La box domotique : quel marché intégrer ?

 

Les objets communicants ou l’internet des objets semble être la nouvelle tendance en matière de nouvelle technologie. On parle alors de maison intelligente, de maison connectée. Mais pour rendre la maison intelligente, l’ancienne domotique ne suffit plus. Il faut une nouvelle technologie innovatrice qui permettrait d’associer le coté pratique, le confort, et l’économie d’énergie surtout dans un monde aussi soucieux de la protection de l’environnement. Le marché de la box domotique est actuellement en pleine expansion car celle-ci semble associer ces besoins.

Allant des grandes entreprises du bâtiment et de la construction comme Somfy aux start-up comme notre société, les entreprises qui proposent la box domotique sont nombreuses. La concurrence est donc rude. Pour assurer sa croissance, il faut à notre société un nouveau marché. Après une étude de marché selon les Cinq forces de Porter, nous en sommes arrivé à la conclusion qu’intégrer le marché de la santé serait le plus rentable pour notre société.

INTRODUCTION

Le marché de la domotique n’a jamais vraiment décollé. Pourtant, depuis 2009 les principaux freins semblent se desserrer avec l’arrivée des « box domotiques » ou de la « domotique 2.0 » assorties de promesses variées, notamment sur la réduction des consommations énergétiques de foyers et qui rendent la « maison intelligente » ou « la maison connectée ».

En effet, les problématiques de développement durable et de la consommation énergétique des logements sont de plus en plus présentes dans les esprits et les comportements. Depuis quelques années, avec le Grenelle de l’environnement, la législation favorise les investissements des particuliers et des entreprises dans ce sens. Les émissions de gaz à effet de serre (carbone, méthane, gaz fluorés…) liées aux activités humaines sont aujourd’hui reconnues comme ayant un réel impact sur notre planète, et leur limitation une priorité pour toutes les entreprises. Nous sommes donc tous concernés par la politique environnementale, c’est un enjeu important pour la survie de notre planète.

Aujourd’hui, étudier le marché des box domotiques, revient à étudier le marché de « la maison connectée ». En effet,  les normes RT2012 écologiques, la démocratisation des tablettes et Smartphones, la fiabilité des technologies sans fil et l’émergence des objets connectés font que toutes les conditions sont enfin réunies pour faire de la « maison intelligente » un véritable marché de masse. La Box domotique n’étant que le vecteur de communication des « internet objet ». Selon une étude réalisée par le cabinet Coda Stratégies, le marché de la domotique pèserait en 2013 près de 6 milliards d’euros en Europe, dont 18 % en France, soit 900 millions d’euros. Certaines Box Domotique plus avancées technologiquement permettent également de piloter des appareils liés à la santé ou au maintien à domicile des personnes âgées, on parle alors de « Silver économie ».

C’est dans ce paysage naissant et déjà extrêmement concurrentiel que Notre société doit se positionner et prendre des parts de marché. Créée en mars 2013, Notre société propose des applications domotiques novatrices, qui vont bien au-delà des offres de scénarisations actuelles proposées au grand public et au monde de la santé ainsi qu’au maintien à domicile des personnes âgées (Silver Economie).

En effet, la technologie développée par Notre société, permet de faire communiquer un ensemble de connecteurs ou d’objets communicants, utilisant des protocoles de communication différents. Cette uniformisation de protocole était jusqu’ici un frein, car chaque constructeur proposait des box avec leurs propres motorisations ou leurs propres connecteurs compatibles avec leurs protocoles de communication.

Cette Technologie novatrice et ouverte qui est le savoir- faire de Notre société lui permet donc de se positionner sur différents marchés et pas seulement celui de la « maison connectée ». C’est l’atout technologique de Notre société. La plateforme de Notre société offre des services transversaux. Nous verrons, que par rapport à ces services transversaux, un problème se pose. Parmi les marchés potentiels de croissance identifiés et considérés par la société XX, lequel recommander à moyen terme?

Conscient que nous sommes sur un marché de masse, à destination du grand public, Notre société, décide de l’adresser, par le biais des opérateurs Télécoms, en intégrant sa plateforme M2M aux box internet.

En attendant, Notre société, qui contrairement à sa concurrence ne possède les moyens financiers, ni les canaux de distribution et qui en plus est une jeune entreprise se doit de trouver des marchés « d’opportunités ».

J’ai intégré Notre société en tant que Responsable commercial avec pour mission d’identifier ces marchés. Cette problématique, qui est le thème de mon mémoire, représente plusieurs enjeux :

• Un enjeu économique : L’identification des marchés est primordiale pour Notre société, car en tant que jeune entreprise, sa croissance en dépend.
• Un enjeu markéting : Définition des DAS (Domaines d’Activité Stratégique), qui permet à Notre société de se définir et d’être lisible y compris sur le marché des Box domotique.
• La crédibilité comme acteur incontournable des acteurs de la maison connectée.
• Un enjeu personnel et professionnel. En effet elle représente pour moi l’opportunité de décliner une stratégie commerciale adéquate et qui sera vecteur de succès.

Aussi, dans un premier temps, nous examinerons le marché des box domotique d’une manière globale afin d’apporter une analyse environnementale de l’entreprise par la méthode PESTEL. Cette analyse sera pertinente car chacune des dimensions décrite par l’analyse PESTEL (Politique, Economique, Sociétal, Technologique, Environnement, Légal) sont susceptibles d’avoir une influence sur la demande, l’offre et l’intensité concurrentielle. Nous tâcherons de les classer par ordre d’importance.

Ainsi une fois connaissant les facteurs d’influence, nous pourrons dans une seconde partie mener une étude sur différents marchés potentiels susceptibles d’être des marchés dit « d’opportunité ».

Nous verrons également que cette étude des marchés « d’opportunité » traduit la définition des DAS de Notre société, jusqu’ici non clairement définie.

Notre mènerons cette étude sur quatre cibles l’industrie agroalimentaire, les communes, les fabricants d’automatismes et enfin les assureurs « car les fonctionnalités d’alarme réduisent la facture en cas de cambriolage » dit Olivier Courtade PDG de Myxyty. Ils ont été choisis, pour leur situation et présence géographique ainsi que par leurs poids économique dans la région, l’industrie agroalimentaire étant un pilier de l’économie bretonne.

Les communes du fait de leurs enjeux de 2020 imposé par Kyoto (grenelle de l’environnement), et enfin les fabricants d’automatismes du fait de leur clientèle principalement des particuliers. De plus, nous avons, été choisi par un grand fabricant de volets roulants pour les équiper de box domotique. Raison de plus pour s’engouffrer dans ce marché.

L’analyse PESTEL et l’analyse PORTER, nous permettrons dans une troisième partie, d’apporter des pistes de recommandation stratégique et sur la définition des DAS et donc des marchés potentiels à adresser à moyen terme.

 

 

PARTIE 1 : Analyse de la situation de l’entreprise

 

• Approche par le PESTEL

 

• Généralités sur l’analyse PESTEL

Chaque entreprise évolue dans un environnement spécifique. De ce fait, l’analyse PESTEL tient une grande place lors de l’analyse de la situation d’une entreprise. Elle permet d’appréhender les facteurs macro-environnementaux qui sont susceptibles d’influencer le fonctionnement de l’entreprise mais surtout sa part de marché. Cette analyse approfondie et structurée permet à l’entreprise de ne manquer aucun détail concernant les facteurs qui peuvent avoir un impact sur son développement.

Les facteurs environnementaux peuvent se classer en quatre (4) catégories dans l’analyse PESTEL. Nous allons définir globalement chaque catégorie pour mieux effectuer par la suite l’analyse de Notre société.

 

• Les facteurs politiques : les politiques économiques de l’Etat affectent d’une manière où d’une autre le fonctionnement de l’entreprise. L’entreprise est tenue de se conformer aux décisions en matière de politique commerciale et fiscale de l’Etat dans lequel elle est implantée. Par ailleurs, le développement de l’entreprise et la croissance de son marché dépend de la stabilité gouvernementale.
• Les facteurs économiques : l’entreprise est aussi sous l’influence des variations de l’économie telles que l’inflation et le chômage. Ces variables affectent particulièrement le chiffre d’affaire de l’entreprise.
• Les facteurs socioculturels : l’évolution du mode de vie de la société affecte l’entreprise dans la mesure où les besoins évoluent avec la société. C’est le cas de ces dernières décennies où les besoins ont été orientés dans le domaine informatique. En outre, les changements démographiques influencent aussi le fonctionnement de l’entreprise.
• Les facteurs technologiques : l’avancée de la recherche et l’émergence des nouvelles technologies sont des facteurs important pour l’entreprise. Avec le temps, certaines méthodes ou produits deviennent obsolètes du fait e l’avancée de la recherche.
• Les facteurs écologiques : Actuellement, les questions d’ordres environnementaux ont pris le devant de la scène internationale. Avec les sommets environnementaux et les différentes réunions internationales concernant la préservation de l’environnement, plusieurs lois sont imposées à l’entreprise notamment dans l’économie de l’énergie, l’économie des carburants.
• Les influences légales : ces facteurs concernent les lois sur le droit du travail ainsi que les normes de sécurité dans l’entreprise. Ils influencent le fonctionnement de l’entreprise dans la mesure où l’entreprise engage un certain budget pour respecter ces différentes législations.

 

Pour avoir une idée synthétisée de l’analyse PESTEL, nous avons ci-dessous un schéma de représentant les étapes de l’analyse PESTEL.

Source : Pearson France

Ce schéma représente les composantes de l’analyse PESTEL. L’utilisation des flèches signifie que tous ces facteurs influencent le fonctionnement de l’entreprise et le développement de son marché.

 

• La situation de l’entreprise selon l’approche PESTEL

Dans cette analyse PESTEL de Notre société, nous avons choisi de présenter les facteurs environnementaux selon leur degré d’importance pour l’entreprise. Pour une entreprise comme Notre société, il est évident que le facteur le plus important reste le facteur technologique. En effet, le développement d’une entreprise dans le domaine de la domotique dépend de l’évolution des autres types de technologies.

• La technologie

Au fil des années, le système d’automatisation s’est immiscé dans la vie quotidienne. Les produits automatisés sont destinés à nous faciliter la vie ou encore à faire des les tâches pénibles qui font perdre du temps. Ces produits effectuent un cycle précis de tâches, programmé à l’avance par l’utilisateur. Les systèmes automatiques sont utilisé par les ménages (la machine à laver, la cafetière), par les grandes entreprises de production (l’automatisation dans les usines), par la communauté elle-même (le métro, les ascenseurs, les radars automatiques).

On peut considérer ce système d’automatisme comme l’essence de la domotique. En effet, avec le développement de l’internet des objets, l’automatisme a connu une révolution. L’internet a révolutionné tout le système de partage d’information et de communication aussi bien pour les entreprises que pour chaque individu. Des recherches dans ce domaine sont effectuées dans la plupart des pays avancés. Aujourd’hui, la communication ne se limite plus entre les hommes mais s’étend entre les hommes et les objets d’où l’appellation « internet des objets ». L’internet des objets est défini comme des « objets ayant des identités et des personnalités virtuelles, opérant dans des espaces intelligents et utilisant des interfaces intelligentes pour se connecter et communiquer au sein de contextes d’usages variés »[1]. Dans ce sens, les objets peuvent être reliés à leurs utilisateurs par le biais d’internet à n’importe quel moment. Cette révolution a aboutit au concept de l’habitat intelligent. La Box-domotique contribue à ce concept de l’habitat intelligent. Au lieu de la domotique filaire qui ne peut se programmer qu’à l’intérieur de la maison, on peut depuis 2009 accéder au contrôle des appareils à partir des ordinateurs et des Smartphones par le biais d’internet.[2] L’arrivée la Box-domotique permet de repenser la domotique. Les éléments constitutifs de la maison tels que la lumière, les portes d’entrées, la ventilation ou le chauffage peuvent interagir en fonction de la situation.

Par ailleurs, les recherches concernant le développement de l’internet des objets bat encore son plein surtout dans les pays Européens[3]. Par ailleurs, en France, la dépense en recherche et développement constituent 2,1% du PIB[4]. Ces recherches permanentes constituent un atout particulier pour les entreprises comme Notre société.

Le développement des Smartphones est aussi un facteur influent sur le développement des produits de Notre société. Avec l’apparition de la Box-domotique en 2009, la domotique est reliée étroitement aux Smartphones. À partir de leurs Smartphones, les utilisateurs peuvent ouvrir leur portail, régler le chauffage… Le Smartphone ou téléphone intelligent a pris une place importante dans la société actuelle. Intégrant  un système d’exploitation comme les ordinateurs mais spécialement conçu pour les mobiles, son utilité est très variable selon les applications intégrés. Comme le contrôle de la box-domotique peut se faire à partir d’un Smartphone, l’augmentation de l’utilisation de ce dernier constitue une opportunité pour le marché de la box-domotique. L’année 2013 est marquée par une augmentation sensible de la vente des Smartphones dans le monde. 225 millions de Smartphones ont été vendus contre 210 millions de téléphones simples.[5]

Le développement du cloud computing (le stockage centralisé des Informations) influe aussi sensiblement le marché de la box-domotique. L’accès au cloud computing permet aux individus d’utiliser des logiciels virtuels sur leurs ordinateurs, leurs Smartphones ou leurs tablettes. La box-domotique est composée inclut un service web qui permet la gestion de la domotique par le biais d’un ordinateur ou d’une application sur le téléphone. Ce service web fonctionne grâce au concept du cloud computing.  Le développement et la multiplication des entreprises de cloud computing constitue donc un atout pour les entreprises qui fournissent la box-domotique.

Ce développement de la nouvelle technologie constitue aussi un apport dans le secteur économique, notamment concernant la réduction de la consommation en énergie.

 

 

• L’économie

La réduction de la consommation d’énergie est d’actualité que ce soit dans le domaine écologique ou le domaine économique. La situation de crise économique actuelle impose aux foyers de repenser leur dépense en énergie. Selon l’institut national de la statistique et des études économiques (insee), la consommation des ménages en énergie pour leur logement représente 4,8% de leur consommation totale, ce qui équivaut à la dépense en habillement et en loisirs. Ces dépenses sont plus élevées en province dans la mesure où les maisons sont des résidences individuelles et sont donc plus grandes.[6]

Il en est de même pour les entreprises ou les institutions. Dans ce cas la Box-domotique semble être une solution adéquate pour résoudre le problème consommation. En effet grâce à a domotique, il est possible d’obtenir un programme intuitif ou commandé à distance pour que le chauffage s’ajuste à la température du domicile.

Ce souci de diminution de la dépense en énergie constitue un marché d’opportunité pour la domotique, qui en permettant la réduction des coûts en énergie, propose une solution dont l’enjeu dépasse l’économie. La réduction de la consommation d’énergie relève aussi du domaine de l’écologie. Aussi, dans la partie qui suit, nous allons discuter de l’impact du facteur écologique sur le marché de la box-domotique.

 

• L’écologie

 

• Le protocole de Kyoto

Le souci de la réduction de la consommation en énergie et la réduction de l’émission de gaz à effet de serre date déjà de la décennie précédente. Le protocole de Kyoto a été signé par plusieurs membres des Nations Unies. Selon le site de l’UNFCCC (United Nation Framework Convention on Climate Change) : « Cet accord international, bâti sur la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, met en place des objectifs légalement contraignants et des délais pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés »[7].

Les pays ayant signé ce protocole se sont engagés à appliquer les mesures nécessaires pour la réduction de gaz à effet de serre, entre autre à l’  «  Encouragement de réformes appropriées dans les secteurs pertinents en vue de promouvoir les politiques et mesures ayant pour effet de limiter ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas réglementés par le

Protocole de Montréal »[8] La signature de ce protocole a contraint les pays signataires à mettre en place des dispositifs et à mettre des lois en vigueur pour promouvoir la réduction de l’émission de gaz à effet de serre et à la protection de l’environnement. C’est dans ce cadre que la France a mis en place le dispositif des certificats d’économie d’énergie et la règlementation thermique.

• Le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie ou CEE

C’est un dispositif créé par les articles 14 à 17 de la loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005. Ce dispositif est un instrument de la réduction de la consommation en énergie (la loi POPE). Il consiste à imposer aux vendeurs d’énergie appelés les obligés tels que les vendeurs en électricité, gaz, chaleur, froid, fioul domestique et nouvellement les carburants pour automobiles, à inciter leur client à réduire leur consommation en énergie. Un objectif est imposé à chaque obligé en fonction de son volume de vente. Un certificat est délivré pour les opérations de promotion de la diminution de la consommation d’énergie effectué par le vendeur obligé. Dans le cas où il ne remplit pas le quota de certificat qui lui est assigné, l’obligé peut racheter les certificats des autres vendeurs obligés. Lors du contrôle, une pénalisation de deux centime par KWh manquant doit être payée par le vendeur obligé.[9]

Néanmoins, les box-domotiques sont parfois mal vues sur le plan écologique. Malgré le fait que cette nouvelle technologie semble être une solution pour mieux gérer sa consommation d’énergie, elle reste une technologie dont la fabrication nécessite des matériaux rares, dont le processus de fabrication est aussi nuisible pour l’environnement. Cette autre facette de la box-domotique face à l’enjeu écologique constitue un risque pour le développement de son marché.

 

• Politique

Dans cette partie de notre analyse, nous allons étudier les impacts de la situation politique de la France pour le développement du marché de Notre société.

Selon le Fond Monétaire International, la France est classée parmi les pays avancés, elle possède 5,4% du PIB mondial.[10] Cette stabilité économique permet aux entreprises locales de développer leur marché, mais confère aussi à ces entreprises une certaine stabilité, car le risque est moindre concernant l’investissement (contrairement aux pays moins avancées dont le risque d’investissement est très élevé). De ce fait, Notre société peut profiter de cette stabilité pour le développement de son marché.

Néanmoins, il existe une certaine contrainte. La box-domotique est un produit sophistiqué qui n’est pas à la portée de tous. Toujours dans le cadre des facteurs politiques qui sont susceptibles d’affecter le développement de Notre société, on constate un taux de chômage assez élevé en France. Pour l’année 2012 le taux de chômage a atteint 10,3% et a augmenté jusqu’à 11% en 2013. C’est un chiffre relativement élevé si on considère le taux de nos voisins Européens comme l’Allemagne (5,5% en 2012 et 5,6% en 2013) et le Pays-Bas (5,3 et 5,1% ces deux dernières années)[11].

Cette évolution de la stabilité politique économique engendre un changement dans le milieu socioculturel de la population. En effet, dans la situation actuelle de la France, les besoins fondamentaux sont satisfaits. De ce fait, les individus recherchent à satisfaire d’autres besoins comme la recherche du confort, l’achat des nouveaux biens proposés sur le marché.

 

• Socioculturel

Le facteur socioculturel est une composante important de l’analyse PESTEL dans la mesure où la décision d’achat d’un consommateur dépend en grande partie du milieu social et culturel dans lequel il vit.

• Le confort

Le confort est défini par l’historien John E. Crowley comme une « une auto satisfaction conscient de la relation entre son corps et son environnement physique immédiat »[12]. Selon cette définition, la notion de confort serait une résultante de l’interaction du corps avec son environnement. Le concept du confort est donc relié à l’appréciation individuelle de son environnement physique. Par ailleurs, la notion de confort dépend du milieu socioculturel de l’individu. Un individu venant d’un pays développé n’aura pas la même conception du confort qu’un individu vivant dans un pays moins avancé, d’une classe sociale inférieure. La notion de confort devient une norme qui diffère selon le milieu social et culturel. Le confort est donc l’interaction de l’appréciation individuelle de son environnement physique et du milieu social duquel l’individu est issu.

Avec le développement de la société industrialisée et l’évolution technologique, la notion de confort n’a cessé d’évoluer. Un rapport du Credoc stipule que : « Dès le début des Trente glorieuses, le confort est catégorisé par l’INSEE, dans le recensement de 1946, en fonction de l’existence d’une cuisine, d’un cabinet d’aisance, d’un cabinet de toilette et selon la connexion aux réseaux d’électricité et de gaz, de l’alimentation en eau, et du tout-à-l’égout »[13]. Le confort est défini ici comme une norme. Tout habitat ne répondant pas à ces normes ne peuvent pas être qualifiés de confortables.

De nos jours, la notion de confort va bien au delà de l’accès à l’électricité ou le chauffage. Avec le développement de la technologie, la norme en termes de confort a beaucoup évolué. Cette évolution de la norme est à l’origine des recherches pour l’amélioration du confort dans l’habitat. C’est d’ailleurs dans cette optique que la domotique a vu le jour. Aujourd’hui, pour rendre les nouvelles constructions plus attrayantes et pour obtenir une part de marché importante, les entreprises de construction de bâtiments sont constamment à la recherche de nouvelles technologies. La box-domotique est une alternative plutôt intéressante pour ces nouveaux bâtiments. En effet, dépassant l’ancienne domotique qui n’était accessible qu’à l’intérieur de la maison, la box-domotique permet à l’utilisateur d’interagir de loin avec son habitat. Cette nouvelle technologie révolutionne la notion de confort. On a défini précédemment le confort comme une résultante de l’individu et de son environnement. Grâce à la box-domotique, l’individu peut interagir avec son environnement à distance.

• Une société de consommation

La seconde composante que nous allons étudier est le fait que nous sommes actuellement dans une société de consommation. Depuis la fin de la guerre mondiale, l’économie mondiale tend à une uniformisation grâce à la mondialisation et à la libre circulation des produits. La psychologie du consommateur a été affectée par cette révolution dans le domaine de l’économie. Selon l’étude de Jean Baudrillard[14] La procuration d’un bien ne sert plus à satisfaire un besoin déterminé, mais plutôt à se différencier des autres. Ce système amène chaque individu à toujours vouloir se procurer un bien différent, un bien nouveau. Et le fait est que l’avancée de la technologie permet aux entreprises de production de proposer régulièrement de nouveaux produits sur le marché. Dans cette optique, comme la box-domotique est un produit assez récent (bien que la domotique soit sur le marché depuis une décennie, l’aspect informatique de la box-domotique en fait un produit nouveau), son marché est encore très vaste, les consommateurs de ces produits étant encore attirés par la nouveauté.

• L’augmentation de l’espérance de vie et la santé[15]

Au premier Janvier 2013, la France compte au total 65,8 millions de personnes. Le taux d’accroissement de la population en 2012 est de 4,6 ‰. Cette augmentation de la population est accompagnée d’une augmentation du pourcentage de personnes de plus de 65 ans. Toujours selon un tableau de l’Ined, la part des personnes de plus de 65 ans serait de 26,6 en 2060 contre 16,6 en 2010. Jusqu’en 2035, la proportion de personnes de plus de 65 ans augmentera fortement (indépendamment de l’évolution de la population) du fait du passage à cet de la génération du baby-boom. Après cette forte augmentation le vieillissement de la population se stabiliserait. Par ailleurs, actuellement, la France compte vers les 15000 centenaires, soit 13 fois plus que dans les années 1970. On constate aussi que la moitié des centenaires vivent à domicile[16].

La question qui se pose est comment cette évolution de la population vers le vieillissement peut affecter le marché de la box-domotique. Les personnes âgées de 65 ans et plus constitue un marché pour la domotique dans la mesure où ces personnes rencontrent des difficultés à exécuter les différentes tâches dans la maison comme l’ouverture des volets roulants ou l’ouverture d’un grand portail. La domotique constitue donc une solution pour ces personnes pour leur faciliter la vie à domicile.

En outre, le marché de la domotique tend actuellement à percer les matériels médicaux. L’intégration à la centrale domotique des matériels médicaux peut révolutionner le mode de vie des personnes âgées qui préfèrent rester à domicile, surtout ceux qui suivent un traitement par l’intermédiaire de matériel médical. Ce système profite aussi aux personnes présentant un handicap et leur permettent d’effectuer eux-mêmes des tâches qui, auparavant, nécessitait l’aide d’une autre personne.

• Le facteur légal : La Règlementation Thermique (RT) 2012

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France. Ses dépenses représentent 42% de la dépense énergétique totale.[17] Avec l’augmentation du prix de l’énergie, les plus modestes ont du mal à couvrir les dépenses en énergie surtout au niveau du logement. C’est pourquoi le Grenelle de l’environnement a décidé de procéder à une campagne de réduction de la consommation en énergie surtout dans le secteur du bâtiment. La mise en place de la première RT en 1974 a établi un objectif qui est de réduire la consommation en énergie des nouveaux bâtiments de moitié. La nouvelle RT de 2012 prévoit de diviser la consommation des nouveaux bâtiments par 3. Ainsi la consommation de ces nouveaux bâtiments doit être égale à 50KWh/m2/an. La RT 2012 prévoit plusieurs moyens à mettre en œuvre pour que les nouveaux bâtiments puissent réduire leur consommation en énergie et entrer dans la catégorie bâtiment de basse consommation.

L’entrée en vigueur de la RT 2012, ainsi que la mise en place du dispositif des certificats d’économie d’énergie favorisent le marché de la box-domotique. En effet, pour atteindre les objectifs fixés, l’utilisation des nouvelles technologies pour la réduction de la consommation énergétique est l’une des solutions recommandée pour les nouveaux bâtiments. L’installation d’une box-domotique permet au propriétaire du logement de gérer de façon optimale sa consommation en énergie.

 

• Approche par les 5 forces de Porter.

 

• Généralités sur l’analyse par les 5 forces de Porter[18]

L’analyse de M. Porter concernant les 5 forces est un modèle qui vise à représenter la situation concurrentielle de l’entreprise. Cette analyse se base sur une étude approfondie de toutes les forces qui sont susceptibles de diminuer ou d’augmenter l’avantage concurrentiel d’une entreprise. De ce fait, l’analyse selon les 5 forces de Porter se veut être un outil pour les entreprises pour l’élaboration de leur stratégie de développement ou leur stratégie d’investissement.

Les 5 forces, desquels dépendent la rentabilité et l’avantage concurrentiel de l’entreprise sont les suivantes :

• L’intensité concurrentielle entre les entreprises de la firme
• La menace des nouveaux entrants
• La menace des produits de substitution
• Le pouvoir de négociation des clients
• Le pouvoir de négociation des fournisseurs

 

Entrants potentiels

Fournisseurs

Concurrents du secteur Rivalité entre les firmes existantes

Clients

 

 

 

 

 

 

Substituts

 

 

 

 

 

 

Ce schéma représente les 5 forces qui s’exercent sur l’entreprise. Comme dans le cas du schéma de l’analyse PESTEL, les flèches signifient que les forces s’imposent à l’entreprise et influencent son fonctionnement et le développement de sa part de marché.

Pour mieux comprendre la portée de l’analyse selon les 5 forces de Porter, nous allons étudier successivement ces cinq forces ainsi que la façon dont ils s’exercent sur l’entreprise.

• L’intensité concurrentielle entre les entreprises de la firme

L’intensité concurrentielle dans un secteur est déterminée par un grand nombre de  facteurs. Si le secteur est attrayant et possède un prospect assez large, le nombre de concurrents va être considérable.  Cette concurrence va évoluer en fonction de la situation du secteur et des besoins des consommateurs. Chaque entreprise doit alors lutter pour garder sa part de marché.

L’intensité concurrentielle à laquelle une entreprise fait face dépend donc du nombre d’entreprises concurrentes dans le secteur, de l’image de marque du produit que l’entreprise propose, et de la stratégie adoptée par l’entreprise. Comme chaque entreprise opère selon une stratégie différente, faire une analyse de Porter sur l’intensité de la concurrence revient à comparer l’efficacité de la stratégie de l’entreprise par rapport aux stratégies des entreprises concurrentes.

La part de marché de l’entreprise détermine aussi l’intensité de la concurrence du secteur dans lequel elle se trouve. La question qui se pose alors est la suivante : est ce que l’entreprise est leader dans son secteur ? Est-ce qu’il est challenger ? Ou tout simplement follower ?

L’analyse de l’intensité de la concurrence doit aussi passer par l’étude de tous les produits proposés dans le secteur ou la filière. Si nous prenons l’exemple de la domotique, il s’agit d’analyser quels sont les types de services auxquels les clients peuvent avoir accès grâce  à l’installation de la domotique dans leur habitat. Il s’agit aussi d’étudier l’image du produit que notre entreprise propose dans la psychologie des consommateurs.

• La menace des nouveaux entrants

Il s’agit ici des entreprises qui pourraient entrer dans le secteur ou d’une entreprise qui est déjà dans le secteur mais qui opère une stratégie de diversification des produits. Ce qui fait que ces entreprises peuvent devenir des concurrents potentiels, cela risque de diminuer la part de marché de l’entreprise. Cette menace des nouveaux entrants dépend largement de la situation du secteur dans lequel l’entreprise se trouve, de l’ampleur du marché et des barrières à l’entrée. Ces barrières peuvent être la résultante d’une législation ou d’une politique menée par l’entreprise elle-même (brevets, déposition de marque industrielle). Le coût de l’entrée dans le secteur constitue aussi une barrière majeure pour les prétendants du secteur. En effet dans un secteur industriel à forte intensité de capital, l’entrée nécessite la coïncidence des moyens et des opportunités. Par contre dans un secteur où l’artisanat et la création de petites et moyennes entreprises sont possibles (comme la filière lait par exemple), la menace des nouveaux entrants est très forte. Par ailleurs, l’entrée dans certains secteurs nécessite une connaissance préalable des fournisseurs de matières première. En effet l’accès aux matières premières est déterminant dans la création d’une entreprise.

Pour contrecarrer cette menace, l’entreprise dispose de plusieurs moyens tels qu’une politique de fidélisation de sa clientèle, ou encore une politique de contrôle des ressources.

 

• La menace des produits de substitution

Le produit de substitution est un produit capable de remplacer le produit déjà existant, et proposé par l’entreprise, pour la satisfaction du besoin du consommateur. Ces produits résultent de l’avancée de la technologie et de l’innovation. Ils présentent généralement un rapport qualité prix plus intéressant que le produit déjà existant. Il est possible que ce produit soit proposé à un prix beaucoup plus élevé, mais si le service rendu correspond à ce prix, le consommateur préfèrera se procurer ce nouveau produit.

La menace des produits de substitution est très forte dans le domaine de la technologie. Du fait de l’avancée constante de la technologie, et du budget considérable alloué à la recherche, les entreprises de ce secteur sont perpétuellement face à cette menace et se doivent de réagir. Pour faire face à cette menace, l’entreprise ne doit pas négliger son pôle recherche et développement et se doit aussi d’anticiper à chaque fois les nouveaux produits susceptibles d’apparaître sur le marche. Par ailleurs, une politique de fidélisation des clients et une amélioration du rapport qualité prix de leurs produits peuvent aussi aider l’entreprise à contrecarrer cette menace.

• Le pouvoir de négociation des fournisseurs

Les fournisseurs jouent un rôle très important dans l’entreprise. Le fonctionnement de l’entreprise, les prix qu’il va proposer dépendent essentiellement des fournisseurs. Dans le cas où un fournisseur détient le monopole de la matière première nécessaire pour la production de l’entreprise, il peut imposer ses prix et ses conditions. Par contre s’il existe plusieurs fournisseurs dans le secteur, leur pourvoir de négociation est relativement faible.

Pour éviter de subir le pouvoir de négociation des fournisseurs, l’entreprise dispose de plusieurs alternatives. Par exemple une intégration en amont pour que l’entreprise puisse fournir elle-même les matières dont elle a besoin. Mais comme une intégration de ce genre nécessite des moyens considérables, il est plus avantageux pour l’entreprise de prospecter de nouveaux fournisseurs pour diversifier et pour éviter le monopole du fournisseur.

• Le pouvoir de négociation des clients

Ce pouvoir de négociation suit le même système que le pouvoir de négociation des fournisseurs. En effet, plus le nombre de clients est élevé, moins l’entreprise dépend d’un client en particulier. Par contre dans le cas où l’entreprise ne dispose que d’un nombre très restreint de clients, ces derniers peuvent imposer leur prix mais aussi la qualité des produits à fournir. Le pouvoir de négociation de client constitue une vraie menace pour les entreprises qui choisissent un canal de distribution exclusif dans la mesure où le client peut à tout moment changer de marque ou de produit.

L’entreprise peut éviter une situation où le client représente une menace. Cela nécessite des changements dans la stratégie marketing notamment dans le choix de la distribution. En intégrant plusieurs canaux de distribution, l’entreprise réduit le pouvoir de négociation des clients. En outre, toujours dans la stratégie marketing, l’entreprise peut influencer sur l’image de son produit dans la psychologie du client. Posséder une bonne image auprès des clients potentiels permet de réduire les risques de perdre ces clients.

Dans certains secteurs, on peut analyser une sixième force : la législation.

 

Après cet aperçu général de l’analyse des cinq forces de Porter, nous allons analyser la situation de l’entreprise selon ce modèle. En premier lieu, nous allons analyser le marché déjà existant de l’entreprise : le marché des particuliers ou le réseau grand public.

 

• Analyse du marché des particuliers par les 5 forces de Porter

Comme nous l’avons expliqué précédemment dans l’analyse PESTEL, la domotique est devenue un impératif pour les nouvelles constructions. Non seulement elle permet de satisfaire les préoccupations écologiques et légales mais elle permet aussi de satisfaire le besoin de confort des individus dans le domaine de l’habitat.

Actuellement, plusieurs entreprises spécialisées dans la construction et surtout dans l’automatisation proposent la box-domotique. Pour mener à bien cette analyse selon les forces de Porter, nous allons analyser les 5 forces qui s’exercent sur la Notre société sur le marché des particuliers. L’analyse des forces se fera en fonction de son importance dans le secteur de la domotique. Aussi, nous allons commencer par l’intensité de la concurrence.

• L’intensité de la concurrence.

Comme nous l’avons déjà expliqué, grâce au développement de la technologie, la box-domotique est actuellement disponible dans plusieurs entreprises de construction et d’automatisation. Dans le cas de notre société, nous retenons trois grands concurrents : Tahoma de Somfy, la Myxyty et la Blyssbox. Cette partie de notre analyse portera essentiellement sur la situation de concurrence de l’entreprise. Pour cela l’étude sera axée sur différents aspects des entreprises concurrentes : leurs stratégies marketing, les produits qu’elles proposent, leur image auprès des clients.

Dans un souci de cohérence et de clarté, nous allons étudier chaque entreprise séparément au lieu d’étudier globalement tous les produits proposées par toute la concurrence.

• Tahoma de Somfy[19]

Somfy ou Société d’Outillage et Mécanique du Faucigny est l’une principales entreprises du secteur de  l’automatisation et la motorisation qui propose la box-domotique. Le groupe Somfy œuvre principalement dans les domaines suivants : les stores et les volets roulant, les solutions tertiaires et stores d’intérieur et enfin les accès. Le groupe se situe au N°1 mondial dans le secteur qui nous intéresse : l’automatisation des ouvertures de la maison et du bâtiment. Sa situation sur le plan national et international fait de Somfy un concurrent redoutable. En effet, grâce à tous les produits de la marque qui sont déjà sur le marché, imposer sa notoriété dans le secteur de la box-domotique devient plus facile.

Par ailleurs, le groupe possède une branche d’activité qui investit dans les entreprises (somfy participation). A travers cette branche d’activité, le groupe investit dans les entreprises en cours de transformation ou les entreprises en phase d’internationalisation. Les entreprises dans lesquelles le groupe investit peut devenir ensuite un marché potentiel de Tahoma de Somfy pour une éventuelle l’installation de domotique dans leur locaux.

• La stratégie marketing

Somfy se veut être une entreprise proche de ses clients et fait en sorte de proposer des produits adaptés à tous les types de demande. L’entreprise veut couvrir tous les marchés de l’automatisation, tous les besoins en automatisation des particuliers en proposant régulièrement des technologies innovantes. « Chaque année, Somfy Activités mène une stratégie ambitieuse d’investissements en faveur du développement produits afin de nourrir le cycle de l’innovation »[20]. Tels sont les mots que le site du groupe somfy utilise pour décrire le souci de ce groupe dans le domaine de l’innovation.

Pour les particuliers, le groupe se positionne à travers la marque « Somfy »[21] qui propose une large gamme de produits dans le domaine de l’automatisation, de la domotique, des volets et des stores des résidences particulières. L’objectif du groupe pour cette marque est satisfaire les besoins des particuliers dans leur recherche de confort, de sécurité et de technologie.

En outre, le groupe utilise le sponsoring sportif pour développer l’image de la marque. D’une part, le groupe est depuis vingt ans partenaire de l’équipe de France de biathlon. D’autre part, il s’est engagé en tant que sponsor de quelques jeunes sportifs Français toujours dans le domaine des sports de montagne.

• Le produit : la box de Somfy, Tahoma et le système Io- homecontrol

Comme nous l’avons dit précédemment, le groupe Somfy accorde une grande importance à l’innovation. En effet,  œuvrant dans un secteur où le développement de la technologie possède une très grande influence sur les produits et sur les besoins du consommateur, le groupe se doit de réagir à chaque fois que la technologie fait un pas en avant.

Dans le domaine de la domotique, le temps de la commande qui se limite à l’intérieur de la maison est révolu. En outre, pour éviter aux particuliers de posséder plusieurs commandes pour chaque élément automatisé de la maison, Somfy s’associe à plusieurs marques dans le domaine de la construction, des volets et stores, pour permettre un accès à tous ces éléments à partir d’une seule commande. C’est la technologie Io-homecontrol. A partir de cette technologie, il suffit d’une seule commande. Cette technologie constitue une grande avancée dans le domaine de la domotique dans la mesure où l’utilisateur gagne en confort et en sécurité en ayant accès à tous les éléments connectés de la maison à travers une seule commande. Les marques suivantes sont partenaire de Somfy pour permettre le système de centralisation de la commande : « KFV » pour les serrures, « NIKO » pour les fenêtres de toit, « CIAT » pour le chauffage…

Avec l’arrivée de la box-domotique en 2009, il est possible de contrôler les éléments connectés de la maison à distance. La marque Somfy propose alors sa box domotique contrôlable à distance à partir d’un ordinateur portable, d’une tablette ou d’un smartphone. La commande unique devient alors le smartphone ou la tablette. Somfy crée une application qui permet ce contrôle de la maison à partir de son téléphone. Le site consacré à ce produit définit Tahoma comme suit : « Tahoma^® est une interface web simple et intuitive, accessible depuis internet via un ordinateur, une tablette tactile ou un webphone. »[22] Notons que la box de Somfy ne nécessite aucune installation préalable et permet l’intégration de nouveaux appareils au fur et à mesure.

Avec Tahoma, la sécurité est de mise. L’accès au système de contrôle central de la maison intelligente est sécurisé et nécessite un code que seul l’utilisateur connaît. Ainsi  l’utilisateur peut vérifier à tout moment si les volets de sa maison ou les serrures sont bien fermés.

Un autre avantage de la box Somfy c’est la possibilité de programmer des scénarios. Ces scénarios permettent en un seul click d’activer un ensemble de programme tel que la fermeture des volets et l’allumage des lampes pour la nuit.

Comme la majorité des box-domotiques fonctionnent de la même manière, dans la suite de notre travail nous allons étudier les particularités des box des autres concurrents.

• La Myxy Box de Myxyty

Selon le site internet consacré à la Myxy Box, la société Myxyty serait la première à avoir proposé le service via internet sur le marché de la box-domotique. « MYXYTY est une société innovante qui a inventé la première Box Domotique « tout en un »  pilotée par Internet »[23]. L’entreprise Myxyty est un partenaire de la société Machine to machine solution, une plateforme qui regroupe des techniciens de haut niveau dans le domaine de la technologie et particulièrement dans le domaine de la i-domotique. Myxyty multiplie en outre ses partenariats dans différents pays comme les Etats Unis ou la Russie. La stratégie marketing de l’entreprise n’est malheureusement pas stipulée dans les documents à notre disposition.

Concernant le produit, la Myxy box fonctionne d’après le même procédé que la box de Somfy. C’est d’ailleurs un procédé presque identique pour tous les fournisseurs de Box-domotique. Le système de la domotique dans la maison est centralisé et peut être accessible à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur portable, par le biais d’une application sur internet.

En outre, Myxyty propose une large gamme d’accessoire compatible avec la box tels que des caméras ou des systèmes d’alarme. Une fonctionnalité de vidéo surveillance peut aussi être activée. Concernant cette vidéo surveillance, Myxyty assure la sécurité de la maison. En effet, une vidéo est automatiquement enregistrée en cas d’intrusion même si la connexion wifi n’est pas fonctionnelle. Comme toutes les box-domotiques, la Myxy box offre une occasion de contrôler sa consommation en énergie.

 

• Les autres box

A part Myxyty et Somfy, plusieurs entreprises sont sur le marché de la box-domotique. On peut citer par exemple la Box Thompson, la Blyssbox ou encore la Zipabox. Du fait de la similarité de la technologie utilisée par tous ces distributeurs de box-domotique, étudier un part un tous ces concurrents ne serait pas intéressant pour notre étude.

Le marché de la box-domotique est alors un marché en pleine expansion. Plusieurs entreprises œuvrant dans le domaine de l’automatisation et de la motorisation sont en effet attirées par cette révolution de la technologie. L’intensité concurrentielle du marché de la box-domotique est donc définie par l’activité de toutes entreprises qui proposent la même technologie, leur stratégie marketing et les services qu’elles proposent.

Pour faire face à cette intensité concurrentielle, Notre société peut analyser toutes ces informations concernant les entreprises concurrentes (leurs produits, leurs particularités, leurs stratégie marketing) et en tirer une stratégie efficient pour faire face à cette concurrence.

 

• La menace des nouveaux entrants.

Comme nous l’avons déjà dit précédemment, le marché de la box-domotique est un marché en pleine expansion. De ce fait, nombreuses sont les entreprises qui souhaitent percer ce domaine. Allant des grandes entreprises qui se sont spécialisé depuis des années dans le domaine de la construction et de la motorisation, aux petites et moyennes entreprises qui ne font que débuter dans ce domaine, le marché de la domotique regroupe un grand nombre d’entreprise. Dans ce secteur, il existe un grand nombre de nouveaux entrants. Des petites et moyennes entreprises comme Tag technologie ou encore Ljenko réussissent à percer ce marché[24].

Mais faire une analyse de la menace des nouveaux entrants ne se limite pas aux nouvelles entreprises qui sont susceptible d’entrer sur le marché et proposer une box domotique. L’analyse consiste aussi à déterminer les entreprises qui sont susceptible de développer un produit similaire au produit que propose Notre société ainsi que d’une analyse des barrières à l’entrée.

Concernant les barrières à l’entrée du marché de la box-domotique, la principale barrière que nous pouvons citer est le facteur capital. En effet, la box-domotique est un produit de la nouvelle technologie. Sa fabrication nécessite un savoir faire et des matériaux coûteux. Ensuite, la commercialisation de la box nécessite aussi un budget considérable, surtout pour la publicité. En outre, pour pouvoir proposer le système de domotique centralisée, les entreprises distributrices de la box doivent s’associer aux grandes marques de la construction. Or comme la box-domotique est commercialisée depuis 2009, les plus grandes marques se sont déjà associées aux entreprises déjà présentes sur le marché. Cela constitue une barrière dans le cas ou ces grandes marques ont signé un contrat d’exclusivité avec l’entreprise distributrice de la box-domotique.

 

• La menace des produits de substitution

En tant que nouvelle technologie, la box domotique ne connait pas vraiment de produit concurrent. Néanmoins l’ancienne domotique avec les commandes pour chaque appareil peut constituer un produit de substitution pour la box domotique sur le marché des particuliers. Premièrement, concernant le prix. Pour les clients qui n’utilisent que peu d’appareils domotisés dans la maison (ceux qui utilisent la domotique pour les volets roulants seulement par exemple), la domotique par commande est plus intéressante. En effet, pour commander un seul appareil, une seule commande suffit et le prix est beaucoup plus intéressant.

Ensuite nous avons vu dans l’analyse PESTEL que la box domotique est bénéfique dans la mesure où elle permet de faire des économies d’énergie. Dans cette optique, un autre produit sur le marché de la construction peut constituer un produit de substitution : la box énergie. Depuis 2012, les box énergies se multiplient sur le marché. Des entreprises comme Edélia (la filiale de EDF), ou GDF-Suez, proposent actuellement la smart box énergie qui permet de faire, d’une manière intelligente, des économies sur les factures d’énergies. La box énergie est un produit de la nouvelle technologie qui permet de contrôler la consommation en énergie des ménages grâce à un système d’affichage de la consommation et de la gestion des appareils à distance à partir d’un réseau internet, d’un smartphone ou d’une tablette. Certaines entreprises de la box domotique intègrent ce système de contrôle de la consommation en énergie. On peut citer par exemple l’entreprise de grande distribution Castorama avec la Blyssbox. De ce fait pour les entreprises qui intègrent la box énergie avec la box domotique, ce produit ne constitue pas une réelle menace. Par contre pour les autres producteurs de box domotique, la box énergie peut être un produit de substitution. Face à la RT 2012, les constructeurs peuvent alors équiper les nouvelles constructions de la box énergie et atteindre les objectifs.

Néanmoins, le marché de la box domotique ne peut être que faiblement affectée par la vente de la box énergie. Premièrement, la box domotique et la box énergie ne satisfont pas aux mêmes besoins. Il est vrai que dans le cadre de la réduction de la consommation en énergie, cette nouvelle box peut concurrencer la box domotique. Mais la concurrence s’arrête la. En effet, la box domotique propose une très large gamme de service qui permet de rendre l’habitat intelligent et ne se limite pas à un souci de réduction de la consommation. Comme nous l’avons vu dans l’analyse PESTEL, la box domotique répond sur le marché des particuliers à d’autres besoins comme la recherche de confort.

Ensuite, selon une étude réalisée par Alcimed[25] montre que les Français sont encore réticents quant à l’utilisation de la box énergie.[26]Il est difficile pour un ménage d’estimer la diminution exacte de la consommation en énergie grâce à l’utilisation de la box énergie. Il est tout aussi difficile de déterminer à quel moment l’investissement dans la box sera amortie grâce à l’économie d’énergie.

La box énergie reste quand même une menace pour le marché de la box domotique. C’est un produit présent sur le marché depuis quelques années à peine. Son marché peut sensiblement évoluer si les constructeurs décident d’intégrer dans les services de la box un système de compte de l’économie réalisée par les ménages.

 

• Le pouvoir de négociation des clients

Rappelons que l’analyse du pouvoir de négociation des clients est très importante quand les clients de l’entreprise sont en petit nombre. Ils peuvent donc imposer leurs conditions d’achat, ce qui risque de poser un problème pour l’entreprise.

Par contre dans notre cas, les clients ne peuvent en rien influencer l’entreprise. Les clients du secteur grand public sont assez nombreux pour éviter un pouvoir de négociation trop prononcé de la part des clients. Mais l’entreprise reste dans un environnement concurrentiel. Même si les clients n’ont pas le pouvoir d’imposer les conditions, l’entreprise doit rester à l’écoute de la demande de ces clients dans la mesure où ces derniers risquent de se tourner vers les entreprises concurrentes.

En outre, un autre cas de pouvoir de négociation de fournisseur peut aussi s’exercer sur l’entreprise. On peut prendre l’exemple de Notre société. En tant que jeune entreprise, Notre société a du mal à percer le marché de la box domotique. De ce fait elle a décidé de signer des accord de partenariat avec les entreprises distributrices de box internet pour la vente de la box domotique. Dans ce cas, l’entreprise de distribution de la box internet peut imposer ses conditions et exerce sur l’entreprise un pouvoir de négociation.

 

• Le pouvoir de négociation des fournisseurs

Dans la plupart des cas, les entreprises qui distribuent la box domotique fabriquent eux-mêmes la box. C’est le cas des grands opérateurs du domaine comme Somfy ou encore Myxyty. Pour ces entreprises, l’approvisionnement consiste en différents pièces pour la fabrication de la box définitive. Et encore certaines entreprises intègrent en amont la fabrication des pièces de construction de la box.

 

Le marché de la box domotique, dans le secteur grand public est donc un marché assez ouvert. La force principale qui s’exerce sur le marché de la domotique est l’intensité concurrentielle. Malgré son apparition relativement récente, la box domotique est actuellement proposé par une centaine d’entreprises[27]. Pour contrecarrer cette menace concurrentielle, l’entreprise doit investir dans en innovation et proposer de nouveaux services qui rendrait sa box plus attrayante que celles des entreprises concurrentes. Comme les entreprises de la box domotique opèrent dans un secteur à très capacité d’innovation, elles doivent rester vigilantes même si actuellement le aucune produit de substitution directe n’a fait son apparition.

 

PARTIE 2 : LES MARCHES POTENTIELS DE L’ENTREPRISE

 

En attendant que les accords de partenariats soient conclus avec les provider d’internet, notre société cherche à savoir quels sont les marchés sur lesquels elle peut entrer à moyen terme. Après avoir fini l’étude des cinq forces sur le marché déjà existant de notre société, cette partie du devoir vise à faire une analyse des marchés potentiels de l’entreprise à moyen terme. Pour mieux cerner ce prospect de marché, nous allons analyser trois grands secteurs dans lesquels la box domotique peut faire son entrée.

 

• Les communes

En premier lieu, nous allons analyser le marché des communes. Etant donné leur taille, leur nombre et leur importance sur le territoire mais aussi par rapport à l’objectif national qu’est la protection de l’environnement. Pour mieux cerner la problématique des communes nous avons étudié en particulier les communes de la région Bretagne.

• La situation des communes

Comme la protection de l’environnement est devenue un objectif national, les projets et les conventions mis en place pour atteindre les objectifs en matière de réduction de la consommation en énergie en en réduction de gaz à effet de serre sont de plus en plus nombreux. Nous allons étudier les projets et les conventions auxquels les communes ont adhéré.

• Le Plan Climat Energie Territorial

Après le grenelle de l’environnement, les logements des particuliers ne sont pas les seuls concernés par la réduction de la consommation en énergie. Les collectivités sont aussi touchées par ce souci de protection de l’environnement. D’ailleurs le Grenelle de l’environnement prévoit aussi un accord de réduction de la consommation en énergie des collectivités par le biais du  Plan Climat Energie Territorial. «  Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) est un projet territorial de développement durable dont la finalité première est la lutte contre le changement climatique. »[28] Le site officiel du PCET définit ce projet en ces termes. Les points essentiels du PCTE repose sur la diminution jusqu’à son quart de l’émission de gaz à effet de serre par les collectivités mais aussi l’adaptation du système de fonctionnement de ces collectivités par rapport au souci de protection de l’environnement. La convention des maires

De par ses objectifs, la convention des maires est semblable au PCTE. En effet la convention des maires est un mouvement Européen qui vise à réduire la consommation énergie, et à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables.

Face à cette situation des communes, nous allons l’étude de ce que ce marché peut apporter à la box domotique selon le modèle de Porter.

• L’analyse selon les forces de Porter

Comme la problématique des communes repose sur la réduction de la consommation en énergie, nous allons diriger notre analyse sur la concurrence en matière de réduction de la consommation en énergie dans les collectivités locales comme les communes. D’ailleurs avec la mise en place de l’initiative Smartgrid France, les entreprises comme notre société sont les bienvenus dans les collectivités locales pour proposer un système de contrôle intelligent de la consommation en énergie. L’initiative Smartgrid se définit comme une modernisation du système électrique afin de rendre ce système intelligent et ainsi diminuer la dépense en énergie.[29]

Par ailleurs, notre analyser de Porter se portera uniquement sur trois forces : l’intensité de la concurrence, la menace des produits de substitutions et la menace des nouveaux entrants. Les deux autres forces nous semblent négligeables dans cette analyse étant donné le nombre des communes.

• L’intensité de la concurrence

Rappelons que l’analyse de l’intensité de la concurrence consiste faire une étude sur les entreprises concurrentes ainsi que les produits qu’elles proposent. Les entreprises concurrentes de notre société dans ce domaine sont les entreprises qui sont dans le secteur de la gestion technique de bâtiment. Nous allons étudier successivement les entreprises suivantes : Delta Dore, Legrand et enfin Schneider.

 

• Le groupe Delta Dore

Delta Dore est une entreprise spécialisée dans les services énergétiques. Créée en 1970 par la famille Renault, cette entreprise adopte pour valeur la protection de l’environnement et propose à ses clients la réduction de la consommation en énergie dans des domaines très diverses, allant de l’habitat à l’industrie en passant par les bâtiments des collectivités locales.[30]

L’analyse de l’intensité de la concurrence porte aussi sur l’analyse de la stratégie marketing véhiculé par l’entreprise concurrente. Concernant alors la stratégie marketing du groupe, nous constatons qu’il utilise la promotion du développement durable et de la protection de l’environnement pour développer son image auprès des clients. En effet, en tant qu’entreprise œuvrant dans le domaine de l’énergie, le groupe se doit de s’imposer ainsi dans la psychologie du consommateur. En outre, du fait de sa présence internationale, le groupe possède une certaine notoriété dans le domaine.

Les services proposés par l’entreprise pour les collectivités consistent à centraliser la gestion des données énergétiques et techniques de tous les sites reliés à la collectivité. L’entreprise propose un service de pilotage simple et efficace des installations ainsi qu’un système de surveillance permanent de ces installations. En outre, le service inclut un système de suivit par le biais d’internet et enfin un système de télé maintenance pour diagnostiquer les problèmes à temps et éviter les coûts trop élevés liés à la maintenance en cas de dysfonctionnement.

• Legrand

Le groupe Legrand est l’un des groupes les plus importants dans le domaine de la gestion numérique des bâtiments et des infrastructures électriques. Fondé en 1865, est actuellement représenté dans de nombreux pays et réalise un chiffre d’affaire important. « Implanté dans plus de 70 pays, avec un effectif de plus de 35 000 collaborateurs, Legrand a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros. »[31] Le groupe propose en outre un très grand panel de service recouvrant tous les besoins du secteur industriel, et tertiaire en matière de bâtiment et installation électrique à travers ses 9 marques. La notoriété dont dispose le groupe n’est donc plus à débattre non seulement du fait de son ancienneté mais de par sa présence dans de nombreux domaines.

Présent sur tous les marchés de l’installation électrique et la gestion numérique des bâtiments, Legrand se propose d’offrir un service adapté en fonction de la situation de son client. Ce qui fait que pour les collectivités comme les communes, Legrand propose de faire une étude par des professionnels et ainsi offrir un service et des installations répondant aux normes de la nouvelle technologie et adaptés aux besoins de cette collectivité.

• Schneider[32]

Schneider electric est un groupe Français spécialisé dans l’automatisme, la gestion des réseaux électriques et les installations dans le bâtiment. Représenté par une centaine de marque, le groupe est aussi présent dans le monde. Le groupe a pour slogan la promotion de l’efficacité en énergie ainsi que le développement durable. Tout comme les deux précédentes entreprises, Schneider propose aux collectivités une installation électrique sure, connectée et qui permet la réduction de la dépense en énergie.

• La menace des produits de substitutions

Face aux objectifs que les collectivités se doivent d’atteindre dans un délai bien déterminé, les entreprises du secteur gestion technique de bâtiment ne sont définitivement pas les seuls à proposer leur service. Etant donné que notre étude se porte sur la région Bretagne, nous pouvons citer quelques produits de substitution aux services que peuvent proposer la box domotique ainsi que les autres entreprises que nous venons d’étudier.

• ALEC du pays de Rennes

C’est une association à but non lucrative qui a pour objectif d’aider les collectivités comme les communes à atteindre leurs objectifs en matière de réduction de la dépense en énergie. Les collectivités membres de l’Alec bénéficient donc de plusieurs programmes qui leur permettent de réduire leur dépense en énergie. L’Alec aide les communes à engager les transformations structurelles nécessaires à la réduction de la facture en énergie. Outre la mise en place de réseaux électriques intelligents par le biais de l’initiative Smartgrids France, il est nécessaire d’améliorer le fonctionnement des collectivités pour permettre l’atteinte des objectifs.[33]

En plus des aides à la restructuration, les membres de l’Alec peuvent aussi avoir accès au programme Display. C’est un programme initié par Energy-cities afin d’afficher  les détails des dépenses en énergie des bâtiments des communes et ainsi établir un programme adapté pour la réduction des dépenses.

• Les membres et partenaires de l’initiative Smartgrids France[34]

Outre les entreprises concurrentes que nous avons citées et les initiatives prises par les associations, nous considérons les partenaires de l’initiative Smartgrids France comme des produits de substitution aux services proposés par notre société aux communes. En effet, l’initiative Smartgrids connaît un très grand nombre de partenaires qui peuvent proposer des solutions efficaces à la réduction de la dépense en énergie dans les communes.

• La menace des nouveaux entrants

Etant donné que la réduction de l’énergie dans les communes constitue un défi majeur, les nouveaux entrants sont donc nombreux. Outre l’intensité de la concurrence la nécessité d’un capital important peut constituer une barrière a l’entrée pour les entreprises qui veulent percer ce marché. En effet, mettre en place un système électrique efficace et à coût moindre dans tous les bâtiments d’une commune nécessite un budget considérable.

 

Tableau représentant l’intensité de chaque composante de Porter (notification sur 5)

	Intensité concurrence	La Menace Des nouveaux entrants	La Menace Des produits de substitutions	Pouvoir Négo-Fournisseur	Pouvoir Négo-Client	Total
communes	5	3	5	0	0	13

 

 

Le marché des communes connaît donc une intensité concurrentielle très forte ainsi qu’une très forte menace des produits de substitutions.

Un autre marché que notre société peut intégrer est le marché de l’Agroalimentaire. Dans la partie qui suit, nous allons faire une analyser, toujours selon le modèle de Porter de ce que ce marché peut représenter pour Notre société.

 

• Le marché de l’agroalimentaire

L’agroalimentaire est un secteur clé de l’économie Française. En effet, la France se place au premier rang concernant la production agricole en quatrième position dans l’exportation des produits agricoles et des produits de l’industrie agroalimentaire. Par ailleurs, en France, l’industrie agroalimentaire est de loin l’industrie qui génère le plus gros chiffre d’affaire annuel (Environ 150 millions d’euro, ce qui dépasse le l’industrie automobile).[35]

Depuis la révolution industrielle, le système d’automatisation a pris une place prépondérante dans l’industrie en Europe. Actuellement, la plupart des tâches dans les industries agroalimentaires sont effectués par des machines. Cette automatisation a grandement contribué à l’essor de ce secteur dans la mesure ou l’automatisation du système de production a permis une augmentation considérable de la quantité produite. Les machines effectuent en effet des tâches avec beaucoup plus de précision et de rapidité que les hommes. L’avantage majeur de la venue de l’automatisation est bien sûr la question d’économie d’échelle. Avec l’automatisation de la production, comme la production augmente, les entreprises réalisent plus de bénéfices avec des coûts moindres.

Néanmoins, l’automatisation a engendré un nouveau problème pour les entreprises : la consommation d’énergie. Les nouvelles technologies d’automatisation consomment une grande quantité d’énergie et avec les nombreux accords sur la réduction de la consommation d’énergie, une pression s’exerce sur ces entreprises pour qu’elles réduisent leurs factures en énergie.

Dans cette partie de notre devoir, nous allons analyser le secteur de l’agroalimentaire selon les forces de Porter et voir si l’industrie agroalimentaire peut constituer un marché potentiel pour la box domotique. Nous allons procéder comme dans les analyses précédentes en étudiant un par un les forces qui s’exercent sur le marché de l’agroalimentaire dans le domaine de l’automatisation.

 

• L’intensité de la concurrence.

Les entreprises distributrices de box domotique n’ont pas encore vraiment percé le domaine de l’industrie agroalimentaire. Les entreprises concurrentes que nous avons vues dans les secteurs grand public tels que Somfy ou Myxyty ne proposent pas encore leur service aux industries. Ce qui fait que ce marché est encore un marché assez  intéressant pour la box domotique.

Par contre, les usines d’aujourd’hui sont équipées de machines automatisées qui sont reliées à un ordinateur duquel on peut commander les tâches à effectuer. Dans le cas de certaines entreprises, cette commande est très précise (la quantité d’ingrédients à mélanger, ou encore le temps de passage dans un four). Certaines usines sont aussi dotées d’un ordinateur qui peut commander toutes les machines fonctionnant dans l’usine. Ce qui fait que la commande est déjà centralisée. Les services rendus par les systèmes d’automatisation dans les usines sont pratiquement identiques à ceux de la box domotique. L’avantage de la box domotique est la possibilité de commande à distance. Nous pouvons donc considérer les entreprises du secteur de l’automatisation de l’industrie alimentaire comme concurrent direct des entreprises de la box domotique. Les entreprises d’automatisation de l’industrie agroalimentaire possèdent en outre une connaissance approfondie des processus de production et donc peuvent proposer des services mieux adaptés au producteur. Il est à remarquer que les entreprises de la box domotique ne proposent que de centraliser les machines de l’usine.

Nous avons vu précédemment que la box domotique permet aussi l’économie d’énergie. Ce qui pourrait constituer un avantage pour son marché. Or les entreprises d’automatisation prennent aussi en compte actuellement du souci d’économie d’énergie. Elles proposent de un système de contrôle de la puissance pour pouvoir réduire les excès et ainsi diminuer les dépenses inutiles en énergie. Nous pouvons citer comme exemple l’entreprise Egemin automation[36]. Il est aussi à remarquer que les entreprises que nous avons vu dans l’analyse des communes (Delta Dore, Legrand, Schneider) proposent aussi des services aux industries agroalimentaire.

 

• La menace des nouveaux entrants

Les entreprises de la box domotique n’ont pas encore percé le marché de l’agroalimentaire. Ce qui fait que ce marché peut connaître à tout moment des nouveaux entrants. Le développement de la technologie renforce aussi cette menace des nouveaux entrants. En effet grâce au progrès incessant de la technologie, les entreprises de box domotique peuvent adapter les produits ou en créer d’autres de façon à ce que la box domotique puisse être plus efficace dans le domaine de l’industrie agroalimentaire.

 

• La menace des produits de substitution

Comme nous l’avons dit précédemment, le marché de l’industrie agroalimentaire connait déjà un grand nombre d’entreprises dans le domaine de l’automatisation. Des machines qui sont destinés à produire en grande quantité et avec précision les produits de l’usine. L’ordinateur central qui commande toutes ces produits de l’automatisation peut être considéré comme un produit de substitution à la domotique. Par ailleurs, comme le service de l’automatisation actuelle prend aussi en compte la réalisation d’économie d’énergie, ces produits peuvent remplacer la domotique dans la diminution de la facture en énergie.

Tableau représentant l’intensité de chaque composante de Porter (notification sur 5)

	Intensité concurrence	La Menace Des nouveaux entrants	La Menace Des produits de substitutions	Pouvoir Négo-Fournisseur	Pouvoir Négo-Client	Total
agroalimentaire	4	4	5	0	0	13

 

L’industrie agroalimentaire est donc un marché assez ouvert pour la box domotique étant donné l’importance de l’automatisation dans ce secteur. De plus les entreprises de box domotiques ne sont pas encore vraiment présentes sur le marché. Néanmoins, les produits de substitution à la box domotique permet d’assurer les mêmes services que la box domotique. En partant de ce point de vue, nous constatons que l’intensité de la concurrence est quand même assez contraignante malgré le peu d’entreprise concurrente sur le marché.

Grâce au développement de la nouvelle technologie, la santé constitue actuellement un marché potentiel pour les entreprises comme Notre société. Une analyse selon les 5 forces de Porter nous permettra d’évaluer en quels termes Notre Société peut percer le marché de la santé.

 

• La santé

Dans l’analyse PESTEL réalisée dans la première partie de notre travail, nous avons parlé du vieillissement de la population en France. Ce vieillissement de la population implique la nécessité de l’amélioration du service de la santé pour les personnes du troisième âge qui ne cesse d’augmenter. Ces personnes âgées ont besoin de soin constant, surtout ceux qui présentent des problèmes de santé grave. En outre ceux qui sont dans les maisons de retraite et ceux qui sont hospitalisés, une certaine partie de cette population âgée reste dans leurs domiciles. Parmi ces personnes qui restent à domicile, certains suivent un traitement de longue durée et ont besoin d’un domicile adapté à leurs besoins. Les personnes avec une mobilité réduite ont aussi des besoins particuliers en matière d’habitat. Le développement de l’internet des objets permet donc actuellement d’assurer la sécurité des personnes âgées qui restent dans leur domicile ainsi que celle des personnes à mobilité réduite.

Dans cette partie de notre travail, nous allons développer la nécessité de la box domotique dans le domaine de la santé et surtout étudier si percer ce marché est bénéfique pour les entreprises de la box domotique.

• L’internet des objets et le milieu médical

Comme nous l’avons expliqué dans l’analyse PESTEL de l’environnement de la box domotique, on connait aujourd’hui un essor considérable de l’internet des objets. Cette évolution technologique a révolutionné non seulement notre mode de communication mais aussi notre environnement quotidien. Les objets de notre quotidien prennent vie par l’intermédiaire des différentes applications qui relient ces objets disparates vers une centrale et qui permettent de les commander par le biais d’internet. De nouveaux services apparaissent constamment dans ce domaine ce qui fait que de nouveaux marchés s’ouvrent aussi. Actuellement, la technologie de l’internet des objets s’étend dans le domaine médical. « Les applications existantes montrent d’ailleurs comment certaines activités radicalement nouvelles peuvent être amenées à se développer, autour des services de sécurité ou de santé par exemple. »[37]

La CES (Consumer Electronic Show)[38]  2014 qui s’est tenue en Janvier dernier à Las Vegas reflète l’importance des objets connectés dans le monde d’aujourd’hui. Plus particulièrement, les objets connectés dans le domaine de la santé et le domaine de la maison intelligente a pris une place importante dans ce salon. Parmi les innovations en matière de santé nous pouvons retenir Aura de l’entreprise Withings. C’est un capteur placé sous le matelas qui est relié à un smartphone. Ce capteur permet de connaître les détails de notre sommeil (les phases comme le sommeil léger ou le sommeil profond). Ce bijou de la technologie peut s’avérer très utile pour les personnes Ayant une difficulté pour dormir. On peut aussi citer June de Netatmo, un bracelet qui surveille notre exposition aux rayons du soleil de notre peau et éviter ainsi le vieillissement prématuré cutané. Par contre, on ne constate pas de nouveaux objets connectés qui peuvent être utilisés en milieu hospitalier

 

• L’intensité de la concurrence

Malgré le développement des objets connectés dans le domaine de la santé, les box domotiques semblent encore absentes sur ce marché. Les objets connectés sont vendus en général par les entreprises qui les fournissent avec les applications pour les smartphones. Les entreprises de la box domotique peuvent donc intégrer la santé dans les services qu’elles proposent au grand public. Un partenariat avec les start-up des objets connectés de la santé pourrait permettre à Notre société d’élargir ses services et attirer plus de clients.

D’une part, les hôpitaux constituent actuellement un marché possible pour la box domotique. En effet, depuis le lancement du programme de l’hôpital numérique en 2011 par le ministère de la santé, les hôpitaux s’ouvrent à la révolution du web. « La stratégie hôpital numérique définit un plan de développement et de modernisation des systèmes d’information hospitaliers (SIH) ».[39] Il est vrai que ce programme vise principalement l’amélioration du système d’information et de communication dans les hôpitaux mais elle ouvre aussi la porte aux autres technologies comme la domotique. Néanmoins, percer le marché des hôpitaux requiert un changement dans le système. Les entrepreneurs de nouvelles technologies se plaignent du fait que l’Etat ne joue pas pleinement son rôle dans ce secteur. Mais le fait est que les différents acteurs de la santé ne pourront bientôt plus ignorer l’importance des objets connectés dans ce domaine, étant donné que ces objets seront les vecteurs d’une révolution, non seulement en matière de traitement des patients mais surtout en matière de prévention.

D’autre part, le problème du maintient à domicile semble constituer pour les entreprises de la box domotique une occasion de percer le marché de la santé. Dans notre analyse PESTEL de l’environnement de la box domotique, nous avons parlé du vieillissement de la population en France. Pourtant, le maintient à domicile d’une personne âgée est relativement difficile si cette personne vit seule, et surtout si elle suit un traitement à long terme. Pourtant, une moitié des centenaires vivent à domicile. Les entreprises de la box domotique peuvent proposer un système de centralisation et de contrôle à distance des appareils utilisés pour le traitement des personnes âgées ainsi que des malades suivant un traitement à domicile par le biais d’un appareil médical. Cela permettrait à la famille et aux médecins traitants de surveiller l’état de la personne et ainsi garantir la sécurité de la personne âgée ou malade.

Comme la concurrence n’est pas encore très prononcée, Notre société peut profiter de la situation actuelle du marché pour s’associer aux différentes entreprises qui fabriquent les équipements dans les hôpitaux mais aussi les équipements pour ceux qui souhaitent un traitement à domicile. La France compte en effet de nombreuses entreprises dans le domaine de la santé surtout dans les nouvelles technologies de la santé. Il est à noter aussi que la France figure parmi les pays les plus compétitifs en matière de technologie médicale. C’est ce qu’affirme Bertin Nahum[40] dans son article dans le Figaro[41]. Notre société a donc la possibilité de s’associer à ces différentes entreprises pour promouvoir la box domotique.

L’intensité de la concurrence ne représentant pas directement une menace pour les entreprises de la box domotique si elles veulent percer le marché de la santé, nous allons étudier une autre force qui risque peut menacer l’expansion de Notre société dans le domaine.

 

• La menace des nouveaux entrants

Dans la mesure où ce marché n’est pas encore très répandu parmi les entreprises de la box domotique, la menace des nouveaux entrants est constante. Les entreprises de box domotique qui ont une capacité d’investissement élevée peut développer des partenariats avec les hôpitaux et les différents acteurs dans ce domaine pour proposer un service de centralisation et de connexion de leurs appareils. Mais comme nous l’avons vu dans notre étude de l’analyse selon les forces de Porter nous avons vu que l’analyse de la menace des nouveaux entrants doit aussi porter sur les barrières à l’entrée du marché.

La première barrière à l’entrée est celle que nous avons déjà citée précédemment : la réticence du système de la santé en France face aux nouvelles technologies. Cette situation crée un blocage dans le secteur. De nombreuses entreprises bien implantées dans le secteur des appareils médicaux, des start-up qui proposent en masse de nouvelles technologies, mais très peu de débouché intérieur. Toujours dans son article dans le Figaro, Bertin Nahum estime que «L’État, par l’intermédiaire des CHU, pourrait être un formidable prescripteur d’innovation s’il jouait son rôle »[42]. Il existe donc une solution pour cette barrière. D’ailleurs cette solution est déjà sur le point d’être mise en place. Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif rassure les acteurs potentiels de ce secteur en affirmant que les dispositifs médicaux font parties de 34 plans de reconquête industrielle lancé en 2013[43].

La seconde menace reste évidemment le capital nécessaire à l’investissement et le changement de la structure de l’entreprise. Percer un nouveau marché requiert une très forte capacité d’investissement. Pour les entreprises qui sont sur le marché grand public et spécialisés dans le bâtiment, intégrer le marché de la santé revient à créer un tout autre domaine d’activité stratégique au sein de l’entreprise. Ce qui va gonfler le chiffre de capital nécessaire car en plus des dépenses pour la production de box adaptées à ce marché, il faut aussi inclure dans les calculs les dépenses en restructuration interne.

Après la menace des nouveaux entrants, la force qui paraît importance pour l’analyse de Porter de ce secteur est la menace des produits de substitution du fait que le marché est encore un marché ouvert et que les start-up sont nombreuses dans ce domaine.

 

• La menace des produits de substitution

Nous l’avons déjà dit dans l’analyse de l’intensité de la concurrence, les start-up sont en grand nombre en France pour ce qui est des nouvelles technologies en matière de santé. De nouveaux objets connectés apparaissent constamment sur le marché. Or les entreprises de la box domotique comme Notre société ne peuvent proposer qu’un service limité dans ce domaine c’est-à-dire la centralisation des différents objets connectés et leur interopérabilité pour créer des scénarios. Les start-up du secteur peuvent donc à tout moment proposer un dispositif qui permettrait de centraliser tous les objets connectés qu’ils proposent ainsi que les appareils médicaux nécessaires au traitement des malades. Comme ils sont déjà présents sur le marché de la santé, une telle innovation engagerait une dépense inférieure à celui des entreprises de la box domotique qui veulent entrer sur le marché.

 

• Le pouvoir de négociation des clients et des fournisseurs

Les hôpitaux, les centres d’accueil des personnes âgées, les cliniques privées, ou simplement les personnes qui âgées qui souhaitent rester à domicile constituent les clients de Notre société si elle entre sur le marché de la santé. Ce qui fait que le pouvoir de négociation des clients est limitée dans ce cas. Pour ce qui est des fournisseurs, leur pouvoir de négociation n’augmente pas si le marché s’élargit dans le domaine de la sante, les services rendus par la box étant sensiblement les mêmes.

 

Tableau représentant l’intensité de chaque composante de Porter (notification sur 5)

	Intensité concurrence	La Menace Des nouveaux entrants	La Menace Des produits de substitutions	Pouvoir Négo-Fournisseur	Pouvoir Négo-Client	Total
santé	3	3	3	0	0	9

 

 

 

CONCLUSION

Malgré le fait que le marché de la domotique n’ait jamais vraiment décollé, il n’en est pas de même pour la box-domotique. Ayant les atouts des objets connectés, cette nouvelle technologie est aujourd’hui très répandue et proposée par de nombreuses entreprises y compris les start-up comme notre société. L’analyse PESTEL de l’environnement de la box domotique a permis de connaître les différents facteurs qui sont les vecteurs du développement de la box. L’avancée de la technologie est la plus importante de ces facteurs dans la mesure où elle permet aux entreprises qui proposent la box domotique de proposer de nouveaux services et ainsi élargir leur marché. En outre, la stabilité économique et politique de la France constitue un atout majeur pour ces entreprises. Mais étant donné le nombre de concurrents, la recherche de nouveaux marchés est impérative.

Pour répondre à la problématique qui est l’identification de nouveaux marchés pour notre société, nous avons réalisé une analyse selon les cinq forces de Porter portant sur trois marchés potentiels : les communes, l’industrie agroalimentaire, et la santé. Pour ce qui est des communes, nous constatons que l’intensité concurrentielle y est très forte. Rappelons que le souci primordial des communes est la réduction des dépenses en énergies. Outre les grandes entreprises qui possèdent déjà une très grande notoriété, d’autres institutions proposent des services qui permettront aux communes de réduire leur facture en énergie. Il serait donc difficile pour une start-up comme notre Société de percer un tel marché.

Nous avons ensuite réalisé l’étude portant sur l’industrie agroalimentaire. Il est vrai que les entreprises de la box domotique ne sont pas encore dominant sur ce marché mais le fait est que la menace des produits de substitution y est très forte. En effet les services que proposent les entreprises de ce domaine sont déjà des services complets et répondent aux besoins des industries. Sans compter que les trois grandes entreprises concurrentes sur le marché des communes sont aussi présentes sur le marché de l’agroalimentaire.

Le marché qui semble le plus adapté à notre société est donc le marché de la santé. Malgré le fait que de nombreuses start-up proposent déjà des objets connectés dans ce domaine, nous estimons que le marché est encore en plein expansion. Avec les hôpitaux qui sont sur le point de rénover leurs systèmes de communication et la question du maintient à domicile, la santé reste le marché potentiel de la box domotique. De plus intégrer le maintient à domicile est plus facile pour une entreprise qui propose déjà un service centralisé pour les appareils dans la maison intelligente. Il suffirait à Notre société des accords de partenariats avec les entreprises qui distribuent les appareils médicaux.

Avec ses différents atouts, notre société peut intégrer le marché de la santé et ainsi assurer sa croissance. Comme les box actuelles ne proposent pas encore de tels services, c’est une occasion pour notre société de se démarquer et d’instaurer sa notoriété.

 

 

 

[1] Anonyme. 2008. Internet of Things in 2020. Roadmap for the Future, 1.1 ed.: 27: Infso D.4 Networked

Enterprise & RFID; Infso G.2 Micro & Nanosystems in co-operation with the working group RFID of the

EPOSS. p. 4.

[2] http://www.box-domotique.com/

[3] European Future Internet Portal : http://www.future-internet.eu/,

[4] Science, technologie et industrie : tableau de bord de l’OCDE 2009 – OECD © 2010 – ISBN 9789264075443

[5]http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2013/08/14/01007-20130814ARTFIG00357-les-ventes-de-smartphones-depassent-celles-des-mobiles-classiques.php

[6] http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1315#inter1

[7] http://unfccc.int/portal_francophone/essential_background/feeling_the_heat/items/3294.php

[8] Protocole de Kyoto à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 1997

[9] http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Certificats-d-economies-d-energie,188-.html

[10] Perspective économique Mondiale. FMI. Octobre 2013

[11] Idem

[12] John E. Crowley, The Invention of Comfort: Sensibilities & Design in Early Modern Britain & Early

America, Baltimore, Johns Hopkins University Press, 2001.

[13] La consommation d’énergie dans l’habitat, entre recherche de confort et impératif écologique. Bruno MARESCA, Anne DUJIN, Romain PICARD. Cahier de recherche N°264 décembre 2009

[14] Jean Baudrillard, « La société de consommation » éd Gallimard, Paris 1974

[15] Toutes les données concernant l’évolution de la population en France proviennent du site de l’Ined. http://www.ined.fr/

[16] http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1319

[17] http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-RT2012-un-saut-energetique-pour.html

[18] Porter M.E. (1980), Competitive strategy: techniques for analyzing industries and

competitors, New-York: The Free Press

– Porter M.E. (1985), Competitive advantage: creating and sustaining superior

performance, new-York: The Free Press; Porter M.E. (1986), Competition in global

industries, Harvard Business School Press

[19] http://www.somfy.fr/

[20] http://www.somfy.com/group/index.cfm?page=/group/home/metiers/activites/innovation&language=fr-fr

[21] La marque porte le nom du groupe, Tahoma la marque de la box-domotique fait partie de la marque somfy

[22] http://tahoma.somfy.fr/decouvrez.php

[23] http://www.myxyty.com/informations-entreprise-myxyty

[24] http://www.box-domotique.com/p/les-fabricants.html

[25] Société de conseil en stratégie implantée dans plusieurs grandes villes, fondée en 1993.

[26] http://www.actu-environnement.com/ae/news/box-energie-smart-consommation-energie-domotique-maison-20716.php4

[27] http://www.univers-domotique.com/fabricants

[28] http://www.pcet-ademe.fr/a-savoir/quest-ce-quun-pcet

[29] http://www.smartgrids-cre.fr/index.php?p=definition-smart-grids

[30] http://www.deltadore.com/

[31] http://www.legrand.com/FR/notre-metier_2500.html

[32] http://www.schneider-electric.fr/

[33] http://www.alec-rennes.org/collectivites/plans-energie-et-climat-convention-des-maires/

[34] Smartgrids France, ITEMS international. Novembre 2012

[35]http://www.franceagroalimentaire.com/agroalimentaire-francais/l-industrie-agroalimentaire/industrie-agroalimentaire-france

[36]http://www.egemin-automation.com/fr/automation/automatisation-de-process_pa-nos-solutions/industrie-alimentaire

[37] Pierre-Jean Benghozi, Sylvain Bureau, Françoise Massit-Folléa, « l’internet des objet, quel enjeux pour les Européens ». Vox internet, Orange, Ecole polytechnique Telecom Paris Tech. Octobre 2008

[38] La CES est un salon qui se tient annuellement à Las Vegas au Nevada, destinée aux entreprises qui veulent présenter de nouvelles technologies.

[39] http://www.sante.gouv.fr/le-programme-hopital-numerique.html

[40] Entrepreneur Français fondateur de Medtech, une entreprise de robot d’assistance en chirurgie du système nerveux.

[41]http://www.lefigaro.fr/societes/2014/02/05/20005-20140205ARTFIG00371-la-france-championne-des-nouvelles-technologies-medicales.php

[42] Idem

[43] Idem