Corps et Esprit en Odontologie : L’impact de la pensée sur les soins dentaires et les perspectives thérapeutiques
LE ROLE MEDICAL DU « MENTAL » : UNE EFFICACITE THERAPEUTIQUE PROUVEE
RESUME :
Que le corps et le mental soient étroitement associés n’est pas une idée neuve. Des l’antiquité, le médecin Galien soutenait que les fluides faisaient circuler l’information entre les corps et le cerveau. Et si Descartes est souvent évoqué comme celui qui aurait définitivement séparé la pensée du corps, c’est par erreur. Outre le fait que l’âme était pour lui logée dans une glande cérébrale (l’épiphyse), le philosophe affirmait que « certaines choses que nous expérimentons en nous même ne doivent pas être attribuées à l’âme seule, ni à au corps seul, mais à l’étroite union qui est entre eux » (Principes de la philosophie).
La science a depuis donné raison à ces illustres précurseurs en établissant des liens entre systèmes nerveux, défenses immunitaires et régulation hormonale. Elle a montré que l’existence même du corps est une réalité… cérébrale. Pour preuves, certains patients atteints d’une lésion au cerveau sont persuadés qu’un de leur membre ne leur appartient pas, ou encore citons le cas de patients amputés souffrant de douleurs à l’emplacement du membre disparu.
Depuis une trentaine d’années, avec l’avancée des thérapies cognitives comportementales le mental commence à être mis au service de la santé. Aujourd’hui, avec la méditation, le neurofeedback, le placebo ou encore l’hypnose le corps et le mental n’ont jamais été aussi proches. Ces pratiques ont un point commun : elles confèrent à la pensée un pouvoir extraordinaire, celui de soigner le corps sans aucun autre traitement que l’activité même du cerveau. Des expériences récentes ont montré des effets thérapeutiques de ces pratiques sur des troubles aussi divers que la douleur, la dépression, certaines déficiences immunitaires, le stress, la maladie de parkinson, l’épilepsie ou les déficits de l’attention.
En démontrant sa valeur thérapeutique, le rôle médical du « mental » a cessé d’être considéré comme une médecine « alternative».
- Introduction. 5
- Emergence de nouvelles thérapies pour guérir les maux du corps par l’esprit: 7
- La méditation : le pouvoir de maîtriser son attention. 7
- L’effet placebo : le pouvoir de se convaincre de l’effet d’un traitement 11
- Le neurofeedback : le pouvoir d’agir directement sur son cerveau. 13
- L’hypnose : le pouvoir de modifier ses perceptions. 15
- Effets de l’utilisation de la médecine par l’esprit 20
- Traitement de diverses pathologies. 20
- Stimulation des fonctions immunitaires. 23
- Réduction du stress et de l’anxiété. 24
- Efficacité thérapeutique prouvée du mental sur certains troubles pathologiques et/ou psychologiques 25
- La douleur 25
- La méditation : modifie les circuits de réponse de la douleur 27
- L’effet placebo : active les mêmes zones du cortex que les opioïdes. 30
- L’hypnose : permet de modifier la perception sensorielle et la perception de la douleur 33
- Les déficiences immunitaires. 38
- La méditation : accroît l’effet de la vaccination. 38
- L’hypnose stimule l’énergie du corps. 39
- La maladie de Parkinson. 40
- L’effet placebo : réduit la rigidité musculaire en agissant sur les neurones. 42
- Le neurofeedback : doperait la motricité. 43
- Le stress. 45
- La dépression. 47
- La méditation limite les rechutes. 48
- Les déficits de l’attention. 50
- La méditation améliore l’acuité. 52
- Le neurofeedback : jugule l’hyperactivité. 53
- Les spécificités odontologiques : le mental toujours présent 54
- Le contexte de la relation praticien-patient 54
- Peur 56
- Anxiété. 58
- Angoisse. 58
- Phobie. 59
- Discussion. 60
I. Introduction
L’odontologie est en évolution constante, les progrès scientifiques et notamment le développement de nouvelles technicités semble restreindre la dimension « phobique » des soins dentaires.
Cependant, l’impact de la pensée sur le corps reste particulièrement présent dans notre spécialité car les interventions ne se limitent pas à la cavité buccale mais aussi à la prise en charge de tous les maux s’y rattachant comme la peur, l’anxiété, le stress, la gestion de la douleur, qui bien que relevant du domaine de l’inconscient agissent de manière significative sur le déroulement de l’acte opératoire. Il importe de prendre en compte de la dimension psychologique du patient.
Effectivement, pour la majorité d’entre nous, la consultation au cabinet dentaire est redoutée, et peut dans certains cas s’avérer insurmontable pour aller jusqu’au refus des soins. A fortiori, si ce contexte de soin potentialise les sensations nociceptives spécifiques de la peur du dentiste.
La peur, et parfois la phobie peuvent donc induire des comportements d’évitements qui vont rendre complexe et difficilement gérable la relation praticien-patient. Citons Beaumarchais, dans le Barbier de Séville (1175) de dire que « Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur », tout un programme...
Lorsque nous sommes face à l’évitement des soins, quelle qu’en soit la cause, comment assurer malgré tout les soins nécessaires ? Comment remettre la relation praticien patient dans la confiance ? Comment trouver les mots justes ? Comment ne pas être influencé par l’inconfort du patient ? Au tant de questions qui motivent notre réflexion.
Nous nous intéresserons tout d’abord aux différentes thérapies qui suscitent les réactions du corps sous l’influence de l’esprit.
Nous aborderons ensuite les liens étroits entre le corps et le mental, mais aussi entre le mental et le corps, qui permettent d’induire une dynamique médicale certaine.
Avec la connaissance de ces thérapies et de l’interdépendance corps-esprit, nous analyserons dans un premier temps l’efficacité thérapeutique du mental sur certains états pathologiques et psychologiques généraux pour, dans un deuxième temps, mettre en évidence les désordres psychologiques spécifiques à la consultation odontologique.
Une discussion sur l’ensemble de ces informations illustrera les limites du corps et les possibilités « presque » sans limites de l’esprit.
Nous verrons s’il existe une frontière entre le corps et l’esprit ou s’il importe de considérer le corps et l’esprit comme une véritable entité capable de gérer bon nombre de situations pathologiques et/ou psychologiques.
II. Emergence de nouvelles thérapies pour guérir les maux du corps par l’esprit:
A. La méditation : le pouvoir de maîtriser son attention
Etymologiquement, le mot « méditation » dérive du latin meditari qui se traduit par « s’exercer » ([1]).
D’après le Petit Robert, la méditation peut se définir comme le fait de « se soumettre à une longue et profonde réflexion » ou encore de « penser longuement et profondément».
Le sens du verbe méditer reflète ainsi la pensée et la réflexion.
Selon le christianisme, la méditation s’appliquerait notamment sur la vie spirituelle ([2]) ([3]), nous retrouvons cette approche dans le bouddhisme.
La méditation est fréquemment associée à la relaxation, voire à l’état de pleine conscience qui se retrouvent dans certaines disciplines comme le Yoga, le Tai-chi-chuan ou encore le Qui-gong ([4]) ([5]) ([6]). Ces pratiques mettent en valeur le pouvoir de l’esprit sur la dynamique corporelle, où l’intention surpasse très souvent la volonté.
Comparativement à la relaxation, la méditation augmenterait l’amplitude de l’activité cérébrale des zones paralimbiques, des aires reliées au système nerveux autonome de l’intéroception.
De plus, une différence d’activation des aires fronto-pariétales et fronto-limbiques qui sont associées à l’attention a été constatée entre la relaxation et la méditation ([7]).
Les scanners ont montré que lorsqu’il méditait, le cerveau du moine produisait un niveau d’ondes « gamma », liées à la conscience, l’attention, l’apprentissage et la mémoire « jamais relevées auparavant dans la littérature de la neuroscience« , selon le témoignage de M. Davidson.
L’imagerie médicale a aussi montré une suractivité de son cortex préfrontal gauche par rapport à son homologue droit, lui donnant une aptitude « anormale » au bonheur et une réduction de la propension à la négativité.
Plusieurs universités américaines ont conduit des recherches sur de grands pratiquants qui avaient à leur actif quelques 40 000 heures de méditation.
Les résultats furent probants et montrèrent :
- un haut niveau d’activité dans les parties du cerveau qui contribuent à former les émotions positives, comme le bonheur, l’enthousiasme, la joie et la maîtrise de soi;
- un niveau d’activité moindre dans les parties du cerveau reliées aux émotions négatives, comme la dépression, l’égocentrisme, le manque de bonheur ou l’insatisfaction ;
- un apaisementde la zone du cerveau qui déclenche la peur et la colère ;
- la capacité à atteindre un état de paix intérieuremême lorsqu’on est confronté à des circonstances extrêmement perturbantes ;
- une aptitude inhabituelle à l’empathie et à l’écoute profonde des émotions d’autres personnes.
Ces résultats semblent montrer que l’entraînement de l’esprit à la méditation peut jouer un rôle capital sur les fonctions cérébrales : il ressort en effet de ces recherches que les tendances émotionnelles peuvent être modifiées et les penchants destructeurs amoindris.
La forme de méditation appelée pleine conscience ou Mindfulness est la pratique méditative la plus répandue qui fait par ailleurs preuve d’une certaine reconnaissance scientifique ([8]).
La Pleine Conscience se définit comme un « état de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie instant après instant »([9]). Cette forme de méditation est aujourd’hui reconnue « d’utilité thérapeutique ».
La pleine conscience sollicite l’attention et favorise une autorégulation volontaire ([10]).
Cette orientation de l’attention se fait sans jugement ni attente ([11]).
L’objectif de la méditation consiste à se libérer de la tendance à vouloir tout contrôler, à s’installer dans le moment présent et à se placer en tant qu’observateur pour pouvoir ressentir le moment présent en dehors de tous stimuli ([12]).
La pleine conscience permet également de percevoir et ressentir les émotions, les actions, les sensations du milieu environnant au moment donné ([13]).
Hayes et al. ([14]) considèrent que « nous ne vivons pas simplement dans un monde, nous vivons dans un monde tel que nous le voyons, tel que nous le construisons ou tel que nous le percevons ». Cette analyse met en évidence le rôle prépondérant du mental.
Retenons donc avec la pratique de la méditation en pleine conscience l’accessibilité mentale à ces deux états :
- l’autorégulation de l’attention comprenant la flexibilité et l’attention soutenue ([15]) ([16]) permettant de se concentrer à des moments précis ([17]) ([18]).
- l’expérimentation qui se traduit par l’acceptation, l’ouverture d’esprit ainsi que la curiosité ([19]) ([20]).
B. L’effet placebo : le pouvoir de se convaincre de l’effet d’un traitement
Henry K. Beecher (1955) a défini le terme « effet placebo » par le fait qu’il ait constaté une amélioration des états pathologiques subséquemment à une intervention simulée ou encore après l’administration d’une substance inactive chez un tiers de patients ([21]).
La survenue d’amélioration serait favorisée par l’espoir ou encore la croyance.
Remarquons que, plus la perception d’un traitement est élevée, plus son effet placebo est intense.
Selon Branthwaite et Cooper(1981), l’effet placebo serait directement lié au statut du prescripteur ([22]).
Alors que d’après Kienle et Kiene (1997), l’amélioration observée suite à l’administration d’un placebo serait juste une coïncidence dépendante de l’évolution spontanée de la maladie, comme par exemple, l’effet méconnu d’un traitement ou encore l’impact d’un effet psychologique ([23]).
Benedetti et al. mettent en exergue le rôle de la conscience dans l’effet placebo. En effet, l’effet d’un produit ou encore sa suppression serait plus marqué chez les sujets ayant pris conscience du produit par rapport à ceux qui n’ont pas été avertis ([24]) ([25]) ([26]).
Figure 01 : Mécanismes principaux de l’effet placebo (Benedetti, 2009) avec la permission d’Oxford University Press)
Pareillement au réflexe de Pavlov (1927), un patient ayant déjà vécu une expérience d’amélioration sous traitement médicamenteux peut être conditionné et anticiper une amélioration lors de prescription ultérieure même d’un placebo Ader et Cohen (1975).
A. Le neurofeedback : le pouvoir d’agir directement sur son cerveau
Découvert à l’Université de Californie à Los Angeles il y a plus de 30 ans, le neurofeedback se définit comme étant une technique de biofeedback encore dénommée « EEG biofeedback », car cette technique fait appelle à l’enregistrement électroencéphalographique (EEG) ([27]) pour permettre au patient d’autoréguler sa propre activité cérébrale ([28]) ([29]) ([30]) ([31]) ([32]).
Le principe général du neurofeedback repose sur des stratégies de régulation qui permettent au patient de se conditionner avec des procédures d’initiation et d’apprentissage de régulation d’une fonction physiologique qui n’est ni perçue ni contrôlée par la conscience ([33]).
La mesure d’un paramètre relatif à cette fonction physiologique est alors effectuée, avant d’être ensuite traitée par une interface technique qui va traduire cette fonction en temps réel « feedback » sous forme d’information continue visuelle ou encore auditive afin que le patient puisse être en mesure de contrôler la fonction physiologique considérée ; cette démarche justifie le terme de « bio »-feedback.
En effet, il s’agit de procédures de conditionnement qui vont permettre la régulation de fonction physiologique du système nerveux autonome c’est-à-dire les fonctions qui ne sont ni perçues normalement ni contrôlées consciemment[34]. Un paramètre physiologique se rapportant à la fonction est donc mesuré et traité dans le but d’avoir une information continue, en temps réel sous forme auditive ou visuelle. Cette information pouvant aider au contrôle de l’activité biologique correspondant à la fonction étudiée d’où le terme « bio »-feedback([35]).
Le neurofeedback se traduit alors par la mesure de l’activité cérébrale ou encore neuronale lors d’application de techniques spécifiques qui vont permettre de réguler l’activité mentale et cérébrale afin d’obtenir un effet thérapeutique, notamment dans les troubles neurologiques et/ou psychiatriques ([36]).
Figure 02 : Principe du neurofeedback en IRMf en temps réel. Adapté de Weiskopf et al., 2003
B. L’hypnose : le pouvoir de modifier ses perceptions
Dans la mythologie grecque, Hypnos, se traduit par un type de sommeil qui est le frère jumeau de la mort : Tanatos.
Différent du sommeil normal, l’hypnose induirait une sorte de mise en veilleuse du conscient afin de favoriser l’inconscient. Nous pourrions dire dans un langage plus actuel, que l’hypnose permet de s’éloigner des perceptions habituelles pour découvrir des perceptions nouvelles…
D’après les recherches effectuées en Archéologie et les écrits anciens, les civilisations Grecque et Egyptienne auraient pratiqué l’hypnose. A cette époque l’usage était d’induire un certain sommeil ; dans un lieu spécifique appelé « temple du sommeil » pour guérir les malades ; ces derniers étaient systématiquement accompagnés par des prêtres. Dans le même « esprit » religieux des druides romains auraient pratiqué le même rituel ([37]).
Ce n’est qu’au XIXème siècle que le terme hypnose fût utilisé la première fois par un chirurgien, James BRAID, pour le substituer au « magnétisme animal » de Mesmer. En effet, Mesmer, avec sa théorie du magnétisme animal, stipule qu’il existe un fluide magnétique, non perceptible qui circule autour du corps humain ; tout déséquilibre, toute perturbation de cette dynamique est synonyme de maladie, à l’inverse le retour à l’équilibre est signe de guérison ([38]).
Actuellement, l’hypnose dépend de trois éléments : l’hypnoanalyse, le courant thérapeutique et la recherche expérimentale ([39]).
Au début du siècle, Milton H. Erickson, psychiatre américain a été à l’origine d’un courant d’hypnose Ericksonnienne qui fait aujourd’hui référence ([40]). Pour Erikson, l’hypnose sollicite tout nos acquis afin de nous permettre de modifier, si nécessaire, un contexte ou une situation, en mobilisant nos ressources intérieures.
L’hypnose se traduirait par un état de concentration qui nous permet d’atteindre une certaine indifférence à tout stimulus extérieur ([41]).
D’après Godin, cité par Quelet, « l’hypnose est un mode de fonctionnement psychologique dans lequel un sujet, grâce à l’intervention d’une autre personne, parvient à faire abstraction de la réalité environnante, tout en restant en relation avec l’accompagnateur. Ce « débranchement de la réaction d’orientation à la réalité extérieure » qui suppose un certain « lâcher-prise », équivaut à une façon originale de fonctionner, à laquelle on se réfère comme à un état. Ce mode de fonctionnement particulier fait apparaître des possibilités nouvelles, par exemple, des possibilités d’action de l’esprit sur le corps, ou de travail psychologique à un niveau inconscient » ([42]).
D’après l’Association Française pour l’Étude de l’Hypnose Médicale (AFEHM), l’hypnose se définit comme « un processus relationnel accompagné par une succession de phénomènes physiologiques, tels qu’une modification du tonus musculaire, une réduction de la perception sensorielle (dissociation), une focalisation de l’attention, dans le but de mettre en relation un individu avec la totalité́ de son existence et d’en obtenir des changements physiologiques, des changements de comportement et de pensée » ([43]).
Le processus hypnotique peut se définir ainsi : absorption, dissociation et suggestibilité ([44]).
- L’absorption correspond à la capacité d’adhérer totalement dans et vers l’imaginaire.
- La dissociation se traduit, comme son nom l’indique, par la séparation du comportement et du mental, qui, dans la réalité devrait être corrélés. Il est à noter que la dissociation peut engendrer un manque de contrôle de la motricité.
- La suggestibilité se caractérise par l’aptitude de la personne à suivre les instructions de l’hypnotiseur.
D’après la physique quantique, il existe des possibilités d’équations dites latentes, furtives au sein de l’univers qui ne sont pas encore devenues « matière » dans notre monde matériel.
La manifestation physique de l’objet serait fonction de diverses mesures qu’il est nécessaire de remplir. En d’autres termes, tant que certaines conditions ne sont pas requises (expérience sensible) l’objet reste comme emprisonné, comme flou et vague dans un océan de potentialités.
Il s’agit en fait de la manifestation du désir et de la volonté de voir l’objet, le toucher, le mesurer …. Autrement dit le désir de matérialisation de ce dernier.
Effectivement, il existerait alors des systèmes quantiques qui dépendent fortement du milieu extérieur, notamment des perturbations extérieures qui peuvent être physiques, ou encore psychiques comme le démontrent certaines études scientifiques relatives à la psychokinèse ([45]).
En termes de recherches parapsychologiques, des expériences sont réalisées par utilisation de manière aléatoire de systèmes, afin d’analyser et de mesurer statistiquement l’intention, tels que les générateurs de nombres aléatoires (GNA), ou encore la radioactivité ([46]).
La perception extra-sensorielle (ESP) fut également étudiée dans les années 1930 par Joseph Rhine afin de déterminer par exemple le lancer de dés par une machine ; « le sujet « devinant » le résultat des lancers pouvait-il aussi « influencer » ce résultat à son insu ? », les résultats obtenus sur 500000 essais ont été concluants ([47]).
De plus, un grand nombre d’entreprises high-tech[48] de télécommunications ou encore impliquées dans les interfaces homme-machine, ont aidé à l’aide de subventions les recherches, qui portent sur l’influence mentale sur des composants électroniques de type GNA, développées par Robert Jahn et ses collègues du Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR)[49]
La relation entre l’esprit et le corps présente actuellement des preuves scientifiques indiscutables, notamment en termes d’immunité, de douleurs et de gestion du stress[50].
Les relations existantes entre l’esprit et le corps s’expliquent à travers la cohérence cardiaque par l’établissement d’équilibre entre les 2 principaux pôles de neurones à savoir les cerveaux supérieurs et le cerveau du cœur. L’activité du « cerveau de la tête » étant influencée par le « cerveau du cœur » par l’intermédiaire des fibres nerveuses de la base du crâne. En effet, dans une étude réalisée sur un groupe de malades présentant une insuffisance cardiaque sévère, les cardiologues de Stanford ont mis en évidence après 6 semaines de cohérence cardiaque une amélioration du niveau de stress ainsi que de l’état dépressif complémentairement à l’état physique général. D’ailleurs, un grand nombre d’études ont mis en exergue l’efficacité de la cohérence cardiaque sur l’amélioration du bien-être ainsi que sur la santé générale[51] [52].
Figure 03 : Influence de l’esprit sur le corps : zone de lien
A. Effets de l’utilisation de la médecine par l’esprit
Le choix de l’approche corps-esprit est fonction de l’objectif recherché, que ce soit à titre préventif, de soutient curatif ou encore afin de favoriser un certain bien-être.
1. Traitement de diverses pathologies
En association avec la psycho-neuro-immunologie, qui se base sur la pensée positive, l’influence de l’esprit sur le corps a permis d’obtenir des résultats concluants dans le traitement de la dépression ([53]), de l’hypertension ([54]), du diabète ([55]) ([56]), de l’incontinence fécale ([57]) ([58]), de l’obésité ([59]), des troubles cardiovasculaires ([60]) ([61]) , des troubles de déficit de l’attention ([62]) ([63]) et du syndrome de l’intestin irritable ([64]) ([65]).
Des études ont également rapporté un effet bénéfique de l’esprit sur le corps sur les symptômes de l’insomnie ([66]) ([67]) ([68]), la ménopause ([69]) ([70]), la douleur ([71]) ([72]) : en particulier lors d’arthrite rhumatoïde ([73]), l’arthrose ([74]) ([75]), l’anxiété ([76]), la fibromyalgie ([77]), les maux de tête ([78]), les douleurs chroniques ([79]) ([80]) ([81]) ([82]) ([83]) ainsi que les maux de dos ([84]) ([85]).
La médecine par l’esprit a par ailleurs permis l’amélioration de la qualité de vie de patients atteints de graves pathologies notamment en cancérologie ([86]) ([87]).
Il semble que le yoga ([88]) et la relaxation ([89]) ([90]) potentialisent le pouvoir de l’esprit sur le corps en particulier dans le traitement de l’asthme ; des essais cliniques ont confirmé cet état de fait.
De plus, une amélioration significative des indicateurs de santé générale a été constatée lorsqu’il une prise en charge consciente de la pathologie comme le montre une méta-analyse réalisée en 2002 ([91]).
A contrario, un certain déni et une absence de prise de conscience de l’état pathologique entraîne une aggravation des symptômes ([92]).
En outre, un essai réalisé en 2003 auprès de 148 personnes séropositives a montré des résultats significatifs quant à la qualité de vie pour les patients qui ont recours à une approche cognitivo-comportementale par rapport au groupe témoin ([93]).
2. Stimulation des fonctions immunitaires
Des essais cliniques semblent mettre en évidence, lors d’interventions faisant appel à une dynamique psychologique, la stimulation des fonctions immunitaires ([94]) ([95]) ([96]).
Des essais cliniques se référant aux études de Newell SA et al confirment l’effet bénéfique du mental sur le système immunitaire, sans toutefois fournir de preuves suffisantes pour établir d’éventuels protocoles opératoires qui autoriseraient une certaine reproductibilité ([97]).
Retenons également les travaux de Bakke AC et al. qui révèlent une élévation du taux de cellules « natural killers » chez des patientes atteintes de cancer du sein et ayant eu recours à des séances de visualisation et d’autohypnose ([98]).
1. Réduction du stress et de l’anxiété
L’étude de Simard AA et al. en 2009, portant sur 14 étudiants en médecine et l’étude de … en 2009 portant sur 32 élèves infirmières ont montré une diminution significative des niveaux de stress, d’anxiété ainsi que des signes de dépression au bout de 16 semaines de yoga ([99]) ou de 8 semaines de méditation ([100]).
Remarquons également l’étude de Kang YS et al. en 2003 portant sur un échantillon de 48 étudiants en période d’examens et menée en double aveugle avec effet placebo, qui ont montré que l’application de techniques permettant de maîtriser le stress inhibait l’affaiblissement de l’immunité, complémentaire au stress ressenti pendant cette période ([101]).
Sans devancer toute discussion, nous pouvons d’ores et déjà prendre conscience du rôle déterminant du mental sur la dynamique physico-corporelle en cas de désordres pathologiques et/ou psychologiques, mais bien évidemment sans ignorer et sans minimiser l’impact de toute action thérapeutique, qu’elle soit chirurgicale et/ou médicamenteuse.
Le mental doit être considéré comme indispensable et accompagnateur de toute démarche médicale.
IV. Efficacité thérapeutique prouvée du mental sur certains troubles pathologiques et/ou psychologiques
A. La douleur
La douleur est définie selon l’International Association for the Study of Pain (IASP), en 1976, comme une : «expérience désagréable émotionnelle et sensorielle associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrite en termes d’un tel dommage » ([102]).
La douleur est alors subjective et repose principalement sur le ressenti du patient, d’où sa difficulté à être évaluer quantitativement et qualificativement. De plus, elle n’est pas systématiquement reliée à une lésion ou un dommage.
En 1996, Anand et Craig encouragent chez des enfants nouveau-nés ou qui ne peuvent encore s’exprimer correctement, le recours aux techniques d’évaluation adaptées à ce genre de cas ([103]).
Chez l’enfant, la difficulté première dans la prise en charge de la douleur est due à l’exacerbation de sa douleur compte tenu des différents facteurs comme[104] [105] :
- absence de langage et de compréhension : absence de sens
- absence de notion de temps
- stade de développement cognitif
- sexe : «un grand garçon ne pleure pas »
- personnalité : un enfant extraverti aura une tolérance plus grande à la douleur contrairement à un enfant intraverti qui aura une sensibilité plus grande à la douleur mais se plaindra moins
- famille : l’expérience d’un parent peut créer de l’anxiété or l’anxiété augmente la perception de la douleur
- expériences antérieures de douleur
Afin d’évaluer la douleur chez l’enfant non communicant, divers outils sont utilisés dont les échelles d’auto-évaluation comme : Echelle visuelle analogique (EVA), Echelle numérique simple (EN)…
Le Code de la Santé Publique (CSP) est très attentif au phénomène de la douleur :
«Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée.» ([106])
«Les établissements de santé, publics ou privés, et les établissements médicosociaux mettent en œuvre les moyens propres à prendre en charge la douleur des patients qu’ils accueillent.» ([107])
«La direction générale de la santé prépare la politique de santé publique définie par l’article L. 1411-1 et contribue à sa mise en œuvre… Elle participe à la mise en œuvre des politiques de lutte contre la douleur et d’accompagnement de la fin de vie.» ([108])
Il est significatif de constater que 60% des patients qui consultent aux urgences sont confrontés à une douleur aigüe ([109]).
N’oublions pas que la douleur aigüe est un signal d’alarme qui met très souvent en évidence une atteinte plus ou moins conséquente de l’organisme et qui justifie l’intervention thérapeutique.
1. La méditation : modifie les circuits de réponse de la douleur
Généralement reconnue comme outil stratégique agissant sur la régulation de l’émotion, la méditation semble également agir sur la douleur par diminution du seuil de la sensibilité douloureuse mais aussi sur la réduction de l’intensité douloureuse ainsi que sur l’amélioration de la chronicité douloureuse et en favorisant l’épaississement du cortex relatif à la douleur dans le sens où « La pratique assidue de la méditation Zen semble avoir un effet sur l’épaisseur de certaines régions du cortex et l’augmentation de l’épaisseur corticale aurait pour effet, selon toute vraisemblance, de diminuer la sensibilité à la douleur, explique l’auteur principal de cette étude, Joshua A. Grant, doctorant au Département de physiologie de l’Université de Montréal et à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Nous avons découvert une relation entre l’épaisseur corticale et la sensibilité à la douleur ; nos résultats corroborent ceux d’une étude antérieure sur le rôle de la méditation Zen dans la régulation de la douleur. »[110]
En effet, l’IRM fonctionnelle (Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle) a montré, lors d’une expérimentation sur la douleur thermique, une diminution de l’activité cérébrale des aires exécutives, évaluatives et émotionnelles qui correspondent aux zones de l’hippocampe, de l’amygdale et du cortex préfrontal chez les pratiquants Zen par rapport aux sujets témoins ([111]).
Il est intéressant de noter que cette capacité à réduire l’activité cérébrale est fonction de l’expérience des méditants. En d’autres termes, plus les méditants sont expérimentés, plus la diminution de l’activité cérébrale est significative.
De plus, une activation renforcée des aires cérébrales qui sont impliquées directement dans le processus de la douleur : à savoir le cortex cingulaire antérieur, le thalamus, et l’insula a également été observée chez les méditants ([112]).
La diminution de la sensibilité à la douleur chez les méditants serait intimement liée à la réduction des connections nerveuses et fonctionnelles qui s’établissent entre les aires cérébrales impliquées dans le processus de la douleur et les cortex exécutifs.
Les dimensions cognitives-évaluatives et les dimensions sensori-discriminatives de la douleur seraient ainsi découplées, découplage fonctionnel entraînant une neutralité dans la perception des stimuli nociceptifs. Ces résultats démontrent une cohérence entre le modèle d’activation et l’état mental qui est exposé dans le Zen et dans le concept de Mindfulness.
L’étude de … en 2009 sur la douleur chronique montre la réduction des symptômes liés à la douleur chronique en cas d’arthrite rhumatoïde et de fibromyalgie par la méditation de pleine conscience ([113]).
Une diminution des symptômes de douleur chronique liés au vieillissement a également été rapportée en 2008 ([114]) ([115]).
Assurément, la méditation s’avèrerait être un outil capable de réduire la majorité des symptômes liés à la douleur chronique.
Morone et Rollman en 2009, avec une étude sur des personnes âgées de plus de 65 ans souffrant de douleur lombaire chronique ([116]) et ayant pratiqué 8 semaines de méditation pour certains et 8 semaines d’éducation thérapeutique hebdomadaire pour d’autres, n’ont pas démontrée de variation significative entre les deux groupes si ce n’est la mise en évidence d’une réduction de l’intensité douloureuse conjointement à une augmentation des capacités fonctionnelles au bout d’un suivi de quatre 4 mois.
L’impact de la méditation sur le ressenti douloureux est une réalité, en ayant soin cependant d’être attentif au fait que ce résultat est intimement lié à la maitrise de la méditation. Il ne suffit pas de méditer pour agir « miraculeusement » sur la douleur la maîtrise affinée de la méditation est indispensable.
Figure 05 : Modulation de la réponse à la douleur par la méditation[117]
1. L’effet placebo : active les mêmes zones du cortex que les opioïdes
En 2008, une étude Scandinave réalisée avec un scanner tomographique à positrons (PETscan) a révélé l’activation des mêmes aires cérébrales qui sont stimulées par les opiacés afin d’induire l’analgésie ([118]).
D’ailleurs, l’administration de naloxone a montré le rôle du système opioïde endogène dans la réversibilité d’une analgésie placebo postopératoire ([119]). Incontestablement, la naloxone : antagoniste des opiacés, peut inhiber l’analgésie induite par l’administration d’un placebo, ce qui suggère que l’action du placebo passe par la stimulation de la libération d’opiacés endogènes[120] [121]. De plus, l’élévation de la circulation cérébrale au niveau du cortex cingulaire après injection d’opiacés est retrouvée lors de l’effet placebo[122].
En effet, le naloxone bien qu’étant un antagoniste compétitif des récepteurs morphiniques µ qui sont impliqués dans l’analgésie, peut engendrer un accroissement de la perception douloureuse, ce qui est fort envisageable du fait de sa diffusion au niveau du système nerveux central.
Durant l’installation d’une analgésie par l’effet placebo ou analgésie placebo, l’identification des structures cérébrales mises en jeu dans la perception de la douleur et dans la modulation de la douleur a pu être réalisée grâce à l’imagerie fonctionnelle cérébrale, notamment l’imagerie par émission de positrons (PET).
Pendant une analgésie placebo, sont activés le cortex orbito-frontal et le CCA, aires qui sont activées de façon similaires par la prise d’un opioïde ([123]).
Il a été également mis en évidence un lien entre l’activité du tronc cérébral et du CCA, structures qui sont toutes deux impliquées dans le système inhibiteur de la perception douloureuse pendant une analgésie placebo ([124]).
Une étude, réalisée par Petrovic P, Kalso E, Petersson KM et al, portant sur l’analgésie placebo en l’Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf) a démontrée une élévation de l’activité du cortex préfrontal complémentairement à une diminution d’activité au niveau du thalamus, de l’insula et du CCA durant la durée d’anticipation d’un stimulus nociceptif. Il est à noter que toutes ses zones interviennent dans la nociception ([125]).
La neuroimagerie associée à l’injection de traceurs radioactifs a pu caractériser les récepteurs μ-opioïdes en tant qu’intervenants dans l’analgésie placebo. Ces récepteurs étant localisés au niveau du cortex préfrontal, de la matière grise périaqueducale, et de l’amygdale ([126]).
Comme la méditation l’effet placebo sollicite pleinement le mental et les moyens d’investigations hautement scientifiques (PET scan, PET, IRMf) semblent montrer une réelle dynamique cérébrale, liée à un effet thérapeutique. Ces constatations sont en faveur du « pouvoir » du mental.
Figure 06 : Les aires cérébrales impliquées dans la nociception[127]
1. L’hypnose : permet de modifier la perception sensorielle et la perception de la douleur
Encore mal connus, les mécanismes dits de l’analgésie hypnotique prêtent toujours à confusion, en ce qui concerne les phénomènes psychologiques et/ou physiologiques consécutifs au processus hypnotique.
La suggestibilité, déterminante dans le travail hypnotique et pouvant être considérée comme une dépendance et conséquence psychologique hypnotique, semble fonction de l’intensité douloureuse.
L’augmentation de la suggestibilité serait subséquente à des modifications du fonctionnement cérébral. Hilgard, cité par Wood, met en évidence la proportionnalité entre la suggestibilité et l’accroissement de la sensibilité à la douleur expérimentale. Dans cette étude, les sujets voient leur sensation douloureuse diminuer sans modifications des réactions physiologiques provoquées par la douleur ([128]).
En ce qui concerne le système opioïde endogène : formé par des peptides opioïdes et des récepteurs opioïdes distribués dans le système nerveux central ainsi que dans plusieurs tissus périphériques, Simon et al. ([129]) suggèrent que l’analgésie hypnotique est assimilable à l’effet placebo en provoquant la libération d’opioïdes endogènes comme l’enképhaline.
Notons cependant que l’analgésie hypnotique n’est pas inhibée par l’administration de naloxone et ce contrairement à son action sur l’effet placebo ([130]).
Physiologiquement, le réflexe de flexion se définit par le retrait physique suite à une stimulation douloureuse. Des études électro-physiologiques démontrent que sous hypnose, il se produit une diminution du réflexe spinal polysynaptique de flexion nociceptif ([131]). Ce qui suggère une modulation certaine du système de contrôle de la douleur par l’hypnose.
Dans le même esprit, l’étude de Benhaiem en 2001, illustre l’effet de l’état hypnotique sur le seuil de tolérance à la douleur. Cette étude montre que les seuils de perceptions thermiques sont augmentés par les suggestions analgésiques ainsi que les seuils de douleur expérimentale au chaud chez un sujet sain ([132]).
Faymonville met en exergue une diminution de la perception douloureuse d’environ 50% en état hypnotique.
Faymonville et Rainville ont également montré que l’hypnose module l’analgésie en agissant au niveau du le cortex cingulaire antérieur[133] [134] [135].
En outre, la non altération de l’analgésie hypnotique par l’administration de naloxone suppose la possibilité de traitement analgésique par une approche psychosensorielle inductrice d’effets thérapeutiques ([136]).
Comme pour la méditation il semble évident que la maitrise et l’expérience du ressenti hypnotique sont déterminantes.
Figure 07 : Effets de l’analgésie hypnotique.
J-M Benhaeim et al./ Pain 89 (2001) 167+/-173[137]
Figure 08 : Effets de l’analgésie hypnotique.
J-M Benhaeim et al./ Pain 89 (2001) 167+/-173[138]
Figure 09 : Effets de l’analgésie hypnotique.
J-M Benhaeim et al./ Pain 89 (2001) 167+/-173[139]
A. Les déficiences immunitaires
Le système immunitaire a pour rôle de protéger l’organisme contre les différentes agressions, notamment la dissémination d’une infection.
Lorsque le système immunitaire fait défaut, il apparaît une déficience immunitaire qui va engendrer une sensibilité accrue aux infections.
Le déficit immunitaire peut être provoqué par :
– un défaut des cellules du système immunitaire : dans ce cas, le déficit immunitaire est dit primitif (DIP)
– un facteur extérieur (au système immunitaire) susceptible d’affecter le système immunitaire, dans ce cas le déficit immunitaire est dit secondaire (ou acquis) ou DIS.
1. La méditation : accroît l’effet de la vaccination
Conjointement à une vaccination, il a été observé une augmentation du taux d’anticorps actifs contre le virus de l’influenza chez les méditants dans le cadre d’une étude menée par Davidson,Kabat-Zinn et coll. ([140]).
Cet accroissement du taux d’anticorps est proportionnel à l’activité cérébrale enregistrée dans le cortex préfrontal gauche qui est spécifique des sentiments positifs.
2. L’hypnose stimule l’énergie du corps
La Psychologie Energétique (Energy Psychology ou EP) regroupe des techniques qui vont impacter sur le psychisme par le biais du champ énergétique corporel.
Par extrapolation à l’Orient, la psychologie énergétique reviendrait à la stimulation de la « matrice vibratoire » ou énergie vitale « Ki » ou « Chi ».
Neurologiquement, le cerveau semble interconnecté dans le sens où certaines stimulations servent purement et simplement à cicatriser les blessures psychiques (D. Feinstein, F. P. Gallo, Bruce H. Lipton) en s’appuyant sur la circulation globale de l’énergie dans le corps par stimulation du système des méridiens par tapotements.
En effet, le tapotement des points des méridiens permet l’envoi d’une énergie cinétique dans le système énergétique qui va venir dégager les blocages et permettre à l’énergie de couler de nouveau librement.
Associé à l’EFT, l’hypnose s’avère d’une efficacité redoutable sur les problèmes rencontrés qui sont principalement la manifestation de troubles énergétiques, que sont[141] :
- Les sentiments difficiles : l’anxiété, la colère, la culpabilité…
- Les addictions
- Les phobies : avion, voiture, animaux, dentiste agoraphobie, claustrophobie …
- Les douleurs physiques : par atténuation de la souffrance émotionnelle qui permettra de diminuer la souffrance physique.
B. La maladie de Parkinson
L’étiologie de la maladie de Parkinson porte sur l’altération sélective du système dopaminergique nigrostriatal ainsi que de la destruction d’autres systèmes non dopaminergiques ([142].
La dépigmentation de la substance noire serait à l’origine de la « paralysie tremblante » (shaking palsy) découvert pat Tretiakoff et décrit par James Parkinson. Dépigmentation qui correspond, selon Hornykiewicz, à des lésions neuronales subséquemment à une insuffisance en dopamine au niveau du striatum[143]. Il est à rappeler que les symptômes de la maladie de Parkinson résultent principalement de la dépigmentation de la substance noire des ganglions de la base ainsi que de la pars compacta. En effet, les ganglions de la base sont responsables de la régulation des mouvements, leurs altérations engendrent ainsi un blocage des voies directes parallèlement à une stimulation des voies indirectes.
La maladie de Parkinson engendre plus de 75% de perte neuronale qui est hétérogène dans le mésencéphale[144].
Les troubles moteurs constatés dans la maladie de Parkinson découlent de l’insuffisance, du déficit de dopamine au niveau de la substantia nigra, notamment au niveau des récepteurs du putamen. Incontestablement le manque de dopamine induit une inhibition soutenue du thalamus au niveau du cortex frontal qui est impliqué dans la réalisation des mouvements. Une hausse du tonus inhibiteur du GPi s’observe alors avec la sur-stimulation du NST, qui est impliquée dans la voie indirecte, complémentairement à l’absence de blocage de la voie directe : GPe.
Figure 10 : Physiologie des circuits neuronaux affectés par la maladie de Parkinson ([145])
En rose : la voie directe
En bleu : la voie indirecte
Flèches bleus : stimulation du neurone cible.
Flèches rouges : inhibition du neurone cible.
SN : Substantia nigra pars compacta ; PUT : Putamen ; NST : Noyau sous thalamique
GPi/e : Globulus pallidus interne/externe ; THA : Thalamus ; CC : cortex.
1. L’effet placebo : réduit la rigidité musculaire en agissant sur les neurones
Deux études italiennes de Benedetti et coll. montrent que l’administration d’un placebo chez des patients présentant la maladie de Parkinson a révélé une réponse neuronale semblable à celle observée avec un traitement médical spécifique ([146]). Cette équipe de l’université de Turin s’est intéressé au comportement neuronal et ce, comparativement entre le traitement médical et l’effet placebo.
En ce qui concerne le traitement médical, l’approche médicale classique consiste à augmenter le taux de dopamine cérébral afin de compenser l’insuffisance de dopamine qui favorise la rigidité musculaire et/ou les tremblements.
Sur les 11 patients soumis au placebo, en l’occurrence une injection de solution saline, une amélioration significative du comportement physique et de l’activité neuronale a été observé chez 6 d’entre eux. Des électrodes implantées au niveau du noyau sub-thalamique ont permises l’évaluation et la mesure de l’effet placebo.
Deux études de De la Fuente-Fernandez et coll. confirment ces mêmes observations, respectivement en 2001 et 2002.
La première étude en 2001, met en évidence l’augmentation de la dopamine avec le placebo chez les sujets parkinsoniens ([147]).
La deuxième étude en 2002 s’intéresse au mécanisme d’action du placebo et il semble que dans le cas de la maladie de parkinson l’activation neuronale via la voie de signalisation nigo-striée entraine la libération de dopamine endogène (142).
1. Le neurofeedback : doperait la motricité
Le neurofeedback peut parfaitement s’adapter à la maladie de Parkinson étant donné que cette dernière induit des altérations de la motricité corticales et sous-corticales, altérations qui correspondent à des modèles physiopathologiques ([148]) ([149]) ([150]).
Dans une étude réalisée par Leena Subramanian et coll., dont l’objectif consiste à évaluer des patients parkinsoniens dans la modification de leurs activités cérébrales locales afin d’améliorer leur fonction motrice, les patients ont eu recours au neurofeedback, par utilisation de l’imagerie motrice sur deux sessions IRMf, pour accroître leur activité cérébrale en terme de complexe motrice supplémentaire ([151]).
Les résultats de cette étude ont montré que sous l’influence des circuits des noyaux gris centraux apparaissaient une régulation de la motricité de manière concomitante avec l’activité corticale, or ces noyaux gris sont impliqués dans la maladie de Parkinson.
En effet, une amélioration clinique significative des fonctions motrices de 37% a été constatée.
De plus, il a été constaté que le neurofeedback permet l’activation d’aires motrices au niveau cortical ainsi que des noyaux gris centraux, dont le noyau sous-thalamique et le pallidum.
Ces résultats démontrent que l’auto-modulation des circuits qui correspondent à la motricité, situés au niveau corticosubcortical, peut être accomplie par les patients parkinsoniens par le biais du neurofeedback.
Le neurofeedback permettrait alors le maintien des fonctions neurologiques face à la perte progressive d’entrée dopaminergique à travers des mécanismes compensatoires au niveau du réseau cortico-basale-ganglions-thalamocortical ([152]).
Figure 11 : Enregistrements par EMG (Électromyographie de surface compatible avec l’IRM) excluant l’effet des mouvements manifestes.
C. Le stress
Selon l’IRS (Institut de Recherche sur le Stress), le stress se définit comme étant : « une réaction d’adaptation de l’organisme pour maintenir l’équilibre de l’état intérieur (principe de l’homéostasie) »[153].
Le stress recouvre ainsi l’ensemble de réactions que subit l’organisme lorsqu’il est soumis à des facteurs, contraintes.
Afin de maintenir l’équilibre physiologique, le stress peut ainsi apparaître en réponse à des agressions que cela relève d’une pathologie organique comme une infection ou encore d’ordre psychiatrique…Mieux gérer les émotions par la méditation
La méditation intéresse réellement le monde scientifique quant à sa manière d’agir sur le fonctionnement du cerveau ([154]) ([155]) ([156]).
De plus, Slagter et al. affirment que des changements durables et significatifs sont observés dans le fonctionnement du cerveau avec la pratique de la méditation et cela, même en dehors des séances de méditation ([157]).
Une méta-analyse portant sur dix 10 études dont 4 études cliniques aléatoires et 6 études observationnelles([158]), parue en 2009, met en évidence l’impact de la méditation de pleine conscience (Mindfulness-Based Stress Reduction) sur la qualité de vie de personnes cancéreuses notamment en ce qui concerne la diminution du stress conjointement à l’anxiété et la fatigue ainsi que l’obtention d’une sensation de bien-être et un sommeil réparateur. Remarquons cependant que les améliorations observées portent uniquement sur des paramètres psychologiques, la méditation ne peut se substituer à une thérapie curative.
Une revue de littérature portant sur la méditation de pleine conscience ([159]) réalisée en 2008 a également mis en évidence le lien entre la pratique de la méditation de pleine conscience et la diminution de manière efficace du stress et de l’anxiété et ce, au bout de huit 8 semaines de pratique méditative.
Une gestion bénéfique du stress et de l’anxiété avec la méditaton est observée non seulement chez les personnes qui en souffrent de manière chronique mais aussi chez les sujets sains pratiquants.
Des études effectuées, en 2007 ([160]) et en 2008 ([161]), sur des étudiants durant une période de stress ont démontré une réduction des pensées négatives « ruminantes » qui sont généralement associées à une dépression latente. Le terme « ruminant » renvoie ici à une répétition incessante de pensées qui dévalorisent l’estime de Soi. Résultats qui sont par ailleurs retrouvés dans une autre étude ([162]) ainsi qu’une méta-analyse pertinente ([163]).
En outre, il apparaît plus d’empathie, autrement dit plus de compréhension et de partage vis-à-vis des autres personnes, chez les personnes qui ont recours de manière régulière à la pratique de la méditation ([164]). De surcroît, une animation active de la zone du cerveau relative à l’expression de l’empathie est observée chez les méditants expérimentés, notamment en présence de personne(s) en difficulté(s) ou en détresse(s).
D. La dépression
Selon le DSM-IV, le diagnostic de la dépression repose sur des symptômes caractéristiques.
Ainsi[165] :
- Au moins cinq des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
N.B. : Ne pas inclure des symptômes qui sont manifestement imputables à une affection médicale générale, à des idées délirantes ou à des hallucinations non congruentes à l’humeur.
(1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (p. ex., pleure). N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.
(2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
(3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex., modification du poids corporel en un mois excédant 5 %), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue.
(4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
(5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
(6) Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
(7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
(8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
(9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
- Les symptômes ne répondent pas aux critères d’épisode mixte.
- Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
- Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance (p.ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex., hypothyroïdie).
- Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un deuil, c’est-à-dire après la mort d’un être cher, les symptômes persistent pendant plus de deux mois ou s’accompagnent d’une altération marquée du fonctionnement, de préoccupations morbides, de dévalorisation, d’idées suicidaires, de symptômes psychotiques ou d’un ralentissement psychomoteur
1. La méditation limite les rechutes
Une étude clinique concernant l’évaluation de la pratique de la méditation de pleine conscience sur la qualité de vie et le stress de femmes ayant survécues à un cancer de sein[166] a montrée après 6 semaines de méditation une diminution de la dépression, de la peur de récidive ainsi que de l’anxiété.
De plus, une amélioration et augmentation de leurs capacités fonctionnelles et énergétiques ont également été constatées.
L’effet de la méditation de pleine conscience, à raison de huit 8 séances d’une durée de deux heures trente minutes (2h30) chacune a été étudié chez des femmes atteintes de fibromyalgie[167].
Les résultats démontrent une réduction significative des symptômes liés à la dépression ressentie par ces femmes dès la fin des huit (08) séances de méditation et jusqu’à une durée de deux (02) mois.
La diminution des symptômes dépressifs serait intimement liée à l’apparition et le ressenti de sentiments positifs comme la joie, l’enthousiasme, la fierté … qu’induit la méditation de pleine conscience par activation électrique du cortex préfrontal gauche.
D’ailleurs, l’IRM montre une activité particulière de cette zone en état de méditation[168].
En effet, la méditation favoriserait l’activité cérébrale des zones qui sont reliées aux sentiments positifs conjointement à l’inhibition des zones associées aux sentiments négatifs, dont l’anxiété et la dépression.
De surcroît, une étude effectuée notamment sur des moines tibétains[169], par le professeur Richard Davidson, affirme que la pratique de la méditation apporte plus de bonheur.
D’après lui, chaque personne a la capacité d’augmenter son taux de bonheur par l’intermédiaire d’une méditation systématique et régulière.
Incontestablement, il conforte que le cerveau serait à la fois adaptable et transformable, d’où l’apparition du terme « neuroplasticité »[170] [171] reconnue par la communauté scientifique.
L’apport de bonheur par la méditation étant subséquent à la transformation du cerveau qui augmenterait naturellement la noblesse des qualités amenant au bonheur comme l’empathie, l’altruisme, la bonté, la compassion et la clarté d’intention.
E. Les déficits de l’attention
Associé ou non à l’hyperactivité et généralement héréditaire, le trouble déficitaire de l’attention : TDA/H débute durant l’enfance, généralement avant 7ans, et se traduit comme un trouble neurologique se manifestant par la présence d’anomalies en termes de développement et de fonctionnement du cerveau.
Il est à noter que l’apparition du TDA/H ne relève pas de problèmes affectifs ou psychosociaux bien que ces facteurs peuvent majorés le trouble. De plus, sa survenue est indépendante de l’intelligence du sujet concerné.
La présence de difficultés d’attention conjointement ou non à une impulsivité et une hyperactivité qui vont impacter fondamentalement la vie sociale, scolaire et professionnelle de personnes souffrant de TDA/H en sont les principales caractéristiques.
Le trouble déficit de l’attention-hyperactivité se manifeste sous trois principales formes cliniques[172] [173] :
- L’inattention : les troubles de l’attention[174]
Déficit du maintien de l’attention: difficultés à rester concentrer, à terminer ce qu’il entreprend |
Difficultés à focaliser son attention sur une tâche |
Distractibilité : facilement distrait, perd ses affaires, objets de travail, oublie ce qu’on lui a demandé |
Difficultés à partager ses ressources attentionnelles (faire plusieurs taches à la fois) |
Semble ne pas écouter, ne pas se souvenir |
- L’hyperactivité : hyperactivité motrice[175]
• Hyperactivité motrice ou hyperkinésie |
Impossibilité ou difficulté à rester assis sans bouger, se lève quand devrait rester assis |
Bouge sans cesse (corps, doigts, pieds …) |
Court et grimpe partout |
• Hyperactivité comportementale Instabilité psychomotrice |
Change de tache ou d’activité sans arrêt |
Ne peut aller au bout d’une tache, d’un exercice |
Difficultés à organiser son travail |
Parle souvent trop |
Sensibilité des affects, des émotions |
- L’impulsivité [176]
Répond avant qu’on ait fini de poser la question, se précipite pour répondre |
Ne peut se conformer aux ordres, aux consignes |
Intolérance a la frustration : Colères |
Difficulté à attendre son tour |
Interrompt les autres (conversation, jeux …) |
Passe d’une activité à l’autre |
A du mal a organisé son travail |
1. La méditation améliore l’acuité
La pratique de la méditation amènerait une concentration ainsi qu’une attention plus soutenue et s’avèrerait efficace pour traiter les déficits de l’attention.
En effet, les ondes cérébrales de fréquence gamma sont naturellement synchronisées et amplifiées chez une personne en profonde concentration.
Or, les périodes de telles concentrations ne durent pas plus de une (1s) à la fois.
Toutefois, une capacité des méditants expérimentés à rallonger, de l’ordre de plusieurs minutes, la période de concentration profonde a été rapportée[177].
De plus, une étude[178] a révélé qu’à la suite de trois (03) mois intense de méditation s’observait une amélioration des fonctions cognitives à travers un taux élevé de réussite à des tests de réaction rapide à des stimuli visuels avec conservation de ces aptitudes.
Le cerveau serait ainsi malléable, rejoignant ainsi le concept de « plasticité » 26, et par conséquent, il pourrait être entrainé tel un muscle par la pratique de la méditation[179] [180].
D’ailleurs, une autre étude a conforté ses résultats au bout de 4 jours de méditation de pleine conscience[181].
En outre, une amélioration de l’efficacité du cerveau de personnes qui ont médité depuis des années a été démontrée[182].
Effectivement, chez ce type de personnes, une moindre activation des zones du cerveau concernées par l’exécution de tâche(s) exigeant beaucoup d’intellect est nécessaire.
De surcroît, leurs cerveaux étant moins troublés par les stimuli externes : pensées, émotions … ce type de personnes arrivent à maintenir sa concentration et améliorer son acuité.
2. Le neurofeedback : jugule l’hyperactivité
L’hyperactivité est généralement associée au trouble déficitaire de l’attention : TDA/H qui débute durant l’enfance, généralement avant 7ans et se traduit comme un trouble neurologique se manifestant par la présence d’anomalies en termes de développement et de fonctionnement du cerveau.
Il est à noter que l’apparition du TDA/H ne relève pas de problèmes affectifs ou psychosociaux bien que ces facteurs puissent majorés le trouble. De plus, sa survenue est indépendante de l’intelligence du sujet concerné.
La présence de difficultés d’attention conjointement ou non à une impulsivité et une hyperactivité qui vont impacter fondamentalement la vie sociale, scolaire et professionnelle de personnes souffrant de TDA/H en sont les principales caractéristiques.
Le TDA/H se rencontre fréquemment chez l’enfant bien qu’il puisse persister à l’âge adulte. D’ailleurs, chez l’adulte, la prévalence du TDA/H est estimée à environ 4%[183] [184].
Le TDA/H se manifeste différemment en fonction du sexe de la personne touchée. Effectivement, l’hyperactivité et l’impulsivité sont plutôt rencontrées chez les garçons alors que l’inattention prime chez les filles[185] [186].
Il existe une réelle variabilité dans l’estimation de la prévalence du TDA/H selon les études réalisées.
- Les critères DSM IV situe cette prévalence entre 3% à 5%
- Les études européennes l’estime entre 1% et 3% (CIM 10)
En France, chez l’enfant âgé de 6 ans à 12 ans, la prévalence du TDA/H serait de 3,5%
V. Les spécificités odontologiques : le mental toujours présent
A. Le contexte de la relation praticien-patient
Chaque patient a ses propres ressentis dans le cabinet du dentiste qui s’avère être un lieu anxiogène.
De plus, Sinclair Lewis, prix Nobel de littérature 1930 d’affirmer : « Qu’est-ce que les gens veulent dire quand ils disent : « Je n’ai pas peur de Dieu parce que je sais qu’Il est bon » ? Ceux qui disent ça ne sont donc jamais allés chez le dentiste ? ».
Dans la relation praticien-patient, le fait que le patient soit allongé avec la bouche ouverte dans une position « basse » par rapport au praticien dénote une certaine impuissance et de non contrôle.
Ce qui amène à l’immersion de sentiments et de comportements comme la peur, le rejet…
De surcroît, dans l’article «What are people afraid of during dental treatment? Anxiety-provoking capacity of 67 stimuli characteristic of the dental setting », une étude effectuée sur 960 personnes a mis en évidence 67 stimuli principalement anxiogène[187] que sont:
Figure 13 : Les stimuli anxiogènes dans le cabinet dentaire
B. Peur
Issue du latin « Pavor », qui se traduit comme une crainte, une épouvante ou encore un effroi, la peur se caractérise par un sentiment élevé d’inquiétude telle une alerte qui est ressenti lorsque l’on se trouve exposé à un danger qu’il soit réel ou encore apparent[188].
Médicalement, la peur se définit comme étant «un mécanisme d’autoprotection face à des évènements connus ou inconnus»[189].
D’après dictionnaire Larousse, la peur se caractérise par «un sentiment de forte inquiétude, d’angoisse en présence ou à la pensée d’un danger, d’une menace. ».
On distingue ainsi deux (02) types de peur[190] :
- La peur objective : qui se base sur l’apparition de souvenirs ou encore de traumatismes, d’évènement physiques et/ou psychologiques liés aux soins médicaux ou dentaires.
- La peur subjective : est la conséquence directe des ouïes-dires de l’entourage, de l’environnement relatif aux soins dentaires qui seront majorées et amplifiées par l’inconscient.
Suite à la peur, deux actes peuvent survenir : affronter le danger ou encore le fuir définit par le concept combat-fuite ou « fight or flight ».
En odontologie, l’étude de Quteish Tanni démontre que 13% des patients mentionnent la peur comme cause de la non réalisation de la visite annuelle de contrôle dentaire outre les autres raisons illustrées dans le graphique suivant[191].
Figure 14 : Raisons évoquées expliquant la non réalisation de la visite annuelle chez le dentiste.
C. Anxiété
D’après le petit Larousse, l’anxiété traduit une violente inquiétude qui est subséquente à une situation incertaine ou encore à l’appréhension d’un événement.
C’est un état qui est intimement lié à la présence d’un danger qui reste indéfini pour le sujet qui s’avère manquer d’assurance face à la situation perçue comme un danger surtout qu’il ne sait à quoi s’attendre[192].
L’anxiété apparaît alors comme une certaine nervosité émotionnelle qui allie la peur et l’impuissance complémentairement à la survenue de malaise[193].
D. Angoisse
Dérivée du latin angustia qui signifie « resserrement », l’angoisse se caractérise par des manifestations physiques comme les spasmes, les vertiges, une dyspnée, une accélération et élévation du rythme cardiaque, une sudation … qui son étroitement liée à une profonde anxiété[194].
D’un point de vue psychiatrique, l’angoisse se manifeste par « une anxiété très intense peut déboucher sur une véritable crise d’angoisse, caractérisée par un crescendo des symptômes physiques »[195] et qui s’échafaude de manière sournois[196].
Les crises d’angoisse encore dénommées attaques de paniques surviennent tels des malaises à la fois physique et psychique qui se font ponctuellement et par répétition. Elles apparaissent généralement lorsque le sujet se retrouve dans un milieu environnant qui est source de stress ou encore d’anxiété.
E. Phobie
Se traduisant comme une majoration, exacerbation d’un peur, d’une crainte dite excessive voire maladive et injustifiée par rapport à un objet, une situation ou autre, la phobie est identifiée et reconnue par le sujet mais il y est impuissant.
La phobie des soins dentaire traduit ainsi le comportement d’évitement par rapport au dentiste malgré certaines tentatives dites d’approches tel le patient qui annule son rendez- vous au dernier moment ou qui reprend un rendez-vous ultérieurement…
Afin d’assurer le bon déroulement des soins, le dentiste se doit ainsi de gérer le stress du patient, d’autant plus que ce sont les effets, notamment les comportements induits par ces émotions pleines de négativité qui rendent difficile, voire impossible la gestion des patients au cabinet dentaire, particulièrement le bon déroulement des soins dentaires[197].
VI. Discussion
Malgré l’essor de la médecine et les progrès de la science, bon nombre de personnes appréhendent toujours leurs rendez-vous chez le dentiste.
Cette peur ainsi que cette sensation seraient principalement liées à la représentation psychologique, consciente ou inconsciente, du praticien dentaire ainsi que du cabinet dentaire proprement dit.
Il importe ainsi de prendre conscience du caractère atypique de la relation praticien-patient d’autant plus qu’elle n’est pas comparable à celle entretenue avec un médecin, généraliste ou spécialiste.
Effectivement, le chirurgien-dentiste n’est pas comme les autres soignants dans le sens où sa proximité avec le patient est fortement marquée. Divers médecins trouvent refuge derrière les investigations, examens comme si la technique était une plateforme de communication entre le soignant et le soigné, alors que le chirurgien-dentiste représente en lui-même une façade assez déconcertante.
Actuellement, la peur du médecin généraliste n’est plus de mise. En effet, le patient peut se tourner vers un autre praticien généraliste si le diagnostic ou encore le traitement ne convient pas au patient, cela dans le but d’obtenir un avis supplémentaire ou voire même différent.
Durant la consultation avec le chirurgien-dentiste par contre, à un moment ou un autre, le patient devra s’allonger et accepter l’intrusion d’instruments dans sa bouche voire même subir directement une opération que ce soit en toute conscience ou sous anesthésie locale.
Cette « pénétration » est loin d’être neutre. Incontestablement, dans la relation praticien-patient, le fait que le patient soit allongé avec la bouche ouverte dans une position « basse » par rapport au praticien dénote une certaine impuissance et de non contrôle amenant à l’immersion de sentiments et de comportements comme la peur, le rejet…
Effectivement, le cabinet dentaire ainsi que le dentiste sont lourds de sens, de représentations.
D’une part, la bouche est représentative de l’oralité qui se base sur différents niveaux[198] : physiquement, la bouche permet l’introduction de la nourriture, dont les dénommés « plaisirs oraux » pour parler du tabac, de l’alcool… complémentairement aux effets apportés.
Sexuellement, la bouche est considérée comme une zone érogène et est associée à la source principale de plaisir à travers le baiser, la succion…
Au niveau affectif, la bouche traduit la communication fusionnelle inculquant le désir de manger, de croquer, d’avaler … l’autre.
Au niveau intellectuel, la bouche représente la découverte du monde tel le bébé qui découvre le monde en mettant tout, ce qu’il trouve et saisit par sa main, dans sa bouche.
De plus, de nombreuses croyances s’accordent à dire que c’est par la bouche que l’âme pénètre et sort du corps.
Par voie de conséquence et d’après des prérogatives de superstitions, l’âme pourrait alors sortir, s’échapper du corps au moment où la personne baille, et une bouche ouverte, béante permettrait à un démon de s’introduire et de posséder le corps, faisant allusion ici à une analogie entre le démon et le dentiste ou encore la faucheuse et le dentiste[199].
Ainsi, toute insertion, pénétration dans la bouche pourrait être perçue comme une violation, un non-respect de l’intégrité du corps, une agression même d’autant plus que la bouche représente une barrière à l’intimité propre de l’organisme outre sa fonction de découverte, de communication, de rapport à l’autre, au monde comme l’illustre si bien cet extrait de poème de Baudelaire :
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Charles BAUDELAIRE
(Les Fleurs du Mal)
De surcroît, Alain Amzalag de dire que « Les dents, la bouche c’est la communication, la voix, l’intime. Dans l’imaginaire du patient, le chirurgien-dentiste pénètre cette intimité avec ses outils et cela peut être perçu comme une intrusion »[200].
D’autre part, la dent est riche en symbolique et en passion. En effet, lorsque la dent est enclin à une malposition, une lésion ou encore une perte, cela engendre une telle angoisse, des émotions qui sont souvent disproportionnées.
Il apparaîtrait que les dents sont corrélées à des sentiments dont l’altération, la perte ou autre bien que minime entraîneraient l’apparition d’agressivité, de frustration, de désarroi voire même de culpabilité à tel point que toute douleur dentaire serait associée à une sorte de châtiment, de punition[201].
Il est intéressant de constater, que bon nombre de personnes ont consultés environ dix, quinze, vingt et même plus de généralistes dans leur vie. Par contre, les chirurgiens-dentistes consultés sont largement moins nombreux étant donné qu’il n’est pas aisé d’en changer.
Bien que les progrès technologiques aient mis au point divers outils et autres procédures pouvant éradiquer la douleur des soins, la peur du dentiste reste toujours bel et bien vivace.
Il est intéressant de définir l’état émotionnel du patient afin d’aborder cette relation spéciale praticien-patient. Indubitablement, le patient semble repoussé de mois en mois la prise de rendez-vous jusqu’à ce que la douleur qu’il ressente soit de plus en plus vive, le rendant encore plus tendu et hyper-réceptif. Or, tout déficit de communication, à ce stade, peut fortement renforcer cette nervosité et état anxiogène du patient.
Six types de craintes dentaires ont été recensés[202] :
1. Les peurs transgénérationnelles sont les idées reçues transmises par les parents. Le patient, conditionné par un héritage de santé buccodentaire inadapté, associe ses problèmes dentaires à la fatalité. Dans les cas les plus sérieux, il ne s’autorise pas à dépasser ses préjugés de peur de “trahir” sa famille sur le plan symbolique. Un message d’espoir fondé sur des critères strictement rationnels est difficile à entendre. |
2. Les peurs acquises sont les expériences vécues qui restent tapies au fond de l’inconscient. Les mauvais souvenirs du dentiste de son enfance peuvent influencer la perception des soins dentaires. De même, certaines réflexions déplacées des parents : « le docteur ne va pas te faire mal si tu es sage », et autres menaces de piqûre, donnent du fil à retordre aux praticiens. |
3. Le rejet de l’accès à la sphère intime : un parfait inconnu est tout près de vous, au point de sentir son parfum. Vous êtes en situation de soumission, bouche grande ouverte, alors qu’il est équipé d’instruments inquiétants. Vous cherchez donc à fuir ou à abréger l’épreuve… c’est la perception des soins dentaires ressentie par le patient non préparé par l’équipe soignante ! |
4. Toute approche thérapeutique brutale peut être interprétée par le patient comme un viol de son espace intime. |
5. La peur de la communication et des infections : tout lieu de soins peut engendrer des infections nosocomiales. Le patient ne nous remet pas en cause personnellement, il a juste peur des “microbes”. La consommation fréquente d’émission TV et d’articles alarmistes engendre aussi des réactions irrationnelles… |
6. La peur de l’arnaque : les soins dentaires sont les seuls à donner lieu à un important “reste à charge” qui varie d’un praticien à l’autre… ce qui n’est pas le cas dans la plupart des disciplines médicales.
Cette “anomalie” entraîne autant de suspicion que les clichés dont la profession est victime : le dentiste coûte cher, il fait mal (même si ce n’est plus le cas), donc sa probité est au mieux incertaine. Les signaux d’alerte sont variés comme en témoigne une liste non exhaustive : – soumission suspecte – logorrhée pour retarder l’échéance – gestes mal coordonnés – changement de tonalité de la voix (plutôt vers l’aigu) – agressivité dirigée contre l’assistante – somatisations – douleurs postopératoires atypiques… |
Le cabinet dentaire provoque ainsi la peur qui est si bien décrit par Darwin : « L’homme effrayé commence par se figer comme une statue, immobile et sans respirer, ou s’accroupit comme instinctivement pour échapper au regard d’autrui. Le cœur bat violemment, et palpite ou bat contre les côtes… Les poils sur la peau se dressent ; et les muscles superficiels frissonnent. Du fait du changement de rythme cardiaque, la respiration est accélérée… La bouche devient sèche, est souvent ouverte et fermée. »[203].
Manifestations cardio-vasculaires :
L’émotion ressentie peut engendrer un changement du rythme cardiaque qui se traduira soit par une tachycardie conjointement à une hypertension ou encore une bradycardie avec une hypotension qui seront à l’origine de palpitations ou encore de pression au niveau de la poitrine.
D’où la place de la méditation et de l’hypnose qui s’avèrent être efficaces dans la gestion des émotions, notamment le stress et l’anxiété[204] [205] [206]qui découlent du cabinet dentaire.
Manifestations respiratoires :
Lorsque l’on est en situation de choc ou de surprise, la respiration se coupe d’où l’expression « avoir le souffle coupé » complémentairement à des modifications de la fréquence respiratoire qui va tendre à diminuer ou à augmenter, ce changement de la respiration étant à l’origine de sensation de suffocation.
Manifestations viscérales :
Une spasmodicité de l’appareil digestif est constatée lors d’anxiété ou encore en présence de situation de stress, d’inconfort.
Spasmes qui sont à l’origine d’accélération du transit qui subséquemment se traduit par la sensation d’avoir le « ventre noué » et l’apparition de douleurs, nausées, diarrhées ou encore des contractions des muscles de la vessie entraînant le besoin d’uriner, un changement au niveau de la production de la salive : hypersialorrhée ou bouche sèche ou encore l’augmentation de la sudation : mains moites, sueurs froides …
D’ailleurs, la peur aurait une odeur. En effet, une personne dégage une molécule spécifique à la peur à travers la sueur[207].
Manifestations sensorielles :
En cas de panique, de crise d’angoisse, de peur, les cinq sens peuvent être touchés, séparément ou non.
Cela pouvant se traduire par une vision qui devient floue, une diminution de l’ouïe avec possibilité d’apparition de vertiges suite à une perturbation momentanée de l’oreille interne.
La voix peut également être modifiée par la peur : elle peut perdre sa sonorité « voix blanche » [208] ou encore devenir plus aigüe ou variée.
Les diverses modifications sensorielles feront office de messagers pour alerter le cerveau qui à son tour va activer le système nerveux autonome pour libérer les hormones : adrénaline et noradrénaline : « Il ne peut y avoir de peur sans stimulation sensorielle : avant d’avoir peur, nous entendons, nous voyons, nous sentons, nous goûtons ou nous ressentons quelque chose qui la déclenche »[209] [210] [211].
Des circuits neuronaux inhibiteurs localisés au niveau du noyau central de l’amygdale semblent intervenir dans le contrôle des réponses cognitivo-comportementales face à la peur[212].
De plus, une étude a démontré que le cortex serait également associé aux fonctions cognitives outre son rôle clef dans les apprentissages émotionnels[213].
D’ailleurs, des expériences réalisées sur des souris ont permis d’identifier le trajet du stimulus sensoriel lors de situation de peur.
De ce fait, une activation de microcircuit désinhibiteur a été constatée au niveau du cortex : «Ainsi, pendant une courte fenêtre temporelle au cours de l’apprentissage, la libération d’acétylcholine dans le cortex permet l’activation de ce microcircuit et la désinhibition des cellules de projection excitatrices du cortex. ( ) Ce phénomène de désinhibition corticale est donc indispensable à l’apprentissage de la peur. Cette découverte ouvre des perspectives cliniques intéressantes et les chercheurs peuvent désormais imaginer, dans des situations bien précises, comment empêcher qu’un traumatisme se mette en place et ne devienne pathologique »[214].
Dans ce circuit, la peur se traduirait par la convergence des informations sensorielles vers la région centrale du thalamus pour passer au niveau des structures corticales supérieures et les centres spécialisés de l’hippocampe (siège de la mémoire) avant d’arriver au sein de l’amygdale qui est le centre d’analyse des menaces.
Ce sont ensuite les fibres de l’amygdale qui vont informer par stimulation l’hypothalamus et le tronc cérébral, et par voie de conséquence induire les réponses motrices comme la libération d’adrénaline[215].
Le pouvoir du mental sur le corps, dont les actions sur le corps, semble ainsi efficace en médecine dentaire. En effet, l’hypnose à travers le langage de l’inconscient donne du sens au symbolisme relié au cabinet dentaire, au dentiste et dans ce sens, réduit la souffrance.
L’inconscient peut se définir par la fameuse phrase de Descartes « Je pense donc je suis », c’est dire donc que ce qui se manifeste matériellement est le fruit de nos pensées ? Comme le fait que le symbolique du dentiste se traduit par la souffrance psychique et physique exacerbée que l’on endure dans le cabinet dentaire ?
C’est à ce niveau, précisément qu’intervient les pratiques alternatives, notamment l’hypnose et la méditation, qui vont agir à la source du problème, au niveau de l’inconscient, du symbole amené par le dentiste et son cabinet dentaire.
D’ailleurs Georges Colleuil de dire: « Travailler le symbole éclaire le chemin. Inscrire du symbole dans son existence consiste à mettre du sens dans la chaîne chaotique des événements. Si l’histoire a un sens, si la vie a un sens, si la souffrance a un sens, tout n’est pas perdu, il y a un horizon »[216].
En outre, « Ce que nous appelons symbole est un terme, un nom ou une image qui, même lorsqu’ils nous sont familiers dans la vie quotidienne, possèdent néanmoins des implications, qui s’ajoutent à leur signification conventionnelle et évidente. Le symbole implique quelque chose de vague, d’inconnu, ou de caché pour nous. Un mot ou une image sont symboliques lorsqu’ils impliquent quelque chose de plus que leur sens évident et immédiat. Ce mot ou cette image, ont un aspect « inconscient » plus vaste, qui n’est jamais défini avec précision, ni pleinement expliqué. Personne d’ailleurs ne peut espérer le faire. Lorsque l’esprit entreprend l’exploration d’un symbole, il est amené à des idées qui se situent au delà de ce que notre raison peut saisir. »[217].
Il est à rappeler que l’anxiété est la principale « pathologie » rencontrée dans le cabinet dentaire, l’hypnose ayant par ailleurs montré des résultats probants dans la diminution de l’anxiété, notamment en médecine dentaire préopératoire[218].
En effet, face à l’anxiété et la rigidité musculaire engendrée, l’hypnose induit une certaine relaxation musculaire qui va atténuer l’anxiété par inhibition du cercle vicieux « crainte – douleur- tension musculaire »[219].
L’hypnose s’avère ainsi très efficace chez les patients qui ont une peur bleue du dentiste ainsi qu’une angoisse qui se posent comme obstacles à la bonne pratique des soins dentaires[220] [221] tout en facilitant le déroulement des prochaines séances[222] [223].
De plus, tant l’hypnose que la méditation permettent d’agir contre certaines phobies comme la peur de piqûre ou encore le bruit de la fraise, de la turbine.
En outre, des résultats significatifs ont été constatés chez des patients en agissant par modification de souvenir négatif en expérience positive[224].
La gestion de la douleur figure également parmi le souci principal du patient et du praticien dans le cabinet dentaire, d’autant plus que les douleurs dentaires semblent être très intenses car exacerbées par les sens, l’émotion alors qu’elles sont totalement prises en charge par les médicaments et moyens pharmacologiques.
D’où la nécessité de la prise en charge multidimensionnelle de la douleur par l’hypnose, la méditation ou encore le neurofeedback… qui vont venir modifier les perceptions douloureuses.
Effectivement, la douleur corrélée à l’émotion qui exacerbe la sensation douloureuse s’en trouvera modifiée et sera plutôt perçue comme un inconfort.
D’ailleurs, Price et Barber ont mis en évidence cet effet hypno-analgésique lors d’une étude expérimentale, une réduction de 80% de l’« émotion désagréable » a été constatée avec diminution de 45% de la composante sensorielle de la douleur[225].
Le but des pratiques alternatives étant de séparer et de contrôler les composantes émotionnelles de la douleur qui est exacerbée par les émotions[226].
Généralement, l’on ne vient au cabinet dentaire que lorsque la douleur presse, l’urgence, qui d’autant plus est associée à une anxiété disproportionnée bien que réelle.
VII. Conclusion
Recentrer sur le pouvoir du mental en reprenant les thèmes de la thèse (méditation, neurofeedback, placebo, hypnose)
Il apparaît au terme de cette étude que la science, depuis peu, reconnaît ou du moins commence à reconnaître l’existence de liens entre la fonction physiologique, le système nerveux, l’immunité et la conscience, l’inconscience… une réalité renfermée dans le cerveau.
Les thérapies dites cognitivo-comportementales telles la méditation ou encore l’hypnose s’avèrent être efficaces dans la gestion de cette peur qui est à l’origine des émotions négatives, de stress, d’anxiété … qui vont venir perturber voire rendre impossible le bon déroulement des soins dentaires. D’autant plus que le cabinet dentaire, notamment le dentiste renfermant par ailleurs bien de symboliques reliant principalement ce dernier à la peur qui peut être tant extrême que minime.
Le mental aurait ainsi un impact, un rôle médical dont l’efficacité thérapeutique est ici établie en agissant, face aux symboles portés, amenés par le dentiste et son cabinet dentaire, à la source du problème, au niveau de l’inconscient. De plus, il apparaît que la méditation, le neurofeedback, le placebo ou encore l’hypnose le corps et le mental confèrent à la pensée un pouvoir extraordinaire, celui de soigner le corps sans aucun autre traitement que l’activité même du cerveau. Effets thérapeutiques démontrés sur des troubles aussi divers que la douleur, la dépression, certaines déficiences immunitaires, le stress, la maladie de parkinson, l’épilepsie ou les déficits de l’attention…
D’ailleurs Georges Colleuil de dire: « Travailler le symbole éclaire le chemin. Inscrire du symbole dans son existence consiste à mettre du sens dans la chaîne chaotique des événements. Si l’histoire a un sens, si la vie a un sens, si la souffrance a un sens, tout n’est pas perdu, il y a un horizon »[227].
Au vu de l’émergence des médecines dites « alternatives » actuelles, quels moyens doivent-être mis en place pour identifier les vraies médecines curatives du charlatanisme ? Notamment en termes de gestion de la peur, du stress, de l’anxiété et de la douleur pour ce qui concerne les soins dentaires ?
VIII. BIBLIOGRAPHIE
- Albin RL, Young AB, Penney JB (1989) The functional anatomy of basal ganglia disorders. Trends Neurosci 12:366 –375.
- Allain, F. (2003). L’hypnose: application en odontologie. Inf Dent , 85 (19), 1247-1250.
- Amzalag, A., & Dardenne, P. (2006). Codes de la relation dentiste-patient. Paris: Masson.
- Anand KJ, Craig KD. New perspectives on the definition of pain. Pain, 1996, 67(1) : 3-6.
- Annequin D. La douleur chez l’enfant, Masson, Paris, 2002.
- Arns M, de Ridder S, Strehl U, et al. Efficacy of neurofeedback treatment in ADHD: the effects on inattention, impulsivity and hyperactivity: a meta-analysis. Clin EEG Neurosci. 2009;40(3):180-9.
- Article L1110-5 du CSP
- Article L1112-4 du CSP
- Article R1421-1 du CSP
- Astin JA. Mind-body therapies for the management of pain.Clin J Pain. 2004 Jan-Feb;20(1):27-32.
- Attention regulation and monitoring in meditation. Lutz A, Slagter HA, Dunne JD, Davidson RJ. Trends Cogn Sci. 2008 Apr;12(4):163-9. Epub 2008 Mar 10. Review.
- Austin,J.H.(2009). SelflessInsight:Zen and theMeditativeTransformations of Consciousness. Cambridge,MA: MITPress.
- Bakke AC, Purtzer MZ, Newton P. The effect of hypnotic-guided imagery on psychological well-being and immune function in patients with prior breast cancer.J Psychosom Res. 2002 Dec;53(6):1131-7.
- BARE L. C., DUNDES L. « Strategies for combating dental anxiety ». Dent. Educ. novembre 2004. Vol. 68, n°11, p. 1172‑1177.
- Bell Labs, Sony Labs, Boeing, NASA
- Benhaeim JM, Attal N, Chauvin M et Coll. Local and remote effects of hypnotic suggestions of analgésia. Pain 2001; 89 (2-3): 167-173.
- Benhaiem JM. Les applications de l’hypnose dans la douleur aiguë induite par les soins. http://www.cnrd.fr/Les-applications-de-l-hypnose-dans-htlm?page=article-imprim&id_article=302
- Bishop S. R., (2002), What do we really know about mindfulness-based stress reduction? Psychosomatic Medicine, 64, pp. 71-84.
- Bishop S. R., (2002), What do we really know about mindfulness-based stress reduction? Psychosomatic Medicine, 64, pp. 71-84.
- Bondolfi G. et al., (2011), Les approches psychothérapeutiques basées sur la pleine conscience. Entre vogue médiatique et applications cliniques fondées sur des preuves. Médecine & Hygiène, 31(3), pp. 167-174.
- Bosch PR, Traustadottir T, et al. Functional and physiological effects of yoga in women with rheumatoid arthritis: a pilot study.Altern Ther Health Med. 2009;15(4):24-31
- Bourassa, M. (1988). Hypnodontie. J Dent Québec , 25, 543-545.
- Branthwaite, P. Cooper. Analgesic effects of branding in treatment of headaches. BMJ, 282 (1981), pp. 1576–1578
- Brefczynski-Lewis JA, Lutz A, et al. Neural correlates of attentional expertise in long-term meditation practitioners. Proc Natl Acad Sci U S A. 2007 Jul 3;104(27):11483-8. Epub 2007 Jun 27.
- Brenda Dunne et Robert Jahn, Aux frontières du paranormal, Editions du Rocher, 1991.
- Brisseaux, J. C., & Varma, D. (1992). Une approche de l’hypnose médicale en odontologie. 35, 3067-3071.
- Brown K. W., Ryan R. M., Creswell J. D ., (2007a), Addressing Fundamental Questions About Mindfulness. Psychological Inquiry, 18(4), pp.272-281
- Brown K. W., Ryan R. M., Creswell J. D ., (2007b), Mindfulness : Theorical Foundations and Evidence for its Salutary Effects. Psychological Inquiry, 18(4), pp.211-237.
- Burke Ch. A., (2009), Mindfulness-Based Approaches with Children and Adolescents : A preliminary Review of Current Research in anEmergent Field. Journal of Child and Family Study, 19(2), pp.133-144.
- Cardiac Coherence: A New, a Non Invasive Measure of Autonomic System Order R. McCraty, W. A. Tiller, M. Atkinson. Alternative Therapies in Health and Medicine 1996;2(1):52-65.
- Carlson LE, Bultz BD. Mind-body interventions in oncology. Curr Treat Options Oncol. 2008;9(2-3):127-34.
- Chen KM, Chen MH, et al. Sleep quality, depression state, and health status of older adults after silver yoga exercises: cluster randomized trial. Int J Nurs Stud. 2009;46(2):154-63.
- Chen KW, Liu T, et al. An analytical review of the Chinese literature on Qigong therapy for diabetes mellitus. Am J Chin Med. 2009;37(3):439-57.
- Chevalier, N., Guay, M-C., Achim, A., Lageix, P. et Poissant, H. (Eds.) (2006). Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité : soigner, éduquer, surtout valoriser. Presses de l’Université du Québec, Québec.
- Chiang LC, Ma WF, et al. Effect of relaxation-breathing training on anxiety and asthma signs/symptoms of children with moderate-to-severe asthma: a randomized controlled trial. Int J Nurs Stud. 2009;46(8):1061-70.
- Chiesa A, Serretti A. Mindfulness-based interventions for chronic pain: a systematic review of the evidence. J Altern Complement Med. 2011;17(1):83-93.
- Chiesa A, Serretti A; Mindfulness-based stress reduction for stress management in healthy people: a review and meta-analysis.. J Altern Complement Med. 2009 May;15(5):593-600. Review.
- Ciocchi s., Herry c., Grenier f., Wolff s. B. E., Letzkus j. J., Vlachos i., Ehrlich i., Sprengel r., Deisseroth k., Stadler m. B., Müller c., Lüthi a. « Encoding of conditioned fear in central amygdala inhibitory circuits ». Nature [En ligne]. 11 novembre 2010. Vol. 468, n°7321, p. 277‑ Disponible sur : <http://dx.doi.org/10.1038/nature09559 >
- Coben R, Evans JR. Neurofeedback and neuromodulation techniques and applications. London: Elsevier; 2011.
- Cohérence : bridgingpersonal, social and global health Rollin McCraty, Ph.D., Doc Children AlternativeTherapies in Health and Medicine, 2010; 16 (4):10-24.
- Colleuil, g. (2005). La fonction thérapeutique des symboles : J’ai vu de la lumière noire… . Paris: Arkhana Vox.
- Cordell WH, Keene KK, Giles BK, Jones JB, Jones JH, Brizendine EJ. The high prevalence of pain in emergency medical care. Am J Emerg Med 2002;20:165—9.
- Critères d’un épisode dépressif majeur, DSM-IV-TR consulté sur https://www.google.com/search?client=opera&q=sympt%C3%B4mes+d%C3%A9pression+selon+DSM-IV&sourceid=opera&ie=UTF-8&oe=UTF-8
- E. Linden. How psychotherapy changes the brain – the contribution of functional neuroimaging. Mol Psychiatry, 11 (2006), pp. 528–538
- Dantzer R. « Psychobiologie de la peur ». Communications [En ligne]. 1993. Vol. 57, n°1, p. 25‑ Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.3406/comm.1993.1864 >
- Darwin C. L’expression des émotions chez l’homme et les animaux. [s.l.] : Rivages poche, 2001. 222 p.ISBN : 2743608420
- Davidson RJ, Kabat-Zinn J, et al. Alterations in brain and immune function produced by mindfulness meditation. Psychosom Med. 2003 Jul-Aug;65(4):564-70.
- De la Fuente-Fernandez R, Jon Stoessl A. The placebo effect in Parkinson’s disease. Trends Neurosci 2002; 25: 302-6
- De la Fuente-Fernandez R, Lu J-Q, Sossi V, Jivan S, Schulzer M, Holden JE, Lee CS, Ruth TJ, Calne DB, Stoessl AJ (2001). Biochemical variations in the synaptic level of dopamine precede motor fluctuations in Parkinson’s disease: PET evidence for increased dopamine turnover. Annals of Neurology 49: 298-303.
- De Lubac Henri. Méditation sur l’Eglise 2e éd. Paris : Edition Montaigne, 1985
- Dean Radin, Entangled Minds, Paraview Pocket Books 2006 et le site de l’IMI : www.metapsychique.org
- DeLongMR (1990) Primate models of movement disorders of basal ganglia origin. Trends Neurosci 13:281–285.
- Deyo M, Wilson KA, et al. Mindfulness and rumination: does mindfulness training lead to reductions in the ruminative thinking associated with depression?. Explore (NY). 2009 Sep-Oct;5(5):265-71.
- Dictionnaire des termes de médecine. 27ème édition – Jacques Delamare. [s.l.] : Maloine, 2002. 1001 p.
- Dr Alain Amzalag, Rodolphe Cochet. Les nouveaux codes de la relation chirurgien-dentiste/patient. L’INFORMATION DENTAIRE n° 19 – 11 mai 2011
- Ebadi M. Pfeiffer RF. Parkinson s disease. Ed CRC Press, 2004 ISBN 0-8493-1590-5
- Elkins G, Marcus J, et al. Randomized trial of a hypnosis intervention for treatment of hot flashes among breast cancer survivors. J Clin Oncol. 2008;26(31):5022-6.
- Erickson MH. L’hypnose thérapeutique: Quatre conferences. 5ème ed. Paris: Edition ESF, 1998:204
- Benedetti, A. Pollo, L. Lopiano, M. Lanotte, S. Vighetti, I. Rainero. Conscious expectation and unconscious conditioning in analgesic, motor and hormonal placebo/nocebo responses. J Neurosci, 23 (2003), pp. 4315–4323
- Benedetti, G. Maggi, L. Lopiano, et al. Open versus hidden medical treatments: the patient’s knowledge about a therapy affects the therapy outcome. Prev Treat, 6 (2003), p. ArtID1a
- Benedetti. Placebo effects: understanding the mechanisms in health and disease. Oxford University Press (2009) 293p
- Fabrizio Benedetti, Elisa Carlino and Antonella Pollo. How Placebos Change the Patient’s Brain. Neuropsychopharmacology (2011) 36, 339–354; doi:10.1038/npp.2010.81; published online 30 June 2010
- Faymonville ME, Boly M et Laureys S. Functional neuroanatomy of hypnotic state. J Physiol 2006; 99 (4-6) : 243 – 269.
- Faymonville ME, Roediger L, Del Fiore G et Coll. Increased cere bral functional connectivity underlying the antinociceptive effects of hypnosis. Cognitive Brain Res 2003; 17 (2) : 255-262
- Faymonville, M. E., Mambourg, P. h., Joris, J., Vrijens, B., Fissette, J., Albert, A., et al. (1997). Psychological approaches during conscious sedation. Hypnosis versus stress reducing strategies: a prospective randomized study. Pain , 73 (3), 361-367.
- Ferragut, E. (2000). La dimension de la souffrance en psychosomatique. Paris: Masson.
- Forster, A. (1998). Nouvelles techniques en anesthésie générale, perturbations neuropsychiques périopératoires. Revue Médicale Suisse .
- S. Kienle, H. Kiene. The powerful placebo effect: fact or fiction?. J Clin Epid., 50 (1997), pp. 1311–1318
- Gaines T., Barry L. M., (2008), The effect of a self-monitored relaxation breathing exercise on male adolescent aggressive behaviour. Adolescence, 43(170), pp. 291-302.
- Garnoussi N. (2011). Le Mindfulness ou la meditation pour la guérison et la croissance personnelle : des bricolages psychospirituels dans la medicine mentale. Sociologie, 3(2), pp. 259-275.
- Gevensleben H, Holl B, et al. Is neurofeedback an efficacious treatment for ADHD? A randomised controlled clinical trial. J Child Psychol Psychiatry. 2009;50(7):780-9.
- Grant JA, Courtemanche J, Rainville P. A non-elaborative mental stance and decoupling of executive and pain-related cortices predicts low pain sensitivity in Zen meditators. Pain. 2011 Jan;152(1):150-6. doi: 10.1016/j.pain.2010.10.006. Epub 2010 Nov 4.
- Grant JA, Courtemanche J, Rainville P. A non-elaborative mental stance and decoupling of executive and pain-related cortices predicts low pain sensitivity in Zen meditators. Pain. 2011 Jan;152(1):150-6. doi: 10.1016/j.pain.2010.10.006. Epub 2010 Nov 4.
- Grondahl JR, Rosvold EO. Hypnosis as a treatment of chronic widespread pain in general practice: a randomized controlled pilot trial.BMC Musculoskelet Disord. 2008;9:124.
- K. Beecher. The powerful placebo. JAMA, 159 (1955), pp. 1602–1606
- Hall A, Maher C, et al. The effectiveness of Tai Chi for chronic musculoskeletal pain conditions: a systematic review and meta-analysis. Arthritis Rheum. 2009;61(6):717-24.
- Hassett AL, Gevirtz RN. Nonpharmacologic treatment for fibromyalgia: patient education, cognitive-behavioral therapy, relaxation techniques, and complementary and alternative medicine. Rheum Dis Clin North Am. 2009;35(2):393-407.
- Heymen S, Scarlett Y, et al. Randomized controlled trial shows biofeedback to be superior to pelvic floor exercises for fecal incontinence. Dis Colon Rectum. 2009;52(10):1730-7.
- Hirsch E, Graybiel Am, Agid Ya, Melanized dopaminergic neurons are differencially susceptible to degeneration in Parkinson s disease. Nature 1988 ; 334 : 345-348
- Hornykiewicz O. Biochemical aspects of Parkinson mical aspects of Parkinson s disease. Neurology 1998 : 51 : S2-S9
- http://dx.doi.org/10.1038/nature09559 >
- http://www.emothe.fr/eft-et-hypnose/
- http://www.gestiondustress.net/index.php?o=13&m=2
- http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/08/26/peur-rime-avec-odeur_3466654_1650684.html
- http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0015591
- Huet A. Evaluation de l’influence de l’hypnose sur l’anxiété de l’enfant au cours d’un acte de chirurgie dentaire avec anesthésie locale. Thèse de doctorat de chirurgie dentaire de l’université de Rennes. Juillet 2006.
- Innes KE, Selfe TK, Taylor AG. Menopause, the metabolic syndrome, and mind-body therapies. 2008;15(5):1005-13.
- Institut national de la santé et de la recherche médicale. Troubles mentaux. Dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent. Expertise Collective. Paris: INSERM; 2001.
- -A. Micoulaud Franchi. Le neurofeedback comme outil de compréhension et de régulation de l’attention. European Psychiatry Volume 28, Issue 8, Supplement, November 2013, Pages 13.
- F. Lubar, M.N. Shouse. EEG and behavioral changes in a hyperkinetic child concurrent with training of the sensorimotor rhythm (SMR): a preliminary report. Biofeedback Self Regul, 1 (1976), pp. 293–306
- Jaakkola s., rautava p., alanen p., aromaa m., pienihäkkinen k., räihä h., vahlberg t., mattila m.-l., sillanpää m. « Dental fear: one single clinical question for measurement ». Open Dent. J. [En ligne]. 2009. Vol. 3, p. 161‑ Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.2174/1874210600903010161 >
- Jacobs GD. Clinical applications of the relaxation response and mind-body interventions.J Altern Complement Med. 2001;7 Suppl 1:S93-101.
- Jain S, Shapiro SL, et al. A randomized controlled trial of mindfulness meditation versus relaxation training: effects on distress, positive states of mind, rumination, and distraction. Ann Behav Med. 2007 Feb;33(1):11-21.
- Javnbakht M, Hejazi Kenari R, Ghasemi M. Effects of yoga on depression and anxiety of women. Complement Ther Clin Pract. 2009;15(2):102-4.
- Jensen MP, Barber J, et al. Effects of self-hypnosis training and EMG biofeedback relaxation training on chronic pain in persons with spinal-cord injury. Int J Clin Exp Hypn. 2009;57(3):239-68.
- Jorm AF, Morgan AJ, Hetrick SE. Relaxation for depression. Cochrane Database Syst Rev. 2008(4):CD007142.
- Jung, C.-J. (2002). L’homme et ses symboles. Paris: Robert Laffont.
- Kang YS, Choi SY, Ryu E. The effectiveness of a stress coping program based on mindfulness meditation on the stress, anxiety, and depression experienced by nursing students in Korea. Nurse Educ Today. 2009;29(5):538-43.
- Kiecolt-Glaser JK, Glaser R. Psychoneuroimmunology: can psychological interventions modulate immunity? J Consult Clin Psychol. 1992 Aug;60(4):569-75.
- Lahmann C, Nickel M, et al. Functional relaxation and guided imagery as complementary therapy in asthma: a randomized controlled clinical trial. Psychother Psychosom. 2009;78(4):233-9.
- Lahmann C, Rohricht F, et al. Functional relaxation as complementary therapy in irritable bowel syndrome: a randomized, controlled clinical trial. . J Altern Complement Med. 2010;16(1):47-52.
- Lan C, Chen SY, et al. Tai Chi training for patients with coronary heart disease. Med Sport Sci. 2008;52:182-94.
- Landry, France et Goupil, Georgette, « Trouble déficitaire de l’attention à l’université », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur [En ligne], 26-2 | 2010, mis en ligne le 08 février 2011, Consulté le 21 mars 2015. URL : http://ripes.revues.org/index416.html
- Le petit Larousse illustré, Paris : Larousse, 1999
- Le Petit Larousse illustré grand format. 2013.
- Ledesma D, Kumano H. Mindfulness-based stress reduction and cancer: a meta-analysis. Psychooncology. 2009;18(6):571-9.
- Lee HJ, Park HJ, et al. Tai Chi Qigong for the quality of life of patients with knee osteoarthritis: a pilot, randomized, waiting list controlled trial. Clin Rehabil. 2009;23(6):504-11.
- Lee MS, Chen KW, et al. Qigong for type 2 diabetes care: a systematic review. Complement Ther Med. 2009;17(4):236-42.
- Lee MS, Kim JI, et al. Yoga for menopausal symptoms: a systematic review. Menopause. 2009;16(3):602-8.
- Leena Subramanian, John V. Hindle, Stephen Johnston, Mark V. Roberts, Masud Husain, Rainer Goebel, and David Linden. Real-Time Functional Magnetic Resonance Imaging Neurofeedback for Treatment of Parkinson’s Disease. Neurobiology of Disease.The Journal of Neuroscience, November 9, 2011 • 31(45):16309 –16317 • 16309
- Legaut Marcel. Méditation d’un chrétien du XXe siècle. Paris : Editions Aubier-Montaigne, 1983
- Lengacher CA, Johnson-Mallard V, et al. Randomized controlled trial of mindfulness-based stress reduction (MBSR) for survivors of breast cancer. Psychooncology. 2009;18(12):1261-72.
- Letzkus j. J., Wolff s. B. E., Meyer e. M. M., Tovote p., Courtin j., Herry c., lüthi a. « A disinhibitory microcircuit for associative fear learning in the auditory cortex ». Nature [En ligne]. 15 décembre 2011. Vol. 480, n°7377, p. 331‑ Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.1038/nature10674 > (consulté le 30 avril 2013)
- Levine JD, Gordon NC, Fields HL. The mechanism of placebo analgesia. Lancet 1978;2:654-7.
- Lunde LH, Nordhus IH, Pallesen S. The effectiveness of cognitive and behavioural treatment of chronic pain in the elderly: a quantitative review. J Clin Psychol Med Settings. 2009;16(3):254-62.
- Lutz A, Brefczynski-Lewis J, et al. Regulation of the neural circuitry of emotion by compassion meditation: effects of meditative expertise. PLoS ONE. 2008 Mar 26;3(3):e1897.
- Lutz A, Greischar LL, et al. Long-term meditators self-induce high-amplitude gamma synchrony during mental practice. Proc Natl Acad Sci U S A. 2004 Nov 16;101(46):16369-73. Epub 2004 Nov 8.
- Lutz,A.,Dunne,J.D.,andDavidson, R. J.(2007).“Meditation and the neuroscience of consciousness: An introduction,”in The Cambridge HandbookofConsciousness, 1st Edn, eds P.D.Zelazo,M.Moscovitch, and E.Thompson(Cambridge, UK:CambridgeUniversityPress), 499–551.
- Manna A, Raffone A, et al. Neural correlates of focused attention and cognitive monitoring in meditation. Brain Res Bull. 2010 Apr 29;82(1-2):46-56. Epub 2010 Mar 16.
- Manzoni GM, Pagnini F, et al. Can relaxation training reduce emotional eating in women with obesity? An exploratory study with 3 months of follow-up. J Am Diet Assoc. 2009;109(8):1427-32.
- McCain NL, Munjas BA, et al. Effects of stress management on PNI-based outcomes in persons with HIV disease.Res Nurs Health. 2003 Apr;26(2):102-17.
- Merskey H, Albe-Fessard Dg, Bonica Jj, et al. Pain terms : a list with definitions and notes on usage : recommended by the IASP Subcommittee on Taxonomy. Pain, 1979, 6 : 249-52.
- Méta analyse sur 19 000 personnes Suzanne Segerstrom (University of Kentucky) et Gregory Miler (University of British Columbia) « Psychological Bulletin » de l’American Psychological Association en 2004 étude douleurs pelvi périnéales polyclinique de chirurgie HUG
- Michaux D, Halfon Y et Wood C.. (2003). Douleur et hypnose. Paris: Imago éd.
- Micoulaud-Franchi JA, Bat-Pitault F, Cermolaccce M, Vion-Dury J. Neurofeedback dans le trouble déficit de l’attention avec hyperactivité : de l’efficacité à la spécificité de l’effet neurophysiologique. Ann Med Psychol 2011;169:200–8.
- Miller V, Whorwell PJ. Hypnotherapy for functional gastrointestinal disorders: a review. Int J Clin Exp Hypn. 2009;57(3):279-92.
- Mindfulness meditation improves cognition: evidence of brief mental training. Zeidan F, Johnson SK, et al. Conscious Cogn. 2010 Jun;19(2):597-605. Epub 2010 Apr 3.
- Le problème de la peur. InfDent, 1980,19, 1563-1568.
- Morel, C. (2009). Dictionnaire des symboles, mythes et croyances. Paris: Archipoche Editions.
- Morone NE, Greco CM. Mind-body interventions for chronic pain in older adults: a structured review. Pain Med. 2007;8(4):359-75.
- Morone NE, Rollman BL, et al. A mind-body program for older adults with chronic low back pain: results of a pilot study. Pain Med. 2009;10(8):1395-407.
- Weiskopf, R. Veit, M. Erb, K. Mathiak, W. Grodd, R. Goebel, et al. Physiological self-regulation of regional brain activity using real-time functional magnetic resonance imaging (fMRI): methodology and exemplary data. Neuroimage, 19 (2003), pp. 577–586
- E. Miller. Learning of visceral and glandular responses. Science, 163 (1969), pp. 434–445
- Naito A, Laidlaw TM, et al. The impact of self-hypnosis and Johrei on lymphocyte subpopulations at exam time: a controlled study.Brain Res Bull. 2003 Dec 30;62(3):241-53.
- NCCAM’s 10th Anniversary Research Symposium: Exploring the Science of CAM, National Institutes of Health – National Center for Complementary and Alternative Medicine, February 2010. [Consulté le 18 avril 2011]. http://nccam.nih.gov
- Nestoriuc Y, Martin A, et al. Biofeedback treatment for headache disorders: a comprehensive efficacy review. Appl Psychophysiol Biofeedback. 2008;33(3):125-40.
- Newell SA, Sanson-Fisher RW, Savolainen NJ. Systematic review of psychological therapies for cancer patients: overview and recommendations for future research. J Natl Cancer Inst. 2002 Apr 17;94(8):558-84. Texte intégral accessible sur le site de l’éditeur, [Consulté le 15 avril 2010].
- Nidich SI, Rainforth MV, et al. A randomized controlled trial on effects of the Transcendental Meditation program on blood pressure, psychological distress, and coping in young adults. Am J Hypertens. 2009;22(12):1326-31.
- Obeso J, Rodríguez-Oroz M, Benitez-Temino B, Blesa F, Guridi J, Marin C, Rodriguez M (2008) Functional organization of the basal ganglia: therapeutic implications for Parkinson’s disease. Mov Disord 23 [Suppl 3]:S548 –S559.
- Of Meditation, Monks, and Music: Dr Davidson Speaks on Systematic Mind-Body Training, CAM at the NIH, Volume XV, Number 3: October 2008. [Consulté le 18 avril 2011]. http://brainimaging.waisman.wisc.edu
- Ong JC, Shapiro SL, Manber R. Mindfulness meditation and cognitive behavioral therapy for insomnia: a naturalistic 12-month follow-up. Explore (NY). 2009;5(1):30-6.
- Oosterink f. m. d., De Jongh a., Aartman i. h. a. « What are people afraid of during dental treatment? Anxiety-provoking capacity of 67 stimuli characteristic of the dental setting ». J. Oral Sci. [En ligne]. février 2008. Vol. 116, n°1, p. 44‑51. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.1111/j.1600-0722.2007.00500.x >
- Park DC, Reuter-Lorenz P (2009) The adaptive brain: aging and neurocognitive scaffolding. Annu Rev Psychol 60:173–196.
- Penley JA, Tomaka J, Wiebe JS. The association of coping to physical and psychological health outcomes: a meta-analytic review.J Behav Med. 2002 Dec;25(6):551-603.
- Penley JA, Tomaka J, Wiebe JS. The association of coping to physical and psychological health outcomes: a meta-analytic review.J Behav Med. 2002 Dec;25(6):551-603.
- Peretz, B., & Ram, D. (2002). Administering local anaesthesia to paediatric dental patients-current status and prospects for the future. Int J paediatr Dent , 12 (2), 80-89.
- Petrovic P, Kalso E, Peterson KM, et al. Placebo and opioid analgesia. Imaging a shared neuronal network. Science 2002; 295: 1737-40
- Pr Patrick Berquin. TDAH et prise en charge ; Centre de Référence des Troubles du Langage et des Apprentissages CHU Amiens
- Praissman S. Mindfulness-based stress reduction: a literature review and clinician’s guide. J Am Acad Nurse Pract. 2008 Apr;20(4):212-6. Review.
- Praissman S. Mindfulness-based stress reduction: a literature review and clinician’s guide. J Am Acad Nurse Pract. 2008 Apr;20(4):212-6. Review.
- Price, D.D. (2000) Science vol. 288, 1769-1772
- Quelet J. L’hypnose Ericksonnienne: le confort du chirurgien-dentiste et celui du patient. Inf Dent 1993 ;75 (28) : 2043-2047
- Quelet, J. (1993). Hypnose Ericksonienne: le confort du chirurgien-dentiste et celui du patient. Inf Dent , 75 (28), 2043-2047.
- Rainville p, Ducan gh, Price dd et Coll. Pain affect encoded in human anterior cingulated but not in somatosensory cortex. Science 1997;277 (5328): 968-971.
- Rao SS. Dyssynergic defecation and biofeedback therapy. Gastroenterol Clin North Am. 2008;37(3):569-86, viii.
- Rémond A. Du feedback au neurobiofeedback en neurophysiologie clinique. Neurophysiol Clin 1997;27:168.
- Robert Paul. op.cit; p. 1376
- Rogers MP, Dubey D, Reich P. The influence of the psyche and the brain on immunity and disease susceptibility: a critical review.Psychosom Med. 1979 Mar;41(2):147-64.
- Rubia K. The neurobiology of meditation and its clinical effectiveness in psychiatric disorders. Biol Psychol 2009;82:1-11.
- Ruysschaert N. Hypnose et phénomènes hypnotiques. Rev Belge Med Dent 2003 ;2 :105-117
- Salthun-Lassalle Bénedicte. « Les circuits de la peur ». Pour Sci. 26 novembre 2010.
- Saper RB, Sherman KJ, et al. Yoga for chronic low back pain in a predominantly minority population: a pilot randomized controlled trial.Altern Ther Health Med. 2009;15(6):18-27.
- Saper RB, Sherman KJ, et al. Yoga for chronic low back pain in a predominantly minority population: a pilot randomized controlled trial.Altern Ther Health Med. 2009;15(6):18-27.
- Schneider F, Backes V, Mathiak K. Brain imaging: on the way toward a therapeutic discipline. Eur Arch Psychiatry Clin Neurosci 2009;259 Suppl 2:S143–147.
- Sephton SE, Salmon P, et al. Mindfulness meditation alleviates depressive symptoms in women with fibromyalgia: results of a randomized clinical trial. Arthritis Rheum. 2007;57(1):77-85.
- Shapiro SL, Oman D, et al. Cultivating mindfulness: effects on well-being. J Clin Psychol. 2008 Jul;64(7):840-62.
- Simard AA, Henry M. Impact of a short yoga intervention on medical students’ health: a pilot study. Med Teach. 2009;31(10):950-2
- Simon V. Du bon usage de l’hypnose: A la découverte d’une thérapie incomparable. Paris: Robert Laffont, 2000:284
- Slagter HA, Lutz A, et al. Mental training affects distribution of limited brain resources. PLoS Biol. 2007 Jun;5(6):e138.
- Slagter HA, Lutz A, et al. Theta phase synchrony and conscious target perception: impact of intensive mental training. J Cogn Neurosci. 2009 Aug;21(8):1536-49.
- Slagter,H.A.,Davidson,R.J.,and Lutz,A.(2011).Mental training as a tool in the neuroscientificstudy of brain and cognitive plasticity. Hum.Neurosci. 5:17. doi: 10.3389/fnhum.2011.00017
- Spiegel D.— Neurophysiological correlates of hypnosis and dissociation. J Neuropsychiatry Clin Neurosci, 1991, 3, 440-445.
- Stueck M., Gloeckner N., (2005), Yoga for child ren in the mirror of the science : Working spectrum and practice fields of the training of relaxation with elements of yoga for children. Early Child Development and Care, 175(4), pp. 371-377.
- Teixeira ME. Meditation as an intervention for chronic pain: an integrative review. Holist Nurs Pract. 2008;22(4):225-34.
- Turner JA, Deyo RA, Loeser JD, et al. The importance of placebo effects in pain treatment and research. JAMA 1994; 271: 1609-14
- Twycross A, Moriarty A, Betts T. Prise en charge de la douleur chez l’enfant : une approche multidisciplinaire, Masson, Paris, 2002
- Valdimarsdottir HB, Stone AA. Psychosocial factors and secretory immunoglobulin A.Crit Rev Oral Biol Med. 1997;8(4):461-74.
- Van Tilburg MA, Chitkara DK, et al. Audio-recorded guided imagery treatment reduces functional abdominal pain in children: a pilot study. Pediatrics. 2009;124(5):e890-7.
- Varma D. Le point sur l’hypnose en odontologie. Chir Dent Fr 2005 ;1223 :45-54
- Vempati R, Bijlani RL, Deepak KK. The efficacy of a comprehensive lifestyle modification programme based on yoga in the management of bronchial asthma: a randomized controlled trial. BMC Pulm Med. 2009;9:37.
- Vincent, Annick, M.D.(2005) Mon cerveau a encore besoin de lunettes : le TDAH chez l’adulte. Éditions Académie Impact, Lac Beauport (Québec)
- Virot, C. (2007). Recherche et succès clinique de l’hypnose contemporaine. Gap: Le souffle d’or
- Wager TD. Placebo-induced changes in FMRI in the anticipation and experience of pain. Science 2004; 303:1162-7
- Wang C, Schmid CH, et al. Tai Chi is effective in treating knee osteoarthritis: a randomized controlled trial. Arthritis Rheum. 2009;61(11):1545-53.
- Waring, P. (1990). Dictionnaire des présages et superstitions. Paris: Editions du rocher.
- White Santangelo L., (2012), Reducing stress in school-aged girls through mindful yoga. Journal of Pediatric Health Care, 26(1), pp. 45-56
- Williams K, Abildso C, et al. Evaluation of the effectiveness and efficacy of Iyengar yoga therapy on chronic low back pain. Spine (Phila Pa 1976). 2009;34(19):2066-76.
- Wood C, Duparc N, Leblanc V , Cunin-Roy C. L’hypnose et la douleur. http://www.intercludvendee.fr/hypnose/Hypnose-douleur-enfant.pdf
- hypnose-medicale.com
- Yapko, M. D. (2003). Trancework: an introduction to the practice of clinical hypnosis. New york: Brunner-Routledge.
- Zubieta JK, Bueller JA, Jackson LR, et al. Placebo effects mediated by endogenous opioid activity on (micro)-opioid receptors.
[1] ROBERT Paul. op.cit; p. 1376
[2] DE LUBAC Henri. Méditation sur l’Eglise 2e éd. Paris : Edition Montaigne, 1985
[3]LEGAUT Marcel. Méditation d’un chrétien du XXe siècle. Paris : Editions Aubier-Montaigne, 1983
[4] Stueck M., Gloeckner N., (2005), Yoga for child ren in the mirror of the science : Working spectrum and practice fields of the training of relaxation with elements of yoga for children. Early Child Development a
nd Care, 175(4), pp. 371-377.
[5] Gaines T., Barry L. M., (2008), The effect of a self-monitored relaxation breathing exercise on male adolescent aggressive behaviour. Adolescence, 43(170), pp. 291-302.
[6] White Santangelo L., (2012), Reducing stress in school-aged girls through mindful yoga. Journal of Pediatric Health Care, 26(1), pp. 45-56
[7] Rubia K. The neurobiology of meditation and its clinical effectiveness in psychiatric disorders. Biol Psychol 2009;82:1-11.
8 Garnoussi N. (2011). Le Mindfulness ou la meditation pour la guérison et la croissance personnelle : des bricolages psychospirituels dans la medicine mentale. Sociologie, 3(2), pp. 259-275.
[9] Burke Ch. A., (2009), Mindfulness-Based Approaches with Children and Adolescents : A preliminary Review of Current Research in anEmergent Field. Journal of Child and Family Study, 19(2), pp.133-144.
[10] Bondolfi G. et al., (2011), Les approches psychothérapeutiques basées sur la pleine conscience. Entre vogue
médiatique et applications cliniques fondées sur des preuves. Médecine & Hygiène, 31(3), pp. 167-174.
[11] Bondolfi G. et al., (2011), Les approches psychothérapeutiques basées sur la pleine conscience. Entre vogue médiatique
médiatique et applications cliniques fondées sur des preuves. Médecine & Hygiène, 31(3), pp. 167-174.
[12] Bondolfi G. et al., (2011), Les approches psychothérapeutiques basées sur la pleine conscience. Entre vogue médiatique
médiatique et applications cliniques fondées sur des preuves. Médecine & Hygiène, 31(3), pp. 167-174.
[13] Brown K. W., Ryan R. M., Creswell J. D ., (2007b), Mindfulness : Theorical Foundations and Evidence for its Salutary Effects. Psychological Inquiry, 18(4), pp.211-237.
[14] Brown K. W., Ryan R. M., Creswell J. D ., (2007b), Mindfulness : Theorical Foundations and Evidence for its Salutary Effects. Psychological Inquiry, 18(4), pp.211-237.
[15] Bishop S. R., (2002), What do we really know about mindfulness-based stress reduction? Psychosomatic Medicine, 64, pp. 71-84.
[16] Bondolfi G. et al., (2011), Les approches psychothérapeutiques basées sur la pleine conscience. Entre vogue médiatique et applications cliniques fondées sur des preuves. Médecine & Hygiène, 31(3), pp. 167-174.
[17] Brown K. W., Ryan R. M., Creswell J. D ., (2007a), Addressing Fundamental Questions About Mindfulness. Psychological Inquiry, 18(4), pp.272-281
[18] Brown K. W., Ryan R. M., Creswell J. D., (2007b), Mindfulness : Theorical Foundations and Evidence for its Salutary Effects. Psychological Inquiry, 18(4), pp.211-237.
[19] Bishop S. R., (2002), What do we really know about mindfulness-based stress reduction? Psychosomatic Medicine, 64, pp. 71-84.
[20] Bondolfi G. et al., (2011), Les approches psychothérapeutiques basées sur la pleine conscience. Entre vogue médiatique et applications cliniques fondées sur des preuves. Médecine & Hygiène, 31(3), pp. 167-174.
[21] H.K. Beecher. The powerful placebo. JAMA, 159 (1955), pp. 1602–1606
[22] A. Branthwaite, P. Cooper. Analgesic effects of branding in treatment of headaches. BMJ, 282 (1981), pp. 1576–1578
[23] G.S. Kienle, H. Kiene. The powerful placebo effect: fact or fiction?. J Clin Epid., 50 (1997), pp. 1311–1318
[24] F. Benedetti, G. Maggi, L. Lopiano, et al. Open versus hidden medical treatments: the patient’s knowledge about a therapy affects the therapy outcome. Prev Treat, 6 (2003), p. ArtID1a
[25] F. Benedetti, A. Pollo, L. Lopiano, M. Lanotte, S. Vighetti, I. Rainero. Conscious expectation and unconscious conditioning in analgesic, motor and hormonal placebo/nocebo responses. J Neurosci, 23 (2003), pp. 4315–4323
[26] F. Benedetti. Placebo effects: understanding the mechanisms in health and disease. Oxford University Press (2009) 293p
[27] J.-A. Micoulaud Franchi. Le neurofeedback comme outil de compréhension et de régulation de l’attention. European Psychiatry Volume 28, Issue 8, Supplement, November 2013, Pages 13.
[28] D.E. Linden. How psychotherapy changes the brain – the contribution of functional neuroimaging. Mol Psychiatry, 11 (2006), pp. 528–538
[29] Schneider F, Backes V, Mathiak K. Brain imaging: on the way toward a therapeutic discipline. Eur Arch Psychiatry Clin Neurosci 2009;259 Suppl 2:S143–147.
[30] Coben R, Evans JR. Neurofeedback and neuromodulation techniques and applications. London: Elsevier; 2011.
[31] Micoulaud-Franchi JA, Bat-Pitault F, Cermolaccce M, Vion-Dury J. Neurofeedback dans le trouble déficit de l’attention avec hyperactivité : de l’efficacité à la spécificité de l’effet neurophysiologique. Ann Med Psychol 2011;169:200–8.
[32] Rémond A. Du feedback au neurobiofeedback en neurophysiologie clinique. Neurophysiol Clin 1997;27:168.
[33] N.E. Miller. Learning of visceral and glandular responses. Science, 163 (1969), pp. 434–445
[34] Miller NE. Learning of visceral and glandular responses. Science 1969;163:434—45.
[35] N. Weiskopf, R. Veit, M. Erb, K. Mathiak, W. Grodd, R. Goebel, et al. Physiological self-regulation of regional brain activity using real-time functional magnetic resonance imaging (fMRI): methodology and exemplary data. Neuroimage, 19 (2003), pp. 577–586
[36] J.F. Lubar, M.N. Shouse. EEG and behavioral changes in a hyperkinetic child concurrent with training of the sensorimotor rhythm (SMR): a preliminary report. Biofeedback Self Regul, 1 (1976), pp. 293–306
[37] Varma D. Le point sur l’hypnose en odontologie. Chir Dent Fr 2005 ;1223 :45-54
[38] Michaux D, Halfon Y et Wood C.
[39] Michaux D, Halfon Y et Wood C.
[40] Ruysschaert N. Hypnose et phénomènes hypnotiques. Rev Belge Med Dent 2003 ;2 :105-117
[41] Erickson MH. L’hypnose thérapeutique: Quatre conferences. 5ème ed. Paris: Edition ESF, 1998:204
[42] Quelet J. L’hypnose Ericksonnienne: le confort du chirurgien-dentiste et celui du patient. Inf Dent 1993 ;75 (28) : 2043-2047
[44] Spiegel D.— Neurophysiological correlates of hypnosis and dissociation. J Neuropsychiatry Clin Neurosci
, 1991, 3, 440-445.
[45] Dean Radin, Entangled Minds, Paraview Pocket Books 2006 et le site de l’IMI : www.metapsychique.org
[46] Le physicien Helmut Schmidt, dans les années 70, a utilisé une source radioactive (en l’occurrence du strontium 90), pour mesurer des effets d’origine psychokinétique.
[47] Elle ne fut publiée qu’en 1943. On doit l’idée de remplacer le lancer de dés par un processus physique naturellement aléatoire à Beloff et Evans (1961) puis à Chauvin et Genton (1965).
[48] Bell Labs, Sony Labs, Boeing, NASA
[49] Brenda Dunne et Robert Jahn, Aux frontières du paranormal, Editions du Rocher, 1991.
[50] Méta analyse sur 19 000 personnes Suzanne Segerstrom (University of Kentucky) et Gregory Miler (University of British Columbia) « Psychological Bulletin » de l’American Psychological Association en 2004 étude douleurs pelvi périnéales polyclinique de chirurgie HUG
[51] Cardiac Coherence: A New, a Non Invasive Measure of Autonomic System Order R. McCraty, W. A. Tiller, M. Atkinson. Alternative Therapies in Health and Medicine 1996;2(1):52-65.
[52] Cohérence : bridgingpersonal, social and global health Rollin McCraty, Ph.D., Doc Children AlternativeTherapies in Health and Medicine, 2010; 16 (4):10-24.
[53] Jorm AF, Morgan AJ, Hetrick SE. Relaxation for depression. Cochrane Database Syst Rev. 2008(4):CD007142.
[54] Nidich SI, Rainforth MV, et al. A randomized controlled trial on effects of the Transcendental Meditation program on blood pressure, psychological distress, and coping in young adults. Am J Hypertens. 2009;22(12):1326-31.
[55] Lee MS, Chen KW, et al. Qigong for type 2 diabetes care: a systematic review. Complement Ther Med. 2009;17(4):236-42.
[56] Chen KW, Liu T, et al. An analytical review of the Chinese literature on Qigong therapy for diabetes mellitus. Am J Chin Med. 2009;37(3):439-57.
[57] Heymen S, Scarlett Y, et al. Randomized controlled trial shows biofeedback to be superior to pelvic floor exercises for fecal incontinence. Dis Colon Rectum. 2009;52(10):1730-7.
[58] Rao SS. Dyssynergic defecation and biofeedback therapy. Gastroenterol Clin North Am. 2008;37(3):569-86, viii.
[59] Manzoni GM, Pagnini F, et al. Can relaxation training reduce emotional eating in women with obesity? An exploratory study with 3 months of follow-up. J Am Diet Assoc. 2009;109(8):1427-32.
[60] Lan C, Chen SY, et al. Tai Chi training for patients with coronary heart disease. Med Sport Sci. 2008;52:182-94.
[61] Jacobs GD. Clinical applications of the relaxation response and mind-body interventions.J Altern Complement Med. 2001;7 Suppl 1:S93-101.
[62] Arns M, de Ridder S, Strehl U, et al. Efficacy of neurofeedback treatment in ADHD: the effects on inattention, impulsivity and hyperactivity: a meta-analysis. Clin EEG Neurosci. 2009;40(3):180-9.
[63] Gevensleben H, Holl B, et al. Is neurofeedback an efficacious treatment for ADHD? A randomised controlled clinical trial. J Child Psychol Psychiatry. 2009;50(7):780-9.
[64] Miller V, Whorwell PJ. Hypnotherapy for functional gastrointestinal disorders: a review. Int J Clin Exp Hypn. 2009;57(3):279-92.
[65] Lahmann C, Rohricht F, et al. Functional relaxation as complementary therapy in irritable bowel syndrome: a randomized, controlled clinical trial. . J Altern Complement Med. 2010;16(1):47-52.
[66] Jacobs GD. Clinical applications of the relaxation response and mind-body interventions.J Altern Complement Med. 2001;7 Suppl 1:S93-101.
[67] Ong JC, Shapiro SL, Manber R. Mindfulness meditation and cognitive behavioral therapy for insomnia: a naturalistic 12-month follow-up. Explore (NY). 2009;5(1):30-6.
[68] Chen KM, Chen MH, et al. Sleep quality, depression state, and health status of older adults after silver yoga exercises: cluster randomized trial. Int J Nurs Stud. 2009;46(2):154-63.
[69] Innes KE, Selfe TK, Taylor AG. Menopause, the metabolic syndrome, and mind-body therapies. Menopause. 2008;15(5):1005-13.
[70] Lee MS, Kim JI, et al. Yoga for menopausal symptoms: a systematic review. Menopause. 2009;16(3):602-8.
- Ong JC, Shapiro SL, Manber R. Mindfulness meditation and cognitive behavioral therapy for insomnia: a naturalistic 12-month follow-up. Explore (NY). 2009;5(1):30-6.
[71] Astin JA. Mind-body therapies for the management of pain.Clin J Pain. 2004 Jan-Feb;20(1):27-32.
[72] Van Tilburg MA, Chitkara DK, et al. Audio-recorded guided imagery treatment reduces functional abdominal pain in children: a pilot study. Pediatrics. 2009;124(5):e890-7.
[73] Bosch PR, Traustadottir T, et al. Functional and physiological effects of yoga in women with rheumatoid arthritis: a pilot study.Altern Ther Health Med. 2009;15(4):24-31
[74] Wang C, Schmid CH, et al. Tai Chi is effective in treating knee osteoarthritis: a randomized controlled trial. Arthritis Rheum. 2009;61(11):1545-53.
[75] Lee HJ, Park HJ, et al. Tai Chi Qigong for the quality of life of patients with knee osteoarthritis: a pilot, randomized, waiting list controlled trial. Clin Rehabil. 2009;23(6):504-11.
[76] Javnbakht M, Hejazi Kenari R, Ghasemi M. Effects of yoga on depression and anxiety of women. Complement Ther Clin Pract. 2009;15(2):102-4.
[77] Hassett AL, Gevirtz RN. Nonpharmacologic treatment for fibromyalgia: patient education, cognitive-behavioral therapy, relaxation techniques, and complementary and alternative medicine. Rheum Dis Clin North Am. 2009;35(2):393-407.
[78] Nestoriuc Y, Martin A, et al. Biofeedback treatment for headache disorders: a comprehensive efficacy review. Appl Psychophysiol Biofeedback. 2008;33(3):125-40.
[79] Saper RB, Sherman KJ, et al. Yoga for chronic low back pain in a predominantly minority population: a pilot randomized controlled trial.Altern Ther Health Med. 2009;15(6):18-27.
[80] Hall A, Maher C, et al. The effectiveness of Tai Chi for chronic musculoskeletal pain conditions: a systematic review and meta-analysis. Arthritis Rheum. 2009;61(6):717-24.
[81] Jensen MP, Barber J, et al. Effects of self-hypnosis training and EMG biofeedback relaxation training on chronic pain in persons with spinal-cord injury. Int J Clin Exp Hypn. 2009;57(3):239-68.
[82] Lunde LH, Nordhus IH, Pallesen S. The effectiveness of cognitive and behavioural treatment of chronic pain in the elderly: a quantitative review. J Clin Psychol Med Settings. 2009;16(3):254-62.
[83] Grondahl JR, Rosvold EO. Hypnosis as a treatment of chronic widespread pain in general practice: a randomized controlled pilot trial.BMC Musculoskelet Disord. 2008;9:124.
[84] Saper RB, Sherman KJ, et al. Yoga for chronic low back pain in a predominantly minority population: a pilot randomized controlled trial.Altern Ther Health Med. 2009;15(6):18-27.
[85] Williams K, Abildso C, et al. Evaluation of the effectiveness and efficacy of Iyengar yoga therapy on chronic low back pain. Spine (Phila Pa 1976). 2009;34(19):2066-76.
[86] Carlson LE, Bultz BD. Mind-body interventions in oncology. Curr Treat Options Oncol. 2008;9(2-3):127-34.
[87] Elkins G, Marcus J, et al. Randomized trial of a hypnosis intervention for treatment of hot flashes among breast cancer survivors. J Clin Oncol. 2008;26(31):5022-6.
[88] Vempati R, Bijlani RL, Deepak KK. The efficacy of a comprehensive lifestyle modification programme based on yoga in the management of bronchial asthma: a randomized controlled trial. BMC Pulm Med. 2009;9:37.
[89] Lahmann C, Nickel M, et al. Functional relaxation and guided imagery as complementary therapy in asthma: a randomized controlled clinical trial. Psychother Psychosom. 2009;78(4):233-9.
[90] Chiang LC, Ma WF, et al. Effect of relaxation-breathing training on anxiety and asthma signs/symptoms of children with moderate-to-severe asthma: a randomized controlled trial. Int J Nurs Stud. 2009;46(8):1061-70.
[91] Penley JA, Tomaka J, Wiebe JS. The association of coping to physical and psychological health outcomes: a meta-analytic review.J Behav Med. 2002 Dec;25(6):551-603.
[92] Penley JA, Tomaka J, Wiebe JS. The association of coping to physical and psychological health outcomes: a meta-analytic review.J Behav Med. 2002 Dec;25(6):551-603.
[93] McCain NL, Munjas BA, et al. Effects of stress management on PNI-based outcomes in persons with HIV disease.Res Nurs Health. 2003 Apr;26(2):102-17.
[94] Kiecolt-Glaser JK, Glaser R. Psychoneuroimmunology: can psychological interventions modulate immunity? J Consult Clin Psychol. 1992 Aug;60(4):569-75.
[95] Rogers MP, Dubey D, Reich P. The influence of the psyche and the brain on immunity and disease susceptibility: a critical review.Psychosom Med. 1979 Mar;41(2):147-64.
[96] Valdimarsdottir HB, Stone AA. Psychosocial factors and secretory immunoglobulin A.Crit Rev Oral Biol Med. 1997;8(4):461-74.
[97] Newell SA, Sanson-Fisher RW, Savolainen NJ. Systematic review of psychological therapies for cancer patients: overview and recommendations for future research. J Natl Cancer Inst. 2002 Apr 17;94(8):558-84. Texte intégral accessible sur le site de l’éditeur, [Consulté le 15 avril 2010].
[98] Bakke AC, Purtzer MZ, Newton P. The effect of hypnotic-guided imagery on psychological well-being and immune function in patients with prior breast cancer.J Psychosom Res. 2002 Dec;53(6):1131-7.
[99] Simard AA, Henry M. Impact of a short yoga intervention on medical students’ health: a pilot study. Med Teach. 2009;31(10):950-2
[100] Kang YS, Choi SY, Ryu E. The effectiveness of a stress coping program based on mindfulness meditation on the stress, anxiety, and depression experienced by nursing students in Korea. Nurse Educ Today. 2009;29(5):538-43.
[101] Naito A, Laidlaw TM, et al. The impact of self-hypnosis and Johrei on lymphocyte subpopulations at exam time: a controlled study.Brain Res Bull. 2003 Dec 30;62(3):241-53.
[102] MERSKEY H, ALBE-FESSARD DG, BONICA JJ, et al. Pain terms : a list with definitions and notes on usage : recommended by the IASP Subcommittee on Taxonomy. Pain, 1979, 6 : 249-52.
[103] ANAND KJ, CRAIG KD. New perspectives on the definition of pain. Pain, 1996, 67(1) : 3-6.
[104] ANNEQUIN D. La douleur chez l’enfant, Masson, Paris, 2002.
[105] TWYCROSS A, MORIARTY A, BETTS T. Prise en charge de la douleur chez l’enfant : une approche multidisciplinaire, Masson, Paris, 2002
[106] Article L1110-5 du CSP
[107] Article L1112-4 du CSP
[108] Article R1421-1 du CSP
[109] Cordell WH, Keene KK, Giles BK, Jones JB, Jones JH, Brizendine EJ. The high prevalence of pain in emergency medical care. Am J Emerg Med 2002;20:165—9.
[110] Etude réalisée à l’Université de Montréal (mars 2010)
[111] Grant JA, Courtemanche J, Rainville P. A non-elaborative mental stance and decoupling of executive and pain-related cortices predicts low pain sensitivity in Zen meditators. Pain. 2011 Jan;152(1):150-6. doi: 10.1016/j.pain.2010.10.006. Epub 2010 Nov 4.
[112] Grant JA, Courtemanche J, Rainville P. A non-elaborative mental stance and decoupling of executive and pain-related cortices predicts low pain sensitivity in Zen meditators. Pain. 2011 Jan;152(1):150-6. doi: 10.1016/j.pain.2010.10.006. Epub 2010 Nov 4.
[113] Chiesa A, Serretti A. Mindfulness-based interventions for chronic pain: a systematic review of the evidence. J Altern Complement Med. 2011;17(1):83-93.
[114] Morone NE, Greco CM. Mind-body interventions for chronic pain in older adults: a structured review. Pain Med. 2007;8(4):359-75.
[115] Teixeira ME. Meditation as an intervention for chronic pain: an integrative review. Holist Nurs Pract. 2008;22(4):225-34.
[116] Morone NE, Rollman BL, et al. A mind-body program for older adults with chronic low back pain: results of a pilot study. Pain Med. 2009;10(8):1395-407.
[117] Grant JA, Courtemanche J, Rainville P. A non-elaborative mental stance and decoupling of executive and pain-related cortices predicts low pain sensitivity in Zen meditators. Pain. 2011 Jan;152(1):150-6. doi: 10.1016/j.pain.2010.10.006. Epub 2010 Nov 4.
[118] http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0015591
[119] Levine JD, Gordon NC, Fields HL. The mechanism of placebo analgesia. Lancet 1978;2:654-7.
[120] Turner JA, Deyo RA, Loeser JD, et al. The importance of placebo effects in pain treatment and research. JAMA 1994; 271: 1609-14
[121] . Petrovic P, Kalso E, Peterson KM, et al. Placebo and opioid analgesia. Imaging a shared neuronal network. Science 2002; 295: 1737-40
[122] . Petrovic P, Kalso E, Peterson KM, et al. Placebo and opioid analgesia. Imaging a shared neuronal network. Science 2002; 295: 1737-40
[123] Petrovic P, Kalso E, Petersson KM, et al. Placebo and opioid analgesia – imaging a shared neuronal network. Science 2002;295:1737-40.
[124] Petrovic P, Kalso E, Petersson KM, et al. Placebo and opioid analgesia – imaging a shared neuronal network. Science 2002;295:1737-40.
[125] Wager TD. Placebo-induced changes in FMRI in the anticipation and experience of pain. Science 2004; 303:1162-7
[126] Zubieta JK, Bueller JA, Jackson LR, et al. Placebo effects mediated by endogenous opioid activity on (micro)-opioid receptors.
[127] Price, D.D. (2000) Science vol. 288, 1769-1772
[128] WOOD C, DUPARC N, LEBLANC V , CUNIN-ROY C. L’hypnose et la douleur. http://www.intercludvendee.fr/hypnose/Hypnose-douleur-enfant.pdf
[129] SIMON V. Du bon usage de l’hypnose: A la découverte d’une thérapie incomparable. Paris: Robert Laffont, 2000:284
[130] FAYMONVILLE ME, BOLY M et LAUREYS S. Functional neuroanatomy of hypnotic state. J Physiol 2006; 99 (4-6) : 243 – 269.
[131] BENHAIEM JM. Les applications de l’hypnose dans la douleur aiguë induite par les soins. http://www.cnrd.fr/Les-applications-de-l-hypnose-dans-htlm?page=article-imprim&id_article=302
[132] BENHAEIM JM, ATTAL N, CHAUVIN M et Coll. Local and remote effects of hypnotic suggestions of analgésia. Pain 2001; 89 (2-3): 167-173.
[133] FAYMONVILLE ME, BOLY M et LAUREYS S. Functional neuroanatomy of hypnotic state. J Physiol 2006; 99 (4-6) : 243 – 269.
[134] FAYMONVILLE ME, ROEDIGER L, DEL FIORE G et Coll. Increased cere bral functional connectivity underlying the antinociceptive effects of hypnosis. Cognitive Brain Res 2003; 17 (2) : 255-262
[135] RAINVILLE P, DUCAN GH, PRICE DD et Coll. Pain affect encoded in human anterior cingulated but not in somatosensory cortex. Science 1997;277 (5328): 968-971.
[136] FAYMONVILLE ME, BOLY M et LAUREYS S. Functional neuroanatomy of hypnotic state. J Physiol 2006; 99 (4-6) : 243 – 269.
[137] BENHAEIM JM, ATTAL N, CHAUVIN M et Coll. Local and remote effects of hypnotic suggestions of analgésia. Pain 2001; 89 (2-3): 167-173.
[138] BENHAEIM JM, ATTAL N, CHAUVIN M et Coll. Local and remote effects of hypnotic suggestions of analgésia. Pain 2001; 89 (2-3): 167-173.
[139] BENHAEIM JM, ATTAL N, CHAUVIN M et Coll. Local and remote effects of hypnotic suggestions of analgésia. Pain 2001; 89 (2-3): 167-173.
[140] Davidson RJ, Kabat-Zinn J, et al. Alterations in brain and immune function produced by mindfulness meditation. Psychosom Med. 2003 Jul-Aug;65(4):564-70.
[141] http://www.emothe.fr/eft-et-hypnose/
[142] EBADI M. PFEIFFER RF. Parkinson s disease. Ed CRC Press, 2004 ISBN 0-8493-1590-5
[143] HORNYKIEWICZ O. Biochemical aspects of Parkinson mical aspects of Parkinson s disease. Neurology 1998 : 51 : S2-S9
[144] HIRSCH E, GRAYBIEL AM, AGID YA, Melanized dopaminergic neurons are differencially susceptible to degeneration in Parkinson s disease. Nature 1988 ; 334 : 345-348
[145] EBADI M. PFEIFFER RF. Parkinson s disease. Ed CRC Press, 2004 ISBN 0-8493-1590-5
[146] Fabrizio Benedetti, Elisa Carlino and Antonella Pollo. How Placebos Change the Patient’s Brain. Neuropsychopharmacology (2011) 36, 339–354; doi:10.1038/npp.2010.81; published online 30 June 2010
141 De la Fuente-Fernandez R, Lu J-Q, Sossi V, Jivan S, Schulzer M, Holden JE, Lee CS, Ruth TJ, Calne DB, Stoessl AJ (2001). Biochemical variations in the synaptic level of dopamine precede motor fluctuations in Parkinson’s disease: PET evidence for increased dopamine turnover. Annals of Neurology 49: 298-303.
142 De la Fuente-Fernandez R, Jon Stoessl A. The placebo effect in Parkinson’s disease. Trends Neurosci 2002; 25: 302-6
[148] Albin RL, Young AB, Penney JB (1989) The functional anatomy of basal ganglia disorders. Trends Neurosci 12:366 –375.
[149] DeLongMR (1990) Primate models of movement disorders of basal ganglia origin. Trends Neurosci 13:281–285.
[150] Obeso J, Rodríguez-Oroz M, Benitez-Temino B, Blesa F, Guridi J, Marin C, Rodriguez M (2008) Functional organization of the basal ganglia: therapeutic implications for Parkinson’s disease. Mov Disord 23 [Suppl 3]:S548 –S559.
[151] Leena Subramanian, John V. Hindle, Stephen Johnston, Mark V. Roberts, Masud Husain, Rainer Goebel,
and David Linden. Real-Time Functional Magnetic Resonance Imaging Neurofeedback for Treatment of Parkinson’s Disease. Neurobiology of Disease.The Journal of Neuroscience, November 9, 2011 • 31(45):16309 –16317 • 16309
([152] )Park DC, Reuter-Lorenz P (2009) The adaptive brain: aging and neurocognitive scaffolding. Annu Rev Psychol 60:173–196.
[153] http://www.gestiondustress.net/index.php?o=13&m=2
[154] Lutz,A.,Dunne,J.D.,andDavidson, R. J.(2007).“Meditationandthe neuroscienceofconsciousness:An introduction,”in The Cambridge HandbookofConsciousness, 1st Edn, eds P.D.Zelazo,M.Moscovitch, and E.Thompson(Cambridge, UK:CambridgeUniversityPress), 499–551.
[155] Austin,J.H.(2009). SelflessInsight:Zen and theMeditativeTransformations of Consciousness. Cambridge,MA: MITPress.
[156] Slagter,H.A.,Davidson,R.J.,and Lutz,A.(2011).Mentaltrainingas a toolintheneuroscientificstudy ofbrainandcognitiveplasticity. Front.Hum.Neurosci. 5:17. doi: 10.3389/fnhum.2011.00017
[157] Slagter,H.A.,Davidson,R.J.,and Lutz,A.(2011).Mentaltrainingas a toolintheneuroscientificstudy ofbrainandcognitiveplasticity. Front.Hum.Neurosci. 5:17. doi: 10.3389/fnhum.2011.00017
[158] Ledesma D, Kumano H. Mindfulness-based stress reduction and cancer: a meta-analysis. Psychooncology. 2009;18(6):571-9.
[159] Praissman S. Mindfulness-based stress reduction: a literature review and clinician’s guide. J Am Acad Nurse Pract. 2008 Apr;20(4):212-6. Review.
[160] Jain S, Shapiro SL, et al. A randomized controlled trial of mindfulness meditation versus relaxation training: effects on distress, positive states of mind, rumination, and distraction. Ann Behav Med. 2007 Feb;33(1):11-21.
[161] Shapiro SL, Oman D, et al. Cultivating mindfulness: effects on well-being. J Clin Psychol. 2008 Jul;64(7):840-62.
[162] Deyo M, Wilson KA, et al. Mindfulness and rumination: does mindfulness training lead to reductions in the ruminative thinking associated with depression?. Explore (NY). 2009 Sep-Oct;5(5):265-71.
[163] Chiesa A, Serretti A; Mindfulness-based stress reduction for stress management in healthy people: a review and meta-analysis.. J Altern Complement Med. 2009 May;15(5):593-600. Review.
[164] Lutz A, Brefczynski-Lewis J, et al. Regulation of the neural circuitry of emotion by compassion meditation: effects of meditative expertise. PLoS ONE. 2008 Mar 26;3(3):e1897.
[165] Critères d’un épisode dépressif majeur, DSM-IV-TR consulté sur https://www.google.com/search?client=opera&q=sympt%C3%B4mes+d%C3%A9pression+selon+DSM-IV&sourceid=opera&ie=UTF-8&oe=UTF-8
[166] Lengacher CA, Johnson-Mallard V, et al. Randomized controlled trial of mindfulness-based stress reduction (MBSR) for survivors of breast cancer. Psychooncology. 2009;18(12):1261-72.
[167] Sephton SE, Salmon P, et al. Mindfulness meditation alleviates depressive symptoms in women with fibromyalgia: results of a randomized clinical trial. Arthritis Rheum. 2007;57(1):77-85.
[168] Davidson RJ, Kabat-Zinn J, et al. Alterations in brain and immune function produced by mindfulness meditation. Psychosom Med. 2003 Jul-Aug;65(4):564-70.
[169] NCCAM’s 10th Anniversary Research Symposium: Exploring the Science of CAM, National Institutes of Health – National Center for Complementary and Alternative Medicine, February 2010. [Consulté le 18 avril 2011]. http://nccam.nih.gov
[170] Of Meditation, Monks, and Music: Dr Davidson Speaks on Systematic Mind-Body Training, CAM at the NIH, Volume XV, Number 3: October 2008. [Consulté le 18 avril 2011]. http://brainimaging.waisman.wisc.edu
[171] Attention regulation and monitoring in meditation. Lutz A, Slagter HA, Dunne JD, Davidson RJ. Trends Cogn Sci. 2008 Apr;12(4):163-9. Epub 2008 Mar 10. Review.
[172] Institut national de la santé et de la recherche médicale. Troubles mentaux. Dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent. Expertise Collective. Paris: INSERM; 2001.
[173] Pr Patrick Berquin. TDAH et prise en charge ; Centre de Référence des Troubles du Langage et des
Apprentissages CHU Amiens
[174] Pr Patrick Berquin. TDAH et prise en charge ; Centre de Référence des Troubles du Langage et des
Apprentissages CHU Amiens
[175] Pr Patrick Berquin. TDAH et prise en charge ; Centre de Référence des Troubles du Langage et des
Apprentissages CHU Amiens
[176] Pr Patrick Berquin. TDAH et prise en charge ; Centre de Référence des Troubles du Langage et des
Apprentissages CHU Amiens
[177] Lutz A, Greischar LL, et al. Long-term meditators self-induce high-amplitude gamma synchrony during mental practice. Proc Natl Acad Sci U S A. 2004 Nov 16;101(46):16369-73. Epub 2004 Nov 8.
[178] Slagter HA, Lutz A, et al. Mental training affects distribution of limited brain resources. PLoS Biol. 2007 Jun;5(6):e138.
[179] Slagter HA, Lutz A, et al. Theta phase synchrony and conscious target perception: impact of intensive mental training. J Cogn Neurosci. 2009 Aug;21(8):1536-49.
[180] Manna A, Raffone A, et al. Neural correlates of focused attention and cognitive monitoring in meditation. Brain Res Bull. 2010 Apr 29;82(1-2):46-56. Epub 2010 Mar 16.
[181] Mindfulness meditation improves cognition: evidence of brief mental training. Zeidan F, Johnson SK, et al. Conscious Cogn. 2010 Jun;19(2):597-605. Epub 2010 Apr 3.
[182] Brefczynski-Lewis JA, Lutz A, et al. Neural correlates of attentional expertise in long-term meditation practitioners. Proc Natl Acad Sci U S A. 2007 Jul 3;104(27):11483-8. Epub 2007 Jun 27.
[183] Landry, France et Goupil, Georgette, « Trouble déficitaire de l’attention à l’université », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur [En ligne], 26-2 | 2010, mis en ligne le 08 février 2011, Consulté le 21 mars 2015. URL : http://ripes.revues.org/index416.html
[184] Vincent, Annick, M.D.(2005) Mon cerveau a encore besoin de lunettes : le TDAH chez l’adulte. Éditions Académie Impact, Lac Beauport (Québec)
[185] Chevalier, N., Guay, M-C., Achim, A., Lageix, P. et Poissant, H. (Eds.) (2006). Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité : soigner, éduquer, surtout valoriser. Presses de l’Université du Québec, Québec.
[186] Landry, France et Goupil, Georgette, « Trouble déficitaire de l’attention à l’université », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur [En ligne], 26-2 | 2010, mis en ligne le 08 février 2011, Consulté le 21 mars 2015. URL : http://ripes.revues.org/index416.html
[187] OOSTERINK F. M. D., DE JONGH A., AARTMAN I. H. A. « What are people afraid of during dental treatment? Anxiety-provoking capacity of 67 stimuli characteristic of the dental setting ». Eur. J. Oral Sci. [En ligne]. février 2008. Vol. 116, n°1, p. 44‑51. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.1111/j.1600-0722.2007.00500.x >
[188] Dictionnaire des termes de médecine. 27ème édition – Jacques Delamare. [s.l.] : Maloine, 2002. 1001 p.
[189] Dictionnaire des termes de médecine. 27ème édition – Jacques Delamare. [s.l.] : Maloine, 2002. 1001 p.
[190] MORANDJM. Le problème de la peur. InfDent, 1980,19, 1563-1568.
[191] BARE L. C., DUNDES L. « Strategies for combating dental anxiety ». J. Dent. Educ. novembre 2004. Vol. 68, n°11, p. 1172‑1177.
[192] HUET A. Evaluation de l’influence de l’hypnose sur l’anxiété de l’enfant au cours d’un acte
de chirurgie dentaire avec anesthésie locale. Thèse de doctorat de chirurgie dentaire de
l’université de Rennes. Juillet 2006.
[193] LAROUSSE. Le petit Larousse illustré, Paris : Larousse, 1999
[194] Le Petit Larousse illustré grand format. 2013.
[195] DANTZER R. « Psychobiologie de la peur ». Communications [En ligne]. 1993. Vol. 57, n°1, p. 25‑34. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.3406/comm.1993.1864 >
[196] JAAKKOLA S., RAUTAVA P., ALANEN P., AROMAA M., PIENIHÄKKINEN K., RÄIHÄ H., VAHLBERG T., MATTILA M.-L., SILLANPÄÄ M. « Dental fear: one single clinical question for measurement ». Open Dent. J. [En ligne]. 2009. Vol. 3, p. 161‑166. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.2174/1874210600903010161 >
[197] Peretz, B., & Ram, D. (2002). Administering local anaesthesia to paediatric dental patients-current status and prospects for the future. Int J paediatr Dent , 12 (2), 80-89.
[198] Morel, C. (2009). Dictionnaire des symboles, mythes et croyances. Paris: Archipoche Editions.
[199] Waring, P. (1990). Dictionnaire des présages et superstitions. Paris: Editions du rocher.
[200] Amzalag, A., & Dardenne, P. (2006). Codes de la relation dentiste-patient. Paris: Masson.
[201] Ferragut, E. (2000). La dimension de la souffrance en psychosomatique. Paris: Masson.
[202] Dr Alain Amzalag, Rodolphe Cochet. Les nouveaux codes de la relation chirurgien-dentiste/patient. L’INFORMATION DENTAIRE n° 19 – 11 mai 2011
[203] DARWIN C. L’expression des émotions chez l’homme et les animaux. [s.l.] : Rivages poche, 2001. 222 p.ISBN : 2743608420
[204] Praissman S. Mindfulness-based stress reduction: a literature review and clinician’s guide. J Am Acad Nurse Pract. 2008 Apr;20(4):212-6. Review.
[205] Jain S, Shapiro SL, et al. A randomized controlled trial of mindfulness meditation versus relaxation training: effects on distress, positive states of mind, rumination, and distraction. Ann Behav Med. 2007 Feb;33(1):11-21.
[206] Shapiro SL, Oman D, et al. Cultivating mindfulness: effects on well-being. J Clin Psychol. 2008 Jul;64(7):840-62.
[207] http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/08/26/peur-rime-avec-odeur_3466654_1650684.html
[208] DANTZER R. « Psychobiologie de la peur ». Communications [En ligne]. 1993. Vol. 57, n°1, p. 25‑34. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.3406/comm.1993.1864 >
[209] LETZKUS J. J., WOLFF S. B. E., MEYER E. M. M., TOVOTE P., COURTIN J., HERRY C., LÜTHI A. « A disinhibitory microcircuit for associative fear learning in the auditory cortex ». Nature [En ligne]. 15 décembre 2011. Vol. 480, n°7377, p. 331‑335. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.1038/nature10674 > (consulté le 30 avril 2013)
[210] DANTZER R. « Psychobiologie de la peur ». Communications [En ligne]. 1993. Vol. 57, n°1, p. 25‑34. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.3406/comm.1993.1864 >
[211] CIOCCHI S., HERRY C., GRENIER F., WOLFF S. B. E., LETZKUS J. J., VLACHOS I., EHRLICH I., SPRENGEL R., DEISSEROTH K., STADLER M. B., MÜLLER C., LÜTHI A. « Encoding of conditioned fear in central amygdala inhibitory circuits ». Nature [En ligne]. 11 novembre 2010. Vol. 468, n°7321, p. 277‑282. Disponible sur : <
http://dx.doi.org/10.1038/nature09559 >
[212] CIOCCHI S., HERRY C., GRENIER F., WOLFF S. B. E., LETZKUS J. J., VLACHOS I., EHRLICH I., SPRENGEL R., DEISSEROTH K., STADLER M. B., MÜLLER C., LÜTHI A. « Encoding of conditioned fear in central amygdala inhibitory circuits ». Nature [En ligne]. 11 novembre 2010. Vol. 468, n°7321, p. 277‑282. Disponible sur : <
http://dx.doi.org/10.1038/nature09559 >
[213] LETZKUS J. J., WOLFF S. B. E., MEYER E. M. M., TOVOTE P., COURTIN J., HERRY C., LÜTHI A. « A disinhibitory microcircuit for associative fear learning in the auditory cortex ». Nature [En ligne]. 15 décembre 2011. Vol. 480, n°7377, p. 331‑335. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.1038/nature10674 > (consulté le 30 avril 2013)
[214] LETZKUS J. J., WOLFF S. B. E., MEYER E. M. M., TOVOTE P., COURTIN J., HERRY C., LÜTHI A. « A disinhibitory microcircuit for associative fear learning in the auditory cortex ». Nature [En ligne]. 15 décembre 2011. Vol. 480, n°7377, p. 331‑335. Disponible sur : < http://dx.doi.org/10.1038/nature10674 > (consulté le 30 avril 2013)
[215] SALTHUN-LASSALLE BÉNEDICTE. « Les circuits de la peur ». Pour Sci. 26 novembre 2010.
[216] Colleuil, g. (2005). La fonction thérapeutique des symboles : J’ai vu de la lumière noire… . Paris: Arkhana Vox.
[217] Jung, C.-J. (2002). L’homme et ses symboles. Paris: Robert Laffont.
[218] Faymonville, M. E., Mambourg, P. h., Joris, J., Vrijens, B., Fissette, J., Albert, A., et al. (1997). Psychological approaches during conscious sedation. Hypnosis versus stress reducing strategies: a prospective randomized study. Pain , 73 (3), 361-367.
[219] Michaux, D. (2003). Douleur et hypnose. Paris: Imago éd.
[220] Bourassa, M. (1988). Hypnodontie. J Dent Québec , 25, 543-545.
[221] Brisseaux, J. C., & Varma, D. (1992). Une approche de l’hypnose médicale en odontologie. 35, 3067-3071.
[222] Allain, F. (2003). L’hypnose: application en odontologie. Inf Dent , 85 (19), 1247-1250.
[223] Quelet, J. (1993). Hypnose Ericksonienne: le confort du chirurgien-dentiste et celui du patient. Inf Dent , 75 (28), 2043-2047.
[224] Yapko, M. D. (2003). Trancework: an introduction to the practice of clinical hypnosis. New york: Brunner-Routledge.
[225] Forster, A. (1998). Nouvelles techniques en anesthésie générale, perturbations neuropsychiques périopératoires. Revue Médicale Suisse .
[226] Virot, C. (2007). Recherche et succès clinique de l’hypnose contemporaine. Gap: Le souffle d’or
[227] Colleuil, g. (2005). La fonction thérapeutique des symboles : J’ai vu de la lumière noire… . Paris: Arkhana Vox.
Nombre de pages du document intégral:88
€24.90