Le soutien que les Etats-Unis apportent à Israël est-il en contradiction avec les intérêts nationaux américains au Moyen-Orient?
SUJET : Le soutien que les Etats-Unis apportent à Israël est-il en contradiction avec les intérêts nationaux américains au Moyen-Orient?
PLAN DETAILLE
Introduction
PARTIE I : Historique : Les intérêts américains au moyen Orient
- Intérêts économiques,
- Intérêts Politiques
- Intérêts stratégiques.
PARTIE II : Relation entre les Etats Unis et Israël
- Le lobby pro israélien
- États-Unis-Israël : une relation vraiment très spéciale
- Soutien absolu
- Vente d’armes
- Assistance militaire
- Des problèmes existent
PARTIE III: La politique actuelle américaine en Israël
- Avantages pour les intérêts nationaux américains
- Inconvénients avec les intérêts de la nation
Conclusion
Bibliographie
Introduction
Les Etats-Unis, une des premières puissances au monde, parti pratiquement de rien, ont traversé trois révolutions successives : politique, économique et technologique, avant d’acquérir ce pouvoir et dominance mondiale[1].
Les Américain, peuple très religieux, croient que c’est Dieu qui leurs a confié leurs actions dans le monde, missions dictées par les immenses ressources que Dieu a placées à leur disposition. Ainsi étant riche, fort et puissant, ils se veulent régir le monde tout en assurant leurs intérêts.
Les agissements américains dans le monde, surtout au Moyen-Orient, est dictés par des enjeux stratégiques régionaux, et en particulier pétroliers. La politique américaine s’est focalisée au Moyen-Orient après la Seconde Guerre mondiale, cela est dû surtout à trois raisons : la menace soviétique, l’apparition de l’État d’Israël, la découverte des gisements de pétrole.
Depuis les années 1950, les Etats-Unis ont été l’origine au pouvoir des régimes dictatoriaux dans le Proche et Moyen Orient (Afghanistan et au Pakistan), comme le déclarait le président Jefferson « la violence est l’arme inévitable du changement ». Et sa relation avec Israël, la pièce maîtresse de la politique Moyenne-Orientale a commencé en 1967.
John Mearsheimer et Stephen Walt ont a supposé que « la relation entre les deux pays était basée sur des intérêts stratégiques communs ou des impératifs moraux irrésistibles », mais personne n’a pu expliquer l’importance de ce soutien absolu des Etats Unis (matériel et diplomatique) à Israël.
Après le 11 septembre 2001, la politique américaine s’est tournée vers la lutte antiterroriste, qui devient une véritable politique « étrangère », mais la relation avec Israël est toujours persévérante. Cette constatation nous a incité a traité le sujet de notre étude qui est : « le soutien que les Etats-Unis apportent à Israël est-il en contradiction avec les intérêts nationaux américains au Moyen-Orient? »
Cette étude nous permet d’analyser en premier lieu les motivations des Etats-Unis à s’intéresser à la région du Moyen-Orient et leurs intérêts dans la région tant économiques, que politiques et aussi stratégiques.
A partir des revues de littératures accompagnées d’analyse, nous allons essayer dans la
deuxième partie du document, d’approfondir la relation spéciale entre les Etats Unis et l’Israël. Appuyé par le lobby pro israélien, cette relation a orientée la politique internationale américaine. Les membres de ce lobby, dont la majorité d’entre eux (bien qu’elle soit en diminution) a toujours soutenu les candidats démocrates au présidentielles, leurs programmes et politiques étrangères.
Et enfin dans le dernier chapitre nous essayerons d’apporter la réponse à la problématique « le soutien que les Etats-Unis apportent à Israël est-il en contradiction avec les intérêts nationaux américains au Moyen-Orient? » en développant l’évolution de la stratégie diplomatique américaine dans la région du Moyen Ouest surtout après les évènements de Septembre 2001et en expliquant les avantages et inconvénients de cette relation Israélo- américaine sur les politiques et intérêts nationaux américains au Moyen-Orient .
PARTIE I : Historique : Les intérêts américains au moyen Orient
Le Moyen-Orient, que le président Dwight Eisenhower considérait comme « la plus importante zone stratégique du monde » reste, sans équivoque, la région où les Etats-Unis continuent à exhiber leur force[2]. Washington a été attiré par la découverte des gisements pétroliers dans la région à partir des années 40, et les américains ont maintenu leur présence après « la guerre froide et la menace soviétique » et ont imposé leur puissance.
Face aux autres pays ou alliance, les américains ont fait le poids en essayant de résoudre les conflits dans la région tout en préservant leurs intérêts
Ainsi les motivations des Etats-Unis pour la région du Moyen-Orient sont surtout d’ordre économique, mais aussi politique et stratégique.
- Intérêts économiques,
Le moyen Orient, avec sa richesse en ressources pétrolières a séduit les américains, et les a poussées à accorder à la région une importance stratégique de premier plan dans leur politique mondiale. La valeur du pétrole a fait du contrôle de l’accès à ce produit un atout stratégique majeur et de la dépendance croissante des États-Unis vis-à vis des importations de pétrole.
Plus de 50% du pétrole utilisé par les États-Unis dépendent du pétrole extérieur, c’est pourquoi ils accordent une importance majeure à cette implantation au Moyen Ouest.
Franklin Roosevelt est le premier président américain à pressentir l’importance stratégique du Golfe[3], il a pu assurer à l’Amérique un approvisionnement continu en pétrole en souscrivant un accord important avec l’Arabie Saoudite.
Les grandes compagnies pétrolières américaines se sont vite implantées au Moyen orient dans les dernières décennies, et tout au long du XXe siècle. Elles y sont bien ancrées et ont un poids considérable dans la politique extérieure des États-Unis.
Des personnages comme David Rockefeller, appartenant à une des plus riches familles américaines, a fondée sa fortune à partir des ressources pétrolières, il a joué un rôle important dans la politique étrangère des États-Unis.[4]
Quand les États-Unis s’imposent comme puissance suzeraine dans la région, ils s’imposent vis-à-vis de leurs alliés (le Japon, extrêmement dépendant des importations pétrolières, plus encore que la Chine, ou l’Europe occidentale) mais aussi de leurs « protégés locaux » : les monarchies pétrolières de la région. La plus importante d’entre elles est le royaume saoudien, qui à lui seul, détient le quart des réserves mondiales de pétrole et joue donc un rôle tout à fait déterminant sur le marché pétrolier. La tutelle des États-Unis sur le royaume saoudien est une dimension majeure de la question, et ces alliés-là, ces monarchies pétrolières réexportent les pétrodollars en majeure partie vers les États-Unis, contribuant ainsi au financement du budget fédéral.
Tant que les ressources pétrolières du Moyen Ouest seront encore exploitables, dans les années à venir, les américains conserveront leur position dans la région. Les pays producteurs de pétrole ont mainte fois cherché de trouver des solutions face à la dominance des américains en matière d’exportation de pétrole et ont essayé des « embargo pétroliers » face à la présence et dominance du marché par les industries et grandes compagnies américaines.
- Intérêts politiques
L’intervention des États-Unis dans la région a commencé bien avant la naissance d’Israël, le royaume saoudien était devenu leur principal allié régional : cette importance accordée au royaume saoudien s’est traduite par la rencontre entre Roosevelt et le roi saoudien en 1944, sur le chemin de Yalta, et par la construction, en pleine région pétrolifère saoudienne (bien entendu), d’une base militaire américaine, qui était l’une des principales bases militaires des États-Unis à l’extérieur de leur territoire après la Deuxième Guerre mondiale.
La politique américaine est qu’il fallait protéger les intérêts américains (les réserves de pétrole) au Moyen Orient, intérêts qui ont été menacés par l’invasion irakienne du Koweït. Ainsi pour atteindre cet objectif, les américains ont cherché un allié, ont choisi l’Etats d’Israël pour entretenir des relations militaires très étroites. En plus, ils ont profité leurs liaisons avec les Emirs, les Sultans et les Cheikhs des centres pétroliers du Golfe persique, les clients principaux des industries militaires américaines, pour renforcer la présence militaire des Etats-Unis au Moyen Orient.
Les Etats Unis, dans les années 1960, pour préserver leurs intérêts économiques au Moyens Ouest ont vendu des armes à des pays arabes, mais les dirigeants ont pensé qu’il fallait maintenir une politique d’équilibre ainsi ils ont aussi fournis des armes similaires à Israël l’ennemi juré des arabes.
En 1967 après la guerre des Six Jours, lorsque de nombreux pays arabes, (tels que l’Égypte) se sont alliés à l’Union soviétique, les Etats Unis ont choisi Israël comme allié. Lors de l’Administration Reagan, pendant la Guerre froide lorsque la rivalité américaine avec les soviétiques ont été déclarée, Israël a été l’allié potentiel des américains contre l’Union soviétique. Cela a renforcé la relation entre Etats Unis et Israël et a permis d’atteindre l’objectif de la politique américaine qui est de pérenniser la tutelle étatsunienne sur les nations du Moyen-Orient.
Cette politique a été renforcée par la grave crise économique qu’à subi les plus grand pays du monde comme le Japon, les pays de l’Asie orientale et de l’Amérique latine, qui eut des effets aux Etats-Unis. Les américains ont remplacé les hommes politiques au pouvoir par des technocrates et des industriels spécialistes en armements qui, à leur manière, font avancer la politique de maintien de la guerre au Moyen Orient.
Cette politique américaine confirme l’idéologie du capitaliste qui « par tous les moyens » essaye de maintenir sa richesse et sa puissance dans la région
- Intérêts stratégiques.
Les Etats Unis ont commencé à tirer profit des intérêts stratégiques au Moyen Orient à la fin de la deuxième guerre mondiale, ils se sentent jouer le rôle des « sauveurs », légitimant leur rôle de garant de la sécurité des pays placés sous leur influence[5].
En terme de sécurité, les américains ont la volonté de conserver « une supériorité militaire sur tout adversaire potentiel, voire sur toute coalition éventuelle ». [6] Cela suppose que, les Etats Unis soit en mesure d’assurer « tant qualitativement que quantitativement », toute attaque contre son pays, et de « dissuader tout Etat qui serait tenté de s’opposer à eux »6.
A la fin de la guerre froide, les Etats-Unis ont adopté une nouvelle politique étrangère.
La nouvelle stratégie est de rassembler l’ensemble des Etats de la planète autour d’un projet commun : la paix mondiale, qui remplace ainsi la politique des Etats Unis de régner sur le reste du monde par la force. Cette stratégie a été appuyée par un grand nombre d’Etats occidentaux, au début de la première guerre du golfe (1991) car ils ont approuvé son importance.
Dans le but de sécurisés leurs intérêts économiques, ainsi que les pays producteurs de pétrole, les Etats Unis ont créé une « alliance périphérique», s’appuyant sur des dirigeants arabes, la structure devait contrôler la région. La périphérie était d’abord constituée par l’Iran, alors gouverné par le chah, la Turquie et le Pakistan. Au début des années 1970, Israël se joignit à ce groupe, devenant ainsi membre de la gendarmerie[7].
Quelques soit la politique adoptée par les Etats Unis au Moyen Ouest, cela a toujours pour objectif de protéger leurs intérêts dans la région, la paix n’était pas prioritaire.
PARTIE II : Relation entre les Etats Unis et Israël
16 La relation « spéciale » entre l’« hyper puissance » et le « petit état » des rivages de la Méditerranée a été basé sur l’interaction entre les trois facteurs : coopération stratégique, affinités morales et pouvoir des Juifs, ceux-ci ont renforcé son efficacité et sa résistance.[8]
Les Etats-Unis, est un des états avec l’Union Soviétique qui a reconnu Israël immédiatement après sa déclaration d’Indépendance le 14 mai 1948. Ils ont condamnés les Arabes pour leur agression et préconisèrent une résolution accusant les Arabes de violation de la paix[9].
Initialement, c’était la France qui été le mentor principal de l’Etat d’Israël, elle fournit à Israël des équipements militaires, assiste et soutien leur programme militaire. Les États-Unis même face à la pression d’Israël ne lui ont pas vendu des armements sophistiqués pour prévenir la course aux armements dan le Moyen Orient. En 1962, un accord secret entre Israël et les Etats Unis a été dévoilé, accord prévoyant de vendre à Israël des armes pour un montant de 80 millions de dollar. En 1968, quand les deux forces israélo arabes se sont opposées dans la région, bénéficiant d’un fort soutien du Congrès des États-Unis, « le président Lyndon Johnson décide la vente d’avions de combat F-4 Phantom II à Israël » rompant ainsi l’équilibre de soutien militaire entre Israël et les pays arabes.
En 1977, le Congrès américain a refuse de suivre le boycott arabe, qui interdit l’entrée des produits juifs considérés comme indésirables pour les pays arabes. Le Congrès a exigé des sociétés américaines de ne pas suivre ce boycott arabe, cela a renforcé la relation entre les deux pays et a diminué la force des pays Arabes.
Enfin, l’Etat hébreu, société industrielle riche, dotée de techniques de pointe, d’une main-d’œuvre très qualifiée, attire les investisseurs américains de haute technologie, qui a encore renforcée la relation entre les deux pays.
- Le Lobby pro israélien
Le lobby pro israéliens existe et encore bien ancrée dans la communauté américaine, une population en majorité chrétienne qui pense que les Juifs ont été persécutés pendant des siècles et doivent être soutenu. Etant la patrie des juifs, Israël mérite un traitement spécial de la part des Etats-Unis.
Le lobby pro-israélien aux Etats-Unis est une des structures les plus puissant et bien organisé du pays (pour ne pas dire du monde). C’est une communauté très soudée et s’entraide de loin ou de près. On a toujours remarqué que les juifs ont un niveau d’étude généralement au dessus de la moyenne, qui leurs confère l’accès à des postes à responsabilités qui leurs permettent d’avoir une place très importante dans le fonctionnement de l’état.
Et en plus bien que 2,2 % seulement de la population américaine est juifs et que tous les Américains Juifs ne font pas partie du Lobby, leur influence est très marquant, la majorité des Américains approuvent toutes politiques que le lobby défendait’[10].
Etant pro démocrates que républicains le lobby israéliens aux Etats Unis pour la plupart du temps a dominé le Congrès, le New York Times estime que[11] « le lobby peut compter sur un minimum de quarante à quarante-cinq sénateurs et sur deux cents des quatre cent trente-cinq représentants ». Mais l’histoire nous a révélé qu’ les membres de ce lobby font de grosses donations de campagne tant aux candidats républicains que démocrate.
Il a toujours défendu les intérêts juifs dans le monde et surtout en Israël, ainsi le lobby juif sert de courroie de transmission de la politique israélienne aux États-Unis[12].
Comme le lobby pro-israélien a aussi la main mise sur les Mass média, cette petite minorité américaine arrive à influencer les législateurs et décideurs américains à soutenir plus Israël que d’autres pays, en prônant Israël comme l’opprimé et les arabes comme les « méchants ennemis ».
Les responsables israéliens ont toujours l’appui des leaders Juifs Américains pour assurer atteindre leurs objectifs et développer la politique israélienne.
Pourquoi ? , parce que c’est une petite « minorité », politiquement hyperactive, le plus soutenu financièrement par ses membres, le plus solidaire surtout en ce qui concerne les juifs.
Aucun lobby n’est jamais parvenu à détourner la politique américaine aussi loin de ce que l’intérêt national, tout en convainquant simultanément les Américains que les intérêts des Etats-Unis passent après ceux d’un ‘autre pays.
Donc si les Etats Unis soutiennent Israël, ce n’est pas parce qu’il est le pays le plus faible du monde mais c’est surtout la place très importante que jouent les citoyens américains d’origine juive dans l’appareil d’état.
Mais le lobby pose aussi des problèmes à l’Etat américains :
- le congrès est incapable d’avoir une véritable discussion sur les questions importantes de la politique étrangère américaine sans la pression du lobby, les dirigeants sont obligés à accepter la politique que le lobby veut pour le Moyen Orient (telle que les sanctions, appuis et les attaques)
- il renforce le danger du terroriste musulman et arabe en maintenant le conflit Israélo-Palestinien
- l’accroissement à la course aux armements, la recherche et l’obtention d’armes sophistiqué surtout nucléaire dans la région
Pour Hicham Mourad (dans l’Al-Ahram Hebdo Egypte) « il y a de jeunes et moins jeunes juifs américains qui, ensemble, font que le lobby pro-israélien maintiendra son influence sur la politique étrangère américaine pendant de longues années« . Pour le soutien absolu à Israël, les juifs américains modérés et intransigeants sont solidaire et ne concède pas à d’autres alternatives jusqu’à maintenant.
De l’autre côté, il n’y a actuellement ou prochainement aucune possibilité d’apparition d’un sérieux contre-lobby composé de membres de la communauté arabo-islamique aux Etats-Unis »[13].
Mais actuellement, la plupart des américains (même des juifs américains) ne suivent plus les même idées que le lobby et pensent sérieusement aux problèmes qui peut être aura une influence sur les dirigeants
- États-Unis-Israël : une relation vraiment très spéciale
La relation américano-israélienne est née au moment précis de la Déclaration
d’indépendance. Cette relation a toujours été « spéciale » et continuera justement de l’être parce qu’elle évolue au fil des temps.
- Soutien absolu
La coopération stratégique et les affinités morales ont provoqué le soutien absolu des Etats Unis à Israël. À partir de 1967 les rapports entre les Etats-Unis et Israël se font de plus en plus étroits. Israël devient un véritable avant-poste américain en territoire arabe. Parallèlement, l’Etat hébreu se voit assuré d’un soutien sans condition de la part de Washington (guerre du Liban 1975-1990). [14]4 face à ses ennemis, car les américains lui fournissent une assistance sans limite.
Presque tous les Présidents américains qui se sont succédés se sont engagé envers la
sécurité israélienne. Par exemple concernant les frontières défendables, les différents gouvernements américains ont toujours accordé leur soutien au droit d’Israël.
Le président américain George W. Bush a assuré au premier ministre israélien Ehud Olmert que les États-Unis garantiront « un avantage qualitatif » à Israël par rapport aux autre pays du Moyen-Orient.
« La pierre angulaire de notre relation (entre les Etats-Unis et Israël) est notre engagement absolu, total et sans réserve en faveur de la sécurité d’Israël », a déclaré le vice-président américain Joe Biden. Et il n’y a aucune distance entre les Etats-Unis et Israël quand il s’agit de la sécurité d’Israël » (mars 2010)
Cette relation s’est encore approfondie et a évolué dans le sens d’une coopération étroite, presque intime, sur toute une série de questions stratégiques :la mise en commun du renseignement dans la lutte contre le terrorisme le projet conjoint du Hetz (flèche), le premier système de défense par missiles balistiques efficace, qui sert les besoins militaires mais profite également aux communautés technologiques hautement développées des deux pays.
Washington fournit également à Israël un soutien diplomatique constant. [15]
- Les USA ont mis depuis 1982 leur véto à 32 résolutions du Conseil de sécurité critiquant Israël, soit plus que l’ensemble des vetos formulés par tous les autres membres du Conseil de sécurité.
- Les USA ont bloqué les efforts des Etats Arabes pour mettre la question de l’arsenal nucléaire israélien sur l’agenda de l’AIEA.
- Les USA en cas de conflit font pression non seulement sur les ennemis d’Israël, mais aussi sur leurs supports.
- Les USA en cas de négociation israélo-palestinienne appuient systématiquement toute proposition israélienne arguant du fait qu’in fine ce sera « eux » qui paieront la note
Financièrement, Israël a été le plus grand bénéficiaire de l’aide économique directe américaine et cela depuis 1976, il reçoit des Etats Unis une aide d’environ 3 milliards de dollars par an[16] ; Depuis la Guerre d’Octobre 1973, Washington a fourni à Israël cet appui affecte les autres pays qui se voit diminué leur part.
Enfin en contre partie, Israël fournit aux américains quelques services « cadeau »:
-en avril 1956 : les Américains, à travers les Israéliens, obtiennent la première version authentique du fameux rapport Khrouchtchev dénonçant les crimes de Staline au XXe Congrès du Parti communiste de l’Union soviétique. 16
-en 1970, les israéliens ont mobilisés leurs troupes pour empêcher la Syrie d’intervenir aux côtés des Palestiniens. L’aide américaine à Israël fut alors multipliée par quatre. [17]
Ainsi, au moment de la guerre de 2006, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait expliqué dans un discours que pour lui les choses étaient claires : Israël travaillait pour le compte des États-Unis pour sauvegarde leurs intérêts
On peut affirmer jusqu’à maintenant que le soutien absolu des Etats unis à Israël dans tous les domaines a été toujours focalisé sur la défense d’Israël face à ses ennemis arabes. C’est pourquoi nous tenons à voir de plus près l’importance des arsenaux vendus aux israéliens et l’assistance militaire que fournissent les américains en Israël.
- Vente d’armes
Depuis 1960 jusqu’à aujourd’hui, les États-Unis sont le plus grand fournisseur d’armement à Israël , ainsi nous pouvons voir ci-dessous cette politique américaine qui d’année en année trouve les moyens de vendre des armes à Israël, armes de plus en plus sophistiquées qui a fait d’Israël « le pays le plus fourni au monde en armement américain ».
[18]-au début des années 1960, les États-Unis cherchent à établir un accord de limitation à la course à l’armement au Moyen-Orient, mais ils ont eux même rompu cet accord en fournissant (via l’Allemagne de l’Ouest) des armes à Israël.
-en 1968, bénéficiant d’un fort soutien du Congrès des États-Unis, le président Lyndon Johnson décide la vente d’avions de combat F-4 Phantom II à Israël rompant ainsi l’équilibre de soutien militaire entre Israël et les pays arabes. Toutefois pour endiguer l’influence soviétique, les États-Unis fourniront quand même certains pays arabes comme le Liban, la Jordanie et l’Arabie saoudite.
-en 1973, face à la recrudescence du soutien de l’URSS aux pays arabes, les États-Unis livrèrent plus de 22 000 tonnes de chars de combat, d’artillerie et de munitions à Israël. également 33 000 tonnes de matériel, pour remplacer les pertes israéliennes.
-en 1987, les États-Unis accordent à Israël le statut d’allier majeur hors OTAN donnant droit à Israël d’acheter de l’armement américain au même titre qu’un pays membre de l’OTAN. Israël devient alors.
-en 1991, lors de la Guerre du Golfe, pour aider Israël à contrer les missiles Scud de l’Irak, les États-Unis lui livrent des systèmes de missiles sol-air Patriot, rompant de ce fait l’alliance américano-arabe.
Sous l’administration Clinton, le gouvernement américain permet à Israël d’acheter pour plus de 700 millions de dollars de matériel pour moderniser son armement : des avions de chasse, des hélicoptères, des systèmes de missiles JDAM. Des accords importants de coopération militaires sont également établis.
Sous l’administration Bush, la coopération s’accroît davantage; Israël passe commande pour un grand nombre d’avions de combat F-16 Falcon.
-entre 1998 et 2005, selon l’U.S. Congressional Research Service, les États-Unis ont fourni la quasi-totalité de l’approvisionnement de l’État juif pour des contrats portant sur plus de 9,5 milliards de dollars et cela à partir d’un accord avec le gouvernement américain mais aussi avec les compagnies américaines.
-en 2006, durant la guerre du Liban, les États-Unis livrent Israël en kérosène et en armes de précision.
-en 2008-2009, lors de l’attaque israélienne sur la bande de Gaza. Les États-Unis cherchent à affréter un navire marchand à partir de la Grèce pour livrer plusieurs centaines de tonnes d’armes à Israël révèlent des documents consultés par Reuters.
Ainsi, les américains ont toujours assurer à l’état Juif un appui qualitatif en matière d’armement sans lésiner sur le coût de cet appui, tout en maintenant l’équilibre de vente et d’approvisionnement dans le Moyen Orient en fournissant les autres pays (vente officielle ou en secret).
En conclusion, plus les américains vendent des armes à Israël, plus la paix au Moyen Ouest n’est jamais rétablie et les israéliens éprouvent toujours un besoin incessant d’armes pour lutter contre leurs ennemis.
- Assistance militaire
Israël est non seulement un acheteur majeur d’armes américaines mais il développe également de nombreuses coopérations dans d’autres domaines d’activité militaire entre autres:
- en 1981 les deux pays ont ratifié l’accord « Strategic Cooperation Agreement « stipulant une coopération entre les Israël et las Etats Unis en matière de sécurité
- en 1983, les deux pays forment une alliance militaire: les armées des deux pays organisent des exercices militaires conjointement; les États-Unis construisent les infrastructures pour les stocks d’armes d’Israël[19].
- La supervision par les États-Unis de la recherche-développement en armes d’Israël18,
Et enfin la mise en commun des services de renseignements des deux pays18
Aussi, des États-Unis. Israël reçoit « une assistance militaire plus que n’importe quel autre pays au monde ».[20] Bien que désigné comme le plus petit du Moyen Orient, Israël a une force militaire la plus puissante de la région et ses voisins ne pourraient pas constituer une menace potentielle pour Israël.
La plupart de nombreux membres de la communauté juive aux Etats-Unis et en Israël s’inquiétaient de la destruction de leur relation par cette coopération militaire qui est moins durable. Les pays arabes ont vainement tenté d’ébranler cette forte relation en lançant des embargo « pétroliers », mais cela a que très peu affecté les intérêts des américains au Moyen Orient, et n’a pas vraiment inquiété les deux pays.
Ces différentes formes d’appui militaire nous prouve encore le soutien absolu des Etats Unis à Israël, et nous montre pourquoi un «petit pays comme Israël », est toujours prêt contre toute attaque des autres pays voisins.
Le soutien à Israël est très coûteux pour les américains, mais il a aussi compliqué les relations de l’Amérique avec le monde Arabe, a compromis non seulement la sécurité des Etats-Unis mais celle d’une grande partie du reste du monde.
Des problèmes existent
Mais cette relation « spéciale « entre Etats Unis et Israël n’est pas sans faille et a provoqué aussi d’autres problèmes au Moyen Orient. L’histoire nous a prouvé que l’attirance entre Israël et Etats Unis est surtout basée tous simplement sur les intérêts.
Même si ces interventions financières et militaires existent et continuent, les américains n’a pas pu assurer leurs intérêts dans le Moyen Orient grâce à Israël .Une raison pour remettre en cause la valeur stratégique d‘Israël, c’est qu’il ne se comporte pas comme un allié fidèle. C’est surtout les israéliens qui trouvent les moyens de mettre en colère « son tuteur », de prendre des initiatives qui poussent les américains à réviser leur soutien à Israël.
Les responsables israéliens ignorent fréquemment les américains dans des actions qu’ils croient de leur propre engagement, et renoncent à leurs promesses faites aux Etats Unis (comme les engagements à cesser la construction de colonies et à s’abstenir ‘d’assassinats ciblés’ de responsables palestiniens).
- L’analyse historique démontre que[21] les Etats-Unis se sont plus souvent opposés à
Israël au Conseil des Nations Unis qu’ils ne l’ont soutenu. En octobre 1990, Washington a voté pour une résolution du Conseil de Sécurité condamnant la gestion par Israël de l’émeute du Mont du Temple. En décembre 1990, les Etats-Unis ont condamné Israël pour avoir expulsé quatre leaders du Hamas, un groupe terroriste islamique. En janvier 1992, le Etats-Unis ont appuyé une résolution condamnant Israël pour avoir expulsé 12 Arabes de Palestine, membres de groupes terroristes, responsables d’attentats contre des arabes et des Juifs. En 1996, les Etats-Unis se sont ralliés à une condamnation d’Israël inspirée par l’Arabie Saoudite, pour avoir ouvert un tunnel près de la mosquée d’Al Aqsa.
- Israël a osé fournir à des rivaux potentiels américains comme la Chine des technologies militaires sensibles, que les Etats Unis qualifie de détournement et transfert non autorisés.
- Lors de la guerre de Suez, quand Israël a déclaré la guerre aux pays arabe, les Etats Unis , la France et Angleterre étaient contre l’Israël. Les américains n’hésitèrent pas à menacer Israël d’arrêter toute assistance en provenance des Etats Unis, ils ont aussi proposer à l’ONU de prendre des sanctions contre Israël, et si ce dernier insiste , de l’expulser des Nations Unis .
- En 1982, lors de la guerre du Liban, les États-Unis décident de suspendre la
livraison d’armes à sous-munitions après qu’Israël les utilisa à des fins d’agression et non de défense.[22]
- Plusieurs affaires d’espionnage ont aussi troublé les relations américano-
Israéliennes. Selon le General Accounting Office, Israël a également ‘mené des opérations d’espionnage plus agressives contre les Etats-Unis que n’importe quel allié’.
Au début des années 80, Jonathan Pollard, a donné à Israël de grandes quantités de matériel secret (qu’il aurait transmis à l’Union soviétique en échange de visas de sortie supplémentaires pour les juifs soviétiques).
Ben-Ami Kadish , âgé de 84 ans, est accusé d’avoir agi au service de l’État hébreu de 1979 à 1985, pour avoir transmis à Israël des informations relatives à des armements nucléaires, des avions de combat F-15 et des systèmes de missiles antimissile.
En 1986, une nouvelle affaire d’espionnage perturbe la relation privilégiée entre Israël et les États-Unis. Vingt-deux ans après l’arrestation de Jonathan Pollard, un espion américain travaillant au service de l’État hébreu a de nouveau été appréhendé par le contre-espionnage américain. Son cas est l’une des principales pommes de discorde entre Israël, qui demande régulièrement sa libération, et Washington.
Une nouvelle polémique a éclaté en 2004 quand un haut responsable du Pentagone Larry Franklin avait passé des informations secrètes à un diplomate israélien.
La dernière en date étant l’arrestation, en octobre 2009, de Stewart Nozette , un scientifique travaillant pour le Département de la Défense et la NASA, accusé d’avoir transmis de l’information classifiée à un agent du FBI].
Nous sommes d’accord qu’Israël n’est pas le seul pays qui espionne les Etats-Unis, mais sa bonne volonté à espionner ses principaux protecteurs nous prouve encore que la base de la relation israélo américaine n’est jamais solide.
La discorde entre les deux pays continue à travers d’autres domaines :
- en 2003, bien qu’Israël soit pressé d’une attaque de l’Irak par les Etats-Unis, Bush a hésité pour ne pas déclencher une opposition Arabe.
- En septembre 2010, la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à « construire 300 logements juifs dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem, où résident plus de 7.000 habitants, près de la ville palestinienne de Bethléem », a « profondément déçu » les Etats Unis[23], qui accusent Israël de prendre d’être une décision dangereuse qui menace les négociations et d’être déterminer à détruire les pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Les forces armées israéliennes n’étaient pas toujours en mesure de protéger les intérêts américains dans la région :
- pendant la Guerre d’Octobre, la décision des américains de donner 2,2 milliards de dollars en aide militaire israéliens a déclenché un embargo sur le pétrole de l’OPEP qui a infligé des dégâts considérables sur les économies occidentales et a mis en péril la relation entre les Etats Unis et l’Union Européenne.
- quand la révolution iranienne en 1979 soulevait des inquiétudes au sujet de la sécurité des approvisionnements en pétrole américains, les Etats-Unis n’ont pas pu compter sur Israël, et ont dû créer leur propre Force de Déploiement Rapide.
PARTIE III: La politique actuelle américaine en Israël
Les relations interétatiques entre les Etats-Unis et les pays du Moyen–Orient ont nettement évoluées depuis les guerres du Golfe à nos jours. La combinaison du soutien constant à Israël et de l’effort lié pour répandre la Démocratie dans toute la région a enflammé l’opinion Arabe et Islamique et a compromis non seulement la sécurité des Etats-Unis mais celle d’une grande partie du reste du monde.
Cette relation israélo américaine mérite de nos jours à être revue : est-il en contradiction avec les intérêts nationaux américains au Moyen-Orient?
La politique américaine de maintenir leurs intérêts au Moyen Ouest est toujours sans équivoque, mais d’autres éléments entrent en considérant surtout durant ces dernières décennies.
- Lutte antiterroriste
Depuis les attentats du 11 Septembre 2001, le gouvernement des Etats-Unis, la politique extérieure américaine a été tournée vers la « guerre contre le terrorisme », une véritable politique « étrangère ». A partir de ce moment, les responsables américains ont considéré sérieusement l’émergence d’une nouvelle forme de menaces et d’ennemis. On a d’une part, les états suspects et d’autre part, les menaces transnationales qui se matérialisent par des groupes terroristes.
De ce fait, les Etats Unis se sont ralliés à la France pour lutter contre « le terrorisme mondial d’inspiration islamiste ». Ce rapprochement franco américain s’effectue d’abord sur la base d’une vision sécuritaire commune. [24]Ces changements en gestation depuis 2004 sont encouragés par le nouveau président de la République en mai 2007 qui n’a jamais dissimulé ses affinités avec la politique américaine et son amitié à l’Etat d’Israël.
En 200, les américains expliquent l’attaque contre l’Iraq et le renversement de Sadam Hussein sous prétexte d’une lutte contre le terrorisme.
- Mise en place d’un processus de paix entre Israël et Palestine
En novembre 2000, [25]l’ancien sénateur George Mitchell fut chargé « de piloter une commission d’enquête pour déterminer les cause de « l’Intifada Al-Aqsa » et de proposer des pistes pour éviter la propagation de la violence ».
Le 19 mai 2011, le président Obama a déclaré “les frontières d’Israël et de la
Palestine devraient être retracées sur la base des lignes de 1967, avec des échanges d’un commun accord de territoires, de sorte que des frontières sures et reconnues seront établies pour les deux Etats”. Obama précise que les Israéliens et les Palestiniens devraient négocier une frontière “qui serait différente de celle du 4 juin 1967”.23
Actuellement, les Etats-Unis tentent par tous les moyens de dissuader le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, de présenter sa demande de reconnaissance de l’Etat palestinien au secrétaire général de l’ONU. Le congrès américain est même allé jusqu’à menacer Abbas d’interrompre les aides financières versées à l’Autorité palestinienne.
- Lutte contre la prolifération d’armes nucléaires
Cette action vise surtout l’Iran qui continue à acquérir des armes nucléaires, les américains ont réaffirmé leur détermination à empêcher cette tentative.
Cette menace américaine concerne tous les autres pays qui veulent se procurer d’arsenal nucléaire.
Mais contrairement au « Traité de Non Prolifération (TNP) », Israël a décidé de ne pas signer ce traité. Israël a insisté sur la création d.une zone dénucléarisée au Moyen-Orient et a déclaré « qu’il ne sera pas le premier état à introduire des armes nucléaires dans la région ».[26]
- Soutien à Israël
Aujourd’hui, la politique militaire américaine au Moyen-Orient a évolué, les Etats-Unis ont désormais des armées sur le terrain, en Irak, en Afghanistan, armées qui sont prête à intervenir à tout moment au moindre alerte, touchant de près ou de loin les intérêts américains. Les Etats-Unis sont un pays très nationaliste, et protège ses soldats par tous les moyens. Le général David Petraeus vient d’alerter « contre le risque que l’intransigeance israélienne fait peser sur les troupes américaines ». Cela a entrainé un revirement de la politique de soutien américain à Israël.
De plus, si par malheur une nouvelle guerre éclate dans la région, Israël a plus besoin l’appui des Etats Unis Ensemble, ses ennemis arabes sont prêt à une alliance qui serait supérieure en nombre d’hommes, d’armes et de forces aériennes. L’armée israélienne est plus « réduite que celles d’Egypte, d’Irak, d’Iran, et de Syrie » 24.
Pour beaucoup d’auteurs, le bénéfice tiré du soutien américain pour Israël se fait dans les deux sens car si les Etats Unis tire le plus d’avantage, les Israéliens n’ont rien à prendre dans leur relation et ont profité des américains.
Si on expose les avantages et inconvénient de cette relation nous avons pu en tirer les faits suivant :
Inconvénients : appui d’Israël pour les USA est seulement dans le domaine du renseignement, il y a aussi la déloyauté israélienne.
Dans l’ouvrage, The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy, John Mearsheimer et Stephen Walt remettent en question le bénéfice tiré d’un tel soutien à Israël arguant que les intérêts américains auraient été mieux servi si les États-Unis eurent entretenu des relations avec le monde arabe fondées sur le respect mutuel.
Dans l’ouvrage, le lobby Israélien aux USA sortie en décembre 2006 par Palestine 1967, nous avons pu voir le coût de cette relation
- Coût économique.
- Aide financière directe annuelle.
- Aide financière « exceptionnelle » (ex désengagement de Gaza).
- Coût politique.
- La combinaison du soutien constant à Israël et de l’effort lié pour répandre la
‘démocratie’ dans toute la région a enflammé l’opinion Arabe et Islamique, et est un facteur majeur du développement du terrorisme, qui a compromis non seulement la sécurité des Etats-Unis mais celle d’une grande partie du reste du monde.
-
- L’arsenal nucléaire israélien est un incitant majeur à l’acquisition d’un arsenal nucléaire par les pays arabes.
Avantages :
- Israël a aidé à contenir l’expansion soviétique dans la région et fourni des renseignements utiles sur les capacités soviétiques.
- Publicité pour les armes américaines.
-
- Israël a de temps en temps (et dans la limite de ses intérêts propres) aidé à protéger d’autres alliés des Etats-Unis (comme le Roi Hussein de Jordanie)
Ainsi quand on fait le bilan, les points « négatifs » l’emportent largement sur les points « positifs ». Or l’aide américaine continue et s’accroit, envers et contre toute, contre toute logique et contre toute évidence.
Conclusion
La politique américaine au Moyen-Orient a été toujours basée sur les intérêts, même si on observe « l’irrespect total des règles internationales et des principes même de la
démocratie et de la souveraineté des Etats ». Cette imposition et domination de la région ont bâti la supériorité américaine au Moyen Ouest . Elle expose aussi les américains à multiples contraintes : assurer la maîtrise de la paix dans la région, tout en s’impliquant dans de multiples conflits israélo arabes, le coût d’une telle entreprise devient rapidement très supérieur aux bénéfices que l’on peut en escompter.
Ce qui a incité certains auteurs à poser la question« Le monde a plus besoin des Etats-Unis que les Etats-Unis n’ont besoin du monde ?»
Au cours de cette étude, nous avons trouvé que la relation Israélo américaine est toujours forte et bien ancrée tant que le lobby pro israélien conservera son influence sur la politique américaine. Pour ces membres du lobby israélien « l’Etat hébreu est devenu plus ou moins sacré ». Nous espérons que dans les vingt ou vingt-cinq prochaines années, les Arabes américains, seront mieux intégrés au système politique américain, et maintenir l’équilibre avec le lobby pro-Israël.
Notre analyse a ressorti que tout espoir de paix aux Moyens Orient est encore loin peu car tout nous ramène à une question d’intérêts économiques, politiques et géostratégiques provoquant ainsi un conflit sans fin dans la région.
Les Etats-Unis ne pourront atteindre leurs objectifs au Moyen-Orient s’ils ne traitent pas le problème du conflit israélo palestinien et celui de l’instabilité régionale, or l’engagement continu des américaines à assurer la sécurité des israéliens par la fourniture des armes et aide militaire ne fait que renforcer ces conflits.
Face à la montée en puissance de l’Iran et les crises en Liban, les Etats-Unis ont aujourd’hui plus que jamais besoin d’Israël qui se révèle être une sorte d’avant-poste américain.
On voit aussi que c’est Israël qui manipule les États-Unis et en tire profit plus que les Etats Unis dans leur relation. Dès 1970, Ali Treiki, représentant libyen a déjà averti que « N’est-ce pas que ce sont les Juifs qui exploitent le peuple américain en essayant de l’appauvrir? » [27]
Ainsi une autre problématique se pose « Pourquoi les Etats-Unis ont-ils été prêts à mettre de côté leur propre sécurité et celle de plusieurs de leurs alliés pour soutenir les intérêts d’un autre Etat ?
Mais on espère une amélioration de la politique internationale au Moyen Ouest, si tous les juifs ont les même état d’esprit que ceux d’Amérique du Nord et d’Europe, en s’éloignant d’Israël et renié le fait que cet état « leur » État, les israéliens devraient se contenter d’autres relation, de préférence parmi ses voisins. Si les Juifs américains arrêtaient de lier leur destin à Israël et utilisaient leur soutien financier à de meilleures fins, quelque chose d’équivalent pourrait se produire au Proche-Orient[28].
Bibliographie
- oboulo.com, « La politique américaine au Moyen-Orient à l’aube du XXI siècle : entre altruisme et intérêts stratégiques ? »
- Patrick Saint Paul : Figaro 24 avril 2008
- AFP 09 mars /2010
- Hicham Mourad pour Al-Ahram Hebdo (Egypte), semaine du 20 au 26 août 2008, numéro 728
- Wikipédia , Relations entre les États-Unis et Israël
- Qwika-Zionism en wikipédia.org
- Eran Lerman États-Unis-Israël : une relation vraiment très spéciale
- Barah Mikaïl : La politique américaine au Moyen-Orient Site web Ressources pour la paix
- be AFP 8 novembre 2010 : Nouveaux logements : Israël déçoit les Etats-Unis
- be AFP 10 mars 2010 Un soutien « absolu » des Etats-Unis
- Noam Chomisky Novembre 2010 Les indigènes du royaume : le soutien des USA à l’Israël est il rationnel
- Palestine 1967 28 décembre 2006 le lobby Israélien aux USA
(13) Nouveau parti anti capitaliste
(14) Salah Jaber: la stratégie impérialiste des États-Unis
- Ali Rastbeen : Quelle politique américaine au Moyen-Orient ?
- Dana ALLIN (*) et Steven SIMON (**) Comprendre le soutien des Etats Unis envers Israël
- John Mearsheimer et Stephen Walt : Le Lobby Israélien Par (Mars 2006)
- Mitchell G. Bard Mythes et réalités des conflits du proche Orient
- Serge SUR : L’hégémonie américaine en question
- Sébastien Laroze Barrit Le silence syrien face à la reconnaissance de l’Etat palestinien à l’ONU
- Tony Judt : Pourquoi Israël doit il renoncer à son mythe ethnique (Jeune Afrique Jeune Afrique mai 2010
- Mitchell G. Bard Mythes et réalités des conflits du proche Orient
[1] Relations entre les États-Unis et Israël : Wikipédia
[2] Jeune Afrique19 février 2010
[3] Barah Mikaïl : La politique américaine au Moyen-Orient Site web Ressources pour la paix
[4]Salah Jaber: la stratégie impérialiste des États-Unis
[5] Barah Mikaïl : La politique américaine au Moyen-Orient Site web Ressources pour la paix
[6] Serge SUR : L’hégémonie américaine en question
[7] Noam Chomisky Novembre 2010 Les indigènes du royaume : le soutien des USA à l’Israël est il rationnel
[8] Eran Lerman États-Unis-Israël : une relation vraiment très spéciale
[9] Mitchell G. Bard Mythes et réalités des conflits du proche Orient
[10] Ali Rastbeen : Quelle politique américaine au Moyen-Orient ?
[11] Palestine 1967 28 décembre 2006 le lobby Israélien aux USA
[12] Wikipédia , Relations entre les États-Unis et Israël
[13] Hicham Mourad pour Al-Ahram Hebdo (Egypte), semaine du 20 au 26 août 2008, numéro 728
[14] Barah Mikaïl : La politique américaine au Moyen-Orient Site web Ressources pour la paix
[15] Palestine 1967 28 décembre 2006 le lobby Israélien aux USA
[16] John Mearsheimer et Stephen Walt : Le Lobby Israélien (Mars 2006)
[17] Noam Chomisky Novembre 2010 Les indigènes du royaume : le soutien des USA à l’Israël est il rationnel
[18] Wikipédia , Relations entre les États-Unis et Israël
[19] Wikipédia , Relations entre les États-Unis et Israël
[20] Wikipédia , Relations entre les États-Unis et Israël
[21] Mitchell G. Bard Mythes et réalités des conflits du proche Orient
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[23] Lalibre.be AFP 8 novembre 2010 : Nouveaux logements : Israël déçoit les Etats-Unis
[24] Sébastien Laroze Barrit Le silence syrien face à la reconnaissance de l’Etat palestinien à l’ONU
[25] Mitchell G. Bard Mythes et réalités des conflits du proche Orient
[26] Mitchell G. Bard Mythes et réalités des conflits du proche Orient
[27] Mitchell G. Bard Mythes et réalités des conflits du proche Orient
[28] Tony Judt : Pourquoi Israël doit il renoncer à son mythe ethnique
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