Installation des stratégies marketing pour une meilleure notoriété de L’EMERAUDE
Installation des stratégies marketing pour une meilleure notoriété de L’EMERAUDE
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE 1 : Contexte de l’étude
- Présentation de la société
- Historique
- Ses activités
- Vision sur la société
- Etude de marché actuelle
- Marché de l’offre
- Marché de la demande
- Analyse SWOT
- Présentation de l’étude
- Choix de la problématique
- Finalité de l’étude
PARTIE 2 : Etude de littérature
- La notoriété
2-1-1- Définitions
2-2-2- La notoriété et l’image
2-2-3- La notoriété de l’entreprise
2-2-4- L’image de l’entreprise
- La réputation
- La théorie de la longue traîne de Chris Anderson
- La publicité et l’image de marque
- Le Websocial
2-5-1- Présentation du web 2.0
2-5-2- Les raisons du succès
2-5-3- Enjeux et limites
PARTIE 3 : Analyse empirique
3-1- Les méthodologies
3-1-1- Les diverses méthodologies applicables
3-1-2- La collecte d’information
- Choix de l’échantillon
- Critères de sélection
- Echantillonnage
- Présentation des personnes interviewées
- Hypothèses de recherche
- Présentation des questionnaires :
- Interprétation des données
- Résultats actuels en termes de chiffres
3-5-1- Evolution du trafic par mois
3-5-2– Quelques chiffres clés
3-5-3- Evolution du trafic par jour
3-5-4- Evolution CA
PARTIE 4 : Choix des stratégies
4-1- Marketing via les médias sociaux
4-1-1- Introduction aux médias sociaux
4-1-2- Les caractéristiques des réseaux sociaux
4-1-3- Participation à un réseau social
4-2- Marketing sur Facebook, MySpace, Twitter et Youtube
4-2-1- Facebook
4-2-2- MySpace
4-2-3- Twitter
4-2-4- Youtube
4-3- Marketing sur Scoop.it
4-4- L’utilité des réseaux sociaux pour l’entreprise
4-5- Dangers et limites des réseaux sociaux
4-6- Les enjeux des réseaux sociaux pour les entreprises
4-7- L’avenir des médias sociaux
4-8- Le référencement
4-9- Les e-mailings
CONCLUSION
INTRODUCTION
La notoriété, une expression souvent utilisée pour définir une très bonne position d’une entreprise, d’une marque ou d’un produit sur le marché. En effet, comment réussir le maximum de ventes sans avoir une bonne notoriété. Mais qu’est ce que la notoriété ? Il s’agit principalement d’informations présentes surtout sur le web qualifiant une entreprise, une marque ou un produit et déterminant la manière dont les clients les perçoivent.
Dire d’une entreprise qu’elle a une bonne notoriété signifie que les consommateurs ont en une bonne image dans leurs esprits.
Mais il est impossible de se forger une bonne notoriété sans avoir utilisé des stratégies marketing. L’entreprise peut tout à fait utiliser ses propres stratégies, mais elle a aussi besoin d’innovation, de création et surtout de mises à jour.
Pour l’entreprise L’EMERAUDE, l’installation de nouvelles stratégies marketing s’avère être un pas important pour gagner plus de notoriété ; ce qui explique la problématique de notre présente étude : Quelles stratégies marketing adopter pour y parvenir ?
Ainsi, pour y répondre, quelques étapes doivent être analysées :
- D’abord, nous étudierons les informations concernant la société, puis nous ferons une étude de marché de sa situation actuelle ;
- Ensuite, nous analyserons les dires des auteurs concernant notre thème
- Une étude sur terrain sera, par la suite, indispensable pour connaitre la situation du marché et les besoins des consommateurs ;
- Enfin, nous proposerons les stratégies marketing adéquates à la société
PARTIE 1 : Contexte de l’étude
Cette partie développera les informations sur la société notamment ses activités et sa situation, qui nécessitera donc une étude de marché, ainsi que l’objectif principal de notre thème.
- Présentation de la société
- Historique
Créée en 1954 par Monsieur Demainville, la société L’EMERAUDE était sise au 2 boulevard Bessieres dans le 17e arrondissement de Paris. Par la suite, elle fut rachetée par Monsieur Sebol. Mais en 1977, la société fut de nouveau rachetée par Monsieur Fitoussi, l’actuel Directeur Général de la société.
Les raisons expliquant son désir d’acquérir la société était avant tout sa grande passion pour les bijoux et les pierres précieuses. Il a voulu en faire un métier.
Depuis son arrivée, la société s’est étendue sur le 7e arrondissement du Paris au 2 bis rue Malard. En 1981, il s’empare d’une autre boutique située au 2e arrondissement de paris au 25 rue Louis Legrand. La troisième et dernière boutique se situe au 18e arrondissement de Paris près de l’arrêt de métro Lamarck Caulaincourt.
Les cibles de la société sont bien précises :
- Les personnes âgées
- Les CSP[1] élevées
- Les grands passionnés de bijoux
Le slogan de L’EMERAUDE étant : « Acheter à L’EMERAUDE, c’est la garantie du meilleur rapport qualité/prix »
Voici donc l’organigramme de la société :
Dirigé par un seul Directeur Général dont Monsieur Fitoussi Jean Luc, la société se compose de 4 branches principales :
- La branche marketing dirigée par Monsieur BATTI Sabry en qualité de Responsable Marketing ; une sous-branche comprend le community manager dirigé par Mlle Fitoussi Déborah ;
- Le service comptabilité dirigé par Mme Fitoussi Nicole et Mme Batti Mazou
- Le service de conseil clientèle dirigé par : Mr Fitoussi David et Mr Fitoussi Mickael ; à la sous-branche se place le service commercial dirigé par Mlle Malka Ornella et Mr Lévy Simon
- L’assistance de direction est dirigée par Mme Bourguignon Stephanie
Nous pouvons voir que les branches sont bien réparties pour que chacun puisse assurer ses responsabilités. Nous remarquons néanmoins la branche traitant la gestion d’approvisionnement de matières premières et la gestion de stocks. Il s’agit pourtant de secteurs très importants dans une société ; car c’est une société à la fois productive et commerciale.
- Ses activités
Les activités de la société L’EMERAUDE sont diversifiés ; sa principale activité étant la production et la vente de bijoux, d’horloges mais elle œuvre également dans le rachat d’or qu’il s’agisse de bijoux cassés ou abimés ou autres.
Les bijoux proposés par L’Emeraude sont neufs ou d’occasion issus de grandes marques ou de fabricants indépendants :
- Les articles d’horlogerie d’occasions proposés sont issus de grandes marques horlogères telles que :
- CARTIER
- OMEGA
- ROLEX
- CHOPARD
- EBEL
- Des pierres gemmes :
On entend par pierres gemmes:
- Le diamant
- L’émeraude
- Le rubis
- Le saphir
- Des pierres fines telles que :
- L’améthyste
- La citrine
- Le péridot
- Des perles
- L’EMERAUDE est aussi spécialiste de bijoux anciens
L’EMERAUDE est spécialisée aussi en VENTE et Achat d’or.
Voici des exemples de production de la société :
- des boucles d’oreilles en or
- des colliers en or
- des pendentifs en or
- des bracelets en or
- des gourmettes en or
- des montres en or
- des bagues en or
- des chevalières en or
- des alliances en or
- des chaines chevillières en or
- des piercings en or
- des dents en or
- Vision sur la société
La société L’EMERAUDE, en tant que société créée depuis plus d’une vingtaine d’années a déjà acquis une certaine expérience dans son domaine notamment dans la production de bijouterie et d’horlogerie de qualité.
Toutefois, elle n’a pas accéléré ses stratégies pour pouvoir se faire connaitre davantage. En effet, en analysant de manière très simple les activités et sa cible, nous pouvons conclure que ses clients potentiels sont des clients déjà fidèles et des clients attirés par le système du « bouche à oreille ». Il serait donc assez difficile, à l’heure actuelle, pour la société d’acquérir un nouveau segment de clients.
Cette situation de la société justifie largement le choix de notre problématique : Quelles stratégies marketing adopter pour acquérir une meilleure notoriété ?
Certes, l’ancienneté de L’EMERAUDE est son principal atout sur le marché, car il est beaucoup plus facile aux clients de s’adresser à un professionnel dans le domaine plutôt qu’auprès de juniors. Mais justement, cette approche des clients nécessitent un grand pas à faire par la société.
- Etude de marché actuelle
Pour connaitre sa position dans le temps, il est indispensable de s’informer sur le marché déjà existant et surtout sur la concurrence[2].
L’étude de marché est une étape obligatoire à passer pour connaitre l’ampleur de la situation sur laquelle l’entreprise s’est lancée. Q
Faire une étude de marché, c’est déterminer les informations dont l’entreprise a besoin, pour pouvoir les analyser et s’en servir.
Pour faire une étude de marché, quelques questions doivent être posées :
- Quoi vendre et à qui ?
- A quelle utilité l’offre répond-elle ?
- Par quel moyen vendre ?
- Qui sont mes concurrents directs et indirects ?
- Quel marché ciblé ?
- Marché de l’offre
Dans l’analyse du marché de l’offre sera étudiée la situation à laquelle se positionne la société L’EMERAUDE par rapport à la concurrence.
Il faut savoir que la concurrence s’accroit chaque pour le marché de la bijouterie et de l’horlogerie. L’offre abonde.
En ce qui concerne les concurrents directs de la société, nous pouvons citer les sociétés et autres enseignes proposant exactement les mêmes produits que L’EMERAUDE. Voici quelques exemples :
- TOURNAIRE
- VUILLERMOZ
- PELLEGRIN ET FILS
Ces noms ont été tirés à partir d’un moteur de recherche en tapant le mot clé : bijouterie en France. Il s’agit des 3 premiers sites de résultats de la recherche. Nous avons pu constater que L’EMERAUDE n’est pas apparu en première page. En conclusion, nous pouvons donc déduire que le référencement du site n’est pas encore réussi pour que les clients puissent trouver le site facilement.
Concernant les concurrents indirects de l’EMERAUDE, les bijoux fantaisie par exemple se font rapidement une place dans l’esprit des clients ; nous pouvons citer :
- jean-de-la-tour.com
- ysora.com
- zoe-et-lola.com
- winaretta.com
Mais nous pouvons également citer comme concurrents indirects les produits comme : la maroquinerie, les produits cosmétiques qui sont très utilisés par les femmes, premières cibles de la bijouterie.
Concernant l’évolution des ventes, voici un graphique résumant l’évolution des ventes en milliards d’euro de la bijouterie et horlogerie en 2011. [3]
Graphique 1 : Evolution du Chiffre d’Affaires en milliards d’euro de la bijouterie-horlogerie en 2011
Ce graphique montre la grande place de la vente de bijoux en or 750 %. Nous pouvons également voir que le marché de l’horlogerie est important avec une évolution de 25 % en 2011. Ceci explique donc le bon choix des produits de la société L’EMERAUDE.
Voici un récapitulatif de l’évolution des ventes annuelles depuis 2001 à 2011
Graphique 2 : Evolution annuelle CA de 2001 à 2011
Ce graphique montre l’évolution du CA entre 2010 à 2011 qui est de 3% s’élevant à 5,5 milliards d’euro.
Voici la structure des ventes de bijouterie-horlogerie
Tableau 1 : Structure des ventes de bijouterie-horlogerie entre 2010 et 2011
Principaux produits | millions de pièces | millions d’euro | prix moyen en euro | ||||||
2010 | 2011 | évolution | 2010 | 2011 | évolution | 2010 | 2011 | évolution | |
montres | 13,047 | 13,998 | 7% | 1248 | 1364 | 9% | 96 | 97 | 2% |
bijoux en or tous titres | 11,634 | 11,041 | -5% | 2550 | 2515 | -1% | 219 | 228 | 4% |
bijoux en argent | 19,045 | 19,856 | 4% | 644 | 708 | 10% | 34 | 36 | 6% |
Ce tableau montre une certaine baisse de vente des bijoux en or en 2011 par rapport à 2010. Par contre, concernant le prix même des bijoux en or, il a augmenté de 4%.
Pour conclure ces résultats, la vente en termes de bijouterie-horlogerie en France est de 5,5 milliards d’euro TTC en 2011. Nous pouvons donc constater une hausse de 3 % en comparaison à 2010. En 2010, nous voyons également une hausse de 2 % après deux années de baisse en 2008 et 2009. [4]
La vente de bijoux en or, en argent ou autres s’élève à 3,83 milliards d’euro TTC soit une évolution d’1 % par rapport à 2010 et représente 70 % de la somme des ventes de bijouterie-horlogerie en 2011 ;
Nous pouvons donc dire que le marché de bijouterie-horlogerie est un marché opportun. Cependant, la concurrence est grande en voyant ces résultats.
La société L’EMERAUDE se doit de trouver les stratégies adéquates pour rester dans la course.
- Marché de la demande
Les résultats ci-dessus démontrent que ce marché intéresse un grand nombre de français.
L’EMERAUDE a déjà fixé sa clientèle pour chacune de ses boutiques :
Ses trois boutiques ciblent une clientèle précise :
- 47 rue Damrémont localisé dans le 18ième arrondissement de Paris
CIBLE : principalement les personnes âgés, et ou les « bobos »
- 25 rue Louis Legrand localisé dans le 2ième arrondissement de paris
CIBLE : Clientèle à fort pouvoir d’achat à la recherche de prestige et ou de grandes marques comme CARTIER, ROLEX, MOUBOUSSIN, CHOPARD…..
- 2 boulevard Bessieres dans le 17ième arrondissement de Paris
CIBLE : Clientèle cosmopolite recherchant une gamme de produit très variée.
L’EMERAUDE a déjà segmenté sa clientèle selon le (la) :
- CSP : les personnes ayant un pouvoir d’achat élevé
- Age : les personnes âgées
- Besoin (pour clients tous confondus)
Il faut aussi savoir que la société propose d’autres perspectives d’achat pour les clients afin de mieux les satisfaire. Il a été mentionné ci-dessus que les bijoux étaient surtout destinés aux personnes de catégories socioprofessionnelles élevées. Notons néanmoins qu’elle offre également des facilités de paiement à ses clients pour ceux ayant des revenus limités. Le paiement peut ainsi se faire en huit fois et sans frais.
Les bijoux proposés ne sont uniquement des bijoux neufs car L’EMERAUDE vend également des bijoux d’occasion afin d’offrir les prix les moins chers sur le marché. Ainsi, après une petite étude, nous avons pu remarquer que leurs prix allaient jusqu’à moins 50 % à 60 % du prix des bijoux neufs. D’ailleurs, la vente est satisfaisante.
Voici une représentation schématique des types de clients par segmentation selon L’EMERAUDE
Graphique 3 : Segmentation de clients de l’EMERAUDE
Ce schéma montre que L’EMERAUDE détermine déjà ses clients en fonction de ses offres. Mais nous pouvons remarquer que certains clients sont complètement négligés entre autre :
- Les jeunes qui peuvent forger une forte notoriété.
- Les personnes à revenus limités qui seraient éventuellement intéressées par les bijoux mais qui ne sont pas invitées à les acheter pour faute de prix trop élevé. En effet, nous pouvons affirmer que les prix dans certaines boutiques sont élevés en jugeant ses clients déjà prédéterminés.
- Analyse SWOT
Il s’agit de développer les forces et les faiblesses de la société en interne et en externe.
Analyse interne
Forces | Faiblesses |
· Diversité de la clientèle (clients cosmopolites) · Vaste gamme de prix proposée · Facilité de paiements en trois ou quatre fois sans frais · Articles d’horlogerie disposant d’une garantie d’un an à deux ans · Rapidité de fabrication et de transformation, très peu d’intermédiaires · Respect des recommandations des articles. · Portefeuille de clientèle important du fait de l’ancienneté de l’entreprise.
· Bonne cohésion sociale au sein de l’entreprise. · Vaste gamme de produits et services
· Rapport qualité/prix très concurrentiel
|
· Le site internet de L’EMERAUDE pas assez développé
· Faible présence sur les réseaux sociaux
· Communication faible sur les forums.
· Surcharge de travail ne permettant pas de nouvelles démarches et ou d’approches marketing
· Segmentation de clients trop stricts
|
Analyse externe
Opportunités | Menaces |
· Ouverture à l’international
· Développement de la vente en ligne
· Diversification des matériaux utilisés · Présence sur le web
|
· La variation du cours de l’or mettant en péril la distribution de bijoux en or. · Forte concurrence directe et indirecte |
Cette analyse SWOT révèle plusieurs problématiques dont principalement au niveau de la communication et du marketing. Ce qui amène à la réflexion suivante : « Quelles stratégies marketing adopter pour améliorer la notoriété de la société ? »
- Présentation de l’étude
- Choix de la problématique
L’EMERAUDE est une société qui a existée depuis 1954 donc presque 60 ans. Le choix de cette problématique est simple. En 60 ans, l’EMERAUDE s’est faite une image dans l’esprit des clients. Le problème est que ces clients connaissent surtout la société via le « bouche à oreille ». Certes, ce système est fort intéressant pour la société, mais il ne suffit pas. L’EMERAUDE a besoin de se forger une notoriété auprès de nombreuses clientèles hormis ses clients actifs potentiels.
Cependant, une notoriété ne s’acquiert pas facilement. Il faut attirer les clients, et surtout faire en sorte de les fidéliser. D’où le choix de la problématique : Quelles stratégies marketing adopter pour améliorer la notoriété de la société L’EMERAUDE ?
- Finalité de l’étude
Le but de cette étude est donc de proposer les solutions adéquates pour pouvoir répondre à la problématique. Il ne s’agira pas de solutions théoriques mais surtout pratiques dans l’immédiat.
La proposition de stratégies dépendra des résultats faits à partir des hypothèses de travail mais surtout grâce aux analyses des auteurs concernant notre étude.
PARTIE 2 : Etude de littérature
Il est toujours nécessaire de faire quelques recherches et connaitre l’avis des auteurs concernant le domaine à étudier pour pouvoir dégager les hypothèses de travail dans le but d’avoir des résultats satisfaisants. Ainsi, dans cette partie, il sera donc question de démontrer quelques études faites par des auteurs sur les différents thèmes que nous étudions notamment sur le domaine de la notoriété, mais aussi sur l’image et la communication d’entreprise. s
2-1- La notoriété
2-1-1- Définitions
Selon le Petit Larousse illustré 1998 :
- La notoriété est une particularité d’une personne : sa réputation, sa renommée
- L’image est une reproduction qu’une personne a dans son esprit
- L’image de marque est la façon de voir d’une personne, d’une population, d’un public sur une société, un organisme, etc.
Selon le dictionnaire « Le Robert quotidien » :
- La notoriété est le signe qu’une marque, une entreprise, est connue de façon sûre et générale. Cette perception est jugée positive.
- L’image est la façon de voir une chose et justement lorsqu’elle celle-ci n’est pas présente au moment de la pensée.
- L’image de marque est la manière dont le public perçoit un produit, une marque, une entreprise.
Ces définitions ne sont pas tout à fait claires et ne démontrent pas vraiment la contenance exacte de la notoriété et de l’image de l’entreprise.
La notoriété est « le fait pour un produit, une marque ou un service d’être connu quel que soit le jugement porté sur lui. ».
En termes d’hypothèses d’actions, il faut donc se faire connaitre en axant les efforts sur les buzz, les réponses aux tweets (en utilisant le réseau social tweeter). Concernant l’analyse, pour connaitre sa notoriété, il ne faut pas se fier aux idées reçues car le concept de notoriété est différent du concept de la réputation.
D’ailleurs, la notoriété est obtenue à partir d’un taux de population qui a conscience d’une marque ou d’un nom. (Beuscart, 2008).
En parlant du web, nous pouvons donc dire que la notoriété est le rapport donné par les internautes présents sur une plateforme et qui y parle d’une marque.
Pour une petite conclusion, nous pouvons donc dire que la notoriété sur le web réside dans la présence d’une marque ou d’une entreprise dans les dires des internautes.
2-2-2- La notoriété et l’image
La notoriété est importante à la conception d’une image lorsqu’il faut «découvrir » la marque ou le produit ou l’entreprise pour en reproduire une image. Cette image peut aussi être transformée par la réputation qui est produite à la marque ou au produit ou à l’entreprise par exemple par l’intervention du « bouche à oreille ». Ainsi, trois autres théories se rapportant à la notoriété et à l’image de l’entreprise sont générées : la réputation, la marque et l’image de marque.
2-2-3- La notoriété de l’entreprise
Aaker (1994) définit la notoriété d’une marque comme le pouvoir d’un client potentiel à constater ou à se rappeler l’existence d’une marque et le rallie à une classe de produits. Ainsi, la notoriété présume un rapport étroit entre la marque et la catégorie de produit. Quelques stades de notoriété sont à identifier.
Graphique 4 : Stades de notoriété
- Le degré zéro : dans cette stade, la notoriété de l’entreprise est quasi-nulle c’est-à-dire que personne n’en parle, personne ne la connait
- La notoriété assistée : la connaissance de l’entreprise est minime.
- La notoriété spontanée : les consommateurs parlent souvent de l’entreprise lorsqu’ils cherchent un produit ou une marque propre à elle.
- La notoriété spontanée de premier rang ou « top of mind » : L’entreprise est toujours citée et parler de sa marque vient spontanément aux consommateurs lorsqu’il s’agit d’un produit distinctif.
En termes de marketing, la notoriété génère l’apparition d’une image : de produit, de marque, d’entreprise dans l’esprit des consommateurs. Ainsi, c’est grâce à cette image que l’entreprise va se forger une réputation.
Selon Lendrevie, Lévy et Lindon (2003), la notoriété évalue l’existence à l’esprit d’une marque ou d’un produit que ce soit de manière spontanée ou non. Elle présume par ailleurs que le client peut attribuer un nom de marque à un produit ou à une quelconque activité de cette marque.
Selon Kotler et Dubois (2003), la part de notoriété, est la répétition active de noms de concurrents lorsque la question : « Pouvez-vous me citer le nom d’une entreprise présente dans ce secteur ? » est posée.
Selon Arnaud MEUNIER (2005), un responsable de la communication, la notoriété est la manière dont on juge l’efficacité des actions stratégiques de communication. En effet, le professionnel de la communication est censé faire au mieux pour activer la communication de l’entreprise à travers la marque auprès d’une cible. Ainsi, si celle-ci se souvient de l’action faite, il peut être jugé qu’une partie du travail a donné des résultats estimés. Le terme « notoriété » signifie la proportion de connaissance d’une marque, d’un produit ou d’une entreprise. La notoriété cherche uniquement à connaitre l’existence de ces termes (produit, marque, …)
Comment estimer la notoriété ? Il suffit de mesurer le taux de personnes disant reconnaitre le nom. Deux types de notoriété sont alors définis :
– La notoriété « sectorielle » : la reconnaissance d’une marque, d’une entreprise ou d’un produit se fait uniquement dans un secteur donné et selon la concurrence
– La notoriété générale : c’est la reconnaissance de la marque, de l’entreprise ou du produit sans entrer en détails dans le secteur où ces derniers se trouvent.
2-2-4- L’image de l’entreprise
La notoriété existe pour savoir quels individus connaissent une marque, un produit, une entreprise,… Mais elle ne peut pas reconnaitre ce qu’ils en pensent : une pensée plutôt positive ? Ou négative ? D’où le concept de l’image.
Selon la définition de l’Institut de recherche et d’études publicitaires (IREP) dans « MERCATOR » 7ème édition, l’image d’une marque, est « l’ensemble des représentations matérielles et immatérielles » que s’en font les personnes faisant partie d’un public.
Autrement dit, l’image d’un objet est l’ensemble de la perception qui est ralliée à cet objet par un public donné, et que cette perception soit vraie ou fausse.
Les sources de l’image :
- Le produit
- La communication de la marque : publicité, promotion, …
- La communication faite sur la marque : bouche à oreille, …
L’image en marketing :
Selon Décaudin (1999), l’image est la manière dont une personne perçoit de manière rationnelle et affective un marque, un produit, une gamme de produit,
Plusieurs types d’image peuvent alors être traités :
- L’image voulue est l’image que l’entreprise veut donner à ses cibles à l’aide de ses stratégies de communication. Nous pouvons citer par exemple : une image haut de gamme.
- L’image transmise est la manière de traduire une image voulue lors de l’application des stratégies de communication. Exemple : pour avoir une image haut de gamme, l’entreprise procèdera à un sponsoring.
- L’image perçue est la manière dont la cible voit la marque, l’entreprise ou le produit.
Cette théorie permet de connaitre les failles dans la stratégie de communication. En effet, si l’entreprise se veut être connue par une image haut de gamme, les stratégies devraient être adéquates pour la réaliser.
D’après le dictionnaire de psychologie « Dicopsy », le « stimulus » est un phénomène externe pouvant être vu par l’appareil sensoriel et engendre une réaction de l’organisme, il est autant d’information potentielle que l’organisme doit examiner et analyser en fonction de ses motivations.
Nous sommes de plus en plus entourés par l’image, envahis par elle- même. Image fixe, animée ou sonore, elle est désormais présente dans notre quotidien. Elle est partout : au travail, dans nos rues, nos journaux, internet et surtout sur notre petit écran.
Tisseron ajoute que l’image publicitaire est parfaitement semblable à une « porte d’entrée du désir ». Elle est le moyen primaire d’attraction, de communication et de mémorisation. Elle attire, captive, amollit et fait rêver. Elle se substitue au réel pour nous entraîner vers une autre réalité, un rêve qui nous sort d’un quotidien parfois insatisfaisant.
Le comportement de l’homme est souvent partagé entre le désir et les besoins. Ces derniers sont confondus et ne sont perçus que comme une seule et même chose. Cette fausse interprétation nous incite à consommer irrationnellement. Telle perception est souvent initiée par les images publicitaires, mais comment fonctionnent-elles ? Pourquoi ont-elles un tel pouvoir sur nous ?
Le support visuel par l’image démontre une communication rapide et inconsciente. Le public enregistre sans se rendre compte les informations que nous émettons dans la publicité. L’image fait son chemin dans le cerveau et il ne nécessite aucune transcription ou décodage à l’instar de l’écrit.
Par ailleurs, une image claire et concise serait plus compréhensible que les publicités de style publi-reportage. En effet, les consommateurs ont tendance à ne pas s’intéresser aux informations nécessitant la lecture. Une publicité ne devrait pas inciter le client à user de ses capacités intellectuelles. De toute manière, l’information émise ne sera pas enregistrée et ne respectera donc pas son objectif principal. Puisqu’elle n’a pas été correctement communiquée.
Ainsi, le privilège de l’image est sa facilité de mémorisation. Sana en avoir l’air, l’image s’incruste dans le subconscient de son spectateur et serait gravée dans sa mémoire. Alors que l’écrit serait oublié dès la lecture d’une autre publicité,…
Pavlov, un théoricien de la communication, a créé le concept de publicité mécaniste. Sa théorie prend en grande considération le processus de conditionnement en publicité. En outre, l’image de la femme dans la publicité constitue exactement une réponse pavlovienne.
La publicité a tendance à affirmer que le comportement de chaque individu est régi par un stimulus. En ce sens, Pavlov soutient l’importance de la répétition des images et des messages afin de persuader le consommateur.
Ainsi, les principes fondamentaux de la publicité reposent sur la conviction des auditeurs sur le plan psychique, sociologique, affective et psychosociologique. Pour obtenir un résultat convaincant, les publicitaires s’appuient sur la formule AIDA, soit :
- Attention,
- Intérêt,
- Désir,
- et Action.
Dans la publicité, la femme est utilisée particulièrement comme illustration du produit, surtout si les femmes elles-mêmes sont la cible de la publicité. Par exemple : une femme illustre une publicité pour des appareils électroménagers, car elles sont considérées comme les consommatrices traditionnelles, stéréotypées, de ces produits. Elles peuvent également représenter une publicité pour un parfum, des vêtements, une voiture : elles sont les utilisatrices de ces produits et la consommatrice-cible est censée se reconnaître dans ces femmes ou s’identifier à ces modèles.
La femme est utilisée aussi en association avec le produit. Le lien entre le produit et le personnage féminin n’est pas clairement explicité, mais l’image de la femme est employée comme une accroche picturale, comme un outil de provocation et d’excitation.
L’objectif ultime d’une publicité est d’attirer l’attention sur le produit, mais pas forcément d’identifier le personnage féminin au produit.
A titre d’exemple, dans les pubs de voitures, la femme n’est qu’un objet décoratif au pouvoir attractif confirmé. Ce rôle passif et silencieux est enrichi par une voix off masculine qui décrit le produit, sans rapport entre le produit et la femme.
La femme est alors généralement représentée comme un objet de fantasmes, particulièrement sexuels, stimulés par des allusions.
La cible de la publicité est aussi bien les hommes que les femmes car l’imaginaire érotisé de la publicité est basée sur la dynamique du désir et de la séduction, qui fait interagir les deux sexes…
Ainsi, dans notre situation, l’image de la femme stimule le comportement humain. La féminité est engagée de manière à ce que le message que la publicité souhaite envoyée, atteigne son public homme et femme confondu. Si les nerfs du corps humain doivent être stimulés afin de pouvoir réagir, la décision d’achat des clients a la même réaction. Notre corps comme notre pensée et réflexion ont besoin d’être incessamment stimulé pour en obtenir la réaction voulue. Et le plus grand stimulus jamais connu jusqu’à ce jour est l’image de la femme présentée de manière érotique.
Cette situation est appelée la réponse pavlovienne, tirée du nom du théoricien en communication Pavlov. Ce dernier avait conçu la stratégie de publicité mécaniste. Il s’agissait de prendre en considération et de mettre en valeur, en publicité le processus de conditionnement.
Le concept se focalisait sur la répétition des images et des messages dans une seule publicité pour inciter le consommateur. Il invoquait les théories économiques selon laquelle les comportements psychologiques, sociologiques, affectives et psychosociaux sont influencés par ce genre de communication.
En effet, sans tenir compte de l’utilité d’un produit ou d’un service, les consommateurs sont inéluctablement attirés parce que leur cerveau enregistre. Et la répétition des messages ajustés avec les images représente une appréciation inexplicable par les clients potentiels. A force de voir les mêmes choses, le consommateur finit par se laisser convaincre.
Pour n’importe quel produit, la femme attire l’attention des publics. Dès qu’une femme apparait sur le petit écran ou sur une affiche, le publicitaire arrive indubitablement à susciter l’intérêt de la population. Les différents questionnements fusent sur l’identité de la madone et de ce qu’elle va présenter. Lorsque la publicité est répétée, le consommateur –si cela n’était pas encore le cas- trouvera l’image désirable et procèdera à l’achat.
Ainsi, nous devrons reconnaitre que l’image d’une femme dans une publicité devient un stimulus incontournable pour favoriser la formule AIDA. C’est un argument fondamental en matière de publicité.
Quel est donc la relation entre la notoriété, la publicité et L’EMERAUDE ? Nous pouvons déjà en déduire une hypothèse : quel serait le rôle de la publicité dans les actions de communication de L’EMERAUDE pour accroitre sa notoriété ? L’intervention d’une femme serait-elle nécessaire ? Sachant qu’un bijou est souvent porté par une femme, pourquoi pas ?
2-2- La réputation
Le web temps réel et l’e-réputation sont des termes créés aujourd’hui pour exprimer l’avancée de la technologie dans laquelle les internautes prennent part. En effet, s’il a quelques années les internautes n’étaient que des interlocuteurs indirects sur le web, en ce moment, ils sont les principaux acteurs sur le web. Pour plus de précisions, les différents sites web ont été créés pour informer, distraite, instruire les internautes ; par contre aujourd’hui, le rôle est inversé : ce sont les internautes qui informent, commentent dans ces sites.
Les informations comprises dans le web temps réel influent sur l’e-réputation : cette influence peut être positive ou négative selon le cas, mais, généralement, elle est négative vu que ces informations peuvent être diffamées ou plus exactement elles se transforment en une information fausse. Il est vrai que le système du « bouche à oreille » est très recherché surtout par les boutiques, les marchands pour améliorer leur vente, mais, avec l’existence du web temps réel, on pourrait se demander pourquoi ce système transforme-t-il l’image même de cette boutique et, dans les cas les plus pires, mais les plus remarqués, ce système affecte l’image de marque même de l’entreprise.
Ainsi, ce n’est plus l’entreprise qui crée sa réputation, ce sont les internautes grâce au web temps réel.
La réputation est l’avis, positif ou négatif que le public a sur quelque chose (encyclopédie Bordas p 1729).
2-3- La théorie de la longue traîne de Chris Anderson
Les termes « longue traine » sont employés par Chris Anderson remarque que les weblogs engendrent des liens web vers leur pages, tandis que la longue queue formée de milliers de weblogs ne disposent que de quelques liens vers eux. Dans l’article de Wired paru en Octobre 2004, Anderson parle alors des conséquences de cette longue queue sur l’économie actuelle et celle dans le futur. Il dit que les produits qui n’engendrent que peu de demande, et qui ne font pas beaucoup de vente, peuvent symboliser une part de marché égale ou supérieure à celle des best-sellers dans la mesure où les canaux de distribution peuvent suggérer des choix et invente le lien pouvant les reconnaitre.
Pour le cas de L’EMERAUDE, il s’agit donc des bijoux chers de grandes marques.
2-4- La publicité et l’image de marque
D’après cette déclaration, la publicité permet à une marque de transmettre l’image qu’elle souhaite donner d’elle-même. C’est dans ce sens que la publicité est un élément porteur de l’image de marque qui est d’après Quinton Philippe « liée aux représentations mentales et physiques que chaque individu peut avoir de l’entreprise »[5].
Ainsi, l’image de marque va dépendre de la relation existante auparavant entre les consommateurs et les marques au gré des expériences de ceux-ci.
Ces expériences peuvent être considérées en faveur de l’usage d’un produit de la marque qui peut engendrer une satisfaction ou insatisfaction.
La notoriété de l’image de marque se crée à travers la perception de consommateur sur cette marque, envers laquelle il va développer une attitude qui sera entre autres liée aux valeurs qu’elle véhicule.
L’image de marque est reçue par le consommateur à travers certains signes et éléments comme nom de marque, du logo, slogan, typographie… qui permettent de connaître ou de reconnaître une marque et donc de se former une image.
Ainsi, la notoriété exige l’existence d’un lien entre la marque et le genre de produit.
Grace à la notoriété de l’image de marque, le consommateur donne une grande confiance au produit même s’il n’a aucune expérience sur ce dernier. La notoriété de la marque va consoler le consommateur et lui donnera l’impression que ce produit est d’une excellente qualité[6].
En conséquence, lorsque deux produits sont identiques, le consommateur préférera celui dont la marque possède la plus grande notoriété.
Somme toute, l’image de marque permet de créer de la valeur pour la marque. Elle aide le consommateur à apercevoir l’information sur le produit, elle discrimine le produit et le positionne, elle procure des raisons d’acheter, elle tend à procurer un sentiment positif à l’égard de la marque et elle permet des accroissements de marque.
En conséquence, il serait judicieux de voir comment l’entreprise elle-même s’aperçoit sur le marché : les formes de communication sont-elles suffisantes ?
Mais il faut également étudier comment les clients potentiels voient l’entreprise depuis sa création ?
2-5- Le Websocial
2-5-1- Présentation du web 2.0
- Historique et origine du Web 2.0[7]
Tim O’Reilly avait donné la dénomination 2.0 du web social. Cela ne signifiait pas qu’il l’avait créé. En réalité, le web 2.0 existait déjà, mais aucune désignation ne lui était encore attribuée.
C’est pendant une des conférences de l’édition d’O’Reilly en 2005 qu’il décrit les particularités du web social et l’appela web 2.0. Suite à la popularité colossal de l’Internet, le web 2.0 connut son origine par les constatations de Tim O’Reilly sur les changements qu’avaient apporté l’Internet. De nos jours le terme web social est utilisé de préférence pour appeler le web 2.0. Quoiqu’il en soit O’Reilly n’est pas l’inventeur du web social. Il avait donné un nom à une situation existant.
Le web 2.0 décline de l’éclatement de l’Internet qui avait préludé à Silicon Valley.
- Les caractéristiques du Web 2.0
Le fondement du web 2.0 que Tim O’Reilly avait interprété repose sur 3 principes. Ce sont des descriptions d’ordre humaines, fonctionnelles et techniques.
- Caractéristiques humaines
Ils concernent l’intelligence collective que Howard Rheingold avait développée. La théorie repose sur l’efficacité de la cohésion et la contribution de plusieurs personnes pour sortir une idée importante. Il incite la coopération des équipes pour renforcer l’échange entre les individus et les rendre plus forts.
En ce sens, le consommateur qui avait l’habitude de n’être qu’un spectateur va devoir agir. Il consiste à une stratégie de gestion participative de l’utilisateur. Ainsi, les informations et messages publicitaires qui placent le consommateur en simple témoin deviennent obsolètes. En effet, afin de satisfaire le client, il est préférable de le lui demander, qu’il apporte son avis et publie son message, plutôt que le laisser observer. En outre, la participation de l’utilisateur permet le rapprochement entre l’entreprise et son client.
Par ailleurs le système d’UGC[8] est complété. L’idéologie selon laquelle l’utilisateur défend et propose ses recommandations. Il s’agit de motiver l’investissement de l’utilisateur en stimulant son appartenance au groupe.
- Caractéristiques fonctionnelles
L’utilisation du flux RSS[9] représentation l’obtention du client ce dont il recherche sans avoir à effectuer des recherches approfondies. Ce statut fonctionnel avait déjà été initié au début de ce troisième millénaire. Toutefois, la réalité du RSS dépend du maniement du système adéquat. Ce dernier permet la lecture du message RSS et facilite son utilisation.
A l’instar du Microsoft Outlook ou les moteurs de recherche tel Google, Amazon,…le flux RSS doit s’adapter aux langages Internet (HTML, Java,…). Toutefois, l’extension du RSS a permis la pro-activité de l’Internet. Ainsi, les informations sont exhortées vers l’utilisateur de façons spontanées et n’ont plus besoin d’être recherché.
- Caractéristiques techniques
En théorie, le flux RSS est une caractéristique technique. Mais à cause de sa structure fonctionnelle, on ne tient pas compte de ce principe dans cette section.
Le web 2.0 parte d’une situation existante pour former une application nouvelle indépendante. En quelques sortes, le web 2.0 rassemble des informations issues des autres sites pour constituer la sienne. Ainsi, le Google Maps fonctionne de telle manière que la carte proposée afin de faciliter la géo-localisation est une combinaison de plusieurs bases de données des autres sites.
Ce mode opératoire est communément appelé les « Mashups ». Avec la programmation légère, ce dernier constitue le principe de base de la création d’un site web social.
De point de vue logistique, le web constitue une plateforme (modification de l’appellation technologie ASP en 2000). Cette plateforme doit être gouvernée de manière efficace afin de ne pas occuper des emplacements inutilement. Ainsi, seuls les programmes dont l’utilisateur a besoin, se trouvent sur la plateforme. Ainsi, les logiciels qui demandaient un hébergement dans chaque poste de travail, ont été refoulés.
En tout, ce sont ces particularités qui ont permis la conception du web 2.0. Et les premiers sites qui permettaient l’échange entre les internautes, ont généré plusieurs autres sites utilisant le même système de base, d’où la naissance du web social.
- Les grandes applications du Web 2.0
Les applications[10] disponibles depuis l’établissement du web 2.0 sont nombreuses. Les nouveautés se multiplient très rapidement et quotidiennement, les services se sont améliorés.
Néanmoins, nous allons citer quelques applications qui nous a semblée les plus courant et les plus recherchés dans un web social. Ainsi, nous avons :
Les blogs : sites où l’utilisateur publie ses aspirations et parlent de ce qu’ils souhaitent discuter. Les autres internautes peuvent visiter les blogs pour partager les mêmes passions, témoigner une expérience, prévenir d’un problème,… Les blogs servent à garantir l’échange entre deux personnes qui ne se connaissent pas obligatoirement ;
Fichiers multimédia : ces sites permettent de partager des ressources multimédias à des amis ou des connaissances comme sur Youtube,…
Encyclopédies : il n’est jamais trop tard pour s’informer sur de n’importe quel sujet. Avec la connexion Internet, plus personne ne semble bête. Il suffit de consulter l’encyclopédie ;
Ge-localisation : Grace aux sites comme le Google Maps, les applications de géo-localisation sont très recherchées dans le cas où elle est utile pour les utilisateurs qui souhaite retrouver un lieu quelconque,…
…
Cette liste est encore longue, et nous avons distingué que celles les plus populaires et utilisées.
2-5-2- Les raisons du succès
Le web social est très connu à cause de la participation des utilisateurs. Ces derniers partagent les moments forts avec d’autres personnes susceptibles de partager l’intérêt avec eux, ou de présenter une sympathie à leur égard.
De plus, il est toujours intéressant d’avoir la sensation d’être connu et d’avoir des amis outre-Atlantique. Par ailleurs, le web social a un caractère utilitaire. Et c’est cette application qui attire les rationnels et les intellectuels. Alors que la possibilité de créer un blog à son propre image et sa propre vision sans redouter d’être jugé séduit les autres. Ainsi, le web social ne fait aucune distinction de personnes : homme ou femme, de statut : marié, divorcé, célibataire,…
L’accessibilité et l’échange fait du web 2.0 un outil adéquat pour les utilisateurs d’être eux-mêmes. Et le facteur anonymat renforce leur estime d’eux-mêmes. Ainsi, la réussite du web social en entreprise semble assez évidente.
En effet, les raisons du succès du web social sont l’augmentation du nombre d’internautes et la facilitation de l’accès Internet aux zones enclavés. L’extension des zones de couvertures de l’Internet ouvre le marché à plusieurs consommateurs potentiels. D’un l’augmentation des utilisateurs est considérée comme une aubaine pour les entreprises. Il y a plus de personnes qui auront accès aux informations de l’entreprise.
2-5-3- Enjeux et limites
- Les enjeux du web 2.0
Le web 2.0 a permis la constitution et la création du Marketing d’aujourd’hui et le système et stratégie de communication et de retour client de demain.
Le web social avait laissé la possibilité au client de se plaindre ou de féliciter ouvertement un produit ou un service. Il met en jeu la collaboration des personnes. Créant une meilleure proximité, le web 2.0 élimine la barrière de la firme de production des entreprises. La stratégie de l’entreprise doit être focalisée sur la coopération des deux entités dans le but de satisfaire les deux parties. Un concept qui repose sur le WIN-WIN.
Le web 2.0 change complètement notre structure sociale. La situation géographique n’étant plus une limite, l’entreprise peut correspondre avec toutes les personnes du monde entier.
- Les Limites du Web 2.0
Le web 2.0 n’a qu’une seule limite réelle, la sincérité de l’utilisateur. L’anonymat que le web social accorde aux internautes ne permet pas l’identification des personnes cibles.
L’entreprise est obligée d’envoyer les informations dans le tas et espérer qu’elles ont atteint les consommateurs potentiels. Bien que le système webcam de nos jours permet de pallier au problème d’identification du client. Les déguisements existent et peuvent fausser l’image véritable d’une personne.
- L’impact du web 2.0 sur l’entreprise
Le web social est très positivement perçu dans l’entreprise. La prospection des clients peuvent se faire par Internet, écran interposé. Les couts de référencement augmentent compte tenu des différents messages identifiant l’entreprise.
Néanmoins, la politique de proximité client est assurée. Et le service après vente peut être suivi efficacement avec le retour du client. En outre, l’entreprise peut échanger des données avec ses intervenants dans le but de renforcer la relation entreprise-client.
Partie 3 : Analyse empirique
3-1- Les méthodologies
De nombreuses méthodologies peuvent être proposées pour mener à bien cette étude.
Pourquoi et comment choisir les bonnes stratégies de communication pour l’entreprise ? De nombreuses étapes restent obligatoires avant de décider d’utiliser ce type d’outil.
En premier lieu, il est nécessaire de faire une analyse de la situation existante. Pour ce faire, il faut[11] :
- Connaitre les principes au sein de l’entreprise
- Déterminer les processus privilégiés
- Situation actuelle de l’entreprise
En second lieu il faut donc procéder à la prise de décision. Voici les étapes à suivre pour y parvenir :
- Faire un diagnostic
- Mesurer les actions à optimiser
- Rendre formelles les actions à optimiser
- Appliquer l’optimisation des actions
- Faire un suivi du processus optimisé
3-1-1- Les diverses méthodologies applicables
Nombreuses sont les méthodologies qui peuvent être étudiées. Elles sont principalement basées à la collecte d’informations pour pouvoir faire une étude fiable. Comment avoir ces informations. Deux cas peuvent déjà se présenter :
- L’utilisation des sources primaires
- L’utilisation des sources secondaires
Une source est dite primaire lorsque les informations sont basées sur des articles originaux.
Ce sont des sources de première main, c’est-à-dire qu’elles n’ont jamais été utilisées auparavant. Elles ont existé au moment où une action s’est produite, un témoignage ou un quelconque évènement. Il arrive que les sources primaires soient créées sous plusieurs exemplaires pour le cas d’un évènement populaire par exemplaire.
Les sources secondaires, quant à elle, existent après les sources primaires. Elles sont parfois subjectives car elles donnent des avis, des idées sur les sources primaires.
Voici un tableau récapitulatif des types de sources primaires et secondaires[12].
Tableau 2 : exemples de sources primaires et de sources secondaires
Sources primaires | Sources secondaires |
– Photographies
– Interviews – Œuvres d’art – Vidéos – Films – Document original – Document sans interprétation
|
– Films narrateurs d’évènements produits dans le passé
– Articles de journaux – Sites internet connus |
3-1-2- La collecte d’information
L’information pour mener à bien un projet est obtenue à partir de nombreuses sources notamment à partir d’études, de rapports, de données recueillis par des enquêtes.
L’enquête peut répondre à de nombreuses attentes entre autre la connaissance d’une situation, l’évaluation d’un projet etc. [13]
L’enquête sur terrain se fait à partir d’un questionnaire. Pour cela, quelques étapes doivent être accomplies :
- Préciser son objectif : quelles sont exactement les données attendues
- Quelle est la cible : par segment d’âge, de sexe, d’activités,
- Comment mener l’enquête : en face à face, par courrier, par courriel, …
- Rédiger les questions
Pour la rédaction du questionnaire, deux choix peuvent être faites en termes de types de questions
- Les questions ouvertes : l’enquêté peut répondre comme il le souhaite sans avoir à faire un choix de réponse.
Exemple : Comment trouver vous cet ordinateur portable ?
- Les questions fermées : celles-ci attendent une réponse précise ; ici, des choix de réponse sont donnés.
Exemple : Mangez-vous des tartes ?
- Parfois
- De temps en temps
- Souvent
- régulièrement
Pour mener à bien notre étude, nous devions donc procéder à la collecte d’informations ; pour ce faire, nous avons donc opté pour l’enquête sur terrain en utilisant les questionnaires.
3-2-Choix de l’échantillon
Deux méthodes se présentent pour choisir l’échantillon : [14]
- La méthode probabiliste : le choix de l’échantillon se fait par tirage au sort dans le public-mère. Les chances d’être tirées sont donc les mêmes.
- La méthode non-probabiliste : des critères sont pris en compte pour chaque échantillon à interroger.
La question souvent posée : est-ce que 20 personnes interrogées suffisent pour que l’échantillon soit représentatif. Dans la plupart des cas, il est très difficile de répondre par oui ou non. Ce qu’il faut seulement savoir est qu’un échantillon doit être le plus estimatif possible. Plus la taille de l’échantillon est en hausse plus celui-ci est représentatif.
- Critères de sélection
Pour notre étude, la méthode non probabiliste. Nous avons choisi d’interrogé le personnel en interne de l’entreprise mais également les clients potentiels sur leur perception de l’entreprise.
- Echantillonnage
Il n’est pas toujours évident de dire qu’un échantillon est représentatif. D’ailleurs nous n’avons pas le nombre exact des clients de l’entreprise. Toutefois, nous avons touché tous les types de segments traités par l’entreprise.
Nous avons utilisé les questions ouvertes et fermées pour la rédaction du questionnaire.
Celui-ci a donc pour but de connaitre davantage les avis des clients concernant les produits, la situation même de l’entreprise, et son mode de communication.
- Présentation des personnes interviewées
- Les personnes interviewées sont au nombre de 5. Il s’agit du personnel en interne de l’entreprise. Le but de cette interview est de connaitre la perception de ces personnes concernant les activités au sein de l’entreprise.
- Une deuxième interview a été jugé importante : la vision des internautes de l’entreprise sur le Web. Ainsi, nous avons procédé à un sondage d’opinion dans le but de savoir si l’entreprise est assez connue sur le web ou non. Nous avons posé une seule et unique question où nous avons reçu 107 réponses en 2 jours. Nous avons placé notre petit questionnaire en partenariat avec le site : aufeminin.com ; le choix de ce site a été simple : il s’agit d’une page très recherchée et très visitée par les femmes.
- Hypothèses de recherche
- Présentation des questionnaires :
- Questionnaire destiné au personnel :
- Comment trouvez-vous les ventes actuelles au sein de l’entreprise :
- Mauvaises
- Moyennes
- Bonnes
- Très bonnes
- Pensez-vous que les actions de communication utilisées au sein de l’entreprise sont suffisantes ?
- Pas vraiment
- Assez suffisantes
- Suffisantes
- Très suffisantes
- La publicité serait-elle importante pour vos activités ?
- Oui
- Non
- Selon vous, pour avoir une excellente notoriété, il faut :
- Avoir de nouveaux clients
- Chercher à fidéliser les anciens clients
- Faire de la publicité
- Le site web de l’entreprise est-il assez exploité ?
- Oui
- Non
- Questionnaire pour sondage d’opinion
L’EMERAUDE est un magasin de ventes de :
- Vêtements et prêt à porter
- Bijoux et autres
- Matériels informatiques
- Interprétation des données
Voici quelques graphiques pour mener à bien cette interprétation :
Graphique 5 : Niveau de notoriété
Ce graphique montre donc que sur 5 personnes, 4 d’entre elles estiment que la notoriété de l’entreprise est vraiment insuffisante. Ce qui explique encore une fois notre désir d’approfondir cette étude concernant les actions stratégiques à entreprendre pour améliorer la notoriété de L’EMERAUDE.
Graphique 6: Sondage d’opinion
Les résultats montrent que :
- 65 personnes ont répondu juste à la question
- 42 personnes se sont trompées de réponse
3-5- Résultats actuels en termes de chiffres
Nous allons étudier à partir des chiffres réels au sein de l’entreprise son niveau de notoriété. En effet, nous pensons que le fait d’étudier notamment les ventes montrent si l’entreprise est de plus en plus connue ou au contraire, voit ses ventes régressées et est donc peu connues.
Aussi, nous ne remettons plus en question la qualité des produits vendus. Par contre, nous pensons que le système du « bouche à oreille » n’est pas suffisant pour générer une plus grande notoriété de l’entreprise.
3-5-1- Evolution du trafic par mois
Voici un graphique résumant l’évolution du trafic sur le site de l’entreprise http://www.emeraude.fr
Graphique 7: Evolution du trafic entre Septembre 2011 et Juillet 2012
Nous pouvons remarquer la baisse remarquable du trafic entre juin et juillet 2012.
Voici les chiffres en tableau
Tableau 3 : Evolution du trafic entre Septembre 2011 et Juillet 2012
visiteurs uniques | visites | |
sept-11 | 0 | 0 |
nov-11 | 0 | 0 |
déc-11 | 50 | 75 |
janv-12 | 50 | 75 |
févr-12 | 300 | 480 |
mars-12 | 350 | 550 |
avr-12 | 450 | 550 |
mai-12 | 650 | 800 |
juin-12 | 1500 | 1800 |
juil-12 | 725 | 800 |
Voici quelques chiffres clés qui ont été obtenues par rapport aux 30 jours précédents :
3-5-2– Quelques chiffres clés
Visiteurs uniques | 1 257 | 17% |
Visites (1.5 visites / visiteur) | 1 944 | 52% |
Pages vues (3.5 pages / visite) | 6 823 | 35% |
Durée de la visite (moyenne) | 2min 8s | – 5% |
D’après ces chiffres, nous pouvons constater une baisse de la durée de visite par rapport aux 30 jours précédents. Par contre, nous pouvons remarquer une certaine hausse au niveau de nombre de visiteurs et des pages vues.
3-5-3- Evolution du trafic par jour
Graphique 8: Répartition du trafic par jour
1 : Lundi
2 : Mardi
3 : Mercredi
4 : Jeudi
5 : Vendredi
6 : Samedi
7 : Dimanche
D’après cette répartition, le trafic est à peu près le même hormis le weekend : le samedi, il est en baisse mais reprend dès le dimanche.
3-5-4- Evolution CA
Nous allons étudier l’évolution des ventes :
Graphique 9 : Evolution CA entre 2011 et 2012
1 : Juin 2011 40.222,80 EUR
2 : Juin 2012 36.758,90 EUR
Ce graphique nous démontre que le CA a fléchi de 3463,9 euro entre Juin 2011 et Juin 2012. Ce qui est un chiffre très significatif.
PARTIE 4 : Choix des stratégies
Maintenant que nous connaissons à quoi consiste le web social, nous pouvons étudier son utilisation. Ainsi, en premier lieu, le Marketing via les medias sociaux sera exploré. La suite consiste à analyser le Marketing via les blogs.
4-1- Marketing via les médias sociaux
4-1-1- Introduction aux médias sociaux[15]
Le réseau social est considéré comme l’établissement d’un lien invisible entre des personnes partageant quelques choses. En 1954, John A Bames[16] avait suggéré une analyse du fonctionnement de la classe sociale. Son sujet d’étude touchait une île norvégienne. Cette étude avait nettement évoluée depuis cette époque. Néanmoins, le concept reste le même.
En outre, Emmanuel Lazega[17] prétend que « le réseau social est un ensemble de relations spécifique entre un ensemble fini d’acteurs ». La particularité de cette relation repose sur la collaboration, le soutien,… entre les personnes. Il n’y a pas d’obligation d’être des personnes proches qui se connaissent pour faire partie du réseau social. La coopération, les conseils et les influences qu’exercent les personnes, font la distinction du réseau social.
Le réseau social ne diffère pas de la société physique réelle. Il engage une réalité virtuelle ou l’utilisateur peut être qui il veut. En outre, l’évolution dans le web par les forums de discussion, la messagerie,… permet un rapprochement entre les personnes. Le barrage de l’étranger est effacé. Les personnes communiquent sans préjugées. De toute manière, ils ne pourront le faire, puisqu’il ne connait pas son interlocuteur.
A cet effet, le réseau social prend toute son ampleur. Les internautes se servent de plus en plus des medias sociaux pour converser. Toutefois, cela ne constitue pas un déni des réseaux traditionnels auxquelles les rencontres physiques restent d’actualité.
4-1-2- Les caractéristiques des réseaux sociaux
Il est évident que les applications disponibles dans les réseaux sociaux leur sont spécifiques et personnel. Néanmoins, ils ont quelques points en commun, soit :
Obligation de créer un compte ou un identifiant : L’utilisateur désigne son appellation (son nom véritable ou un pseudonyme[18]) et soutenu d’une photo (lui-même ou un avatar[19]) ;
Liste de contact : A l’instar du carnet d’adresse d’une personne où la dénomination de toutes ses relations sont inscrites sur son carnet ;
Confirmation de la relation : Deux personnes ne pourraient être en contact qu’à condition que les deux parties aient acceptées. Le réseau social peut toujours suggérer de mettre deux personnes en relation, compte tenu du nombre de lien qui les unit. Toutefois, le site ne peut accorder la relation entre deux personnes qui n’ont pas certifié le lien. Dans ce cas-ci, l’une des deux protagonistes envoie une demande à l’autre qui devra confirmer si oui ou non, il souhaite être en contact avec cette personne. Aucune demande d’explication n’est requise dans le cas où la personne refuse d’entrer en contact avec le demandeur.
Notion de confidentialité : Les publications qui apparaissent sur le profil de l’utilisateur sont des informations qu’ils acceptent. En ce sens, toutes les apparitions sur le profil peuvent être organisé de manière à ce que les informations visibles sur le profil de l’internaute soit des informations dans il atteste et reconnait l’identité. Ainsi, il peut refuser que certaines personnes publient quelques choses sur son profil alors que d’autres le peuvent. Ce system de confidentialité permet à l’utilisateur de gérer son compte selon ses préférences.
En outre, la méthode d’utilisation du réseau social est souvent téléguidée par des instructions simples et concises. Il propose aussi des moyens efficaces pour apprendre à utiliser le réseau et d’en optimiser les applications disponibles.
Entre autre, chaque compte réseau social est disponible par l’intermédiaire du compte e-mail de l’internaute. Sans e-mail, pas d’accès au réseau social. Cette ingéniosité réside dans le fait que l’internaute n’a pas forcement envie de créer un compte tous les 2mn. Ainsi grâce à un compte Yahoo, Hotmail, Gmail, l’utilisateur pourra accéder aux différents réseaux sociaux : Twitter, Facebook,…
4-1-3- Participation à un réseau social
A la différence d’un blog, le réseau social est plus ouvert à l’échange, la discussion et l’échanger d’information. En effet, le blog a un caractère figé, parce qu’il suit un thème et les commentaires des intervenants se focalisent pour répondre à ce thème.
Hors dans un cadre de réseau social, les personnes s’échangent et partagent entre eux des banalités incongrues. Ainsi, il est certain que la participation à un réseau social comme Twitter soit plus intéressant pour l’utilisateur qu’un blog sur un sujet bien défini. Rappelons que les plus grands acteurs des réseaux sociaux sont les adolescents et les jeunes adultes (si nous parlons dans le cadre personnel du réseau social et non à titre professionnel).
La manipulation des réseaux sociaux pour l’entreprise serait plus optimale si elle est combinée avec un blog à l’appui. Ces deux concepts sont différents mais inséparable en Marketing. Si le blog se pose à titre informatif suivant une thématique, le réseau social lui assure le lien entre l’entreprise et l’internaute. Il y a une plus grande proximité en réseau social qu’avec un blog où les personnes se contentent de débattre sur un sujet. Alors que le réseau social permet la transmission et la publication des photos personnelles. Cet apport personnel rend l’Internet plus humain. Le support visuel apporté par la photo sous-entend une proximité assez approfondie pour permettre l’échange.
Ainsi, l’on doit reconnaitre que le réseau social travaille de pair [20]avec les blogs. L’évolution et la croissance des nombres d’internautes en réseau social, assure la notoriété du blog. Par exemple, il suffit pour un blog d’introduire le concept « J’aime », « I like » de Facebook pour que l’information soit publiée sur le profil de cette personne. Il y est écrit une information de type : « Untel aime tel entreprise ». Tous les contacts de cette personne verra cette publication et pourrait s’intéresser sur ce qu’il aime exactement.
Cette réalité ouvre une porte pour la publicité de l’entreprise et pour presque rien. La participation d’une entreprise en réseau social
4-2- Marketing sur Facebook, MySpace, Twitter et Youtube
4-2-1- Facebook
Au départ, Facebook avait été créé pour connecter les jeunes universitaires américaines. Toutefois, avec l’ouverture du réseau au public, les hommes de marketing ont retrouvés le potentiel de Facebook pour l’entreprise.
L’efficacité de Facebook réside dans ses applications. La possibilité de constituer un groupe de fan, des évènements, des publicités,… permet aux entreprises de se faire une renommée suivant le nombre de « j’aime » ou l’activité du groupe,… C’est un moyen d’évaluation par excellence de l’opinion public sur l’entreprise, le tout gratuitement. Le réseau social devient un outil de choix pour favoriser les stratégies marketing B to B –entreprise à entreprises, ou B to C –entreprise à consommateur. De plus, dès qu’un utilisateur clique sur le bouton « J’aime ». Cette publication est immédiatement affichée sur son profil et celui de ses amis. Entre autre, par cette fonction, plusieurs prospects peuvent avoir accès au fan-page de l’entreprise.
Selon une étude de comScore en février 2011, le temps moyen passé sur Facebook par un internaute est de 4h45/mois. Ce résultat dépasse de loin l’utilisation du célèbre moteur de recherche « Google ».
4-2-2- MySpace[21]
Le réseau social MySpace a été créé aux Etats-Unis en 2003. Il permet à son utilisateur de disposer d’un lieu (d’hébergement Internet) qui lui soit propre. L’internaute pourra y interposer des informations personnelles, des publications,…
Le logo du réseau social explique sa popularité. Il est important de noter que MySpace avait déjà tenu une place importante dans la vie des internautes. Il fut une période (Octobre 2005) où le nombre de visite du réseau devançait celui de Facebook et d’eBay.
Bien que la version française de MySpace n’existe qu’en Janvier 2007. Le réseau social avait environ 230 182 000 utilisateurs en 2008. Il a été particulièrement connu par la manipulation du site par des DJs qui y publiaient leurs œuvres pour se faire connaitre,…
Ce réseau est devenu étonnamment efficacité pour assurer la visibilité d’une entreprise. Puisqu’il était reconnu pour ses fonctions musicales. Ainsi, les entreprises pouvaient profiter de l’application pour lancer leur jingle, les publicités à fond sonores,… Mis à part la visibilité de l’entreprise sur MySpace, la proximité avec les consommateurs est améliorée. Entre mélomane, les spots publicitaires parlent d’elle-même au nom de l’entreprise.
4-2-3- Twitter
Twitter est reconnu pour sa fonction de création de micro-blog. Les utilisateurs peuvent par tous les moyens accéder au réseau social pour publier gratuitement leur message par des tweets[22] grâce à Internet, aux messageries instantanées,…
Depuis 2010, Twitter a adopté un logo à l’image de son nom avec son mascotte Larry. L’intérêt de Twitter est la possibilité de mettre à jour des informations par des textes courts et compréhensibles. Le message comprend seulement 140 caractères. Cela ne permet l’écriture de 2 phrases au maximum. Ainsi, pour chaque activité l’entreprise peut publier des informations concernant l’avancement de ses projets par des petits textes qui n’exigent pas beaucoup de temps de lecture et d’interventions pour l’internaute. Le but étant de faire participer au maximum les internautes dans la vie et le développement de l’entreprise. La fonction de micro-blog arrange les deux parties.
Toutefois, pour les incultes le langage Twitter peut représenter un vrai casse-tête. Mais le caractère gracieux du réseau social admet une notoriété[23] évidente pour l’entreprise en tant que following[24].
4-2-4- Youtube
La popularité de Youtube en termes de publication de musique et de vidéo n’est plus à faire. L’entreprise peut utiliser à son avantage le caractère culturel de Youtube pour afficher ses propres réalisations.
De plus Youtube n’exige pas un savoir faire exceptionnel pour autoriser une publication. D’ailleurs, la plupart des internautes sont des adolescents amateurs. Ainsi, l’entreprise dispose en l’objet de Youtube une plateforme pour évoluer en tant qu’intervenant dans le monde musical, ou de la vidéographie,…
4-3- Marketing sur Scoop.it
Le system Scoop.it répond à un seul objectif : Rassembler en une page tous les liens nécessaires allié à un thème précis. Les utilisateurs envoient donc des liens web sur un thème que les administrateurs du réseau social ont choisi.
La stratégie marketing adoptée dépend essentiellement de la manière d’utiliser les thèmes au profit de l’entreprise. Tant qu’à participer, il faut le faire bien. Même si l’Internet ne fait pas la seule réputation de l’entreprise. Le bouche à oreille ou l’écran à écran sur Internet est aussi rapide qu’un éclair. Pour attirer l’attention, l’entreprise devra engager un support visuel très attrayant. Ensuite pour susciter l’intérêt, la police des textes devraient être efficace et convaincant afin de créer le désir et provoquer l’achat. Le système AIDA[25] est proportionnel à ce site. Le scoop.it devra publier un article assez convaincant et palpitant pour provoquer un vrai buzz sur Internet.
Les intervenants appelés curateurs complètent les thèmes proposés. Bien que ce ne soit pas une priorité, la collaboration existe sur Scoop.it. Par ailleurs, l’avantage des curateurs est d’obtenir leur quelques 15mn de gloire lors de la publication.
Pearltrees est le réseau qui se rapproche le plus de Scoop.it, quoique la différence réside dans l’alignement des idées. Scoop.it se concentre sur les verticaux[26] complétés par les utilisateurs. Le réseau fonction comme un blog où les curateurs s’expriment sur un thème précis (à la même manière que Twitter mais en plus simple).
Toutefois, l’accès au service est surveillé par des invitations. En outre, ce n’est pas tout le monde qui peut y entrer. Il faut une invitation (soit un modèle de recommandation). Avec une édition sous forme de magazine, Scoop.it permet réellement de se créer une sorte de revue de presse sur un thème.
Pour l’entreprise, naviguer sur cet outil en vogue est intéressant. Le réseau est en plein expansion et son statut sélectif lui accorde une certaine valeur pour la qualité de la curation.
4-4- L’utilité des réseaux sociaux pour l’entreprise
Les réseaux sociaux à priori n’étaient pas conçus pour un usage professionnel. Mais avec le grand boum de Facebook, de Twitter,… l’entreprise comprit bien tard l’influence qu’avait le réseau social dans la relation des personnes, entreprise-client.
Le CRM[27] devient de plus en plus obsolète. Avec l’Internet, le SNM[28] domine considérablement la relation client-entreprise. La clé du SNM se résume en 3 points :
- Collecte de données sur les interventions des internautes
- Interprétation des informations reçues
- Action sur les réseaux sociaux.
Cela signifie que l’entreprise doit se préparer à son entrée dans le monde du réseau social grand public. Il est inutile de foncer tête baissée dans un réseau social sans savoir son fonctionnement des segments de personnes utilisateurs,… L’erreur induite par la mésestimation du réseau social peut être couteuse sur l’image de l’entreprise et de la marque qu’il veut vendre.
Ainsi, il est impératif d’étudier préalablement le fonctionnement du réseau social avant de s’investir dans le concept. La stratégie adoptée pour le lancement de l’entreprise dans un réseau social est significative de son avenir et de son e-réputation. Une entreprise qui fait une mauvaise première impression obtient rarement l’intérêt des internautes.
L’engagement de l’entreprise dans un réseau social doit susciter l’intérêt des consommateurs pour la marque. Autrement dit, un réseau social lors de son lancement doit faire l’effet d’un véritable buzz sur Internet. Certes, ne pas faire un buzz n’équivaut pas obligatoirement à un fiasco. Néanmoins, faire l’objet de l’attention des internautes est un excellent moyen pour dire : « Hey dude, I’m here[29] »
Le réseau social est tellement populaire de nos jours, qu’elle rivalise avec la presse et les autres mass-médias. Quand vous faites attention aux personnes qui vous entourent dans la rue. La plupart sont baissées dans leur téléphone. Les raisons de cette attention pour leur mobile n’étant pas l’observation d’une nouvelle sur TF1. Il s’agit d’un abonnement sur les réseaux sociaux.
L’entreprise a tout intérêt à faire partie d’un réseau social pour mieux approcher les internautes et entendre leur avis. Qui sait les informations qu’ils transmettent, pourraient être intéressantes ?
Ce schéma représente la triade réseau social-entreprise-consommateur. Dès lors où l’entreprise saura utilisée le facteur réseau social, il aura les consommateurs de son coté. Et inversement, quand l’entreprise comprendra le comportement des internautes. Il arrivera à maitriser le réseau social où il est abonné.
Ainsi, à tout prix, l’entreprise devra commencer sa stratégie en écoutant les internautes. En étudiant le comportement de ces derniers, il pourra enfin adapter sa stratégie de communication en fonction de ce que les consommateurs veulent véritablement.
Schéma 1 : triade réseau social-entreprise-consommateur
4-5- Dangers et limites des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux complètent les besoins de l’entreprise à la recherche de nouveau marché. Ils disposent de plusieurs avantages pour l’entreprise mais peut aussi faire l’objet d’un frein[30] à l’activité de l’entreprise.
Une étude[31] identifiait les principales difficultés de certains erseaux sociaux. En outre, ce qui fait l’excellence de l’un, constitue un frein pour les autres. Ainsi, nous savons que pour :
- Facebook : Le réseau social enregistre plusieurs internautes abonnées. Néanmoins, il lui est reconnu des problèmes de fishing[32] ou des attaques par des virus malveillants.
- Twitter : présente des problèmes de spam[33]. En outre, il y est possible d’envoyer des messages à d’autre utilisateur par mégarde.
- LinkedIn : le système de filtrage des admis dans un groupe n’existe pas. Ainsi, toutes personnes de bonne ou de mauvaise foi peuvent faire partie du groupe et d’agir de manière à casser ou à bonifier l’image et la réputation du groupe
4-6– Les enjeux des réseaux sociaux pour les entreprises
Les enjeux des réseaux sociaux consistent en premier lieu de la politique d’action de l’entreprise, la seconde repose sur la vulnérabilité de l’entreprise à l’encontre des messages diffamatoires.
L’entreprise doit élaborer une stratégie de communication importante et prévoir l’utilisation des modérateurs de web afin d’éliminer tout message à caractère négatif, et qui représente une critique gratuite. L’entreprise doit rester vigilent à ce que les messages envoyés par les internautes restent à la fois neutres et personnels. Il est important de savoir garder la notion de civilité et de respect mutuel.
Ainsi, la stratégie de l’entreprise doit prévoir les supports visuels de son compte. Il lui faut impliquer immédiatement la marque à vendre ou commencer doucement par la connaissance de l’entreprise en générale.
L’autre enjeu est la réputation de l’entreprise. Ce critère dépent essentiellement de la maitrise de la stratégie. Néanmoins, il est possible de pouvoir gérer correctement sa stratégie d’action et être victime d’une diffamation. L’entreprise devra prévoir cette éventualité afin de ne pas entacher sa réputation. Plusieurs personnes peuvent profiter du statut d’anonymat engagé par les réseaux sociaux, pour lancer des polémiquées.
L’entreprise peut être victime de l’une de ces agressions. Et le comble est que plus le réseau social est de notoriété publique, plus le risque de transmission de message négative, d’agression verbale-écrite est élevée.
4-7- L’avenir des médias sociaux
La durée de vie des réseaux sociaux en moyenne est de 5ans. On prétend qu’au bout de cette échéance, d’autres réseaux sociaux auraient fait leur apparition et devancés les anciens.
Toutefois, cette théorie ne s’impose pas obligatoirement. Les réseaux sociaux ne sont pas obligatoirement voués à l’extinction. Avec l’amélioration des applications et des offres, la vie des medias sociaux s’annoncent encore meilleure.
Si nous nous projetons dans l’immédiat et à court thermes, l’avenir des réseaux sociaux sont encore prometteur. Le bouleversement apporté par l’Internet est encore influent. Et le résultat de la mondialisation est toujours d’actualité. Ainsi, les pays du monde où l’accès Internet est encore difficile promettent un avenir rentable pour les réseaux sociaux.
Toutefois, pour une projection à long thermes, les réseaux sociaux actuels risquent de disparaitre de la même manière qu’ils sont apparus. Si les problèmes et les risques que nous enregistrons à présent, persistent et ne trouvent pas leur solution. Alors, l’avenir des réseaux actuels s’annonce sombre. Néanmoins, cette hypothèse se prononce pour les réseaux actuels, non pour le web social, les medias sociaux.
Génération Y : Moteur du social marketing
Les établissements scolaires commencent à trouver l’utilité des medias sociaux. En ce sens, les entreprises peuvent réaliser le même parcours que ces écoles. En effet, il s’agit de repérer le début de conversations sur les réseaux sociaux et d’en faire bon usage.
Le réseau social devient ainsi, un moteur du social marketing de l’entreprise, parce qu’il permet d’évaluer l’influence des medias sociaux sur la marque, de manager l’e-réputation de l’entreprise,… Par cette manipulation, l’entreprise assure une prospection de son activité. La plateforme du réseau social admet la gestion de l’information et de la communication de l’entreprise.
La génération Y propose un genre de veille stratégique en marketing. Le moteur social permet de garder une longueur d’avance avec ses concurrents et assurer le lien avec les consommateurs. Le web 2.0 accorde une importance capitale à la réalisation des retours clients. L’entreprise moderne ne peut se défaire des réseaux sociaux même si ceux-ci sont fortement critiquer par des internautes. En effet, les réseaux sociaux sont accusés de nouveau capitalisme libéral, où le paradis publicitaires pullule et empêchent toute créativité.
Toutefois, personne ne peut nier l’effet viral de ces réseaux (notamment Facebook), qui malgré l’intervention de nombreux contestataires[34] ne cesse de voir le nombre d’utilisateur augmenté. Cette situation dénote un avantage réel pour la stratégie marketing des entreprises.
Pour l’EMERAUDE, l’inscription aux différents réseaux sociaux est fortement recommandée. Le service devra choisir quel image elle veut envoyer de lui-même avant de s’abonner sur les réseaux sociaux pour éviter tout malentendu.
Nous supposons une utilisation du réseau social Facebook. L’intérêt de ce réseau est sa zone de couverture. Bien que nous reconnaissions la faiblesse et le risque de fishing sur Facebook, ce dernier admet tout de même une large possibilité d’action pour la création d’un compte et d’un groupe d’activité. La notion de confidentialité est assez serrée, même si certaine personne arrive à se sortir de la surveillance du site.
Toutefois, l’entreprise devra prévoir l’utilisation d’un modérateur pour surveiller la publication des internautes et pour amener le sujet de discussion à la stratégie préparée par le groupe.
Les stratégies :
- ouverture sur un large public d’internaute : les différents blogs assurent la visibilité en ligne de l’entreprise et expose leur avantage concurrentiel auprès des consommateurs potentiels.
- proximité client : les échanges et la communication s’établissent entre l’entreprise et ses consommateurs. Il donne l’impression aux internautes que leur interlocuteur est tout près, un ami avec qui on partage des passions communs,…
- amélioration du ROI[35]: Le client est ROI. Ainsi, le réseau social permet le renforcement de la relation de l’entreprise avec son ROI. Et surtout optimiser les possibilités des blogs par le biais de la coopération avec d’autres entreprises.
- positionnement de la marque
4-8- Le référencement
Plusieurs moyens sont utilisés par les internautes pour accéder au site. Voici un récapitulatif de la situation existante.
Adresse directe/favoris/mailing | -18% |
Moteur de recherche | 4% |
Entrée depuis un autre site | 4% |
Liste des phrases clés (émeraude) | 84% |
Liste des mots clés (émeraude) | 54% |
Pour le cas de l’adresse directe/favoris et mailing, une baisse de 18% est donc remarquée.
Si nous prenons par exemple le cas des mots clés, notons que le choix des mots clés se fait par l’entreprise elle-même. Il y a une différence entre « émeraude » et « emeraude » dans les moteurs de recherche.
Pour améliorer la visibilité du site dans les moteurs de recherche tels que google, il est conseillé à l’entreprise d’améliorer son référencement, notamment son référencement naturel.
Certains disent que ce type de référencement est destiné pour les fainéants : un jugement trop hâtive dirait-on car le référencement naturel est un moyen subtil pour obtenir de bons résultats et pas des moindre. Comment procéder ? Pas si facile qu’il ne semble l’être. En terme technique, le référencement naturel est aussi appelé SEO ou search engine optimization ; et comme son nom l’indique il s’agit d’optimiser un contenu. Mais par quels moyens ? Le contenu en est le point fort ; ainsi, il doit être original, unique et bien distinct car en cas de plagiat, le site sera pénalisé par Google. Qui dit bon référencement dit meilleure parution sur Google. En conséquence, il faut respecter ses principes. Pour chaque page du site, il faut un contenu original avec quelques paragraphes. L’idée est de choisir le système de la pyramide inversée. Ainsi, le premier paragraphe comprendra les principaux mots clés. Un contenu dense comprendra entre 500 à 800 mots soit 65 caractères par ligne. Il faut choisir un titre accrocheur et pour des phrases simples, faciles à comprendre et frappantes pour l’internaute.
Pour les mots clés, il faut opter pour les termes les plus utilisés par l’internaute. En prenant l’exemple de l’e-réputation, il faut se demander quel terme l’internaute écrira en premier : e-réputation, ereputation, eréputation ou réputation numérique ; car bien que le sens est le même, ce sera votre bon mot clé qui fera que le site apparaitra en première page ou au contraire, ne sera pas vu par Google. Le singulier le pluriel entre aussi en jeu ; habituellement, les internautes préfèrent le singulier. Enfin, il ne faut pas mettre de termes entre les mots-clés : rendez vous contrôle technique et non rendez vous pour le contrôle technique.
4-9- Les e-mailings
D’après les données récoltées au sein de l’administrateur du site, voici l’avancée des inscriptions pour la réception des e-mailings. Notons qu’il s’agit des courriels envoyés par l’entreprise dans le but de tenir au courant les clients sur les nouvelles offres, les nouvelles opportunités proposées par les entreprises. Deux cas peuvent donc se présenter :
- L’entreprise remplit une base de données
- Les clients s’inscrivent eux-mêmes
Pour les données que nous avons recueillies, il s’agit de l’inscription faite par les clients eux-mêmes. Nous n’allons pas mentionner les pseudos des visiteurs mais ce qui nous intéresse c’est la date d’inscription et l’évolution de celle-ci au fil des jours, des semaines et des mois.
Nous avons uniquement relevé les données de cette année à partir du 01 Janvier 2012.
Date d’inscription |
09/05/2012 |
04/04/2012 |
03/04/2012 |
24/03/2012 |
22/03/2012 |
21/03/2012 |
08/03/2012 |
03/03/2012 |
15/02/2012 |
08/02/2012 |
30/01/2012 |
26/01/2012 |
26/01/2012 |
23/01/2012 |
16/01/2012 |
14/01/2012 |
Ce tableau nous montre que les inscriptions se font, mais elles sont rares. Nous n’avons presque pas plus d’une inscription par jour.
En conséquence, nous estimons que pour booster la notoriété de l’entreprise et pour que les clients viennent à l’entreprise, il est nécessaire d’améliorer les campagnes d’e-mailings. Pour cela, l’entreprise aura besoin de :
- Constituer une base de données de clients potentiels
- Formuler une plaquette d’entreprise : une plaquette servira de supports, axée sur la manière de faire l’entreprise, ses activités, ses offres. Une plaquette se veut être attrayant (possibilité d’utilisation de nombreuses couleurs), claire et concise.
- Rédiger le contenu de l’e-mailing : notons que pour que l’e-mailing soit fiable c’est-à dire reçu par le destinataire, il faut le faire court, sans trop de couleurs (surtout pas de rouges) et très explicite, le plus clair possible. Il faut aussi savoir que les internautes ne lisent pas toujours tout le contenu d’un e-mailing venant des entreprises, donc, il faut mettre tout ce qui est nécessaire à connaitre dans les 2 premières lignes de l’e-mailing. Si le contenu lui plait, il ira jusqu’à la fin de l’e-mail. Dans le cas inverse, il n’ouvrira même pas le contenu.
CONCLUSION
Pour conclure, la notoriété est un concept parfois difficile à mesurer. L’existence du web 2.0 et des réseaux sociaux actuels sont, selon nous, une grande opportunité pour l’entreprise de se faire connaitre un peu plus et ainsi, améliorer sa notoriété. Voici les quelques points à retenir pour cela :
- Participer dans les réseaux sociaux
- Concevoir les e-mailings
- Améliorer son référencement
Une fois le site bien référencé, les partenaires n’hésiteront pas à chercher une collaboration qui se nomme le Netlinking.
Nos théories ont été justifiées : la publicité est ralliée aux e-mailings tout comme elle est en relation étroite avec les réseaux sociaux. En effet, y participer est en quelque sorte une publicité, une image que l’on aimerait forger dans l’esprit des consommateurs.
Notons que lorsque l’entreprise obtient un bon trafic c’est-à dire une évolution croissante de nombre d’internautes visitant le site, cette action contribuera à une évolution de la Page Rank de l’entreprise. La Page Rank est un outil qui sert à mesurer la popularité d’un site.
Avec l’évolution rapide des inventions, l’entreprise se doit de faire une veille technologique pour être à même de répondre à chaque besoin de ses clients. Pour cela, elle aura besoin de se mettre au courant au jour le jour sur quelconque nouveauté pouvant influencer ou aider à améliorer sa notoriété.
Une question se pose alors : faudra-t-il toujours suivre les nouveautés technologiques utilisées par les entreprises concurrentes, qu’elles soient adaptées aux principes internes de l’entreprise ou non ?
BIBLIOGRAPHIE
- TISSERON Serge, Les ressorts de la publicité « Les neuromarketing, vraie ou fausse menace ? » Extrait du journal Réforme n°3192, 28 septembre 2008
– BERNARD Philippe « Les limites des médias de masse (Part. 9) : Les tabous et la provocation » nouveau-marketing.com, 04 Aout 2007.
- Quinton Philippe, p.75, 1997
- Décaudin J.M. « Glossaire de la communication marketing » Economica, 1996.
- Aaker D. « Le management du capital-marque » Dalloz, 1994.
- GUILLOU Benjamin « Une approche multidimensionnelle de la marque et des notions adjacentes » CREG, 2009.
- Le dictionnaire de la langue française Larousse, 2009.
- RATIER Michel « L’image de Marque à la Frontière de Nombreux Concepts » IAE Université de Toulouse 1, p2, 2003
- [1] »Une approche multidimensionnelle de la marque et des notions adjacentes »cit.
- Le management du capital-marque » op.cit.
- [1]KORCHIA Michael « Connaissances de la marque : définitions et mesures » Congrès de l’AFM, Saint-Malo, mai 2004.
- « L’image de Marque à la Frontière de Nombreux Concepts » op.cit p2.
- Quelques applications emblématiques du web 2.0” dans les-infostrateges.com
- « Complémentarité des réseaux sociaux et des blogs pour l’entreprise ». Olivier CREICHE, Editeur américain pour des blogs, Directeur General Europe de Six-Appart.
- « Pourquoi je quitte MySpace et pourquoi vous devriez en faire autant ? » par Malo-Net le 09 Décembre 2007
WEBIOGRAPHIE
- http://www.journaldunet.com/management/pratique/creation-d-entreprise/905/faire-une-etude-de-marche.html
- http://www.ecostat-franceclat.fr/Popup.asp?Fichier=704&Secteur=1
- http://www.precieux-conseils.com
- http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/information-et-communication/1re-stg/213328.html
- http://perso.univ-rennes1.fr/benoit.le-maux/Echantillon.pdf
Liste des graphiques :
Graphique 1 : Evolution du Chiffre d’Affaires en milliards d’euro de la bijouterie-horlogerie en 2011
Graphique 2 : Evolution annuelle CA de 2001 à 2011
Graphique 3 : Segmentation de clients de l’EMERAUDE
Graphique 4 : Stades de notoriété
Graphique 5 : Niveau de notoriété
Graphique 6: Sondage d’opinion
Graphique 7: Evolution du trafic entre Septembre 2011 et Juillet 2012
Graphique 8: Répartition du trafic par jour
Graphique 9 : Evolution CA entre 2011 et 2012
Liste des tableaux
Tableau 1 : Structure des ventes de bijouterie-horlogerie entre 2010 et 2011
Tableau 2 : exemples de sources primaires et de sources secondaires
Tableau 3 : Evolution du trafic entre Septembre 2011 et Juillet 2012
Liste de schéma
Schéma 1 : triade réseau social-entreprise-consommateur
[1] Catégorie Socio Professionnelle
[2] http://www.journaldunet.com/management/pratique/creation-d-entreprise/905/faire-une-etude-de-marche.html
[3] http://www.ecostat-franceclat.fr/Popup.asp?Fichier=704&Secteur=1
[4] http://www.precieux-conseils.com
[5] Quinton Philippe, p.75, 1997
[6]« L’image de Marque à la Frontière de Nombreux Concepts » op.cit p2.
[7] Livre Gouvernnec
[8] User generated content en anglais soit le contenu généré par l’utilisateur
[9] Flux Real simple syndication est une dénomination de la constitution d’une standardisation technologique qui consiste à inciter une information définie vers l’utilisateur cible. Nous parlons du concept « push » de l’information.
[10] “Quelques applications emblématiques du web 2.0” dans les-infostrateges.com
[11] Roland Materne
(Commissaire adjoint EASI-WAL en charge de la simplifi cation administrative)
Dominique Desuenne
(Economiste)
[12] http://www.collectionscanada.gc.ca/education/008-3010-f.html
[13] http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/information-et-communication/1re-stg/213328.html
[14] http://perso.univ-rennes1.fr/benoit.le-maux/Echantillon.pdf
[15] Livre Facebook, Twitter, et les autres « Intégrer les réseaux sociaux dans une stratégie d’entreprise » de Christine Balagué et David Fayon
[16] Anthropologue d’origine anglaise
[17] Sociologue français
[18] Nom d’utilisateur que l’internaute crée, invente pour le dénommer. Ainsi, toutes les intervenants du site le contactent par cette appellation
[19] C’est un support photo utilisé par l’internaute pour reflétera son image. Un avatar n’est pas obligatoirement un personnage humain, il pourrait être un personnage de bande dessiné, une photo montage,…
[20] « Complémentarité des réseaux sociaux et des blogs pour l’entreprise ». Olivier CREICHE, Editeur américain pour des blogs, Directeur General Europe de Six-Appart.
[21] Ancien écriture du réseau social, actuellement il est représenté par My___
[22] Traduit de l’anglais signifie gazouillis
[23] « Twitter User Statistics REVELEAD » par huffingtonpost.com en 2010, reconnait la célébrité du réseau social, avec une évaluation de 105millions d’utilisateurs de Twitter dans le monde.
[24] Cela signifie que le compte est suivi par des personnes. Ce terme a été traduit en français par abonnement.
[25] Attention, Intérêt, Désir, Action
[26] La participation au thème représente l’expression du ressenti des utilisateurs (le curateur). Ces interventions constituent la base du media thématique ou verticaux.
[27] Customer Relationship management, soit la gestion de la relation client par le biais des mails,…
[28] Social network management, ou le réseau social est l’outil de communication avec le client
[29] Traduite en française en “Hey, les gars, je suis là”
[30] Réseaux sociaux attention danger sur exclusiverh.com
[31] Etude réalisée par Forrester sur l’utilisation des réseaux sociaux se basant sur près d’un millier de témoignage
[32] Il concerne le vol de données personnelles et confidentielles par le biais de l’Internet
[33] Message indésirable
[34] « Pourquoi je quitte MySpace et pourquoi vous devriez en faire autant ? » par Malo-Net le 09 Décembre 2007
[35] Return Over Investment
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