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Gestion des risques sur le marché FOREX : Méthodes d’analyse technique et fondamentale et étude de simulation boursière.

TABLE DES MATIERES

 

REMERCIEMENTS.

 

INTRODUCTION.

 

PARTIE I : DELIMITATION DU DOMAINE DE L’ETUDE.

 

Chapitre I : Concept d’analyse technique et fondamentale.

 

  • Généralités sur l’analyse technique.

 

  • Notion d’analyse fondamentale.

 

Chapitre II : La gestion des risques sur le marché.

 

2.1. Délimitation de la notion de « Risque » sur le marché.

2.1.1. Essai de définition.

2.1.2. Les types de risques selon le domaine d’activité.

 

2.2.  Perception de ce qu’on appelle : « Gestion des risques ».

2.2.1. Conception de la notion sur le marché.

2.2.2. Les outils de gestion des risques.

 

 

PARTIE II : IMPORTANCE DES ANALYSES TECHNIQUES ET FONDAMENTALES POUR LA BONNE GESTION DES RISQUES.

 

Chapitre I : La gestion des risques du marché FOREX par l’analyse technique et fondamentale.

 

  • Les types de gestion des risques du marché FOREX.
    • La gestion directe et individualisée des risques.
    • La gestion globale et indirecte des risques.

 

  • Les étapes de  la gestion des risques dans le marché FOREX.
    • L’évaluation des risques.
    • La formalisation des risques.
    • L’exploitation des risques.

 

Chapitre II : La maitrise des risques du marché FOREX par  l’analyse technique et fondamentale.

 

2.1.  Les stratégies de gestion des risques du marché FOREX.

2.1.1. La prévention des risques.

2.1.2. L’acceptation des risques.

2.1.3. La réduction des risques.

2.1.4. Le transfert des risques.

 

2.2.  Le rôle de l’analyse technique et fondamentale dans ces stratégies de gestion des risques du marché FOREX.

 

Chapitre III : Les objectifs à atteindre dans la gestion des risques du marché FOREX.

 

3.1. Réduction des contraintes du marché FOREX.

 

3.2. Tirer profit des opportunités au sein du marché FOREX.

 

 

PARTIE III: CAS PRATIQUE : SIMULATION BOURSIERE.

 

Chapitre I : La méthodologie appliquée.

 

  • Le type de marché boursier choisi : le marché américain.

 

 

  • La méthode de gestion des risques utilisée :la combinaison des deux méthodes d’analyses.

 

 

Chapitre II : Dépouillement et analyse des résultats.

 

2.1.  Les résultats de l’application des deux  méthodes.

 

2.1.1. Les avantages liés à cette combinaison.

 

2.1.2. Les inconvénients de cette méthode de combinaison.

 

 

2.2.  Synthèse des résultats.

 

2.2.1.   La combinaison des deux méthodes : pour une meilleure gestion des risques.

 

2.2.2. Les limites à la combinaison.

 

 

CONCLUSION.

 

BIBLIOGRAPHIE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

REMERCIEMENTS

 

 

Arrivé au terme de ce travail qui a nécessité du temps, de la patience et surtout de la persévérance, c’est pour moi aujourd’hui un immense plaisir, de pouvoir le présenter à tous ceux qui m’ont soutenu et encouragé dans son élaboration, et qui de près ou de loin,  y ont collaboré. C’est aussi l’occasion d’adresser  mes remerciements spécifiques à toutes les personnes suivantes:

 

A mes parents qui me sont chers, pour m’avoir permis de suivre une formation auprès de l’ « EUROPEAN BUSINESS SCHOOL », pour leur encouragement, leur soutien moral et matériel à toutes les étapes de mon cursus de formation et de ce travail, qui m’ont été d’un apport inestimable, je témoigne tout mon amour.

 

A toute l’équipe pédagogique, administrative et technique de l’ « EUROPEAN BUSINESS SCHOOL », je dédie mes sincères remerciements pour avoir assuré la partie théorique de ma formation.

 

A tous mes amis et camarades de classe, pour leurs collaborations effectives et pratiques tout au long de la réalisation de mon cursus de formation théorique et  pratique, mes vives gratitudes.

 

Cependant, je ne terminerai pas cette liste sans mentionner la précieuse collaboration  de mon tuteur qui s’est montré très disponible et m’a beaucoup aidé à la réalisation du présent Travail de Fin d’Etudes, ainsi que pour ses inestimables recommandations et son assistance tout au long de l’élaboration de ce travail. Elles se sont avérées primordiales et ont été très appréciées. Ensemble, nous avons su cheminer dans un processus intellectuel et scientifique tout en faisant preuve d’une profonde attitude de savoir-être.

 

Enfin, je rends grâce à tous les membres du jury qui m’ont fourni des précieux conseils pour une amélioration  du  présent travail.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION.

 

Toute activité humaine tendant à l’organisation d’une entité quelconque doit toujours commencer d’une manière générale par la définition de l’objectif à atteindre et l’évaluation de l’étendu des risques qu’on doit prendre pour atteindre l’objectif. Partant du constat,  on peut conclure que la définition et l’analyse efficace des types de risques qu’on peut rencontrer sur le marché du secteur sur lequel on désire s’investir est le travail le plus important et le plus nécessaire  parmi les travaux préparatoires tendant à la création d’une entreprise. En d’autres termes, les risques éventuels doivent prioritairement être repérés, étudiés, gérés et maitrisés si on veut aboutir à la création et au bon fonctionnement d’une entreprise quelconque. Mais mettre en place un tel processus d’étude et de maitrise des risques nécessitent des connaissances approfondies de l’environnement de l’étude, des expériences en matière de gestion des risques et surtout l’adoption d’une bonne méthodologie de détection et de maitrise de ces risques, ces trois éléments étant les trois piliers essentiels de la création d’une entreprise et l’atteinte de ces objectifs par l’entité en question. A cet effet, diverses méthodes sont proposées par plusieurs auteurs économiques dans le but d’organiser le  repérage, l’étude, et la maitrise des risques pour les entreprises. L’ensemble de tous ces méthodes est communément connu sous l’expression : « la gestion des risques ». Toutefois, il faut noter que la notion de « gestion de risques » est une notion très large qui contient diverses significations selon le domaine étudié et/ou la méthodologie de gestion utilisée. Le but de ce document est alors de parler plus précisément de la gestion des risques présent sur le marché financier des entreprises c’est-à-dire des entités à but lucratif. Ainsi présenté, le présent ouvrage devrait couvrir tous les marchés financiers en général mais pour rester le plus précis possible tout au long de l’étude, on se focalisera plus précisément sur les méthodologies de gestion des risques disponibles sur le marché FOREX. Parallèlement, le présent document aura aussi pour objectif de rapporter quelques jugements à savoir les inconvénients ainsi que les avantages de chaque type de méthode de gestion de risque utilisé sur le marché FOREX,  le but étant de montrer que la combinaison des deux méthodes entre-eux conduit les entrepreneurs de ce marché à acquérir de meilleurs résultats en matière de développement économique et de bon fonctionnement de chaque entreprise et de chaque investissement.

Effectivement, depuis plusieurs années, les opérateurs économiques et financiers de ce marché se sont toujours comportés de la même manière dans le sens où ils ont toujours commencé leurs investissements sur le marché financier par l’anticipation des résultats après avoir défini et maitrisé tous les risques éventuels. Sur le marché FOREX, la méthode la plus utilisée pour la gestion des risques était l’analyse technique et la tendance était restée toujours  la même et les prix n’ont jamais évolué en dehors de la façon binaire qui comprend deux tendances à savoir celui de la hausse ou celui de la baisse. Pour les analystes techniques, ils ne veulent travailler que sur les résultats de l’investissement et ils prennent bien compte dans ces calculs la mobilité et l’évolution du cours des changes. En d’autres termes, pour ces analystes techniques, l’étude de l’évolution passé du marché financier les rassurent ou les déstabilisent dans le sens où ils agissent sur le passé en repérant les moments de  stabilité du cours et les identifie  sur le moment présent dès que l’évènement se reproduit. Mais depuis quelques temps, une nouvelle méthode appelée « analyse fondamentale » des risques est apparue dans le marché FOREX afin de déterminer la valeur des instruments financiers du marché dans le but d’anticiper tous les mouvements financiers possible en prenant comme base de l’étude l’influence des facteurs externes qui pourront perturber l’évolution du cours des changes à l’intérieur du marché.

 

Récemment, les opérateurs économiques et financiers de ce marché ont découverts que la combinaison de ces deux méthodes (traditionnelles et récentes) donne des meilleurs résultats pour le monde de l’investissement financier. Et la question se pose alors de savoir : En quoi le fait de commencer un investissement par une analyse à la fois technique et fondamentale aide-t-elle une entreprise qui investit sur le marché FOREX à mieux gérer les risques du marché, à réduire les contraintes de celui-ci et à tirer profit des opportunités qui s’y trouve ? Ainsi, ce présent document aura pour objet de mettre en évidence les points saillants qui mériteront d’être évoqués sur les méthodes d’analyse technique et fondamentale tendant à la bonne gestion des risques sur le marché FOREX. A cet effet, trois grandes parties vont se succéder :

La première partie rendra compte de la délimitation du domaine de notre étude. Une description des généralités sur les concepts d’analyses techniques et fondamentales s’avère d’abord nécessaire  avant de parler de la notion de « gestion des risques » sur le marché.

Une deuxième partie sera par la suite consacrée à la mise en exergue de l’importance des analyses techniques et fondamentales pour la bonne gestion des risques. Cette partie passera en revue la gestion des risques du marché par l’analyse technique et fondamentale avant d’exposer la maitrise des risques par l’analyse technique et fondamentale pour terminer avec les objectifs à atteindre dans la gestion des risques.

Enfin, une troisième et dernière partie retiendra notre attention sur un cas pratique de simulation boursière. Alors, un premier chapitre parlera de la méthodologie appliquée pour cette simulation boursière. Puis, un second chapitre survolera un dépouillement et une analyse des résultats de cette simulation boursière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PARTIE I : DELIMITATION DU DOMAINE DE L’ETUDE.

Avant toute chose, il convient de remarquer que tout au long de cette première partie, on parlera de tous les concepts de base de ce document dans leurs généralités c’est-à-dire que dans cette partie ayant pour objectif de délimiter le domaine de la présente étude, on ne limitera pas nos définitions des divers concepts de l’étude dans le cadre du marché FOREX mais on élargira le plus possible le champ de l’étude afin de pouvoir exposer au mieux les généralités sur les mots clés. C’est dans la deuxième et la troisième partie qu’on va limiter notre domaine d’étude au marché FOREX.

Effectivement, dans cette première partie, on essaiera de définir tous les concepts clés dont on aura besoin pour mener à bien la présente étude. On verra alors dans un premier chapitre le concept d’ »analyse technique et fondamentale » avant d’exposer dans un second chapitre de la notion de « gestion des risques » sur le marché en général et sur le marché financier en particulier.

 

CHAPITRE I : CONCEPT D’ANALYSE TECHNIQUE ET FONDAMENTALE.

En parlant d’analyse technique et fondamentale, il s’agit de deux concepts totalement différents et séparés mais qui se sont vu plus particulièrement l’un auprès de l’autre dans le monde entrepreneuriale et financier moderne. Le premier concept est le concept d’ « analyse technique » qu’on va détailler dans sa généralité dans une  première sous-partie avant d’exposer dans une deuxième sous-partie le concept d’ « analyse fondamentale » aussi dans sa platitude.

 

  • Généralités sur l’analyse technique.

Dans toute l’histoire du marché financier, la première analyse technique s’est opérée pour la première fois sur le marché des actions et des matières premières et plus précisément sur le marché du riz à Osaka au cours du dix-huitième siècle. La deuxième analyse technique était ensuite aperçue au dix-neuvième siècle à la Nouvelle Orléans sur son marché du coton. L’analyse technique s’est ensuite éparpillée sur les autres marchés plus considérables aux environs des années 1970. Par définition, une analyse technique du marché est une étude tendant à faire apparaitre la situation des actifs financiers d’un marché quelconque afin de pouvoir faire une anticipation sur l’évolution future de son cours. Cette étude se base principalement sur l’examen de l’évolution de cet actif financier sur ce marché dans le passé. En d’autres termes, l’analyse technique permet aux acteurs du marché financier de faire une interprétation raisonnable de l’évolution des actifs sur le marché à partir de l’observation du passé pour pouvoir faire une anticipation de sa valeur dans le futur. Il faut alors remarquer que l’analyse technique n’est pas un moyen de donner une valeur aux actifs financiers mais c’est juste un moyen de faire une prévision raisonnable de la possibilité de progression du marché et de faire une interprétation de l’avenir de cet actif sur le marché financier en question.

Richard SHABACKER (1932) parle de cette analyse technique avec un autre concept : « l’analyse de l’action technique du marché »  et il la définit  comme «l’action du  marché qui est basé sur des phénomènes observées directement sur le  marché lui-même, à l’exclusion de l’analyse  fondamentale ou de tout autre acteur»[1]. De par cette définition, l’analyse technique concerne donc une étude de l’action du marché c’est-à-dire de la confrontation entre les chiffres de l’achat et de la vente disponible sur le marché étudié. En matière de finance, cette étude portant sur la confrontation des achats et des ventes d’un marché s’appelle « l’étude du flux des ordres ». Mais l’étude de l’action du marché a aussi pour objet d’observer le comportement de chaque catégorie d’opérateurs qui interviennent et jouent un rôle quelques part sur le marché à étudier. Pour ce faire, l’analyse technique étudie le marché, les actions du marché, et les flux du marché par l’observation de trois types d’informations telles que le prix sur le marché qui sert à définir et mesurer l’opinion des acteurs dominant du marché sur un produit quelconque ; le volume de l’achat et de la vente sur le marché dès que ce type d’information est disponible sur le marché étudié ; et la position ouverte ou la position de place sur le marché des divers acteurs et des divers produits qui y sont disponibles. Pour Richard SHABACKER, cette analyse technique doit être réalisée en aval du marché étudiée[2]. De ce fait, les données fournies par une analyse technique ne sont pas toujours des données certaines ; ils sont susceptibles de changer à tout moment et tout acteur agissant sur ce marché se doit de motiver sa transaction sur la base d’un ajustement raisonnable en comparant les mouvements du prix : c’est ce qu’on appelle l’analyse technique proprement dite.

Notons d’abord que  l’existence du marché financier permet à chaque opérateur financier de liquider un actif financier et de le valoriser afin de pouvoir opérer un échange par son biais. Ainsi, dans toute analyse technique du marché financier, l’action de savoir anticiper l’avenir de l’actif financier sur la base de l’observation du passé est une action primordiale et essentielle. Cette anticipation est un outil  efficace de gestion des risques du marché dans la mesure où elle permet aux techniciens financiers de déterminer le seuil de déclenchement d’une action sur le marché tel que le début ou la fin d’une tendance financière particulière. Mais une analyse technique ne peut être perçue que lorsque les situations du marché le permettent c’est-à-dire que si et seulement si la rencontre de l’offre et de la demande d’un actif financier sur ce marché est suffisamment libre, liquide et profonde. En effet, l’analyse technique peut être faite sur tout actif financier librement et suffisamment négociable sur le marché financier. Il faut alors noter que de nos jours, l’analyse technique peut être faite sur l’ensemble des opérations disponibles  sur le marché des actifs financiers à savoir sur les produits monétaires, sur les devises, sur les obligations financiers, sur les actions financières et sur les matières premières que les opérations se fassent au comptant, sur des obligations futures et sur des opérations avec des options financières. Mais une analyse technique ne sera pas possible sans une liberté des transactions. En l’espèce, des transactions faites sous quelques contraintes que ce soit fausseraient les résultats de l’analyse technique faite sur sa base. Par exemple, une invalidité des résultats acquise d’une étude du marché du cacao était notée après l’intervention des accords internationaux et multilatéraux de régulation du cours du cacao du fait de l’existence d’une contrainte opérée par ces accords sur les opérations d’échanges entre la demande et l’offre en matière de cacao sur le marché de matière première international. Ensuite, en parlant de la liquidité de l’actif financier, c’est aussi une des conditions de validité d’une analyse technique. En fait, la liquidité d’un actif financier dépend surtout du nombre de contrepartie de cet actif qui serait disponible sur le marché de l’échange. En La matière, pour pouvoir apporter une garantie de liquidité des actifs financiers d’un marché, il faut que l’actif en question soit traité suffisamment par les divers acteurs du marché, ces acteurs devant avoir divers buts. Il s’agit alors d’une obligation de baser une analyse technique sur un actif financier qui est déjà traité avec des gestions à long terme, des gestions à court terme, des sessions d’arbitrage, …Enfin, en parlant de profondeur du marché financier, elle sera estimée en fonction du volume d’échange qui sont permis par le marché étudiée dans un délai très court sans intervalle remarquable et en l’absence de décalage du valeur du cours des changes de ce même marché.

Puis, remarquons que pour une analyse technique, il serait aussi essentiel de bien repérer la tendance financière du marché étudié[3] ; c’est à dire qu’une analyse technique se préoccupe toujours de la définition de l’évolution de l’actif financier d’un marché. Dans cette rubrique, les résultats de l’analyse technique doit rendre compte si l’actif financier du marché étudié a une tendance baissière, une orientation haussières ou fait apparaitre un marché sans tendance particulière. Pour cette dernière tendance, l’actif financier a alors pour tendance d’évoluer de part et d’autre de l’augmentation ou de la dégression de la valeur de l’actif.

Pour publier une analyse technique, les techniciens traditionnels utilisaient des graphiques qui doivent servir de repères et de guides pour les autres acteurs de la vie financière en y figurant toutes les configurations nécessaires et remarquables de l’évolution du mouvement du cours des changes du marché étudié, tous les états prévisionnels de l’évolution futur de l’actif financier de ce marché et toutes les interprétations des actions du marché tels que son prix, son volume et ses actions ouvertes. Mais suite à l’évolution des techniques et des moyens de traitement des informations, les techniciens ont progressivement migré vers l’utilisation d’un nouvel outil à savoir l’analyse technique par l’analyse des indicateurs techniques. A cet effet, l’analyse utilise actuellement divers indicateurs permettant de mesurer la force des mouvements des changements des tendances et des évolutions des actifs financiers. Par cette nouvelle technique d’analyse technique, plusieurs indicateurs sont utilisés comme les indicateurs de moyennes mobiles qui mesurent les tendances financières du marché étudié, les oscillateurs, les vitesses de variations, les normes de positions ouvertes sur le marché et  les volumes du marché.

Mais comme on l’a mentionné ci-dessus, quelques fois, l’analyse technique tient aussi pour but d’observer le comportement des acteurs financiers et des investisseurs sur un marché quelconque et de rendre compte des impacts de ces comportements sur le mouvement du marché. Dans cet objectif, les variations graphiques issues de cette analyse doit donner un reflet des variations de l’offre et de la demande sur un marché quelconque  afin de pouvoir faire une anticipation des mouvements futurs et des probabilités d’évolutions du cours des changes dans le marché en question. On remarque alors que l’analyse technique ne se soucie guère de ce qui compose le marché étudié, elle se contente juste de détailler les évolutions des mouvements de ce marché.

 

  • Notion d’analyse fondamentale.

Pour faire une analyse fondamentale, il faut répondre aux quatre questions suivantes : le chiffre d’affaires de l’entreprise s’accroît-il ? Est-ce que l’entreprise fait-elle des bénéfices ? L’entreprise se trouve-t-elle en bonne position pour affronter le marché concurrentiel ? L’entreprise est-elle solvable c’est-à-dire est-ce qu’elle est en mesure de rembourser ses dettes ? En fait, il s’agit alors pour une analyse fondamentale de faire une évaluation globale de la société.

Et pour évaluer une société, il ne faut pas se contenter d’observer et de conclure sur l’observation de son bilan et son compte de résultat, il faut aussi passer par une évaluation de sa comptabilité, de son état financier mais il est aussi plus que nécessaire de toujours y opérer périodiquement une analyse stratégique[4] et une analyse politique[5] de la société étudiée. Contrairement à l’analyse technique, l’analyse fondamentale est une analyse tendant à la détermination de la juste valeur des instruments financiers qui circulent au sein d’un marché pour une entreprise ou un secteur d’activité particulier. Il s’agit pour cette analyse de prévoir et d’anticiper les mouvements futurs des actifs financiers en se basant sur les influences des divers facteurs externes et les transformations apportées par ces facteurs sur le mouvement des actifs. Il est évident qu’en opérant une analyse, les techniciens d’un milieu veulent faire ressortir une valeur réelle c’est-à-dire une valeur estimable sur le terrain estimable de part la déduction de l’évolution du marché dans le passé afin de prévoir l’évolution future et pour atteindre cet objectif, les analystes fondamentaux préfèrent se fier à l’étude des évènements et des facteurs externes critiques et dangereux pour le marché qui sont susceptibles d’influencer l’évolution du cours d’un actif financier donné. Parmi les facteurs externes pris en compte  par l’analyse fondamentale, on peut citer par exemple la relation entre les divers états financiers du système étudié ; les prévisions de chiffres d’affaires de chaque investisseur ou de chaque entité agissant sur le secteur ; la qualité de la gestion opérée par ces derniers ; les bénéfices et la croissance ainsi que le développement et la capacité d’épanouissement de sa société. Mais pour réussir une analyse fondamentale, il faut que les analystes procèdent  par évaluation de son actif en le comparant avec les autres actifs financiers de son marché et même aux autres actifs financiers des autres secteurs comparables à celui où ils exercent, le but de cette comparaison étant de faire ressortir une surévaluation ou une sous-évaluation de son actif au moment où ils procèdent à l’analyse en question. En d’autres termes, en opérant une analyse fondamentale, les dirigeants et techniciens d’une société donnée vise à déterminer la place de son entreprise par rapport à son environnement concurrentiel, par rapport au marché de son secteur d’activité, mais surtout dans le but d’évaluer les perspectives de croissance de son entreprise et la capacité à atteindre l’objectif de son investissement.

En théorie, l’analyse fondamentale est souvent assimilée  à une analyse financière mais ce n’est pas la réalité car l’analyse financière se borne à déterminer les perspectives financières et économiques de l’entreprise alors qu’une analyse fondamentale vise une étude plus globalisée qui devrait comprendre en pratique un ensemble bien déterminé d’analyse de la société dans le but de faire ressortir la santé économique de l’entreprise par rapport à ses entreprises concurrentes et à son secteur d’activité. A cet effet, les principales étapes d’une analyse fondamentale sont l’analyse économique de l’entreprise, l’analyse sectoriel de l’entreprise c’est-à-dire son analyse en fonction de son secteur d’activité économique, l’analyse financière de l’entreprise et surtout l’analyse de la valeur boursière de l’entreprise. En fait, quand une personne ou un groupe de personnes décident de faire un investissement, il vise toujours un objectif financier assorti ou non d’autres objectifs ; il s’agit alors pour lui de vouloir faire des profits. Ainsi, s’il décide de faire un investissement sur un marché contenant plusieurs risques, il veut avoir un investissement plus élevé.

Aussi, une analyse fondamentale doit inclure une analyse à la fois qualitative et quantitative de l’entreprise. Par analyse qualitative, on définit l’analyse comme une étude fondée sur la qualité ou le caractère particulier de l’entreprise par rapport à son secteur d’activité ; on peut alors y inclure l’analyse de la qualité de son dirigeant, le pouvoir de sa marque, la valeur de ses produits sur le marché,…. Et par analyse quantitative, on entend une étude des chiffres et des situations mesurables et chiffrables de l’entreprise par rapport à ce qu’on peut voir sur ses résultats et son activité, on peut alors y mesurer le résultat, le bénéfice et les actifs financiers de l’entreprise avec une  précision certaine. Enfin, en faisant une analyse fondamentale de son entreprise, un analyste financier doit prendre en compte des évènements extérieurs à l’entreprise et qui sont susceptibles d’opérer un changement sur l’évolution de l’entreprise telle que la situation globale de son pays d’accueil, la croissance économique de celui-ci, son taux d’inflation, l’évolution de la consommation par les ménages à l’intérieur de ce dernier.

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CHAPITRE II : LA GESTION DES RISQUES SUR LE MARCHE.

Après avoir défini les deux types d’analyse essentielle  pour la gestion des risques en entreprise à savoir l’analyse technique et l’analyse fondamentale, délimitons maintenant le terme « gestion des risques » en commençant par une définition de la notion de risque sur le marché pour enfin aboutir à la délimitation de ce qu’on peut définir par « gestion des risques » sur le marché.

 

 

            2.1. Délimitation de la notion de « Risque » sur le marché.

Dans tous marchés en général, on peut concevoir plusieurs définitions de la notion de risque selon l’auteur qui essaie de définir le terme ou selon le domaine d’activité chez lequel il travaille. Mais pour être conçu comme un risque pour les investisseurs et les autres acteurs d’un marché, un risque doit réunir l’ensemble des conditions suivantes : être probable, être grave, être critique, être inacceptable et être fréquent. Toutefois, il faut noter que tous risques ne satisfont pas à ces conditions avec un même degré car selon le type de marché observé, l’une ou l’autre de ces conditions doivent être essentielles et les autres négligeables.

 

                        2.1.1. Essai de définition.

Dans le cas général, on entend par « risque », « tout évènement susceptible d’empêcher une organisation d’atteindre ses objectifs, d’optimiser ses performances ou de maximiser son profit »[6]. Le dictionnaire Larousse le définit comme « un péril ou un danger éventuel avec une forte probabilité de survenance, quelques fois, c’est un péril ou un danger réel »[7].

Traditionnellement, sur le marché en général, cette notion de « risque » est conçue comme une incertitude c’est-à-dire une hésitation entre la survenance ou non d’un évènement qui peut modifier l’avenir d’une organisation, d’une activité ou d’un secteur d’activité quelconque. HALE et GLENDON (1987) retient la définition du risque comme étant « la possibilité qu’un danger entraîne un certain type de dommages pour des individus ou pour un autre élément du système, dans des conditions déterminées ». Mais il peut aussi être « une action entreprise par une personne en espérant d’avoir un gain tout en se gardant la possibilité de perdre. Les risques sont importants dans les entreprises puisqu’ils permettent aux gestionnaires de surmonter des défis. Sans des risques, une entreprise ne peut croître correctement dans son  monde qui est constamment en évolution. En matière de commerce et d’échange, le risque peut être classifié en plusieurs catégories selon son origine. Parmi eux, on peut citer les risques économiques qui relèvent d’une instabilité du monde économique, les risques politiques qui se basent sur le désordre politique d’un pays, les risques d’inflations qui menacent les flux monétaires, les risques naturels qui ont comme origine les catastrophes naturelles et  les risques financiers qui se matérialisent par une instabilité du cours des actifs ou des passifs financiers sur le marché étudié. Mais quelques soit sa nature, tout risque qui se réalise aura toujours comme effet de modifier positivement ou négativement la valeur d’une monnaie ou d’un titre financier sur ce marché. La finance est la branche de la science économique qui étudie et prend en compte cette notion de risque en le définissant comme « toute perte potentielle dépendant d’une évolution du marché ou de l’apparition d’un évènement »[8]. Par extension, le risque est étudié par la discipline financière comme l’instrument servant à mesurer la valeur d’un titre, d’un actif ou d’un passif financier sur un marché bien définit. Ainsi, dès lors que la valeur future d’un titre financier ou la variation d’un flux de trésorerie sur un marché ne peut pas être connue avec certitude dans une décision financière quelconque, on peut tout de suite dire qu’il y a un risque en raison de l’existence de cette incertitude. Dans ce cas, le risque peut alors être conçu de deux manières différentes : un risque peut être négatif quand l’évènement potentiel incertain  risque de tirer les résultats escomptés par l’entreprise vers le bas ou de lui faire payer une perte au sein de son résultat financier mais un risque peut aussi être positif quand les estimations liées à la survenance de l’évènement potentiel peuvent augmenter les chiffres d’affaires ou les résultats escomptés par l’entreprise. Quoiqu’il en soit, que le risque soit positif ou négatif, les deux situations doivent être gérées par chaque gestionnaire de risque de chaque entreprise avec un maximum de prudence car chaque évènement potentiel définit comme un risque peut toujours mettre l’entreprise ou l’entité concernée devant une multitude de situation non définit dès le départ et devant une multitude de choix qui aura des impacts assurés sur l’avenir de l’entreprise.

De ce fait, selon une définition plus moderne de la notion, le  référentiel ISO Guide 73[9] et  la norme ISO  31000 en 2009 conçoit  le risque comme  « l’effet que les investisseurs notent de l’incertitude de l’acte ou des travaux sur les objectifs à atteindre». En d’autres mots,  ces mêmes ouvrages prévoit qu’« un risque est souvent caractérisé en référence à des évènements et de ces conséquences potentiels ou à une combinaison des deux »[10]. Par conséquent, sur le marché moderne, on décrit un risque de marché financier comme  un  risque de perte résultant de la fluctuation future des prix des instruments financiers disponibles sur ce marché et qui composent le portefeuille de ce marché. Ce risque de marché peut alors porter sur la variation du cours des actions financières, des taux d’intérêts des actifs ou des passifs financiers, des taux de change dans le marché, ou des cours des matières premières servant aux échanges dans ce marché. En d’autres termes, un risque du marché financier est totalement et directement lié aux activités économiques effectuées par les divers acteurs économiques ou financiers du marché étudié c’est-à-dire que l’évènement à risque peut arriver en fonction de l’évolution de l’ensemble de l’économie du marché étudié et de la conséquence de cette évolution sur la valeur des titres financiers disponibles sur ce marché.

Selon HOLTON (2002), le risque du marché financier doit toujours avoir deux composantes pour pouvoir exister : ce sont l’exposition au risque c’est-à-dire la détention par l’acteur d’un portefeuille sur le marché et l’incertitude c’est-à-dire le doute ou l’hésitation de l’acteur sur la valeur future ou l’avenir de son investissement. Selon le cas, l’investisseur peut alors percevoir des pertes au lieu et place du bénéfice qu’il entend profiter de part son investissement sur ce marché tout comme  il peut aussi bien recevoir plus de bénéfice que celle qu’il a espéré en investissant, ce résultat dépend de l’évolution future de la valeur d’un titre financier sur le marché dans lequel il a investi. On dit alors qu’un acteur financier ne gagne rien s’il ne prend aucun risque et que le résultat espéré peut être maximum pour un investisseur à chaque fois qu’il augmente son taux de prise de risque. Pour terminer, HOLTON met en garde les investisseurs que le risque économique ne doit jamais être confondu avec le risque économique dans le sens où le risque économique doit être pris en charge par l’entreprise dans sa politique économique globale c’est-à-dire à long terme car il dépend d’une évolution à long terme de la situation économique de l’entité chez lequel l’entreprise évolue tandis que le risque du marché doit être géré avec un maximum de prudence selon une technique de gestion à court terme car il vise à s’échapper des grandes pertes substantielles de l’entreprise en limitant les dégâts suite à des dégradations de valeur des titres financiers à chaque échéance prévue c’est-à-dire à chaque succession de périodes à court terme suffisamment long pour permettre une évolution de la valeur des actifs et des passifs financiers d’un marché quelconque.

Enfin, un nouveau terme apparaît actuellement et est souvent mis en contact avec la notion de risque : il s’agit de la notion de « frontière efficiente ». Il s’agit d’un terme moderne utilisé par les acteurs entrepreneurials et économiques modernes pour désigner « l’ensemble des portefeuilles qui maximisent le résultat potentiel pour un niveau de risque supposé ou qui minimisent le niveau de risque pour un résultat éventuel escompté donné.

 

                        2.1.2. Les types de risques selon le domaine d’activité.

Pour toute activité économique, il y a toujours des risques et avant de s’investir, chaque opérateur économique se doit de les évaluer afin de garantir leurs gestions et leurs limites. Pour cela, ils doivent les évaluer matériellement et financièrement, trouver les solutions pour les maitriser, les traiter par priorité, et s’assurer de leurs prises en charges financières et pratiques en s’assurant de la capacité de les maitriser tous. En l’espèce, selon chaque domaine d’activité, les risques que chaque technicien du marché devrait prendre en compte et maitriser sont différents. Vu la complexité en nombre des secteurs d’activités qui existent dans le monde actuellement, plusieurs milliers de pages ne suffiraient pas à réciter tous les risques qui pourraient s’envisager. Ainsi, contentons-nous à en réciter quelques un comme des exemples. Pour le secteur du bâtiment et des travaux publics, les risques sont liés à la sécurité des bâtiments, à la sécurité des installations (incendie, électricité, eau, pollution, …) ; à la compétence des ressources humaines à recruter, aux accidents de travail qui pourront survenir dans les chantiers, aux différents types d’engagement de responsabilité de l’investisseur ou du maître d’ouvrage, … Pour le domaine médical, les risques doivent être liés aux problèmes d’erreur d’identité du médecin, aux problèmes d’erreur dans les transfusions, aux problèmes de médicaments, aux problèmes de compétences des ressources humaines à recruter, … Pour un marché où il y a des échanges entre des offres et des demandes, les risque sont de divers ordres comme en matière de sincérité et de fiabilité du contrat, en matière de bonne exécution du contrat, en matière d’assurance concernant le marchandise objet du contrat, … Il faut alors noter que dans un marché quelconque, l’identification  et l’évaluation des risques du métier doit toujours passer par l’examen du cycle de fonctionnement du marché à étudier et du cycle de sa gestion et par l’analyse du cycle de vie du produits objet de l’échange. Cependant, toute démarche d’analyse et de maitrise des risques ne pourra pas garantir à cent pour cent l’élimination des risques, elle ne peut que minimiser les risques et supporter les frais financiers et les assurances matérielles et pratiques des risques inévitables. Historiquement, les risques qui ont été directement liés à des dangers apparents menaçant la vie humaine et sa santé ont été les seules risques importants et dont les opérateurs économiques se sont préoccupés. Mais vu l’industrialisation et la globalisation ainsi que la mondialisation de l’industrie moderne, les risques que les investisseurs devraient se préoccuper se sont élargis aux risques liées à l’activité et à l’environnement de son secteur d’activité et de son marché.

Actuellement, suivant l’évolution de la technologie de l’Information et de la Communication, il est beaucoup plus difficile pour les techniciens d’identifier et d’évaluer mais aussi et surtout de maitriser les risques. Ainsi, de nos jours, les risques peuvent être pris en charge par l’entreprise qui agit lui-même par le biais de son personnel interne mais ils peuvent être aussi externalisés par les dirigeants sociaux c’est-à-dire que ces derniers peuvent choisir de confier l’identification, l’évaluation et la gestion de ces risques à des professionnels du métier de gestion des risques par le biais de la conclusion de plusieurs types de contrats d’assurances. Il faut toutefois remarquer que dans un constat général, les organismes d’assurances qui concluent des contrats d’assurances avec les personnes physiques et/ou morales n’assument les risques que du point de vue financière c’est-à-dire que les garanties que les organismes d’assurances offrent se limitent généralement à des garanties financières matérialisées par le remboursement ou le dédommagement financier des dommages subis par la personne physique ou morale qui a contracté avec lui.

Pour les grandes entreprises, les identifications et les évaluations des risques relèvent spécialement de la responsabilité de certaines personnes particulières qui sont recrutés au poste de « gestionnaire du risque ». Pour les Petites et Moyennes Entreprises, la gestion du risque ne sont pas encore leurs principales préoccupations et ils n’engagent généralement pas encore des personnes particulières pour s’occuper de ce poste. Selon une étude faite[11] sur deux cent entreprise détenant plus de cent millions d’euros de chiffres d’affaires, les risques que les Petites et Moyennes Entreprises identifient et dont ils se préoccupent sont majoritairement les risques de sanction de la part de ces clients, les risques techniques (produits défectueux,…) et opérationnels de ses travaux, les risques juridiques, les risques fiscaux et les risques technologiques de son domaine d’activité.

Enfin, en parlant du marché financier, les principaux risques sont liés à la détention des actifs financiers par les opérateurs financiers. Ces risques peuvent être regroupés en quatre catégories à savoir  le risque de contrepartie (c’est le risque d’inexécution ou de mauvaise exécution du contrat par l’autre partie), le risque de taux (c’est le risque que les taux de crédit évoluent défavorablement au détriment de l’emprunteur à taux variable ou de l’investisseur), le risque de change (il s’agit du risque de variation des cours des monnaies entre elles), le risque de liquidité (c’est le risque lié à la difficulté ou à la facilité de vendre un actif financier au moment voulu), et le risque météo (quand il y a une perte éventuelle menace une entreprise du fait du changement climatique qui aurait des mauvaises répercussions sur la performance de l’entreprise et sur la fluctuation des prix du produit qu’elle commercialise). Un dernier nouveau type de crise est aussi connu sur le marché mondial et international, il est communément connu sous le nom de « risque Pays » notamment  lorsqu’un pays quelconque traverse une crise très grave qui menace sa crédibilité et sa solvabilité.

 

            2.2.  Perception de ce qu’on appelle : « Gestion des risques ».

Dans notre monde actuel, le concept de « gestion des risques » ne signifient pas faire disparaitre tous les risques qui pèse sur un investissement donné, loin de là, il s’agit d’identifier, d’évaluer et de maitriser les risques en se préparant à les affronter et en définissant les meilleures stratégies afin de les prévenir ou pour pouvoir faire face à leurs conséquences avec des bons comportements d’hommes d’affaires. A travers cette sous-partie, définissons ce concept sur le marché industriel et financier actuel avant de faire une brève présentation de tous les outils de gestions des risques disponibles sur le marché dans l’actualité.

 

                        2.2.1. Conception de la notion sur le marché.

Actuellement, le concept de « gestion des risques » est aussi communément connu sous l’appellation : « management des risques ». Il s’agit d’une toute nouvelle discipline indépendante en soi et qui s’occupe d’identifier et de traiter tous les risques éventuels qui pèsent sur l’entreprise afin de les prévenir ou de les affronter. Comme il s’agit d’une nouvelle discipline pleine et entière, la gestion des risques dispose en sa faveur de plusieurs méthodes spécifiques pour pouvoir traiter tous les risques relatifs aux activités d’une quelconque organisation à but lucratif. En d’autres termes, la discipline de la gestion des risques est une discipline composée de plusieurs méthodes  et stratégies tendant à la réduction des présomptions d’échecs ou d’incertitudes qui pèsent sur l’entreprise à étudier selon son secteur d’activité et son type de marché cible. En l’espèce, la notion de gestion des risques ne se limite pas à la détection et à la maitrise des risques financiers et  économiques mais s’élargit vers les autres services de l’entreprise car une analyse complète des risques pesant sur l’entreprise incluse une analyse des risques financiers, une analyse des risques humains, une analyse des risques techniques, une analyse des risques juridiques, une analyse des risques sociales, une analyse des risques environnementales et d’autres analyses encore même si force est de constater que quelques soit le type de risque qui pèse sur l’entreprise, le défaut de prise en charge de ces risques aboutira à une souffrance financière de l’entreprise.  En plus, l’effet de la mondialisation financière et de la globalisation économique du monde actuel grâce à l’essor  rapide  de la nouvelle technologie de l’information et de la communication, faire une analyse des risques  entourant l’existence d’un organisme à but lucratif donné n’est pas une chose facile car elle doit être faite par des techniciens spécialisés, professionnels du métier et expérimentés dans le domaine de l’étude avec toutefois une bonne maitrise des outils informatiques et techniques nécessaires à la détection de tous les risques à tous les niveaux de l’existence de l’entité étudiée.

Mais le concept de « gestion des risques » peut aussi se définir comme  « l’ensemble de la procédure adoptée et mise en œuvre par un organisme et permettant à ses administrateurs d’organiser ses activités en fonction des secteurs de risque et des profils de risques »[12]. La gestion des risques comprend diverses étapes telles que la collecte et le traitement des données et des informations utiles pour la détection des risques éventuels qui pèsent sur l’entreprise. Ensuite, il s’agit d’analyser ces risques avant de choisir des activités à entreprendre afin de maitriser les risques. Ensuite, les gestionnaires des risques doivent entreprendre dans actions d’assistance, de contrôle et/ou de recouvrement de tous les secteurs à risques afin de pouvoir les gérer avec les meilleures méthodes. Tout de suite après, il doit y avoir un temps pour l’analyse des résultats de la prise en charge particulière des services à risques et enfin, les gestionnaires ou managers des risques doivent proposer des remaniements règlementaires ou des actions préventives tendant à la bonne adaptation des activités de l’entreprise avec les risques que celle-ci doit affronter tout au long de son activité.

Pour Jean-Yves MERCIER (2002), la gestion des risques est l’ensemble des actions entreprises par un organisme et ayant pour objectif de réduire les risques qui pèsent sur son dos. Pour ce faire, cette gestion doit se faire en cinq étapes à savoir l’identification des risques, l’analyse et l’hiérarchisation de ces risques, le choix des outils de réduction de ces risques, la mise en œuvre du programme de gestion des risques et enfin, l’évaluation financière et technique de ce programme. Il faut ainsi noter que le processus de gestion des risques est un processus de longue durée et un service à part entière au sein d’une entreprise qui doit au moins lui permettre de détecter prioritairement tous les risques à affronter et tous les problèmes à résoudre avant de se lancer dans une activité quelconque. La politique de gestion des risques pour une entreprise à but lucratif doit impérativement incluse dans sa politique administrative et doit être priorisée par rapport aux autres politiques du même type car il s’agit de la stratégie qui garantit la réussite de son activité. Néanmoins, la gestion des risques est un processus qui doit être dynamique et évolutif suivant l’évolution de la technologie et du commerce international et la discipline de gestion des risques, pour une entreprise,  doit viser une optimisation maximale de l’exploitation par l’entreprise de ses ressources humaines, matérielles, juridiques et financières à sa disposition  afin de gérer au mieux les risques à éviter et les risques à affronter avec méthodologie efficace.

En bref, gérer les risques pour une entreprise ne signifie pas toujours faire disparaitre les risques éventuels mais surtout de les maitriser afin de pouvoir les minimiser dans le but de les affronter sans aucune difficulté.

 

                        2.2.2. Les outils de gestion des risques.

Dans notre théorie moderne du portefeuille financier, il y a plusieurs méthodes adoptées par les gestionnaires de risque afin de gérer  les différentes catégories de risques et de minimiser leurs conséquences sur les portefeuilles de l’entreprise ou de l’organisation à but lucratif à gérer.

Une première méthode consiste en une méthodologie de prévention appelée communément une méthode à priori. C’est en quelques sortes une gestion des risques qui sont prévisibles ou qui ne se sont pas encore produits mais qui menacent l’entreprise ou l’organisation avec un plus haut degré de probabilité de survenance. Dans cette méthode, trois étapes sont toujours respectés par les gestionnaires de risques. D’abord, il s’agit pour eux de repérer les processus potentiel à risque  c’est-à-dire de déterminer les éventuels évènements qui pourront se produire et qui pourront constituer un risque pour l’investissement de l’organisation étudiée. Ensuite, il y a le processus d’identification des dangers qui pèsent sur les ressources humaines ou les biens matériels de l’entreprise et qui peut déterminer l’avenir de l’entreprise. Enfin, il vient l’étape d’établir une politique de gestion des risques afin de supprimer, minimiser ou du moins de réduire les conséquences néfastes de la survenance du  risque sur les résultats financiers, économiques et sociales de l’entreprise. Cette politique de gestion des risques doit alors inclure des actions de protections de l’activité de l’entreprise dans le but de limiter les conséquences des risques sur l’avenir de l’entreprise. En d’autres termes, le métier de gestionnaire de risque consiste à établir des stratégies destinés à éviter que l’avenir de l’entreprise ne soit pas basé sur des évènements incertains mais probables mais doit par contre dépendre de son aptitude à faire face aux évènements incertains avec la plus grande efficacité.

Une deuxième méthode consiste ensuite à gérer les risques avec une méthode communément connue sous l’appellation de: « méthode à postériori ». Par définition, il s’agit d’une gestion des risques après la survenance d’évènements indésirables qui frappent l’entreprise. Pour cette méthode, il s’agit pour le gestionnaire de faire monter et partager les véritables informations sur l’évènement indésirable qui touche l’entité dans la période actuelle à toutes les équipes techniques et administratives de l’entreprise afin que chacun puisse prendre sa responsabilité et que tout le monde puisse se donner un coup de main pour affronter la situation difficile.  Mais le gestionnaire de risque ne doit pas se contenter de compter sur les autres mais il doit aussi procéder à la recherche de la cause exacte des évènements indésirables qui se sont produits. Pour ce faire, il doit déterminer si la cause déterminante de l’évènement indésirable est elle une erreur interne de l’entreprise ou un dérangement externe qui a touché inévitablement l’économie ou la politique interne de l’entreprise. Enfin, il faut que le gestionnaire d’entreprise organise et met en place une politique stratégique globale tendant à augmenter l’expérience de l’entreprise sur son aptitude et sa capacité à faire face à ce type d’évènement néfaste à son fonctionnement et à son résultat mais il ne doit pas surtout négliger de mettre en place des programmes correctives et préventives tendant à exclure ce genre d’évènement de l’avenir de son entreprise.

En d’autres mots, un gestionnaire de risque efficace est un gestionnaire qui sait à la fois esquiver son entreprise des évènements indésirables mais qui sait aussi affronter avec le maximum de prudence les évènements indésirables qui se produisent et qui touchent son entreprise. C’est la raison pour laquelle arriver à gérer les risques pour une entité à but lucratif quelconque doit être basée sur les questionnements suivants : Que vaut la position de l’entreprise aujourd’hui, par rapport à ce qu’elle valait  au départ ? Que vaudra la position de l’entreprise demain, dans une semaine, dans un mois, c’est-à-dire dans le futur?  Enfin et surtout, que vaudrait la position de cette entreprise en cas d’évolution de tel ou tel paramètre de marché ? Pour pouvoir répondre correctement à ces questions, chaque gestionnaire de risque doit arriver à connaître et à maitriser chaque facteur de risques sur le marché sur lequel il travaille. Dans sa globalité, les facteurs de risques sur le marché financier qui pourra avoir des impacts sur l’avenir du portefeuille actif de négociation de chaque investisseur (personne publique ou privée) est de cinq ordres à savoir le taux, le change, les actions, les matières premières et le crédit. En d’autres termes, pour mesurer le risque du marché chez lequel il travaille, le gestionnaire du marché doit évaluer et valoriser ces cinq paramètres du marché en tenant compte des instruments financiers qui y existent. Ensuite, il doit délimiter  les indicateurs de risques qui menacent ou optimisent le marché avant de calculer avec précision les impacts de ces indicateurs de ces risques sur le portefeuille à étudier. Pour toutes ces étapes, le choix de la bonne  méthodologie à adopter pour la détermination des indicateurs et le calcul de ses impacts sur l’avenir du portefeuille est la meilleure arme entre les mains du gestionnaire des risques pouvant assurer la réussite de la gestion de ce dernier et dans la réussite de sa carrière professionnelle mais aussi et surtout l’outil le plus déterminant tendant à éviter les catastrophes pour l’entreprise à gérer. Un bon indicateur de risque déterminé à temps est donc le facteur déterminant et essentiel de mesure de risque efficace c’est-à-dire qu’en fonction de la nature de la méthode utilisée par le gestionnaire pour déterminer les indicateurs de risques, le risque est bien géré par l’entreprise et mieux affrontée par son équipe technique.

 

 

PARTIE II : IMPORTANCE DES ANALYSES TECHNIQUES ET FONDAMENTALES POUR LA BONNE GESTION DES RISQUES.

La première partie ci-dessus nous a donné un aperçu de toutes les notions techniques et fondamentales pour la rédaction, la bonne lecture  et la compréhension du présent document. Actuellement, notre communication se fait avec le même langage dans la mesure où nous avons les mêmes définitions des mots clés de ce travail. Dans cette  deuxième partie, nous allons maintenant nous  focaliser sur la spécialisation du marché qui fer  a l’objet de la présente étude à savoir le Marché FOREX. Dans un premier chapitre, nous allons voir que la gestion des risques sur le Marché FOREX se base sur l’analyse technique et fondamentale avant d’entamer un second chapitre consacré à la démonstration que les risques du marché FOREX sont maitrisés par les analyses techniques et fondamentales. Enfin, un troisième et dernier chapitre sera dédié aux objectifs à atteindre dans la gestion des risques sur le marché FOREX.

 

CHAPITRE I : LA GESTION DES RISQUES DU MARCHE FOREX PAR L’ANALYSE TECHNIQUE ET FONDAMENTALE.

Avant toute chose, il est logique de parler en premier lieu du marché FOREX. Il s’agit du marché des devises qui est le second marché mondial en matière de volume et de liquidité. En fait, le premier marché des devises au monde en matière de volume et de liquidité est le marché de la dette. La marché des devises FOREX tire son nom d’une abréviation de la notion « Marché pour Foreign Exchange ». Actuellement, la valeur de ce marché FOREX est estimée à environ cinq mille  milliards de dollars de volume échangé au quotidien. Il faut alors noter que ce grand volume et cette grande liquidité du marché FOREX est assurée en grande partie par les gestionnaires de risques de ce marché dans le sens où ces techniciens ont su adoptés les meilleures méthodologies et les meilleures techniques pour bien gérer et maitriser les risques de ce marché.

 

  • Les types de gestion des risques du marché FOREX.

Sans aucune incidence sur les méthodologies d’identification et d’évaluation des risques sur le marché, on peut noter que deux grands types de techniques de gestions des risques utilisés par les gestionnaires de risques du marché FOREX à savoir la technique de gestion directe et individualisée des risques et la gestion globale et indirecte des risques.

 

  • La gestion directe et individualisée des risques.

Cette technique de gestion des risques du marché FOREX passe par plusieurs étapes à savoir celui d’identifier  tous les risques qui menacent l’entreprise, d’évaluer chaque niveau de risque, de ramener chaque niveau de risque inacceptable vers un niveau minimum admissible, de mettre ensuite en place des politiques de suivis permanents des risques éventuels et de leurs niveaux par rapport à l’entreprise et enfin, de s’assurer que chaque risque, pris individuellement par chaque entreprise soit bien prise en charge par des techniques de minimisation, d’acceptation ou même de transfert. Il faut alors noter qu’à l’intérieur du marché FOREX, les gestionnaires de risques jouent le plus grand rôle dans la mesure où ce sont eux qui jouent le plus grand rôle dans l’identification des phénomènes ou des évènements qui menacent l’investissement et l’action de chaque entreprise dans ce marché. A chaque entreprise revient alors le choix qui peut devenir fondamentale, essentiel et même primordial de bien choisir son gestionnaire de risque en fonction de leurs compétences et de leurs expériences réussies dans ce marché FOREX.

Dans la technique de gestion directe et individualisée des risques, chaque risque doit être identifié, accepté ou transféré, maitrisé et suivi individuellement c’est-à-dire de manière individuelle indépendamment des autres risques qui les côtoient sur le même marché. Ce mode de gestion des risques est exceptionnel dans la mesure où il exige une étroite collaboration entre toutes les équipes techniques et administratives de chaque entreprise. En effet, si une entreprise choisit d’adhérer à ce type de gestion des risques, le gestionnaire des risques ne doit pas travailler seul, il doit requérir beaucoup de collaboration et d’assistance de la part de la direction technique et de la part de la direction administrative de l’entreprise en matière d’analyse, de maitrise et de suivi des risques. En l’espèce, chaque risque doit être pris individuellement sans aucune incidence sur les autres risques et devra être considéré individuellement dans son contexte personnel d’où une nécessité pour le gestionnaire de l’identifier et le placer dans son contexte avant de le communiquer aux autres responsables de l’entreprise afin que chaque responsable puisse prendre sa part de responsabilité dans la détection des outils ou des techniques à adopter pour le maitriser. En d’autres mots, pour la technique de gestion directe et individualisée des risques du marché, le rôle autonome du gestionnaire des risques s’arrête sur l’identification et la contextualisation de chaque risque. Cette étape fournie, il doit remettre entre les mains de la direction et/ou de l’assemblée générale des associés de l’entreprise  la prise de la décision concernant la maitrise et le suivi de chaque risque. Le fait est que le gestionnaire des risques ne peut à lui seul maitriser tous les risques pris un par un  sans l’intervention et l’aide de chaque technicien de l’entreprise. Prenons comme exemple le cas d’un risque juridique qui doit pris individuellement sans aucune incidence sur les autres risques qui pèsent sur l’entreprise. Dans cet exemple, le risque doit être identifié et évalué par le gestionnaire du risque qui le met dans son contexte à savoir celui d’un risque du coté législatif de l’entreprise ; puis après, il doit le soumettre à la direction ou au service juridique de l’entreprise afin que celui-ci l’aide à définir les meilleures politiques afin de maitriser, minimiser, prendre en charge, éviter ou transférer ce risque. Il y a alors une obligation de collaboration qui pèse sur le gestionnaire de risque et le service juridique de cette entreprise dans le but d’arriver à exempter l’entreprise des éventuelles conséquences néfastes de ce risque sur l’avenir économique, financière, sociale et politique de l’entreprise.

Dans cette technique de gestion directe et individualisée des risques, le principe est que chaque entreprise et chaque responsable de cette entreprise doit savoir anticiper les éventuels effets de chaque mesure qu’elle prend sur l’avenir de l’entreprise. En d’autres termes, avant de prendre une décision sur la politique à adopter pour la gestion et la maitrise d’un risque particulier pris dans son contexte individuel, les responsables de la prise de cette décision doit avant tout passer par l’évaluation de chaque résultat possible de cette décision sur les résultats de l’exercice de l’entreprise au cours de l’année prise en compte avant de définir son choix et de se focaliser sur cette technique d’individualisation et de gestion directe du risque en question. En plus, chaque mesure de sécurisation contre le risque ou de prévention du risque doit être prise après avoir bien défini le niveau de ce risque étudié sur la situation de l’entreprise. Pour ce faire, trois conditions préalables et primordiales doivent être respectées par chaque entreprise. La première condition consiste à l’identification des risques structurels compte tenu du contexte où s’inscrit l’étude et du genre d’activité que mène l’entreprise tout en s’assurant que chaque risque détecté n’est pas encore prise en charge par une autre mesure de sécurité déjà mise en place par l’entreprise. Ensuite, une deuxième condition soumet le gestionnaire des risques en collaboration avec le service responsable de la prise en charge et de la résolution de ce risque étudié à une obligation de vérifier l’adéquation du risque étudié et de la mesure de sécurité adoptée pour son suivi et sa maitrise. Enfin, la troisième condition oblige les responsables de la gestion du risque étudié dans son contexte à bien définir le niveau de ce risque par rapport à l’actualité de l’entreprise et par rapport au contexte du marché FOREX au moment de la prise de la décision.

Pour conclure, pour adopter le mode de gestion individuelle et directe des risques du Marché FOREX, chaque entreprise se doit de mettre en place un lien fiable et vérifiable entre le risque encouru par l’entreprise, le niveau de ce risque sur le marché FOREX, et la ou les mesures de sécurité prises par l’entreprise pour minimiser ou réduire ce risque. Sans ce lien, l’entreprise ne peut pas arriver à gérer efficacement et de manière individuelle le risque en question.

 

  • La gestion globale et indirecte des risques.

Contrairement à la technique de gestion directe et individualisée des risques, il s’agit pour cette fois de définir une seule politique destinée à la prise en charge et à la maitrise de tous les risques dans leurs globalités tout en évitant de les gérer individuellement et de les séparer par contexte ou par discipline d’étude. Dans la technique de gestion globale et individuelle des risques, l’objectif principal de chaque entreprise est d’arriver à une politique de sécurité unique et commune destinée à maitriser et à gérer tous les éventuels risques qui pèsent sur l’entreprise afin de les réduire ou les minimiser, quoiqu’il en soit, le but est de pouvoir les affronter avec les meilleures technicités. Pour atteindre ce but, la technique de gestion de ces risques doit passer par quatre étapes essentielles telles que la détection de tous les éléments pouvant conduire l’entreprise à des risques ;  l’hiérarchisation de ces éléments dans le but d’identifier les priorités dans la prise en charge et le traitement de chaque évènement ; la définition de la politique et de l’objectif de sécurité commune capable de maitriser efficacement et de protéger l’entreprise contre les conséquences néfastes de ces risques ; et la mise en place d’un outil de suivi et de contrôle de la politique de sécurité mise en place pour la sécurisation de l’entreprise.

Par rapport à l’autre technique de gestion des risques, cette technique de gestion globale et indirecte des risques requiert plus d’investissement intellectuel et plus de technicité de la part du gestionnaire de risques car elle requiert moins de participations de la part des autres services de l’entreprise. En effet, le fait est que pour ce mode de gestion, il ne s’agit pas de classer les risques selon son contexte ou sa spécialité mais il s’agit par contre de globaliser les risques et de les prendre en charge de manière globale sans besoin de les affecter à leurs services spécifiques. Le service de la gestion des risques avec toutes les équipes techniques qui le compose est alors le seul service responsable de lé détection, de l’évaluation, du traitement et de la minimisation des risques et il a l’obligation d’établir, de mettre en place et de suivre de près  la politique de sécurité destiné à protéger l’entreprise contre tous risques de pertes et de déclins vis-à-vis du marché FOREX. Dans ce mode de gestion des risques, le principe fondamental s’inscrit dans le sens où le gestionnaire des risques doit établir une politique efficace destinée à protéger l’entreprise contre tous les risques du marché quelques soit le niveau de ce risque qui doit être préalablement étudié par le technicien, à aider l’entreprise à atteindre son objectif initial compte tenu des risques du marché FOREX et à satisfaire ses besoins en ressources humaines, matérielles, financières et techniques selon le contexte actuel du marché FOREX au moment de son intervention et de son investissement. Il faut cependant noter qu’en adoptant une technique de gestion globale et indirecte des risques, l’entreprise, à travers son gestionnaire des risques peut prendre en charge les risques de manière partielle c’est-à-dire qu’elle peut choisir d’établir sa politique de gestion des risques par rapport aux risques qui ont des niveaux plus élevés par rapport aux autres risques et choisir sa politique en décidant de protéger son entreprise contre ces risques de haut niveau. En d’autres termes, dans la définition de sa politique de sécurisation contre les risques, l’entreprise peut choisir de négliger certains risques même identifiées en même temps que les autres risques et de  prioriser alors certains autres risques, le critère de sélection de la négligence ou de la priorisation de ces risque étant son niveau élevé ou moindre compte tenu du contexte du marché au moment de l’étude et de l’activité d’investissement choisie par l’entreprise.

Pour conclure, il faut alors noter que comme son nom l’indique, le mode de gestion global et indirect des risques du marché FOREX s’inscrit dans une politique globale de sécurisation de l’entreprise tendant à le mettre en garde et à le préparer pour les éventuels phénomènes du marché FOREX qui menacent son activité et son investissement ainsi que son avenir personnel. Les risques ne sont pas alors pris en charge point par point et individuellement mais ils seront hiérarchisés selon son niveau d’importance sur le marché et ils seront pris en charge par l’entreprise de manière globale et unanime. La politique à adopter par l’entreprise est alors une entreprise qui doit réussir à couvrir  tous les évènements à risques du moins en fonction de leurs ordres de priorités.

 

  • Les étapes  de  la gestion des risques dans le marché FOREX.

En principe, dans tous marchés financiers et particulièrement au sein du marché FOREX, la réussite et l’efficacité d’un programme de gestion des risques pour une entreprise, quelques soit la méthodologie que l’entreprise en question utilise, est basée sur le respect de quelques étapes notamment celui de l’évaluation des risques ; celui de la formalisation des risques et celui de l’exploitation des risques[13]. Le suivi effectif de ces trois étapes ont aidé plusieurs entreprises de ce marché FOREX à bien identifier les risques éventuels et à les évaluer afin d’atteindre les objectifs escomptés au début de l’investissement.

 

  • L’évaluation des risques.

L’évaluation des risques constituent la première étape de la gestion des risques sur le marché FOREX. Il joue comme rôle de déterminer la probabilité pour chaque entreprise d’être touché par un évènement susceptible de modifier ses résultats ou de changer la tournure des objectifs qu’elle prévoit d’atteindre[14]. Il s’agit d’un processus obligatoire dont chacune des entreprises qui travaillent sur le marché FOREX doit respecter si celle-ci entend arriver à atteindre son but lucratif à travers son investissement sur le marché FOREX. Ce processus doit même être entamé par chaque entreprise avant qu’elle se lance dans l’investissement. Mais le processus d’évaluation des risques d’un projet pour une entreprise donnée ne se limite pas non plus sur la détermination de la probabilité de survenance de l’évènement, il doit aussi inclure une détermination du niveau de l’impact de ces risques sur les résultats escomptés par l’entreprise. Pour ce faire, le gestionnaire de risque de l’entreprise doit procéder à un calcul plus ou moins exacts des éventuels gravités de la survenance de cet évènement sur l’activité et les résultats de l’entreprise. L’entreprise ne peut pas définir un évènement potentiel comme la un risque qu’après avoir bien défini la probabilité de survenance de l’évènement et l’importance de son impact sur l’avenir de l’entreprise. Le fait est qu’un évènement tragique pouvant survenir sur le marché mais qui ne peut en aucun cas toucher  l’entreprise tant au niveau de l’accomplissement de son activité qu’au niveau des résultats de son exercice ne constitue pas un risque pour cette entreprise et ne doit pas alors faire l’objet de l’adoption d’une politique de sécurisation propre à cette entreprise. Il faut cependant noter que l’entreprise, au cours de son étude des risques, peut comptabiliser à la fois  des causes externes et des facteurs internes à  l’entreprise qui peut lui menacer et qui peut constituer des risques pour la prospérité de son avenir.

D’une part, plusieurs facteurs externes c’est-à-dire plusieurs évènements indépendants de la volonté et de l’existence de l’entreprise peuvent lui causer des torts (risques négatifs) ou des profits (risques positifs). Dans cette catégorie rentre les facteurs d’ordre économiques tels que les changements du rapport de force économique des investisseurs du marché étudié, les crises économiques globales, les évolutions industrielles et économiques, l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la fluctuation des prix des matières premières et/ou des produits finis de  l’entreprise…Il y a aussi comme facteurs externes des risques les facteurs d’ordre naturel et environnemental comme les catastrophes naturelles, les destructions de l’environnement, … On peut aussi citer les facteurs d’ordre politique comme les changements de gouvernement, les réformes législatives, les crises politiques, les élections,… Quelques rare fois, on peut aussi noter des facteurs sociaux comme les changements démographiques, les crises sociales sous diverses formes, … D’autre part, il existe aussi des changements à l’intérieur de chaque entreprise qui peut aussi se transformer en des risques pour l’avenir de celle-ci. Parmi ces facteurs internes, on peut citer les problèmes d’ordre infrastructurel tels que les réparations inattendues des machines, les problèmes  d’ordre techniques sous diverses formes ; les problèmes en matière de ressources humaines comme la survenance d’un accident de travail, la démission ou la mort des personnels clés de l’entreprise, les erreurs éventuels faites par les personnels de l’entreprise, les grèves syndicales ; et il y a aussi des éventualités de problèmes en matière de processus de fonctionnement au sein de l’entreprise. Tel est le cas par exemple lors des crises de commercialisation rencontrées par l’entreprise lorsque les clients et les consommateurs remettent en doute la qualité des produits mis en vente par cette dernière ou lorsque l’entreprise n’arrive pas à produire des biens ou services conformément à  la demande des consommateurs dû par exemple à l’incapacité ou à l’impossibilité pour l’entreprise de s’approprier  des nouveaux  matériels de haute technologie.

Ainsi, pour être en mesure de bien évaluer les risques, le gestionnaire des risques doit être capable d’identifier la source de survenance du danger afin d’établir correctement les mesures de prévention ou de protection de l’entreprise contre les dangers qui le menace. Ensuite, après avoir identifié les causes (internes ou externes) de la survenance du ou des risques éventuels, le gestionnaire doit aussi être en mesure de prendre les bonnes décisions quant à la manière dont l’entreprise affrontera les risques détectés et évalués, on entend pour cette fois par décision « un choix important à effectuer par le gestionnaire lorsqu’il décide de  faire  partie de l’entreprise et ce choix doit porter fruit au bénéfice de  l’entreprise »[15]. Il faut alors noter qu’un bon gestionnaire prend la décision par le biais de l’analyse des avantages et des inconvénients de cette décision sur l’avenir économique, social et politique de l’entreprise.

En conclusion, pour une efficacité de l’évaluation des risques par le gestionnaire des risques d’une entreprise, il doit commencer par une identification des causes du danger dans le sens où il essaiera de s’acclimater avec l’environnement de l’entreprise afin de le maitriser et d’y détecter les évènements à risque en collectant toutes les informations pertinentes qui s’y trouvent. Ensuite, il doit nécessairement procéder à l’hiérarchisation des risques notamment en les classant par ordre de gravité et donc par ordre de priorité de traitement. Enfin, il doit grouper les évènements à risques conformément à leurs gravités et à leurs facteurs de survenance  sur la base des informations pertinentes qu’il a collectées au début de l’étape. A travers cette dernière étape, le gestionnaire analysera et essaiera de comprendre les risques en fonction de leurs causes de survenances et en fonction de la  gravité de leurs impacts sur l’entreprise. Suite à cette dernière étape, le gestionnaire pourra entrer dans la  prochaine étape  de la gestion des risques au sein du marché FOREX à savoir celui de la formalisation des risques.

  • La formalisation des risques.

Dans cette étape, le but est de pouvoir utiliser toutes les méthodes scientifiques et techniques disponibles sur le marché FOREX afin d’en faire ressortir le meilleur  programme de prévention ou de protection conforme à la situation de l’entreprise. Au début de cette étape, le gestionnaire connait déjà précisément la source du risque étudié individuellement ou les facteurs qui concourent à la survenance des évènements dangereux pour l’entreprise quand ceux-ci sont étudiés globalement et indirectement par le gestionnaire des risques. Ensuite, il faudrait que le technicien passe par la mise en conformité du risque à la disponibilité financière de l’entreprise. En d’autres termes, le gestionnaire des risques doit se mettre en  connaissance de la situation financière de l’entreprise afin de pouvoir s’assurer que l’entreprise aura la possibilité et la disponibilité financière suffisante pour affronter la crise ou l’évènement dangereux. En l’espèce, il doit alors travailler en étroite collaboration avec le responsable administratif et financier de l’entreprise et lui mettre au courant du niveau de gravité du ou des risques afin de lui persuader d’affecter une certaine somme à l’adoption du programme de prévention ou de protection de la société selon le degré de gravité du risque qui pèse sur l’entreprise à la survenance de cet évènement qui, rappelons-nous, est doté d’une forte probabilité de survenance.

Dès lors qu’il obtient les soutiens financiers nécessaires à l’adoption du programme, il doit ensuite se détacher du service administratif et financier pour  se migrer vers une étroite collaboration avec les équipes techniques de l’entreprise dans le but de concocter le programme de soutien en tissant fil par fil les détails de ce programme. En fait, à partir de cette étape, le gestionnaire ne peut plus agir seul car il aura besoin des autres services de l’entreprise dans la mesure où il doit à ce moment arrêter de se contenter des études et doit par contre se focaliser à rendre pratique ce qu’il a étudié de manière théorique dans les précédentes étapes. Le principe en matière de formalisation des risques est que le gestionnaire des risques, aidé par les différents services techniques et administratifs de l’entreprise investisseur, arrive à minimiser les risques et à optimiser par la même occasion les investissements de l’entreprise.

Au cours de l’étape de la formalisation des risques, le gestionnaire œuvrera transversalement en ayant comme but d’organiser les risques, de les grouper, de les classer par ordre de gravité et de priorité afin de pouvoir établir des programmes d’affrontement de ces risques par famille de préoccupations c’est-à-dire qu’il les regroupe par camp afin d’en faire ressortir ce qui sont prioritaires et ce qui sont négligeables en matière de nécessité d’adoption de stratégie d’affrontement. Le gestionnaire de risque doit alors prendre un espace de réflexion et d’orientation. Vers la fin de ce processus, l’entreprise aura alors un plan bien fondé conformément à chaque risque ou à leurs ensembles dans leurs globalités. Généralement, le programme de gestion des risques du marché FOREX choisira des actions prioritaires et chaque entreprise décide de se concentrer sur ces axes prioritaires qu’elle juge essentielle et qu’elle juge importante le bon fonctionnement et la performance de son activité financière.

Pour continuer la prise en charge de cette étape, l’entreprise doit désigner un comité d’exécution, de suivi et de contrôle de la bonne réalisation du programme au sein même de l’entreprise afin de diagnostiquer les éventuels problèmes liés à son exécution. Ce comité doit être idéalement composé des techniciens responsables de chaque service touché par les risques priorisés[16]. Et le comité assurera que le programme avancera pas à pas et aura les soutiens matériels, financiers et techniques suffisants nécessaires à la prévention et/ou à la protection de l’entreprise.

 

 

  • L’exploitation des risques.

Enfin vient la dernière étape de la gestion des risques sur le marché FOREX : il s’agit du processus d’exploitation des risques. En l’espèce, comme on vient devoir dans la première partie[17], sur le marché financier, un risque peut être positif comme il peut être négatif pour chaque entreprise. Mais force est en plus de constater que chaque type de risque peut se transformer soit en péril soit en opportunité pour chaque entreprise selon la manière dont celle-ci prend en charge et affronte le risque en question. En fait, pour qu’une entreprise arrive à avancer et à être performant dans son investissement et sur le marché sur lequel elle évolue, il est important pour cette entreprise de savoir adopter les meilleures stratégies tendant à accroître sa capacité de résilience face aux risques. On entend par « capacité de résilience » l’aptitude d’un corps ou d’une organisation à résister aux pressions internes et externes et s disposition à reprendre sa structure initiale ; c’est aussi  la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité et des risques. Peu importe le degré de gravité, l’importance ou la grandeur des risques et quelques soit les causes internes ou externes à l’entreprise qui  se trouve à l’origine de ces risques, l’entreprise se doit de les affronter conformément à la demande du marché FOREX tant qu’elle veut encore y investir quelques choses dans un but lucratif. En l’espèce, certains auteurs[18] décrivent le marché FOREX comme un marché où il serait impossible d’éliminer tous les risques mais qu’à force que les risques augmentent, ceux qui y investissent avec un minimum de capacité de résilience arrive toujours à y optimiser les profits.

La dernière étape appelée « la phase d’exploitation des risques » consiste alors pour chaque entreprise à adopter les meilleures stratégies d’accroissement de leurs capacités de résiliences face aux risques du marché en suivant une démarche équilibrée selon les capacités financières, matérielles et techniques de l’entreprise. Les stratégies d’accroissement de la capacité de résilience de chaque entreprise doit inclure des politiques d’ajustement structurelle de celle-ci en fonction de la demande et du contexte d’évolution du marché FOREX, des actions de préventions contre  les évènements à risque qui attaqueront l’entité par surprise, et des ajustements législatifs et règlementaires internes à l’entreprise conformément au contexte juridique du marché FOREX.

Parallèlement à cette instauration d’un climat d’apaisement et d’accroissement de la capacité de résilience au sein de l’entreprise, le gestionnaire de risque se doit aussi d’institutionnaliser un espace de discussion interne et externe à l’entreprise afin de pouvoir prévenir les éventuelles surprises quant aux nouveaux risques qui naitront sur le marché. Actuellement, compte tenu de la mondialisation et de la globalisation qui monopolise les investissements mondiaux et les marchés financiers mondiaux, les investisseurs financiers du marché FOREX, par l’intermédiaire de leurs gestionnaires de risques ont tous besoin de se communiquer par internet et via les réseaux sociaux afin de se tenir informer des changements brusques et des évolutions imprévues du cours du marché en conformité aux ouvertures des nouveaux champs d’investissements globaux qui s’y installe. En la matière, le gestionnaire de risque se doit de jouer en quelques sortes le rôle d’animateur de site internet ou de réseau social appartenant à son entreprise investisseur afin de se partager les dernières nouvelles avec ses clients, ses fournisseurs, ses débiteurs et ses autres relations externes. Certainement, chaque entreprise d’investissement moderne aura des systèmes de communications internes qui viseront  à faire circuler à l’intérieur de l’entreprise les informations sur le fonctionnement de celle-ci et surtout sur les systèmes de prévention à adopter pour la protection de celle-ci contre les risques qui la menacent. Mais une gestion efficace des risques potentiels sur le marché FOREX est également conditionné par l’adoption par le gestionnaire d’un système de communication rapide et permanente avec ses partenaires externes afin de se tenir au courant de toutes les nouvelles informations potentielles susceptibles d’avoir des impacts sur l’avenir de l’entreprise, son fonctionnement ou ses résultats escomptés. L’avantage pour cette dernière étape du processus de gestion des risques du marché FOREX est le pouvoir de l’entreprise de se mettre au centre de toutes les informations devant être traitées comme des évènements à risque pour l’entreprise mais l’inconvénient est que l’entreprise se doit aussi de publier dans ces sites et réseaux sociaux toutes les informations susceptibles d’intéresser ses concurrents et qui sont donc susceptible de lui porter préjudices.

 

CHAPITRE II : LA MAITRISE DES RISQUES DU MARCHE FOREX PAR  L’ANALYSE TECHNIQUE ET FONDAMENTALE.

Dans la pratique actuelle, soixante-dix pourcent des transactions qui se matérialisent au sein du marché des devises FOREX sont  réalisées par les investisseurs institutionnels par l’intermédiaire des produits dérivés[19]. Ainsi, seul trente pourcent des transactions qui se font dans ce marché se font au comptant. Par conséquent, la même étude a rapporté que le profil des investisseurs sur le marché FOREX est très diversifié augmentant ainsi les variétés de stratégies employées par ces multitudes d’investisseurs. Ces stratégies peuvent aller de  l’utilisation des stratégies classiques de gestion des risques jusqu’à l’implication des méthodes d’analyse technique et fondamentale pour la bonne gestion des risques.

 

            2.1.  Les stratégies de gestion des risques du marché FOREX.

Telle que présentée par le Standard ISO-27005, les stratégies de gestion des risques sur le marché FOREX vise à construire un plan d’action de protection et de prévention des risques qui pourront menacer les résultats escomptés par l’entreprise sur son investissement. A quelques différences de près des étapes de la gestion des risques, les stratégies de la gestion des risques consistent à définir des plans pratiques conformément aux  programmes théoriques élaborés dans le cadre des étapes de la gestion efficace des risques du marché. Parmi ces stratégies, l’investisseur peut choisir entre prévenir, accepter, réduire ou bien transférer le risque qui pèse sur son investissement et sur son entreprise en général en fonction de la gravité ou du niveau de celui-ci mais aussi conformément à la capacité de résilience technique, matérielle, financière et opérationnelle de l’entreprise.

 

                       2.1.1. La prévention des risques du marché FOREX.

On dit qu’une entreprise affronte le risque par une stratégie préventive lorsqu’elle prend de mesures tendant à limiter la survenance d’un évènement sur son fonctionnement ou sur son résultat ou tente de modifier le cours de cet évènement pour éviter une catastrophe de tomber sur elle. En principe, cette stratégie est celle la plus pratiquée par les investisseurs du marché FOREX car elle occasionne pour eux un système à la fois à moindre coût et à moindre risque. En fait, la stratégie de prévention peut être faite selon un système d’évitement c’est-à-dire que le service ou l’activité présentant un risque peut être suspendue momentanément ou durablement (selon le contexte) par l’entreprise ou l’investisseur s’il prévoit trop de dégâts au cours de l’évaluation du risque qui le menace par l’intermédiaire de cette activité ou de ce service. En dehors de la stratégie de prévention par évitement, l’entreprise peut aussi opérer un plan de prévention destiné à affronter l’évènement dangereux par la préparation matérielle, technique, financière des ressources humaines de l’entreprise à se résilier par rapport aux dangers ou périls qui surviendront avec  un fort degré de probabilité.

Cependant, la stratégie de prévention à évitement peut être  un inconvénient pour l’investisseur dans le sens où elle peut constituer un frein pour l’investissement de l’entreprise et le développement de l’entreprise selon Jean Paul LOUISOT qui déclare que : « sans prise de risque, aucun investissement n’est possible »[20] alors que le risque pourra être prise en charge et exploité par l’entreprise pour lui être favorable.

 

                        2.1.2. L’acceptation des risques du marché FOREX.

La stratégie de gestion des risques du marché FOREX peut aussi se matérialiser par une acceptation par l’entreprise du risque qui pèse sur l’entreprise. Par acceptation, on peut entendre le fait par l’entreprise d’engager des études afin de définir, délimiter et s’organiser autour des dangers qui l’entourent. Comme mode de gestion des risques, on peut le concevoir comme l’action d’une entreprise qui décide d’affronter les dangers et les périls susceptibles de toucher l’entreprise par l’adoption de plusieurs plans d’actions de résilience après une étude approfondie évaluant les dommages et le degré des risques qui pèse sur chaque service de l’entreprise. En matière de marché financier, une entreprise procède à la gestion de risque par acceptation lorsque le risque est conçu par lui comme acceptable. En l’occurrence, est inacceptable, tout risque pouvant avoir un impact grave et conséquent sur l’avenir de l’entreprise c’est-à-dire tout évènement probable susceptible de causer des préjudices majeures pour l’entreprise dans le futur alors que des actions de préventions réellement et pratiquement efficace sont susceptibles de protéger l’entité contre ces aléas.  Par conséquent, pour qu’une entreprise procède à une acceptation des risques, il faut que son gestionnaire ait terminé de faire des études sur l’évaluation des risques qui menacent l’entreprise et qu’il déclare être possible pour l’entreprise de prendre des mesures de sécurité (par  exemple en achetant des matériels de haute technologie pour la surveillance de son activité,…) ou d’adopter des plans de sécurisation et de prévention de certains dangers pour l’entreprise. La procédure d’acceptation des risques est alors valable pour une entité à but lucratif dès lors qu’il lui est possible de fournir ou de se procurer les moyens de protection et de prévention matériels, techniques ou financiers nécessaires pour affronter et contrer les dommages causées par l’évènement futur très probable pouvant affecté et/ou détérioré son fonctionnement, son avenir ou ses résultats financiers.

 

                        2.1.3. La réduction des risques du marché FOREX.

En matière de gestion des risques sur le marché financier, la méthode classique concerne l’adoption de mesures de prévention ou de programmes de protection de l’entreprise contre les aléas de la vie financière du marché. Cependant, quelques fois, il est impossible pour les investisseurs du marché FOREX d’établir ces mesures et plans d’actions à cause de diverses raisons techniques, matériels ou même financier. En d’autres termes, dans quelques cas, les entreprises ne sont pas en mesure de concocter des plans stratégiques de protection de son investissement financier ou de prévention des dommages pouvant l’affecter à cause de sa situation économique, matérielle ou financière. Cependant, elle ne peut pas rester sans rien faire face aux risques qui ne cessent de se multiplier au sein du marché FOREX. De ce fait, elle doit obligatoirement trouver d’autres méthodes capables de le faire surmonter tous les aléas mais dans la mesure des possibilités de l’entreprise. La méthode la plus possible dans ce cas est alors de procéder à des audits au sein de l’entreprise afin d’en faire ressortir une évaluation de la possibilité pour l’entreprise de réduire le niveau de ce risque pour l’entreprise. Le fait est qu’étant donné l’impossibilité pour l’entreprise de faire face aux dommages qui risquent de le détruire, une autre possibilité s’ouvre à lui, celui d’essayer de réduire l’impact de ces périls ou dangers sur ses résultats financiers en essayant de limiter les conséquences de l’évènement dangereux.

Parmi ces méthodes d’évaluations par réduction des risques, le gestionnaire peut alors procéder par l’adoption d’un programme de protection des procédures de traitement et de stockage des informations importantes pour l’entreprise afin de les protéger contre toute possibilité de divulgation ou d’usages non autorisés pour faire disculper l’investisseur sur le marché FOREX. D’une autre manière, un simple geste de stockage et de traitement de toutes les informations disponibles au profit ou au détriment de l’investisseur sur les systèmes d’informations et de communications comme les sites internet et les réseaux sociaux peuvent bien être capable de protéger l’entreprise et de réduire du moins au seuil minimum possible le niveau du risque et son estimation pour le bénéfice de l’entreprise e constitue donc une des méthodes de gestion des risques du marché financier au sein du marché FOREX.

 

                        2.1.4. Le transfert des risques dans le marché FOREX.

Enfin, une dernière technique de gestion des risques consiste à transférer ces risques vers d’autres organismes spécialisés dans la gestion des risques. Pour un actif ou un titre financier disponible et circulant sur le marché FOREX, le transfert des risques consiste en l’établissement et la conclusion d’un contrat d’assurance ave un organisme quelconque spécialisé dans l’assurance afin d’endosser  entre les mains de cet assureur toutes les responsabilités en matière d’évènement probable mais incertain qui menace le futur de l’entreprise ou de l’investissement en soi. Le transfert des risques est opérationnel dès le moment où un contrat d’assurance, une forme de couverture de risque financier ou toute autre forme de garantie financière  est conclut entre un établissement d’assurance et un investisseur du marché financier afin d’exempter les dirigeants sociaux de l’entreprise, l’entreprise lui-même et son investissement de tous aléas qui pèsent sur lui.  Mais le transfert de risque est une mode de gestion des risques qui est limitativement possible pour les investisseurs dans le sens où plusieurs activités économiques, financières et juridiques de l’investisseur financier ne peuvent pas être couverts par les contrats ou les garanties d’assurances.

Dans quelques cas, au lieu de procéder par stratégie de prévention par évitement pour gérer au mieux ses risques, l’entreprise préfère opter pour le transfert des risques et il passe alors des contrats de sous-traitance avec d’autres opérateurs économiques du même marché financier pour s’occuper des activités à fortes probabilités de risques en valeur ou en impact et cette procédure de transfert est défini communément sur le marché FOREX comme une stratégie de gestion des risques par externalisation en opposition à la stratégie d’évitement. En la matière, l’entreprise gagne en activité dans la mesure où elle ne suspend pas l’activité à risque et élargit don son champ d’activité mais elle perd par contre en matière de résultat financier vu que les contrats de sous-traitance peuvent couter chers vu les risques que prennent le sous-traitant pour le compte de l’entreprise.

Notons enfin que le transfert des risques est une possibilité pour l’entreprise dans sa gestion des risques mais il s’agit d’une méthode plus ou moins concevable pour celle-ci compte tenu de l’intervention d’autres professionnels poursuivant des buts lucratifs sur son activité et des exigences financières qui va peser sur lui à cet effet. Une analyse minutieuse et détaillée au cas par cas des évènements à risques et de la valeur de l’impact de ces évènements s’impose à ce dernier avant de se décider de se lancer dans cette procédure.

 

            2.2.  Le rôle de l’analyse technique et fondamentale dans ces stratégies de gestion des risques dans le marché FOREX.

Au cours de ces dernières années, les opérateurs et les investisseurs financiers du marché FOREX ont eu une obligation de composer des instruments et des mesures financiers de plus en plus complexe, méthodologiques et stratégiques pour faire face aux divergences de risques liées à leurs investissements en présence d’un marché présentant une forte volatilité et une stricte exigence règlementaire. Dans ce contexte, toutes les stratégies de mesures, de traitements et de maitrise des risques qui sont disponibles sur le marché sont appréhendées et appliqués par les investisseurs afin de sécuriser leurs activités. De ce fait, le rôle et l’implication des gestionnaires des risques y est de plus en plus utile et nécessaire afin que les investisseurs puissent avoir de la sérénité au cours de leurs activités. Avant toute décision d’investissement, chaque entreprise voulant investir passe alors systématiquement par l’œuvre d’un gestionnaire des risques qui lui fait une étude aussi approfondie et réelle que possible sur l’état du marché, sur la situation de l’activité prévue, sur l’impact et la valeur de chaque évènement à risque qui peut probablement menacer  le résultat escompté par l’investisseur pendant son activité. De nos jours, les gestionnaires de risques qui travaillent au sein de ce marché des devises FOREX utilisent de plus en plus d’outils d’analyses et de mesures de risques sophistiqués et efficaces suivant l’évolution des outils de la nouvelle technologique de l’information et de la communication. Comme on l’a dit, actuellement, les investisseurs passent systématiquement par les gestionnaires de risques avant de se lancer dans l’investissement. On se retrouve alors face à des outils plutôt de prévention que de gestion des risques du fait que les études se fassent avant l’investissement et les mesures de protection de l’entreprise et de prévention contre toutes éventuelles dommages sont mises en place bien avant que l’entreprise se lance dans son activité. Parmi ces outils de prévention des risques s’inscrit particulièrement les démarches d’analyse technique et fondamentale qui sont fréquemment utilisés par les gestionnaires modernes des risques du marché FOREX pour évaluer et anticiper les risques concernant une activité d’investissement faite par un investisseur quelconque.

En l’espèce, l’analyse fondamentale et l’analyse technique sont deux techniques totalement différentes mais complémentaires qui aident plus d’un millier d’investisseur de se lancer dans un investissement sur le marché FOREX. De son coté, l’analyse fondamentale consiste en une étude minutieuse de la situation économique et financière qui entoure une activité donnée et qui permette de faire ressortir une juste et réelle évaluation de la valeur d’une entreprise ou d’un secteur d’activité donné. A cet effet, l’analyse fondamentale ne se contente pas juste de faire une analyse comptable de l’entreprise c’est à dire de son bilan et de son compte de résultat mais elle agit aussi sur d’autres terrains plus stratégiques de l’entreprise qui veut investir en lui fournissant des études d’anticipation de son positionnement sur le marché FOREX et par rapport à ces entreprises concurrentes ou à son domaine d’activité. Une analyse fondamentale fournie aussi une étude approfondie sur les éventuelles compositions  de la ressource humaine et des équipes techniques nécessaires pour la réussite de l’activité de l’entreprise et pour l’atteinte de son objectif. Pour réussir correctement et efficacement une analyse fondamentale, un gestionnaire de risque doit détenir une bonne connaissance de quelques notions économiques de bases dans le but de bien situer l’entreprise étudiée et bien estimer ses perspectives de croissance étant donné que l’investissement se fera sur un terrain de marché financier important telle que le marché FOREX. Mais avant cette connaissance économique, en choisissant le gestionnaire de risque, le choix de l’investisseur doit se porter prioritairement sur un gestionnaire expérimenté qui détient une parfaite connaissance et une suffisante expérience sur le marché FOREX dans le but de pouvoir lui confier toutes les tâches d’analyse et de prévention des risques pesant sur l’avenir de l’investissement. L’analyse fondamentale tend alors à rassurer l’investisseur qu’il investira en connaissance de cause de tous les risques et les opportunités qui s’ouvrent à lui en s’engageant. Le fait est qu’une simple analyse financière de la situation du marché n’est pas suffisante pour sécuriser un investissement sur le marché financier FOREX ; une véritable analyse fondamentale est nécessaire vu que même les simples rumeurs, des ajustements de position des  actifs financiers ou  les débouclages de position non souhaités des autres investisseurs peuvent avoir des lourdes conséquences sur l’investissement de chacun.

D’autre part, l’analyse technique s’inscrit aussi parmi les méthodes de gestion des risques qu’utilisent fréquemment les investisseurs et les gestionnaires des risques du marché FOREX. Pour rappel, par définition, l’analyse technique est l’analyse qui permet d’anticiper les différentes évolutions à risque qui pourrait menacer les activités de l’entreprise. Comme l’analyse fondamentale, l’analyse technique est aussi une analyse que chaque investisseur doit faire avant de se lancer dans une activité d’investissement sur un marché financier. En fait, l’analyse technique consiste en une anticipation de l’évolution du cours des changes sur le marché sur la base de l’analyse de son évolution passé, le but étant d’améliorer le rapport entre le risque et la rentabilité de l’investissement. Suite à une analyse technique du marché, l’investisseur peut choisir librement de prendre des risques afin d’ouvrir des chances aux opportunités ou décider de se retirer de l’investissement pour échapper aux risques de pertes. Mais l’analyse des risques  est surtout utilisée comme un outil  dans la gestion des risques au sein du marché FOREX dans la mesure où elle permet à l’investisseur de déterminer réellement les seuils de déclenchement des ordres d’achat ou de vente d’actif financier sur le marché. En d’autres termes, l’analyse technique ne se contente pas d’anticiper l’évolution du cours du titre financier mais aussi de prévoir des signaux marquant la fin d’une tendance sur le marché.

En somme, l’analyse technique et fondamentale constitue les outils modernes et performants tendant à réussir une meilleure gestion des risques sur le marché FOREX. Ce sont des analyses très différentes mais complémentaires.

 

CHAPITRE III : LES OBJECTIFS A ATTEINDRE DANS LA GESTION DES RISQUES DU MARCHE FOREX.

En procédant à des analyses techniques et fondamentales avant de se lancer dans l’investissement, le gestionnaire des risques ont pour but d’éviter des catastrophes pour l’investisseur et pour l’avenir du marché en général. Ainsi, les principaux buts dans cette gestion des risques est de réduire les contraintes du marché afin de pouvoir tirer profit des opportunités au sein du marché.

 

            3.1. Réduction des contraintes du marché FOREX.

En tant que principal responsable de la protection de l’entreprise contre les éventuels dommages et de la prévention des éventuels évènements à risque pour l’entreprise, le gestionnaire des risques doit s’assurer prioritairement à ce que toutes les contraintes c’est-à-dire les risques qui pourront menacer l’avenir financière et économique de son entreprise soient maitrisés. Sur le marché FOREX, les principaux facteurs générateurs de risques dont les gestionnaires de risques doivent se méfier afin d’assurer le portefeuille de négociation de son investisseur sont la valeur du taux, des changes, des actions, des matières premières et des crédits circulant sur le marché.  Mais en parlant de la réduction des contraintes, cette activité suppose que le gestionnaire des risques arrive  à faire la différence entre les risques tolérables et les risques inacceptables pour l’entreprise. Les risques sont tolérables lorsqu’ils ne peuvent pas causer des dommages irréversibles sur le compte de l’entreprise mais les risques sont inacceptables dès lors que leurs conséquences seront assez gênantes pour le bon fonctionnement de l’entreprise. De part cette définition, les risques qui sont tolérables peuvent être négligées mais les risques inacceptables ont besoin d’être identifiés, étudiés, évalués et maitrisés par l’entreprise, c’est l’une des conditions essentielles pour que l’entreprise arrive à atteindre son but surtout en matière de résultat financière. Cette maitrise exige de la part du gestionnaire responsable de l’analyse des risques la mise en place d’un plan d’action ou d’une stratégie pour atténuer les impacts du risque sur l’avenir de l’entreprise.

Dans la définition de cette stratégie, plusieurs approches sont possibles mais la plus logique et la plus pratiquée par les investisseurs du marché FOREX est celui de débuter par une analyse du marché avant de se lancer et de mettre en place une bonne et fiable stratégie avant de commencer. Mais une remarque s’impose : tout plan ne sera valide et efficace  que s’il est opérationnel indépendamment de toutes autres stratégies de fonctionnement de l’entreprise comme les stratégies de commercialisation, les stratégies d’aménagement fonctionnel de l’entreprise,… Plusieurs exigences  sont alors inhérentes à cette condition d’indépendance de la stratégie de gestion des risques du marché par la réduction des contraintes de celui-ci : on peut citer parmi ces exigences une contrainte budgétaire et humaine c’est-à-dire une exigence pour l’entreprise étudiée d’affecter une certaine somme à l’accomplissement du programme de réduction des contraintes du marché et d’y affecter aussi une partie du personnel de l’entreprise à exécuter les travaux prévues dans le programme, à surveiller la bonne exécution et à contrôler la conformité de l’exécution de ce  programme à l’objectif escompté par l’entreprise.

En pratique, un plan de gestion des risques qui vise une gestion des risques par la réduction des contraintes du marché consiste à identifier les risques, à les analyser, à les évaluer, et à les maitriser par une augmentation de la capacité de résilience de l’entreprise c’est-à-dire la préparation de l’entreprise à affronter les évènements. Dans ce programme, il s’agit de préparer l’entreprise à faire acquérir à l’entreprise suffisamment de matériel et d’ équipement et de ressources humaines techniciens adéquat afin de  faire face aux dangers qui le menacent. Pour terminer, il faut noter qu’un plan d’action de réduction des contraintes du marché pour une entreprise doit être de courte durée et faire l’objet d’un renouvellement périodique afin de pouvoir y intégrer et y maitriser tout nouvel évènement qui apparait sur le marché et qui constitue un danger pour l’entreprise.

 

            3.2. Tirer profit des opportunités au sein du marché FOREX.

Mais comme on l’a décrit ci-dessus, deux objectifs sont visés par chaque investisseur du marché FOREX dans leurs investissements par gestion à priori des risques du marché : ce sont celle de réduire les contraintes du marché et de tirer profit des opportunités qui s’ouvrent sur le marché. En fait, ces deux objectifs sont complémentaires dans la mesure où l’investisseur qui détient une bonne capacité de résilience face aux risques du marché arrive facilement à réduire au minimum les risques qui le menacent tout au long de son activité et arrive par conséquent à tirer de profits de toutes les opportunités qui s’ouvrent à lui dans ce marché au cours de son investissement. Par définition, le terme « tirer profit des opportunités du marché » signifie que l’investisseur  arrive à faire le maximum de bénéfice avec l’exploitation de son activité par le biais de la maitrise des risques et par le biais de l’octroi d’une forte performance face à ses concurrents. En effet, une entreprise moderne, en l’absence de performance, n’arrivera pas à faire face à ses concurrents et à surmonter les risques du marché qui ne cessent de se multiplier grâce aux nouveaux matériels technologiques et techniques utiles pour une bonne exploitation de l’activité quelques soit le secteur d’activité choisie par elle. Saisir et tirer profit des meilleures opportunités en matière de flexibilité et de rendement au sein du marché FOREX quelques soit les risques et les évolutions qui s’y trouvent, tel est l’objectif de tout investisseur de ce marché compte tenu de la circonstance actuel de ce marché à savoir sa grande liquidité, sa facilité d’accessibilité et sa forte disponibilité. Pour ce faire, par le biais d’une analyse préalable du coté fondamentale et technique du marché avant le lancement de l’activité retrouve un essor exceptionnel au sein du marché FOREX et par la même occasion, les investisseurs font toujours appel à des gestionnaires de risques c’est-à-dire à des professionnels du métier de la gestion des risques pour faire cette analyse et pour anticiper le plan de prévision de fonctionnement et le bilan de résultat de l’entreprise afin d’éviter les mauvaises surprises au cours et vers la fin de l’investissement. En l’espèce, tirer profit des opportunités du marché signifie en quelques sortes arrivé à diversifier et à maitriser ses activités tout en ajustant les plans de fonctionnement de l’investissement aux situations à risques se trouvant au sein du marché au moment où l’investisseur décide de se lancer. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise investisseuse doit avoir les ressources matérielles et financières nécessaires ainsi que les expériences et compétences professionnelles complémentaires de ces techniciens et personnels vu la grandeur de la taille des chiffres d’affaires et des opportunités à saisir au sein du marché FOREX dans notre contexte actuel  avec plus de cinq mille milliards de dollars de volume moyen échangé au quotidien environ[21].

En somme, dans toute activité d’investissement surtout sur un terrain financier comme le marché FOREX, deux termes sont essentielles notamment la notion d’ « opportunité » et la notion de « risque ». En fait, ces deux notions ne sont pas complémentaires mais opposés mais ils doivent être combinés et maitrisés en même temps pour définir un bon investissement et un bon investisseur.

 

PARTIE III: CAS PRATIQUE : SIMULATION BOURSIERE.

Par définition, une simulation boursière est, comme son nom l’indique,  une simple fiction d’investissement par le biais de la création d’un portefeuille fictif dans le but  d’analyser  les performances de ce  portefeuille qui sera généralement virtuel  et qui sera gérés par des investisseurs en temps réel sur un site destiné spécialement à cette activité. En l’espèce, l’intérêt de commencer l’entrée dans le monde des affaires par  une simulation boursière est d’avoir la chance d’expérimenter l’activité sans pour autant payer les conséquences sur son portefeuille réel. Effectivement, la différence entre la pratique boursière et la simulation boursière, chez un débutant pour les activités d’investissements financiers résident dans le résultat financier escompté dans la mesure où celui qui fait une simulation ne se ruine pas quand les évènements à risque ne sont pas surmontés alors que celui qui opère tout de suite par une pratique boursière peut subir des pertes conséquentes et son portefeuille financier ne sera pas alors épargné. Cependant, pour éviter des désillusions potentiels qui fausseront la pratique boursière future, un investisseur qui veut réellement investir mais qui tente le terrain en commençant par une simulation boursière se doit de la faire de la manière la plus réaliste possible en créant véritablement un portefeuille boursier fictif avec toutes les conditions exigées et les conséquences qui s’en suivent. Notons enfin que le but à atteindre dans la simulation boursière n’est pas d’arriver à faire un maximum de profits ou à éviter au maximum les pertes mais surtout d’avoir plus d’expériences qu’auparavant vers la fin de la phase d’expérimentation.

 

CHAPITRE I : LA METHODOLOGIE APPLIQUEE.

            Pour les personnes souhaitant véritablement investir en bourse au sein du marché FOREX, une entrée en scène via une première expérimentation par simulation boursière est très utile afin d’arriver à expérimenter de la gestion des risques qui pourront entraver son investissement sur ce marché. Dans ce cas pratique, on a choisi d’investir avec le marché boursier américain avec tous les avantages et les inconvénients qui s’y réfèrent et en plus, on a choisi de procéder par la combinaison des deux méthodologies d’analyses telles que l’analyse fondamentale et l’analyse technique afin de gérer au mieux les risques qui menacent la présente simulation.

 

  • Le type de marché boursier choisi :le marché boursier américain.

Au cours de la présente simulation boursière, l’investisseur est une personne privée c’est-à-dire un investisseur à titre personnel désirant intervenir sur le marché FOREX pour le besoin de son activité qui s’inscrit dans la scène international. En fait, il veut intervenir dans le marché FOREX pour rendre opérationnel ses échanges financiers quelques fois quand il a besoin de payer des fournisseurs étranger et des fois quand il a besoin de rapatrier des fonds ou des bénéfices acquis avec des devises extérieurs. L’objectif pour cette simulation étant de neutraliser ou du moins de minimiser les risques qui pèsent sur son investissement et sur son activité afin de tirer le maximum de profit de la part des opportunités qui s’ouvrent à lui sur le marché boursier et sur le marché de son secteur d’activité. Pour atteindre ces buts exceptionnels, la présente simulation se fera sur le boursier américain et suivant la combinaison des deux méthodes d’analyses telles que l’analyse fondamentale et l’analyse technique.

Dans un constat général et selon des études publiées en la matière[22], les meilleures innovations et les meilleures opportunités d’affaires du marché FOREX se trouvent dans la plupart des temps sur le marché boursier américain. Par conséquent, les bons simulateurs boursiers utilisent principalement des sites américains et opérer sur des actions boursières américaines pour s’engager dans des simulations boursières. Effectivement, par rapport au marché boursier européen qui ne propose pas jusqu’à maintenant des réelles sites de simulation boursière apte à atteindre l’objectif escompté, les sites de simulation boursière américains reflète beaucoup plus la réalité et exempt le plus possible les investisseurs des éventuels risques quand ils passent aux pratiques boursières réelles. Force est en plus de constater que l’absence de site de simulation boursière opérationnel sur la marché boursier européen met en position difficile les nouveaux investisseurs dans le marché boursier européen vu le grand écart possible entre le résultat financier de la simulation boursière et de la pratique boursière dans ce marché. Ainsi, en l’absence d’une expérience réelle significative, les simulateurs boursiers européens aboutissent facilement à des grosses pertes irréparables au moment de se lancer effectivement dans le marché.

De surcroît, au sein du marché boursier américain, on voit apparaitre plus de disponibilité des actions et des titres financiers que sur le marché boursier européen d’où une plus grande chance d’opportunité et d’expérimentation des simulateurs boursiers américains. Enfin, une dernière raison non négligeable superpose le marché boursier européen et le marché boursier américain toujours en privilégiant celui des Etats-Unis, il s’agit du facteur temps qui laisse beaucoup plus de disponibilité en matière de temps pour les simulateurs boursiers américains car la bourse s’ouvre dans ce marché à neuf heures et trente minutes du matin et ferme vers seize heure l’après-midi alors que sur le marché européen, elle s’ouvre à quinze heure et trente minute et ferme vers vingt et deux heures du soir ; ce qui signifie une plus grande opportunité d’affaire sur le marché américain.

Pour conclure, toutes ces raisons ont poussé le présent investisseur qui désire commencer son investissement par une simulation boursière à choisir le marché boursier américain au lieu de celui des européens.

 

  • La méthode de gestion des risques utilisée : la combinaison des deux méthodes d’analyses.

Pour chaque nouveau investisseur, une question se pose toujours à priori : celui de savoir ce qui est préférable entre une analyse technique et une analyse fondamentale pour une bonne gestion des risques. Pour la présente étude, on a choisit de procéder par combinaison des deux méthodes d’analyse vu leurs complémentarités.

Dans le contexte de la mondialisation et de la globalisation actuelle, il devient de plus en plus rare de rencontrer des investisseurs qui arrivent à gérer les risques de son activité en choisissant une des méthodes d’analyses tendant à la gestion des risques surtout s’il veut investir sur le marché FOREX. En fait, les deux méthodes d’analyses sont complémentaires entre-eux et un bon investissement nécessite la combinaison de ces deux méthodes pour être efficace et profitable. Sur la marché FOREX, l’analyse technique joue un rôle fondamental dans la mesure où elle permet de rendre compte de ce qui s’est passé dans le passé sur ce marché alors que tout novice sur ce marché doit se baser sur se passer pour en déduire le futur. D’après ce qu’on a vu dans la première partie du présent document[23], l’analyse technique se matérialise surtout par une description graphique précédée d’une analyse préalable de l’évolution technique du marché selon les informations recueillies par le gestionnaire des risques au cours de son étude du marché et de son analyse. Mais cette description graphique de l’évolution passée sera une arme efficace mais insuffisante pour l’anticipation de l’évolution future de la situation du marché car certes, la représentation graphique de l’évolution passé peut fournir les éléments essentiels pour l’étude du marché en se basant sur la réalité de ce qui s’est passé dans le passé mais elle ne saura pas nous décrire et anticiper la manière exacte dont les éléments essentiels de ce marché va évoluer. Pour ce faire, le gestionnaire des risques doit passer pour une analyse fondamentale avant de pouvoir faire une anticipation sur la réalité de l’avenir du marché et établir les futurs mouvements des prix sur le marché en question. En effet, le principal rôle de l’analyse fondamentale est d’analyser le contexte du marché en évaluant l’impact des annonces, des publicités, des volatilités, des liquidités et des disponibilités ainsi que des autres types d’informations qui circulent sur le marché au moment de l’analyse afin d’en déduire les mouvements des prix dans un futur à plus ou moins long terme.  En plus, l’analyse technique se concentre principalement sur l’aspect financier du marché en étudiant l’évolution de la valeur des actifs et des titres financiers du marché tandis que l’analyse fondamentale s’occupe  d’analyser tous les aspects du marché avec les comportements de chaque acteur financier et des équipements disponibles sur le marché. En somme, la combinaison entre l’analyse technique et fondamentale est la meilleure méthode pour réussir la présente simulation boursière et pour gérer au mieux les risques qui pèsent sur  l’investissement fictif et optimiser au maximum le profit que l’investisseur gagnera fictivement afin de l’inciter à investir.

En fait, en engageant un gestionnaire des risques, un investisseur veut arriver à neutraliser tous les risques et à optimiser les bénéfices qu’ils gagnent. Ce même objectif est aussi poursuivi  par ce nouvel investisseur en voulant débuter son activité par une simulation boursière. Dans la simulation boursière, elle veut à la fois éviter d’avoir des mauvaises surprises au moment où il investira réellement son argent mais il voudra par la même occasion recueillir plus d’expériences et des amples connaissances du marché avant d’investir afin de savoir saisir les opportunités réelles qui s’y présentent. Ainsi, le choix de la combinaison des deux types d’analyses est efficace dans le sens où elle permettra à l’investisseur d’atteindre son objectif. En fait, en ayant choisi la méthode combinant les deux analyses, la présente simulation boursière a permis à l’investisseur de prédire l’avenir des titres financiers qu’il a investit fictivement tout en y combinant par le biais de l’analyse fondamentale un examen périodique des facteurs économiques, financières, politiques, météorologiques  et sociales qui entourent son investissement et qui risquent d’avoir des impacts sur les résultats qu’il attend de son investissement. A cet effet, l’analyse fondamentale présente pour cette simulation boursière un pouvoir de faire une anticipation sur la valeur des offres et des demandes sur le marché FOREX. En parallèle, l’analyse technique permet à l’investisseur de suivre de près la manière dont les instruments financiers du marché FOREX évoluent en fonction de l’analyse des données historiques qui se présentent.

En bref, l’analyse technique se concentre sur l’aspect financier des titres et permet de faire une anticipation de la valeur des titres financiers investis dans le marché FOREX  sur la base d’un examen minutieux de son contexte historique tandis que l’analyse fondamentale souscrit une évaluation stratégique du prix actuel du titre sur le même marché en se basant sur les contextes actuels qui l’entourent au moment de l’étude. Toutes ces énonciations nous prouvent alors l’importance de la combinaison des deux méthodes d’analyses pour la meilleure gestion et réduction des risques du marché FOREX et une optimisation maximale des opportunités à saisir sur ce marché pour chaque investisseur.

 

CHAPITRE II : DEPOUILLEMENT ET ANALYSE DES RESULTATS.

Comme toute stratégie de gestion des risques, le choix de combiner les deux méthodes d’analyses à savoir l’analyse technique et l’analyse fondamentale pour la réussite de la présente simulation boursière ont fait apparaitre à la fois plusieurs avantages notables avec quelques rares inconvénients. Toutefois, la méthode utilisée a quand même permis une meilleure gestion des risques concernant le portefeuille fictif créée pour la présente simulation boursière même si la combinaison des deux analyses est quand même limitée par certains facteurs non négligeables.

 

            2.1.  Les résultats de l’application des deux  méthodes.

Effectivement, les avantages sont significatifs par rapport aux inconvénients au cours de l’application de la méthode de combinaison de l’analyse technique avec l’analyse fondamentale pour la réalisation de la présente simulation boursière. En l’espèce, c’est le  dépouillement des résultats de la simulation boursière qui a permis cette déduction.

 

                        2.1.1. Les avantages liés à cette combinaison.

En quelques sortes, la combinaison de l’analyse fondamentale avec l’analyse technique constitue un ajustement méthodologique sur la gestion des risques sur le marché FOREX. La présente étude utilisant une simulation boursière a alors conclu que l’analyse fondamentale est la méthode efficace pour un investissement à long terme  (allant d’une à plusieurs années) sur le marché FOREX tandis que l’analyse technique est la plus opérationnelle pour les investisseurs désirant avoir des résultats financiers à court terme c’st à dire entre une période allant de un à quatre vingt dix jours. Néanmoins, pour le présent investissement qui veut gérer un portefeuille fictif pour une durée plus ou moins long d’au minimum trois mois et pour une durée maximum d’une année, la combinaison des deux méthodes s’avère plus efficace dans la mesure où les résultats de l’analyse technique aident  les analystes fondamentaux à avoir une meilleure visibilité sur les facteurs à risques qui doivent être analysées et maitrisées pour éviter une catastrophe sur le marché. En fait, le principal avantage de cette combinaison est que l’analyse fondamentale et l’analyse technique recouvre et explique à l’unanimité toutes les phénomènes et les évènements à risques sur le marché. Par conséquent, l’analyse fondamentale et l’analyse technique s’entraident pour aboutir à la même conclusion : celui de permettre au simulateur boursier de gérer au mieux son portefeuille fictif, de réduire au minimum les risques de son investissement et d’optimiser les opportunités qui se présentent sur l’investissement.

 

                        2.1.2. Les inconvénients de cette méthode de combinaison.

Toutefois, l’analyse technique détient ses propres objectifs à savoir celui d’observer, d’analyser, et de conclure sur l’aspect financier du marché et l’analyse fondamentale a aussi ses propres objectifs notamment celui de prévoir les évolutions du marché par l’observation des divers contextes qui l’entourent. Ainsi, même si les deux analyses tendent à permettre à l’investisseur qui investit fictivement sur le marché de gérer au mieux les risques, les outils utilisés sont différents. Pour les analystes techniques, les outils sont l’étude du passé des titres financiers tandis que pour les analystes fondamentaux, les armes pouvant arrivé à conclure de cette évolution sont les contextes économiques, politiques, écologiques et météorologiques qui entourent momentanément l’investissement. Ainsi, la combinaison des deux méthodes peut conduire l’investisseur simulateur qui est nouveau sur le marché à des erreurs de conclusions sur l’opportunité d’investissement dans le  cas où l’une et l’autre analyse prévoit deux résultats différents selon le contexte étudié et les instruments utilisés pour l’étude.

 

            2.2.  Synthèse des résultats.

Comme expliqué précédemment, chacune des méthodes d’analyses comporte aussi bien des avantages que des inconvénients et que la combinaison des deux peut alors être aussi bénéfique que catastrophique pour l’investisseur simulateur. Quoiqu’il en soit, la combinaison de ces deux méthodes a abouti à une meilleure gestion des risques du marché FOREX pour la présente simulation boursière même si le simulateur a rencontré quelques restrictions lui  limitant une pleine jouissance de l’investissement fictif.

 

                        2.2.1.   La combinaison des deux méthodes : pour une meilleure gestion des risques.

La présente simulation boursière s’est fait sur le marché FOREX avec un investissement sur le marché financier américain et la combinaison des deux méthodes étaient efficace ayant permis à l’investisseur simulateur d’avoir eu une meilleure gestion des risques. L’analyse fondamentale a permis un examen des évènements économiques et politiques actuels du marché, le but étant de faire une anticipation des mouvements des devises circulant sur ce marché tandis que l’analyse technique a permis d’utiliser les données économiques passé du marché afin d’en déduire la valeur future de ces mêmes devises sur le même marché avec une certaine degré de certitude et d’assurance. Effectivement, il est impossible pour un investisseur simulateur ou réel d’avoir une certitude garantie de la valeur future et des mouvements à venir des instruments financiers du marché. Cependant, la combinaison des deux analyses ont permis au présent investisseur simulateur d’avoir un maximum de garantie et de précision sur les chiffres dont il a besoin pour se décider ou non dans son activité d’investissement. De ce fait, cette méthode de combinaison est une réussite dans le sens où elle a permis de bien déterminer, identifier, analyser, et maitriser le maximum de risques et de faire le maximum de profit au moment où il investira réellement. En somme, la présente simulation boursière a permis à l’investisseur particulier d’obtenir plus d’expériences et de connaissances sur le fonctionnement et la  disponibilité du marché boursier américain sur le marché FOREX.

 

                        2.2.2. Les limites à la combinaison.

Bien que le résultat de la présente simulation boursière soit satisfaisant en matière de gestion des risques du marché, des limites à l’utilisation des deux méthodes d’analyses ont pu être notées et il convient alors de les noter pour terminer en beauté la présente étude. Ainsi, on peut citer parmi ces limites l’importance accordée par les investisseurs au sein du marché FOREX à l’analyse fondamentale par rapport à l’analyse technique. De ce fait, une exposition des résultats de l’analyse technique combinée à celui de l’analyse fondamentale détériore considérablement la crédibilité du nouvel  investisseur en matière de pratique boursière sur le marché FOREX. En fait, l’analyse fondamentale requiert pour eux une bonne et ample connaissance de toutes les disciplines concourant à la gestion de risques du marché  et des acteurs qui travaillent sur le FOREX tandis que l’analyse technique se limite à l’analyse du contexte financier ; ainsi, les investisseurs qui se basent sur des analyses techniques pour l’anticipation de l’évolution des instruments financiers sont rarement considérés comme des bons investisseurs pour ce marché car l’analyse technique manque en quelques sortes de fondements scientifiques.

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION.

 

Le présent document a eu comme objectif de nous rapporter l’importance de l’application des deux méthodes d’analyses telles que l’analyse fondamentale et l’analyse technique pour une meilleure gestion des risques du marché. Dans une première partie, nous avons choisi de se concentrer sur la généralité en définissant tous les concepts clés de la présente étude. Ensuite, dans une seconde partie, nous avons consacré l’étude à évoquer la spécificité du marché FOREX en matière de gestion des risques du marché. Pour ce faire, nous avons pu rapporter que les éléments essentiels pour la meilleure gestion des risques de ce marché est celui de procéder aux deux analyses afin de détecter tous les niveaux de risques et toutes les incertitudes qui entourent le marché. Enfin dans une troisième et dernière partie, nous avons pu nous concentrer sur une simulation boursière sur le marché financier américain à travers le marché FOREX. A travers cette simulation boursière, l’investisseur simulateur a pu rapporter que la méthode la plus efficace pour une meilleure gestion des risques présents au sein du marché FOREX est celui de combiner les deux types d’analyses notamment en examinant le secteur financier à travers l’analyse technique et en étudiant les autres facteurs à risques à travers l’analyse fondamentale. Néanmoins, la combinaison des deux méthodes ont connu certain seuils limites à savoir une nécessité de réadaptation des deux méthodes pour que ces résultats ne se présenteront pas en contradiction et pourra dériver à une perte conséquente du simulateur au moment où il investira réellement sur le marché.

De part la présente étude, nous avons pu expérimenter une toute nouvelle méthode de gestion des risques sur le marché FOREX. Toutefois, des études sont encore à faire pour approfondir et pour améliorer l’application de cette méthode de combinaison. Pour terminer, il convient quand même de mettre en garde les investisseurs particuliers désirant s’investir sur le marché FOREX de commencer l’investissement par une simulation boursière plus ou moins réelle afin de ne pas rencontrer des mauvaises surprises en matière de résultats financiers. Mais par quoi peut-on définir correctement un bon site de simulation boursière opérationnel ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE.

 

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[1] Richard W. SCHABACKER, « cours d’analyse graphique », 1932.

[2] Richard W. SCHABACKER, « cours d’analyse graphique », 1932.

[3] Robert RHEA, « Dow THEORY », 1932.

[4] L’analyse stratégique vise à déterminer  le positionnement de la société étudiée par rapport à ses entreprises concurrentes ou par rapport à son secteur d’activité.

[5] L’analyse politique doit comprendre une étude de la politique des ressources humaines dans l’entreprise, une étude des stratégies appliquées par l’entreprise pour la gestion de son personnel, de son chiffre d’affaire, de son marché et de l’ensemble de sa politique de commercialisation,…

[6] Joseph DJIGUI DIABATE, « Comment les entreprises gèrent le risque de change et de taux d’intérêt », HECI / ESCEM, Master en  Finance,  2008.

[7] Dictionnaire HATIER, Casterman, Belgique, Octobre 1988.

[8] Joseph DJIGUI DIABATE, « Comment les entreprises gèrent le risque de change et de taux d’intérêt », HECI / ESCEM, Master en  Finance,  2008.

[9] Sophie Gaultier-Gaillard, Jean-Paul LOUISOT, « Diagnostic des risques : Identifier, analyser et cartographier les vulnérabilités », Éditions AFNOR, 1973.

[10] Norme ISO/CEI », 31000, « Management du risque – Principes et lignes directrices »,  Novembre 2009.

[11]  Une étude du cabinet d’audit Mazars, « La gestion des risques s’installe aussi dans les entreprises de taille moyenne », Les Échos,  09/05/2007.

[12] http://www.clusif.asso.fr

[13] Sophie GAULTIER-GAILLARD et Jean-Paul LOUISOT, «  Diagnostic des risques : Identifier, analyser et cartographier les vulnérabilités », Éditions AFNOR, 2007.

[14] http://web.ebscohost.com/bsi/pdf?hid=119&sid=fa5a5b26-a537-40f9-8381 c0b37747cf7f%40sessionmgr111&vid=3

[15] www.riseo.fr

[16] Gilbert PROBST, 2000.

[17] Cf. Partie I ; Chapitre II ; 2.1. : Délimitation de la notion de « risque » sur le marché ; 2.1.1. Essai de définition de la notion de risque (page 10).

[18] DERCON, HODDINOTT, et WOLDEHANNA, 2005.

[19] Arnaud POUTIER et Gwénaël MOY, « Comprendre le marché du FOREX », Editions SEFI, 2010.

[20] Jean-Paul LOUISOT, « 100 questions pour comprendre et agir : Gestion des risques »,  AFNOR et CARM Institute, 2003.

[21] http://www.investplus.org/opportunite-risque-a04214094.htm

[22] http://www.investplus.org/opportunite-risque-a04214094.htm

[23] Cf. Partie I ; chapitre I : concept d’analyse technique et fondamental ; 1.1. Généralités sur l’analyse technique.

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