La Révolution Technologique dans les Centres Hospitaliers : De l’Indifférence à l’Indispensabilité de la Communication
INTRODUCTION
Problématique
Objectif de l’étude
Choix et intérêt du sujet
Partie I : LA COMMUNICATION EN MILIEU HOSPITALIER
Chapitre I : La communication proprement dite
Section 1 : Définition de la communication
Section 2 : Différents types de communication
Section 3 : Schéma de la communication
Chapitre II : Le milieu hospitalier
Section 1 : Historique et présentation
Section 2 : Services et administration hospitaliers
2.1 Administration hospitalière
2.2 Les services hospitaliers
2.2.1 La gérontechnologie
2.2.2 La pharmacie
Section 3 : Les équipements hospitaliers
3.1 Evolution des équipements
3.1.1 Les nouvelles technologies adoptées
3.1.2 Impacts des nouvelles techniques et technologies
Section 4 : Les nouveaux outils hospitaliers mis en place
A- LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
B- LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE
C- LA RECHERCHE EN METROLOGIE ET DOSIMETRIE
D- LA RECHERCHE METHODOLOGIQUE
4.1 Les impacts des nouveaux outils
Chapitre III : Les besoins en technologies dans le milieu hospitalier
Section 1 : Selon la demande des personnels internes
Section 2 : Selon les besoins des malades
2.1 Le Troisième âge
2.2 Les handicapés
2.3 Les plus jeunes patients
2.4 Les malades proprement dit
Section 3 : Impact sur la communication interne
Section 4 : Les différentes sortes de nouvelles techniques mise en place dans le milieu hospitalier
4.1 POLYMEM : microfiltre safe shower avec une surface de filtration de 2500 cm²
4.2 ULTRAPAG : gel d’électrophorèse vertical déshydraté
4.3 INTERRUPTEUR SANS CONTACT
4.4 SECUROX
4.5 RING TEST
4.6 TDC
4.7 LOGICIEL DE GESTION PREVENTIVE
PARTIE II : LES RELATIONS SOIGNANT/SOIGNE
Chapitre I : Un brin de sociologie
Section 1 : Présentation de la sociologie
Section 2 : Concepts et objectifs
Chapitre II : Stratégie de communication
Section 1 : Stratégie marketing
Section 2 : Attitude adoptée
Section 3 : Ecoute
Section 4 : Les changements sociaux
4.1 Pour le personnel
4.2 Pour les malades
CONCLUSION
INTRODUCTION
Autrefois, l’utilisation de la technologie dans les centres hospitaliers était un luxe. En effet, cette technologie était considérée comme des caprices et des futilités. D’ailleurs, les budgets alloués à ces besoins ne permettaient pas de faire des investissements dans ce sens. Mais cette situation a connu des évolutions. Auparavant, la monopolisation était de mise, mais cela a changé. Effectivement, elle ne se ressent plus, ou presque, sur le marché quelque soit le secteur.
Pour revenir à la technologie, en basant les études dans le cadre du système financier, peu d’importance lui a été accordée sous prétexte qu’elle n’était pas indispensable pour le bon fonctionnement du centre hospitalier , et donc les investissement effectués dans ce domaine auraient constitués des dépenses inutiles.
Par contre, la communication, a connu une évolution et est devenue un besoin primordial, voire vital. En effet, que ce soit au niveau interne ou externe, la communication est indispensable dans tous les domaines d’activité, comme dans celui de notre cas c’est-à-dire le domaine hospitalier.
« Dans la formation des sociétés, les moyens de communication, les médias ont toujours été plus importants que le contenu de ces communications – le moyen est en lui-même un message – le message est un massage. »[1]
Dans les centres hospitaliers, on remarque qu’il existe un manque non négligeable dans le domaine de la communication, cela vient peut être du fait que, soit le domaine ne supposait pas un intérêt prépondérant dans les besoins des centres, soient les stratégies appliquées n’étaient pas conformes aux exigences des contextes et situations.
Cependant, pour faire face à ces problèmes, la collaboration avec le secteur public et/ou le secteur privé pourrait apporter des améliorations dans le sens de l’information et de renouvellement, ce pour véhiculer une meilleure communication par le biais des spécialistes du domaine.
Dans l’objectif d’amener des innovations sur des éléments essentiels d’une société, des études et des analyses marketing sont les mieux adaptées, d’ailleurs, elles pourraient apporter des réponses aux attentes de chaque entité composante d’une société.
La mise en place de cette communication suppose donc d’élaborer des outils appropriés à chaque responsabilité. De cause à effet, on vient à se demander : quelles technologies sont adaptées à tel poste et quels outils seraient efficaces pour telle responsabilité ? Dans la même foulée, une question se pose : quels seraient les intérêts et les opportunités que pourraient apporter ces technologies ?
Problématique
Que ce soit pour les médecins, les docteurs, les infirmiers, bref tout le personnel soignant d’un milieu hospitalier et ainsi que pour les malades, la technologie est indispensable. En effet, la mise en place de tel outil, adapté, pourrait positivement apporter des effets à ces deux entités. Dans ce sens, elle peut apporter plus de rapidité dans les diagnostics et soins pour le personnel soignant, et ainsi, d’apporter une meilleure assurance aux malades.
Cela démontre d’ailleurs la nécessité de la mise en place des technologies, notamment en ce qui concerne la communication, dans le secteur hospitalier. Il serait alors important de définir les intérêts que pourraient apporter ces technologies. Les recherches apportées nous ramènent aux problèmes suivants :
– A quoi servent les nouvelles techniques ?
– Qui utilisent ces techniques ?
– Quels rôles et fonctions sont inhérents à ces techniques?
– Quelles sont leurs importances au niveau des informations ?
– Vis-à-vis de la communication interne, quels sont les impacts de ces techniques ?
Objectif de l’étude
Dans ce travail, l’objectif principal est de démontrer l’utilité et l’indispensabilité des techniques dans un milieu hospitalier, mais aussi, il apportera comme opportunité de déceler les impacts, négatifs ou positifs, de ces mêmes techniques dans ce même milieu.
En outre, comme dans toute société, il est toujours indispensable de valoriser les relations entre chaque entité. Dans ce sens, il sera inséré comme objet l’importance des relations entre le personnel soignant et les malades que nous appellerons parfois « soignés ».
En résumé, notre objectif dans le présent travail est de définir les techniques et technologies ainsi que leurs utilités dans le milieu hospitalier tout en démontrant l’importance d’une relation structurée entre le personnel soignant et les soignés.
Choix et intérêt du sujet
Pour le commun des mortels, les technologies, nouvelles ou non, se résument à la téléphonie, et l’informatique. Pourtant, il est à remarquer que ce secteur, la technologie, est très vaste et présente une multitude de formes, à titre d’exemple la technologie nucléaire. Mais dans notre travail, ici présent, les études seront axées particulièrement sur le domaine médical, plus précisément dans les milieux hospitaliers.
Les écrits seront utiles pour les responsables au niveau des hôpitaux dans le sens où ces responsables pourraient s’en servir comme guide ou conseils par rapport aux responsabilités qui leur incombent. D’ailleurs, c’est dans cette perspective que le thème : « la communication en milieu hospitalier » a été choisi.
Le développement de ce sujet se fera alors en deux parties. La première portera sur la communication en milieu hospitalier ; une partie dans laquelle la mise en évidence des nouvelles technologies ainsi que la communication proprement dite.
Quant à la deuxième partie, elle mettra en exergue l’importance de la communication dans une société, en particulier en ce qui concerne les relations entre le personnel soignant et les malades. C’est pourquoi, il nous est utile d’aborder la sociologie à ce niveau.
Partie I : LA COMMUNICATION EN MILIEU HOSPITALIER
Chapitre I : La communication proprement dite
Section 1 : Définition de la communication
Le terme « communication » exige la participation de deux entités, l’émetteur et le récepteur. En effet, Dans un sens large, la communication signifie toute opération de transfert ou d’échange d’informations entre ces deux entités. Dans ce sens, elle ne se limite pas à un échange verbal. En effet, il existe plusieurs systèmes de communication, que ce soit humain ou non. A titre d’exemple, l’écriture Braille, la signalisation routière, les cartes, les prescriptions médicales ainsi que les ordonnances, etc. sont des systèmes de communication humains. Par ailleurs, les danses des abeilles, par exemple, sont perçues comme un système de communication non humain.
Par rapport à cette définition, il est à noter que quel que soit le type de communication, le transfert d’informations n’est possible que si émetteur et récepteur partagent, au moins partiellement, le code, c’est-à-dire le système de signes, dans lequel a été transcrit le message.
Section 2 : Différents types de communication
Telle qu’elle vient d’être définie, la communication constitue un phénomène omniprésent, que l’on rencontre chez tous les organismes vivants. Par exemple, les différents signaux (olfactifs, sonores, visuels) que les animaux émettent, pour protéger leur territoire, échanger des informations concernant les sources de nourriture, rechercher un partenaire sexuel, etc., seront considérés comme étant des manifestations de la communication animale. La communication verbale, capacité spécifique de l’espèce humaine, est le mode principal de communication entre les hommes, et utilise le langage naturel.
Chez l’Homme, la communication ne se réduit pas non plus à des échanges verbaux, puisque, en dehors même de la langue des signes, nous émettons et recevons sans cesse, entre autres, des signaux visuels tels que les postures, gestes, mimiques et tactiles. Ces signaux peuvent remplacer certains énoncés verbaux, mais peuvent aussi les accompagner ou les illustrer comme dans les gestes illustratifs, voire les contredire.
Dans le cadre des entreprises, la communication peut être perçue comme un moyen nécessaire à l’application de stratégie d’approche des clients en vue d’en tirer des résultats positifs. De ce fait, elle est alors, trop souvent, associée au domaine du commerce. Pourtant, la communication est disponible et s’adapte à d’autres cadres.
Pour le milieu hospitalier, elle sera considérée comme un organe nécessaire au bon fonctionnement d’un établissement. Elle est d’autant plus importante que les effets et impacts qui lui seraient relatifs ne sont pas négligeables, cela en tenant compte de sa nécessité pour chaque responsabilité existante et du milieu où elle évolue.
La communication met en relation des entités, que ce soit interne ou externe à une société. Dans le milieu hospitalier, bien que des centres aient adopté des améliorations dans leur système de communication, cette dernière reste à l’écart de la plupart des hôpitaux. En effet, ces hôpitaux ne possèdent pas de système de communication établie sur des normes et des règles. C’est pour pallier à ce problème qu’une politique de communication doit être mise en place dans ce milieu.
Section 3 : Schéma de la communication
Les premières théories de la communication ont été élaborées au milieu du XXe siècle par des ingénieurs américains qui cherchaient des solutions aux problèmes techniques liés à la perte d’informations (notamment lors de la transmission télégraphique).
Les modélisations qu’ils ont proposées, de portée très générale, ont inspiré plusieurs linguistes, dont Roman Jakobson[2] qui a proposé le schéma de communication le plus simple et le plus connu :
Dans ce schéma, on peut identifier un destinateur (émetteur) qui émet un message à un destinataire (récepteur). Le message est transmis grâce à l’existence d’un code (la langue) partagé par les deux participants qui, pour qu’il y ait transmission d’informations, doivent obligatoirement entrer en contact (un contact qui suppose une connexion physique et psychologique). L’ensemble s’inscrit dans un contexte (verbal ou susceptible d’être verbalisé).
Chapitre II : Le milieu hospitalier
Section 1 : Historique et présentation
Selon certains auteurs, les temples étaient utilisés, depuis 4000 av. J.-C., comme refuges par les malades et les infirmes, et comme écoles par les médecins. Les textes historiques rapportent que des hôpitaux existaient en Inde sous la protection de Bouddha dès le IIIe siècle av. J.-C. Le nombre des hôpitaux a augmenté au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne.
Au IVe siècle apr. J.-C. des hôpitaux furent fondés à Césarée et à Rome. L’essor ultérieur des ordres monastiques conduisit également à la création d’hôpitaux, qui, avec les hospices et les écoles, faisaient partie intégrante des monastères. L’Hôtel-Dieu à Paris fut fondé sous la direction de l’Église catholique, par saint Landry, évêque de Paris, vers apr. J.-C. Au cours des croisades, des ordres religieux dont la tâche principale était de veiller aux soins des malades furent institués. Ces ordres ont bâti de nombreux hôpitaux, en particulier dans les régions méditerranéennes. Les plus fameux étaient les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Tout au long du Moyen Âge, de la Renaissance, et même plus tard, les hôpitaux furent presque entièrement l’apanage des ordres religieux.
Au cours du XVIIIe siècle, des hôpitaux municipaux ont commencé à voir le jour, en particulier en Angleterre. Aux États-Unis, le premier hôpital public, le Pennsylvania Hospital à Philadelphie, fut ouvert en 1751, grâce aux efforts de Benjamin Franklin et du médecin Thomas Bond. En France, les hôpitaux administrés par les autorités civiles furent créés sous le Consulat.
À partir du milieu du XIXe siècle, le nombre d’hôpitaux a considérablement augmenté, surtout en raison de la découverte de l’anesthésie et des techniques de chirurgie aseptiques. Au cours du XXe siècle, la demande de services hospitaliers s’est accrue parallèlement au développement de la société.
Section 2 : Services et administration hospitaliers
2.1 Administration hospitalière
Les besoins en matière de santé évoluent sans cesse. Il faut identifier les nouvelles maladies, tester les nouveaux traitements, adapter les stratégies thérapeutiques et estimer les besoins de la population. En France, l’École nationale de santé publique forme les administratifs de la santé au niveau départemental et régional. Le ministère de la Santé contrôle la mise en œuvre des équipements sanitaires, l’implantation et le développement des hôpitaux et des cliniques, la gestion des personnels des organismes publics comme l’Assistance publique. Cette centralisation a pour but de répartir de façon adéquate et juste sur tout le territoire national les moyens d’assurer à chacun l’accès aux soins.
En moyenne, on compte, en France, près d’un million d’actes médicaux ou paramédicaux par jour en France. La consommation médicale globale représente 50 % les dépenses liées à une hospitalisation. Cette dépense ne cesse d’augmenter et les gouvernements ont pour objectif, peu populaire, de réduire ses coûts.
Deux facteurs principaux sont à la base de l’augmentation spectaculaire des coûts hospitaliers. D’une part, le coût des nouveaux équipements rendus nécessaires par les transplantations d’organes, les dialyses rénales, la radiothérapie anticancéreuse et, d’autre part, l’évolution des traitements médicamenteux. Les équipements de diagnostic modernes et la grande variété de tests que les praticiens demandent pour poser un diagnostic complet ont également ajouté aux dépenses. Toutefois, la part la plus importante des dépenses d’un hôpital est représentée par les charges salariales (70 % des dépenses). L’augmentation régulière du coût de la santé a conduit la plupart des pays à expérimenter des méthodes permettant d’augmenter l’efficacité de leurs systèmes sanitaires.
2.2 Les services hospitaliers
2.2.1 La gérontechnologie
La gérontechnologie est relative à la vieillesse. Il est important de savoir que les fonctions mentales d’une personne diminuent avec son vieillissement. Ce constat a été fait, évidemment, sur les personnes du troisième âge bien que celles-ci ne soient atteintes d’une quelconque maladie.
La gérontologie n’est pas seulement axée dans le domaine médical. En effet, les personnes âgées, justement à cause de leur vieillesse, sont parfois mises à l’écart (cas des hospices). Pour aider ces personnes, des moyens technologiques assureront leur sécurité sanitaire. En effet, on peut désormais surveiller l’état de santé des personnes âgées à l’aide de ces moyens. En outre, les handicapés peuvent aussi profiter de la technologie qui leur serait un moyen de déplacement.
Il est possible que, arrivée à un certain âge, une personne perde progressivement le contrôle de son propre comportement. On peut y affecter plusieurs facteurs à savoir :
- les activités sexuelles,
- le contexte matrimonial,
- le niveau d’études,
- la situation financière
- les problèmes familiaux
- la santé physique et mentale
Comme prévention, l’acétimétrie est utilisée pour aider les patients à gérer au mieux leurs capacités physiques et mentales.
2.2.2 La pharmacie
Il s’agit ici de créer un système simple et efficace pour que les pharmaciens puissent se référer aisément par rapport aux prescriptions de médicaments, par les médecins, et par rapport à la convalescence des patients. En résumé, les innovations informatisées dans les pharmacies porteront sur :
- les kits utilisés pour le dosage des médicaments
- les formes de médicaments indiqués par ordre alphabétique ainsi que les allergies correspondantes.
- Les listes de médicaments classés par catégories
- Un référencement par couleur
Section 3 : Les équipements hospitaliers
Dans les premiers hôpitaux, tous les patients étaient regroupés dans une salle commune, sans distinction de maladie, les centres de quarantaine et les sanatoriums recevant les tuberculeux. A présent, les hôpitaux sont le plus souvent organisés en services spécialisés (médecine générale, chirurgie, pédiatrie, psychiatrie, etc.) mais certains, comme les hôpitaux psychiatriques, n’accueillent qu’un type de pathologie. Des services, encore rares, de soins palliatifs aident les patients à mourir dans la dignité.
Les hôpitaux sont souvent associés à des structures de recherche et d’enseignement du corps médical et du personnel paramédical.
Ils comportent des laboratoires, des équipements de diagnostic et d’exploration fonctionnelle (rayons X, scanner, etc.), une pharmacie, une salle d’urgence, des blocs opératoires, des salles d’accouchement, des ateliers d’ergothérapie et une morgue. L’accueil des patients comporte des salles, des chambres où le malade est seul ou avec d’autres malades. L’administration de l’hôpital dispose de bureaux pour la comptabilité et les archives.
Un hôpital moderne, même de taille réduite, est une institution complexe. Outre ses fonctions purement médicales, l’hôpital doit fournir de nombreux services à ses patients et à son personnel. Une partie importante de la surface d’un hôpital est ainsi occupée par la chaufferie, la laverie, les cuisines, les cafétérias, la lingerie et les réserves.
3.1 Evolution des équipements
3.1.1 Les nouvelles technologies adoptées
La création des technologies révèle les besoins des clients sur un secteur. Logiquement, ces technologies seraient donc adaptées aux demandes des personnes intéressées. Dans notre cas, que ce soit patient ou médecin, soigné ou soignant, toutes les entités sont prises en compte.
Autrefois, dans un milieu hospitalier, la technologie était réservée aux personnes, physiquement et/ou mentalement, handicapées. Cependant, elle a connu des évolutions et a peu à peu intégré le système hospitalier. Depuis, elle est devenue un moyen indispensable pour la modernisation des hôpitaux et pour le bien-être des patients.
Les premières inventions sont les fruits des travaux effectués par un groupe appelé PROTEOR, un groupe composé de médecins, de scientifiques, de professionnels, ainsi que de patients.
Un hôpital peut être perçu comme un établissement touristique dans lequel les patients séjournent. Dans cette vision, on peut appréhender les patients comme clients, qui dans un terme commercial, sont traités comme des Rois. Les raisons sont simples, les séjours sont payants, cependant, la déontologie des médecins, qui reflète d’ailleurs la finalité d’un hôpital, fait que chaque vie mérite d’être sauvée. Ces mêmes raisons nous incitent à mettre en place un système de communication adapté au milieu hospitalier.
Par ailleurs, comme adoption de technologie, les données concernant les dossiers des patients, seront transcrits dans des supports informatiques, ou d’autres moyens créés dans cet objectif. Chaque patient aura donc un dossier numérisé dans lequel seront identifiées : la maladie, la catégorie de la maladie ainsi que sa gravité. En outre, le classement des médicaments selon les noms et les prescriptions sera mis en place.
L’adoption de ces technologies est basée sur une nécessité de normalisation de chaque poste du secteur hospitalier pour que chacun puisse se référer à ses responsabilités et, ainsi, apporter une meilleure qualité dans sa fonction et son travail.
3.1.2 Impacts des nouvelles techniques et technologies
Les technologies adoptées sont des opportunités pour les entités concernées. Cependant, leur mise en place est soumise à des effets néfastes notamment dans l’organisation. En effet, il est fort possible que le personnel acquière, à un terme plus ou moins long, une robotisation de ses gestes et se focalise sur des habitudes qui devraient être des analyses suivies de résultats. A titre d’exemple, les responsabilités relatives à la consultation et signature des cahiers des charges seront minimisées, l’ordinateur ayant pris le relais.
Toutefois, des points positifs ne sont pas à écarter. Dans ce sens, les outils adoptés auront des impacts autant sur la forme que le fond des travaux et fonctions des entités concernées.
Le personnel des soins d’urgences fait partie des entités prises en compte par rapport à l’adoption de nouvelles technologies. En effet, dès les premiers soins appliqués, jusqu’à l’arrivé du patient à l’hôpital, il est possible de doter les équipes concernées d’ordinateurs, des machines de réanimations, pansement voire, des matériels d’accouchement. Dans ce sens, on peut citer :
- Pour les infirmiers :
- facilité d’accès aux dossiers des patients seulement à partir des claviers de l’ordinateur.
- un moyen d’information facile et compréhensible pour tous les personnels médicaux
- la qualité de l’organisation interne grâce au système informatique personnalisé
- une méthode de travail organisé et personnalisé
- l’enregistrement automatique de chaque soin et médicaments prescrits aux patients
- une sonnerie d’alerte informatisé et facile à accéder que ce soit pour le soignant ou pour le soigné
- Pour les médecins :
- rapidité des soins grâce à la planification des informations individuels des malades
- classement par ordre alphabétique des patients et leur rendez-vous
- possibilité de prescriptions des soins à distance
- contrôle de la qualité de travail de chaque médecin
- Pour la qualité de travail interne et externe :
- collaboration entre médecin et infirmier
- qualité de formation des intérimaires médicaux
- l’individualisation du travail
- Pour l’organisation du travail de chaque personnel
Axée sur les fonctions de la Gestion des Ressources Humaines, l’adoption de nouvelles technologies permettra aux responsables d’analyser et optimiser toutes les requêtes et besoins du personnel.
Précisons que grâce à cette technologie, le personnel médical bénéficiera d’une motivation du fait qu’il leur est plus facile de travailler en bon terme avec leurs collègues et ce dans le respect de la qualité de leurs travaux. En outre, les outils informatiques qui seraient devenus leurs outils de travail quotidien apporteraient une meilleure efficacité par rapport aux travaux effectués durant les années antérieures.
Par ailleurs, les motivations résultent de l’adoption de ces technologies et techniques du fait que les pressions hiérarchiques sont écartées. Dans ce sens, l’adoption de technologies évolue et influence les demandes c’est-à-dire les efforts apportés des entités concernées et inversement.
Les recherches et les référencements, pour les médecins et infirmiers, sont facilités par l’informatisation de tous les éléments médicaux indispensables à chacune de leurs fonctions.
Section 4 : Les nouveaux outils hospitaliers mis en place
Il est à préciser que la création de ces nouveaux outils a été soumise à plusieurs règles avant d’être mise en place notamment :
– tenir compte des risques encourus et prévoir les protections nécessaires en cas d’intervention (les avantages et les inconvénients)
– tester les produits avant leur vulgarisation
– Vérifier régulièrement l’efficacité des produits
Voici quelques procédés de mis en œuvre pour que la technologie soit bien adoptée socialement, scientifiquement et industriellement :
- LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Les fréquences radios et certains signaux de type 900 et 1800 sont les plus étudiés à cause des effets qui en proviennent. En outre, les personnes exposées à ce type de radiation sont menacées, mais les études sont effectuées quel qu’en soit le résultat.
– Les signaux UMTS sont en cours d’études
– Les signaux du type bluetooth en rapport avec les signes vitaux du corps humains
Ces deux signaux figurent parmi les études témoignant les plus d’importances dans les laboratoires de recherches.
- LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE
Cette recherche est principalement axée sur le cancer. Aucun lien défini entre l’emploi de la technologie et cet état de santé n’a été établi, mais cela n’écarte pas la possibilité que 30% des personnes cancéreuses en soient des victimes.
- LA RECHERCHE EN METROLOGIE ET DOSIMETRIE
Ce type de recherche est un feedback entre le laboratoire de recherche ou de création et l’hôpital qui utilise les matériels produits. Ceci est dans le but d’établir des archives sur les impacts négatifs et positifs de tous produits créés.
- LA RECHERCHE METHODOLOGIQUE
Les méthodes consistent à avoir une vision sur l’avenir de chaque produit et en anticiper les améliorations. Les recherches sont effectuées pour optimiser les qualités d’un produit dans le but qu’il ne suppose aucun effet négatif.
Ces méthodes consistent notamment :
o à mettre un lien entre chaque laboratoire et pour qu’il puisse échanger des données à exploiter
o à expliquer aux consommateurs les raisons de la création des produits, ce en utilisant des termes courants
o à classer les résultats selon les types de recherches
Les recherches ainsi effectuées, voici quelques outils indispensables au bon fonctionnement d’un centre hospitalier.
ETHNOS/SOFT
L’ethnos est un système informatique très développé dans le but de permettre à chacun d’étudier, de collecter des données nécessaires au fonctionnement du travail que ce soit des données concernant les soignés que ce soit celles des soignants.
Soft aussi présente un pack complet composé d’ordinateur de pointe, des outils nécessaires que l’on peut adapter à chaque situation.
Prenons l’exemple de l’Internet, la technologie soft permet de faire des recherches rapides et efficaces par rapport aux besoins d’informations complètes et avancées.
Système d’appel (petite sonnette)
Ce système a été utilisé depuis longtemps, il intéresse surtout les personnes incapables d’informer les infirmiers ou les gardes sur leurs besoins. Malheureusement, il n’a pas connu d’évolution depuis des décennies. La naïveté de ces installations présente des risques pour les personnes atteintes de maladie grave.
Actuellement, un système personnalisé a été mis en place, cependant il nécessite le suivi de quelques consignes :
- les contacteurs adaptés avec une commande à fermeture. Un appuie sur le bouton déclenche un appel et un système d’enregistrement de cet appel ne sera désactivé qu’après avoir été décroché.
- Les contacteurs adaptés avec une commande à ouverture dont le processus est l’inverse des commandes à fermeture.
- Le système jack est le mieux adapté du fait qu’il présente un système d’ouverture et de fermeture
- le plus utilisé est le système EURUS, l’appel est déclenché à partir de la simple respiration du patient.
Tablette PC C5
La tablette pèse 1.4 kg et présente une protection spécialisée pour qu’elle puisse être nettoyée avec les outils du centre hospitalier. Aussi, elle est protégée par une coque pour éviter d’éventuelle casse, par ailleurs, elle est dotée d’un appareil photo et d’un système bluetooth indispensable pour surveiller les signes vitaux des patients.
Les tablettes PC C5 permettent de noter les consultations effectuées, en les associant respectivement avec les dossiers de chaque patient. Les données ainsi inscrites peuvent être mises à jour.
Notons que ce C5 est relié directement à l’ordinateur central de l’hôpital et à ses bases de données grâce à une liaison sans fil.
KISANO client
C’est une technologie utilisée dans le but de transférer une donnée vers un lieu de stockage, elle est utilisée par les médecins de garde pour que les informations relatives à leurs patients leur soient disponibles à toute heure.
Le kisano est un logiciel utilisé sur l’ordinateur de radiologie de garde nomade, il présente un DICOM qui lui permet d’envoyer automatiquement les données sans avoir à appuyer sur un bouton.
Le KISANO est intéressant du fait qu’il ne nécessite pas de coût particulier.
Oxymètre
Cette technologie est utilisée comme outil de détection dans les hôpitaux notamment dans les maternités, on l’utilise comme radar pour mesurer les rythmes cardiaques.
e-valise médicalisée
Cette petite valise a été crée dans le but d’accompagner les gens de campagne.
Elle peut être utilisée soit par les médecins soit dans le domicile des malades afin qu’ils puissent pratiquer des diagnostics ou des examens à distance tout en consultant en cas de doute les avis des experts grâce à sa connexion Internet.
Module statistiques des DI-RHM via le web
Cet appareil permet une connexion à distance. Accessible par les patients, il détecte les informations nécessaires au centre de soin.
Equafile de Polymédis
C’est un système utilisé dans le but de réunir en une seule information tous les dossiers des patients et ceux du personnel de l’hôpital. L’equafile traite exceptionnellement les dossiers des patients en milieu psychiatrique.
Poste de commande : combo et laptop
On peut les classer parmi les meilleurs et les mieux adaptés à chaque situation, ils sont perçus comme des commandes à distance utilisées dans les hôpitaux.
IDE Planning
Il est surtout utilisé par les infirmiers dans l’organisation de leur planning et de leur horaire. Il gère les emplois du temps de façon automatique et peut aussi faire une comparaison à distance.
CIS
C’est une base de données existant dans les maisons de repos pour aider les infirmiers dans leur démarche clinique.
Le service Multimed
On l’utilise le plus souvent dans les mémoires internes de l’hôpital et les archives.
WIRELESS (radio sans fil)
Cette technique est utilisée pour les radios portables et sans fil.
Wivine
C’est un logiciel utilisé par les infirmiers pour la facturation
Dispositif électronique de lavages de mains
Simple à utiliser, ce dispositif est doté de savon et de sèche-mains et ne nécessite pas de manipulation particulière.
Le GPS à la tribune
Utilisé surtout pour les infirmiers de garde et les médecins, comme c’est un GPS il sert à repérer les éléments les plus indispensables et les cas d’urgences.
SIMPLISTAY/ MAGUI
Pour les personnes âgées, ce système est utilisé dans les maisons de repos et même dans les cliniques.
CD ROM « Escarre connaître et évaluer »
C’est pour l’évaluation de chaque personnel et de chaque patient, il est à insérer dans l’ordinateur et même dans la tablette de PC.
Une montre pompe à insuline
Comme son nom l’indique c’est une montre mais qui sert à vérifier la température et le rythme cardiaque d’un patient.
Pocket PC
Pouvant contenir des dossiers, cet appareil est pratique pour les travaux effectués à domicile.
MEDI VISTA
Comparable à la tablette de PC elle est de petite taille. Elles présentent les mêmes formes se distinguent dans leurs utilisations.
MICROSOFT SURFACE
C’est comme le Microsoft Word mais utilisé pour les données personnalisées.
BLUETAG
On l’utilise pour le service web de l’hôpital, on peut l’utiliser pour créer des bases de données.
E-TAG
C’est le même principe que le bluetag mais le e-tag enregistre automatiquement les données à partir d’un logiciel de base.
E-CARE
Cette technique est utilisée pour préserver les risques que peuvent encourir les patients et la personnel qui utilise un système électronique.
Logiciels PALLILOG
C’est un logiciel crée spécifiquement pour aider une personne en difficulté et qui se trouve à distance.
MED TAB pour les médecins
Réservé aux médecins, ils permettent un diagnostic rapide, donc efficace.
Chariot informatique
Les chariots sont nécessaires pour les données importants et nécessaires à chaque personnel du centre hospitalier.
Robot minuscule pour les chirurgiens
Pour les interventions chirurgicales, il travail à la place du chirurgien et détecte les parties les plus sombres de notre corps.
Pharmanesth 2.0
Cette technique est utilisée pour tout ce qui est médicament.
Veinviewer
C’est une base de donnée nécessaire pour chaque personnel.
Ultrasons
Le système des ultrasons va plus loin que la radiographie. Il consiste à interpréter les sons, tels que les battements du cœur, à les transmettre sur écran ou sur papier. Il permet de comprendre et de « voir » l’état de santé de tous les organes du corps humain. Souvent, ce système est utilisé dans la radiologie cardiaque.
4.1 Les impacts des nouveaux outils
Les outils informatiques donnent la possibilité à chacun d’être très dynamique et efficace mais cela engendre aussi de la faiblesse (uniformisation, rapidité du travail, diminution des apports individuels), comme son nom l’indique les nouvelles technologies sont très rapide et exige de ceux qui l’emploie une capacité de décision rapide alors que ce n’est pas le cas dans certains hôpitaux.
L’utilisation intensive d’un ordinateur peut affecter l’état de santé des personnes concernées. En effet, 80 % des personnes qui utilisent quotidiennement cet outil sont contraints de porter des lunettes. En outre, des douleurs au niveau des membres supérieurs, à la main, aux poignets, aux épaules, et aux coudes peuvent se ressentir. Ces douleurs expliquent l’emploi intensif, parfois excessif des nerfs.
Ayant des rapports, directs ou indirects, avec la technologie moderne, toutes les inventions, créations destinées à l’utilisation quotidienne sont testées et vérifiées dans les laboratoires de recherches afin d’en optimiser l’efficacité.
Voici quelques exemples de tissus qui peuvent être exposés à des risques avec l’utilisation de certaines techniques :
- pour l’emploi des ordinateurs, des téléphones ou bien de sPC5 ou aussi des ondes magnétiques :
o les oreilles : la surdité, allergie sur la peau, les vaisseaux sanguins, inflammation de la barrière hémato-encephalique
o la tête : l’utilisation du kit main libre, des bluetooths ou simplement d’un appareil (neurotransmetteurs et disfonctionnement du cerveau)
o les protéines de choc thermiques, la zone la plus sensible du corps humain qui peut être endommagée due à l’exposition prolongée aux téléphones mobiles, (les personnes âgées sont les plus exposées à ces risques)
o le cancer : un état de santé qu’on rencontre fréquemment, suite à une exposition prolongée aux radiations.
La technologie a contribué à l’amélioration de la qualité des soins, des traitements et de l’identification rapide de certaines maladies. Cela nécessite une formation, du fait que les qualifications requises pour l’utilisation de ces technologies ne sont parfois pas réunies.
Chapitre III : Les besoins en technologies dans le milieu hospitalier
Section 1 : Selon la demande des personnels internes
Une société est structurée de telle manière qu’un organigramme est mis en place. Au niveau des centres hospitaliers, il y a un écart important entre le nombre de recrutements par rapport au vieillissement du personnel. En effet, les jeunes personnels soignants ne représentent que 20% de la totalité.
Pour pallier à cette difficulté, des études et enquêtes ont été menées en vue d’une gestion positive de cette situation. De cette manière, on a pu identifier les problèmes rencontrés et apporter des propositions de solutions.
– les dépenses effectuées par le personnel de la santé
– les conditions de travail (motivations et moyens)
– recrutement par rapport à l’évolution des départs
– la gestion des compétences
– les raisons de démissions et de départs
– la motivation du personnel intérimaire
– les maladies
Les solutions proposées :
- Connaître les besoins des personnels de santé pour optimiser leurs motivations
- Mettre en valeur chaque entité concernée ainsi que leurs compétences
- Mettre en place des moyens efficaces pour acquérir une meilleure qualité de soins d’où l’invention des nouvelles techniques
- Prévoir des formations continues destinées à tout le personnel de chaque niveau
- Améliorer les conditions de travail du personnel
- Motiver les étudiants à intégrer le métier
Section 2 : Selon les besoins des malades
En ce qui concerne les patients, les personnes âgées sont les plus fragiles, en effet leur état de santé peut se détériorer rapidement. De ce fait, il conviendrait que de meilleurs soins et traitements leurs sont alloués.
2.1 Le Troisième âge
Les personnes âgées sont les plus exposées aux maladies, cette faiblesse exige un traitement plus conséquent. De ce fait, les inventions sont destinées principalement pour accompagner et aider les personnes en difficulté.
- Les handicapés
Les handicapés physiques ou mentaux rencontrent des problèmes au niveau des soins et traitements. Cependant, la technologie est présente pour les aider et accompagner dans les démarches médicales. Même à domicile, ils peuvent bénéficier de traitements spécifiques appropriés à leurs cas.
- Les plus jeunes patients
Les enfants malades requièrent une vigilance particulière. En effet, leurs seules manifestations s’expriment par les cris et plaintes. La technologie permet de déceler les problèmes qu’ils rencontrent et d’adapter les soins nécessaires à leurs besoins.
2.4 Les malades proprement dit
Chaque maladie est un cas particulier, cela nécessite donc des soins et traitements appropriés et souvent particuliers. L’adoption de la technologie est une opportunité par rapport à cet objectif.
Section 3 : Impact sur la communication interne
Depuis que les nouvelles techniques sont mises à la disposition du personnel de la santé, on a pu identifier des améliorations au niveau de leurs responsabilités. En effet, l’adoption de nouvelles techniques et technologies est positive dans le sens où l’organisation interne du personnel, les soins apportés ainsi que les résultats obtenus connaissent des améliorations.
Par ailleurs, la mise en place de nouvelle technologie incite le personnel soignant à approfondir, à effectuer des recherches sur les soins qu’ils devraient appliquer. De ce fait, ils optent souvent pour un échange d’expériences qui, à un plus ou moins moyen terme, devient une habitude qui, à son tour, améliorera la communication entre les personnes concernées.
Section 4 : Les différentes sortes de nouvelles techniques mise en place dans le milieu hospitalier
- POLYMEM : microfiltre safe shower avec une surface de filtration de 2500 cm²
Ce sont des micro filtres destinés aux toilettes pour éliminer. Utiles dans le système d’eau chaude dans les toilettes, ils peuvent être utilisés dans les cliniques, les maisons de retraites, etc.
- ULTRAPAG : gel d’électrophorèse vertical déshydraté
Ce produit est utilisé dans les cuisines des centres hospitaliers. Aussi il est employé dans la conservation de certains produits pharmaceutiques et de médicaments. Porté à une température ambiante grâce au gel de conservation, on peut les conserver pendant un an au maximum.
- INTERRUPTEUR SANS CONTACT
Il a été inventé pour la sécurité des personnels de la santé. Doté de reconnaissance à distance, les capteurs déclenchent automatiquement l’appareil.
- SECUROX
Il consiste à un traitement continu par injection de dioxyde de chlore sans parfum, pour purifier l’eau et éliminer les bactéries. Cette technique est préconisée pour chaque ménage.
- RING TEST
C’est un produit inventé dans le but de tester les bio-films du microorganismes afin d’éliminer les bactéries.
- TDC
Généralement, le TDC a été crée pour la sécurité du travail en milieu hospitalier :
- mise à jour mensuelle des bases de données
- formation interne et externe
- détection des risques et regroupement de ces derniers
4.7 LOGICIEL DE GESTION PREVENTIVE
– réduire le taux d’absentéisme (organisation interne)
– Apporter une normalisation au niveau des structures pour le personnel soignant
– éviter les contaminations des microbes
PARTIE II : LES RELATIONS SOIGNANT/SOIGNE
Pour mieux comprendre les exigences des relations entre le personnel soignant et les patients, il nous est indispensable de nous intéresser au comportement humain à un niveau collectif. Dans ce sens, nous allons axer cette deuxième partie, tout d’abord vers la sociologie, laquelle nous conduira vers une stratégie de communication dans le milieu hospitalier.
Chapitre I : Un brin de sociologie
Section 1 : Présentation de la sociologie
La sociologie se situe dans le champ des sciences sociales ou humaines qui, comme l’économie, la science politique, l’anthropologie, la psychologie ou l’histoire, étudient les comportements humains collectifs.
Sa spécificité tient au fait qu’elle s’attache à la logique sociale des phénomènes qu’elle observe, à la différence de la psychologie qui tend à en privilégier la dimension individuelle. Par rapport à la science économique, la sociologie propose des cadres d’analyse plus larges et plus qualitatifs pour interpréter les phénomènes sociaux au-delà de leur pure fonction économique (la sociologie des marchés se distinguera ainsi de l’analyse économique des prix). D’autre part, l’anthropologie ou l’ethnologie fournissent des analyses en termes de culture et de pratiques rituelles que la sociologie peut reprendre, tout en ajoutant, cependant, une dimension plus quantitative, voire statistique (classer les comportements humains en fonction de certaines variables, comme le sexe, l’âge ou l’origine socioprofessionnelle est une des caractéristiques de la recherche sociologique).
Les objets soumis à l’analyse sociologique peuvent être très variés. A des thèmes classiques comme les relations familiales, les idéologies, la religion, l’éducation, l’organisation du travail, la violence, le pouvoir ou les pratiques culturelles peuvent s’ajouter des domaines comme l’art, la technologie, le corps ou la science.
L’activité sociologique se caractérise par un travail théorique poussé, mais aussi par une démarche empirique rigoureuse, quantitative et qualitative, et par une dimension appliquée.
Section 2 : Concepts et objectifs
En général, et de manière typique, la sociologie tente d’expliquer les comportements humains en montrant des déterminations sociales qui ne sont pas toujours évidentes, et qui se placent au-delà de la portée des individus en tant que tels. Les phénomènes collectifs peuvent avoir une logique propre : ils ne sont donc pas le pur reflet d’actions et de choix individuels. Un exemple classique de ce genre de logique sont les phénomènes de foule : des phénomènes composés, bien entendu, d’actions et de comportements individuels, mais dont la dynamique dépasse les décisions individuelles qui en sont à l’origine. La sociologie tentera de mettre en évidence l’autonomie relative de ce genre de phénomènes sociaux. Parallèlement, les manières d’agir, de penser et de sentir peuvent être conditionnées par des éléments extérieurs à l’individu.
Un parcours sur quelques concepts clés du vocabulaire sociologique peut aider à comprendre la portée de cette discipline. La socialisation est, par exemple, le processus par lequel les individus acquièrent leurs compétences et leurs ressources sociales et deviennent des acteurs sociaux : la famille et l’école sont les éléments centraux de ce processus, mais d’autres milieux, comme les cercles d’amis ou le travail, peuvent avoir une place importante dans la socialisation.
Le rôle social est la caractéristique qui rattache un acteur à une fonction sociale.
Les institutions sociales sont les entités qui garantissent l’ordre de la vie collective. Elles permettent aux acteurs de « tenir ensemble » sous plusieurs aspects : par exemple, en garantissant les processus de socialisation et de reproduction sociale (la famille, l’école), en sanctionnant les déviances (le droit, la police), en organisant la vie économique (le marché, le droit, les syndicats), en permettant la communication (la langue, les moyens de communication) ou en fournissant des repères d’intégration morale (la religion).
La sociologie s’intéresse aussi aux phénomènes d’interaction sociale, c’est-à-dire, aux rapports de communication intersubjective, rapports de « face à face » entre les individus ou phénomènes sociaux dans des groupes de taille modérée (habitudes des personnes dans la vie quotidienne, relations de proximité ou organisation de la hiérarchie dans un groupe de pairs). À une échelle plus large, on appelle réseaux sociaux les chaînes de relations qui lient les individus et les groupes entre eux. La sociologie étudie la forme de ces réseaux et leurs caractéristiques. A ce propos, Valérie Sacriste évoque : « Ce moment où l’homme se réapproprie le monde, se désigne comme source unique du sens et fondement des pouvoirs auxquels il se soumet et ce moment où il découvre ce qu’il cherchait à se voiler, cette finitude en lui qui lui rappelle qu’il n’est pas un dieu s’il n’est pas de dieux et qu’il n’est pas son maître, s’il n’est pas de maître. »[3]
D’autre part, l’analyse sociologique des contenus subjectifs s’attaque aux motivations, aux intérêts, aux opinions, aux valeurs et aux croyances des individus. Ces contenus trouvent leur correspondance avec des grandeurs sociales : des représentations collectives, des systèmes symboliques, des cultures, des idéologies. C’est ainsi que la sociologie s’intéresse aux relations entre la vie subjective des acteurs sociaux, qui est vécue de manière plus ou moins spontanée, et des régularités structurelles qui sont, elles, objectives et durables.
Par ailleurs, la communication est un outil qui relie plusieurs entités c’est-à-dire qu’elle joue un rôle important dans le cadre social. En d’autres termes, c’est la communication qui définit l’impact d’une relation collective sur une société. Par extension, la sociologie est considérablement impliquée dans la communication. Pour notre cas, elle entre dans les relations entre le personnel soignant et les patients.
Par le biais de ces relations, on peut alors apporter une stratégie de communication qui vise à optimiser l’adoption de nouveau système, ou nouvelles techniques dans le cadre médical, précisément dans le milieu hospitalier.
Chapitre II : Stratégie de communication
Section 1 : Stratégie marketing
Les études ont identifié un manque au niveau du personnel, cela présente une conséquence particulière vis-à-vis des malades.
Dans une société, la mise en place d’un système de communication est indispensable dans le sens où c’est sur lui que repose en grande partie le bon fonctionnement de la société.
Cependant, on constate un manque de communication au niveau du personnel hospitalier. De ce fait, il serait approprié que les responsables adoptent un système de communication défini et adéquat dans les milieux hospitaliers.
L’image de marque d’un centre hospitalier repose sur le personnel soignant. Dans cet objectif, apporter les formations nécessaires aux médecins ainsi qu’aux infirmiers est indispensable. En effet, ces entités représentent vis-à-vis des patients la notoriété d’un établissement. Etant en contact quasi permanent avec les malades, le personnel soignant se doit d’être capable et efficace par rapport aux attentes et besoins des patients. Ceci étant, la fidélisation de ces derniers, ici perçus comme de clients en sera un résultat positif.
Il serait alors important de convaincre, dores et déjà par la communication verbale, les patients pour que les soins qui leur sont apportés soient efficaces. G. Lagneau explique cette vision comme suit : « Le plus habile sera celui qui embrassera dans sa sollicitude les intérêts du maître et du pauvre, ceux de l’oisif et ceux du travailleur, et se donnera pour mission de concilier tous ces intérêts et de les fondre ensemble, de dissiper les alarmes des uns et de tempérer la fougue des autres. Celui qui ainsi animé du sentiment de l’Association universelle des peuples, des classes, des partis et des individus, aura puissance de tenir son langage à la portée du plus grand nombre et fera consister sa prétention dans la simplicité et la popularité de son discours ; celui-là aura un prodigieux succès. »[4]
Dans le sens où il est nécessaire d’identifier les besoins d’un patient pendant son séjour, quelques questions se posent :
- de quelle qualité est le premier contact entre soignant et soigné ?
- quelles sont les informations à recueillir lors d’un premier contact ?
- quel genre de maladie présente le patient?
- quel est le traitement adéquat ?
- est-ce une maladie passagère ou durable ?
- coment mettre en confiance une malade ?
- comment informer la famille dans le cas d’une maladie grave ou en stade avancée?
Les analyses sont axées dans les relations entre le personnel soignant et les soignés. Elle doit apporter un feedback dans le sens où les deux entités concernées en soient bénéficiaires.
Section 2 : Attitude adoptée
Peu à peu, la prise en compte régulière et quotidienne de ces questions listées ci-dessus procure des habitudes aux personnel soignant. Les analyses effectuées par rapports aux informations recueillies perdent progressivement de valeur du fait que le recueils sont devenus de simples routines en ne sont pas soumises à des études et analyses appropriées.
Dans le but préconiser une amélioration à ce niveau, il est indispensable d’apporter des formations à tout le personnel. De cause à effet, les mises en œuvres d’un système de communication adéquat par rapport à chaque situation sont indispensables. Dans ce sens,
- il faut mettre en première ligne les informations recueillies sur les patients
- valoriser chaque patient en leur consacrant un minimum de temps
- former le personnel soignant
- Pour optimiser chaque situation, il faut :
- mettre en pratique les formations notamment en ce qui concerne les relations entre médecin et patient, le personnel administratif et les premiers responsables
Section 3 : Ecoute
Les capacités d’écoute, les interprétations des réclamations ainsi que les premiers diagnostics sont des éléments importants dans une société. La prise en compte de ces éléments peut apporter une stratégie d’approche des clients. Cette propriété peut être adaptée dans les centres hospitaliers.
De ce fait, un médecin se doit d’être à l’écoute de ses patients, leur permettre de s’exprimer en vue de déceler toutes les sources possibles de leur maladie. Cependant, la relation entre le médecin et ses patients doit rester strictement professionnel.
La communication est un outil indispensable dans toute stratégie d’approche. Dans le milieu hospitalier, apprivoiser les patients et retenir leurs attentions sont indispensables, néanmoins, ces objectifs sont limités dans le sens où les relations à établir doivent seulement optimiser les traitements apportés.
Section 4 : Les changements sociaux
4.1 Pour le personnel
Les motivations du personnel soignant sont basées sur leur relation avec les patients.
Les formations apportées doivent permettre aux intéressés de s’adapter à toutes les situations, aussi difficiles qu’elles soient. Elles ne doivent pas compromettre les relations sociales, au contraire, elles doivent apporter une meilleure appréhension et anticipation de l’avenir.
4.2 Pour les malades
La convivialité, ainsi que la sympathie de médecin est une forme de communication qui peut apporter une assurance et sécurité au patient.
La circulation des patients et du personnel hospitalier peut être un obstacle quant à l’identification d’un client. De ce fait, il faudrait mettre en place des stratégies visant à pallier à ce problème tout en démontrant un professionnalisme dans le secteur.
Certains points mettent en évidence cette faiblesse :
- manque de professionnalisme chez le personnel de l’hôpital
- manque de formation dans l’identification des patients
- manque de confidentialité qui, pourtant, fait partie de la déontologie des médecins et de tout le personnel soignant
- manque d’organisation et de discipline
- négligences des règlements existant par le personnel
- le manque de techniques et d’outils technologiques
Ces négligences peuvent engendrer des risques autant pour les patients que pour le personnel hospitalier :
- confusion de traitement médical
- confusion de médicaments
- risque de mortalité
- accidents médicaux
- accidents de travail
- risque d’emprisonnement
- risque de confusion dans l’identification des nouveaux nés
CONCLUSION
L’identification d’un patient est importante dans un centre hospitalier. Cependant, cette disposition n’est pas encore mise en place et requiert une organisation avancée. Il est indispensable que, dès le premier contact, un médecin puisse recueillir les informations nécessaires sur son patient. Par rapport à cet objectif, l’adoption d’un système de communication est de mise. En effet, ce système peut apporter une meilleure qualité dans les travaux de diagnostic, il peut aussi procurer une efficacité et rapidité dans l’exécution de ces travaux.
L’absence de système de communication est due à un certain manque de professionnalisme au niveau du personnel médical dans un premier temps. L’incapacité des patients à fournir les informations nécessaires est aussi un problème important.
De ce fait, la communication dans le milieu hospitalier est à mettre ou remettre objectivement en place. La valorisation de chaque entité, c’est-à-dire le soignant et le soigné, peut apporter de meilleures approches donc de meilleurs qualités dans l’efficacité par rapport à l’exécution des travaux.
La notoriété d’un centre hospitalier repose sur la qualité des soins apportés par le personnel soignant. En effet, les patients jugent un établissement par rapport, premièrement, à l’accueil, ensuite par la rapidité et l’efficacité des diagnostics, et enfin par la qualité des traitements alloués à leur encontre. La mise en place de techniques et technologies appropriées peut améliorer cette notoriété.
Cependant, l’emploi intensif de la technologie prévoit des risques pour les utilisateurs. Il serait alors indispensable de mettre en place des formations qui visent à limiter ces risques en prenant des précautions.
Chaque produit est traité et analysé spécifiquement dans un laboratoire bien défini, il faut donc prendre conscience des risques qu’ils peuvent engendrer.
Par ailleurs, la communication est en étroite relation avec la sociologie du fait que cette dernière utilise la communication pour rapprocher des individus. Aussi, il faut noter que la communication n’est possible qu’entre deux entités, qui, avec un minimum de moyen, arrivent à se comprendre même partiellement.
En outre, la communication dans le milieu hospitalier est indispensable notamment pour acquérir une meilleure rapidité et efficacité dans les soins, ce qui motivera le personnel soignant et apportera une meilleure assurance aux soignés.
En résumé, la communication est importante dans tous les domaines qui nécessitent une relation entre les individus. Elle est donc inséparable de la sociologie et nécessite, parfois, l’implication de technologie pou être efficace.
Cependant, il n’existe pas de communication toute faite qui s’adapterait à toute situation et circonstance. Serait-il possible d’en mettre en place afin de proposer une normalisation de la communication qui se résume en une opération de transfert ou d’échange de message entre l’émetteur et le récepteur ?
BIBLIOGRAPHIE
- Ewen (1977), Consciences sous influence, Paris, Aubier, 1983.
Valérie Sacriste, 2002, « Communication publicitaire, objet et société moderne », dans Les Cahiers internationaux de Sociologie
Sacriste V., Sociologie de la communication publicitaire, L’Année sociologique 2001/2, Vol. 51, p. 487-498.
- McLuhan (1964), Pour comprendre les médias, Paris, Point-Le Seuil, 1977, p. 27.
- Mattelart, L’invention de la communication, Paris, La Découverte, 1997, p. 126.
- Lagneau, Le Faire Valoir : Une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, Paris, Sabri, 1969.
Encyclopédie Encarta 2004
[1] M. McLuhan (1964), Pour comprendre les médias, Paris, Point-Le Seuil, 1977, p. 27.
[2] Encyclopédie Encarta 2004
[3] Valérie Sacriste, 2002, « Communication publicitaire, objet et société moderne », dans Les Cahiers internationaux de Sociologie
[4] G. Lagneau, Le Faire Valoir : Une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, Paris, Sabri, 1969.
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