La pêche touristique (Pêche au Gros) à l’île de La Réunion et à l’île Maurice.
La pêche touristique (Pêche au Gros)
à l’île de La Réunion et à l’île Maurice.
SOMMAIRE
Introduction générale ………………………………………………………..
Première Partie : La revue de littérature sur le tourisme et la pêche au gros
Introduction …………………………………………………………………..
Chapitre I. Les facteurs de motivations des touristes ………………………………..
1.1. Les formes de tourismes et les aménagements ……………………….. 1.2. Les infrastructures et les capacités d’accueil …………………………. 1.3. La politique touristique et l’organisation ………………………………
Chapitre II. Les attentes des touristes et les activités touristiques …………..
2.1. La situation actuelle du tourisme et des mouvements touristiques ……….. 2.2. Les qualités, les désirs et les problèmes rencontrés par les touristes …….. 2.3. Quelques points sur la pêche au gros …………………………………….
Conclusion de la première partie ………………………………………………………….
Deuxième Partie : Etude empirique du tourisme aux îles de la Réunion et de Maurice ………………………………………………………..
Introduction ………………………………………………………………….
Méthodologie de l’étude et recherche ………………………………………..
Chapitre III. Le positionnement actuel du tourisme à Maurice et La Réunion 3.1. Caractéristiques et volumes touristiques ………………………………… 3.2. Les événements de lancement et les campagnes publicitaires ……………
Chapitre IV. La pêche au gros et les aspects concurrentiels …………………
4.1. Les dispositifs et les organisations de la pêche en gros ………………….. 4.2. Les clientèles et les manifestations d’intérêt ……………………………..
Conclusion de la deuxième partie …………………………………………..
Conclusion générale ………………………………………………………….
Annexe ………………………………………………………………………..
Bibliographie …………………………………………………………………
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Introduction Générale
Ce n’est pas tout le monde qui est touriste, mais on peut le devenir si on connaît ses motivations pour s’y intégrer. Des raisons entrent en vigueur pour mieux préparer un voyage touristique, citons en quelques unes :
- Prendre congé de la vie de tous les jours : la routine quotidienne devient parfois abrutissante, et on a une raison de la quitter pour quelques temps. On devient touriste en voulant vivre des expériences différentes de la sienne. Déjà, c’est une opportunité pour se décontracter de l’habituel rythme atterrant.
- Des raisons d’ordre culturel : Bob nombre de personnes cherchent à discerner la culture et le mode de vie des autres sociétés. L’architecture, l’histoire, l’artisanat, la danse, la gastronomie intéressent le plus souvent les voyageurs
- Des raisons pour des nouvelles expériences : Les activités nouvelles proposées par les autres pays excitent la curiosité des voyageurs qui veulent acquérir d’autres pratiques.
- Des raisons relatives aux sports et aux activités physiques : plusieurs touristes se déplacent pour prendre part à des activités sportives ou assister à des événements grandioses comme le coupe du monde, les jeux olympiques, etc.
- Des raisons pour découvrir un environnement différent : La nature et les aires protégés qui deviennent des sites touristiques attisent bon nombre de visiteurs. Cela inclus l’écotourisme dont l’objectif premier est de préserver l’environnement par la faveur du tourisme.
Evidemment, on peut citer une longue liste de catégories de touristes, tout le monde ne peut pas être inclus dans cette énumération. Plusieurs touristes se déplacent pour plusieurs raisons et peuvent simultanément ou successivement se retrouver dans différentes catégories. Un touriste peut en même temps avoir deux ou trois raisons pour voyager : conquérir un titre international sportif, et en même temps se cultiver sur les rituels dans les îles de la Réunion et ce l’Ile Maurice par exemple, et participer à la pêche touristique. C’est à l’organisateur ou à l’office du tourisme d’attirer au maximum les intéressements des touristes. Et quand nous parlons de la pêche touristique dans les îles de l’océan indien, plus précisément à l’île Maurice et l’île de la Réunion, nous allons procéder par le prince du général au particulier, c’est-à-dire nous allons voir ce qui se passe au niveau du tourisme dans le monde, puis ce qui se passe dans ces îles. Puis nous allons préciser nos observations sur la pêche touristique.
Dans la première partie de cet écrit, nous allons observer la revue de littérature sur le tourisme et la pêche au gros et dans la deuxième partie, il serait intéressant de faire une étude empirique auprès des professionnels qui disposent des expériences en matière de tourisme et de pêche au gros dans les deux îles suscitées.
Notre Question de départ : la pêche touristique est-elle rentable dans les îles d l’océan indien : cas de Maurice et de l’île de la réunion ?
Problématique : Développement et limites de la pêche au Gros. Comment stimuler un renouveau dans ce secteur. Maîtriser les potentialités et les limites de cette activité ?
Hypothèse générale : Les tendances économiques du tourisme aux îles de l’océan indien présentent une évolution positive
Hypothèses opérationnelles :
- L’écologie et l’écotourisme sont bien gardés pour la durabilité des activités de pêche touristique
- Le secteur touristique est complémentaire à la pêche en gros
Première Partie
La revue de littérature sur le tourisme et la pêche au gros
Introduction
Pour délimiter les facteurs de motivations des touristes, il s’agit dans un premier temps de se renseigner sur les formes de tourismes dans le monde, sachant que les activités touristiques dans le monde ont toutes des corrélations, que ce soit dans un pays riche et très développés ou que ce soit dans un coin très reculé d’un pays en voie de développement. Nous allons observer les infrastructures et les capacités d’accueil dans sa globalité et probablement dans certains cas plus particuliers.
Par la suite, la connaissance de la politique touristique et l’organisation générale au niveau mondiale va nous aider à mieux analyser le thème de notre recherche qu’la pêche au gros. Nous allons entamer dans le chapitre II, les attentes des touristes ainsi que les activités touristiques dans le but de pouvoir distinguer par la suite l’activité de pêche au gros et de la comparer par rapport à l’ensemble. En effet, nous allons voir la situation actuelle du tourisme et les mouvements touristiques, et par la suite les problèmes rencontrés par les touristes.
Chapitre I. Les facteurs de motivations des touristes
- Les formes de tourismes et les aménagements y afférents
Nous nous limitons de décortiquer ci-après le tourisme balnéaire, le tourisme rural, le tourisme de santé, le tourisme culturel et le tourisme relatif aux sports qui incluent notamment la pêche au gros.
- Le tourisme balnéaire : a évolué dans le temps et dans l’espace. Le climat, les caractéristiques des hébergements, l’attrait des sites touristiques ont constitué éléments initiaux du tourisme relatif aux bains de la mer, un tourisme balnéaire préférentiel. La propagation des flux a élargi la fréquentation à de nouveaux littoraux et l’offre annexe tient actuellement une cause importante dans les critères de choix. En effet, les touristes friands des littoraux tiennent compte des équipements culturels, des équipements sportifs et non moins les manifestations récréatives.
- L’Agritourisme ou le tourisme rural : c’est une sorte de loisir sous forme de résidences simplifiés, du type maisonnette en forêt ou aux bords des lacs. Le tourisme rural est inégalement développé dans le monde, dépendant du pays où certains citadins disposent de bungalow ou d’un véhicule habitable tracté par une automobile près d’un plan d’eau, où certains d’autres s’aventurent sans qu’il y ait d’infrastructures préétablies.
- Le tourisme de santé qui a connu depuis deux décennies une grande évolution. Les stations thermales ont mené une splendide rénovation des installations et de l’hôtellerie de classe, en créant par ailleurs des nouvelles formules comme les séjours diététiques ou les cures de rajeunissement. La thalassothérapie prend aussi une grande ampleur dans certains pays.
- Le tourisme culturel : Il paraît que cette forme de tourisme est limitée à des catégories sociales relativement réduites, cependant les activités y afférentes, dans la plupart des cas de type urbain, donnent lieu à des flux touristiques massifs. L’appétit touristique n’a pas de limite où l’on veut tout connaître sur l’artisanat, le folklore, la gastronomie locale, les fêtes traditionnelles, etc.
- Le tourisme relatif aux sports : A titres illustratifs, citons les jeux olympiques qui rassemblent des dizaines de milliers de spectateurs et de participants, il y a aussi les grandes rencontres sportives nationales, régionales ou mondiales qui constituent des événements majeurs, n’oublions pas les jeux d’été, les jeux d’hiver, l’alpinisme, la plongée, le ski, etc. qui sont tous des occasions d’aménagement de grande affluence.
- Les infrastructures et les capacités d’accueil
Comme dans tout autre domaine économique, des instruments de comparaison internationale se déploient dans le secteur touristique, que l’on appelle généralement benchmarking. L’outil le plus utilisé est l’indice de compétitivité du voyage et du tourisme[1]. Cet outil qui a été confirmé lors des travaux du Forum économique mondial (World Economic Forum, Forum de Davos) a été publié pour la première fois en 2007. Puis en 2009, on a compté 133 pays évalués selon une combinaison de données relatives aux institutions, aux réalités économiques et aux règlements d’investissement dans le cadre du secteur touristique.
Le TTCI est calculé sur une échelle de 1 à 7 qui la note maximale. Lors des comparaisons, les trois aspects analysés sont : (i) le cadre général et réglementaire ; (ii) les ressources humaines, éducatives, naturelles, culturelles ; et (iii) les infrastructures existantes qui intéressent cette section (transports aérien et terrestre, les infrastructures touristiques, les infrastructures d’informations et de communication, les prix concurrentiels, etc.).
Au fait, le TTCI ne détermine pas l’aspect attractif du pays pour le touriste, plutôt l’indice donne des informations pour ceux qui ont l’intention d’y développer une activité touristique. L’indice est basé sur des données provenant des sources accessibles au public ou provenant d’institutions internationales et d’experts. Les données fournies par « l’Executive Opinion Survey » qui est une étude périodique exhaustive menée par le Forum économique mondiale qui travaille de concert avec les réseaux d’instituts partenaires dans les pays concernés par l’étude ne sont jamais minimisées.
Actuellement, due à la mondialisation, les territoires sont soumis à des combats concurrentiels. L’image de marque et la réputation des territoires ont des impacts significatifs sur leur attractivité touristique, artistique, infrastructurelle ou d’investissements. En effet, les comparaisons de perception d’image de pays ou celles des grandes métropoles mondiales ainsi que les études de marketing territorial d’une manière générale se sont multipliées[2]. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), l’accroissement du tourisme est de 4 % par an, par conséquent on envisage en 2020 quelques 1,5 milliard de touristes dans le monde, représentant une proportion approximative de 21 % par rapport à la population du globe.
Dans le monde, la capacité d’accueil des infrastructures touristiques est relative aux formes de tourisme cité supra. Les infrastructures touristiques comme les transports, les hôtels, les restaurations, les bars, dépendent des saisons, et alors la capacité est quasi insuffisante en haute saison pour redevenir presque inhabitée en basse saison. Les infrastructures touristiques sont réalisées de manière à ce que le touriste puisse retrouver des repères, et les produits et constructions locales vont donc être modifiés pour qu’il se sente « un peu comme chez lui ».
- La politique touristique et l’organisation
La vision politique mondiale de réunir les intérêts économiques, sociaux et environnementaux s’est prolongée en 2002 par le « Sommet de la Terre » » organisé par les Nations Unies en Afrique du Sud (Johannesburg). Ce sommet du développement durable n’a pas négligé les enjeux du tourisme. Par ailleurs, l’année 2002 est choisie année internationale de l’écotourisme. Ce plan de rassemblement des intérêts a donc repris les principes formulé au cours des étapes antérieures (1992, 1995, 1999) pour incorporer nécessairement le tourisme au champ du développement durable en encourageant la coopération internationale surtout en matière d’investissements, de partenariats, de renforcement de capacité des populations d’accueil. Spécifiquement pour les pays en voie de développement récepteurs, on a fixé l’objectif exprimé comme suit : « d’aider les communautés hôtes à gérer leurs projets touristiques, de façon à en retirer un profit maximum tout en limitant, autant que faire se peut, les impacts négatifs sur leurs traditions culturelles et leur environnement[3] ».
Toujours dans le cadre de la politique touristique, et notamment pour mieux gérer l’organisation du tourisme mondial, on a distingué diverses typologies de tourismes comme le tourisme responsable, le tourisme e masse, le tourisme solidaire. Effectivement, ces diverses appellations concourent vers l’amélioration de l’organisation du tourisme.
En général, le tourisme provoque une croissance de l’urbanisation. La concentration d’infrastructures touristiques, énoncées supra, se réalise au préjudice des zones naturelles. Pour ainsi dire, l’impact du tourisme sur l’environnement est enregistré sur le foncier, sur l’eau, sur les écosystèmes, sur la biodiversité, sur l’usage des sols, etc.
En effet, Le tourisme responsable, par exemple, a pour objectif de requérir les touristes dans la préservation des patrimoines culturels et écologiques des pays de destination, et de contribuer au développement de populations locales.
Le tourisme de masse est associé au commerce et entraîne également des transformations des cultures locales en termes de rituels traditionnels, de manifestations artistiques folklorisées parfois pour plaire aux touristes, en termes de rituels religieux. Il ne faut pas oublier que l’impact environnemental du tourisme est aussi enregistré sur la destruction des ressources naturelles à cause de la construction d’infrastructures touristiques, sur l’air en termes d’émissions de gaz à effet de serre, et possiblement des impacts malheureux aux touristes eux-mêmes.
Quant au tourisme solidaire, il est basé sur l’éthique, sur la responsabilité et sur le respect de l’environnement. Le tourisme solidaire doit être déployé pour combattre tous les effets négatifs qui vont être proliférés par cette augmentation de l’effectif des touristes dans le monde. Le tourisme solidaire, politiquement, est appelé à contribuer au développement des populations des terres d’accueil et de ses ressources naturelles.
En résumé, l’éco-tourisme responsable, le tourisme durable et le tourisme solidaire commencent effectivement à se développer sous l’auspice des associations et/ou des agences qui offrent des voyages incorporant ces critères.
Chapitre II. Les attentes des touristes et les activités touristiques
Généralement, les attentes des touristes reposent sur la chaleur du contact humain, sur les informations crédibles et copieuses relatives aux sites de destinations, sur la bonne connaissance de la région, sur des opérateurs touristiques sérieux et efficaces.
Et en ce qui concerne les administrations, les touristes veulent éviter les aspects trop administratifs, le attentes trop longues, les horaires par endroits insuffisants et rigides, l’excès de neutralité, l’intérêt abusif sur les avantages commerciaux. En effet, les touristes s’attendent à saisir des offices du tourisme des lieux de séjour capables de leur fournir des plans, des cartes, des documentations, des adresses d’hébergement et une série d’informations diverses comme la gastronomie, les sorties, les activités pour enfants, la vie pratique, etc.
2.1. La situation actuelle du tourisme et des mouvements touristiques
Pour le touriste, le tourisme est prioritairement un ensemble de services, entre autres le transport, l’hébergement, les distractions. Le tourisme est pour lui un acte de consommation lié à une motivation, lié à un besoin. Les services sont fournis au touriste par « objet touristique » et ses diverses composantes, entre autres l’entreprise, la localité, l’organisation.
Dans les pays de destination, les entreprises touristiques et leurs employés ne considèrent pas le tourisme comme un loisir, mais c’est plutôt un travail, une ressource, un profit ou un développement au sens économique du terme. Ainsi, c’est un secteur en perpétuel évolution, attrayant pour les investisseurs, malgré les périodes de diminution de rentabilités due à certaines caractéristiques du tourisme (les saisons, les absences de stock, le mode, etc.)
Il est vérifiable que le secteur touristique, y compris les voyages, devient l’une des plus importantes sources de revenus et de fortunes depuis ces dernières années. Cette affirmation est valable pour les pays riches aussi bien que pour les pays en développement. En 2008, le nombre d’arrivées a atteint le cap de 850 millions qui engendrent des recettes tournant autour de 750 milliards de dollars, ce qui est équivalent à plus de 10% du PIB mondial, ou plus de 12% des exportations mondiales et plus de 9% des investissements dans le monde. En effet, le secteur tourisme participe de plus en plus au développement durable des nations. De surcroit, le secteur touristique joue également une responsabilité importante en ce qui concerne l’attrait des pays pour les investissements directs étrangers. A cet effet, 130 pays ont été identifiés, à travers le TTCI en 2008, compétitifs sur la base d’un indicateur synthétique. Basé sur une analyse comparative, ce deuxième rapport du Forum Economique Mondial évalue les déterminants de la compétitivité du secteur touristique et voyage en concédant les leviers qui doivent permettre l’amélioration de la compétitivité. Egalement, il identifie les principaux obstacles à la compétitivité du tourisme dans chaque pays.
A titre illustratif, le rapport du FEM désigne la Suisse comme étant le pays le plus attractif, puis vient l’Autriche et l’Allemagne. Et parmi les dix premiers classements figurent également l’Australie, Les Etats-Unis, l’Espagne, le Canada, le Royaume Uni et la Suède. La France et l’Italie, malgré leur réputation d’être les pays traditionnels du tourisme sont moins bien classées.
Selon l’OMT qui est l’institution spécialisée des Nations Unies en matière de tourisme, les arrivées des touristes internationaux ont augmenté de plus 4% en 2011 par rapport à l’année précédente. Il paraît que cet indicateur surprenne les gens étant donné la récession économique mondiale, les désordres politiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, les tsunamis au Japon.
Les arrivées de touristes internationaux allait atteindre le cap du milliard en 2012, et c’était une évolution prometteuse étant donné les difficultés économiques qui prévalent ainsi que le besoin urgent de leviers pour inciter la création d’emploi. Les normes internationales sont attendues pour renforcer la crédibilité du secteur afin mettre en évidence cette tendance[4]
2.2. Les qualités, les désirs et les problèmes rencontrés par les touristes
Le processus du développement touristique n’est pourtant pas sans problème, il existe toujours des pièges comme tout autre secteur de l’économie, et l’industrie du tourisme présente en effet des enjeux très spécifiques. Il a été remarqué que le développement du secteur dans nombreux pays n’a pas fait l’objet d’une normalisation internationale officielle dans le temps, alors des inquiétudes compréhensibles continuent à faire surface de temps à autre. Possiblement, les normes pourraient limiter et ceinturer d’une façon inadmissible les intérêts du secteur touristique.
Le secteur touristique est en pleine expansion certes, mais il y va des conséquences pour l’archétype d’entreprise traditionnel du secteur. Avant l’expansion d’aujourd’hui, un peu moins des 75% des activités relatives au tourisme étaient manifestement concentrées dans seulement quelques pays émetteurs et un petit nombre de destinations. Actuellement, l’extension géographique de l’offre et de la demande est manifeste suivie d’une mondialisation grandiose de l’industrie touristique.
Par ailleurs, les technologies de la communication permettent au secteur touristique d’être plus transparent vis-à-vis des habitués du tourisme et voyage car ils n’ont plus à s’appuyer à des entremises et peuvent accéder directement aux offres ou faire des locations ou arranger un voyage personnalisé. Aussi, la propagation de compagnies de transport aérien à bas prix ainsi que la promotion autour des pays de destinations touristiques dont elles assurent le service de transport ont concouru à rendre le tourisme populaire et abordable. A cet effet, le comportement des clients devient de plus en plus impulsif et tend de moins en moins à établir des programmes.
2.3. Quelques points sur la pêche au gros
La pêche au gros, appelée autrement la pêche touristique, se pratique à divers endroit dans le monde maritime. On a besoin d’utiliser du matériel adapté, et ce matériel est différent selon le type de poisson que l’on désire pêcher.
Aussi, les poissons que l’on peut pêcher changent selon les endroits, et selon les saisons de la pêche. Dans chaque pays de destination de la pêche touristique, il existe des services qui fournissent des informations sur les saisons, sur les excursions organisées et les programmes de pêche au gros. Il est aussi important de savoir les chartes de la pêche.
La pêche au gros est une pêche qui peut intéresser notamment les personnes adeptes de la pêche sportive comme la compétition ou pour les personnes qui désirent se détendre pour passer une occasion touristique agréable lors des journées en mer.
En ce qui concerne le matériel nécessaire pour la pêche au gros, tel qu’il est mentionné supra, il dépend du comportement de poisson à pêcher. Si on aimerait pêcher de l’espadon ou du requin par exemple, on ne va pas utiliser les mêmes cannes à pêche que pour un thon ou un merlan. Si l’on veut pêcher le poissons de taille moyenne, il n’est pas indispensable d’utiliser de trop gros hameçons, donc il faut adapter les leurres aux poissons disponibles sous l’eau, et ce sont les informations des services compétents du pays qui peuvent indiquer ces dispositions à prendre. Il faut alors connaître à l’avance quel genre de poisson va-t-on pêcher, quel endroit, quelle saison afin de l’équipement soit le plus adapté possible. Il faut également se renseigner sur l’état de la mer : calme ou agitée dans le lieu choisi. Le maximum de questions relatives à la mer va aider à répondre plus précisément les besoins et ainsi d’être le plus efficace possible lors d’une pêche au gros[5].
La pêche au gros se pratique dans divers endroits du monde. Il s’agit de suivre les actualités sur les organisations des grandes compétitions à travers le monde. Le touriste adepte de la pêche au gros peut ainsi se rendre à un tel endroit précis qui figure dans une liste. Mais certains touristes aventuriers choisissent d’aller n’importe où du moment que la pêche au gros y est présente. Il est certain que sur la mer Méditerranéenne, la pêche au gros est intéressante mais le prix de la journée peut être plus cher que dans les pays africains par exemple. Il est connu que l’Afrique et les tropiques sont les destinations les plus choisies pour la pêche au gros, et dans l’océan indien où sont localisées les îles vanilles, nous allons observer ce qui se passe à l’île Maurice et à l’île de la Réunion. Nous allons savoir les saisons de la pêche au gros, la pratique de la pêche au gros dans ces deux îles et surtout nous allons analyser l’impact économique et notamment l’impact sur le secteur touristique des deux pays.
Conclusion de la première partie
Le secteur touristique fait partie des premières industries dans le monde. Ce secteur engendre près de 500 milliards de dollars et crée plus de 200 millions d’emplois répartis jusqu’aux fins fond de brousse où une quelconque activité touristique est réalisable et propice.
Le secteur touristique se développe perpétuellement sachant que les activités y afférentes deviennent de plus en plus accessibles au plus grand nombre à cause de la baisse continue des prix du transport aérien et surtout l’amplification de l’offre touristique sur internet.
La pêche au gros fait partie intégrante des activités du secteur touristique et elle peut attirer bon nombre de clients désireux de participer à des concours et profitant de la nature et de la beauté de la mer. Mais nous allons voir de plus près ce sous secteur touristique à la Réunion et à l’Ile Maurice.
Deuxième Partie
Etude empirique du tourisme aux îles de la Réunion et de Maurice
Introduction
Faisons connaissance avec les deux iles qui sont concernées par notre étude empirique. L’île Maurice s’étale sur une superficie de 1.865 km2. Dans ses plus grandes dimensions, l’île mesure 65km de longueur et 45 km de largeur. Le point le plus de haut se trouve à 828 mètres d’altitude appelé Le Piton de la Petite Rivière Noire. Port Louis, situé sur la côte ouest est la capitale de la République de Maurice où se trouve également le principal port maritime. L’ile Maurice compte environ 1,2 million d’habitants.
L’île Maurice a un relief peu accidenté par rapport à l’île de la Réunion. Les plaines côtières et le plateau central sont favorables à la culture extensive de la canne à sucre et du thé. La canne sucre est la principale matière première pour fabriquer du rhum qui est une tradition ancrée à l’île depuis le temps des hollandais. L’île a enduré un déboisement massif qu’il ne reste que quelques forêts primaires dans les rares réserves montagneuses. L’île est entourée de barrière de corail qui protège les lagons et les plages bordées de cocotiers et de filaos très attirantes pour les touristes.
La température varie entre 20° et 35° Celsius. La pluviosité est faible dans les régions côtières tandis que les régions centrales sont plus arrosées. Cette caractéristique climatique est à l’origine de la décision d’installer le Midlands Dam au centre de l’île qui est l’infrastructure servant à retenir l’eau de pluie à utiliser dans les réseaux d’eau locaux.
L’île de la Réunion se situe dans l’archipel des Mascareignes à environ 170 km au sud-ouest de l’île Maurice. En janvier 2011, La Réunion compte environ 810.000 habitants.
L’île présente un relief difficile et escarpé, dû à une érosion très marquée. Le plus haut point se trouve à plus de 3.000 mètres d’altitude appelé le Piton des Neiges où se trouve également l’un des volcans les plus actifs du monde appelé le Piton de la Fournaise.
L’île de la Réunion a un climat de type tropical humide où soufflent les alizés d’Est à l’Ouest. On subit alors de fortes différences microclimatiques concernant les précipitations car à l’Est, la côte est plutôt pluvieuse tandis que la côte ouest est assez sèche à cause des hautes montagnes qui dévient les vents humides des alizés. Les différences sont aussi marquées au niveau des températures qui sont relativement chaudes au bord de la mer et relativement fraîches dans les zones d’altitude.
Nous abordons le sujet à travers ces quelques informations géographiques, climatologiques et démographiques afin de pouvoir jauger par la suite les potentialités des deux îles qui font l’objet de l’étude et recherche relatives à la pêche au gros.
Méthodologie de l’étude et recherche
- Observations documentaires auprès des professionnels et sur internet : les documents ne sont pas très nombreux, mais on a exploité ceux qui sont disponibles ;
- Enquête/ interview auprès des acteurs touristiques mauriciens et réunionnais : on n’a pas trop préparé l’échantillon. On a juste interviewé les personnes rencontrées susceptibles de donner des informations qui intéressent le secteur de pêche au gros, par exemple des armateurs, des agents des offices de tourismes, des touristes prix au hasard ;
- Guide d’entretien : on n’a pas utilisé le questionnaire classique sachant que le secteur est en pleine expansion et les interlocuteurs sont libres de raconter leurs connaissances dans le domaine du tourisme en général et de la pêche au gros en particulier ; et
- Traitement et analyse des données : on n’a pas utilisé de logiciel sophistiqué sachant que les données recueillies sont facilement exploitables manuellement.
En tout cas, les informations collectées ont pu relater les caractéristiques du tourisme à l’île Maurice et à l’île de la Réunion : le positionnement actuel et les campagnes publicitaires relatives à la pêche au gros.
Chapitre III. Le positionnement actuel du tourisme à l’île Maurice et à La Réunion
3.1. Caractéristiques et volumes touristiques
3.1.1. Caractéristiques et volume touristiques à l’île Maurice :
A l’île Maurice, même si les cyclones tropicaux saisonniers (entre janvier et mars) démantèlent les flores et la faune, ces derniers se remettent rapidement. La qualité de l’air à l’île Maurice est classée parmi les meilleurs de la planète terre d’où l’île a obtenu la deuxième place dans l’indice de la qualité de l’air [6] publié par l’OMS en 2011.
En effet, lors des voyages à l’île Maurice, voici les activités touristiques qui sont praticables :
- Au bord et sur la mer:
- Détente, peut-être sans rien faire sur les plages de sable blanc, sous les ombres des cocotiers, des palmiers et des filaos
- Sports nautiques autour de l’île, par exemple la planche à voile, le kayak de mer, etc.
- Surf
- Baignade au milieu des dauphins à Rivière Noire
- Plongée sous marine parmi les coraux du parc marin de Blue Bay, Flic en Flac et Grande Baie
- Découverte des grottes sous-marines de l’île de Pins
- Sans oublier la pêche au gros au large du Morne.
- Sur la terre
– Excursion et activités pédestres dans le parc naturel de la Rivière Noire ou dans la réserve forestière de Macchabée ou dans le domaine de l’Etoile qui représente le cœur vert de l’île Maurice
– Exploration des habitudes des oiseaux sur l’île d’Ambre ou au parc de Casela
– Montée sur les Trois Mamelles qui sont le massif atypique de la partie occidentale de l’île
(iii) Concernant les activités culturelles :
- Bain de foule sur les marchés des villes, plus particulièrement au marché central de Port Louis, la capitale
- Visite des musées et du typique quartier chinois de Port Louis
- Vagabondage dans le village de Triolet pour se retrouver entre civilisation moderne et pratique traditionnelle
- Initiation aux secrets de la fabrication du sucre de canne
- Découverte des plantations de thé
- Imprégnation dans l’ambiance des temples hindous localisées notamment autour du lac sacré du volcan éteint
- Gastronomie mauricienne avec les multiples spécialités de chaque communauté
Le bureau central des statistiques de Maurice a publié qu’en 2011, les arrivées touristiques sont légèrement en baisse au mois d’Août passant de 66.865 à 65.896, donc une légère différence de 969 touristes. Cette décroissance d’environ 1,4% a confirmé la tendance aperçue au mois de juillet 2011 où les arrivées avaient baissé de 2,4%. De Janvier à Août 2011, le nombre d’arrivées était de 609.215, ce chiffre représente une croissance presque nulle par rapport à l’année précédente.
Cependant, le tourisme mauricien s’est affiché une bonne nouvelle à cause de la performance du marché chinois qui marquait une croissance de 43% depuis le mois de janvier 2012. En effet, durant l’année 2012, seul le marché chinois a vu arriver quelques 13.341 touristes. Durant cette même période, l’île Maurice a accueilli plus de 9.000 touristes qui viennent de la Chine.
En chiffre absolu, cette arrivée chinoise n’arrive pas à compenser les pertes d’arrivées des pays européens qui représentent le principal marché touristique de Maurice qui dénonce une baisse de 7,5%, c’est-à-dire seulement 351.441 arrivées en 2012 contre 379.949 en 2011. Le nombre de touristes qui viennent de la France a marqué une baisse de 11% entre 2011 et 2012.
Quoi qu’il en soit, les recettes touristiques de l’île Maurice ont marqué une croissance de 5,1% grâce au pays émergents, selon les informations fournies par « Statistics Mauritius ».
3.1.2. Caractéristiques et volume touristiques à l’île de la Réunion
L’Ile de la Réunion Tourisme (IRT), se basant sur les publications de l’INSEE annonce que le nombre total des tourismes reste stable si on compare le premier semestre 2011 avec celui du 2010. Les causes en sont la baisse des clientèles affinitaires[7] et européennes et la hausse du tourisme d’agrément (+14,3%). En effet, les répartitions des clientèles retrouvent la structure avant la crise du chikungunya, c’est-à-dire que le tourisme affinitaire est de l’ordre de 48,8%, le tourisme d’agrément[8] de l’ordre de 38,5%, le tourisme d’affaires à 11% et autres formes de tourismes à 3,8%. Effectivement, au premier semestre 2011, l’île de la Réunion a réceptionné 77.400 touristes d’agrément et 98.200 touristes affinitaires, et on a enregistré l’augmentation de séjour avec une durée moyenne de 16,3 jours[9].
Et au premier semestre 2012, la Réunion a accueilli plus de 210.800 touristes, c’est-à-dire une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. Ce sont notamment les touristes affinitaires et les touristes d’affaires. Au fait, la Réunion dispose d’un potentiel touristique non négligeable, et le secteur touristique réunionnais est considéré comme porteur pour le développement économique du département français d’outre mer.
Le transport aérien et les activités de loisirs qui sont stratégiques créent des emplois dans le secteur touristique. Notamment dans les loisirs, les activités de valorisation du patrimoine se développent constamment. En effet, les activités de tourisme emploient plus de 6.500 salariés au mois de janvier 2010.
En ce qui concerne le parc hôtelier classé de l’île de la Réunion, la capacité d’accueil qui correspond au nombre de chambre offertes a marqué une légère baisse sur un an (-2%). Les autres modes d’hébergement, orientés « tourisme vert [10]» offrent, en fin 2010, une capacité de 2.500 lits.
3.2. Les événements de lancement et les campagnes publicitaires
3.2.1. Relance du tourisme à l’île Maurice
Actuellement, les premiers responsables du tourisme mauricien se lancent dans une campagne publicitaire qui vise surtout à promouvoir la destination sur le marché français. Des dispositifs TV sur les grandes chaînes de télévision française sont programmés et le matraquage publicitaire a déjà démarré. Le spot promotionnel est intitulé « Mauritius Fragrances » improvisé par le prélude n°15 de Chopin emportant les téléspectateurs dans un voyage onirique qui fait connaître les différents figures de la destination mauricienne.
D’autres supports publicitaires ont été déployés par la MPTA. On a amélioré l’illumination de l’île Maurice à travers des opérations de vitrines, à travers des affichages, une vigoureuse communication sur internet, des challenges de vente, des workshops et des e-newsletters. En sus, la MTPA a passé des accords de partenariat avec plusieurs fameux promoteurs touristiques français. Les revues professionnelles et les presses spécialisées sont ajoutées à la stratégie de communication de l’organisme mauricien chargé de la promotion du tourisme.
Au terme du séminaire qui a vu la participation des différents acteurs touristiques à l’Ile Maurice, il a été projeté que la croissance touristique de l’année 2013 ira jusqu’à 6,5%. Pour y arriver, il a été sollicité que les différents acteurs travaillent main dans la main en gardant à l’esprit la réputation de l’île Maurice en tant que destination de qualité dans l’Océan Indien. En tout cas, le budget alloué par la loi des finances pour le secteur touristique doit être suffisant pour parvenir à l’objectif.
3.2.2. Relance du tourisme à l’île de la Réunion
L’Ile de la Réunion Tourisme ou IRT a lancé une grande campagne de communication en France, selon le journal de l’île de la Réunion. Trois (03) spots publicitaires e 08 secondes sont diffusés sur des chaînes de télévision française, et on compte atteindre 90 millions de téléspectateurs. Simultanément, un grand dispositif web est lancé avec le développement des trois spots de huit secondes et des méga-bannières sur des sites de voyages avec un objectif de 90 millions d’internautes.
La presse hebdomadaire grand public et la presse professionnelle sont aussi programmées pour véhiculer la campagne publicitaire touristique de l’île de la Réunion. « Cette vague lancée en cette période permet de soutenir l’activité touristique du premier semestre 2012”, ajoute l’IRT dans son communiqué[11]. L’IRT se fixe l’objectif de replacer au cœur des esprits tout de qui forme les fondamentaux de la Réunion en termes d’attraits touristiques, y compris la pêche au gros.
Effectivement, l’île de La Réunion a hébergé plus de 420 000 touristes en 2010 et s’est fixé un objectif de 600 000 touristes à horizon 2015. En 2011, le nombre de nuitées s’est accru de 10%. Le secteur touristique représente à l’Ile de La Réunion plus 9 000 emplois directs et un chiffre d’affaires évalué aux environs de 850 millions d’euros[12].
Chapitre IV. La pêche au gros et les aspects concurrentiels
4.1. Les dispositifs et les organisations de la pêche en gros
A l’île Maurice, la pêche au gros a toujours été une activité qui a de l’importance aux yeux des habitants de l’île. La pêche au gros a value à l’île Maurice de se trouver parmi les destinations de pêche les plus fréquentées au monde grâce à plusieurs titres et records internationaux, surtout en ce qui concerne le Marin Bleu. La pêche au gros est une pierre angulaire du secteur touristique mauricien et attire les plus fervents du monde entier, et ceux d’Afrique du Sud sont les plus nombreux à cause de la proximité. La pêche au gros est actuellement l’une des activités touristiques les plus prisées sachant par ailleurs que les prestations y afférentes se sont améliorées au fil du temps. Chaque prestataire touristique qui travaille dans ce domaine de pêche au gros fait en sorte que des formules sont disponibles pour attirés les clients. Les passionnés de la pêche au gros peuvent la pratiquer à bord de bateau équipé des dernières technologies. Il est à signaler que le coupe du monde appelé Marlin World Cup a été organisé à l’île Maurice. Tous ces facteurs ont cumulé pour considérer textuellement l’ile Maurice sur la carte du Monde, autant que va la pêche. En résumé, avec une surprenante variété de la faune de haute mer, l’île Maurice est un passage et arrêt obligatoire pour les passionnés de la pêche au gros, de la pêche en eau profonde.[13]
La pêche au gros à l’île de la Réunion : au même titre que l’île Maurice, l’île de la Réunion est un des haut-lieux de la pêche au gros dans le monde. Aussi bien pour les débutants que les expérimentés, les eaux poissonneuses déclenchent une ambiance touristique inoubliable. La liste des poissons disponibles est longue, mais il s’agit d’informer qu’il en existe les marlins, les espadons, les requins, les bonites, les barracudas, etc. La pêche au gros est par principe encadrée par des équipes professionnelles et expérimentées. Des sorties en mer sont multiples, mais la pêche au gros est la plus attirante et reste toujours inoubliable. Au fait, si la Réunion est accueillante envers les touristes qui aiment la plage, elle est particulièrement le paradis des pêcheurs au gros. La pêche au gros à la Réunion est un sport, un combat avec le poisson, une véritable activité sportive pour les passionnés. Le bateau va sur mer pendant des heures laissant traîner les lignes sur environ 50 à 80 mètres en arrière, à chaque prise le joueur met en œuvre toute ses forces pour sortir le poisson accroché à l’hameçon.
4.2. Les clientèles et les manifestations d’intérêt
A l’île Maurice, l’activité très prisée des touristes est sûrement la pêche au gros. Pour le passionné qui constitue la clientèle, quoi de plus attrayant que de se battre pour remonter un marlin ou un requin à bord ?
Pour l’île Maurice, c’est certainement une destination de rêve pour la pêche au gros, mais également pour le tourisme en général. L’île Maurice a réussi un tour de force en démontrant sa capacité d’offrir simultanément son potentiel en poissons aux pêcheurs au gros et un cadre balnéaire très agréable pour les non-pêcheurs.
A l’île Maurice, la pêche peut être un but de voyage ou peut-être une façon de découvrir la mer, les poissons et le pays et ses richesses naturelles abondantes à travers une activité extraordinaire. En réalité, les eaux de Maurice sont poissonneuses et on y trouve de nombreuses espèces durant toute l’année, avec des périodes plus favorables pour la capture de certaines. Les touristes, et plus particulièrement les amoureux de la pêche au gros, peuvent tirer satisfaction tout au long de l’année à l’île Maurice.
La pêche au gros est une activité touristique forte prisée à l’île de la Réunion. La richesse des eaux de l’Océan Indien en poisson attire de nombreux pêcheurs. De nombreux records ont été enregistrés à la Réunion, entre autres, l’exploit d’une femme qui a combattu pendant plus de 7 heures de temps avec une prise de 550 kg de marlin.
Il n’est pas très nécessaire de s’aventurer trop loin. Le relief sous-marin si particulier de la Réunion permet de rentrer tout de suite dans le vif du sujet, la pêche au gros de proximité. C’est-à-dire, dès la sortie du port, les lignes sont installées.
Une trentaine de récifs artificiels, dénommé Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) ont été aménagés tout autour de l’île de la Réunion pour attirer la faune sous-marine sans distinction de taille. La pêche au gros, autrement appelée la pêche sportive a trouvé ces dernières années un terrain de prédilection à la Réunion qui a organisé plusieurs coupes de France de Marlin.
Conclusion de la deuxième partie.
L’ile de la Réunion et l’île Maurice présentent des fortes potentialités touristiques qui sont essentiellement basées sur les faunes et les flores, surtout sur les richesses sous-marines. Certes, on a constaté des aménagements de la faune marine réunionnaise, mais c’est une stratégie pour concurrencer les potentialités mauriciennes.
Les deux îles ont déployé des efforts pour garder leur réputation en matière d’activités touristiques et pour influencer les clients et devenir des destinations de premiers rangs. Il est à conclure que la pêche au gros occupe une place importante dans le secteur touristique des deux îles où elles ont pu organiser respectivement des rencontres internationales et mondiales.
Conclusion générale
D’emblée, il est possible à cet instant de répondre que la pêche touristique peut-être rentable dans les îles de l’océan indien. Et outre la pêche au gros, les autres types de pêche intéressent également des professionnels de ce secteur économique très innovant. Et plus particulièrement, le cas de Maurice et de l’île de la réunion, pour leur propre compte, la pêche au gros pourrait apporter un plus pour l’économie.
Cependant, par rapport à notre problématique, la pêche au gros semble rencontrer des limites quant au volume des activités pouvant être menées, mais certainement elle apporte un développement du tourisme qui est en pleine expansion. Donc, pour stimuler un renouveau dans ce secteur, il s’agit d’élargir les campagnes publicitaires dans d’autres continents. Puis, il s’agit de maîtriser encore plus l’exploitation des potentialités naturelles. Notre hypothèse générale est vérifiée tout au long de l’écrit car les tendances économiques du tourisme aux îles de l’océan indien présentent une évolution positive, et l’île Maurice aussi bien que l’île de la Réunion font partie intégrante de la COI ou la Commission de l’Océan Indien qui s’efforce de déployer des stratégies de développement durable.
ANNEXE 01
Répartition des pays de destination selon les classements du FEM 2008
Source : Rapport de Forum Economique Mondial (FEM), 2008
ANNEXE 02
GRILLE D’ENTRETIEN
- Dénomination de l’entité :
- Fonction de l’interviewé au sein de l’entité :
- Activités principales :
- Activités secondaires
- Les atouts du secteur tourisme pour l’île ?
- Les problèmes rencontrés par le tourisme ?
- Les activités pour promouvoir le tourisme :
- Quelques chiffres ou quelques exemples pour prouver les déclarations ?
BIBLIOGRAPHIE
Bertho Lavenir C. – La roue et le stylo. Comment nous sommes devenus touristes, Edition Odile Jacob, Paris, 1999
Céron J.P., Dubois G. – « À la recherche d’une éthique du tourisme », Les Cahiers Espaces, n° 67, novembre, 2000
Équipe MIT, Tourismes 2. Moments de lieux, Belin, 2005
Équipe MIT, Tourismes 3. La révolution durable, Belin 2011
Lazzarotti O., Violier Ph – Tourisme et patrimoine. Un moment du Monde, Presses de l’Université d’Angers, Angers, 2007
Merchadou Ch. (rapporteur) – La promotion de la protection de l’environnement et du développement durable en matière de tourisme. Vers un agenda 21 européen du tourisme, juin 2001
WEBOGRAPHIE
http://www.iso.org/iso/fr/home/news_index/news_archive/news.htm?Refid=Ref1702
http://www.boutiquetronic.com/loisirs/peche/comment-pratique-t-on-la-peche-au.xhtml
Selon l’Organisation mondiale de la santé – Ile Maurice: une bouffée d’air frais sur motors.mega.mu.
http://www.tropicscope.com/information_maurice/activites_sportives.php#peche
[1] TTCI : Travel and Tourism Competitiveness Index = Indice de compétitivité du voyage et du tourisme
[2] À l’échelle internationale, on peut citer le Anholt Nation Brands Index (NBI) portant sur l’image de marque des pays ainsi que le Anholt City Brands Index (CBI) qui est un classement annuel mesurant d’une manière similaire l’attractivité de 60 villes. Depuis 2005, le NBI mesure la puissance et l’attractivité de 35 nations, et dévoile comment est considérée chacune de ces nations à travers le monde. Tous les trois mois, 29 600 personnes de 35 pays sont interrogées sur la manière dont elles perçoivent ces 35 mêmes pays. L’image de marque d’un pays est alors définie comme la somme des éléments de perception externes concernant ce pays et sa population, évalués dans six domaines : exportations, gouvernance, investissements et immigration, culture et patrimoine (y compris le sport), habitants, et tourisme.
[3] Source : Rapport final du Sommet de la Terre de Johannesburg, 2002
[4] Source : Elena Ordozgoiti, le 8 mars 2012 ; (Directrice, Unité services, AENOR, Espagne.
http://www.iso.org/iso/fr/home/news_index/news_archive/news.htm?Refid=Ref1702
[5] Source : http://www.boutiquetronic.com/loisirs/peche/comment-pratique-t-on-la-peche-au.xhtml
[6] Selon l’Organisation mondiale de la santé – Ile Maurice: une bouffée d’air frais sur motors.mega.mu. Consulté le 2 Juillet 2012
[7] Petite définition du tourisme affinitaire : c’est une forme de tourisme qui fait référence à des voyages effectués par une personne vivant en métropole dont la motivation principale est la visite à des connaissances et à des proches, généralement des membres de la même famille ou des amis
[8] Expression désignant le tourisme dans son sens propre, mais utilisée par opposition au tourisme d’affaires.
[9] Source : enquête de fréquentation touristique extérieure IRT/Insee
[10] Hébergements non classés, gîtes, chambres d’hôte, meublés de tourisme
[11] Source : Le Journal de l’île de la Réunion
[12] Source – Zinfos974 – Mars 2012
[13] Sources : http://www.tropicscope.com/information_maurice/activites_sportives.php#peche
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