LE FINANCEMENT DES PROJETS D’ENTREPRISES: Création d’une agence de publicité
LE FINANCEMENT DES PROJETS D’ENTREPRISES
« Création d’une agence de publicité »
INTRODUCTION GENERALE
Partie I : Renseignements généraux sur l’entreprise
Chapitre I : Présentation du projet et étude du marché
Section 1 : Historique
1.1. Définitions
1.1.1. La publicité
1.1.2. Agence publicitaire
1.2. La genèse du projet
Section 2 : Identité de la société
2.1. Forme juridique
2.2. Durée
Section 3 : Caractéristiques du projet
Section 4 : Description du marché
4.1. Le marché principal
4.2. Le marché environnant
4.3. Le marché de la marque
Section 5 : Analyse de la demande
5.1. Les annonceurs
Section 6 : Analyse de l’offre
6.1. Les médias
6.2. La concurrence directe
Section 7 : Etude de l’environnement
7.1. Macro-environnement
Section 8 : Politique et stratégie marketing adoptée
8.1. Politique marketing
8.2. Politique de communication
Chapitre II : Les sources de financement des PME
Section 1 : Les sources internes
1.1. Le fonds propre
1.2. La marge brute d’autofinancement (MBA)
1.3. Les partenaires commerciaux
Section 2 : Les sources externes
2.1. Les prêts bancaires
2.1. 1. Le fonds de roulement
2.2 Les crédits aux entreprises selon les banques
2.2.1. Les crédits de trésorerie et les crédits par signature
2.2.2. Les crédits de fonctionnement
2.2.3. Le crédit d’investissement
2.2.4. Les crédits bancaires et leur descriptif
Section 3 : Identification des problèmes liés à l’autofinancement
3.1. Le problème de compensation entre crédit fournisseur et client
3.1.1. L’insolvabilité de client
3.1.2. La durée de crédit fournisseur
3.2. La gestion de stocks
Section 4 : Les difficultés rencontrées au niveau de l’emprunt
4.1. Le refus de crédit
4.1.1. La confiance ou le risque des institutions financières
4.1.2. L’exigence des informations
4.2. Les prêts à court terme
4.3. Le découvert et la facilité de caisse
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1. Valeur actuelle nette (V.A.N.)
1.2. Le taux de rentabilité interne (T.R.I.)
1.3. Délai de récupération des capitaux investis (D.R.C.I.)
1.4. Indice de profitabilité (I.P.)
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
2.1. La pertinence
2.2. L’efficacité
2.3. L’efficience
2.4. La durée de vie du projet
Partie II : Conduite du projet
Chapitre I : Etude organisationnelle
Section 1 : Le Personnel
1.1. Organigramme
1.2. Composition, répartition de l’effectif et qualification par catégorie socioprofessionnelle
1.3. Politique et charges du personnel
1.3.1. La Politique salariale
1.3.2. Charges du personnel
1.3.3. Motivation du personnel
Section 2 : Chronogramme
Chapitre II : Les techniques de production
Section 1 : Agence conseil en communication
Section 2 : Création publicitaire
Chapitre III : Capacité de production envisagée
Section 1 : Production envisagée et évolution du chiffre d’affaires
1.1. Prévision de la production
1.2. Chiffre d’affaires prévisionnel
Section 2 : Moyens d’exploitation existants
2.1. Les différents facteurs de production
2.2. Equipements de production
Partie III : Etude financière du projet
Chapitre I : Les investissements
Section 1 : Investissements
1.1. Matériels et outillages
1.2. Matériels et mobiliers de bureau
1.1. Matériels informatiques
1.2. Agencements, aménagements et installation (AAI)
1.3. Matériel de transport
1.4. Frais d’établissement
1.5. Récapitulation des investissements
1.6. Fonds de roulement initial
Section 2 : Plan de financement
Section 3 : Amortissement des immobilisations
Section 4 : Plan de remboursement des dettes
Section 5 : Comptes de gestion
5.1. Comptes de charges
5.1.1. Fournitures consommables
5.1.2. Charges externes
5.1.3. Impôts et taxes
5.1.4. Charge du personnel
5.1.5. Autres charges du personnel
5.1.6. Autres charges d’exploitation
5.1.7. Charges financières
Partie III : Etude financière du projet
Chapitre I : Les investissements
Section 1 : Investissements
1.1. Matériels et outillages
1.2. Matériels et mobiliers de bureau
1.1. Matériels informatiques
1.2. Agencements, aménagements et installation (AAI)
1.3. Matériel de transport
1.4. Frais d’établissement
1.5. Récapitulation des investissements
1.6. Fonds de roulement initial
Section 2 : Plan de financement
Section 3 : Amortissement des immobilisations
Section 4 : Plan de remboursement des dettes
Section 5 : Comptes de gestion
5.1. Comptes de charges
5.1.1. Fournitures consommables
5.1.2. Charges externes
5.1.3. Impôts et taxes
5.1.4. Charge du personnel
5.1.5. Autres charges du personnel
5.1.6. Autres charges d’exploitation
5.1.7. Charges financières
Chapitre III : Evaluation et impact du projet
Section 1 : Evaluation économique
1.1. La valeur ajoutée
1.2. Evaluation des ratios
1.2.1. La rentabilité économique
1.2.2. Ratio de rentabilité financière
1.2.3. Ratios de structure financière
Section 2 : Evaluation financière
2.1. Selon les outils financiers
2.1.1. Délai de récupération des capitaux investis (D.R.C.I)
2.1.2. Rentabilité moyenne
2.1.3. La valeur actuelle nette (V.A.N.)
2.1.4. Taux de rentabilité interne (T.R.I.)
2.1.5. Indice de profitabilité
2.1.6. Seuil de rentabilité
2.2. Selon les critères d’évaluation
2.2.1. La pertinence
2.2.2. L’efficacité
2.2.3. L’efficience
2.2.4. La durée de vie
CONCLUSION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
La mondialisation n’a pas cessé de s’épanouir, malgré les protestations établies par des entités ou de groupes de personnes à chaque réunion organisée pour la bonne marche de ce courant d’idée. En ce moment, l’on ne parle plus d’entrer dans la mondialisation, on est déjà dedans et on respire l’air de la mondialisation. Le continent européen a déjà depuis longtemps préparé sa mise en œuvre. La création de la monnaie d’échange unique l’EURO par exemple fait partie de cette accommodation à la mondialisation ; à part le « Visa Schengen », pour le déplacement sans frontière dans les pays européens. Ceci visant également à la facilitation des échanges commerciaux et des biens et services. La circulation est libre dans tout le continent.
L’Europe avec les Etats-Unis sont en ce moment les maîtres de l’économie si l’on ne constate que l’épanouissement de l’euro et du dollar (même après la crise financière) par rapport aux autres devises. C’est dans cette vision des choses que notre argumentaire se place. D’un côté, la mondialisation est favorisée par la victoire du capitalisme qui soutenait le libre échange économique source du développement du marché mondial, d’un autre côté, l’amélioration du système de communication dans le monde à savoir les satellites, l’internet permet de suivre dans le temps et l’espace les informations de toutes natures.
Dans cette perspective le projet en question, création d’une PME s’insert dans ce mouvement de croissance économique. Ainsi, la création d’une agence publicitaire est en parfaite cohérence avec cet avènement de la mondialisation. Cette idée aborde dans le sens du besoin de combler le manque généré par la crise financière qui a frappé presque tous les pays développés. Il est important de ce fait de redéfinir ce que c’est une PME.
Les PME ou petites et moyennes entreprises sont les entreprises faisant partie du secteur intermédiaire entre les micros entreprises et les grandes entreprises. Ici, il est opportun de souligner que les petites entreprises ne tiennent pas de la comptabilité formelle par rapport aux moyennes. Ces petites entreprises sont de diverses natures entre autres les activités industrielles à la spécialisation du pays et les activités de services hautement qualifiées. Cette dernière nous intéresse le plus dans cette étude. Ici il s’agit d’une entreprise individuelle quasi sociétaire représentant la forme la plus petite de PME, exploitant sans identité propre dont l’objet social repose sur tout objet en dehors des activités d’assurance et de capitalisation. Ce type d’entreprise se confond avec l’entrepreneur, à la fois associé et organe de décision et ne possède pas de patrimoine professionnel autonome. Mais elle permet également une répartition équitable de fonds et de matériel à plusieurs personnes. Voilà pourquoi l’on appelle ce type d’entreprise « très petites entreprises » ou T.P.E.
D’après l’ouvrage de la DCASPL, Les chiffres clés des TPE, Edition 2005, en janvier 2004 l’on recensait 2 390 000 TPE relevant du champ ICS (Industrie Commerce Service), soit 96,6 % du total des entreprises françaises (proportion identique en Europe). Ceci veut dire que les TPE tiennent une place importante dans l’économie de la France. En matière de développement, toutes les institutions financières s’accordent actuellement à reconnaitre le rôle prépondérant des PME pour la croissance économique d’un pays. Ici, l’accession de ces PME et TPE aux différentes sources de financement mérite qu’on lui apporte une attention particulière.
La présente analyse vise à promouvoir le développement des TPE et PME et à décortiquer les problèmes financiers qui se présentent afin d’apporter les solutions nécessaires, pratiques et fiables. L’utilisation des ressources au sein d’une TPE ou PME engendre souvent de problèmes de trésorerie et de fonds de roulement, quelque soit l’origine de financement interne qu’externe au risque de l’arrêt de croissance de leur activité voire la faillite de la société. Ici, il faut le dire, l’on se limitera au SARL du fait que c’est la forme la plus répandue et la plus courante de PME qui tient une comptabilité propre et bien définie.
Créer une entreprise dans ces contextes n’est pas du tout facile dans la mesure où la complexité et la difficulté entrent en jeu notamment dans l’octroi de financement du projet. Il y a effectivement des paramètres économiques et financiers entrant dans la création d’un projet. La taille et les caractéristiques de ces entreprises font parfois défaut dans le système d’investissement et de financement de projet. Cependant, nous nous posons la question suivante : dans quelle mesure les difficultés d’accès au financement sont l’un des freins majeurs à la création d’une très petite entreprise ?
Afin de répondre à cette question, nous avons adopté le plan suivant :
La première partie se rapporte sur les renseignements généraux de l’entreprise. Dans cette partie, nous essayerons de faire une présentation brève du projet avec l’étude de marché réalisée ; puis voir en détail les sources de financement possibles d’une TPE, et établir une théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation d’un projet.
La deuxième partie traite la conduite du projet. Elle sera consacrée à l’étude organisationnelle d’une part, et d’autre part de voir la capacité de production du projet.
Enfin, la troisième partie mettra en exergue l’étude financière du projet traitant à la fois l’aspect financier du projet (l’investissement), l’étude de faisabilité du projet et l’évaluation du projet.
Partie I : Renseignements généraux sur l’entreprise
Chapitre I : Présentation du projet et étude du marché
Section 1 : Historique
L’historique du projet c’est la réponse à la question quelle est l’origine du projet et quelle est son histoire jusqu’à présent. Mais avant tout, il est nécessaire de connaître quelques définitions et termes techniques en publicité.
1.1. Définitions
1.1.1. La publicité
D’abord, « la publicité est une communication de masse à caractère persuasif, à travers divers media et payée par une organisation identifiée (n’importe qu’elle entreprise et ONG) pour les membres d’une audience particulière ».
L’objectif de la publicité est en général, d’informer et d’inciter le prospect de vendre un produit (ou un service), tel qu’il se présente avec le cortège de ses performances et ses avantages d’utilisation.
Elle a comme rôle d’avertir, de faire savoir à certains individus l’existence de telle chose, car on sait que l’homme éprouve le besoin de limiter les risques auxquels les réalités l’exposent constamment.
1.1.2. Agence publicitaire
Une agence est un prestataire de services qui fournit à l’annonceur, son client, tout ou une partie d’une gamme de services qui peuvent s’ordonner en toutes fonctions principales :
- Une fonction de conseil en communication : détermination de la stratégie, conception des campagnes ;
- Une fonction de création et fabrication des annonces ;
- Une fonction d’intermédiaire ou de négoce en achat d’espaces en édition.
La connaissance de ces définitions est très utile pour avoir l’idée sur ce qu’on entend par création d’une agence publicitaire.
L’on peut dire que faire de la publicité n’est plus un choix mais une obligation. Pour prendre part sur l’initiative de l’Etat qui consiste à créer un climat favorable aux investisseurs et à faciliter les communications, la création d’une agence est abonde dans ce sens. Une agence qui assumera non seulement les conseils en communication mais aussi les créations publicitaires. La création de cette agence sera conditionnée par le nombre des entreprises existantes, sources de fortes demandes. En effet, elle servira d’aide aux entreprises locales tant sur les concurrences sur les produits importés que sur leurs positionnements.
1.2. La genèse du projet
La vue aux chaînes télévisées, sur Internet et divers magazines la beauté des grandes villes comme Tokyo, Las Vegas, Hong Kong…embellies par les technologies de haut niveau, nous a fait naître cette idée. De telle constatation surprenante noua a suscités à faire une analyse touchant le domaine actuel de la communication et celui de l’entreprise. De cette étude, il en ressort que les concurrences entre entreprises sont en plein essor malgré le peu et simple moyens de communication existants. Cette situation alarmante nous a incités à créer une agence capable de mettre en évidence une grande évolution dans ce domaine.
Section 2 : Identité de la société
2.1. Forme juridique
Les activités économiques peuvent être exercées dans le cadre de diverses formes juridiques d’entreprises. Il est possible de les classer en différentes catégories suivant certains critères à redéfinir.
Exemple de critère : public ou privée ; responsabilités des associés
L’ensemble de ces critères forme le régime juridique.
Ici, la société appartient à ce qu’on appelle Société à Responsabilité Limitée (SARL), de capital et personnels variables. Pourquoi SARL ?
- Pour les raisons suivantes :
- Facile à créer ;
- Les capitaux sont divisés en parts sociales non représentées par des titres négociables ;
- Il est important de mentionner que pour cette forme, le capital doit être intégralement souscrit et libéré en totalité lors de sa constitution : capital Minimum : 1€. Selon la loi du 13 juillet 1967, le montant du capital minimum était de 20 000F, plus tard porté à 50 000F, et au passage à l’euro, il est aujourd’hui à 1€ ;
- Part cessible et transmissible ;
- Vu également l’importance de notre investissement, il est préférable d’avoir au moins deux associés.
Le montant de notre investissement s’élevant 210 885 € nous imaginons de choisir au moins deux associés qui font des apports en numéraires pour le financement de ce projet. Et vu l’importance des actions à entreprendre, la négociation auprès d’une banque pour une somme de 175 000 € est très indispensable.
2.2. Durée
Nous fixerons la durée du projet à 10 ans.
Section 3 : Caractéristiques du projet
L’objectif du projet est le but à atteindre par l’agence. Il est vrai que créer une entreprise doit toujours sous-entendre la recherche de profit. Mais à cela s’ajoute :
- L’amélioration du système d’information et de communication, malgré le pullulement déjà constatée dans ce domaine ;
- Elle sera d’une grande aide surtout pour les entreprises dans la promotion de leur produit. Il faut le souligner, la cible ici c’est l’entreprise mais nous n’écartons pas l’idée selon laquelle l’agence s’ouvre à toutes propositions individuelles ou sociétaires.
Créant ainsi une société à responsabilité limitée est un projet ayant un but précis et des finalités bien déterminées. L’agence va également se spécialiser dans le domaine du conseil en communication. Dans la section suivante, nous analyserons le marché à entreprendre.
Section 4 : Description du marché
Le marché est « l’ensemble des individus et organisations qui achètent ou pourraient acheter soit un produit soit un service ». Cette définition renferme deux acteurs : les produits et leurs destinataires.
Pour chaque produit, il y aura plusieurs types de marchés.
4.1. Le marché principal
C’est l’ensemble des produits semblables et directement concurrents. Actuellement, vu le développement propice de la vie économique surtout dans le domaine du commerce, un outil de communication efficace et rentable est à rechercher. Il existe déjà plusieurs agences publicitaires exploitant les mêmes produits que les nôtres mais ne peuvent pas produire les mêmes effets.
4.2. Le marché environnant
L’utilisation d’un outil de communication favorable et rapide serait très appréciée dans ce cas. Néanmoins, beaucoup de produits qui existaient déjà auparavant satisfont les mêmes besoins, les mêmes motivations dans les mêmes circonstances. Ce sont les médias tels que la presse écrite, les chaînes télévisées, les radios et les affichages.
4.3. Le marché de la marque
Pour notre cas, il existe une pluralité de marque prédominante mais le marché reste encore ouvert du fait de l’expansion rapide et l’aspect florissant de la communication. Un produit peut être adressé à des consommateurs, à des acheteurs ou à d’autres agents du marché. Les consommateurs actuels sont à définir au cours du fonctionnement. Pour l’instant, ils vont appartenir au groupe des consommateurs potentiels, c’est-à-dire parmi les PME/PMI, entreprises individuelles estimées à quelques milliers en ce moment.
Section 5 : Analyse de la demande
La segmentation du marché en tenant compte du macro-environnement permet de faire une analyse approfondie. En effet, grâce à la connaissance des besoins des annonceurs, on pourra déterminer comment bien véhiculer leurs messages publicitaires. Cette analyse de la demande va apporter des explications sur le comportement des annonceurs et des précisions sur les fourchettes de budget de publicité adoptées par la grande majorité.
5.1. Les annonceurs
On a basé cette étude de l’annonceur par des petites enquêtes sur quelques entreprises différentes. Nous retenons que la publicité demeure un besoin fondamental pour les entreprises. Dans cette figure, on peut voir la raison qui pousse les entreprises à faire de la publicité. La majorité affirme alors que le but est de faire connaître ses produits et ses marques aux consommateurs. Notre prestation répond exactement à cette demande. Il y en a aussi d’autres raisons comme :
- La conquête de nouveaux clients ;
- La connaissance de la société ;
- L’augmentation du chiffre d’affaires ;
- Le maintient de sa position sur le marché.
Il est opportun de voir également les raisons de choisir les panneaux comme support publicitaire.
Ici le résultat montre que les entreprises et d’autres opérateurs ont choisi le support panneau d’affichage car le cible de leur communication est en général le grand public.
Mais la connaissance d’écran publicitaire géant serait un plus dans la communication. Les études menées ont fait savoir que beaucoup de gens ont ouï de l’existence de support de communication de très haut niveau, à savoir des écrans géants de publicité. C’est un produit à la fois innovant, efficace et attrayant.
D’une part, on peut dire qu’opérer dans le domaine de la publicité exige une souplesse et une adaptation au contexte même des entreprises. D’autre part, il est à constater également que la période de pointe se situe au mois de novembre et décembre, au mois d’août, et au mois d’avril. Les périodes creuses, janvier et février, peuvent s’expliquer par le fait qu’à ce moment, la tendance générale de la consommation est en baisse et que les entreprises font moins de publicité.
Par rapport aux budgets des annonceurs, les dirigeants des entreprises pensent que divulguer des renseignements concernant leurs chiffres d’affaires est tabou. Mais on a pu quand même définir le budget de publicité grâce à la figure suivante :
En général les entreprises procèdent de la manière suivante pour fixer leur budget publicitaire :
- Choix arbitraire, environ 55% des entreprises l’utilise. Dans ce groupe, on fait sortir autant qu’on estime bon de dépenser pour la publicité ;
- Se baser sur le pourcentage du chiffre d’affaires : c’est-à-dire la part destinée à la publicité est fixée en fonction du volume de vente réalisé, 25% des cas ont suivi cette méthode ;
- Dépenser moins que les concurrents ;
- Pour les autres, elles utilisent soit une formule intégrant les trois derniers éléments ou bien elles procèdent d’une autre façon dont on ne peut pas tous les énumérer.
Section 6 : Analyse de l’offre
6.1. Les médias
Le média est un groupe de supports de nature identique capable de transmettre un message. Il constitue notre concurrent, car tous ceux qui transmettent des messages publicitaires pourront avoir une influence sur notre production.
Les principaux médias utilisés en publicité sont :
- La presse, les journaux quotidiens ou magazines périodiques : médias très efficients dans leur impact, mais ont une très courte durée de vie et un mélange de publicité pouvant être nuisible ;
- La radio : l’efficience de ce média tient du fait que son audition est plus mémorable que la lecture ;
- La télévision : la télévision transmet le message le plus complet avec la parole et l’image très suggestive. Son coût est relativement prohibitif ; la production doit être minutée et la diffusion limitée. Ceci obligera le publicitaire à le coupler avec des médias plus modestes pour rappeler ou détailler les messages.
6.2. La concurrence directe
Il est vrai que la publicité est déjà très prisée en France. Il existe déjà pas mal d’agence publicitaire très reconnues en France si l’on ne cite que quelques uns : La chose, Ogilvy&Mather, Publicis, Saatchi&Saatchi, Havas Advertising, … Mais les prix sont diversifiés notamment pour le conseil, la conception, le développement et la production de supports de communication. Par exemple Havas Advertising qui est l’une des prestigieuses agences publicitaires en France.
Section 7 : Etude de l’environnement
L’entreprise système et sous système de l’économie générale est en relation avec les consommateurs, ses concurrents et de nombreux autres agents qui constituent des variables dont il faut tenir compte. Ces variables ont toujours des influences sur son fonctionnement. Exemple, l’innovation technique, la conjoncture politique,…
7.1. Macro-environnement
Dans Marketing Management, Philip Kotler et Bernard Dubois ont désigné le macro-environnement comme courant socio-économique à l’origine des opportunités et des menaces commerciales. D’où pour agir sur le marché avant de prendre de décisions, l’entreprise doit se référer à cet environnement.
Le rôle de la communication consisterait donc alors à récupérer un courant afin d’en tirer des bénéfices et démontrer l’entreprise comme innovatrice. A ce titre, il existe une palette d’environnement entrant en jeu. Il s’agit de l’environnement démographique ; l’environnement économique (politique du gouvernement concernant la commerce, la croissance économique globale,…) ; l’environnement politique (la situation politique du pays) ; l’environnement juridique (la promulgation des lois diverses, l’amendement de certaines lois, …) ; l’environnement naturel (influence de la politique des organismes sur la protection de l’environnement) ; l’environnement culturel (conservation de la culture locale). L’analyse de cet environnement nous permet de déduire la politique et la stratégie marketing adoptées.
Section 8 : Politique et stratégie marketing adoptée
8.1. Politique marketing
Elle est fondée sur la politique de quatre P : politique de prix, politique de produit, politique de distribution, politique de communication.
Pour la politique de prix, il y a trois sortes de stratégies :
- Alignement ;
- Pénétration ;
- Ecrémage.
On peut définir l’alignement comme une politique de détermination des prix par la comparaison entre les prix des concurrents et y adopte les mêmes prix. Quant à la politique d’écrémage, elle consiste à introduire sur le marché un produit à prix initial et élevé et qui sera rabaissé progressivement de manière à vendre le produit à différentes catégories de consommateurs.
La politique d’écrémage s’adresse en premier lieu à une clientèle de niveau sociale élevée, plus sensible à la variation des prix. Elle consiste un moyen efficace pour évaluer l’opinion des consommateurs et aussi pour garantir un profil unitaire important et une image de marque forte.
La politique de pénétration consiste contrairement à l’écrémage, à lancer les produits, à un prix relativement bas. Ceci tend à décourager les concurrents car les partages du marché d’un niveau de prix peu élevé peuvent se révéler peu ou non rentable.
En ce qui concerne la politique du produit, elle tend à répondre à certaines questions à savoir :
- Quelle politique de marque utilisons-nous ?
- Suit-elle une politique de gamme ?
- Suit-elle une norme, laquelle ?
Dans notre cas, on adoptera une politique de marque : exemple l’utilisation de machines à haut niveau technologique. Le produit respecte également la norme « Afnor » (Association Française de Normalisation). Cet organisme public vérifie la conformité des produits aux normes françaises. Cette norme nous garantie sur :
- La sécurité de fiabilité de qualité ;
- L’interchangeabilité, la comptabilité ;
- Elle permet des comparaisons plus faciles entre les produits.
On entend par gamme, la somme des variétés de produits offerte par l’entreprise. Elle ne doit pas être confondue avec la ligne de produit qui comprend des produits très proches, satisfaisant les mêmes besoins, vendus par les mêmes distributeurs ou utilisés ensembles.
Dans ce cas, l’agence ne peut pas utiliser la politique de gamme car elle risque de compromettre le choix des clients.
Pour la politique de distribution, elle porte en premier lieu sur l’organisation du circuit de distribution. Il existe trois types de circuit :
- Long : s’il comporte un grand nombre d’intermédiaires qui prennent tous au passage une rémunération de leurs travaux ;
- Court : allant directement sans intermédiaires producteur aux consommateurs ;
- Direct : s’il n’y a qu’un peu de nombre d’intermédiaires.
Dans cette étude, on a utilisé à la fois un circuit direct, c’est-à-dire l’agence signera directement des contrats avec des clients, à la fois un circuit court car elle va utiliser une politique qui va motiver les autres agences de communication à utiliser nos outils de communication.
8.2. Politique de communication
Dans cette politique apparaissent le choix de publicité et les outils de communication qu’on va utiliser. L’agence va choisir comme base d’outils de communication : la publicité média. En général, pendant la phase de lancement notre objectif est de faire connaître les produits et les services de l’agence aux consommateurs et aux distributeurs.
La publicité est le mieux à attirer l’attention du consommateur potentiel, et le mieux à créer un climat favorable à la marque. Elle va agir sur le côté affectif des consommateurs et distributeurs.
Pour renforcer l’action sur la communication, nous allons utiliser d’autres supports comme : les presses, les magazines…et d’autres techniques de communication tels que :
- Le marketing direct : distribution de prospectus, addition publicitaire (annuaire) ;
- La promotion de la vente : offrir des réductions aux agences de communication intermédiaires ;
- La communication événementielle.
Une fois qu’on a pu mettre en œuvre la politique, il serait préférable qu’en phase de démarrage, on utilise la politique de pénétration pour s’introduire sur le marché, il va de soi que la politique sera axée sur la stratégie PUSH et PULL. Cette stratégie regorgera sur le marketing direct, la promotion pour amener les clients cibles à faire essayer le produit ou le service. Il s’agit également d’axer les efforts sur :
- Une collaboration avec les autres agences de communication tout en leur accordant des prix spéciaux ;
- L’usage de la communication évènementielle ;
- Les relations publiques.
Chapitre II : Les sources de financement des PME
Pour aborder le thème de sources de financement, il est nécessaire de redéfinir un peu le caractère de notre entreprise. Le projet en question est une SARL se composant de 2 à 50 personnes, avec des responsabilités limitées au montant de leur apport que ce soit en nature ou en numéraire.
Section 1 : Les sources internes
L’entreprise elle-même procure des ressources pour assurer l’exploitation de l’activité. Le fonds propre, la marge brute d’autofinancement et le fonds de roulement net global engendré pour les liaisons que l’entreprise entretienne avec les partenaires commerciaux et de la rotation rapide de stocks constituent des ressources importantes.
1.1. Le fonds propre
Puisque nous n’analysons que le SARL, le fonds propre constitue une source interne de financement. Il est composé de capital social, des réserves légales et de bénéfice non distribués.
Le capital social représente le fonds de roulement initial que l’entreprise doit disposer afin de se constituer. Il peut être en nature ou en numéraire permettant à l’entreprise de financer l’exploitation de l’activité soit de montant de 1€ au minimum.
Au cours de l’exercice, l’entreprise doit constituer les réserves légales, prélèvement de 1/20ème sur le bénéfice annuel jusqu’à ce qu’il atteigne le 1 /10ème du capital social. Ces réserves peuvent être incorporées au capital pour qu’elle représente une source de financement d’activité.
Le reliquat de bénéfice après la distribution de dividende-rémunération de gérant et superdividende-permet à l’entreprise de financer l’exploitation. En d’autres termes, les bénéfices non distribués constituent de ressources pour financer l’exploitation de l’entreprise.
1.2. La marge brute d’autofinancement (MBA)
La MBA, appelée également capacité d’autofinancement de l’entreprise, permet à l’entreprise de faire face au renouvellement des Immobilisations ou au développement de ses capacités productives. Elles représentent les ressources secrétées au cours de l’exercice qui reste à la disposition de l’entreprise pour autofinancer ses activités.
Elle intègre les accroissements de stocks de produits finis et de production de l’entreprise elle-même. En effet, la création de ces éléments d’actifs a pour contre partie l’activité de l’entreprise et pour cette raison, on peut considérer qu’ils sont autofinancés. Elle prend en compte les dotations de provision pour dépréciation des actifs circulant. Cette entorse à la logique trouve une double signification d’une part les provisions pour dépréciation des actifs circulants ont en général un caractère quasi-monétaire, d’autre part porté en ressources la MBA peut être considéré comme un surplus monétaire permanent.
Donc la MBA se représente comme suit :
MBA=Bénéfice net + amortissement
1.3. Les partenaires commerciaux
Le fournisseur et le client constituent des partenaires commerciaux importants et vitaux pour la réalisation des activités commerciales de l’entreprise. En effet, le crédit fournisseur constitue une source de financement à court terme de l’entreprise dont le règlement s’effectue soit au comptant soit à crédit dans le délai de 30 jours au maximum.
Ce dernier constitue le type de financement favorable à l’entreprise qui procure une trésorerie excédentaire en placement. Il exige de la part de l’entreprise cliente le caractère de ponctualité en matière d’acceptation de traite, de régularité dans le paiement et de dirigeant qualifié à travers les informations fournies auprès des banques, des autres fournisseurs et de bilan déposé au tribunal de registre de commerce.
Le crédit client quant à lui permet à l’entreprise d’obtenir de chiffres d’affaires, source de disponibilité. En général, le client exige un crédit long soit de 90 jours ou dans le minimum de 30 jours sans pour autant n’accepter le règlement au comptant qu’avec des conditions bien définies.
Section 2 : Les sources externes
2.1. Les prêts bancaires
Il existe des banques à vocation commerciale procédant à toute aide financière des PME en accordant des prêts assortis avec des conditions différentes. Ces banques procèdent à l’investissement des fonds de roulement initial de l’entreprise, de leur besoins de trésorerie ou de l’extension de leur activité. Le crédit peut être de court terme (12 mois) et peut être différé de remboursement mensuel soit de moyen terme (3ans) seulement avec le taux directeur majoré de TVA.
Par ailleurs, certaines banques ne prêtent qu’aux entreprises appartenant au secteur productif de l’économie. Les entreprises doivent être capables d’apporter 30% du montant à emprunter et acceptent des garanties obligatoires à hauteur de 50% de prêt plus l’intérêt. A ce titre, on peut citer la société générale. D’autres banques prêtent aux entreprises en activités, qui possède un compte depuis 6 mois dans son établissement afin qu’elle prouve leur capacité d’endettement. En d’autres termes, l’entreprise doit parvenir à payer de leurs dettes. A part les banques, il existe d’organismes de crédit empruntant les PME. Il y en a qui prête à court terme de durée de 3 mois à 1 an avec des taux d’intérêt bien précis. En outre, l’entreprise doit fournir un certain pourcentage de l’emprunt soit en nature ou en numéraire et à titre de garantie l’immobilisation ou l’entreprise elle-même afin que l’organisme puisse prévoir le retard de remboursement de capital et de l’intérêt.
2.1. 1. Le fonds de roulement
Cet indicateur se calcule par différence entre les ressources stables et les emplois stables (immobilisations).
Si l’on ne considère que les ressources propres, on obtient le fonds de roulement propre ;
Si l’on inclut les autres ressources permanentes (subventions d’équipement, provisions pour risques et charges, emprunt à long et moyen termes), on obtient le fonds de roulement permanent.
Le fonds de roulement est donc un excédent des ressources stables sur les emplois stables. C’est une partie des ressources stables de l’entreprise investie pour une durée plus longue que celle des emplois qu’elle finance.
Ce fonds de roulement constitue donc un « matelas de sécurité », une « marge de sécurité » pour couvrir les risques qu’elle court sur ses stocks et ses créances. En effet, il arrive que les créances peuvent être impayées ou payées mais après une durée plus longue que normale. Les créances sont donc « immobilisées » et doivent être couvertes par des fonds permanents.
Fonds de roulement permanent ou propre x 100
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Stocks
Fonds de roulement permanent ou propre x 100
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Créances
Fonds de roulement permanent ou propre x 100
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Stocks+Créances
Fonds de roulement x 360
–––––––––––––––––––––
Chiffre d’affaires
Ce ratio exprime le montant du fonds de roulement par rapport au C.A.
2.2 Les crédits aux entreprises selon les banques
2.2.1. Les crédits de trésorerie et les crédits par signature
Les crédits bancaires peuvent être distingués en deux catégories :
- les crédits de trésorerie ;
- les crédits par signature.
Ces appellations sont liées au fait que la banque décaisse sa trésorerie ou non au moment de l’octroi du crédit.
Les crédits de trésorerie conduisent ainsi les banques à procéder à un déblocage réel des sommes prêtées en les mettant au crédit du compte du client.
Les crédits par signature, par contre n’engagent pas la trésorerie de la banque que lorsque le client n’a pas honoré son engagement et que la banque le porte par subrogation. Lors de l’octroi, la banque ne donne que sa signature en tant que caution.
La rémunération de ces engagements bancaires est fonction de ce décaissement effectif ou non de trésorerie par la banque. Ainsi, les crédits de trésorerie sont frappés de taux d’intérêt dont le calcul se fait à partir du taux de base de la Banque centrale.
Le taux final perçu sur la clientèle variera ainsi suivant la marge qui inclura la prime de risque lequel variera également suivant le client : plus le risque est élevé, plus la prime est importante.
Les crédits par signature par contre sont rémunérés par des commissions.
Les crédits bancaires sont également classifiés suivant leur affectation aux besoins de l’entreprise.
2.2.2. Les crédits de fonctionnement
Comme nous l’avons vu précédemment, les besoins de financement de l’entreprise portent soit sur son cycle d’exploitation soit sur ses moyens de production.
Les crédits de fonctionnement vont couvrir des besoins liés à des décalages entre les décaissements lors des achats et les encaissements de trésorerie lors des ventes. Ces besoins ne peuvent être que du court terme, le crédit devant être résorbé lors de l’encaissement des recettes de ventes. Celui-ci est d’ailleurs mis à la disposition du client par autorisation de débit en compte courant, d’où l’importance pour la banque du volume des recettes reversées dans le compte. Cet indicateur d’activité ou « mouvement confiés » est un instrument de suivi fondamental pour la Banque.
2.2.3. Le crédit d’investissement
Pour la pérennité de leur activité, les entreprises doivent dégager suffisamment de bénéfices afin d’être en mesure de maintenir ou de renouveler son outil de production. Généralement, cette rentabilité n’est pas suffisante pour couvrir les coûts de ces investissements qui sont habituellement lourds. En effet, un autofinancement total entraîne généralement une forte amputation de fonds de roulement de l’entreprise au risque de bloquer le bon déroulement de son exploitation. Les prises de risques respectives de l’entreprise et de la banque se répartissent généralement à 30% et 70%.
Ce quota peut toutefois varier suivant l’assise financière de l’entreprise. Sa participation peut augmenter si les risques du marché sont trop importantes et que sa structure est faible.
Les crédits d’investissement sont à moyen ou long terme et leur remboursement étudié sur la base des bénéfices dégagés par l’entreprise et plus précisément la Capacité d’autofinancement ou CAF.
2.2.4. Les crédits bancaires et leur descriptif
- Les crédits à court terme
Le tableau suivant reprend les crédits à court terme couramment proposés par les banques suivant les problèmes de l’entreprise, son activité, les caractéristiques ainsi que les avantages et les contraintes.
Tableau 1 : Les crédits de trésorerie
Nature de crédit | Besoins de l’entreprise | Secteur d’activité | Caractéristique | Avantages | Contraintes |
Découvert | Problème de trésorerie
Insuffisance conjoncturelle de fonds de roulement (Achats importants…) |
Tous les secteurs d’activité : Commerce, industrie, BTP, agriculture… | Possibilité pour le client à être en position débitrice mais à l’intérieur d’un plafond et délai autorisés | Confiance mutuelle
Sans obligation de gage Suivi aisé |
Respect strict du plafond et des délais autorisés
Mouvements confiés au maximum Coûts élevés pour le client |
Facilité de caisse | Problème de trésorerie et que le client ne peut solutionner par une mobilisation de stocks | Tous les secteurs d’activité : commerce, industrie, BTP, agriculture… | Idem que ci – dessus mais en plus
Soldes débiteurs répétitifs |
Idem que ci-dessus avec en plus
Coûts réduits (prorata temporis) |
Idem que ci-dessus
sauf coûts élevés |
Crédit de campagne ou avance sur stocks nantis | Problème de trésorerie et que le client peut solutionner par une mobilisation de stocks | Tous les secteurs d’activité sous condition d’un stock écoulable notamment l’Agriculture en situation de collecte | Durée calée à un calendrier de rotation de stocks ou à un plan campagne pour l’agriculture | Crédit causé ou auto liquidatif
Suivi à coller avec les plans de rotation de stocks |
Coûts réduits pour le client
Suivi difficile dès décalages avec les prévisions Stocks pris en garantis avec acte enregistré Vérifications répétitives des stocks |
Nature de crédit | Besoins de l’entreprise | Secteur d’activité | Caractéristique | Avantages | Contraintes |
Avances sur dépôts à terme ou Bon de caisse | Problèmes de trésorerie non prévus alors que la trésorerie est bloquée en placement chez la banque | Tous les secteurs d’activité en excédent de trésorerie et qui détiennent des placements | Montant de l’avance inférieur au montant des placements (90%)
Les placements sont nantis en faveur de la banque |
Taux inférieur au taux de découvert (taux de placement + marge)
Faveur de la banque |
Durée de remboursement antérieure au taux de placement
Acte de nantissement à enregistrer |
Avances sur créances nées constatées ou sur factures administratives | Problèmes de trésoreries répétitives dans l’attente des encaissements sur marché | Les entreprises opérant dans le marché Public : BTP et fourniture de services et prestation | Mobilisation de créances matérialisées par des factures ou des attachements de travaux | Crédits adossés avec nantissement du marché | Prévisions de recettes donc de remboursement perturbées par la lenteur de l’Administration dans les paiements
Suivi difficile |
Crédit de substitution des douanes | Problème de trésorerie ponctuel | Tous les secteurs : entreprises important directement | Crédit octroyé sur présentation des documents d’importation avec transfert de propriété à la banque | Suivi facile
Demande ponctuelle Confiance mutuelle |
Respect des délais |
L’escompte | Problème de trésorerie ponctuelle ou récurrent | Tous les secteurs d’activité : toute entreprise détenant une traite commerciale | Avance venant en anticipation du règlement des créances des clients | La banque se charge du recouvrement de la créance à l’échéance de l’effet.
Intérêts et commissions perçus à l’avance. |
Traite matérialisant une vente effective
Acheteur du client de la banque de bonne notoriété (bonne signature) |
Concernant les crédits à long terme, la banque offre deux produits qui sont le crédit à terme et le crédit- bail.
- Le crédit à terme
Il est accordé pour une durée de plus de deux ans à toute entreprise de tous les secteurs d’activité pour l’acquisition, l’extension ou l’aménagement d’un outil de production. Cette durée ne doit pas excéder la durée de l’amortissement comptable de l’immobilisation concernée. Elle est au maximum de dix ans.
L’entreprise doit apporter, sauf conditions particulières, au moins 30% du montant de l’investissement afin de limiter les risques de la banque mais surtout pour preuve de son implication dans son affaire.
Les crédits à terme sont des crédits amortissables dont le remboursement en capital et en intérêts s’effectue de façon fractionnée sur toute la durée du crédit. La périodicité des échéances peut être trimestrielle, semestrielle ou annuelle suivant les possibilités de trésorerie de l’entreprise.
Le Crédit-bail ou Leasing
Le crédit-bail peut se définir comme une location d’un bien à usage professionnel avec promesse unilatérale de vente, au plus tard à l’expiration du contrat, au profit du locataire pour un prix convenu à l’origine.
L’opération de crédit-bail met, en principe, trois parties en présence :
- l’entreprise ou le preneur qui choisit chez un fournisseur donné un bien dont elle a besoin ;
- le fournisseur qui reçoit de la société de crédit-bail la commande et le règlement du bien ;
- le bailleur ou le locataire qui loue à l’entreprise le bien dont elle est le propriétaire.
Dans l’opération de crédit-bail, le preneur choisit le bien qui lui est nécessaire et demande au bailleur de l’acheter.
Cet achat effectué, le bailleur, propriétaire du bien considéré, le met à la disposition du preneur pour une durée déterminée fondée normalement sur la durée économique du bien considéré.
Pendant toute la durée du contrat de crédit-bail, le preneur ou locataire verse au bailleur le montant des loyers convenus au contrat de crédit-bail. Ces loyers doivent couvrir l’amortissement des capitaux mis en œuvre, le coût de l’intermédiation. Ce dernier est constitué des frais financiers correspondant à la rémunération des capitaux engagés, aux frais de gestion et à la marge bénéficiaire du bailleur.
Au plus tard à l’échéance du contrat, le preneur peut acheter le bien loué à une valeur prévue au contrat initial. Cette valeur tient compte des loyers perçus. Il peut également renouveler le contrat de crédit-bail sur de nouvelles bases ou restituer purement et simplement le bien.
Notons que le contrat peut prévoir un prix d’achat optionnel à la fin de chaque année de location.
Le leasing se démarque ainsi de la location simple qui n’est pas assortie d’une option d’achat et de location-vente du fait du caractère unilatéral de l’engagement final.
Il s’oppose aussi à la vente à tempérament du fait que, pendant la durée du contrat, le preneur n’est que locataire du bien considéré.
Il est souvent dit que « qui ne risque rien n’a rien » et qu’ « il n’existe pas de risque zéro ». Ce qui traduit nos limites et que lorsque nous nous engageons dans un quelconque financement, il y a toujours une part d’incertitude dans son remboursement. Nous menons ainsi des études afin de réduire au maximum cette part d’incertitude. Cette démarche est celle qu’adopte le banquier dans l’approche de l’analyse de risque de crédit. Nous abordons ainsi dans le présent chapitre, en son section I, la notion de risque de crédit et en son section II, la gestion du risque bancaire.
Section 3 : Identification des problèmes liés à l’autofinancement
Ici, on portera notre attention sur le problème de compensation de crédit fournisseur avec celui du client et la difficulté qui provient de la gestion de stocks.
3.1. Le problème de compensation entre crédit fournisseur et client
Le crédit fournisseur doit être une compensation de crédit client qui s’accroît, cependant celui-ci ne se maîtrise pas facilement du fait d’existence de clients insolvables et de délai de paiement que les fournisseurs imposent.
3.1.1. L’insolvabilité de client
Nous savons que le crédit client existe au détriment de l’investissement productif et constitue une immobilisation des ressources à court terme. Le coût de crédit client se répercute sur les frais financiers de l’entreprise. En effet, les créances clients représentent 25 à 30% de l’actif du bilan et le retard de paiement ou le crédit client assez long constitue un risque financier qui pèse sur la trésorerie de l’entreprise baisse d’autant le résultat et augmente par la suite le fonds de roulement.
Par ailleurs, le fait que l’entreprise s’engage avec divers clients lui pose le problème de présence clients insolvables. L’insolvabilité, en d’autres termes, état de cessation de paiement de client, et constitue alors une difficulté majeure que l’entreprise n’arrive pas à maîtriser.
Cependant, elle ne doit pas dépendre d’un seul client solvable, qui à tout moment peut rompre la relation commerciale établit avec l’entreprise raison de plus la recherche des informations auprès de banque sur les caractères solvables du client, s’avère nécessaire, malgré le coût élevé que l’entreprise doit engager.
3.1.2. La durée de crédit fournisseur
La durée de crédit fournisseur est imposée par le fournisseur lui-même. Les délais se paient et le fournisseur préfère sans doute consentir un règlement au comptant plutôt que de supporter l’escompte d’une traite.
Quelque fois, le fournisseur accorde un délai de règlement de 90 jours pour des commandes importantes ou avec des conditions particulières, mais souvent c’est de 30 jours. Ce crédit permet à l’entreprise de placer la somme correspondante.
Cependant, le problème réside sur le terme de conserver en permanence un crédit fournisseur important. Il en résulte que l’entreprise s’expose au risque de négligence des autres postes de trésorerie c’est-à-dire les stocks et le client, et la difficulté surgit quand le fournisseur décide de réduire le délai. L’entreprise se livre alors soit à une rupture de stocks soit au non compensation totale de crédit client avec le crédit fournisseur.
De plus, il n’est pas facile d’évaluer le coût de fournisseur en cas de surface financière étroite ou de négocier quand l’entreprise ne possède d’autres fournisseurs et doit dépendre complètement de lui. Bref, en tout état de cause, la relation avec le fournisseur est à manipuler avec précaution.
3.2. La gestion de stocks
Les besoins d’exploitation de l’entreprise sont mesurés par le solde de crédit interentreprises (client-fournisseur) et le stock. Plus la vitesse de rotation de stock et élevée plus l’entreprise peut réaliser un volume d’affaires élevé avec un même volume des capitaux immobilisés. Ce n’est pas le seul avantage que l’entreprise peut retirer d’une vitesse de rotation des stocks élevés.
En effet, la détention d’un stock entraîne de charge d’exploitation importante et éventuellement de charges financières consécutives au financement de locaux. Cependant au sein de SARL l’inventaire est intermittent et par la suite l’entreprise se trouve soit face à une rupture de stocks soit à un sur stockage.
Section 4 : Les difficultés rencontrées au niveau de l’emprunt
L’analyse ici concerne la possibilité de refus de crédit de la part des institutions financières et le problème que l’entreprise supporte sur les prêts à court terme.
4.1. Le refus de crédit
« Faire crédit c’est faire confiance, croire à la parole de l’emprunteur qu’il va restituer après un délai la chose prêtée ». Il en ressort alors la confiance ou le risque que les institutions financières peuvent courir pour qu’elles accordent ou refusent le crédit.
4.1.1. La confiance ou le risque des institutions financières
Les institutions financières invoquent le risque financier supérieur de financement de PME pour justifier les écarts dans le coût de crédit ou les contraintes imposées dans le contrat d’emprunt. Elles avancent toujours le risque financier important.
Ce risque financier à courir porte sur le problème de l’organisation interne de l’entreprise elle-même à savoir d’abord l’inaccessibilité des informations qu’en la personne dirigeant, ensuite le transfert de richesse déviant les ressources pour la présence des investisseurs externes, enfin le prélèvement de la rémunération personnelle sur les ressources de l’entreprise de montant variable qui diminue le flux monétaire disponible pour rembourser l’emprunt.
En outre le risque de décès de dirigeant constitue un problème majeur. Ces différentes raisons poussent les prêteurs à se protéger et à imposer des garanties supplémentaires sur les emprunts et un certain nombre de contrainte dans le contrat qui limite la liberté de l’entreprise.
Autrement dit, les institutions financières exigent de la part de l’entreprise avant de prêter, le respect de diverses conditions. Elles concernent la constitution de dossier sur l’entreprise elle-même et elles réclament par la suite le bilan de l’entreprise afin de poursuivre en justice le défaut de remboursement.
4.1.2. L’exigence des informations
Les institutions financières portent de jugement sur la vie de l’entreprise tout en étudiant le dirigeant avec ses qualités, ses compétences et ses objectifs, l’évolution financière de leur activité à travers le plan de financement apporté et le problème de l’entreprise. Elles nécessitent de contrôler la sincérité des informations par rapport à la situation existante par vérification des données comptables et financières, les ressources de l’entreprise, la capacité de remboursement, l’équilibre structurel et l’environnement économique. Le dossier de demande de crédit se présente comme suit :
Renseignements généraux sur l’entreprise
- Raison sociale et adresse
- Forme juridique
- Capital :
- Montant
- Liste des actionnaires
- Répartition des actions
- Nom et qualité de représentant de la société
- Composition du conseil d’Administration
Description du projet envisagé
- Exposé du motif et intérêt du projet
- Etude du marché (intérieur et extérieur) :
- Volume et répartition géographique du marché, part visée
- Prévision d’évolution de ce marché sur les années futures
- Structures actuelles de prix aux différents stades
- Production envisagée :
- Liste des produits, quantités envisagées par produits
- Planning de vente par type de produit
- Caractéristiques techniques de produit
- Prix sortis usine de chaque produit envisagé
- Code de commercialisation
- Techniques
- Implantation géographique et raison de ce choix
- Processus de fabrication :
- Schéma de processus de fabrication
- Liste complète des équipements en précisant leur origine, leur nature, leur coût unitaire, et leurs principales caractéristiques
- Disposition prise pour la protection de l’environnement
- Disponibilité de divers facteurs de production
- Personnel
- Organigramme et composition de l’effectif
- Frais de personnel
- Evolution de l’effectif
- Programme de formation du personnel et la main d’œuvre
- Programme de réalisation sociale envisagée
Investissement
- Il convient de préciser les coûts locaux et les coûts en devise
- Nature et coût des investissements requis
- Calendrier de réalisation (séparer la période d’implantation et d’exploitation effective)
- Tableau des amortissements
- Fonds de roulement initial
Finance
- Plan de financement :
- Capital
- Apport en compte courant, éventuellement autofinancement
- Emprunt (montant et conditions)
- Autres : aides et subvention, cession d’Immobilisation, etc.
- Comptes d’exploitation prévisionnelle pour exercice en indiquant l’année de croisière (donner tous les détails de calcul et justification de différentes postes)
- Calcul du seuil de rentabilité
- Taux de rentabilité interne financière
- Tableau de trésorerie au moins pour 5 exercices
- Bilan prévisionnel au moins pour 5 exercices
- Evaluation économique du projet
- Importance du projet dans l’économie nationale :
- Emplois créées par rapport aux investissements
- Calcul de valeur ajoutée
- Calcul du taux de rentabilité interne économique
- Effets sur les finances publiques
- Effets sur la balance des paiements (gain en devise de projet)
Bref, les PME subissent des conditions moins favorables de bailleurs de fonds. Ce comportement favorise les institutions financières sans qu’elles accusent des pertes sur les prêts. Pourtant les prêts à court terme posent des problèmes à l’entreprise.
4.2. Les prêts à court terme
La plupart des institutions financières n’accordent que le prêt à court terme, de même que le fournisseur, que le dirigeant de PME préfère mieux pour le financement de type investissement ou de type fonds de roulement initial. Pour ce dernier, l’entreprise souffre de sous capitalisation initiale. Le recours à de financement plus coûteux contribue à freiner leur développement.
L’offre de financement les empêche d’atteindre le stade de maturité du fait de l’usage maximal de financement à court terme, ne lui permettant pas d’accéder au financement à long terme. Ceci provient du manque de connaissance de dirigeant concernant leurs différentes sources, leurs avantages et inconvénients et leur coût implicite.
De plus l’endettement à court terme augmente le frais financier de l’entreprise. La mesure du coût de crédit est constitué d’une part par le taux d’intérêt et d’autre part par la rémunération de service bancaire.
En effet, le crédit de 3 ans par exemple exige le paiement d’intérêt mensuel ou annuel et le capital restant dû, souvent supérieur aux sommes empruntées. Les charges de l’entreprise s’accroissent alors qu’elle se trouve à un risque financier important qui entraîne nécessairement la baisse de la rentabilité.
En outre le BFR devient plus important que prévu du fait des capitaux chers et aléatoires. L’entreprise doit alors recourir aux concours bancaires en rapport avec le besoin par le biais de la facilité de caisse et de découvert.
4.3. Le découvert et la facilité de caisse
La facilité de caisse est une ouverture de crédit de très courte durée, de quelques jours, accordé notamment en fin de mois date traditionnelle d’échéance d’effets de commerce, mais fréquemment renouvelé sans qu’intervienne une nouvelle autorisation. Le banquier ne consent pas cette facilité à l’entreprise que dans certaines limites (le montant maximum en est fixé) et s’il est assuré que le solde de l’entreprise serait de nouveau créditeur au bout de quelques jours.
La durée est inférieure à la période qui sépare deux échéances. Il s’agit en effet d’un crédit destiné à permettre à l’entreprise de passer ses échéances. C’est la raison pour laquelle le montant maximum est en principe égal à un mois de chiffres d’affaires et d’une autorisation accordée par la banque au-delà de la provision.
Le découvert est une avance consentie de la même forme mais pour une période de plus longue durée, de quelques semaines à quelques mois, puis renouvelé. Le montant maximum de découvert et sa durée sont fixés par le banquier en fonction de l’assiette de crédit demandé. Son objet est très variable. Il peut servir soit dans le cadre de crédit de trésorerie soit dans le cadre de crédit relais. Accordé par écrit, il peut être couvert par un effet financier.
En d’autres termes, le découvert est une facilité accordée par la banque pour honorer les chèques et les effets de l’entreprise dans la limite de l’autorisation donnée moyennant d’AGIO applicable au montant et à la durée de découvert destiné à couvrir les besoins occasionnels ou de courte de durée. Ce type de crédit est trop risqué et demande aussi des garanties important et souvent très élevé.
Les PME se trouvent alors à une dépendance financière vis-à-vis de la banque été à un risque de faillite important car le crédit ne profite qu’à la banque. Le manque de fonds propres et l’utilisation en permanence de découvert bancaire traduit la structure financière fragile.
Le risque d’insolvabilité s’aggrave et par la suite, l’état de cessation de paiement entraîne soit la liquidation judiciaire soit la perte de l’autonomie de l’entreprise. Cette insolvabilité augmente le risque d’incertitude des investisseurs soient ils procèdent à la liquidation de l’entreprise soient ils prolongent le paiement sur une longue durée accompagnée des conditions beaucoup plus sévères.
Ces divers problèmes gênent l’exploitation de l’entreprise voire la source principale de la faillite de PME. Nous allons alors proposer des solutions adéquates et fiables pour que les PME atteignent le développement mature et reste sur le marché.
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Pour pouvoir donner une appréciation sur le projet en général, nous utilisons deux sortes de techniques : les outils d’évaluation et les critères d’évaluation. L’outil d’évaluation renferme la Valeur actuelle nette, le délai de récupération des capitaux investis, l’Indice de profitabilité et le taux de rentabilité interne et le critère d’évaluation concerne la pertinence ou l’efficience du projet et sa durée de vie également.
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1. Valeur actuelle nette (V.A.N.)
La notion de la valeur actuelle nette occupe une place centrale dans les méthodes d’évaluation financière appliquée aux projets d’investissement.
On peut dire que la V.A.N. représente la différence entre la somme des surplus monétaires prévisionnels actualisée que l’on peut associer à l’un des projets d’investissement et le coût initial.
- CFflux de trésorerie est l’EBE corrigé de la variation du BFR d’exploitation et de l’impôt sur les sociétés,
- t le taux d’actualisation ou le coût moyen pondéré du capital,
- p le numéro de l’annuité,
- N le nombre total d’annuités,
- I le capital investi,
- VR la valeur résiduelle (cette valeur est un flux de trésorerie qui pourrait être inclus dans la variable CF)
La V.A.N. permet de mesurer la création de la richesse attendue d’un projet d’investissement.
Lorsque la V.A.N. est positive : c’est que le projet envisagé permet, grâce aux revenues futures qu’il semble pouvoir produire, de reconstituer les capitaux initialement avancés et de dégager un surcroît de richesse. Un projet ayant une V.A.N. positive devrait donc être retenu puisqu’elle enrichit l’entreprise en assurant la reproduction élargie de mises de fonds effectuée.
1.2. Le taux de rentabilité interne (T.R.I.)
Formule dérivée de la V.A.N., le taux de rentabilité interne d’un investissement est le taux d’actualisation telle que la valeur actuelle nette du projet soit nulle : il représente alors le taux maximum d’actualisation que le projet peut supporter sans être déficitaire.
- FTp montant du p-ième flux de trésorerie,
- p la date à laquelle le FTp est encaissé,
- N le nombre de FT (hors investissement),
- I investissement initial (à la date 0)
- et TRI le taux de rentabilité interne recherché.
1.3. Délai de récupération des capitaux investis (D.R.C.I.)
Cette méthode permet de calculer en nombre d’année, le temps nécessaire au bout duquel les actionnaires peuvent récupérer la totalité de leurs investissements. C’est-à-dire le temps où le flux de recettes ou l’économie devient supérieur à l’investissement initial.
La durée de récupération correspond à la durée de vie minimum d’un investissement avant qu’il devienne profitable.
d = (Investissement – Cu inf)/(Cu Sup – Cu inf) + Annuité Cu inf
d: Délai de récupération du capital investi
Cu inf: Dernier cumul négatif des flux de trésorerie actualisés
Cu Sup: Premier cumul positif des flux de trésorerie actualisés
1.4. Indice de profitabilité (I.P.)
Si on désire maximiser la rentabilité en valeur relative, c’est-à-dire par euros investi, et non pas en valeur absolue, comme avec les critères de la V.A.N. on peut utiliser la formule d’indice de profitabilité :
Iprofit l’indice de profitabilité,
CFflux de trésorerie la capacité d’autofinancement,
t le taux d’actualisation,
p le numéro de l’annuité,
N le nombre total d’annuités,
I le capital investi,
CFFlux de trésorerie : le flux de trésorerie actualisé
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
Afin d’évaluer la performance d’un projet, on enregistre quatre types de critère : la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durée de vie d’un projet.
2.1. La pertinence
C’est une forme d’évaluation axée sur différents paramètres : la rentabilité économique de l’entreprise, les besoins de la société et la concordance du projet vis-à-vis du public cible.
2.2. L’efficacité
Une entreprise manifeste leur efficacité lors qu’elle se montre apte à atteindre les objectifs de gestion qui leur ont été assignés par ces dirigeants. On peut l’apprécier par un rapport sur des objectifs de référence qui peuvent être exprimés en termes physiques (augmentation de la productivité…) ou en termes monétaires (augmentation du chiffre d’affaires, augmentation de la marge…)
2.3. L’efficience
Une entreprise ou une unité quelconque (agence, établissement de crédit…) fait preuve d’efficience lors qu’elle manifeste son aptitude à tirer parti au mieux des ressources qui lui sont confiées. Elle traduit donc la productivité d’une entité et d’une utilisation optimale des ressources.
2.4. La durée de vie du projet
La durée de vie du projet dépend de l’obtention d’autofinancement de plus grand le projet atteint la phase de maturité.
Dans ce cas toute forme de blocage financière n’arrivera plus à influencer la bonne marche de l’entreprise. La durée de vie de l’entreprise dépend de la situation de l’entreprise au niveau de la phase de maturité et en ralentissant le déclin.
Partie II : Conduite du projet
Chapitre I : Etude organisationnelle
Section 1 : Le Personnel
La gestion des ressources humaines est une fonction très importante dont il faut tenir compte car elle aura certainement des influences sur la production envisagée et la rentabilité de l’entreprise. Notre projet est sous la responsabilité d’un gérant, ce qui affirme son appartenance à une société à responsabilité limitée (SARL).
1.1. Organigramme
On appelle organigramme, la représentation formelle de la répartition des tâches et des responsabilités au sein d’une entité. Il traduit à la fois une séparation technique des domaines de compétence et un positionnement des membres de l’entreprise sur une échelle hiérarchique.
Figure 1 : Organigramme de l’agence
1.2. Composition, répartition de l’effectif et qualification par catégorie socioprofessionnelle
L’emploie de onze personnes demande une organisation du personnel suivant les tâches à elles attribuées. Notre équipe se composera de :
- Directeur général ;
- Un responsable administratif et financier ;
- Un responsable commercial ;
- Un responsable technique
- Des assistants en informatique ;
- Des promoteurs de vent ;
- Un secrétaire comptable ;
- Le gérant
Il aura la qualité de manager. Sa fonction est de :
- Coordonner tous les travaux ;
- Assurer le commandement ;
- Superviser les activités ;
- Planifier l’action à entreprendre ;
- Contrôler.
- Le responsable administratif et financier
Il aura la qualité d’un gestionnaire qui se chargera de :
- Finances et comptabilité ;
- Préparation du budget de l’agence et ceux des annonceurs ;
- Gestion de la trésorerie ;
- Administration générale ;
- Ressources humaines : politique du personnel ;
- Contrôle.
- Responsable commercial
Il ou elle aura la qualité de gestionnaire à option marketing. Il ou elle sera :
- Responsable des relations publiques ;
- Politique de vente et de crédit ;
- Briefing des annonceurs ;
- Suivi et contrôle des ventes ;
- Protection des intérêts des annonceurs ;
- Coordinateur ;
- Conseil en communication.
- Responsable technique
Il aura la qualité d’ingénieur en informatique, et les fonctions suivantes lui seront attribuées :
- Directives techniques ;
- Conception et amélioration de la qualité des produits ;
- Programmation ;
- Maintenance des ordinateurs et d’autres équipements ;
- Gestion de base de données.
- Informaticiens
Ils auront la qualité de concepteur, exploiteur de films et infographiste. Leurs tâches seront :
- Assister le responsable technique ;
- Entretenir tous les appareils ;
- Assurer la conception des maquettes ;
- Veille aux suivis et contrôles des messages publicitaires produits.
- Promoteurs de vente
Ils auront la qualité d’agent commercial et se chargeront des :
- Prospection et négociation de vente ;
- Suivi personnel des clients ;
- Accueil.
- Secrétaire comptable
Il ou elle aura la qualité de technicien en gestion, ayant comme fonction de :
- Assimiler aux briefings ;
- Tenue et conservation des pièces comptabilité ;
- Gestion du stock de fournitures des bureaux ;
- Caissier(e).
1.3. Politique et charges du personnel
1.3.1. La Politique salariale
Les lois en vigueur qui régissent la relation entre la société et ses employés restent toujours à respecter. En général, elles montrent qu’un contrat doit être établi par les employeurs et les employés au moment de l’embauche. Ce contrat mentionne expressément le salaire que l’entreprise s’engage à offrir aux salariés et en contre partie de la prestation de service que ces derniers vont assurer pour leurs parts.
La gestion de rémunération comprend les définitions de l’éventail de leur évolution. L’agence s’engage à rémunérer ses employés en fonction du travail et du poste qu’ils vont respectivement occuper.
Tableau 2 : Salaire mensuel du personnel
Qualifications | Nombre | P.U. | Salaire 1er mois |
Gérant | 1 | 5000 | 5000 |
Responsable administratif et financier | 1 | 3500 | 3500 |
Responsable commercial | 1 | 3500 | 3500 |
Responsable technique | 1 | 3500 | 3500 |
Secrétaire comptable | 1 | 2500 | 2500 |
Agents commerciaux | 2 | 2000 | 4000 |
Techniciens | 4 | 2800 | 11200 |
Total | 33200 |
1.3.2. Charges du personnel (chiffre en euros)
Tableau 3 : Les charges du personnel
Qualifications | Nombre | Salaire 1er mois | Salaire N | Salaire N+1 | Salaire N+2 | Salaire N+3 | Salaire N+4 |
Gérant | 1 | 5000 | 60000 | 60000 | 66000 | 72600 | 79860 |
Responsable administratif et financier | 1 | 3500 | 42000 | 42000 | 46200 | 50820 | 55902 |
Responsable commercial | 1 | 3500 | 42000 | 42000 | 46200 | 50820 | 55902 |
Responsable technique | 1 | 3500 | 42000 | 42000 | 46200 | 50820 | 55902 |
Secrétaire comptable | 1 | 2500 | 30000 | 30000 | 33000 | 36300 | 39930 |
Agents commerciaux | 2 | 4000 | 48000 | 48000 | 52800 | 58080 | 63888 |
Techniciens | 4 | 11200 | 134400 | 134400 | 147840 | 162624 | 178887 |
Total | 11 | 33200 | 398400 | 398400 | 438240 | 482064 | 530271 |
Charges sociales | 5976 | 71712 | 78883 | 86771 | 95448 | 104992 | |
Total | 39176 | 470112 | 477283 | 525011 | 577512 | 635263 |
1.3.3. Motivation du personnel
Les comportements de chaque employé auront des conséquences sur le fonctionnement de l’entreprise. Exemple, si le secrétaire comptable se livre à des détournements de fonds, cela entraînerait des pertes pour l’entreprise, par contre si le responsable de la clientèle est accueillant, ceci va certainement attirer de nombreux clients aux achats. Voilà pourquoi la motivation des travailleurs n’est pas à négliger.
Chaque salarié percevra un salaire supérieur au Smig fixé par l’Etat pour les entreprises privées. Ceci constituera la première motivation pour notre personnel. A cela s’ajoute une augmentation de 10% des salaires à partir de la troisième année, car on estime qu’à partir de là, l’agence est en mesure de supporter d’autres charges utiles. En outre, chaque personnel aura droit à des primes et d’indemnités (prime de rendement, prime de fidélité…), sans oublier plus particulièrement les différentes formations professionnelles qui vont perfectionner les compétences acquises des travailleurs.
Section 2 : Chronogramme
Figure 2 : Chronogramme de l’agence
Etapes | Mars | Avril | Mai | Juin | Août | Sept | Oct | Nov | Dec | Janv | Fev |
|
Chapitre II : Les techniques de production
L’agence fournit trois prestations de services différentes : un conseil en communication, une création de spots publicitaires et une diffusion. La réalisation de publicité exige une compétence particulière et pour aider les annonceurs, l’agence a pris soin de mettre en service un conseil en communication. Dans la section ci-dessous figurera l’explication des démarches nécessaires sur l’étude et l’élaboration d’un plan de campagne de publicité réservé aux annonceurs.
Section 1 : Agence conseil en communication
En tant qu’agence conseil en communication, les activités de production devraient s’orienter dans l’information dans le temps et l’espace. En d’autres termes, la communication devrait être la principale base nécessaire à la promotion de ses activités. A titre de rappel, il faudrait évoquer qu’il existe trois niveaux de communication importants : une communication marketing, une communication institutionnelle et une communication supra marque ou communautaire. Ainsi, le rôle d’une agence est d’étudier quel type de communication convient à l’entreprise annonceur, d’analyser sa situation marketing du produit et de la marque correspondante.
D’autre part, l’agence doit s’efforcer de :
- Accroître la notoriété d’un produit auprès des prescripteurs ;
- Multiplier les occasions de consommation en faisant valoir de nouvelles utilisations de produit ;
- Augmenter au fur et à mesure les quantités consommées par les acheteurs habituels.
De surcroît, pour notre agence qui se spécialise dans la publicité média, notre fonction est également d’aider les annonceurs à créer leurs plans médias. Pour cela, il faut en général respecter les étapes suivantes :
- Le brief média ;
- Eliminer les médias indisponibles ;
- Evaluer les médias disponibles ;
- Etablir le calendrier.
Section 2 : Création publicitaire
La création publicitaire est un service très demandé, et cela entraîne une forte demande. Beaucoup d’offres existent sur le marché, mais pour nous, la qualité du travail serait un grand avantage sur les autres agences. Des fois, les entreprises annonceurs ne cherchent pas à avoir l’avis de l’agence publicitaire concernant sa politique de campagne publicitaire, alors l’organisation de briefing annonceur à l’agence reste prioritaire dans notre étape de création. En effet, c’est le seul moyen qui permettra à l’agence d’obtenir tous les renseignements sur la stratégie marketing et de communication des annonceurs, qui sont les bases d’une création publicitaire.
Les principales rubriques du briefing de l’annonceur à l’agence sont en générale :
Le problème de communication à résoudre et les objectifs de communication. Ce problème de communication peut être lié au produit, à la marque, à la notoriété…et on a déjà parlé des objectifs recherchés dans la section précédente.
La détermination du contexte : on va essayer d’obtenir les données éventuelles sur :
- L’entreprise ;
- Le produit ;
- Son marché ;
- Ses consommateurs ;
- Sa distribution ;
- Ses concurrents : exemple, la structure du marché, forces et faiblesses des concurrents principaux, stratégies de marketing avec une carte des positionnements (mapping) ;
- Les fondements de la marque ;
- L’environnement publicitaire concurrentiel ;
- Les contraintes imposées par les annonceurs ;
- Les interrogations de l’annonceur et l’angle d’attaque possible.
Il y a également le briefing créatif. Ce briefing aux créatifs est assuré au sein de l’agence par les responsables commerciaux et techniques. Etant réservé au lancement du processus de créations, il est organisé à l’insu de tous les annonceurs.
Toujours est-il qu’après avoir organisées les séances de briefing, il faudrait passer par le « copy stratégie ». C’est une sorte de stratégie marketing, un document à long terme indiquant le message publicitaire, ressortant la marque dans l’esprit des consommateurs au cours du temps. L’on aboutit maintenant à un plan de travail créatif définissant le fait principal, le problème à résoudre par la publicité, l’objectif publicitaire ou le rôle de la publicité, les principaux concurrents ou les ennemis. Il en ressort après la stratégie créative comprenant la cible, le bénéfice consommateur, support, contraintes, jugement de la création, la perception et les critères d’exécution. L’on procède finalement au pré-test (copy testing) puis au post-test.
Chapitre III : Capacité de production envisagée
Dans ce chapitre, l’on voudrait faire connaître primordialement les caractères des productions envisagées et le C.A. ad hoc. Ils sont présentés brièvement sur ce même tableau et se terminent par l’énumération des différents facteurs de production.
Section 1 : Production envisagée et évolution du chiffre d’affaires
1.1. Prévision de la production
Notre agence peut fournir les trois types de services suivant :
- Conseil en communication ;
- Création d’un spot publicitaire ;
- Diffusion de spots publicitaires sur écrans géants.
Pour le spot publicitaire, il se mesure par une séquence 15 spots de 30 secondes. Il peut se défiler dix fois par jour sur un écran géant. Cette façon pourra augmenter notre estimation concernant la production envisagée. La durée de 30 secondes est une norme personnelle pour l’agence. Le fait d’envisager la diffusion de 20 spots par tranche de 30 secondes pour une journée en ne tenant pas compte de la variation saisonnière de vente, amène à établir le tableau suivant valable pour les cinq premières années d’existence
Tableau 4 : Prévision pour la diffusion de spot publicitaire
Année | Nombre de contrat par jours | Nombre de spot diffusé/mois | Nombre de spot diffusé/an |
N | 15 | 450 | 5 400 |
N + 1 | 16 | 480 | 5 760 |
N + 2 | 18 | 540 | 6 480 |
N + 3 | 20 | 600 | 7 200 |
N + 4 | 22 | 660 | 7 920 |
Tableau 5 : Prévision pour les créations et conseil en communication
RUBRIQUES | Période | Nombres | Production pour l’année N |
Création publicitaire | Mensuel | 4 | 48 |
Etude et conseil en communication | Semestriel | 2 | 4 |
1.2. Chiffre d’affaires prévisionnel
Avec la création publicitaire, pour pénétrer le marché, on va utiliser une stratégie concurrentielle. On va adopter un prix bas, très compétitif par rapport aux autres concurrents. De même pour le conseil et la diffusion de spots publicitaires
Tableau 6 : Chiffre d’affaires prévisionnelles pour année N (en euros)
Désignation | Quantité | Prix unitaire | Montant |
Diffusion de spot | 5400 | 150 | 810 000 |
Création publicitaire | 24 | 450 | 10 800 |
Etude et conseil en communication | 2 | 9000 | 18 000 |
Total | 838800 |
Tableau 7 : Chiffre d’affaires prévisionnelles pendant les cinq premières années d’exercice
Désignation | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 | ||||||||
Quantité | PU | Montant | Quantité | PU | Montant | Quantité | PU | Montant | Quantité | PU | Montant | |
Diffusion de spot | 5760 | 150 | 864000 | 6480 | 150 | 972000 | 7200 | 150 | 1080000 | 7920 | 160 | 1267200 |
Conception publicitaire | 72 | 450 | 32400 | 96 | 500 | 48000 | 120 | 500 | 60000 | 144 | 600 | 86400 |
Etude et conseil | 4 | 9000 | 36000 | 5 | 10000 | 50000 | 5 | 10000 | 50000 | 7 | 12000 | 84000 |
Total | 932400 | Total | 1070000 | Total | 1190000 | Total | 1437600 |
Section 2 : Moyens d’exploitation existants
2.1. Les différents facteurs de production
Pour sa bonne marche, l’agence doit utiliser les différents facteurs adéquats. Dans cette section, on va citer un à un ces différents facteurs :
- Humains
L’agence va employer 11 personnes, ses employés seront selectionnés selon les critères de chaque direction à laquelle on va les rattacher.
- Matériels
Nous utiliserons des supports « écran géant », une technologie de haut niveau qui constitue une source d’avantage concurrentielle pour notre entreprise. On emploie également des machines tels que : ordinateurs, divers matériels, des meubles de bureaux, etc.
- Financement
Le plan financier est en général la base d’analyse et d’étude de faisabilité d’un projet. Cependant, son éclaircissement n’est pas à écarter. Pour réaliser notre projet, les actionnaires feront des apports en numéraire correspondant à 167235 €. Mais vu l’importance de notre investissement, l’agence est obligée de recourir à un emprunt 180000 € auprès d’une banque.
2.2. Equipements de production
Partie III : Etude financière du projet
Chapitre I : Les investissements
Section 1 : Investissements
Définir le montant d’un investissement n’est pas un fruit du hasard, des techniques et des méthodes ont été suivies pour arriver à l’aboutissement d’un projet. L’étude financière de l’entreprise est très importante car elle permet d’avoir une preuve tangible sur la rentabilité de l’investissement à entreprendre.
Dans ce chapitre, nous allons déterminer le montant de notre investissement et le fonds de roulement afférent, puis le plan de financement qui montrera comment trouver de l’argent pour ce projet.
Les investissements ressemblent à une avance immédiate de ressources monétaires destinée à susciter des revenus ou des réductions de charges monétaires dans l’avenir. Investir c’est choisir un engagement en vue d’obtenir des bénéfices mais il faut bien analyser le projet avant de l’entamer, car plus le montant est important plus il y a des risques à affronter.
1.1. Matériels et outillages
L’agence disposera comme matériels et outillages des écrans géants. Ils constitueront la base essentielle du projet.
Tableau 8 : Matériel et outillage
Désignation | Nombre | Montant |
Ecrans géants | 3 | 120000 |
1.2. Matériels et mobiliers de bureau
Cette rubrique connaît tous les matériels, les articles et fournitures de bureaux nécessaires à la réalisation du projet. Son coût total est estimé à 13085 €
Tableau 9 : Matériel et mobilier de bureau
Désignation | Nombre | Montant |
Tables direction | 4 | 2200 |
Tables personnel | 4 | 2000 |
Table caissier | 1 | 450 |
Table de conférence | 1 | 1500 |
Table techniciens | 4 | 1800 |
Chaise du personnel | 11 | 1485 |
Fauteuil | 4 | 1000 |
Etagère de rangement | 1 | 600 |
Armoire de rangement | 2 | 1400 |
Chaise salle d’attente | 1 | 650 |
Total MMB | 13085 |
1.1. Matériels informatiques
Avec 4 informaticiens spécialisés pour la création publicitaire et la maintenance des appareils, on compte acheter 5 ordinateurs suivis d’accessoires nécessaires.
Tableau 10 : Matériel informatiques
Désignation | Nombre | Montant |
Ordinateurs | 6 | 4800 |
Accessoires | 1000 | |
Total | 5800 |
1.2. Agencements, aménagements et installation (AAI)
Une somme de 7000 € est réservée pour tous travaux d’installation. Il s’agit de l’électrification, téléphone et fax, sans oublier l’eau,…
1.3. Matériel de transport
Pour assurer le fonctionnement de la boîte, l’agence va s’équiper d’une voiture légère d’une valeur de 40 000€
1.4. Frais d’établissement
Les frais d’établissement remontent à 25 000 €. Cependant, cette rubrique concerne :
- Les frais de constitution
- Les frais de premier établissement : frais de pré-exploitation, frais de publicité et frais de prospection
1.5. Récapitulation des investissements
Tableau 11 : Récapitulation des investissements
Rubriques | Montant |
Frais d’établissement | 25000 |
Matériels et outillages | 120000 |
Matériels informatiques | 5800 |
MMB | 13085 |
Matériel de transport | 40000 |
AAI | 7000 |
Total | 210885 |
1.6. Fonds de roulement initial
Le fonds de roulement initial assure le décollage et l’épanouissement de la raison d’être de l’agence. Différentes méthodes sont utilisées pour calculer ce fonds de roulement initial. Pour le présent cas, on utilise la somme des charges qui revêt une condition incontournable pour la survie de l’entreprise pendant 3 premiers mois de fonctionnement. Le calcul a permis d’évaluer à 136 350 €
Tableau 12 : Fonds de roulement initial
Désignation | Charges mensuelles | Montant |
Consommables | 3000 | 9000 |
Fourniture non stockés | ||
Eau et électricité | 2000 | 6000 |
Carburant | 400 | 1200 |
Rénumération 3 mois | 33200 | 99600 |
Autres charges | ||
Location immeuble | 4000 | 12000 |
Assurance | 500 | 1500 |
Publicité | 600 | 1800 |
PTT | 250 | 750 |
Impôts et taxes | 1500 | 4500 |
Total | 136350 |
Section 2 : Plan de financement
Le plan de financement est un document prévisionnel, qui récapitule les différents flux annuels, résultant des besoins et des ressources de l’entreprise. Il traduit donc les incidences monétaires des décisions d’investissement et de financement à long terme.
Tableau 13 : Plan de financement
Désignation | Apport | |
Besoins | Investissement | 210885 |
FRI | 136350 | |
Total | 347235 | |
Ressources | Fonds propre en nature et en apport en compte courant | 167235 |
Emprunt | 180000 | |
Total | 347235 |
Le montant de notre investissement s’élève à 210 885€. Nous estimons que les 48 % constituent le montant de l’emprunt que nous devrons négocier auprès d’une banque ou d’autre établissement qui s’y intéresseraient.
Section 3 : Amortissement des immobilisations
L’amortissement constitue une démarche comptable qui vise à évaluer la dépréciation subie par les biens durables de l’entreprise. Son objectif consiste à :
- Ajuster en permanence la valeur des immobilisations du patrimoine pour tenir compte de leur dépréciation ;
- Intégrer la dépréciation annuelle ainsi subie dans le compte des résultats.
- Les matériels se déprécient soit à cause de leurs usures physiques, soit à cause de leurs usures morales.
- Les frais d’établissement sont amortis à leur tour car ils confèrent à l’entreprise des droits limités dans le temps.
Pour le calcul, on se sert de la technique d’amortissement linéaire qui consiste pour les immobilisations à considérer que la dépréciation s’opère de façon régulière dans le temps.
Les frais d’établissement
On a fixé une durée de vie de 3 ans pour les frais d’établissement en supposant qu’ils vont chaque année perdre le tiers de leurs valeurs.
D’où 25 000 / 3 = 8334 €
Ecran géant LCD
Notre écran aura une durée de vie de 10ans
a = 120 000 / 10 = 12 000 €
Après trois ans de fonction, nous envisageons d’avoir deux autres nouveaux écrans géants qui reviendraient à 90 000 €
A ce moment nous aurons :
a = 90 000/10 = 9 000 €
Matériels informatiques
La durée de vie des matériels informatiques est de 5 ans, et il en est de même pour les accessoires. Alors l’amortissement est de :
a = 4 800 / 5 = 960 €
Accessoires
a = 1 000 / 5 = 200 €
Matériels et mobiliers de bureau
Leur durée de vie est de 5 ans
a = 13 085 / 5 = 2 617 €
Matériel de transport
A pour durée de vie : 5 ans
a = 40 000 / 5 = 8 000 €
Agencements, aménagements, installation
A 10 ans comme durée de vie donc :
a = 7 000 / 10 = 700 €
Tableau 14 : Résumé des amortissements
Rubriques | Valeur d’origine | Délai d’amortissement | Taux d’amortissement | Amortissement annuel |
Frais d’établissement | 25 000 | 3 | 33,33% | 8334 |
Matériel et outillages | 120 000 | 10 | 10% | 12000 |
Mat. Info. | 4 800 | 5 | 20% | 960 |
Accessoires info. | 1 000 | 5 | 25% | 200 |
MMB | 13 085 | 5 | 20% | 2617 |
Mat. Transport | 40 000 | 5 | 20% | 8000 |
AAI | 7 000 | 10 | 10% | 700 |
Total | 163 885 | 32811 |
Pour la durée de 5 ans
Tableau 15 : Les amortissements pendants 5 ans
Rubriques | Vo | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
Frais d’établissement | 25000 | 8334 | 8334 | 8334 | ||
Matériel et outillage | 120000 | 12000 | 12000 | 12000 | 12000 | 12000 |
Matériel et outillage | 90000 | 9000 | 9000 | 9000 | ||
Mat. Info. | 4800 | 960 | 960 | 960 | 960 | 960 |
Accessoires info. | 1000 | 200 | 200 | 200 | 200 | 200 |
MMB | 13085 | 2617 | 2617 | 2617 | 2617 | 2617 |
Mat. Transport | 40 000 | 8000 | 8000 | 8000 | 8000 | 8000 |
AAI | 7 000 | 700 | 700 | 700 | 700 | 700 |
Total | 32811 | 32811 | 41811 | 33477 | 33477 |
Section 4 : Plan de remboursement des dettes
Le remboursement des emprunts ou amortissement financier est un procédé pratique permettant de déterminer le montant exact que l’agence doit verser pour régler les emprunts antérieurement contractés. Par principe, on a utilisé la méthode d’annuité constante. Le premier remboursement devrait avoir lieu à la fin de le 1ère année d’exercice dont la durée est de 5 ans.
L’annuité est la partie de l’emprunt à rembourser à chaque échéance. Elle se calcule de la manière suivante :
i
Annuité a=Cs
1 – (1+i)–n
Avec C : le montant de l’emprunt
i : le montant d’intérêt appliqué
n : la durée de remboursement
Avec un emprunt de C = 175 000 €, le taux de la banque « i » étant égal à 20 % et la durée de remboursement « n » de 3 ans, on aura une annuité constante de l’ordre de :
Année 1 : a = 180 000 * 0,20 / 1 – (1+ 0,20) -3
a = 85 450 €
Tableau 16 : Amortissements annuels
Année | Capital du en début d’année (1) | Intérêt (versé en fin d’année) (2)=(1) *20% | Montant de l’annuité (3) | Amortissement (4)=(3)-(2) | Capital en fin d’année (5)=(1)-(4) |
N | 180000 | 36000 | 85450 | 49450 | 130550 |
N+1 | 130550 | 26110 | 85450 | 59340 | 71210 |
N+2 | 71210 | 14242 | 85450 | 71210 | 0 |
Section 5 : Comptes de gestion
Le compte de gestion fait connaître la situation des produits et des charges de l’agence. Leur détermination permet de définir les résultats de l’exercice.
5.1. Comptes de charges
Les charges correspondent à des consommations de richesses rendues nécessaires par ces différents domaines d’activité. Elles traduisent l’obligation dans laquelle l’entreprise se trouve d’engager des frais pour obtenir des éléments nécessaires à son activité :
Consommation de matières premières, de composants, de fournitures, consommation de force de travail, consommation de services extérieurs, usure du capital fixe, intérêts sur les emprunts, commissions bancaires,…
5.1.1. Fournitures consommables
Ce paragraphe regroupe en général les fournitures de bureau tels que : agenda, livres de comptes…
Tableau 17 : Fournitures consommables
Désignation | N | N+1 | N+2 | N+3 | N+4 |
Fournitures consommables | 20000 | 20000 | 22000 | 24200 | 26620 |
5.1.2. Charges externes
Cette rubrique concerne généralement des locations mobilières qui sont évaluées à 25 000 € pour la 1ère année d’exploitation
5.1.3. Impôts et taxes
Compte estimé à 15 000 € pour l’année N. Mentionne toutefois que les diverses taxes sont déjà contenues dans ce chiffre.
5.1.4. Charge du personnel
La somme de 470 112 € allouée représente les charges du personnel.
5.1.5. Autres charges du personnel
Le coût des formations des employés est reproduit tous les 3 ans. Il revient à 18 000 €.
5.1.6. Autres charges d’exploitation
Il s’agit des charges diverses d’exploitation estimées à 90 000 € pour la première année d’exercice.
5.1.7. Charges financières
Tableau 18 : Les charges financières
Rubrique | N | N+1 | N+2 | N+3 | N+4 |
Achat fournitures consommables | 20000 | 20000 | 22000 | 24200 | 26620 |
Charges externes | 25000 | 25000 | 27500 | 30250 | 33275 |
Impôts et taxes | 15000 | 15000 | 16500 | 18150 | 19965 |
Charges du personnel | 470112 | 470112 | 517123 | 568836 | 625719 |
Autres charges de personnel | 18000 | 18000 | |||
Autres charges d’exploitation | 90000 | 90000 | 99000 | 108900 | 119790 |
Charges financières | 36000 | 26110 | 28721 | 31593 | 34752 |
DAP | 32811 | 32811 | 41811 | 33477 | 33477 |
Total des charges | 706923 | 679033 | 752655 | 833406 | 893598 |
5.2. Comptes de produits
Les produits correspondent à la création de richesse permise par les opérations industrielles et commerciales (exploitation), les opérations financières, et les opérations exceptionnelles.
Chapitre II : Etude de faisabilité du projet
Ce chapitre se rattache en général à l’appréciation relative à un projet pour savoir s’il est rentable ou non. Elle comprend le compte des résultats prévisionnels, le bilan d’ouverture, le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion et le bilan prévisionnel pour les 5 premières années.
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
1.1. Résultats prévisionnels pour cinq ans
Le résultat correspondant à un gain ou à une perte, il se mesure par la confrontation entre les produits créés par les activités de l’agence au cours d’une période déterminée et les charges consommées correspondantes.
Tableau 19 : Résultats prévisionnels pour 5 ans
Libellé | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
PRODUITS | |||||
Spot publicitaire | 810 000 | 864000 | 972000 | 1080000 | 1267200 |
Création | 10800 | 32400 | 48000 | 60000 | 86400 |
Etude et conseil | 18000 | 36000 | 50000 | 50000 | 84000 |
Total des produits | 838 800 | 932400 | 1070000 | 1190000 | 1437600 |
CHARGES | |||||
Achats | 20000 | 20000 | 22000 | 24200 | 26620 |
Charge externe | 25000 | 25000 | 27500 | 30250 | 33275 |
Impôts et taxes | 15000 | 15000 | 16500 | 18150 | 19965 |
Charges du personnel | 470112 | 470112 | 517123 | 568836 | 625719 |
Autres charg. du personnel | 18000 | 18000 | |||
Autres charges | 90000 | 90000 | 99000 | 108900 | 119790 |
Charges financières | 36000 | 26110 | 28721 | 31593 | 34752 |
DAP | 32811 | 32811 | 41811 | 33477 | 33477 |
Total des charges | 706923 | 679033 | 752655 | 833406 | 893598 |
RESULTAT AVANT IMPOT | 131 877 | 253 367 | 317 345 | 356 594 | 544 002 |
IBS 30% | 39563 | 76010 | 95203 | 106978 | 163200 |
RESULTAT NET | 92 314 | 177 357 | 222 141 | 249 616 | 380 801 |
Amortissement | 32 811 | 32 811 | 41 811 | 33 477 | 33 477 |
MBA | 125 125 | 210 168 | 263 952 | 283 093 | 414 278 |
MBA cumulée | 335 293 | 599 245 | 882 338 |
|
1.2. Bilan d’ouverture
Tableau 20 : Bilan d’ouverture
Bilan au 01 Janvier Année N | |||
Actif | Passif | ||
Libellés | Montant | Libellés | Montant |
Actifs Immobilisés | Capitaux propres | ||
Frais d’établissement | 25000 | Capital | 167235 |
Matériel et outillage | 120000 | ||
Mat. Info. | 4800 | Dettes | |
Accessoires info. | 1000 | Emprunt | 180000 |
MMB | 13085 | ||
Mat. Transport | 40 000 | ||
AAI | 7 000 | ||
Actif circulant | |||
Disponibilité | 183350 | ||
Total | 347235 | Total | 347235 |
Le bilan est un état financier qui résume la situation de l’entreprise à une date déterminée. Dans ce bilan de départ, les capitaux propres s’élèvent à 167 235 € et pourront assurer les 98% des actifs immobilisés.
Section 2 : Le tableau des grandeurs et caractéristiques de gestion
Appelé aussi compte de résultat en liste qui montre de manière progressive la génération de notre résultat. Les détails suivant démontrent les rubriques afférentes à ce tableau :
Le chiffre d’affaires :
Il exprime le dynamisme commercial de l’entreprise et permet d’une part d’apprécier l’analyse de sa variation en volume et en valeur et d’autre part de caractériser l’évolution de l’activité.
La marge commerciale
La marge commerciale est destinée à couvrir les autres charges et générer du profit. Elle est égale au chiffre d’affaires moins le coût d’achat des marchandises vendues.
La valeur ajoutée
La répartition de cette valeur ajoutée fournit des éléments d’appréciation de la rentabilité. Elle sert en effet à rémunérer :
- Les salariés ;
- L’Etat ;
- Les prêteurs (la banque).
La rentabilité d’un projet dépend de la part de valeur ajoutée restant dans l’entreprise.
L’excédent brut d’exploitation (EBE)
L’EBE représente l’excédent des produits sur les charges d’exploitation courante. Il est indépendant de :
- La politique financière de l’entreprise ;
- La politique fiscale ;
- Les opérations en capital (ventes d’immobilisations) ;
- Les opérations exceptionnelles.
Résultat d’exploitation
C’est un résultat avant les paiements d’impôts et d’autres charges financières.
Résultat financier
C’est la différence entre les produits financiers et les charges financières.
Résultat avant impôt
C’est la somme des résultats, avant le paiement de l’impôt sur le bénéfice.
Résultat net
C’est le résultat à transmettre au compte du bilan.
Tableau 21 : Le tableau des grandeurs et caractéristiques de gestion
Libellés | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
1) Marge commerciale | 838800 | 932400 | 1070000 | 1190000 | 1437600 |
Total vente | 838800 | 932400 | 1070000 | 1190000 | 1437600 |
2) Consommation intermédiaire | 45000 | 45000 | 49500 | 54450 | 59895 |
Achat de matière | 20000 | 20000 | 22000 | 24200 | 26620 |
Charges externes | 25000 | 25000 | 27500 | 30250 | 33275 |
3) Valeurs ajoutées | 793800 | 887400 | 1020500 | 1135550 | 1377705 |
Marge commerciale | 838800 | 932400 | 1070000 | 1190000 | 1437600 |
Consommation intermédiaire | 45000 | 45000 | 49500 | 54450 | 59895 |
4) Excédant brute d’exploitation | 290688 | 402288 | 486877 | 530564 | 732021 |
Valeurs ajoutées | 793800 | 887400 | 1020500 | 1135550 | 1377705 |
Impôts et taxes | 15000 | 15000 | 16500 | 18150 | 19965 |
Charges du personnel | 470112 | 470112 | 517123 | 568836 | 625719 |
Autres charges du personnel | 18000 | 18000 | |||
5) Résultat d’exploitation | 167877 | 279477 | 346066 | 388187 | 578754 |
E.B.E. | 290688 | 402288 | 486877 | 530564 | 732021 |
Autres charges d’exploitation | 90000 | 90000 | 99000 | 108900 | 119790 |
D.A.P. | 32811 | 32811 | 41811 | 33477 | 33477 |
6) Résultat financier | -36000 | -26110 | -28721 | -31593 | -34752 |
Charges financières | 36000 | 26110 | 28721 | 31593 | 34752 |
7) Résultat exceptionnel | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
8) Résultat avant impôt | 131877 | 253367 | 317345 | 356594 | 544002 |
Résultat d’exploitation | 167877 | 279477 | 346066 | 388187 | 578754 |
Résultat financier | -36000 | -26110 | -28721 | -31593,1 | -34752,41 |
Résultat exceptionnel | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
9) Résultat net | 85720 | 164689 | 206274 | 231786 | 353601 |
Résultat avant impôt | 131877 | 253367 | 317345 | 356594 | 544002 |
IBS (35%) | 46157 | 88678 | 111071 | 124808 | 190401 |
Section 3 : Le plan de trésorerie
Tableau 22 : Le plan de trésorerie
Libellés | Année 0 | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
RESSOURCES | ||||||
M.B.A. Cash flow | 125125 | 210168 | 263952 | 283093 | 414278 | |
Emprunt à long terme et moyen terme | 180 000 | |||||
Emprunt à court terme | ||||||
Fonds propre | 167235 | |||||
Total ressources | 347 235 | 125125 | 210168 | 263952 | 283093 | 414278 |
EMPLOIS | ||||||
Frais d’établissement | 25000 | |||||
Matériel et outillages | 120000 | 90000 | ||||
Matériel info. | 4800 | |||||
Accesoires info | 1000 | |||||
MMB | 13085 | |||||
Matériel de transport | 40 000 | |||||
AAI | 7 000 | |||||
Disponibilité | 183350 | |||||
Fonds de roulement | ||||||
Remboursement emprunt | 49450 | 59340 | 71210 | 0 | 0 | |
TOTAL EMPLOIS | 347235 | 49450 | 59340 | 71210 | ||
SOLDE | 75675 | 150828 | -18790 | 283093 | 414278 | |
SOLDE cumulé | 75675 | 226503 | 207713 | 490806 | 905084 |
Ce tableau va nous permettre d’indiquer plus rapidement les variations de nos emplois et les ressources prévisionnelles. Cela va également permettre de constater que l’augmentation des emplois est moins proportionnelle à celle des ressources, et que le remboursement d’emprunt n’est pas un problème pour l’agence. A partir de l’année N+3 l’agence n’aura plus à rembourser l’emprunt.
Section 4 : Le bilan prévisionnel
Parmi les éléments des états financiers, le bilan donne les informations sur la situation patrimoniale et financière de l’entreprise à une date donnée. Il récapitule l’ensemble des droits et des engagements qui caractérisent à la fois la situation financière de l’agence. Pour le cas présent, on peut voir que la rubrique banque bénéficiera toujours d’une augmentation en valeur et il en est de même pour les résultats, nonobstant les remboursements des emprunts. L’achat de nouveaux matériaux et outillages publicitaires envisagés figure déjà dans le bilan prévisionnel de la 3e année.
Tableau 23 : Bilan prévisionnel pour l’année N
Bilan prévisionnel de l’année N | |||||
Actif | Passif | ||||
Libellés | Valeur nominale | Amortissement | Valeur nette | Libellés | Montant |
Actif immobilisé | Capitaux propres | ||||
Frais d’établissement | 25000 | 8334 | 16666 | Capital | 167235 |
Matériel et outillages | 120000 | 12000 | 108000 | Résultat | 85 720 |
Matériel info. | 4800 | 960 | 3840 | ||
Accesoires info | 1000 | 200 | 800 | ||
MMB | 13085 | 2617 | 10468 | ||
Matériel de transport | 40000 | 8000 | 32000 | Dettes | |
AAI | 7000 | 700 | 6300 | Emprunt | 130550 |
Actif circulant | |||||
Disponibilité | 205431 | 205431 | |||
Total | 416316 | 32811 | 383505 | 383505 |
Tableau 24 : Bilan prévisionnel pour l’année N+1
Bilan prévisionnel de l’année N+1 | |||||
Actif | Passif | ||||
Libellés | Valeur nominale | Amortissement | Valeur nette | Libellés | Montant |
Actif immobilisé | Capitaux propres | ||||
Frais d’établissement | 25000 | 16666 | 8334 | Capital | 167235 |
Matériel et outillages | 120000 | 24000 | 96000 | Report à nouveau | 85720 |
Matériel info. | 4800 | 1920 | 2880 | Résultat | 164 689 |
Accesoires info | 1000 | 400 | 600 | ||
MMB | 13085 | 5234 | 7851 | ||
Matériel de transport | 40000 | 16000 | 24000 | Dettes | |
AAI | 7000 | 1400 | 5600 | Emprunt | 71210 |
Actif circulant | |||||
Disponibilité | 343589 | 343589 | |||
Total | 554474 | 65620 | 488854 | 488854 | |
Tableau 25 : Bilan prévisionnel pour l’année N+2 | |||||
Bilan prévisionnel de l’année N+2 | |||||
Actif | Passif | ||||
Libellés | Valeur nominale | Amortissement | Valeur nette | Libellés | Montant |
Actif immobilisé | Capitaux propres | ||||
Frais d’établissement | 25000 | 25000 | 0 | Capital | 167235 |
Matériel et outillages (1) | 120000 | 36000 | 84000 | Report à nouveau | 250409 |
Matériel et outillages (2) | 90000 | 9000 | 81000 | Résultat | 206 274 |
Matériel info. | 4800 | 2880 | 1920 | ||
Accesoires info | 1000 | 600 | 400 | ||
MMB | 13085 | 7851 | 5234 | ||
Matériel de transport | 40 000 | 24000 | 16000 | Dettes | |
AAI | 7 000 | 2100 | 4900 | Emprunt | |
Actif circulant | |||||
Disponibilité | 430464 | 430464 | |||
Total | 731349 | 107431 | 623918 | 623918 | |
Tableau 26 : Bilan prévisionnel pour l’année N+3 | |||||
Bilan prévisionnel de l’année N+3 | |||||
Actif | Passif | ||||
Libellés | Valeur nominale | Amortissement | Valeur nette | Libellés | Montant |
Actif immobilisé | Capitaux propres | ||||
Frais d’établissement | Capital | 167235 | |||
Matériel et outillages (1) | 120000 | 48000 | 72000 | Report à nouveau | 456683 |
Matériel et outillages (2) | 90000 | 18000 | 72000 | Résultat | 231 786 |
Matériel info. | 4800 | 3840 | 960 | ||
Accesoires info | 1000 | 800 | 200 | ||
MMB | 13085 | 10468 | 2617 | ||
Matériel de transport | 40000 | 32000 | 8000 | Dettes | |
AAI | 7000 | 2800 | 4200 | Emprunt | |
Actif circulant | |||||
Disponibilité | 695727 | 695727 | |||
Total | 971612 | 115908 | 855704 | 855704 | |
Tableau 27 : Bilan prévisionnel pour l’année N+4 | |||||
Bilan prévisionnel de l’année N+4 | |||||
Actif | Passif | ||||
Libellés | Valeur nominale | Amortissement | Valeur nette | Libellés | Montant |
Actif immobilisé | Capitaux propres | ||||
Frais d’établissement | Capital | 167235 | |||
Matériel et outillages (1) | 120000 | 50000 | 70000 | Report à nouveau | 688469 |
Matériel et outillages (2) | 90000 | 27000 | 63000 | Résultat | 353 601 |
Matériel info. | 4800 | 4800 | 0 | ||
Accesoires info | 1000 | 1000 | 0 | ||
MMB | 13085 | 13085 | 0 | Dettes | |
Matériel de transport | 40000 | 40000 | 0 | Emprunt | |
AAI | 7000 | 3500 | 3500 | ||
Actif circulant | |||||
Disponibilité | 1072805 | 1072805 | |||
Total | 1348690 | 139385 | 1209305 | 1209305 |
Chapitre III : Evaluation et impact du projet
On vient de décrire les renseignements sur les investissements et productivités. Quelles sont donc les techniques d’évaluation pour confirmer la rentabilité du projet ?
Section 1 : Evaluation économique
1.1. La valeur ajoutée
La valeur ajoutée dont on parle signifie l’apport spécifié de l’entreprise dans l’économie nationale. La somme des valeurs ajoutées des activités économiques sur le territoire national constitue le produit intérieur brut ou P.I.B. Par conséquent, les valeurs générées par l’agence au cours des années vont enrichir le P.I.B. de notre pays.
Tableau 28 : Les valeurs ajoutées
Désignation | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
Valeur ajoutée | 793800 | 887400 | 1020500 | 1135550 | 1377705 |
Evolution | 793800 | 1681200 | 2701700 | 3837250 | 5214955 |
1.2. Evaluation des ratios
1.2.1. La rentabilité économique
Marge nette
C’est le rapport entre le résultat net et le chiffre d’affaires réalisé. Ce ratio rapporte à un euro de chiffre d’affaire réalisé.
Résultats net
R1=
CA hors taxes
Ratio du personnel
On peut apprécier le rendement du personnel sur le rapport entre la valeur ajoutée et l’effectif moyen.
Valeur ajoutée
R2=
Effectif moyen
1.2.2. Ratio de rentabilité financière
C’est le rapport entre le bénéfice net de l’agence et les capitaux propres. Il indique la capacité de l’agence à rémunérer les capitaux investis, soit sous la forme de dividendes, soit sous forme d’affectation aux réserves qui augmentent la valeur intrinsèque.
Bénéfice net
R3=
Capitaux propres
1.2.3. Ratios de structure financière
- Ratio d’analyse de l’actif
Il permet d’apprécier l’aptitude de l’actif à se transformer en liquidité et a donc à pouvoir régler ses dettes. C’est le rapport entre l’actif immobilisé net et l’actif total net
Actifs immobilisés nets
R4 : Liquidité de l’actif =
Actif total net
- Ratio d’analyse du passif
C’est le rapport entre les capitaux propres et le passif total. Ce ratio consiste à évaluer l’indépendance financière de l’entreprise, en mesurant la part des ressources internes, et est donc exigible dans le total des ressources. A la rigueur, ce ratio ne devrait pas être inférieur à 1/3.
Capitaux propres
R5 : Ration indépendance financière =
Passif total
- Ratio d’autonomie financière
C’est le rapport entre les capitaux propres et les dettes à long et moyen terme. Ce ratio démontre la capacité d’emprunt de l’entreprise dans la mesure où l’on estime qu’en principe, l’endettement à terme ne doit pas excéder la moitié des capitaux propres. Ce ratio doit être supérieur à 2.
Capitaux propres
R6 : Ratio d’autonomie financière =
Dettes à long et moyen terme
- Capacité de remboursement d’emprunt
C’est le rapport entre la marge brute d’autofinancement et les dettes à long et moyen terme. Plus ce ratio est grand, plus la capacité est grande.
M.B.A.
R7 : Capacité de remboursement =
Dettes à long et moyen terme
Mais l’inverse de ce ratio indique le nombre d’année nécessaire à l’entreprise pour le remboursement de sa dette.
Dette à long et moyen terme
R8=
M.B.A.
- Ratios d’équilibre financier
C’est le rapport entre les capitaux propres et l’actif à plus d’un an, ce ratio permet la couverture de l’actif à plus d’un an par les seuls capitaux propres.
Capitaux propres
R9 : Ratios de fonds de roulement propre =
Actif à plus d’un an
Tableau 29 : Récapitulation des ratios
Désignations | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
Rentabilité économique | |||||
Marge nette | 0,10 | 0,18 | 0,19 | 0,19 | 0,25 |
Ratio du personnel | 72164 | 80673 | 92773 | 103232 | 125246 |
Ratio de rentabilité financière | 0,49 | 0,50 | 0,42 | 0,33 | 0,34 |
Ratios de structure financière | |||||
Ratio d’analyse de l’actif | 1,09 | 1,13 | 1,17 | 1,14 | 1,12 |
Ratio d’analyse du passif | 0,66 | 0,85 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Ratio d’autonomie financière | 1,94 | 5,86 | |||
Capacité de remboursement d’emprunt | 0,96 | 2,95 | |||
1,04 | 0,34 | ||||
Ratios d’équilibre financier | 0,61 | 0,75 | 0,85 | 0,88 | 0,90 |
Section 2 : Evaluation financière
2.1. Selon les outils financiers
2.1.1. Délai de récupération des capitaux investis (D.R.C.I)
D’après la théorie, la durée de récupération correspond à la durée de vie minimum d’un investissement avant qu’il devienne profitable. Pour démarrer, notre agence devra investir au total 210 885 €. La durée de récupération se calcule ainsi en fonction des Marges Brutes d’Autofinancement. Cette durée correspond en effet à la période où le cumul des capacités d’autofinancement ou M.B.A. est égal au montant de l’investissement initial.
Tableau 30 : Délai de récupération des capitaux investis
Désignation | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
Résultat net | 85720 | 164689 | 206274 | 231786 | 353601 |
D.A.P. | 32811 | 32811 | 41811 | 33477 | 33477 |
M.B.A. | 125 125 | 210 168 | 263 952 | 283 093 | 414 278 |
Cumul | 157 936 | 368 104 | 632 056 | 915 149 | 1 329 427 |
Pour déterminer le temps de récupération, nous allons procéder par interpolation
157 936 < 210 885 < 368 104
1 an < d < 2 ans
Soit,
(2-1)(210885-368104)
d = + 1
(157936-368104)
d= 1,74
La durée de récupération des capitaux investis est alors de 1 an et quelques mois, ce qui signifie qu’après cette durée le flux des recettes ou d’économie devient supérieur à l’investissement initial I0= 210 885.
2.1.2. Rentabilité moyenne
On a vue dans la théorie que le taux de rentabilité moyen est égal au rapport entre la capacité d’autofinancement moyen et le fonds investi.
M.B.A. moyen * 100
Taux moyen de rentabilité =
Fonds investi * durée de vie
M.B.A. moyen = 259323
Puisque nous établissons notre analyse sur un horizon de cinq ans, mettons également à cinq ans sa durée de vie.
Alors,
259323* 100
Taux moyen de rentabilité =
210 885* 5
Taux moyen de rentabilité = 24,6 %
2.1.3. La valeur actuelle nette (V.A.N.)
La valeur actuelle nette représente la différence entre la somme des surplus monétaires (cash flow) prévisionnels actualisée que l’on peut associer à un projet d’investissement et le coût initial de ce projet.
Nous allons fixer un taux d’actualisation de 20%
n
V.A.N. = ∑ M.B.A. (1+i)-n-C0
n=1
i : taux d’intérêt égal à 20%
n : durée
C0 : montant de l’investissement initial
Pour faciliter les calculs essayons de voir d’abord sa valeur actualisée :
Valeur actualisée= ∑M.B.A * (1,20) –n
Avec n= nombre d’année
Valeur actualisée= 705981
V.A.N= 1 296 616 – 705981
V.A.N= 590635
Le montant de notre V.A.N. est positif, d’après la théorie dans la première partie, on peut dire que le projet est rentable. Il peut dégager une marge très intéressante.
2.1.4. Taux de rentabilité interne (T.R.I.)
C’est le taux d’actualisation qui annule la V.A.N. d’un projet. Il fournit le taux maximum pour que l’emprunt effectué ne conduise pas l’unité à une perte.
Tableau 31 : Taux de rentabilité interne
Années
|
M.B.A.
|
M.B.A. actualisée | |
Taux à 25% | Taux à 35% | ||
N | 125125 | 100100 | 92685 |
N+1 | 210168 | 134507 | 115318 |
N+2 | 263952 | 135143 | 115060 |
N+3 | 283093 | 115954 | 85230 |
N+4 | 414278 | 137750 | 92389 |
Total | 623454 | 500682 |
D’où T.R.I. = – [ (25-35)(623454-210885)] / (623454-500682) + 25%
T.R.I.= 58,6%
Pour rendre opérationnel ce critère d’investissement, il faut le comparer avec le taux d’actualisation choisi « k ».
Pour V.A.N., il faut un T.R.I.>k, nous avons ici un T.R.I. égal à 58,6% largement supérieur à k égal à 20% (k>20%). A partir de ceci, on peut affirmer la rentabilité du projet. La différence entre ce taux d’actualisation et la V.A.N. représente une marge de sécurité pour l’agence, cela signifie aussi que même si le taux d’emprunt bancaire augmente jusqu’à 58,6%, le projet reste encore rentable.
2.1.5. Indice de profitabilité
C’est une technique qui permet de connaître la rentabilité de notre investissement. La condition est qu’elle devra être supérieure à 1.
On peut simplifier par
590635
I.P.= 1 + –––––––––––
210885
I.P.= 3,8 €
Nous avons un I.P.>1, cela affirme de nouveau que le projet est rentable. Cette valeur signifie qu’avec un euro investi on aura 2,8 €
2.1.6. Seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité est le niveau de chiffre d’affaires minimum qui nous permet d’absorber l’ensemble des charges (variable ou fixes) d’une période, une fois ce seuil franchi, l’entreprise fait du bénéfice. Pour cette valeur on aura un résultat qui est égal à 0.
C.F.*C.A.
SR=––––––––––––––
M.S.C.V.
Avec S.R. : Seuil de Rentabilité
C.F. : Charges Fixes
C.A. : Chiffres d’affaires
M.S.C.V. : Marge sur coût variable
On va classer les charges selon son utilisation : une charge sera nommée « charge fixe » si elle reste stable durant une période d’exploitation, et variable pour le cas contraire. La Marge sur le coût variable quant à elle, est égale à la différence entre le chiffre d’affaires et les charges variables.
Tableau 32 : Seuil de rentabilité
Libellés | Année N | Année N+1 | Année N+2 | Année N+3 | Année N+4 |
Chiffres d’affaires | 838800 | 932400 | 1070000 | 1190000 | 1437600 |
Coût variable | 45000 | 45000 | 49500 | 54450 | 59895 |
Achat fournitures consommables | 20000 | 20000 | 22000 | 24200 | 26620 |
Charges externes | 25000 | 25000 | 27500 | 30250 | 33275 |
Marge sur coût variable | 793800 | 887400 | 1020500 | 1135550 | 1377705 |
Coût fixes | 571923 | 544033 | 604155 | 670056 | 713913 |
Impôts et taxes | 15000 | 15000 | 16500 | 18150 | 19965 |
Charges du personnel | 470112 | 470112 | 517123 | 568836 | 625719 |
Autres charges | 18000 | 18000 | |||
Charges financières | 36000 | 26110 | 28721 | 31593 | 34752 |
Amortissement | 32811 | 32811 | 41811 | 33477 | 33477 |
CA/MSCV | 1,06 | 1,05 | 1,05 | 1,05 | 1,04 |
Seuil de rentabilité | 604345 | 571621 | 633460 | 702185 | 744950 |
D’après ce tableau, on peut dire que pour un chiffre d’affaires de 604345 € pour la première année d’exercice, l’entreprise ne serait ni bénéficiaire ni perdante. Mais en dessous de cette somme qui n’est autre que le seuil de rentabilité, elle aura une perte, au cas contraire, un résultat positif.
Les seuils de rentabilité pour les cinq première années seront respectivement : 604345 €, 571621 €, 633460 €, 702185 €, 744950 €.
2.2. Selon les critères d’évaluation
On a vu précédemment l’évaluation financière du projet selon quelques outils. Par ailleurs, elle peut se réaliser par d’autres critères d’évaluation
2.2.1. La pertinence
Sur le plan économique, les chiffres d’affaires et les résultats obtenus sont des indices révélateurs de performance de l’entreprise. Sa marge de sécurité lui confère une longue durée de vie, alors que la phase de déclin n’apparaît qu’après des longues années. Le produit de l’entreprise offre à la fois un matériel de distinction et de décoration.
L’existence de concurrent exige l’entreprise à chercher des nouveaux moyens et outils de communication : grâce à ce nouvel produit, l’agence pourra satisfaire les annonceurs en associant l’effet bénéfique de la télévision et d’affichage publicitaire. Ce qui nous permet de conclure que le projet est pertinent.
2.2.2. L’efficacité
L’on a dit que l’efficacité peut s’apprécier par des termes physiques comme l’augmentation de la productivité ou en terme monétaire comme l’augmentation de la chiffre d’affaires. Pour notre projet, selon nos estimations, il y aurait une augmentation soutenue de la productivité que ce soit pour les contrats de diffusion des spots que ce soit pour les services d’études et créations.
Concernant la situation monétaire, on prévoit une augmentation progressive du chiffre d’affaires. On peut dire que le projet est efficace.
2.2.3. L’efficience
Il a été mentionné que l’efficience c’est la rentabilité optimale de toutes les ressources utilisées par l’entreprise. Pour notre projet, l’on a constaté en premier lieu une augmentation de la productivité en gardant le même effectif de personnel. C’est le signe d’efficience sur le facteur humain.
L’investissement initial permettant d’engendrer un nouveau investissement explique l’efficience sur la rentabilité.
2.2.4. La durée de vie
Après l’analyse des états financiers, on arrive à affirmer que : l’autofinancement est en bonne marche ; le projet est stable économiquement. Du point de vue marketing, la phase de maturité sera encore longue. Donc, nous pouvons dire que la durée de vie du projet ne présentera pas des craintes vis-à-vis de l’entreprise. Il est possible d’estimer une durée de 10 ans.
CONCLUSION GENERALE
La vie économique du pays n’a pas écartée les effets de la mondialisation. A cet effet, la guerre d’Irak, l’expansion économique américaine et asiatique, le nombre croissant des pays européens adhérents à l’utilisation de l’Euro ont fait naître à la fois la hausse du prix du pétrole brut et les cours du Dollar et de l’Euro. Dans certains pays, cela se ressent vivement du moins pour les pays importateurs.
Le projet mis en œuvre ici, a mis en évidence entre autres et principalement les aspects financiers dans la création d’une entreprise notamment la création d’une très petite entreprise.
Dans la première partie, l’on a retracé dans un premier temps le profil du projet (caractéristique, régime juridique,…) et dans un deuxième temps, l’analyse de l’environnement de l’agence a permis de constater la grande envergure du marché dans le cadre de la communication. Nous avons également pu éclaircir la situation des TPE notamment en ce qui concerne leur source de financement possible et la problématique apparente.
La deuxième partie a exposé le système de production de l’agence selon ses capacités sur l’utilisation optimale de ses ressources qui ne sont autres que : l’étude et conseil en communication lesquelles concourent avec les clients afin d’avoir une politique et stratégie publicitaires compétentes. Nous avons également traité plusieurs la capacité et les techniques de production du projet. Les instabilités et les prédispositions du projet sont relatées dans les 2 derniers chapitres.
Quant à la troisième partie, elle renseigne la façon d’opérer l’investissement, les charges et les produits démontrés sous forme d’état financier. Les ratios, l’outil et les critères d’évaluation ont permis d’affirmer la rentabilité du projet. Le projet en question possède une marge de sécurité en ce qui concerne les financements et les investissements. L’on est persuadé non seulement de la pertinence et de l’efficience mais aussi de l’efficacité du projet.
L’on pourrait dans ce cas envisager d’opérer sur le plan international et ne plus se cantonner dans le national.
Ainsi, avant la constitution d’un projet, une bonne analyse financière au préalable serait appropriée. Certes, l’analyse financière de projet permet au promoteur, aux institutions financières et au bailleur de fonds de répondre aux questions fondamentales qu’ils ont à se poser. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision.
En bref, pour un meilleur financement du projet de l’entreprise, il faudrait éventuellement améliorer la capacité d’autofinancement, pour ne plus à recourir aux services des banques et autres institutions financières. La TPE se trouvant face à une dépendance financière à long terme vis-à-vis de la banque risque la faillite. Le prêt à court terme, le risque d’insolvabilité, le manque de fonds propres, l’utilisation en permanence de découvert bancaire sont autant de paramètres traduisant une structure financière fragile.
BIBLIOGRAPHIE
- BELLALAH (M), Gestion Financière, Diagnostic, évaluation et choix des investissements, Economica, Paris, 1998, 419 p.
- COHEN (E), Dictionnaire de gestion, Edition La Découverte, Paris, 1995, 397 p.
- DEPREZ (M), DUVAN (M), Comptabilité générale, Edition Techniplus, Paris, 1993, 472 p.
- JOBARD (J-P), GREGORIE (P) dir., Gestion, Dalloz, Paris, 1995, 765 p.
- JOHN (L-L), MBA Finance, Edition Maxima, Paris, 5è edition, 2001, 643 p.
- LARCENAC (L), MILON (A), La stratégie publicitaire, Edition Bréal, Rome, 4è édition, 1988, 475 p.
- DAVENPORT (R-W), Le financement des petites entreprises, Edition Nouveau Horizon, 1980.
- HOUAYER (R), Evaluation financière de projets, Edition Foucher, Paris, 1993.
- MAURICE (P-J), Gestion analytique et budgétaire, Edition Libraire techniques, 1989
- VERNIMMEN (P), Finance d’entreprise, Dalloz, Paris, 3è édition, 1988, 809 p.
Nombre de pages du document intégral:51
€24.90