docudoo

dans un contexte d’hyper-compétitivité, quels sont les facteurs clefs de succès pour une start-up?

SOMMAIRE

RESUME.. 2

INTRODUCTION.. 3

I-      REVUE DE LITTERATURE.. 6

1.1 Concept et définitions. 6

1.2  Les spécificités des start-up. 9

1.3  L’environnement actuel, de plus en plus risqué pour les entreprises. 13

1.4 Problématique. 14

1.5 Questions de recherche. 15

II.1-  Le choix de la démarche épistémologique. 17

II.2- Le choix de la méthode pour la collecte de données. 18

II.3- Terrain d’étude. 21

2.4- Le traitement des données qualitatives. 25

III-  ANALYSE DES RESULTATS. 37

3.1        Les difficultés d’ordre interne et externe auxquelles font face les entreprises. 38

3.2        L’environnement actuel, qualifié d’hyperconcurrentiel 40

3.3        La réduction des risques par les start-up, difficile mais possible. 40

3.4        L’innovation, la bonne gestion, la communication et les employés, les facteurs-clés de développement des start-up. 41

3.5        La mise en œuvre de ces actions de développement. 41

IV – IMPLICATIONS THEORIQUES ET MANAGERIALES. 43

4.1        Implications théoriques. 43

4.2        Implications managériales. 44

V-  CONCLUSION.. 48

VI- GLOSSAIRE.. 50

VII-  SOURCES. 51

 

 

 

 

 

 

 

                                               RESUME

 

 

Le contexte actuel est marqué par une concurrence de plus en plus importante, on le qualifie alors d’hyperconcurrentiel. Les start-up ne sont pas épargnées par ce phénomène malgré leur potentiel de croissance.

Cette étude a alors pour objectif de rechercher les moyens qui peuvent être mis en œuvre par une start-up pour faire face à cet environnement hyperconcurrentiel actuel.

Pour ce faire, nous allons effectuer dans un premier temps une approche théorique du sujet afin d’analyser les études et la littérature effectuées sur le contexte jusqu’à ce jour. Ensuite, nous aborderons une recherche empirique par laquelle nous effectuerons une étude qualitative ayant pour but de récolter des informations pour compléter notre analyse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

Nous assistons ces derniers temps à une évolution importante du secteur économique. Les entreprises sont confrontées à de plus en plus de défis, rendant ainsi difficile leur développement et leur survie sur le marché.

En effet, le contexte actuel est marqué par une hausse des exigences des consommateurs, un développement significatif des nouvelles technologies et ainsi une exigence d’innovation de la part des entreprises, ou encore une entrée de plus en plus d’entreprises sur le marché. L’on parle alors d’un « contexte d’hyper-compétitivité ».

Ce contexte affecte alors le fonctionnement de toute entreprise, mais plus particulièrement celui des start-up. Ces dernières sont d’autant plus touchées, rendant difficile leur succès dans un marché donné.

En effet, la situation des start-up ou « jeunes pousses » les conduit à être plus exposés aux risques causés par l’hyper concurrence qui caractérise le marché actuel. Ainsi, elles doivent déployer des stratégies adaptées à leur situation et au contexte d’hyper-compétitivité. Mais la recherche et l’application des mesures et des stratégies adéquates peuvent s’avérer très difficiles.

C’est ainsi que ce travail va porter sur les facteurs clés de développement des entreprises actuellement. Précisément, nous allons nous focaliser sur les stratégies et les moyens que les start-up peuvent déployer afin d’assurer leur succès dans le contexte d’hyper-compétitivité actuel.

Ce travail est élaboré afin de mieux comprendre le contexte d’hyper-compétitivité, les situations particulières des start-up ainsi que les obstacles rencontrés par ces dernières, et enfin les stratégies qu’elles peuvent déployer pour contrer ces obstacles.

La question qui se pose est alors la suivante : dans un contexte d’hyper-compétitivité, quels sont les facteurs clefs de succès pour une start-up?

Afin de mieux cadrer notre analyse, il importe de poser les quelques questions de recherche suivantes :

Comment se présente le contexte actuel en matière de concurrence pour les entreprises ?

A quelles difficultés les start-up font-elles face dans le contexte actuel ?

Quels sont les facteurs clés qui peuvent être exploités par les start-up dans ce contexte ?

Quel est le coût de la mise en œuvre et de la promotion des facteurs de développement d’une start-up ?

Dans un premier temps, nous allons effectuer une revue de littérature (I) qui portera principalement sur le concept d’hyper-compétitivité, sur les spécificités d’une start-up et du contexte actuel, ainsi que les armes qui peuvent être déployées par les start-up pour assurer leur développement. Nous présenterons également notre problématique et les questions de recherche que nous allons établir dans le cadre de cette étude.

Par la suite, nous allons présenter et décrire la méthodologie (II) de recherches que nous allons déployer dans le cadre de notre étude empirique, ainsi que les résultats (III) que nous aurons obtenu et que nous analyserons par la suite (IV).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • REVUE DE LITTERATURE

 

 

Dans cette partie, nous allons nous intéresser aux différents concepts relatifs à notre sujet. En effet, nous allons évoquer et analyser ici les différentes études théoriques effectuées sur le sujet afin de comprendre et de mieux cerner le contexte de notre étude.

Pour ce faire, nous allons voir successivement les concepts et définitions des termes-clés du sujet, les particularités des start-up, et l’environnement dans lequel elles évoluent actuellement, avant d’aborder la problématique et les hypothèses qui vont cadrer notre recherche.

 

1.1 Concept et définitions

 

Sous cette première section, les termes « start-up » et « hyper-compétitivité » seront définis en premier lieu avant de décrire le contexte dans lequel s’inscrit notre étude.

Nous allons nous intéresser ainsi aux concepts-clés de notre analyse afin de mieux comprendre la portée et le contexte de cette dernière.

 

  • Les start-up : définition

Lorsque l’on s’intéresse à la définition d’une start-up, nous rencontrons souvent une dénomination de cette dernière comme étant une « jeune entreprise innovante », ou encore l’appellation de jeune pousse.

En effet, la start-up est une jeune entreprise se trouvant au tout début de son existence, et qui, grâce à ses potentiels et à ses capacités à innover, est enclin à une croissance et un développement importants.

L’innovation et la capacité à se développer rapidement sont donc les principaux éléments qui caractérisent une start-up, notamment afin d’assurer sa croissance sur le marché.

A la lecture des différentes études théoriques effectuées autour des start-up, nous avons constaté que les auteurs ne reviennent généralement pas sur le concept de start-up. Le concept de start-up, connu par tout un chacun, est donc considéré comme acquis et compris dans le langage entrepreneurial.

Cependant, force est de constater qu’elle reste une notion quelque peu vague et qui n’est pas exploitée à juste titre étant donné qu’elle tient un rôle important dans le contexte économique actuel.

Mais qu’entend-on alors par start-up ?

Selon Eric Ries, la start-up est « une institution humaine conçue pour créer un nouveau produit ou service dans des conditions d’incertitude extrême. » Même si la start-up est caractérisée par son fort potentiel de développement, sa croissance et sa survie restent très difficiles à atteindre, d’où l’incertitude évoquée ici par l’auteur.

La définition générale donnée par les dictionnaires qui a été donnée précédemment, associe souvent les start-up aux nouvelles technologies. En effet, comme celle donnée par le Larousse, à la caractéristique de jeune entreprise de la start-up s’ajoute le fait qu’elle évolue dans le domaine des nouvelles technologies, d’où la définition « jeune entreprise innovante, dans le secteur des nouvelles technologies ». En effet, dans le contexte actuel marqué par un développement sans égal des nouvelles technologies, de plus en plus de nouvelles entreprises entrent sur le marché en apportant des innovations relatives aux nouvelles technologies d’informations et de communication.

Ainsi, selon Patrick Fridenson, l’emploi des nouvelles technologies est l’une des caractéristiques déterminantes d’une start-up, outre l’important potentiel de croissance, les financements importants ainsi que le fait d’être nouvelle sur le marché.

 

  • L’hyper-compétitivité

L’hyper-compétitivité est un terme employé pour décrire l’état de la concurrence et de la compétitivité entre entreprises dans le contexte actuel. En effet, les dernières décennies sont marquées par une croissance significative des recherches et des nouvelles technologies. Une croissance qui a engendré la venue d’un nombre important d’entreprises innovantes sur le marché ainsi qu’une compétition de plus en plus importante sur le marché.

L’hyper-compétitivité, renvoyant à l’environnement hyperconcurrentiel actuel, désigne ainsi l’environnement concurrentiel de ces dernières décennies qui a entrainé un changement radical dans les stratégies qui doivent être déployées par les entreprises, quelle que soit leur taille, afin de faire face à la concurrence et avoir leur place sur le marché.

Selon Richard A. D’Aveni,  les stratégies traditionnelles ne sont plus applicables dans le contexte actuel pour se démarquer de ses concurrents et pour préserver ses « avantages concurrentiels durables » (Richard A. D’Aveni, 1994). En effet, ce constat est une résultante de l’hyper-compétitivité qui caractérise le marché contemporain, marqué notamment par ces faits décrits par l’auteur.

D’abord, Richard A. D’Aveni dit que le marché et le monde concurrentiel actuels sont marqués par une réduction des temps de développement, notamment grâce au  développement des nouvelles technologies et des outils de recherche et de développement, et qui entraine l’accélération du temps qu’une entreprise met pour développer et ensuite introduire sur le marché un produit pour concurrencer celui d’une autre entreprise.

Ensuite, l’auteur évoque le nombre de plus en plus important des concurrents, et notamment des jeunes pousses qui entrent sur le marché. Ces jeunes pousses présentent d’autant plus de risques étant donné qu’elles amènent le principe de l’innovation, tandis que les grandes entreprises sont caractérisées, généralement par leur notoriété et leur place sur le marché.

En outre,  le marché contemporain est caractérisé par des consommateurs informés et donc, plus exigeants. Ainsi, de plus en plus de pression s’exerce sur les entreprises.

En somme, tous ces facteurs font du marché actuel un environnement risqué pour les entreprises, car très compétitif, d’où l’appellation d’  « hyper-compétitivité ».

 

  • Le contexte de notre étude

Nous avons pu voir précédemment les concepts de start-up et d’hyper-compétitivité, termes clés de notre sujet. Nous allons ici parler du contexte de notre étude, plus précisément des liens entre ces termes ainsi que le cadre dans lequel va s’inscrire notre analyse.

Notre travail va porter, à titre de rappel, sur le développement des start-up dans l’environnement d’hyper-compétitivité actuel. En effet, nous constatons que ce dernier rend  difficile la survie et la croissance des entreprises, et principalement les start-up qui sont nouveaux sur le marché et donc confrontées à différentes difficultés.

Nous allons étudier ici les facteurs de développement éventuels qui peuvent être exploités par les start-up afin d’assurer leur croissance ou du moins leur survie face à leurs concurrents.

Cette analyse consistera donc principalement à dégager les stratégies adéquates à l’hyper-compétitivité, des stratégies qui seront notamment adaptées aux situations particulières des start-up.

 

1.2  Les spécificités des start-up

Les start-up ou jeunes pousses sont des jeunes entreprises qui font leur entrée sur le marché. Assurer une croissance sur le marché est rendue difficile à cause de la situation actuelle où l’hyper-concurrence est accentuée par de plus en plus de facteurs, mais elle est d’autant plus risquée dans le cas d’une start-up. En effet, ce sont les spécificités des start-up que nous allons évoquer ici qui sont les principales causes de cette difficulté.

 

  • Les caractéristiques particulières des start-up

Etant des jeunes pousses, les start-up présentent des différences par rapport aux autres entreprises, notamment celles qui opèrent depuis une période plus longue sur le marché.

En effet, les start-up ont quelques caractéristiques particulières qui entrainent la nécessité de stratégies spécifiques, adaptées à leurs situations.

D’abord, les start-up sont, comme nous l’avons compris, des entreprises qui viennent de faire leur entrée sur un marché donné. Cette « jeunesse » des start-up engendrent à la fois des avantages et des inconvénients (que nous évoquerons sous la sous-section suivante), faisant ainsi leur faiblesse et leur force.

En outre, elles sont connues pour être des entreprises à fort potentiel de croissance, c’est-à-dire qu’est une start-up une jeune entreprise qui dispose d’assez de chance pour se développer sur le marché.

Ainsi, une start-up dispose de tous les atouts nécessaires pour assurer son développement et à se protéger contre les difficultés qui se présentent à elle, à condition notamment d’appliquer les bonnes méthodes et stratégies marketing. En effet, le taux de mortalité des start-up reste considérable, ce qui nécessite de la part de ces dernières une certaine prise de mesure afin de diminuer les risques et d’accroître leur chance de réussir.

Patrick Fridenson a énuméré quatre points par lesquels l’on reconnait une start-up. Selon lui, ces caractéristiques d’une entreprise permettent de reconnaitre une start-up, c’est-à-dire que lorsqu’une entreprise remplit ces conditions, il s’agit d’une start-up.

D’abord, la start-up doit répondre au critère d’être nouvelle sur le marché.  L’emploi des nouvelles technologies, c’est-à-dire que la start-up doit avoir recours aux nouvelles technologies et notamment les plus avancées. En effet, l’un des points forts des start-up est qu’elles misent, le plus souvent, sur l’innovation et usent ainsi des nouvelles technologies. L’emploi de ces dernières est indispensable dans l’environnement actuel, plus particulièrement par les jeunes pousses qui font leur entrée sur le marché avec des nouvelles idées innovantes. Nous remarquons d’ailleurs que l’innovation, à l’heure actuelle, est généralement basée sur les nouvelles technologies, pour ne citer que le cas des objets connectés qui font leur entrée dans plus en plus de domaines.

C’est d’ailleurs ce qui démarque la start-up de ses concurrents.

Ensuite, il y a le critère du fort potentiel de croissance qui fait référence à une grande éventualité de la réussite de ces jeunes entreprises. En effet, même si la start-up est soumise à un risque d’échec assez important, elle dispose néanmoins de compétences pour réussir, notamment par le biais de l’innovation.

Il y a, enfin, un dernier critère qui permet de reconnaitre une start-up, c’est qu’elle dispose généralement de financements importants. En effet, l’investissement est énuméré parmi les facteurs de réussite d’une start-up dans la mesure où un investissement important garantit de meilleures recherches et développement, et permet de mettre en œuvre les moyens et les stratégies marketing les plus avancés.

 

  • Les enjeux des situations des start-up et leurs éventuels facteurs de succès

Nous avons abordé précédemment les situations particulières qui font la spécificité des start-up, qui permettent d’une part, de les identifier, mais d’autre part, d’en concevoir les enjeux. C’est-à-dire que par ces critères, nous entrevoyons déjà les forces ainsi que les faiblesses d’une start-up face à ses concurrents, à savoir les entreprises qui sont plus âgées et qui ont opéré depuis plus de temps sur le marché.

L’investissement important ainsi que le fort potentiel de développement peuvent donc, par exemple, être considérés comme des forces des start-up, tandis que le fait qu’elle soit nouvelle (donc méconnue par le public et ayant peu d’expérience) peut être considéré comme une faiblesse.

Pour contrer ces faiblesses, les start-up doivent identifier les facteurs qui pourraient les conduire à une réussite et appliquer les stratégies correspondantes afin d’assurer leur croissance dans un environnement hyperconcurrentiel. La création de valeur est un objectif à atteindre dans le cas d’une start-up. Parmi ces facteurs, nous pouvons citer l’innovation et la qualité du capital humain.

 

  • L’innovation

 

L’innovation, c’est « Tout processus permettant de tirer des avantages économiques et sociaux des connaissances constituées grâce à l’élaboration et à la matérialisation d’idées
débouchant sur la mise au point ou l’amélioration de produits, de services ou
de procédés » (Source: Fonds pour l’innovation Section Projets et Innovation
Canadien) »

Par définition, l’innovation peut être définie comme un processus tendant à introduire de nouveaux produits sur le marché. Ce processus implique alors toutes les démarches pour ce faire, à savoir dans la phase de R&D, de l’élaboration à la distribution des produits.

« C’est une démarche de mise en œuvre d’un produit ou d’un procédé nouveau dans le but de remplacer un produit, un service ou un procédé ancien dans un domaine déterminé. » (CALLOT Philippe, RABET Béatrice, 2006). En effet, l’innovation peut désigner aussi bien l’introduction d’un nouveau produit, que la mise en œuvre d’un nouveau procédé dans l’élaboration des produits existants (BERLAND Nicolas et PERSIAUX François, 2008).

De manière plus large, l’innovation désigne le développement et l’application de nouvelles idées qui peuvent apporter une évolution au niveau du fonctionnement ou sur les produits fournis par l’entreprise (TATIKONDA Mohan V, 2001). C’est d’ailleurs l’essence de l’innovation : la nouveauté et l’offre.

En effet, l’innovation va garantir la survie et la croissance de la start-up du fait qu’elle sert à satisfaire les consommateurs, à se démarquer des concurrents et à faire preuve de capacité et d’aptitude. L’innovation est donc un procédé important auquel doit passer les start-up (Brown et Eisenhardt 1995, Schilling et Hill 1998, Ulrich et Eppinger 2000).

Les start-up usent ainsi généralement des nouvelles technologies, identifient les besoins nouveaux des consommateurs face à l’évolution des recherches et de la société, et tentent de proposer les produits et services adéquats. Elles doivent également, pour ce faire, observer l’état actuel du marché ainsi que les compétences des concurrents afin d’en proposer davantage.

L’innovation est signe de la dynamique de l’entreprise et conduit ainsi une bonne perception de celle-ci par les consommateurs.

  • La capacité à faire face à la concurrence

Des auteurs ont établi que les facteurs de réussite de l’entreprise sont principalement la concurrence, les opportunités pour les activités entrepreneuriales, la compétence et les relations interactives (Solmossy, 2000).

Ainsi, les stratégies marketing à développer afin de garder une certaine avance sur les concurrents doivent être privilégiées afin de mieux assurer la réussite de la start-up.

  • La compétence des personnels et des managers

Afin de garantir le succès de l’entreprise, les managers ainsi que toutes les personnes travaillant au sein de l’entreprise doivent avoir une certaine compétence. En effet, l’entrepreneur, l’entreprise, c’est-à-dire son fonctionnement et son organisation internes, ainsi que l’environnement économique sont décrits comme les trois facteurs de succès d’une entreprise (Franck Lasch, Le Roy Frédéric, Yami Saïd).

Ces trois facteurs ont donc chacun leur importance, et ne doivent pas être négligés, particulièrement dans le cas d’une start-up dont la croissance est encore très aléatoire. Outre leur compétence managériale, ces acteurs doivent également avoir une certaine aptitude à élaborer des idées innovantes.

 

1.3  L’environnement actuel, de plus en plus risqué pour les entreprises

Comme nous l’avons dit plus tôt, l’environnement économique est l’un des facteurs de succès d’une entreprise. En effet, étant l’univers dans lequel évoluent les entreprises, l’environnement économique joue un rôle important et influence largement le fonctionnement, l’organisation et le succès de l’entreprise.

L’environnement actuel, depuis quelques années, est marqué par une forte concurrence, pouvant être qualifiée d’hyper-concurrence, nécessitant ainsi un accroissement des efforts de la part des entreprises et plus particulièrement des start-up.

Les start-up doivent faire preuve de plus de vigilance car elles sont plus exposées à un échec que les entreprises qui ont survécu depuis plusieurs années et qui ont leur place sur le marché.

En effet, les start-up doivent encore faire leur preuve afin d’attirer les consommateurs, et la situation d’hyper-concurrence actuelle ne fait qu’accentuer cette nécessité.

En outre, l’avancée des technologies ainsi que l’accès de plus en plus facilité aux informations ont fait que les consommateurs soient de plus en plus exigeants, notamment au niveau de la qualité, de la nécessité et du coût des produits ou des services. Les entreprises doivent alors être très compétitives, faire preuve de dynamisme et d’efficacité.

Ainsi, les start-up doivent privilégier les stratégies et les moyens dont elles disposent, notamment pour contrer cette situation de concurrence importante.

Passer devant les autres entreprises, innover tant que possible et ce, le plus souvent, et maintenir cette place sont donc les défis des entreprises dans l’environnement actuel, et ainsi et surtout des start-up.

 

 

 

 

 

 

 

1.4 Problématique

 

Tous les enjeux que nous avons évoqués précédemment nous ont conduits à nous intéresser à ce sujet, notamment afin de dégager les facteurs de croissance dans le cas d’une start-up. En effet, rappelons que notre problématique est la suivante :

Dans un contexte d’hyper-compétitivité, quels sont les facteurs clefs de succès pour une start-up?

Nous étions amenés à poser cette question dans le but notamment de savoir s’il existe des moyens exploitables par les start-up dans le but d’assurer sa croissance. C’est-à-dire que cette analyse aura comme objectif de dégager les stratégies qui peuvent être déployées par ces start-up pour faciliter, voire assurer leur développement.

Ce sujet nous semble d’autant plus important au vu de la situation actuelle, particulièrement en ce qui concerne le marché et l’état de la concurrence.

En effet, nous avons pu voir que l’environnement actuel est caractérisé par une hyper-concurrence ou une hyper-compétitivité, nécessitant de la part de chaque entreprise, et plus particulièrement des start-up, un effort proportionnel aux difficultés, c’est-à-dire à leur situation, pour la plupart, précaire et risquée.

D’où l’intérêt de ce travail qui rejoint la littérature faite sur ce domaine, ambitionnant, notamment, d’apporter sa contribution afin de mieux comprendre ce domaine précis.

Outre l’analyse théorique que nous clôturons par cette présentation de la problématique et des questions de recherche, nous allons réaliser également dans le cadre de ce travail une enquête sur terrain qui va nous permettre d’analyser le sujet non seulement du point de vue théorique, mais également sur le plan pratique. Les résultats d’enquête et les informations que nous aurons seront donc analysés et étudiés afin de mieux asseoir notre réflexion.

Ils nous permettront également de donner des réponses aux questions de recherche que nous allons présenter ci-dessous.

1.5 Questions de recherche

 

La problématique que nous avons posée précédemment nous incite à poser des questions de recherches auxquelles nous allons essayer de répondre dans le cadre de cette étude.

En effet, au côté de la problématique, ces questions de recherche, au nombre de quatre, vont également servir de fil conducteur afin de cadrer notre étude. Ainsi, les questions que nous avons formulées et que nous allons présenter ci-dessous vont nous aider à mieux comprendre à quel point l’environnement d’hyper-compétitivité actuel affecte et influence le développement des entreprises, et notamment des start-up ; ainsi que de voir les éventuels facteurs de croissance qui peuvent être exploités par les start-up à cet égard.

Notre réflexion sera alors axée sur les questions suivantes :

La première question va nous conduire à comprendre la manière dont les entreprises et les start-up perçoivent le contexte actuel qui est qualifié d’hyperconcurrentiel, et comprendre ainsi comment elles y font face.

Nous allons nous focaliser sur le point de vue des acteurs et des parties prenantes au sein des entreprises et des start-up :

Comment se présente le contexte actuel en matière de concurrence pour les entreprises ?

Ensuite, nous allons nous intéresser aux principales difficultés que rencontrent ces start-up. En effet, il importe de nous intéresser sur ce sujet afin de voir concrètement les problèmes afin de rechercher les solutions adéquates. La question qui se pose est alors la suivante :

A quelles difficultés les start-up font-elles face dans le contexte actuel ?

En outre, notre sujet nous incite à nous questionner sur les moyens à mettre en œuvre pour remédier à ces risques rencontrés par les start-up. En effet, cette question constitue l’un des objectifs de notre travail qui est celui de rechercher des leviers de développement possibles pour les start-up.

Quels sont les facteurs clés qui peuvent être exploités par les start-up dans ce contexte ?

Et enfin, la dernière question qui va guider notre étude va porter sur les coûts des moyens qui peuvent être exploités par les start-up pour assurer, d’une part, leur développement, et d’autre part, leur croissance. Ainsi, la question qui se pose est :

Quel est le coût de la mise en œuvre et de la promotion des facteurs de développement d’une start-up ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II- METHODOLOGIE

 

Dans cette deuxième partie de notre travail, nous allons voir la méthodologie que nous allons adopter pour l’enquête, dans le cadre de la partie empirique de notre mémoire.

Il importe alors de voir dans un premier temps une présentation ainsi qu’une description de la démarche qui sera adoptée, ainsi qu’une justification du choix de cette démarche.

Par la suite, nous allons décrire le terrain de notre enquête.

II.1-  Le choix de la démarche épistémologique

 

Après avoir vu dans le cadre de la précédente partie les connaissances théoriques sur le sujet, notamment les leviers de développement possibles pour une start-up dans l’environnement hyper-compétitif actuel, nous allons nous intéresser maintenant aux données que nous allons recueillir par des études empiriques.

Vus le sujet, les objectifs et les données que nous voulons recueillir, nous avons choisi d’entamer une démarche qui va nous permettre au mieux de collecter le plus d’informations.

Ainsi, nous allons adopter une démarche interprétative qui repose sur le postulat selon lequel les connaissances sont issues de l’expérience.

Une telle démarche va nous permettre d’atteindre les objectifs que nous avons fixés, et est adaptée à notre sujet d’étude et aux informations que nous voulons recueillir. En effet, nous allons nous intéresser aux leviers qui permettent aux start-up de faire face à la concurrence ainsi qu’aux différents facteurs de croissance dans cet environnement qui, comme nous l’avons vu, devient de plus en plus difficile pour les entreprises, notamment les start-up.

La démarche que nous allons adopter va alors mettre en exergue les expériences et les points de vue de quelques acteurs et responsables au sein de quelques entreprises. Il s’agit des acteurs les mieux placés pour nous informer sur l’environnement dans  lequel évoluent les entreprises ainsi que les facteurs qui peuvent leur permettre de survivre et de se développer.

L’interprétation des résultats que nous allons obtenir va alors nous permettre d’établir un consensus entre les idées des individus que nous allons enquêter.

En outre, elle va nous permettre de comprendre les différents points de vue sur le sujet, notamment ceux des acteurs qui sont déjà au cœur du système.

 

 

 

2.2- Le choix de la méthode pour la collecte de données

 

Dans le but d’obtenir les informations attendues, et même d’avoir d’autres informations dont nous n’avons pas eu connaissance, c’est-à-dire des informations supplémentaires, nous allons adopter la méthode qualitative pour collecter nos données.

Il importe alors de voir dans un premier temps les spécificités de la démarche qualitative ainsi que sa définition avant de nous intéresser aux outils utilisés dans le cadre de cette démarche.

 

  • La méthode qualitative : définition et particularités

Par définition, la méthode qualitative est un« Procédé d’investigation scientifique, utilisant un processus de communication verbale, pour recueillir des information en relation avec l’objet d’étude ». (Grawitz, 1986)

Dans le cadre d’une étude empirique, le chercheur peut choisir entre la méthode quantitative, la méthode qualitative, ou bien de combiner les deux moyens de recherche. Le choix de l’une ou de l’autre repose ainsi sur différents détails, notamment le sujet de recherche et les objectifs à atteindre dans le cadre de la recherche empirique, à savoir les informations recherchées.

Il importe alors de voir dans un premier temps les principales différences qui résident entre la démarche qualitative et la démarche quantitative.

Leurs principales différences résident dans la diversité, la complexité et la nature des données recueillies.

En effet, « Une donnée quantitative est par essence une donnée complexe et ouverte. Ses contours sont flous, sa signification est sujette à interprétation et est inextricablement liée à son contexte de production, à sa valeur d’usage, ainsi qu’à son contexte d’appropriation » (Paillé et Muchielli, 2010) ; ou encore, « Les données numériques apportent des preuves de nature quantitative » (Yin, 1984). En d’autres termes, la méthode quantitative est utilisée dans le cas de données quantifiables, et que l’on veut quantifier, c’est-à-dire représentées par des chiffres.

Par contre, «  Les données qualitatives se présentent sous forme de mots plutôt que de chiffres » (Miles et Huberman, 2003). C’est-à-dire que dans  le cadre de la méthode qualitative, ce ne sont pas les chiffres qui priment, mais les informations tirées des enquêtes et leur qualité. Ces informations peuvent ensuite être interprétées dans le but d’avoir des idées généralisées sur le sujet.

Ainsi, nous pouvons constater que la principale différence entre les deux méthodes est en rapport avec les données collectées et les informations que l’on veut recueillir, c’est-à-dire que si l’on veut avoir des données chiffrées, la méthode quantitative serait la mieux appropriée, tandis que dans le cas contraire, c’est-à-dire que si l’on veut faire primer la qualité des informations, il importe d’adopter la méthode qualitative.

Mais même si ces deux méthodes présentent des différences, cela ne signifie pas pour autant qu’elles soient étrangères. En effet, ces deux méthodologies vont permettre d’obtenir des réponses à des questions données ainsi qu’à vérifier des hypothèses prédéterminées par le biais des informations reçues ainsi que par leur interprétation.

Par ailleurs, les deux méthodes peuvent être utilisées l’une après l’autre, voire simultanément dans le cadre d’un même travail de recherche.

Cependant, dans le cadre de ce travail, vu l’objectif fixé ainsi que les informations recherchées, il importe d’adopter la seule méthode qualitative.

 

  • L’étude qualitative : ses apports pour la recherche

 

Comme nous l’avons vu précédemment, la méthode qualitative va faire sortir des informations à caractère qualitatif ainsi que leurs interprétations, tandis que dans la méthode quantitative ce sont les données quantifiables et des résultats chiffrés qui priment.

D’abord, la méthode qualitative permet de donner la possibilité de collecter les informations nécessaires en recourant à des outils simples et facilement réalisables. Aussi, le chercheur peut obtenir des informations supplémentaires dans le cadre de l’étude qualitative. En effet, étant donné que les questions posées sont souvent plus ou moins ouvertes, conférant une certaine liberté aux interlocuteurs dans leurs réponses, elle permet d’avoir facilement un nombre important d’informations, et notamment celles qui seraient méconnues par le chercheur  avant lesdites enquêtes.

Ainsi, l’un de ses principaux atouts réside dans le fait que les interviewés ne sont pas limités dans leurs réponses.

 

  • Les outils possibles dans le cadre d’une étude qualitative

D’abord, le chercheur peut recourir à l’entretien  individuel directif qui est réputé ne pas conférer assez de liberté à l’interlocuteur dans ses réponses, notamment puisqu’il s’agit la plupart du temps de questions fermées.

Ensuite, il y a l’entretien  individuel semi-directif au cours duquel l’enquêteur donne plus de liberté à son interlocuteur.

L’entretien  de groupe qui a, le plus souvent, un caractère ouvert et dont l’avantage réside principalement dans la pluralité des intervenants, et donc des interactions entre eux.

 

 

 

 

2.3- Terrain d’étude

Cette sous-partie va présenter le choix de la population, c’est-à-dire des interviewés qui vont nous partager leurs expériences ainsi que leurs opinions sur le sujet qui nous intéresse : le développement d’une start-up dans ce climat d’hyper compétitivité actuel.

Aussi, il importe de présenter le guide d’entretien (Cf . annexe) qui va contenir les différentes questions intéressant notre recherche.

 

2.3.1- Choix de la population

Notre population sera constituée de quelque dirigeants d’entreprises, au nombre de douze précisément, notamment de start-ups, de taille variée et œuvrant dans des secteurs différents. Ce choix a été fait notamment afin de pouvoir étoffer au mieux notre étude en ayant un éventail assez élargi d’entreprises, et collecter des informations venant d’acteurs variés.

Nous avons alors mené des entretiens semi-directifs auprès de ces personnes responsables, l’anonymat des enquêtés a été protégé. Ces entreprises sont les suivantes :

 

  • Entreprise 1- DZ. Cette première entreprise a un an d’ancienneté et œuvre dans le marché de la restauration rapide et plus particulièrement de la pizza sur place, emportée et en livraison ainsi que sandwicherie/saladerie. Cette entreprise regroupe alors quatre  salariés et un gérant, avec un chiffre d’affaires de 190.000 euros.

 

  • Entreprise 2- TF. Elle a une ancienneté de 30 ans et regroupe 22 employés. Il s’agit d’une entreprise dédiée à la restauration bar à vin épicerie. Son chiffre d’affaires est de 1,2 millions d’euros.

 

  • La troisième entreprise, TA, dont nous avons interviewé le responsable est spécialisée dans la restauration rapide ethnique. Elle regroupe cinq employés et existe depuis quatre ans. Elle a un chiffre d’affaires de 250.000 euros.

 

  • L’entreprise 4 – T L, quant à elle, regroupe 3 employés, et est également spécialisée dans la restauration rapide. Elle est sur le marché depuis deux ans, avec un chiffre d’affaires de 150.000 euros.

 

 

  • La cinquième entreprise, S C, qui a participé à notre enquête a été créée en 2007, c’est-à-dire avec 9 ans d’ancienneté.

Elle compte aujourd’hui deux magasins  et emploie neuf personnes dont deux dirigeants, un comptable et six employés.

Œuvrant dans le secteur de l’imprimerie – reprographie – signalétique, elle fournit des produits et des services comme les photocopies, les cartes de visites, les flyers,  les affiches, les brochures, les plans, les faireparts, le façonnage, les panneaux et enseignes, les stickers, le marquage publicitaire sur véhicules, ou encore le flocage vêtements.

Ses clients sont formés de particuliers, d’entreprises, et d’associations. (Cible : H/F +18ans).

Son chiffre d’affaires annuel a été de 500.000 euros en 2015, ce qui présente une évolution  de +5% par rapport à celui de 2014.

 

  • La sixième entreprise interviewée a été créée il y a 9 ans, et se trouve dans le domaine des solutions de stockage pour les entreprises et les particuliers. A la différence des principaux fournisseurs, l’entreprise ne fait pas de solutions de stockage via « cloud », c’est-à-dire de manière non physique.

Elle compte sept personnes en son sein. L’on nous apprend que depuis son lancement, son chiffre d’affaires a été multiplié par 12, donnant actuellement un chiffre d’affaires de 880.000 euros.

 

  • L’entreprise CDJ, la septième interviewée, est une petite entreprise individuelle de trois salariés. Cette entreprise a été créée en Janvier 2012, c’est-à-dire qu’elle est à sa quatrième année d’existence. Son activité́ se trouve dans le secteur de la restauration de type rapide, pizzeria au feu de bois. Son chiffre d’affaires est compris entre 150.000 et 200.000 euros.

 

  • P G, la 8ème entreprise, est un garage automobiles avec un panneau mono marque. Elle regroupe en son sein douze salariés et a six ans d’existence.

 

  • L’entreprise V L E, la 9ème entreprise interviewée, a été ouverte il y a 3 ans. Elle activité se concentre sur la commercialisation de fruits, légumes et produits d’usages quotidiens. Son chiffre d’affaires se situe en 200.000 et 250.000 euros.

 

  • L’entreprise 10 – SASU Q, est spécialisée dans la vente de Quartz et bijoux. Son domaine d’activité se focalise sur la vente de minéraux du monde entier à l’état brut (collectionneurs), polis et travaillés, taillés (bijoux ). Il s’agit d’une entreprise active depuis 10 ans. Son personnel est composé de deux salariés (quatre en haute saison), et son chiffre d’affaires estimé à 78.000 euros/an.

 

  • L’entreprise N°11, JP, a un effectif de 2 employés. Elle est spécialisée dans le bâtiment, rénovation d’intérieur. Elle existe depuis cinq ans, et a un chiffre d’affaires de 220.000 euros/an

 

 

  • Et enfin, la douzième entreprise, SB N, est une entreprise de nettoyage. Elle a un personnel formé de 5 personnes. Elle est créée depuis 7 ans, et a un chiffre d’affaires de 288.000 euros/an.

 

2.3.2- Guide d’entretien

Nous présenterons ici les résultats attendus dans le cadre des entretiens que nous allons réaliser et dont les résultats seront traités par la suite.

Notre choix s’est porté sur l’entretien semi-directif qui est une technique privilégiée lorsque l’on parle d’étude qualitative.

En effet, dans le cadre de l’entretien semi-directif, l’interview repose sur un guide d’entretien qui comporte diverses questions suivant les informations attendues. Vu l’objectif de notre recherche, à savoir recueillir l’avis de certains acteurs, des professionnels, sur les facteurs de développement des start-up vue l’hyper-compétitivité qui caractérise le marché actuel, il importe de poser des questions ouvertes.

En effet, ces questions ouvertes ont été formulées dans le but de donner une liberté aux interviewés dans leur réponse, et d’attendre, éventuellement, des réponses inattendues qui seront des informations complémentaires pour notre étude.

Les principaux résultats attendus à l’issue des entretiens sont alors les suivants.

D’abord, nos premières questions portent sur la situation de l’entreprise, notamment sa taille, son domaine d’activités ou encore l’état de la concurrence dans ce domaine. Nous pouvons ainsi situer l’entreprise dans son contexte et mieux apercevoir sa situation ainsi que les difficultés et les risques auxquels elle est soumise.

Ensuite, nous cherchons à identifier, à énumérer et à classer selon leur importance les  leviers de développement, de manière générale, pour les start-up.

En outre, nous cherchons à établir le point de vue des professionnels sur la situation actuelle. En effet, nous incitons les répondants à décrire comment ils trouvent le marché actuel, notamment en ce qui concerne la concurrence.

Et enfin, nous cherchons à établir les armes concurrentielles proprement dites pour les start-up ainsi que leur coût, éventuellement, et les stratégies qui peuvent les accompagner pour susciter au mieux leur réussite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.4- Le traitement des données qualitatives

 

Notre choix s’étant porté sur une méthodologie qualitative, il faut bien garder à l’esprit que l’une des particularités de l’analyse qualitative est de mettre en relief des informations de nature très variée. Il est donc indispensable de savoir exploiter au mieux tous les éléments qui résulteront de nos entretiens.

A la différence de l’étude quantitative, l’analyse qualitative permet aux interviewés d’exprimer leurs idées et leurs avis, de les expliquer et elle permet aussi à l’enquêteur de rebondir avec souplesse sur certaines réponses, de creuser là où les informations sont les plus précieuses. Toutefois, chaque élément de réponse venant de nos interlocuteurs est important d’où la nécessité d’une bonne analyse et surtout d’une méthode bien définie d’interprétation des résultats.

En effet, ≪ selon la majorité des chercheurs, la recherche qualitative ne se caractérise pas par les données, puisqu’elles peuvent aussi être quantifiées, mais bien par sa méthode d’analyse qui n’est pas mathématique ≫ (Strauss et Corbin, 1990).

Dans notre cas précis, le traitement des données consistera essentiellement à retranscrire les informations que nous allons recueillir, leur mise en forme puis l’interprétation de ces dernières afin de de dégager toute la substance qui nous intéresse dans le cadre de notre recherche. Nous confronterons ensuite nos résultats à notre revue de littérature afin de mettre en lumière les informations nouvelles et pertinentes qui nous permettront d’établir des propositions, puis d’en dégager des implications managériales et théoriques. Enfin, nous parviendrons à la conclusion de notre travail de recherche qui nous permettra éventuellement de dresser des pistes futures de recherche.

Ainsi, le traitement des données brutes se fera en suivant un plan d’action bien précis :

  1. La transcription de ces données ou résultats.
  2. Analyse du contenu des interviews.
  3. Mettre en relation nos résultats terrain avec les connaissances actuelles sur le sujet (revue de littérature) afin de mettre en exergue les points convergents, divergents et surtout les données nouvelles qui éclairent notre recherche.
  4. Tirer des conclusions visant à établir de nouvelles propositions en répondant aux quatre grandes questions qui définissent le cadre de notre étude (cf. I.5. Questions de recherches,

p.13)

  1. En déduire les implications managériales et théoriques.
  2. Dresser une conclusion générale de notre travail de recherche en y apportant si possible des pistes de recherches futures.

 

 

  • Les difficultés ou les risques rencontrés dans le contexte actuel

 

  • Les difficultés relatives au personnel

 

Certains des interviewés évoquent des difficultés qui sont relatives au personnel et à l’équipe qui travaille au sein de l’entreprise. Pour la deuxième entreprise, « Equipe pas soudée, personnel peu impliqué, charges élevées, peu de temps. », ou encore le « Poids des charges, personnel peu investi, manque d’autonomie », déclare la 3ème entreprise.

« […] Par ailleurs, la qualification des salariés est insuffisante. En effet, il n’y a pas de formation – à proprement dite – permettant aux jeunes d’être opérationnels dès leur rentrée sur le marché du travail. Le temps de formation en interne, dans une petite structure, est trop important en rapport avec la productivité attendue. […] », ou encore  « […] investissement du personnel en baisse dans son travail. »

  • Les difficultés relatives à l’environnement externe

Outre les difficultés internes, notamment relatives au personnel de l’entreprise, notre enquête a révélé des difficultés qui sont causées notamment par des facteurs externes à l’entreprise. Ces facteurs sont alors de différents ordres, non seulement relatifs à la concurrence, mais sont également relatifs à l’économie en général, le comportement des consommateurs, ou encore au marché d’une manière générale.

Pour l’entreprise 1, les difficultés rencontrées sont relatives au fait qu’il y a « beaucoup de concurrents, prix agressifs, employés peu ou pas impliqués, manque de visibilité sur le long terme (peur d’investir, danger développement trop rapide, jeune expérience de manager) »

Ensuite, les difficultés rencontrées actuellement sont relatives à la lourdeur des charges comparées au revenu, comme l’affirme l’un des interviewés,  « Faible activité, pas assez de revenus pour dégager salaires. »

« Nous sommes une structure qui collabore beaucoup avec les entreprises ou les administrations. Depuis la crise, la majorité d’entre elles ont resserré leur budget dédié à la communication et plus précisément celui lié à l’impression des différents supports de communication, préférant davantage communiquer sur Internet (moins onéreux, plus de visibilité).

Par ailleurs, la qualification des salariés est insuffisante. En effet, il n’y a pas de formation – à proprement dite – permettant aux jeunes d’être opérationnels dès leur rentrée sur le marché du travail. Le temps de formation en interne, dans une petite structure, est trop important en rapport avec la productivité attendue.

Enfin, les clients se tournent de plus en plus vers Internet pour commander leurs supports de communication, même si le service avant/après-vente n’est pas toujours présent. Cette concurrence est de plus en plus présente. »

« Les grandes entreprises continuent de faire des offres de stockage en ligne, ce qui ne nous facilite pas la tâche. De plus en plus de personnes s’intéressent au Cloud. Le risque est que notre clientèle fidèle se dirige un jour vers le Cloud. Nous mettons peu à peu en place une offre de type Cloud pour pouvoir nous aligner au risque de disparaître. »

« Le soucis actuel de la malbouffe et les relations faites par rapport à la pizza. Une bonne pizza n’est pas nécessairement synonyme de malbouffe ou de mauvaise qualité́. Le pouvoir d’achat des consommateurs qui baisse.

La saturation du marché́ du point de vue local, au moins une quinzaine de pizzerias à moins de 5km à la ronde sans parler de la concurrence indirecte omniprésente kebabs sandwicherie etc. »

« La pression fiscale en matière environnement pour les personnes voulant acquérir un véhicule, les politiques de la marque qui changent chaque année, augmentation abusive des pièces incitant le particulier à chercher d’autres canaux d’approvisionnement, investissement du personnel en baisse dans son travail. »

« C’est la guerre des prix dans la grande distribution, ce qui la rend très agressive au niveau des prix et nous ne pouvons pas nous aligner. Nous nous devons donc de garantir à nos clients une qualité et une fraîcheur optimum de nos produits.

L’autre difficulté est le pouvoir d’achat des consommateurs. D’où l’importance capitale de la fixation des prix. »

Les affirmations suivantes le confirment :

« La hausse fulgurante des prix d’achats (* 10 en importation) notamment Brésil et USA »

« Concurrents avec des prix trop bas, difficulté à se vendre avec des prix plus élevés. »

« Prix agressifs de la concurrence, employés souvent en maladie. »

 

  • Sur une échelle de 1 à 10, à combien placeriez-vous le curseur concernant le degré de concurrence auquel fait face votre entreprise ?

 

 

Echelle Nombre de réponses

 

1/10

 

0
2/10

 

0
3/10

 

0
4/10

 

0
5/10

 

0
6/10

 

2
7/10

 

4
8/10

 

3
9/10

 

2
10/10

 

1

 

Certains des répondants ont rajoutés que « 8/10 hyper concurrentiel. L’entreprise le vit plutôt bien en ciblant un segment particulier (les CSP+ et les femmes qui désirent manger mieux). Différenciation par la qualité et par la nouveauté. » ;

« 7/10 L’entreprise consolide ses acquis (fidélisation de la clientèle, intégration des coûts) » ;

« 6/10 Concurrence directe sur zone de chalandise réduite (peu de concurrents qui font les mêmes produits) mais la concurrence indirecte très forte (plusieurs acteurs sont très influents sur le marché, et peuvent appliquer des prix agressifs) » ;

« 7/10. A notre faveur, beaucoup de consommateurs ne croient pas ou ne sont pas intéressés par le Cloud. » ;

 « 8/10 sans hésiter. Le contexte actuel et la situation économique rendent le prix comme premier critère d’achat des consommateurs (en général) »

 

  • Comment abordez-vous cette situation d’hyper-concurrence (le cas échéant) ?

 

 

 

Nombre de réponse
o   Franchement inquiet

 

0
o   Plutôt inquiet

 

3
o   Plutôt serein

 

8
o   Franchement serein 1

 

« Franchement serein en innovant, car marché en pleine mutation et donc miser dès maintenant sur les tendances du marché à long terme (le manger-mieux) »

 « Plutôt serein : la notoriété grandissante et l’image de marque redynamisée, l’entreprise fait partie des leaders du marché local, et à de beaux jours devant elle. »

« Plutôt difficilement. Les entreprises proposant le Cloud sont de plus en plus agressives, certaines proposant les solutions de stockage via d’autres offres différentes (abonnement TV, Internet etc….) »

« Plutôt serein pour la simple et bonne raison que nous ne sommes pas là pour lutter contre la grande distribution, notre positionnement est différent. De plus, le marché du bio/produits frais continue de grandir à une vitesse exponentielle. La demande est toujours plus forte. »

 

  • Les start-up peuvent-elle, à votre avis, réduire les risques et faire face à ses concurrents dans ce climat d’hyper-compétitivité ?

 

 

« Plutôt difficilement. Aujourd’hui le business du stockage est assez compliqué, tiraillé entre ceux qui resteront sur le bon vieux disque dur, et ceux qui opteront pour le dématérialisé. A notre faveur, l’économie souterraine qui s’est créé avec la dématérialisation (trafic/vols/perte de données) continue de nous profiter. »

« Plutôt difficilement : Pour réduire les risques, il faut que la startup présente un avantage concurrentiel qui lui permettra de rentrer dans le marché dans lequel elle souhaite s’implanter, et y pérenniser. Cela passe souvent par une innovation, que ce soit sur son concept ou bien le produit (ou service) qu’elle commercialise. L’objectif ici est de faire beaucoup de communication autour de ça pour que le client soit averti, et permettre de prendre des parts de marché à ses concurrents. »

« Plutôt difficilement. Il faut avoir les reins solides et un mental à toute épreuve. La grande distribution dispose de beaucoup plus de moyens, il faut faire la différence dès le lancement et recruter un maximum de clients à fidéliser. »

  • Quels sont, selon vous, les moyens qui permettent de faire la différence face à un concurrent ?

 

  • L’accueil et le lien avec la clientèle

 

La proximité avec les clients et l’accueil qui leur est fait figurent parmi les moyens les plus évoqués par les interviewés. En effet, « toujours plus de proximité », « la bonne ambiance avec les clients », ou la « proximité clientèle » sont évoquées par les uns et les autres des responsables interviewés.

En outre, l’un d’eux explique que « Cela dépend réellement du concept de commerçant que chacun veut apporter. Il n’est pas difficile de faire pire que la grande distribution en termes de pénibilité pour faire les courses. Et l’aspect humain y est de plus en plus négligé. Il faut mettre l’accent sur la proximité avec les clients (fidélisation), la fraîcheur des produits et trouver le bon mix marketing. »

  • La qualité des produits

 

Le responsable de l’entreprise 1 cite parmi les moyens qu’il évoque la « Qualité produits »

« Sans aucun doute la qualité́ des produits et des pizzas, la cuisson au feu de bois est un plus, la bonne ambiance avec les clients, le service de livraison à domicile, la renommée du pizzaiolo et la notoriété́ de la pizzeria, concours etc »

  • La bonne gestion, l’emplacement, l’innovation et les coûts

« Prix, formation du dirigeant et des employés, qualité du management, bonne gestion, et appui financier » (E1) « Maitrise des coûts, éthique, présence sur les réseaux sociaux» (E2)

« Innover, apporter quelque chose en plus » (E3)

« Emplacement, prix, proximité clientèle, présence sur internet, baisse des couts » (E4)

« A vrai dire, toutes les solutions de stockage se ressemblent. Face à un concurrent, la différence se fera sur le service. Nous nous efforçons de conseiller au mieux nos collaborateurs, d’avoir un suivi régulier avec nos clients, et de garder une proximité (surtout les entreprises). Les entreprises ont souvent des données importantes à stocker, d’où la nécessité de les rassurer. »

« Le prix non excessif malgré́ la qualité́ fournie, excellent rapport qualité́ – prix »

« Le choix des salariés

  • La réduction des marges
  • La remise en question permanente
  • Innover en matière de services
  • Prise de part des salariés »

« Le savoir-faire : la base d’une entreprise, l’innovation, la différenciation, la valorisation de son offre, prix, proximité clientèle, qualité, rapidité »

  • Selon vous, quels sont les facteurs clés de succès pour une start-up ?

 

  Les facteurs de développement
Entreprise 1- restauration rapide

 

 

 

 

 

 

 

Entreprise 2

 

 

 

 

Entreprise 3

 

 

 

 

 

Entreprise 4

 

 

 

Entreprise 5

 

 

 

 

 

 

Entreprise 6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entreprise 7

 

 

 

 

 

 

Entreprise 8

 

 

 

 

 

 

Entreprise 9

 

 

 

 

 

Entreprise 10

 

 

 

 

 

Entreprise 11

 

 

 

 

Entreprise 12

–        Financement

–        Formation du/des dirigeants

–        Gestion (coûts, stratégie de développement)

–        Résistance au stress

–        Cohésion dans le personnel

 

 

–        Emplacement

–        Qualité du produit et du service

–        Visibilité digitale référencement, réseaux sociaux etc.

 

–        Trésorerie

–        Maitrise des coûts

–        Capacité d’emprunt

–        Vision stratégique à moyen-long terme

 

 

–        Marketing

–        Communication

–        Soutien financier

 

 

–          Innovation

–          Communication

 

 

–        Qualité et rapidité de croissance : elle doit savoir tout faire, du juridique aux ressources humaines en passant par le marketing.

–        Focus client : la focalisation sur le client, quel que soit le stade de développement de l’entreprise. Adéquation Homme/Produit.

–        Recrutement : la gestion des talents pour l’attribution des responsabilités et des taches à effectuer.

–        Etre à l’écoute des clients. Stocker des données (personnelles ou professionnelles) comporte un enjeu essentiel pour le succès de la start-up qui se lance dans le stockage de données. Le suivi est tout aussi important (entreprises)

 

–        produire et ou vendre de la qualité

–        originalité́, l’idée

–        le business model

–        équipe, s’associer et faire en sorte que ça dure

–        le financement

–        bonne communication

 

–        se différencier des autres (avoir un coup d’avance)

–        ne pas vouloir faire de l’argent trop vite

–        ne pas financer tout dans la même banque (avoir plusieurs investisseurs)

 

–        Une étude de marché approfondie. Un bon business plan. Il faut surtout s’entourer des bonnes personnes. Ensuite, il faut persévérer. Les obstacles seront multiples. Il faut aussi croire en son entreprise. Le relationnel est tout aussi important dans ce genre de commerce de proximité.

 

 

 

–        soutien bancaire

–        relation client

–        capacité d’embaucher

 

 

–        capacité d’Embauche

–        Maitrise des coûts

–        Soutien financier

–        Optimisation fiscale

 

 

–        Qualité d’embauche

–        budget communication

–        soutien bancaire

 

 

 

 

 

 

  • Comment décririez-vous le coût de la mise en œuvre de ces moyens ?

 

Echelle Nombre de résultats
Trop élevé 2
Plutôt élevé 5
Plutôt raisonnable 2
Raisonnable 1

 

« Plutôt élevé. Lancer son entreprise est un engagement longue durée, et les concessions financières seront de mises. Les premiers mois de notre lancement, ma femme et moi avons fini les mois très difficilement. Un bon lancement peut très vite devenir très couteux. »

« Plutôt bas. Vous avez besoin d’un ordinateur, et du café pour la tenue des fichiers clients (Rires). Acheter nos matières premières en Asie nous permet de gérer correctement nos charges. »

  • Le coût financier de la mise en œuvre des moyens évoqués

Selon les interviewés, le coût d’une mise en œuvre idéale des moyens évoqués varierait entre 5000 euros et 70.000 euros.

 

  • Des mesures et stratégies pour une bonne mise en œuvre des moyens

D’abord, les interviewés invoquent des moyens nécessaires sur le plan financier.

Ainsi, il y a les aides financières pour un investissement en masse, notamment auprès des banques, la baisse du coût des charges sociales pour embaucher/investir, la baisse des charges pour les entreprises : diminuer le taux d’imposition et les cotisations patronales, pour être plus compétitif et pouvoir embaucher ou investir.

« Les banques restent les maîtres et les seuls décideurs pour faciliter ou non ces moyens…Cette dépendance peut être fatale pour beaucoup de start-up. L’état n’est pas non plus vide de reproches, lui qui taxe d’énormes sommes d’argent aux petites PME. Les mesures pour faciliter la mise en place ? Moins taxer. »

Ensuite, des mesures sont également à envisager au niveau du personnel, selon les résultats de notre enquête. « Embauche ultra sélective, flexibilité de l’emploi » ; « Bien choisir collaborateurs et employés » ; « bien recruter » ; sont autant de termes utilisés par les répondants pour exprimer ce besoin de recruter un personnel  compétent.

Et enfin, d’autres moyens sont également proposés par les interviewés, à savoir le recours à la sous-traitance, ou encore l’appel à des cabinets spécialisés.

III-  ANALYSE DES RESULTATS

 

Après avoir étudié notre sujet sur le plan théorique, nous avons effectué une enquête qualitative par laquelle nous avons pu récolter les informations pratiques présentées précédemment.

Aussi, il importe de les analyser afin de pourvoir dégager leur apport pour notre étude, notamment dans le cadre des implications théoriques et managériales.

 

  • Les difficultés d’ordre interne et externe auxquelles font face les entreprises

Notre enquête nous a permis de constater que les difficultés que les entreprises et les start-up sont amenées à faire face sont nombreuses, et peuvent être classées en deux catégories : les difficultés d’ordre interne, et les difficultés externes à l’entreprise.

  • Les difficultés internes

Comme indiqué, nous qualifions de difficultés internes celles que nous pourrons attribuer au fonctionnement et à l’organisation internes de l’entreprise.

D’abord, les entreprises et start-up souffrent, pour la plupart, d’un manque de compétence des employés. En effet, les employés font souvent preuve de manque d’implication dans les tâches réalisées et dans le bon fonctionnement de l’entreprise en général, c’est ce qui vicie véritablement à la croissance de celle-ci. Les employés sont, rappelons-le, des acteurs essentiels dans une entreprise. Ainsi, le développement de cette dernière repose non seulement sur les dirigeants et les différents responsables, mais également sur chaque employé. Il est donc indispensable que chacun d’entre eux ait conscience de cette responsabilité et fasse de son mieux pour l’assurer. Aussi, il est nécessaire que les employés tissent un lien entre eux et l’entreprise et le lieu de travail pour qu’ils s’y sentent rattachés et donc impliqués dans la recherche de son bon fonctionnement. Cela conduirait également à l’établissement d’un certain lien entre les employés, puisque l’un de nos répondants affirme que l’une des difficultés repose sur le fait que le personnel n’est pas soudé.

En outre, le développement des entreprises est également ralenti, voire freiné, par un manque de qualification du personnel. Une telle difficulté présente une véritable menace pour l’entreprise étant donné que sa croissance repose sur la compétence des employés. Certaines décisions managériales doivent alors être prises afin  de surmonter cette difficulté.

Par ailleurs, des problèmes d’ordre financier sont également à signaler. En effet, les entreprises font face à des difficultés budgétaires, notamment par les charges très élevées contre des revenus assez bas. Une telle situation représente un risque important puisqu’elle peut conduire à une faillite de l’entreprise, nécessitant alors la prise de certaines mesures comme la réduction de l’effectif ou par les actions tendant à accroître la vente comme l’innovation.

 

  • Les difficultés externes

Nombreuses difficultés extrinsèques sont également recensées. D’abord, sur le plan financier, un manque de financement ainsi qu’une réticence quant à l’investissement sont relevés par les interviewés. Or, ce manque de moyens financiers et cette peur d’investir figurent parmi les principaux facteurs de blocage contre une croissance pérenne de l’entreprise. En effet, dans le cas d’une start-up, les investissements, notamment dans les différentes innovations, sont indispensables. Afin d’aller outre cette réticence, il importe d’instaurer solidement les actions à entreprendre, en suivant les étapes d’une bonne innovation marketing, comme l’étude préalable, la recherche d’idées innovantes, l’élaboration des projets et le pré-lancement, le cas échéant. Ces étapes doivent alors être suivies avec la concertation de tous les acteurs, ou en faisant appel à des professionnels, si besoin.

Ensuite, une autre difficulté est relative au changement de comportement des consommateurs. « Enfin, les clients se tournent de plus en plus vers Internet pour commander leurs supports de communication, même si le service avant/après-vente n’est pas toujours présent. » ;  « Le soucis actuel de la malbouffe et les relations faites par rapport à la pizza. Une bonne pizza n’est pas nécessairement synonyme de malbouffe ou de mauvaise qualité́.», sont des exemples montrant le changement de comportement des consommateurs.

Par ailleurs, l’on parle également d’une saturation du marché, des offres et actions de plus en plus compétitives des concurrents, ou encore la baisse du pouvoir d’achat des clients.

Devant des faits aussi compétitifs, il est indispensable de rechercher et de renouveler autant que possible les idées innovantes tendant à satisfaire de plus en plus les clients et à devancer les concurrents.

 

  • L’environnement actuel, qualifié d’hyperconcurrentiel

Selon les responsables d’entreprises que nous avons enquêtés, l’environnement actuel peut bien être qualifié d’hyperconcurrentiel. En effet, sur une échelle de 1 à dix, leurs choix se sont portés entre 6 et 10.

Les enquêtés estiment donc que la concurrence à laquelle fait face chacune de leur entreprises est assez importante pour la qualifier d’hyper-concurrence. L’offre alléchante faite par les concurrents aux consommateurs, notamment en matière de prix figure parmi les causes de cette hyper-concurrence.

Une véritable guerre des prix s’installe donc entre les entreprises, l’une des principales difficultés auxquelles elles font face est alors la nécessité de s’aligner à ce prix de plus en plus bas affiché par les concurrents. Cependant, la qualité doit toujours primer. L’équilibre entre les prix et les qualités est désormais l’un des principaux défis de chaque entreprise.

 

 

  • La réduction des risques par les start-up, difficile mais possible

A première vue, les risques auxquels les start-up font face paraissent insurmontables, c’est-à-dire que la survie et la croissance des start-up dans cet environnement hyperconcurrentiel actuel semblent impossibles.

Cependant, les informations issues de notre enquête nous montrent que les interviewés sont positifs en ce qui concerne la réduction des risques, et notamment la possibilité de les affronter.

La majorité des répondants sont alors plutôt  sereins quant à la possibilité pour les start-up de surmonter ces risques : « Franchement serein en innovant, car marché en pleine mutation et donc miser dès maintenant sur les tendances du marché à long terme (le manger-mieux) » ; « Plutôt serein pour la simple et bonne raison que nous ne sommes pas là pour lutter contre la grande distribution, notre positionnement est différent. De plus, le marché du bio/produits frais continue de grandir à une vitesse exponentielle. La demande est toujours plus forte. »

Nous pouvons dire alors, à l’instar des interviewés, que réduire les risques est certes difficile, mais n’est pas impossible. Les interviewés qui œuvrent dans le domaine de la restauration présentent, d’une manière générale, un optimisme, notamment par l’innovation et l’offre de produits de qualité aux consommateurs, tandis que pour les responsables dans d’autres secteurs, la réduction des risques paraît moins évidente, pour ne citer que l’entrepreneur en bâtiment- rénovation d’intérieur.

Nous pouvons dire alors que la réduction des risques dépend des secteurs d’activités, et qu’il appartient à chaque start-up de trouver les moyens adéquats selon sa situation.

 

  • L’innovation, la bonne gestion, la communication et les employés, les facteurs-clés de développement des start-up

Parmi les réponses reçues, la bonne gestion, la communication et le choix des employés sont les facteurs de croissance les plus évoqués par les répondants. En effet, quel que soit le secteur d’activité des start-up, ces éléments constituent des facteurs indispensables à une bonne marche de l’entreprise.

Ainsi, une formation des dirigeants est nécessaire afin de garantir une bonne gestion de l’entreprise, notamment puisque le manque de qualification et d’expérience du manager d’une start-up se dresse souvent comme un frein à son développement.

En outre, l’innovation s’avère indispensable pour se démarquer des concurrents. Il importe ainsi de chercher les nouvelles demandes formulées par les consommateurs et les anticiper, le cas échéant, afin de prendre de l’avance sur les entreprises concurrentes.

Et enfin, le choix des personnels et leur placement au sein de l’entreprise doivent être faits avec stratégie afin d’exploiter au mieux les compétences et les savoir-faire de  chacun.

 

 

  • La mise en œuvre de ces actions de développement

Selon les interviewés, les institutions bancaires sont les premiers alliés des start-up dans la mise en œuvre des facteurs de développement cités précédemment. En effet, la mise en œuvre des stratégies nécessite des moyens financiers plus ou moins conséquents, d’où le besoin d’aides financières.

Par ailleurs, assurer la compétence des salariés est un élément tout aussi important dans la mise en œuvre des actions de développement avancées plus tôt.

Nous pouvons constater que les moyens pour la mise en œuvre des actions cités sont relatifs aux problèmes rencontrés par les start-up. Ainsi, avant d’élaborer les projets et les stratégies nécessaires, il importe toujours d’effectuer une étude sur la situation de la start-up, de l’environnement dans lequel il se trouve, et notamment de ses concurrents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV – IMPLICATIONS THEORIQUES ET MANAGERIALES

 

Après avoir abordé successivement l’approche théorique du sujet et l’approche pratique, notamment par enquête qualitative, nous allons effectuer ici une confrontation de ces deux  approches, avant d’avancer des implications managériales.

Nous avons pour but de voir les différences et les convergences éventuelles qui existent entre les éléments théoriques que nous avons vus en première partie, et les éléments pratiques issus des enquêtes menées auprès de professionnels au sein des douze start-up et entreprises enquêtées.

 

  • Implications théoriques

Nous allons évoquer successivement les principales informations obtenues avant de dégager les informations que nous avons eues grâce à l’étude pratique, et que nous n’avons pas vues précédemment.

 

  • L’hyper-compétitivité qui caractérise le marché actuel

L’étude théorique ainsi que l’analyse des informations pratiques font ressortir que l’environnement actuel dans lequel se trouvent les start-up se caractérise par un accroissement important de la concurrence. Il peut être ainsi qualifié d’hyperconcurrentiel.

Selon notre enquête, les concurrents sont de plus en plus nombreux, et ce, pour tous les secteurs d’activités étudiés. Cette hyper-concurrence se manifeste alors par la venue de nouveaux produits auprès des consommateurs, l’ouverture de nouveaux emplacements ou encore la baisse des prix.

 

  • L’innovation, un levier de développement essentiel aux start-up

L’aptitude à mettre en œuvre  une innovation est l’une des caractéristiques des start-up, comme nous l’avons vu dans notre première partie. Ainsi, l’on ne peut prétendre à une croissance sans mettre en œuvre des processus d’innovation.

Les enquêtés ont également évoqués  cette nécessité de l’innovation qui est décrite comme l’un des facteurs de développement d’une start-up. Nous pouvons dire alors que les idées théoriques et pratiques convergent également sur ce point.

 

  • Une croissance des start-up possible avec les stratégies adéquates

Une information que nous n’avons pas vue dans notre partie théorique, mais que nous avons pu comprendre grâce à l’enquête sur terrain est le caractère possible de la croissance des start-up dans cet environnement hyperconcurrentiel. En effet, malgré la concurrence accrue dans le marché actuel, les enquêtes nous ont révélé que les responsables d’entreprises et des start-up sont optimistes quant à la possibilité de croissance.

Néanmoins, réduire les risques pour une start-up reste très difficile ; aussi, il est indispensable de prendre des mesures adéquates pour faire face à la concurrence et susciter le choix des consommateurs.

 

 

  • Implications managériales

Nous allons avancer ici les implications managériales en répondant aux questions de recherche formulées pour cadrer notre étude.

  • Comment se présente le contexte actuel en matière de concurrence pour les entreprises ?

Suite à notre analyse, nous avons pu comprendre que le contexte actuel est marqué par une concurrence importante. Il peut donc être défini comme un contexte hyperconcurrentiel dans le cadre duquel les entreprises, et particulièrement les start-up, sont confrontées à des blocages, rendant très difficile leur survie et développement.

En effet, à cause de cette situation, il devient de plus en plus difficile pour les start-up de faire leur entrée sur le marché et de rivaliser avec les anciennes marques ou bien les autres jeunes pousses, notamment dans le cas d’un manque d’expérience du manager. Il importe alors de mettre en œuvre tous les atouts possibles pour que les start-up puissent se développer, pour ne citer que l’appel à des professionnels extérieurs, la formation de tous les acteurs (des managers au personnel), la communication et le développement de projets réfléchis et étudiés spécifiquement au regard des données particulières sur la start-up et son environnement.

 

  • A quelles difficultés les start-up font-elles face dans le contexte actuel ?

Actuellement, les difficultés rencontrées par les start-up sont nombreuses, mais la plus importante reste la concurrence. En effet, l’hyper-concurrence se trouve à la base puisque dans un tel environnement, tous les dysfonctionnements internes deviennent de véritables blocages, pour ne citer que le manque de qualification du personnel, le manque d’approche clients, ou encore l’absence ou le manque d’innovation.

Ces derniers vont, en effet, réduire la capacité de la start-up et inciter les consommateurs à aller vers les concurrents.

Il est donc indispensable de veiller à tous ces éléments, et même au moindre détail qui peut conduire les consommateurs à choisir une autre marque.

  • Quels sont les facteurs clés qui peuvent être exploités par les start-up dans ce contexte ?

 

Afin de réduire les risques dans un contexte d’hyper-concurrence, divers facteurs peuvent être exploités par les start-up.

D’abord, les acteurs et parties prenantes doivent être qualifiés et compétents pour les missions qu’ils ont à accomplir au sein de la start-up. En effet, chaque employé doit être placé à un poste correspondant à ses compétences et atouts, ce qui conduirait la start-up à bénéficier largement des capacités propres à chaque employé.

Ensuite, elles doivent investir dans les formations, les innovations, et dans l’amélioration de la qualité des produits et des services.

Et enfin, les start-up doivent veiller à cultiver la créativité dans le cadre de l’innovation.

 

  • L’intérêt d’une innovation collaborative pour une participation des employés

 

L’innovation collaborative ou participative est l’une des formes d’innovation les plus adaptées à la situation des start-up. Elle consiste à encourager tous les acteurs de l’entreprise, des managers aux membres du personnel, à exprimer leurs idées et leur créativité sans aucune contrainte, ils sont même appelés à le faire.

En effet, chacun peut librement concevoir une idée innovante, l’exprimer et ce, sans craindre d’être tenu responsable en cas d’échec de l’idée. L’idée est d’inciter les employés à exprimer leurs idées en dehors de toute crainte afin d’avoir le maximum d’idées innovantes, méritant d’être étudiées et éventuellement mises en œuvre.

  • L’étude de marché

 

Il est difficile pour toute entreprise de concevoir des actions à mettre en œuvre en dehors de toute étude préalable du marché et de l’environnement de manière générale. En effet, étant donné le coût et les investissements nécessités par l’innovation, il est toujours recommandé aux entreprises d’effectuer une enquête pour définir le contexte et tous les éléments nécessaires avant d’entamer une innovation donnée.

C’est pourquoi il est nécessaire d’effectuer une étude de marché par laquelle la start-up va rechercher ce qui pourrait attirer l’attention des clients, les faits et stratégies employées par les concurrents, les moyens par lesquels elle apportera de la valeur, bref, l’état du marché en général.

 

  • L’anticipation et l’adoption de mesures selon le comportement des consommateurs

 

Nous avons vu au cours de notre analyse que le comportement des consommateurs est déterminant du succès ou nom de la marque ou de la start-up, ainsi, il importe de l’analyser afin d’y faire correspondre les actions à mener.

Ainsi, il importe pour la start-up de rechercher toutes les données concernant le marché et les consommateurs afin de voir si les produits et services qu’elle propose répondent aux attentes et aux nouvelles exigences des consommateurs.

Il est nécessaire également que la start-up ait un esprit d’anticipation pour que ses actions prennent déjà en compte les demandes futures, et devancer ainsi ses concurrents.

 

  • Quel est le coût de la mise en œuvre et de la promotion des facteurs de développement d’une start-up ?

Le coût de la mise en œuvre de ces facteurs peut être plus ou moins important. En effet, l’appel à des professionnels extérieurs dans les formations ou dans les recherches et développement, peuvent avoir des coûts importants, tandis que la réorganisation du personnel ne nécessiterait pas un coût conséquent.

Nous pouvons dire alors que le coût dépend des activités à effectuer, mais vus leurs bienfaits pour la start-up,  elles méritent d’être mises en œuvre quel que soit l’investissement qu’elles nécessitent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V-  CONCLUSION

 

Dans le cadre de ce travail, nous avons parlé des stratégies et des moyens que les start-up peuvent déployer afin d’assurer leur succès dans le contexte d’hyper-compétitivité actuel. En effet, nous avons vu que le contexte actuel est marqué par une concurrence très importante, rendant difficile, voire improbable, la croissance des start-up.

La question qui a été posée est alors la suivante : dans un contexte d’hyper-compétitivité, quels sont les facteurs clefs de succès pour une start-up ?

Par cette question principale, nous avons voulu recenser les différents facteurs qui peuvent être utilisés par les start-up afin d’assurer leur développement. Nous avons vu alors, dans notre partie théorique, que l’innovation est l’un des principaux moyens qui s’offrent aux start-up pour assurer leur développement.

Cependant, une seule analyse théorique ne saurait suffire pour répondre à notre problématique. Ainsi, il nous a fallu mener une enquête qualitative afin de récolter des informations utiles à notre étude. Pour ce faire, nous avons effectué des enquêtes de type qualitatif auprès de responsables au sein de douze (12) entreprises œuvrant dans des secteurs variés, comme la restauration rapide, les bâtiments-rénovation intérieur,  ou encore de nettoyage. Ces entretiens nous ont alors permis d’obtenir plusieurs informations, notamment sur l’environnement actuel, les difficultés que leurs entreprises rencontrent, ainsi que les mesures qui peuvent être adoptées dans la recherche de développement d’une start-up.

Ainsi, nous avons pu savoir que l’environnement actuel est perçu comme hyperconcurrentiel par les enquêtés, et que leurs entreprises, pour la plupart, ont une certaine difficulté à se développer. Cependant, la majorité des interviewés sont positifs quant à la croissance de leur start-up, notamment puisque le contexte rend difficile le développement des start-up, mais non impossible.

Pour ce faire, des facteurs de développement sont à privilégier, pour ne citer que l’investissement dans l’innovation, les formations des managers et du personnel, et la croissance de la relation entre personnel et clients.

Nous pouvons dire alors que cette étude a, malgré ses limites, su répondre à sa vocation initiale, c’est-à-dire la recherche de réponses à la question posée initialement sur les facteurs de développement que peut adopter une start-up.

 

 

 

 

 

 

VI- GLOSSAIRE

 

Hyper-compétitivité : environnement concurrentiel de ces dernières décennies désignant les stratégies à adopter afin de faire face à la concurrence.

 

Innovation : processus tendant à introduire de nouveaux produits sur le marché.

 

Start-up : jeune entreprise se trouvant au tout début de son existence qui a des potentiels et des capacités à innover, et est enclin à une croissance et un développement importants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VII-  SOURCES

 

  • BERLAND Nicolas et PERSIAUX François, Le contrôle des projets d’innovation de haute technologie, comptabilité – contrôle – audit, Tome 14 – Volume 2 – Décembre 2008

 

  • CALLOT Philippe, RABET Béatrice, L’innovation au cœur de la relance de la compétitivité, Gestion 2000 mars – avril 2006

 

  • D’AVENI Richard A., Hypercompetition Managing the Dynamics of Strategic Maneuvering, MANAGERIS N° 20 • OCTOBRE 94

 

  • LASCH Frank, LE ROY Frédéric, YAMI Saïd, Les déterminants de la survie et de la croissance des start-up TIC, Revue française de gestion
  • RIES Eric, The Lean startup

 

 

  • SAHUT Jean-Michel et LEROUX Erick, Innovation, TIC & Entrepreneuriat, Revue management&avenir

 

 

  • TATIKONDA Mohan V., De l’intégration des perspectives opérationnelles et marketing sur l’innovation produit : l’influence des facteurs portant sur les processus organisationnels et des compétences  sur le développement de la performance, Recherche et Applications en Marketing, vol. 16, n° 4/2001

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

WEBOGRAPHIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXE 1

 

 

GUIDE D’ENTRETIEN

 

 

  1. Pouvez-vous décrire la situation de votre entreprise ? (sa taille, son domaine d’activité, sa situation face à la concurrence)

 

  1. Quelles sont les difficultés ou les risques les plus rencontrés par les start-up dans le contexte actuel ?

 

  1. Selon vous, quels sont les facteurs clés de succès pour une start-up ?

 

  1. Pouvez-vous les classer par ordre d’importance ?

 

  1. Comment trouvez-vous le climat d’hyper-compétitivité actuel ?

 

  1. Comment votre entreprise vit-elle cette situation d’hyper-concurrence ?

 

  1. Les start-up peuvent-elle, à votre avis, réduire les risques et faire face à ses concurrents dans ce climat d’hyper-compétitivité ? ou bien les start-up disposent-elles de moyens pour survivre dans un climat d’hyper-compétitivité ?

 

  1. Quels sont, selon vous, les moyens qui permettent de faire la différence face à un concurrent ?

 

  1. Pouvez-vous les classer par ordre d’importance ?

 

 

  1. Comment décririez-vous le coût de la mise en œuvre de ces moyens ? Pourriez-vous dire quel est le coût financier et humain de ces moyens ?

 

  1. Quelles doivent être les mesures d’accompagnement de ces moyens ou stratégies pour assurer leur réussite ?

 

 

 

Nombre de pages du document intégral:55

24.90

Retour en haut