamique qui peut interprĂ©ter l’information. L’information rĂ©sout une incertitude. L’incertitude d’un Ă©vĂ©nement est mesurĂ©e par sa probabilitĂ© d’occurrence et inversement proportionnel. L’information est nĂ©cessaire pour rĂ©soudre l’incertitude d’un Ă©vĂ©nement. Le concept de l’information est que le message a diffĂ©rentes significations dans diffĂ©rents contextes. Ainsi, le concept de l’information devient Ă©troitement liĂ© aux notions de contrainte, communication, contrĂ´le, donnĂ©es, forme, instruction, connaissance, sens, la comprĂ©hension, stimuli mentaux, modèle, perception, reprĂ©sentation, et l’entropie.
Les donnĂ©es qui sont prĂ©cises et en temps opportun, spĂ©cifiques et organisĂ©es pour un but, prĂ©sentĂ©es dans un contexte qui leur donne un sens et une pertinence, peuvent conduire Ă une augmentation de la comprĂ©hension et de la diminution de l’incertitude.  L’information est prĂ©cieuse car elle peut affecter le comportement, une dĂ©cision ou un rĂ©sultat. Une information est considĂ©rĂ©e comme sans valeur si, après l’avoir reçu, les choses restent inchangĂ©es. Sur le plan Ă©tymologique, le mot a Ă©tĂ© apparemment dĂ©rivĂ© de la racine latine « infos », du nominatif « informatio ». Ce nom est dĂ©rivĂ© du verbe informare qui signifie « informer ».
Stewart (2001) a fait valoir que la transformation de l’information en connaissance est critique. Pour lui, elle se situe au cĹ“ur de la crĂ©ation de valeur et constitue un avantage concurrentiel pour l’entreprise moderne.
Le Dictionnaire danois de l’information souligne que l’information ne donne qu’une rĂ©ponse Ă une question posĂ©e. La rĂ©ponse fournit dĂ©pend des connaissances et des renseignements Ă la disposition de la personne. Donc, selon ce dictionnaire, une dĂ©finition gĂ©nĂ©ralisĂ©e du concept devrait ĂŞtre : « Information »= Une rĂ©ponse Ă une question spĂ©cifique. Quand Marshall Mc LUHAN parle des mĂ©dias et de leurs effets sur les cultures humaines, il se rĂ©fère Ă la structure des objets qui, Ă son tour façonnent nos comportements et nos mentalitĂ©s. En outre, dans ce sens, on parle d’«information».
L’histoire de l’information peut se rĂ©fĂ©rer Ă chacune des catĂ©gories Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous (ou Ă des combinaisons de celles-ci). Les racines latines et origines grecques du mot «information» sont prĂ©sentĂ©es par CAPURRO & HJORLAND (2003). Les rĂ©fĂ©rences sur la formation ou le moulage de l’esprit ou du caractère, la formation, l’enseignement, datent du XIVème siècle, Ă la fois en anglais (selon Oxford English Dictionary) et d’autres langues europĂ©ennes. Lors du passage du Moyen Ă‚ge Ă l’époque moderne, l’utilisation de la notion d’information reflète le fait de communiquer quelque chose Ă quelqu’un. Peters (1988, pp12-13) conclut que l’information a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e facilement dans la philosophie empiriste (mĂŞme si elle a jouĂ© un rĂ´le moins important que d’autres termes tels que « impression » ou « idĂ©e ») parce qu’elle semblait dĂ©crire les mĂ©canismes de la sensation : les objets dans le monde informent les sens. Cependant, la sensation est totalement diffĂ©rente de l’information ; l’une est sensuelle, l’autre intellectuelle ; l’une est subjective, l’autre objective. Pour HUME, l’expĂ©rience sensorielle est surtout un tourbillon d’impressions coupĂ©es de tout lien avec le monde rĂ©el… En tout cas, la problĂ©matique empirique Ă©tait de savoir comment l’esprit est informĂ© par les sensations du monde. Si autrefois, le terme informer renfermait l’idĂ©e de « forme par », plus tard, le sens Ă©tait devenu relatif Ă des rapports « reçus de ».
L’information a Ă©tĂ© de moins en moins rĂ©fĂ©rĂ©e Ă la commande interne ou la formation, puisque l’empirisme n’autorisĂ© aucune formes intellectuelles prĂ©existantes en dehors de la sensation elle-mĂŞme. Au lieu de cela, l’information est venue de se rĂ©fĂ©rer au fragmentaire, fluctuant, des choses au hasard de sens. L’information, comme la vision du monde moderne, en gĂ©nĂ©ral, est passĂ©e d’un cosmos divinement ordonnĂ© Ă un système rĂ©gi par le mouvement des corpuscules. Pendant l’ère moderne, l’influence la plus importante sur la notion d’information est dĂ©rivĂ©e de la thĂ©orie de l’information dĂ©veloppĂ©e par Shannon et autres. Toutefois, cette thĂ©orie, reflète une contradiction fondamentale. Ainsi, en fait deux mĂ©taphores contradictoires sont utilisĂ©es : la mĂ©taphore bien connue de l’information comme une quantitĂ©, comme l’eau dans la pipe Ă eau, mais c’est aussi une seconde mĂ©taphore, celle de l’information comme un choix, un choix fait par un fournisseur d’information, et un choix forcĂ© faite par un rĂ©cepteur d’informations. En fait, la deuxième mĂ©taphore implique que l’information envoyĂ©e ne soit pas nĂ©cessairement Ă©gale Ă l’information reçue, parce que tout choix implique une comparaison avec une liste de possibilitĂ©s, c’est Ă dire, une liste de significations possibles. Ainsi, une grande partie de la confusion en ce qui concerne la notion d’information semble ĂŞtre liĂ©e Ă la confusion de base de mĂ©taphores dans la thĂ©orie de Shannon. Logiquement parlant, sa thĂ©orie implique l’information comme un phĂ©nomène subjectif. Mais cela avait tellement de larges impacts Ă©pistĂ©mologiques que Shannon ne semble pas rĂ©aliser pleinement ce fait logique. Par consĂ©quent, il a continuĂ© Ă utiliser des mĂ©taphores sur l’information comme si elle s’agissait d’une substance objective. C’est la contradiction inhĂ©rente de base de la thĂ©orie de l’information de Shannon (QVORTRUP, 1993, p. 5)
Dans leur livres Ă©minal « L’Ă©tude de l’information: Messages interdisciplinaires », MACHLUP et MANSFIELD (1983) ont recueillies les principales vues sur la controverse interdisciplinaire en informatique, intelligence artificielle, sciences de l’information, la linguistique, la psychologie et la physique, ainsi que dans les sciences sociales. MACHLUP (1983, p. 660) se sent en dĂ©saccord avec l’utilisation de la notion d’information dans le cadre de la transmission de signal. L’information est adressĂ©e Ă l’esprit humain et est reçue par l’esprit humain. Tous les autres sens, y compris son utilisation en ce qui concerne les organismes non-humains et Ă la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, sont, selon MACHLUP, mĂ©taphorique comme dans le cas de la cybernĂ©tique, anthropomorphe. HJORLAND (2007) a dĂ©crit la diffĂ©rence fondamentale entre les vues subjectives et objectives de l’information et a fait valoir que le point de vue subjectif a Ă©tĂ© soutenu par d’autres auteurs comme Bateson, Yovits, Spang Hanssen, Brier, Buckland, et Goguen. Hjorland a donnĂ© l’exemple suivant :
Une pierre sur un champ pourrait contenir des informations diffĂ©rentes pour diffĂ©rentes personnes (ou d’une situation Ă une autre). Il n’est pas possible pour les systèmes d’information Ă la carte de prĂ©senter toute l’information possible de la pierre pour chaque individu. Une pierre dans un champ reprĂ©sente typiquement un type d’information pour le gĂ©ologue, et un autre type pour l’archĂ©ologue. Les informations de la pierre peuvent ĂŞtre mises en correspondance avec diffĂ©rentes structures de connaissances collectives produites par exemple en gĂ©ologie et en archĂ©ologie. L’information peut ĂŞtre identifiĂ©e, dĂ©crite, reprĂ©sentĂ©e dans les systèmes d’information pour les diffĂ©rents domaines de la connaissance. Effectivement, il existe beaucoup d’incertitudes et de nombreux problèmes pour dĂ©terminer si une chose est informative ou non pour un domaine. Certains domaines ont un degrĂ© Ă©levĂ© de consensus et des critères assez explicites de pertinence. D’autres domaines ont des paradigmes contradictoires (HJORLAND, 1997, p. 111). L’histoire de l’information est une discipline Ă©mergente liĂ©e plus largement Ă l’histoire des bibliothèques. Une importante introduction et un important examen ont Ă©tĂ© fais par Alistair Black (2006). Un savant prolifique dans ce domaine est aussi Toni Weller. Dans le cadre de son travail, Toni Weller a fait valoir qu’il existe des liens importants entre l’âge de l’information moderne et ses prĂ©cĂ©dents historiques.
Alistair Black (2006, p445) a Ă©crit : « Ce chapitre explore les questions de dĂ©finition de la discipline et la lĂ©gitimitĂ© en segmentant l’histoire de l’information dans ses diffĂ©rentes composantes :
– L’histoire de l’impression et de la culture Ă©crite, associĂ©e Ă l’histoire des bibliothèques et de la bibliothĂ©conomie, l’histoire du livre, l’histoire de l’Ă©dition, et l’histoire de la lecture.
– L’histoire de plusieurs disciplines et la pratique de l’information rĂ©cente, c’est-Ă -dire, l’histoire de la gestion de l’information, systèmes d’information, et sciences de l’information.
– L’histoire de zones contiguĂ«s, comme l’histoire de la sociĂ©tĂ© de l’information et de l’infrastructure de l’information, enveloppant nĂ©cessairement l’histoire de la communication (y compris l’histoire des tĂ©lĂ©communications) et l’histoire de la politique d’information.
– L’histoire de l’information avec l’histoire sociale, en mettant l’accent sur ​​l’importance des rĂ©seaux d’information informels ».
En ce qui concerne l’histoire de la technologie de l’information, le terme est ambigu, bien que la plupart du temps soit synonyme de la technologie informatique. HAIGH (2011, pp. 432-433) a Ă©crit : « En fait, la grande majoritĂ© des rĂ©fĂ©rences Ă la technologie de l’information ont toujours Ă©tĂ© prĂ©occupĂ©s parles ordinateurs, bien que la signification exacte a Ă©voluĂ© au fil du temps (Kline, 2006). L’expression a reçu sa première utilisation importante dans un article de la Harvard Business Review (HAIGH, 2001b). Leavitt et Whisler (1958) visaient Ă promouvoir une vision technocratique pour l’avenir de la gestion des affaires. Sa dĂ©finition initiale a Ă©tĂ© Ă la conjonction des ordinateurs, des mĂ©thodes de recherche opĂ©rationnelle et les techniques de simulation. Les technologies de l’information dĂ©crivent maintenant la convergence attendue de l’informatique, des mĂ©dias, et des tĂ©lĂ©communications (et leurs technologies), compris dans le contexte plus large d’une vague d’enthousiasme pour la rĂ©volution informatique, sociĂ©tĂ© postindustrielle, sociĂ©tĂ© de l’information (Webster, 1995), et d’autres expressions Ă la mode de la croyance que la nouvelle technologie Ă©lectronique apportait une profonde rupture avec le passĂ©.
Comme il se répandit largement dans les années 1980, de plus en plus l’ordinateur a révolutionné le monde de l’information. Une des caractéristiques des technologies de l’information et de la communication est qu’elles permettent à la fois d’informer et de communiquer, ce qui présente un atout fondamental dans leur utilisation. Ainsi, l’avènement des technologies de l’information et leur utilisation à long terme a donné naissance à la société de l’information.
- Histoire de la sociĂ©tĂ© de l’information :
Le chercheur danois Niels OLE FINNEMANN (2001) a dĂ©veloppĂ© une histoire gĂ©nĂ©rale des mĂ©dias. Selon ce chercheur, «Une sociĂ©tĂ© dans laquelle la production et l’échange d’informations ne sont que d’une importance mineure, ne peut exister. Niels OLE FINNEMANN a suggĂ©rĂ© la matrice d’information suivante :
– les cultures orales basĂ©es principalement sur ​​le discours.
– les cultures alphabĂ©tisĂ©es: discours + Ă©crit (alphabets primaires et les systèmes numĂ©riques).
– les cultures d’impression: la parole Ă©crite + textes + impression.
– les cultures de mass-mĂ©dias: la parole Ă©crite + textes + impression+ mĂ©dias analogiques Ă©lectriques.
– les cultures alphabĂ©tiques de second ordre : la parole Ă©crite + textes + impression + mĂ©dias analogiques Ă©lectriques + de mĂ©dias numĂ©riques.
Beaucoup d’historiens de l’information scientifique citent Paul OTLET et Henri La Fontaine comme les pères des sciences de l’information avec la fondation de l’Institut International de Bibliographie (IIB) en 1895. Sur le plan institutionnel, la science de l’information a Ă©mergĂ© dans la dernière partie du XIXe siècle. HETING Chu (2010) a classĂ© l’histoire et le dĂ©veloppement de la reprĂ©sentation de l’information et de la rĂ©cupĂ©ration(IRR) en quatre phases :
– L’augmentation de la demande (1940 – dĂ©but des annĂ©es 1950) : qui correspond Ă la phase de l’explosion des informations ;
– La phase de la croissance rapide (1950 – annĂ©es 1980) : caractĂ©risĂ©e par l’Ă©mergence des ordinateurs et des systèmes tels que les bases de donnĂ©es en ligne ;
– La phase de dĂ©mystification (1980 – annĂ©es 1990) : Ă©mergence des systèmes dĂ©veloppĂ©s pour la recherche de l’utilisateur final ;
– L’ère du rĂ©seau (1990 – Ă nos jours) : essor des moteurs de recherche Ă l’exemple de Google.
- Support de l’information.
On appelle support de l’information « tout moyen matĂ©riel, quelles qu’en soient la forme ou les caractĂ©ristiques physiques, tant qu’il permet de recevoir, conserver ou restituer des informations ou des donnĂ©es »[8]. En d’autres termes, tout Ă©lĂ©ment physique qui donne la possibilitĂ© de faire la rĂ©ception, la conservation et la restitution d’une information peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un support de l’information. Il faut alors signaler qu’en raison de l’évolution actuelle de la technologie de l’information et de la communication, les supports de l’information tendent Ă ĂŞtre informatisĂ©s c’est Ă dire qu’il y a actuellement la prĂ©sence de plus en plus massive de supports d’informations informatiques ou encore Ă©lectroniques. Parmi ces supports d’informations Ă©lectroniques et informatiques, on peut citer les supports magnĂ©tiques, les supports optiques et les supports Ă©lectroniques qui peuvent se prĂ©senter de nos jours sur le marchĂ© sous diverses formes. Ils sont tous appelĂ©es des supports de l’information dès lors que ces supports permettent aux usagers de stocker de manière durables des donnĂ©es informatiques ou autres.
Dans ce sens, on peut alors dire que l’information est une chose immatérielle qui a besoin d’être inscrite sur un support matériel pour être accessible. Une fois que ce support contient une information immatérielle, il va  donner naissance au document.  L’utilisation des différents supports de l’information varie selon le type. Certains supports ne sont pas plus utilisés actuellement si de nouveaux supports apparaissent avec l’évolution des nouvelles technologies.  Parmi les supports d’informations dont l’utilisation a été délaissée, il y a le papyrus, le parchemin (codex). Certains supports sont aussi de moins en moins utilisés avec le temps comme  les diapositifs et les négatifs qui sont des supports d’informations photographiques et les cassettes-audio et vidéos qui sont des supports d’informations magnétiques.
Actuellement, les supports d’informations qui sont utilisĂ©s frĂ©quemment sont très variĂ©s. Parmi ces supports, il y a ceux qui peuvent ĂŞtre directement lus de façon directe sur  des supports papiers (livres, affiches, …) et ceux qui exigent l’intervention et l’usage d’un appareil comme un poste d’ordinateur ou un lecteur de disque pour pouvoir ĂŞtre lu. Dans cette dernière catĂ©gorie de supports d’informations, il y a les CD audio, CD-Rom, DVD-Rom qui sont des supports d’informations optiques et les sites internet et les rĂ©seaux sociaux  qui sont des  supports d’informations Ă©lectroniques. Le schĂ©ma suivant prĂ©sente les types de supports d’informations qui sont en gĂ©nĂ©ral disponibles dans un centre de documentation moderne.
Il existe alors différents supports de l’information, et chaque support utilisé peut présenter des avantages et aussi des inconvénients.
- Information dans une entreprise
L’information dans une entreprise est l’un des trois principaux segments de l’industrie de l’information. Les deux autres segments sont le contenu Scientifique, Technique et MĂ©dicale (STM) et l’information de l’Ă©ducation et de la formation.
Les annonceurs dominent le segment de l’information d’entreprise. En effet, le segment de l’information d’entreprise reste largement tirĂ© par des contenus payants, soit par souscription ou transaction (pay-per-view). Les formes principales d’information d’entreprise comprennent :
– Les nouvelles.
– L’Ă©tude de marchĂ©.
– Le crĂ©dit et de l’information financière.
– Les profils d’entreprises et dirigeants.
– Les analyses Ă©conomiques d’industrie, de pays.
– La recherche de l’information.
Les formats de l’information primaire d’entreprise peuvent ĂŞtre rĂ©partis dans les catĂ©gories suivantes:
– Sources de rĂ©fĂ©rence de base telles que des guides, des bibliographies, des dictionnaires, des almanachs, des encyclopĂ©dies, des manuels, des annuaires et des ressources Internet.
– RĂ©pertoire.
– PĂ©riodiques et journaux.
– Services Ă feuilles mobiles.
– Renseignements et services gouvernementaux.
– Statistiques.
– Informations sur le commerce Ă©lectronique.
Actuellement, l’utilisation de l’information d’entreprise est beaucoup plus rĂ©pandue. En plus des marchĂ©s financiers, l’information de l’entreprise est largement utilisĂ©e pour les ventes et le marketing, la veille concurrentielle, la planification stratĂ©gique, les ressources humaines et bien d’autres fonctions stratĂ©giques de l’entreprise. Il existe plus de 210 fournisseurs d’informations commerciales. En outre, Internet a rendu plus facile pour les Ă©diteurs d’information d’entreprise de livrer directement du contenu Ă leurs utilisateurs. Comme exemple, les enregistrements sont des formes spĂ©cialisĂ©es de l’information. Essentiellement, les enregistrements sont des informations produites consciemment ou comme des sous-produits d’activitĂ©s commerciales et des transactions et sont conservĂ©s en raison de leur valeur. Principalement, leur valeur est Ă titre de preuve des activitĂ©s de l’organisation, mais ils peuvent Ă©galement ĂŞtre retenus pour leur valeur informative. La gestion des dossiers assure que l’intĂ©gritĂ© des documents soit conservĂ©e aussi longtemps que possible.
La norme internationale sur la gestion des documents, ISO15489, dĂ©finit les enregistrements comme « l’information crĂ©Ă©e, reçue, et maintenue Ă titre de preuve et d’information par une organisation ou une personne, en vertu des obligations lĂ©gales ou dans la conduite des affaires». Le ComitĂ© international des archives et des documents Ă©lectronique sa dĂ©fini un dossier comme Ă©tant « un Ă©lĂ©ment d’information enregistrĂ© gĂ©nĂ©rĂ©, recueillis ou reçus dans l’initiation, la conduite ou de l’achèvement d’une activitĂ© et qui comprend suffisamment de contenu, le contexte et la structure pour fournir des preuves ou d’indices de cette activité ».  Les dossiers peuvent ĂŞtre tenus pour conserver la mĂ©moire institutionnelle de l’organisation ou pour rĂ©pondre Ă des exigences fiscales, ou de responsabilisations juridiques imposĂ©es Ă l’organisation ou Ă l’entreprise. WILLIS (2005) a estimĂ© la bonne gestion des dossiers de l’entreprise et de l’information dĂ©livrĂ©e « … six exigences essentielles de la bonne gouvernance d’entreprise…la transparence, la responsabilitĂ©, une procĂ©dure rĂ©gulière; conformitĂ©; rĂ©pondant aux exigences lĂ©gislatives, et la sĂ©curitĂ© des personnels et l’information d’entreprise ». Dans cette partie sur l’information d’entreprise, il est indispensable de parler de l’architecture de l’information d’entreprise ou EIA (Entreprise Information Architecture).
Gartner voit l’EIE comme un domaine d’une importance accrue pour l’entreprise, ce qui est de la nĂ©cessitĂ© de maximiser la valeur et l’efficacitĂ© des ressources d’information, tout en limitant l’impact des sources d’information ingĂ©rables.
Les stratĂ©gies d’affaires exigent aujourd’hui aux organisations d’ĂŞtre plus informĂ©es et interconnectĂ©es Ă l’Ă©chelle mondiale. Les entreprises doivent Ă©galement faire face Ă un contrĂ´le accru de la conformitĂ© ou de rĂ©glementation des mandats, qui exerce une pression accrue sur la transparence et la responsabilisation de l’information sur l’ensemble de leurs opĂ©rations.  Ces tendances convergentes forcent les organisations Ă repenser la façon dont elles peuvent structurer et gĂ©rer le mieux les informations pour l’avantage concurrentiel et organisationnel. L’EIA remplit ces besoins et apporte une structure d’information plus complète.  La nĂ©cessitĂ© d’une EIE est devenue une question dĂ©terminante, nĂ©cessitant mĂŞme une discussion en rĂ©union. Les attentes des dirigeants d’entreprises sont d’utiliser et exploiter les informations d’entreprise pour un avantage stratĂ©gique. Selon une Ă©tude de Gartner et Forbes en 2007 Ă partir d’enquĂŞte, la première prioritĂ© parmi les cadres a Ă©tĂ© l’utilisation de
l’information comme une arme concurrentielle.
Toutefois, il est important de souligner que l’information ne peut pas ĂŞtre utilisĂ©e comme une arme, sauf si un plan et une architecture sont en place pour l’exploiter et le gĂ©rer. L’EIE, en tant que composant de l’architecture d’entreprise, fournit le plan pour permettre aux organisations d’atteindre les stratĂ©gies d’entreprise par des actifs de partage de l’information avec souplesse et avec plus d’Ă©change pour un avantage. Sans EIE, l’information rester a une responsabilitĂ© et un obstacle Ă la rĂ©ussite : elle sera uniquement une source de dĂ©pense pour l’entreprise (par exemple, augmentation de la demande pour le stockage), la complexitĂ© (par exemple, l’intĂ©gration des systèmes) et le risque (par exemple, le respect, la transparence ou des questions juridiques) pour l’entreprise. Pour comprendre plus en dĂ©tail l’EIE, les praticiens doivent comprendre la dĂ©finition et l’explication des le terme.
- Une dĂ©finition de l’EIE :
Gartner dĂ©finit l’EIE comme une partie de l’architecture d’entreprise et un processus qui dĂ©crit Ă travers un ensemble d’exigences les principes et  modèles le courant, l’état ​​futur et les conseils nĂ©cessaires pour partager avec souplesse l’information et rendre l’échange d’informations plus actif. L’EIE est l’un des trois points de vue primaires de l’architecture d’entreprise (avec l’architecture d’affaires de l’entreprise et de l’architecture technique de l’entreprise). Chaque point de vue comprend plusieurs niveaux d’abstraction et de spĂ©cificitĂ©. Les niveaux minimaux d’abstraction de l’EIE sont conceptuels, logiques et mis en Ĺ“uvre, ce qui influe sur la continuitĂ© des disciplines impliquĂ©es dans l’architecture, le design, la mise en Ĺ“uvre et la gestion clĂ© des actifs de l’information, ainsi que l’indĂ©pendance Ă d’autres disciplines. Un principe commun de l’EIE parmi les clients d’aujourd’hui est la ligne directrice de crĂ©er une version unique de donnĂ©es de clients Ă travers l’organisation. Ce serait alors conduire des Ă©valuations par diffĂ©rentes Ă©quipes sur les modes de gestion des donnĂ©es ou des styles de mise en Ĺ“uvre.
Les exemples de modèles d’EIA incluent souvent le dĂ©veloppement de modèles de donnĂ©es partagĂ©es pour assurer la cohĂ©rence ou rĂ©utiliser les objectifs ou projets depuis le dĂ©marrage. Les modèles devraient Ă©galement comprendre des processus d’affaires et les besoins d’information d’un niveau conceptuel par le biais de la conception logique de services et de composants. Ces modèles seraient alors influencĂ©s par des rĂ´les tels que, l’Ă©lĂ©ment ou les concepteurs d’applications ; les spĂ©cialistes de l’intĂ©gration; et les gestionnaires de flux de travail sur l’aspect physique de mise en Ĺ“uvre de l’EIE.  Actuellement, de nombreuses organisations adoptent des stratĂ©gies commerciales qui nĂ©cessitent un processus agile, et elles essaient de s’Ă©loigner de systèmes isolĂ©s. Pour satisfaire ces besoins, ces entreprises font Ă©voluer leur style d’architecture traditionnelle client/serveur Ă d’autres styles architecturaux. Ces styles vont nĂ©cessiter un niveau actif de cohĂ©sion, de cohĂ©rence et de transparence de l’information.
Un dĂ©fi majeur pour l’EIE est que l’information numĂ©risĂ©e existe sous des formes et structures hĂ©tĂ©rogènes et multiples, ce qui limite la possibilitĂ© de consulter, de partager et d’Ă©changer des informations. Les architectes de l’information doivent reconnaĂ®tre qu’il n’y a pas de plan ou modèle qui permettra de rĂ©soudre toutes les diffĂ©rences sĂ©mantiques. Toutefois, les diffĂ©rentes et diverses structures pour exploiter des actifs de l’information continueront Ă ĂŞtre utilisĂ©es dans un avenir proche. Les bases de donnĂ©es, systèmes de transaction ou applications analytiques restent particulièrement efficaces pour l’exploitation de grands volumes d’informations de transactions commerciales. Les modèles et processus de donnĂ©es et d’autres modèles de conception seront utilisĂ©s par les architectes, les concepteurs et seront mis en Ĺ“uvre pour exploiter l’information. D’autres structures (comme les systèmes de gestion de documents, systèmes de gestion de contenu ou d’autres formats) sont tout aussi efficaces et nĂ©cessitent le dĂ©veloppement de modèle appropriĂ© pour maximiser la valeur et de partageabilitĂ© des informations qui y sont contenues. En outre, la convergence du contenu sous forme de mashups et portails reprĂ©sente de nouvelles mĂ©thodes d’organisation et d’exploitation des informations. Enfin, l’utilisation croissante des XML pour l’Ă©change de donnĂ©es et de modèles canoniques amĂ©liore l’intĂ©gration de l’information complète sur un large Ă©ventail de possibilitĂ©s au sein de l’architecture de l’information de l’entreprise.
Il n’est pas possible pour l’EIE de dĂ©finir toutes les structures d’information qui peuvent ĂŞtre utilisĂ©es dans l’entreprise. La plupart de ces structures sont effectivement en dehors de l’influence de l’EIE, souvent parce qu’elles sont sous le contrĂ´le d’un fournisseur commercial extĂ©rieur. En mĂŞme temps, l’EIE doit aussi se concentrer sur l’intĂ©gration, le partage et le rapprochement des informations disparates. La portĂ©e principale de l’EIE, alors est sur ​​le partage de l’information pour amĂ©liorer la flexibilitĂ©.
La transition de l’information qui est isolĂ©e dans les applications flexibles et complètes de l’EIA nĂ©cessitera des changements dans la technologie, processus, l’organisation de la structure et de l’orientation. Les changements auront aussi un impact sur un Ă©ventail de disciplines Ă travers l’organisation et nĂ©cessiteront une coordination pour accroĂ®tre l’efficacitĂ© et la rĂ©alisation des objectifs.  Les responsables qui participeront Ă la volontĂ© de l’organisation afin de maximiser la valeur et l’efficacitĂ© des Ă©lĂ©ments d’information sont les suivants :
– Architectes.
– Les concepteurs d’applications.
–  Les modĂ©lisateurs de donnĂ©es.
– Les administrateurs de base de donnĂ©es.
–  Les spĂ©cialistes du renseignement d’affaires.
– Les spĂ©cialistes de la gestion des donnĂ©es de base.
– Les spĂ©cialistes de la qualitĂ© des donnĂ©es.
– Les spĂ©cialistes de l’intĂ©gration de donnĂ©es.
– Les spĂ©cialistes de la gestion des mĂ©tadonnĂ©es.
– Les analystes d’entreprise.
– Les spĂ©cialistes de la gestion de contenu.
– Les professionnels de la sĂ©curitĂ©, la conformitĂ©, la vie privĂ©e et des disciplines connexes.
1.1.3. La communication.
Le troisième mot clé qui doit être développé dans cette première sous-partie du présent document est la notion de communication qui est utilisé de manière associative par l’entreprise étudiée avec les autres concepts clés étudiés ci-dessus en vue de constituer sa relation interne et surtout sa relation avec ses partenaires externes. Il s’agit de la notion de communication dont nous étudierons la définition, la conception par les entreprises modernes, les types de communications qui existent au sein d’une entreprise moderne et les objectifs visés par chaque entreprise en adoptant des techniques de communications.
- DĂ©finition.
De manière globale, la communication peut ĂŞtre dĂ©finie comme « la production d’information sur le milieu interne et externe et comme la crĂ©ation d’interfaces »[9]. Le concept de la communication fait penser en fait la masse populaire  à l’ensemble des techniques qui permettent l’Ă©mission et la rĂ©ception quasi immĂ©diate d’une information quelconque quelques soit la manière de cette transmission : audio (tĂ©lĂ©phonie,…), Ă©crite et numĂ©risĂ©s (tĂ©lĂ©copie, messagerie Ă©lectronique, … et quelques soit le traitement de l’information reçue par le rĂ©cepteur (transferts de l’information, rĂ©ponse automatique, classement automatique). Pour une entitĂ© organisĂ©e, la communication peut ĂŞtre conçue comme l’une des ressources lui permettant d’assurer l’atteinte de son objectif et surtout lorsque celui-ci s’avère ĂŞtre un objectif concurrentiel. De ce fait, on peut conclure que la communication vise Ă donner Ă tous les acteurs de cette organisation l’opportunitĂ© de se partager les tâches et de correspondre continuellement en vue de faire passer le message sur l’avancement du projet et sur les problèmes rencontrĂ©s en cours de routes. En fait, le but final de l’utilisation de la communication pour un groupe de personne ou pour une entitĂ© organisĂ©e quelconque est de crĂ©er une image satisfaisante et favorable de l’organisation en vue de planifier le devenir de l’association. La construction d’une confiance mutuelle entre tous les acteurs est la voie recherchĂ©e par la communication afin qu’elle atteigne le but fixĂ©. En d’autres termes, on peut ainsi dĂ©clarer qu’on ne peut jamais parler d’organisation ou d’entitĂ© organisĂ©e en l’absence d’une bonne stratĂ©gie de communication entre tous les acteurs voulant cette organisation. En dĂ©crivant cette communication dans toute organisation humaine, MINTZBERG (1973) parle de « contacts interpersonnels entre tous les acteurs de l’organisation Ă commencer par les dirigeants de l’organisation mais se terminant au plus bas de l’échelle de l’organisation »[10]. Pour cet auteur, la communication est en quelques sortes l’outil dont les responsables se servent pour diriger son Ă©quipe en vue de l’atteinte de l’objectif. Un autre auteur Ă savoir Monsieur BONEU (1990) parle « d’une impossibilitĂ© de cohĂ©rence dans l’action de toute organisation mĂŞme composĂ©e d’un minimum d’individus sans l’utilisation de la communication »[11]. Mais bien avant 1990, la notion de communication organisationnelle apparaĂ®t dĂ©jĂ en 1960 dans le langage courant de chaque homme d’affaire. A cette Ă©poque, la communication organisationnelle assurait dĂ©jĂ trois fonctions essentielles à savoir le transport de l’information utile pour le bon fonctionnement de l’organisation, l’instrument de construction d’une sociĂ©tĂ© bien organisĂ©e et l’outil utilisĂ© par les dirigeants pour contrĂ´ler et guider les pas de ses subordonnĂ©es[12]. En 1998, GIORDANIO a Ă©mis un avis qui dĂ©clare l’impossibilitĂ© de la crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© sans l’initiation par une communication. En ces termes, l’auteur dĂ©clare que « l’organisation se crĂ©e avant tout par la communication qui a Ă©tĂ© Ă©mise »[13]. Pour cet auteur, l’idĂ©e est que quand une personne ou un groupe de personne commence Ă parler d’une organisation, c’est qu’elles sont en train d’étudier ce point de vue et aussi en train de communiquer pour la rĂ©alisation de cette idĂ©e. La communication est ainsi devenue comme « un processus de construction sociale de la rĂ©alitĂ© organisationnelle » qui implique un dialogue, des dĂ©libĂ©rations, une conversation… »[14]. Cependant, il faut noter que comme WEIL (1990) l’a remarquĂ©, mĂŞme en cours de fonctionnement de la sociĂ©tĂ© ou de l’organisation crĂ©Ă©, il coexiste encore une conversation interne qui constitue la communication entreprise par les acteurs en vue de la bonne marche de l’entreprise[15]. Ensuite, en 2001, MUCCHIELLI rappelle que « la communication ce n’est pas seulement l’art de faire passer et comprendre des informations. C’est aussi l’art de piloter des Ă©changes pour amener les acteurs Ă rapprocher leurs points de vue et ainsi Ă mieux comprendre les dĂ©cisions managĂ©riales »[16].
En bref, la communication dans sa globalité est définie comme étant la mise en place d’une harmonie conversationnelle entre les acteurs de l’organisation ou de la société étudiée. Il s’agit ainsi pour ces acteurs de créer une image organisationnelle ou institutionnelle par le fait de se communiquer et de se transmettre des informations. Par ailleurs, tous les auteurs dont nous venons de citer s’accordent à dire que la communication est l’approche de cohésion sociale et l’ensemble des outils utilisés par les acteurs d’une organisation pour rendre possible une conversation positive et significative pour le but de l’organisation
- Communication d’entreprise.
Par dĂ©finition, une entreprise est « une organisation relativement autonome, dotĂ©es de ressources humaines, matĂ©rielles et financières, en vue d’exercer une activitĂ© Ă©conomique de façon stable et structurĂ©e »[17]. Et en faisant suite Ă la dĂ©finition de la communication prĂ©sentĂ© dans le paragraphe antĂ©rieur, la  technique de communication d’une entreprise doit contenir « l’ensemble de tous les procĂ©dĂ©s mise en Ĺ“uvre par une entreprise dans le but de planifier et coordonner sa relation avec ses Ă©quipes internes et avec ses clients et partenaires sur le plan externe »[18]. Ainsi, dans une entreprise, la communication peut revĂŞtir deux figures diffĂ©rentes Ă savoir le transfert d’information entre les acteurs de l’entreprise ou entre l’entreprise et ses partenaires externes et le processus qui sert pour le dirigeant dans le but d’influencer ses salariĂ©s et de piloter ainsi les activitĂ©s de ces derniers.
Rappelons alors que la technique de communication dont nous allons dĂ©tailler Ă travers ce chapitre et tout au long du prĂ©sent document est celle de la technique de communication utilisĂ©e par le service vente de chaque entreprise  afin de lancer et commercialiser ses produits. On parle alors du premier type de communication d’entreprise Ă savoir celui du transfert d’information Ă l’intĂ©rieur de l’entreprise et dans sa relation avec l’extĂ©rieur. En fait, c’est cette technique de communication qui est celle qui est essentielle et substantielle pour l’existence et le bon fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. Il faut ainsi signaler que de nos jours, l’adoption de la technique de communication par internet et par les rĂ©seaux sociaux constitue le plus grand atout pour toute entreprise dĂ©sirant se faire connaĂ®tre sur la scène internationale compte tenu de la technicitĂ© et de la rapiditĂ© de ces techniques Ă propager des informations et Ă atteindre le maximum de public cible. Le fait est que non seulement, ces outils permettent le ciblage d’un très grand nombre de personnes que les autres anciennes techniques de communication mais aussi et surtout que l’analyse des informations disponibles sur internet et les rĂ©seaux sociaux ouvre chaque entreprise à l’opportunitĂ©  de se comparer aux autres entreprise de mĂŞme taille qu’elle et ayant les mĂŞmes domaines d’activitĂ©s qu’elle ; de se rendre compte des rĂ©sultats c’est-Ă -dire si elle a rĂ©ussi Ă atteindre ces cibles d’acheteurs ou non ; d’amĂ©liorer ses campagnes publicitaires, ses produits et son site d’information en fonction de la demande de son marchĂ©.
Notons ensuite  que le rĂ´le essentiel de la fonction communication au sein de chaque entreprise moderne est de faire connaĂ®tre ses produits ou services, sa marque et son entreprise. A cet effet, tout  service communication d’entreprise doit travailler fort sur  l’ emplacement de l’entreprise face au marchĂ© de son secteur d’activitĂ©. Pour ce faire, dans sa communication, le service doit se prĂ©occuper principalement de trois objets tels que l’image de son entreprise face au public, la correspondance de son  offre Ă la demande de son marchĂ©, et de la stratĂ©gie qu’elle utilisera pour gagner la confiance de son public.  Pour rĂ©ussir la communication de son entreprise, chaque entreprise doit ainsi savoir choisir et bien viser sa clientèle, lancer des messages simples et facilement dĂ©chiffrables en communiquant avec eux, bien dĂ©finir son objectif par rapport Ă son activitĂ© et l’état du marchĂ© de son secteur d’activitĂ© et de bien dĂ©finir les outils de communications adĂ©quats Ă son cas.
Il faut alors  noter que pour la satisfaction de toutes ces conditions, une entreprise moderne doit utiliser les deux types de communications qui suivent à savoir  la communication média et la communication hors-média. D’un coté, pour la communication média, il est constitué de plusieurs supports comme la presse, la radio, la télévision, l’internet et les réseaux sociaux, les affichages. Généralement, ce sont les entreprises qui ont existé depuis longtemps qui restent attachés aux vieux supports comme la radio, les affichages ou la télévision mais pour les jeunes entreprises, l’internet et les réseaux sociaux sont les armes les plus utilisés car ils engendrent moins de dépenses tout en ouvrant à une possibilité de cibler le plus de clientèle et de public que possible. Mais les inconvénients pour ces communications médias subsistent dans le facteur temps dans la mesure où le pouvoir d’atteindre les consommateurs cibles reste conditionner par la décision de ces derniers de vouloir allumer leurs postes radios ou de télévisions ou de venir consulter les sites internet et de s’inscrire dans les réseaux sociaux et de se communiquer par son biais avec les entreprises.
De l’autre coté, la communication choisie  par une entreprise moderne peut et doit même contenir des communications hors-média qui occupe actuellement une bonne place en la matière. La communication hors-média est constituée généralement par les promotions de ventes, le mailing ou le marketing direct, l’organisation des évènements de lancement, et les relations de presses, le sponsoring. Leurs points communs est d’être moins onéreux par rapports aux supports médias tout en permettant de cibler le plus précisément et le plus rapidement possible son client et/ou les consommateurs potentiels. Mais ils ont aussi leurs inconvénients à savoir la nécessité pour les professionnels de la communication d’être de plus en plus créatif surtout en matière d’organisation des ventes promotionnels et de lancements des produits ou des marques par des évènements attirant les cibles. En ce qui concerne le mailing, il s’agit d’un outil de communication totalement nouveau qui apparait avec la mondialisation et l’industrialisation mais il requiert en même temps des compétences particulières de la part du service communication notamment des compétences informatiques et des capacités de manipuler les appareils et matériels de haute technologie. Mais en ce qui concerne leurs avantages, on peut aussi citer que la communication hors-média permet à l’entreprise de se communiquer directement et même face à face à son public sans nulle besoin de passer par des autres supports qui servent d’intermédiaire entre elle et ses consommateurs aux risques de transformations des échanges par le support utilisé. Enfin, en ce qui concerne le sponsoring, il s’agit pour l’entreprise de participer à des activités de parrainage dans le but de viser le plus grand cible à travers l’action visée par l’évènement parrainé. Mais il faut que les responsables communication de l’entreprise aient des compétences particulières pour ne pas tomber dans l’erreur de participer à des évènements qui n’intéressent pas leurs clientèles cibles.
- Types de communication.
Actuellement, toutes les entreprises qui se veulent compétitives et performantes sur son marché ont l’obligation d’avoir deux types de communications à savoir : la communication interne et la communication externe. En effet, l’objectif que devrait viser toute entreprise dans l’adoption de sa stratégie de communication ne doit pas se limiter à son rapport avec les personnes extérieures à son entreprise mais doit à priori se concentrer sur la relation entre les personnes à l’intérieur de l’entreprise qui doit collaborer pour le bon fonctionnement de celle-ci. Le fait est que la communication interne et la communication externe de l’entreprise doit être intimement liée et élaborée par le soin d’un même groupe expérimenté et professionnel afin d’arriver à atteindre son objectif.
La communication interne est la communication qui doit exister à l’intérieur même de l’entreprise. Selon une organisation moderne de l’entreprise, le service communication interne de chaque entreprise doit être soumis sous la supériorité hiérarchique soit de la direction des ressources humaines, soit de la direction communication soit de la direction des affaires générales de l’entreprise. Mais la plus logique serait qu’il sera rattaché à la direction communication de l’entreprise car c’est dans cette direction que devrait être intégrée toutes les personnes ayant reçu une solide formation en matière de communication dans l’entreprise.
Monsieur Jean-Baptiste BRES explique que « cette communication interne se forme avant tout autour d’une nécessité d’identité. Cette identité permet à tous les employés de savoir comment se comporter au sein de son entreprise et vis-à -vis de ses partenaires de travail en vue de distinguer son entreprise d’une autre compagnie ayant les mêmes activités ou les mêmes potentialités. En d’autres termes, la communication interne régule la vie de l’entreprise pour coordonner les relations entre les différentes couches de sa hiérarchie »[19].
Par conséquent, en vue d’atteindre son objectif productif et commercial mais surtout son désir d’être compétitif et performant sur le marché, chaque entreprise moderne se retrouve devant l’obligation d’adopter une bonne politique de communication à l’intérieur d’elle-même. Le fait est que de plus en plus de moyens de communication deviennent disponibles entre les mains de chaque employé et l’entreprise se doit d’intervenir pour maitriser tous ces moyens afin de ne pas les vulgariser aux risques et périls de la notoriété de l’entreprise. La communication interne peut être faite par orale ou par écrit. En d’autres termes, toute communication interne de l’entreprise doit traiter l’ensemble des réunions, évènements internes, séminaires, entretiens collectifs ou individuels internes de chaque entreprise. Comme exemple, on pourra retenir comme outil de communication orale interne de chaque entreprise les mégaphones, les échanges verbaux entre un responsable et un employé, les paroles annoncées par les porte-paroles de l’entreprise lorsqu’il est dans le champ contextuel de l’exercice de son travail ou de sa responsabilité, …Ensuite, en ce qui concerne les communications écrites à l’intérieur de l’entreprise, elle définit tous les supports manuscrits ou informatiques ouvert à la possibilité de lecture par un ou plusieurs ou même l’ensemble des employés. Parmi eux, on peut citer le journal de l’entreprise, le livret d’accueil au sein de l’entreprise, les revues de presses, les affichages à l’intérieur de l’entreprise, les plaquettes ou brochures, la documentation via internet ou les réseaux sociaux ou les blogs de l’entreprise, les notes de services,…
Ensuite vient la communication externe de l’entreprise, c’est une fonction toute aussi importante que celui de la communication interne. Elle englobe l’ensemble des actions de communication de l’entreprise visant son rapport et ses relations avec ses publics et divers partenaires financiers, commerciales ou autres[20]. La communication externe de l’entreprise s’ouvre alors au grand public et vise à mesurer la profondeur de son partenariat avec le monde extérieur. Elle doit alors viser à s’adresser aux clients de l’entreprise, à ses fournisseurs, à ses partenaires financiers, à ses distributeurs et même au public en général. Parmi les outils de communication externe qui s’ouvre à chaque entreprise, on peut citer les relations médias de l’entreprise, les publicités médias, le lobbying, les divers évènements ouverts au public, les actions de sponsoring ou de mécénats entreprises par la société, l’ouverture et l’utilisation de site internet et de réseau social propre à l’entreprise, les diverses actions de ventes promotionnelles organisées par l’entreprise, les affiches et les spots publicitaires, les stratégies de marketing directs organisées par l’entreprise, … Pour pouvoir afficher l’image qu’elle veut faire connaitre au public en ce qui concerne son entreprise, chaque entreprise devra bien contrôler son service communication externe et devra alors engager les meilleurs employés expérimentés et professionnels pour assurer cette fonction. Le fait est que la communication externe décrit en quelques sortes l’image et la notoriété de l’entreprise dans le cœur et l’esprit des consommateurs, des fournisseurs et des partenaires de l’entreprise. C’est alors le maillon le plus essentiel pour la bonne marche, la bonne commercialisation, et la crédibilité de l’entreprise. La communication externe de l’entreprise doit aussi et essentiellement visée une bonne relation de l’entreprise avec l’extérieur dans le but de recevoir des retours de la part des consommateurs, des bénéficiaires, des fournisseurs et des autres partenaires sur leurs opinions et impressions sur les produits et les services fournis par l’entreprise à leurs profits. Ces retours inclus des critiques énervant, des critiques constructifs, des suggestions d’amélioration, des attitudes et des comportements des différents tiers externes de l’entreprise. Les stratégies de communication externe de l’entreprise doit être rédigée avec  le plus grand soin car elles doivent encrer une image aussi positive que possible de l’entreprise chez les partenaires externes. Elles doivent alors inclure des politiques tendant à retracer la qualité, la disponibilité mais surtout la pérennité des produits et services vendus par l’entreprise.
Dans le contexte actuel, l’avènement de la mondialisation, de la globalisation et surtout de l’industrialisation a permis à la communication externe de chaque entreprise de s’améliorer, de se diversifier et d’atteindre le plus de cible avec un coût réduit à minimum. En effet, l’apparition de nombreux nouveaux supports électroniques et informatiques a permis l’ouverture de nombreux sites internet et de nombreux réseaux sociaux d’entreprises destinées à publier, lancer et commercialiser les produits de chaque entreprise sans devoir affecter beaucoup de budget à cette publication. De plus, ces outils de communications se trouvent actuellement au cœur d’un maximum d’utilisation par les sociétés mais aussi par les usagers particuliers, ce qui ouvre droit pour chaque entreprise à un maximum de visibilité et de publicité de leurs entreprises, de leurs marques ou de leurs produits ou services. Maintenant, grâce à internet et à la diversification et promotion des outils informatiques, chaque entreprise a la faculté de faire de son mieux pour rendre agréable et attractive sa visibilité et sa publicité sur son site internet mais a par la même occasion la possibilité de communiquer sans interruption avec son public et ses autres partenaires. Cette situation a alors fini par prouver que si une entreprise le veut, il pourra élargir considérablement son champ de vision et pourra améliorer sans limite son action auprès de son cible. Il faut quand même noter que les sites internet des entreprises sont totalement différents des sites internet de vente en ligne qui sont pour leurs parts de véritables entreprises commerciales spécialisées dans la vente commerciale de leurs produits ou services et qui travaille sur les sites internet pour faire connaître et pour faire vendre leurs produits tandis que les sites internet des entreprises sont des sites limités à faire part au public des produits disponibles au sein de l’entreprise mais la commercialisation de ces produits doivent se faire dans les magasins de l’entreprise.
En bref, les deux types de communications à savoir la communication interne et la communication externe sont de nos jours obligatoires pour toutes entreprises qui se veulent être compétitif et performant dans l’environnement de la mondialisation et de l’industrialisation actuelle.
- Objectifs.
Dans sa gĂ©nĂ©ralitĂ©, la technique de communication est celle qui est primordiale pour la garantie de l’accroissement du  chiffre d’affaire et de la pĂ©rennitĂ© de chaque entreprise. En effet, par les techniques de communication qui sont disponibles, une entreprise moderne peut bĂ©nĂ©ficier  de plusieurs avantages tels que le pouvoir de faire connaĂ®tre son activitĂ©, ses produits et ses services Ă tous les lecteurs, internautes et clientèles cibles ; l’aptitude Ă faire participer les cibles sans les faire dĂ©placer dans le but de faire des partages d’expĂ©riences bĂ©nĂ©fiques ; la facultĂ© de communiquer Ă double sens avec son public ; la possibilitĂ© de recruter les bons employĂ©s par des moyens simples mais fiables. Selon Arnaud MEUNIER (2005), la notoriĂ©tĂ© est pour un responsable communication, un des indicateurs qui Ă©valuent l’efficacitĂ© d’une stratĂ©gie de communication. Effectivement, une bonne politique de communication peut conduire Ă un dĂ©veloppement de la notoriĂ©tĂ© d’une entreprise mais l’inverse est aussi vrai dans le sens oĂą on peut mesurer le succès de la fonction communication d’une entreprise par le dĂ©veloppement de sa notoriĂ©tĂ©. En pratique, une entreprise qui Ĺ“uvre dans un secteur d’activitĂ© donnĂ©  peut dire qu’elle a de la notoriĂ©tĂ© quand au cours d’une Ă©tude, dès qu’elle pose des questions sur les outils et matĂ©riels informatiques, l’interlocuteur parle de son nom en premier lieu. Ceci veut dire que l’entreprise qui a la notoriĂ©tĂ© doit ĂŞtre celle chez laquelle le public fait rĂ©fĂ©rence quand il veut s’approprier du type de chose qu’elle produit. Et il est alors Ă©vident de conclure que l’acquisition de la notoriĂ©tĂ© est importante pour chaque entreprise car dès lors que son produit ou sa marque est inscrit dans l’esprit de ses cibles, la probabilitĂ© de commercialisation de son produit augmente en mĂŞme temps. Mais pour voir le dĂ©veloppement de sa notoriĂ©tĂ© possible, il faut que l’entreprise passe par une production de ses produits avec la meilleure qualitĂ© possible et par l’adoption d’une bonne stratĂ©gie de communication. En d’autres mots, plus la visibilitĂ© de la marque sur les outils de communications modernes est structurĂ©e, organisĂ©e et cohĂ©rente, plus la  notoriĂ©tĂ© d’une entreprise augmentera. Mais il faudra bien faire attention car avoir une bonne visibilitĂ© sur internet et avoir une notoriĂ©tĂ© ne signifie pas automatiquement une augmentation du chiffre d’affaire de l’entreprise ; c’est pourquoi, mĂŞme après avoir acquis de la notoriĂ©tĂ©, il est encore indispensable pour une entreprise de construire un bon plan de lancement de chaque nouveau produit et d’y allouer une partie de budget afin de le faire connaĂ®tre pour le public surtout quand le produit est conçu pour crĂ©er un besoin chez les consommateurs ou les acheteurs, c’est ce qu’on appelle mettre en place une bonne stratĂ©gie de communication Ă long terme. De ce fait, en matière d’entreprise, la notoriĂ©tĂ© est une des conditions nĂ©cessaires et indispensables pour la crĂ©ation de l’image et pour la commercialisation d’un produit ou d’une marque et elle sera acquise par l’adoption d’une bonne stratĂ©gie de communication.
En l’espèce, la principale responsabilité qui incombe aux professionnels de la communication de chaque entreprise est ainsi de faire une promotion de la marque, du produit et de l’entreprise elle-même auprès de son public cible. Cela signifie que les professionnels de la communication doivent faire de leurs mieux pour communiquer le produit ou la marque, pour le faire connaître tant en quantité qu’en qualité, et on peut dire que la fonction communication a achevé une partie de son travail quand le taux de connaissance du produit ou de la marque auprès du public est suffisamment haut pour que l’entreprise puisse avoir sa place sur le marché de son secteur. Selon la réussite de la fonction communication de l’entreprise, la notoriété acquise par la marque peut être une « notoriété sectorielle » qui démarque le produit ou la marque des autres produits ou marques concurrents ou une « notoriété générale » qui rend compte du taux de connaissance de la marque ou du produit sans l’associer à son secteur d’activité.
En somme, parmi les principales sources d’acquisition de la notoriĂ©tĂ© s’inscrit la communication de la marque ou du produit qui relève principalement de la responsabilitĂ© du service de communication de l’entreprise. Cette communication de la marque ou du produit se matĂ©rialise sous diverses formes telles que les publicitĂ©s mĂ©dias, les ventes promotionnels, les sponsorings, les mailings, la favorisation des Ă©changes de « bouche Ă oreille ». Mais il faut que ces diffĂ©rents outils de communication utilisĂ©s par l’entreprise soient bien cohĂ©rents pour ne pas fausser la stratĂ©gie marketing de celle-ci. En fait, crĂ©er la notoriĂ©tĂ© d’une entreprise par l’adoption d’une bonne stratĂ©gie de communication requiert beaucoup de temps, de moyens financiers et des compĂ©tences commerciaux de la part de l’entreprise. Il s’agit donc d’un objectif Ă long terme qui doit se concrĂ©tiser par l’adoption d’activitĂ©s ponctuelles c’est-Ă -dire suivant l’évolution de la technologie et permanentes c’est-Ă -dire aussi longtemps que l’entreprise veut prĂ©server sa place au sein du marchĂ© de son secteur d’activitĂ©. Mais la notoriĂ©tĂ© acquise par le biais d’une bonne stratĂ©gie de communication constitue finalement pour une entreprise un grand support pour le moral et la culture de son personnel et un grand moyen pour marquer sa crĂ©dibilitĂ© auprès de l’Etat et de ses partenaires financiers et commerciaux.
- Les commerces électroniques et les médias électroniques.
Pour terminer cette première sous-partie, il est aussi important de parler d’un quatrième concept clé notamment celui du commerce électronique qui gagne beaucoup de terrain de nos jours et qui rassemblent en lui les trois éléments clés que nous venons de détailler dans les trois sous-parties précédentes à savoir la technologie, l’information et la communication. En parallèle, il ne faudra pas non plus que nous oublions de parler des médias électroniques qui sont les supports efficaces pour rendre possible le commerce électronique.
Au sens strict, on appelle « commerce Ă©lectronique » ou plus communĂ©ment appelĂ© le « e-commerce » l’ensemble des transactions commerciales rĂ©alisĂ©es  par l’intermĂ©diaire d’un support ou d’un mĂ©dia Ă©lectronique comme par exemple Internet, TĂ©lĂ©phonie mobile, …. En gĂ©nĂ©ral, le commerce Ă©lectronique concerne la vente d’un produit ou d’un service Ă travers l’usage du rĂ©seau internet en utilisant divers support (comme l’ordinateur, le Smartphone, ou les consoles i Pad) mĂŞme s’il englobe aussi quelques fois d’autres opĂ©rations commerciales qui se rĂ©alisent Ă travers d’autres mĂ©dias Ă©lectroniques. On appelle « les cyberconsommateurs » tous les clients qui effectuent leurs achats via internet ou les autres mĂ©dias Ă©lectroniques actuellement disponibles. Parmi les autres opĂ©rations commerciales qui peuvent faire l’objet d’un commerce Ă©lectronique, on pourra citer comme exemple la rĂ©alisation de divers devis en ligne, la fourniture de conseils en ligne au profit de la clientèle, la mise Ă disposition de la clientèle du catalogue Ă©lectronique de chaque entreprise, la gestion de stocks de chaque produit toujours par le rĂ©seau internet, le paiement des achats et le suivi en ligne des livraisons, la rĂ©alisation des divers services après-ventes en ligne. Pour la plupart des cyberconsommateurs, ils optent pour le commerce Ă©lectronique en raison de la rapiditĂ© voire mĂŞme l’instantanĂ©itĂ© et de la disponibilitĂ© Ă temps plein des produits et des services ainsi que des responsables des magasins.
Selon la définition proposée par l’OCDE, le commerce électronique est « l’ensemble des ventes ou achats de biens ou de services, effectués par une entreprise, un particulier, une administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au moyen d’un réseau électronique »[21]. L’OCDE fait alors une distinction entre plusieurs types d’échanges dans le commerce électronique et cite quelques natures telles que l’échange électronique B2B qui se font entre entreprises, l’échange électronique B2C qui se réalisent entre entreprises et Consommateurs directs, l’échange électronique C2C qui s’opèrent entre consommateurs particuliers, et l’échange électronique B2G qui se réalisent entre les entreprises privées et le gouvernement d’Etat ou B2A qui se font entre les entreprises privées et l’administration publique en général. Il faut aussi noter que la majorité voire même l’intégralité des biens et des services disponibles sur le marché réel peuvent faire l’objet d’un commerce électronique étant donné l’évolution inégalée de la technologie de l’information et de la communication. Parmi ces biens, on peut retrouver les biens culturels (les livres, les CD, les DVD, …), les matériels et services informatiques, les biens et les services à usage touristiques, les divertissements, les biens de consommations courantes (meubles, vêtements, électroménagers, …), et les produits de Premières nécessités (les aliments, l’eau, le courant électrique,…). Mais en dehors de ces transactions et ventes commerciales, l’OCDE précise et admet aussi l’existence de la fourniture de services en ligne comme les services bancaires en ligne, les assurances en ligne, la presse en ligne, …
En raison du grand dĂ©veloppement de ce commerce Ă©lectronique, plusieurs Etats et Organisations Internationales ont pris l’initiative d’adopter des règles matĂ©rielles c’est-Ă -dire des lois destinĂ©es Ă règlementer la pratique de ce type de commerce et de transaction commerciale. C’est ainsi que le Conseil de l’Europe a commencĂ© Ă s’intĂ©resser lĂ©galement Ă ce commerce par une recommandation en date du 11 DĂ©cembre 1981 qui exigeait des Etats membres une initiative lĂ©gislative en la matière avant de se dĂ©cider en 2001 de renforcer la recommandation de 1981 par une « convention sur le cybercriminalité » qui tend Ă sanctionner les pratiques illĂ©gales du commerce Ă©lectronique. L’exception pour cette convention est qu’en plus de lier tous les Etats membres du conseil de l’Europe, la convention sur la cybercriminalitĂ© de 2001 engage aussi le Japon et les Etats-Unis qui ont signĂ© de leur plein grĂ© cette convention internationale. Pour l’Organisation des Nations Unies, la première initiative pris par cette entitĂ© pour ce genre de commerce date du 11 Novembre 1985. Il s’agissait d’une recommandation fourni par la Commission des nations unies pour le droit du commerce international ou CNUDCI et il visait principalement Ă encourager la prise en considĂ©ration des documents informatisĂ©s au cours des transactions commerciales d’envergures internationales. Par la suite, toujours au niveau de l’ONU, la CNUDCI a adoptĂ© respectivement le 16 DĂ©cembre 1996 et le 05 Juillet 2001 deux lois types dont la première concerne une norme de fait en matière de commerce Ă©lectronique qui n’a aucune force contraignante du cotĂ© juridique et la deuxième Ă©tait plus juridique car il s’agit d’une règle de bonne conduite en matière de vĂ©rification obligatoire de la fiabilitĂ© du système informatique utilisĂ© dans toutes transactions commerciales Ă©lectroniques. Mais l’Union EuropĂ©enne qui est l’une des plus grandes organisations internationales stables du monde n’a pas omis de signer son rĂ´le sur ce commerce Ă©lectronique. A cet effet, deux dispositifs fondamentaux ont Ă©tĂ© adoptĂ© au niveau EuropĂ©enne pour le règlementer : il s’agit de la directive du 13 DĂ©cembre 1999 qui met en place un cadre juridique unifiĂ© en matière de signature Ă©lectronique dans le territoire EuropĂ©en et de la directive du 08 Juin 2000 encadrant le commerce Ă©lectronique EuropĂ©enne. Par la directive de 1999, la signature Ă©lectronique est reconnu valable dans tout le territoire EuropĂ©en et les organismes de prestations de services de certification ont Ă©tĂ© informĂ© pour prendre les dispositions nĂ©cessaires pour la validitĂ© d’une telle signature. Mais depuis la directive de 2000, un cadre juridique a Ă©tĂ© rĂ©gulièrement Ă©tabli au sein de l’Union europĂ©enne pour règlementer le commerce Ă©lectronique en vue de garantir la parfaite sĂ©curitĂ© des transactions commerciales via les mĂ©dias et les supports Ă©lectroniques. Enfin, pour la rĂ©publique française, trois lois sur le commerce Ă©lectronique ont Ă©tĂ© promulguĂ©es respectivement le 03 Mars 2000, le 21 Juin 2004 et le 06 AoĂ»t 2004. La première loi concerne la preuve Ă©lectronique, la troisième loi tend Ă mettre en place la confiance dans l’économie numĂ©rique, et la troisième loi règlemente la protection des personnes physiques Ă l’égard des traitements des donnĂ©es Ă caractères personnels.
Pour conclure, le commerce électronique commence de nos jours à gagner de plus en plus de terrain dans la vie quotidienne et la vie sociale de toute société moderne. Mais la réalisation de ce nouveau type d’opérations et de transactions commerciales ne peut être garantit que par l’usage des supports électroniques et principalement des divers sortes de médias électroniques. En fait, ces médias électroniques sont actuellement les nouveaux supports de la communication interpersonnelle et inter sociétale car ils permettent d’assurer le développement d’une nouvelle démocratie fondée sur l’échange et la confiance mutuelle renforcée par la rapidité et la disponibilité des produits utiles et des services nécessaires en vue de la prolifération de tout échange entre individus et entre civilisations. En d’autres termes, les consommateurs préfèrent opter pour le commerce électronique utilisant des médias électroniques comme support car ces médias tendent à mettre à leurs disponibilités des forums et des renseignements virtuels où chaque consommateur et chaque entreprise peut se communiquer, s’exprimer librement et se partager des expériences bénéfiques pour le développement de l’activité. Mais il faut alors conclure que le commerce électronique n’est pas une nouvelle technologie isolée mais un ensemble de techniques et de médias électroniques diversifiés qui œuvrent ensemble pour l’atteinte d’un but unique qui est la réalisation d’une transaction commerciale simplifiée mais complète. Le commerce électronique renforce aussi la coopération entre les acteurs de la vie économique mondiale car il ne peut pas être réalisé par une seule entreprise ou un particulier agissant isolément mais il s’agit d’un business qui nécessite une liaison et une cohésion sociale entre tous ces acteurs. Le but du commerce électronique est de réaliser un élargissement des marchés et une satisfaction des besoins des clients et une augmentation de la productivité de chaque entité organisationnelle tout en arrivant à minimiser les frais de réalisation.
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1.2. Les caractĂ©ristiques essentielles de l’Ă©lĂ©ment de l’information et de la communication.
L’élément information et communication qui se développe actuellement à grande vitesse avec l’émergence des outils de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication présente plusieurs caractéristiques particuliers qui peuvent être primordiales pour le développement et l’atteinte de l’objectif économique de l’entreprise. Notons que ces caractéristiques qui vont faire l’objet d’une énumération ci-dessous engloberont en une seule fois les caractéristiques de l’élément information et communication sur la relation interne entre les acteurs de la vie de l’entreprise et sur sa relation avec ses partenaires externes. Ces caractéristiques peuvent se résumer en quelques points à savoir :
– L’entreprise n’est pas une entreprise si elle ne tient pas pour objectif celui de rester performant face Ă ses concurrents Ă l’échelle nationale, rĂ©gionale et mondiale. Cette exigence est due Ă l’internationalisation croissante de toutes les informations disponibles sur tous les secteurs d’activitĂ©s.
– Toute information dĂ©tenue par une entreprise doit ĂŞtre partagĂ©e entre tous les Ă©lĂ©ments humains de la sociĂ©tĂ© puisque la concurrence inter-entreprise se base principalement sur la compĂ©tence de ses ressources humaines.
– Le dĂ©veloppement de la technologie de l’information et de la communication constitue la base du dĂ©veloppement rĂ©el de toute entreprise parce qu’elle permet pour cette entitĂ© de gagner en matière temporelle et en matière de dĂ©placement.
-Le développement de la technologie de l’information et de la communication assure pour l’entreprise une ouverture large à la concurrence car elle lui permet de minimiser le prix de vente en raison de la possibilité de minimisation de couts de revient et du temps perdu pour la fabrication du produit à vendre. Il s’agit alors d’un avantage concurrentiel pour toute entreprise moderne qui partage l’élément information et communication par ce biais.
-Pour l’économie mondiale en générale, l’élément information et communication partagée par la nouvelle technologie fournit un avantage dans le sens où il permet la production et la transformation rapide et à moindre coût des matières premières en produits finis d’où un gain en matière de vitesse de propagation de l’industrie et de l’avancement des recherches scientifiques.
-L’utilisation des outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication permet à chaque entreprise de partager plus rapidement les informations entraînant une nette amélioration du travail d’équipe et fournissant ainsi une optimisation du rendement de chaque société.
-La plus grande disponibilité des informations sur le marché par l’intermédiaire de la nouvelle technologie de l’information et de la communication favorise au profit de chaque entreprise le suivi de la politique concurrentielle de ses adversaires sur le marché.
– L’apparition de la nouvelle technologie de l’information et de la communication permet aux consommateurs d’accĂ©der Ă des produits diversifiĂ©s et Ă des libertĂ©s de choix avant tout acte d’achat.
-L’utilisation et l’approfondissement de la Nouvelle Technologie de l’information et de la Communication constitue pour chaque entreprise un accès à des nouvelles compétences et à des nouvelles expériences positives pour l’amélioration de sa production.
– L’accessibilitĂ© Ă la nouvelle technologie de l’information et de la communication conduit les individus Ă rĂ©ussir des autoformations qui sont rendu possible depuis l’émergence des flux d’informations par les supports de la nouvelle technologie.
– Le dĂ©veloppement de la nouvelle technologie de l’information et de la communication ouvre la voie du dĂ©veloppement et de l’enrichissement Ă l’endroit de chaque individu Ă la seule condition que celui-ci arrive Ă dĂ©crocher un emploi stable, moderne et surtout compĂ©titif.
– Le dĂ©veloppement de la nouvelle technologie de l’information et de la communication signifie que les entreprises ont une possibilitĂ© de dĂ©passer les outils traditionnels de communication et de partage d’information pour garantir une meilleure Ă©change garantissant une meilleure rĂ©partition des informations et une meilleure circulation de la communication entre les acteurs de la bonne marche de lĂ© vie de l’entreprise.
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1.3. L’importance du système d’informations.
Par définition, un système d’information est « un ensemble structuré et organisé de ressources humaines, matérielles, technologiques et informationnelles qui permet à une entreprise d’acquérir, de stocker, de traiter et de communiquer des informations »[22]. De ce fait, il y a dans la majeure partie des cas la coexistence de plusieurs systèmes d’informations toutes aussi importantes les unes que les autres dans une entreprise de grande taille ou de taille moyenne. Parmi ces systèmes d’informations, on peut citer les activités des ressources humaines de l’entreprise ; le système de traitement des transactions commerciales de l’entreprise, le système de communication interne de l’entreprise ; les supports de contrôles des activités de chaque ressource humain et matériel ; les outils de mesures de la performance de chaque activité ; …
La fonction du système d’information tient effectivement une grande place pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Plusieurs chercheurs pensent alors que l’efficacité u système d’information au sein d’une entreprise dépend catégoriquement du degré d’implantation de celle-ci dans l’ordre de fonctionnement de l’entreprise. Ce degré d’implantation dépend souvent du nombre d’utilisateur du système et de sa portée pour ses utilisateurs. Ce système d’information peut alors être utilisée par un groupe de personne en vue de contrôler et d’hiérarchiser les activités de ce groupe ; elle peut aussi être utilisée selon une forme d’intégration verticale qui permet aux dirigeants de mieux coordonner les activités de ses subordonnés. Ce système peut aussi être orienté vers la demande du marché et des clients de l’entreprise pour garantir une image et une valeur de l’entreprise vis-à -vis de ce marché et de ces clients. Mais le système d’information le plus utilisé pour les entreprises d’envergures internationales modernes est celui étudiée par monsieur B. KONSYNSKI qui est un système usant des nouvelles technologies de l’information et qui s’étale en trois étapes telles que l’acquisition de l’information par les outils de la nouvelle technologie ; la communication de ces informations toujours par le biais des outils de la nouvelle technologie ; et la coordination des activités conformément à ces informations communiquées toujours par le biais des outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication.
En somme, l’introduction des outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication a introduit des nouveautés au sein du système d’information de chaque entreprise moderne et leur a permis de se détacher petit à petit des systèmes d’informations traditionnels qui sont de nos jours moins efficaces pour la rétention de la compétitivité. Actuellement, le système d’information est généralement centralisé et partagé à partir des dirigeants vers les subordonnés, ce qui permet un large contrôle de toutes les activités de chaque personnel de l’entreprise. De plus, le système d’information moderne permet une rapidité et une disponibilité gratuite de toutes les informations nécessaires pour le développement de l’activité de tous des services de l’entreprise, ce qui permet aux entreprises modernes de personnaliser les offres qu’elles proposent à ces clients dans l’objectif de leurs fidéliser.
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1.4. Evolution des moyens de communication.
Pour rendre compte de l’évolution des moyens de communication, on ne peut en aucun cas se diffĂ©rer du terme de la « Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication » plus communĂ©ment connue sous le sigle « NTIC ». Ce terme a Ă©tĂ© premièrement utilisĂ© dans le langage francophone au cours des annĂ©es 1990 mĂŞme s’il n’a Ă©tĂ© utilisĂ© par le public qu’aux alentours des annĂ©es 2000 oĂą il a Ă©tĂ© utilisĂ© pour caractĂ©riser des outils informatiques et Ă©lectroniques qui apparaissent pour la première fois sur le marchĂ©. Jusqu’à nos jours, il n’y a pas encore une dĂ©finition prĂ©cise des NTIC qui s’identifient cependant Ă la dĂ©finition des TIC ou « Technologie de l’Information et de la Communication ». Selon le dictionnaire LAROUSSE, les TIC englobent « l’ensemble des techniques et des Ă©quipements informatiques permettant de communiquer Ă distance par voie Ă©lectronique »[23]. Certains auteurs critiquent alors cette dĂ©finition qui se limite Ă la prise en charge de l’informatique et de la tĂ©lĂ©communication mais qui ne tient pas compte des outils multimĂ©dias et de l’audiovisuel. Ainsi, le grand Dictionnaire de l’OQLF a redĂ©finit le terme en prĂ©cisant qu’il s’agit de l’ « ensemble des technologies issues de la convergence de l’informatique et des techniques Ă©voluĂ©es du multimĂ©dia et des tĂ©lĂ©communications, qui ont permis l’Ă©mergence de moyens de communication plus efficaces, en amĂ©liorant le traitement, la mise en mĂ©moire, la diffusion et l’Ă©change de l’information »[24]. Pour cette sous-partie, nous allons mettre e exergue l’importance de l’introduction de cette NTIC dans la vie de chaque entreprise moderne et les problèmes que peuvent rencontrer les entreprises dans leurs mises en place.
1.4.1. Â NTIC : outil d’information/de communication et de relation client.
Aux yeux de chaque entreprise moderne, les outils de communication et spécialement les médias de presses, internet et les réseaux sociaux peuvent constituer à la fois un outil de discussion pour garder et raffiner ses relations avec ses partenaires externes et un outil de publication des informations qui concernent l’entreprise et qui ont besoin d’être développée et publiée aux yeux du public.
D’un cotĂ©, les outils de communications qui sont actuellement disponibles au grand public et qui sont aptes Ă assurer une bonne relation d’échanges entre les clients, les consommateurs, les partenaires et les entreprises sont les forums, les blogs, les systèmes de messageries instantanĂ©es,… Ce sont des outils de discussions qui  permettent aux diffĂ©rentes parties de la vente commerciale (entreprise, partenaire et clients) de se communiquer, d’engager des conversations en lignes (c’est-Ă -dire sans devoir faire des efforts de dĂ©placement) et d’émettre librement des avis, des suggestions, des renseignements, des critiques et des dĂ©bats concernant un sujet ou un secteur d’activitĂ© qui intĂ©resse les deux parties Ă un mĂŞme moment passager ou durable.          De l’autre cotĂ©, les outils de communications qui sont actuellement disponibles au grand public sont aussi conçus comme des outils de publications disponibles entre les mains des entreprises qui sont en phase de lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle marque. Le fait est que depuis quelques annĂ©es, tout le monde Ă travers le monde a l’opportunitĂ© et la possibilitĂ© de consulter internet grâce aux diverses nouvelles technologies de l’informatique et de la communication qui deviennent de plus en plus accessible sans besoin d’avoir des connaissances techniques et spĂ©cifiques en la matière. Actuellement, plusieurs sites internet viennent renforcer mais Ă moindre prix les medias de presses comme les journaux de parution, les tĂ©lĂ©visions, les affichages publicitaires et les stations radios dans la publication des informations et des publicitĂ©s des entreprises. Aussi, le lancement d’un produit ou d’une marque pour une entreprise via les rĂ©seaux sociaux et les sites internet constitue pour eux une grande opportunitĂ© de dĂ©velopper en quelques sortes la notoriĂ©tĂ© des personnages responsables de la crĂ©ation et/ou de la direction de la sociĂ©tĂ© dans la mesure oĂą dans le monde professionnel oĂą il vit, il sera connu par le secteur de son activitĂ© et sera alors ouvert Ă une plus grande opportunitĂ© de pouvoir rencontrer de nouveaux partenaires et de nouvelles opportunitĂ©s d’affaires. Selon Martin et al. (2009), les mĂ©dias sociaux, notamment via le dĂ©veloppement de la marque employeur, peuvent permettre aux professionnels des Ressources Humaines de contribuer Ă la stratĂ©gie de communication tendant Ă contrĂ´ler et Ă amĂ©liorer la rĂ©putation de l’entreprise.
Puis, les consommateurs et les clients sont les raisons d’êtres et les objectifs ou cibles principaux dans les dĂ©cisions de chaque entreprise de se lancer dans des publicitĂ©s via les rĂ©seaux sociaux, internet et mĂŞme les mĂ©dias de presses. En fait, dans le contexte entrepreneurial actuel, le lancement de publicitĂ© en ligne c’est-Ă -dire via la crĂ©ation de site internet ou d’intĂ©gration dans un rĂ©seau social constitue le meilleur moyen pour une entreprise d’atteindre le plus grand nombre de consommateurs ou d’acheteurs potentiels afin de les convaincre de choisir une marque ou un produit s’il veut opĂ©rer un achat. En effet, une Ă©tude soutient que plus de la moitiĂ© des internautes en Europe consultent les rĂ©seaux sociaux ou les sites internet avant de dĂ©cider d’acheter ou non un produit d’une marque quelconque dans les magasins physiques[25]. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e auprès de quatre mille personnes âgĂ©es de 16 Ă 64 ans rĂ©sidant en France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie. Une autre Ă©tude du mĂŞme genre a aussi Ă©tĂ© menĂ©e aux Etats-Unis auprès de deux mille six cent internautes AmĂ©ricains et qui ont rĂ©vĂ©lĂ© « une corrĂ©lation entre l’exposition d’un consommateur Ă des publications commerciales et son comportement d’achat sur Internet »[26]. Cette Ă©tude a alors abouti Ă un taux de 95% de consultation des sites de marques avant tout achat des consommateurs de marques. Il apparait Ă©galement qu’une Ă©tude menĂ©e par DELOITTE rĂ©vèle que 21% des consommateurs utilisent principalement les rĂ©seaux sociaux et les sites internet des entreprises comme un support d’informations (localisation des magasins, comparateurs de prix, informations sur le produit, etc.). L’étude dĂ©montre Ă©galement que « les mĂ©dias sociaux font partie intĂ©grante du processus d’achat car les consommateurs y pratiquent des recherches de rĂ©ductions et d’idĂ©es de cadeaux »[27].
D’un autre point de vue, l’ouverture d’une entreprise aux réseaux sociaux constitue une arme indéniable de fidélisation de la clientèle. Selon Fred CAVAZZA[28] : « pour traiter avec la fidélisation, il faut traiter avec la satisfaction. En effet, le caractère public et à prix accessible des réseaux sociaux et des sites internet donne beaucoup d’importance aux insatisfactions, mais aussi aux témoignages de satisfaction. Cette méthode permet aux entreprises de s’assurer que les clients sont satisfaits, qu’ils vont être fidèles et recommander la marque à leurs proches. Il explique également que lorsque les entreprises communiquent directement sur les réseaux sociaux, ce système a un impact extrêmement fort sur le taux de fidélisation des clients » [29].
En conclusion, à l’heure actuelle, lancer de nouveaux produits ou une nouvelle marque via les réseaux sociaux et internet constitue un moyen efficace pour la fidélisation et l’entretien d’une bonne relation entre l’entreprise moderne et ses clients fidélisés et/ou potentiels. Mais il reste à mettre en garde les dirigeants sociaux qu’ils devront doubler de vigilance pour contrôler les informations à divulguer dans ces sites publics.
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1.4.2. Â Moyen d’augmenter les ventes.
Les nouvelles opportunités apportées par les outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication doivent correspondre à des avantages qui s’ouvrent à l’entreprise grâce à l’adoption de telle ou telle stratégie de communication.
D’une manière générale, les réseaux sociaux et les sites internet sont les techniques de communication qui sont les plus utilisés par les entreprises modernes à cet effet. En fait, depuis l’émergence des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication, les entreprises modernes se sont focalisées sur les sites internet et les réseaux sociaux pour faire publier et commercialiser leurs produits ou services disponibles. Mais le fait est que ces sites internet et réseaux sociaux attraient de plus en plus d’internautes d’autant plus qu’actuellement, les outils pour se connecter à ses réseaux sociaux et à ses sites internet sont devenues de plus en plus disponible avec des coûts de plus en plus réduits au profit de  la masse populaire d’où une facilitation de l’accès de la population aux activités de chaque entreprise et une meilleure possibilité de connexion et de collaboration entre les entreprises qui fournissent les sites internet et les consommateurs qui accèdent plus facilement à des informations sur les produits ou services qui les intéressent via ces sites internet et ses réseaux sociaux. Force est aussi de constater que les entreprises et les consommateurs peuvent collaborer facilement sans besoin de se déplacer car les outils de communication internet et via les réseaux sociaux sont actuellement disponibles dans presque toutes les familles et les ménages modernes actuelles. En plus, depuis quelques années, les techniciens informatiques et électroniques ne cessent d’innover le champ de cette nouvelle technologie de l’informatique et de la communication en inventant des systèmes de communication ne nécessitant pas des connaissances particulières chez les internautes et le public en général.
Actuellement, les réseaux sociaux ainsi que les sites internet sont en quelques sortes des vitrines virtuelles exposant au maximum les biens et les services disponibles sur le marché de chaque domaine d’activité du monde et qui occasionne pour chaque entreprise une opportunité de faire des publicités en ligne et de pouvoir augmenter ou même doubler et tripler leurs possibilités et leurs réalités de ventes commerciales. Le fait est que quand une entreprise ouvre un réseau social public et qu’un internaute s’y inscrit, toutes les informations voulues et demandées de part et d’autres des deux parties deviennent alors consultable du fait que le réseau social recueille à la fois de la part des deux parties les demandes, les avis, les impressions, les passions personnelles et/ou professionnelles de chaque partie et les envoient à l’autre partie pour recevoir des réponses satisfaisants et favorables. En d’autres termes, les sites internet et les réseaux sociaux visent à servir d’intermédiaire efficace, rapide et à bon marché entre les entreprises, son marché et les clients de ce marché.
Par conséquent, plusieurs études sur le thème ont abouti à une même conclusion[30] : en l’absence des nouvelles techniques de communication notamment les réseaux sociaux et les sites internet, les entreprises modernes n’ont jamais pu aboutir à leurs performances d’aujourd’hui. En d’autres termes, les entreprises modernes n’ont pas pu augmenter son chiffre de vente et d’affaire et exploiter leurs avantages sans avoir utiliser les techniques de communications externes par les médias électroniques et surtout l’internet. Effectivement, en faisant des publicités par l’intermédiaire de ces sites internet et des réseaux sociaux, les entreprises ont pu vendre et commercialiser leurs produits aussi facilement, améliorer leurs images sans aucun investissement financière important, se communiquer de manière directe avec ses clients et donc pouvoir proposer les meilleures offres. Cette situation se poursuit logiquement par une meilleure vente des produits donc un meilleur bénéfice et une augmentation du chiffre d’affaire.
Cependant, on peut noter quelques diffĂ©rences de rĂ©sultats entre les entreprises dans la mesure oĂą certaines Ă©tudes publiĂ©es Ă ce propos ont rapportĂ© que l’augmentation du chiffre d’affaire par l’adoption d’une bonne technique de communication n’a pas eu les rĂ©sultats escomptĂ©s. Le fait est qu’un dirigeant social qui a subi une enquĂŞte Ă propos des impacts des rĂ©seaux sociaux sur les rĂ©sultats financiers de son entreprise dĂ©clare avoir Ă©tĂ© très satisfait de ce rĂ©sultat : « l’impact direct des mĂ©dias sociaux sur le chiffre d’affaires se dĂ©veloppe donc plus vite qu’attendu »[31]. Ce dirigeant social accepte ainsi que les rĂ©seaux sociaux et les sites internet appuyĂ©s par les autres outils de communications externes traditionnels jouent des rĂ´les importants sur la vie Ă©conomique et financière de chaque entreprise  et arrivent toujours Ă augmenter le chiffre d’affaire de l’entreprise selon l’espĂ©rance de chaque dirigeant. Pour cette sociĂ©tĂ© Ă©tudiĂ©e, les ventes directes engendrĂ©es par l’utilisation des outils de communication externe via les mĂ©dias Ă©lectroniques gĂ©nèrent une grande partie de son revenu. Parmi ces importants apports, on peut citer la mĂ©thode marketing qui gĂ©nère plus de trente et sept pourcent du chiffre de ventes de la sociĂ©tĂ©Â ; l’e-mailing qui rapporte une augmentation de l’ordre de dix sept pourcent de son chiffre de ventes ; et les apports en chiffres de ventes  des rĂ©seaux sociaux est limitĂ© Ă trois pourcent pour l’annĂ©e 2011[32].
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1.4.3.  Les freins de développement des NTIC en entreprise.
Toutefois, malgré les nouvelles opportunités qui s’ouvrent à  l’entreprise lorsqu’elle est capable d’adopter une bonne stratégie de communication telle les avantages sur l’augmentation des possibilités de vente, les opportunités d’augmenter le chiffre d’affaire et l’ouverture à de nombreux nouveaux postes, il persiste encore sur ces entreprises des grands menaces qui sont liées à leurs grandes ouvertures au monde extérieur comme le risque pesant sur l’image de l’entreprise, le risque d’accroissement incontrôlable des dépenses de l’entreprise et le risques d’inadaptation des règlements de cette stratégie de communication aux règlementation en vigueur sur l’entreprise. A l’unanimité, tous ces risques sont des réelles menaces qui pèsent constamment sur toute entreprise moderne vivant sous le seuil de la mondialisation et de l’industrialisation.
Principalement, ce risque doit être considéré par les entreprises qui décident d’inclure dans sa stratégie de communication les publicités et publications de son entreprise à travers plusieurs moyens de communications électroniques  et surtout les communications via les sites internet et les réseaux sociaux alors qu’actuellement, force est de constater que chaque entreprise qui se veulent rester compétitif et performant sur le marché mondial actuel doit forcément inclure ce type de stratégie de communication dans sa politique. Ainsi, nous avons pu voir dans un paragraphe antérieur les caractéristiques de ces systèmes d’informations. Pour ces types de communication, le plus important est de toujours embellir et rénover sa visibilité sur internet et sur les réseaux sociaux afin que tous les internautes même ceux qui ne sont pas auparavant intéressés par le secteur d’activité de son entreprise puissent s’y intéresser par l’attraction et la visibilité de celle-ci sur internet d’autant plus que le nombre d’internautes qui consultent de manière périodique les réseaux sociaux ou du moins les sites internet ne cessent d’augmenter de jour en jour. En effet, c’est cet essor rapide de l’utilisation des réseaux sociaux et des sites internet qui posent le plus grand problème dans le sens où de nos jours, à cause de la liberté de choix pour l’utilisation de ce type de communication, presque tout le monde telle que les particuliers et les professionnels utilisent en même temps ces types de communications pour garder une relation stable et mise à jour avec les consommateurs et les clientèles cibles. Malheureusement, le risque qui pèse sur l’image de l’entreprise augmente chaque fois que les personnes qui travaillent pour cette entreprise et qui utilisent les réseaux sociaux à des fins personnelles augmentent. Le fait est qu’au fur et à la mesure que les internautes vivent avec l’utilisation de ce nouveau moyen de communication, les risques de confusion entre la sphère de vie privée et la sphère de vie professionnelle des entrepreneurs et des salariés  risquent d’accroître au détriment de l’image future de l’entreprise. Rappelons que l’image que le public aura sur une entreprise suite à l’adoption par cette dernière d’une stratégie de communication tendant à faire connaître au public son existence, à informer son public de son secteur d’activité et de ses produits, à commercialiser ses ventes, peut être une image positive, neutre et/ou négative. Ainsi, dès lors que la vie privée de son dirigeant sera associé par défaut par le public à la notoriété de l’entreprise, le risque sera grand que l’image de l’entreprise soit faussée par les mauvais comportements ou les problèmes personnels des dirigeants. D’après un communiqué de presse publié en 2012, « Près de sept consommateurs sur dix sont prêts à  condamner une marque ou un produit dont le marketing via les médias sociaux les ont agacé ou un mauvais comportement des responsables de l’entreprise fabricant l’a blessé»[33]. Il faut cependant remarquer que le bannissement d’un produit ou d’une marque par un seul de ses clients peut engendrer d’énormes pertes pour une entreprise quelques soit son secteur d’activité étant donné l’importance et l’efficacité non négligeable de la fonction communication de bouche à oreille réconforté par la facilité actuelle de répandre des informations via internet. En plus, une entreprise qui est boycotté par un client ou un groupe de client ouvre automatiquement la voie à de nouvelles opportunités de ventes au profit de ses concurrents d’où une possibilité pour ces dernières de se développer en améliorant leurs chiffres d’affaires au détriment de l’entreprise boycotté. De surcroît, selon une étude publiée[34] par un réseau social en automne 2012, seule 26% des internautes décident d’un achat sur l’influence des informations disponibles sur les médias sociaux. Par contre, pour 85% des personnes interrogées, elles préfèrent recueillir l’avis de ses amis et la recommandation par ces derniers leurs font toujours des effets dans la mesure où leurs décisions d’acheter un tel produit ayant une telle marque et produit par une telle entreprise sont essentiellement l’œuvre de ces recommandations. En plus, cinquante pourcent des personnes interrogées ont confiés que l’envoi des messages marketing non sollicitées par les entreprises à leurs profits constitue pour eux une forte dégradation de l’image de l’entreprise qu’ils considèrent comme une entreprise n’ayant aucune notoriété. Selon toujours cette étude, les 65% des interlocuteurs ont déclaré avoir cessé toute relation avec les entreprises qui leurs ont blessés ou agacés une seule fois via leurs comportements sur les sites internet et sur les médias sociaux.
Aussi, en matière de réseaux sociaux, on pourra remarquer que la disponibilité des informations est trop grande que la situation risque d’occasionner de nombreuses fuites des informations personnelles de chaque dirigeant social. Quoiqu’il en soit, selon une étude publiée par l’entreprise CLEARSWIF en 2013, « 42% des employés ayant entre 18 et 29 ans abordent des sujets relatifs à leur travail sur des réseaux sociaux ou des blogs qu’ils utilisent à des fins personnels»[35]. Il faut alors noter que ce chiffre publié par cette entreprise ne constitue pas un chiffre issu de son entreprise mais selon une étude générale qu’il a mené auprès des employés en général qui communique personnellement via les sites internet et les réseaux sociaux. En Bref, une utilisation mal dominée des outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication  par les entreprises modernes peuvent engendrer à leurs profits des pertes inestimables à commencer par une immense dégradation de son image aux yeux de son public, de son client et de ses partenaires commerciaux ou financiers.
Ensuite, grâce aux immenses rĂ´les incombĂ©s sur les moyens de communications via les NTIC, absolument toutes les entreprises performantes et compĂ©titives actuelles utilisent ces communications dans le but d’entretenir des relations avec ses partenaires et son public externe Ă son organisation entrepreneurial. Il faut cependant remarquer que la dĂ©cision d’adopter ces types de stratĂ©gies de communications doit ĂŞtre prise avec le plus grand soin par l’entreprise pour plusieurs raisons dont la première doit ĂŞtre une raison financière et Ă©conomique. En l’espèce, pour pouvoir se lancer dans une communication via les mĂ©dias Ă©lectroniques, une entreprise doit y allouer un certain budget de fonctionnement vu que ce type de fonction doit incomber Ă une direction ou Ă un service spĂ©cialisĂ© et expĂ©rimentĂ© dans le domaine. Et le budget de fonctionnement allouĂ© Ă cette fonction communication de l’entreprise doit ĂŞtre dĂ©fini selon une considĂ©ration de l’objectif de l’entreprise dans le lancement de cette opĂ©ration de publicitĂ© et de marketing mais sans pour autant nĂ©gliger la possibilitĂ© pour l’entreprise de supporter ce type de dĂ©pense. En l’occurrence, il faut aussi que l’entreprise qui dĂ©cide de se lancer doit aussi prendre connaissance de l’état du marchĂ© dans ce type de communication c’est-Ă -dire des budgets allouĂ©s par les entreprises concurrentes sur cette communication avant de prendre la dĂ©cision pour Ă©viter toute dĂ©ception payant sur l’avenir financière de l’entreprise. En effet, toute insuffisance de budget peut constituer un risque de perte mais il faut aussi savoir que tout excès de budget n’en est pas moins. La solution est alors qu’avant d’opter pour un si grand communication tendant Ă construire l’image de l’entreprise, celle-ci doit engager les meilleurs techniciens financiers afin de faire une Ă©tude approfondie. En fait, le fait de bien dĂ©finir la politique adoptĂ©e par chaque entreprise concurrente avant de dĂ©finir sa politique Ă adopter est essentielle c’est pourquoi une Ă©tude marketing d’une entreprise doit ĂŞtre faite par des spĂ©cialistes en marketing et doit inclure des Ă©tudes du marchĂ© concurrentiel.
De plus, actuellement,  l’utilisation des médias électroniques par les entreprises modernes se trouvent très limitées vu les difficultés liées à sa mise en œuvre. Cependant, on peut noter une grande émergence de l’utilisation des réseaux sociaux et des sites internet par les entreprises à des fins de communication et de marketing. Mais cette émergence s’accroît de jour en jour aux risques et périls des entreprises qui se doivent d’intervenir auprès de leurs employés pour limiter leurs agissements, leurs comportements et leurs publications personnelles dans ces sites internet et réseaux sociaux afin de pouvoir gérer le domaine professionnel de ces derniers et de conserver une image positive de l’entreprise aux yeux du public. Aujourd’hui, 69%  des entreprises déclarent devoir opérer un contrôle sur le compte personnel de leurs employés sur les réseaux sociaux afin de pouvoir garantir la préservation de l’image de l’entreprise, le contrôle pouvant varier d’un simple limitation d’accès vers même des mesures de blocages de ces comptes à  chaque risque qui se présente[36].
Cependant, selon DELOITTE (2010), 58% des dirigeants approuvent l’existence d’un risque de réputation lié aux réseaux sociaux, mais 15% d’entre eux seulement semblent vouloir prendre des mesures concrètes par peur de détruire les relations professionnelles avec ses meilleurs employés et par peur de détruire l’environnement interne de son entreprise. Ainsi, une nouvelle tendance entrepreneuriale tend à mettre en œuvre de nouvelles politiques règlementaires ayant pour but de limiter et/ou de contrôler l’utilisation des réseaux sociaux par les employés à des fins personnels. Dans ce nouveau type de règlementation, les entreprises modernes rédigent par le soin de leurs responsables juridiques, des sortes de documents appelées « des guides de bonne pratique des réseaux sociaux »qui contiennent des indications et des informations sur l’étendu et les limites dans les pouvoirs d’utilisation des réseaux sociaux par les employés à des fins personnels et/ou non professionnels. En l’espèce, selon une enquête publiée récemment[37], 61% des employés utilisent leurs comptes Facebook sur leurs lieux de travail à des fins professionnels contre 9% qui utilisent Viadéo dans ces mêmes lieux, et 6% qui utilisent d’autres réseaux sociaux à des fins professionnels. Par cette même étude, ces employés qui utilisent les réseaux sociaux dans leurs lieux de travail à des fins personnels déclarent les utiliser dans le but d’accroître et d’entretenir leurs relations avec ses amis et aussi d’obtenir une assurance professionnelle dans la perspective où ils se verront dans la situation de devoir quitter son entreprise actuelle.
En bref, les dirigeants d’entreprises ne peuvent plus actuellement se passer de l’utilisation des réseaux sociaux et des sites internet par ses employés vu que ce droit fait partie de la vie privée de ces derniers. Cependant, ces dirigeants sociaux se doivent d’intervenir afin de règlementer cette situation afin d’éviter les interactions négatives de cette utilisation personnelle sur l’avenir professionnel de l’ensemble de l’entreprise. A cet effet, le moyen le plus efficace serait celui d’opérer un remaniement sur la règlementation de l’entreprise en ayant recours à l’introduction d’une charte limitant et contrôlant cette utilisation des réseaux sociaux par les employés des entreprises dans le règlement intérieur de l’entreprise ou même dans le contrat de travail de chaque employé nouvellement recruté.
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1.5. Les outils NTIC pour le développement de la communication.
De nos jours, en parlant de médias électroniques, trois outils sont spécialement connus et utilisés par tous en vue de communiquer avec les autres. Même les entreprises modernes utilisent aussi fréquemment ces outils en vue d’entretenir des relations communicatives avec ses employés mais aussi avec ses partenaires et clients externes. Ces outils sont notamment le courrier électronique, les blogs et internet.
- Le courrier Ă©lectronique.
Par définition, le courrier électronique est le système qui permet à tout internaute d’envoyer des messages à un plusieurs destinataires qui sont aussi des internautes. Il a été pour la première fois inventé par un certain Monsieur Ray TOMILSON vers l’année 1972. Il s’agit actuellement d’un service internet qui est la plus utilisée dans le monde. En France, à partir de l’année 2003 où il y avait la parution dans le journal officiel de la république en date du 20 Juin 2003 d’une requalification du courrier électronique en nouvelle dénomination à savoir « le Courriel ». Depuis cette époque, le courriel est en langue française le terme qui définit et délimite la notion de courrier électronique. En d’autres mots, le courrier électronique connu sous le nom de courriel est un service de transmission électronique de messages écrits et d’autres documents qui seront envoyés par un émetteur vers la boîte aux lettres électroniques d’un ou de plusieurs destinataires choisis par cet émetteur. En l’espèce, pour pouvoir recevoir un courrier électronique, un destinataire doit avoir une adresse électronique. Ensuite, le principe s’identifie au principe classique de l’envoi des courriers postaux traditionnels. Il suffit alors pour l’émetteur de prendre connaissance de l’adresse électronique de son destinataire avant de pouvoir lui envoyer un message. A cet effet, trois principaux avantages diffèrent les courriers postaux ordinaires des courriers électroniques. Il s’agit en premier lieu de la rapidité voire même de l’instantanéité de l’arrivée des courriers électroniques à destination face à la nécessité d’un certain lapse de temps pour l’arrivée des courriers postaux. En deuxième lieu, il y a la réduction considérable du coût de l’envoi dont les courriers électroniques se résument au coût global de la connexion au réseau informatique et principalement au réseau internet alors qu’il s’agit d’un frais de déplacement vers la poste plus un frais d’expédition du courrier pour l’envoi des courriers postaux ordinaires. En dernier lieu, on peut citer la possibilité pour l’utilisateur du courrier électronique d’envoyer simultanément un même message à plusieurs destinataires alors que pour les courriers postaux traditionnels, un message ne peut être envoyé qu’à un seul destinataire et que si l’émetteur veut faire parvenir le message à plusieurs destinataires, il doit faire plusieurs copies du message et les envoyer un à un à chaque destinataire.
Ainsi donc, pour recevoir un courrier électronique, il faut que l’émetteur et le destinataire ont tous les deux une adresse électronique. Une adresse électronique est caractérisée par deux couples de caractère séparés par un arobase connu sous le sigle « @ ». Cette arobase est alors un caractère obligatoirement présent dans toute adresse électronique. Dans la pratique universelle, une adresse électronique se présente comme suit : prénom. nom@ fournisseur. domaine ; le prénom et le nom est généralement celui du titulaire de l’adresse électronique.
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- Les blogs.
Contrairement aux courriers Ă©lectroniques, les blogs sont aussi des documents envoyĂ©s sur des rĂ©seaux informatiques comme l’internet mais qui ne sont pas destinĂ©s Ă des personnes dĂ©terminĂ©es. En fait, ce sont des sites internet appartenant Ă une personne ou Ă un groupe de personne dĂ©terminĂ©e et qui permet Ă cet internaute ou Ă ce groupe de publier de manière très simple des articles ou des informations concernant un sujet ou un thème donnĂ©. Dans sa gĂ©nĂ©ralitĂ©, les informations lancĂ©es par les blogs prennent la forme d’un article ou d’un journal. D’une autre manière, le blog est donc une page internet qui peut ĂŞtre librement gĂ©rer et modifier par son propriĂ©taire et Ă travers laquelle ce dernier peut publier autant d’informations qu’il veut sur le thème qu’il choisit ou qui l’intĂ©resse particulièrement pour diverses raisons. Principalement, les blogs contiennent les actualitĂ©s sur le thème et est mise Ă jour rĂ©gulièrement par son auteur ainsi que les fans du blog. Un blog se prĂ©sente toujours de manière chronologique c’est-Ă -dire que les informations les plus rĂ©centes se trouvent toujours en haut de la page et sera suivie par les messages les plus anciens. Ce qui rend un blog particulier par rapport Ă tout autre site web c’est que vers la fin de la publication, le blogueur c’est-Ă -dire la personne titulaire de celui-ci laisse une place pour que les lecteurs renvoient des commentaires par rapport Ă la publication. En d’autres mots, le blog offre alors aux lecteurs la possibilitĂ© de rĂ©agir par rapport Ă l’article et Ă l’information nouvellement publiĂ©e ; ce qui rend don contenu assez variĂ© et assez riche. Ce caractère interactif et conversationnel du blog l’investit en quelques sortes de la confiance du lecteur qui dispose d’une large possibilitĂ© de contredire l’information fausse et de confirmer les informations bien fondĂ©es. En France, les blogs sont aussi parfois appelĂ©s les « cybers carnets » ou les « blocs notes ». Il faut aussi noter qu’en dehors de la possibilitĂ© d’émettre des avis et des commentaires au sein mĂŞme de la page du blog, le lecteur qui trouve intĂ©rĂŞt peut mĂŞme contacter le blogueur par courrier Ă©lectronique envoyĂ© Ă son adresse Ă©lectronique qui est toujours disponible sur le blog consultĂ©. De nos jours, les blogueurs essaient au mieux de rĂ©gulariser la publication de ses blogs en y Ă©crivant de manière pĂ©riodique (tous les jours, tous les mois, toutes les semaines, …). De ce fait, les lecteurs et le blogueur peuvent entretenir de fait une relation de confiance dans la publication des actualitĂ©s qui concernent le thème de chaque blog que le lecteur visite. Le blog se prĂ©sente ainsi souvent comme un intermĂ©diaire entre la page personnelle de l’auteur et un forum de discussion de tout le monde.
Dans l’actualité, les entreprises modernes ont pris l’habitude de créer des blogs d’entreprises qu’ils consacrent à la publication des actualités sur l’entreprise, ses produits et ses marques. Ces blogs d’entreprise permettent en quelques sortes une communication plus ou moins officielle entre les consommateurs et l’entreprise et permet ainsi une réactivité en temps réel des consommateurs.
1.5.3. Internet.
L’apparition du premier réseau internet découle du projet APARNET qui a vu le jour en 1967. En fait, ce projet avait à l’époque pour objectif de mettre en place un système de liaison solide qui lierait tous les universités et les instituts de recherches Américains qui travaillaient en étroite collaboration avec le ministère de la défense des Etats-Unis. Le projet s’est ensuite étendu vers la recherche d’un réseau unique et solide qui lierait ces universités et instituts de recherches avec les entreprises américaines qui travaillaient pour l’armée fédérale. C’était ce réseau qui servait d’initiation à ce qu’on appelle actuellement le « réseau internet ». De nos jours, on peut définir l’internet comme l’ensemble de réseaux d’ordinateurs ouverts qui sont reliés entre eux même s’ils se trouvent dans divers lieux différentes à la seule condition qu’ils se situent sur l’échelle de la planète terre. En l’espèce, ces ordinateurs sont reliés entre eux par l’intermédiaire d’un réseau unique qui fonctionne sur la base de logiciels particuliers permettant à tout utilisateur du réseau de communiquer entre-eux et de faire des échanges d’informations en vue de les partager à d’autres.
Le mot « internet » est acquis par l’assemblage de deux mots à savoir « inter » qui est le diminutif du mot « interconnexion » et du mot anglais « network » qui signifie « réseau ». Depuis son apparition, l’internet a été toujours et reste jusqu’à aujourd’hui le plus grand réseau électronique de connexion informatique qui est utilisé à travers le monde entier et on parle alors d’un réseau mondial. A vrai dire, internet a deux composantes dont la première est matérielle et la seconde est immatérielle. Sa composante matérielle est constituée par l’ensemble de tous les innombrables ordinateurs qui sont reliés entre-eux par le réseau internet tandis que sa composante immatérielle est formée par les multiples logiciels qui stockent tous les données partagées par les internautes et qui leur permettent d’ailleurs de voyager à travers le monde sans aucune limite géographique ni temporelle par le simple geste de clic du souris de son ordinateur. De part cet exceptionnel rôle d’internet, « toute entreprise moderne quelques soit sa taille et son secteur d’activité doit être en mesure d’intégrer ce nouveau système de communication et d’information et aussi de pouvoir en suivre l’évolution technologique et pratique afin qu’elle puisse rester en compétition sur le marché national, régional et international »[38]. Selon les professionnels du métier, Internet apportera plusieurs révolutions sur le monde entrepreneurial moderne. Il s’agit de « la réduction du coût de transmission de l’information, la possibilité d’interconnexion en temps réels des acteurs de la vie commerciale (les vendeurs, les acheteurs et les intermédiaires de commerce), la réduction du coût de l’étude de marché de chaque projet, l’omniprésence des entreprises dans la vie quotidienne des consommateurs, la facilité pour chaque entreprise moderne de créer des valeurs et des images notoires vis-à -vis du monde entier »[39].
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PARTIE 2Â : LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNICATION AU SEIN D’UNE ENTREPRISE EN LANCEMENT : CAS DE LA BOULANGERIE.
En quelques sortes, cette deuxième partie sera une partie pratique ou empirique qui étudiera pratiquement le cas particulier de l’entreprise familiale de boulangerie qui est une entreprise en voie de lancement sur le marché et qui utilise les outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication pour publier ses œuvres sur le marché de son secteur d’activité. Dans cette seconde partie du document, il y aura trois sous-parties à savoir une présentation de l’entreprise (2.1), une analyse de l’environnement de l’entreprise (2.2) et une brève synthèse de la réalité sur cette entreprise (2.3).
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2.1. PrĂ©sentation de l’entreprise.
Pour la présentation de cette entreprise familiale de boulangerie, deux sous-parties vont se succéder à savoir le but/ objectif métier de l’entreprise (2.1.1) et son historique (2.1.2).
2.1.1. But/objectif métier.
Le métier de boulanger est un métier artisanal (qui peut être actuellement industrialisé),  qui a pour but la fabrication et la commercialisation des produits fabriqués. En fait, être boulanger suppose que la personne fabrique avec son équipe des pains et des viennoiseries de toutes sortes, que ces produits soient salées ou sucrées. Dans la majorité des cas, le boulanger exerce son activité auprès d’un atelier ou d’un magasin de boulangerie.
D’une manière générale, le boulanger est celui qui vend du pain après en avoir fabriqué. Parmi ces pains, on peut voir des pains ordinaires comme par exemple des baguettes de pain et des pains spéciaux à l’exemple des pains complets ou des pains aux seigles,… Mais dans certains cas, le boulanger peut aussi produire et vendre des produits de viennoiserie comme des croissants et des brioches et même de pâtisseries courantes ou des produits traiteurs tels que les pizzas ou les quiches.
Pour pouvoir prendre le nom de boulanger, une personne doit avoir obligatoirement suivi un parcours de formation professionnelle et obtenu un diplôme le qualifiant de boulanger professionnel. La raison en est que pour pouvoir connaître et maîtriser les technicités et les étapes de la fabrication du pain, le boulanger doit avant tout suivre une formation solide et suffisamment suffisante pour être en mesure de produire du pain conforme aux exigences du marché, à la demande des clients et aux normes de santés exigées par la loi. En effet, pour respecter les normes, la fabrication d’un pain doit respecter minutieusement les nombreuses étapes de préparation avant la touche finale. Il s’agit pour le boulanger de bien respecter les différents gestes et temps de pause respectivement requises pour chaque type de pain. Toutefois, la fabrication de toutes sortes de pains requiert toujours le passage par le pétrissage de la pâte, la fermentation de celle-ci, le façonnage, l’enfournement, la cuisson et le défournement. Notons alors que pour chacun de ces étapes, la fabrication d’un pain correspond à un temps particulier selon l’objectif attendu.
De nos jours, l’activité et le métier de boulanger connaît des notables évolutions liées étroitement au développement et à la modernisation des outils et matériels utilisés pour la fabrication du pain, le but pour tout boulanger étant de produire des meilleurs pains suivant la demande et le besoin de la clientèle mondiale en plus de les commercialiser dans des magasins de plus en plus proche et accessible à chaque catégorie de clientèle. De ce fait, tous les étapes de la fabrication du pain connaît des améliorations à commencer par l’apparition des outils plus modernisés pour le pétrissage des pâtes pour se terminer par le développement des matériels de défournement des pains et la mécanisation des magasins de ventes des produits boulangers. Les produits offerts par les boulangers sur le marché tendent actuellement à se diversifier de plus en plus en vue de répondre de manière correcte et précise aux attentes de la clientèle d’où une exigence pour chaque boulanger ou chaque entreprise boulangère de s’imprégner de ces évolutions et de les appliquer en vue de pouvoir faire face à la concurrence qui se multiplient de jour en jour sur la marché national et international et aussi en vue de rester performant et compétitif pour atteindre l’objectif financier, économique et autres mis en place par chaque entreprise. En d’autres termes, le boulanger qui s’attache à son travail doit être en mesure de suivre les tendances de la consommation actuelle et en mesure de pouvoir bien organiser son travail pour atteindre son objectif. Comme toute entreprise opérant dans le commerce de produits frais, les entreprises boulangères doivent aussi se soucier fortement des communications de bouches à oreilles de ces clientèles qui constitueraient la majeure partie de sa communication externe et de la construction de son image et de sa notoriété.
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2.1.2. Historique.
L’entreprise de boulangerie qui fera l’objet de notre étude pour le présent document est une entreprise familiale de taille moyenne qui a vu le jour pour la première fois vers les années 1990. En l’espèce, le dirigeant fondateur de l’entreprise était un ancien ouvrier qui travaillait comme ouvrier au sein d’une entreprise boulangère après avoir obtenu son diplôme de « boulanger professionnel » vers 1982. En travaillant pour cinq années au sein de son entreprise d’accueil, ce dirigeant a pu acquérir toutes les compétences nécessaires et les qualifications requises pur devenir un dirigeant de son propre entreprise vu que dans cette première et seul entreprise où il travaillait comme salarié, il commençait par être un simple ouvrier avant de rencontrer plusieurs promotions inhérentes à sa compétence et à sa qualité personnelle et qui le propulsait au moment de sa sortie vers le poste de chef d’équipe.
En 1990, ce dirigeant décide alors de fonder une très petite entreprise artisanale de fabrication de pain ordinaire qu’il entend produire et commercialiser avec l’aide de son conjoint, de son frère et de la femme de son frère. La fondation de l’entreprise se réalisait alors par l’ouverture d’un petit magasin qui servait à la fois d’atelier pour la fabrication du pain et de vente des produits, avec un partenariat financier et commercial des deux couples en question. Au fur et à mesure de son succès sur le marché, l’entreprise se développait et intègre de plus en plus de personnes pour le développement et l’augmentation de la production de l’entreprise. Cependant, malgré ce large développement, les co-fondateurs de l’entreprise préfère jusqu’à nos jours ne recruter que des membres de leurs familles qu’ils forment au sein même de l’entreprise et qu’ils recrutent au fur et à mesure des besoins de leurs affaires et de la demande du marché et de la clientèle. Tout au long de son parcours, l’entreprise de boulangère en question ne cesse pas de rencontrer des problèmes financiers et autres inhérents à l’évolution technologique et pratique de son métier et de son secteur d’activité. C’est la raison pour laquelle l’entreprise qui n’a jamais cessé de requérir de plus en plus de financement pour atteindre et satisfaire les besoins du marché a décidé récemment (en 2010) d’allouer une certaine partie de son budget de fonctionnement à la formation des employés de l’entreprise dans des établissements de formations professionnelles divers en vue de les faire acquérir les connaissances et les compétences nécessaires dan l’exercice de leurs fonctions. En l’espèce, les dirigeants co-fondateurs de l’entreprise qui sont actuellement les principaux initiateurs de toutes les décisions en son sein, ont décidé de procéder de la sorte en raison de leurs constatations que l’entreprise ne peut pas affronter la concurrence et la compétitivité sur le marché que si elle détienne les ressources humaines compétentes et nécessaires pour arriver à suivre l’évolution de la technologie en matière de fabrication boulangère. De surcroît, l’entreprise s’efforce aussi de nos jours d’allouer une certaine somme de son budget de fonctionnement dans le but d’acquérir et de multiplier les outils et matériels de la nouvelle technologie qui sont nécessaires pour la fabrication, la vente et la communication des produits sur le marché vu que les dirigeants se rendent compte qu’il s’agit de la seule manière pour garantir l’amélioration et l’efficacité de la productivité et de la commercialisation de l’entreprise.
Actuellement, l’entreprise étudiée reste toujours fermée à toute personne étrangère et est alors exclusive aux membres de la famille des dirigeants co-fondateur. Elle emploie au total quarante-six personnes qualifiées et diplômées en boulangerie, en communication, en ressources humaines, en marketing, en informatique, en technique industrielle, en administration, … en plus de quelques coursiers qui sont responsables de la livraison et de la régularisation des petites courses relatives au bon fonctionnement de l’entreprise. Dans la majorité des cas, le recrutement se fait selon les besoins de l’entreprise et selon la compétence requise par chaque membre de la famille plus ou moins élargi. Ainsi, la création d’une nouvelle poste est décidée par les dirigeants lorsque ce poste est requis pour le bon développement de l’affaire. Pour terminer, il faut noter que les dirigeants co-fondateurs qui commençaient à diriger l’entreprise depuis quelques dizaines d’années commencent actuellement à penser à leurs retraites et commencent à penser à remettre la direction de l’entreprise entre les mains de leurs prédécesseurs qui travaillent déjà pour l’entreprise depuis quelques années. Les dirigeants actuels procèdent personnellement à la formation pratique de ces successeurs lorsque ces derniers ont acquis les diplômes requis et les connaissances théoriques suffisantes pour pouvoir tenir le poste et continuer les œuvres de leurs parents. La question qui se pose est actuellement : est-ce que ces prédécesseurs seront-ils suffisamment compétents pour pouvoir continuer les œuvres de leurs parents en vue de développer davantage l’entreprise et de la faire fructifier plus ?
2.2. Analyse de l’environnement.
Toutes personnes maîtrisant le cours de marketing connaît ce qu’on appelle le SWOT. Le terme est une abréviation dérivé de la langue anglaise qui signifie « Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats ». En français, le terme signifie Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces. En marketing, la réalisation de ce SWOT  est indispensable pendant la phase de l’étude de marché d’une entreprise parce qu’il peut servir d’axe entre l’analyse et la prise d’une décision marketing. L’étude de l’environnement de l’entreprise doit démontrer des faits externes et des faits internes entourant la possibilité de réussite du projet. Les faits internes doivent être conçus comme des forces ou des faiblesses du projet tandis que les faits externes seront analysés comme des opportunités ou des menaces pour l’entreprise. Ce qui importe est que l’analyse SWOT doit permettre à toutes personnes intéressées d’avoir une vision claire de l’ensemble de la situation du projet. Pour l’entreprise familiale de boulangerie présentement étudiée, l’analyse de son SWOT donne le résultat suivant :
2.2.1. Environnement externe.
OPPORTUNITES | MENACES |
– En matière gĂ©ographique, les clients fidèles de l’entreprise habitent gĂ©nĂ©ralement aux alentours du magasin qui se situent dans un quartier aisĂ©. On peut ainsi dĂ©duire que les produits de l’entreprise dĂ©tiennent une notoriĂ©tĂ© très distinguĂ©e dans sa localisation, une notoriĂ©tĂ© difficilement combattable par des nouveaux concurrents. | – On a dit que les clients de l’entreprise sont surtout des clients privilĂ©giĂ©s et fidèles. Ce qui veut dire que la commercialisation des produits est liĂ©e Ă une certaine confiance longtemps valorisĂ© et entretenu par les deux parties. Le risque se situe alors sur la capacitĂ© des nouveaux dirigeants Ă atteindre ce niveau de confiance voulu par les clients. |
– Les pains produits par l’entreprise sont des pains d’une marque originale. En plus, comme il s’agit d’une entreprise familiale, les clients fidèles de l’entreprise reconnaissent ses produits par l’impossibilitĂ© d’une contrefaçon vu que l’entreprise est fermĂ©e Ă toute personne Ă©trangère. Ce qui offre une certaine stabilitĂ© pour la commercialisation des produits du fait de la stabilitĂ© matĂ©rielle des produits. | – Un Ă©ventuel Ă©chec dans le choix de la stratĂ©gie marketing choisi pour la commercialisation des produits dans le futur serait  difficilement rĂ©parable vu la fidĂ©litĂ© et l’unicitĂ© des clients de l’entreprise et la pĂ©rennitĂ© de la relation qui existe entre-eux et les anciens dirigeants.
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– L’ensemble de la clientèle de l’entreprise est un ensemble solide c’est-Ă -dire que ces clients ne trahiront pas l’entreprise pour une simple campagne publicitaire des autres marques concurrentes vu les plusieurs annĂ©es de confiance qui ont Ă©tĂ© Ă©tablies entre-eux. | – Face Ă l’émergence de nombreuses entreprises concurrentes et Ă l’évolution incessante des matĂ©riels et outils nĂ©cessaires pour la fabrication et la commercialisation des produits frais dans le marchĂ© interne et international, l’entreprise peut  se retrouver dans des grandes difficultĂ©s financiers et techniques si le problème de l’irremplaçabilitĂ© de la personne des dirigeants co-fondateur se prĂ©senterait  au moment de leurs dĂ©parts en retraites qui est dans un futur proche.
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– L’originalitĂ© des produits de l’entreprise associĂ©e Ă un bon effort de formation des personnels et d’achat de matĂ©riels et outils performants  peut engendrer des coups de cĹ“urs chez certaines catĂ©gories de personnes citadines et aisĂ©es qui n’étaient pas auparavant attirĂ©s par l’entreprise. |  |
– Dans le marchĂ© de son secteur d’activitĂ©, les pains et divers produits de l’entreprise dĂ©tient une situation commode et pratique. En fait, elle se situe au centre de ce qui est  luxueux et prĂ©sentable  et de ce qui est Ă bon prix et Ă la portĂ©e de tous.
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– La clientèle des produits de l’entreprise est surtout une clientèle fidèle. Les dirigeants co-fondateur de l’entreprise ont  surtout su montrer aux consommateurs son originalitĂ© en inscrivant sa crĂ©ation dans une optique de longĂ©vitĂ© et de durabilitĂ©. |
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2.2.2. Environnement interne.
FORCES | FAIBLESSES |
– Actuellement, l’entreprise conserve l’exclusivitĂ© dans la fabrication et la vente de ses produits originaux. Ainsi, elle arrive Ă Â exercer un contrĂ´le très Ă©troit sur la qualitĂ© des produits fabriquĂ©s et vendus pour atteindre la prĂ©servation de l’exclusivitĂ© de ses produits et de sa marque.
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– Dans le marchĂ© de son secteur d’activitĂ©, on retrouve l’émergence de plusieurs autres produits boulangers  qui se dĂ©veloppent rapidement.
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–  Le changement de main en matière de direction de l’entreprise se prĂ©pare depuis plusieurs annĂ©es dans l’optique de prĂ©parer le meilleur futur gĂ©rant et de conserver l’authenticitĂ© des produits et de la manière de les commercialiser. Vu les formations et les compĂ©tences acquises par le futur dirigeant en plus de ses expĂ©riences acquises lors de ses quelques annĂ©es de formations pratiques,  la nouvelle nomination propulserait sans doute l’entreprise au sommet vu le soif de gloire et les bonnes motivations de cette nouvelle personnalitĂ©. | – La prĂ©sence de ces nouveaux concurrents menace fortement le chiffre de vente et donc la pĂ©rennitĂ© et le dĂ©veloppement de l’entreprise, ces produits risquent alors  de se dĂ©moder par rapport aux nouvelles productions du vingt et unième siècle.
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– L’apparition de plusieurs nouveaux postes techniques et stratĂ©giques tenus par des professionnels qualifiĂ©es et diplĂ´mĂ©es assurerait un dĂ©veloppement inĂ©galĂ© de l’entreprise vu qu’elle reste toujours fermĂ©e Ă toutes personnes Ă©trangères, ce qui signifie l’existence constante d’une mĂŞme ambiance de travail entre toutes les Ă©quipes qui sont toutes issues d’une mĂŞme grande famille. | – Les autorisations de licences et de franchises au profit d’autres nouvelles entreprises dans le but de dĂ©velopper le commerce et de rendre international les produits boulangers ont conduit Ă la banalisation et Ă la perte de prestige de celle-ci.
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– Depuis sa crĂ©ation, le chiffre d’affaire de l’entreprise a connue une hausse apparente principalement dans le secteur de la vente au dĂ©tail. En fait, pendant le second semestre de l’annĂ©e 2004, ce chiffre d’affaire a mĂŞme Ă©tĂ© doublĂ©.
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– Après le dĂ©part en retraite des dirigeants fondateurs de l’entreprise,  leurs successeurs risquent d’être  trop orgueilleux pour se consacrer au prestige en oubliant de s’assurer de la continuitĂ© de l’originalitĂ© de la crĂ©ation de la maison ou de se montrer trop timide pour dĂ©fendre les produits de l’entreprise de tous ses concurrents directs et indirects. La consĂ©quence serait  un dĂ©ficit budgĂ©taire de l’entreprise.
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– L’entreprise procède actuellement Ă l’étude du marchĂ© international en vue de la rĂ©alisation d’un projet de fusion avec une autre chaine de boulangerie d’envergure internationale. Avec l’étude minutieuse menĂ©e par certaines personnes qualifiĂ©es et compĂ©tentes de l’entreprises, cette fusion ouvrira  l’entreprise Ă certaines nouvelles opportunitĂ©s qui lui permettraient de rejoindre une place et une grande notoriĂ©tĂ© dans le marchĂ© international.
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– L’image de marque des produits de l’entreprise se trouverait fortement dĂ©tĂ©riorĂ© par l’absence des mains de fĂ©e des dirigeants fondateurs. Alors, mĂŞme en prĂ©sence d’une reprise de performance suite Ă la prise de pouvoir par de nouvelles mains, cette reprise doit ĂŞtre croissante au cours des annĂ©es Ă venir pour atteindre le but principal de l’entreprise qui est celui de prĂ©server et de continuer les Ĺ“uvres des dirigeants fondateurs de l’entreprise.
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– Les produits fabriquĂ©s  par l’entreprise sont des produits complets capables d’assouvir toutes les demandes  du marchĂ© de son secteur d’activitĂ© et de toutes ses clientèles acquises et Ă conquĂ©rir vu que la production est aussi associĂ©e au dynamisme et Ă la dĂ©termination des dirigeants fondateurs. En plus des pains ordinaires, elle produit actuellement toutes sortes de pains ordinaires et particuliers, toutes sortes de viennoiseries, des pâtisseries ainsi que des produits traiteurs…
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– Le mauvais choix d’une stratĂ©gie marketing face Ă l’émergence des outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication risque de banaliser et de vulgariser les produits. Des efforts marketing et des recrutements de professionnels en la matière sont alors fortement conseillĂ©s pour la pĂ©rennitĂ© de l’entreprise. |
– L’entreprise commence actuellement Ă entrer dans des activitĂ©s de mĂ©cĂ©nat lui offrant une certaine notoriĂ©tĂ©. Aussi, le mĂ©cĂ©nat est une action de conciliation de la crĂ©ation artistique et de la relation avec la clientèle, elle engendrera sans doute une certaine confiance des consommateurs en la marque de l’entreprise. |
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PARTIE 3Â : PRESENTATION DES RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES POUR L’ENTREPRISE.
Pour pouvoir donner conseil aux dirigeants de cette entreprise, j’ai choisi de partir de la situation de constatation pratique lors de mon stage et proposer des recommandations en fonction des outils de la nouvelle technologie auxquelles l’entreprise peut facilement accéder et dont l’utilisation peut lui être très bénéfique. A cet effet, les perspectives et les recommandations parlera successivement de l’avènement du Web 2.0 (3.1) ; des réseaux sociaux (3.2) ; de la stratégie digitale et numérique de l’entreprise (3.3) ; et du marketing viral de l’entreprise (3.4).
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3.1. L’avènement du web 2.0.
Dans cette première sous-partie, on mettra en évidence l’historique et la définition du Web 2.O (3.1.1) ; de l’utilisation de cet outil par cette entreprise (3.1.2) et de l’intérêt que cet outil peut présenter pour l’atteinte de l’objectif de l’entreprise (3.1.3).
- Historique et définition.
L’expression « web 2.0 » est une expression qui désigne « l’ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages  du World Wide Web qui ont suivi la forme originelle du web »[40]. Essentiellement, l’expression parle des connexions qui permettent aux internautes qui ont une connaissance technique très limitée du monde informatique de s’imprégner et d’utiliser les nouvelles fonctionnalités du Web. En d’autres termes, depuis l’apparition du Web 2.0 sur le monde de l’informatique et de la nouvelle technologie, ce monde est devenu accessible aux utilisateurs qui n’ont pas assez de connaissances techniques et de compétences en la matière. Il s’agit en quelques sortes d’un outil de facilitation d’accès du public aux outils at aux fonctionnalités de la nouvelle technologie de l’information et de la communication. Le Web 2.0 est une évolution contraignante du web qui initie toute internaute à la possibilité de créer des pages de relations sur un thème donné, de prendre part à des pages ouvertes par des autres personnes et de faire des échanges d’informations, voire même de discuter sur des sujets aussi variés que possible et sur des thèmes intéressants chacun des internautes concernés. Ainsi, grâce aux fonctionnalités de Web 2.0, toute internaute peut devenir une personne active sur internet et une personne qui prend part à chaque discussion qui s’initie vu que les connaissances techniques et informatiques ne sont plus obligatoires pour pouvoir y participer.
L’expression a été médiatisée pour la première fois par Dale DOUGHERTY en Août 2004 par l’intermédiaire de la société O’REILLY Média dirigée par monsieur Tim O’REILLY. A travers cette médiatisation, Dale DOUGHERTY parle de renaissance et de nouvelle mutation du Web lorsqu’il parle du Web 2.0. Mais le terme s’est réellement imposé dans le monde des médias électroniques à partir de l’année 2007 où il avait fait l’objet d’une exposé de position lors d’une conférence intitulée « What is Web 2.0 ? ». Cette conférence présentait alors cinq principes clés pour l’application des nouvelles fonctionnalités du web 2.0, ce sont :
- Le Web est la plate-forme génératrice de la renaissance.
- Les données disponibles à travers Web 2.0 sont des données reçus comme des connaissances implicites.
- Le réseau qui partage 2.0 est conçu comme une architecture de participation, d’innovation et d’assemblage de plusieurs sites indépendants mais qui se rassemblent pour former un tout cohérent et exploitable.
- Le Web 2.0 favorise le modèle d’une entreprise qui se développe grâce à la syndication des contenus et des services contenus dans cette entreprise.
- Il n’y aura pas de fin pour l’adoption du cycle d’adoption de logiciels tendant au développement de Web 2.0.
- Utilisation.
Pour se servir de Web 2.0, il faut toujours la présence de cinq éléments tels que des logiciels de serveur, la syndication de leurs contenus, l’existence d’un protocole de messagerie, la présence d’un standard de navigation et l’application de diverses clientes qui donnent naissance et vie à l’application. Ainsi, le Web 2.0 détient une nature complexe mais facile à manipuler qui donnent un effet de complémentarité en son sein en raison de son capacité de stockage de toutes les informations, de création et de diffusion de toutes sortes d’informations, et de rapidité ainsi que de sécurité du transfert de toutes les données. Un site qui relève du Web 2.0 utilise par conséquent et de manière obligatoire et privilégiée toutes les techniques suivantes : des balisages sémantiquement valides, des techniques d’applications très riches, des syndications et des agrégations de contenu, des catégorisations par étiquetage, des utilisations appropriées d’URL, et des architectures conformes à son site d’application. De ce fait, chaque site Web 2.0 doit être défini par son contenu particulier.
- Intérêt.
De nos jours, les nouvelles opportunitĂ©s apportĂ©es par le nouveau mĂ©dia Ă©lectronique issu du Web 2.0 a permis un enrichissement rapide et inattendu de plusieurs entreprises modernes s’y intĂ©grant. Il s’agit des entreprises d’envergure internationale qui se prĂ©sentait comme des spĂ©cialistes et qui utilisait cette technique pour communiquer Ă travers des consommateurs mondiaux. Tous comme ces entreprises, l’entreprise familiale de boulangerie dont nous avons prĂ©sentĂ© dans la partie prĂ©cĂ©dente peut aussi de manière libre accĂ©der Ă cette nouvelle technique de communication qui lui ouvrirait la voix vers une notoriĂ©tĂ© internationale c’est-Ă -dire une publicitĂ© en vue d’une commercialisation de ses produits sur le marchĂ© international de son secteur d’activitĂ©. De cette façon, il nous convient de conseiller aux dirigeants et futurs dirigeants de cette sociĂ©tĂ© de prendre part Ă la formation des employĂ©s de la sociĂ©tĂ© en vue de pouvoir maitriser cette nouvelle technique de communication innovante et bĂ©nĂ©fique pour son affaire. A ce stade, il faudra signaler que mĂŞme si l’utilisation de cette nouvelle technique de communication n’exige pas l’imprĂ©gnation d’une connaissance technique et informatique singulière pour l’internaute particulier, il serait diffĂ©rent pour le cas d’une entreprise qui a pourtant besoin d’une personne qualifiĂ©e et imprĂ©gner de toutes les hautes techniques de la communication via ce moyen vu que la notoriĂ©tĂ© de l’entreprise y sera mis en jeu et que l’entreprise aura alors besoin de surveiller toutes les informations et les donnĂ©es qui y circulent en vue de ne pas perdre le contrĂ´le de la notoriĂ©tĂ© et de l’image de celle-ci sur la scène internationale. Le fait est que le Web 2.0 est une technique qui n’est pas rĂ©servĂ©e aux seuls techniciens, ce qui explique le grand enjeu de cette technique pour les entreprises qui veut en profiter pour gagner de la notoriĂ©tĂ© positive.
- Utilisation des réseaux sociaux.
Dans cette seconde sous-partie, nous consacrerons à l’étude des trois types de réseaux sociaux utilisés par l’entreprise. A cet effet, on étudiera son utilisation de Facebook (3.2.1) ; son utilisation de Twitter (3.2.2) et son utilisation de Youtube (3.2.3).
Facebook est un rĂ©seau social en ligne c’est-Ă -dire un mĂ©dia Ă©lectronique Ă travers lequel les internautes sont permis de partager, de publier, d’échanger et de lire ainsi que de discuter de toutes les informations et les donnĂ©es disponibles. Il s’agit du deuxième site web le plus visitĂ© au monde d’oĂą sa capacitĂ© Ă transmettre de manière très rapide et inĂ©galĂ©e des informations actuelles et prĂ©sentes sur un thème donnĂ©. De nos jours, le fondateur de ce site a dĂ©clarĂ© la prĂ©sence de plus d’un milliards d’utilisateurs de ce site dans le monde entier. C’était un site qui a vu le jour au sein de l’universitĂ© de Harvard en 2004. Au dĂ©but, il Ă©tait rĂ©servĂ© aux Ă©tudiants de cette universitĂ© et Ă©tait conçu dans le but de facilitĂ© le transfert et le partage d’informations interne ainsi que l’échange de donnĂ©es et d’expĂ©rience entre toute la population de cet Ă©tablissement. Il a Ă©tĂ© ensuite ouvert Ă toutes les universitĂ©s AmĂ©ricaine de l’époque en vue d’élargir le champ de transfert et d’échanges d’informations, de connaissances et d’expĂ©riences entre tous les universitaires AmĂ©ricains, le but Ă©tant d’amĂ©liorer les compĂ©tences et les savoirs des Ă©tudiants amĂ©ricains. En 2005, le site a Ă©tĂ© ouvert Ă l’adhĂ©sion des Ă©tudiants du secondaire. Vers le mois de Septembre 2006, l’adhĂ©sion Ă ce site a Ă©tĂ© rendu possible pour toute personne âgĂ©e au minimum de treize ans et possĂ©dant une adresse Ă©lectronique valide. A cette condition, toute personne peut avoir ainsi un compte Facebook et participer au dĂ©veloppement de ce rĂ©seau. Depuis, ce rĂ©seau social permet Ă tout membre d’y introduire toutes sortes d’informations personnelles et professionnelles et de discuter de n’importe quel thème avec les autres membres. A partir de cette date, les comptes Facebook devenaient des lieux d’échanges et de discussion entre les personnes ayant les mĂŞmes centres d’intĂ©rĂŞts ou les mĂŞmes centres d’activitĂ©s.
Il serait ainsi judicieux pour l’entreprise de boulangerie présentement étudiée d’ouvrir un compte Facebook et d’y lancer des informations et des données concernant leurs produits et l’entreprise elle-même, l’avantage étant de pouvoir faire de la publicité mais aussi de pouvoir partager avec les professionnels et les amateurs du secteur de toutes les expériences et les compétences nécessaires pour le bon développement et la pérennité de l’entreprise. Ce compte permettrait aussi pour l’entreprise d’initier et de développer des relations de partenariat avec ses partenaires et ses clients ainsi que les consommateurs potentiels en raison de la possibilité de suivre les pages sur des thèmes précis qui intéresse l’entreprise par l’inscription au mention « J’aime » disponible sur le réseau.
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Twitter est un nouvel outil de micro-blogage c’est-Ă -dire une sorte de mini-blog qui est conçu pour ĂŞtre gĂ©rĂ© par l’entreprise Twitter-Inc. A travers cet outil, tout utilisateur peut lancer des messages très bref appelĂ©s les Tweets sur le site internet. Ces messages sont des messageries instantanĂ©es qui sont limitĂ©s Ă cent quarante caractères. Depuis sa crĂ©ation en Juin 2006, le service devient très rapidement populaire et atteint en fĂ©vrier 2012 le cĹ“ur de plus de six cent millions d’utilisateurs. Les messages sont en fait transmis de manière instantanĂ©e par les diverses serveurs informatiques de l’entreprise Twitter Inc.
Twitter serait alors un outil efficace qui peut être mis à la disposition des employés de l’entreprise de boulangerie, des consommateurs ainsi que des partenaires externes de la société en vue de partager des informations rapides mais obligatoires en vue d’une amélioration de sa relation avec ses clients internes et externes. Il serait alors conseillé pour les responsables de cette entreprise de s’imprégner de cette nouvelle technique et d’apprendre pour le maitriser en vue de la faire profiter à la société.
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Youtube est un site internet qui se spécialise dans l’hébergement des vidéos intéressant une personne, une entreprise ou un groupe social quelconque et sur lequel tout utilisateur peut envoyer, regarder et partager des vidéos. Il a été créé en 2005 pour être ensuite racheté par Google en Octobre 2006. Vers l’année 2009, on a pu recenser plus de trois cent cinquante millions de visiteurs de ce site tous les mois. Il s’agit alors d’un site très visité par les internautes modernes d’où l’intérêt pour chaque entreprise d’entrer dans cette relation d’hébergement de photo en vue de pouvoir communiquer tous les vidéos intéressant en vue de la publicité de son entreprise et de ses produits. A travers Youtube, l’entreprise de boulangerie peut créer une image notoire par l’envoi des vidéos intéressant en vue de retracer son histoire, de publier l’originalité de sa production, de mettre en exergue la qualité de ses fidèles clients en vue d’attirer les autres consommateurs du monde de s’attacher à ses produits et de nouer des partenariats durables avec l’entreprise. En somme, l’intégration à Youtube est vivement conseillée pour cette entreprise afin de pouvoir faire de la publicité visuelle via les médias électroniques et d’appuyer ainsi les méthodes de publicités visuelles traditionnelles via la télévision et les outils journalistiques traditionnels qui sont actuellement fortement limité par le temps.
- La stratégie digitale et numérique.
On appelle stratégie digitale toute stratégie de communication et de publicité utilisée par toute entreprise et usant des outils de la nouvelle technologie de l’information et de la communication. La stratégie digitale est alors l’ensemble de tous les éléments de communication utilisée par une entreprise dans le but d’atteindre ses objectifs commerciaux et financiers compte tenu de la rudesse de la concurrence actuelle et de l’existence de la contrainte en matière temporelle, humain, technique et budgétaire. Le Web est l’outil le plus utilisé par les entreprises modernes et qui constitue le plus grand élément de leurs stratégies digitales. D’après notre développement des parties et sous-parties précédentes, nous avons pu noter que l’entreprise de boulangerie étudiée commence petit à petit à se tourner de la stratégie de communication traditionnelle pour entrer dans l’univers de la stratégie digitale. Selon notre étude, l’avancement vers cette nouvelle stratégie assurera une pérennité et une longue vie à cette entreprise qui se trouve actuellement en phase de lancement sur la scène internationale. Ainsi, il nous importe de préciser que pour pouvoir remplir les objectifs attendus, il faudrait que les dirigeants de l’entreprise procèdent fondamentalement à la restructuration de sa stratégie de communication et aussi à la mise en place de tous les structures de communications conformes à la stratégie digitale et numérique en vue de proliférer la publicité et d’améliorer l’image de l’entreprise mais surtout d’entretenir une relation durable et constante avec ses clients et ses partenaires externes.
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3.4. Â Le marketing viral.
Dans l’optique de promouvoir ses produits dans le marché international, le marketing viral est une technique qui tient pour but de promouvoir les produits et les services d’une entreprise à travers un message persuasif qui sera diffusé d’une personne à une autre. Comme son nom l’indique, la diffusion de ce message se fait suivant le modèle de la transmission d’un virus. Cette stratégie de communication utilisée par les entreprises s’est largement développée suite au développement exceptionnel du réseau internet de haut débit. Il s’agit ainsi pour l’entreprise de faire des promotions d’une offre commerciale quelconque vers quelques destinataires qui feront à leurs tours une promotion de la marque, du produit ou du bien à leur entourage en diffusant le message. La spécificité et l’intérêt de cette stratégie marketing est que les consommateurs deviennent les principaux acteurs de la communication externe de l’entreprise et de la promotion des produits de l’entreprise. Dans le cas de l’entreprise de boulangerie étudiée, le marketing viral peut être une stratégie efficace qui doit être initié de la part des clients fidèles de l’entreprise et dont ces derniers seront les promoteurs des produits à travers le monde en diffusant des messages publicitaires persuasifs émanant du responsable communication de l’entreprise, arrivant aux mains des fidèles consommateurs des produits pour enfin se terminer entre les mains de toutes les connaissances de ses clients. Il faut enfin noter que la diffusion d’un message suivant la stratégie viral se fait par l’intermédiaire du réseau internet d’où un net gain de temps et de finance pour l’entreprise de boulangerie si elle s’approprie de cette méthode.
CONCLUSION.
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           Le présent document est sous-tendu par le thème sous-jacent à savoir l’importance de la communication par les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour une entreprise familiale de boulangerie. Pour apporter une bonne réponse satisfaisante tant en matière de qualité qu’en matière de quantité, le document se partage en trois grandes parties telles qu’une première partie parlant de la délimitation du domaine de l’étude dans laquelle nous avons pu exposer les divers points clés sur les concepts clés de la technologie de l’information et de la communication et de la généralité. Ensuite, le document s’enchaine avec une seconde partie qui décrit l’environnement professionnel de notre stage. La présentation de l’entreprise familiale de boulangerie a dominé cette partie. En effectuant le stage professionnel auprès de cette entreprise, nous avons pu constater que même si la société œuvre pour la production et la promotion de pains d’une variété divers, la société dispose d’une technique de communication solide sur lequel il fonde toutes les opérations de commercialisation de ses produits. En effet, pour pouvoir rester compétitif et performant, une société doit s’assurer de construire, conserver et améliorer une forte notoriété et une bonne image de sa marque ainsi qu’une assurance dans la qualité des produits qu’elle fabrique. Mais pour avoir cette notoriété, il faut qu’elle détienne une bonne stratégie marketing persuasif et attrayant d’où le rôle primordial des médias électroniques sur l’augmentation des opportunités de commercialisation et des bénéfices des entreprises. C’est d’ailleurs l’objet de la troisième partie qui tend à proposer des perspectives et des recommandations pour l’amélioration des techniques de communication de l’entreprise. En l’espèce, aussi bien les communications externes que les communications internes de l’entreprise sont importantes pour ce développement de la notoriété mais les conséquences des diverses stratégies de communications sont des fois positifs mais quelques fois négatifs pour l’image, la notoriété et le développement de l’entreprise dans la mesure où elle occasionne de nouvelles opportunités mais aussi de grands risques pour les sociétés. Mais force est de constater que quelques soit le domaine d’activité chez lequel une entreprise travaille, le bon choix par ses responsables communications et informations des moyens de communications à utiliser s’inscrit parmi les outils de développement de la notoriété de celle-ci.
           Nous avons décidé de  terminer le présent document par l’apport de quelques suggestions de bases pour une amélioration de la stratégie de communication entre l’entreprise familiale de boulangerie étudiée et ses clients ainsi que ses partenaires. La dernière question que nous aimerons poser actuellement et dont nous requérons une réponse de la part des futurs étudiants chercheurs du secteur marketing, commerce ou communication est la suivantes : les techniques de communications modernes ont-ils un avenir dans la gestion de la relation entre l’entreprise et ses clients ou sont-ils condamnés à rester de simples outils de communication neutre et lucide ?
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[1] Morin.E, 1980
[2] Gilbert SIMONDON, « L’Invention dans les techniques », Seuil, Paris, 2005.
[3] Jean Hugues BARTHELEMY, « Penser la connaissance et la technique après Simondon », L’Harmattan, Paris, 2005.
[4] Jacob BIGELOW, « Elements of Technology », The North American review, vol. 30, 67, 1830.
[5] Jacques ELLUL, « Le Système technicien », CALMAN-LEVY, Paris, 1977.
[6] Idem.
[7] Idem.
[8] Source : Instruction gĂ©nĂ©rale interministĂ©rielle sur la protection du secret et des informations concernant la dĂ©fense nationale et la sĂ»retĂ© de l’État n° 1300/SGDN/ PSE/SSD du 25 aoĂ»t 2003 – Voir : ArrĂŞtĂ© du 23 juillet 2010 portant approbation de l’instruction gĂ©nĂ©rale interministĂ©rielle sur la protection du secret de la dĂ©fense nationale – NOR: PRMD1019225A
[9] Marie- HĂ©lène WESPHALLEN, « Communication : le guide la communication d’entreprise », DUNOD, 1997, page 09.
[10] H. MINTZBERG, “The nature of managerial work”, Harper & Row, 1973.
[11] F. BONEU, « L’entreprise communicante, dĂ©marches et mĂ©thodes de communication interne », Liaisons, 30 mai 1990.
[12] A. GIDDENS, “The Constitution of Society”, University of California Press, 1984.
[13] Y. GIORDANO,  » Communications et organisations : une reconsidĂ©ration par la thĂ©orie de la structuration « , Revue de Gestion des Ressources Humaines, n°26-27, Mai – Juin 1998, p. 20-35.
[14] [14] Y. GIORDANO,  » Communications et organisations : une reconsidĂ©ration par la thĂ©orie de la structuration « , Revue de Gestion des Ressources Humaines, n°26-27, Mai – Juin 1998, p. 20-35.
[15] P. WEIL, « Communication oblige, communication institutionnelle et de management », les Editions d’Organisation, 1990.
[16] A. MUCCHIELLI, « La communication interne, les clĂ©s d’un renouvellement », Armand Colin, Paris, 2001.
[17] Edouard STACKE: Coaching d’entreprise, Editions d’organisations, 1996, pages 85 / 86.
[18] Selon une étude de ComScore.com en 2011
[19] Jean-Baptiste BRES, « La communication interne de l’entreprise », Mémoire de fin d’Etudes en vue de l’obtention d’un diplôme de Master II, Paris, 2002
[20] D’après definitions-marketing.com (2012)
[21] Michelle et Philippe JEAN-BAPTISTE, « Marketing on line Guide juridique et pratique », Editions EYROLLES, 2008.
[22] Michelle JEAN-BAPTISTE, « Créer et exploiter un commerce électronique », Editions LITEC, 1998.
[23] Dictionnaire LAROUSSE, Ă©dition 2000.
[24] Le Grand Dictionnaire de l’OQLF ou Office Québécoise de la Langue Française, édition 2004.
[25] Selon une étude menée par IBM avec Ipsos MORI sur le « SMARTER COMMERCE », 2009.
[26] Selon une étude menée par le Cabinet KANTAR MEDIA COMPETE à l’occasion d’un exposé de plus de sept cent TWEETS commerciaux.
[27] Selon une étude menée par DELOITTE en Avril 2011.
[28] Conférence tenue lors de la CCI de Normandie en Mai 2012.
[29] Conférence tenue lors de la CCI de Normandie en Mai 2012.
[30] Une Ă©tude de COMSCORE en 2011
[31] Christophe CLAUDEL, Président et Co-fondateur de ITELIOS, 2013.
[32] Christophe CLAUDEL, Président et Co-fondateur de ITELIOS, 2013.
[33] Communiqué de presse publiée par PITNEY Bowes Software en 2012.
[34] Selon llllitl.fr (2012)
[35] Notons que l’entreprise CLEARSWIF est une entreprise spécialisée dans la sécurisation de données.
[36] Selon une enquête menée dans 19 pays et auprès de 120 sociétés par PROSKAUSER en 2011.
[37] Selon une enquête menée par l’Observatoire CEGOS en 2011.
[38] Il s’agit d’un avis de Monsieur Bill GATES, Président Directeur Général de Microsoft lors d’une conférence de presse que son entreprise a organisé en Avril 1997.
[39] A. ARIS, « Les autoroutes de l’information », Presses Universitaires de France, Paris, 1997.
[40] « Le Monde Informatique”, no 1139.
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