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La prise en charge des résidents Alzheimer en EHPAD : une réflexion psychologique et un pas vers la vie professionnelle

 

Table des matières

Table des matières. 1

INTRODUCTION.. 3

I – SITUATIONS D’APPEL ET QUESTION DE DÉPART.. 4

1- Présentation des situations d’appel 4

  1. Questionnement – Problématique – Question de départ 4
  2. Problématique de recherche. 7

II – CADRE CONCEPTUEL.. 8

2.1. Le vieillissement 8

2.2 – La psychologie de la personne âgée. 9

2.3. Définition de l’EHPAD.. 11

2.4. Droits de la personne institutionnalisée. 14

2.5. La posture du soignant auprès des résidents Alzheimer en EHPAD.. 14

2.6. Les difficultés soignantes rencontrées. 17

III- Méthodologie de recherche. 17

3.1 Le terrain de l’enquête. 17

3.2 Objectifs de l’enquête. 18

3.3 Population retenue. 18

3.4 Choix de l’outil 18

3.5 L’échantillon envisagé. 18

  1. L’enquête sur le terrain. 19

4.1 Méthodologie. 19

4.2 Analyse des résultats. 19

  1. Synthèse. 29
  2. analyse. 30

6.1 Présentation de l’emploi des professionnels en EHPAD 30

6.2 L’accueil 31

6.3 Posture professionnelle. 32

VII. CONCLUSION.. 33

 

 

 

INTRODUCTION

Dans le cadre de la finalisation de la formation infirmière, il est demandé aux étudiants de réaliser un travail écrit. Ce travail conduit l’étudiant à faire un travail de recherche sur un thème bien défini et à entreprendre une réflexion structurée. Le thème que j’ai choisi de traiter, dans le cadre de mon travail de fin d’études porte sur l’accueil de résidents Alzheimer entrant en EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Ayant eu à prendre en charge ces personnes lors de stage de formation infirmière, j’ai souhaité approfondir mes connaissances sur cette prise en charge et son retentissement sur le sujet âgé non décisionnaire. J’aborderai le problème sous l’angle de la psychologie et de l’accompagnement des personnes Alzheimer. Je m’intéresserai aux répercussions de la maladie sur le sujet âgé entrant en EHPAD. Je présenterai la posture de l’infirmier pour accompagner les résidents Alzheimer sur un plan psychologique.

D’après moi, ce travail n’est pas le couronnement de ma formation, mais un pas pour franchir une nouvelle porte : celle de mon entrée dans la  vie professionnelle.

Étudiants et professionnels de santé ont tous vécu au cours de leurs expériences des situations qui les ont marquées et lesquelles ont généré des échanges, des interrogations et des remises en question. Le thème que j’ai choisi de présenter dans ce travail, et qui fait l’objet de ma recherche, est un de ceux qui m’a le plus touché, compte tenu de sa particularité. Pour certains comme pour d’autres, il peut s’agir de faits anodins, mais à mon point de vue, il est un sujet qui mérite une réflexion approfondie.

Pour élaborer l’approche conceptuelle, je suis partie d’une note de recherche qui s’appuie sur  des situations de stage, m’interrogeant sur le vécu psychologique d’un placement en EHPAD, j’examinerai des auteurs qui ont traité sur ce sujet à travers des livres, des thèses. Une enquête est réalisée sur le terrain et dans la partie analyse, je croiserai les résultats afin  de potentialiser les différents recueils.

 

 

 

I – SITUATIONS D’APPEL ET QUESTION DE DÉPART

1- Présentation des situations d’appel

  • Première situation d’appel

Cette situation qui a retenu mon attention s’est déroulée lors de mon stage du semestre 3 dans un EHPAD en région parisienne.

J’ai pris en charge Mme  D, 87 ans, veuve, entrée en institution depuis une semaine suite à des chutes à répétition. Cette patiente souffre de la maladie d’Alzheimer au stade 3. Elle est institutrice à la retraite et a 3 enfants très présents. Mme D est parfois orientée dans le temps et l’espace.

À 14h, Mme D sonne, je me rends  auprès d’elle. Ses enfants sont présents, en visite et ils m’informent que leur mère s’est trompée. Mme D intervient avec  ses mots : « Laura, tu vois mes enfants m’ont mis là  pour se débarrasser de moi, ils attendent que je meurs, dans cette maison de vieux. J’ai accepté de venir pour me reposer et voilà »  Une gêne s’installe, le fils prend la parole et dit « Maman tu as entendu le médecin. Tu ne peux plus rester chez toi seule. Si tu es là, c’est pour ta sécurité ». À ce moment-là, je quitte la chambre, mal à l’aise.

  • Deuxième situation d’appel

Mme A 87 ans, veuve, entrée depuis une semaine suite à des chutes à répétition. Cette patiente souffre également de la maladie d’Alzheimer stade 3. Elle est à la retraite et a 2 enfants peu présents. Mme A est par moments cohérente et orientée dans le temps et l’espace. Cette résidente est très satisfaite de son placement en EHPAD, car chez elle personne ne venait la voir. Elle me dit souvent : « mon mari me manque », mais accepte bien le fait d’être en EHPAD. Je comprends donc que la solitude lui pèse, ses enfants ne résident pas sur Paris. Mme A. déclare que chez elle, elle ne sortait plus, et me parle de son auxiliaire de vie qui passait régulièrement la voir pour qui elle avait une grande affection.

2. Questionnement – Problématique – Question de départ

Ces situations m’ont poussée à interroger des infirmières du service sur ce qu’elles pensaient de la prise en charge de l’accueil de la personne âgée Alzheimer au sein d’un EHPAD. Certaines infirmières m’ont répondue qu’elles évitaient de communiquer, qu’elles esquivaient car elles ne peuvent pas se positionner. Comme ce sont des personnes souffrant d’Alzheimer, les infirmières disent qu’elles se sentaient « mal à l’aise » car elles comprennent en même temps ce choix souvent imposé. Elles me disent également que les personnes âgées qui acceptent leur placement parlent beaucoup de leur vécu antérieur avec un ressenti de tristesse ; ce changement est une du placement mais il est accentué par la maladie d’Alzheimer.

Ma difficulté lors des situations rencontrées en stage a été de ne pas comprendre le malaise de certaines infirmières face aux demandes de retour à domicile de la personne âgée, ce qui les amenait à ne pas communiquer avec la patiente. Et, ceci d’autant plus qu’au cours de notre formation, nous apprenons l’importance du soin relationnel afin d’établir une relation de confiance.

Les deux situations sont différentes car leur raisonnement est opposé, mais en réalité ne sont-elles pas dans le fond identiques ? Face à la pathologie d’Alzheimer, le résident  évolue dans le passé? Ceci m’a amené à me poser les questions suivantes :

–          Le placement en institution de la personne âgée pour retour à domicile impossible décidé par la personne de confiance a-t-il un réel impact psychologique pour le sujet Alzheimer ?

Le changement de cadre, et par conséquent le mode de vie, a toujours une influence sur la personne soignée, d’autant plus qu’il n’est généralement pas décidé par le patient lui-même mais par la personne de confiance.

–           L’annonce de la maladie, de dépendance et de l’incapacité d’un retour à domicile est-il préparé par le corps médical ou la famille?

D’une manière générale, l’annonce de la maladie et l’incapacité du retour à domicile est préparé. Cependant, force est de constater que la préparation ne prend pas souvent le temps nécessaire et la décision est prise difficilement par la personne soignée[1].

–           Qu’est ce qui fait que certains résidents acceptent le placement plus que d’autres résidents ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’acceptation du placement par certains patients, plus que d’autres. Il y a par exemple l’état général du patient, son tempérament et aussi son accompagnement.

La maladie d’Alzheimer est une maladie démentielle touchant la mémoire. Cependant, les soins et les traitements peuvent toujours améliorer les conditions de vie du patient. Il devient donc nécessaire d’accompagner les patients démentiels au cours de leur maladie afin qu’ils puissent profiter de leur vie.

–           Est-ce que la personne atteinte d’un début d’Alzheimer qui est isolée pense-t-elle réellement à la mort ?

L’Alzheimer est une maladie neurologique dégénérative démentielle. Les soins comme l’hygiène et autres participent à la représentation de l’image de soi et intègre le patient aux soins, aux activités, ce qui permet d’améliorer les conditions de vie du patient et favorise à maintenir une activité cérébrale même minime. Il devient donc nécessaire d’accompagner les patients atteint de démence tout au long de leur maladie, afin qu’ils puissent profiter de leur vie et ne pas entrer dans un isolement profond.

–           Est-ce que la personne socialement active s’est-elle interrogée sur l’évolution de son atteinte ou a évité de penser à cette maladie dégénérative et des conséquences que cette perte de mémoire a sur le plan de la vie?

Il est toujours difficile pour une personne socialement active d’accepter la maladie, et plus encore son évolution. Il est très fréquent qu’elle évite d’y penser par peur de souffrir.

–           Comment l’EHPAD est-il perçu par les résidents ?

D’une manière l’EHPAD est défini comme l’un des derniers lieux de vie, ce qui peut renvoyer à l’image de la fin de vie. Nombreux s’y sentent isolés et rejetés par leurs proches. Cependant, l’EHPAD est peut-être le meilleur choix pour les accompagner[2].

–           Quel impact psychologique a la perte de décision chez la personne Alzheimer?

La personne Alzheimer pourrait se sentir inutile face à la perte de décision. Il pourrait être envisageable de consulter son avis, même pour des décisions simples.

Ce cheminement débute sur l’observation de deux situations et concerne le placement des résidents en EHPAD, constatant des avis différents : entre l’acceptation et le refus. Ces avis divergent selon les cas,  ce qui m’amène à exprimer ma question de départ  provisoire :

En quoi les conditions et la préparation à l’entrée en institution vont avoir un impact sur le ressenti de la personne âgée Alzheimer au regard de son institutionnalisation?

 

3. Problématique de recherche

L’objectif de ce mémoire est de comprendre les difficultés d’une personne âgée entrant en EHPAD et comment l’aider en tant qu’infirmière.

Les premières approches théoriques et les témoignages recueillis en stage m’apprennent que les soignants se sentent mal à l’aise et évitent de répondre à certaines questions souvent concernant les reproches que les résidents font à leur famille au sujet de leur décision de placement, ce sentiment de délaissement, d’abandon, de rejet et de perte.

Les infirmières et aides-soignantes rencontrées au cours des stages et dans mon expérience professionnelle d’aide-soignante, ont bien conscience du mal être des patients, aussi elles affirment que certains peuvent « tomber en syndrome de glissement ». Elles expriment leurs difficultés : à lutter contre ce syndrome, aux demandes des résidents de rentrée chez eux ou aux accusations portées sur leurs aidants qui sont pour la majorité un membre proche.

Elles déclarent également que l’accompagnement des patients Alzheimer est basé sur une relation d’aide. Le relationnel étant altéré par une mémoire défaillante, les entrainant vers leur passé, de nombreux  résidents expriment leur désir de rentrer chez eux et ne comprenne pas leur placement qui est dû à leur maladie.

Les apports théoriques renforcés par les premières observations de terrain semblent être en adéquation avec mes premières interrogations. Cela confirme l’idée qu’il existerait bien une problématique, ce cheminement de pensées m’amène à retenir comme question de recherche:

En quoi la préparation d’un accompagnement psychologique et l’attention portée aux conditions d’accueil peuvent faciliter l’acceptation et l’adaptation de l’institutionnalisation du  résident atteint de la maladie d’Alzheimer ?

 

II – CADRE CONCEPTUEL

Dans un premier temps, je vais vous définir le vieillissement puis la maladie d’Alzheimer selon trois étapes, cela me permettra de mettre en lumière l’état psychologique, le positionnement sur un plan social, ce qui me permettra de finir sur une approche d’une prise en charge infirmière de la personne âgée Alzheimer entrant en EHPAD.

2.1. Le vieillissement

Le vieillissement est défini selon le Robert Illustré 2015 comme « le fait de devenir «vieux», ou de s’affaiblir par l’effet de l’âge. La personne âgée est une personne de 50 ans qui correspond au troisième âge et le quatrième âge qui débute à 75 ans»[3].

Mais le vieillissement est également défini selon le grand dictionnaire de psychologie comme «un ensemble de transformations qui affectent la dernière période de vie et qui constituent un processus de déclin»[4]

La première définition détermine l’âge des seniors qui la situe en fonction d’un âge. La seconde définition définit le vieillissement plus sur un plan physiologique, dans un état de régression (perte d’autonomie, l’ouïe, la vue, le goût…)  ce qui  montre qu’un âge avancé joue un rôle souvent défavorable sur l’anatomie, sur tous les actes de la vie quotidienne.

2.1.1. Définition de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est définie «comme une démence, c’est à dire une altération des fonctions intellectuelles, elle touche principalement la mémoire, son origine est dite dégénérative, sans cause apparente connue à ce jour»[5]

Cette définition démontre que la maladie d’Alzheimer altère la fonction intellectuelle, ce qui a un impact sur tous les autres sens, ce qui altère directement les actes de la vie quotidienne. Généralement, les premiers signes de la maladie d’Alzheimer apparaissent vers 65 ans, et la prévalence augmente avec l’âge[6].

2.1.2. L’étiologie de la maladie d’Alzheimer

Le cerveau est incapable de fixer de nouveaux souvenirs puis les souvenirs déjà fixés s‘estompent des plus récents aux plus anciens. Une désorganisation sociale s’installe et se développe, cela par effacement des moments présents se prolongeant par les souvenir même anciens. La structure de la pensée  est complétement altérée voire inexistante.

2.1.3. Le traitement de la maladie d’Alzheimer

Cette pathologie est prise en charge par un neurologue, puis par un médecin gériatre. « Actuellement, pour dépister la maladie d’Alzheimer, on utilise des tests neuropsychologiques, l’imagerie médicale pour visualiser la zone responsable de la mémoire dans le cerveau, ou encore la ponction lombaire pour détecter les marqueurs biologiques de la maladie »[7].

2.1.4. Les difficultés d’observance et de mémorisation

Cette perte de mémoire a une conséquence directe sur l’organisation intellectuelle temporo spatiale. La personne Alzheimer est dans l’incapacité d’effectuer les actes de la vie quotidienne, il y a un impact également sur le plan de la communication, le comportement devient incohérent et incompréhensif et les règles d’hygiène sont également non reconnues.

2.2 – La psychologie de la personne âgée

Face aux définitions citées ci-dessus, le vieillissement associé à la maladie d’Alzheimer a de multiples conséquences. La démence n’est pas une conséquence normale du vieillissement, mais le signe d’une maladie du cerveau, elle altère les fonctions cognitives cela jusqu’à  perdre une autonomie physique, psychique et sociale, ce qui va avoir un impact direct sur le plan social, affectif…, ce qui m’interroge sur la représentation psychologique que le sujet âgé atteint de la maladie d’Alzheimer peut avoir : « Les représentations de la maladie sont souvent négatives : images de déchéance, de dépossession de soi, de renoncement à la vie… Au-delà même de la perte de la mémoire, des capacités de compréhension et d’expression, c’est la perte d’identité qui est source d’angoisse, la peur de devenir étranger à soi-même et à ceux que nous aimons »[8]. Cela renvoie directement à une peur de perte dans tous les sens «du terme», qui renvoie le sujet vers une démarche d’acceptation d’aide et de changement de vie, le sujet peut être dans une acceptation de sa pathologie ou dans le déni et cela peut se manifester par des troubles de l’humeur ( changement de caractère tel que l’agressivité  voir une sorte de dépression).

2.2.1. La perte d’une ancienne vie et concept du processus de deuil

Le sujet Alzheimer est dans l’incapacité de faire seul ce deuil car la pathologie d’Alzheimer affecte la mémoire présente. Un accompagnement individualisé est nécessaire, cela reste tout de même très complexe car la maladie d’Alzheimer efface les moments présents continuellement, cet accompagnement doit être personnalisé mais perpétuel afin d’accompagner le résident dans une qualité de vie maximal.

2.2.2. Image corporelle et estime de soi

Le vieillissement engendre souvent une perte d’autonomie avec des réflexes moins rapides. La chute mécanique est donc plus courante et  entraîne souvent un ou plusieurs traumatismes. Mais en plus, il se peut que la personne âgée se déshydrate plus rapidement du fait de la perte de la sensation de soif et il peut exister une dénutrition due à la perte de l’appétit. Dans le cas de la pathologie d’Alzheimer, ces points sont accentués mais s’ajoutent à cela une désorganisation temporo-spatiale, un manque d’hygiène… La personne perd ses souvenirs, sa mémoire s’efface  et cela sur tous les actes quotidiens À cela s’ajoute l’incontinence. Le sujet âgé,  même s’il ne souffre pas de la maladie d’Alzheimer, se fait une image de lui vieillissant souvent négative. Cela renvoie au concept sur la perception de l’image du corps qui est défini par Schilder en ces termes : «L’image du corps désigne les perceptions et représentations mentales que nous avons de notre corps, comme objet physique mais aussi chargé d’affects. Elle est l’aspect imageant du corps et appartient à l’imaginaire, à l’inconscient, avec comme support l’affectif. L’image du corps est la première représentation inconsciente de soi, représentation qui prend le corps comme principe unificateur, qui délimite le dedans et le dehors»[9] Cette perception est en association au vieillissement qui regroupe en lui-même une perte d’autonomie et une difficulté à effectuer certains actes de la vie quotidienne. Si cette image corporelle ne reflète pas la représentation idéale pour la personne âgée, une perte d’estime de soi peut subsister qui est souvent liée à « une diminution situationnelle de l’estime de soi  se développant d’une perception négative de sa propre valeur en relation à une situation tel que le sentiment de ne plus être capable de ou / et par l’expression de sentiment d’impuissance ou d’incompétence…»[10]

2.2.3. Sur le plan social 

Dans la maladie d’Alzheimer, l’altération des facultés de la communication est une cause de difficultés de la vie quotidienne. La personne atteinte d’Alzheimer présente des confusions mais aussi une désorganisation mentale, ce qui ne permet pas une communication structurée du sujet. Celui-ci  n’arrive plus à verbaliser correctement ses idées, il emploie un terme pour un autre, la difficulté de compréhension est source d’isolement social. Cette incapacité à verbaliser correctement ses idées engendre une perte de la vie en société, mais aussi sur un plan administratif, car il est dans l’incapacité de faire seul ses démarches administratives.

Le sujet n’arrive plus à verbaliser correctement ses idées, les idées sont confuses, désorganisées, ce qui peut engendrer chez certaines personnes de leur entourage une image qui les effrayent, et chez certaines personnes le besoin de garder une image du sujet d’avant. Cet entourage refuse de voir la personne sombrer dans une démence profonde, certains finissent par espacer les visites par mécanismes de défense, ce qui est compréhensif, mais qui favorise l’isolement du sujet Alzheimer. Et d’autres passent tous les jours mais présentent sur un plan psychologie, émotionnelle une grande souffrance de voir le sujet évoluer dans cette pathologie.

2.3. Définition de l’EHPAD

«La définition EHPAD est un établissement pour personnes âgées dépendante est une structure médicalisée public ou privé qui a pour objectif d’accueillir des personnes qui ne peuvent ou ne souhaite plus rester à leur domicile»[11]. C’est donc une structure médicalisée qui a pour objectif de prendre en charge des personnes en perte d’autonomie physique ou psychique, afin d’accompagner au mieux les résidents dans la continuité de leur vie en fonction de leurs besoins.

2.3.1 L’entrée en institution

L’entrée en EHPAD d’une personne âgée Alzheimer se fait généralement à la demande d’une tierce personne avec accord médical. Le consentement de la personne est demandé  mais reste informel car les facultés mentales du sujet âgé Alzheimer ne lui permettent plus d’être dans la capacité de comprendre et de pouvoir analyser sa propre situation. Il ne peut être décisionnaire, un tuteur est nommé et devient le décisionnaire.

L’entrée d’un résident s’effectue en trois étapes : une première visite de l’établissement avec présentation du fonctionnement et des salariés de la structure, un placement provisoire qui varie selon les structures (environ un mois qui peut être deux mois). Ce temps est  une période d’adaptation afin que le sujet s’adapte à sa nouvelle vie en institution, ce temps d’adaptation devient généralement définitif.

2.3.2. Les ressentis des résidents entrant en EHPAD

Selon  Jean LAUDET: «L’entrée en institution et en général le dernier lieu de vie, beaucoup souhaitent rester à domicile le plus longtemps possible, parfois au-delà du raisonnable. L’institutionnalisation est donc ressentie péniblement car correspondant à des pertes multiples (la santé, le domicile, les habitudes…), certains patients verront l’institution comme un bénéfice indiscutable qui se manifestera en terme de qualité de vie et d’autres ce travail psychologique sera impossible ou trop partiel »[12].

Parallèlement à cela « tous les facteurs d’éloignement de la vie communautaire (limitation des capacités de déplacement, infirmité sensorielle,…) et toutes formes d’exclusion qui constituent parfois le sort des sujets âgés sont des facteurs prédisposant au suicide. Ainsi une vie commune en EHPAD qui vient rompre un isolement, peut contribuer à atténuer l’intensité d’une souffrance psychologique »[13]

Les ressentis des personnes âgées montrent qu’ils ont une grande affections à leur acquisitions passé et ont une difficulté à sans détacher. La solitude reste néfaste pour eux et cela les prédispose au suicide, cela est dû à l’isolement.

2.3.3. L’accompagnement proposé en institution

L’établissement pour personnes âgées dépendantes est la plupart du temps le dernier lieu de vie. L’objectif de l’institution pour personnes âgées est d’accompagner le résident dans les meilleures conditions et cela jusqu’au décès. L’accompagner tout en respectant ses choix et son projet de vie. « Depuis l’entrée en vigueur en 2002 de la loi rénovant l’action sociale et médico-sociale, les EHPAD se sont engagés dans une démarche qualité, visant à améliorer la prise en charge des résidents. L’équipe établit un projet de vie individualisé pour chaque résident. Ce projet définit les actions à mettre en œuvre pour favoriser le maintien des capacités physiques et intellectuelles du résident, ainsi que le développement d’une vie sociale. Le projet de vie est élaboré à partir des goûts et besoins de la personne âgée. Il tient compte de ses habitudes et permet d’affiner la prise en charge en fonction des attentes et du caractère personnel du résident »[14].

L’accompagnement d’une personne en institution gériatrique concerne aussi une prise en charge dans sa globalité. De ce fait, nous retrouvons les soins de confort, la surveillance et prise en charge des pathologies chroniques Alzheimer, l’aspect psychologique des aidants et du résident. Par conséquent, le contact avec le patient et les aidants est primordial.

D’après Thierry Tourbebise, « accompagner, c’est savoir entendre et accompagner le malade dans tout ce qu’il ressent, mais c’est aussi savoir l’accompagner par rapport à toutes les situations de vie restées en suspens [15]». Cette définition met en évidence l’aspect psychologique de l’accompagnement du résident et souligne le rôle psycho-social du soignant par son empathie, son écoute et sa disponibilité.

2.4. Droits de la personne institutionnalisée

Droits liés à la santé des personnes âgées, ces lois sont multiples et complémentaires :

La loi du 2 janvier 2002 selon  « l’article L.313 du Code de l’action sociale et des familles » déclare que l’exercice des droits et libertés individuels doivent être garantis à toutes personnes prises en charge par des établissements et services médico-sociaux, dans le respect des dispositions législatives et réglementaires[16].

La loi Kouchner du 4 mars 2002 développe les droits des patients et introduit la notion de  personne de confiance. Et déclare « En cas de diagnostic ou de pronostic grave, le secret médical ne s’oppose pas à ce que la famille, les proches de la personne malade ou la personne de confiance définie à l’article L. 1111-6 reçoivent les informations nécessaires destinées à leur permettre d’apporter un soutien direct à celle-ci, sauf opposition de sa part  [17]».

Il est important de citer la Loi du 13 août 2004 sur le Dossier Médical Personnel créé par l’Assurance Maladie cela favorise le suivi médical mais aussi la qualité, la sécurité des soins du résident.

Ces lois obligent les professionnels à respecter le processus des soins qui soit curatif, palliatif ou de mort en reconnaissant les droits spécifiques aux malades, au moment de la fin de vie, elle fournit un cadre juridique aux professionnels pour les aider lors de décisions difficiles. L’EHPAD renforce ses lois en y intégrant le projet de vie individualisé[18] qui comprend plusieurs items mais qui reste personnalisé au résident, afin de renforcer le droit du malade de faire respecter ses volontés, même s’il n’est plus en état de les exprimer. L’objectif de ces lois et du projet de vie établi en EHPAD sont très multiples, et ont pour objectifs d’améliorer le bien-être de toutes les personnes qui dépendent des autres ou des professionnels.

2.5. La posture du soignant auprès des résidents Alzheimer en EHPAD

2.5.1.   Les spécificités de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer

La prise en charge de la maladie d’Alzheimer comme définie ci-dessus reste très complexe car la pathologie touche la mémoire, cela en l’effaçant jusqu’à un stade souvent dit par les professionnels « de l’enfant ». Le sujet âgé Alzheimer est dans l’incapacité de se mémoriser les actes les plus courants de la vie quotidienne comme se laver, manger…et cela jusqu’à ne plus se souvenir de visages familiers.

La prise en charge est difficile car elle se doit d’être évolutive en fonction du stade de la pathologie. Mais dans une unité d’Alzheimer, tous les résidents ne sont pas atteints des mêmes pathologies ni au même stade. Chaque individu est unique et demande donc une prise en charge individualisée. Cette prise en change comprend la pathologie mais aussi le parcours de vie de chacun qui est lui aussi individuel. Ce qui fait la différence avec les autres pathologies est que les personnes Alzheimer ne sont plus capables de maitriser leurs actions. Ainsi, une extrême vigilance des soignants est requise. Certaines personnes nient la réalité de leurs troubles.

La peur de la mort, l’angoisse et la perte sont présents, mais cette peur face à la mort est aussi ressentie par les soignants qui, eux-mêmes ne savent pas comment se positionner. Ils peuvent mettre en place des mécanismes de défense pouvant interférer dans la relation soignant-soigné.

2.5.2 La relation soignant-soigné

Avant d’entrer plus en détails dans la relation soignant-soigné, je vais d’abord définir la notion de relation. Selon le psychologue Alexandre MANOUKIAN : « Une relation, c’est une rencontre entre deux personnes au moins, c’est-à-dire deux caractères, deux psychologies particulières et deux histoires [19]». Dans une relation soignant/soigné doit nécessairement exister la confiance qui en constitue la base et qui est définie « au sens strict du terme, la confiance renvoie à l’idée qu’on peut se fier à quelqu’un,[…] qu’on remet quelque chose de précieux à quelqu’un, en se fiant à lui et en s’abandonnant ainsi à sa bienveillance et à sa bonne foi [20] ». Ces définitions placent la relation sur une base de confiance, mais cette confiance est basée aussi sur un positionnement professionnel dont je retiendrai la citation sur un plan anthropologique de Loux : « qui se fera aussi bien en regardant et en écoutant les autres qu’en s’interrogeant soi-même, en ne reniant pas ses propres goûts, ses croyances profondes. [21]» et j’associe cette citation de Loux à celle de Véga « l’anthropologie de la santé encourage les soignants à s’interroger sur leurs réactions émotionnelles et ainsi à se distancier de leurs propres normes »[22]. Face à ses définitions « La relation soignant/ soigné doit être considérée comme la relation entre deux sujets qui sont porteurs d’une histoire personnelle, sociale et culturelle, de convictions, de valeurs et d’émotions différentes et qui doivent transformer la contingence de leur rencontre en une alliance à la fois efficace contre la maladie et respectueuse des volontés du patient »[23]. Ces définitions et citations démontrent que la relation soignant/soigné nécessite un savoir être mais également un savoir-faire. Il n’est pas évident en tant qu’humain de faire une abstraction totale de ses ressenties qu’elle soit verbale ou non verbal, mais ces abstractions sont nécessaire afin d’entrer dans une relation de confiance et d’aide à la personne soigné.

2.5.3. Relation d’aide

Selon le dictionnaire le petit Larousse qui définit le terme accompagner un malade : « c’est lui apporter les soins et les soutiens nécessaires pour l’aider à supporter ses souffrances physiques et morales [24]». Mais pour accompagner un résident dans son dernier lieu de vie. Il est  nécessaire d’observer, d’analyser les comportements, tout en se distanciant de l’introspection, cela pour pourvoir aider l’autre dans son processus de vie. Face à la mort en tant que professionnel, on se doit d’être au clair avec la notion de vie et de mort. La mort est définie par «l’arrêt irréversible des fonctions vitales : assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central. Elle est suivie de la décomposition de l’organisme mort sous l’action de bactéries ou de nécrophages [25] ».

La relation d’aide est une confiance mutuelle, basée sur la compréhension du soigné et non du soignant, c’est aussi parfois être en désaccord avec soi et ses valeurs. Le professionnel doit respect les choix d’autrui, et informer au soigné les bénéfices / risques, cela en accord avec l’équipe pluri professionnelle. Ce qui différencie la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, est que celle-ci touche la mémoire et que les professionnels se doivent d’être dans la répétition continuellement, mais se doivent aussi d’écouter et de faire face à leurs mécanismes de défenses.

2.6. Les difficultés soignantes rencontrées

La formation infirmière permet  de mettre la théorie en pratique par le biais des stages. Cette formation, nous permet de se positionner en tant que professionnel, elle permet également de nous remettre en question sur notre pratique sur un plan de la recherche de problématiques rencontrées et de se repositionner en tant que professionnel. Malgré cela, des difficultés subsistent chez les diplômés, mais aussi chez les étudiants, la difficulté de la gestion des émotions, des ressentis face à la mort, relève de mécanisme de défense qui sont « élaborés depuis l’enfance pour se protéger des conflits inconscients. On les désigne par différents types d’opérations psychiques qui ont pour but la réduction des tensions internes et la protection des individus »[26].

Un infirmier est avant tout un être humain. Malgré son professionnalisme, il/elle est doté de mécanismes de défense inconscients et cela malgré son professionnalisme. Face à la préparation, l’accompagnement psychologique et l’attention portée aux conditions d’accueil, afin de faciliter l’acceptation et l’adaptation de l’institutionnalisation aux résidents atteint de la maladie d’Alzheimer, certaines difficultés subsistent face au reproche que certains résidents font à leur proche sur le sentiment de rejet ou d’abandon.

III- Méthodologie de recherche

Mon objectif est de comprendre en quoi la préparation d’un accompagnement psychologique et l’attention portée aux conditions d’accueil peuvent faciliter l’acceptation et l’adaptation de l’institutionnalisation du  résident atteint de la maladie d’Alzheimer et comment les professionnels se positionnent et qu’elle est la problématique face ses objectifs

3.1 Le terrain de l’enquête

Je retiens deux EHPAD pour rencontrer des infirmier(e)s et aides soignant (e)s qui accueillent de nouveaux arrivants Alzheimer.

3.2 Objectifs de l’enquête

L’exploration du terrain permet d’examiner une certaine réalité : s’informer sur les pratiques, les méthodes, les vécus. L’exploration du terrain permet d’examiner une certaine réalité, c’est-à-dire de s’informer sur les pratiques, les méthodes, les vécus. Comment les soignants exerçant en EHPAD, mettent en place le projet individuel dès l’entrée du résident ? Quelles sont leurs difficultés et comment font-elles pour pallier aux difficultés rencontrées ?

J’approfondirai les informations recueillies lors de la recherche et je croiserai les différentes données obtenues. J’aurai ainsi une grille de lecture qui me guidera sur la conduite professionnelle à adopter pour travailler en EHPAD.

3.3 Population retenue

Au départ, je vais interroger des infirmiers et aides-soignants travaillant en EHPAD. La démarche administrative pour obtenir l’autorisation d’interviewer des soignants est simple, une demande au siège de la structure ou au directeur de l’établissement.

3.4 Choix de l’outil

L’outil retenu pour mener l’enquête exploratoire est celui des entretiens semi-directifs. Les réponses obtenues par cette méthode sont qualitatives. Ce sont des perceptions individuelles. La conduite de l’entretien est plus souple qu’un questionnaire fermé et plus adaptée à un petit échantillon. L’échange en direct permet par l’intermédiaire de questions de relance, de reformuler les questions si les personnes interrogées n’ont pas compris, ou si elles sont mal adaptées.

3.5 L’échantillon envisagé

L’échantillon d’infirmiers et aides-soignants est prévu selon des caractéristiques propres aux individus : âge, ancienneté dans le diplôme et dans la structure, sexe.  J’interrogerai quatre infirmiers et quatre aides-soignants, afin d’obtenir une certaine représentativité des professionnels exerçant dans ces institutions.

 

 

IV. L’enquête sur le terrain

Après l’exposé de ma recherche documentaire, j’explore sur le terrain la perception de chacun par rapport à ma question définitive qui est : en quoi la préparation d’un accompagnement psychologique et l’attention portée aux conditions d’accueil peuvent faciliter l’acceptation et l’adaptation de l’institutionnalisation du  résident atteint de la maladie d’Alzheimer et comment les professionnels se positionnent et qu’elle est la problématique face à cela.

4.1 Méthodologie

4.1.1 Déroulement de l’enquête :

Pour interviewer les soignants, je suis passée par la direction de l’établissement qui a accepté et a organisé la rencontre avec les soignants.

Les entretiens ont durée environ 15 minutes par personne, ils se sont déroulés sur le lieu de travail. J’ai garanti l’anonymat, expliqué le but de cette rencontre et nous nous sommes isolés le temps de l’échange. Comme ces professionnels ne me connaissent pas et que moi-même je débute dans cette pratique, je n’étais pas très à l’aise au départ ; puis après les entretiens avec les professionnels, mon objectif était de bien recueillir les informations nécessaires à ce travail.

4.1.2 Limites de l’enquête

– La taille des échantillons : celui des professionnels (4 IDE et 4 AS)

– Du côté des interviewés, j’ai perçu une réelle envie de répondre qui était guidé par l’envie de parler de leur travail.

Malgré l’anonymat garanti, l’enregistrement (avec l’autorisation des personnes interrogées) a pu limiter les réponses mais c’est vite fait oublier.

– Le positif est la relation de face-à-face, créant une atmosphère plus humaine. Les réponses  laissent place à une communication libre et une argumentation.

4.2 Analyse des résultats

Des réponses qualitatives obtenues, je cherche à quantifier les résultats. J’ai décomposé les propos recueillis en unités de sens, dégageant des items.

  1. Identification de la population interrogée

100% des professionnels interrogés sont des femmes.

  • Diplôme et année de diplôme

D’après la représentation graphique, nous constatons qu’aucun parmi les IDE interrogées n’a reçu son diplôme avant 2000. Les quatre IDE ont été diplômés à partir de l’année 2000, dont deux entre 2005 et 2010 et un après 2010. Un aide-soignant a été diplômé avant 2000, un autre entre 2000 et 2005 et deux après 2010. Nous pouvons donc voir que ces répondants sont diplômés depuis plusieurs années et nous pouvons alors prétendre qu’ils pourraient donner des réponses bien analysées et tenant compte de la réalité observée sur terrain.

  • Années effectuées auprès de personne âgée Alzheimer ?

 

100% des personnes interrogées ont choisi de travailler auprès des patients atteints de la maladie D’Alzheimer

Pourquoi avez-vous choisi d’accompagner les patients Alzheimer?

 

62.5% des infirmières mettent en avant le côté relationnel qui est plus présent en institution et 37.5% des infirmières évoque un affect type empathie et/ou de sentiment d’attachement du sujet âgé.

 

 

75% des aides-soignantes sont plus sur un plan de l’affect. 25% des aides-soignantes sont dans une représentation d’idéalisation personnelle de la personne âgée Alzheimer.

 

Je constate que 56.25% des professionnels interrogés ont choisi d’accompagner le patient Alzheimer pour une question d’affect et 31.25% des professionnels interrogés ont choisi d’accompagner le patient Alzheimer pour une recherche d’une prise en charge plus relationnelle, mais 12.5% sont plus sur une représentation personnelle du sujet âgé Alzheimer.

 

2 L’accueil

2.1 -Quel est votre rôle dans l’accueil du résident Alzheimer?

75% des infirmières accueillent le résident Alzheimer en recherchant plus de connaissance sur le résident comme ses antécédents, sa pathologie, ses habitudes de vie.

25 % des infirmières accueillent le résident Alzheimer plus sur un plan psychologique, l’objectif est de créer un bien être rassurant et d’aide, mais suit la procédure d’accueil plus avec la famille.

 

50% des aides-soignantes sont plus sur le recueil d’information du dossier de soin

25% des aides-soignantes point le projet personnalisé dès l’accueil

25% Des aides-soignantes sont plus attentive à l’état psychologique du résident arrivant, le bien être est primordial.

 

Les statistiques  montrent que 56.25% des soignantes interrogées accueil le résident Alzheimer en recherchant plus de connaissance sur le résident ce recueil d’information du dossier de soin qui est le rôle premier. 31.25% des soignantes interrogées citent être plus attentive à l’état psychologique en le rassurant afin de lui apporter un bien être. 12,5% des soignantes interrogées point également le projet personnalisé dès l’accueil.

 

2.2 En qualité de professionnels avez-vous participé à l’élaboration de la  procédure d’accueil? Oui/ Non

100% des infirmières et des aides-soignantes ont répondu qu’ils n’ont pas participé à l’élaboration de la procédure d’accueil.

 

2.3 – la procédure d’accueil a-t-elle induit des problèmes et lesquels?

Toutes les soignants interrogés verbalisent que la procédure induit une problématique mais toutes utilise le terme s’adapter aux résidents et à sa pathologie, d’autres verbalise clairement que oui l’organisation institutionnelle et les habitudes de vie sont parfois en désaccord.

2.4–  comment les résidents la vivent ?

45.83% des infirmières pensent que les résidents vivent bien l’accueil mais 33.33 % des infirmières place la maladie d’Alzheimer comme une source de difficulté par moment. 20.83% évoquent une adaptation variée comme : une anxiété, une projection à l’image de l’autre plus malade. Elles évoquent également un sentiment de résignation du résident, il existe également une perturbation du nouveau, elles décrivent que le résident manifeste plus ses angoisses une fois la famille partie.

 

50 % des aides-soignantes décrivent que la pathologie est une source de difficulté et que le résident Alzheimer suit l’organisation qui est pour lui un repère. 25% des aides-soignantes annonce que le résident la vie bien. Et 25% Des aides-soignantes  répondent que le résident manifeste un comportement tres varié comme une anxiété… Certains résidents vont très vite s’adapter et d’autre non, certains se sentent chez eux aussi.

 

Donc je constate que 41.66 % des soignants interrogés évoque une responsabilité pathologique, que le résident vie mais celui-ci suit l’organisation comme repère. 35.41% des soignants interrogés pensent que le résident le vivent bien, 22.91% des soignants interrogés constatent que les résidents ont une adaptation très varié : certains acceptent, se résigne, sont anxieux….

2.5 – Les répondants ont-ils vécu des entrée en institution compliquées, si oui quelles sont les difficultés rencontrées ?)

100% des infirmières déclarent que l’entrée en institution n’est pas toujours compliquée pour le résident.

75% des infirmières  décrivent l’entrée en institution sur un plan de la perte de repères, le résident est dans un retrait, une observation.

25% des infirmières ressentent une sorte de difficulté d’acceptation de la vie en collectivité, certains résidents rejettent l’autre résident plus malade.

 

 

50% des aides-soignantes parle que le résident entrant présente une perte de repère, certains sont perturbé par le faite qu’il arrive dans un lieu public inconnu, elle est manifesté par une observation non ou peu verbale. 50 % des aides-soignantes ressentent une sortent de difficulté d’acceptation à la vie en collectivité, certains résidents rejettent l’autre résident plus malade.

 

 

Donc je constate que 62.50% des soignants interrogés décrivent que le résident entrant présente une perte de repère qui est manifesté par un retrait du résident une sortent d’isolement verbal, une observation active. 37.5% des soignants interrogés évoquent une difficulté d’acceptation à la vie collective, certains résident est dans un écart volontaire un refus du résident plus malade

 

3 Posture professionnelle

3.1 : quelles sont les attitudes, postures adoptées face à ces difficultés ?

Toutes les infirmières sont dans un soin relationnel. Certaine expliquent, d’autres sont plus dans une écoute, des gestes et  ont une empathie, mais toutes sont dans un objectif d’apaisement et de rassurer le résident, mais parallèlement ce qui est ressortie est que 25% ont déclaré toujours dire la vérité aux résidents et 25% disent ne pas toujours dire la vérité aux résidents.  50% ne se sont pas positionné face à cela.

 

50% des aides soignante déclarent que certaines difficulté peuvent être vécu comme un échec, certaines aides soignante déclarent que par peur de frustrer le résident mentent elles ont un sentiment d’être maltraitante la posture professionnelle est leurs propre pensées sont parfois contradictoire ce qui n’est pas facile à gérer et donc se réfère à leur hiérarchie (IDE, cadre) pour une prise en charge optimal

50% déclarent avoir eu un problème de positionnement professionnel mais ont su se repositionné en tant que professionnelle.

 

Cette question montre que les infirmières sont plus dans une posture réflexive et d’adaptation continuelle face aux résidents et leur pratique. Les aides soignante sont plus dans un affecte humain qu’elle n’arrive pas à gérer par manque de distance professionnelle.

 

3.2 – Comment réagissez-vous devant les difficultés ?

100 % des infirmières utilisent le relationnel afin d’apaiser le résident et toutes transmettent à l’équipe leur difficulté ou les difficultés du résident afin d’obtenir une prise en charge psychologique pour le résident.

 

 

 

 

75% des aides-soignantes utilisent le soin relationnel. Toutes les aides-soignantes recherchent des solutions auprès de l’équipe pluridisciplinaire.

 

Les soignants interrogés utilisent le relationnel et toutes recherchent des solutions en équipe pluridisciplinaire.

 

3.3- La procédure d’accueil a-t-elle induit des problèmes et lesquels?

Les infirmières déclarent pour la majorité, qu’elles ne peuvent pas adapter une procédure type à tout le monde et à toutes les pathologies. L’accueil et le mode de prise en charge est diffèrent. Les infirmières décrivent que parfois la famille et leur soutien ressentent une culpabilité de la famille mais la procédure d’accueil peut être source de désaccord entre les dires des familles et/ ou résident et l’organisation de la structure ou l’accueil établi à l’entrée, et pour d’autres infirmières la procédure est modifiable continuellement est ne devrait pas être une problématique.

 

Les aides-soignantes déclarent que les habitudes de vie et l’organisation de l’établissement leurs posent problème, mais parallèlement l’organisation institutionnelle et les habitudes de vie doivent être assemblées et que cela demande une certaine adaptation des professionnels et d’autres déclarent que la procédure ne pose pas de problématique l’accueil doit être prioritaire car un résident mal accueilli ou mal pris en charge ne facilitera pas la prise en charge.

 

 

 

 

V. Synthèse

Les résultats d’enquête nous montrent que la population interrogée est composée de personnes de profils variés, diplômées de plus de 5 ans. Compte tenu des réponses que les répondants ont données, nous pouvons dire que la majorité a choisi de mettre le côté relationnel au profit de l’affect, un sentiment plutôt relatif à une relation personnelle particulière.

Interrogés sur le mode d’accueil des résidents, les IDE ont mentionné qu’elles cherchent plutôt à connaitre les patients et s’informent notamment sur leurs antécédents, leur habitude de vie et leur pathologie. Quant aux AS, seuls 50% se penchent sur le recueil d’information du dossier de soin, 25% se positionnent sur le projet personnalisé tandis que 25% accordent une attention sur l’état psychologique du résident.

En tant que professionnels, les répondants ont affirmé qu’ils ne participent pas à l’élaboration de la procédure d’accueil. De même tous ont mentionné que la procédure entraine une problématique mais on cherche toujours à utiliser un terme approprié.

D’après 45.83% des IDE, les résidents sont satisfaits de leur accueil. Près du tiers des IDE interrogées pensent que l’accueil constitue une source de difficulté et quelques 20% trouvent que l’accueil est souvent associé à l’anxiété. Par ailleurs, il a été évoqué un sentiment de résignation. Les mêmes chiffres ont été observés auprès des AS. Dans tous les cas, tous les répondants ont déclaré que l’admission en institution reste toujours mal vécue par le patient.

Face aux difficultés auxquelles les résidents font face, les professionnels se positionnent dans un soin relationnel. Ils essaient d’apporter une explication aux résidents. Il arrive que certains soignants se fixent un objectif d’apaisement et essaient de rassurer le résident, parfois en leur disant la vérité mais d’autres fois en dissimulant ce qui est vraiment de la réalité. Quoi qu’il en soit, le relationnel est privilégié pour apaiser le résident. Il y a alors une transmission au niveau de l’équipe et les difficultés y sont évoquées pour une meilleure prise en charge psychologique du patient.

En ce qui concerne la procédure d’accueil, 3 infirmières sur les 4 interrogées ont déclaré qu’elles ne sont pas en mesure d’adapter une procédure-type à tout le monde et compte tenu de toutes les pathologies. En effet, le mode de prise en charge et l’accueil sont différents en fonction de chaque cas.

 

 

VI. analyse

6.1 Présentation de l’emploi des professionnels en EHPAD

 

Face à ses statistiques, l’affect est premier, il est basé sur le terme personne âgée « attachante » mais aussi sur une identification projeté d’un vécu antérieur ou une image du sujet âgée, comme un devoir de respect, de sagesse…. Comme cité dans mon cadre conceptuel, Jean-Marc MOUILLIE souligne que « La relation soignant/ soigné doit être considérée comme la relation entre deux sujets qui sont porteurs d’une histoire personnelle, sociale et culturelle, de convictions, de valeurs et d’émotions différentes et qui doivent transformer la contingence de leur rencontre en une alliance à la fois efficace contre la maladie et respectueuse des volontés du patient »[27]. Il en ressort également au niveau des statistiques, une recherche du soin relationnel. Ces entretiens me permettent de mettre en lumière un champ non pensé qui est que certains soignants travaillant en EHPAD, peuvent être dans une recherche très particulière comme un besoin de connaissance face à un passé mais aussi un besoin de reconnaissance du sujet âgée, mais il existe également un besoin de relationnelle d’écoute et d’empathie

Il existe donc bien chez certains soignants des mécanismes de défense qui me renvoient au concept de la relation soigné/soignant défini selon le psychanalyste Olivier DOUVILLE ; « Il existe deux matrices de scénario de perte, la matrice « sociale » et la matrice « affective », l’une et l’autre rationalisent et réifient la perte comme une rupture objective et objectivable […]. Quelles que soient les compétences des soignants, ils mentionnent là un moment particulier de rencontre avec un réel, ce moment peut ensuite relancer une volonté de comprendre, de s’informer et d’agir, mais qui ne sera jamais pleinement dédramatisée et résorbée dans les stratégies de soin mises en œuvre par la suite. La rencontre inoubliable avec la menace de perte fait que l’angoisse est plus vive »[28]. Cette constatation me fait comprendre que certains soignants travaillant en Ehpad qui est un choix peuvent présenter dès l’entrée d’un résident, une représentation, un besoin de connaissance… un passé vécu chez les soignants peut resurgir.

6.2 L’accueil

 

Les statistiques montrent que les soignantes sont dans une pratique professionnelle de leur rôle propre face à l’accueil qui consiste en une prise en charge globale (habitude de vie, dépendance, pathologie, antécédent, appareillage, état psychologique, projet personnalisé, …). Le relationnel permet de rassurer le résident. Leur objectif est d’apporter un bienêtre et un accueil optimum. Mais parallèlement certaines soignantes font ressortir que la procédure d’accueil n’est pas toujours en accord avec l’organisation institutionnel. Les habitudes de vie des résidents ne priment pas toujours à l’organisation. Face à ce constat, il me renvoi à « la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, conduit à se situer dans une approche complexe des interactions qui lient individu, groupe(s) et société, en envisageant les tensions entre l’individuel et le collectif dans leur articulation[29]. Mais parallèlement il en ressort que l’organisation institutionnelle est un repère pour certains résidents Alzheimer. Ce contexte non pensé malgré ma connaissance approximative de cette loi, permet un certain équilibre entre la vie individuelle et collective. Pour d’autres soignants la problématique est basée au niveau de la pathologie d’Alzheimer, il est vrai  que « Les entrées en établissements se font de plus en plus tard, avec un alourdissement de cette dépendance »[30], Selon l’Agence Régionale de santé d’Ile-de-France : la région d’Ile-de-France  comptent le plus grand nombre de malades d’Alzheimer ou apparentés »[31]. Quelques soignants évoquent que certains résidents Alzheimer entrant souffrent d’une perte de repère qui se manifeste par un retrait du résident, un isolement verbal, une observation, un refus du résident plus malade. Ce qui me renvoie à mon cadre conceptuel la psychologie du sujet âgé Alzheimer « Les représentations de la maladie sont souvent négatives : images de déchéance, de dépossession de soi, de renoncement à la vie… Au-delà même de la perte de la mémoire, des capacités de compréhension et d’expression, c’est la perte d’identité qui est source d’angoisse, la peur de devenir étranger à soi-même et à ceux que nous aimons »[32]. Je m’interroge donc sur cette observation, peut-elle être la cause d’une difficulté d’acceptation à la vie collective ?

Le résident arrive dans un lieu, sans repère, il est observateur. De plus il croise du regard des personnes malades avec une gestuelle ou de cri ou autre. Il se sait aussi malade, par hypothèse : le résident entrant est-il dans un refus de l’EHPAD comme je pensais ou plus dans un refus de l’image de dépendance projeté par la vie en collectivité en EHPAD et la réalité de voir l’autre malade plus facilement en EHPAD.

6.3 Posture professionnelle

Les soignants interrogés sont plus dans une posture réflexive et d’adaptation continuelle face aux résidents et leur pratique est plus centré sur un relationnel, mais leur posture varient en fonction de la situation du résident. Certaines vont dans le sens des dires du résident, afin de ne pas créer de conflit et l’apaiser face à ses troubles pathologiques. Mais toute difficulté rencontrée est revue en équipe pluridisciplinaire, ce qui permet un réajustement de prise en charge, qu’il soit pour le soignant ou pour le résident.

Il en ressort de ces trois items que le soignant est en conflit avec sa posture professionnelle. Tous les soignants maitrisent et appliquent la procédure. Mais il existe un conflit de valeur et d’éthique chez les soignants.

 

Ce mémoire me permet de mettre en hypothèse : l’image de l’autre peut-elle être néfaste à un résident entrant et quelle serait la préparation à effectuer en amont de l’entrée ?

Sommes-nous prêts à vivre, manger, dormir, effectuer des activités face à des personnes qui ont une sécrétion salivaire anormale à table ou qui insultent et crient en continu ? Serions-nous en mesure d’accepter nos proches souffrant de la maladie d’Alzheimer dans leur état de santé dégénérant ?

Ces questions pourraient faire l’objet de nouvelles recherches.

 

 

 

VII. CONCLUSION

Grâce à ce travail de recherche en soins infirmiers, j’ai pu me rendre compte que l’admission en institution reste difficile tant pour les soignants que pour les résidents. Au cours des recherches documentaires que j’ai menées, j’ai appris sur la maladie d’Alzheimer, sur les EHPAD, sur l’impact de l’admission en EHPAD sur les personnes âgées ainsi que sur les attitudes et professionnalisme des infirmières face à la prise en charge des personnes souffrant de maladie démentielle. La connaissance de ces notions me permettra de mieux comprendre quelles sont les conditions requises pour optimiser l’admission d’un patient en institut ?

 

Ce travail de recherche m’a permis de mettre en évidence l’importance du relationnel dans la prise en charge des patients atteints d’Alzheimer. J’ai  eu l’occasion d’apprendre des entretiens menés  auprès des professionnels de la santé que les patients vivent mal, pour la majorité, leur admission en institution. Dans la plupart des cas, les soignants s’intéressent sur l’historique de la maladie des résidents et sur leur habitude de vie.

 

Grâce à cette recherche, j’ai un désir de m’investir davantage dans la qualité de la prise en charge des personnes âgées souffrant d’Alzheimer.

 

[1] Étude sociologique sur les conditions d’entrée en institution des personnes âgées et les limites du maintien à domicile, Jean MANTOVANI, Christine ROLLAND, Sandrine ANDRIEU, n° 83 – novembre 2008 http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/serieetud83.pdf

 

[2] http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Elements_de_contexte___QDV4.pdf

 

[3]Le robert Illustré 2015 Édition : le robert page 2010

[4]Le grand dictionnaire de psychologie édition Larousse sous la direction de Henriette BLOCH, Roland Chemama…, page 987

[5]Livre de la médecine édition Le pommier de Michel SERRES et de Nayla FAROUKI Page 77-78

[6]HIRSCH, E. MOULIAS, R. Alzheimer, un autre regard – Proches et soignants témoignent. 2007, Editions Espace éthique, 114p

[7]Allo docteur reportage du 15 septembre 2009, Dr Debari chercheur scientifique CNRS

[8]https://www.cairn.info/revue-etudes-2009-12-page-661.htm

[9](Schilder,1968).http://www.chups.jussieu.fr/polysPSM/psychomot/relaxation1/POLY.Chp.3.4.html

[10]Soins infirmiers en gériatrie : vieillissement normal et pathologique, de Mickey STNLEY, Patricia GAUNTLESS BEARE, édition de Boeck page 351 chapitre 26 https://books.google.fr/books/about/Soins_infirmiers_en_g%C3%A9riatrie.html?id=8C-LSq2UkvMC

[11]Le soin et l’accompagnement des personnes âgées de Christine LEBÉE et de Sabrina LODO, édition DUNOD, page 39 fiche 11 l’EHPAD. https://books.google.fr/books?id=lf3xOntluwC&pg=PA39&dq=definition+d%27EHPAD&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwif8Izz6OPOAhXkCsAKHRCUDN4Q6AEINDAA#v=onepage&q=definition%20d’EHPAD&f=false

[12]Géronto, l’infirmière en gérontologie, édition LAMARRE, de Jean LAUDET, page 122, chapitre 7, maintiens à domicile ou entrée en institution

[13]Trouble dépressifs et personnes âgées, d’Henri Lôo et Thierry Gallarda, Edition John Libbey Eurotext https://books.google.fr/books?id=_wkj2Vrb5egC&pg=PA62&dq#v=onepage&q&f=false

[14]Le guide de l’entrée en maison de retraite, Edition 2014, cap retraite, page 10 https://books.google.fr/books?id=RmmEAgAAQBAJ&pg=PA10&dq#v=onepage&q&f=false

[15]http://www.sgg-ssg.ch/cms/media/Kongress%202014%20%20PPT-f/3)FR_Saal-3117_Debaillets_les-soins_p_SGG-Kongress-2014.pdf

[16]https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000215460&categorieLien=id

[17]https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000227015&categorieLien=id article 3

[18] http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/2.Analyse_documentaire_Qdevie_Ehpad_accueil_et_PP_version_site-2.pdf

[19] MANOUKIAN, Alexandre. MASSEBEUF, Anne – La relation soignant-soigné – Édition Lamarre, collection pratiquer, Paris, 2001, page 9

[20] Qu’est-ce que la confiance ?, Michela Marzano, Édition SER, page 53 http://www.cairn.info/revue-etudes-2010-1-page-53.htm

[21] https://books.google.fr/books?id=KMkeAQAAMAAJ&q=loux:initiation, Loux, page 96

[22]Soignants /Soignés. Pour une approche anthropol. Des soins infirmiers. De Boeck. Vega A. 2001

[23]Jean-Marc MOUILLIE, maître de conférences de philosophie, faculté de médecine d’Angers, cours de sociologie anthropologie.

[24]Le petit Larousse. Larousse, Paris, 1996.

[25]https://books.google.fr/books?id=8__tLS8ZsJgC&pg=PA195&lpg=PA195&dq=LA%20MORT#v=onepage&q=LA%20MORT&f=false, livre un certain chemin de vie, édition broché, page 195

[26] http://www.soins-infirmiers.com/mecanisme_defense_personalite.php

[27]Jean-Marc MOUILLIE, maître de conférences de philosophie, faculté de médecine d’Angers, cours de sociologie anthropologie.

[28] Le Journal des psychologues 2007/7 (n° 250), Olivier DOUVILLE psychanalyste, https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2007-7-page-26.htm

[29] http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Anesm_synthese-conciliervieetpersonnalisation.pdf

[30] L’éthique de l’hospitalité en maison de retraite, de Martine Chotard-Verne, https://www.google.fr/search?hl=fr&tbo=p&tbm=bks&q=isbn:2748361342

[31] http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Alzheimer-et-maladies-degenera.95203.0.html

[32]https://www.cairn.info/revue-etudes-2009-12-page-661.htm

 

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