La globalisation creuse-t-elle les inégalités?

 

 

 

SOMMAIRE

 

INTRODUCTION  

 

 

PARTIE 1 : CONCEPT  DE LA GLOBALISATION ET INEGALITE

 

• Définition

 

• Globalisation

 

• Inégalité

 

• Rapport entre globalisation et inégalité

 

• Concept de l’inégalité mondiale

 

• Inégalité inter-pays

 

• Inégalité mondiale

 

 

• Cas de la chine et du Maroc

 

 

• Concept d’évolution
• Analyse micro-data
• Analyse macro-data

 

 

 

PARTIE 2 : ANALYSE EMPIRIQUE

 

2-1- Analyse critique entre littérature

 

2-2- Paramètre d’accroissement de l’inégalité par la globalisation

 

2-3- Paramètre de réduction de l’inégalité par la globalisation

 

2-4- Liens entre inégalités et croissance économique

 

 

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES GRAPHIQUES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION 

 

Nul ne pourrait contredire l’impact que peut avoir la politique d’ouverture sur la pauvreté. L’économie suggère une incidence inquiétante d’un début de la pauvreté. Durant les vingt dernières années, la politique économique dans les pays industrialisés est la plus proche des problèmes d’inégalités.

 

Quel serait l’impact de la mondialisation sur les pays à faible revenus ? Un moyen d’éviter la pauvreté ? Un creux des inégalités mondiales ? Il ne faut pourtant pas oublier que la globalisation est la cause de tous ces décalages entre les pays riches et les pays pauvres.

 

Il est évident que ces grandes entreprises ne cherchent pas à comprendre pourquoi un ménage ne gagne qu’un dollar par jour pour survivre. Elles ne pensent qu’à leur profit.

Ceci mène justement à notre problématique : les inégalités seraient-elles la conséquence évidente d’une globalisation ?

 

Pour pouvoir répondre à cette question, nous procéderons à une étude basée sur deux parties :

 

• La première parlera du concept de la globalisation et de l’inégalité dans laquelle nous définirons ces deux termes et apporterons plus d’explications sur ces faits à travers le cas de deux pays notamment la Chine et le Maroc

 

• La seconde partie essayera de faire une étude empirique où nous détaillerons les paramètres d’existence des inégalités dans le monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PARTIE 1 : CONCEPT  DE LA GLOBALISATION ET INEGALITE

 

 

 

 

http://live.banquemondiale.org/la-mondialisation

 

 

• Définition

 

• Globalisation

 

Etymologiquement, le terme globalisation indique  plus ou moins la mondialisation. Ces deux termes signifient une relation, une liaison entre marchés qu’il s’agisse de marché financier ou du marché de biens partout dans le monde.

Ces termes indiquent également des stratégies entre entreprises.

Dans la globalisation, les entreprises se réunissent. Un produit, peut aujourd’hui être fabriqué par de nombreuses entreprises pouvant se trouver dans des pays différents. Depuis ce phénomène, les entreprises ont décidé de se délocaliser. Voici une approche qui a créée les inégalités dans le monde.

 

Avec la globalisation, il n’y a donc plus de frontières nationales qu’ils s’agissent de frontières productives ou financières. En effet, comme il a été dit, un produit ne se fabrique plus dans une seule et unique entreprise, ni dans un seul pays. Cela explique la liberté au niveau du commerce international mais aussi au niveau des divers frais comme les droits de douane, les divers coûts de transport. Il est beaucoup plus facile de se communiquer via Internet.

 

Les conséquences de la mondialisation ne sont pas toujours extrêmes.

Il faut savoir qu’avant la Première Guerre Mondiale, les échanges inter-pays c’est-à dire les importations et exportations étaient estimées à 1/5 du PIB en France. Aujourd’hui, elle représente ¼.

La mondialisation a transformé le monde et la main d’œuvre avec. Il n’y a plus de logique nationale. En prenant un exemple plus simple, un fabricant d’automobile fera réaliser les pneus dans un pays, le moteur dans un autre, l’assemblage du tout dans un autre et ainsi de suite. Par la même occasion il aura calculé le prix pour faire toutes les  économies possibles en cohésion avec une qualité du produit fini.

Si nous prenons l’exemple même de Nike, qui est reconnu sous la notoriété du premier vendeur au monde de tous types de chaussures, nous saurons qu’elle n’est pas fabricante de ses produits, seule l’équipe marketing et celle de la conception des chaussures y sont présentes. Le reste se fait par sous-traitance.

En termes de globalisation, le marché des capitaux donne des résultats spectaculaires : le marché des changes montre un résultat de 3.500 milliards de dollars, soit 350 milliards de dollars en 1990. Les données sont pratiquement multipliées par 10.

 

• Inégalité

 

L’inégalité signifie en terme strict : différence. Il peut s’agir d’une différence sociale, ou de différences inter-pays : économie, technologie, culturel, etc.

 

L’inégalité détermine un écart évident pour chaque cas d’individus à travers les facteurs physiques ou humains, ou en termes de revenus.

Si nous regardons de plus près les inégalités à l’échelle mondiale, il est assez difficile de raisonner sur les pays ou la population qui y vivent. Trois explications du terme « inégalité » peut alors être présentées :

 

• Les inégalités inter-pays : ici, le classement se fait selon leur PIB à l’aide d’un coefficient qui déterminera la différence entre la distribution constatée et celle égalitaire.

 

• Les inégalités entre pays mesurées à travers leur population : différente de la première explication, un pays à forte population comptera plus qu’un pays à faible population. Pour le cas de la Chine et du Luxembourg par exemple, la Chine comptera plus. Par contre, si nous considérons la première explication, ce sera Luxembourg qui comptera plus en termes de richesse.

 

• Les inégalités globales : ici, nous parlons des inégalités à l’intérieur d’un pays.

 

 

 

• Rapport entre globalisation et inégalité

 

Quelle serait la relation entre ces deux phénomènes ? Une question se pose : l’existence de la mondialisation aurait-t-elle poussé les pays à faibles revenus à éviter la pauvreté ? Ou, à l’inverse, aurait-elle engendré les inégalités dans le monde ?

Beaucoup pensent que la mondialisation est un facteur favorisant l’écart entre les pays pauvres et les pays riches ;

 

Mais comment dire qu’il y a mondialisation si la culture même de chaque pays est ignorée. Il faut savoir qu’une chose qui est positive à l’Est, sera également positive à l’Ouest. D’où la création de l’inégalité. Chaque pays cherche à égaliser un autre ou même à le devancer ; d’autres ne pensent pas toujours à la concurrence mais ont la volonté de progresser. Pourtant, le facteur d’avancement d’un pays ne le sera pas forcément pour un autre.

 

Dans la majorité des cas, ce sont les pays à faibles revenus qui courent après l’avancée des pays riches. Cette action entrainera alors une inégalité.

Prenons l’exemple concret des Etats Unis et de certains pays africains. Les Etats Unis font parties des premières puissances mondiales. En conséquence, ils forment les pays acteurs de l’avancée technologique. Les pays africains quant à eux font parties des pays du Tiers monde. Ces derniers iront jusqu’à s’endetter pour pouvoir « être à la hauteur ».

 

Les inégalités se font ressentir auprès des entreprises. La mondialisation entraine la délocalisation des entreprises. Or, cette délocalisation entrainera des conséquences dans la façon même de mener l’entreprise. En effet, les dirigeants ont tendance à penser que la culture d’entreprise serait la même dans n’importe quel pays où elle sera implantée notamment en termes de ressources humaines. Les cultures sociales ne sont pas les mêmes.

 

• Concept de l’inégalité mondiale

 

• Inégalité inter-pays

 

Les diverses barrières tarifaires lors des échanges de marchandises ont connu une grande baisse grâce à la mondialisation, voici un de ses avantages.

 

 

Voici quelques dates qui mériteraient d’être étudiées.

 

Tableau 1 : Situation des pays entre 1990 et 1999

 

Dates	Pays concernés	Situation
1990 – 1999	Asie sauf le Japon	20 % de leur commerce était destiné aux exportations de marchandises
1990 – 1999	Amérique Latine	5 % de leur commerce était destiné aux exportations de marchandises
1990 – 1999	Afrique	Taux très faible
1999	Situation dans le monde	78 % de part pour les produits manufacturés dans les exportations de marchandises

 

Ce tableau montre déjà un écart entre l’Asie et l’Afrique sur le domaine du marché international. Nous pouvons constater  que la suppression des frontières et la favorisation du commerce international a donc déjà entrainé cette inégalité à travers ses pays. La mondialisation est donc inégalitaire.

 

« De même que les produits sont en concurrence les uns avec les autres sur le marché mondial, les hommes seraient désormais en concurrence soit par le biais des migrations, soit par le biais du commerce. »[1]

 

Cette affirmation est vraie. Il est très facile de créer la concurrence. Chacun cherche son profit, les hommes comme les pays seront désormais à la recherche d’un plus que de son concurrent direct. D’où l’inégalité. Comment cela se manifeste ? En prenant l’exemple de la migration, les hommes vont chercher à s’améliorer. Une amélioration signifie une richesse, tant du point de vue financier que culturel le cas échéant[2].

 

 

• Inégalité mondiale

 

Hormis les facteurs historiques, la mondialisation est connue comme un facteur déterminant et favorisant les inégalités dans le monde. En évitant les Etats-nations de bénéfices sur le plan monétaire et fiscal, la mondialisation engendre sans aucune hésitation, à travers les pays des pistes de pauvreté et d’inégalité. Dans les faits réels, la mondialisation des échanges a eu des impacts intrigants sur les inégalités dans le monde notamment sur les richesses de certains pays. Si nous parlons par exemple du cas des pays de l’Asie de l’Est comme la Chine et également des pays du Sud, notons que ces pays atteignent le nombre d’habitants le plus élevé avec 3,2 milliards d’être humain. Et pourtant, c’est dans ces pays qu’en sortent les chiffres montrant l’évolution croissante de la richesse de chaque habitant le plus élevé dans le monde.

Voici un tableau résumant le taux de croissance du PIB entre l’Asie de l’Est et les autres pays.

Graphique 1 : taux de croissance annuelle de PIB entre Asie de l’Est et autres pays

Ces chiffres provenant de la Banque Mondiale montre l’évolution du PIB dans chaque pays entre 1990 et 1999. Ainsi, pour l’Asie de l’Est, le taux de croissance est de 6 %  contre 2 % pour les pays occidentaux et 0 %  pour l’Afrique subsaharienne[3].

Pour plus d’explications, la suppression des frontières notamment pour les échanges commerciaux ont permis les échanges[4] de technologie des pays développés vers l’Asie et notamment en Chine. Ce qui a entrainé une évolution dans les niveaux de vie de la population[5].

Par contre, pour le cas des pays de l’Amérique du Sud, la mondialisation n’a pas engendré une conséquence positive. Victime de la crise monétaire, ces pays ont connu une très grande destabilité. D’où pourrait venir ces crises ? Certainement à cause de l’échange de flux entre ces pays et ceux des capitaux internationaux.

Tous ces faits ont entrainé une inégalité notamment entre l’Amérique du Sud, l’Amérique Latine, les Etats Unis et l’Europe qui ont connus une mondialisation moins brutale.

 

 

 

1-2-3- Cas de la chine et du Maroc 

 

 

• Concept d’évolution

 

 

Il n’est pas toujours évident de donner un chiffre exact concernant les inégalités internationales car le calcul se fait selon le choix : selon le taux de change par exemple ou selon la pondération. Donc, les résultats diffèrent. Il est cependant sûr que les inégalités internationales ne cessent d’augmenter selon chaque pays.

Voici un récapitulatif du rapport de PIB/ha sur un nombre de 20 pays.

 

Graphique 2 : rapport PIB/ha

 

 

Ce graphique résume les résultats concernant le PIB/ha des 20 pays les plus riches et les 20 pays les plus pauvre. En 1960, le chiffre était de 17, tandis qu’en 1996, il passe à 37. Par contre, pendant les années 80 et les années 90, l’Asie était en mode récupération. [6]

 

Les résultats affirment donc, quelque soit les différences de calcul, que les pays compris en Asie, y compris en Chine, la population est en pleine récupération pour atteindre les pays riches depuis plus de 20 ans. Notons que les pays d’Asie comptent 3,2 milliards de personnes, ce qui représente la moitié de la population mondiale.

 

Quelle serait la part de la mondialisation face à cette situation et face à ces évolutions ? Il n’est pas négligeable que la mondialisation fut un acteur déterminant pour les pays formant l’Asie, en termes d’éléments structurels comme le taux d’alphabétisation. Les approches commerciales ont pu donner leur fruit en engendrant des investissements directs.

 

 

Comment se présente le cas du Maroc par rapport à la mondialisation ? Il faut savoir que le Maroc doit tout miser pour s’ouvrir sur l’extérieur et arrêter de vivre en solitaire. Le pays devra se faire sa place à travers le monde. En effet, en restant sur sa position, il se creuse sa propre inégalité par rapport aux autre pays, la population en est la première victime.

Dans le domaine de l’économie, le Maroc doit s’améliorer sur les secteurs où il excelle notamment dans le tourisme, le textile, … Une libération des divers tarifs douaniers est aussi recommandée.

 

La mondialisation est un facteur-clé pour ses ressources naturelles notamment ses ressources pétrolières. Le Maroc est encore très en retard par rapport aux recherches et développement nécessaires afin de s’ouvrir dans le milieu extérieur.

 

• Analyse micro-data

 

 

Ce tableau résume la situation entre 1990 et 1999.

 

Tableau 2 : population vivant avec moins d’un dollar par jour.

	1990	1999
CAMPAGNES	42,5	24,5
villes	1	0,5
Chine	31,5	17,4

 

 

La mondialisation a été pour la Chine un facteur réduisant les inégalités dans le monde. En effet, à partir des années 70, la Chine se rattrape en termes de taux de croissance.[7] Elle se présente aujourd’hui à la 4^e place mondiale de PIB exprimés en dollars courants. Quelques chiffres peuvent démontrer ces affirmations : [8]

 

• La Banque Mondiale démontre l’avancée rapide des chinois dans la réduction de pauvreté : sur 420 millions de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour, soit 64 % en 1981, le chiffre serait réduit de 17 % en 2001.

 

• Pendant ces mêmes périodes, le taux de population vivant dans la pauvreté s’est présenté de 79 % à 27 %.

 

Etant donné le nombre de population en Chine, ces chiffres ont chamboulé les données dans le monde : le nombre de pauvres dans le monde a fortement réduit.

 

Quelle serait donc la relation entre la Chine et la mondialisation ? Elle est pourtant évidente car durant les périodes de forte croissance du pays, celui-ci s’est intégré dans l’économie mondiale : les exportations représentent 30 % du PIB national ; d’après les données reçues auprès du PNUD, la forte croissance de la Chine a été remarquée à partir des années 80 : il s’agit des années où le commerce international et les investissements à l’étranger était très en vogues.

 

 

 

Pour le cas du Maroc, la mondialisation touche le pays sur plusieurs plans.[9]

 

• Ressources humaines : la main d’œuvre marocaine est fortement exploitée. L’industrie textile au Maroc est fortement développée. Les ouvrières travaillent durement pour gagner quelques centaines de dirham seulement par mois sachant qu’un 1,5 dirham équivaut à 1 franc. Certes, le chômage est aussi élevé. Les statistiques affirment donc que : un marocain sur cinq vit avec moins d’un dollar par jour.

 

• Les services publics sont aussi victimes de la mondialisation : le Maroc est fortement endetté. Les chiffres disent que le tiers de son budget est une dette. Il est donc très difficile à la population de jouir des services tels que l’éducation, l’eau propre et la santé ; en prenant un exemple, 18 % des habitants n’avaient pas d’eau près de leur domicile en 1999.

 

 

 

 

 

• Analyse macro-data

 

L’économie n’en est pas de même pour la Chine. Les inégalités économiques se font ressentir entre la population rurale et celle habitant en ville. L’écart est très visible. Cet écart s’exprime comme suit :[10]

• Pour les habitants de la ville : en 1990, l’écart est de 0,7 contre 0,82 en 2002.
• Pour la population vivant à la campagne : l’écart est de 0,57 à 0,67 durant les mêmes périodes.

Des efforts ont pourtant été fournis pour éviter ces écarts notamment en termes d’IDH : 57 % en 1990 pour la population de Shanghai, contre 70 % actuellement.[11]

 

Concernant l’économie au Maroc, elle est en train de s’installer pour pouvoir connaitre une certaine croissance économique mais aussi pour la création d’emplois.

 

Des efforts restent donc à fournir. Le 30 mai 2006, un rapport a été donné par la Banque Mondiale disant qu’il serait nécessaire de créer une logistique commerciale et ayant un taux d’évolution de 8,7 % dans l’année. En 2012-2013, environ 93 milliards de DH en PIB est attendu pour pouvoir générer quelques 440 000 emplois. De nombreuses modifications sont de mise pour réussir cette croissance économique en termes de politique d’énergie, d’administration des affaires, etc.

 

 

PARTIE 2 : ANALYSE EMPIRIQUE

 

2-1- Analyse critique entre littérature

 

De nombreux auteurs en parlent entre autre Françoise Nicolas dans son dossier intitulé : Chine, bienfaits et revers de la mondialisation. La situation en Chine est paradoxale. Ce pays est à la fois bénéficiaire de la mondialisation mais aussi victime des inégalités présentes dans le monde. Les données ont été claires : en termes d’évolution micro-data, la Chine est un des pays les plus opportuns face à la mondialisation. Par contre, en termes d’économie globale, les inégalités se font ressentir entre la population.

 

Pour le cas du Maroc, l’économie est en bon chemin. Par contre, concernant la population, elle est fortement victime de l’ouverture des frontières en termes de pression humain. Elle est utilisée comme ressources pour d’autres pays avec un salaire insignifiant.

 

 

2-2- Paramètre d’accroissement de l’inégalité par la globalisation

 

Une loi est à rappeler concernant la croissance et les inégalités.

 

D’après Karl Marx, le développement des inégalités possesseurs de fonds et ouvriers existe obligatoirement. Pour pouvoir accroitre son capital, il est nécessaire d’avoir une plus-value importante, obtenue grâce au prolétariat. D’ailleurs, les employeurs préfèrent qu’il y ait une hausse de chômage pour pouvoir baisser les salaires.

A partir de 2008, de nombreux pays ont été victimes de la crise économique et financière. Plusieurs exemples d’entreprises victimes ont été donnés dans les médias comme le cas de la faillite de Chrysler ou General Motors aux Etats Unis ; ces faits montrent clairement la grandeur des conséquences de la crise économique.

 

Pourtant, il est clair que l’existence d’une crise économique ne fortifie pas l’entrée des revenus entre autre la richesse. A l’inverse, le dépôt de bilan de certaines entreprises ayant été victime de crise financière en termes de délocalisation, ou d’autres problèmes liés à l’emploi, expriment les causes d’une économie en baisse et paralysée face à ces conditions économiques.

 

La mondialisation a été un plus pour développé cette crise étant donné la libéralisation de l’économie. L’interdépendance entre chaque entreprise, mais surtout entre chaque pays a bloqué l’économie nationale et même le marché sur chaque secteur.

Certains secteurs ont été touchés par rapport aux autres concernant la crise économique en 2008. L’industrie automobile, par exemple, a été fortement atteinte. Le problème s’est exprimé en termes d’achat et d’investissement insuffisant. Dans le domaine de la banque et des petites entreprises, la revalorisation financière est dure. Ces faits ont marqué une inégalité économique remarquable entre les pays déjà développés.

La crise économique a fait également des victimes sous forme d’inégalités notamment dans le domaine du travail, des revenus, de patrimoine, etc.

Cependant, les inégalités de revenus ne sont incluses dans les inégalités aperçues dans une recherche des conséquences négatifs de la décentralisation : d’autres s’ajoutent, et les inégalités dans le monde du travail semblent doubler avec la réalité d’inégalités économiques incessantes dans les pays développés.

Par ailleurs, les évolutions des NTIC changent également la structure du marché du travail et entraine une inégalité au niveau des pays industrialisés. Le facteur déterminant les inégalités de rendement dans les pays développés serait éventuellement les progrès technique déformés. Ainsi, l’abandon des travaux non qualifiés ou encore la réduction des salaires entrainement les inégalités, malgré que les progrès techniques soient importants pour la croissance.

Les conséquences sont d’autant plus néfastes car les problèmes peuvent être des inégalités d’ordre sociales.

Ainsi, les paramètres d’accroissement des inégalités par la globalisation sont :

• La crise économique
• Le progrès technique
• La politique dans chaque pays

 

 

2-3- Paramètre de réduction de l’inégalité par la globalisation

 

 

La mondialisation a vraisemblablement remanié le marché du travail. L’expression « unification des marchés de travail » est souvent utilisée. En effet, le travail n’est plus limité sur un marché national, mais depuis la suppression des frontières, et l’ouverture des économies, le marché international a connu une certaine interdépendance entre les activités de chaque pays, et en conséquence, une interdépendance entre ces pays.

Ainsi, les inégalités seront moindres. Si nous prenons le cas concret d’une entreprise française délocalisée au Maroc, il est plus facile d’affirmer que les inégalités sont amoindries du fait que les ressources humaines en France viennent renforcer celles au Maroc.

La manière dont se font les échanges change les situations des entreprises : il est assez douteux  de penser que la montée des importations auprès des pays à bas salaires influe sur l’exploitation dans les industries. La demande connait une forte baisse de main d’œuvre car les entreprises préfèrent se placer dans les pays à potentiel humain fort qualifié et surtout à bas salaire[12].

 

 

2-4- Liens entre inégalités et croissance économique

 

Les inégalités accroissent-elles l’économie ? Comment penser que les inégalités peuvent influer sur la croissance économique ? Nous allons prendre un exemple :

 

En premier lieu, les inégalités salariales existent pour ne pas dissiper les savoir des salariés qui sont bien payés de manière à les employer pour effectuer des tâches sous-qualifiées où ils ne font pas le maximum pour faire le meilleur. Il s’agit donc d’un élément pour faire monter la productivité. Nombreux pensent que les inégalités salariales en relation avec une individualisation des salaires engendrent une rivalité pour une bonne production : ainsi, pour améliorer son salaire, chaque individu se doit de travailler dur et de faire de son mieux pour produire au maximum.

 

Il faut aussi savoir que la baisse des inégalités serait un facteur favorable pour la croissance.
Lorsque l’on réduit les différences hiérarchiques au sein des entreprises, il est beaucoup plus facile de travailler dans une telle ambiance et donc d’améliorer la productivité.

Par ailleurs, en améliorant les revenus de chaque ménage à situation moyenne, les demandes sont stimulées. Ainsi, la production est aussi demandée et le chômage sera réduit.

 

 

 

 

CONCLUSION

L’inégalité et la globalisation sont deux termes qui ne peuvent se séparer. Deux questions se posent toujours : la globalisation pousse-t-elle à une inégalité ? Ou serait-elle un facteur réduisant l’inégalité ? Les théories des auteurs sont pourtant claires : les cas diffèrent pour chaque pays notamment pour la Chine et le Maroc.

La globalisation peut effectivement creuser des inégalités dans certains pays qui ignorent la manière de gérer la crise économique et surtout pour les pays qui ne profitent pas encore que de la suppression des frontières.

Une question se pose alors : Quelle serait la limite de ses inégalités face à la globalisation ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE ET WEBIOGRAPHIE

 

• Le Monde diplomatique
• com
• com
• L’Humanité édition du 31janvier 2001
• http://www.iepf.org/docs/lef/99038_Lef50_final.pdf
• http://www.universalis.fr/encyclopedie/inegalites-les-inegalites-economiques/2-mondialisation-et-inegalites-entre-grandes-regions-du-monde/
• http://www.cerna.ensmp.fr/Documents/PNG-Risques-Oct02.pdf
• http://www.youscribe.com/catalogue/tous/education/cours/chine-et-mondialisation-synthese-la-fin-de-la-pauvrete-334802
• http://mdh.limoges.free.fr/support/ifi/maroc.htm
• http://www.academie-en-ligne.fr/Ressources/7/HG00/AL7HG00TEPA0111-Sequence-06.pdf
• http://questions-economiques.com/accueil/?p=433

LISTE DES TABLEAUX

 

Tableau 1 : Situation des pays entre 1990 et 1999

Tableau 2 : population vivant avec moins d’un dollar par jour.

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1 : taux de croissance annuelle de PIB entre Asie de l’Est et autres pays

Graphique 2 : rapport PIB/ha

 

 

 

[1] Le Monde diplomatique

[2] http://www.iepf.org/docs/lef/99038_Lef50_final.pdf

 

[3] http://www.academie-en-ligne.fr/Ressources/7/HG00/AL7HG00TEPA0111-Sequence-06.pdf

 

[4] jeunesdumaroc.com/article552.html

[5] http://www.universalis.fr/encyclopedie/inegalites-les-inegalites-economiques/2-mondialisation-et-inegalites-entre-grandes-regions-du-monde/

 

[6] http://www.cerna.ensmp.fr/Documents/PNG-Risques-Oct02.pdf

 

[7] Casafree.com

[8] http://www.youscribe.com/catalogue/tous/education/cours/chine-et-mondialisation-synthese-la-fin-de-la-pauvrete-334802

[9] http://mdh.limoges.free.fr/support/ifi/maroc.htm

[10] http://www.youscribe.com/catalogue/tous/education/cours/chine-et-mondialisation-synthese-la-fin-de-la-pauvrete-334802

[11] L’Humanité édition du 31janvier 2001

[12] http://questions-economiques.com/accueil/?p=433