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Le marché de la mode française sur Internet

 

Le marché de la mode française sur Internet

SOMMAIRE

INTRODUCTION 2

I – Le marché de la mode en France : état des lieux 3

a- Le marché français de la mode en général 3

b- Etat des importations et des exportations  en France 4

c- La concurrence sur le marché 4

d- Les stratégies de demain : entre relocalisation et segmentation 5

II – Basculement des boutiques physiques en boutiques virtuelles sur internet : solution idéale pour une conquête de la clientèle ? 6

a- Fonctionnement des boutiques virtuelles 6

b- Comment conquérir des clients par le système des boutiques virtuelles ? 8

Large choix d’articles à des prix attractifs 8

Conditions de livraison confortables 9

Omniprésence auprès des clients 9

III – Réactions de la distribution sur le marché de la mode sur internet 10

-Il n’y a pas de contacts directs entre vendeur et acheteur dans les boutiques virtuelles : les boutiques physiques proposent un accompagnement réel et des conseils dans l’achat 10

-La mise en place d’un site web qui possède une visibilité suffisante a des couts, des couts qui se répercutent sur le prix de revient, puis le prix de vente des articles 11

-La gestion des achats est assez compliquée dans les boutiques virtuelles, les boutiques physiques proposent un achat sécurisé aux clients 11

CONCLUSION 12

BIBLIOGRAPHIE 12

 

INTRODUCTION

Les diverses crises qui se sont succédées ont constitué un motif de blocage du développement de nombreux secteurs d’activité, et d’extinction de certaines entreprises sur le vaste marché de la concurrence. Le secteur de la mode, quant à lui, ne semble pas être affecté par les effets de ces crises. Le marché de la mode a généré, au cours de l’année 2011, un peu plus de 29 milliards d’euros. Ce qui fait de ce secteur un secteur infaillible, malgré la succession des crises diverses. Le chiffre d’affaires annuel du marché de la mode et du prêt à porter en France s’est élevé à 41 milliards d’euros au cours de l’année 2013. 

 

Cette situation favorable que détient, et que continue à détenir la mode revient en effet aux révolutions technologiques, notamment le net développement du Web, de l’internet et de la vente en ligne. En effet, l’arrivée du Numérique est une nouvelle opportunité qui a fait son émergence dans le contexte de développement des entreprises de la mode. Le Numérique n’est pas uniquement utilisé et exploité, mais il est même élevé au rang du base de fonctionnement de plus en plus crédible pour grand nombre de vendeurs d’articles de mode, et cela notamment via la communication électronique, la vente en ligne. La communication électronique étant : « l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou services », selon les termes de l’article 14 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique. 

 

Une étude publiée par la Fevad (Fédération de e-commerce et de vente à distance) a affirmé que 69% des Français seraient impliqués dans l’achat à distance à partir de l’année 2012. Cela s’analyse comme une révolution considérable du mode de consommation. Et ce changement a incité plusieurs vendeurs d’articles de mode à lancer leur site marchand sur internet. Nous n’avons plus besoin d’aller en magasin, le e-commerce s’est adapté et pour preuve nous pouvons acheter des chaussures, des vêtements, des articles de mode, les essayer et les renvoyer si cela ne convient pas. La vente sur internet est actuellement devenue en vogue. 

 

Face à ces constats, comment se déroule le marché de la mode sur internet en France (I) ? Comment s’est fait le basculement des marchés physiques en marchés virtuels sur internet (II) ? Comment réagit le marché physique de la distribution par rapport au net développement de la mode sur internet (III) ?

I – Le marché de la mode en France : état des lieux

 

a- Le marché français de la mode en général

Leader mondial en matière de mode, la France se présente comme étant un acteur important dans l’industrie de la mode en général, au niveau mondial. Ci-dessous quelques chiffres qui démontrent l’importance de ce secteur en France : 

 

« – Le chiffre d’affaires annuel du marché de la mode et du prêt à porter en France est de 41 millards d’euros ;

-Le prêt-à-porter (Mode pour homme/femme, chaussure, accessoires, bijoux, lingerie, puériculture et sportwear) représente un quart du nombre de réseaux de franchise présents en France »

 

L’industrie de la mode, en France, génère plus de 200 000 emplois et concerne près de 6 800 entreprises, ce qui fait que cette industrie tient une place considérable dans l’économie française. 

 

Aujourd’hui, aussi bien les femmes que les hommes sont devenus de gros consommateurs en matière vestimentaire, la consommation annuelle s’élève à peu près à 422 euros pour les femmes et 360 Euros pour les hommes. Il convient également de relever que les consommatrices sont de plus en plus jeunes âgés de 13 et 18 ans qui dépensent alors environ 551 euros par an pour les articles de mode. 

 

Ce mode de consommation a fait que, en 2012, le chiffre d’affaires du prêt à porter féminin  a été évalué à 11 M d’euros. On ne fait non plus de distinction par rapport aux Régions, toutes les populations françaises semblent être attirées par cette catégorie de biens de consommation, mais les entreprises spécialisées dans la mode sont surtout concentrées dans la région parisienne et aux Pays-de-Loire.

 

Force est de constater que, à l’heure actuelle, sur le marché globale de la mode, on note la présence de deux catégories de vendeurs : 

-les vendeurs en Magasins physiques (les supermarchés, les magasins indépendants, …) et 

-les vendeurs en ligne sur internet, qui sont actuellement en très forte recrudescence, et concurrencent fortement les magasins physiques qui sont contraints de se réorganiser. 

 

Le schéma suivant montre par exemple que, certes, tous les articles se vendent en ligne, les vêtements tiennent la première place parmi tous les autres articles qui se vendent sur internet : 

 

b- Etat des importations et des exportations  en France

-Les exportations

Au cours de l’année 2012 les exportations des marques de prêt-à-porter féminin françaises ont marqué une hausse importante de + 3 ,4 % en valeur. Au Royaume Uni, les achats de mode provenant de la France ont connu une progression de 10% au cours de la même année, pour l’Angleterre, le taux de progression est de 7%. Les deux premières destinations d’exportation sont notamment les Etats-Unis (8,9 %) et Hongkong (5,8 %)

 

-Les importations

Le bilan textile de 2012 affiche un léger recul des importations de mode féminine, la valeur de la baisse étant de 3,3 %. 

 

c- La concurrence sur le marché

Comme le secteur de la mode est vu comme un des secteurs qui ne connaissent pas la crise, la concurrence dans le secteur est alors devenue de plus en plus accru, car il attire de plus en plus d’investisseurs. 

On assiste de nos jours à trois principales formes de commercialisation des articles de mode : 

 

-la grande surface d’habillement grande diffusion de périphérie (Gemo, Kiabi, La Halle!)

-les chaines spécialisées de centres-villes et centres commerciaux (Camaïeu, Etam, Celio, Du Pareil Au Même…)

-Les boutiques virtuelles sur internet.

 

Et il est constaté que les acteurs dans ces formes de commercialisation adoptent le système de rapport qualité/prix afin d’attirer les clients. Mais force est de constater que les boutiques virtuelles commencent de plus en plus à gagner du terrain : entre 2006 et 2011, les ventes en ligne d’habillement ont été multipliées par près de 4, et leur poids dans la distribution atteint 9,4 %. Cette forme d’exploitation des boutiques est alors devenue une nouvelle forme de concurrence qui a atterrit sur le marché de la mode. Face à cette hausse considérable de la concurrence, quelles sont alors les stratégies à adopter pour continuer à gagner des clients ?

 

d- Les stratégies de demain : entre relocalisation et segmentation

Les boutiques proposant des articles de mode sont déjà saturées en France, ce qui met les exploitants devant l’obligation de revoir leurs stratégies de conquête et de fidélisation des clients. D’un autre côté, face aux offres en recrudescence, les clients, disposant alors de larges choix, ont aussi adopté de nouveaux comportements : ils cherchent à acheter au moindre prix des articles de qualité. 

 

A cet effet, les professionnels de la mode ne doivent pas sacrifier la qualité pour afficher un prix compétitif, la qualité étant une condition d’achat primordial du côté des clients. Et, face à la hausse du cout des matières premières, les professionnels ont de nouvelles stratégies : relocaliser la fabrication au plus proche de la consommation afin de réduire les couts de transport, parallèlement, les surproductions sont éliminés pour réduire les couts liés aux immobilisations et stocks et pour favoriser la segmentation des produits. 

 

Dans cette même optique, le basculement vers les boutiques virtuelles est estimée par plusieurs professionnels de la mode comme la solution idéale pour se rapprocher plus des besoins et attentes des consommateurs. 

II – Basculement des boutiques physiques en boutiques virtuelles sur internet : solution idéale pour une conquête de la clientèle ? 

 

a- Fonctionnement des boutiques virtuelles

Contrairement aux boutiques physiques qui permettent de conclure des contrats de vente directs, les boutiques virtuelles proposent au client la conclusion d’un contrat de vente, dans les mêmes conditions que les boutiques physiques mais dans le cadre d’un commerce électronique. 

 

Le commerce électronique ou vente en ligne, signifie l’échange de biens, de services et d’informations par l’intermédiaire de l’usage de réseaux informatiques, dont notamment d’Internet. A cet effet, le vendeur, au lieu de conclure un contrat de bail dans un local commercial physique, décide d’ouvrir un site web, dans lequel seront exposés tous ses articles, et qui sont accessibles aux clients, tout comme dans les boutiques physiques. Les clients feront alors leurs choix via des visites virtuelles (360°) des magasins, font leurs paiements par cartes électroniques et verront leurs articles livrés par les responsables du magasin virtuel, aux délais convenus. 

 

Ce système commence actuellement à gagner de l’ampleur sur le terrain de la vente d’articles de mode. Par convenance (pour gagner du temps par exemple, ou pour pouvoir comparer les prix de plusieurs magasins en même temps), les clients achètent de plus en plus en ligne. Par exemple, concernant l’évolution du marché de e-commerce, une étude mise en œuvre par Xerfi-Precepta a permis d’affirmer le potentiel du e-commerce pour cette nouvelle année 2015. En effet, cette étude a permis de conclure que les ventes sur mobile représenteront 7,% du e-commerce en 2015, soit un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en valeur et une proportion de 0,4 % de la consommation des ménages, comme l’explique le schéma ci-dessous : 

 

Si telle est la situation au niveau mondial, qu’en-est-il du cas particulier de la France. En effet, au vu du graphe ci-dessous, on peut constater que le e-commerce est une stratégie commerciale en pleine effervescence en France. Dans le pays, on remarque notamment une croissance de 80% du marché entre 2009 et 2012, passant ainsi de 25 milliards à environ 45 milliards. Ainsi qu’un chiffre d’affaires multiplié par 5 pour les entreprises entre 2004 et 2010 : 

Parallèlement  à cette croissance du marché, les chiffres d’affaires de l’e-commerce ne cessent aussi de croitre : 

 

Le succès de la vente en ligne, et le comportement des clients, de plus en plus orienté vers l’achat électronique, justifie alors le choix du basculement des boutiques réelles en boutiques virtuelles, désireuses de se rapprocher encore plus des clients. Un choix qui se trouve justifié, vu le net développement du secteur de la mode en ligne, mais la question qui se pose est alors de savoir : quelles sont les stratégies déployées par ces commerçants de mode en ligne pour attirer les clients ? 

 

b- Comment conquérir des clients par le système des boutiques virtuelles ?

Les boutiques virtuelles sont des systèmes efficaces de vente d’articles de mode, mais pour que cette efficacité soit effective, des stratégies conviennent d’être déployées par les vendeurs.

 

Large choix d’articles à des prix attractifs

En captant l’attention par une stratégie de communication et de vente bien assise, l’entreprise virtuelle persuade l’acheteur. Les prix sont en effet les premières armes utilisées par ces vendeurs en ligne pour conquérir les clients. Les prix affichés par ces boutiques permettent alors de capter l’attention, persuader l’acheteur : 

Marc Lolivier, délégué général de la Fédération e-commerce et vente à distance a affirmé clairement que : «En période de crise économique, les consommateurs se tournent vers Internet pour obtenir des prix plus bas.». 

 

Les consommateurs, mieux informés, et disposant d’un plus large choix d’articles de mode (du fait de la hausse considérable de la concurrence), attendent plus des boutiques en ligne : des réponses à ses besoins quotidiens, un niveau relationnel bien valorisé, mise en place de systèmes de fidélisation, et compétitivité des offres de prix par rapport aux autres boutiques. En d’autres termes, les entreprises sont tenues à des défis plus complexes, dont notamment les prix. Et les boutiques en ligne proposent des prix fortement compétitifs par rapport aux autres boutiques réelles. 

 

 Conditions de livraison confortables

Les boutiques en ligne se rendent entièrement au service des clients et leur offre le confort de l’achat : plus besoin de se déplacer, se faire livrer à la date qui convient au client, proposer une livraison gratuite même dans certains cas, et cela sans compter le délai de rétractation dont jouissent tous les acheteurs en ligne. 

 

Toutes ces stratégies de fidélisation sont exploitées par les boutiques en ligne pour se différencier des boutiques physiques et se rapprocher le plus près possible des convenances des clients.

 

Omniprésence auprès des clients

Si les boutiques physiques attendent les visites des clients pour leur proposer des offres, les boutiques virtuelles, quant à elles, créent le besoin d’acheter chez les clients. Dès que le client se connecte sur internet, les boutiques proposent des offres d’articles en marge de plusieurs sites les plus visités, et cela afin de susciter le besoin d’acheter chez le client. Cette omniprésence est une technique utilisée par plusieurs boutiques virtuelles pour vendre des articles. 

 

Ces techniques diverses ont permis aux boutiques virtuelles de vendre plusieurs articles, et de résister face à la crise de la consommation. Mais comment ont alors réagi les boutiques physiques face à cette hausse des ventes des boutiques virtuelles ?

III – Réactions de la distribution sur le marché de la mode sur internet 

Une enquête réalisée par la FEVAD a permis d’affirmer que les consommateurs, premières cibles de l’e-commerce, sont plutôt positifs sur la considération et l’intégration au processus de vente en ligne :

 

Si les clients sont convaincus que les ventes en ligne sur internet sont pratiques, moins chers, quelles sont alors les offres que leur proposent les marchés physiques de la distribution afin de les reconquérir et de les fidéliser ?

 

Vendre dans des boutiques physiques implique des spécificités par rapport au commerce par internet, des spécificités fortement avantageuses pour les clients et que ces derniers ne pourront jamais bénéficier auprès de boutiques virtuelles. 

 

-Il n’y a pas de contacts directs entre vendeur et acheteur dans les boutiques virtuelles : les boutiques physiques proposent un accompagnement réel et des conseils dans l’achat

L’essentiel des relations commerciales entre les deux parties au contrat de vente se déroulent dans le monde virtuel, grâce à internet. Ce qui fait que le vendeur et l’acheteur ne peuvent pas discuter, ne se voient pas, ne sont pas en contact. 

 

Alors que, dans les boutiques physiques, les vendeurs sont au service des clients. Elles garantissent à ces derniers qu’ils ne décideront pas seuls, mais bénéficieront d’un accompagnement professionnel, ce qui leur permettra d’optimiser leurs achats. 

 

-La mise en place d’un site web qui possède une visibilité suffisante a des couts, des couts qui se répercutent sur le prix de revient, puis le prix de vente des articles

Dans le commerce traditionnel, la principale préoccupation des vendeurs est celle de trouver un local commercial visible. Alors que, dans le cas de l’e-commerce, le premier souci des vendeurs est de travailler sur son site web, afin qu’il soit visible et suffisamment attractif pour les clients. 

 

La mise en place d’un site web visible a des couts importants, qui seront imputés alors dans le prix de revient des articles à vendre par ces boutiques virtuelles. Alors que les boutiques physiques sont épargnées de ces couts considérables. Aussi, les boutiques physiques affirment aux clients que leurs articles sont moins chers car les couts de revient ne sont pas aussi élevés que ceux des boutiques en ligne. 

 

-La gestion des achats est assez compliquée dans les boutiques virtuelles, les boutiques physiques proposent un achat sécurisé aux clients

Quand la vente est-elle conclue ? Comment gérer les retours de marchandises, quand le client décide d’exercer son droit de rétractation ? Et si l’article n’est pas semblable à celui présenté sur le site web ? Et si les marchandises ne seront pas livrées à la date convenue ? Et si le paiement n’est pas sécurisé ?

 

 Ce sont autant de questionnements qui préoccupent les acheteurs en ligne. Les boutiques physiques, quant à elles, proposent des achats sécurisés aux clients, et elles savent que ces achats sécurisés sont leurs atouts. 

CONCLUSION

Avec  l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les conditions de fonctionnement et d’exploitation des entreprises ont nettement changé. Ceci car, internet a fait en sorte que les offres soient devenues plus faciles d’accès aux clients. Le secteur de la mode a profité de cette situation pour vendre sur internet, dans le cadre de l’e-commerce. 

 

Un nouveau mode de commercialisation qui a beaucoup rapporté à l’industrie de la mode, du fait que les conditions de vente coïncident aux convenances des clients : prix compétitifs, conditions de livraison confortables, …

 

Des conforts prônés par les boutiques virtuelles mais contestées par les boutiques physiques, qui, quant à elles, proposent des achats accompagnés et sécurisés aux clients. 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

1 – Ouvrages

Marc JOUFFRET, « Les entreprises de vente de biens par internet : problématiques comptables majeures et mise en place de procédures appropriées», Novembre 2008

– Henri ISAAC, « E-Commerce : De la stratégie à la mise en oeuvre opérationnelle », Edition Pearson Education – Mai 2008

– Alain BENSOUSSAN, « Informatique, Télécoms, Internet: Réglementation, contrats, fiscalité, communications électroniques », Editions Francis Lefebvre – Janvier 2008

– Jean-Baptiste BRASSEUR, «Comment vendre sur Internet», Editions du Puits – 2011

– Djamshid ASSADI, « Le e-commerce pour les PME : Guide Pratique», OEC – 2013

DEMONTEIL Karin, Le e-commerce, une réelle opportunité pour les PME, i-e internet-entreprise, n°53, septembre-novembre 2010, pp 28-30.

 

2 – Sites internet

Sources internet

– L’ACSEL, l’Association de l’Economie Numérique

http://www.associationeconomienumerique.fr

 

– L’ANSSI, Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information

http://www.ssi.gouv.fr/

 

– La FEVAD, Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance

http://www.fevad.com

 

– Juriscom.net, droit des technologies et de l’information

http://www.juriscom.net

 

– Site du e-commerce et de la vente à distance

http://www.ecommercemag.fr

 

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