Eléments essentiels du système d’informations d’un incubateur des entreprises TIC pour aider ces dernières à la prise de décision.
Problématique 1 : Eléments essentiels du système d’informations d’un incubateur des entreprises TIC pour aider ces dernières à la prise de décision.
Problématique 2 : Dans quelle mesure le système d’informations d’un incubateur aide les entreprises TIC dans la réussite de leurs projets ?
Problématique 3 : Quels sont les éléments nécessaires pour un incubateur en tant qu’accompagnateur des entreprises TIC ?
PLAN DETAILLE
Introduction
- Incubateur des entreprises TIC
- Notion d’incubateur
- Définition
- Structure d’un incubateur
- Objectifs
- Rôles et missions
- Services fournis
- Valeur ajoutée pour l’entreprise
- Différentes phases d’incubation
- Phase d’incubation
- Phase de pré-incubation
- Sélection du projet d’entreprise
- Conditions d’éligibilité
- Etat de l’entreprise ou du projet d’entreprise
- Viabilité financière de l’entreprise
- Conditions d’éligibilité
- Notion d’incubateur
- Besoin d’assistance
- Priorités
- Conditions d’inéligibilité
- Absence de conformité légale
- Impact environnemental et social négatif
- Importance du système d’informations
- Notion de système d’informations
- Définition
- Rôle du système d’informations pour l’incubateur
- Développement d’un système d’informations
- Approche processus métier
- Les éléments de modélisation
- Les critères pour un standard de modélisation des processus métiers
- Modélisation métier avec UML
- Les vues
- Les diagrammes
- Approche processus métier
- Notion de système d’informations
- Les éléments de modélisation
- Informations à recueillir
- Nécessité d’indicateurs
- Définition et rôles des indicateurs
- Indicateurs fondamentaux pour le secteur des TIC et le commerce des biens TIC
Conclusion
Bibliographie
Introduction :
Une entreprise TIC est définie comme : c’est une entreprise qui travaille dans le secteur TIC.
« Le terme « technologies de l’information et de la communication » (TIC) est actuellement utilisé pour désigner un large éventail de services, d’applications et de technologies, faisant appel à divers équipements et logiciels fonctionnant souvent par l’intermédiaire de réseaux de télécommunications.
Les TIC regroupent les services de télécommunications bien connus tels que la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et le fax. Utilisés conjointement avec du matériel et des logiciels informatiques, ces services de télécommunications constituent la base de toute une panoplie d’autres services comme l’e-mail, le transfert de fichiers d’un ordinateur à un autre et surtout, Internet, qui permet potentiellement à tous les ordinateurs d’être reliés entre eux, donnant ainsi accès à des sources de connaissances et d’informations en mémoire sur des ordinateurs dans le monde entier ».[1]
Créer des entreprises c’est préparer le renouvellement de l’économie ou le futur. De ce fait, les responsables économiques ont progressivement été conscients qu’il faut l’encourager. Les économistes sont convaincus qu’un lien existe entre la croissance économique et le niveau de création d’entreprises.
Cependant, multiples facteurs sociologiques, économiques, financiers, technologiques, fiscaux, législatifs et institutionnels contribuent aux performances des créations d’entreprises. Les pouvoirs publics donc s’intéressent à ces facteurs. L’OCDE et l’Union Européenne, parmi tant d’autres considèrent que l’entrepreneuriat est une priorité de la politique économique.
Étant donné que les nouvelles entreprises sont fragiles face aux concurrents existants, une aide leur est consacrée pour rééquilibrer les situations concurrentielles en leur faveur.
Par conséquent sont apparus des systèmes publics d’appui à la création d’entreprises, utilisant une panoplie de leviers : avantages fiscaux, statuts dérogatoires, formation, etc.
Les incubateurs (avant la création) et les pépinières (après la création) font partie de ces outils. Ce sont des structures pratiques qui accueillent, accompagnent les jeunes entreprises et favorisent l’échange entre elles.
Les incubateurs forts de leur expérience de trente ans se sont répandus dans le monde entier, et depuis quelques années et ils ont vu le jour grâce à un nombre croissant d’acteurs économiques dont des collectivités locales et des universités aux grandes entreprises.
Ils ont diversifié leurs objectifs à travers les années et ils jouent le rôle d’accompagnateur- développeur de jeunes entreprises aujourd’hui. C’est donc un métier avec ses outils, ses structures professionnelles et ses standards. Un métier jeune et en évolution perpétuelle.
Ce mémoire traitera les problématiques suivantes : les éléments essentiels du système d’information d’un incubateur des entreprises TIC pour aider ces dernières à la prise de décision, dans quelle mesure le système d’information d’un incubateur aide les entreprises TIC dans la réussite de leurs projets ? Et les éléments nécessaires pour un incubateur en tant qu’accompagnateur des entreprises TIC.
Pour ce faire, le plan du mémoire est subdivisé en deux parties : la première partie exposera l’incubateur des entreprises en général et CTIC Dakar en particulier, ses objectifs, ses rôles et missions, ses différentes phases d’incubation, les conditions de sélection du projet d’entreprise.
La deuxième partie analysera l’importance du système d’information, la notion du SI et le rôle du SI pour l’incubateur ainsi que le développement du SI avec l’approche processus métier, la modélisation métier avec UML, les informations à recueillir et la nécessité des indicateurs pour le secteur TIC.
- Incubateur des entreprises TIC
- Notion d’incubateur
- Définition
- Notion d’incubateur
Les termes « incubateur », « pépinière » ont une signification similaire, le stade d’intervention différencie ces notions.
« Les incubateurs sont des structures d’appui à la création d’entreprises. Ils réunissent des ressources spécialisées dédiées à l’accompagnement et l’assistance des entreprises avant leur création ou dans les premières années de leur vie[2]».
Ils sont constitués des services administratifs, des actions de conseil et de mise en relation avec les réseaux d’affaires notamment financiers et d’un hébergement immobilier souple.
En France, le terme « incubateur » est appliqué aux structures d’appui avant la création d’entreprises tandis que le terme « pépinière » est appliqué aux structures d’appui après la création d’entreprises.
Aux États-Unis par contre, le terme « incubator » veut dire « les pépinières » et la notion « innovation center » est traduit par incubateur.
Toutefois, le terme « incubator » recouvre à la fois les structures d’appui avant et après la création.
Les structures d’origine privée apparues aux États-Unis dans les années 50, créées pour accompagner et faciliter le lancement de start-up moyennant une contrepartie financière avec l’internet se sont développés en Europe dans les années 70[3] et gardent le nom d’incubateur. Ce développement a été appuyé par la commission européenne sous le label des centres européens d’entreprises et d’innovation (CEEI).
« L’incubateur est une structure d’accompagnement qui aide les entrepreneurs en leur fournissant des prestations en termes de secrétariat, d’assistance administrative, d’installation et de soutien d’affaires en management, finance et comptabilité »[4].
Depuis une trentaine d’années ils se sont répandus et nous pouvons constater aujourd’hui plusieurs catégories d’incubateurs dont les incubateurs de développement local, les incubateurs d’entreprises, les incubateurs académiques, les incubateurs d’investisseurs privés. (Albert, Bernasconi et Gaynor, 2003).
D’après Drori, 2006 le nombre d’incubateurs s’est stabilisé au niveau mondial.
La Commission Européenne définit la pépinière comme « une place où des sociétés nouvellement créées sont concentrées dans un espace limité. Elle a pour but d’améliorer les chances de croissance et le taux de survie de ces sociétés à l’aide d’une construction modulaire comportant des installations communes et aussi (et surtout) en leur apportant une aide pour la gestion et des services de soutien.»
Un incubateur TIC par exemple CTIC DAKAR est considéré tel un outil de développement économique. En effet, il fournit aux entreprises incubées dans leurs efforts de croissance :
- des services de consultation professionnelle, commerciale administrative et technique
- des services de soutien facilement accessibles
- des locaux sûrs, adaptés et bien équipés où l’entrepreneur peut convenablement travailler (souvent jour et nuit)
En outre, il facilite aussi l’accès au financement et sert d’agent de liaison avec la collectivité et des entreprises qui peuvent faire un apport en capital de croissance pour la prise de participation.
- Structure d’un incubateur
Un incubateur comme CTIC Dakar est formé par une équipe de professionnels qui transmettra à l’entreprise son savoir-faire pour lui permettre de pérenniser ses actions, des ressources extérieures dont les membres de la Fondation FICTIS et des consultants expérimentés, une infrastructure de haute technologie sur 500m2. Cette dernière se composera de bureaux équipés, d’infrastructure téléphonique et d’infrastructure réseaux (wifi ,internet haut débit, réseau filaire),des petits équipements tels que le fax, la photocopieuse, l’imprimante, des salles de réunion équipées de vidéo projecteurs et d’une visio conférence et d’un espace café/détente.
CTIC Dakar est sous l’égide de FICTIS (Fondation des Incubateurs TIC du Sénégal). Elle a acquis des partenaires et des sponsors des secteurs « public et privé » et des organismes internationaux.
Du côté secteur privé, nous pouvons citer entre autres : le Consortium du Service Universel, Conseil National du Patronat du Sénégal, Banque Régionale de Solidarité, Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar, Neurotech, Mouvement des Entreprises du Sénégal,la Grappe TIC et Téléservices de la SCA.
Du côté du gouvernement : la Présidence, Ministère de l’Economie et des Finances (CEPOD), Ministère en charge des Technologies de l’Information et de la Communication, APIX, Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux, ADIE, Agence de l’Informatique de l’Etat.L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et L’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour l’enseignement pour l’enseignement supérieur. Parmi les organismes internationaux, nous pouvons citer l’Infodev/IFC, le centre de développement des Entreprises et la GTZ ou Coopération Technique Allemande.
L’équipe de CTIC Dakar est composée d’un directeur général qui est un ingénieur de conception en informatique et un des promoteurs d’une des plus grandes structures d’ingénierie logicielle et de solutions mobiles en Afrique de l’Ouest ; d’un « business developer » et d’un comptable.
Les entreprises incubées aussi composent cette structure. Les 3 premiers incubés de CTICDAKAR[5] sont :
- ALTYS TECHNOLOGIES SA qui vise à offrir à ses clients une forte double compétence en ingénierie assurancielle ainsi qu’en développement d’applications informatiques dédiées à leurs besoins spécifiques et utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
- SEYSOO S.AR.L., spécialisée dans le développement logiciel, le conseil, l’audit, l’assistance à projets et la formation.
Elle est constituée d’un groupe de consultants basé à Paris et à Dakar qui s’appuie sur une équipe de production de cinq ingénieurs et deux infographistes. - Sénégalaise de l’Ingénierie Informatique (Sen2i) S.AR.L., spécialisée dans l’ingénierie logicielle et les services réseau. Elle a été créée par une équipe de jeunes diplômés de la MIAGE (Méthodes Informatiques appliquées à la gestion) de l’université Gaston Berger de Saint Louis.
- Objectifs
- L’incubateur TIC en collaboration avec les universités, les grandes écoles et les leaders High Tech, valorise les résultats de recherche des porteurs de projet pour favoriser la création d’entreprises innovantes TIC.
- Il aide les porteurs de projets TIC innovants de concrétiser e de pérenniser leur projet
- Il développe l’esprit d’entreprenariat de start-up sur le segment de marché des TIC et appuie ainsi leur développement.
CTICDAKAR aide l’entrepreneur à concrétiser son projet avec le cycle pré-incubation ou une entreprise à se développer en mettant à sa disposition un cycle d’incubation. Il garantit la réussite de ses projets à travers ses rôles et missions. Il a pour but donc de réduire les échecs des entreprises en leur assistant au début des étapes critiques, en leur laissant une “marge de manœuvre” pour apprendre de leurs erreurs qui, autrement, pourraient être fatales à l’entreprise. Il appuie financièrement les jeunes entrepreneurs (réduction des frais généraux au démarrage) et par conséquent ces derniers disposeront d’un fonds de roulement pour assurer le fonctionnement de l’entreprise, le développement des produits et des services, et l’accroissement des ventes. Il vise à permettre la croissance de l’entreprise de manière durable en leur fournissant des services de conseil et d’assistance.
- Rôles et missions :
L’incubateur TIC remplit les missions suivantes :
- Recenser les projets de création d’entreprise au sein des grandes écoles et des universités
- Héberger et soutenir du point de vue logistique ou infrastructure les porteurs de projet d’entreprise
- Accompagner les créateurs pour élaborer le business plan du projet de création d’entreprise
- S’entretenir avec les partenaires au sujet de la levée de fonds
- Former les créateurs et la start-up technologique[6]
L’incubateur doit favoriser l’apprentissage à deux niveaux. D’un côté, celui d’accompagner les créateurs à développer leurs compétences et à être opérationnel de suite grâce à un processus d’apprentissage individuel composé d’une formation, d’un coaching et d’une action. Et de l’autre côté, celui de leur fournir un processus d’apprentissage organisationnel comprenant le conseil en stratégie et l’accès aux réseaux de connaissances et de ressources dans l’objectif de les accompagner à développer une organisation aux compétences distinctives.
CTICDakar s’est fixé comme mission d’accompagner les entreprises TIC et les porteurs de projets dans les étapes de création, de développement et de croissance. Elle leur offre la logistique et les services nécessaires pour soutenir et pérenniser leur croissance.
- Services fournis
Pour tout incubateurs, la qualité et la lisibilité des services fournis deviennent un enjeu majeur vis-à-vis des différents acteurs : les entrepreneurs, les acteurs publics, les dirigeants établis, etc.
Les incubateurs ont étoffé leurs prestations :
- les services d’accompagnement :
en général, l’apprentissage du créateur est accéléré au sein de l’incubateur car ce dernier a à sa disposition un espace de temps et un lieu où il peut développer son projet et ses compétences.
« C’est un processus d’accompagnement par lequel « l’entrepreneur va réaliser des apprentissages multiples et pouvoir accéder à des ressources ou développer des compétences utiles à la concrétisation de son projet »[7].
Plus particulièrement pour l’incubateur TIC, l’accompagnement consiste à :
- étudier l’avantage concurrentiel de l’innovation par rapport aux technologies
- vérifier si le projet d’innovation est bien protégé concernant la protection intellectuelle
- démontrer la faisabilité technico-économique du projet
- définir la stratégie et identifier les secteurs de marché
- rechercher le financement utile au démarrage de l’entreprise en collaboration avec les partenaires.
CTIC Dakar par exemple offre aux entrepreneurs un accompagnement sur mesure selon ces besoins et un coaching personnalisé. Ce sera un accompagnement auprès des institutions financières, un appui pour mettre en place la stratégie d’entreprise, une formation et un développement de synergies.
- Les services mutualisés :
- service de courrier
- une gestion comptable et fiscale
- un accueil téléphonique et physique
- les services de conseil et d’assistance :
- assister les porteurs de projet en mettant à leur disposition les moyens tels que les locaux, le matériel informatique, la documentation et les télécommunications, qui garantiront leur réussite
- une équipe expérimentée conseillera l’entrepreneur sur son projet pendant une période d’incubation plus ou moins longue de 24 à 30 mois.
- L’entrepreneur A aussi pourra s’échanger avec d’autres porteurs de projets innovants B ou C.
- Les services de formation :
l’incubateur organise des formations internes abordant les thèmes suivants : gestion de projets, la comptabilité, le droit du travail, la gestion des ressources humaines, le marketing. Elles sont censées encourager l’esprit d’entreprenariat. Ce sont des intervenants extérieurs qui dispensent ces formations internes.
Les formations externes consistent à participer aux séminaires et conférences.
En plus de cela, CTIC aussi intervient de manière informelle en amont et en aval de l’incubation auprès des structures du secteur et des entrepreneurs. Elle accueille dans ses murs des entreprises du secteur pour assurer un taux de remplissage le plus élevé possible et propose même des services sur mesure.
- Valeur ajoutée pour l’entreprise
Ce dispositif apporte de la valeur ajoutée pour l’entreprise. Nous avons ci-dessous les témoignages des incubés :
- selon Souleymane COULIBALY, directeur général d’Altys Technologies, « c’est très réel, par exemple là on a une ambition de faire de croître notre chiffre d’affaires en multipliant par 10 cette année, si on regarde les années passées on a passé plus à développer qu’à commercialiser donc l’objectif de multiplier notre chiffre d’affaires par 10 est jouable pour cette année ».
- Fatoumata SOW, directrice générale de Sen2i révèle que « avant d’arriver chez CTICDakar on était dans une banlieue, là-bas les problèmes que nous avons rencontrés avant de venir, c’était un peu enclavé, l’accès n’était pas facilité du tout et puis ce n’était pas très crédible parce qu’une société dans le secteur TIC est mieux vu en Centre Ville ou ailleurs mais pas dans la banlieue.
Au sein de l’incubateur l’entrepreneur apprendra beaucoup de choses et pourra développer des compétences utiles à la concrétisation de son projet[8].
Il s’agit des compétences entrepreneuriales mais la question se pose quel niveau d’analyse retenir en structure d’incubation ?individuel, collectif ou organisationnel.
- Entreprendre avec quels modèles d’analyse ?
La stratégie doit considérer la situation de l’entreprise et l’environnement dans lequel elle doit progresser. Lorsque nous entreprenons nous réalisons une analyse de l’offre nouvelle proposée par l’entrepreneur en rapport avec les conditions d’un environnement favorable ou non.
Le modèle LCAG (Learned, Christensen, Andrews & Guth) plus connu sous le nom de
SWOT est un modèle d’analyse stratégique mais il est plus adapté à une entreprise établie qu’à une entreprise en émergence. En effet, avec ce modèle l’entreprise peut évaluer de manière succincte ses leviers de performance (forces et opportunités) ainsi que les faiblesses et les menaces susceptibles de remettre en cause sa performance.
Une fois que l’entrepreneur ait l’assurance que l’offre est opportune via LCAG, il peut utiliser le modèle de Porter pour comprendre l’état des rapports de forces dans un secteur donné et d’évaluer la possibilité de pénétrer sur le marché compte tenu de l’intensité de la rivalité entre les acteurs.
Pour l’entrepreneur, le modèle porterien a des qualités opératoires limitées. Contrairement à ce modèle, l’analyse stratégique par les ressources et les compétences s’est développée. Elle recherche les sources d’un avantage concurrentiel dans une combinaison de ressources et de compétences d’une entreprise mais pas dans son positionnement au niveau de son secteur d’activité.
On analyse la performance au niveau de l’entreprise puisque cette dernière est définie comme un portefeuille de ressources de qualité qu’il est difficile de substituer sur le marché car ses compétences sont nées d’un apprentissage individuel et collectif (connaissances et aptitudes des individus, compétences techniques, systèmes de management, etc.) et aussi un portefeuille des actifs tangibles et intangibles.
Ce concept est approprié à l’entreprenariat car l’analyse s’effectue au niveau du système d’offre de l’entreprise en émergence. Si l’entreprise est donc capable de proposer des produits et des services distinctifs auprès de différentes parties prenantes y compris les clients.
Cependant peu d’outils opératoires sont développés à ce jour sur ce modèle stratégique. Deux types de modèles se sont développés :
- Le type « check list » qui permet d’évaluer les actifs de l’entreprise selon 4 critères : valeur, rareté, imitation imparfaite, faible substituabilité.[9]L’entreprise peut analyser les ressources qu’elle détient à l’aide de cette grille sous la condition que l’entreprise soit relativement établie avec des actifs identifiables. Cette approche présente encore des limites car on raisonne encore en termes de « stocks » établis d’actifs. La constitution et le développement des compétences d’une entreprise en émergence est éminemment dynamique donc on n’est pas certain de pouvoir appliquer un tel modèle.
- Le type « process » : plusieurs processus stratégiques liés aux compétences sont proposées par Sanchez et Heene (1997) dont l’intensification de compétence, la construction de compétence, l’exploitation de la compétence et la défense de la compétence.
Cette approche est mieux appropriée car à travers la construction et l’intensification de la compétence elle se rapproche processus entrepreneurial d’élaboration d’une compétence nouvelle. Le point de départ de l’analyse est organisationnel pour une entreprise établie avec des compétences centrales constituées (Hamelet Pralahad, 1990). Mais plutôt individuel dans le cas d’une entreprise en émergence.
Les compétences de l’entreprise seront élaborées à partir des ressources et des compétences individuelles de l’entrepreneur.
Si on veut que ce modèle soit opératoire, on doit faire une réflexion au niveau des compétences individuelles pour entreprendre.
Les compétences communes aux entrepreneurs qui expliqueraient sa réussite et sa performance.
Le succès entrepreneurial est en rapport avec les qualités de l’entrepreneur, cela a été prouvé par les chercheurs depuis plus de trois décennies. La première orientation lie la performance de l’entreprise avec les qualités psychologiques de l’entrepreneur et la deuxième orientation considère la dimension des compétences.
Au début des années 90, les compétences de l’entrepreneur sont analysées pour juger de la performance de l’entreprise. L’entrepreneur est jugé selon ce qu’il fait et non selon ce qu’il est.[10]Plusieurs auteurs ont même défini les compétences clés que doit avoir un entrepreneur, ce sont la capacité à élaborer un plan d’affaires[11], la capacité à identifier les opportunités d’affaires[12], la capacité à mobiliser des ressources en réseau[13].
Plus tard, les auteurs ont catégorisé les compétences des entrepreneurs :
- créer des relations d’influence dans son réseau d’affaires,
- évaluer les diverses fonctions de l’entreprise
- planifier et administrer les activités de l’entreprise
- motiver le personnel
- la capacité cognitive, technique etc.
Belley, Dussault & Lorrain (1998) évoquent douze habiletés après avoir réalisé une étude sous forme de questionnaire sur un échantillon de 300 entrepreneurs. Ces habiletés sont listées comme suit :
- la vision stratégique
- la gestion de son temps
- l’identification d’opportunités
- la gestion du réseau d’affaires
- la gestion financière
- la gestion des opérations
- la gestion des ressources humaines
- la gestion marketing
- la gestion de son travail
- la gestion des lois et règlements
- la négociation d’affaires
- la prise de décision
Ses différentes typologies de compétences nous ont permis de proposer un référentiel avec cinq domaines de compétence : managériales, finance et comptabilité, entrepreneuriales, gestion des ressources humaines, commercial et marketing.
Après cette analyse de ses différentes typologies de compétences, nous avons le référentiel[14] suivant qui pourrait être enrichi par la suite :
- l’analyse de compétences entrepreneuriales en incubateurs
Des travaux ont été menés pour les attributs de l’entrepreneur et le niveau de performance de l’entreprise mais aucun outil de positionnement n’a été formalisé pour permettre au créateur de travailler l’acquisition de compétences durant la phase d’incubation.
Avant le processus de création, l’entrepreneur doit connaître les compétences à maîtriser dans une carrière d’entrepreneur, les acquérir, les développer, s’auto évaluer, prendre conscience de ses atouts et faiblesses.
Mais l’analyse des compétences se situe à trois niveaux :
- la compétence individuelle : «la connaissance et l’expérience d’un domaine dans lequel l’individu a reçu une reconnaissance collective » ; la compétence professionnelle, à savoir « la compétence de l’individu dans le monde du travail »[15].
- La compétence collective : les compétences possédées par l’individu seront augmentées d’un « effet groupe » provenant de la dynamique collective des acteurs.
- La compétence organisationnelle : les compétences qui confèrent à l’entreprise un avantage concurrentiel sur le marché. Tout un processus[16] doit être mis en œuvre allant de l’identification des métiers et des compétences professionnelles des employés à la formalisation des compétences stratégiques de l’entreprise si on doit identifier des compétences organisationnelles de l’entreprise pour engager une démarche de gestion des compétences professionnelles et collectives.
Il faut engager une formalisation des compétences individuelles et professionnelles de l’entreprise pour que l’analyse stratégique des compétences soit pertinente, d’autant plus si on veut s’engager sur la gestion des compétences au niveau de la gestion des ressources humaines structurée.
L’analyse des compétences individuelles et professionnelles du ou des créateur(s) est le premier niveau d’analyse à privilégier dans le cadre de l’accompagnement à la création d’entreprise (TPE / PME, à savoir entreprises individuelles, start-up, entreprises innovantes).
Au niveau individuel, nous pouvons mesurer à l’aide d’un outil les capacités d’action d’un porteur de projet dans le cadre du projet de création.
La capacité à détecter des opportunités d’affaire, à convertir cette opportunité en projet, et à collecter les ressources nécessaires pour mener à bien ce projet sont des compétences qui concernent le domaine de l’entreprenariat.
Les compétences managériales, commerciales et marketing, en gestion financière et en gestion des ressources humaines aussi, sont touchés. Un référentiel de compétences entrepreneuriales est fonctionnel. (Laviolette et Loué, 2006).
Selon Hamel et Pralahad, 1990, le niveau d’analyse des compétences intégrera les compétences de l’entreprise, à savoir sa spécificité sur le marché, son avantage concurrentiel, autrement dit ses compétences clés ou « core competencies » au niveau collectif et organisationnel.
Les modèles d’analyse stratégique permettent de réaliser ce niveau d’analyse. L’analyse des compétences est aussi importante et pertinente que ce soit au niveau du créateur, au niveau de l’équipe et au niveau organisationnel ou l’avantage concurrentiel de l’entreprise.
Faut-il évaluer les compétences du porteur de projet en structure d’incubation ? Oui puisque le créateur pourra prendre conscience de l’écart entre les compétences requises et les compétences acquises pour mener à bien son projet. Ainsi, l’entrepreneur pourra réfléchir sur les compétences à acquérir par exemple dans le cas de la constitution de l’équipe dirigeante ou des partenaires clés.
En évaluant aussi les compétences, il est possible de trier celles acquises dans le processus d’incubation. Cette démarche est bénéfique pour la structure d’incubation car cette dernière favorise les méthodes d’apprentissage, et aussi pour le créateur car elle lui permettra de mieux valoriser son expérience.
- Différentes phases d’incubation
- Phase d’incubation
La phase d’incubation est un processus d’apprentissage durant lequel un individu ou chaque membre de l’équipe développe des compétences entrepreneuriales transverses en appui sur différents domaines du management.
Dans le cas de CTIC Dakar, l’incubation est destinée aux entreprises existantes. Elle a pour but de permettre à l’entreprise d’accéder à la qualification pour que cette dernière puisse poursuivre son développement de façon autonome. Elle est constituée des processus de développement des affaires, des personnes et des infrastructures. CTIC Dakar est créée pour développer les entreprises TIC nouvelles en leur accompagnant dans les étapes précoces de leur développement.
CTIC dakar propose ses services à des incubés résidentiels c’est-à-dire ceux qui sont situés dans le centre d’incubation ou hébergés au sein de la pépinière et à des incubés virtuels ou ceux qui se trouvent dans leurs propres locaux en bénéficiant des services de l’incubateur et éventuellement des infrastructures partagées (salles de réunion, espace café, business lounge, etc.).
- L’incubation résidentielle :
CTIC Dakar regroupe des partenaires, des services opérationnels, des professionnels et des conseils qui sont capables de répondre au mieux aux besoins des clients résidents. Cet accompagnement d’une durée de 3 ans environ, renforcera les capacités de l’entreprise. Ainsi l’entreprise pourra se développer de manière autonome, pérenniser son potentiel de croissance.
À cet effet, CTIC Dakar propose :
- Un package de services à forte valeur ajoutée : dont le renforcement des équipes managériales, la recherche de débouchés, la mise en œuvre de la stratégie d’entreprise, les journées de promotion des produits et services, les formations mises en place avec l’équipe de CTIC et des prestataires, l’accès aux plateformes innovantes et de tests, le parrainage, le réseautage avec les organismes publics, les entreprises et les innovateurs du secteur TIC.
- Un accompagnement régulier et personnalisé par une équipe de professionnels
- Des services mutualisés et une infrastructure de pointe sur 500m2
- L’incubation virtuelle :
elle est destinée aux entreprises évoluant dans les TIC, qui se trouvent dans leurs propres locaux et qui souhaitent bénéficier des services d’accompagnement de CTIC.
Les prestations proposées sont :
*une gestion comptable et fiscale
* un appui en marketing, communication
* des salles de réunion et espaces communs au centre-ville avec internet, climatisation, Wifi, vidéo projecteur, etc.
* des formations sur mesure
* une participation aux sessions de réseautage
* un diagnostic et appui à la mise en œuvre de la stratégie d’entreprise
* des services de business développement
* un accompagnement auprès des institutions financières
- Phase de pré-incubation
La pré-incubation aide les porteurs de projet pour qu’ils puissent concrétiser leur idée de créer un projet. L’accompagnement dure 3 mois, à l’issue de ce délai le créateur doit être capable d’établir un modèle économique et un plan d’affaires viables et rentables.
Cette phase décrit le passage de l’idée à l’entreprise, et donc aider l’entreprise sur le plan administratif pour créer les conditions d’existence viable. Des services d’appui donc sont fournis aux entrepreneurs jusqu’à obtenir un plan d’affaires bancable. Une fois cette phase terminée, vous postulerez à la phase d’incubation.
La pré-incubation apporte aux entreprises une garantie de réussite puisqu’elle les assiste au début des étapes critiques.
La démarche de l’étape de la pré-incubation se résume comme suit[17] :
- La formation
- L’accompagnement
- La mise en place d’un business plan
- L’accompagnement pour la présentation au Comité de sélection au bout des 3 mois.
Les modes d’apprentissage sont variés, nous pouvons citer les travaux autodirigés, les conférences organisées par des hommes d’affaires reconnus, des tutoriels concernant les principes fondamentaux de la gestion, les discussions des groupes ainsi que les présentations.
- Sélection du projet d’entreprise
- Conditions d’éligibilité :
- Étatde l’entreprise ou du projet d’entreprise
Les candidats, les entreprises ou les projets d’entreprise sont éligibles s’ils exercent dans le domaine des TIC et s’ils se trouvent dans l’une des situations suivantes :
- une entreprise qui existe, déjà dotée d’un potentiel de développement,
- une entreprise existante qui a besoin d’un relooking
- un entrepreneur en phase de réflexion d’une idée, d’étude d’opportunité, de validation d’idée et de test
- une entreprise en phase de création ou nouvellement créée
Les candidats doivent en complément avoir réalisé un premier chiffre d’affaires de l’ordre de 20 millions de FCFA pour pouvoir rentrer en phase d’incubation.
- Viabilité financière de l’entreprise :
Les candidats doivent démontrer que l’entreprise est viable financièrement qu’elle existe déjà ou est encore à créer, ils peuvent aussi proposer un plan financier qui s’étend sur 3 à 5 ans permettant d’atteindre cette viabilité financière.
- Besoin d’assistance :
Plusieurs raisons justifient ce besoin d’assistance des candidats vis-à-vis de l’incubateur :
- les candidats manquent de compétences nécessaires pour créer, développer et/ou exploiter pleinement le potentiel de l’entreprise
- ils éprouvent des difficultés à accéder au financement
- ils nécessitent des services spécialisés qui pourraient contribuer à la croissance de leur entreprise
- ils ont besoin d’un accompagnement pour mieux réduire les risques d’échec.
- Priorités
Les entreprises qui présentent une ou plusieurs caractéristiques suivantes seront privilégiées[18] :
* un important potentiel de croissance
* un important potentiel de création d’emploi
* une valeur ajoutée à apporter à des produits ou services importés
* une réponse à des besoins jusqu’ici non satisfaits sur le marché
* une innovation en termes de produits et/ou services y compris si ces innovations concernent des produits/services existants
* celles qui ont introduit de nouvelles compétences dans l’incubateur
* Des activités qui peuvent concourir à l’atteinte d’autres axes de la Stratégie de Croissance Accélérée
* une contribution à la diversification du portefeuille d’entreprises de l’incubateur
- Conditions d’inéligibilité
- Absence de conformité légale
Ne peuvent pas être admises dans l’incubateur, les entreprises qui ne se conforment pas à la législation en vigueur en matière de fiscalité, de droits de douane, et autres.
- Impact environnemental et social négatif
Seront aussi inéligibles les entreprises qui exercent des activités socialement indésirables ou nuisibles à l’environnement.
Parmi les conditions d’inéligibilité aussi figurent l’incompatibilité entre les entreprises incubées, les entreprises ayant des activités similaires avec des clients existants, physiques ou virtuels ne pourront pas être admises dans le cas où elles exercent une concurrence déloyale à l’encontre de ces dernières. Toutefois, l’incubateur encourage les opportunités d’échange commercial, de marketing et de développement de synergies entre les entreprises incubées.
Les activités purement commerciales aussi sont interdites sauf si les produits ou services concernés bénéficient d’une valeur ajoutée ou subissent une légère transformation.
- Importance du système d’informations
- Notion de système d’informations
- Définition :
L’information possède une grande valeur puisqu’en traitant de l’information les sociétés de services créent de la valeur et aussi parce que l’information contribue à atteindre les objectifs de l’organisation.
Un système d’information ou SI représente l’ensemble des éléments participant à la gestion, au traitement, au transport et à la diffusion de l’information au sein de l’organisation[19].
Le terme système d’information peut recouvrir tout ou partie des éléments suivants selon une organisation à une autre :
- progiciel de gestion intégré
- outil de gestion de la relation client
- outil de gestion de la chaîne logistique
- infrastructure réseau
- serveurs de données et système de stockage
- serveurs d’application
- les dispositifs de sécurité
Un système d’information[20] est le véhicule de la communication dans l’organisation. Sa structure est constituée de l’ensemble des ressources, (les hommes, le matériel, les logiciels) organisées pour : collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Il coordonne grâce à l’information les activités de l’organisation et lui permet ainsi d’atteindre ses objectifs.
- L. Le Moigne donne au système d’information le rôle de couplage ou d’assemblage entre la partie transformation physique de l’entreprise et l’endroit de prise de décision, en affirmant :
« Le système d’information est le système de couplage entre le système opérant et le système de pilotage »[21]. Le système opérant reçoit les directives du système de pilotage.
Une autre définition se concentre sur la finalité de l’information, celui d’acquérir des connaissances et des renseignements sur la réalité observée et communiquer cette réalité sous forme de signaux aux différents membres de l’organisation. D’après G.Huet et J.Rousset le système d’information d’une organisation est « L’ensemble des moyens et des procédures dont l’objectif explicite ou le résultat implicite est de fournir aux différents membres de l’organisation une perception de l’état et du fonctionnement de ladite organisation à travers des mécanismes informationnels »[22].
- Rôle du système d’informations pour l’incubateur
- Le rôle du SI dans la généralité
Si on poursuit la théorie de J. L. Le Moigne, un système d’information est un système de couplage capable de collecter, mémoriser, traiter les données et d’automatiser des processus (système d’information opérationnel), fournir aux opérationnels, aux managers, aux dirigeants de l’organisation des indicateurs pertinents pour prendre les décisions et définir les stratégies (système d’information d’aide à la décision), d’être un système d’information et de communication : assurer le flux des informations en interne et avec l’environnement externe de l’entreprise.
Dans les entreprises aujourd’hui, le système d’information a son rôle à jouer. Lorsque l’entreprise est en phase de croissance, il doit gérer une grande quantité d’informations provenant d’un grand volume d’activités. Pour prendre les bonnes décisions, ces informations doivent être bien exploitées. La masse d’informations concerne aussi bien les ressources de l’entreprise et son environnement.
Dans ce contexte de globalisation des marchés, il est impératif de gérer l’information au quotidien.
Une nouvelle économie de l’information est apparue où le travail en rapport avec l’information prime sur le travail en rapport avec les autres secteurs. D’où la mise en place d’un système d’information ou un système qui représente l’ensemble des ressources (les hommes, le matériel, les logiciels) utilisées pour collecter, stocker, traiter et communiquer les informations au sein de l’entreprise.
Selon Hugues Angot, « un S.I est un réseau complexe de relations structurées où interviennent hommes, machines et procédures qui ont pour but d’engendrer des flux ordonnés d’informations pertinentes provenant de différentes sources et destinées à servir de base aux décisions ».
En comparant donc l’entreprise à un corps humain, le système d’information est le système nerveux qui fait ainsi acheminer diverses informations recueillies à différents niveaux entre toutes les composantes de l’entreprise.
Les systèmes d’information utilisent du matériel informatique, des logiciels, et bien sûr les nouvelles techniques de l’information et de la communication pour transférer les ressources en données et en divers produits informatifs. Et avec une certaine sécurisation des données surtout si ces dernières sont sensibles.
Ils jouent donc un rôle capital dans le succès de l’entreprise. Les dirigeants d’entreprises s’appuient sur le système d’information pour prendre des décisions qui engagent l’entreprise à long terme afin de sous tirer un bénéfice durable, telles que le choix d’un modèle économique ou l’allocation des ressources.
Un bon système d’information fournit les informations dont l’entreprise a besoin pour une gestion efficace et efficiente et pour préserver son avantage sur les concurrents. Les entreprises donc peuvent prospérer dans une économie fortement concurrentielle si elles maîtrisent bien son SI et si ce dernier s’adapte bien aux objectifs stratégiques de l’entreprise. L’entreprise disposera des outils pour réaliser ses objectifs stratégiques avec un SI bien maîtrisé.
Au second plan, le SI ouvre aux dirigeants de l’entreprise la perspective de nouveaux objectifs stratégiques. Pour que l’entreprise suive sa nouvelle stratégie, le SI devra évoluer et le cycle continuera. La gestion globale de l’information via les SI qui est la stratégie qui fait en sorte que l’entreprise reste flexible et compétitive sur un marché toujours plus ouvert à l’international.
Par contre les SI aussi peuvent mettre en péril la survie de l’entreprise, s’ils ne répondent pas aux besoins des dirigeants et s’ils ne soutiennent pas les objectifs stratégiques de l’entreprise et les opérations commerciales.
Donc c’est un défi lancé aux dirigeants de bien gérer les systèmes d’information.
- Le rôle du SI pour l’incubateur comme CTIC Dakar
Pour CTIC Dakar, le SI sera un système regroupant l’ensemble des ressources utilisées pour collecter, stocker, traiter et communiquer les informations au sein de l’entreprise dont des informations concernant les services d’accompagnements offerts aux entrepreneurs et aux porteurs de projet TIC leur assurant une croissance soutenue et pérenne ; des informations concernant l’infrastructure dont pourront disposer ces porteurs de projet TIC, des informations concernant l’accès au financement, les informations concernant les critères de sélection et les démarches et procédures à suivre pour postuler à la phase de pré-incubation et d’incubation, des informations à destination des sponsors et partenaires qui soutiennent surtout l’incubateur et les incubés financièrement ;des témoignages et des expériences des entreprises qui ont déjà bénéficié d’une valeur ajoutée et qui veulent partager cela aux nouveaux admis etc.
L’équipe dirigeante de l’incubateur pourra faire des choix décisifs à l’égard de ses clients « entreprises TIC » en s’appuyant sur le système d’information, par exemple dans l’allocation des ressources de démarrage ou dans le choix de services fournis à ces entrepreneurs au début de leur création et pendant leur phase de croissance. Le SI d’information de l’incubateur donc jouera un rôle capital dans le succès des entreprises TIC incubés. Les informations dont ces entreprises TIC ont besoin pour une gestion efficace et efficiente, pour préserver leur avantage sur leurs concurrents seront fournies par le SI de l’incubateur.
Le SI de l’incubateur leur permettra donc de saisir plus rapidement des opportunités commerciales, de s’attaquer à des marchés “de niche” à un niveau mondial, d’appliquer des stratégies marketing qui satisfont largement les clients et donc la possibilité de multiplier leur chiffres d’affaires.
- Développement d’un système d’informations
- Approche processus métier
Un processus métier[23] « c’est un système d’activités qui utilise des ressources pour transformer des éléments d’entrée en éléments de sortie. Il sert des objectifs mesurables.
Il possède un responsable/Pilote qui s’assure que le processus fournit les résultats attendus par rapport aux objectifs assignés ».
Les activités font la valeur ajoutée de l’entreprise, elles se construisent d’une certaine manière et les processus métiers permettent de formaliser cette manière. En modélisant les processus métier, on formalise les règles métier de l’entreprise.
Le Workflow : « c’est la gestion informatique et la modélisation de l’ensemble des tâches à accomplir et les différentes personnes impliquées dans la réalisation d’un processus métier ».
Un processus
- Les éléments de modélisation de workflow / processus métier
On modélise les processus métiers pour plusieurs raisons :
- rendre formel le savoir-faire de l’entreprise
- identifier les faiblesses et les forces
- définir les axes à améliorer
- augmenter la performance des processus métiers et augmenter la compétitivité et l’agilité de l’entreprise.
Un workflow est caractérisé par les principaux éléments[24] suivants :
- les activités qui le composent;
- les conditions de transition entre les activités;
- les ressources associées (personnels, matériels);
- les applications informatiques utilisées;
- les messages échangés;
- les données créées et manipulées.
- Les critères pour un standard de modélisation des processus métiers
Un standard de modélisation des processus métiers doit répondre aux critères suivants :
- une notation intuitive à utiliser par les acteurs de l’organisation et de la gestion d’entreprise, en effet un bon dessin veut mieux qu’un long discours
- Un ensemble de concepts et de relations (métamodèle et vocabulaire) bien définis pour servir de supports à l’outillage des approches processus
- pour chacun des niveaux d’analyse des processus métier dont la chaîne de valeur, l’organisation, l’intégration informatique sera prévue une déclinaison du métamodèle et de la notation
- un format d’échange pour les diagrammes et les modèles de processus
L’état de l’art :
nous pouvons classifier les différents standards existants ou en cours d’élaboration grâce à une double grille d’analyse.
Les analyses des chaînes de valeur, les analyses de l’organisation, l’analyse des processus automatisés et le langage d’exécution des processus automatisés font partie des champs d’application.
Un standard de modélisation dispose d’un méta modèle, d’une notation, d’un format d’échange.
Les principaux standards figurent sur le tableau suivant[25] :
Les principaux standards de modélisation des processus | ||||||
Nom | Orga-nisme | Statut | Champs d’application | Méta modèle | Nota-tion | Format d’échange |
XPDL | WFMC | Finalisé | Langage d’éxécution | Oui | Non | Oui |
BPML | BPMI | Finalisé | Langage d’exécution | Oui | Non | Oui |
BPEL | OASIS | Finalisé* | Langage d’éxécution | Oui | Non | Oui |
UML 1.0 | OMG | Finalisé | Analyse des processus automatisés | Oui | Oui | Oui |
UML 2.0 | OMG | En cours de finali-sation | Analyse des processus automatisés | Oui | Oui | Oui |
BPMN 1.0 | BPMI | Finalisé | Analyse des processus automatisés | Non | Oui | Non |
BPMN 2.0 | BPMI | En projet | Analyse des processus automatisés, de l’organi-sation et des chaînes de valeur | ? | Oui | ? |
ISO 9000x | ISO | Finalisé | Analyse de l’organisation et des chaînes de valeur | Non | Non | Non |
BPDM | OMG | En projet | Analyse des processus automatisés, de l’organi-sation et des chaînes de valeur | Oui | Oui | Oui |
*Nouvelle version en projet
XPDL, BPML, BPEL
Ce sont des langages de modélisation de processus, dédiés à l’exécution de processus. Ils sont exprimés dans une syntaxe XML pour avoir un format d’échange natif. Les phases de conceptions ne les utilisent pas directement. Une notation graphique standardisée n’est pas disponible puisque aucun n’en propose une. Ils ne couvrent pas les niveaux d’analyse des chaînes de valeur et de l’organisation.
Le premier standard d’exécution est né sous l’égide de la WFMC – Workflow Management Coalition. En 2002 a été publiée XPDL,la nouvelle version XML du langage WMFC.
Un langage concurrent BPML – Business Process Modeling Language est lancé en 2001 par le groupe BPMI- Business Process Management Initiative. Les travaux sur les langages d’exécution de processus ont été relancés par cette initiative et cette dernière aussi a beaucoup contribué au langage BPEL, son successeur.
Microsoft et IBM en réponse à l’initiative de BPMI, ont lancé le langage BPEL – Business Process Execution Language. Depuis, les acteurs du marché ont appuyé ce support y compris BPMI. BPEL est le standard de facto. Il complète la spécification sur les services webs. Depuis 2003, l’organisme de standardisation OASIS s’occupe de l’évolution du langage BPEL.
UML vs BPMN
L’OMG propose UML 1.X (1.1, 1.2, 1.3, 1.4) pour la conception orientée objet, car UML dispose d’un modèle d’activité qui présente certaines fonctionnalités pour la modélisation des processus. Il offre en même temps un méta modèle, une notation et un format d’échange pour les modèles avec XMI 1.x. L’OMG qui a profondément revu ce modèle dans la version 2 d’UML car son métamodèle comporte certaines erreurs sémantiques.
UML 2.0 est un nouveau « modèle d’activité » avec une spécification très vaste. Les modèles d’activités d’UML 2.0 ont été totalement revus par rapport aux versions 1.X. Le nouveau modèle offre une base robuste pour l’analyse des processus puisque les erreurs essentielles des spécifications 1.X ont fait l’objet d’une correction.
UML 2.0 s’adresse à des concepteurs de processus automatisés. Ce modèle n’est pas en mesure de donner aux processus métier un support d’analyse et de communication. Ainsi, une initiative complémentaire nommée BPDM est lancée par l’OMG pour traiter spécifiquement les processus métier.
BPMN – Business Process Modeling Notation
C’est la nouvelle initiative sur la notation lancée par BPMI à la suite du langage d’exécution BPML.
BPMN présente une avancée considérable dans la formulation graphique des processus. Elle introduit, en particulier, la notion de message et de flux d’information. La plupart des représentations traditionnelles de processus (IDEF, SAP EPC) ne connaissent pas cette notion. Un point de vue sur BPMN 1.0, il a comme périmètre fonctionnel l’analyse des processus automatisés. Par contre n figure pas dans son cahier des charges celles des chaînes de valeur et de l’organisation.
Dans sa version1.0, l’objectif principal de BPMN est de représenter les processus exécutables. Le dispositif est complété par les règles de correspondance avec le langage d’exécution BPEL. La spécification BPMN adresse uniquement la question de la notation, il ne spécifie pas un forma d’échange ni un modèle.
BPMN 2.0 couvre cette fois les besoins d’analyse de l’organisation et des chaînes de valeur, et surement la définition d’un métamodèle et d’un format d’échange. Pour faire converger les travaux des deux organisations, des relations sont engagés avec l’OMG.
Des autres référentiels aussi existent et sont concernés :
- les normes ISO 9000/2000
L’ISO fait partie des premières organisations à s’intéresser aux processus métiers avec les normes de la famille ISO 9000. L’ISO apporte de nombreuses définitions très pertinentes destinées aux niveaux d’analyse concernant l’organisation ou les chaînes de valeur. Par contre cette organisation n’a jamais fourni une notation graphique associée et ne s’est jamais exprimé formellement sur les processus qualité.
Par conséquent, les normes ISO 9000 n’ont pas abouti à un standard de modélisation des processus, toutefois si nous voulons analyser les processus qualité, elles restent toujours une référence.
BPDM – Business Process Definition Metamodel
Pour couvrir la modélisation des métiers, l’OMG possède son propre plan de développement. L’OMG a promu une architecture générale de modélisation sous le nom de MDA : Model Driven Architecture. Le plan s’insère dans cette architecture.
« MDA[26] est un cadre pour définir des métamodèles, les transformer, définir les notations associées et échanger les modèles et leurs diagrammes dans un format d’échange normalisé (XMI) ». Nous concluons donc que les éléments essentiels à tout standard de modélisation sont fournis automatiquement par ce cadre MDA.
L’OMG a lancé plusieurs initiatives conjointes en prenant en compte l’analyse des métiers dont : la spécification des règles métiers ou BSBR : business semantic for business rules, et BPDM ou la spécification des processus métiers.
BPDM s’appuie sur les modèles d’activité d’UML 2.0. Cependant BPDM simplifie l’utilisation de ces modèles et prend en compte les différents niveaux d’analyse des processus dont l’implémentation, la stratégie et l’organisation. L’OMG et BPMI ont tissé des relations pour coordonner leurs efforts. La notation BPMN est considérée dans le plan de travail de BPDM à l’OMG.
- Modélisation métier avec UML
« UML (pour Unified Modeling Language)[27] est un langage standardisé de modélisation de systèmes d’information. Développé par les concepteurs de trois des principales méthodes de modélisation : la méthode OMT (Object Modeling Technique) de James Rumbaugh, la méthode OOD de Grady Booch et la méthode OOSE de Ivar Jacobsen, UML a été accepté comme standard par le Object Management Group (OMG) en 1997. Il est maintenant largement utilisé dans l’industrie de développement de logiciels pour l’analyse et la conception de systèmes selon une approche objet. »
Pour résumer les notions d’UML, UML est un langage de modélisation objet qui convient pour toutes les méthodes objet, il est une notation et non une méthode et il est dans le domaine public.
Une modélisation métier avec UML consiste à créer un modèle ou une représentation simplifiée d’un problème.
Le modèle permet de représenter simplement un problème ou un concept et de réaliser une simulation de ce concept.
La modélisation est composée de :
- l’analyse, ou l’étude du problème proprement dit
- La conception ou la mise en œuvre d’une solution au problème
Pour un point de vue donné, le système est représenté par le modèle.
Quant à la modélisation UML, le métamodèle UML fournit une variété d’outils qui rendent possibles la représentation de l’ensemble des éléments du monde objet (classes ,objets,…) et les liens qui les unissent.
Comme une seule représentation est trop subjective, avec UML une même représentation peut avoir diverses projections grâce aux vues.
Dans UML donc un modèle représente le système selon un certain point de vue et est formé :
- des éléments de modélisation dont les classes, les objets, les états
- des diagrammes représentant ces éléments
- d’un paquetage principal
- des sous-paquetages
Un paquetage est similaire à un répertoire qui organise des fichiers dans un ordinateur puisqu’il est l’élément d’organisation du modèle.
Il offre aussi un élément qui peut être privé ou public : l’espace de noms.
Un modèle se base sur deux visions complémentaires :
- une vision structurelle (paquetages, classes)
- un aspect dynamique (séquence, communication)
Un modèle pertinent est formé de l’équilibre entre ces deux piliers.
- Les vues
Une vue est définie comme une projection au travers des éléments de modélisation. Elle est constituée de graphique, d’un ou plusieurs diagrammes.
Il existe deux types de vue :
- les vues statiques qui représentent le système physiquement
- les vues dynamiques qui montrent comment fonctionne le système
Parmi les vues statiques, nous avons les diagrammes de classes, les diagrammes de composants, les diagrammes d’objets, les diagrammes de déploiement, les diagrammes de cas d’utilisation.
Parmi les vues dynamiques, nous avons les diagrammes de collaboration, les diagrammes d’activités, les diagrammes de séquence, les diagrammes d’états transitions.
Pour représenter les différents points de vue de la mondialisation, UML propose différents modèles.
Ils sont nommés 4+1 vues :
- la vue logique (intégrité de conception), elle regroupe :
- les aspects dynamiques et statiques
- les éléments dont les objets, les classes, les collaborations, les interactions et les paquetages
- la vue des composants (intégrité de gestion du code)
- elle est considérée comme la perspective physique de l’organisation du code ; nous parlons ici des modules, des composants, des concepts du langage ou de l’environnement d’implémentation
- la vue des processus[28] (intégrité d’exécution) : perspective sur les activités concurrentes et parallèles (tâches et processus)
- c’est une décomposition en flots d’exécution et synchronisation entre ces flots.
- Les éléments concernés sont les objets, les classes, les collaborations, les interactions et les paquetages
- La vue de déploiement ou intégrité de performance est définie comme la répartition du logiciel à travers un réseau.
- Selon toujours Pierre Alain, ce sont les ressources matérielles et l’implantation du logiciel dans ses ressources.
- Les éléments sont les nœuds, les modules et les programmes principaux
- La vue des cas d’utilisation définie par ce même auteur est la colle entre les autres vues, c’est une intégrité de conception qui guide et justifie les autres. Elle constitue un moyen qui guide la modélisation (machines états, collaborations d’objets, cas d’utilisation, scénarios)
- Les éléments concernés sont les acteurs, les cas d’utilisation, les classes et les collaborations
- Les diagrammes
« Un modèle est un quanta de développement, avec une cohérence interne forte, un couplage faible avec les autres modèles, il est rattaché à une phase de développement. »[29]
Les 9 modèles disponibles sont :
- un diagramme de classes qui est une structure statique (classes et associations)
- un diagramme d’objets : une instance du diagramme de classes (objets et liens)
- un diagramme de cas d’utilisation : fonctions du système du point de vue des utilisateurs ; dont les diagrammes de comportement et les diagrammes d’interaction : interactions entre les objets (scénarios et flots de messages)
- un diagramme de séquence : un aspect temporel des interactions entre les objets (séquence d’évènements)
- un diagramme de collaboration et fusion : un aspect spatial des interactions entre les objets et aux liens qu’ils ont entre eux
- un diagramme d’activités qui provienne d’anciennes méthodes : comment se comporte une opération en termes d’activités et d’actions
- un diagramme d’états-transitions qui est un comportement dynamique des objets ; diagramme de réalisation : unités de travail
- un diagramme de composants : des composants logiciels qui réalisent l’application (code source, bibliothèque, dépendances)
- un diagramme de déploiement qui est une répartition des composants logiciels sur des matériels
Le langage d’expression de contrainte objet OCL (Object Constraint Language) peut être utilisé durant toutes les phases du cycle de développement du logiciel, UML aussi l’utilise pour sa sémantique. Un des mécanismes d’extension utilisé pour étendre la sémantique du méta-modèle est fournie par les stéréotypes (nouveauté d’UML).
- Les éléments de modélisation
Nous avons ci-dessous une liste des éléments de modélisation :
- des briques pour capturer la sémantique des applications
- ils ne sont pas accessibles directement aux utilisateurs
- ils assurent une représentation interne (les outils)
- ils assurent une représentation externe (échange entre outils)
- les objets représentent une entité d’un monde réel ou virtuel
- les classes c’est la description d’un ensemble d’objets
- les états constituent une étape de la vie d’un objet
- les tâches sont un flot de contrôle indépendant
- les cas d’utilisation désignent la manière dont l’acteur utilise le système
- les collaborations c’est la réalisation d’un cas d’utilisation d’objets collaborants par une société
- les micro-architectures désignent un générateur pour la structure et l’interaction d’une société d’objets
- les composants : un module qui contient des entités d’implémentation
- les nœuds : un dispositif matériel capable d’exécuter du logiciel
- les paquetages : c’est une partition du modèle
- les notes regroupent un commentaire, une explication ou une annotation
Prenons un exemple pour mieux comprendre ces concepts.
Nous avons dit qu’un objet représente une entité du monde réel se caractérisant par un comportement, des états significatifs et une identité.
Nous pouvons distinguer les objets entre eux grâce à la propriété ou l’identité.
Les valeurs des attributs d’un objet à un instant donné représentent l’état d’un objet.
Le comportement d’un objet fait référence aux opérations qu’il peut exécuter.
Exemple [30]:
Mme Florie DURANT est directrice du Contrôle de Gestion à la Mairie de Triffouillis.
Les attributs de l’objet sont : le numéro de matricule, le nom, le prénom, fonction, service, lieu de travail.
C’est quoi l’état de l’objet ?
C’est le n° matricule, nom, prénom, fonction, service, lieu travail
C’est quoi l’identité de l’objet ?
C’est le numéro de matricule
C’est quoi le comportement de l’objet ?
Il est caractérisé par les opérations suivantes :
- entrer dans l’organisme
- changer de fonction
- changer de lieu de travail
- sortir de l’organisme
Une classe permet de regrouper tous les objets qui ont un comportement commun ou qui présentent une structure commune.
Un objet est l’instance d’une seule classe.
Dans l’exemple précédent, Mme DURANT est une instance de la classe EMPLOYE.
Un objet est rattaché à une classe et héritera donc de l’état, de l’identité et du comportement de cette classe.
Nous pouvons représenter les processus métiers à deux niveaux : global ou détaillé. Le diagramme de collaboration et le diagramme des cas d’utilisation sont bien adaptés à ce niveau d’abstraction.
Les diagrammes d’activités seront plus appropriés pour représenter le niveau détaillé.
Le diagramme des cas d’utilisation permet de décrire l’interaction entre le système et les acteurs, la vision « utilisateur » est privilégiée. Pour satisfaire le besoin exprimé par l’utilisateur, il faut bien identifier les traitements à réaliser par le système et pour ce faire, chaque cas d’utilisation doit être décrit sous forme textuelle.
Identifier les cas d’utilisation signifie que l’identification des acteurs ait été réalisée au préalable. L’utilisateur type, ici l’acteur se comporte toujours de la même façon face à un cas d’utilisation. Un acteur est jugé selon le rôle qu’il joue dans le cas d’utilisation donnée et non comme une personne physique.
M.DUPONT personne physique, Chef comptable qui gère les accès au progiciel de comptabilité, est considéré comme soit un acteur « utilisateur », soit un acteur « administrateur » de l’objet de comptabilité.
Trois concepts sont mis en jeu en représentant un cas d’utilisation dont : l’acteur qui est représenté par un personnage, le cas d’utilisation représenté par une ellipse, et l’interaction entre l’acteur et le cas représenté comme un trait.
- le diagramme de collaboration
Ce diagramme représente l’interaction entre objets et messages échangés. Un trait continu entre les objets représente les relations entre les objets.
Une flèche orientée de l’émetteur vers le récepteur indique les messages et le sens de l’échange.
- le diagramme d’activité
Le processus détaillé et les activités sont représentés via ce diagramme d’activité. Chaque colonne représente un acteur qui joue un rôle.
Les rectangles à coins arrondis représentent les activités. Les transitions sont soit conditionnelles, soit automatiques (flèches directes entre activités).
Les « expressions de garde » apparaissent sur la branche de la condition.
Pour produire les résultats nécessaires à l’exécution d’une autre activité, les activités peuvent s’exécuter en parallèle.
Le symbole utilisé varie selon les outils (barre de synchronisation ou demi-lune).
- Les informations à recueillir pour alimenter le système d’information de l’incubateur
- Le SI et ses fonctions
Le système d’information est défini comme l’ensemble des flux d’informations qui circulent dans l’organisation, ainsi que les moyens mis en œuvre pour les gérer.
Ce sont les moyens humains et matériels et étant donné que le système d’information est de plus en plus automatisé, l’information est générée par des machines (ordinateurs et automates).
Les fonctions du système d’information se résument à recueillir l’information, mémoriser l’information, traiter l’information et diffuser l’information.
- Recueillir l’information :
Le système ne fonctionne pas s’il n’est pas alimenté. Les informations sont donc de sources internes ou externes.
Les sources externes puisent dans l’environnement du système, ce sont des flux qui proviennent des partenaires du système (clients, fournisseurs, administrations…).
Pour anticiper les changements et adapter son fonctionnement en conséquence, l’entreprise doit être attentive aux changements. Les moyens de communication comme l’internet offrent de l’information mais il reste à vérifier la qualité et fiabilité des informations.
En interne, les flux générés par les différents acteurs du système alimenteront le système d’information. Ces flux proviennent de l’activité du système : approvisionnements, production, gestion de salariés, comptabilité, ventes…
Les flux sont en majorité formels (existence de procédures bien définies) mais les flux d’information informelle aussi existent (savoir-faire et climat social non formalisés), ces derniers ont beaucoup d’importance même s’ils sont très difficiles à collecter et à exploiter.
Et ensuite une saisie, des informations jugées pertinentes par l’organisation, doit être faite des humains et cette opération coûte chère.
Le système en temps réel, la lecture optique, la numérisation, les robots d’analyse de contenus sont des efforts mis en œuvre pour tenter d’automatiser le recueil d’informations.
L’information vitale pour l’entreprise a donc un coût.
- Mémoriser l’information
Lorsque l’information est saisie, il faut garantir un stockage fiable et durable. De nos jours les moyens mis à disposition par les disques des ordinateurs qu’ils soient magnétiques ou optiques dont les disques durs, les Cédéroms, les DVD, les bandes et les cassettes constituent le support privilégié de l’information.
Cela n’exclut pas que le papier comme support, soit encore très utilisé en entreprise puisque la conservation des archives papier existe encore.
Les informations sont stockées dans les ordinateurs sous forme de fichier pour qu’elles puissent être exploitées sous la forme d’une base de données. Le système de gestion de bases de données (SGBD) constitue donc une composante fondamentale d’un système d’information.
Les informations doivent être transformées en données pour pouvoir être exploitées dans une base de données. Et inversement, les acteurs concernés du système doivent être en mesure de reconstituer de l’information à partir des données stockées dans la base.
Le stockage de l’information exige des moyens importants et coûteux. Nous pouvons citer les logiciels spécialisés, les personnels, les dispositifs de sécurité, les ordinateurs, les supports numériques…
- Traiter l’information :
L’information est traitée pour être exploitable. Les traitements se font manuellement ou automatiques, c’est-à-dire réalisés par des ordinateurs.
Les types de traitement consistent à :
- trouver et extraire de l’information
- consolider,
- comparer des informations entre elles
- modifier
- supprimer des informations ou produire de nouvelles informations par application de calculs.
- Diffuser l’information
Le destinataire de l’information doit recevoir l’information dans les meilleurs délais pour que celle-ci puisse être exploitable.
L’information peut être diffusée selon différents moyens : le support papier, la forme orale, et les supports numériques. Ces derniers permettent une vitesse de transmission optimale et de toucher un maximum d’interlocuteurs. Une situation justifiée aussi à l’heure d’Internet et de l’interconnexion des systèmes d’information.
- Le SI de l’incubateur et les informations à recueillir
Le système d’information de l’incubateur sera alimenté par des informations diverses dont les informations de gestion et des informations qui permettront à ces entreprises TIC d’avoir une gestion efficace et efficiente pour préserver leur avantage sur leurs concurrents et des informations facilitant leur accès au financement avec l’appui des partenaires et des sponsors.
Les informations de gestion pour l’incubateur peuvent être le coût annuel des prestations offertes par l’incubateur, la liste des projets retenus en pré-incubation, la synthèse des projets évalués, la répartition des projets retenus et aussi des informations fiscales. Ces dernières sont importantes pour la nouvelle entreprise car si elle n’est pas à jour fiscalement, elle ne pourra pas soumissionner à des marchés publics.
À cela s’ajoutent les informations commerciales. Et donc des informations commerciales qui sont quantitatives et qualitatives. Elles concernent la clientèle, le secteur d’activité et portent sur les concurrents et sur l’environnement économique et social. En effet, il est possible de collecter et de traiter d’informations en masse avec l’évolution technologique. L’informatisation des systèmes d’information permettent de mener des actions mercatiques personnalisées et d’aider à la prise de décision.
- C’est quoi exactement une information ?
On peut définir l’information comme un renseignement qui réduit l’incertitude car elle permet d’atteindre une connaissance. Une information commerciale peut par exemple renseigner sur une évolution positive d’un chiffre d’affaires ou rassurer sur l’atteinte d’un objectif fixé préalablement.
Puisque l’information est utile à la prise de décision et à la communication dans l’entreprise, elle doit être fiable, pertinente et précise.
- D’où viennent les informations ?
Il existe deux sources possibles : les sources internes et les sources externes.
Les informations commerciales sont de sources internes, nous avons les documents comptables et financiers, les comptes rendus de visites, les rapports et études etc. et les informations concernant les ventes, indispensables car elles permettent d’orienter l’action commerciale et d’analyser l’évolution du chiffre d’affaires.
Ce type d’information n’est pas exhaustif, il manque les informations sur l’attitude des concurrents. Mais son coût est réduit.
Les informations peuvent être d’origine externe : l’entreprise recueille les informations auprès des institutions spécialisées (INSEE, CREDOC …), des médias (radio, télévision, quotidiens…), des sociétés d’études et des cabinets de recherches concernant les informations commerciales sur les clients, les fournisseurs et les concurrents, et a recours aux études mercatiques.
Ces informations coûtent cher mais en échange mais elles aident fortement la cellule de veille commerciale de l’entreprise. Elles fournissent des informations concernant l’étude de marché, la concurrence, les actions et les politiques commerciales des concurrents.
L’entreprise peut détecter les tendances du marché car elle analyse son environnement.
- Les variables de l’information
Nous avons une variable prospective et prévisionnelle qui n’est autre que l’information commerciale :
- l’aspect prospectif envisage les futurs possibles sur les marchés de l’entreprise
- l’aspect extrapolatif sous-entend une tendance à la continuité en se basant sur le passé
L’entreprise va collecter des informations de type mercatique sur ses concurrents pour établir des stratégies commerciales compétitives dans cet environnement concurrentiel :
- volumes de vente, histoire et évolution des produits
- Prix, remises, termes des contrats de vente
- Parts de marché
- Gamme, quantité et performance des produits
- Taille et utilisation de la force de vente,
- Politiques et plans mercatique
- Canaux politiques et méthodes des distributions
- Les programmes de publicité
Pour améliorer l’efficacité commerciale de sa force de vente, l’entreprise utilise les outils modernes de diffusion de l’information (intranet, forums de discussions).
- Les intervenants de l’information
Au sein d’une entreprise, les acheteurs interviennent pour les marchés amont et les vendeurs pour les marchés aval. Parmi ces acteurs de l’information, il y a les cadres qui représentent l’entreprise dans ses échanges avec l’extérieur et la cellule de recherches marketing.
- Les informations qualitatives
Des entretiens individuels ou des groupes sont organisés pour collecter des informations qualitatives.
Elles font référence :
- à l’image ou à la notoriété du produit, de la marque ou de l’entreprise
- aux motivations et comportements des acheteurs et des consommateurs
- à la place que devra occuper un produit ou une marque par rapport aux produits concurrents
Pour repositionner un produit ou une marque sur le segment de marché visé, ces informations identifient chez l’individu un trait de caractère, de nouveaux comportements et une attitude. En amont d’une recherche d’informations quantitatives, des études sont menées utilisant ces informations qualitatives.
Les unités commerciales peuvent recueillir ces informations à l’aide des outils de GRC (Gestion Relation Clientèle) pour les utiliser dans le cadre de leurs plans d’action mercatiques.
- Les informations quantitatives
L’entreprise doit récolter des informations quantitatives pour connaître l’évolution du chiffre d’affaires ou des parts de marché etc.…
À la différence des informations qualitatives, ce sont des données chiffrées collectées à partir de sondages d’échantillon de la population mais aussi des échantillons permanents de consommateurs, d’autres audiences et de distributeurs.
Elles prennent la forme de tableaux statistiques dont les chiffres seront analysés pour apprécier où se situe l’entreprise sur le marché et la position de son produit sur ce marché.
Des prévisions de la demande aussi sont réalisées grâce à ces données, réduisant ainsi l’incertitude du futur.
- Nécessité d’indicateurs
- Définition et rôles des indicateurs
- Définition des indicateurs :
Le TIC a été intégré dans l’éducation mais nous ne pourrions mesurer les résultats de ces efforts d’intégration que dans un certain nombre d’années. Pendant l’implémentation du programme, les résultats seront gérés aux points et l’impact sera mesuré à la fin du programme.
Pour déterminer l’impact des TIC pendant qu’elles sont introduites, nous pourrions utiliser des indicateurs ou des critères.
Ce sont des statistiques utilisées pour mesurer, évaluer les méthodes, le matériel, les programmes et les projets ainsi que les interventions. Ils déterminent les données pouvant être collectées et analysées et définissent les concepts en termes de mesures.
Les données, à rassembler et leurs intervalles, seront définies par les indicateurs à utiliser.
- Les rôles des indicateurs :
Les indicateurs de performance doivent être développés pour les raisons suivantes :
- la prédominance et l’utilisation croissante des TIC
- pour veiller à l’utilisation de technologies
- pour faire le suivi des résultats de l’utilisation des technologies
- pour démontrer au public et aux sources de donations, la bonne gestion des fonds alloués.
Les indicateurs fournissent des informations utiles pour relever les défis potentiels.
En utilisant les indicateurs aussi, nous démontrons :
- les rapports entre l’utilisation des technologies et le développement éducatif
- le renforcement des capacités des enseignants
- des évolutions dans le processus d’enseignement et d’apprentissage de l’étudiant
Non la technologie n’est pas une fin en soi mais son utilisation est un moyen qui permet de promouvoir les résultats dans la créativité, le renforcement des aptitudes des enseignants et des étudiants, dans le domaine de l’éducation, la multiplication des personnes capables de résoudre des problèmes et des étudiants inventifs.
Pour évaluer ces résultats, les outils et les indicateurs de mesure appropriés sont utiles.
- Indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC
- La liste de base des indicateurs relatifs aux TIC
La liste de base des indicateurs relatifs aux TIC est née d’un processus de consultation intensif du Partenariat sur la mesure des TIC au service du développement auprès des offices statistiques nationaux. À travers ce processus de consultation, une série de rencontres régionales a été organisé pour discuter des indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC. Un inventaire, aussi a été dressé à l’aide de ce processus, fournissant les offices statistiques nationaux du monde entier, des métadonnées relatives à la situation en termes de statistiques officielles sur la société de l’information.
Grâce à ces démarches, le Partenariat a pu présenter une proposition de liste de base des indicateurs relatifs au TIC. Ils ont aussi pu faire adopter cette liste de base des indicateurs relatifs aux TIC par les participants à la réunion thématique du SMSI « Mesurer la société de l’information » de la réunion de février 2005.
Si une grande partie de cette information a déjà fait l’objet de discussions dans les pays développés dans le cadre des forums par exemple le groupe de travail de l’OCDE sur les indicateurs pour la société de l’information (GTISI), ce n’est pas le cas dans les pays en développement.
Cette liste de base est composée de quatre séries d’indicateurs[31] :
- infrastructure et accès aux TIC
- Accès aux TIC et leur utilisation par les ménages et les particuliers
- Utilisation des TIC par les entreprises
- Secteur des TIC et commerce des biens TIC
Cette liste est créée dans le but de venir en aide aux pays qui préparent des enquêtes sur les TIC à obtenir des statistiques, qui peuvent être comparées au niveau international ou aux pays qui incluent des questions sur les TIC dans leur processus de collecte de données.
Chaque pays n’est pas obligé d’utiliser cette liste, car cette dernière ne couvre peut-être qu’une partie de ses besoins propres.
Tous les pays ne disposent pas tous de systèmes de statistiques très développés et le niveau de développement est bien sûr différent pour chacun d’eux. En effet si certains pays auraient besoin de collecter des données en ce qui concerne les indicateurs, la plupart du temps des données qui concernent l’accès aux TIC et leur utilisation ainsi que le secteur des TIC, d’autres pays avec une infrastructure des TIC inexistante ou peu développée n’ont pas besoin de recueillir des statistiques relatives aux TIC.
Par contre les pays qui connaissent une forte progression de l’utilisation des TIC, souhaiteront sûrement suivre cette croissance en évaluant l’utilisation des TIC dans un premier temps. Dans les pays où les TIC seront déjà très utilisés et le secteur des TIC en train de se développer voudront aller pus loin.
Pour que ce soit plus facile, la liste « restreinte » des indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC est distinguée de la liste étendue.
Les indicateurs de la liste étendue ne sont pas prioritaires que ceux de la liste restreinte. Ces indicateurs sont plus adaptés aux pays dont les systèmes statistiques concernant les TIC sont relativement développés.
Pour pouvoir tirer parti des TIC, il faut qu’il y ait une infrastructure TIC et un accès à cette infrastructure. De ce fait, les indicateurs statistiques constituent un point de départ pour une liste de base puisqu’ils fournissent des informations sur le degré de développement de cette infrastructure et de cet accès.
Nous pouvons trouver ces indicateurs dans la World Telecommunication Indicators database de l’UIT.
Dans un monde caractérisé par un grand nombre d’opérateurs sur des marchés libéralisés, la collecte des données est une tâche difficile. Par conséquent, une liste de base doit être définie ainsi les instances de régulation et autres fournisseurs de données pourront travailler à partir de cette liste.
Les principaux acteurs dans une société sont les entreprises, les autorités gouvernementales et les personnes. Une liste de base idéale comportera donc des indicateurs de l’accès aux TIC et de leur utilisation par ces acteurs.
Des normes internationales existent pour les ménages, les entreprises et les individus. Pour collecter des données concernant ces indicateurs, un nombre important de pays doit fournir des informations supplémentaires.
Pour le cas des autorités gouvernementales, des normes internationales et des collectes de statistiques comparables et exploitables n’existent pas.
La liste de base est formée des indicateurs fondamentaux relatifs au secteur des TIC et au commerce des biens des TIC.
Il existe des normes internationales sous forme de définitions et de classifications pour ces indicateurs.
La plupart des indicateurs élaborés par l’UIT, l’OCDE et Eurostat, c’est-à-dire les indicateurs fondamentaux de la liste de base sont basés sur des normes convenues à l’échelon international.
Le Partenariat donc vise surtout à renforcer ces normes au niveau mondial, en considérant les exigences et la situation particulière des pays en développement.
La liste est prévue à subir une révision périodique, de ce fait elle n’est pas définitive. Les indicateurs pourront être modifiés, ajoutés ou supprimés au fur et à mesure que les besoins des pouvoirs publics évolueront et que les différents pays acquerront l’expérience de la collecte de statistiques pour ces indicateurs.
La mission du Partenariat donc ne s’arrête pas là puisqu’il doit élaborer et proposer de nouveaux indicateurs de référence.
Des indicateurs supplémentaires adaptés aux situations des pays et des organismes régionaux pourront être créés, par exemple des indicateurs sur l’accès au TIC des groupes ethniques.
Le Partenariat vise deux objectifs tous aussi importants puisqu’ils sont très liés à la préparation d’une liste de base d’indicateurs.
Le premier objectif consiste à apporter un soutien méthodologique, des activités de formation et la création de groupes de travail régionaux pour renforcer les capacités dans les pays en développement.
Dans ces activités de renforcement des capacités, les métadonnées statistiques connexes et la liste de base d’indicateurs jouent un rôle décisif.
Le deuxième objectif est le développement d’une base de données mondiale des indicateurs relatifs à la société de l’information. Il faut concevoir et adopter une liste de base d’indicateurs pour collecte des données.
Le Partenariat suggère que ces statistiques soient regroupées dans une base de données à laquelle les intéressés pourront avoir accès par l’internet.
Est présentée ci-dessous la liste des indicateurs fondamentaux :
« Liste de base des indicateurs relatifs aux TIC »[32]
- Indicateurs fondamentaux sur l’accès et l’infrastructure
Liste restreinte d’indicateurs fondamentaux
A1 Lignes téléphoniques fixes par 100 habitants
A2 Abonnés à des services de téléphonie mobile cellulaire par 100 habitants
A3 Ordinateurs par 100 habitants
A4 Abonnés Internet par 100 habitants
A5 Abonnés à une desserte Internet à large bande par 100 habitants
A6 Largeur de bande Internet internationale par habitant
A7 Pourcentage de la population couverte par la téléphonie mobile cellulaire
A8 Tarifs d’accès à l’Internet (20 heures par mois), en USD, en pourcentage du revenu par personne
A9 Tarifs de la téléphonie mobile cellulaire (100 min d’utilisation par mois), en USD, en pourcentage du revenu par personne
A10 Pourcentage de localités (rurales/urbaines) disposant de centres publics d’accès à l’Internet, par nombre d’habitants
Liste étendue d’indicateurs fondamentaux
A11 Postes de radio par 100 habitants
A12 Postes de télévision par 100 habitants
- Indicateurs fondamentaux sur l’accès aux TIC et leur utilisation par les ménages et les particuliers
Liste restreinte d’indicateurs fondamentaux
HH1 Proportion des ménages disposant d’un poste de radio
HH2 Proportion des ménages disposant d’un poste de télévision
HH3 Proportion des ménages disposant d’une ligne téléphonique fixe
HH4 Proportion des ménages disposant d’un téléphone mobile cellulaire
HH5 Proportion des ménages disposant d’un ordinateur
HH6 Proportion des personnes ayant utilisé un ordinateur (tous lieux de connexion confondus) au cours des 12 derniers mois
HH7 Proportion des ménages disposant d’un accès à l’Internet à domicile
HH8 Proportion des personnes ayant utilisé l’Internet (tous lieux de connexion confondus) au cours des 12 derniers mois
HH9 Lieu d’utilisation de l’Internet par des particuliers au cours des 12 derniers mois:
Domicile;
Lieu de travail;
Lieu d’étude;
Domicile d’un autre particulier;
Centre public d’accès gratuit à l’Internet (l’appellation précise dépend des pratiques nationales) ;
Centre public d’accès payant à l’Internet (l’appellation précise dépend des pratiques nationales);
Autre
HH10 Activités liées à l’Internet entreprises par des particuliers au cours des 12 derniers mois :
Pour obtenir des informations:
Concernant des biens ou des services;
Concernant la santé ou des services de santé;
Auprès d’organisations gouvernementales ou d’autorités publiques via des sites Web ou des courriers électroniques;
Autres ou navigation générale sur le Web
Pour communiquer
Achat ou commande de biens ou de services
Services bancaires ou autres services financiers
Activités éducatives
Relations avec des organisations gouvernementales ou des autorités publiques
Activités de loisirs:
Téléchargement/pratique de jeux vidéo ou électroniques;
Acquisition de films, musiques ou logiciels;
Lecture/téléchargement de livres, journaux ou revues en ligne;
Autres activités récréatives
Liste étendue d’indicateurs fondamentaux
HH11 Proportion des personnes utilisant un téléphone mobile
HH12 Proportion des ménages disposant d’un accès à l’Internet, par type d’accès depuis le domicile: les catégories de réponse devraient permettre une totalisation des connexions bas débit et haut débit, où le haut débit correspondra à des technologies autres que celles à vitesse faible basées, par exemple, sur les modems commutés, le RNIS et la plupart des téléphones mobiles 2G, et consistera généralement en un vitesse d’au moins 256 kbit/s.
HH13 Fréquence des accès individuels à l’Internet au cours des 12 derniers mois (tous lieux de connexion confondus):
Au moins une fois par jour;
Au moins une fois par semaine mais pas chaque jour;
Au moins une fois par mois mais pas chaque semaine;
Moins d’une fois par mois.
Indicateur de référence
HHR1 Proportion des ménages disposant de l’électricité
- Indicateurs fondamentaux sur l’accès l’utilisation des TIC par les entreprises
Liste restreinte d’indicateurs fondamentaux
B1 Proportion des entreprises utilisant des ordinateurs
B2 Proportion des employés utilisant des ordinateurs
B3 Proportion des entreprises utilisant l’Internet
B4 Proportion des employés utilisant l’Internet
B5 Proportion des entreprises présentes sur le Web
B6 Proportion des entreprises ayant un Intranet
B7 Proportion des entreprises recevant des commandes par l’Internet
B8 Proportion des entreprises passant des commandes par l’Internet
Liste étendue d’indicateurs fondamentaux
B9 Proportion des entreprises ayant un accès à l’Internet par modes d’accès: les catégories de réponse devraient permettre une totalisation des connexions bas débit et haut débit, où le haut débit correspondra à des technologies autres que celles à vitesse faible basées, par exemple, sur les modems commutés, le RNIS et la plupart des téléphones mobiles 2G, et consistera généralement en un vitesse d’au moins 256 kbit/s.
B10 Proportion des entreprises ayant un réseau local (LAN)
B11 Proportion des entreprises ayant un extranet
B12 Proportion des entreprises utilisant l’Internet par type d’activité
Réception et envoi de courrier électronique
Pour obtenir des informations:
Sur des biens ou des services;
Auprès d’organisations gouvernementales ou d’autorités publiques, via des sites Web ou des courriers électroniques;
Autres recherches d’information ou activités de recherche
Exécution d’opérations bancaires ou accès à d’autres services financiers
Relations avec des organisations gouvernementales ou des autorités publiques
Fourniture de services à la clientèle
Vente en ligne de produits
- Indicateurs fondamentaux pour le secteur des TIC
Liste restreinte d’indicateurs fondamentaux
ICT1 Proportion de la population active présente dans le secteur des TIC
ICT2 Valeur ajoutée dans le secteur des TIC (exprimée en pourcentage de la valeur ajoutée totale)
ICT3 Importations de biens TIC exprimées en pourcentage des importations totales
ICT4 Exportations de biens TIC exprimées en pourcentage des exportations totales
- Les indicateurs fondamentaux pour le secteur des TIC et le commerce des biens TIC
Des définitions et des questions types relatives aux indicateurs fondamentaux des TIC, ICT 1 à ICT 4 sont proposées dans cette section. Le Groupe de travail a réalisé des travaux sur les indicateurs pour la société de l’information (GTISI) de l’OCDE.
Les propositions sont faites sur la base de ces travaux.
Liste restreinte pour le secteur des TIC[33]
- ICT1 Proportion de la population active présente dans le secteur des TIC
- ICT2 Valeur ajoutée dans le secteur des TIC (exprimée en pourcentage de la valeur ajoutée totale)
Des enquêtes dans lesquelles sont collectées des statistiques de revenu et de dépenses pour les comptes nationaux sont nés des indicateurs ICT1 et ICT2. Le secteur des TIC est défini comme les caractéristiques en termes de métadonnées associées à ces indicateurs, et les termes qui constituent les indicateurs.
Nous verrons ses caractéristiques par la suite.
- Qu’entend-on par secteur des TIC ?
Le secteur TIC est formé par « les industries manufacturières et industries de services dont les produits stockent, transmettent ou affichent des données et des informations par des moyens électroniques. »[34]
Les industries manufacturières concernées sont celles dont les produits :
- remplissent la fonction du traitement et de la communication de l’information, y compris la transmission et l’affichage
- utilisent le traitement électronique pour contrôler un processus physique ou pour mesurer et ou enregistrer des phénomènes physiques
Les industries de services concernées sont celles dont les produits :
- peuvent permettre la fonction du traitement et de la communication de l’information par des moyens électroniques
La définition a été mise à jour en 2002 pour refléter les changements intervenus dans la Révision 3.1 puisqu’ à l’origine elle est fondée sur la révision 3 de la CITI.
Ci-dessous nous avons la définition du secteur TIC de l’OCDE, 2002 (CITI, Révision3.1)
Fabrication :
3000 Machines de bureau, machines comptables et matériel de traitement de l’information
3130 Fils et câbles électriques isolés
3210 Tubes et valves électroniques et autres composants électroniques
3220 Fabrication d’émetteurs de radio et de télévision, et appareils de téléphonie et de télégraphie
3230 Récepteurs de télévision et de radio, appareils d’enregistrement et de reproduction du son et de l’image, et articles associés
3312 Instruments et appareils pour la mesure, la vérification, le contrôle, la navigation et d’autres usages, sauf les équipements de contrôle de processus industriels
3313 Equipements de contrôle de processus industriels
Services :
5151 Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements périphériques pour ordinateur et de logiciels
5152 Commerce de pièces et équipements électroniques et de communications
6420 Télécommunications
7123 Location de machines et matériel de bureau (y compris les ordinateurs)
7200 Activités informatiques et activités rattachées
Il convient de remarquer que la définition du secteur des TIC retenue par l’OCDE subit une révision 4 en 2007.
Les pays concernés qui collectent les données et qui appliquent la définition du secteur des TIC retenue par l’OCDE peuvent rencontrer les difficultés suivantes :
- les pays auront quelques problèmes de concordance s’ils n’utilisent pas pour classer les unités économiques, la Révision 3.1 de la CITI ni la Révision 1.1 de la NACE.
- Certains pays peuvent ne pas pouvoir publier des données concernant les services de télécommunications pour des raisons de confidentialité
Le fait que le regroupement soit fait sous la rubrique Total des services TIC résoudra ces difficultés.
L’OCDE ne présente que deux catégories : industries manufacturières de TIC et services TIC concernant les données de sortie. En cas de problème de confidentialité ou de concordance, chaque pays peut agir de la sorte.
- Définition des variables utilisées pour les indicateurs fondamentaux ICT1 et ICT2
L’indicateur ICT1 indique la population active totale présente dans le secteur TIC en pourcentage de la population active totale des entreprises.[35]
Selon toujours la même source, l’indicateur ICT2 fait référence à la valeur ajoutée dans le secteur des TIC en pourcentage de la valeur ajoutée totale.
Ces deux indicateurs sont calculés à partir des données concernant l’industrie des TIC et l’ensemble du secteur des entreprises qui sont compatibles avec les tableaux des comptes nationaux.
Si les industries des TIC ne figurent pas dans les comptes nationaux d’un pays présentés par activités, nous nous servons des résultats des enquêtes effectuées auprès des entreprises pour réaliser des estimations.
L’OCDE a révisé par la suite la définition de l’ensemble du secteur des entreprises, les divisions 10-74 de la CITI sont utilisées pour définir le secteur par activités de production et non plus selon une référence institutionnelle.
Ces indicateurs reposent sur la valeur ajoutée et la population active.
Les personnes employées par les entreprises qui sont classées dans le secteur TIC forment la population active des TIC.
La population active totale du secteur des entreprises est formée par l’ensemble des personnes participant à la production nationale au sein du secteur des entreprises.
De nos jours, la plupart des pays mesurent l’emploi en nombre d’individus ou en nombre d’emplois alors que dans le contexte des comptes nationaux, il se mesure en nombre d’heures travaillées ou en nombre d’emplois.
Pour déterminer les meilleures pratiques en ce qui concerne les indicateurs du secteur global des TIC en fonction des données relatives au travail, il faudrait mener des études plus poussées.
La valeur ajoutée d’une industrie mesure la contribution de cette industrie au PIB, appelée aussi parfois PIB par industrie. Elle n’est pas mesurée directement.
Elle s’obtient en soustrayant la consommation intermédiaire (énergie, matériel et services nécessaires à la réalisation du produit fini) de la production brute.
Elle peut être valorisée au coût des facteurs, au prix du producteur ou au prix de base.
Elle se calcule comme suit[36] :
Calcul de la valeur ajoutée (1)
Valeur ajoutée au coût des facteurs
+ Autres impôts – subventions sur la production (2)
= Valeur ajoutée aux prix de base
+ Impôts – subventions, sur les produits (3) (excluant les importations et la TVA)
= Valeur ajoutée au prix du producteur
+ Impôts – subventions sur les importations
+ Coûts commerciaux et de transport
+ TVA non déductible
= Valeur ajoutée au prix du marché (4)
(1) Cette présentation se fonde sur les concepts distingués dans la version de 1968 et dans celle de 1993 du Système des comptes nationaux (SCN68 et SCN93). Jusqu’à la fin des années 90, la plupart des pays suivaient les recommandations du SCN68 (dans lequel les notions de prix des facteurs, de prix du producteur et de prix du marché étaient prédominantes). Cependant, un certain nombre de pays membres de l’OCDE appliquent maintenant le SCN93 (ou l’équivalent pour l’Union Européenne, ESA95) qui recommande l’utilisation des prix de base et du prix du producteur (ainsi que du prix acheteur pour les tableaux d’entrée-sortie).
(2) Il s’agit essentiellement des impôts (et subventions) courants sur la main d’oeuvre employée et sur les actifs utilisés, notamment les impôts sur les salaires et les taxes courantes sur les véhicules et les bâtiments.
(3) Il s’agit des impôts (et subventions) payables par unité de bien ou de service produit, notamment les taxes sur le chiffre d’affaires et les impôts indirects.
(4) Le prix du marché est celui que l’acheteur verse pour acquérir ou utiliser les biens et services, hors TVA déductible. Cette appellation est généralement utilisée pour des agrégats comme le PIB, tandis que les prix d’acquisition font référence aux transactions individuelles.
Liste restreinte pour le commerce des biens TIC[37]
ICT3 : importations de biens TIC exprimées en pourcentage des importations totales
ICT4 : exportations de biens TIC exprimées en pourcentage des exportations totales
ICT3 et ICT4 proviennent normalement des statistiques sur les échanges commerciaux.
- Définition et classification des biens TIC
L’OCDE a publié une définition et une classification des biens TIC, d’après les travaux réalisés par le GTISI à la fin de l’année 2003. La classification des biens TIC de l’OCDE utilise la version 2002 du système harmonisé (SH) de l’Organisation mondiale des douanes.
La classification des biens TIC en question est présentée en annexe[38].
Les biens TIC comme étant « (…) censés remplir la fonction du traitement et de la communication de l’information, incluant la transmission et l’affichage, ou utiliser le traitement électronique pour déceler, mesurer et/ou enregistrer des phénomènes physiques ou pour contrôler un processus physique. » [39]
Cette définition aboutit à une interprétation élargie de la notion de bien TIC, et par conséquent, à une classification étendue.
Les cinq catégories globales recommandées dans le document de l’OCDE sont les équipements de télécommunications, les équipements informatiques et apparentés, les composants électroniques, l’équipement audio et vidéo et autres produits TIC.
Cette classification n’inclut pas les logiciels (y compris ceux commercialisés sous forme de produits conditionnés). Par contre, l’OCDE prévoit de les inclure dans la prochaine classification des services TIC.
Des statistiques du commerce international provenant de la base de données Comtrade, de l’ONU sont disponibles pour la plupart des pays.
Dans le site web de Comtrade[40], nous pouvons trouver de nombreuses métadonnées par pays sur la disponibilité des données, les classifications pour lesquelles des données sont disponibles (différentes versions du SH ou de la CITI) et les concepts utilisés (notamment ceux de valorisation, de devises et de système d’échanges). Dans ce site aussi figure un glossaire qui explique les termes et les concepts utilisés.[41]
Conclusion :
Les incubateurs et les pépinières d’entreprises existent depuis plus de 20 ans de par le monde. Ce type de dispositif a apporté de la plus-value aux entrepreneurs qui ont une idée innovante de produit ou service et qui disposent de compétences techniques mais qui ont besoin de renforcement de capacités en matière de gestion, de ressources humaines, de marketing et d’accès aux financements.
Les entrepreneurs avec la pépinière pourront bénéficier d’une expertise et d’un accompagnement qui vont augmenter leurs chances de succès et diminuer les risques d’échec auxquels doivent faire face les créateurs d’entreprises.
Selon des études, une proportion de 8 sur 10 des entreprises qui ne bénéficient pas de l’appui des incubateurs ne franchit pas le cap des 3 premières années d’existence mais le taux s’inverse pour les entreprises incubées.
CTIC Dakar, en appuyant les entreprises TIC en termes de services sur le plan marketing, comptable, commercial et administratif… et d’infrastructures pour exprimer pleinement leur potentiel de croissance, améliore leurs chances de croissance et leur taux de survie.
CTIC Dakar soutient les entreprises des TIC déjà existantes en mettent à leur disposition un cycle appelé « incubation » pour qu’elles se développent ; et un cycle appelé »pré-incubation » pour concrétiser les projets à l’endroit des porteurs d’idées de projet.
Cet incubateur a accueilli les premières entreprises incubées dans les locaux de CTIC depuis le 1er mars 2011 et ne compte pas en rester là, puisque CTIC Dakar prévoit d’accompagner chaque année une trentaine d’entreprises des TIC.
Le système d’information est constitué par un ensemble des flux d’informations circulant dans l’organisation, associé aux moyens humains, matériels et les ordinateurs mis en place pour les gérer.
Des informations de nature différente alimenteront le système d’information de l’incubateur dont les informations de gestion et des informations qui permettront à ces entreprises TIC d’avoir une gestion efficace et efficiente pour préserver leur avantage sur leurs concurrents, des informations facilitant leur accès au financement avec l’appui des partenaires et des sponsors, des informations commerciales qui sont quantitatives et qualitatives. Elles concernent la clientèle, le secteur d’activité et portent sur les concurrents et sur l’environnement économique et social. Aussi des informations fiscales permettant aux nouvelles entreprises d’être à jour sur le point fiscal.
Le fait d’informatiser les systèmes d’information, a permis de mener des actions mercatiques personnalisées et d’aider à la prise de décision.
Le SI d’information de l’incubateur joue un rôle capital dans le succès des entreprises TIC incubés puisqu’il permet à l’équipe dirigeante de l’incubateur de faire des choix décisifs à l’égard de ses clients « entreprises TIC » par exemple dans l’allocation des ressources de démarrage ou dans le choix de services fournis à ces entrepreneurs au début de leur création et pendant leur phase de croissance.
Le système d’information de l’incubateur peut être développé par approche processus métier ou un système d’activités utilisant des ressources pour transformer des éléments d’entrée en éléments de sortie. Un responsable est à la tête du processus pour s’assurer que ce dernier fournit les résultats attendus par rapport aux objectifs assignés.
Les activités se construisent d’une certaine manière et on peut formaliser cette manière grâce aux processus métiers. Les processus métier modélisés d’ailleurs formalisent les règles métier de l’entreprise.
Bibliographie :
Les sources internet :
- http://conseilorga.com/GestionProcessus.aspx
- CTIC Dakar
- WIKIPEDIA, l’encyclopédie libre de Wikimédia Foundation, Inc.
- Références et indicateurs des TIC
School Net Africa, 2007, http://www.schoolnetafrica.org
- Modélisation des processus métiers et standardisation
Journal du net, 2004, http://www.journaldunet.com
- Modélisation des Processus Métiers
- Un incubateur de gestion pour faire éclore les talents
Jacques Auger, CRHA, 2010
Les documents pdf :
- Indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC
Partenariat sur la mesure des TIC au service du développement, Février 2005
- Méthodologie de développement des systèmes d’information personnalisés
Abdhouroihamane ANLI, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, Octobre 2006
- Albert P., Bernasconi M. et Gaynor G., (2003), Incubateurs et pépinière d’entreprises : un panorama international, Paris, L’harmattan.
- Allen, D.N. et McCluskey R. (1990), « Structure, Policy, Services and Performance in the Business Incubator Industry », Entrepreneurship Theory and Practice, Waco, Vol. 15, n° 6, p. 61-78.
- Chap_4_Systeme_information.pdf
- CoursUML.pdf
- Laviolette_Loue.pdf
- Incubateur.pdf
- Cours_Processus_metier.pdf
- ANPT.pdf
- 22343094.pdf
ANNEXE :
CLASSIFICATION DES BIENS TIC
ICT Goods Classification (by broad category)
HS 2002 HS 1996 Telecommunications equipment
851711 851711 Line telephone sets with cordless handsets
851719 851719 Other telephone sets, video phones
851721 851721 Facsimile machines
851722 851722 Teleprinters
851730 851730 Telephonic or telegraphic switching apparatus
851750 851750 Other apparatus, for carrier-current line systems or for digital line systems
851780 851780 Other electrical apparatus for line telephony or line telegraphy
851790 851790 Parts for other electrical apparatus for line telephony or line telegraphy
852020 852020 Telephone answering machines
852510 852510 Transmission apparatus for radio-telephony, radio-telegraphy, radio-broadcasting or television not
incorporating reception apparatus
852520 852520 Transmission apparatus for radio-telephony, radio-telegraphy, radio-broadcasting or television
incorporating reception apparatus
852530 852530 Television cameras
852610 852610 Radar apparatus
852790 852790 Reception apparatus for radio-telephony, radio-telegraphy or radio-broadcasting, whether or not
combined, in the same housing, with sound recording or reproducing apparatus or a clock, n.e.s
852910 852910 Aerials and aerial reflectors of all kinds; parts suitable for use therewith
853110 853110 Burglar or fire alarms and similar apparatus
854420 854420 Co-axial cable and other co-axial electric conductors
854470 854470 Optical fibre cables
Computer and related equipment
847110 847110 Analogue or hybrid automatic data processing machines
847130 847130 Portable digital automatic data processing machines, weighing not more than 10 kg, consisting of at
least a central processing unit, a keyboard and a display
847141 847141 Digital automatic data processing machines comprising in the same housing at least a central
processing unit and an input and output unit, whether or not combined
847149 847149 Other digital automatic data processing machines, presented in the form of systems
847150 847150 Digital processing units other than those of subheadings 8471.41 and 8471.49, whether or not
containing in the same housing one or two of the following types of unit : storage units, input units,output units
847160 847160 Automatic data processing machines, input or output units, whether or not containing storage units in
the same housing
847170 847170 Automatic data processing machines, storage units
847180 847180 Other units of automatic data processing machines
847190 847190 Magnetic or optical readers, machines for transcribing data onto data media in coded form and
machines for processing such data, not elsewhere specified or included
847330 847330 Parts and accessories of the machines of heading No. 84.71
Electronic components
850431 850431 Electrical transformers having a power handling capacity not exceeding 1 kVA
850450 850450 Inductors
850490 850490 Parts of: electrical transformers, static converters (for example, rectifiers) and inductors
852330 852330 Cards incorporating a magnetic stripe, unrecorded
852460 852460 Cards incorporating a magnetic stripe, recorded
852990 852990 Parts suitable for use solely or principally with the apparatus of headings Nos. 85.25 to 85.28 except
aerials and aerials reflectors
853221 853221 Capacitors, fixed, tantalum having a reactive power handling capacity of less than 0.5 kvar
853224 853224 Capacitors, fixed, ceramic dielectric, multilayer having a reactive power handling capacity of less than
0.5 kvar
853230 853230 Variable or adjustable (pre-set) capacitors
853310 853310 Fixed carbon resistors, composition or film types
853321 853321 Electrical resistors, fixed, (including rheostats and potentiometers), other than heating resistors, for a
power handling capacity <= 20 W
853329 853329 Electrical resistors, fixed, (including rheostats and potentiometers), other than heating resistors, n.e.s..
853331 853331 Wirewound variable resistors, for a power handling capacity <= 20 W
853339 853339 Wirewound variable resistors, for a power handling capacity <= 20 W
853340 853340 Other variable resistors, including rheostats and potentiometers
853390 853390 Parts for electrical resistors (including rheostats and potentiometers), other than heating resistors
853400 853400 Printed circuits
854011 854011 Cathode-ray television picture tubes, including video monitor tubes, colour
854012 854012 Cathode-ray television picture tubes, including video monitor tubes, black and white or other
monochrome
854020 854020 Television camera tubes; image converters and intensifiers; other photo-cathode tubes
854040 854040 Data/graphic display tubes, colour, with a phosphor dot screen pitch smaller than 0.4 mm
854050 854050 Data/graphic display tubes, black and white or other monochrome
854060 854060 Other cathode-ray tubes
854071 854071 Microwave tubes, magnetrons, excluding grid-controlled tubes
854072 854072 Microwave tubes – klystrons, excluding grid-controlled tubes
854079 854079 Microwave tubes, other, excluding grid-controlled tubes
854081 854081 Receiver or amplifier valves and tubes
854089 854089 Valve and tubes, n.e.s.
854091 854091 Parts of cathode-ray tubes
854099 854099 Parts of thermionic or photo-cathode, valve and tubes, other than cathode-ray tubes
854110 854110 Diodes, other than photosensitive or light emitting diodes
854121 854121 Transistors, other than photosensitive, dissipation rate < 1 W
854129 854129 Transistors, other than photosensitive transistors, n.e.s.
854130 854130 Thyristors, diacs and triacs, other than photosensitive devices
854140 854140 Photosensitive semiconductor devices, including photovoltaic cells whether or not assembled in
modules or made up into panels; light emitting diodes
854150 854150 Other semiconductor devices
854160 854160 Mounted piezo-electric crystals
854190 854190 Parts for semiconductor devices
HS 2002 HS 1996 Electronic components (continued)
854210 854212 Cards incorporating electronic integrated circuits (« smart » cards)
854213
854221 854214 Digital monolitihic integrated circuits
854219
854229 854230 Other monolithic integrated circuits
854260 854240 Hybrid integrated circuits
854270 854250 Electronic microassemblies
854290 854290 Parts for electronic integrated circuits and microassemblies
Audio and video equipment
851810 851810 Microphones and stands therefor
851821 851821 Single loudspeakers, mounted in their enclosures
851822 851822 Multiple loudspeakers, mounted in the same enclosure
851829 851829 Other loudspeakers, n.e.s
851830 851830 Headphones and earphones, whether or not combined with a microphone, and sets consisting of a
microphone and one or more loudspeakers
851840 851840 Audio-frequency electric amplifiers
851850 851850 Electric sound amplifier sets
851890 851890 Parts of microphones, loudspeakers, headphones, earphones, combined microphone/loudspeaker sets,
audio-frequency electric amplifiers and electric sound amplifier sets
851910 851910 Coin- or disc-operated record-players
851921 851921 Record-players, without loudspeaker
851929 851929 Record-players, n.e.s.
851931 851931 Turntables with automatic record changing mechanism
851939 851939 Turntables, n.e.s.
851940 851940 Transcribing machines
851992 851992 Pocket-size cassette-players
851993 851993 Other sound reproducing apparatus, cassette-type
851999 851999 Sound reproducing apparatus, not incorporating a sound recording device, n.e.s.
852010 852010 Dictating machines not capable of operating without an external source of power
852032 852032 Other magnetic tape recorders incorporating sound reproducing apparatus, Digital audio type
852033 852033 Other magnetic tape recorders incorporating sound reproducing apparatus, cassette-type
852039 852039 Other magnetic tape recorders incorporating sound reproducing apparatus
852090 852090 Magnetic tape recorders and other sound recording apparatus, whether or not incorporating a sound
reproducing device, n.e.s.
852110 852110 Video recording or reproducing apparatus, whether or not incorporating a video tuner – magnetic tapetype
852190 852190 Video recording or reproducing apparatus, whether or not incorporating a video tuner – other type
852210 852210 Parts and accessories suitable for use solely or principally with the apparatus of headings Nos. 85.19 to
85.21 – pick-up cartridges
852290 852290 Parts and accessories suitable for use solely or principally with the apparatus of headings Nos. 85.19 to
85.21 – other
852311 852311 Magnetic tapes, unrecorded, width <= 4 mm (1/6 in.)
852312 852312 Magnetic tapes, unrecorded, width > 4 mm (1/6 in.) but <= 6.5 mm (1/4 in.)
HS 2002 HS 1996 Audio and video equipment (continued)
852313 852313 Magnetic tapes, unrecorded, width > 6.5 mm (1/4 in.)
852320 852320 Magnetic discs, unrecorded
852390 852390 Other prepared unrecorded media for sound recording or similar recording of other phenomena, other
than products of Chapter 37
852540 852540 Still image video cameras and other video camera recorders, digital cameras
852712 852712 Pocket-size radio cassette-players capable of operating without an external source of power
852713 852713 Radio-broadcast receivers, capable of operating without an external source of power, combined with
sound recording or reproducing apparatus
852719 852719 Other radio-broadcast receivers, capable of operating without an external source of power, not
combined with sound recording or reproducing apparatus
852721 852721 Radio-broadcast receivers with sound recording or reproducing apparatus, for motor vehicles, requiring
external source of power
852729 852729 Other radio-broadcast receivers for motor vehicles, not combined with sound recording or reproducing
apparatus
852731 852731 Other radio-broadcast receivers, including apparatus capable of receiving also radio-telephony or radiotelegraphy,
combined with sound recording or reproducing apparatus
852732 852732 Other radio-broadcast receivers, including apparatus capable of receiving also radio-telephony or radiotelegraphy,
not combined with sound recording or reproducing apparatus but combined with a clock
852739 852739 Other radio-broadcast receivers, including apparatus capable of receiving radio-telephony or radiotelegraphy,
n.e.s.
852812 852812 Reception apparatus for television, whether or not incorporating radio-broadcast receivers or sound or
video recording or reproducing apparatus, colour
852813 852813 Reception apparatus for television, whether or not incorporating radio-broadcast receivers or sound or
video recording or reproducing apparatus, black and white or other monochrome
852821 852821 Video monitors, colour
852822 852822 Video monitors, black and white or other monochrome
852830 852830 Video projectors
Other ICT goods
846911 846911 Word-processing machines
847010 847010 Electronic calculators capable of operation without an external source of electric power and pocket-size
data recording, reproducing and displaying machines with calculating functions
847021 847021 Other electronic calculating machines incorporating a printing device
847029 847029 Other electronic calculating machines
847040 847040 Accounting machines
847050 847050 Cash registers
847310 847310 Parts and accessories (other than covers, carrying cases and the like) suitable for use solely or
principally with machines of heading No. 84.69
847321 847321 Parts and accessories of the electronic calculating machines of subheading No. 8470.10, 8470.21 or
8470.29
847350 847350 Parts and accessories equally suitable for use with machines of two or more of the headings Nos. 84.69
to 84.72
852691 852691 Radio navigational aid apparatus
852692 852692 Radio remote control apparatus
901041 901041 Apparatus for the projection or drawing of circuit patterns on sensitised semiconductor materials – direct
write-on-wafer apparatus
901042 901042 Apparatus for the projection or drawing of circuit patterns on sensitised semiconductor materials – step
and repeat aligners
901049 901049 Apparatus for the projection or drawing of circuit patterns on sensitised semiconductor materials – other
901410 901410 Direction finding compasses
901420 901420 Instruments and appliances for aeronautical or space navigation (other than compasses)
901480 901480 Other navigational instruments and appliances
HS 2002 HS 1996 Other ICT goods (continued)
901490 901490 Parts and accessories of direction finding compasses, other navigational instruments and appliances
901540 901540 Photogrammetrical surveying instruments and appliances
901580 901580 Other surveying instruments and appliances
901811 901811 Electro-cardiographs
901812 901812 Ultrasonic scanning apparatus
901813 901813 Magnetic resonance imaging apparatus
901814 901814 Scintigraphic apparatus
901819 901819 Other electro-diagnostic apparatus (including apparatus for functional exploratory examination or for
checking physiological parameters)
902212 902212 Computed tomography apparatus
902213 902213 Other apparatus based on the use of X-rays, for dental uses
902214 902214 Other apparatus based on the use of X-rays, for medical, surgical or veterinary uses
902219 902219 Other apparatus based on the use of X-rays, for other uses
902410 902410 Machines and appliances for testing the hardness, strength, compressibility, elasticity or other
mechanical properties of materials, metals
902480 902480 Other machines and appliances for testing the hardness, strength, compressibility, elasticity or other
mechanical properties of materials
902490 902490 Parts and accessories for machines and appliances for testing the hardness, strength, compressibility,
elasticity or other mechanical properties of materials
902620 902620 Instruments and apparatus for measuring or checking the pressure of liquids or gases, excluding
instruments and apparatus of heading Nos. 9014, 9015, 9028 or 9032
902710 902710 Instruments and apparatus for physical or chemical analysis, gas or smoke analysis apparatus
902730 902730 Spectrometers, spectrophotometers and spectrographs using optical radiations (UV, visible, IR)
902740 902740 Instruments and apparatus for measuring or checking quantities of heat, sound or light, exposure
meters
902750 902750 Other instruments and apparatus using optical radiations (UV, visible, IR)
902780 902780 Other instruments and apparatus for physical or chemical analysis
902810 902810 Gas meters
902820 902820 Liquid meters
902830 902830 Electricity meters
902890 902890 Parts for gas, liquid or electricity supply or production meters, including calibrating meters therefor
902910 902910 Revolution counters, production counters, taximeters, mileometers, pedometers and the like
902920 902920 Speed indicators and tachometers; stroboscopes
902990 902990 Parts and accessories for revolution counters, production counters, taximeters, mileometers,
pedometers and the like; speed indicators and tachometers, other than those of heading No. 90.14 or
90.15; stroboscopes
903010 903010 Instruments and apparatus for measuring or detecting ionising radiations
903020 903020 Cathode-ray oscilloscopes and cathode-ray oscillographs
903031 903031 Multimeters without a recording device
903039 903039 Other instruments and apparatus for measuring or checking voltage, current, etc. without a recording
device
903040 903040 Other instruments and apparatus, specially designed for telecommunications (for example, cross-talk
meters, gain measuring instruments, distortion factor meters, psophometers)
903082 903082 Other instruments for measuring or checking semiconductor wafers or devices
903083 903083 Other instruments for measuring or checking semiconductor wafers or devices with a recording device
903110 903110 Measuring or checking instruments, appliances and machines n.e.s, machines for balancing mechanical
Parts
HS 2002 HS 1996 Other ICT goods (continued)
903120 903120 Measuring or checking instruments, appliances and machines n.e.s, test benches
903130 903130 Measuring or checking instruments, appliances and machines n.e.s, profile projectors
903141 903141 Other optical instruments and appliances, for inspecting semiconductor wafers or devices or for
inspecting photomasks or reticles used in manufacturing semiconductor devices
903180 903180 Other measuring or checking instruments, appliances and machines, n.e.s.
903190 903190 Parts and accessories for measuring or checking instruments, appliances and machines, n.e.s.
903210 903210 Thermostats
903220 903220 Manostats
903289 903289 Other automatic regulating or controlling instruments and apparatus, n.e.s.
903290 903290 Parts and accessories for automatic regulating or controlling instruments and apparatus
[1] http://www.ecomaccess.com/iim/pdf/ict_fr.pdf
[2] Philippe ALBERT, Michel BERNASCONI, Lynda GAYNOR dans « les incubateurs : émergence d’une nouvelle industrie, avril 2002
[3] Albert Bernasconi et Gaynor, 2003
[4] Allen & Mc Cluskey,1986,Smilor,1987
[5] www.cticdakar.com
[6] l’expression «startup» est souvent associé à des sociétés de croissance de haute technologie orientées.
[7] (Cuzin et Fayolle, 2004 : 79)
[8] Cuzin et Fayolle, 2004 : 79
[9] Barney (1991)
[10] Gartner, 1988
[11] Hambrick & Crozier, 1985, Milton, 1989
[12] Vesper 1989
[13] Aldrich et al., 1987
[14] Eric Michael Violette et Christophe LOUE, « les compétences entrepreneuriales en incubateurs
[15] Le Boterf, 2000 ; Dejoux, 2002
[16] Dejoux, Ibid : 64
[17] www.cticdakar.com
[18] www.cticdakar.com
[19] www.wikipédia.fr
[20] http://conseilorga.com/GestionProcessus.aspx
[21] LEMOIGNE. J.L, in ZIADI. Jameleddine (2004) « Système d’information, technologie de l’information et de
la communication, Entreprise Ressource Planning, vers une approche e-management. P19, 239p.
[22] Ibid Processus et essai d’évaluation en veille et en intelligence économique pour les TPE accompagnées par
Marseille Innovation © Hassen Hamdi – septembre 2005
[23] http://conseilorga.com/GestionProcessus.aspx
[24] www.conseilorga.com
[25] ANTOINE LONJON, journal du net 2004
[26] http://www.journaldunet.com/solutions/0409/040916_tribune.shtml
[27] Uml.pdf
[28] Pierre -Alain Muller, »modélisation objet avec Uml, version 2
[29] Pierre-Alain Muller, introduction.pdf
[30] Cours_processus_metier.pdf
[31] Core ICT Indicators_Fr.pdf
[32] Core ICT Indicators_Fr.pdf
[33] Core ICT Indicators_Fr.pdf
[34] CTISI 1998,2002
[35] Core ICT Indicators_Fr.pdf
[36] Core ICT Indicators_Fr.pdf, les indicateurs fondamentaux pour le secteur des TIC et le commerce des biens TIC
[37] selon le Partenariat sur la mesure des TIC au service du développement
[38] http://www.oecd.org/dataoecd/5/61/22343094.pdf
[39] OCDE
[40] http://unstats.un.org/unsd/comtrade/default.aspx.
[41] http://www.uis.unesco.org/ev.php?ID=5504 201&ID2=DO TOPIC.
Nombre de pages du document intégral:71
€24.90