LES ENJEUX COMMERCIAUX DE L’ADHESION DE LA TURQUIE A L’UNION EUROPEENNE
LES ENJEUX COMMERCIAUX
DE L’ADHESION DE LA TURQUIE
A L’UNION EUROPEENNE
LISTE DES ABRÉVIATIONS
CE : Communauté Européenne
CEE : Commission Economique Européenne
IDE : Investissement de Devise Etrangères
UE : Union Européenne
PECO : Pays de l’Europe Centrale et Orientale
ZLE : Zone de Libre Echange
PESD : Politique Européenne de Sécurité et de Défense
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
SOMMAIRE
LISTE DES ABRÉVIATIONS. i
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES. ii
SOMMAIRE.. iii
INTRODUCTION.. 1
Partie I : Situation actuel de la Turquie face à son adhésion. 2
- Rappel historique des relations entre la Turquie et l’UE.. 2
1.1. Accord d’Ankara. 2
1.2. Vue d’ensemble sur la Turquie. 3
1.2.1. Principaux atouts de la Turquie. 3
1.2.2. Adhérer « complètement » à l’Union européenne ?. 4
1.3. La préadhésion de la Turquie. 5
1.3.1. Les étapes parcourus jusqu’à ce jour. 6
1.3.2. Les rapports de la Commission Européenne sur le progrès de la Turquie. 8
- Situation actuel du commerce Turc. 11
2.1. Principaux Secteur d’activité. 12
2.1.1. Secteur du bâtiment 12
2.1.2. Secteur automobile. 13
2.1.3. Secteur des énergies. 13
2.1.4. Secteur des transports et de la logistique. 13
2.1.5. Secteur de la santé. 13
2.1.6. Secteur bancaire. 13
2.1.7. Secteur tourisme. 14
2.2. PME et industrie en Turquie. 14
2.3. La distribution des produits. 16
2.3.1. L’évolution du secteur. 16
2.3.2. Part de marché. 16
Partie II : Ce que peut apporter au niveau du commerce Turc son adhésion à l’UE.. 17
- Les avantages commerciaux de son adhésion. 17
1.1. Accroissement du marché turc. 18
1.1.1. Libre échange des produits. 18
1.1.2. Ouverture du marché vers l’extérieur. 19
1.2. Accroissement des investissements étrangers. 20
1.2.1. Facilitation des échanges commerciaux. 20
1.2.2. Facilitation des transferts de capitaux. 20
1.2.3. Facilitation des procédures administratifs. 20
1.3. Accroissement de la compétitivité des entreprises turques. 20
1.3.1. Amélioration de techniques de production. 20
1.3.2. Réduction des coûts pour les entreprises. 20
1.3.3. Produits pour lesquels la Turquie devrait investir davantage…… 20
- Les inconvénients commerciaux de son adhésion. 21
2.1. Concurrence massive des produits extérieurs. 21
2.1.1. Déséquilibre de la balance commerciale de la Turquie. 21
2.1.2. Saturation du marché. 21
2.2. Concurrence à moindre coût difficile. 21
Partie III : Ce que peut apporter au niveau du commerce des pays membres de l’UE l’accession de la Turquie à cette dernière 22
- Avantages pour l’UE.. 22
1.1. Elargissements de la zone Europe. 26
1.1.1. Renforcement des relations avec les pays avoisinant la Turquie. 27
1.1.2. Main d’œuvre compétente et à moindre coût 27
1.1.3. Compétitivité des entreprises européennes sur le marché mondial 27
1.2. Expansion du marché de l’UE.. 27
1.2.1. Pénétration de nouveau marché. 27
1.2.2. Expansion des échanges commerciaux. 28
1.2.3. Renforcement de la concurrence sur le marché intérieur. 28
1.3. Potentialité des zones voisins. 30
1.3.1. Possibilité de relations commerciales durables. 30
1.3.2. Aide apporté par la notoriété de la Turquie. 30
- Inconvénients pour l’UE.. 30
2.1. Mise en place des normes techniques lentes. 30
2.1.1. Adaptation au technique difficile pour le nouveau membre. 30
2.1.2. Insatisfaction sur les normes requis à la production. 30
2.2. Produits ne suivant pas les normes minimales de la CE.. 30
CONCLUSION.. 31
ANNEXES. 32
Annexe 1 : Les chiffres du commerce international 32
Annexe 2 : Les produits exportés. 33
Annexe 3 : Les produits importés. 34
Annexe 4 : Les indicateurs économiques. 35
BIBLIOGRAPHIE.. i
INTRODUCTION
L’échange commercial entre deux nations a toujours été une façon de faire tourner le monde. Ces échanges, au départ, se faisaient en utilisant le système de troc entre individu désirant troquer ses produits ou biens par autres choses étant utilisées pour ses besoins quotidiens.
De nos jours, pour pouvoir en profiter, deux nations se doivent de conclure une entente ou un accord afin de pouvoir y énumérer les règles et limites de la relation pour éviter tout abus ou écart de comportement envers l’un ou l’autre.
Pour la Turquie, sa relation avec le monde entier s’est améliorée ces dernières décennies, surtout avec l’Union Européenne. Cette dernière est devenue le principal partenaire commercial[1] de la Turquie suivi de la Russie et des Etats Unis. Et pour renforcer sa place dans le monde et particulièrement ses relations avec l’UE, elle a été reconnue candidate pour l’adhésion à l’UE le 10 décembre 1999, au sommet Européen d’Helsinki.
Pour notre part, l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne peut apporter du changement au niveau commercial pour les deux parties. Ce changement peut être un avantage ou un inconvénient pour eux. D’où notre thème » Les enjeux commerciaux de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne « . Nous allons voir par la suite ce que cela apporterai à la fois à la Turquie et à l’Union Européenne.
Pour ce faire notre étude portera sur les avantages et inconvénients que pourrai apportés cette adhésion pour les deux nations au niveau commercial.
Notre travail se présentera alors comme suit; nous allons tout d’abord voir quel est la situation actuel de la Turquie face à son adhésion. Ensuite, nous essayerons de faire sortir ce que cette adhésion apportera à la Turquie. Enfin, nous essayerons de voir ce que cet élargissement apportera à l’Union Européenne. Nous tenons à mentionné que notre étude se portera seulement sur les enjeux commerciaux de cette adhésion.
Partie I : Situation actuel de la Turquie face à son adhésion
La Turquie a sonné à la porte de l’Union Européenne depuis longtemps. Pour pouvoir élargir et retrouver peu à peu ses frontières, l’Union Européenne se doit de développer des relations avec les pays non intégrer à celle ci.
1. Rappel historique des relations entre la Turquie et l’UE
1.1. Accord d’Ankara
Le traité d’Ankara a vue le jour en 1953. Au départ c’était un traité d’amitié et de collaboration entre la Yougoslavie, la Grèce et la Turquie. Son objectif était de développer les relations des trois pays sur le plan défensif, politique, économique et culturel, et ceci dans l’intérêt de tout le monde. Dès son application, ce traité a pris l’attention du monde entier par sa simplicité et son efficacité.
Pour sa part, la Communauté Européenne a signé un accord d’association avec la Turquie en 1963 et il n’a cessé d’évoluer jusqu’à ce jour. Cet accord d’association dit accord d’Ankara constitue la première phase de l’union douanière entre les deux parties contractantes. Le renforcement et l’équilibre des relations commerciales entre les deux parties sont les objectifs fondamentaux de cet accord.
En 1970, la signature du protocole additionnel de l’accord d’Ankara a été effectuée. C’était la deuxième phase de l’union douanière. Cependant, parmi les objectifs de l’accord, la libre circulation des travailleurs n’a pas pu être réalisée selon le calendrier prévu suite à des causes socio-économiques.
La troisième phase de l’union douanière a été mise en place le 31 décembre 1995 suite à la décision du conseil d’association. De ce fait, la Turquie a dû aligner sa législation sur la législation communautaire particulièrement dans le secteur des douanes. En effet, la Turquie a dû reprendre, avant son entrée en vigueur, une bonne partie de l’acquis communautaire, afin d’assurer le bon fonctionnement de l’union douanière. Ces reprises ont été effectuées dans les secteurs des douanes, de la politique
[1] La Turquie est le 7ème partenaire commercial de l’Union Européenne
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