Les Éléments Comptables : Fondements de la Légalité et de la Performance des Entreprises
PLAN
Introduction
Chapitre 1. Etude théorie et conceptuelle sur l’analyse financière
Section 1.Théorie sur la communication financière
- La réduction de l’asymétrie d’information
- La réduction du cout d’agence
- Les déterminants de la qualité de la communication financière
Section 2.L’évolution de la normalisation de la communication financière
- La place de l’analyse financière dans la communication financière
- Les éléments de l’analyse financière selon les normes françaises
- Les éléments de l’analyse financière selon les normes IFRS
- Les hypothèses de recherche naissant de l’évolution de la normalisation de la communication financière
Section 3.L’analyse financière au centre de la communication financière
- La démarche pratique de l’analyse financière
- Les outils de l’analyse financière
Chapitre 2.Présentation de la démarche méthodologique
Section 1. Cadrage de l’étude
Section 2.Enoncé et présentation de la méthodologie de travail
Section 3.Présentation des échantillons à étudier
Chapitre 3.Analyse critique des résultats et recommandations
Section 1. Interprétation des résultats
Section 2.Recommandations à formuler
Conclusion
Introduction
Nécessaires dans l’établissement des bilans financiers, les éléments comptables apparaissent comme étant les bases de la légalité et aussi de l’existence même d’une entreprise. Ils sont obligatoires et doivent être pris en compte dans tout le fonctionnement interne, et même externe car ils reflètent l’état général de la société auprès des tiers et des investisseurs. Ceux-ci sont des outils de gestion primordiaux et représentent la rentabilité ou la performance de l’entreprise.
Les éléments comptables sont entre autres tous les documents qui doivent être observés, analysés, enregistrés et classés afin de renseigner sur la société. A ce sujet, pour régir la comptabilité générale, des normes nationales et internationales ont été instituées. Le but étant de créer des textes qui pourront servir de bases communes mais aussi de retrouver les mêmes éléments dans toutes les comptabilités. Par ailleurs, l’importance de ces législations se retrouve dans l’impératif de disposer périodiquement des résultats de l’activité de l’entreprise, notamment pour associés. Ce souci de « preuves » est également remarqué car le prélèvement des charges, tout comme le résultat fiscal ou encore les assiettes d’imposition des différentes taxes, est facilité par l’analyse des éléments comptables. L’Etat y perçoit alors un moyen de contrôle et de comparaison des états financiers d’une même société ou de plusieurs. Toutes les informations que nous y retrouvons sont alors d’une importance capitale.
Ici intervient l’analyste financier qui se charge d’établir une analyse financière exempte de fautes et surtout réelle. Si principalement, il est un conseiller financier, son cœur de métier est l’évaluation. Il évalue les entreprises dans tous les domaines de la comptabilité aux ressources humaines et même dans les questions de rentabilité, de restructuration ou de communication.
Dans ce cadre, il faut noter que la comptabilité française et la comptabilité internationale se ressemblent sur plusieurs points et ont pour objet la facilitation des représentations des opérations financières. Ainsi, nous allons tenter de répondre à la question suivante : quels sont les différents éléments comptables utilisés par les analystes financiers selon les normes Nationales et Internationales ?
En effet, actuellement, la crise financière européenne et même mondiale qui a déjà fait des victimes poussent les entreprises à se dévier des normes légales. Certains flux financiers peuvent être cachés ou simplement omis dans les documents comptables. Pourtant, l’heure est aux aguets pour l’Administration fiscale qui se veut légaliser toutes les procédures. Surtout pour l’analyste financier qui devra trouver tous les éléments nécessaires à son évaluation.
Pour ainsi développer le sujet, nous allons diviser le présent mémoire en trois (03) chapitres. Le premier consiste en une étude théorie et conceptuelle sur l’analyse financière en passant par les théories, les normes françaises et internationales en la matière et l’analyse financière. Le second présente la méthodologie appliquée avec l’échantillonnage si au dernier chapitre, nous analyserons les résultats d’enquêtes avant d’avancer des recommandations.
Chapitre 1. Etude théorie et conceptuelle sur l’analyse financière
Dans ce premier chapitre, nous aborderons l’analyse financière en commençant par la théorie sur la communication financière où les notions de réduction de l’asymétrie d’information, les notions de la réduction du coût d’agence et les déterminants de la qualité de la communication financière seront traités. Ensuite, nous poursuivrons avec l’évolution de la normalisation de la communication financière avec notamment les éléments qui la composent selon les normes françaises et les normes IFRS pour terminer avec l’analyse financière au centre de la communication financière en précisant la démarche pratique ainsi que les outils.
Section 1.Théorie sur la communication financière
Avant d’entamer cette première section, il convient de définir ce qu’est la communication financière. Généralement, la communication financière apparait comme l’ensemble des actions de communication effectuées par des entreprises, ayant un rapport direct avec leurs activités et démontrent leurs résultats et leurs perspectives d’avenir. Dans le cas, elle devient un élément stratégique vis-à-vis des tiers car elle sert de levier d’investissement (pour les investisseurs) et est obligatoire pour une augmentation du capital. Il faut noter qu’elle part d’une obligation légale pour l’émission de titres ou les entrées en bourse.
La notion de communication financière étant ainsi mieux explicitée, nous passons maintenant à la réduction de l’asymétrie d’information.
1. La réduction de l’asymétrie d’information
Par « asymétrie d’information », nous entendons toutes les relations qui unissent les agents, et où un agent disposerait de l’information qu’un autre n’a pas. Nous sommes donc en face d’un contrat de mandat.
L’asymétrie d’information permet d’analyser le marché. Il s’agit principalement d’un moyen d’analyse des comportements et des conditions usuelles rencontrées sur l’économie de marché. En effet, dans la pratique, un des deux acteurs a une meilleure information, c’est-à-dire qu’il est plus informé et en sait davantage que l’autre. Les informations dont nous parlons relèvent des conditions de l’échange sur le marché qui pourraient générer plus de profits (qualité du produit, travail fourni…). En théorie, cela s’oppose à la transparence de l’information qui devrait entraîner une situation de pleine concurrence. C’est pour cela que des agents (externes) adoptent ce comportement, dit opportuniste car affectant directement le flux du marché et son fonctionnement efficace.
L’idée est donc de disposer d’un politique de réduction des coûts en ne divulguant pas certaines informations à d’autres agents. La notion de réduction de coût intervient actuellement dans le contexte de crise socio-économique car il est besoin de réduire de certains coûts et provoquer ainsi une augmentation de la valeur ajoutée. Etant donné que la communication financière est un instrument, un moyen de visualisation de l’état général de l’entreprise, par les chiffres et les phrases, les entreprises préfèrent se taire sur certaines informations et expose certaines volontairement afin d’inciter davantage d’investissements ou pour améliorer les relations externes.
Dans la pratique, nous pouvons constater deux (02) situations d’information asymétrique : l’antisélection ou sélection adverse et l’aléa moral. L’antiselection met en place une perturbation sur le marché due au fait qu’une partie des agents est plus informé sur les caractéristiques de l’objet du contrat au moment de la signature du contrat, ou par la dissimulation de certaines informations. L’aléa moral est une situation dans laquelle les parties sont véritablement différentes, car le principal (première partie) n’a pas le contrôle sur l’agent (l’autre partie) et ne peut évaluer l’opportunité du marché pour son compte. Le problème se situe au niveau de la circulation de l’information sur le marché réel, et d’autres seront toujours avancés si sur d’autres points par rapport à la concurrence. Toutefois, un effort de réduction de cet écart ou cette inégalité est remarqué.
La réduction de l’asymétrie de l’information est donc simplement un renversement de la situation, plus exactement une réduction de la différence entre les informations. Le but étant de favoriser la pleine concurrence.
2. La réduction du cout d’agence
L’asymétrie d’information a comme conséquence indirecte l’augmentation du chômage sur le marché. En effet, elle conduit à un comportement qui se détache de la réalité. Etant donné qu’au sein des entreprises, des contrats sont toujours important, la notion de réduction du cout d’agence ne s’en éloigne pas. La théorie de l’agence qui fait suite à l’asymétrie d’information se base sur trois (03) points : la décision, le contrôle et le risque. Le mandant est alors le seul décideur de l’action devant être menée, il contrôle et accepte les choix du mandataire. Il met également son capital en risque ainsi que sa compétence.
La réduction des coûts d’agence s’intéresse donc à la réduction de principaux couts de l’entreprise comme les coûts de surveillance, d’obligation et les coûts résiduels.
Les coûts de surveillance sont les coûts orchestrés par les instruments de gestion des compétences ou des usages des équipements par exemple. Les coûts d’obligation sont dus aux chois du mandant pour les projets ou les comptes. Les coûts résiduels sont les risques financiers des actionnaires, les risques professionnels et les possibilités de perte de réputation.
Des normes de fonctionnement doivent être levées. Il s’agit surtout d’organe de contrôle et de surveillance, de gestion et de réduction des risques. Afin de garantir la réduction des coûts d’agence, il est impératif de commencer par échanger les informations entre les mandants, de se fixer des objectifs communs et de trouver un consensus quant aux critères d’appréciation des résultats.
A noter que le but final est le partage des risques, la ‘équilibrage des intérêts de chaque agent, et le respect des obligations de surveillance pour assurer la pleine concurrence.
3. Les déterminants de la qualité de la communication financière
Pour Guimard (1998), le concept de communication financière est née « avec le développement des marchés financiers que les programmes de privatisation de certains pays, dont la France, à rendre plus accessible au grand public ». En fait, la communication financière était exclusivement utilisée par les entreprises avant de devenir un concept général, où les stratégies financières sont au cœur de l’action et où des informations volontaires émanent de la société cotée en question.
Pour Bompoint et Marois (2004), la communication financière est même une arme, en ces termes « une arme stratégique et tactique … qui permet à l’entreprise de gérer et de diffuser son image auprès de publics visés ». Ce qui nous amène à dire que par la communication financière, les entreprises, non seulement se forgent une réputation mais offrent aussi aux investisseurs un moyen de présentation de l’état financier. Mais elle sert aussi aux analystes financiers comme aux journalistes. Enfin, Bompoint et Marois (2004) conçoivent le concept comme étant un véritable « programme d’informations financières, de promotion de l’image financière et de l’image de l’entreprise tout court ».
Section 2.L’évolution de la normalisation de la communication financière
1. La place de l’analyse financière dans la communication financière
L’analyse financière est importante dans la communication pour plusieurs raison. D’abord, il faut noter qu’elle permet d’étudier la rentabilité des activités et des comptes. Plus précisément, elle permet d’analyser l’économie de l’entreprise et sa stratégie de développement face à la concurrence. De même, elle étudie les chiffres ainsi que l’état financier, rappelons-le, pour construire le résultat, ce qui est une création de valeur.
Dans l’analyse financière alors, nous retrouvons deux notions dépendantes : le diagnostic économique et le diagnostic financier. Ces diagnostics offrent un état de santé général de l’entreprise, et servent donc pour la communication financière.
Le diagnostic économique retrace tout ce qui concerne le marché, la stratégie et le positionnement. Son importance se mesure grâce à la place des actionnaires et de la direction par exemple tandis que le diagnostic financier se charge d’étudier la structure financière, le mode de financement, la mesure de la rentabilité, etc. Le but étant d’informer, c’est-à-dire de donner des informations, de communiquer.
Notons enfin que l’analyse financière a pour objet la solvabilité de l’entreprise auprès des tiers, car elle offre une vue sur sa rentabilité et ses perspectives d’avenir.
2. Les éléments de l’analyse financière selon les normes françaises
Selon les normes françaises, l’analyse financière d’une entreprise doivent comprendre l’analyse financière proprement dite avec les éléments comptables nécessaires, les moyens de l’entreprise
2.1. Les éléments comptables
La réalisation d’une analyse financière passe obligatoirement par l’analyse du compte de résultat et du bilan, et ce, sur deux ou trois exercices comptables. La norme française ne s’écarte pas de cette norme car elle oblige les entreprises à publier leurs états financiers chaque année. Le but est de prendre tous les éléments significatifs qui permettraient aux tiers d’avoir une idée générale, idéalement détaillée du fonctionnement de l’entreprise.
2.1.1. L’analyse du bilan d’une entreprise
Le bilan, pour une entreprise, reflète et témoigne de tous ses avoirs. Il représente toutes ses possessions, c’est-à-dire son patrimoine. Dans cette analyse du bilan doit être bien défini le résultat de l’exercice (bénéfices ou pertes), les capitaux propres comprenant le passif et les dividendes, les dettes (fiscales et sociales) et les emprunts, l’actif et les investissements, les trésoreries et les disponibilités.
2.1.2. L’analyse du compte de résultat d’une entreprise
S’agissant du compte de résultat, l’analyse financière d’une entreprise doit comprendre les étapes suivantes :
- Définition du chiffre d’affaires, en détails, avec les croissances ou les décroissances pour montrer l’évolution dans le temps ;
- Détermination de la marge de la société en comparaison avec les moyennes du secteur d’activité, avec les explications y relatives (en cas de différence nette) ;
- Définition de la masse salariale par rapport aux pratiques dans le secteur ;
- Détermination du résultat de l’exercice, en détail avec toutes les charges en cas de résultat négatif ou les éléments de preuves de légalité en cas de résultat positif.
2.2. Les moyens engagés
Les moyens engagés par l’entreprise pour faire fonctionner son activité font partie de l’analyse financière exigée par les normes françaises. Il existe des étapes à suivre :
- Définir les moyens à déployer pour son activité ;
- Chercher des moyens capables de s’intégrer et de s’adapter aux innovations éventuelles pour assurer la production ;
- S’entourer d’une équipe capable de s’organiser selon les situations en présence ;
- Mettre en place une structure managériale compétente et suffisante ;
- Prévoir les problèmes et les risques à encourir.
2.3. L’analyse du marché de l’entreprise
L’analyse du marché permet de dresser une estimation sur la rentabilité et la faisabilité des projets d’une entreprise. Nous évoquons donc une étude de l’offre et de la demande comprenant tout ce qui est à exploiter dans le marché, les perspectives et les problèmes éventuels. Nous parlons donc de clientèle, de besoins, d’exploitation, etc.
2.4. L’analyse de l’implantation de l’entreprise
L’analyse d’une entreprise passe également par l’analyse de son implantation, tant géographique que juridique. Il s’agit de son siège, de son lieu d’exploitation et également des bases juridiques qui régissent ses activités.
A travers cette analyse, l’entreprise sera amenée à faire face à la concurrence et à répondre déjà aux exigences d’une analyse financière réussie. Nous parlons de législations, de normes légales (droit des sociétés, droit commercial, droit de l’environnement etc.) et des projets éventuels.
3. Les éléments de l’analyse financière selon les normes IFRS
Selon les normes internationales, notamment IAS ou International Accounting Standards, plus connus comme étant les normes IFRS ou les normes comptables devenues des normes d’informations financières internationales, les éléments comptables de l’analyse financière sont le bilan et le compte de résultat.
Nous avons dit que l’analyse financière avait pour but la production de profit, de richesse. Ainsi, grâce aux normes IFRS, cette richesse dégagée par l’entreprise peut être mesurée par le tiers par le biais de certains éléments comptables rendus publics. Nous allons citer quelques articles de l’IAS pour montrer les éléments de l’analyse financière.
Selon le paragraphe 53, les actifs et les passifs présentés dans le bilan doivent être définis suivant une distinction simple, les actifs et passifs couts et les actifs et passifs non courants. A défaut, il est possible de les présenter suivant leurs liquidités ou leurs exigibilités.
Les rubriques qui doivent y figurer sont les suivants :
- immobilisations incorporelles,
- immobilisations corporelles,
- immeubles de placement (IAS 40),
- actifs biologiques (IAS 41),
- actifs financiers,
- participations comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence,
- stocks,
- clients et autres débiteurs,
- trésorerie et équivalents de trésorerie,
- capital émis et réserves,
- intérêts minoritaires,
- dettes financières,
- provisions,
- actifs et passifs d’impôts différés (IAS 12),
- actifs et passifs courants,
- fournisseurs et autres créditeurs,
- actifs non courants et groupes d’actifs et
- passifs liés destinés à être cédés (IFRS 5).
Selon l’article 1.57 de l’IAS, la considération d’un actif comme étant un actif courant se mesure par l’une des conditions suivantes. Soit l’entreprise est en attente de la réalisation de l’actif par la vente ou par la consommation, soit l’actif en question doit être détenu à des fins de transaction, soit l’entreprise veut réaliser l’actif dans 12 mois avant la clôture de l’exercice, soit l’actif est de trésorerie ou est un équivalent de trésorerie. Le reste des actifs n’étant pas compris dans l’une de ses conditions seulement est considéré comme des actifs non courants.
D’après l’article 38 de l’IAS, une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable sans substance physique.
Pour les charges, les frais de recherches y sont compris. Nous parlons souvent d’immobilisation des frais de développement car de ces frais dépendent la faisabilité de certains actifs qui vont être mis en vente, l’intention de réaliser cet actif incorporel et le vendre ou le consommer, la capacité à apporter des avantages économiques, la disponibilité des ressources techniques, financières ou autres, la capacité à mesurer les dépenses liées à cet actif. Si une des conditions ci-dessus n’est pas respectée, les frais de développement seront comptabilisés en charges.
Un passif courant est un passif qui doit soit être réglé dans le cadre de son cycle d’exploitation, soit essentiellement détenu à des fins de transaction, soit réglé dans les douze mois après la date de clôture de l’exercice. A noter que le droit de différer au règlement de la dette minimum n’est pas acquise par l’entreprise. Les passifs ne répondant pas à l’une de ces conditions sont classés en passifs non courants.
Les capitaux propres souvent assimilé à la notion d’actif net, sont définis par la différence entre l’ensemble des actifs de l’entreprise et l’ensemble des dettes. Nous le reconnaissons souvent comme l’intérêt résiduel dans les actifs de l’entité après déduction de tous les passifs. Le caractère non remboursable des capitaux propres ne permet pas qu’ils soient classés dans les passifs non courants. De plus, selon l’IAS 27, les intérêts minoritaires sont intégrés avec capitaux propres, mais sur une autre ligne. Ils figurent comme la quote-part dans le résultat net et dans l’actif net d’une filiale, assignables aux intérêts qui ne sont pas détenus par la mère, ni directement ni indirectement par l’intermédiaire des filiales.
L’IAS 20 exclu la comptabilisation des subventions d’investissement en capitaux propres. Elles peuvent être inscrites dans le compte de résultat (rubrique « Autres produits et charges ») au même titre que les dotations aux amortissements des immobilisations qu’elles ont apportées.
Selon l’IAS 1.63 et 1.64, les dettes financières doivent être classifiées dans la catégorie des passifs courants lorsqu’elles doivent être réglées dans les douze mois après la clôture, et ce, même si l’échéance d’origine était de plus d’un an.
Selon l’IAS 37, une provision est considérée comme un passif dont l’échéance ou le montant est encore incertaine. Elle est une éventualité, c’est-à-dire une situation qui dépend encore de nouveaux évènements à venir.
La norme IAS, dans sa première version, n’impose pas de modèle de compte de résultat mais indique les postes devant figurer dans cet état financier : les produits des activités ordinaires ; les charges financières ; la quote-part dans le résultat net des entreprises associées (influence notable) et des entreprises sous contrôle conjoint (mise en équivalence) ; la charge d’impôt ; le résultat net de l’exercice ; la part des intérêts minoritaires dans le résultat net et la part du groupe dans le résultat net.
Les charges sont des sorties ou des diminutions d’actifs réalisées au cours de l’exercice comptable et traduisent une diminution des avantages économiques par l’intermédiaire de la diminution des capitaux propres.
Les produits sont, à contrario, les accroissements des avantages économiques réalisés pendant un exercice comptable.
Le résultat opérationnel est présenté comme étant la différence entre le résultat opérationnel et les autres produits et les charges opérationnels. Il se rapproche du résultat d’exploitation si les produits et charges opérationnels comptent un certain nombre d’éléments à prendre en compte.
Selon l’IAS 35, l’entreprise doit considérer un actif comme étant un actif non courant destiné à être cédé si la valeur comptable doit être reprise par la vente et que le montant du résultat net est appelé à apparaitre dans le compte de résultat. Ceci se retrouve dans l’article 5 de l’IFRS concernant les notions d’actifs non courants destinés à être cédés et abandons d’activité.
Le résultat net d’impôts n’est autre alors que la partie relative aux activités opérationnelles.
4. Les hypothèses de recherche naissant de l’évolution de la normalisation de la communication financière
Les hypothèses de recherche sont les suivantes :
- les éléments comptables suffisent à déterminer l’analyse financière ;
- Il est nécessaire de procéder à l’analyse financière en prenant en compte l’existence d’autres indicateurs et facteurs internes et externes.
Section 3.L’analyse financière au centre de la communication financière
L’analyse financière se trouve au centre de la communication financière car elle étude la valeur ajoutée qu’apporte les flux financiers dans l’entreprise. C’est la raison pour laquelle elle suit une démarche pratique et nécessite des outils spécifiques.
1. La démarche pratique de l’analyse financière
Nous rappelons toujours que l’analyse financière sert à étudier une entreprise sur le plan financier par l’intermédiaire de documents comptables et de toutes les informations économiques et financières de l’entreprise dans le cadre du marché où elle évolue. Son utilité s’explique par le fait qu’elle donne une vision d’ensemble de la société et son état de santé financier, mais aussi sur le mode de gestion, la rentabilité et même les perspectives d’avenir.
Pour ainsi réaliser une analyse financière, les éléments qui sont pris en compte sont nombreux. Nous citons l’environnement de l’entreprise, les documents comptables tels le bilan et le compte de résultat, les emplois et les ressources ainsi que les ratios.
1. L’environnement
L’environnement de l’entreprise se réfère à son historique et à son évolution au cours du temps. L’analyste sera amené à étudier les péripéties qui ont formées la société et s’intéressé à ses activités, sa croissance et les innovations qui ont eu lieu. Pour ce faire, il étudie les actifs et les passifs d’un côté. De l’autre côté, il étudie le marché, la concurrence, les prix, les fournisseurs et aussi les clients. Tout ce qui touche la vie sociale en interne comme en externe sera pris en considération.
2. Les documents comptables
Les documents comptables nécessaires sont de deux ordres, le bilan et le compte de résultat. L’analyste devra réaliser une étude comparative entre plusieurs exercices, deux ou trois au maximum. Il va regrouper les comptes et les additionner ensuite.
Le compte de résultat sert à comparer les résultats entre deux exercices comptables (en N et en N+1). Il faut donc rechercher les explications tenant des différences, les variations importantes ou les stabilités entre les ventes, la production, les charges, les salaires, les produits, etc. Il existe des indicateurs qui servent à cette analyse (SIG). Nous citons par exemple, la marge commerciale, la production, la valeur ajoutée à l’économie, le résultat d’exploitation, le résultat financier, le résultat net, l’excédent brut d’exploitation, etc.
3. Les emplois et ressources
Quant aux emplois et ressources, il faut noter l’existence des tableaux y relatifs avec les tableaux de financement grâce au bilan successifs. Ceci, afin de mettre en évidence l’évolution des ressources financières comparées aux ressources humaines et en déduire l’évolution du financement.
4. Les ratios
La place des ratios n’est plus à redire. Ces outils de comparaison de nature qui servent dans l’analyse de la gestion et de la rentabilité ainsi que de la structure financière de l’entreprise mettent en exergue les forces et les faiblesses de celle-ci. Leur analyse se fait par comparaison aux ratios de l’année précédente.
Certains éléments peuvent également servir lors de l’analyse financière. Ils se retrouvent dans les tableaux. Nous citons : un secteur en développement, une croissance de la part de marché, des ventes, des résultats, une amélioration des ratios de rentabilité, une amélioration de la gestion financière, etc.
2. Les outils de l’analyse financière
Les outils qui servent à l’analyste financier pour dresser une analyse financière ne sont autre que :
- l’environnement de l’entreprise à étudier
- les documents comptables
- les emplois et ressources
- Les ratios financiers
Chapitre 2.Présentation de la démarche méthodologique
Le monde de l’entreprise est fondé sur divers procédures. Quand il s’agit de comptabilité, celles-ci s’alourdissent davantage. Pourtant, une bonne maîtrise de certains éléments comptables permet d’éviter tout problème éventuel. C’est dans ce sens que cette étude est menée. Pour ainsi continuer, nous allons présenter dans ce second chapitre la démarche méthodologique. Nous commencerons par le cadrage de l’étude pour continuer avec la méthodologie de travail et terminer avec la présentation des échantillons.
Section 1. Cadrage de l’étude
L’étude se fera suivant les normes internationales et françaises en matière de finance d’entreprise et de comptabilité.
1. Le groupe EDF
1.1. Historique
EDF a été créée suite à une décision gouvernementale dans l’application de la politique de monopolisation des marchés en 1946, juste après la guerre. Il a participé à la reconstruction des réseaux d’électrification de la France. De 1950 vers la fin de l’année 1960, il parvient à construit un central thermique des barrages hydroélectrique et à enseigner dans les écoles l’amour de l’électricité. Il connait davantage de croissance, qui finit en 1968 par la mise en service de la première unité au fioul de la centrale thermique de Porcheville (Yvelines). Au fil des années, EDF a réussi à conquérir le marché mondial dans les années 2000, et a introduit une offre pour les particuliers. Actuellement, il ne cesse l’innovation, en adaptant sa politique interne aux besoins de développement durable de cette génération.
Le groupe EDF se dit être le premier électricien mondial. Il réunit en effet tous les métiers de la production, du commerce et des réseaux d’électricité.
En s’appuyant sur l’expertise de ses équipes, sa R&D et son ingénierie, son expérience d’exploitant industriel et l’accompagnement attentif de ses clients, EDF apporte des solutions compétitives qui concilient développement économique et préservation du climat.
Le groupe EDL est le premier producteur d’énergie renouvelable en Europe et se veut être un innovateur dans le monde de l’énergie, en alliant la politique de recherche et de développement dans ses priorités.
1.2. Place sur le marché et chiffres clés
Avec 75 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour cette année (2016), avec environ 37,6 millions de clients à travers le monde et 57% de production sans gaz carbonique, le groupe EDL se place comme étant un leader dans son domaine. Il investit 661 millions d’euros dans la recherche et le développement, avec en tout 541 innovations et près de 2100 collaborateurs.
En termes d’énergie, le groupe EDL produit 619,3 TWh d’énergie avec 78% dans le nucléaire, 2% dans l’éolienne, 7% dans le cycle combiné gaz et cogénération, 7% dans l’hydraulique et 6% dans les énergies fossiles.[1]
2. Présentation du groupe General Electric
2.1. Historique
General Electric est le groupe digital industriel mondial, qui transforme l’industrie grâce à des machines contrôlées par logiciel et des solutions connectées, adaptées et prédictives. Le groupe s’organise autour d’un échange mondial de connaissance, le « GE Store » (offre de produits GE), au sein duquel chaque activité partage et a accès aux mêmes technologies, marchés, structures et intelligences. Chaque invention nourrit les innovations et les applications dans tous nos secteurs industriels. Fort de ses collaborateurs, ses services, sa technologie et sa taille, General Electric produit de meilleurs résultats pour ses clients en parlant le langage de l’industrie.
Les origines de General Electric remontent à Thomas Edison qui crée l’Edison Electric Light Company en 1878. En 1892, elle fusionne avec Thomson-Houston Electric Company pour donner naissance à la General Electric Company, aujourd’hui GE. Elle reste la seule entreprise inscrite aujourd’hui à l’indice Dow Jones Industrial depuis la création de l’indice en 1896.
L’entreprise, par le biais de son fondateur Thomas Edison, noue des liens avec la France dès la fin du 19e siècle. Ce dernier participe à l’Exposition Internationale d’Electricité qui se tient à Paris en 1881. Il développe des relations commerciales avec la France dès l’année suivante. Dix ans plus tard, en 1892, au moment de la fusion entre les deux groupes américains qui donne naissance à la General Electric Company, le nouvel ensemble ouvre immédiatement un bureau à Paris. En 1893, le groupe crée la Compagnie Française pour l’exploitation des procédés Thomson Houston (CFTH), en commun avec la compagnie des compteurs, qui se spécialise dans la production et le transport d’électricité.
La CFTH, filiale de GE en France, qui existe depuis la fin du 19e siècle, est également l’ancêtre d’Alstom : En 1928, la CFTH rapproche ses activités industrielles lourdes de la partie ferroviaire de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques. En résulte une entreprise présente tant sur le marché de l’électricité que des locomotives : c’est la naissance d’Alsthom (contraction d’Alsacienne et de Thomson), future Alstom.
En France, General Electric engage près de 16 000 collaborateurs qui participent à la fabrication :
- de turbines à gaz et à vapeurs,
- des équipements d’imagerie médicale de renommée mondiale,
- des propulseurs de navires,
- des postes électriques,
- des alternateurs hydroélectriques pour des barrages et des éoliennes en mer.
2.2. Place sur le marché et chiffres clés
Avec des produits et services allant des moteurs d’avion à la production d’énergie, du traitement de l’eau à l’imagerie médicale, du financement des entreprises et des consommateurs aux produits industriels, nous sommes au service de tous.
General Electric se consacre à l’essentiel. Relever les grands défis de demain grâce aux talents de nos collaborateurs et à nos technologies de pointe. Inventer des solutions innovantes dans les domaines de l’énergie, de la santé, des transports et de la finance. Bâtir un monde durable, plus sûr et plus mobile et l’alimenter en énergie. General Electric ne pense seulement le futur, il le concrétise.
Etant un groupe multinational, General Electric ne cesse de croître et d’apporter encore plus d’innovations dans le monde de l’industrie avec en vue 250 nouveaux emplois sous 3 ans avec l’inauguration de la Digital Foundry de Paris.
Ci-dessous la répartition du capital du Groupe General Electric :
- « fabrication d’équipements d’infrastructures (47,4%) : moteurs d’avions, locomotives, turbines à gaz, équipements pétroliers et gaziers, centrales clés en main, etc. ;
- fabrication de systèmes d’aviation (20,7%) ;
- fabrication de systèmes d’imagerie médicale (15%) ;
- prestations de services financiers (8,2%) : destinées aux entreprises (affacturage, crédit-bail, gestion de flottes automobiles, financement d’équipements industriels, etc.) et aux particuliers (crédit à la consommation, crédit automobile, crédit immobilier, etc.) ;
- fabrication de biens d’équipements domestiques et industriels (7,4%) : appareils électroménagers, produits d’éclairage, équipements électriques et de contrôle basse tension, détecteurs, alarmes, systèmes de contrôle d’accès, caméras, automates programmables, capteurs de gaz, de température et de pression, etc. ;
- autres (1,3%). La répartition géographique du CA est la suivante : Etats-Unis (45,3%), Amérique (10,2%), Europe (14,3%), Asie (16,5%), Moyen Orient et Afrique (13,7%). »[2]
Section 2.Enoncé et présentation de la méthodologie de travail
Pour mener à bien cette étude, nous allons reprendre la question de départ et l’utiliser également comme problématique. La voici :
« Quels sont les différents éléments comptables utilisés par les analystes financiers selon les normes Nationales et Internationales ? »
Afin de répondre à la problématique, nous nous sommes penchés sur divers documents comptables comme la présentation des états financiers. Mais puisqu’il nous faut faire une étude théorie, une documentation a d’abord été réalisée. Le but étant de collecter les informations et les théories en matière d’analyse financière, tant au niveau international que française. Ce qui nous a permis de dégager les normes ISFR et les règlementations en vigueur mais aussi de démontrer la nécessité des différents éléments comptables, ici remise en cause. Grâce à cette première étape, nous avons réussi à dresser le premier chapitre de ce mémoire.
Pour réaliser cette seconde partie, nous avons effectué une recherche encore mais d’un point de vue plus technique, en essayant d’aborder le coté financier du travail. Pour ce faire, nous allons présenter les deux entreprises avec la méthodologie appliquée d’abord. Ensuite, nous passerons à la présentation des échantillons. Il s’agit surtout des éléments comptables qui seront interpréter dans le chapitre 3.
Pour le chapitre 3, nous nous attèlerons à l’analyse critique des résultats et présenterons les recommandations. L’analyse portera évidemment sur les résultats financiers des deux entreprises, grâce à la comparaison de ceux-ci en mettant l’accent sur les normes internationales et nationales qui ont conduit à leur réalisation. L’objectif est de savoir si les sociétés présentent les éléments comptables nécessaires aux analystes financiers comme les normes le prescrivent. Les recommandations porteront plutôt sur les conseils et les points à améliorer, tout en citant les points forts des deux entreprises en présence.
Section 3.Présentation des résultats d’enquêtes
Dans ce mémoire, nous allons procéder à une étude comparative de deux (2) entreprises avons-nous dit. C’est dans ce but que nous présentons les éléments comptables de chacune d’elle ci-après.
1. Les éléments comptables du groupe EDF
Nous allons présenter les éléments comptables du groupe EDF pour l’année 2015 et 2014 ci-après.
Tableau 1: Extrait des comptes de résultat consolidés
(en millions d’euros) | 2015 | 2014 (1) | Variation en valeur | Variation en % | Croissance organique en % |
Chiffre d’affaires | 75 006 | 73 383 | 1 623 | + 2,2 | – 1,8 |
Excédent brut d’exploitation (EBE) | 17 601 | 17 279 | 322 | + 1,9 | – 0,6 |
Résultat d’exploitation | 4 280 | 7 984 | (3 704) | – 46,4 | – 48,8 |
Résultat avant impôt des sociétés intégrées | 1 692 | 5 433 | (3 741) | – 68,9 | – 71,3 |
Résultat net part du Groupe | 1 187 | 3 701 | (2 514) | – 67,9 | – 69,7 |
Résultat net courant (2) | 4 822 | 4 852 | (30) | – 0,6 | – 2,1 |
(1) Les transactions d’EDF Energy sur les marchés de gros d’électricité hors activités de trading dont la position nette était vendeuse au 31 décembre 2014, ont été reclassées des achats d’énergies en chiffre d’affaires pour un montant de 509 millions d’euros.
(2) Le résultat net courant n’est pas défini par les normes IFRS et n’apparaît pas en lecture directe dans les comptes de résultat consolidés du Groupe. Il correspond au résultat net hors éléments non récurrents et hors variation nette de juste valeur sur instruments dérivés Énergie et Matières Premières hors activités de trading nets d’impôts (voir section 5.9 « Résultat net courant »).
Source : Rapport d’activités 2015, Groupe EDF
Le tableau n°1 est un extrait des comptes de résultat consolidés du groupe EDF en 2014 et en 2015.
Tableau 2: Extrait des bilans consolidés
(en millions d’euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 (1) |
Actif immobilisé | 149 439 | 146 078 |
Stocks et clients | 36 973 | 37 923 |
Autres actifs | 69 536 | 65 567 |
Trésorerie, autres actifs liquides, prêt à RTE et aux sociétés en contrôle conjoint | 22 993 | 18 361 |
Actifs détenus en vue de la vente | – | 18 |
TOTAL DE L’ACTIF | 278 941 | 267 947 |
Capitaux propres – part du Groupe | 34 749 | 35 246 |
Intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle | 5 491 | 5 419 |
Passifs spécifiques des concessions | 45 082 | 44 346 |
Provisions | 75 327 | 73 850 |
Emprunts et dettes financières | 60 388 | 52 569 |
Autres passifs | 57 904 | 56 517 |
Passifs liés aux actifs détenus en vue de la vente | – | – |
TOTAL DU PASSIF | 278 941 | 267 947 |
- Les données publiées au titre de l’exercice 2014 ont été retraitées de l’impact lié à l’application rétrospective de l’interprétation IFRIC 21.
Source : Rapport d’activités 2015, Groupe EDF
Toutes ces informations nous renvoient dans la comptabilité du Groupe EDF pour l’année 2015, et aussi 2014. Le tableau 2 présente les bilans consolidés du groupe à la fin de ‘l’exercice 2014 et 2015. Nous pouvons remarquer que l’actif est différent pour ces deux années avec un total de 278 941 en 2015 alors qu’en 2014, il était de 267 947. Quant au passif, si en 2014, il était de 267 947, en 2015, il est de 278 941.
Nous présentons maintenant les éléments comptables du Groupe EDF depuis 211 jusqu’en 2015.
Tableau 3: Compte des résultats EDF
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
Chiffre d’affaires | 65 307 000 | 72 729 000 | 75 594 000 | 72 874 000 | 75 006 000 |
Produits des activités ordinaires | 65 307 000 | 72 729 000 | 75 594 000 | 72 874 000 | 75 006 000 |
Résultat opérationnel | 8 286 000 | 8 245 000 | 8 411 000 | 7 984 000 | 4 280 000 |
Coût de l’endettement financier net | -2 090 000 | -2 405 000 | -1 893 000 | -1 749 000 | -994 000 |
Quote part resultats des Sociétés Mises en Equ | 45 000 | 260 000 | 375 000 | 179 000 | 192 000 |
RN des activités abandonnées | – | – | – | – | – |
Résultat net | 3 246 000 | 3 557 000 | 3 755 000 | 3 773 000 | 1 401 000 |
Résultat net (part du groupe) | 3 010 000 | 3 316 000 | 3 517 000 | 3 701 000 | 1 187 000 |
Source : Profil Société EDF, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=EDFp
Selon abc bourse, nous pouvons retracer le tableau des comptes de résultats du groupe EDF de l’année 2011 à l’année 2015. A première vue, nous remarquons un croissance de l’entreprise. Cela parce que les chiffres sont plus grands, allant par exemple de 65 307 000 euros en 2011 de 75 006 000 euros en 2015 pour le chiffre d’affaires. De même les coûts d’endettement financier sont passés de -2 090 000 en 2011 à -994 000 en 2015.
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
Ecart d’acquisition | 11 648 000 | 10 412 000 | 9 206 000 | 9 694 000 | 10 236 000 |
Immobilisations incorporelles | 4 702 000 | 7 625 000 | 7 976 000 | 8 884 000 | 8 889 000 |
Immobilisations corporelles | 111 968 000 | 122 242 000 | 125 327 000 | 127 500 000 | 130 314 000 |
Actifs financiers non courants | 32 201 000 | 38 026 000 | 38 137 000 | 46 498 000 | 48 593 000 |
Stocks et travaux en-cours | 13 581 000 | 14 213 000 | 14 550 000 | 14 747 000 | 14 714 000 |
Créances clients et comptes rattachés | 20 908 000 | 22 497 000 | 22 137 000 | 23 176 000 | 22 259 000 |
Autres actifs | 30 956 000 | 29 229 000 | 34 009 000 | 32 789 000 | 39 754 000 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 743 000 | 5 874 000 | 5 459 000 | 4 701 000 | 4 182 000 |
Total actif | 231 707 008 | 250 118 000 | 256 800 992 | 267 988 992 | 278 940 992 |
Capitaux propres | 34 907 000 | 30 712 000 | 38 870 000 | 40 610 000 | 40 240 000 |
Provisions pour risques et charges non courant | 51 560 000 | 61 688 000 | 62 475 000 | 68 596 000 | 69 973 000 |
Dettes financières non courantes | 84 457 000 | 46 980 000 | 42 877 000 | 47 274 000 | 52 684 000 |
Dettes financières courantes | 12 789 000 | 17 521 000 | 14 912 000 | 14 184 000 | 11 499 000 |
Fournisseurs et comptes rattaches | 13 681 000 | 14 643 000 | 14 312 000 | 14 864 000 | 13 284 000 |
Autres passifs | 34 313 000 | 78 574 000 | 83 355 000 | 82 461 000 | 85 287 000 |
Total passif | 231 707 008 | 250 118 000 | 256 800 992 | 267 988 992 | 278 940 992 |
Source : Profil Société EDF, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=EDFp
Ce tableau des bilans du groupe EDF de l’année 2011 à 2015 montre le développement constant de la société. Pour ne citer que cet exemple, en 2011, le total des actifs (total passifs) équivaut à 231 707 008 euros si en 2015, il est de 278 940 992 euros.
Tableau 5: Ratios financiers EDF
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
Résultat net part du groupe par action | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Résultat net part du groupe dilué par action | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Marge opérationnelle | 12,69 | 11,34 | 11,13 | 10,96 | 5,71 |
Rentabilité Financière | 9,30 | 11,58 | 9,66 | 9,29 | 3,48 |
Ratio d’endettement | 262,13 | 190,89 | 134,63 | 139,76 | 149,11 |
Effectif en fin d’année | 151 804 | 154 730 | 154 941 | 158 161 | 159 112 |
Effectif moyen | – | – | – | 148 024 | 156 312 |
Source : Profil Société EDF, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=EDFp
Nous constatons d’après le tableau 5 que les ratios financiers du groupe EDF a connu une diminution d’année en année.
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | |
CA 1er trimestre | 20 835 000 | 23 356 000 | 21 205 000 | 22 859 000 | 21 400 000 |
CA 2ème trimestre | 15 387 000 | 16 391 000 | 14 920 000 | 15 537 000 | 15 259 000 |
CA 3ème trimestre | 15 778 000 | 15 412 000 | 16 206 000 | 15 404 000 | – |
CA 4ème trimestre | 20 729 000 | 20 435 000 | 20 543 000 | 21 206 000 | – |
CA semestriel | 36 222 000 | 39 747 000 | 36 125 000 | 38 396 000 | 36 659 000 |
CA annuel | 72 729 000 | 75 594 000 | 72 874 000 | 75 006 000 | – |
Source : Profil Société EDF, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=EDFp
Dans ce tableau, nous retrouvons les chiffres d’affaires trimestriels du groupe EDF depuis l’année 2012 jusqu’à l’année 2015. En général, le chiffre d’affaires augmente selon chaque trimestre par année. En effet en 2012, le chiffre d’affaires est de 72 729 000 si en 2015, il est de 75 006 000. Le 4ème trimestre est le plus rentable.
Nous allons maintenant voir ceux du groupe GE.
2. les éléments comptables du groupe General Electric
Nous verrons dans cette sous-partie les éléments comptables du groupe General Electric qui permettent de réaliser une analyse comptable.
Tableau 7: Compte des résultats GE
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
Chiffre d’affaires | 86 516 736 | 91 666 208 | 92 025 920 | 97 715 416 | 96 846 792 |
Revenus financiers | 43 672 540 | 40 865 324 | 38 804 072 | 37 575 740 | 8 558 039 |
Coûts directs | 62 494 736 | 70 630 824 | 73 056 360 | 76 756 000 | 75 688 760 |
Résultat opérationnel | 38 111 188 | 27 380 232 | 22 101 708 | 24 448 532 | 13 046 662 |
Impôts | 5 246 489 | 2 291 907 | 618 741 | 1 621 908 | 5 935 709 |
Résultat net | 13 219 653 | 12 689 695 | 12 223 808 | 14 045 252 | -5 304 153 |
RN part du groupe | 12 952 386 | 12 485 584 | 11 951 050 | 13 942 739 | -5 607 117 |
Source : Profil Société de General Electric, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=GNEp
Le compte de résultat du groupe GE nous montre une croissance de l’entreprise depuis 2011 jusqu’en 2015. Le chiffre d’affaires était de 86 516 736 euros en 2011 si en 2015, il s’élevait à 96 846 792 euros. Les revenus financiers sont passés de 43 672 540 à 8 558 039 entre temps si les coûts directs ont augmentés, de 62 494 736 en 2011 à 75 688 760 en 2015.
Nous pouvons également voir que le résultat opérationnel est passé de 38 111 188 en 2011 contre 13 046 662 en 2015. A coté, les impôts affichant en 2011 un chiffre de 5 246 489 est arrivé à 5 935 709 en 2015 tandis que le résultat net est de 13 219 653 en 2011 contre -5 304 153 en 2015. Le RN part du groupe étant en 2011 de 12 952 386 contre -5 607 117 en 2015.
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
Immobilisations | 241 734 848 | 234 864 624 | 214 415 024 | 215 458 464 | 301 407 712 |
dont survaleur | 66 473 536 | 67 225 912 | 71 071 080 | 70 068 832 | 57 807 492 |
Actif circulant | 158 126 016 | 156 242 320 | 165 085 952 | 172 200 560 | 138 850 752 |
dont disponibilités | 120 704 960 | 115 204 936 | 121 309 976 | 126 416 432 | 93 818 072 |
Actifs financiers | 256 629 488 | 236 172 576 | 221 447 264 | 205 773 696 | 11 075 109 |
Total de bilan | 656 490 368 | 627 279 552 | 600 948 224 | 593 432 704 | 451 333 568 |
Capitaux propres | 108 127 848 | 117 588 368 | 125 197 248 | 125 243 000 | 94 458 784 |
Dettes financières | 415 035 616 | 378 988 416 | 274 182 176 | 334 065 568 | 178 659 808 |
Autres passifs | 106 074 816 | 104 829 104 | 177 273 120 | 108 882 056 | 154 699 152 |
Passifs financiers | 27 252 090 | 25 873 652 | 24 295 678 | 25 242 096 | 23 515 844 |
Source : Profil Société de General Electric, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=GNEp
Le tableau des bilans de GE de 2011 à 2015 est présenté dans le tableau 7 ci-dessus. Nous pouvons remarquer que le total de bilan de 2011 est plus élevé que celui de 2015, avec successivement 656 490 368 et 451 333 568.
Tableau 9: Ratios financiers GE
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
RN/Capitaux propres | 12,23 | 10,79 | 9,76 | 11,21 | -5,62 |
RN/Produits d’expl. | 9,81 | 9,41 | 9,14 | 10,33 | -4,94 |
RN/Résultat opé. | 34,69 | 46,35 | 55,31 | 57,45 | -40,66 |
Effectif | 301 000 | 305 000 | 307 000 | 305 000 | 333 000 |
Source : Profil Société de General Electric, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=GNEp
Le tableau 8 ci-dessus nous permet de constater que les ratios financiers de GE ont connu une diminution de plus de la moitié de 2011 à 2015 pour les RN/Capitaux propres, passant de 12,23 en 2011 à -5,62 en 2015. Cette même année, les RN/Produits d’exploitation sont à -4,94 si en 2011, il s’élevait à 9,81 et les RN/résultat d’opération de -40,66 en 2015 contre 34,69 en 2011.
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | |
Revenu 1er Trimestre | 32 202 024 | 32 044 592 | 31 283 064 | 25 900 196 | 23 169 860 |
Revenu 2è Trimestre | 32 539 768 | 32 148 022 | 33 164 002 | 29 979 680 | 25 653 980 |
Revenu 3è Trimestre | 34 139 712 | 30 614 896 | 33 110 000 | 28 996 650 | – |
Revenu 4è Trimestre | 35 995 936 | 36 108 516 | 38 446 188 | 22 566 678 | – |
Revenu 1er Semestre | 64 741 792 | 64 192 612 | 64 447 068 | 55 879 876 | 48 823 840 |
Revenu Second Semestre | 70 135 648 | 66 723 412 | 71 556 192 | 51 563 328 | – |
Revenu Annuel | 134 877 440 | 130 916 032 | 136 003 248 | 107 443 200 | – |
Source : Profil Société de General Electric, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=GNEp
Nous pouvons voir sur ce tableau qu’au fil des années, le revenu du 1er trimestre pour GE est décroissant, passant de 32 202 024 en 2012, de 31 283 064 en 2014 pour arriver jusqu’à 23 169 860 en 2016. C’este le cas également pour le 1er Semestre, avec 64 741 792 en 2012, passant de 64 447 068 en 2014 et atteignant les 48 823 840 en 2016.
Chapitre 3.Analyse critique des résultats et recommandations
Section 1. Interprétation des résultats
L’analyse financière répond à une démarche spécifique, que ce soit en France ou partout sur terre. Les étapes qui doivent être suivies sont nombreuses. Néanmoins, par soucis d’interprétation et pour faciliter les lectures des personnes extérieures à la société, les normes ont été posées.
En comparant ainsi les éléments comptables du groupe EDF avec ceux du groupe GE, nous pouvons retrouver des similitudes dans leurs écritures, dans leur présentation ainsi que leur interprétation. Les rapports financiers, depuis leur introduction en bourse, sont rédigés de la même manière et suivant une logique commune. Pour ainsi interpréter les résultats d’enquêtes, nous allons procéder par ordre, en commençant par l’analyse du bilan puis par l’analyse du compte de résultat et enfin par l’analyse des ratios.
1. L’analyse des bilans
Les bilans de chaque entreprise présentent les mêmes éléments pour l’année 2015. Nous y retrouvons les éléments suivants :
- Immobilisations
- dont survaleur
- Actif circulant
- dont disponibilités
- Actifs financiers
- Total de bilan
- Capitaux propres
- Dettes financières
- Autres passifs
- Passifs financiers
Nous pouvons ainsi dire, à première vue que le groupe EDF comme le groupe GE répondent aux normes IFRS en matière de comptabilité. D’après le rapport financier annuel du groupe EDF cependant, le bilan est un peu plus détaillé, tant dans ses éléments que dans ses chiffres et les comptes sont soldés.
A noter tout de même que les éléments obligatoires y figurent (tant pour EDF que pour GE). A citer donc :
- Le résultat de l’exercice avec le passif
- Les capitaux propres avec les dividendes
- Les endettements avec les dettes et les emprunts
- L’actif immobilisé avec les biens et les investissements
- Les disponibilités et les trésoreries.
2. L’analyse des comptes de résultat
Le compte de résultat est considéré comme étant la « synthèse des opérations de l’entreprise sur un exercice donné ». En effet, nous y retrouvons la totalité des ventes et des achats, c’est-à-dire des out-puts et des in-puts. C’est pour cette raison qu’il est obligatoire dans l’établissement d’une analyse financière.
Les éléments qui doivent y figurer sont nombreux. Et suite aux enquêtes, nous avons trouvé que les comptes de résultat de la société EDF et celui de la société GE répondent aux normes internationales, et aussi nationales à ce sujet. Nous y retrouvons les chiffres d’affaires, les marges, les masses salariales et les résultats de chaque exercice. Ci-dessous tous les éléments cités dans les comptes de résultats (voir tableaux 1, 3 et 7) :
- Chiffre d’affaires
- Revenus financiers
- Coûts directs
- Résultat opérationnel
- Impôts
- Résultat net
- RN part du groupe
Le rapport annuel 2015 du groupe EDF est même plus explicite car les éléments sont encore plus détaillés. Nous citons :
- Chiffre d’affaires
- Excédent brut d’exploitation (EBE)
- Résultat d’exploitation
- Résultat avant impôt des sociétés intégrées
- Résultat net part du Groupe
- Résultat net courant (2)
3. L’analyse des ratios
Dans les tableaux présentant les ratios de chaque entreprise étudié, nous avons les éléments suivants :
- RN/Capitaux propres
- RN/Produits d’expl
- RN/Résultat opé.
- Effectif
Ce qui permet de replacer l’importance des ratios en tant qu’outils de comparaison directs, de gestion et d’analyse de l’entreprise ainsi que de sa structure financière. Nous pouvons voir, via les chiffres les différences entre les années et notamment les décroissances tant pour EDF que pour GE. Ce qui atteste l’existence de profits, de bénéfices. Les ratios des années 2015 sont plus bas que ceux des années 2011 (chiffres négatifs).
L’existence des normes internationales répond à un besoin de communication financière entre les entreprises, de besoin de contrôle et de suivi mais surtout de « l’utilisation d’un langage comptable commun ». Les entreprises, par le biais de ses états financiers offrent l’opportunité, surtout aux tiers, de suivre leurs activités au fil des années. Cette préoccupation du monde économique a pour cause la nécessité de contrôle évidemment mais aussi de lecture commune afin de répondre aux normes de l’OCDE sur la pleine concurrence.
Les normes IFRS s’affichent comme étant des standards, c’est ce que nous révèlent les tableaux présentés dans le chapitre 2. En effet, elles induisent seulement l’existence de certains éléments obligatoires mais ne permettent pas le développement d’une norme à part entière. C’est-à-dire que si dans le bilan par exemple, il est nécessaire de citer les immobilisations, les actifs, les disponibilités, les capitaux propres, et autres, il n’est pas obligatoire de ne citer que ces éléments là. L’entreprise peut tout à fait détailler davantage son bilan selon sa situation et son secteur d’activité. Justement, entre les secteurs et les activités, il existe des différences qu’il convient de noter.
A l’échelle nationale, ces standards comptables sont bien évidemment utiles mais non suffisants car trop de facteurs internes comme externes ne sont pris en compte. Pourtant, leur influences est notables, c’est pour cela d’ailleurs que les chiffres ne sont jamais les mêmes pour chaque année. Nous l’avons vu avec les tableaux de la société EDF et ceux de la société GE. La considération de toues les conditions économiques, sociales, juridiques et culturelles existants dans chaque État et dans chaque secteur est primordiale. C’est dans ce cadre que les recommandations sont avancées.
Section 2.Recommandations
Nous avons vu tout au long de ce travail que l’analyse d’une entreprise ne se limite pas à l’analyse financière, mais que celle-ci en est un déterminant essentiel car elle met en avant tous les rouages du système financier mais aussi ses points forts.
L’étude de ces deux cas, le groupe EDF et le groupe GE, figure dans une liste encore très longue d’entreprise qui, lorsqu’elles sont passées en bourse ont adopté les normes IFRS pour réaliser leur analyse financière. Il est vrai qu’en termes de comptabilité, le bilan et le compte de résultat devraient suffire mais dans la réalité, il faut que ce dernier dispose davantage d’informations sur les facteurs internes et externes qui ont construit ces chiffres, des justificatifs et des explications, non seulement comptables mais aussi socio-économiques.
1. Analyser les moyens de l’entreprise
Préalable à l’établissement du business plan et de toute étude de faisabilité, de rentabilité et de productivité, les moyens que l’entreprise va mettre en œuvre doivent figurer parmi les justificatifs devant aider l’analyste dans son analyse financière.
Il s’agit des moyens (financiers, humains, matériels et intellectuels) utilisés pour réaliser toutes les activités, les futures innovations, les procédures et les risques qui peuvent survenir. Il est nécessaire de cibler les éléments essentiels, les points qui engagent des moyens importants. A noter que la détermination de ces moyens dépend des caractéristiques propres de l’entreprise et est variable d’une société à une autre.
2. Analyser le marché
La concurrence et la crise économique ne permettent pas à une entreprise de prospérer. C’est dans ce sens que l’analyse du marché est un autre préalable à l’analyse financière.
Il faut ainsi analyser l’offre et la demande dans le secteur d’activité de l’entreprise, l’exploitation continue ou ponctuelle de certaines activités, la clientèle, les pratiques existantes, les nouvelles innovations, les prix, les concurrents, les besoins et les problèmes, etc. L’objectif est de faire une estimation juste du budget alloué à toutes les activités, ce qui va servir dans l’analyse financière.
3. Analyser l’implantation de l’entreprise
La zone de travail, c’est-à-dire l’implantation géographique doit également être prise en compte dans l’analyse financière. Bien que cela ne rentre pas directement dans le cadre de l’analyse financière proprement dite, il faut dire que l’implantation a une influence notable dans le mouvement sur le marché pour assurer un exercice optimal des activités et faciliter leurs fonctionnements, leur vente et aussi l’introduction de nouveaux projets.
A remarquer que cette implantation varie en fonction de l’activité de l’entreprise.
4. Analyser la législation
Le point de la législation pose toujours problème, surtout que certaines entreprises passent outre certains textes. Il appartient également à l’analyste de s’assurer que l’analyse financière et son évaluation répondent aux normes et législations en vigueur, s’agissant de leur secteur d’activité.
Conclusion
Une analyse financière réussie repose sur la réalisation d’un ensemble de travaux comptables, mais aussi d’agencement des différents éléments qui doivent être pris en compte. L’IAS ou l’IFRS contribue à la normalisation de la comptabilité au niveau international, cherchant à éclairer le monde de l’entrepreneuriat et à favoriser l’investissement.
Ici s’inscrivent les notions connexes comme la théorie de l’agence ou l’asymétrie d’information qui sont des obstacles à la production d’une information suffisante et utile. En effet, les normes internationales servent à donner une meilleure visibilité des états financiers aux investisseurs, aux analystes financiers, aux entreprises elles-mêmes et aux régulateurs. Elles permettent de comparer les comptes d’une entreprise à une autre d’évaluer le marché dans sa globalité. Ainsi, le but final de l’analyse financière n’est pas la communication financière ou l’information, elle en est un élément essentiel, mais la création d’un portefeuille de comptes de toutes les entreprises en bourse. La question est alors d’ordre économique car les rapports financiers reflètent l’économie d’une entreprise, qui à l’échelle nationale et internationale traduisent l’économie globalisée.
Par le biais de l’étude de certains éléments comptables de l’entreprise EDF et du groupe General Electric, nous avons pu retrouver des similitudes, étant donné que ces deux sociétés sont toutes inscrites en bourse et suivent donc les normes IFRS dans l’établissement et la publication de leurs états financiers. Les analystes financiers peuvent s’y référer pour réaliser l’analyse et l’évaluation financières.
Cependant, le bilan, le compte de résultats et les ratios ne suffisent pas pour réellement établir une analyse financière suffisante. Il faut prendre en considération l’existence des conditions socio-économiques, juridiques et culturelles de chaque Etat, de chaque société. Effectivement, les normes internationales ne peuvent suffire pour définir les réels aléas de chaque situation et ne sont donc pas applicables dans leur totalité. C’est pour cela que la question de l’adaptabilité de ces normes internationales intriguent toujours puisque chaque société et chaque Etat, bien qu’appartenant au même secteur d’activité, présente toujours des caractéristiques propres. Même que deux sociétés qui arrivent à un même résultat à la fin de l’exercice comptable ne sont pas identiques et ne doivent donc pas faire l’objet d’une seule et même analyse financière.
BIBLIOGRAPHIE
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- Guide de référence sur les IFRS 2014, http://www2.deloitte.com/content/dam/Deloitte/ca/Documents/audit/ca-fr-2014-audit-guide-de-reference-sur-les-ifrs.pdf
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- Stéphane Onnee et Rahma Chekkar, L’évolution de la communication financière dans le processus de gouvernance, Cas de Saint-Gobain, Document de recherche N°2005-05, Institut d’Administration des Entreprises, LOG
- Sylvie Chalayer Rouchon, Muriel Perez, Christine Teyssier. L’APPROPRIATION DES OUT-ILS COMPTABLES ET FINANCIERS PAR LES PME. De la conception _a l’usage : vers un management de l’appropriation des outils de gestion, Editions EMS, pp.115-146, 2010, Management et Société. <halshs-00522457>
- Waffae NADDA NEJAR, Contribution à l’analyse des mécanismes de gouvernance explicatifs de la qualité de la communication financière : Cas des entreprises du SBF 120, Université d’Orléans, Ecole Doctorale Sciences de l’Homme et de la Société, Laboratoire orléanais de gestion, 08 Avril 2011
- Watts, Ross et Jerold L. Zimmerman. (1986). «Positive accounting theory ». Englewood Cliffs, N.J.: Prentice-Hall.
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1. Etude théorie et conceptuelle sur l’analyse financière. 5
Section 1.Théorie sur la communication financière. 5
- La réduction de l’asymétrie d’information. 5
- La réduction du cout d’agence. 6
- Les déterminants de la qualité de la communication financière. 7
Section 2.L’évolution de la normalisation de la communication financière. 8
- La place de l’analyse financière dans la communication financière. 8
- Les éléments de l’analyse financière selon les normes françaises. 8
2.1. Les éléments comptables. 8
2.1.1. L’analyse du bilan d’une entreprise. 9
2.1.2. L’analyse du compte de résultat d’une entreprise. 9
2.3. L’analyse du marché de l’entreprise. 10
2.4. L’analyse de l’implantation de l’entreprise. 10
- Les éléments de l’analyse financière selon les normes IFRS. 10
- Les hypothèses de recherche naissant de l’évolution de la normalisation de la communication financière 13
Section 3.L’analyse financière au centre de la communication financière. 13
- La démarche pratique de l’analyse financière. 14
- L’environnement 14
- Les documents comptables. 14
- Les emplois et ressources. 14
- Les ratios. 15
- Les outils de l’analyse financière. 15
Chapitre 2.Présentation de la démarche méthodologique. 16
Section 1. Cadrage de l’étude. 16
1.2. Place sur le marché et chiffres clés. 17
2.2. Place sur le marché et chiffres clés. 18
Section 2.Enoncé et présentation de la méthodologie de travail 19
Section 3.Présentation des résultats d’enquêtes. 20
Chapitre 3.Analyse critique des résultats et recommandations. 30
Section 1. Interprétation des résultats. 30
- Analyser les moyens de l’entreprise. 33
- Analyser le marché. 34
- Analyser l’implantation de l’entreprise. 34
- Analyser la législation. 34
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Extrait des comptes de résultat consolidés. 20
Tableau 2: Extrait des bilans consolidés. 22
Tableau 3: Compte des résultats EDF. 23
Tableau 5: Ratios financiers EDF. 25
Tableau 6: Trimestriels EDF. 25
Tableau 7: Compte des résultats GE.. 26
Tableau 9: Ratios financiers GE.. 28
Tableau 10: Trimestriels GE.. 28
RESUME
Devant le problème que pose l’existence de normes nationales et internationales régissant l’analyse financière, nous avons jugé utile d’apporter quelques précisions sur les différents éléments comptables utilisés par les analystes financiers. Le but étant de montrer tout ce qui peut aider l’analyste dans la réalisation d’une évaluation financière suffisante et sûre répondant aux normes, pour que les informations financières soient réelles. Nous avons jugé nécessaire de commencer par une étude théorique et conceptuelle de l’analyse financière, des normes françaises et internationales en la matière. De même, une méthodologie a été présentée avec les éléments comptables des deux entreprises choisies pour servir d’échantillons. A la fin du mémoire, une interprétation des résultats d’enquêtes a amené à des recommandations.
Mots-clés : analyse financière – entreprise – comptables – normes
Nombre de pages :
Nombre de tableaux : 10
[1] https://www.edf.fr/groupe-edf/premier-electricien-mondial/edf-en-bref
[2] Profil Société de General Electric, http://www.abcbourse.com/analyses/chiffres.aspx?s=GNEp
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