Le Défi du Réseau de Télécommunication en Afrique : Problèmes et Perspectives
PLAN DETAILLE
INTRODUCTION
I-DESCRIPTION DU STAGE
I.1-Présentation de l’entreprise
I.2-Organisation de l’entreprise
I.3-Compte rendu global du stage
3.1-Les acquis techniques et humains du stage
3.2-Le cadre pratique du stage : inventaire des tâches
3.3- Les problématiques aperçus lors de l’accomplissement des tâches
II-LE CONCEPT DE RESEAU DE TELECOMMUNICATION
II.1- Les différents supports d’un réseau informatique
II.1.1- Les supports technologiques
1.1.1- Le serveur
1.1.2-Les stations de travail
1.1.3-Le système d’exploitation
1.1.4-Les supports de liaison
1.1.4.1-Au sein de l’entreprise
1.1.4.2-En dehors du cadre de l’entreprise
1.1.4.2.1-Le fil téléphonique
1.1.4.2.2-La fibre optique
1.1.4.2-3-La radiofréquence
II-2-L’administration du réseau
II-2-1-La topologie d’un réseau
II-2-1-1-La topologie en bus
II-2-1-2-La topologie en étoile
II-2-1-3-La topologie en anneau
II-2-1-4-La topologie point-à-point
II-2-2-La gestion du câblage
II-2-3-La gestion du routage
II-2-4-La gestion de la sécurité
II.3-Les différents types de réseau
II-3.1-Les réseaux intranet
II-3-1.1-Le réseau Ethernet simple
II-3-1.2-Le réseau Ethernet commuté
II-3.2-Le réseau extranet
II-3.3-Le réseau internet
II.3.4-Le réseau téléphonique
II.4-Les différentes sortes de réseau de télécommunication : leurs avantages et inconvénients
II.4.1-Le réseau de télécommunication dans le fonctionnement d’une entreprise
II.4.1.1-Importance des réseaux intranet et extranet pour l’entreprise
4.1.1.1-La communication interne et son importance
4.1.1.2-Utilité de la mise en réseau d’une entreprise
4.1.1.3-Les services offerts par intranet et extranet
II.4.1.2-Les avantages et les inconvénients du réseau intranet et du réseau extranet
4.1.2.1-Les avantages procurés par l’intranet et l’extranet
4.1.2.2-La centralisation des données dans un serveur
4.1.2.3-Les apports du partage
4.1.2.4-Les avantages procurés à l’entreprise
II.4.1.3-Les inconvénients du réseau intranet et du réseau extranet
4.1.3.1-Une installation et un dépannage complexe
4.1.3.2-Le problème de l’échange virtuel
4.1.3.3-Le problème de sécurité
II.4.2-Le réseau informatique dans la relation d’un pays avec le reste du monde : internet et les réseaux téléphoniques
4.2.1- Les apports de l’internet dans le développement d’un pays
4.2.2- Les risques liés à l’internet
III-LA PLACE DU RESEAU INFORMATIQUE EN AFRIQUE ET LES PROBLEMES S’Y RATTACHANT
III.1- La place du réseau de télécommunication en Afrique
1.1- L’évolution du réseau de télécommunication dans les pays Africains
1.2- L’emploi des technologies de communication en Afrique
III.2- Les problèmes rencontrés par l’Afrique en matière de réseau de télécommunication
2.1- Les causes générales de la faible connectivité de l’Afrique aux réseaux de télécommunication
2.1.1- Absence de l’Afrique dans les négociations mondiales
2.1.2- La dépendance des pays Africains aux opérateurs internationaux
2.1.3-Le vide juridique en matière de télécommunication dans les pays Africains
2.2- Les causes techniques de la mauvaise connexion aux réseaux mondiaux
2.2.1- Manque de moyens matériels : problème d’infrastructure
2.2.2- Manque de moyens humains
2.2.3- Les problèmes engendrés pas les aléas naturels et l’impossibilité d’extension des réseaux dans les zones rurales
2.2.4- Insuffisance des réseaux câblés et cherté des réseaux satellitaires
2.2.5- Tableau comparatif de la couverture satellite mondiale
III.3- Les conséquences engendrées par les différents problèmes d’infrastructures
3.1- Une connexion internet à faible débit
3.2- Une connexion relativement chère
3.3- Le cas des téléphonies mobiles
IV-LES SOLUTIONS ADOPTEES POUR L’AMELIORATION DU RESEAU DE TELECOMMUNICATION EN AFRIQUE
CONCLUSION
ANNEXES
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Actuellement, le secteur télécommunication est au centre de tous les soucis de tous les pays du monde. Ceci est dû à l’évolution croissante et infinie des technologies de l’information et de la communication, communément appelées TIC. Ces technologies sont diverses mais leur rôle se coïncide dans le fait de créer une connexion entre tous les Hommes de la terre.
L’information et la communication sont inséparables du terme « développement », ce sont des concepts qui sont obligatoires dans le monde de toute activité et n’importe laquelle. Lors d’un stage effectué auprès d’une entreprise Colas au Gabon dans le continent Africain, on a pu constater l’importance et l’utilité de l’information et de la communication, ne serait-ce que dans le cadre restreint de l’entreprise. L’entreprise Colas, pour le développement de son activité tient compte de l’importance de ces deux notions distinctes et complémentaires.
Vu l’importance de ces notions et l’évolution croissante de la télécommunication, le stage nous a permis de voir de plus près et de mettre en application le système qui permet de mettre en place une communication fiable et de s’échanger des informations à un moment voulu, ce système est mis en œuvre par ce qu’on appelle le réseau de télécommunication.
On entend par réseau de télécommunication ou réseau de communication électronique, toute installation ou tout ensemble d’installations de vulgarisation ou de transfert ainsi que les autres moyens assurant la transmission de communications électroniques, particulièrement ceux de substitution et de routage. Les réseaux de télécommunication sont : les réseaux terrestres, les réseaux satellitaires, les systèmes qui utilisent le réseau électrique pour permettre la transmission de communications électroniques ainsi que les réseaux assurant la propagation ou ceux utilisés pour la distribution de services de correspondance audiovisuelle. Le réseau informatique, le réseau téléphonique, l’internet sont des exemples de réseau de télécommunication. Les entreprises emploient de manière générale le réseau informatique pour connecter tous les employés, on parle de réseau intranet et extranet. Pour toute la population du monde, c’est le réseau internet et le réseau téléphonique qui entrent en jeu. Afin de mettre en œuvre un réseau de télécommunication, différents supports matériels sont nécessaires ainsi qu’une main d’œuvre expérimentée. Le réseau de télécommunication permet l’utilisation de différents logiciels dans la gestion ou l’administration d’une entreprise mais également de tout un pays.
Tous les pays du monde vit actuellement dans la société de l’information et doit en subir les conséquences. Par l’importance de cette information, on a pu concevoir l’utilité d’une diffusion mondiale pour s’en passer de l’isolement. Le but de toute la révolution numérique est de permettre une large diffusion de l’information qui se fera par le biais des réseaux de télécommunication. Les profits engendrés par les technologies de l’information et de la communication doivent alors profiter à tous les pays du monde puisque cela conduit au développement et à la croissance d’un pays, permet un accroissement de la compétitivité et de la productivité. Pourtant, pour qu’un pays puisse entrer et suivre l’évolution de la société de l’information, il doit mettre en place des matériels fiables aptes à favoriser une large diffusion et tous les éléments que nécessitent un réseau de communication. Le réseau doit être conforme aux normes nécessaires pour le transfert et l’acheminement des communications.
Où est la place des pays en développement dans cette société d’information ? Comment se conçoit le réseau de télécommunication en Afrique, quels sont les freins et quelles en sont les solutions ?
La réponse à ces questions serait aléatoire vu le retard de l’Afrique en matière de technologies nouvelles par rapport aux autres pays des autres continents. L’Afrique rencontre encore des problèmes innombrables en matière de communication en générale malgré les efforts et les évolutions constatés au niveau de certains pays de l’Afrique comme l’Afrique du sud par exemple. L’appropriation des moyens de communication sont encore dérisoires dans les autres pays Africains, les freins concernent les moyens, que ce soit matériels qu’humains. Et par l’insuffisance des moyens, le coût de la communication est prohibitif, ce qui engendre la réticence de la population africaine aux technologies de la télécommunication. Certes, des efforts ont été commencés et il ne reste plus qu’à attendre les résultats, d’autres propositions peuvent aussi contribuer au développement du réseau de télécommunication en Afrique.
Pour arriver à une réponse fiable à cette question, il faudrait commencer par un exposé du stage qui s’est effectué dans un pays Africain, au Gabon, parce que c’est à partir des tâches qui nous ont été confiées au sein de l’entreprise que nous vient l’idée de faire une étude sur le réseau de télécommunication en Afrique(I). Après ce bref exposé, il est important d’étudier et d’approfondir le concept de réseau de télécommunication dans lequel seront exposés les différents supports que nous avons pu utiliser lors du stage et qui ont un lien avec le réseau de télécommunication(II), l’étude serait générale mais technique en même temps, l’étude part du réseau informatique en entreprise et permet ensuite d’analyser le réseau de télécommunication mondial. La place de ce réseau de télécommunication en Afrique fera ainsi l’objet d’une analyse sortant les problèmes rencontrés par les pays Africains (III), ce qui nous permet à la fin de voir les solutions pouvant être mises en place(IV).
I-DESCRIPTION DU STAGE
Avant de procéder à une étude approfondie sur le réseau de télécommunication, il est important de faire une description du stage qui a inspiré le choix du thème, celui qui a été effectué dans une entreprise de grande envergure, Colas Gabon.
I.1-Présentation de l’entreprise
Le stage s’est déroulé au sein de l’entreprise COLAS dans l’une de ses filiales qui se trouve au Gabon.
L’entreprise Colas a été fondée en 1929, sa croissance a commencée en France et s’est étendue dans les pays étrangers. Sa maison mère est implantée en France et elle dispose de 1400 centres de profit présents dans 40 pays des cinq continents. Le groupe Colas est entretenu par le savoir faire de 70 000 employés. La société Colas Gabon a été créée en 1972 et la branche principale se trouve à Libreville dans la zone industrielle d’Oloumi.Colas. Gabon a plusieurs bases à l’intérieur du pays, y compris à Rabi, Gamba, Awoun et Mayumba. Son agence à Libreville a un effectif d’environ 600 employés, et le total des employés de Colas Gabon approche les 1000 personnes.
La principale activité de Colas réside dans la construction et l’entretien des routes mais elle exerce d’autres activités comme le transport et ses infrastructures, les aménagements urbains et les loisirs.
La construction des routes et leur entretien représente 80% du chiffre d’affaires et se compose de deux branches :
- Construction et entretien des routes, autoroutes, pistes d’aéroport, port, de l’industrie et des infrastructures logistiques, des bus et tramways en milieu urbain, des moyens de transport et de loisirs, des pistes cyclables et beaucoup d’autres encore.
- Fabrication et recyclage des matériaux de construction (granulats, émulsions, liants, enrobés et béton prêt à l’emploi) au moyen d’un vaste réseau international de carrières et d’émulsion, de l’asphalte et centrale à béton, et aussi de la fabrication et de la vente de bitume.
Colas fournit aussi d’autres produits liés à la voirie et autres services:
- Signalisation de sécurité et systèmes de gestion du trafic.
- Génie civil : structures et pipelines
- Construction, restauration de l’infrastructure ferroviaire, leur aménagement et leur entretien.
La force de Colas réside dans la diversité, la spécificité et l’originalité de ces activités. Une référence dans son domaine, les efforts de Colas sont toujours exemplaires dans les
termes d’éthique, de sécurité, de gestion des personnes, de protection de l’environnement et de développement rentable. Colas Gabon a pour objectif de former les employés dans le certificat de premiers soins: le personnel formé en sauvetage est plus attentif à la santé et la sécurité au travail.
I.2-Organisation de l’entreprise
Au sein de l’entreprise Colas Gabon, il existe plusieurs services qui facilitent l’organisation de l’entreprise.
Colas Gabon dispose d’un bureau d’étude, d’un laboratoire, d’un service industrie, d’un service QHSE pour la qualité, l’hygiène, la sécurité et l’environnement, d’un service informatique, d’un service achat, d’ un service comptabilité.
La direction est divisée en plusieurs sections : le directeur général, le directeur administratif et financier, le directeur de l’industrie, le directeur d’exploitation (direction des travaux), le directeur QHSE DRAOC (directeur régional de l’Afrique de l’Ouest et central). Un service secrétariat s’implante auprès de chaque direction ou service.
Ensuite, il y a le service des ressources humaines et le service matériel. Le service matériel joue un rôle vital dans la société, il est particulier du fait que ce service a sa propre chiffre d’affaires, son propre comptable qui refacture leurs machines et leur utilisation au service des travaux.
I.3-Compte rendu global du stage
Le stage a été effectué auprès de l’entreprise Colas Gabon dans la capitale du pays, à Libreville durant 6 mois allant de juin 2010 à novembre 2010. Le stage s’est effectué sous la direction du responsable informatique, le poste occupé étant « rattaché au responsable informatique ».
Les missions étaient les suivantes :
– Assurer l’installation, la mise en place, la maintenance des opérations préventives et curatives (réseau local, serveurs, postes de travail et périphériques).
– Contrôler la cohérence de l’ensemble de l’architecture réseau.
– Assister le Responsable Informatique au déploiement de Seven et de Windows Serveur 2008 R2 et SQL Serveur 2008 R2.
-Assurer la pérennité du système de télécommunication (accès ADSL, accès VSAT, accès Wimax)
-Assurer la maintenance et le développement des outils Sage, ainsi que l’assistance aux utilisateurs.
3.1-Les acquis techniques et humains du stage
Du côté technique, le stage nous a permis d’utiliser de nombreux supports électroniques dont l’apprentissage a été très enrichissant en tant qu’administrateur réseau et système. Les supports utilisés sont notamment le Windows server 2008, VSAT, les logiciels de comptabilité comme le SAGE, plus particulièrement, le SAGE comptabilité et le SAGE RH et paie.
Le stage nous a permis de mener des projets à leur terme et nous a appris à prendre des décisions importantes. Toute l’expérience a forgé en nous une grande autonomie dans l’exercice du travail. De nombreuses certifications ont été réussies, ce qui nous a permis de faire valoir notre expertise technique sur les technologies du réseau et plus particulièrement le matériel Cisco.
Le stage effectué auprès de l’entreprise Colas a été très enrichissant et a été très positif du fait d’avoir des responsabilités motivantes. Cette responsabilité se crée automatiquement lorsqu’on s’exerce en Afrique puisque les formalités sont plus accessibles que celles des autres pays, la facilité permet d’évoluer et de finir un travail à terme et rapidement. En plus, les formations ne sont pas données sur un plat d’argent, il faut être à l’écoute, être à la fois le formateur et l’élève, cela a éveillé un caractère plus autonome et a poussé à s’auto apprendre.
Du côté personnel, les acquis du stage a implanté une attention particulière dans la vie quotidienne, le fait de savoir agir au bon moment et d’être calme et serein lorsqu’on est en face d’un problème. Le stage a conduit aussi à connaître ce que c’est la hiérarchie, à respecter l’idée des autres et à respecter nos supérieurs.
3.2-Le cadre pratique du stage : inventaire des tâches
En tant que rattaché au responsable informatique, les tâches sont liées au domaine de l’informatique, notamment, sur le réseau de télécommunication de la société. Mais la branche informatique de l’entreprise Colas joue un rôle crucial et ne s’arrête pas au domaine strict de l’informatique, il joue un rôle dans la comptabilité, dans la gestion commerciale et dans les ressources humaines de la société entière. Ce service coordonne l’installation, la supervision et le contrôle de tous les logiciels primordiaux tels que Sage Ligne 1000 pour la comptabilité et la Gestion commerciale ainsi que Sage RH et Sage Paie.
Concernant le réseau de télécommunication de la société, nous avons contrôlés les 150 ordinateurs présents dans l’entreprise par le biais de 4 serveurs. L’insécurité des données stockées dans les serveurs est néfaste pour l’entreprise et nécessite une protection quotidienne accrue. Les objectifs principaux qui doivent être atteints dans l’exercice des tâches sont au nombre de deux : la confidentialité des données, c’est à dire de s’assurer que seules les personnes autorisées ont accès aux ressources échangées, et la maintenance du système d’information.
De fréquents pannes de système ont été constatés dans les centres appartenant à Colas mais qui se trouvent dans des zones un peu éloignées de Libreville, le déplacement était obligatoire pour le dépannage de ces systèmes.
L’utilisation des différents supports informatiques est devenue quotidienne surtout ceux qui sont liés au réseau de télécommunication.
3.3- Les problématiques aperçus lors de l’accomplissement des tâches
Il a été observé lors de l’accomplissement des tâches que l’entreprise qui se situe à Libreville a été liée en réseau interne mais que les centres de l’entreprise qui se trouvent dans les zones éloignées, dans la brousse avaient du mal à se maintenir en réseau avec l’entreprise principale alors que leur mise en réseau est nécessaire.
De même, le manque de personnel pour la maintenance et le dépannage du système informatique dans ces zones éloignées de la ville a été constaté alors que les pannes deviennent de plus en plus fréquentes. Un problème de connexion majeur a été constaté, non seulement dans les zones éloignées de la ville mais aussi dans les grandes villes de Gabon.
Suite à la constatation de ces problématiques, il est intéressant de faire une étude approfondie sur le réseau de télécommunication, et plus particulièrement, celui de l’Afrique.
II-LE CONCEPT DE RESEAU DE TELECOMMUNICATION
Puisque le stage s’est focalisé dans le domaine de l’informatique, il est essentiel de faire une étude plus ou moins approfondie sur le réseau de télécommunication ou réseau informatique avant de voir la place du réseau de télécommunication en Afrique.
II.1- Les différents supports d’un réseau informatique
II.1.1- Les supports technologiques
Différents matériels électroniques peuvent être interconnectés entre eux à travers le réseau d’une même entreprise, mais l’interconnexion peut également être faite au-delà de ce cadre. Un réseau est généralement composé d’un serveur, de stations de travail, de supports de liaison.
1.1.1- Le serveur
Un réseau informatique renferme nécessairement plusieurs ordinateurs dont un joue le rôle de serveur. Le serveur est un point central entre tous les ordinateurs du réseau qui sert à stocker, à partager et à échanger des informations. Les serveurs diffèrent selon le service qu’ils fournissent, il s’agira d’un serveur de fichiers lorsqu’il a pour charge de répondre aux requêtes des clients qui consistent en des demandes de création, de déplacement, de modification ou de suppression de fichiers. Le serveur de base de données quand à lui est utilisé pour la manipulation de données. Plusieurs personnes peuvent à la fois l’utiliser au sein de l’entreprise à partir d’un poste de travail, elles envoient des requêtes à partir de leurs ordinateurs, le serveur exécute ces requêtes et renvoi la réponse. Le terme serveur est également utilisé pour qualifier un ensemble de logiciels hébergés dans plusieurs ordinateurs et qui coopèrent entre eux au sein d’une architecture client-serveur, il est question ici des serveurs d’applications. Un serveur d’impression est également concevable, des demandes d’impression proviendront des clients, le serveur enverra ensuite les documents l’un après l’autre à l’imprimante. Les cas précités concernent l’utilisation d’un serveur au sein d’une même entreprise également appelé réseau local d’entreprise et abrégé LAN. Le serveur web quant à lui dépasse le cadre de l’entreprise, il peut être utilisé dans la communication, dans le transfert et le stockage de données, dans la recherche d’informations. Par exemple quand un utilisateur désire consulter un document, le logiciel client adressera une requête au serveur qui va répondre et envoyer le document requis conservé sous forme de fichier au sein des mémoires de masse du serveur. Les serveurs sont généralement des machines haut de gamme équipées de processeurs puissants, de mémoire vive rapide et d’un disque dur de très grande capacité. Il est beaucoup plus puissant que d’autres ordinateurs dans le même réseau car il est destiné à répondre simultanément à plusieurs demandes faites par les clients via le réseau. Sa dimension varie de celle d’un simple ordinateur de bureau voir même plus petite à celle d’un immeuble tout entier.
1.1.2-Les stations de travail
Ce sont les ordinateurs du réseau à la disposition de l’utilisateur à partir desquels les manipulations de données seront effectuées et à partir desquels également les requêtes seront envoyées. Ils occuperont la place du client dans le réseau. Quand il s’agit de réseau d’architecture client-serveur, le client cherchera les informations et données dans le serveur et les manipulations pourront être effectuées avec la contribution du serveur. Par contre pour l’architecture pair-à-pair du terme anglais peer-to-peer également abrégé P2P, le client va rechercher les données et informations dont il a besoin dans les fichiers stockés dans d’autres clients et le serveur ne jouera qu’un rôle d’intermédiaire. Le client met à la disposition de son utilisateur les services et outils nécessaires à la communication avec le serveur dont les différents composants matériels de l’ordinateur ainsi que les logiciels destinés à simplifier la manipulation. La puissance de l’ordinateur qui occupe le rôle de client varie selon les besoins de son utilisateur et les nécessités du poste occupé par cet utilisateur, si ce dernier par exemple n’est qu’un simple comptable, dans ce cas, il n’y a pas besoin d’un ordinateur très puissant. Par contre, si l’utilisateur travail dans la conception assistée par ordinateur en trois dimensions, dans ce cas, une certaine performance et qualité de service sera requis.
1.1.3-Le système d’exploitation
Il existe deux catégories de système d’exploitation, il y a les systèmes d’exploitation conçus pour fonctionner sur une machine isolée et il y a les systèmes d’exploitation conçus pour fonctionner en réseau. Auparavant, des logiciels étaient nécessaires pour connecter un système d’exploitation à un réseau, actuellement, des systèmes d’exploitation spécialisés ont été conçu pour les réseaux, Unix est le premier du genre. Pour les systèmes d’exploitation Windows, Windows Serveur 2008 R2 est la dernière version ayant été distribuée. C’est la version serveur de Windows 7. Les systèmes d’exploitation de serveur sont nombreux or celui énuméré précédemment a été utilisé dans le cadre du stage de formation. Ils ont la capacité d’effectuer de nombreux traitements simultanément. Les systèmes d’exploitation ont plusieurs fonctions dont la première est de garantir l’accès des utilisateurs au réseau en gérant les comptes d’utilisateurs et les permis d’utilisation du réseau. Ils doivent ensuite s’assurer du partage des ressources, en définissant les degrés de partage, du stockage des fichiers et données ainsi que de la gestion des périphériques divers. Ils doivent enfin assurer la surveillance en gérant la sécurité et la protection des données circulant au sein du réseau. L’accent est mis sur la confidentialité et la disponibilité c’est-à-dire que seuls les utilisateurs autorisés auront le droit d’accéder à certaines données.
1.1.4-Les supports de liaison
1.1.4.1-Au sein de l’entreprise
Pour les voies d’acheminement des informations et données au sein d’un réseau LAN, des câbles coaxiaux sont suffisants, la vitesse de transfert de données à travers un câble coaxial peut aller jusqu’à 10 mbps et les retards et erreurs sont peu fréquents. La longueur maximum du câble est de 2.8 km et le nombre maximum de nœuds qui peuvent lui être raccordés est de 1024. L’entreprise peut aussi avoir recours à la technologie Wifi qui permet de relier sans fil les différents composants du réseau. Un ou plusieurs points d’accès qui agiront comme des concentrateurs seront nécessaires pour l’interconnexion au moyen de la technologie Wifi au sein d’une entreprise.
1.1.4.2-En dehors du cadre de l’entreprise
La technologie qui permet à l’entreprise de communiquer avec l’extérieur ou de communiquer de l’extérieur avec l’entreprise a connu une grande évolution avec l’apparition de divers matériels de télécommunication
1.1.4.2.1-Le fil téléphonique
Le fil téléphonique a été initialement le premier support de télécommunication, il est encore aujourd’hui le média le plus utilisé aussi bien pour la connexion aux réseaux téléphoniques que la connexion aux réseaux informatiques notamment pour la connexion internet ou le fax. Il possède dans la majorité des pays une infrastructure bien desservie et déjà en place depuis longtemps dans la mesure où il a été le premier support de télécommunication le plus répandu dans le monde, il suffit d’ajouter un équipement au central téléphonique pour pouvoir utiliser la ligne téléphonique afin de se connecter à internet. Il possède une grande capacité de transmission pour les données informatiques. Les DSL ou Digital Subscriber Line dont fait partie l’ADSL regroupent l’ensemble des technologies mises en place pour le transport numérique d’information à travers les lignes téléphonique.
1.1.4.2.2-La fibre optique
Il s’agit d’un fil en verre ou en plastique très fin qui possède un indice de réfraction élevé et qui permet la propagation de la lumière. Cette dernière peut se propager sur une très longue distance en se réfléchissant progressivement, les pertes de lumière entre les deux extrémités des fibres sont très faibles. Associé au système de laser, les fibres optiques sont utilisées dans le domaine de la télécommunication. Ils permettent la création d’un réseau de télécommunication sur une très longue distance notamment à travers un espace traversant les continents et les océans. Les répéteurs et amplificateurs permettent encore d’accroître cette distance et de relier directement des pays très éloignés les uns des autres. Pour les réseaux téléphoniques, les répéteurs doivent être situés tous les 1.5 km alors que pour les fibres optiques, ils doivent être situés tous les 100 km. Elles excellent donc non seulement en fiabilité mais également en performance par rapport aux systèmes de télécommunication par fil.
1.1.4.2-3-La radiofréquence
Elle concerne toutes les communications utilisant l’espace hertzien. La communication est basée sur un système composé d’un émetteur et d’un récepteur. Un émetteur convertit d’abord une information en signal radioélectrique, et inversement le récepteur va ensuite convertir le signal en information. La radiofréquence est d’abord utilisée dans la communication par satellites. Ces derniers sont constitués à la fois d’un émetteur et d’un récepteur. Elles sont situées sur orbite géostationnaire à des milliers de kilomètres de la terre et assurent une communication sur une très longue distance en relayant des signaux par onde radio. Le satellite utilise un réflecteur qui couvre une zone bien déterminée, il permet d’assurer la télécommunication et l’interactivité des sessions internet. En effet, des protocoles TCP qui permettent le transport d’informations sur internet peuvent être acheminés à travers des satellites. Pour l’antenne de réception satellite, elle dispose d’un dispositif de réception qui assure la liaison descendante et d’un système d’émission intégré pour la liaison montante. L’antenne est ensuite relié à un démodulateur communément appelé modem qui servira d’intermédiaire avec le réseau local. On peut citer à titre d’exemple de connexion utilisant une technique de transmission de données par satellite les réseaux VSAT qui est le sigle de Very Small Aperture Terminal. Ils utilisent des antennes de réception et de transmission de petite taille et dont la dimension varie en fonction de la fréquence. Cette technologie consomme des bandes de fréquence de type Ku variant entre 12.5 et 14.5 GHz, des bandes de type Ka variant entre 18 et 31 GHz ou des bandes de type C variant entre 3400 et 6650 MHz. Elle peut être utilisée pour relier un petit site au réseau de communication que ce soit pour la téléphonie ou bien pour l’accès à internet. Elle est donc très utile à la communication d’entreprise, elle relie les filiales d’entreprises à leurs maisons mères, les institutions financières à leurs agences, elle est utilisée pour les communications par équipement transportable et sert à la diffusion d’informations sous forme de données, de sons ou de vidéos. VSAT peut gérer des applications internet haut débit pouvant atteindre une vitesse de transmission de 20 Mbps, de plus, il fournit un service indépendant des opérateurs locaux donc est protégé contre tout risque de saturation de réseau. La radiofréquence est également utilisée pour la technologie Wimax qui est l’acronyme de Worldwide Interoperability for Microwave Access et qui permet de relier sans fil les entités d’un réseau sur une zone géographique plus étendue que celle du Wifi, par exemple dans des zones d’activités économiques, dans des chantiers. Il a une portée d’une cinquantaine de kilomètres, en effet il est conçu pour des zones pouvant être couvertes par un réseau métropolitain et procure un débit de plus de 60 Mbps. Les transmissions de données se font par voie hertzienne et il utilise comme mode de communication la liaison point-multipoint. Les réseaux étendus sans fil Wwan qui est l’acronyme de Wireless Wide Area Network sont également interconnectés via la radiofréquence. Ce type de réseau utilise les technologies GPRS, GSM et UMTS et concerne surtout la téléphonie mobile. La puissance des réseaux mobiles varient en fonction de l’appartenance du téléphone cellulaire à la première, la seconde ou la troisième génération. La portée quant à elle dépasse celle de la connexion Wimax.
II-2-L’administration du réseau
L’administrateur réseau a d’abord pour fonction de gérer les connexions entre les machines, il établit un plan du réseau au moment de la conception et choisi une topologie adapté, la charge de mettre en place l’architecture appartiendra cependant à un ingénieur spécialisé. L’administrateur assure ensuite la gestion du câblage, du routage et de la sécurité,
II-2-1-La topologie d’un réseau
Il faut préciser qu’il y a différentes catégories de réseaux qui varient selon leurs étendue et dimension, il y a des petits réseaux formés par des ordinateurs à architecture client-serveur, il y a ensuite de grands réseaux formés par une myriade de petit réseaux interconnectés. Généralement, il y a quatre types de topologies, elle peut être soit en bus, en étoile, en anneau ou point-à-point.
II-2-1-1-La topologie en bus
Les différents composants du réseau y sont reliés à un même câble, dès que le serveur ou bien une station de travail envoi une information, celle-ci est diffusée en même temps vers toutes les autres stations du réseau mais seul le poste destinataire est censé la prendre en compte. Toutes les requêtes d’un client seront donc acheminées à travers le câble et les manipulations seront également faites par son intermédiaire, le serveur répond ensuite à travers ce câble. Des bouchons seront placés aux extrémités du câble. Cependant, en cas de coupure du câble, la liaison entre tous les différents composants du réseau sera complètement interrompue.
II-2-1-2-La topologie en étoile
Dans ce type de topologie, tous les composants du réseau seront reliés à un point central et toute information qui va circuler transitera nécessairement par ce point central. L’information ne circulera que de l’émetteur vers le récepteur mais ne sera pas diffusée sur tout le réseau comme dans la topologie en bus. Au niveau du nœud central se trouvera principalement un système matériel central appelé concentrateur ou switch. Au cas où une connexion est débranchée, le reste du réseau continuera quand même à fonctionner, par contre si le concentrateur est défectueux, dans ce cas, tout le réseau sera en panne.
II-2-1-3-La topologie en anneau
Tous les composants du réseau sont liés par un même câble mais qui à la différence de celui dans la topologie en bus n’a pas d’extrémité, les entités sont reliées entre elles dans un boucle fermé. L’information circule uniquement dans un sens d’un composant à un autre. Le composant n’accepte que les données en circulation sur l’anneau qui lui sont adressées, sinon, il les passera à une autre entité ou composant. Le retrait d’une entité dans cette topologie ou la panne d’un des composants entrainera la paralysie du trafic dans le réseau.
II-2-1-4-La topologie point-à-point
Chaque entité du réseau possède une liaison spécifique avec les autres composants. Ce type de topologie est principalement utilisé pour obtenir des connections à haute performance et à grande vitesse, les données ne passent plus par un point central mais se dirigent directement vers le destinataire d’où le gain en matière de vitesse. La panne d’une entité n’entrainera donc pas la rupture de l’interconnexion avec les autres composants du réseau, la redondance des informations et données qui circulent sur le réseau diminue la sensibilité aux pannes et l’indisponibilité des données.
II-2-2-La gestion du câblage
Le câblage concerne surtout le fonctionnement interne de l’entreprise en raison de sa portée limitée. Il faut préciser que même si les câbles sont de portée limitée, grâce à des répéteurs, le réseau local peut s’étendre sur des kilomètres ce qui ne fera qu’alourdir la tâche de l’administrateur. En effet la mise en réseau nécessite une connexion physique entre les périphériques au moyen de câbles coaxiaux pour permettre le partage des ressources d’un ou de plusieurs utilisateurs. Les câbles coaxiaux sont utilisés pour le transfert de signaux numériques ou analogiques à fréquence variable, ce sont ces signaux qui vont servir au transport des données et informations à travers le réseau. Le montage des câble doit respecter une certaine norme pour conserver les qualités souhaitées en terme de transmission d’où la nécessité de l’intervention de l’administrateur. La circulation des données et le partage des ressources doivent être équilibrés, les bandes passantes attribuées à chaque utilisateur doivent être de même fréquence, un déséquilibre au niveau de la vitesse de transfert dans les réseaux d’entreprise est très fréquent et c’est alors à l’administrateur de trouver une solution au problème.
II-2-3-La gestion du routage
L’administrateur gère la communication entre des stations n’appartenant pas à un même réseau logique c’est-à-dire une connexion logique entre l’intérieur et l’extérieur du réseau ou entre plusieurs sous-réseaux. La station qui veut communiquer avec l’autre doit solliciter un routeur qui sert d’intermédiaire pour la transmission d’une information, les hôtes quand à eux envoient leurs requêtes et reçoivent des données. La communication entre deux nœuds peut se faire soit de manière directe c’est-à-dire à travers des adresses réseau identiques soit de manière indirecte avec des adresses réseau différentes les unes des autres. Entre deux réseaux différents, une passerelle sera utilisée. Chaque routeur possède donc des informations sur les réseaux l’avoisinant et des échanges d’informations entre les deux peuvent être effectués. Afin de permettre au routeur de reconnaitre la topologie d’un réseau, et assurer l’effectivité du routage, les protocoles de routage sont nécessaires. Le routage existe dans de nombreux types de réseaux tels que les réseaux téléphoniques et également les réseaux internet. L’administrateur réseau a donc pour rôle d’assurer le bon fonctionnement du routage.
II-2-4-La gestion de la sécurité
Elle consiste à garantir la confidentialité des données circulant sur le réseau. Elle vise donc à protéger contre toute intrusion non autorisée au sein du réseau. En effet, l’administrateur gère le réseau au niveau de l’attribution des comptes d’utilisateurs et l’octroi d’autorisation d’accès à des services, des données ou des informations confidentielles. Il doit donc veiller à ce que chaque donnée et information envoyée parvient directement à son destinataire en toute sécurité et en toute confidentialité si nécessaire. A cette fin, l’administrateur mettra en place un système de sécurité consistant à l’installation des pare-feu, et l’ajout d’exceptions pour permettre une bonne fonctionnement du réseau, à la mise en place et à la configuration des antivirus sur tous les ordinateurs connectés au réseau, leur mise à jour, à la maintenance et à la réparation du système en cas de panne ou de difficulté. Dans l’exercice de sa mission, l’administrateur mettra en place des groupes afin de rendre plus sûr l’administration, il définira les rôles et les statuts des utilisateurs. En les faisant appartenir à des groupes, il leur confère les mêmes droits ce qui facilitera la gestion des utilisateurs. L’administrateur de sécurité se charge également de la mise en place des chiffreurs IP. Il faut remarquer que cette tâche d’administration est exécutée par toute une équipe qui doit tenir compte d’une politique de sécurité du réseau informatique ayant été adoptée et ne peut être assurée par une seule personne. Tout cela démontre l’importance du rôle que doit jouer l’administrateur et le degré de compétence requis pour cette fonction, il faut une certaine rigueur, une connaissance suffisante, de l’expérience et l’aptitude à trouver des solutions rapides pour les problèmes qui se présentent afin de préserver la continuité du fonctionnement de l’entreprise car actuellement, son bon fonctionnement est tributaire de sa technologie.
II.3-Les différents types de réseau
Différentes méthodes de classification des réseaux sont concevables en fonctions de plusieurs variantes comme l’étendue du réseau à titre d’exemple or il sera adopté ici une classification fonctionnelle. Il y a trois type de réseaux à savoir le réseau intranet, le réseau extranet et le réseau internet, les réseaux téléphoniques font également partie des systèmes de télécommunication et méritent d’être séparés dans une catégorie à part.
II-3.1-Les réseaux intranet
Ce sont des réseaux de télécommunications destinées un usage privatif. Ils servent à relier entre eux les différents composants d’un réseau personnel tels que les ordinateurs et postes téléphoniques d’un même foyer, ils servent également à l’interconnexion au sein du réseau d’une entreprise. Leurs portées peuvent s’étendre sur des dizaines de kilomètres en fonction de l’étendue de l’entreprise qui peut aller de la dimension d’un unique bâtiment jusqu’à celle de tout un chantier. L’interconnexion matérielle sera ici réalisée par des câbles coaxiaux ou par fibres optiques. Il est vrai que les câbles coaxiaux ont une portée très limitée comparée à celle de la fibre optique, cependant, grâce à des répéteurs, sa portée peut être multipliée une dizaine de fois. Le répétiteur permet d’augmenter l’étendue des segments, en effet, l’affaiblissement des signaux émis sur le câble est lié à la longueur du segment, le répétiteur capte le signal et le retransmet en le régénérant. Selon la topologie, on a deux catégories de réseau intranet à savoir le réseau Ethernet simple et le réseau Ethernet commuté
II-3-1.1-Le réseau Ethernet simple
Le principe qui régit cette première sous-catégorie est que toutes les machines du réseau sont connectées à une même ligne de communication. Les réseaux Ethernet utilisent généralement des câbles coaxiaux mais ils peuvent aussi passer à l’utilisation de la technologie de la fibre optique. Cette technologie varie en fonction de la dimension du câble utilisé dont dépendent la portée et la capacité en termes de débit supporté. Ce sont les câbles 10Base2 qui ont les plus petits diamètres, ce sont des câbles coaxiaux ayant une portée de 180 m avec un débit pouvant atteindre 10 Mbs. Ceux qui ont les plus gros diamètres pour les câbles coaxiaux sont ceux qui portent le sigle 10Base5 avec débit pouvant aussi atteindre 10 Mbs mais dont la portée est de 500 m. Pour obtenir plus de puissance et de portée, des câbles coaxiaux en paire torsadée ont été émis sur le marché. Pour les fibres optiques, c’est la série 1000BaseX avec un débit de 1000Mbs et une portée pouvant aller jusqu’à 10000 m qui a le plus petit diamètre et celui qui a le plus gros diamètre est la série 10GBase-LX4 avec un débit de 10 Gbs et une portée de 500 m. Grâce au protocole qui gère ce type d’interconnexion, chaque ordinateur peut émettre des signaux sur la ligne de transmission sans la survenance d’une quelconque priorité de l’une des machines.
II-3-1.2-Le réseau Ethernet
Les équipements informatiques de ce type de réseau sont organisés en étoile. Les différents composants sont organisés autour d’un commutateur. La commutation est basée sur la création de circuits temporaires pour acheminer un message d’un client vers un autre. Le message ne sera transmis que sur le port adéquat et ne circulera pas à travers tout le réseau ce qui aura pour conséquence de libérer les autres ports de communication et anéantir les risques de collusion. Ce système permet d’accroitre considérablement le débit de transfert et l’augmentation de la bande passante sur le réseau. Le commutateur gère automatiquement la commutation suivant les instructions et le réglage ayant été effectué par le gestionnaire. Les commutateurs modernes détectent les collusions et également la vitesse de transmission. Il est nécessaire de préciser qu’il existe plusieurs types de commutations, il y a la commutation de circuits utilisée pour les réseaux téléphoniques commutés, la commutation de messages qui est celle dont il a été question précédemment, la commutation de paquets qui fonctionne comme la commutation de messages mais qui découpe ces derniers en de nombreux fragments, et il y a finalement la commutation de cellules qui regroupe les messages dans des paquets figés. L’interconnexion locale peut également se faire au moyen d’un réseau Wifi qui utilise la fréquence hertzienne mais dont la portée est limitée. Cette technologie a besoin d’un concentrateur, d’un répéteur ou commutateur pour pouvoir couvrir un espace plus large.
II-3.2-Le réseau extranet
Le réseau extranet permet de communiquer avec certains organismes extérieurs au réseau local grâce à internet. Il permet d’entrer en contact par exemple avec le fournisseur lors de la passation de commande, avec le client en relation d’affaire avec l’entreprise. Il permet également de communiquer avec le personnel qui travaille dans des endroits éloignés de l’entreprise comme le cas des commerciaux c’est-à-dire les employés nomades. Comparée au réseau intranet, la liste de sécurité, c’est-à-dire l’ensemble des données sur l’utilisateur telles que l’adresse IP et les informations sur le compte de l’utilisateur, est gérée par un organisme autre que l’utilisateur. Le réseau extranet peut relier plusieurs entreprises disposant chacune de leur propre réseau local. La circulation des données et informations se fait au moyen de sites sécurisés dans lesquels seul l’entreprise délivre les autorisations d’accès aux intervenants externes. Un serveur web gèrera l’interconnexion entre les différents réseaux intranet, et celle entre un réseau intranet avec un ordinateur autonome. Au moyen du réseau extranet, les agents envoyés en mission dans des endroits reculés peuvent communiquer avec l’entreprise au moyen de matériels de télécommunication tel que la connexion via VSAT, grâce à cette technologie, ces agents seront reliés directement par satellites sans passer par des prestataires de service ou des infrastructures terrestres. Le réseau Wimax peut également être considéré comme appartenant aux réseaux Extranet en raison de sa portée qui peut couvrir jusqu’à toute une ville mais sert pourtant à envoyer des informations et données à des destinataires sélectionnés
II-3.3-Le réseau internet
Internet est le nom donné au réseau informatique mondial. Il est destiné à être ouvert à tout individu disposant d’une connexion qui est fourni par les prestataires en matière de télécommunication. Il peut combiner plusieurs sous réseaux à topologies et à supports technologiques différents, la connexion inter continent peut par exemple être desservie par des câbles sous-marins, ensuite, dans chaque continent, une partie de la connexion sera fourni par fréquences radioélectriques, une autre par les lignes téléphoniques. Un grand réseau mondial est donc formé par toute une multitude de sous-réseaux et de combinaisons de réseaux. Le réseau internet est donc supposé être accessible à tout public, les seules restrictions portent sur la disponibilité des matériels pour se connecter ainsi que sur les limites imposées par les fournisseurs d’accès. La communication sur le réseau internet est basée sur le protocole IP. Lorsque plusieurs ordinateurs sont connectés à internet à travers ce protocole, la direction et l’acheminement des données ne sont pas déterminées à l’avance, et ne peut l’être en raison de la dimension planétaire de l’interconnexion, comme dans le cas des réseaux présentés précédemment d’où le risque pour l’utilisateur de recevoir des données altérées est grand. Le protocole ne se préoccupe guère du contenu des données acheminées mais ne fait fournir une méthode pour mener ces données à destination or les données peuvent parcourir de nombreux sous réseaux et passent par de nombreux routeurs, le risque d’altération est donc très grand. Un contrôle d’intégrité appelé checksum est effectué par le protocole, cependant, ce sont seulement les en-têtes des paquets de données qui sont contrôlés s’il n’y a pas d’erreurs et non tout le contenu, les données altérés seront alors détruites. Actuellement, la version protocole la plus répandue dans le monde est la version 4 ayant pour sigle IPv4 même si la version 6 ou IPv6 est déjà disponible.
II.3.4-Le réseau téléphonique commuté
Le transfert des signaux dans ce type de réseau pour ceux utilisant comme support matériel les câbles téléphoniques est effectué par un réseau sémaphore indépendant du réseau du transport. Les points de transfert sémaphores jouent le rôle de routeur et assurent l’interconnexion avec les commutateurs. Du terminal du correspondant jusqu’au routeur de rattachement, le signal est analogique, ensuit ce dernier est transformé en signal numérique jusqu’au routeur de l’autre correspondant et à partir duquel le signal redevient analogique. La téléphonie mobile quant à elle donne la possibilité aux correspondants de communiquer par téléphone sans une connexion filière à l’intérieur d’une zone couverte par le réseau téléphonique sans fil ou bien par satellite. La téléphonie mobile utilise le réseau Wwan qui est l’acronyme de Wireless Wide Area Networking et qui présente une zone de couverture beaucoup plus large que le Wimax. Les principales générations des réseaux Wwan sont la technologie GPRS (General Packet Radio Services), la technologie EDGE (Enhanced Data GSM Environment), la technologie UMTS (Universal Mobile Telecommunication Services) et la plus puissante d’entre elles est la technologie HSDPA (Highspeed Downlink Packet Access).Les réseaux téléphoniques peuvent servir à la connexion à internet ce qui lui procure un avantage par rapports à la plupart des autres types d’interconnexion qui sont réservés à la connexion par ordinateur. En effet la technologie Wwan n’est pas uniquement réservée à la téléphonie, un ordinateur peut s’y connecter mais certaines des terminaux ont également été conçu pour pouvoir se connecter à internet, c’est le cas actuellement avec les téléphones mobiles de troisième génération.
II.4-Les différentes sortes de réseau de télécommunication : leurs avantages et inconvénients
Les réseaux de communication permettent au monde entier de s’interconnecter, de s’échanger des informations, de rester en réseau au moment voulu. Les bienfaits de ces réseaux touchent toute la catégorie ou la classe d’activités de l’Homme, d’un pays entier. Son rôle est de promouvoir une communication continue et de remédier à l’isolement.
Il existe différentes sortes de réseaux de télécommunication et chacun a son propre avantage et inconvénients, leur action est aussi différente selon qu’il agisse au niveau d’une société ou au niveau mondial touchant toute la population d’un pays.
Il a été exposé auparavant que pour le fonctionnement de l’entreprise que ce soit entre les employés internes de l’entreprise qu’entre l’entreprise et ses collaborateurs, il existe deux sortes de réseau informatique qui s’emploient au niveau d’une entreprise : le réseau intranet et le réseau extranet. L’intranet permet de relier tous les ordinateurs de l’entreprise permettant d’offrir à tous les employés les données nécessaires pour le fonctionnement de l’entreprise, le réseau reste à l’intérieur de l’entreprise et ceux qui n’en sont pas les employés n’auront pas d’accès sur les données. Par contre, le réseau extranet permet de relier le serveur d’une entreprise donnée au réseau extérieur permettant l’ouverture de l’entreprise à d’autres et surtout à ses clients.
A part ces réseaux qui permettent l’interconnexion des entreprises, et pouvant être employés aussi entre particuliers, il existe un autre réseau de télécommunication, le plus important de tous, le réseau internet qui marche à l’aide de l’emplacement des câbles et des satellites émetteurs de signaux et permettent d’interconnecter le monde entier. L’histoire du réseau de télécommunication ne s’arrête pas là, les réseaux téléphoniques en font partie, c’est le réseau qui permet l’interconnexion du monde entier à l’aide des appareils électroniques mobiles ou fixes et qui permettent à tout le monde d’appeler ou d’envoyer des sms en dehors ou dans son territoire même. Ces deux autres réseaux précités apportent beaucoup d’avantages mais aussi des risques en ce qui concerne l’information en générale.
II.4.1-Le réseau de télécommunication dans le fonctionnement d’une entreprise
Il existe deux sortes de réseau informatique qui peuvent être utilisés pour mener à bien le fonctionnement d’une entreprise, ces deux systèmes sont utilisés par toutes les entreprises africaines
Intranet et extranet sont deux notions qui sont distinctes mais complémentaires. Ces deux notions concernent à la fois le fonctionnement de l’entreprise.
Le fonctionnement interne d’une entreprise, en général, nécessite un système d’information qui permet de faciliter la prise de décision au sein de l’entreprise elle même, c’est à dire, une communication entre l’employeur et les employés ou entre les employés eux même. La gestion de cette communication interne doit être assurée par la mise à disposition des outils de communication comme le réseau informatique interne de l’entreprise par exemple. Une bonne communication entre les employés et l’employeur est obligatoire pour la réussite d’une entreprise. On parle d’intranet, l’usage du réseau est consacré à un nombre limité de personnes qui emploie la même technique de travail, il s’agit d’utiliser les technologies de l’internet pour développer la communication interne d’une entreprise.
L’extranet est le réseau de télécommunication qui unit l’entreprise à ces collaborateurs de travail, c’est comme une sorte d’intranet étendu. Tandis que dans l’intranet, le réseau ne sort pas de l’entreprise et est limité aux employés qui se trouvent dans l’enceinte même, l’extranet concerne soit les employés qui exercent leur tâche en dehors de l’entreprise (les employés nomades) soit les fournisseurs et les clients.
Pour ces deux réseaux, les principes sont les mêmes, les objectifs sont les mêmes mais l’extranet à la différence de l’intranet relie les systèmes informatiques de plusieurs structures.
II.4.1.1-Importance des réseaux intranet et extranet pour l’entreprise
4.1.1.1-La communication interne et son importance
L’évolution d’une entreprise nécessite une technique de communication performante. La valeur d’une entreprise se concrétise dans sa prise de décision, or, afin de mettre en œuvre une décision prise par la hiérarchie, l’information des employés est capitale, ils doivent être placés au cœur de cette décision. Cette information garantit la bonne marche de l’entreprise, les employés ne peuvent travailler sans information complète, cela nuirait à l’entreprise elle même. Par conséquent, une entreprise qui ne dispose pas de communication interne ou qui dispose d’une communication interne faible s’expose à une faillite. Ceci s’explique par le fait que les salariés se renseignent ailleurs alors que les informations requises peuvent être contradictoires ou même données par des concurrents et l’exercice des tâches sera fait dans le doute, ce qui entraînerait le déclin possible de l’entreprise.
Des supports peuvent être utilisés par toute entreprise pour pouvoir mettre en place une bonne communication interne. L’intranet fait partie de ces supports pouvant être utilisés, toutes les informations seront centralisées et les employés n’auront pas de difficulté à collecter des informations et à s’échanger des données. Quant à l’extranet, une meilleure communication entre l’entreprise et ces collaborateurs comme les commerciaux ou les fournisseurs est assurée.
4.1.1.2-Utilité de la mise en réseau d’une entreprise
Lorsqu’on parle de réseau, on parle aussi de partage. Les fichiers et les données sont stockés dans un serveur qui les partage à tous les autres ordinateurs de la société. Les données peuvent être partagées d’un utilisateur à l’autre sans besoin de se déplacer ou de les stocker d’abord dans un CD. Ce partage facilite la communication entre les employés et offre une rapidité dans le travail. Les logiciels de comptabilité ou de gestion sont le plus souvent employés en réseau afin d’exercer un contrôle de la gestion et du compte de la société, comme le logiciel sage ou ciel comptabilité.
De plus, la mise en réseau permet la sauvegarde des fichiers perdus dans les autres ordinateurs par le biais du serveur central, tous les fichiers sont centralisés. Les logiciels présents dans les autres machines peuvent se perdre facilement suite à la présence de virus par exemple, pourtant, ceux-ci sont sécurisés dans le serveur central par le biais d’un antivirus réseau et d’ailleurs, l’entreprise dispose d’un responsable réseau qui sera chargé de sauvegarder automatiquement tous les fichiers de chacun des utilisateurs.
Actuellement, toutes les entreprises africaines intègrent la mise en réseau pour le développement de sa communication interne, vu l’importance de cette technologie.
4.1.1.3-Les services offerts par intranet et extranet
Les utilisateurs au sein d’un réseau bénéficient des différents services qu’intranet puisse mettre en œuvre. Ces services sont choisis par les administrateurs réseau selon les besoins de la société mais les principaux services sont plusieurs. Le courrier électronique permet aux employés de s’échanger des idées, de s’émettre des consignes, de se renseigner sur le suivi d’un dossier, il permet aussi à l’employeur de donner des informations générales ou spécifiques, de donner des ordres. Les nouvelles et les programmes au cours d’une semaine ou d’un mois peuvent être partagés en réseau. De même pour le partage des données de l’entreprise, chaque utilisateur y aura accès à chaque fois qu’il se trouve dans le besoin. L’entreprise peut également procéder à un travail de groupe, ce qui accélère l’exercice des tâches.
II.4.1.2-Les avantages et les inconvénients du réseau intranet et du réseau extranet
Les réseaux informatiques que ce soit en intranet ou en extranet présentent les mêmes avantages et les mêmes inconvénients, dans la théorie, mais c’est la pratique qui fait la différence.
4.1.2.1-Les avantages procurés par l’intranet et l’extranet
Intranet et extranet procurent plusieurs avantages qu’une entreprise puisse exploiter pour l’évolution de son activité. Ces avantages tournent autour de la communication interne de l’entreprise, notamment, la centralisation et le partage mais il existe d’autres avantages qui touchent l’entreprise en général.
4.1.2.2-La centralisation des données dans un serveur
Il a été dit auparavant que le but de la mise en réseau est de pouvoir accéder aux bases de données et d’informations au sein d’une entreprise donnée. Le rôle du serveur est de stocker ces bases de données afin que chaque utilisateur puisse avoir une copie, toutes les modifications déployées par un utilisateur quelconque sur une donnée précise ne seront pas prises en compte par le serveur central. La base de donnée originale reste donc à l’état initial mais chacun peut l’utiliser ou le modifier de son propre chef, la base de donnée dans le serveur central reste la même. Mais dans le cas ou les modifications apportées touchent la base de donnée dans son contenu et doivent être prises en compte par tous les utilisateurs, une configuration de chaque poste est nécessaire, une configuration qui permet à l’utilisateur de consulter et de modifier la base de donnée originale.
Par cette centralisation des bases de données, la sauvegarde des fichiers ou des tâches sont parmi les avantages de la mise en réseau à l’intérieur de l’entreprise. Dans le cas de coupure de courant par exemple, très fréquent en Afrique, les machines peuvent être endommagées et les fichiers seront perdus, le réseau intranet par le biais du serveur sauvegarde les fichiers et les données présents dans chaque ordinateur de la société.
4.1.2.3-Les apports du partage
La mise en réseau permet le partage de données et le partage des matériels. Le partage opéré par intranet ou par extranet offre beaucoup d’opportunité à l’entreprise.
Le partage procure une économie financière pour l’entreprise car au lieu d’acheter plusieurs matériels informatiques, scanners, imprimantes, modems, un seul peut suffire lorsque les utilisateurs sont mis en réseau alors que l’installation d’un réseau sur le poste de chaque utilisateur n’atteint pas le coût engendré par l’achat de 4 ou 5 scanners.
Le partage procure également un gain de productivité car la transmission des données entre deux collègues ne nécessitent que très peu de temps et sans complication. Le fait est qu’en l’absence de réseau, lorsqu’un collègue a besoin d’un fichier qui est présent dans le poste de l’autre, il doit d’abord le transférer dans un disque amovible ou dans une disquette, or, la capacité de sauvegarde du disque amovible ou du disquette est limitée, ce qui poserait un problème si le document est volumineux. De même, les disques amovibles peuvent être reconnus ou non par un poste donné, il pourrait aussi y avoir une transmission de virus. Or, lorsque les deux collègues sont reliés en réseau, il suffit de mettre le fichier dans un endroit qui sera accessible par l’autre utilisateur. Il n’y pas tout simplement gain de productivité mais aussi un gain de temps et beaucoup de facilité.
Pour les canaux de communication reliés par extranet, les clients et les fournisseurs bénéficient largement des avantages, à la seule condition d’avoir une authentification pour l’entrée en réseau.
La mise en réseau de l’entreprise avec ces collaborateurs lui permet de créer de la valeur. Ces collaborateurs peuvent être les commerciaux, les fournisseurs, les clients et les partenaires. Les commerciaux peuvent, au cours de leur déplacement être en possession des fichiers jugés utiles ou de toutes modifications de données prises en leur absence. Ce système leur permet de progresser rapidement dans la vente des produits de la société et surtout de satisfaire au plus vite la clientèle. Le réseau permet aussi à ces derniers de discuter directement sans se déplacer au patron et la prise de décision est plus rapide que celle prise d’une manière traditionnelle.
Concernant les clients, ils peuvent consulter les informations sur les nouveaux produits, faire leur achat à distance à travers un compte client leur permettant d’effectuer cet achat. Le réseau informatique extranet offre une satisfaction assurée aux clients puisqu’ils sont en relation direct avec le personnel de l’entreprise et la stratégie globale de la société est visible en réseau. Le client aura son propre compte au sein de l’entreprise, ce qui conduit à la fidélisation de la clientèle. De même, l’entreprise, par le biais du réseau peut informer la clientèle de tout changement que ce soit sur le paiement, sur la nouvelle stratégie que sur toute autre cause. Les besoins du client sont pris en compte de façon à ce qu’il peut émettre des idées, des commentaires, des indications ou des suggestions sur tel ou tel produit. Pour ce fait, il doit avoir un nom d’utilisateur et un mot de passe.
Quant aux fournisseurs, la mise en réseau de l’entreprise avec ces derniers permet une bonne connaissance mutuelle. Le personnel de l’entreprise n’a pas besoin de se déplacer pour rejoindre le fournisseur ou faire un appel téléphonique, il suffit de passer la commande via le canal de communication leur reliant. Un appel téléphonique par exemple peut engendrer des malentendus sur le nombre de produits voulus, le fournisseur peut ne pas être joignable au moment de l’appel alors qu’avec le réseau informatique, le fournisseur verra la commande au plus tard en 24h. Les deux collaborateurs peuvent aussi s’échanger ou se partager des ressources pouvant être très avantageux pour les deux parties.
La mise en réseau permet aussi un échange d’expérience entre plusieurs services, plusieurs structures.
4.1.2.4-Les avantages procurés à l’entreprise
Une entreprise qui intègre le réseau pour son fonctionnement en général gagne beaucoup plus de bénéfice face à l’évolution de son activité, cela concerne la prise de décision. Une fois le réseau mis en place, le partage se fait facilement, la circulation des bases de données entre les utilisateurs garantit une information assurée pour tous, la communication interne est donc assurée. Dans ce cas, l’exercice des tâches est rapide, la communication ne pose aucun doute et permet automatiquement une prise de décision rapide. Les fournisseurs et les clients auront plus de confiance à l’entreprise et ce lien créé entre eux permet une continuité et une évolution pour l’entreprise.
De même, la mise en réseau permet d’améliorer la qualité de la prestation rendue.
II.4.1.3-Les inconvénients du réseau intranet et du réseau extranet
Malgré les avantages précités, le réseau local présente aussi des inconvénients quant à son installation ou son dépannage ainsi qu’au concept de l’échange virtuel.
4.1.3.1-Une installation et un dépannage complexe
La mise en place d’un réseau est complexe, elle n’est pas à la portée de tous, pour une installation de réseau ou pour un dépannage quelconque en la matière, il est toujours obligatoire de faire appel à un spécialiste en réseau. Or, une société possède en moyenne plus de 10 ordinateurs et pour la mise en réseau de tout le système, le fonctionnement nécessite un personnel qualifié. En l’absence de réseau par ailleurs, chaque utilisateur peut arriver à dépanner son machine en cas de problème. C’est cette complexité qui est le principal inconvénient du réseau puisqu’en présence de panne d’un ordinateur, l’entreprise toute entière peut être embêtée sans compter son effet sur les clients.
Pour l’extranet, l’accessibilité est soumise à quelques règles d’authentification et parfois, les conditions exigées pour cet accès ne sont pas appréciées par tous et certains clients préfèrent se mettre hors réseau.
4.1.3.2-Le problème de l’échange virtuel
En présence de réseau, les utilisateurs qui sont tous employés dans la même société ne communiquent plus d’une manière réelle, toute la communication se passe en mode virtuel. Le déplacement n’est plus à l’ordre du jour en présence d’un réseau et les rapports humains sont quasi-inexistants, les employés se voient de moins en moins, il n’y a plus de contact que virtuellement alors que le contact humain est nécessaire et primordial dans une société. Le contact réel permet d’instaurer la convivialité et l’esprit d’équipe. De plus, lors d’une communication via-réseau, chacun peut avoir une idée qui ne coïncide pas à celle de l’autre, il peut y avoir des incompréhensions mais aussi des malentendus. Mais ce problème peut être réglé par une réunion qui permet la rencontre du personnel.
4.1.3.3-Le problème de sécurité
Le réseau a pour but le partage, ce qui veut dire qu’il existe beaucoup de données personnels à la société, des fichiers sensibles ou qui doivent être tenus en secret. Or, tous ces fichiers sont visibles par tous ceux qui sont liés en réseau, le risque de fuite est maximum, le personnel peut être tenté de les divulguer à l’extérieur de l’entreprise. La sécurité de l’entreprise en général est dans ce cas en danger.
Le risque est plutôt majeur dans le réseau extranet puisque la surface est plus étendue et malgré le système d’authentification, l’emploi de nom d’utilisateur et de mot de passe, les arnaques trouvent toujours leur place et les relations entre l’entreprise et ses collaborateurs se trouvent compromises par exemple en cas de fuite de dossier personnel.
II.4.2-Le réseau informatique dans la relation d’un pays avec le reste du monde : internet et les réseaux téléphoniques
L’environnement externe est constitué par tout ce qui est à l’extérieur d’un pays, on parle de l’environnement qui est en dehors du fonctionnement interne de l’entreprise, son ouverture au grand public, et aussi de la relation d’un pays donné avec les autres pays du monde ainsi que de sa population entre elle. Une entreprise qui a une meilleure communication interne mais qui ne s’ouvre pas au grand public, qui n’est pas connu d’un grand nombre de public ne pourrait jamais marcher puisque la clientèle peut diminuer malgré le réseau extranet et c’est par le réseau internet qu’il faut attirer de nouveaux clients, de même pour un pays. L’internet constitue donc le réseau informatique mondial. C’est le plus important du monde des réseaux puisque toute communication part de l’étranger, part de l’extérieur. Les informations venant de l’extérieur nourrissent celles de l’intérieur, c’est le réseau de télécommunication.
4.2.1- Les apports de l’internet dans le développement d’un pays
Internet est actuellement un outil de gestion et d’administration qui a une place cruciale dans le développement d’un pays, il est devenu une source de revenu profitable pour plusieurs individus et réduit le nombre du chômage d’un pays donné. Il permet aussi de collecter des informations que ce soit pour une simple information que pour un enseignement à distance.
Une entreprise peut utiliser internet pour faire de la publicité pour ses produits ou pour faire connaître ses activités. Les informations destinées au grand public peuvent être publiés sur internet. De même, internet permet l’achat et la vente à distance, il permet aussi de s’échanger des informations.
L’entreprise peut créer son propre site web dans lequel une historique, les activités, les produits, tout ce qui concerne l’entreprise sont à insérer. Ce réseau informatique aide largement l’entreprise, en plus, il permet à l’entreprise de se faire connaître dans le monde entier, il suffit pour les internautes de taper comme mot clé le domaine d’activité et le nom de la société apparaîtra.
Le rôle de l’internet est en conclusion le développement de l’entreprise et du pays même, il assure sa notoriété et son expansion. Ce réseau permet l’ouverture d’une société qui se trouve même dans un pays éloigné à d’autres pays du monde.
Par le réseau d’internet, des outils de service sont à la disposition de toute entreprise, les mails, les discussions instantanées, les vidéos, les images et beaucoup d’entre encore. Deux personnes peuvent conclure un contrat en réseau, l’autre au Gabon et l’une en France, par le biais de skype par exemple. Les signatures peuvent être envoyées après scan par mail. Mais pour une meilleure réussite de cette technologie, une connexion internet à haut débit est plus que nécessaire. La connexion relie deux pays en temps réel. En plus, un gain de temps et un gain d’argent sont fournis par internet, le frais de connexion est moindre par rapport au frais de poste par exemple pour l’envoi d’une lettre. De même, l’internaute est rassuré de l’arrivée du mail à son destinataire même si celui-ci a éteint son ordinateur tandis que lors de l’envoi d’une lettre par courrier traditionnel, on n’est pas sur de la réception, il se peut que le destinataire a changé d’adresse ou n’est pas là durant quelques temps et l’information pourrait se perdre facilement. En plus, le mail arrive en temps réel.
Internet aide également dans la lutte contre le chômage, c’est un outil créateur d’emploi. Ses avantages ne s’arrêtent pas à ce stade de l’emploi, il favorise l’éducation de tous, c’est le seul institut qui ne fait pas de discrimination d’âge, tout le monde peut approfondir ses connaissances à l’aide des informations requises par internet. Il intervient aussi dans le domaine de la santé, de la culture, en somme, dans toutes les catégories d’activité. De ce fait, le développement d’un pays peut être commencée avec internet et ceci grâce aux réseaux de télécommunication qui permettent cette interconnectivité. Le principe en matière d’information est qu’elle est meilleure et profitable lorsqu’on peut l’acquérir à un moment voulu avec un coût moyen et accessible à tous.
Ces avantages forcent à conclure que pour le développement d’un pays, l’information doit être concrète et doit arriver au moment voulu, le coût doit tenir compte de l’attente et des besoins de tous, la solution est celle d’un réseau de communication de haute capacité et de prix compétitif. Chacun doit en profiter pleinement.
4.2.2- Les risques liés à l’internet
L’internet présente pourtant un innombrable risque pour l’entreprise, les arnaques sont actuellement au centre de toutes les discussions. Les internautes hésitent à faire des achats sur internet à cause des entreprises qui créent des sites web et font de la vente alors qu’elle n’existe même pas dans la réalité. Le vrai problème n’est pas là puisqu’on parle de réseau informatique. Le vrai problème réside toujours dans la sécurité des mails, des fichiers envoyés. Les pirates sont présents partout, le problème de ce réseau est que les données informatiques que l’on échange par courrier électronique peuvent se propager et va créer une grande insécurité tant pour l’entreprise que pour le client en réseau avec l’entreprise. Les vols de données informatiques sont punis par la loi mais c’est encore une législation qui reste floue.
Il existe donc des risques de perte de fichiers, de divulgation intentionnelle d’informations tenues secrètes. Il arrive aussi, dans les pays Africains par exemple, que les internautes ne disposent pas de connexion internet à domicile et doivent se connecter dans un cyber pour pouvoir envoyer un mail contenant des fichiers ou des informations importantes, l’internaute oublie de fermer sa session et par cette imprudence, le client suivant pourrait être tenté de fouiller dans les messages envoyés, d’où la divulgation de l’information. Ce risque touche en même temps toutes les catégories d’internautes, que ce soit en entreprise que pour les particuliers.
Du côté juridique, les documents du réseau n’ont pas la même force probante que ceux du circuit traditionnel. Tous les documents électroniques peuvent être copiés, transférés, utilisés ou téléchargés facilement de façon illégale, donc, il n’y pas non plus de sécurité juridique. En cas de litige ayant comme source le réseau internet, le problème de territorialité s’impose, on ne sait pas quelle loi nationale appliquer.
Ces risques ne touchent pas seulement les entreprises mais tout un pays, comme le cas des informations diffusées par Wikileaks. Les réseaux de télécommunication doivent être sécurisés et protégés par le pays qui le met en place, les satellites sont surveillés par des comités spécialisés, de même pour les câbles et les autres supports réseau.
Tous les pays du monde sont rattachés par les réseaux de télécommunications et ce système règlemente la vie quotidienne de tous les citoyens du monde. D’autres pays disposent de réseau de communication de haute capacité grâce aux moyens préconisés pour son fonctionnement, certains ont un réseau de capacité moyenne et quelques de capacité faible. Qu’en est-il de l’Afrique ?
III-LA PLACE DU RESEAU INFORMATIQUE EN AFRIQUE ET LES PROBLEMES S’Y RATTACHANT
Du fait que le stage a été effectué dans un pays Africain, au Gabon, il est primordial de voir la place que tient le réseau informatique en Afrique afin d’analyser les problèmes que rencontrent les pays africains, les entreprises africaines et surtout toute la population africaine.
Le réseau de télécommunication permet l’interconnexion de l’Afrique au reste du monde mais également celle de sa population entre elle. Le réseau est donc nécessaire et primordial pour le développement d’un pays comme les pays africains. Le réseau de télécommunication renferme toutes les technologies qui permettent une communication entre deux personnes même éloignées, comme les téléphonies, l’internet et les messageries instantanées.
III.1- La place du réseau de télécommunication en Afrique
1.1- L’évolution du réseau de télécommunication dans les pays Africains
L’Afrique était toujours en retard par rapport aux nouvelles technologies de la mondialisation à cause de son économie. Parmi ces technologies, le réseau informatique est à l’origine de toute communication entre des pays éloignés, à commencer par les réseaux téléphoniques allant jusqu’à la naissance d’internet. Cette communication est possible grâce aux câbles et aux satellites qui permettent la mise en réseau des différents pays. Or, pour pouvoir mettre en place ces technologies, un grand investissement est obligatoire. Les gouvernements africains ont mis beaucoup de temps à trouver des moyens de mettre en place des câbles ou des satellites pour être connecter au reste du monde. La téléphonie mobile a suscité une grande évolution dans les pays africains, le réseau de télécommunication en la matière est en croissance mais des zones enclavées ne sont toujours pas atteints par les réseaux. Concernant l’internet, le réseau atteint toutes les grandes villes et le même problème que pour la téléphonie touchent les zones enclavées. Actuellement, 60% de la population africaine se connecte sur internet.
Ce sont les réseaux captés par radiofréquence qui sont en croissance en Afrique et c’est la téléphonie mobile qui intéresse la population puisque le coût n’est pas aussi élevé que celui de l’internet. Durant ces dernières années, le nombre des abonnés en téléphonie mobile ne cessent de s’accroître, c’est devenu un facteur de développement pour l’Afrique, c’est la connexion via internet qui reste le souci majeur des africains.
En Afrique, l’évolution de la télécommunication ne concerne pas toutes les technologies de communication électroniques.
1.2- L’emploi des technologies de communication en Afrique
La population africaine s’intéresse massivement aux technologies de communication mais l’investissement est limité à cause du revenu mensuel moindre. L’emploi des cellulaires touche presque toute la population mais l’appel vers l’international reste encore rare à cause de la cherté du frais de communication.
L’internet trouve une place croissante seulement dans les grandes villes, les zones éloignées manquent toujours d’infrastructures et l’émission du réseau n’atteint pas encore les territoires éloignés de la ville. Les entreprises africaines limitent leur connexion internet et préfèrent mettre en place des réseaux internes comme l’intranet et l’extranet. Pour les particuliers, la connexion internet à domicile n’est pas accessible à tous, comme dans les pays développés comme l’Europe et les Etats Unis. Pour pouvoir se connecter, il faut se déplacer dans les cybercafés.
III.2- Les problèmes rencontrés par l’Afrique en matière de réseau de télécommunication
Les réseaux de communication sont difficiles à cerner du fait que cela touche tous les pays du monde. Un pays donné se doit être connecté aux autres pays. Le réseau permet une communication rapide et efficace entre différents pays et c’est devenu un outil important de développement.
L’Afrique est un continent qui s’est toujours trouvé en retard par rapport aux autres pays du monde, surtout en matière de technologies nouvelles, plusieurs pays de ce continent sont sous développés et la mise en place d’un réseau de télécommunication s’avère important pour leur développement.
Certes, les réseaux de télécommunications existent bel et bien en Afrique mais leur fréquence est moindre par rapport à ceux des pays développés. C’est pourquoi l’Afrique rencontre toujours des problèmes majeurs face aux technologies pouvant être mis en réseau. Les pays Africains ne disposent pas d’internet haut débit et le coût de l’internet est relativement cher, les réseaux en matière de téléphonie sont moyens, divers lieux, même dans les grandes villes ne sont pas couverts.
2.1- Les causes générales de la faible connectivité de l’Afrique aux réseaux de télécommunication
Les problèmes rencontrés par l’Afrique pour le secteur de la communication sont volumineux et les causes sont plusieurs, allant des accords internationaux jusqu’aux causes spécifiques qui sont relatives aux moyens qui sont à la disposition des Etats africains.
2.1.1- Absence de l’Afrique dans les négociations mondiales
Le système des réseaux de télécommunication permet d’interconnecter le monde entier. Les décisions concernant ce système devraient être discutées entre tous les pays du monde pour que chacun puisse bénéficier pleinement des avantages procurés par ce dernier. Or, la culture de domination règne toujours, ce sont les pays développés qui prennent les décisions et les pays sous développés comme ceux de l’Afrique en subissent les conséquences. Cette domination des pays développés comme l’Europe et les Etats Unis sur le secteur des télécommunications s’exerce par différents moyens et qui font d’eux les rois des réseaux et des informations mondiaux car ils ont le pouvoir de mettre en cause les accords internationaux et d’influencer les agences internationales.
2.1.2- La dépendance des pays Africains aux opérateurs internationaux
Dans le secteur de la télécommunication, l’Afrique dépend totalement des opérateurs internationaux. Etant formé par plusieurs pays pauvres, les gouvernements africains ne peuvent investir pour l’achat d’un câble ou d’un satellite, ni même pour la production, pour interconnecter sa population. Les pays africains doivent attendre les investisseurs ou les bailleurs de fonds pour permettre la mise en place d’une couverture réseau.
80% des fournisseurs d’accès, que ce soit en matière de téléphonie qu’en matière d’internet sont des fournisseurs étrangers.
De même, la lutte contre la pauvreté est d’abord la priorité des gouvernements africains, tous les investissements sont focalisés sur les produits de première nécessité, le secteur télécommunication reste en dernière position.
2.1.3-Le vide juridique en matière de télécommunication dans les pays Africains
En Afrique, les lois sur la télécommunication ne trouvent pas une application concrète du fait de leur ancienneté, malgré la naissance des nouvelles technologies qui permettent de mettre la population en réseau, les lois ne subissent même pas des modifications. Ce qui attire l’attention de l’Etat est seulement les lois qui concernent les taxes et les impôts, la télécommunication n’est pas leur priorité.
Les lois sur la télécommunication ne concernent que les opérateurs et les obligations diverses ne sont pas prises en compte, comme par exemple, il n’y a pas de dispositions relatives aux fournisseurs d’accès internet ni des conditions à tenir en compte lors d’un emplacement des terminaux.
2.2- Les causes techniques de la mauvaise connexion aux réseaux mondiaux
Les autres causes sont liées aux moyens matériels et aux moyens humains ainsi qu’aux problèmes engendrés par les aléas naturels.
2.2.1- Manque de moyens matériels : problème d’infrastructure
L’Afrique ne dispose pas des moyens matériels adéquats pour la mise en place d’un réseau ni pour son entretien. Toutes les technologies et les supports informatiques puisent leur source dans un pays autre que les pays Africains, l’importation est toujours à l’ordre du jour lorsque cela concerne le secteur de la télécommunication. Parfois même, les supports technologiques importés par les pays Africains sont des supports de qualité moyenne, ce qui ne permet pas d’établir un système à long terme, comme les émetteurs et les récepteurs par exemple.
Cependant, pour pouvoir fournir un service adapté aux besoins du public, il faut être en possession d’un équipement performant qui permet de diffuser et de transporter les signaux. Et tout cela nécessite des infrastructures qui sont adaptées aux exigences de la télécommunication
Concernant le réseau de télécommunication en lui-même, les câbles et les satellites viennent également des pays étrangers, la mise en place de ces réseaux nécessite un investissement majeur de la part du pouvoir étatique. Or, les ressources ne suffisent pas à financer de tel projet et tout dépend des opérateurs étrangers et des aides étrangers.
Les câbles téléphoniques qui couvrent les pays africains sont largement insuffisants et n’arrivent pas à couvrir tous les endroits du continent, surtout ceux qui sont reculés dans la brousse. Parmi les différentes sortes de satellites et des câbles qui sont éparpillés dans le monde pour la transmission d’un réseau informatique mondial, seule la moitié couvre l’Afrique, il existe certains pays qui ne sont couverts que par un satellite dont la fréquence ne suffit pas à établir une bonne connexion. C’est surtout les pays africains francophones qui sont les plus touchés par le problème de réseau de communication.
Pour les entreprises africaines, les outils informatiques sont insuffisants, il peut arriver que la moitié des employés ne disposent pas d’un ordinateur à leur disposition ou travaille sur des matériels endommagés. Même si l’entreprise intègre le système du réseau intranet ou extranet, la maintenance et le dépannage sont dérisoires à cause du manque de moyens matériels. Une entreprise africaine se prive facilement d’une connexion internet à cause de la relative cherté du service.
Les pays Africains francophones ne disposent pas également de points d’échange internet, les connexions doivent transiter par l’international alors que le passage par cette passerelle internationale serait très cher. Si un pays possède un point d’échange internet, sa connexion reste au niveau local et lui permet d’avoir un coût moyen.
Le continent africain ne maitrise pas la fabrication de matériel permettant d’utiliser de façon rentable la nouvelle TIC, c’est pour cette raison que les problèmes subsistent au niveau des NTIC pour les africains.
2.2.2- Manque de moyens humains
Cette cause concerne plutôt les réseaux locaux et touche particulièrement les entreprises qui ont un siège social dans des pays africains comme l’entreprise Colas Gabon.
Le problème puise sa source dans la formation dispensée par l’Etat. Les formations qui sont disponibles en Afrique sur le secteur de la télécommunication sont encore rares et même s’il en existe, le manque de pratique affecte le secteur tout entier.
Pour approfondir au mieux le secteur télécommunication, les intéressés préfèrent aller étudier dans des pays ou l’enseignement est plus performant. Les sortants en ingénieur télécommunication de l’école polytechnique à Madagascar par exemple, n’arrivent à s’intégrer dans le monde professionnel dans son propre pays, d’ailleurs, l’application de la formation ne se fait même pas si on travaille dans une entreprise dans le pays. Les ingénieurs préfèrent chercher une bourse extérieure et servir les autres pays au lieu de servir le sien.
Dans une entreprise africaine, 90% du personnel d’une direction informatique n’est même pas expérimenté en la matière, les chefs d’entreprises préfèrent embaucher ceux qui n’ont pas beaucoup de diplôme pour ne pas payer un salaire élevé, ce qui ne sera pas le cas s’il embauche un ingénieur en informatique ou en télécommunication. Parfois, le personnel informatique est tout simplement insuffisant pour gérer tout un réseau informatique reliant toute l’entreprise, comme le cas des 4 personnes pour la gestion du réseau informatique de 10 000 employés. Or, la maintenance de tout un réseau intrant et extranet doit être assuré par plusieurs personnes selon le nombre des postes qui sont mis en réseau.
2.2.3- Les problèmes engendrés pas les aléas naturels et l’impossibilité d’extension des réseaux dans les zones rurales
Le climat d’un pays doit être pris en compte lors de l’installation d’un réseau le reliant à d’autres pays ou reliant sa population. Le problème en Afrique est que le climat est très varié et la plupart des pays africains ont des climats humides et tempérés. Dans ce cas, le réseau, que ce soit en matière de téléphonie, de médias comme les ondes de captation des chaînes télévisées et radios qu’en matière d’internet n’arrive pas à offrir une connexion continue. En saison de pluie par exemple, les catastrophes naturelles dans plusieurs pays africains sont violentes, les câbles lâchent et la connexion s’affaiblit. Il est à noter que la force d’une connexion donnée dépend de différents facteurs, il existe des facteurs qui l’affaiblissent comme les bois par exemple, et plusieurs autres encore.
La mise en place d’un câble est fonction de la météo du pays de l’emplacement, de même pour le satellite, vu le climat tropical de plusieurs pays africains, les risques ne sont pas à négliger.
En Afrique, les zones rurales ne peuvent avoir accès aux réseaux de télécommunications puisqu’il n’existe pas d’alternative aux satellites internationales. Cependant, la majorité de la population africaine vit dans les zones rurales et le transport de données est quasiment impossible.
2.2.4- Insuffisance des réseaux câblés et cherté des réseaux satellitaires
D’une manière générale, la construction d’un réseau de communication électronique se fait par des réseaux câblés, pour l’Afrique, le câble est insuffisant, voire même inexistant puisque les réseaux câblés n’arrivent pas à desservir toutes les villes. Cette insuffisance de câble ne permet pas d’établir une ligne fixe opérationnelle, il existe des endroits un peu éloignés de la ville et ne sont pas desservis par les réseaux câblés de par le fait qu’ils sont en nombre insuffisant et de fréquence moyenne. Les africains préfèrent utiliser les téléphonies mobiles, les abonnés à la ligne fixe sont réduits en nombre.
Cette insuffisance a encore une autre répercussion, celle de l’impossibilité d’avoir un accès réel à la bande fixe, l’ADSL existe en Afrique mais son emploi est tout autant limité que les réseaux câblés, les endroits qui ne peuvent être desservis par les câbles de ligne fixe ne peuvent installer une connexion ADSL dans la zone éloignée. Ce qui nous pousse à conclure que le faible développement du réseau fixe en Afrique ne permet pas la constitution d’un réseau ADSL solide. Pourtant, seul le réseau via ADSL qui est à la portée des pays africains, les autres réseaux engendrent des coûts très élevés.
D’un autre côté, le principal problème posé par les connexions satellite est la location obligatoire d’une bande passante, dont le prix est extrêmement élevé. Par ailleurs, la qualité de l’accès au réseau global est liée à la météo, bien que les paraboles en bande C utilisées soient moins sensibles aux orages que les satellites Ku. Cette connexion satellite constitue un véritable goulot d’étranglement et il est encore impossible pour l’Afrique de bénéficier des services multimédia en ligne en provenance de l’étranger.
2.2.5- Analyse comparative de la couverture satellitaire mondiale
Les tableaux qui vont suivre vont permettre d’avoir une vision générale sur les couvertures satellites à travers le monde y compris celles de l’Afrique.
Tableau 01. Couverture des Satellite Utilisées par Continents en Pourcentage en 2004 – 2010
Satellite | ||||||||||||
Continents | AMC-12, IS 904, Yamal 202, NSS 6 | Eutelsat W 6 | Express AM1 | Hellas-Sat 2 | Hispasat 1D | Intelsat IS-10 | Intelsat IS-14 | NOUVEAU SATELLITE NSS-7 | NSS 703 | Satellite W3A d’Eutelsat | Telstar 11N | Total |
Afrique | 0,28% | 1,42% | 1,42% | 0,28% | 0,00% | 7,93% | 6,23% | 1,13% | 0,00% | 9,63% | 7,93% | 36,26% |
Amérique | 0,28% | 0,28% | 0,00% | 0,00% | 3,68% | 0,00% | 0,00% | 4,53% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 8,78% |
Asie | 0,28% | 6,23% | 6,23% | 0,57% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 2,83% | 2,55% | 0,00% | 0,00% | 18,70% |
Asie Europe | 0,00% | 0,57% | 0,28% | 0,57% | 0,00% | 0,00% | 0,28% | 0,28% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 1,98% |
Europe | 0,28% | 2,55% | 2,55% | 1,70% | 0,00% | 0,00% | 1,42% | 0,57% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 9,07% |
Iles océan Indien | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,28% | 0,00% | 0,00% | 0,28% |
Océanie | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,57% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,57% |
Union Européenne | 0,00% | 6,80% | 6,52% | 5,95% | 0,00% | 0,00% | 5,10% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 0,00% | 24,36% |
Total | 1,13% | 17,85% | 17,00% | 9,07% | 3,68% | 7,93% | 13,03% | 9,92% | 2,83% | 9,63% | 7,93% | 100,00% |
Source : Lamit Company couverture par satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques.
Tableau 02. Couvertures Satellites par Etat en Afrique
Source : Lamit Company : couverture satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques.
Tableau 03. Couvertures Satellites par Etat pour l’Amérique
Satellites | |||||
Etats | AMC-12, IS 904, Yamal 202, NSS 6 | Eutelsat W 6 | Hispasat 1D | NOUVEAU SATELLITE NSS-7 | Total |
Brésil | 1 | 1 | 1 | 3 | |
Bolivie | 1 | 1 | 2 | ||
Colombie | 1 | 1 | 2 | ||
Costa Rica | 1 | 1 | 2 | ||
Nicaragua | 1 | 1 | 2 | ||
Panama | 1 | 1 | 2 | ||
Paraguay | 1 | 1 | 2 | ||
Pérou | 1 | 1 | 2 | ||
Venezuela | 1 | 1 | 2 | ||
Argentine | 1 | 1 | |||
Canada | 1 | 1 | |||
Chili | 1 | 1 | |||
Continent Américain | 1 | 1 | |||
Équateur | 1 | 1 | |||
Golfe du Mexique | 1 | 1 | |||
Guatemala | 1 | 1 | |||
Jamaïque | 1 | 1 | |||
Mexique | 1 | 1 | |||
República de Cuba | 1 | 1 | |||
Uruguay | 1 | 1 | |||
USA | 1 | 1 | |||
Total | 1 | 1 | 13 | 16 | 31 |
Source : Lamit Company couverture satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques
Tableau 04. Couvertures Satellites par Etat pour l’Asie
Source : Lamit Company couverture satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques
Tableau 05. Couvertures Satellites par Etat pour l’Asie Europe
Satellites | ||||||
Etat | Eutelsat W 6 | Express AM1 | Hellas-Sat 2 | Intelsat IS-14 | NOUVEAU SATELLITE NSS-7 | Total |
Russie | 1 | 1 | 1 | 3 | ||
Turquie | 1 | 1 | 1 | 1 | 4 | |
Total | 2 | 1 | 2 | 1 | 1 | 7 |
Source : Lamit Company : couverture par satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques
Tableau 06. Couvertures Satellites par Etat pour l’Europe en dehors de l’Union Européenne
Satellites | |||||||
Etat | AMC-12, IS 904, Yamal 202, NSS 6 | Eutelsat W 6 | Express AM1 | Hellas-Sat 2 | Intelsat IS-14 | NOUVEAU SATELLITE NSS-7 | Total |
Macédoine | 1 | 1 | 1 | 1 | 4 | ||
Suisse | 1 | 1 | 1 | 1 | 4 | ||
Albanie | 1 | 1 | 1 | 3 | |||
Bosnie-Herzégovine | 1 | 1 | 1 | 3 | |||
Croatie | 1 | 1 | 1 | 3 | |||
Moldavie | 1 | 1 | 1 | 3 | |||
Serbie et Monténégro | 1 | 1 | 1 | 3 | |||
Ukraine | 1 | 1 | 1 | 3 | |||
Russie | 1 | 1 | 2 | ||||
Continent Européen | 1 | 1 | |||||
Europe de l’est | 1 | 1 | |||||
Total | 1 | 9 | 9 | 6 | 5 | 1 | 31 |
Source : Lamit Company : couverture satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques
Tableau 06. Couvertures Satellites par Etat pour les Îles de l’Océan Indien et l’Océanie
Satellites | |||
Etat | NOUVEAU SATELLITE NSS-7 | NSS 703 | Total |
Territoire britannique de l’océan Indien | 1 | 1 | |
Total Îles Océan Indien | 1 | 1 | |
Australie | 1 | 1 | |
Nouvelle-Zélande | 1 | 1 | |
Total Océanie | 2 | 2 |
Source : Lamit Company : couverture satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques
Tableau 07. Couverture des Satellites par Etat pour l’Union Européenne
Source : Lamit Company : couverture satellite en Europe, Afrique, Moyen- Orient, Asie et Amériques
III.3- Les conséquences engendrées par les différents problèmes d’infrastructures
Les problèmes précités dans le cadre de la place du réseau de communication électronique en Afrique suscitent des conséquences qui peuvent être aussi considérées comme des problèmes en eux-mêmes. Ces conséquences sont liées au prix de la connexion et aux coupures de connexion, on parle particulièrement de l’internet.
3.1- Une connexion internet à faible débit
La majeure partie du temps, la connexion internet en Afrique subit un affaiblissement à cause du manque de matériels de communication présents sur les pays africains. La bande passante n’arrive pas à desservir convenablement les pays africains puisque les matériels de communication en possession des autres pays sont plus performants. A l’heure de pointe et à l’heure de travail des Etats unis par exemple, la connexion internet en Afrique est relativement faible et subit des coupures fréquentes, la coupure des courants accentue également cette faiblesse de la connectivité. De plus, à cause du fait que la connexion des pays africains doit passer par une passerelle internationale, la connexion est saturée et devient faible pour les pays africains. Tout ceci est dû aux moyens matériels qui sont à la disposition des pays développés pour développer leur réseau. Ils investissent beaucoup dans le secteur télécommunication, ce qui leur permet d’avoir une connexion illimitée et haut débit tout au long de la journée et même la nuit. Contrairement, dans les pays africains, l’investissement en matière de matériels de communication est moindre, ce n’est pas une priorité, la population ne s’intéresse pas massivement dans la matière.
En plus, 7 sur 10 des connexions de l’Afrique passent par l’Europe ou les Etats Unis et consulter un page web à partir d’un pays africain veut dire une connexion via satellite ou par câble sous marin.
3.2- Une connexion relativement chère
En Afrique, plus précisément dans les pays africains francophones, la concurrence en matière de TIC est très faible et même inexistante, les opérateurs sont encore en nombre insuffisant pour créer un prix compétitif. Un pays en Afrique n’abrite en moyenne que 4 opérateurs, ce qui ne peut en aucun cas développer une compétition vu le nombre des habitants. Ce manque de concurrence est un facteur qui engendre des coûts élevés.
D’un autre côté, le fait que la connexion internet des pays africains doit transiter par l’international, la connexion est chère car le pays africain ne peut garder le trafic local au niveau local. Parmi tous les pays africains, 15 seulement disposent d’un point d’échange internet et les pays africains francophones qui en disposent ne sont que la Côte d’Ivoire et le Congo, le reste demeure encore dans le système de la passerelle internationale.
L’abonnement à internet est alors d’un coût élevé et les internautes préfèrent aller dans les cybercafés ou la connexion est taxée par minute. De même, le revenu mensuel des citoyens africains est relativement faible, or, le coût de l’internet doit suivre le cours international et l’investissement fait pour l’installation du réseau et de tous les matériels requis. C’est ce faible revenu qui ne permet pas à la majeure partie des pays africains d’accéder à une connexion de coût moyen.
3.3- Le cas des téléphonies mobiles
Il est vrai que les réseaux captés par radiofréquence sont les plus utilisés en Afrique, c’est le cas de téléphonies mobiles, l’Afrique fait partie des pays qui utilisent le plus ce moyen de communication mais cela ne veut pas dire que ce réseau ne pose pas de problème. Les zones enclavées restent en dehors de toutes nouvelles technologies de communication en Afrique. La cause en est que même l’électricité n’existe pas dans ces endroits, donc, il n’y a pas moyen de constituer quoi que ce soit, la mise en place d’un réseau est donc quasiment impossible sauf si l’opérateur veut investir dans la mise en place de l’électricité et puis celle du réseau.
IV-LES SOLUTIONS ADOPTEES POUR L’AMELIORATION DU RESEAU DE TELECOMMUNICATION EN AFRIQUE
L’Afrique est un pays en voie de développement et qui s’efforce à trouver les moyens pour arriver à un développement durable, pour ce fait, la télécommunication fait partie de ces moyens de développement et doit être pris en compte par chaque Etat Africain.
Ce ne sont pas tous les pays Africains qui rencontrent des problèmes majeurs en matière de réseau de télécommunication, certains sont en avance considérable comme l’Afrique du Sud par exemple, ce pays est considéré comme un pays à forte croissance. Il doit servir d’exemple aux autres pays africains qui sont vraiment en reste en matière de télécommunication.
Certes, des solutions ont été déjà préconisées auparavant mais c’avèrent insuffisantes pour le développent de la télécommunication, notamment es réseaux informatiques, il est alors nécessaire de donner des suggestions à part les solutions qui ont déjà été mises en place pour remédier aux problèmes relatifs au coût de la communication en Afrique ainsi qu’à ceux relatifs au débit de la connexion, la solution se penche vers les supports électroniques permettant d’élaborer un réseau de communication adapté aux besoins de l’Afrique.
La première solution préconisée pour le développement de tous les réseaux de télécommunication concerne l’élargissement du réseau câblé. En effet, l’Afrique est caractérisée par l’insuffisance des lignes fixes or ces dernières sont à la fois des supports de la téléphonie et peut servir à la connexion internet notamment par l’utilisation de la technologie ADSL, une technologie très avancée notamment en terme de débit et très utilisée de par son coût qui est plus accessible ce qui constitue un point positif dans la mesure où dans la majorité des pays d’Afrique règne encore la pauvreté. Une première démarche devrait donc d’abord consister l’installation de plusieurs opérateurs en la matière puis ensuite dans un second temps, il doit être procéder à l’éparpillement des lignes téléphoniques depuis les grandes agglomérations jusqu’aux régions les plus reculés. Toutes les mesures entreprises doivent tenir compte de la situation économique du pays et de ses possibilités. Pour remédier au problème de l’insuffisance des moyens financiers, les opérateurs ne peuvent que miser sur l’économie d’échelle pour faire fonctionner leurs entreprises.
L’invasion massive de la téléphonie mobile et de la technologie utilisant la radiofréquence est également un facteur à ne pas laisser de côté. Cette technologie a su s’adapter aux besoins locaux grâce au système de prépaiement et de consommation à la seconde, ce système peut d’ailleurs être repris pour le développement de la ligne téléphonique. Avec l’apparition des terminaux de troisième génération, la téléphonie mobile actuelle offre beaucoup plus de possibilités telle la connexion à internet via le mobile. L’exploitation de ce secteur contribuera au développement des pays d’Afrique, le développement d’un pays est en effet tributaire du développement de la technologie et de la communication. La télécommunication joue un grand rôle pour les particuliers et pour les professionnels surtout, elle leur fait gagner du temps, à titre d’illustration, les commerçants par exemple n’ont plus besoin de se déplacer pour passer des commandes à leurs fournisseurs, cela peut se faire par téléphone. Grâce à internet, ce commerçant peut également réduire ses dépenses notamment en matière de publicité, il peut faire de la publicité sur un site web qu’il crée lui-même. Le commerce sur internet est actuellement un marché très florissant vu le nombre de personnes consultant chaque jour les sites web et en raison de sa portée qui dépasse toutes les frontières.
Même si l’Afrique semble avoir accéder à la technologie de la téléphonie mobile, le coût des Technologies de l’Information et de Communication reste encore très élevé. Faire jouer la concurrence entre les opérateurs notamment par la facilitation de leur installation peut être une solution, ensuite pour qu’il y ait une concurrence saine, une règlementation adaptée doit être instaurée.
La promotion de l’élargissement du réseau câblé et de l’exploitation de la téléphonie mobile concerne le développement de la télécommunication sur le plan interne en Afrique. Or pour se connecter avec tous les continents de la planète, la majorité des opérateurs en Afrique utilisent les réseaux satellitaires qui pourtant sont de coût plus élevé comparé à la connexion par fibre optique, le Backbone n’étant opérationnel que dans certaines régions d’Afrique. Il est vrai que le coût d’installation du réseau par fibre optique est élevé or comparé aux satellites, il offre beaucoup plus de capacité et de stabilité en termes de débit, et de plus, une fois opérationnelle, son utilisation coûtera moins cher que pour celle du réseau satellitaire. Les coûts d’installation seront amortis très rapidement vu la qualité du service que propose la technologie de la fibre optique.
Ensuite pour l’amélioration de la communication au sein des entreprises, même si les entreprises disposent de départements chargés de la gestion de la technologie dont en font parties les administrateurs de réseaux, elles ne disposent pas d’assez de personnels disposant des aptitudes professionnels nécessaires dans l’administration du réseau. Les personnes ayant des compétences professionnelles adéquates sont peu nombreux d’où ils sont surchargés dans leurs tâches ce qui affecte nécessairement la qualité du service qu’ils fournissent. Pour remédier à ce problème, procurer une formation de base en matière de technologie du réseau à tous les personnels concernés peut être une solution ce qui aura ensuite pour conséquence d’alléger la charge de l’administrateur du réseau.
CONCLUSION
En somme, le stage effectué au sein de l’entreprise Colas Gabon a été très bénéfique pour nous que ce soit en matière d’acquis techniques qu’humains. C’est encore grâce à l’exercice de e stage dans un pays africain que nous avons pu faire une analyse sur le réseau de télécommunication en Afrique.
Sur ce, la mise en place d’un réseau informatique de haute capacité nécessite tout un système informatique compliqué et très technique. Un grand investissement est obligatoire si un pays veut intégrer une télécommunication répondant aux attentes de sa population. Pour l’Afrique, rien n’est encore perdu puisque des solutions ont été déjà commencées en sa faveur malgré son retard en la matière.
Il est clair que toutes les grandes pratiques en matière de télécommunication concernent également l’Afrique mais son retard est dû à son manque de moyens que ce soit matériels qu’humains pour la mise en place d’un réseau de télécommunication capables de donner une meilleure connexion comme dans les pays développés. Face à ce problème, l’Afrique devrait faire un effort pour la modernisation des infrastructures pour que les zones rurales puissent en profiter à égalité des zones urbaines, et les gouvernements devraient songer à adopter un cadre juridique qui permettrait l’ouverture des services en matière de télécommunication afin de créer une concurrence et favoriser la compétitivité.
La télécommunication a un grand rôle à jouer dans le développement d’un pays et par la mise en place d’un réseau de télécommunication répondant aux critères internationaux et nationaux, l’Afrique pourrait développer son économie.
ANNEXE
Couverture satellite en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie et Amériques.
Couverture satellite Bande-Ku : plate-forme VSAT de iDirect
Satellite Eutelsat W6 – 21,5 ° Est
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par le satellite W6 : République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie, République slovaque, États baltes, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, Autriche, Belgique, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie , Kazakhstan, Kirghizistan, Moldavie, Fédération de Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine, Ouzbékistan, Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Chypre, Grèce, Macédoine, Malte, Serbie et Monténégro, Slovénie, Turquie, Algérie, Egypte, Libye, Maroc / Sahara occidental, Tunisie, Bahreïn, Iran, Iraq, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Autorité palestinienne, l’Arabie saoudite, Syrie, Emirats arabes unis, le Yémen, le Portugal.
Satellite AM1 Express – 40 ° Est
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par le satellite AM1 : Croatie, Hongrie, Pologne, République slovaque, États baltes, l’Estonie, la Lituanie, Autriche, Belgique, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Moldova, le Tadjikistan, le Turkménistan, la Lettonie, la Fédération de Russie, Ukraine, Ouzbékistan, Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Grèce, Macédoine, Malte, Serbie et Monténégro, Slovénie, Turquie, Algérie, Egypte, Libye, République tchèque, le Maroc / Sahara occidental, Tunisie, Bahreïn, Iran, Irak, Afghanistan, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Autorité palestinienne, l’Arabie saoudite, la Syrie, la Roumanie, Emirats Arabes Unis, Yémen, au Portugal.
Satellite Telstar 11N – 37,5 ° Ouest
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par le satellite Telstar 11N : Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, le Togo, l’Angola, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, Swaziland, Zambie, Zimbabwe
Satellite Intelsat IS-10 – 68,5 ° Est
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par le satellite Intelsat IS 10 : Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone , le Togo, l’Angola, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, Swaziland, Zambie, Zimbabwe.
Satellite Intelsat IS-14 (ex-IS-1R) – 45,0 ° Ouest
Pays et les zones totalement ou partiellement couverts par le satellite Intelsat IS-14 (ex-IS-1R) : Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo, Autriche, Belgique, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Portugal, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, Bulgarie, Croatie, Grèce, Macédoine, Serbie-et-Monténégro, Turquie, Slovénie, République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie, République slovaque, l’Algérie, l’Egypte, la Libye, Maroc, la Tunisie.
NOUVEAU SATELLITE NSS-7 – 338 ° Est
Pays et les zones totalement ou partiellement couverts par satellite NSS-7 : Amérique du Nord ,, des Caraïbes et les, Afrique de l’Ouest, Afrique du Sud, du Nord, zone Sud-est, l’Ouest, hémisphère Est, Canada , Atlanta, Chicago, Detroit, Dallas, Denver, Indianapolis, Houston, Colorado, le golfe du Mexique, République de Cuba, Jamaïque, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Venezuela, Pérou, Brésil, Bolivie, Paraguay, Uruguay, Argentine, Russie, Mongolie, Chine, Népal, Inde, Bangladesh, Thaïlande, Vietnam, Cambodge, la Malaisie, l’Indonésie, Jakarta, l’Australie, la Nouvelle-Zélande
Satellite NSS 703 – Spot 3 – 57 ° Est
Pays et les zones totalement ou partiellement couverts par le satellite NSS 703 : Bangladesh, Territoire britannique de l’océan Indien, Bhoutan, Inde, Maldives, Népal, Pakistan, Sri Lanka, Afghanistan, Iran.
Satellite Hispasat 1D 30 ° Ouest
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par le satellite Hispasat 1D : Brésil, Colombie, Pérou, Venezuela, Panama, Mexique, Nicaragua des, Costa Rica, Guatemala, Florencia, Bolivie, Paraguay, Chili, Équateur
Couverture satellite Bande-C: plate-forme VSAT de iDirect
Satellites AMC-12, IS 904, Yamal 202, et NSS 6
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par les satellites AMC-12, IS 904, Yamal 202, et NSS 6 : Amériques, Europe, Afrique, Asie
Couverture Satellite Bande-Ku: Plate-forme VSAT de Linkstar
Satellite Hellas-Sat 2 -39 ° Est
Pays et les zones totalement ou partiellement couverts par le satellite Hellas-Sat 2 : La Roumanie, Maroc / Sahara occidental, Espagne, France, Belgique, Pays-Bas, Irlande, Royaume-Uni, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Danemark, Russie, Lettonie, Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Italie, Grèce, Turquie, Portugal, Jordanie, Moldova, Slovaquie (République slovaque), République tchèque, l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie, la Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Macédoine, Albanie
Satellite W3A d’Eutelsat – 7 ° Est
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par le satellite W3A : Burundi, Cameroun, République centrafricaine, le Tchad (sud-ouest), Congo, République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, Rwanda, Angola, Malawi, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie, Zimbabwe, Ethiopie, Kenya, Somalie, Soudan (partie sud), la Tanzanie, l’Ouganda, le Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, le Libéria, la Mauritanie (partie sud), Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo
Eutelsat W 6 Satellite – 21,5 ° Est
Pays et zones totalement ou partiellement couverts par le satellite W 6 : République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie, République slovaque, États baltes, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, Autriche, Belgique, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie , Kazakhstan, Kirghizistan, Moldavie, Fédération de Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine, Ouzbékistan, Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Chypre, Grèce, Macédoine, Malte, Serbie et Monténégro, Slovénie, Turquie, Algérie, Egypte, Libye, Maroc / Sahara occidental, Tunisie, Bahreïn, Iran, Iraq, Israël, Jordanie, Afghanistan, Koweït, Liban, Autorité palestinienne, l’Arabie saoudite, Syrie, Emirats arabes unis, le Yémen, le Portugal.
Légende :
– Bande KU : Bande de fréquence de 10.7 Ghz à 12.75 Ghz.
– Bande C : Bande de fréquence de 3.2 Ghz à 4.4 Ghz.
GLOSSAIRE
ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line: technologie mise en place pour un transport numérique de l’information sur une simple ligne de raccordement téléphonique
Client: micro-ordinateur connecté en réseau considéré par rapport à un autre ordinateur dont il utilise les ressources
EDGE : Enhanced Data GSM Environment: réseau cellulaire utilisant les technologies à 2,75G
GPRS : General Packet Radio Services: réseau cellulaire utilisant les technologies à 2,5G
GSM : Global System for Mobile communication: réseau cellulaire utilisant les technologies à 2G
HSDPA : Highspeed Downlink Packet Access: réseau cellulaire utilisant les technologies à 3,50G
HTTP: Hyper Text Transfert Protocol: protocole qui définit comment les messages seront transmis à travers internet
IP : Internet Protocole: ensemble de règles de communication permettant à deux ou plusieurs entités d’échanger des données par internet
LAN : Réseau local d’entreprise, réseau informatique avec plusieurs ordinateurs situés dans le même bâtiment
Routage : acheminement (de données informatiques) vers une destination à travers un réseau
Serveur: configuration informatique gérée par un organisme public ou privé pour donner accès à des banques de données
TIC : Technologies de l’Information et de la Communication
UMTS : Universal Mobile Telecommunication Services: réseau cellulaire utilisant les technologies à 3G
VSAT : Very Small Aperture Terminal
Wifi : acronyme de Wireless Fidelity, ensemble de protocoles de communication sans fil régis par les normes du groupe IEEE 802.11
Wimax : Worldwide Interoperability for Microwave Access: mode de transmission et d’accès à Internet en haut débit, portant sur une zone géographique étendue
Wwan : Wireless Wide Area Network: technologie utilisant l’infrastructure d’un réseau cellulaire permettant de fournir une connectivité sans fil avec une itinérance couvrant de larges zones.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
-Fabrice Lemainque, Tout sur les réseaux sans fil, Dunod, 2009
-Guy Pujolle, Les Réseaux, Eyrolles, 5ème édition, 2004
-Laurent Bloch et Christophe Wolfhugel, Sécurité informatique Principes et méthode, Eyrolles, 2007.
Sites Web :
–http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Accueil_principal
–http://www.lamit.ro/satellite-coverage-maps.htm
–http://hautrive.free.fr/reseaux/architectures/systemes-exploitation-reseaux.html
–http://www.telesatellite.net/satellites/#zones
–http://www.commentcamarche.net/contents/technologies/
–http://www.afrique-telecom.com/tintin.htm
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