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La valorisation des entreprises dans le segment High-tech en Venture

« La valorisation des entreprises dans le segment High-tech en Venture ».

 

  1. Valorisation des high-tech

 

  1. Les enjeux et problèmes types de la valorisation des high tech

 

  • Les enjeux de la valorisation des high tech 

 

  • Evaluation de l’entreprise
  • Les entreprises technologiques comme une certification d’innovation

 

  • Les problèmes types de la valorisation des high tech

 

  • Problème de la valorisation des essaimages technologiques
  • Problème de la valorisation des entreprises déjà créées

 

  1. Les solutions actuellement utilisées par les professionnels du Venture Capital

 

  1. Présentation des méthodes de valorisation d’entreprise :

 

  • Comment valoriser un projet ?
  • Quels sont les outils de valorisation d’un projet

 

  • Le DCF
  • La méthode des comparables boursiers
  • La méthode des comparables transactionnels

 

  1. Les avantages et inconvénients de ces solutions

 

  • Les avantages
  • Les inconvénients

 

  • Proposition de solution pour mieux valoriser les high-tech

 

  1. Comparaison entre la valorisation théorique et la valorisation pratique
  2. Etude de cas

 

  • Facebook valorisée à $100 Milliards
  • Whatsapp valorisée à $1 millard
  • Achat d’Instagram pour $1 millard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

La valorisation d’une entreprise est un processus permettant d’évaluer ses ressources et potentiels afin de détecter sa valeur globale en termes de capacités, d’innovation ou de finance. La plupart du temps, la valorisation d’entreprise entre dans le cadre d’une estimation de celle-ci en vue soit d’une vente, soit d’un achat, soit d’un transfert de technologie ou tout simplement pour une demande de financement, d’investissement ou d’investisseur.

 

 

Dans le cas d’un financement, une entreprise peut faire appel à différents investisseurs ou à la banque. Quand le financement de ces derniers ne lui suffit pas, elle se tourne alors vers un le financement d’un Venture Capital (VC) ou Capital à risque. « Le venture capital peut se définir comme un financement en fonds propres destiné à faciliter le développement des jeunes entreprises non cotées en bourse qui poursuivent un projet de croissance sur un horizon de moyen terme, typiquement de 3 à 7 ans.[1] » Le VC peut également financer la mise en place et la création d’une entreprise, il s’agit dans ce cas de financer le projet pour qu’il aboutisse et évolue à long terme.

 

 

 

Le Venture Capital permet donc un financement rapide et assuré pour une entreprise. Il apporte du capital à une PME qu’il finance et l’accompagne financièrement dans son développement en lui permettant même d’être cotée en bourse. En échange, l’entreprise financée doit inclure l’entreprise en VC en tant qu’actionnaire minoritaire chez elle.

 

 

 

Le mode de financement par VC reste très peu connu. Cependant, avant qu’une société en Venture ne concède à un financement, le VC procède d’abord à une valorisation de la PME à financer ou du projet qu’elle souhaite développer.

 

 

 

Le cas que nous allons étudier ici est la valorisation des entreprises high-tech, plus précisément « La valorisation des entreprises dans le segment High-tech en Venture ». Nous allons tenter de déterminer les types d’approche de valorisation pour ce genre d’entreprises. Nous allons dégager tout au long de cette étude la manière de valoriser un projet, les outils qu’on peut utiliser à cette fin et les méthodes pourvoyant à l’apport d’une valeur juste et cohérente en termes de valorisation d’entreprises technologiques.

 

 

 

 

 

 

Nos approches donneront donc un aperçu de la valorisation des entreprises technologiques actuellement. Pour ce faire, nous diviserons notre travail en trois grandes parties. La première partie concernera la valorisation des high-tech. Nous y relaterons les enjeux et problèmes types de la valorisation des high tech.

 

 

 

La seconde partie de notre œuvre traitera les solutions actuellement utilisées par les professionnels du Venture Capital. Nous y présenterons les méthodes de valorisation d’entreprise et les avantages et les inconvénients de ces méthodes. La dernière partie est une proposition de solution pour mieux valoriser les high-tech. Nous y effectuerons une comparaison entre la valorisation théorique et la valorisation pratique et parlerons de l’aperçu de la valorisation actuelle des entreprises technologiques en prenant le cas de la valorisation de Facebook, d’Instagram et de Whatsapp.

 

  1. Valorisation des high-tech

 

 

 

  1. Les enjeux et problèmes types de la valorisation des high tech

 

 

 

  • Les enjeux de la valorisation des high tech 

 

 

 

  • Evaluation de l’entreprise

 

 

 

Les investisseurs en VC se tournent de plus en plus vers les sociétés technologiques et les sociétés des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ou NTIC qui sont devenues leur cible. Cet engouement à financer les sociétés technologiques s’explique par la recrudescence de celles-ci dans le monde entier, mais aussi par l’évolution entrainée par la globalisation et l’usage d’Internet.

 

 

 

Le marché des NTIC est en pleine expansion et domine le secteur industriel. De plus en plus de projets de création d’entreprise apparaissent et la technologie est considérée comme un levier de l’innovation. Miser sur une entreprise technologique qui fait ses débuts ou investir dans le projet de création d’entreprise technologique devient non seulement une tendance, mais aussi une garantie de faire exploser les chiffres d’affaire.

 

 

 

 

 

En effet, il ne faut pas perdre de vue le double objectif des sociétés en VC :

 

 

 

  • Permettre aux PME technologiques d’évoluer et de se développer en tenant compte de la concurrence et
  • Gagner en capital en devenant actionnaire au sein des PME dans lesquelles elles investissent.

 

 

 

Comme nous l’avons indiqué précédemment, la valorisation d’une entreprise entre dans le cadre :

 

 

  • d’un achat,
  • d’un rachat,
  • d’une vente,
  • d’un transfert de technologie,
  • d’un financement, d’un investissement,
  • d’une fusion ou d’une acquisition.

 

 

 

Valoriser l’entreprise vise à rendre transparents tous les secteurs (financiers, administratifs, direction, etc.) afin de déterminer la valeur exacte de chaque branche en particulier et de l’entreprise en général.

 

 

 

Nombreux sont les facteurs pouvant intervenir lors de la valorisation et impactant sur les chiffres et résultats présentés :

 

 

 

  • « Les comptes prévisionnels,
  • la potentialité du marché,
  • le profil de l’équipe,
  • la phase de développement de l’entreprise,
  • les entraves au développement,
  • les barrières à l’entrée du marché,
  • les facteurs clés de succès,
  • [2]»

 

 

 

 

Dans la plupart des cas, la valorisation est engagée en vue de connaitre la valeur financière de l’entreprise. Elle repose alors essentiellement sur les bilans et les comptes financiers. Cependant, chaque société peut présenter une technique de valorisation différente du fait que les activités diffèrent et que les causes de la valorisation ne sont pas les mêmes. C’est pour cette raison qu’on trouve tant de méthodes de valorisation d’entreprise.

 

 

 

Concrètement, la valorisation d’une entreprise équivaut à son évaluation. Elle permet alors de déterminer la valeur financière de cette dernière en se basant sur les chiffres de la comptabilité et en mesurant le développement de la société. On peut parler, entre autre, de « valorisation patrimoniale[3]», une évaluation servant à estimer le patrimoine de l’entreprise à une date précise. Les autres formes de valorisation ont déjà été évoquées ci-dessus.

 

 

 

Dans tous les cas, cette valorisation permet avant tout de découvrir ce qu’une entreprise vaut et combien les autres, en particulier les acheteurs et acquéreurs, sont prêts à débourser pour l’acheter. Cet achat concerne le capital intégral de l’entreprise. La valorisation d’un projet technologique, elle, implique de connaître la faisabilité du projet, le budget prévisionnel lié au projet, les moyens financiers et les ressources à déployer afin de l’assouvir, etc.

 

 

 

Quand il s’agit d’un essaimage technologique, on parle de financement d’un ou plusieurs projets introduits au début par une entreprise et relégués aux filiales. Ce genre de projets ne fait pas l’objet d’un développement de la part des sociétés mère qui se charge uniquement de les initier, il incombe alors aux filiales ou aux personnes chargées spécifiquement de cette tâche de les mener à bien. Le bénéfice revient à l’entreprise source qui connaît un développement grâce à l’essaimage.

 

 

 

Quatre types d’essaimage sont visibles :

 

 

 

  • L’essaimage spontané :

 

 

 

Il y a essaimage spontané lorsque les salariés d’une entreprise la quittent afin de monter leur propre entreprise autre part, avec des activités et un statut totalement indépendants de l’entreprise qu’ils ont quittée. En 2005, 57% des créateurs d’entreprises ont été salariés ou sont salariés d’une entreprise.

 

 

 

  • L’essaimage industriel

 

 

 

Quand un groupe ou une industrie décide d’externaliser un secteur ou une branche au sein de celle-ci, il y a essaimage industriel. Ce dernier se caractérise par le rattachement de la filiale à l’essaimant et par les liens commerciaux qui unit le secteur externalisé à l’entreprise mère.

 

 

 

  • L’essaimage social

 

 

 

L’essaimage social résulte d’un licenciement dans une entreprise pour cause de sureffectif ou parce que l’entreprise estime ne pas pouvoir accorder une évolution professionnelle à ses salariés. Les licenciés fondent alors leur propre entreprise qui sera tout à fait indépendante de l’entreprise dans laquelle ils ont travaillé auparavant.

 

 

 

  • L’essaimage technologique

 

 

 

L’essaimage technologique est une démarche visant à créer de nombreux projets dans une entreprise et de les faire évoluer à l’extérieur, soit par l’industrie elle-même qui les confie à d’autres entreprises, soit par un ou des salariés ayant obtenu le droit de brevet de l’entreprise mère.[4]

 

 

 

Les VC s’intéressent de près aux essaimages technologique et spontané du fait qu’ils rentrent dans leur politique de  développement de projets innovants et prometteurs. Durant l’évaluation de ces essaimages, les VC tiennent en compte l’implication, les compétences et l’expertise des employés à l’origine de l’essaimage sur lesquels le projet reposera. L’intérêt porté par les VC à l’essaimage, plus particulièrement à l’entreprise essaimée, s’explique par une confiance dans le potentiel et les compétences des salariés qui la composent.

 

 

 

Quand il s’agit d’un essaimage technologique, le VC peut être sûr que les créateurs de l’entreprise essaimée ont acquis les connaissances nécessaires pour faire fructifier leur affaire. De plus, les technologies initiées par l’entreprise d’origine représentent souvent des projets longuement étudiés et minutieusement développés garantissant à l’entreprise essaimée une possibilité de gagner un maximum de cash flows  en un temps record et de devancer les start-up, ce qui la rend bien plus intéressante à financer car elle rentre dans la politique du VC d’obtenir un maximum de bénéfices peu de temps après la création de l’entreprise.

 

 

 

Donc, on peut dire que l’essaimage technologique attire les sociétés en venture car il garantit un faible taux d’échec et une croissance supérieure à celle des « sociétés innovantes traditionnelles ».

 

 

 

Le capital-risque se penche de plus en plus sur les cas d’essaimage technologique et a développé trois entités de valorisation du projet  qu’il porte :

 

 

 

  • « L’entité de valorisation chargée de valoriser et de céder la technologie à la société essaimée ;
  • l’entité de portage qui, en échange d’une participation dans la société essaimée, fournit des fonds au spin-off à hauteur du prix d’acquisition ou de concession de la technologie ;
  • l’entité de financement qui dote en capital la société essaimée pour financer l’activité[5]»

 

 

Dans cette optique, la valeur de la technologie résulte d’une décision concertée entre le venture capitalist, le créateur de la société essaimée et le laboratoire chargé de l’évaluation et du développement du projet. Chacun de ces acteurs y trouve son compte, le créateur se souciant d’être l’actionnaire majoritaire de l’entreprise et le capital risque craignant tout risque de non développement du projet et donc de ne pas faire évoluer l’entreprise. Cette valorisation passe en général par une valorisation de la propriété intellectuelle en capital.

 

 

 

Dans un cas d’essaimage technologique, la valorisation permet donc de découvrir les éléments et facteurs pourvoyant à la croissance de l’entreprise créée et prend en compte :

 

 

 

  • le capital à disposition,
  • la propriété intellectuelle,
  • les intervenants dans le projet,
  • les compétences et les expériences des intervenants,
  • la communication entre les intervenants,

 

 

 

L’entreprise essaimée est valorisée afin de calculer ses chances de réussite, de détecter les failles dans sa création et les obstacles pouvant nuire à sa croissance et d’évaluer son taux de réussite sur le long terme. Pour la valorisation technologique, il est aussi utile aux entreprises déjà créées mais qui nécessitent juste un financement ou un investissement en vue :

 

 

 

  • de s’accroitre,
  • de s’élargir,
  • de s’externaliser,
  • de s’internationaliser,
  • de s’introduire e bourse, etc.,

 

 

 

En effet, elle permet de calculer la possibilité d’effectuer de telles opérations et de s’accroitre.

 

 

 

  • Les entreprises technologiques comme une certification d’innovation

 

 

 

L’innovation est issue de la technologie. Les progrès en matière de téléphonie mobile, d’électroménager, de nucléaire ou de recherches technologiques prouvent que la technologie est porteuse d’innovation et que désormais, elle est devenue un facteur décisif dans la détermination d’une innovation.

 

 

 

L’évolution technologique et l’interdépendance entre le mode de vie actuel et les besoins technologiques favorisent la création d’entreprises technologiques. Certaines ne sont fonctionnelles que sur un réseau local, d’autres se développent rapidement en fonction des offres et des activités et assurent vite une présence internationale.

 

 

 

On note alors une concurrence de plus en plus active et serrée et les entreprises technologiques qui viennent d’ouvrir doivent présenter des offres plus attrayantes et plus adaptées aux clients afin de ne pas subir les revers de la compétition et de risquer de ne pas rester longtemps sur le circuit.

 

 

 

Les quelques chiffres ci-dessous représenterons l’hypothèse que nous défendons dans cette sous-partie : la valorisation de la technologie est synonyme d’innovation :

 

 

 

 

 

Chiffres clés sur le Cloud computing en France :

 

–          2,8 milliards d’euro de revenus en 2012 selon Markess International

–          33% des organisations françaises l’utilisent

–          53% des grandes entreprises font usage des technologies SaaS, IaaS et PaaS

–          20 % des PME utilisent ces mêmes technologies

–          Progression du marché de 28% en 201262% des organisations françaises ont recours à la technologie SaaS

–          34% des entreprises et administrations utilisent l’IaaS

–          22 % des entreprises et administrations utilisent le PaaS

–          Le SaaS a généré un revenu de 712 millions d’euros en France en 2012, avec une croissance annuelle de 38%.

–          Prévisions pour le SaaS en 2013 : 27,4% de progression avec un revenu estimé à 907 millions d’euros.

–          Le SaaS représentait 5% de l’édition logicielle en 2011, 7% en 2012 et devrait atteindre 10% en 2013.

 

Source :

http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-le-marche-du-cloud-computing-39790256.htm

 

 

Chiffres clés sur le marché des logiciels de sécurité informatique :

–          Evolution du marché mondial des logiciels de sécurité : +7,9% en 2012 et +7,5% en 2011

–          CA estimé à 19 milliards de dollars  dont 3,74 milliards pour Symantec, leader du secteur devant McAfee (1,68 milliards), filiale d’Intel.

–          En 2012, 56,8% du CA du marché des logiciels de sécurité informatique sont répartis entre différents acteurs

–          Les cinq plus grands éditeurs occupent 43,2% du marché en 2012 contre 43,6% en 2011, 44,3% en 2010 et 45,9% en 2009

–          En 2011 et 2012, la croissance des revenus des logiciels de sécurité est de 7% à 8%.

–          Symantec et McAfee se partagent près de 30% du marché

 

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-le-marche-des-logiciels-de-securite-informatique-39790928.htm

 

 

 

 

Chiffres clé sur la téléphonie mobile dans le monde :

 

–          Au 3e trimestre 2013, les livraisons mondiales de Smartphones progressent de 38,8% à 254,8 millions d’unités

–          Apple et Samsung, enregistrent une croissance sur un an de respectivement 25,7% et 40,5% avec 33,8 et 81,2 millions de terminaux livrés dans le monde.

–          Leur premier poursuivant, Huawei, demeure très loin d’eux avec 12,5 millions de Smartphones livrés au 3e trimestre

–          Au 2e trimestre 2013, les livraisons mondiales de Smartphones progressent de 52,3% à 237,9 millions d’unités,

–          Si les deux géants du secteur, Apple et Samsung, voient leurs ventes augmenter sur un an de respectivement 20% et 43,9%, ils n’en perdent pas moins des parts de marché, signe de l’intensification de la concurrence sur le marché,

–          Au premier trimestre 2013, 216,2 millions de Smartphones ont ainsi été livrés dans le monde par les constructeurs

–          Apple (17,3%) et Samsung (32,7%) représentent à eux deux 50% des livraisons mondiales de Smartphones, avec une nette longueur d’avance pour le coréen en termes d’unités : 70,7 millions, contre 37,4 pour Apple – positionné sur la valeur

–          Au 2e trimestre 2013, les fabricants de Smartphones ont écoulé 32,6 millions de terminaux en Europe de l’Ouest, soit 19% de plus qu’il y a un an, et d’environ 3% par rapport aux trois premiers mois de l’année (31,6 millions d’unités),

–          Samsung et Apple dominent toujours avec une part de marché de respectivement de 42,9% et 17,5%.

–          Au 3e trimestre 2013, les livraisons mondiales de Smartphones progressent de 38,8% à 254,8 millions d’unités. Apple et Samsung, enregistrent une croissance sur un an de respectivement 25,7% et 40,5% avec 33,8 et 81,2 millions de terminaux livrés dans le monde.

–          Au 2e trimestre 2013, les livraisons mondiales de Smartphones progressent de 52,3% à 237,9 millions d’unités,

–          Apple et Samsung, voient leurs ventes augmenter sur un an de respectivement 20% et 43,9%,

–          Au premier trimestre 2013, 216,2 millions de Smartphones ont ainsi été livrés dans le monde par les constructeurs. Apple (17,3%) et Samsung (32,7%) représentent à eux deux 50% des livraisons mondiales de Smartphones, avec une nette longueur d’avance pour le coréen en termes d’unités : 70,7 millions, contre 37,4 pour Apple – positionné sur la valeur

–          Entre 2008 et 2012 on observe une progression des ventes de Smartphones en France de 1 million d’unités vendues à 13,5 millions, soit une croissance de 1250%. Cependant, cette croissance ralentit à partir de 2011, puisque le marché ne croît que de 18,4% entre 2011 et 2012.

–          Au 2e trimestre 2013, les fabricants de Smartphones ont écoulé 32,6 millions de terminaux en Europe de l’Ouest, soit 19% de plus qu’il y a un an, et d’environ 3% par rapport aux trois premiers mois de l’année (31,6 millions d’unités).

–          Samsung et Apple dominent toujours avec une part de marché de respectivement de 42,9% et 17,5%. Mais celle-ci est néanmoins en baisse. Car, à l’exception une fois encore de Nokia, la concurrence (Sony et LG surtout) progresse sur un an.

–          Au premier trimestre 2013, 216,2 millions de Smartphones ont ainsi été livrés dans le monde par les constructeurs

–          Apple (17,3%) et Samsung (32,7%) représentent à eux deux 50% des livraisons mondiales de Smartphones, avec une nette longueur d’avance pour le coréen en termes d’unités : 70,7 millions, contre 37,4 pour Apple – positionné sur la valeur

–          Au 2e trimestre 2013, les fabricants de Smartphones ont écoulé 32,6 millions de terminaux en Europe de l’Ouest, soit 19% de plus qu’il y a un an, et d’environ 3% par rapport aux trois premiers mois de l’année (31,6 millions d’unités). Samsung et Apple dominent toujours avec une part de marché de respectivement de 42,9% et 17,5%. Mais celle-ci est néanmoins en baisse. Car, à l’exception une fois encore de Nokia, la concurrence (Sony et LG surtout) progresse sur un an.

–          Au 1er trimestre 2012, Apple avait livré 7 millions d’iPhone dans les pays d’Europe de l’ouest, contre 6,2 millions cette année, selon IDC. Samsung connait lui une toute autre fortune avec une part de marché qui passe de 39% à 45% grâce à des livraisons de Smartphones en augmentation de 10,9 à 14,3 millions d’unités. Quant à Nokia, malgré le virage sur Windows Phone, il continue toujours d’abandonner du terrain.

–          En 2013, le marché mondial des téléphones mobiles continue de croître mais à un rythme modéré de 4% au 1er trimestre, 6% au second et 5,7% au 3e C’est nettement moins que sur le segment des Smartphones dont la croissance sur la même période a été de 40%, 50% et 38,8%. Sur ce marché global des mobiles, Samsung maintient sa domination acquise aux dépens du finlandais Nokia. Ce dernier est d’ailleurs en net recul depuis le début de l’année avec des livraisons de mobiles en déclin de 25,1% au 1er trimestre 2013,27% au second, et 22,1% au 3e trimestre.

 

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-les-ventes-de-mobiles-et-de-smartphones-39789928.htm

 

 

Chiffres clés sur les dépenses IT dans le monde :

 

–          3 618 milliards de dollars alloués à l’IT en 2012

–          entre 2008 et 2012, les dépenses IT mondiales sont passées de 3 352 à 3 618 milliards de dollars

–          malgré la persistance de la crise économique, Gartner prévoit de nouveau de la croissance en 2013 à 3 766 milliards de dollars

–          En 2012, ce sont les terminaux, et en particulier les appareils mobiles, qui ont enregistré la plus forte croissance en matière de dépenses IT (9%), et ce en dépit d’un recul des achats d’imprimantes et l’atonie du marché des PC

–          Les terminaux valent 665 milliards de dollars, les logiciels ont eu un revenu de 279 milliards de dollars en   2012

–          Les deux principales dépenses sont ainsi les services télécoms (- 0,4% à 1655 milliards de dollars) et les services IT (+ 1,5% à 878 milliards).

 

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-les-depenses-it-dans-le-monde-39790261.htm

 

 

Chiffres clés sur le marché des PC en France :

 

–          2,336 millions de PC livrés au 3è trimestre

–          ralentissement de la baisse des livraisons d’ordinateurs portables, qui représentent 66% des PC livrés sur la période du troisième trimestre

 

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-le-marche-des-pc-39380521.htm

 

Les chiffres clés que nous venons de présenter dans ce tableau nous permettent de fonder notre hypothèse concernant la considération de la valorisation de l’entreprise high-tech comme une source d’innovation. En effet, on constate une forte prédominance des entreprises technologiques sur le marché industriel en France comme dans le monde entier. On note surtout un net développement de la téléphonie mobile en France, au détriment de la vente de PC qui ne cesse de baisser.

 

 

 

On sent une forte propension à vouloir dépendre de la nouvelle technologie, surtout en termes de NTIC, ce qui rend le secteur technologique mûr et sûr pour investir. D’ailleurs, cela confirme aussi la concurrence acharnée entre les différentes entreprises technologiques. La valorisation d’une entreprise et les chiffres financiers qui en découlent peuvent servir de comparaison entre différentes entreprises et sont utilisés à des fins de concurrence et de développement.

 

 

 

Ainsi, quand les chiffres explosent et qu’une entreprise technologique est évaluée à une forte valeur, avec un cash flow important, les concurrents se ruent à la conception de différents modèles et méthodes évolutives pour leur permettre une croissance rapide et une reconnaissance mondiale.

 

 

 

Cependant, on ne peut pas considérer la dimension technologique et les résultats en ce sens comme étant les uniques sources d’innovation. En effet, on peut aussi prendre en compte d’autres facteurs comme le travail en laboratoire, la performance de l’équipe directrice, du personnel, du gérant, etc. La diversité des activités peut également être considérée comme porteur d’innovation.

 

 

 

  • Les problèmes types de la valorisation des high tech

 

 

 

  • Problèmes de la valorisation des essaimages technologiques

 

 

 

Valoriser une société technologique en pleine création, non créée ou en cours de projet présente de nombreuses difficultés. Il s’agit d’abord des problèmes situés au niveau des créateurs de la société et de leur souci de vouloir à tout prix conserver la part d’action la plus importante au sein de leur entreprise. Pour ce faire, ils doivent détenir un capital conséquent afin d’être les décisionnaires dans leur entreprise.

 

 

 

 

Ce cas est très fréquent chez les créateurs d’entreprise qui se voient souvent attribuer le statut d’actionnaires minoritaires car leur capital de départ est nettement inférieur à celui des investisseurs. En même temps, le choix des investisseurs et financeurs devient complexe car choisir des financeurs n’ayant pas assez de ressource pour faire démarrer l’entreprise assure une perte courue d’avance et un risque de ne jamais voir l’entreprise créée pour manque de financement et de capital de départ. Pourtant, un financeur trop riche pourrait, de par le capital qu’il investit dans le démarrage de l’entreprise, devenir facilement actionnaire majoritaire.

 

 

 

En plus, les fondateurs doivent également s’assurer de recueillir autant de ressources qu’il le faudra pour ne pas dépendre entièrement du financement du VC et pouvoir prendre les rennes de la société en garantissant son succès. Certains investisseurs réduisent le montant du financement qu’ils octroient une fois qu’ils ont été désignés actionnaires minoritaires sans décision d’appel.

 

 

 

Les fondateurs de sociétés technologiques et innovantes bénéficiant du financement en capital d’une société en venture ou d’un simple financeur se retrouvent souvent actionnaires minoritaires car ce type d’entreprise nécessite le déploiement d’un capital important lors de sa création. Mais cette situation peut être réversible une fois que la société aura fait des gains considérables.

 

 

 

A noter que le secteur technologique dont nous parlons ne concerne pas que les entreprises NTIC, mais également les entreprises des Sciences du Vivant, celles de l’Electronique et celles des Nouveaux Matériaux. Chacune d’entre elles a pour vocation la présentation et le développement des nouvelles technologiques qui se font par des recherches scientifiques approfondies.

 

 

 

  • Problèmes de la valorisation des entreprises déjà créées

 

 

 

La valorisation d’une entreprise déjà opérationnelle ne pose pas de sérieux problèmes mais dépend juste du passé comptable de l’entreprise et des évolutions à venir au sein de cette dernière. Il incombe alors à l’entité d’évaluation de choisir la méthode d’évaluation la plus appropriée afin d’obtenir les résultats les plus justes et les plus cohérents.

 

 

 

Cette entité d’évaluation agit sous les directives de l’investisseur.[6]

  1. Les solutions actuellement utilisées par les professionnels du Venture Capital

 

 

 

  1. Présentation des méthodes de valorisation d’entreprise :

 

 

 

  • Comment valoriser un projet ?

 

 

 

Le venture capitalist, bien que ne détenant qu’une petite part du capital dans l’entreprise, est actif du point de vue recherche de financements supplémentaires, de recrutement de personnel, d’établissement de contrats commerciaux ou de recherche de partenariats avec d’autres entreprises.

 

 

 

En principe, la valorisation ou l’évaluation d’une entreprise précède souvent une transaction ou une vente et permet non seulement de déterminer la valeur financière d’une société, mais aussi de négocier les prix une fois cette valeur mise à nu. Vu la multitude des méthodes de valorisation d’une entreprise, il faut alors savoir identifier la nature exacte des activités et la raison de la valorisation pour pouvoir choisir la méthode de valorisation.

 

 

 

On recense deux types de méthodes de valorisation :

 

 

 

  • La méthode intrinsèque incluant la méthode du DCF ou discounted (free) cash flows(traduit flux libres de trésorerie actualisés en français) qui est la méthode la plus utilisée. Elle consiste à déterminer tous les facteurs et les caractéristiques qui peuvent générer des cash flows dans le futur.

 

 

 

  • La méthode analogique qui regroupe les méthodes de comparables boursiers et transactionnels.

 

 

Il faut savoir que la valorisation d’une startup diffère de celle d’une entreprise technologique et requiert souvent l’usage de la méthode VCM ou capitaux-risqueurs qui correspond à la méthode DCF mais qui est spécifique aux startups. Elle consiste à comparer la valeur financière actuelle de l’entreprise à celle de l’investissement de départ. Elle sert en quelque sorte à sonder la croissance de la startup depuis l’investissement jusqu’à l’heure actuelle.

 

 

La valorisation étant un bon fondement pour les investisseurs, ils peuvent toutefois aussi la négliger dans certaines circonstances et se pencher sur la dimension humaine de l’entreprise, à savoir sur les compétences et les capacités des porteurs de projet qui garantiront sa réussite[7].

La valorisation d’un projet de création d’entreprise en vue d’une demande de financement permet au capital-risqueur de déterminer si l’entreprise n’est pas encore créée et si le projet est d’ordre technologique. En effet, les VC n’investissent en général que dans les projets technologiques en tenant en compte que les entreprises dans lesquelles ils investissent n’ont encore aucun actif financier et qu’elles n’ont encore jamais fait de chiffres d’affaires.

 

 

Ce genre de projet avec l’évolution de la technologie, du numérique et donc d’Internet, promettent toujours une croissance rapide et génèrent souvent un « couple risque-rendement » approprié aux investisseurs en venture[8]. D’où, on peut déduire que la valorisation du projet lui permet d’être sélectionné ou non parmi les entreprises à financer. Il est donc nécessaire de garantir l’exactitude de la valorisation et des chiffres qu’elle révèlera. Pour ce faire, il importe de choisir les bonnes méthodes de valorisation que nous allons développer ci-après.

 

 

 

Pour valoriser un projet, il est utile de calculer la rentatiblité attendue de ce dernier en premier lieu. On évalue alors l’intérêt du projet dans le marché sur lequel il souhaite se lancer, c’est une étude servant à déterminer si le marché sur lequel il souhaite se lancer est rentable, surtout à long terme. Il faut qu’il soit en pleine croissance et qu’il présente un intérêt majeur pour les investisseurs.

 

 

 

Puis, on évalue les projections financières associées au projet pour déterminer si elles peuvent être respectées et atteintes ou non. Une fois ces deux critères évalués de façon positive, le projet peut être financé par les capital-risqueurs. Sinon, il risque de rejoindre les nombreux projets non financés qui sont en surnombre pas rapport aux projets financés. La première étape pour valoriser un projet en cours de route est donc de l’analyser préalablement.

 

 

 

 

 

En second lieu, l’analyse du projet se portera particulièrement sur les différents risques qui lui sont associés. Est comprise dans ces risques la remise en question de la capacité du directeur de projet, du dirigeant ou de l’équipe réalisatrice. La compétence de l’équipe dirigeante est le critère le plus capital pour les VC qui voient en elle l’avenir même de l’entreprise ainsi que sa possibilité de croissance. Il faut donc que l’équipe soit spécialisée dans les technologies et qu’elle possède des stratégies propres à ce secteur.

 

 

 

Le tableau ci-dessous regroupe les qualités que l’équipe dirigeante doit avoir :

 

 

 

 

 

CRITÈRES D’ÉVALUATION

 

 

 

FORT POTENTIEL

 

 

FAIBLE  POTENTIEL

 

Equipe

 

Combinaison de personnes reconnues. Track record (expérience)

 

 

Entrepreneur solitaire sans track record (expérience)

 

 

Expertise

 

 

Connue et reconnue

Clarté des objectifs

 

 

Nouveau dans le secteur

Surévaluation des objectifs

 

Travail en équipe

 

 

Organisé et encouragé

Résistance au stress

 

Performance individuelle

Individus surmenés

 

 

Attitude face à la technologie

 

 

Implémentation des nouvelles technologies

 

Trop ambitieux

Implémentation trop large

 

Flexibilité

 

Capacité d’adaptation d’investissement et

désinvestissement personnel

 

 

Attitude bornée

 

Acceptation de l’erreur

 

 

Remise en cause aisée

 

Stratégie rigide

 

 

 

 

Tableau 2. Critères d’évaluation du management par les capital-risqueurs. Source : MASCRÉ F., DUBUS G., LANTZ J-S, EHKIRCH Y-M et CROCHET P. (2005) : Capital Risque et Valorisation de la Recherche – AFIC, page 14.

 

L’évaluation du risque du projet repose aussi sur les avantages que le projet peut fournir sur le marché, par rapport à la concurrence. Toutefois, ce critère n’est pas aussi pris en compte que la capacité de l’équipe dirigeante.

 

 

 

Dans cette optique, nous pouvons avancer que la valorisation d’un projet détermine son financement futur ou non. Lorsque  le projet est en cours et que l’entreprise technologique n’a pas encore été créée, il importe d’analyser la viabilité du projet à travers l’expertise et le savoir-faire de son équipe dirigeante ainsi que sa rentabilité à travers les projections financières (cf Tableau 3.) et les avantages que le projet apporte par rapport à la concurrence. Ces critères d’évaluation sont imposés par l’investisseur en Venture qui tranchera en faveur du financement ou non grâce aux résultats des analysés effectuées.

 

 

 

 

CRITÈRES D’ÉVALUATION

 

FORT POTENTIEL

 

FAIBLE POTENTIEL

 

Valorisation

 

Intéressante

Cohérente

Non justifiée

Elevée

 

Break-even

 

Cash-flow positif à l’issue de la deuxième année En année 3 ou plus
 

Cash-flow

 

Prévisibles et stables Cyclique ou volatile
 

Free cash-flow

 

20 % ou plus du chiffre d’affaires Inférieur à 10 % du chiffre d’affaires
 

Marge brute

 

Stable et supérieure à 40 % du chiffre d’affaires Faible et inférieure à 20 % du chiffre d’affaires
 

Résultat net

 

Supérieur à 10 % les années suivant l’année 2 Toujours négatif après l’année 2
 

Besoins de financement

 

Bien calibrés selon les objectifs Mal identifiés

Trop élevés ou trop faibles

 

Intensité capitalistique

 

Chiffre d’affaires élevé par rapport au total de l’actif Chiffre d’affaires faible par rapport au total de l’actif
 

Capacité d’endettement

 

Forte avant la sortie du Capital Investisseur Faible ou après la sortie du Capital Investisseur
 

R&D

 

Faibles besoins immédiats R&D à financer
 

Subventions

Capacité à obtenir des subventions françaises et européennes Sans aides publiques

Perçu parfois comme inquiétant

 

 

 

Tableau 3. Critères d’évaluation des projections financières des capital-risqueurs. Source : MASCRÉ F., DUBUS G., LANTZ J-S, EHKIRCH Y-M et CROCHET P. (2005) : Capital Risque et Valorisation de la Recherche – AFIC, page 14.

 

 

 

Avant de soumettre le projet, les porteurs de projet doivent donc veiller à ce qu’il remplisse d’avance ces critères et optimiser son élaboration pour que l’investissement soit rassuré.

 

 

 

  • Quels sont les outils de valorisation d’un projet ?

 

 

 

  • Le DCF ou discounted (free) cash flows

 

 

 

C’est une méthode d’actualisation des flux de trésorerie disponibles. Elle met en valeur l’entreprise pour sa capacité à générer des bénéfices dans le futur plutôt que les bénéfices actuels. En d’autres termes, elle repose sur des prévisions de bénéfices futurs et non sur des bénéfices en main lors de la valorisation. Cette méthode connait du succès auprès des sociétés innovantes qui ne génèrent pas de bénéfices lors de leurs premières années d’existence.

 

 

 

La méthode DCF est très utilisée pour valoriser une entreprise en cas de fusion-acquisition, notamment pour les procédures de cession et de paiement du prix de cession. On distingue trois variables importants dans la bonne marche de la méthode DCF :

 

 

 

  • Le cash-flow initial
  • Le coût du capital
  • Les cash-flows à long terme.

 

 

 

 

Lorsque l’actualisation du cash flow génère une valeur égale au montant du capital, on peut alors mesurer les bénéfices supplémentaires réalisés par l’entité qui représentent l’augmentation ou la montée de sa valeur financière. Le free cash flow est utilisé pour cette opération car il représente les chiffres d’affaires réalisés excédentaires en dehors du financement des investisseurs. C’est celui qui sera présenté aux actionnaires et aux créanciers.

La valorisation par les cash flows a une formule mathématique particulière :

 

« V = Σ FCF a* (1 + t) ‾ ª + FCF n * (1 + t) ‾ ⁿ

  • FCF a = Free cash flow de l’année a
  • t = taux d’actualisation (coût moyen pondéré du capital)
  • FCF n = Free cash flow de l’année n (dernière année de la période considérée)[9] »

 

Nombreuses sont les méthodes utilisées afin de calculer les FCF à partir des chiffres prévisionnels de l’entité :

 

1.      A partir du TPFF de l’entreprise

FCF = DAFIC – (Rés d’exploitation * Tx d’Impôt sur les sociétés)

 

 

2.      A partir du résultat net

FCF = Rés Net + Amortissements et Provisions +/- Eléments exceptionnels – Variation du BFR – Dividendes distribués – Investissements d’exploitation.

 

3.      Calcul du FCFn

FCF n = FCF / (t – g)

Avec g = Taux de croissance à l’infini des free casf-flows.

 

Tableau 3. Calcul du free cash flow. Source : http://www.actufinance.fr/fusions-acquisitions/techniques-valorisation.html

 

 

Pour résumer, on peut donc dire que la méthode du DCF dépend essentiellement de la valeur du free cash flow et du taux d’actualisation. La valorisation ne dépend donc pas des chiffres de bénéfices actuels, mais de ceux qui sont prévus pour le futur. La société est donc évaluée en fonction de sa capacité à générer des revenus dans le futur. Pour ce faire, tous les facteurs et acteurs contribuant ou susceptibles de contribuer à cette génération de bénéfices futurs sont pris en compte. La valeur du FCF est calculée en fonction du taux de rentabilité attendu par les actionnaires ou, dans le cas de notre étude, par les investisseurs en VC.

 

Pour le moment, la méthode DCF est la plus utilisée et la plus fiable dans la valorisation d’une entreprise technologique. Ses avantages sont multiples, nous les étayerons un peu plus tard dans le présent mémoire.

 

  • La méthode des comparables boursiers

 

 

 

La méthode des comparables boursiers est une méthode fréquemment utilisée par les analystes pour le compte de sociétés cotées et par les porteurs d’offre publique lorsqu’ils témoignent leur appréciation du prix d’offre avancé.

 

 

 

Cette méthode n’a qu’une courte portée puisqu’elle dépend des résultats financiers d’une période de 2 à 3 ans et peut être établie sans la présence d’un plan d’affaires. Il s’agit de la comparaison d’une entreprise avec une autre ayant les mêmes activités et dont les revenus financiers présentent les mêmes caractéristiques, c’est-à-dire les mêmes risques et anomalies ou avantages.

 

 

 

« Pour chacune des sociétés de l’échantillon retenu, on calcule des multiples d’agrégats de compte du résultat : chiffre d’affaires, les profits avant intérêts, taxes, amortissements et provisions ou EBITDA (Earnings before interest, taxes, depreciation and amortization et les profits avant intérêts et taxes ou EBIT (earnings before interest and taxes) , PER… Les moyennes des multiples obtenues sont alors appliquées aux agrégats correspondants de la société à valoriser[10]. »

 

 

Il s’agit alors ici de la comparaison entre les bourses de deux sociétés similaires du point de vue CA et activités.

 

 

 

  • La méthode des comparables transactionnels

 

 

 

La méthode des comparables transactionnels n’est pas différente de celle des comparables boursiers car elle suit le même processus. Elle consiste donc aussi en une comparaison entre deux entreprises en constituant un « référentiel boursier de transactions comparables[11] », un référentiel contenant les  détails des acquisitions obtenues par la société qui sera comparée avec la société à valoriser.

 

 

 

De même, la méthode des comparables transactionnels requiert également :

 

 

  • la connaissance des différents agrégats,
  • des chiffres d’affaires,
  • des EBITDA et EBIT, PER, etc.

 

 

De plus, le calcul se fait de la même manière que celui dans les comparables boursiers, il suffit juste de prendre en compte le montant de la transaction à la place du capital boursier. Après, on calcule les multiples moyens qui seront ensuite employés dans les agrégats de la société à valoriser.

 

 

 

D’autres méthodes de valorisation sont utilisables, le tableau suivant présentera brièvement ces outils et leur calcul :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nom de la
méthode

Présentation Stade de développement du projet auquel le projet est adapté Facilité
d’utilisation
 
Situation nette
comptable
(SNC)
La situation nette comptable correspond à l’actif de la société diminué du montant des dettes, c’est-à-dire le capital apporté additionné des bénéfices mis en réserve. Généralement, on valorise une société en multipliant la situation nette comptable par un coefficient compris entre 1 et 3. 1 à 3 1  
Situation nette
réévaluée
(SNR)
SNR = Actif réévalué – Dettes.

L’actif réévalué suppose une réévaluation des immobilisations, de l’actif circulant (stock, créances) et des éléments de passif. On multiplie cette situation nette réévaluée par 1 à 3 pour valoriser l’entreprise.

4 5  
Méthode de
l’EBIT ou de
l’EBITDA
EBTT = Résultat net + Intérêts + Taxes + éléments exceptionnels = résultat d’exploitation – participation des salariés – amortissements et provisions

EBITDA = Résultat net + Impôts + amortissements et provisions + Intérêts + éléments exceptionnels = résultat d’exploitation – participation des salariés. On multiplie ces soldes par 4 à 6.

3 et 4 2
Capitalisation
des cash-flows
MBA = amortissements + provisions + résultat net On multiplie par 3 à 6 les cash- flows de l’entreprise. 2 et 3 3
Méthode de l’actif net avec prise en compte du goodwill La valeur de l’entreprise correspond à

l’actif net additionné du goodwill.

Le calcul du goodwill et de l’actif net comptable sont détaillés au pied du tableau.

2-3 3
Méthode du PER (Priée Earning Ratio) Le PER est un multiple du résultat net. Le PER est également l’inverse du taux d’actualisation attendu.

On le compare généralement avec les PER d’entreprises cotées du même secteur.

PER = l / (taux d’actualisation attendu). Valeur de l’entreprise = PER* résultat net.

2 à 4 1

1 : création,

2 : préfiguration et croissance commerciale

3 : croissance de l’entreprise

4 : maturité de l’entreprise.

 

 

Tableau 4. Autres méthodes de valorisation d’une entreprise. Source : MEHAL M. A. (2006) : Capital investissement; logique, technique et pratique, Ecole Supérieure de Banque – DSEB, Economie et Finance.

 

 

 

Notons quand même que ces autres méthodes ne sont pas fréquemment utilisées comme les trois que nous avons évoquées ci-dessus, raison pour laquelle nous ne les développerons pas.

 

 

 

  1. Les avantages et inconvénients de ces solutions

 

 

 

  1. Les avantages

 

 

 

  • Les avantages du DCF

 

 

 

 

 

 

La méthode du discounted cash-flow permet actuellement de déterminer la valeur la plus approximative d’une société, c’est-à-dire que c’est la méthode la plus fiable et capable de faire ressortir la vraie valeur financière d’une société. Elle convient parfaitement à l’actionnaire qui a la plus grande part d’action dans l’entreprise qui est à même de calculer les capacités financières à venir de la société.

 

 

 

Elle permet également une projection dans le futur car l’entreprise n’est valorisée qu’à partir de l’actualisation des bénéfices futurs qui seront réalisés par l’entreprise au moyen de l’exploitation de l’entreprise à l’heure de la valorisation. C’est-à-dire qu’une société ne sera pas valorisée dans le présent, mais dans le futur, ce qui pourra garantir sa viabilité ou son échec, en fonction de la valeur obtenue. Il n’est donc pas question ici des dettes financières ou même de la structure financière de l’entreprise.

 

 

 

La méthode DCF est difficile d’application et de mise en place mais présente toujours des résultats pertinents, elle repose sur des chiffres prévisionnels, autrement dits, des chiffres qui n’existent pas encore mais servent uniquement de référence. Cette prévision est à moyen terme et ne concerne pas une longue période. Elle est donc particulièrement bénéfique aux entreprises innovantes ou technologiques détenant de bonnes prévisions financières à moyen terme et a été couronnée de succès lors de la valorisation des sociétés ayant intégré le Nouveau Marché français de 1998 à 2000.

 

 

 

Les méthodes du DCF sont particulièrement avantageuses pour les entreprises technologiques car elles concernent uniquement les free cash flow et la valorisation obtenue s’adresse en même temps aux bailleurs de fonds, aux investisseurs en capitaux propres et aux investisseurs en fonds propres.

 

  • Les avantages de la méthode des comparables boursiers et transactionnels

 

C’est la méthode de valorisation la plus facile à mettre en place. En effet, la comparaison ne demande que l’existence d’une société de même envergure présentant les mêmes risques financiers et générant les mêmes revenus.

 

 

  1. Les inconvénients

 

 

 

 

 

Malgré la pertinence de la valorisation par la méthode DCF, cette dernière reste très difficile à organiser. En effet, elle exige l’intervention d’un expert en la matière afin de garantir une bonne mise en place du dispositif. De plus, elle ne doit porter que sur des prévisions à moyen terme car les données prévisionnelles à long terme contribuent le plus souvent à l’impertinence de la valorisation et à la modification des résultats qui risquent d’être faux.

 

 

 

Quand à la méthode des comparables, elle est très facile à mettre en place mais présente un désavantage de taille du fait qu’il est difficile, voire même impossible dans certains cas, de trouver une ou des entreprises présentant les caractéristiques propres à la comparaison. Cela requiert beaucoup de temps et de démarches, donc de coût. Elle est donc très souvent mise de côté au profit du DCF.

 

 

Notion de juste valeur et de valeur cohérente

 

La juste valeur est le « prix qui serait reçu pour vendre un actif ou payé pour transférer un passif lors d’une transaction ordonnée entre des intervenants du marché à la date d’évaluation[12]. » C’est la valeur financière exacte d’une entreprise. La notion de valeur exacte est définie par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » dans le référentiel de l’IASB et par une mise à jour du Topic 820 dans les US GAAP.

 

 

Pour qu’il y ait juste valeur, la norme IFRS définit l’ensemble des éléments actions que l’entreprise doit déterminer et prendre en compte à cette fin :

 

  • « L’actif spécifique ou le passif faisant l’objet de l’évaluation (conformément à son unité de compte) ;
  • Pour un actif non financier, le postulat d’évaluation approprié (conformément à son utilisation optimale) ;
  • Le marché principal (ou le plus avantageux) pour l’actif ou le passif ;
  • La ou  les technique(s) d’évaluation appropriées, compte tenu de la disponibilité des données avec lesquelles seront élaborées les données d’entrée qui représentent les hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif, ainsi que du niveau où seraient classées ces données d’entrée dans la hiérarchie des justes valeurs.[13]»

 

D’après les avantages et inconvénients des méthodes de      valorisation que nous avons présentés dans ce travail, nous pouvons donc affirmer que la méthode DCF peut apporter des résultats très proches de la juste valeur ou même des résultats propres à la juste valeur dans certains cas.

 

 

  • Proposition de solution pour mieux valoriser les high-tech

 

 

  1. Comparaison entre la valorisation théorique et la valorisation pratique

 

 

Les théories sur la valorisation d’entreprise et ses méthodes sont multiples, comme les études, les chiffres-clés, les livres, les articles, revues, etc. Toutes ces documentations n’apportent que des approches théoriques au lecteur. De même, il apparait que les théories inventées et développées en entreprise divergent grandement des pratiques sur terrain.

 

Ainsi, afin de garantir une meilleure valorisation des entreprises high-tech, il nous semble évident, voire même nécessaire, de procéder à une comparaison entre ces deux notions. Il importe donc de valoriser théoriquement l’entreprise choisie ou le projet avec les données et les chiffres en main. Les résultats de cette valorisation seront alors présentés et analysés à la fin des procédures de valorisation.

 

Puis, on peut commencer à une valorisation pratique. Les hypothèses avancées lors de la théorie seront exposées et vérifiées lors de la pratique. Une fois les vérifications terminées, on pourra alors procéder à la comparaison des résultats obtenus en pratique et en théorie. Cette comparaison permettra de détecter les possibilités d’écart entre ces deux types de valorisation et de sortir la valeur financière exacte de l’entreprise ou du projet.

 

 

 

  1. Etude de cas

 

 

 

  • Facebook valorisé à $100 Milliards

 

 

Le site communautaire Facebook a été lancé officiellement en 2004. A cette époque, il servait d’outil de communication aux universitaires de Harvard, avant que son usage ne s’étende vers les écoles secondaires, vers les entreprises comme Apple et Microsoft et vers le monde. Son promoteur et co-inventeur est un étudiant du nom de Mark Zuckerberg. Puis, la société The Facebook est née.

 

Le parcours de cette société est particulièrement marqué par l’usage de la technologie et du numérique.  En effet, le site permet un partage d’informations illimité entre des gens du monde entier et a brisé la barrière de la distance en permettant à tous de discuter via son interface. Depuis sa création, de nombreuses applications telles que la messagerie, les appels via un partenariat avec Skype, le partage de photo, la messagerie, les petits jeux, etc. n’ont cessé de faire évoluer le site et de le faire valoir.

 

Les apports technologiques dont il a disposé assistés de la rentabilité du marché sur lequel Facebook a été lancé accroissent sa valeur tant économique que financière. En 2011, Facebook valait près de 65,5 milliards de dollars[14]. Depuis son entrée en bourse en 2012, il est valorisé à 104 milliards de dollars, un record dans le monde entier. A cette époque, le site Internet compte plus de 700 millions d’usagers[15]

 

Dès son entrée en bourse, l’action du site a été évaluée à 38 $. Le site enregistre un rapport valorisation/bénéfices spectaculaire. Avec cette valorisation phénoménale, une comparaison de la valorisation de Facebook avec les géants industriels mondiaux s’impose :

 

Plus fort que HP et Dell réunis…

En informatique, le géant HP ne vaut que 43 milliards de $, Dell 26 milliards, Cisco 89 milliards, et SAP 70 milliards. Mais d’autres points de comparaison plus impressionnants encore peuvent être faits. Facebook vaut ainsi plus que Sony et Nintendo (14-15 milliards), plus qu’Electronic Arts (4,7 milliards), et plus que Vivendi (20 milliards).

Plus fort que les géants télécoms européens

Facebook vaudrait aussi autant que France Télécom (35 Mds), Deutsche Telekom (50 Mds) et Telecom Italia (19 Mds) réunis. Le réseau social surpasserait même l’empire Walt Disney, qui comprend aussi bien les Parcs que les films, les dessins animés et les multiples (et lucratifs) produits dérivés. Ce dernier ne vaut ainsi actuellement que 79 milliards de $ en bourse, très loin derrière l’introduction de Facebook donc.

Plus fort que les géants des médias anglo-saxons

L’entreprise de Mark Zuckerberg vaut aussi plus que les géants des médias que sont Time Warner (33 Mds), News Corp (47 Mds) et CBS (20 Mds). Quant aux autres entreprises internet, hormis Google (200 Mds) et Amazon (96 Mds), Facebook écrase Yahoo! (19 Mds), AOL (2,4 Mds), le Russe Yandex (6,8 Mds) et le Chinois Baidu (41,3 Mds).

Plus fort que tous les constructeurs automobiles (hormis Toyota)

Plus impressionnant encore, Facebook vaut plus que les géants de l’automobile que sont General Motors (33,5 Mds), Ford (38 Mds), Volkswagen (70 Mds), Nissan (40 Mds), Honda (58 Mds), Tata (75 Mds), Daimler (50 Mds), Audi (31 Mds) et Renault (12 Mds). Seule Toyota lui résiste avec une valorisation de 121 milliards de $.

Actuellement, l’action de Facebook a déjà atteint les 40 $ (et même 42 $), valorisant la société entre 110 et 118 milliards de $. Quelques minutes plus tard, l’action est néanmoins retombée à 38 $. Rappelons tout de même que Google a débuté sa carrière en bourse en 2004 avec une valorisation de 23 milliards de $. Le géant de la recherche a depuis réussi à multiplier par 9 sa valeur.

 

Tableau 4. Comparaison de Facebook avec les grandes entreprises mondiales. Source : http://www.pcinpact.com/news/70996-facebook-100-milliards-dollars-exageration.htm

Cette valorisation résulte du nombre d’utilisateurs du site dans le monde qui dépasse le milliard[16]. Cette recrudescence des membres accentue également la valorisation du site et de la société Facebook.

 

  • Whatsapp valorisée à $1 millard

 

Actuellement, l’application pour Smartphones Whatsapp réunit 300 millions d’utilisateurs actifs. Ce genre d’application attire de plus en plus un public jeune, ce qui rend la concurrence autour des produits presque excessive. Cette application a vu le jour en 2009, elle résulte d’un essaimage spontané et est fondée par deux anciens salariés de Yahoo. Elle se lance sur le marché du numérique avec un concept révolutionnaire qui va attirer les jeunes par millions : permettre l’envoi et l’émission d’SMS gratuits via un Smartphone. Il s’agit de mini messages gratuits dans lesquels on peut insérer des images, des photos et même des vidéos.

 

On peut également se servir du message comme d’un GPS qui transmet la géolocalisation ou même insérer du son dans les messages qui deviendront une sorte de talkie walkie. Toutes ces innovations de Whatsapp sont accueillies par plus de 300 millions d’utilisateurs actifs, sont disponibles sur les Smartphones Android, iPhone, Windows Phone, BlackBerry, et Nokia et sont utilisées dans près de 100 pays dans le monde entier.

 

L’institut Onavo a même sorti des statistiques très prometteuses pour cette application : 90 % des usagers d’Iphone en Amérique Latine utilisent l’application Whatsapp, 91% en Allemagne et 99% en Espagne. Le 31 décembre 2012, on recense près de 18 milliards de messages échangés entre les utilisateurs. Actuellement, près de 11 milliards de messages envoyés quotidiennement sont recensés, 20 milliards de messages reçus et 325 millions de photos échangées.

 

Le succès de Whatsapp a suscité tellement d’intérêt qu’une rumeur de négociation entre Google et Whatsapp concernant un éventuel rachat de ce dernier par le géant de la recherche Internet a fait le « buzz » cette année. Cette rumeur a déjà fait l’objet d’un démenti par les responsables au sein de l’entreprise conceptrice. Cependant, l’ascension fulgurante de l’usage de cette application attise la convoitise des réseaux sociaux tels que Facebook qui seraient capables de verser un montant important afin d’acquérir Whatsapp.

 

 

 

Quoi qu’il en soit, Google a valorisé l’application à 1 milliard de dollars et a souhaité l’acquérir pour ce prix. Actuellement, Whatsapp serait l’application payante la plus utilisée dans le monde, ses usagers ne déboursent qu’un dollar annuellement pour pouvoir en profiter.

 

Le chiffre d’affaires de l’application n’atteint pas encore celui de Facebook, mais est en bonne progression avec un total de 100 millions de dollars par an.[17] En ce moment, l’application Whatsapp est la messagerie la plus sollicitée dans le monde en termes de réseaux sociaux, même Google ou Facebook ne la détrônent pas dans ce domaine.

 

Tous ces chiffres nous amènent à penser que l’évolution et la valorisation de Whatsapp ont été fortement influencées par sa dimension internationale. En effet, la messagerie de cette application ne connaît pas de frontière. Elle a pour ultime avantage la prestation en messagerie gratuite en payant seulement 1 dollar par année, ce qui la rend accessible à tous les utilisateurs d’iPhone de tous types et dans tous les pays.

 

Comme Facebook, elle permet aux gens du monde entier de se communiquer entre eux et d’échanger des informations ou des photos via un mobile Smartphone. Le chiffre d’affaires réalisé par cette application détermine sa valeur, ainsi que le nombre d’utilisateurs locaux et internationaux et la popularité de cette dernière.

 

Pour l’instant, Whatsapp ne bénéficie pas d’une image internationale et se fait plus discrète que Facebook. Toutefois, son parcours étonne plus d’un et mérite même de faire l’objet d’une attention particulière, surtout de la part des concurrents sur le marché.

 

 

  • Achat d’Instagram pour $1 millard

 

 

A l’instar de Whatsapp qui n’a pas cédé face à Google et Facebook et leur offre d’achat très alléchante, l’Application Instagram a été rachetée par Facebook pour la somme de 1 milliard de dollars. Disponible sur iOS et sur Android, Instagram est une application produisant de la photographie numérique. Les dates-clés de la société Instagram seront évoquées dans le tableau ci-dessous :

 

 

Chiffres clés sur l’application Instagram

 

 

·         les fondateurs d’Instagram ont levé 500.000 dollars en mars 2010

·         l’appli est disponible sur l’AppStore en novembre de la même année

·         en novembre 2010, Instagram emménage dans les anciens bureaux de Twitter à San Francisco

·         en décembre 2010, la communauté compte déjà 1 million d’utilisateurs

·         en janvier 2011, les hashtags (mots-clés) s’invitent sur Instagram, facilitant la recherche de clichés sur l’appli

·         en juin 2011, on compte plus de 5 millions d’utilisateurs

·         en août 2011, 150 millions de photos ont déjà été publiées sur Instagram en septembre

2011, il y a 10 millions d’utilisateurs

50 millions d’utilisateurs en 2012 avec un million de téléchargement sur Android en l’espace de 24 heures.

 

 

Les négociations pour le rachat d’Instagram ont été conduites par Mark Zuckerberg, le DG de Facebook qui, craignant d’être dépassé par Instagram sur certains points, notamment en termes de partage de photographies, a préféré rallier l’entreprise à sa cause.[18]

 

A l’issu de ces trois exemples, on peut donc voir que la valorisation de la technologie est de plus en plus fréquente en ce moment. Ceci est dû aux entrées en bourse comme pour le cas de Facebook ou aux rachats comme pour le cas d’Instagram et de Whatsapp. Quoi qu’il en soit, les raisons suscitant la valorisation d’une entreprise sont donc la détermination de sa valeur financière, mais aussi la découverte des progrès etd évolutions qu’elle a connu.

 

 

 

 

Dans le cas du rachat des applications Instagram et Whatsapp, on assiste surtout à une peur de la concurrence et à une soif de monopole du marché, une soif interprétée par le désir de la société Facebook de racheter toutes les entreprises pouvant lui faire de l’ombre ou proposant des services qu’il n’est pas en mesure d’offrir.

 

D’après la valorisation financière du groupe Facebook, nous pouvons dire que ce dernier n’a pas été uniquement valorisé grâce à son chiffre d’affaires actuel puisque ce dernier est cent fois inférieur à la valeur financière de cette société après son introduction en bourse. Il se peut donc que l’évaluation ait porté sur les free cash flows.

 

La valorisation d’Instagram et de Whatsapp ne repose pas non plus sur le capital financier actuel de ces groupes, mais peut-être sur les bénéfices à venir. Quoi qu’il en soit, les deux sociétés sont évaluées à un milliard de dollars, une somme colossale mais qui est cent fois inférieure au montant de valorisation de Facebook.

 

Nous pouvons alors en déduire que la valorisation de Whatsapp et d’Instagram prend également en compte

 

  • la visibilité de l’application dans le monde,
  • le nombre d’usagers de l’application dans le monde,
  • le chiffre d’affaires annuel de la société,
  • les avantages concurrentiels,
  • les performances financières à venir,
  • l’âge,
  • l’évolution du chiffre d’affaires annuel,

 

 

En effet, la présence de Facebook dans le monde entier et son existence depuis près de 10 ans en fait un réseau social de référence, l’un des premiers à avoir vu le jour et l’un de ceux disponibles dans le monde entier que ce soit sur mobile ou sur PC. Facebook présente aussi l’avantage de comprendre, au sein de son entreprise, des experts et d’autres sociétés rachetées chargées d’optimiser la qualité des prestations qu’il offre.

 

 

 

 

 

De plus, l’usage de Facebook n’a pas de contrainte, du moment qu’on a accès à Internet ou que les opérateurs mobiles en accord avec la société proposent des forfaits spécifiques aux réseaux sociaux dans leurs offres. C’est là tout l’avantage de Facebook, un avantage qui défavorise Instagram qui n’est disponible que sur les téléphones Smartphones.

 

Quant à la valorisation elle-même, nous ne pouvons pas déduire que la valeur financière proposée est bien juste et cohérente. Par contre, nous pouvons affirmer qu’au vu des critères cités ci-dessus, elle pourrait très bien correspondre à la réalité.

 

Nous nous sommes également aperçus, à travers la présentation de ces géants des réseaux sociaux et des applications, que la technologie est un critère de valorisation d’entreprise, ainsi que la propriété intellectuelle. Une fois que les services ou les applications proposés ont une excellente valeur intellectuelle et que l’entreprise est susceptible de faire de l’ombre à certains concurrents, les dirigeants se voient contraints de proposer un rachat de l’établissement.

 

L’évaluation des industries technologiques semble plus importante que jamais. Ces entreprises, comme nous pouvons le voir dans l’exemple, font souvent l’objet d’une valorisation qui permet de connaitre leur rang par rapport à d’autres sociétés. Le marché de la technologie étant en perpétuel mouvement, les entreprises valorisées prennent conscience de leur valeur financière tout en prenant connaissance de leur position par rapport aux autres dans le classement.

 

Chacune de ces applications mise sur ses atouts sur le marché, l’originalité de ses produits et le type de clientèle qui l’utilisent. Facebook est prisé par des gens de tous âges, mais plus précisément par ceux de 15 à 34 ans. Cependant, on note une légère baisse des jeunes dans l’utilisation de Facebook, au profit de Whatsapp qui propose des services de messagerie inédite disponible jour et nuit avec des options plus qu’intéressantes pour mineurs, mais aussi pour des jeunes de vingt à trente ans et pour des personnes plus âgées que cela.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION

 

Les sociétés en Venture Capital proposent des financements aux entreprises en pleine création ou à celles n’ayant jamais généré de chiffres d’affaires. Ces entreprises sont toutes technologiques car c’est le marché pouvant assurer au capital-risqueur un retour financier comparable à ses attentes. En effet, lorsque le VC investit dans une société, il exige généralement de devenir actionnaire- minoritaire en général- au sein de cette dernière.

 

Il peut alors impacter sur les décisions concernant les nouveaux investissements, le recrutement, le développement de nouveaux projets, etc. Le cas que nous choisissons ici est celui des essaimages technologiques, c’est-à-dire des projets de création d’entreprise résultant d’un contrat entre une entreprise d’origine et ses salariés ou initiés par cette dernière. L’essaimage technologique en question consiste à confier un projet déjà initié à certains salariés ou à une filiale de l’entreprise.

 

Pour bénéficier d’un financement de la part des sociétés en VC, les porteurs de projet devront faire évaluer leur projet par l’investisseur. Dans cette optique, l’investisseur en capital considère en premier lieu la capacité des porteurs de projet à assurer leur rôle et à faire fructifier les activités de la future entreprise. Ils doivent pour cela détenir certaines qualités spécifiques aux professionnels tels qu’un bon tempérament, une bonne expérience et une bonne expertise, une faculté à travailler en équipe, etc.

 

Puis, le VC évalue les avantages concurrentiels que le projet apporte sur le marché. Ces avantages sont directement liés au projet, à son démarrage, à sa mise en marché et à son avenir. Puis, c’est au tour des projections financières d’être évaluées. Pour ce faire, on calculera l’aptitude de l’entreprise à générer les revenus exigés par les VC pour plus de rentabilité. Cette valorisation de projet concerne un financement.

 

Quand l’entreprise à valoriser est déjà active sur le marché, il faut alors procéder à la valorisation par la méthode DCF ou actualisation des free cash flows ou aux méthodes des comparables boursiers et des comparables transactionnels qui consistent à comparer ladite entreprise avec d’autres entreprises présentant les mêmes caractéristiques qu’elle en termes de revenu, de capital boursier ou de capital transactionnel.

 

 

 

Notre étude a révélé que la méthode d’actualisation des cash flows ou DCF est la plus appropriée aux entreprises technologiques. Bien qu’elle soit difficile à mettre en place, elle présente de la certitude dans les résultats et peut même produire des résultats proches ou égaux à la juste valeur.

 

La méthode des comparables boursiers est facile à mettre en place mais connait un problème majeur au niveau de sa mise en application. En effet, elle demande du temps et des moyens afin de détecter l’entreprise qui présentera les mêmes caractéristiques qu’elle. La plupart du temps, la recherche demeure infructueuse.

 

Nous avons également évoqué les causes de la valorisation d’une entreprise. Il s’agit d’un acte de vente, de rachat, de fusion-acquisition ou d’évaluation tout court. Actuellement, la valorisation des entreprises high-tech est fréquente. La pertinence de ces valorisations n’est ni jugeable ni mesurable quand on ne dispose pas des données concernant la valorisation.

 

La valorisation d’une entreprise permet surtout de déterminer la valeur financière qu’elle peut avoir, surtout face à la concurrence. Elle permet aussi de détecter l’évolution ou la progression des activités de l’entreprise à l’heure actuelle et auparavant, surtout lorsqu’un investissement est intervenu. On peut donc calculer ce que ces activités ont rapporté et ce qui a été généré sans leur intervention.

 

Faire évaluer son entreprise ou procéder à l’évaluation de son entreprise permettra toujours de déterminer ce qu’elle vaut, que ce soit aux yeux des acheteurs, de la concurrence ou même afin d’avoir juste une connaissance précise de la valeur financière, sans but quelconque. Cependant, la valorisation ne porte pas uniquement sur le capital financier ni sur les possibilités de revenu d’une entreprise. Elle repose aussi, dans plusieurs cas, sur la dimension humaine de cette dernière.

 

D’ailleurs, pour se faire une certaine idée sur les capacités d’une société à s’accroitre sur le long terme ou à générer autant de bénéfices que les investisseurs n’en réclament en un temps donné, certains ne tiennent pas du tout ou pas essentiellement compte de l’évaluation financière.

 

Dans cette optique, nous réalisons alors que la valorisation d’une entreprise n’est pas le seul moyen permettant de déterminer ce qu’elle vaut, surtout aux yeux des investisseurs. Ces derniers, pour avoir un vrai aperçu du fonctionnement et des capacités de l’entreprise dans laquelle ils souhaitent investir, se tournent vers la capacité de l’équipe dirigeante.

Le management d’entreprise peut donc venir compléter les vertus de la valorisation ou les supplanter, selon le cas et les exigences des investisseurs. Se fier uniquement à la valorisation des entreprises technologiques ne résoudra donc pas d’éventuelles chutes des actions en bourse ni des problèmes liés à la croissance de la société.

 

En somme, la valorisation d’une entreprise technologique permet de déterminer une entrée en bourse comme pour le cas de Facebook ou d’un rachat pour le cas d’Instagram et de Whatsapp. Nous avons décelé quelques failles dans les méthodes de valorisation que nous avons présentées tout au long de ce mémoire.

 

Nous avons vu que la méthode DCF avait une certaine limite dans le temps et dans sa portée. En effet, afin de calculer les bénéfices futurs d’une entreprise, il faut que ce futur soit raisonnablement limité dans le temps et suivant une période donnée par exemple entre deux et trois ans après l’évaluation. Dans le cas contraire, elle pourrait complètement fausser les calculs effectués et produire une valeur inexacte à la réalité.

 

Nous avons également vu que les méthodes des comparables boursiers ne sont pas particulièrement pertinentes et qu’elles peuvent être remises en compte, surtout dans la valorisation technologique. Elles peuvent aussi être difficiles à utiliser et présentent des contraintes supplémentaires comme celles liées au temps, au moyen etc.

 

Nous avons avancé, comme solution, de comparer la valorisation théorique à la valorisation pratique afin de vor si les résultats sont les mêmes ou s’ils présentent des différences. Ainsi, l’exactitude de la valorisation sera confirmée ou contestée. De plus, cela permettra de distinguer laquelle de ces méthodes est la plus fructueuse.

 

Cependant, ces solutions avancées sont-elles réellement efficaces ou servent-elles seulement à lever certains doutes aux défaillances concernant les méthodes de valorisation actuelles ?

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE :

Ouvrages et documents

 

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Sitographie

 

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  • http://www.pcinpact.com/news/70996-facebook-100-milliards-dollars-exageration.htm

 

 

[1]Manigart S.  et Witmeur O. : GUI DE du Venture Capital en Belgique, page 6

[2] Extrait du site http://www.actufinance.fr/fusions-acquisitions/techniques-valorisation.html

 

[3] Tiré du site http://sites.uclouvain.be/rec/index.php/rec/article/viewFile/1311/1161

[4] MASCRÉ F., DUBUS G., LANTZ J-S, EHKIRCH Y-M et CROCHET P. (2005) : Capital Risque et Valorisation de la Recherche – AFIC, page 7

[5] MASCRÉ F., DUBUS G., LANTZ J-S, EHKIRCH Y-M et CROCHET P. (2005) : Capital Risque et Valorisation de la Recherche – AFIC, page 8

[6] MEHAL M. A. (2006) : Capital investissement; logique, technique et pratique, Ecole Supérieure de Banque – DSEB, Economie et Finance.

[7] Extrait du site

http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/50081/comment-calculer-la-valorisation-d-une-societe.shtml

 

[8] Issu du site http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/genie-industriel-th6/management-et-ingenierie-de-l-innovation-42564210/capital-risque-et-financement-de-l-innovation-ag471/financement-selectif-ag471niv10001.html

 

[9] Issu du site http://www.actufinance.fr/fusions-acquisitions/techniques-valorisation.html

 

[10] MASCRÉ F., DUBUS G., LANTZ J-S, EHKIRCH Y-M et CROCHET P. (2005) : Capital Risque et Valorisation de la Recherche – AFIC, page 21

[11] Tiré du site https://www.anaxago.com/fr/fiches/valorisation

 

[12] Extrait du site http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/textes_des_normes_et_interpretations/ifrs_13_evaluation_de_la_juste_valeur

 

[13] Extrait du site http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/textes_des_normes_et_interpretations/ifrs_13_evaluation_de_la_juste_valeur

[14] Tiré du site http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/08/16/facebook-valorise-a-65-milliards-de-dollars_1560043_651865.html

 

[15] Tiré du site http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/20111129trib000667429/facebook-valorise-a-plus-de-100-milliards-de-dollars.html

 

[16] Lemonde.fr, Facebook franchit la barre du milliard d’utilisateurs

[17] Issu du site http://lci.tf1.fr/high-tech/negociations-avec-google-whatsapp-dement-7918286.html

 

[18] Issu du site http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2012/04/09/01007-20120409ARTFIG00432-facebook-achete-instagram-pour-1-milliard-de-dollars.php

 

 

 

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