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La Coéducation dans les Instituts Petite Enfance : Construire des Liens de Confiance entre Parents et Professionnels

Sommaire

INTRODUCTION GENERALE.. 2

Introduction  à la partie théorique. 3

Chapitre 1-  La coéducation. 5

Conclusion. 11

Chapitre -2 La période d’adaptation  dans les institutions petite enfance. 13

Conclusion. 20

BIBLIOGRAPHIE.. 21

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION GENERALE

 

 

L’éducation a eu une importance particulière ainsi que des caractéristiques différentes au fil des décennies. En effet, sa pratique évolue selon le contexte et l’environnement dans lesquels se trouve une société. Mais si les pratiques sont évolutives, son importance, quant à elle, reste la même, voire s’agrandit, notamment dans le contexte actuel.

Comme le dit La Rochefoucauld Doudeauville[1], « L’éducation est pour l’enfance ce qu’est l’eau pour une plante ». Nous constatons ainsi le caractère indispensable de l’éducation, et ce, dès les premières années de l’enfant.

Naturellement, les parents sont les premiers éducateurs de l’enfant, et une grande partie de l’éducation qu’il reçoit vient de ses parents et de sa famille. Cependant, le rôle des enseignants et des professionnels de l’éducation n’est pas à négliger. Tel est le cas des professionnels des Instituts Petite Enfance (IPE).

En effet, de plus en plus de parents confient leurs enfants à ces professionnels, mais les liens de confiance ne sont pas facilement établis entre ces deux acteurs. Naturellement, les parents font difficilement confiance aux responsables, notamment quand il s’agit de leur confier leurs jeunes enfants ou leurs bébés. Il appartient alors aux professionnels et au centre de faire en sorte que la relation de confiance s’établisse plus facilement et dans les meilleures conditions. Mais cette tâche s’avère difficile.

C’est la raison pour laquelle nous allons nous intéresser la création des premiers liens parents/ professionnelles pendant la période d’adaptation dans le groupe des bébés. En effet, cette période marque le premier contact entre les parents et les professionnels, et est ainsi un élément déterminant de leur relation de confiance.

Une question se pose, quelles sont les conditions qui garantissent la construction d’une relation de confiance entre les professionnels et les parents pendant la phase d’adaptation dans le groupe des Bébés ?

Afin de répondre au mieux à cette question, nous allons voir dans un premier temps une partie théorique dans laquelle nous développerons les principaux concepts sur lesquels porte notre étude, à savoir la coéducation et la période d’adaptation, dans lesquels nous allons voir les définitions, l’historique et les enjeux.

 

Introduction  à la partie théorique

 

La partie théorique, inséparable de tout travail d’analyse, est un passage important, notamment en ce qui concerne un travail de mémoire. En effet, la partie théorique aide à comprendre les principaux concepts étudiés, et ainsi à comprendre tout le travail de recherche et d’analyse. Son importance est telle que la compréhension de tout le travail, et notamment des réflexions qui vont suivre, va dépendre d’elle.

En outre, il importe de revoir et d’expliquer les théories établies sur le sujet afin de mieux asseoir l’analyse et d’apporter au mieux notre contribution sur le plan théorique. Il importe ainsi de voir différents éléments sur le sujet.

Dans cette première partie se rapportant à l’analyse théorique du sujet, nous allons revoir et étudier les concepts, les enjeux et l’historique des notions clés de notre analyse.

Ainsi, nous allons aborder dans un premier temps ce que l’on appelle la coéducation, concept important lorsque l’on parle de l’institution petite enfance et des liens de confiance entre parents et professionnels dans le cadre des institutions petite enfance. Il importe alors d’évoquer dans un premier temps quelques définitions de cette notion de coéducation, avant de rappeler son historique ainsi que ses enjeux dans le contexte de l’éducation des plus petits dans les institutions spécialisées. Ensuite, nous clôturerons le chapitre sur la coéducation avec l’analyse des acteurs de la coéducation à savoir les professionnels de la petite enfance et les parents. Nous étudierons alors leur rôle respectif dans la coéducation et dans  le contexte actuel.

Par la suite, nous aborderons dans un autre chapitre la période d’adaptation dans les institutions petite enfance qui va nous permettre de comprendre ce que l’on appelle par période d’adaptation ainsi que les rôles de chaque acteur dans cette période d’adaptation.

 

 

 

 

 

Chapitre 1-  La coéducation

Dans ce premier chapitre de notre partie théorique, nous allons nous intéresser au concept de coéducation, à son historique et aux principaux acteurs de la coéducation dans la société actuelle, à savoir les parents et les professionnels de la petite enfance.

Nous aborderons ainsi les caractéristiques des métiers de professionnels de la petite enfance dans le contexte actuel, ainsi que les rôles et la place des parents dans la coéducation.

 

 

A- Les différentes définitions de la coéducation

 

Afin de comprendre au mieux la notion de coéducation, il importe de définir dans un premier temps ce qu’on appelle éducation.

Le terme « éducation » est issu du latin ex-ducere (guider, conduire hors), signifiant ainsi le processus qui consiste à élever et à former un individu, dès son enfance, pour développer ses facultés mentales, comportementales, morales et physiques.[2]

En d’autres termes, « L’éducation consiste à la transmission d’une génération à l’autre des connaissances, des techniques, des attitudes, des valeurs imposées ou suggérées par la culture dans laquelle elle fonctionne (Foulquie, 1991 ; Van Zanten, 2008) »[3].

Ainsi, on cherche dans le cadre de l’éducation à transmettre des connaissances, des qualités et des valeurs essentielles et nécessaires au développement de l’individu et au fondement de sa personnalité.

Mais « il faut tout un village pour éduquer un enfant » dit un dicton à l’origine inconnue, mais qui met en exergue le caractère complexe de l’éducation et donc de la nécessaire intervention de divers acteurs dans le cadre de celle-ci. En effet, l’éducation est un art complexe, pourtant très importante, que les parents et les professionnels de l’éducation sont amenés à assurer.

D’où la notion de coéducation qui désigne l’association de l’éducation parentale à l’intervention des professionnels de l’éducation. En effet, le concept de « coéducation » est apparu récemment avec le partage de rôles entre les professionnels de l’éducation (à tous les niveaux, c’est-à-dire dès la petite enfance et au long du cursus scolaire), et des parents.

Ces deux acteurs ont ainsi leurs responsabilités respectives ainsi que leur place dans l’éducation des enfants.

Les professionnels des institutions petite enfance font partie intégrante de ces acteurs puisque une grande partie de l’éducation des plus petits, à savoir des bébés, est désormais confiée par une grande partie des parents à ces professionnels.

Force est de constater cependant que la relation entre ces acteurs n’est pas toujours évidente, d’où la nécessité de la prise de différentes mesures pour installer une bonne relation basée sur la confiance.

 

 

B- Historique

Nous allons nous intéresser ici à l’historique de la coéducation, et notamment de ses portées et significations au fil du temps.

Une manifestation de la coéducation est perçue dans les années 80 par l’affirmation selon laquelle l’éducation est une « mission partagée ». [4]

Mais  l’origine du terme coéducation est le plus souvent associée à l’éducation mixte, c’est-à-dire au fait d’éduquer ensemble les filles et les garçons. En effet, l’idée est d’instaurer une éducation commune des filles et des garçons pour qu’ils puissent affirmer leur personnalité et leur identité.

Cette signification de la co-éducation est encore très présente actuellement, pourtant, d’autres significations de la coéducation, notamment celles retenues dans le cadre de notre étude, ont fait leur apparition.

En effet, dans le contexte moderne, la coéducation désigne désormais le caractère collectif et interactif de l’éducation, nécessitant la participation de divers acteurs, et non du seul maître d’école. En outre, le contexte actuel étant caractérisé par une non-disponibilité des parents, un taux important de séparation de parents ou encore l’augmentation du nombre de famille monoparentale ou au contraire, multi parentale, l’efficacité de l’éducation donnée par les seuls parents, c’est-à-dire dans le milieu familial, a été mise en cause.

Ainsi, nous assistons à une montée de la définition de la coéducation comme l’éducation d’un enfant par divers acteurs, notamment la famille et plus précisément les  parents, et les professionnels.

 

C- Les enjeux de la coéducation  aujourd’hui

Nous allons voir ici les principaux acteurs de la coéducation, à savoir les parents et les professionnels de la petite enfance. Cela va nous conduire à mieux percevoir les enjeux de la coéducation dans le contexte actuel.

 

 

  • Les premiers acteurs de la coéducation : les professionnels de la petite enfance

Les premiers acteurs de la coéducation sont les professionnels de la petite enfance. Afin de mener à bien notre analyse, nous allons aborder dans un premier temps l’évolution du métier d’éducateur, avant de voir le métier dans les institutions petite enfance actuellement.

 

Depuis des siècles, les personnes ayant le rôle d’éducateur, comme les enseignants ou les éducateurs de petite enfance, ont toujours eu un rôle important au sein de la société.

En effet, l’éducation est l’une des éléments jugés les plus importants pour un individu.

Mais dernièrement, de plus en plus de pression s’exerce sur ces éducateurs, notamment dans le cadre de l’éducation petite enfance.

En effet, l’environnement et le contexte actuel font que les établissements spécialisés dans l’accueil des enfants et des bébés sont de plus en plus fréquentés. Cependant, l’évolution de la société actuelle a engendré des parents informés et donc plus exigeants, nécessitant ainsi beaucoup d’efforts de la part des professionnels.

 

 

  • Le deuxième acteur de la coéducation : les parents

Ici, nous allons nous intéresser aux parents en tant que deuxième acteurs de la coéducation, au côté des professionnels de la petite enfance.

  • Historique : l’évolution du rôle de parent

D’aucun ne peut nier que le rôle d’éducateur appartient en premier lieu aux parents. Ils tiennent donc une place et un rôle importants dans le cadre de l’éducation de leurs enfants. Cependant, certains faits peuvent corrompre l’éducation donnée par les parents à leurs enfants, d’où la nécessité des autres intervenants, dont principalement les professionnels de l’éducation.

Le fait de « partager » l’éducation avec d’autres acteurs peut alors remettre en cause la place des parents.

Deux principaux courants de pensées existent quant à la place des parents dans le cadre de l’éducation.

D’abord, selon Kant (1967), les parents doivent confier toute leur autorité aux professionnels étant donné que cela éviterait à l’enfant serait contraint de suivre à la fois les professionnels et les parents. Aussi, Kant insiste sur l’idée selon laquelle l’éducation donnée par les professionnels est meilleure que celle des parents, vu que « […] l’éducation publique semble plus avantageuse que l’éducation privée. Cette dernière ne se contente pas de faire naître des défauts de famille, elle en assure la reproduction. » La théorie de Kant repose alors sur la nécessité de la concession totale de l’autorité aux professionnels.

Ensuite,  il y a l’idée selon laquelle l’autorité doit être partagée entre les deux acteurs. Une telle idée semble la plus appropriée dans la mesure où les deux acteurs ont chacun leur importance et leur rôle dans l’éducation des enfants.

 

 

  • Les parents actuels

 

Ces derniers temps, nous assistons à un changement au niveau de l’éducation des enfants, et notamment des bébés. En effet, différents faits caractérisant l’époque actuelle, pour ne citer que le fait qu’une grande part des mères de famille va désormais travailler, nécessitant l’aide d’autres personnes dans l’éducation de leurs jeunes enfants.

Le recours aux services des institutions de la petite enfance spécialisées dans l’accueil et l’éducation des enfants et des bébés est donc devenu la meilleure issue pour certains parents.

Confier son bébé à d’autres personnes, même s’il s’agit de professionnels, reste cependant très difficile, voire inimaginable, pour la plupart d’entre eux.

C’est la raison pour laquelle l’accueil et le premier contact avec les parents doivent se passer au mieux afin d’instaurer un lien de confiance indispensable pour toute collaboration entre eux et pour sa bonne marche.

 

 

 

 

  • Les attentes des parents vis-à-vis de la coéducation

 

Les préoccupations principales des parents sont, selon une étude réalisée par Baromètre de satisfaction 2015 Ipsos sur la qualité des services des crèches , basées sur le développement de l’enfant et sur son épanouissement.

Il est intéressant de constater à travers les résultats de cette étude effectuée sur 9818 parents, que 88% d’entre ces parents enquêtés font confiance à l’institution à laquelle ils confient leur enfant. Par ailleurs, 98% d’entre eux pensent que l’institution avec qui ils collaborent fait le bonheur de leur enfant.

Selon la même étude, le développement de l’enfant et son épanouissement sont les principales attentes des parents qui confient leurs enfants à des institutions spécialisées dans l’éducation de la petite enfance.

Mais les attentes des parents ne se résument pas à ces deux éléments. Le cadre dans lequel il se trouve, la manière dont les professionnels veillent à l’éveil de l’enfant, son insertion dans la vie en collectivité, sont des éléments tout aussi importants aux yeux de ces parents.

En outre, il est évident que  la sécurité, la qualité des services, l’ambiance qui règne dans l’établissement, les horaires, ainsi que la qualité des activités proposées, des éléments qui contribuent largement  au bien-être de l’enfant, font également partie des attentes des parents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

Dans ce premier chapitre de notre travail, nous avons abordé le concept de coéducation, ses enjeux ainsi que la place des différents acteurs dans le contexte actuel de la relation professionnels-parents.

Ainsi, nous avons pu voir que la coéducation est une jeune notion qui a déjà une place importante dans la société actuelle.

Les parents et les professionnels sont donc les principaux acteurs de la coéducation, partageant l’autorité dans l’éducation des enfants qui sont confiés aux établissements spécialisés.

Nous allons aborder par la suite la période d’adaptation, une notion toute aussi importante dans le contexte de la relation professionnels-parents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre -2 La période d’adaptation  dans les institutions petite enfance

 

Dans ce deuxième chapitre de notre analyse, nous allons nous intéresser à la période d’adaptation dans les institutions petite enfance et les groupes de bébés.

 

 

  • Définition de la période d’adaptation dans le groupe des bébés

 

L’adaptation ou la période d’adaptation est une période accordée aux différentes parties prenantes, à savoir le bébé, les parents et plus particulièrement la mère, et les professionnels qui vont l’accueillir.

Il s’agit donc du temps accordé à chacun de s’adapter à cette nouvelle situation qui nécessite beaucoup de préparation et d’adaptation, comme le décrit la définition suivante :

« Ce qu’on appelle « adaptation » à la crèche (ou chez une assistante maternelle) est surtout un temps qui permet à chaque partenaire (l’enfant, sa mère et la professionnelle) d’apprendre à se connaître. Cette période, qui doit être assez longue et commencer bien avant que l’enfant entre à la crèche ou chez l’assistante maternelle, est nécessaire aussi bien à l’enfant qu’à la mère pour élaborer la « séparation ». Ce temps est indispensable aussi à l’adulte pour percevoir les besoins de l’enfant en tant que personne. De cette adaptation mutuelle dépend l’épanouissement de l’enfant dans son nouveau milieu de vie. »[5]

Nous constatons ainsi à travers cette définition que l’adaptation est une période qui sert également à se faire connaissance pour se comprendre et identifier les besoins de chacun. L’importance de l’adaptation est également mise en exergue dans le cadre de cette définition étant donné qu’elle conditionne le bien être futur de l’enfant dans sa nouvelle situation.

 

 

 

 

 

  • Les raisons de cette période d’adaptation

L’adaptation est une période importante qui confère divers avantages à chaque partie prenante et ce, pour diverses raisons.

D’abord, vis-à-vis des parents et de la mère, la période d’adaptation va leur permettre d’expliciter et d’énumérer, avec tout le temps nécessaire, toutes les informations dont a besoin le professionnel concernant leur bébé, leur mode de vie et les habitudes du bébé, pour ne citer que son alimentation, son sommeil, le langage qu’il a l’habitude d’entendre, ou encore ses activités favorites….

Prendre le temps pour cette tâche va, non seulement faciliter la prise en charge de leur bébé, mais également les aider à faire confiance aux professionnels qui vont s’occuper de leur bébé et avoir la conscience tranquille lors des séparations.

En outre, ce sera l’occasion pour les parents de faire connaissance avec les personnes qui vont s’occuper de leur enfant, d’effectuer des échanges et d’apprendre davantage sur le fonctionnement de l’éducation.

Par ailleurs, l’adaptation va également permettre aux parents de se préparer à l’indispensable  séparation.

Pour les professionnels, la période d’adaptation leur permet de connaitre et de mémoriser les données sur les habitudes du bébé. Aussi, c’est l’occasion pour le professionnel d’établir un contact avec le bébé et donc se familiariser avec lui.

Et enfin, pour le bébé, l’adaptation va l’aider à découvrir l’environnement dans lequel il va désormais passer beaucoup de son temps, à se familiariser avec les personnes qu’il va fréquenter et qui vont prendre soin de lui et se préparer à la séparation avec ses parents.

 

 

  • Le rôle des acteurs 

Le rôle des acteurs durant la période d’adaptation est multiple, lié notamment aux objectifs poursuivis par l’instauration de cette période d’adaptation.

 

 

 

 

  • Le rôle des professionnels pendant la période d’adaptation

 

D’abord, il importe de souligner qu’un esprit d’écoute et de partage doit être présent tout au long de la période d’adaptation.

Les premiers acteurs à faire preuve d’écoute sont donc les professionnels, qui doivent suivre au mieux les récits des parents sur les habitudes et les modes de vie des bébés, et retenir toutes les informations nécessaires pour mener à bien leurs missions.

En outre, ils doivent renseignement de la meilleure façon les parents sur le fonctionnement de l’institution, sur leurs rôles dans cette dernière et leurs responsabilités vis-à-vis du bébé.

Les professionnels doivent alors présenter toutes les qualités nécessaires pour établir un lien de confiance (faire preuve de sérieux, de gentillesse, de compréhension, etc.). Une telle étape est importante pour la relation future entre le professionnel.

 

 

  • Le rôle des parents pendant la période d’adaptation

D’abord, les parents doivent favoriser l’échange avec les professionnels en leur transmettant toutes les informations nécessaires sur leur bébé, sur leur mode de vie et sur leurs habitudes en général.

 

  • Le déroulement de la période d’adaptation dans le groupe des bébés

 

« L’adaptation se déroulera sur environ 2 semaines. Voici un planning approximatif en fonction de la structure d’accueil, de l’enfant et de ses parents. :

 

1er jour : 1 heure 2ème jour : 1 heure 3ème jour : 1h30 4ème jour : 2h 5ème jour : 3h/3h30
Accueil de l’enfant et de sa famille. l’enfant et ses parents prennent connaissance du lieu d’accueil. Temps d’échange concernant les habitudes de vie de l’enfant avec le professionnel qui s’occupera de lui.

Présentation de l’équipe s’il s’agit d’un mode d’accueil collectif et l’organisation générale.

 

L’enfant reste 1’heure en compagnie de son (ses) parent (s) pour s’habituer à son référent, aux locaux ainsi qu’aux autres enfants.

Si l’enfant l’accepte, le (s) parent (s) pourront être amenés à laisser l’enfant seul pendant ¼ h.

L’accueil de l’enfant sera d’environ 1h30.

Les parents prendront le temps d’échange nécessaire avec le professionnel avant de laisser leur enfant ½ heure voir 1 heure sans eux.

Le premier repas sera donné sur le lieu d’accueil avec ou sans la présence de ses parents (suivant le mode d’accueil).

Le temps de séparation sera augmenté de 2 heures (suivant la tolérance de l’enfant).

Le référent donnera le repas à l’enfant et le parent pourra venir le chercher juste après.

L’enfant arrivera en cours de matinée et prendra son repas sur le lieu d’accueil (si les autres jours se sont bien passés).

Il pourra également faire la sieste.

Les parents viendront le chercher vers 14h-15h.

Source : L’intérêt de l’adaptation pour le jeune enfant, Conférence de juin 2014

 

« La 2ème semaine : Les journées de l’enfant vont être rallongées de jour en jour, en fonction de sa tolérance. Pour arriver en fin de semaine, à ce que l’enfant soit accueilli sur des journées qui ressembleront à des « journées contrat »[6].

 

 

  • L’adaptation et la coéducation, quels bénéfices pour le bébé ?

L’adaptation ainsi que la coéducation dans les groupes de bébés et les institutions de la petite enfance actuellement ont une importance considérable et jouent un rôle non-négligeable dans l’éducation et l’accueil des enfants.

En effet, l’importance et la nécessité de ces étapes sont désormais dévoilées et mises en exergue par les professionnels dans l’intérêt de chaque partie prenante.

Ces acteurs sont notamment les professionnels eux-mêmes dans la préparation et la mise en œuvre de leurs missions et dans l’exercice de leurs responsabilités, les parents dans l’établissement de la relation de confiance, élément essentiel de la coéducation, et enfin les bébés qui vont avoir le temps de s’adapter et de se familiariser avec le lieu et les personnes de l’institution.

Le fait de prendre le temps d’échanger des informations et d’expériences au long de la période d’adaptation va alors faciliter le reste, c’est-à-dire l’établissement du lien de confiance et la bonne marche de la coéducation par les responsables.

La période d’adaptation présente alors divers avantages, et bénéficie à tous les acteurs concernés par la relation de coéducation entre parents et professionnels.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

 

Dans ce deuxième chapitre, nous avons vu le concept de période d’adaptation ainsi que son utilité et sa mise en œuvre dans les institutions de la petite enfance.

Nous avons pu constater alors que l’adaptation est une étape primordiale qui ne doit pas être prise à la légère, notamment par les parents, car elle marque le fondement et détermine la relation de confiance qui va s’installer entre eux et les professionnels.

Aussi, les objectifs de cette période d’adaptation, à savoir l’échange, la familiarisation et l’établissement du lien de confiance ne doivent pas être perdus de vue lors des séances d’adaptation.

Nous avons pu voir, par ailleurs, que la période d’adaptation bénéficie à toutes les parties prenantes, les parents ayant besoin d’être habitués à la séparation et à faire confiance aux professionnels, les bébés devant s’adapter au cadre et à être séparés de leurs parents, et  les professionnels ayant besoin de connaitre diverses informations sur le bébé et son mode de vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

 

  • La Rochefoucauld Doudeauville, Livre des pensées, 8 (1861)

 

  • Dictionnaire de L’Académie française, 1932-5, 1 : 438

 

 

  • [1] Konstantinos Vryzas, Melpomeni Tsitouridou, Synergies Sud-Est européen n° 3 – 2011

 

 

  • Maurice Corond, La coéducation, une forme démocratique d’éducation

 

 

  • L’adaptation à la crèche, L’intérêt de l’adaptation pour le jeune enfant Conférence de juin 2014

[1] La Rochefoucauld Doudeauville, Livre des pensées, 8 (1861)

[2] Dictionnaire de L’Académie française, 1932-5, 1 : 438

[3] Konstantinos Vryzas, Melpomeni Tsitouridou, Synergies Sud-Est européen n° 3 – 2011, p. 19

[4] , Maurice Corond, La coéducation, une forme démocratique d’éducation, p.3

[5] Michelle Bonnaud, L’adaptation à la crèche, L’intérêt de l’adaptation pour le jeune enfant Conférence de juin 2014, p.1

[6] L’intérêt de l’adaptation pour le jeune enfant Conférence de juin 2014

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