Faut il mettre fin au régime de la banque universelle, en France ?
« Faut il mettre fin au régime de la banque universelle, en France ? »
TABLE DES MATIERES
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction
Partie I : Les régimes bancaires
- Régime national
- Le système bancaire national
- Les opportunités et menaces que le régime présente pour les clients
- Les opportunités et menaces présentées par le régime envers les banques et le pays
- Régime universel
- Le système bancaire universel
- Les avantages et risques représentés par le régime pour les clients
- Les avantages et risques engendrés par le régime au niveau des banques et le pays
Partie II : Analyse par la méthode de SWOT de la cessation du régime
- Au niveau international
- Le marché international
- La politique de reconnaissance mondiale
- Au niveau national
- Le marché national et l’économie
- Le développement culturel et touristique
- La reconnaissance mondiale
Partie III : Stratégies pour valoriser ce régime de la banque universelle en France
- Stratégie marketing et commerciale
- Les cibles du régime
- Les attentes des clients
- Approche « cible »
- Approche « concurrent »
- Politique bancaire
- Valorisation de la politique financière
- Partenariat
Conclusion
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°01 : Les opportunités engendrées par le régime « national » pour les clients
Tableau n°02 : Les désavantages engendrés par le régime « national » pour les clients
Tableau n°03 : Les opportunités que peut présenter le régime « national » pour les banques
Tableau n° 04 : Les désavantages présentés par le régime « national » pour les banques
Tableau n° 05 : Les avantages engendrés par le régime « universel » pour les clients
Tableau n° 06 : Les risques qu’évoque le régime « universel » pour les clients
Tableau n° 07 : Les avantages évoqués par le régime « universel » pour les banques et le pays
Tableau n° 08 : Analyse des impacts des deux régimes sur le marché international
Tableau n°09 : Analyse des impacts des deux régimes sur la politique de reconnaissance mondiale
Tableau n° 10 : Analyse des impacts des deux régimes sur le marché et l’économie nationale
Tableau n° 11: Récapitulation des importances des points forts et faibles de chaque régime
Tableau n° 12 : Stratégie de bénéfice par rapport au nombre de clients
LISTE DES FIGURES
Figure n° 01 : réfugiés Rwandais
Figure n° 02 : Le cycle de vie d’un produit
Figure n° 03 Echantillon de publicité pour tout public
Figure n° 04 : Ecole publique pour les enfants en difficulté
Figure n° 05 : Extrait d’un paysage valeureux
Figure n° 06 : Un Homme d’affaire prêt à affronter le monde du partenariat
INTRODUCTION
Le marché bancaire a pris une grande place dans la vie des français et n’a cessé de concerner leur habitude quotidienne. La population s’est ainsi sentie concernée à la vie de leur banque.
Le régime de la banque universelle a fait un sujet très pertinent en France pour sa mise en cessation ou non. Une telle prise de décision demande une très bonne analyse de la situation vue que c’est la vie de la population qui est mise en jeu et que c’est une affaire nationale. Des études ont déjà été initiées mais jusqu’à maintenant, le régime y est encore. SWOT a son principe d’analyse marketing considérant les forces et faiblesses ainsi que les opportunités et menaces engendrées par le produit à analyser. Ce système d’analyse est à utiliser pour l’étude de la mise en cessation ou non du régime bancaire universel en France. Pour aboutir à cette analyse, la connaissance du régime est souhaitée et il faut aussi savoir la distinction entre les rôles de banques suivant leur régime.
Afin de déterminer la bonne décision, trois parties sont à démontrer dans ce travail, la première consiste à faire connaitre les régimes bancaires. On a choisi de parler du régime universel et national sans oublier les risques et avantages présentés par chacun d’eux. Dans la deuxième partie, l’analyse sera développée en considérant le niveau international et national. Ici, les domaines politiques, sociaux et économiques seront mis en considération. Les impacts de la banque ne se limitent pas dans le domaine de la finance. Dans la troisième partie, on proposera les stratégies pour valoriser le régime de la banque universelle, pour qu’on mette fin à ce régime ou non.
Partie I : Les régimes bancaires
- Régime national
- Le système bancaire national
Les banques sont des sociétés financières, et par définition commerciale, les argents sont leur produit de vente.
Nombreuses sont les banques installées à la disposition de la population en France. Le système « national » est ici déterminé par les banques à activité limitée dont les banques de dépôt et les banques d’investissement, les banques de détails, commerciales, mutualistes.
Les principales activités de la banque les plus souhaitées sont les dépôts et les investissements, ils englobent aussi les métiers de la banque. On va donc considérer de plus leurs cas que ceux des autres.
Pour les banques de dépôt, les mouvements consistent à déposer auprès d’elles les fonds des clients. Leur principale activité est alors de rassembler ces fonds ce qui fait que les frais des dossiers et les garantis qu’elles gagnent par ces dépôts leur servent de fonctionnement. Les employés de ces banques travaillent alors dans le but d’augmenter les dépôts, donc d’augmenter leurs clients. Ils souhaitent aussi la fidélité de ces derniers face à la concurrence du marché. Normalement, les dépôts ne doivent pas faire l’objet d’intérêts mais pour les banques de dépôt, elles doivent trouver des moyens afin d’assurer la rentabilité de leurs activités. Elles engagent des employés, elles font des dépenses diverses pour leur fonctionnement.
Pour les banques d’investissement, les mouvements consistent à investir des projets, c’est-à-dire à débiter pour leur clients. Dans ce cas, la banque bénéficie des intérêts par les prêts accordés. Les employés travaillent donc dans le but d’augmenter le nombre de bénéficiaires de l’investissement. De même, de fidéliser les clients afin de pouvoir affronter le marché concurrentiel. Mais pour elles, la rentabilité est plus ou moins sûre par rapport à celle des banques de dépôt grâce à ces intérêts créditeurs payés par les clients.
Pour ces systèmes bancaires qu’on a nommés « national », puisque c’est le premier système mise en action en France, les banques ont besoins d’investissement avant leur création ; comme toute entreprise.
- Les opportunités et menaces que le régime présente pour les clients
Ces banques ont pu s’installer depuis longtemps en France, ce qui explique l’existence les intérêts directs ou non pour la population et pour elles même sinon, elles auraient dû fermées leur porte.
Les opportunités qu’elles représentent pour la population existent, on peut en démontrer quelques unes suivant le tableau ci-après
Tableau n°01 : Les opportunités engendrées par le régime « national » pour les clients
Opportunités | Explications/ Impacts | Importance |
Facilité d’élaboration des dossiers | Pour le cas des banques de dépôts, les clients y viennent pour déposer leurs argents et les informations sont moindres : pas beaucoup de choix pour l’activité à faire. De même pour les banques d’investissement, les clients qui veulent déposer leurs argents n’y viennent pas. Pour ces cas, les files d’attente sont moins longues et les informations sont plus claires. Plus précisément, les clients sont plus satisfaits vis-à-vis le service accueil et information.
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Important |
Rapidité de traitement et fiabilité des comptes | Les clients rencontrent moins de risques d’erreur de compte vu que leur compte bancaire soit seulement débiteur ou seulement créditeur. Ils ont ainsi plus de sécurité pour leur compte
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Très important |
Source : Auteur
Comme toute réalité, des menaces aussi surgissent aux clients par ces régimes de banque, le tableau suivant démontre ces désavantages.
Tableau n°02 : Les désavantages engendrés par le régime « national » pour les clients
Désavantages | Explications/ Impacts | Importance |
Les clients rencontrent des difficultés dans leurs activités d’import et d’export vers l’étranger
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Dans le cas où les banques n’ont pas de filiale à l’étranger, les frais divers sont plus chers pour les clients. | Important |
Non satisfaction des clients chez une seule banque | Ils doivent avoir deux banques différentes pour faire deux actions différentes : dépôts et investissement, par exemple
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Important |
Augmentation des frais bancaires | Puisque les clients doivent avoir deux banques différentes pour deux comptes différentes, les dossiers qu’ils devront préparer vont aussi augmenter de nombre, de même pour les frais
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Important |
Non disponibilité de toutes les informations nécessaires sur les activités des banques
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Ceci implique encore les « aller et retour » des clients pour l’assurance de leur compte. | Très important |
Source : Auteur
- Les opportunités et menaces présentées par le régime envers les banques et le pays
Les opportunités et menaces présentées par le régime bancaire qu’on a nommé « national » ne restent pas seulement au niveau des clients mais aussi à celui des banques. Les tableaux ci-après expliquent mieux ces opportunités et menaces.
Tableau n°03 : Les opportunités que peut présenter le régime « national » pour les banques
Opportunités | Explications/ Impacts | Importance |
Facilité de leurs tâches | Ce qui permet à la suite la facilité des suivis et contrôles au niveau des activités et des comptes
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Très important |
Facilité des études de rentabilités de la banque | Plus les activités sont nombreuses, plus, les études ont besoin d’être approfondies et plus elles sont recommandées : l’étude de rentabilité fiable leur permet de s’orienter pour les dépenses et pour leurs projets.
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Très important |
Facilité du partenariat entre banques | Dans ce cas, elles sont partenaires au lieu d’être concurrentes car leurs activités sont interdépendantes.
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Très important |
Partenariat national plus assuré | Si les différentes activités de chaque banque marchent bien sur le plan national, le partenariat international n’est plus nécessaire, les banques, entre elles, peuvent se soutenir.
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Très important pour le pays |
Source : Auteur
Tableau n° 04 : Les désavantages présentés par le régime « national » pour les banques
Désavantages | Explications/ Impacts | Importance |
Non expérimentation des employés | Si un jour la banque prévoie de s’étendre, ses employés manquent d’expériences pour les autres activités bancaires qu’ils n’ont pas exercées. | important |
Activités limitées | La limitation des activités limite aussi les possibilités de recettes. | Très important |
Dépendance aux autres banques | Cette dépendance est obligatoire de raison que les activités des banques soient interdépendantes. | Très important |
Moins de reconnaissance mondiale | Si toutes les activités des banques marchent bien dans le pays et qu’il n’est plus nécessaire de chercher des partenariats en dehors de la France, l’international commence à rejeter la nation et les autres relations risquent d’avoir un handicap.
|
Très important |
Source : Auteur
Ainsi les avantages et désavantages du régime bancaire « national » vis-à-vis de la population et des banques existent.
.
- Régime universel
- Le système bancaire universel
Le système bancaire universel est le système bancaire qui rassemble les activités de banques. Le principe de « filial » est englobé par ce système. En tant qu’universelles, ces banques sont représentées à l’étranger.
« La banque universelle est le terme général qui désigne les établissements qui exercent toutes les opérations des domaines bancaire et financier. » selon le site web http://www.regionmag.com/banque-universelle-pdf.html.
C’est la banque universelle qui est donc la banque qui répond à tous les besoins en métier de banque. Ses activités ne se limitent pas car elle exerce tout dont les investissements, les dépôts, les commerces,….. C’est ce régime de banque qui peut être considérée comme de « grande envergure ». Les « offres » et les « demandes » s’y rencontrent grâce à cette envergure et elle peut même donner des opportunités de « rencontres » à l’international.
Comme toute activité, ces banques représentent des points forts et des points faibles dont la connaissance est importante non seulement pour la population mais surtout pour les banques même, pour que chacun puisse bien avoir une bonne décision de ce qu’il va faire.
- Les avantages et risques représentés par le régime pour les clients
Le tableau ci-après montre les avantages que les clients peuvent bénéficier des banques à régime universel
Tableau n° 05 : Les avantages engendrés par le régime « universel » pour les clients
Avantages | Explications/ Impacts | Importance |
Possibilité de partenariat à l’international | Par les filiales de la banque universelle, le partenariat des clients avec les opérateurs étrangers sont possibles et leur projets sont mieux connus mondialement.
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Important |
Ouverture de nouvelles activités | Grâce à la possibilité de partenariat, de nouvelles activités vers l’extérieur sont plus faciles pour les clients : import et export, par exemple.
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Important |
Facilité des mouvements internationaux de transfert
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Les transferts de leurs argents sont plus faciles par le biais de ces banques. | Très important |
Source : Auteur
Tableau n° 06 : Les risques qu’évoque le régime « universel » pour les clients
Désavantages | Explications/ Impacts | Importance |
Moins de considération des clients | Ils se sentent moins considérés vue que les activités de la banque soient en grande quantité et donc ses préoccupations sont nombreuses.
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Important |
Souci d’erreur | Les clients se soucient des erreurs qui peuvent surgir dans leur compte suite encore à ses nombreuses activités de la banque.
|
Important |
Source : Auteur
- Les avantages et risques engendrés par le régime au niveau des banques et le pays
Comme le cas des impacts du régime « national », le régime universel présente aussi des avantages et des risques au niveau des banques et même pour le pays. Voici deux tableaux dont l’un montre les avantages et l’autre les désavantages.
Tableau n° 07 : Les avantages évoqués par le régime « universel » pour les banques et le pays
Avantages | Explications/ Impacts | Importance |
Facilité d’exercices internes et plus d’expérimentation des employés
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Avec les activités nombreuses, les employés sont plus actifs et leurs expériences augmentent parallèlement.
|
Important |
Possibilité de partenariat externe | Par le biais des filiales internationales, les partenariats de ces banques sont plus faciles.
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Important |
Satisfaction des clients sur le choix des offres : élargissement des activités | Avec plus d’exercices, les recettes augmentent. La fierté des banques réside sur la satisfaction de ses clients. | Important |
Moins de dépendance aux autres banques | Suite à l’interdépendance interne des activités bancaires exercées par la banque universelle, la dépendance externe se minimise.
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Important |
Plus de reconnaissance mondiale | C’est encore un privilège pour les banques d’être connues mondialement et ceci, pour le pays où elles s’implantent. Même sur le plan touristique, le pays sera plus visité par les touristes s’il est plus connu à l’étranger, ceci génère plus de recette pour les banques et pour le pays.
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Très important |
Source : Auteur
Partie II : Analyse par la méthode de SWOT de la cessation du régime
- Au niveau international
La méthode d’analyse de SWOT se base sur les données FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces d’un produit par rapport à un autre et d’en tirer la conclusion. La mise en cessation du régime bancaire universel en France est ici le produit qu’on compare à l’action contraire : ne pas mettre fin au régime. Les données FFOM sont déjà exposées ci-dessus, alors nous allons passer à leur analyse.
- Le marché international
Le tableau ci-après montre les impacts du régime « national » et du régime « universel » sur le marché international
Tableau n° 08 : Analyse des impacts des deux régimes sur le marché international
Régime | Points forts | Points faibles | Notes des points forts | Notes des points faibles |
National | Plus de maturité nationale face à l’international | Moins de présence dans le monde |
2/5 |
2/3 |
Indépendance interne | Moins d’expériences internationales | |||
Universel | Omniprésence dans le monde | Risque de dépendance internationale |
3/5 |
1/3 |
Facilité des échanges internationaux pour faire connaitre et « vendre » le pays | ||||
Plus d’opportunités d’affaires internationales pour le développement étatique |
Source : Auteur
D’après ce tableau, la banque universelle représente plus de points forts au niveau du marché international par rapport à la banque « nationale ».
- La politique de reconnaissance mondiale
La reconnaissance mondiale est très importante pour tout pays désirant se développer. Selon les analyses économiques, les sources de revenus nationales sont souvent les exportations vers l’extérieur. Dans une autre part, les importations doivent se faire puisqu’un pays ne puisse pas survivre seul surtout avec des produits agricoles insuffisants. La politique de reconnaissance et d’intégration mondiale consiste à avoir plus de partenaires fiables et intéressants pour se faire connaitre.
Un pays est reconnu mondialement lorsqu’il se constitue normalement et cette reconnaissance respecte le droit de l’Homme. Pour un pays qui veut se faire connaitre alors ; il respecte les droits de l’Homme et adhère dans les organisations mondiales diverses.
Voyons dans le tableau ci-après les points forts et les points faibles que le régime bancaire national représente, par rapport au régime universel, dans cette politique de reconnaissance mondiale.
Tableau n° 09 : Analyse des impacts des deux régimes sur la politique de reconnaissance mondiale
Régime | Points forts | Points faibles | Notes des points forts | Notes des points faibles |
National | Plus de dépendance sur les décisions et méthode d’approche | Difficulté de reconnaissance |
1/2 |
1/2 |
Universel | Facilité de reconnaissance | Risque de dépendance internationale
|
1/2 |
1/2 |
Source : Auteur
Les points sont égaux dans ce tableau ce qui explique que les deux régimes représentent, en terme de quantité, les mêmes avantages. Dans ce cas, les importances jouent un très grand rôle dans le choix du régime favorable.
- Au niveau national
- Le marché national et l’économie
Tableau n° 10 : Analyse des impacts des deux régimes sur le marché et l’économie nationale
Régime | Points forts | Points faibles | Notes des points forts | Notes des points faibles |
National | Facilité de déblocage qui entraine la rapidité des mouvements | Développement d’un marché unique |
1/3 |
1/2 |
Universel | Rapidité de transfert vers l’extérieur | Négligence du marché interne |
2/3 |
1/2 |
Forte réflexion sur de nouveaux projets |
Source : Auteur
Le régime universel gagne 01 point de plus par rapport au régime national.
- Le développement culturel et touristique
Le développement culturel et touristique d’un pays explique son développement économique. Nous avons déjà vu les impacts des deux régimes sur l’économie nationale. Des précisions sont encore à éclaircir sur la relation « économie » et « développement culturel et touristique ». L’économie d’un pays augmente par le biais des entrées d’argent de l’extérieur. A part les exportations, le tourisme fait partie des sources de revenu remarquable pour un pays vu que ce sont les touristes qui y viennent et qui y apportent des revenus. Le développement culturel est discuté ici parce que c’est une des raisons de l’arrivée des touristes dans un pays. Le tourisme d’affaire peut aussi bien être considéré car c’est l’une des plusieurs raisons du tourisme en France. Ce genre de tourisme apporte plus de bénéfice aux banques par les transactions faites.
- La reconnaissance mondiale
La « reconnaissance mondiale » a très souvent été répétée dans ce document. Et ce, parce que c’est un des plus grands intérêts des nations. C’est par cette reconnaissance mondiale qu’on puisse bénéficier des interventions des organisations mondiales. C’est aussi cette reconnaissance qui fait d’un pays un vrai « pays indépendant ». C’est à partir de ceci qu’il puisse se développer économiquement par le biais de revenus apportés par les pays étrangers. Si on parle de banque, la reconnaissance mondiale devrait être considérée car les transferts, ventes et achats se font au sein d’une banque.
Figure n° 01 : réfugiés Rwandais
Source : Introduction aux droits de l’Homme
La reconnaissance mondiale décline les refuges comme ceci et les évite.
Afin de pouvoir donner des propositions de stratégies, récapitulons les points forts et les points faibles des deux régimes bancaires suivant les importances des impacts.
Dans les tableaux n° 01 à n° 07, nous avons donné les importances des points pour chaque régime et on peut obtenir le résultat ci-après :
Tableau n° 11: Récapitulation des importances des points forts et faibles de chaque régime
Régime | POINTS FORTS | POINTS FAIBLES |
TOTAL |
||
Nombre de points « Important » | Nombre de points « Très important » | Nombre de points « Important » | Nombre de points « Très important » | ||
National | 01+ | 10+ | -04 | -08 | -1 |
Universel | 06+ | 04+ | -04 | -06 | 0 |
Source : Auteur
Notation : on a donné un « + » pour chaque point « important » et 2+ pour chaque point « très important »
D’après ce tableau, même si l’écart est moindre, le régime universel a plus de points forts par rapport au régime national.
Partie III : Stratégies pour valoriser ce régime universel en France
- Stratégie marketing et commerciale
D’après l’analyse des points forts et des points faibles des deux régimes selon la méthode de SWOT, le régime universel gagne plus de points forts par rapport au régime national. La différence des points est toujours faible pour chaque critère d’analyse. C’est pour cette raison que le sujet est si important. Des stratégies devront être mises en considération afin de faire le bon choix sur l’action à faire : mettre fin au régime de banque universelle ou non. On a choisi les stratégies marketing et commerciales afin de bien déterminer le cycle de vie du « produit » qui est la banque universelle car, n’oublions pas que les banques exercent des activités commerciales que financières pour développer leur chiffre d’affaire.
Le marketing peut faire renaitre le produit dont « le régime bancaire universel ». Mais il nous est d’abord important de savoir le cycle de vie d’un produit en marketing.
Un produit nait, se développe et arrivant à son seuil, régresse et meurt comme l’indique le figure ci-après :
Figure n° 02 : Le cycle de vie d’un produit
Source : Auteur
La stratégie à proposer vise à éviter la régression, même la mort du produit. Cette stratégie considère les éléments clés du bon fonctionnement de la vente.
- Les cibles du régime
Les cibles sont les clients potentiels du produit. Normalement, ils ont été déterminés avant la mise en fonctionnement du projet. Pour le cas des banques, les cibles sont presque le grand public, les autorités, les entreprises, l’Etat et même les clients étrangers. S’ils ont bien été déterminés, on devrait savoir leurs comportements et habitudes, leurs attentes afin de pouvoir les satisfaire.
La connaissance de leur comportement permet de mettre en place la méthode d’approche. Par exemple, aiment-ils les choses nouvelles, donc, on doit toujours renouveler les produits. Ce renouvellement n’est pas forcement « créer de nouveaux produits » mais plutôt de remettre toujours en valeur les produit en cours, c’est la communication qui y joue un très grand rôle. Un des comportements des clients à savoir est leur habitude en mode de communication : quel média les intéresse le plus ? Par la connaissance de ce média, on peut choisir la communication favorable pour attirer plus de clients sans risquer de trop dépenser pour « rien ».
Le niveau intellectuel des clients cibles est aussi à savoir afin de déterminer leur aptitude en saisi des informations. Pour les banques, ce niveau est « indéterminé », donc, pour tout public ; les messages devront donc considérer ce « grand public » : d’autres plus faciles à saisir et d’autres avec « classe » pour intéresser tout le monde.
La connaissance de la classe d’âge joue aussi un très grand rôle dans la stratégie des cibles. C’est cette classe d’âge qui peut aussi déterminer les comportements du client. Pour les banques, les cibles sont des « majeurs » : individuels ou entreprises.
Figure n° 03 Echantillon de publicité pour tout public
Source : http://michel.rochard.pagesperso-orange.fr/chapitres/banque.pdf
Cette figure, par exemple, incite, par le message, à déposer les argents à la banque. C’est un message facile à saisir et sans texte.
L’utilisation d’image, comme ceci est intéressante pour éviter les longs textes et pour plaire aux yeux avec les couleurs attrayantes.
Les ventes dépendent des critères suivants : Produit, client, concurrents. L’approche produit consiste à mettre en valeur le produit qu’on veut vendre. Ici, le produit englobe les activités de la banque. L’amélioration des produits reste la meilleure stratégie d’approche produit pour réussir les ventes. Cette approche signifie donc « attente des clients ».
- Les attentes des clients
Après connaissance des cibles, on peut déterminer leurs attentes afin de les satisfaire. La régression du cycle de vie d’un produit provient surtout de l’insatisfaction des clients. Pour le cas du régime bancaire universel, des enquêtes auprès de ces clients potentiels devront être faites. La stratégie vient de ces clients même selon leurs attentes. L’attention donnée aux clients les fidélise déjà à la banque.
La sécurisation, la facilité de préparation des dossiers, la rapidité des services et surtout le moindre coût et la qualité des prestations sont les principales attentes des clients à une banque. Pour qu’ils se sentent ainsi « considérés », il faut tenir compte de ces critères.
La sécurisation leur donne l’assurance et la sérénité que leurs « argents » sont d’entre bonnes mains. Les clients sont fidèles à la banque qui peut garantir la sécurisation de leur compte. Ils se soucient aussi de leur sécurité à la sortie ou à l’entrée de la banque. Ceci peut aider les nouvelles banques à bien choisir leurs zones d’implantation : milieu en « sécurité ».
La facilité de préparation des dossiers est aussi importante pour les clients. Ce deuxième critère a une liaison avec le premier. Ils choisissent les banques où ils ont l’assurance sur la facilité de préparation des dossiers. Cette préparation de dossier est inévitable parce que chaque client en a l’obligation. Ils aiment aussi les banques où les dossiers à préparer sont les moindres. Le rassemblement des dossiers les perd beaucoup de temps et les donnent beaucoup d’occupations.
La rapidité des services, en liaison avec la facilité de préparation des dossiers, leur est aussi importante. Celle-ci peut les garantir plus de sécurisation de leur compte. D’après ce qui a déjà été dit, les gens n’aiment pas perdre trop de temps en une seule chose, donc ils choisissent les banques où les services sont plus rapides. Dans le cas des banques universelles où les activités sont plus nombreuses que celles des banques « nationales », le gestionnaire peut penser à l’augmentation de nombre de ses personnels pouvant assurer le service de qualité et de rapidité pour les clients. Normalement donc, les banques à multiservice ont plus d’employés que les autres et donc, dépensent plus que les autres.
Le moindre coût des services est aussi très demandé par les clients. Plus le coût est moindre, plus le nombre des clients augmente, donc au lieu de gagner des bénéfices énormes par peu de clients, il vaut mieux gagner moins de bénéfice par plusieurs clients. Voici un tableau démontrant cette méthode
Tableau n° 12 : Stratégie de bénéfice par rapport au nombre de clients
Approche bénéfice | Approche client | ||||
Bénéfice prévu par vente | Nombre de vente | Total bénéfice | Bénéfice prévu par vente | Nombre de vente | Total bénéfice |
10 Euro | 1 000 | 10 000 Euro | 5 Euro | 2 000 | 10 000 Euro |
10 Euro | 1 000 | 10 000 Euro | 5 Euro | 3 000 | 15 000 Euro |
Source Auteur
D’après ce tableau, plus les bénéfices par vente sont moindres, plus le nombre de clients augmente et plus les recettes sont significatives. L’important est la totalité des recettes par le nombre total des ventes et non pas les recettes par vente. Les clients satisfaits augmentent de nombre parce que pour avoir les mêmes recettes, il suffit de doubler le nombre de vente ce qui est une tendance si le prix est moins cher. Dans le second cas de ce tableau, les bénéfices sont plus significatifs avec le nombre de vente augmenté. Il faut bien faire attention à la communication car le nombre de vente aura du mal à s’augmenter si les clients ne connaissent pas le prix ni le produit.
Pour ceux qui aiment la classe, ce concept est limité parce qu’ils choisissent toujours les plus chers même pour un produit identique.
- Approche cible
L’approche cible consiste à toujours considérer les clients. Ici, on ne parle plus de leurs attentes mais plutôt de les conquérir. Les banques ont déjà des clients, donc, il faut les fidéliser ; et pour les non clients, il faut faire le mieux pour qu’ils en soient. Les clients potentiels ayant déjà été déterminés avant la mise en marche du projet sont à prendre en compte mais il faut aussi déterminer d’autres projets afin d’élargir le marché et d’éviter la régression ou même la mort du produit.
La mise en place de fiche de satisfaction et de proposition aide beaucoup dans cette approche cible. C’est l’un des moyens d’écoute des clients. La fiche de satisfaction devrait ensuite faire l’objet d’analyse statistique pour conclure une décision importante.
Voici les décisions à prendre selon la satisfaction des clients
Pour un taux de satisfaction inférieur à 25% où les clients sont en générale insatisfaits, on doit :
- continuer les communications et faire des promotions. Dans les fiches de satisfactions, les gens jugent meilleurs les produits qu’ils connaissent le mieux, il faut donc les faire connaitre les produits
- Chercher de nouveaux produits. Les produits existants ne les intéressent peut être pas, il faut donc en chercher d’autres pouvant les intéresser
- Améliorer la qualité de service par le renforcement de capacité des personnels. La plupart des fiches de satisfactions complétées dépend du service accueil des clients.
- Oser arrêter la production si les activités ne sont pas rentables. Rien ne sert de persister si les clients ne s’intéressent pas aux produits et surtout si l’affaire n’a pas bien marché.
Pour un taux de satisfaction entre 26 et 50 %, les clients sont moyennement satisfaits. I faut donc :
- Garder la qualité de service. Le terme « moyennement » explique un effort à continuer
- Redynamiser la communication. Pour que les clients puissent donner de bonnes notes, il faut les faire connaitre les produits
Pour un taux de satisfaction entre 51 et 75 %, les clients sont satisfaits, il faut :
- Fidéliser les clients. Complimenter les clients et toujours garder la qualité de service
- Approche concurrent
La connaissance des concurrents est aussi une des méthodes à avoir pour donner une vie meilleure au produit. Il faut savoir leurs produits, leurs méthodes pour conquérir le marché et aussi leurs clients. Ils ont leur expériences qu’on peut acquérir et se servent ensuite de modèle pour leur qualité. Il faut aussi savoir leurs points faibles et essayer de les éviter et de faire toujours mieux. L’écoute de leurs clients peut aider à les savoir de plus. Les organisations diverses permettent de s’échanger des idées avec les concurrents. Il faut toujours avoir un « plus » envers eux et s’ils commencent une nouvelle production, on devra faire meilleure. Si leurs produits naissent après le notre, il faut « fuir » et améliorer le notre et surtout le donne une renaissance. L’analyse selon SWOT sur les points forts et les points faibles qu’on a démontré ci-dessus sont très utiles pour donner des solutions à chaque point faible de notre côté.
Dans l’approche « concurrent », le développement du produit de soit tue celui de son concurrent et vice versa.
Les concurrents servent donc d’école pour soit et leur produit sont utiles pour être des produits d’expérience à améliorer.
- Politique bancaire
La banque est une entreprise financière à but lucratif. Les « argents » sont ses principaux produits de vente. Elle crée des emplois et travaille pour le service de ses clients.
- Valorisation de la politique financière
Par la politique financière, l’étude de rentabilité est vraiment primordiale et la sécurisation des comptes fait partie des premières préoccupations. La valorisation de la politique financière consiste donc à mettre en évidence ces points.
Dans l’étude de rentabilité, les investissements sont les plus chers mais leur amortissement aussi doit être pris en considération. Les recettes doivent être plus grandes que les dépenses pour assurer la pérennisation des activités de la banque.
Les entreprises de micro finance ont augmenté de nombre, elles commencent à conquérir le marché financier mondial. Leurs activités sont équivalentes à celles des banques à régime « national ». Elles peuvent ainsi représenter de concurrents des banques dont les points forts et les points faibles sont à analyser afin d’acquérir leur compétence.
Pour elles, les banques ont aussi leur banque, c’est la banque centrale. Elle devrait être valorisée pour assurer le bon fonctionnement des banques en dessous d’elle. Ses clients sont donc les banques dans le pays. Mais le problème est sa monopolisation.
La banque mondiale, pour sa part est une banque destinée pour le monde entier. Elle finance des projets « nationaux » et « internationaux ». En tant que « banque », elle gagne plus qu’elle dépense. Dans son cas, les bénéfices ne sont pas forcement de l’argent comme pour le cas des aides pour des enfants en difficulté ou pour le financement des projets environnementaux. Son objectif est la pérennisation de la vie humaine. Plusieurs branches y sont afférées suivant la spécialité du financement car leur principale activité est l’investissement de grande envergure. Elle travaille plus dans les pays en voie de développement que dans les pays développés.
Figure n° 04 : Ecole publique pour les enfants en difficulté
Source : Auteur
La banque mondiale finance de tels projets pour améliorer la vie des enfants.
Figure n° 05 : Extrait d’un paysage valeureux
Source : Auteur
- Partenariat
Le développement du partenariat connait, en générale, une réussite pour les parties. Le terme « gagnant –gagnant » est le plus souhaité dans un partenariat. Lorsque le « gagnant-gagnant » n’est pas réalisé, il suffit de le rompre, c’est le cas de « gagnant-perdant » où l’un a profité l’autre avec intention ou non. C’est un moyen de s’entraider pour atteindre chacun ses objectif. Le principe de partenariat s’utilise souvent pour deux entités dont les activités ne sont pas concurrentes mais plutôt interdépendantes où le lancement du produit de l’un fait augmenter la vente de produit de l’autre et vice versa, contrairement à l’approche « concurrent ».
Dans le cas des banques universelles, le partenariat est plus facile vers l’extérieur et s’automatise par le biais des filiales internationales de la banque. Pour ce cas, les produits sont les mêmes mais c’est la force qui augmente par ce partenariat.
Pour les banques à régime « national », le partenariat est « obligatoire » parce que leurs activités sont interdépendantes. Et ce partenariat devrait bien être développé au niveau national.
Même les programmes de grande envergure ont besoin de partenariat afin de s’assurer le bon fonctionnement des activités. Le jumelage des villes, par exemple, est une forme de partenariat entre villes du monde de différentes nations.
Beaucoup d’idées se trompent en confondant le principe de « partenariat » et de « bailleur ». Pour le cas des banques, elles représentent de bailleur pour les clients qui bénéficient de leur investissement. Entre elles, dont les activités sont les mêmes, elles sont concurrentes et entre celles dont les activités sont complémentaires, elles peuvent adopter un partenariat. C’est le partenariat qui permet de travailler ensemble et de chercher ensemble des solutions sur les régimes favorables à mettre en activité.
Figure n° 06 : Un Homme d’affaire prêt à affronter le monde du partenariat
Source : http://michel.rochard.pagesperso-orange.fr/chapitres/banque.pdf
CONCLUSION
La place qu’a prise le marché bancaire dans la vie quotidienne des citoyens français a connu une forte concurrence dans le pays. C’est cette concurrence qui tue la banque si elle ne s’en prend pas fortement. Le régime bancaire universel se met en compétition avec le régime « national ». Tous les deux régimes présentent des points forts et des points faibles pour la population, pour elles mêmes et pour le pays. Vu que la banque exerce des activités financières, des études financières bien fondées ont dû être faites avant sa création. Le fait de mettre fin à la vie d’un produit nécessite des analyses importantes et des arguments bien fondés vu que des investissements ont été faits lors de sa conception, c’est ici la création de la banque. Cette élimination reste la dernière solution à prendre. De toute manière, si le sujet s’est posé, c’est qu’on a pu remarquer la défaillance de la banque universelle et que des analyses des fiches de satisfaction des clients ont tendance à un taux minime. Donc, le régime bancaire universel doit reconquérir son marché et fidéliser ses clients en adoptant des partenariats vers les pays étrangers sans négliger les forces de ses concurrents mais plutôt de les utiliser comme « école » pour s’expérimenter. Son cycle de vie, ayant déjà tendance à régresser devrait être remonté par la redynamisation des communications pour rappeler son existence aux clients. Pour que ces banques puissent assurer un service de qualité pour les clients. La formation de ses employés peut aussi être envisagée.
BLIBLIOGRAPHIE
Livre :
- George Clack : Introduction aux droits de l’Homme
Revues :
- Smithsonian Institution Press : Highlights and History
- Henry E Catto: Environment The Next Frontier
Site web :
- http://michel.rochard.pagesperso-orange.fr/chapitres/banque.pdf
- http://www.regionmag.com/banque-universelle-pdf.html
- http://www.zouzoute.com/
- http://www.lafinancepourtous.com/France-le-modele-predominant-de-la-banque-universelle.html
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Banque_fran%C3%A7aise
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