L’Importance du Développement Personnel dans le Management et la Performance des Salariés
INTRODUCTION
Se développer étape par étape, c’est le destin de toute entreprise. Mais se développer rapidement et efficacement, seuls les meilleurs managers peuvent y arriver. La qualité de la production et des services des entreprises dépend de la qualité de la main d’œuvre et des ressources humaines. On a vu au cours du temps que le concept de ressources humaines prend de plus en plus d’importance. Loin d’être juste un thème hypothétique, les ressources humaines sont des ressources réelles et représentent un très grand, voire même le plus grand, investissement au niveau d’une entreprise. Autant, les ressources humaines sont définies comme étant un service au sein d’une organisation qui gère le recrutement, la qualification, l’emploi, la paie et la gestion des carrières des salariés, autant les missions qui incombent à ce service demandent une très grande attention.
En management ce service est considéré comme étant une pure valeur ajoutée mais pour que cela soit réellement le cas il faut savoir le gérer. C’est de là qu’est née la pratique de la valorisation du personnel dans l’entreprise. En effet, comme toute ressource en interne, le personnel doit aussi être valorisé et une manière de faire étant le développement des compétences. Mais pour qu’il y ait développement des compétences, il faudra déjà que le manager ait une démarche ou une procédure spécialisée de gestion des RH.
Dernièrement, on a pu constater qu’en plus de la formation professionnelle à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise de plus en plus de managers ont recours au développement personnel pour atteindre leur but d’amélioration de la qualité des salariés. On est donc arrivé au principal intérêt du sujet qui est l’influence du développement personnel de chacun des salariés sur leur valeur managériale.
Parlant du développement personnel, la doctrine parle plus de l’ « individualisme »[1] qui consiste à considérer chacun des individus, donc des salariés, comme étant un être particulier doté d’une capacité qui lui est propre et que l’entreprise pourrait améliorer pour un meilleur résultat. Il faut dans ce cas considérer chaque travailleur comme une valeur inestimable mais pour cela il faudra que les dirigeants sociaux leur accordent de quoi se développer dans le lieu de travail. Tout travailleur souhaite retrouver de l’épanouissement[2] dans tout ce qu’il fait surtout au sein du lieu de travail. Ce désir ? Les managers l’ont compris, aussi pour bonifier la vie du personnel, certains ne lésinent pas sur les moyens et le recours au développement personnel est devenu une pratique très en vogue depuis un certain temps même si la notion a été abordée depuis les années 1970. Mais il est d’abord intéressant de connaitre ce que c’est que le développement personnel, puis savoir comment cela se manifeste dans la pratique.
Le développement personnel se présente de plus en plus comme une exigence dans la vie professionnelle. Peu importe l’activité de l’entreprise, les salariés ont besoin de se développer et de se performer. Aussi, vient à se poser la question, en quoi les managers d’aujourd’hui se servent du développement personnel pour faire monter en compétence leurs salariés ?
Plusieurs articles ont déjà parlé de cette possibilité de relation de cause à effet entre le développement personnel et la compétence professionnelle. Olivier Stettler (2001) dans son article a voulu mettre en exergue l’utilité du « développement personnel face aux nouvelles exigences de la vie personnelle et professionnelle »[3]. On dit même qu’actuellement il est obligatoire d’avoir des éléments charismatiques dans des postes importants et décisionnaires. En plus de ce que les professionnels appellent « auto-management », il y a surtout ce rôle crucial qu’occupe le manager, celui de l’utilisation des outils de développement personnel pour accroitre la performance et la qualité du personnel. Bien qu’il n’y ait pas de définition précise de ce développement personnel on peut vaguement déduire qu’il possède un lien avec l’épanouissement des salariés donc avec le bien-être sur le lieu de travail, comme le suppose le chercheur Richard D. (2012)[4] « il est plus difficile de trouver une définition scientifique cohérente et utile du bien-être au travail ».
Des analyses[5] ont même été effectuées sur tous les essais et ouvrages ainsi que les thèses traitant du problème pour en tirer des explications plus nettes. On en est arrivé à parler de « management humaniste »[6], mais ce qui nous intéresse le plus actuellement c’est de prouver qu’il existe bien un lien de causalité entre le « self-improvement » et le « business development ». Les deux concepts sont d’autant plus étudiés au niveau de l’entreprise qu’il est demandé à tout manager de saisir l’enjeu de la mise en place du développement personnel dans l’organisation comme outil de développement de la capacité des employés.
La doctrine va encore plus loin quand elle parle du développement personnel car on est amenés à rencontrer également que le développement personnel en lui seul peut englober plusieurs pratiques et plusieurs autres concepts[7] et que certains auteurs assimiles ces-dits concepts au développement personnel lui-même.
Plusieurs questions se posent donc durant cette recherche comme : le concept du développement personnel est-il réellement un nouveau concept ? Tous les managers adoptent-ils les mêmes méthodes de développement personnel ? Que sont les principaux dispositifs de développement personnel ? Quels sont les effets constatés du développement personnel ? Etc. autant de question vont nous aider à voir plus clair dans le management d’aujourd’hui. Il faut tout de même remarquer que ce jeu de management a déjà existé depuis les années 80 et qu’aujourd’hui l’évolution et la démocratisation de la pratique nous intéresse principalement. Dans tous les cas, il existe des courants littéraires qui ont essayé de traiter du sujet indépendamment d’autres pensées, mais à tous les analyser on en revient à une seule conclusion, l’évidence de la relation entre le développement personnel des travailleurs et leur compétence.
Tout au long de ce devoir, on va donc se concentrer sur les managers, les salariés et sur les outils de développement. Pour cela, on va mener une enquête terrain, une méthodologie qualitative avec des entretiens semi-directifs va donc y être utilisée. Après, une enquête quantitative nous intéresse également pour pouvoir recouper divers statistiques et faire une petite méta-analyse des chiffres-clés déjà existants. Un examen de tous ces résultats sera effectué avant toute préconisation. On a tout de même mis en place une étude épistémologique avant de mener ces approfondissements sur le terrain.
Pour répondre à toutes les questions de recherche ainsi qu’à la problématique on va parler en premier lieu les nouveaux concepts managériaux dans le développement personnel des salariés et en définir les points principaux. Dans une seconde partie, on va aborder les approches méthodologiques et l’analyse des données de collectées sur le terrain. Enfin la troisième partie du devoir va se concentrer sur les préconisations par rapport à l’amélioration de la performance des salariés par le développement personnel.
PARTIE 1- LES NOUVEAUX CONCEPTS MANAGERIAUX DANS LE DEVELOPPEMENT DU PERSONNEL
Voir son affaire se développer est un but commun pour tout entrepreneur mais ce but ne peut être atteint sans un bon personnel. Qu’est ce qui décrit un bon personnel ? On peut dire que les employés sont bons quand ils satisfont aux exigences du travail c’est-à-dire un personnel efficace, efficient, rapide et performant. Pour cela il a fallu d’abord étudier l’employabilité de ces agents or la majorité des salariés nouvellement recrutés peuvent ne pas compléter ces exigences. Il reste donc pour atteindre ce but d’opter pour la formation de ces employés pour qu’ils soient toujours dans la meilleure de leur performance. Actuellement, il y a le nouveau concept managérial du« développement personnel au service des entreprises ».
Le concept du développement de chaque individu n’est pas en lui-même quelque chose de nouveau dans le milieu de l’entrepreneuriat. La doctrine s’est plus appuyée sur l’humanisme, vers les années 80, en mettant un accent particulier sur la psychologie humaniste suivant certaines idéologies comme celle du psychologue humaniste William SCHUTZ (1995)[8]. Cet auteur donne une idée de formation pour les entreprises, les managers, les groupes de personnes et les salariés. Le courant humaniste a également prôné l’idée de l’ouverture aux autres ainsi que de l’individualisation qui fait que chaque personne, donc chaque salarié, soit différent. Les mots d’ordre étaient principalement « l’authenticité, la confiance, l’assertivité, …, la confiance en soi et l’ouverture aux autres »[9].
Le management a dû changer à travers les siècles qu’il est actuellement arrivé à un point où tout doit être libéralisé. Il est donc devenu très important d’offrir un très bon cadre de travail aux travailleurs ainsi qu’un environnement sans stress sur le lieu de travail. Est garantie avec tout cela une meilleure qualité de vie. Dans ce dernier point, on parle actuellement de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise[10] dans laquelle on veut absolument intégré cette question de bien-être des travailleurs.
1. Définition générale du sujet
Loin d’être une question purement hypothétique, l’effet du développement personnel sur la capacité professionnelle d’une personne doit être étudié point par point. Pour ce faire, il est d’abord important de définir certains thèmes importants. Aborder une question psychologique telle que le développement personnel et le transposer dans le leadership est une démarche plus complexe. C’est ainsi qu’on va devoir étudier étape par étape tous les concepts ayant attrait au management humaniste. Certains points ne seront pas, dès fois, sujets à une définition, mais plus à un commentaire plus en profondeur.
1. 1-Le développement personnel
D’après le dictionnaire de la psychologie, le développement personnel est un « Travail sur soi à but enrichissant »[11]. En effet, selon toujours le même dictionnaire il s’agit de « tout ce qui est ou peut-être mis en œuvre par chacun de nous, spontanément ou par des techniques diverses pour acquérir une maturité psychique toujours plus grande, développer ses possibilités de créativité, libérer sa vraie personnalité du souci des apparences ». D’après cette définition il faut d’abord choisir entre divers techniques pour atteindre plus de circonspection dans ce que l’on fait. Après cela, il s’agit également de développer la créativité. Ce second point attire principalement l’attention dans la mesure où cette créativité intéresse grandement les managers d’aujourd’hui car l’inventivité mène à la productivité mais encore faut-il savoir s’en servir.
· Développement personnel et évolution de la personne
« Le maître mot de ce processus d’évolution semble être la capacité à s’adapter aux nouvelles situations tout en gardant une ligne d’équilibre, une idée directrice. »[12] C’est en effet ce que tout entrepreneur recherche des travailleurs. La situation d’une compagnie est amenée à évoluer avec le temps et avec l’avancée de la technologie, les employés « employables » actuellement doivent donc posséder un critère de plus que la normale c’est-à-dire être plus évolués. L’évolution doit à la base émaner de la personne du travailleur donc il doit absolument effectuer un travail sur lui-même pour atteindre cet objectif. Dans le lieu de travail, c’est au manager de garantir cette première étape du travail sur soi. Le dirigeant social a pour devoir d’installer un environnement permettant au personnel de se ressourcer donc de s’autoévaluer et d’évoluer.
Avant toute chose, il faut tout de même comprendre les axes principaux du développement personnel.
· Les principales qualités cibles de l’évolution individuelle d’une personne
La personne est amenée à se développer sur trois points de son existence. Il y a en premier le physique puis la vie psychologique et enfin les relations humaines. Pour le développement physique, la personne devra y trouver la maitrise de son énergie et de son corps. C’est uniquement de cette manière que la personne trouvera la concentration dont elle aura besoin pour être efficiente dans son travail. Avoir une maitrise de soi n’est pourtant pas facile sans une assistance personnalisée et c’est à partir de ce point que les politiques internes du manager devront intervenir. La gestion de la vie psychologique devra ensuite accompagner cette première étape car la clé du succès se trouve certainement à l’intérieur de la personne. Aussi le développement psychique et l’atteinte de la concentration amplifient en même temps la créativité chez la personne ainsi que son intelligence. N’importe quel dirigeant social apprécierait avoir une équipe créative et intelligente au sein de son entreprise. Enfin, on a l’amélioration de la relation sociale. Cela parait plutôt philosophique mais la bonne communication d’une personne avec d’autres permet à cette première de se développer. Il faudrait déjà que le manager connaisse les membres de son équipe et que chaque employé connaisse son supérieur pour que le système du management humaniste puisse marcher. La confiance en autrui conforte naturellement la confiance en soi et cela pourrait effectivement améliorer les relations de travail donc aura un effet considérable sur la compétence et la productivité.
La course vers le développement personnel peut pourtant mettre la personne concernée à l’épreuve puisque chaque étape ne garantit pas toujours un succès. Il arrive également que des failles et des échecs interviennent en cours de route toutefois ces épreuves aident la personne à mieux voir les choses et à agir en conséquence. La persévérance doit donc être au centre de la manœuvre pour ne pas aboutir à la régression.
· Les premières portées du développement personnel
Il y a essentiellement trois sujets consécutifs au développement personnel. En premier, on a l’efficience qui diffère de l’efficacité ordinaire par son effectivité indiscutable. Ensuite, on a « l’auto-management » qui est la preuve de l’aboutissement de la personne dans la maitrise de soi et qui est de nos jours très recherché dans le leadership libéré et enfin on a ce pouvoir d’attraction sur les autres qui est communément appelé le charisme.
L’efficience[13] : c’est un édifice interne à une personne constitué par différentes maitrises, celle du temps (time management), celle de l’espace[14], et la maitrise de son esprit[15]. Dans tout cela, le travailleur est demandé à être maitre de son emploi du temps de manière à connaitre ses priorités dans la vie et dans le travail. La capacité de synthèse et d’analyse font également partie des compétences que toute personne, voulant s’élevé dans la sphère professionnelle, devra posséder avec l’expérience.
L’auto-management6 :C’est la phase finale de la maitrise de soi. C’est la dernière étape où la personne a fini tous les travaux sur elle pour pouvoir évoluer. L’auto-management n’est donc pas loin de la perfection de l’intelligence d’une personne par lequel la personne devient plus précise dans ses assimilations, plus objective dans ses analyses, plus organisée autant dans le temps que dans l’espace. De même une personne dotée d’un auto-management à l’esprit d’initiative, possède une maturité psychique, et a un grand sens des responsabilités. Mais dans tous les cas, la personne devra savoir user efficacement de cet atout qui est un des plus importants pour un travailleur.
Le charisme6 : C’est une capacité personnelle à chacun de s’affirmer dans le milieu où on se trouve, de s’ouvrir aux gens et au travail ainsi qu’à l’entourage et de maitriser tout cela en même temps.
1. 2-Le concept managérial d’entreprise libérée
On est aujourd’hui à une ère où le rôle principal dans une entreprise n’appartient plus uniquement au manager, tout le monde travaillant au sein de l’organisation a désormais un rôle dans le développement de l’entreprise. Pour cela, il est important que les dirigeants sociaux soient au courant des nouveaux concepts managériaux. Les concepts managériaux sont considérés comme les nouvelles lois à suivre dans le monde du management c’est-à-dire un guide, encore appelé modèles organisationnels.
· Principe de l’entreprise libérée
Ce nouveau type de gestion fonctionne par la mise en évidence de l’humain au centre de toutes les décisions et du fonctionnement de l’organisation. Ce modèle vise à ce que les salariés à l’intérieur de l’entreprise soient libres de prendre des décisions par eux-mêmes et ainsi de prendre des initiatives impactant l’entreprise, toujours par eux-mêmes. Ce principe se repose également sur la confiance accordée aux agents ainsi que sur la reconnaissance de la compétence desdits agents. L’auto-direction est le maitre mot dans ce type d’organisation dont le point d’encrage reste le bien-être au travail. Il s’agit donc d’une liberté[16]contrôlée accordée aux salariés.
Cette liberté dans l’organisation ne suppose pourtant pas l’inexistence de contrôle et de hiérarchie. En effet, il existe une règle qui va empêcher l’anarchie en mettant en place la structure qui va garantir la liberté de tous les travailleurs au sein de l’entreprise et qui du même coup va régir la relation entre dirigeants et travailleurs.
On se demande alors comment ce nouveau système peut-il contribuer au développement personnel des salariés et à l’amélioration de leur compétence ?
· L’holacratie[17] et développement personnel
Plus de hiérarchie directe, tel est la règle principale du modèle organisationnel d’entreprise libérée. Dans le même ordre d’idée, il n’y aura donc plus de département car chaque employé va jouer un rôle autonome qui est basé sur son intelligence. Le développement de l’entreprise est ainsi entre les mains des travailleurs et est garanti par une « intelligence collective ».
Quels sont alors les effets par rapports au développement personnel ?
En laissant les employés libres dans leur initiative, ils auront une occasion d’être plus performants c’est-à-dire que chaque travailleur sera plus motivé et heureux dans l’exécution de ses missions. Ensuite, le travail d’équipe prend de l’importance dans ce modèle puisque les résultats de l’entreprise dépendent du travail collectif. Les employés auront également une meilleure capacité d’adaptation puisqu’ils seront seuls à prendre les décisions donc seront obligés, en quelque sorte, d’en assumer les conséquences et de s’adapter plus vite aux règles du jeu dans l’entreprise. Selon les constats on peut assister à « une meilleure performance globale de l’entreprise »[18].
Dans tous les cas, il y a toujours des risques par rapport à ce modèle car laisser les employés trop libres pourrait les mener au burn-out et au stress qui est tout simplement contraire au développement personnel. Ensuite, une dérive peut également arrivée dans la mauvaise utilisation de ce pouvoir d’autonomie par les agents. La meilleure forme à adopter serait actuellement le modèle mixte qui conserve la pyramide de la hiérarchie mais qui en même temps propose plus d’autonomie.
1. 3-Le rôle des managers
Dans son acception principale, le manager est censé être celui qui guide toute une équipe et qui est censé mener celle-ci vers un meilleur résultat. Dans la pratique, ce rôle est d’autant plus difficile car il devra commencer par la motivation des travailleurs. Diriger comme un chef est ce que l’on attendait d’un bon manager, actuellement on attend du dirigeant une attitude de leader. Pourtant, être un leader est un rôle qui nécessite plus d’investissement personnel de la part de celui qui est à la tête de l’organisation.
Aujourd’hui, être un manager ou un cadre dirigeant dans une entreprise est un métier assez complexe car on demandera à la personne de bien gérer et de contrôler l’équipe comme le ferait un chef mais paradoxalement de se comporter moins en chef pour donner place au vrai dirigeant du 21ème siècle qui va surtout miser sur les qualités intrinsèques des membres de son équipe.
· Missions traditionnelles du manager
Par définition, le manager est celui qui est chargé du management d’une entreprise c’est-à-dire de la gestion de celle-ci pour qu’elle soit plus productive et qu’elle ne risque pas de péricliter. Mais comme on a pu le voir précédemment, les salariés prennent une place très importante au niveau de l’organisation qu’il est devenu primordial pour le manager d’en user comme d’un nouvel outil de développement.
Dans le management classique[19], il est demandé au manager de donner les directives pour le bon fonctionnement du travail. Il lui appartient également de faire en sorte que les résultats soient au mieux sans que l’investissement n’augmente. Enfin, son rôle consistait également à garantir la prospérité de l’entreprise sans penser spécialement au moyen d’y arriver. Il importe pour lui d’organiser toutes les démarches et procédures pour répondre aux demandes et aux besoins de l’organisation et du marché.
On a pu constater que cette façon de diriger est actuellement dépassée et qu’elle n’était plus efficace puisqu’elle n’augmentait en aucune manière la performance des travailleurs. De plus cette conception classique empêche le développement des agents car en ne donnant que des ordres, l’initiative des agents va se voir être plus que limitée. D’un autre côté, le manager va dans ce cas demander plus d’efforts aux travailleurs sans qu’il ne leur soit rien verser en retour ce qui va certainement augmenter la pression et leur stress. Or, il est actuellement devenu important de faire travailler son équipe dans les meilleures conditions possibles et sans stress sur le lieu de travail.
· Nouvelle mission du manager : stimulation des travailleurs
De nos jours, il n’est pas question d’arrêter d’être un manager-dirigeant qui donne des ordres alors qu’il est beaucoup plus efficace selon les spécialistes de considérer un peu plus le sujet « employé ». On se concentre beaucoup plus sur l’humain et sur la performance que cette « élément »pourrait atteindre avec une meilleure condition. Maintenant, on parle plus de bien-être[20], de développement personnel, de développement professionnel, de coaching, des formations etc. L’enjeu d’un tel mode de gestion est si important que tout dirigeant actuel, qui veut réussir, devra appliquer les nouvelles règles. Il s’agit entre autres de la « motivation des employés ». La réussite d’une affaire dépend de la performance des travailleurs qui y sont affectés, mais la performance des travailleurs n’existe que si le manager leur permet d’atteindre l’efficacité par le développement des compétences. D’où le concept de développement personnel.
C’est donc, une capacité intrinsèque de tout un chacun qui veut être plus heureux, plus épanoui autant dans la vie privée que dans la vie professionnelle, mais c’est surtout le pouvoir d’être ce que l’on veut être avec plus de liberté et d’initiative au niveau de l’organisation.
Les travailleurs ont aujourd’hui besoin de plus d’autonomie car le sentiment de confiance venant des dirigeants constituent déjà une très grande motivation[21] pour tout le personnel. De plus cela aiguise la créativité et la confiance en soi. Chacun se doit d’être libre d’effectuer sa mission dans la manière qu’il veut mais toujours en respectant les directives professionnelles du manager, c’est l’équilibre que chaque travailleur recherche dans le lieu de travail. Il s’agit principalement du comportement que le dirigeant adopte envers les agents qui vont effectuer la majorité du travail.
Il est d’autant plus intéressant pour le dirigeant de s’appuyer sur tout ce qui est bon chez ses salariés et de les motiver en leur faisant sentir qu’ils sont tous égaux et qu’ils sont indépendants malgré le contrôle. Ceci permet à chacun de se sentir important et utile, ce qui va plus les motiver.
La stimulation du personnel peut aussi prendre une autre forme, il en est par exemple du cas d’un environnement de travail agréable.
1. 4-Le cadre de travail[22]
Le cadre de travail est l’espace dans lequel une personne est amenée à effectuer sa mission professionnelle. L’employé sera demandé à y exercer son travail quotidiennement et de façon routinière. La qualité de cet environnement de travail aura donc une répercussion considérable sur la performance du travailleur car un bon cadre de travail motive certainement le travailleur.
Certains vont certainement trouver cette idée de l’amélioration de l’environnement de travail superflue mais à bien y réfléchir c’est devenu la condition sine qua none de la motivation des travailleurs au quotidien. L’état d’esprit de chaque employé doit être entretenu et un des moyens de l’entretenir est de lui offrir un espace agréable à vivre dans lequel il peut facilement s’épanouir donc mieux produire.
· Un cadre de travail confortable
Pour commencer, il faut déjà enlever de la pensée que le mot cadre de travail désigne systématiquement un bureau. En effet, il peut s’agir d’une usine pour les industries, de sa maison pour les freelances ou encore de son chantier pour un constructeur par exemple. Les conditions doivent être les mêmes c’est à dire travailler dans un endroit au minimum confortable.
A commencer par l’agencement de tout l’espace, tout doit être calculé de manière à ce que chacun ait son propre espace de vie et de travail. Ensuite, il faut penser propreté et soin des locaux. Pour cela tout doit être bien rangé, le ménage doit être fréquent pour permettre aux saletés et aux déchets d’être évacués etc. Toujours pour le confort et l’ergonomie, il faut une température ambiante, des meubles convenables et adaptés à chacun et surtout des matériels de travail qui marchent.
Mais le confort peut également aller plus loin, en offrant par exemple un service de cantine et de cuisine aux employés, le transport pour aller au travail aide également pour la motivation, l’existence d’un lieu commun pour le repos et l’épanouissement personnel est d’autant plus souhaitable pour certains types d’entreprises.
· Un cadre de travail convivial
L’environnement de travail ne se limite pas aux seuls matériels utilisés sur le lieu de travail, il s’agit également de l’ambiance de travail offerte aux employés. En premier lieu, il est important de faire prévaloir la communication entre travailleurs c’est pour cela qu’il est nécessaire d’avoir un espace commun pour la détente. Les membres du personnel peuvent se rencontrer et faire des échanges dans cet endroit. L’accès des employés à un tel endroit favorise également la performance puisqu’ils seront motivés de rester sur le lieu de travail mais en même temps ils ont l’occasion de se couper un peu du travail sans sortir des locaux.
Lieu de repos, salle de jeux, cafétéria etc. tout peut être envisagé pour le bien-être des travailleurs, et le manager a l’obligation de trouver ce qui est le plus adapté pour son entreprise. Tout en se chargeant du bien-être, il doit également mettre en place la meilleure des ambiances sur place. Ceci veut tout simplement dire qu’il est exigé de la pyramide de hiérarchie de guider l’ambiance qui devra régner sur le lieu de travail d’un côté. Un cadre de travail sans trop de pression ni de stress mais surtout sans harcèlement va plus facilement encourager les employés dans leurs missions. D’un autre côté, selon l’adage « l’exemple vient d’en haut », il est donc plus facile de mettre en place une sympathie naturelle quand les dirigeants eux-mêmes se comportent de façon conviviale avec le reste de l’équipe sans distinction. De plus, cela insisterait le respect de tout le monde envers tout le monde.
1. 5-Le lieu de travail
Le lieu de travail est conçu comme la structure qui va accueillir le travailleur pour qu’il y effectue sa profession de tous les jours. Dans sa conception purement matérielle[23] c’est l’endroit qui va constituer le bureau, l’usine ou encore la structure en plein air destinée à accueillir les employés. Dès le recrutement du travailleur, il lui sera demandé d’effectuer toutes ses missions au sein d’un établissement préalablement établi pour ce faire. Dans une conception immatérielle, le lieu de travail est l’organisation en elle-même. C’est, en effet, l’entreprise qui sera considérée comme structure organisationnelle et qui va accueillir dans un environnement professionnel tout employé engagé dans le but d’y produire un résultat.
· Les ressources sur le lieu de travail
Dans le lieu de travail, il est possible d’y trouver des sources de stress, de pression, de revenu, de performance mais également de développement. Autant, la personne peut subir des atteintes psychologiques dans ce même lieu de travail, autant il peut y trouver du bien-être. De plus, c’est dans cette structure que les parties prenantes vont trouver du dynamisme, des échanges professionnels, amicaux et techniques. Toutes les ressources, humaines, techniques, financières, disponibles sur le lieu de travail seront utilisées selon une stratégie établie par les dirigeants pour atteindre un objectif généralement économique.
Aujourd’hui, on remarque une nouvelle façon de gérer les ressources humaines. Ainsi, il est obligatoire de concevoir le personnel selon les exigences de la Responsabilité Sociétale des Entreprises[24] qu’on ne peut plus ignorer actuellement. D’un côté, l’entreprise va utiliser son personnel dans un but purement économique et en contrepartie elle va fournir les moyens pour y arriver ainsi qu’une rémunération. D’un autre côté, avec l’évolution du mode de gestion, on constate que les managers essaient de façonner le personnel sur le lieu de travail. Les employés seront formés de façon à ce qu’ils puissent satisfaire aux nouvelles exigences de la société. C’est donc sur ce même lieu de travail que va s’exercer ce rôle du manager.
Une des obligations du manager est également de garantir la santé et la sécurité de ses employés sur le lieu du travail. Aussi, tout type de risque devra être assuré, y compris les risques psychosociaux, sinon le manager devra en assumer les conséquences.
· Quel est le lieu de travail idéal ?
Il semble assez poussé de parler longuement du thème du lieu de travail, toutefois que ce soit dans sa définition matérielle qu’immatérielle, c’est sur le lieu de travail que la personne va acquérir son développement personnel avec le concours du manager.
Dans tous les cas, un bon lieu de travail[25] serait celui où l’employé se sent libre et épanoui avec un taux de productivité satisfaisant. Il existe tout de même quelques critères à examiner pour déterminer la qualité du lieu de travail. Il s’agit entre autres de l’ambiance de travail[26] qui est constituée par l’entente et la communication entre collègues et avec les dirigeants, ensuite on a l’existence du « senior management »[27]qui suppose la compétence avérée du manager, puis on a le critère de l’épanouissement qui vise l’émancipation des travailleurs ainsi que le support apporté à ceux-ci, enfin on a le développement de la compétence des employés.
1. 6-La qualité de vie au travail
La qualité de vie au travail est un des thèmes les plus récurrents dans le milieu du management social. En effet, c’est la condition sine qua none qui fait du lieu de travail une structure hors de tout risque pour le travailleur. L’absence de risque est le levier qui va favoriser le développement personnel de chaque employé. Il ne peut y avoir de développement dans une organisation qui est exposée a des risques dans le type des RPS ou autres risques physiques pour le travailleur.
· Assurer la qualité de vie au travail
L’exigence d’une qualité de vie au travail n’est plus considérée comme une revendication superflue dès lors que toutes les parties prenantes dans le milieu social la préconisent. Pour cela, certaines entités comme l’ANACT a initié une démarche[28]pour la qualité de vie au travail. Selon la recommandation de cet organisme cette procédure peut être initiée à plusieurs étapes de la vie de l’entreprise. En premier lieu elle peut être mise en place lors d’adoption de nouveaux projets pour l’organisation lors d’ « investissement industriel ». En second lieu, la procédure pour une meilleure qualité de vie au travail peut également être initiée dans le cas d’un dysfonctionnement évident au sein de l’entreprise dans sa gestion quotidienne. Enfin, il y a la mise en place de la démarche dans le cadre d’une disposition légale[29].Autrement, on peut voir que pour qu’il y ait une meilleure qualité de vie sur le lieu de travail, il convient d’abord d’analyser le contexte actuel de l’organisation. C’est seulement après cette évaluation au fond que le manager peut choisir la mesure à adopter. La qualité de vie au travail participe considérablement au développement de la personne, en effet, un bon traitement au quotidien, une sécurité assurée, une bonne hygiène, un bon cadre de travail, dans un lieu de travail idéal constitue la qualité de vie recherchée par les employés.
· L’enjeu de la mise en place du critère qualité de vie au travail
La qualité de vie au travail a pris une proportion énorme dans le management d’une organisation. En effet, il a été mis en place une « politique d’amélioration de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle »[30]par l’Accord interprofessionnel de juin 2013. Depuis, on encourage les organisations en essayant d’augmenter la performance par la réorganisation du travail en améliorant la qualité de celui-ci. Cet accord interprofessionnel permet ainsi aux employés et aux managers de mettre en place une plateforme de négociation en interne. Au moyen de ce dialogue social, les managers peuvent avoir une idée de l’équilibre à adopter pour que puisse se réaliser un mariage équitable entre l’augmentation de la compétence et le développement personnel par l’amélioration de la vie sociale.
1. 7-L’employabilité
Quand on parle d’employabilité, on a toujours à parler de la construction de la compétence et du développement de celle-ci chez le sujet employé. Il s’agit en effet d’une expérience en management que tout manager devra tenter pour faire avancer la performance de son personnel. Normalement, l’employabilité se découvre lors du recrutement du travailleur. Ceci implique que tout employé recruté dans l’entreprise possède déjà une compétence quelconque mais cette notion d’employabilité a développé de nouvelles définitions intéressantes qui nous font entrer de plus en plus dans le monde du management des talents et compétences. Si auparavant, l’employabilité était le fait de pouvoir occuper un poste précis dans une entreprise, actuellement cette notion signifie également pouvoir conserver cette place au sein de la même entreprise en développant soi-même sa compétence. L’idée va même plus loin car maintenant, l’employabilité serait également le fait pour une personne de pouvoir occuper un poste de responsabilité et de pouvoir assurer une mobilité à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise.
Dans ce cas précis, un manager peut prendre la décision de pousser un travailleur dans l’amélioration de ses compétences pour qu’il puisse correspondre à un autre poste plus avantageux par exemple. Il peut également être le cas d’un travailleur qui a du potentiel mais qui a besoin d’un support pour pouvoir exprimer son talent convenablement.
· Le management de l’employabilité
Il revient au manager de prendre en main la carrière de ses employés. En effet, si un travailleur est recruté à une place précise c’est qu’il aura réussi les tests et qu’il aura rempli les conditions qui y sont attachées. Une fois une longue période passée au même poste, il est nécessaire de faire passer une évaluation des compétences et c’est à ce moment-là que le manager découvre souvent les potentiels d’une personne. Pour cela, il faut que le manager ait l’œil c’est-à-dire qu’il faut qu’il sache distinguer le talent de la compétence[31]. Le talent est normalement ce qui est naturel chez une personne, naturellement avec un peu de liberté l’employé pourra effectivement faire exprimer ce talent. Par contre la compétence est quelque chose de plus technique qu’on implante chez la personne. Il arrive toutefois qu’un travailleur possède les deux caractères ce qui va mettre en valeur l’employé en question lui permettant de rester dans la course pour un poste plus important.
De manière général, le manager devra miser sur cette combinaison et ce par le développement personnel car c’est un moyen plus ou moins efficace de faire naitre chez l’employé la compétitivité, la confiance en soi et très souvent une envie d’amélioration menant certainement au développement de la compétence et pourquoi pas du talent professionnel. C’est de cette manière qu’un manager peut éventuellement juger de l’efficacité du développement personnel sur le développement de la compétence d’une personne car il ne faut pas oublier que pour certains auteurs le talent c’est aussi un ensemble des compétences[32] car selon toujours ces mêmes auteurs après l’ère des compétences, on a « l’ère des talents ».
· Employabilité et performance d’une entreprise
Si certains managers ont saisi l’enjeu du développement de l’employabilité, certains vont encore jauger l’importance du sujet. Il s’agit en effet d’un changement qui amène le travailleur à transposer le développement de son sphère personnel sur son sphère professionnel. Effectivement, le travail effectué sur ce critère d’employabilité va faire que le manager va tout tenter pour que l’employé ait tout ce dont il a besoin pour se développer que ce soit des moyens matériels ou du soutien psychologique. On en revient donc aux thèmes de lieu de travail, de qualité de vie au travail, de cadre de travail etc. Ces points sont importants car la combinaison de tous va mener à l’avancement du développement personnel. Il suffit alors au manager de s’assurer de l’existence de tous ces critères et de mettre au point une démarche pour le développement personnels du sujet afin qu’il puisse affirmer sa compétence.
De plus, il n’est pas à ignorer que la qualité du personnel d’une organisation reflète l’image de celle-ci sur le marché et a un impact sur la concurrence et sur la compétitivité de l’entreprise. Aussi, il est plus qu’important pour le manager et pour le travailleur de s’engager personnellement à ce que les procédures entreprises aient un résultat palpable. Dans d’autres cas, le manager lui-même devra tout faire pour mettre son personnel sur les rails. Il faut juste accepter que la tendance actuelle recommande aux dirigeants de mettre en œuvre des outils de développement personnel pour la bonne gestion de l’employabilité d‘une personne et pour la gestion de sa compétence et tout cela pour le bien de l’organisation.
Somme toute, la bonne gestion de l’employabilité, des compétences, du talent est un moyen efficient d’augmenter « l’intelligence économique »[33] d’une organisation et de la création de situations nouvelle et différentes dans le monde du management.
2. Du développement personnel à la performance professionnelle : Revue de littérature
Cette revue de littérature est basée sur différents points doctrinaux qui ont développé les concepts et les approches du développement personnel. Dans un même temps, la doctrine a également voulu traiter de l’effet réel de ce développement personnel sur la personne et sur la performance dans le milieu du travail. Ainsi on va divisée cette revue en deux partie distinctes : le développement personnel et les impacts directs sur la personnalité du sujet et le développement personnel et la performance professionnel.
2. 1-Amélioration de la personne par le développement personnel
Il existe diverses pistes qu’on peut éventuellement suivre pour expliquer ce que c’est que le développement personnel ainsi que les effets de celui-ci sur la personne. Malgré la définition donnée plus haut, il est assez compliqué de s’y cantonner dans la mesure où il existe actuellement des concepts voisins qui s’y apparentent et qui correspondent également au domaine de définition du développement personnel. Ainsi, on a pu traverser plusieurs matières telles que la psychologie, le cognitivisme, la philosophie, la psychanalyse, l’humanisme, etc.
· Le mieux-être dans l’hédonisme
L’Hédonisme est un courant qui veut que le plaisir soit un objet essentiel du bien-être et constitue dans ce cas le but ultime de l’existence d’une personne. Ainsi ce courant traite également du développement personnel comme étant un moyen positif menant à un état de plaisir et de bien être immédiat. Il n’y a pas d’effort à effectuer dans le développement personnel selon ce courant puis les résultats est et demeure la satisfaction de la personne.
Selon Lacroix (2004)[34] le fait de pratiquer le développement personnel devra favoriser le bien-être. Ici il s’agit surtout du concept bien-être subjectif si on se réfère à Hée (2006). On part également du principe qu’on peut mesurer le développement personnel et l’effet de celui-ci sur un individu. Pour ce faire, la personne concernée ou le professionnel chargé de son suivi devra quantifier le positif, le négatif et toutes les questions de satisfaction reçue par le sujet durant l’activité de développement personnel selon Diener et al. (1999). Le fait de jauger ces trois points va permettre de juger de l’efficacité de la pratique.
· Développement personnel et positivisme
Dans cette seconde théorie on se pose la question de savoir si c’est le développement personnel qui mène au positivisme ou si c’est le positivisme qui mène au vrai développement personnel. Ici également, on se retrouve dans un grand dilemme par rapport à la définition réelle du développement personnel. Il faut remarquer que selon la définition considérée on va pouvoir donner le type de résultat escompté par rapport à ce qui devrait être retrouvé dans le monde managérial et dans les ressources humaines.
Selon Fredrickson & Losada (2005), il est effectivement possible que les expériences et les pensées positives mènent jusqu’à un fonctionnement et un comportement positif de la personne. Ce concept est également emprunté de l’hédonisme dans le domaine de la positivité toujours d’après Fredrickson (2008). Cette théorie a été testée dans l’univers managérial pour pouvoir comparer la performance de travail de différentes équipes existantes au sein de la même entreprise d’après Fredrickson toujours (2009).On a donc tenté de donner une mesure à l’efficacité du développement personnel pour ces équipes et pour que cela ait l’air de marcher, il faudrait que la différence dit « ratio » entre ce qui est négatif et ce qui est positif dépasse 3.
· Développement personnel et force « humaine »
Dans cette partie, on veut parler du potentiel naturel que l’humain possède déjà mais que l’on veut développer ou améliorer. Les philosophes comme Platon ou Kant ont traité du sujet mais sous l’angle du bonheur dans le courant « eudémonique ».
Peterson (2006) a par exemple effectué des recherches et des réflexions sur le sujet. Ainsi, il a parlé principalement du concept de « bon caractère » comme trait initial chez un individu. Ce trait est, peu importe l’origine, la culture, le genre, immuable. Il est donc possible de l’améliorer de toutes les façons. Le caractère est une force utilisée par chacun au quotidien, l’utilisation de cette force de manière correcte et efficace va mener les personnes concernées au bonheur.
2. 2-Développement personnel et son impact professionnel
Dans notre problématique principale, on veut surtout démontrer que de façon théorique et pratique, le développement personnel peut avoir un effet sur la compétence des salariés. Pour que cela puisse être effectué, il faut étudier l’approche de développement personnel dans le milieu professionnel et il faut impérativement une pratique.
· Développement personnels et l’expérience de la concentration
On va ainsi aborder la question de la concentration au niveau de l’activité effectuée par une personne. Il est le cas du salarié qui arrive à un stade de concentration maximale qu’il en est impossible de le détacher de son travail. C’est cet état de concentration, désigné par les professionnels comme étant le « flow », que tout professionnel vise à atteindre. Il ne faut pas oublier que la performance peut s’atteindre par la concentration et cette concentration constitue une partie à part entière du développement personnel.
L’auteur Csikszentmihaly (1990) a étudié le phénomène. Il le décrit comme suit :
– Dans le travail, il est demandé à la personne d’effectuer une mission particulière, elle devra donc s’y donner à 100%
– La mission en question entre dans son niveau de compétence mais pour qu’elle soit accomplie avec de la qualité, il faut que le travailleur puisse être le plus concentré possible.
– Une fois que la personne est entièrement absorbée par son travail, une routine et une fluidité va s’installer, ce qui va rendre plus facile à la personne l’accomplissement de sa mission. La compétence et la capacité de la personne sont à ce moment-là en parfaite osmose avec l’aptitude de la personne à effectuer la mission ce qui a créé une harmonie complète chez l’individu.
Cette expérience démontre que le développement personnel peut effectivement être utilisé à des fins plus pratiques, on parle ainsi d’action et non plus de la théorie ni de la philosophie.
· Synthèse de l’effet du développement personnel sur la psychologie selon les auteurs
Le développement personnel a plusieurs autres significations chez les psychologues humanistes. Maslow (2008) parle de « l’accomplissement de soi » qui dans la pratique veut tout dire. On peut interpréter cette définition donnée par Maslow et en déduire que dans la vie quotidienne le développement personnel c’est quand une personne est « fonctionnelle ». On peut dire qu’une personne est fonctionnelle dans le milieu de travail quand elle a toutes les capacités mentales et intellectuelles pour effectuer une tache précise. Mais on parle également de l’aptitude de l’employé à effectuer sa mission avec plus d’exactitude, de concentration, et surtout cela se remarque quand l’employé aura exécuté un travail de qualité.
Des auteurs comme Ryff (1989 a/b/c) et Jung (1933) ou Maslow (1968) ont pu synthétiser les différentes acceptions du développement personnel menant aux dimensions suivantes : « l’acceptation de soi, les relations positives avec les autres, l’autonomie, la maitrise de l’environnement, le fait d’avoir un but dans la vie, la croissance personnelle ». A première vue, ces différentes dimensions représentent quelque chose de positive si c’est à transposer dans le milieu professionnel.
· Bien-être du soi par le bien-être d’autrui
Le développement personnel peut également naitre de l’interaction que la personne a dans une société donnée. Comme Keyes (1998) l’affirme, le développement de soi est aussi du domaine public. Intérêt purement sociologique, cette conception peut en effet être transposée à la vie professionnelle d’une personne qui va avoir de l’interaction durant 8 heures par jour, environs, sur le lieu de travail, ce qui va faire naitre une réaction sociale. Cette interaction peut être positive ou non pour le salarié. Ainsi, si la personne « fonctionne normalement dans la société » c’est que le développement personnel du salarié a abouti.
Aussi, on peut clairement en déduire que l’ambiance de travail, le lieu de travail et la qualité de vie au travail constituent des facteurs déterminants du bien-être de la personne donc du développement personnel du travailleur.
Selon une théorie positiviste, le positif attire le positif ainsi une pensée positive va certainement rendre la vie ou le travail plus tangible. Puis, une pensée positive peut être le résultat d’une bonne ambiance de travail, ce qui va nettement aider la personne à faire face aux différentes pressions professionnelles.
· Développement, épanouissement personnel et santé mentale
On envisage la question de la santé mentale dans deux milieux : le milieu professionnel et la vie privée. D’après les recherches effectuées, on a remarqué qu’il y a un conflit évident entre vie professionnelle et vie privée. En effet, une vie privée instable entraine un manque de satisfaction au travail, un taux d’absentéisme important, une rotation fréquente du personnel, le niveau de performance va chuter, et enfin le travailleur va être plus exposé au stress selon Lilly, Duffy& Virick (2006).
Alors que Witt &Carlson (2006) ont émis une hypothèse disant que l’harmonie entre vie privée et vie professionnelle est plus avantageuse pour un travailleur puisqu’il aura certainement plus de performance, une satisfaction au travail donc un plaisir et de l’épanouissement dans l’accomplissement des activités professionnelles.
Une fois que le développement personnel ait abouti on parle de « l’épanouissement mental » pour Keyes, « l’épanouissement émotionnel » pour Fredrickson et « l’épanouissement des traits de caractère » pour Peterson (2006).
PARTIE 2- LES APPROCHES METHODOLOGIQUES ET ANALYSES DES DONNEES SCIENTIFIQUES
Pour mieux aborder le sujet du développement personnel aux services des organisations et des entreprises il faut déjà voir ce qu’il se passe à l’intérieur de celles-ci. C’est en effet au milieu des activités entrepreneuriales qu’on trouve les meilleurs outils de développement personnel utilisés par les managers pour améliorer la capacité et la performance de son équipe. C’est également au sein de l’entreprise que l’on peut constater l’effectivité de ces dispositifs de développement personnel. Enfin, c’est toujours dans l’entreprise que l’on peut avoir des données précises et des chiffres-clé sur le développement personnel et les effets de celui-ci sur la capacité des travailleurs et sur les résultats annuels des entreprises. Ces données seront ensuite traitées et analysées afin d’en puiser la réalité de l’impact du développement personnel du travailleur sur sa performance.
1. Les outils de développement personnel des salariés
Certes, le développement personnel est, comme son nom l’indique, personnel au travailleur. Cela veut dire qu’on se développe principalement dans la sphère privée. Puisqu’il est impossible pour le manager de s’imposer sur un caractère intrinsèque de son employé, il lui appartient de jauger la performance de son équipe et les méthodes qu’il faut mettre en œuvre pour arriver à impacter sur la compétence de chaque membre de cette équipe. Pour cela, il y a certains dispositifs qu’on utilise communément et d’autres plus spécifiques. Pour cela, il est intéressant de parler des outils de développement psychologique puis de ceux de développement professionnel.
1. 1-Outils d’évaluation et de développement psychologique
Pour que l’on puisse réellement parler de développement personnel, il faut entre autres étudier l’existence de dispositif d’évaluation psychologique. En effet, le côté psychique de l’employé n’est pas à négliger quand le manager envisage de mettre en œuvre des mesures de développement personnel. Il existe plusieurs méthodes fréquemment utilisées par les dirigeants sociaux toutefois il y a celles qui sont plus efficientes et plus connues. En général, quand on choisit de mettre en œuvre des outils d’évaluation et de développement, on va surtout miser sur la théorie de la « communication interpersonnelle » car il ne faut pas oublier que philosophiquement on n’existe que parce que l’autrui existe également. Cette interaction avec le groupe détermine donc le développement personnel de chacun ainsi c’est ce qui va stimuler chez chacun des travailleurs un besoin de s’affirmer.
· « L’assertivité »
L’assertivité est un point essentiel dans le développement personnel et c’est également le point mis en relief par les formateurs dans la majorité des cas. Très prisée par les managers, la formation en développement de l’assertivité n’est plus un luxe, c’est effectivement un besoin dont tout entrepreneur ne peut se passer surtout pour le bien de son personnel. Aussi, actuellement les ressources humaines ont pour rituel de planifier dans leur plan de formation et de suivi la formation en assertivité et en développement de la confiance en soi.
Selon les professionnels du milieu de la formation en développement personnel et comportemental, c’est un « passage obligé pour tout manager qui souhaite progresser dans sa carrière »[35]. L’assertivité a principalement à voir avec le développement psychologique de la personne. Il existe des de professionnels qui ont des qualités mais qui se sous-estiment par peur ou par manque de confiance en soi.
Il est donc important dans la formation en assertivité de mettre en relief les qualités enfuies et d’occulter les défauts même si ceux-ci paressent plus évidents. Les managers devront dans ce cas mettre en place un programme de formation pour tous les salariés. Dans ce cas-cis le formateur sera, soit un psychologue, soit un formateur en comportemental, soit des formateurs spécialisés (thérapeutes).
Pour stimuler l’assertivité et la confiance en soi, le formateur devra décortiquer les objectifs des travailleurs, les moyens pour y arriver ainsi que les qualités qu’ils possèdent pour mener à bien leurs missions. De cette façon, le professionnel va pouvoir remettre en place le mental ainsi que la confiance qu’ils ont en leur personne.
Le but suprême de la formation est en effet l’atteinte de l’autonomie par le gain en performance. Pour cela, la personne devra être bien dans sa peau et doit avoir une confiance inébranlable en sa personne ce qui la mènera automatiquement à faire confiance aux autres.
L’assertivité est également un bon moyen pour vaincre le stress chez les personnes qui gèrent mal la pression et l’ambiance de travail. Il permet en effet à la personne de puiser en elle les arsenaux psychologiques et intellectuels indispensables pour faire face aux différentes situations conflictuelles sur le lieu de travail. Il est justement important que l’employé puisse gérer tout type de situations auxquelles il sera confronté une fois au travail, c’est également dans le management du stress qu’il pourra augmenter en confiance et en compétence. En suivant des formations continues sur l’assertivité, l’employé pourra au fur et à mesure s’adapter facilement a sa vie de professionnel et se performer en conséquence. Il pourra prendre l’initiative des choses, pouvoir prendre des décisions et en assumer les conséquences, mais également il pourra vaincre les frustrations et les agressivités liées à l’existence de pression. Des employés assertifs seront dans ce cas plus efficaces dans leurs missions avec en plus de la performance et de la compétence. C’est également de cette façon qu’on puisse escompter une meilleure ambiance dans le lieu de travail.
· « La programmation neurolinguistique »
La programmation neurolinguistique communément appelée PNL est un concept créé par Grindler J. et Bandler R dans les années 1970. Celle-ci concerne surtout la « communication interpersonnelle, d’apprentissage et de changement ». Les premiers chercheurs en la matière ont en effet trouvé des personnes correspondant à ce qui a été considéré par eux comme étant l’excellence. Il y avait donc des thérapeutes réputés tels qu’Erickson M., Satir V., Frtitz P., qui ont constitué ce modèle d’excellence et qui ont pu observer quelques schémas dans le comportement, la langue et la cognition.
La PNL est principalement centré sur la connaissance et la pratique, il y a donc plus de pratique et d’expérience que de théorie. La psychologie appliquée est donc la matière principale qui va aborder le sujet.
Il existe trois points généralement abordés dans la PNL[36] :
-La modélisation est ce que l’on exerce en premier. Il s’agit pour les formateurs de déterminer les « comportements de réussites » ensuite qu’on retrouve toutes les conditions et les moyens pour arriver à ce succès et enfin de déterminer une manière plus simple de reproduire le schéma. Le manager va donc détecter le type de compétence qui va être le modèle, puis il va aller à la rencontre d’un spécialiste comme un thérapeute pour comprendre le fonctionnement du modèle et enfin, on cherchera à inculquer chez les personnes (sujets) le même comportement par voie de mimétisme du comportement. Dans la pratique, cette méthode parie généralement sur l’automatisme comportemental des sujets.
-Le modèle représente également une très grande importance dans la PNL. En effet, il s’agit de recopier un modèle de succès qu’on traduit dans la pratique par l’apprentissage chez les autres. On cherchera le critère principal qui fait la réussite du modèle et qui fait sa compétence et d’un autre côté, le modèle aura pour rôle de transmettre ce savoir-être ou cette compétence aux sujets concernés.
-Le PNL a enfin comme support principal au principe d’ « une certaine façon de regarder le monde et la vie » (Thiry A. 2006). Il s’agit pour les acteurs de la PNL de donner une chance aux sujets de retracer un but, de déterminer les moyens pour y arriver, d’avoir de l’autonomie et de développer une certaine flexibilité par rapport aux choses. L’éthique et la connaissance y retrouve ainsi une importance capitale.
· « L’analyse transactionnelle »
Egalement appelé AT, l’analyse transactionnelle[37] et en psychologie, la « théorie de la personnalité, des rapports sociaux et de la communication ». C’est une théorie inventée en 1950 par le psychiatre Eric Berne, au début il s’agissait surtout d’une nouvelle méthode en psychothérapie mais au fur et à mesure, l’approche a été étalée à plusieurs autres domaines. En premier, l’AT parle de la communication et du relationnel. En effet, dans une journée, une personne est amenée à rencontrer des gens et à communiquer avec. Il est important de mettre en valeur cet échange et de le rendre efficace et productive.
On parle ici des échanges verbaux et du comportement corporels qui vont favoriser la communication et la compréhension.
Ensuite, on a le développement personnel en lui-même qui consiste en l’expression physique de ce qui est à l’intérieur pour que ce soit facilement perceptible de l’extérieur.
Enfin, on a la structure organisationnelle et la dynamique de groupe qui consiste en l’analyse du savoir vivre ensemble. Il s’avère que l’organisation d’un groupe, comme une équipe de travailleurs par exemple permet aux sujets concernés de se mettre dans une situation expérimentale pour la communication interpersonnelle. Cette dernière opération est vivement conseillée pour les managers à appliquer dans l’entreprise pour déterminer de quelle façon le groupe, donc le personnel en entier, peut se développer pour être le plus compétent possible. Les formateurs vont, dans ce cas, trouver un moyen plus pratique de résoudre le problème dans le cas où il existe des failles dans l’ensemble de l’organisation.
· L’attractivité positive
Dans le concept de l’attractivité positive, on va principalement parler de la loi de l’attraction dans laquelle la pensée a un effet réel sur la vie en général. C’est de là qu’on est toujours amené à se poser la question « nos pensées créent-elles notre réalité ? ».
Selon les professionnels, la loi de l’attraction part du principe que « toute énergie attire des énergies similaires »[38] ce qui suppose tout simplement que quand la personne est positive, elle attire des ondes positives et vice versa. Ceci explique le fait qu’un employé de bonne humeur va mieux réussir qu’un autre qui va afficher une humeur négative.
Pour l’auteur Vincent Peale (1952)[39], il est possible de transformer les énergies négatives en positives. Ainsi, tout évènement se passant au travail peut être source d’énergie et de motivation, il suffit d’avoir la concentration nécessaire. Psychologiquement parlant, il est possible de vaincre les frustrations du travail qui empêchent les employées de réussir.
La pensée positive est en effet un levier pour le développement personnel du travailleur. Beaucoup de paramètres[40] peuvent concourir à l’atteinte de ce but qui est la positivité. Il y a en premier l’environnement de travail qui est caractérisé par l’ambiance de travail, un lieu de travail convivial, un excellent traitement au travail et une motivation qui est représentée par la rémunération et les primes.
Enfin, parlant d’attractivité positive, il faut également parler du fait que la pensée positive[41] est contagieuse. Ici, on parle de l’attitude adoptée par la personne dans un milieu spécifique. Selon, les auteurs et les psychologues, cette attitude positive est largement contagieuse et affecte directement l’entourage. Pour qu’une équipe puisse aller dans cette pensée positive, il faut que le manager responsable puisse montrer la meilleure des attitudes avec son équipe dans le lieu de travail. Non seulement cela va réduire la pression des travailleurs, mais cela va également motiver leur développement personnel. Généralement, c’est dans un type de management libre où la hiérarchie est amoindrie que l’on rencontre souvent cette forme d’attractivité positive.
· Méthode ho’oponopono
Cette méthode est une approche assez spéciale. Elle guide en effet vers le développement personnelle et surtout vers un développement spirituel. On entend par cette méthode une technique spéciale qui consiste à nettoyer son esprit et son subconscient. Cette méthode est encore appelée le « secret du guérisseur hawaïen ».
La technique permet l‘évolution personnelle et professionnelle de la personne. Elle permet effectivement de se réconcilier avec soi-même Pour se libérer des conflits internes, cette méthode incite les sujets à se dire à soi-même « désolé, pardon, merci et je t’aime ». C’est une pratique purement philosophique que tout un chacun peut pratiquer sans qu’il y ait l’assistance d’un professionnel. La règle étant de ne pas s’arrêter jusqu’à ce que l’on découvre qui on est.
Toute personne devra assumer sa part de responsabilité dans tout évènement qui se passe, et c’est de cette manière que l’on peut se développer et se connaitre. Pour des problèmes de confiance en soi, cette méthode est donc l’idéale, surtout pour installer cette confiance dans le monde professionnel.
1. 2-Dispositifs de développement professionnel
Quand on parle de développement personnel, on parle toujours principalement de la psychologie et du physique. Mais ce développement personnel devrait normalement être étendu au développement intellectuel car c’est également le moteur qui va garder la performance et la compétence d’une personne.
Ni le développement psychologique, ni le développement intellectuel ne devrait être pratiqué seul. Il est toujours mieux d’aiguiser les deux pour une efficacité assurée. Il y a plusieurs moyens de pousser l’évolution intellectuelle d’une personne. On a entre autres le coaching, les formations, le business développement etc.
· Le coaching
Le but du développement personnel, selon le philosophe Lacroix M.[42], est de réveiller le « plus » chez la personne. C’est ainsi un moyen de retrouver une qualité enfuie chez le sujet. Il en est par exemple de la capacité intellectuelle du salarié qui est souvent laissée à l’abandon pour faire place à la routine, une fois que le salarié aura fait l’objet d’une intervention pour son développement intellectuel, il va au fur et à mesure trouver une faculté plus aiguisée à traiter des choses professionnelles et personnelles. L’intérêt de cette intervention est donc de pouvoir réveiller le « positif » dans chacun. Il faut remarquer que le développement personnel a un leitmotiv bien défini qui est « devenir ce que tu es »[43].
Le coaching est défini comme étant « une technique d’accompagnement individuel ayant pour but de libérer le potentiel de l’individu pour en faire un facteur de performance et de réussite »[44]. Le coaching permet dans la majorité des cas de trouver une solution à des problèmes ayant un aspect personnel ou professionnel, tendant à mener la personne s vers un objectif plus clair qui est celui de réaliser ses projets.
Dans sa création initial, le coaching a été le plus souvent utilisé à l’endroit des sportifs et des professionnels. Le but était de faire progresser la personne en améliorant sa performance qui va le mener à l’excellence. Dans les théories[45] du coaching, certaines professionnels ont affirmé que dans le contexte actuel, tout le monde devrait apprendre à se responsabiliser par rapport à ses objectifs que ce soit à long ou à court terme.
Aussi l’utilisation du coaching a été surtout motivée par l’avènement d’une autre façon de voir le management et l’entreprise en France vers les années 1980. Le management ne cesse ainsi d’évoluer, qu’aujourd’hui, on remarque que la manière de gérer devient de plus en plus libre et que le management rigide et sévère d’autrefois est actuellement oublié des managers modernes.
Le monde professionnel est « comme un système dynamique, adaptable et créatif »[46] dont l’alimentation principale provient de l’expression de chacun. Ceci veut tout simplement dire que l’on doit laisser les ordres et le système de management hiérarchique pour se concentrer sur la collaboration et l’accompagnement. Cet accompagnement va ainsi permettre au collaborateur de développer sa capacité d’adaptation au milieu et à la mission, son esprit d’innovation pour arriver à une certaine autonomie et à l’excellence qui est le but de toute entreprise.
Le collaborateur est conçu comme étant un élément crucial de performance de l’entreprise car c’est le facteur principal de productivité de cette organisation. Pour se développer, il devra trouver dans le lieu de travail son épanouissement, son potentiel et sa capacité valorisés par les dirigeants après que celui-ci ait fait l’objet d’un accompagnement par le coaching.
· L’ajustement de la compétence et formation
Toute entreprise rêve d’avoir des employés qui disposent de capacités spéciales différentes des autres et qui va la mener vers la performance et la réussite. Cette capacité est ici reçue par le développement personnel du collaborateur. Dans tous les cas, le développement personnel devra également être accompagné d’une formation pour l’ajustement de la compétence de l’employé. En effet, l’entreprise devra s’ajuster aux exigences du marché et de la concurrence, et pour rester dans cette course, elle devra investir dans la formation[47] des employés.
La formation est une mission ponctuelle dispensée par des professionnels pour apprendre et développer les aptitudes de chaque collaborateur dans un sujet technique défini. La formation peut prendre la forme d’un accompagnement périodique, d’un séminaire, d’une formation de groupe, ou d’une information ponctuelle des membres du staff etc.
La formation va aider le travailleur à acquérir de nouvelles compétences et un regard différent sur la vision du monde du travail. Actuellement, les entreprises vont de plus en plus dans le e-learning[48] qui est une manière de se former, s’informer sur un sujet en particulier tout en restant concentrer sur le travail. Le e-learning permet également au travailleur et gagner du temps car il pourra le faire dans n’importe quel endroit à n’importe quel moment. En bref, le seul moyen de s’assurer que son équipe est à jour par rapport à l’évolution de la profession est de prodiguer à celle-ci une formation en interne ou en externe.
· Le « self-improvement »
Le self-improvement[49] est perçu comme certains comme l’apologie de l’égo alors que c’est un passage obligatoire pour une personne afin d’atteindre l’excellence surtout dans le milieu professionnel. S’impliquer dans les projets de réussite de l’entreprise demande aux collaborateurs des facultés plus avancées. Les dirigeants doivent donc concéder aux travailleurs une possibilité de s’auto-performer par l’Empowerment.
Les techniques de l’Empowerment sont généralement utilisées dans le management comme d’un outil de développement pour pousser l’équipe vers l’objectif de l’organisation. L’auteur Brunel V. parle même de « théories à visées adaptatives qui visent à permettre à l’individu d’adopter des comportements jugés plus efficaces »[50]. L’Empowerment incite ainsi les collaborateurs à adopter un comportement correspondant aux besoins du système. La personne va ainsi renforcer le soi et va avoir plus de pouvoir et de compétence.
Le self-improvement consiste dans ce cas à l’amélioration de soi par des techniques spécifiques. Ceci permet notamment au collaborateur de se retrouver dans le milieu du travail et de s’adapter de façon positive à son rôle, qui est toujours en rôle clé, dans l’organisation afin de mener celle-ci à la réussite. Dans ce cas-ci, le travailleur aura dépassé sa propre personne afin de devenir la personne adaptée au poste et au rôle.
Les principaux points concernés pars le self-improvement et l’Empowerment sont : l’émotion, la confiance en soi, la capacité intellectuelle, les projets, la communication interpersonnelle. Il existe donc des techniques, appelées « technologies de la réussite »[51], variées permettant d’atteindre ces points pour en faire ressortir les vraies qualités de la personne.
· Le business development
Le business development est conçu comme étant « la stratégie porteuse de création de valeur pour l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise »[52]. Pour l’entreprise c’est une manière de définir une stratégie orientée produit et orientée marché. En activant en même temps le R&D, le marketing, et le service commercial, l’entreprise pourra atteindre en un temps record les objectifs finaux qui sont la compétitivité, la productivité en quantité et en qualité.
De manière générale, le Business developement est une politique de l’entreprise mais cela engage également la performance des acteurs de l’entreprise. Il est alors logique de se demander « quelles compétences mobiliser ? ». Il faut également se dire que pour que le business development puisse être mis en œuvre, il faudrait un personnel performant pour garantir la compétitivité de l’entreprise.
Aussi, le personnel de l’entreprise devra passer par des techniques de développement personnel et professionnel pour acquérir les compétences requises pour le business development de l’entreprise.
1. 3-Utilisation pratique les dispositifs de développement personnel par les managers
Pour qu’il s’agisse réellement d’une démarche de développement personnel, il faut également envisager son application par les managers. Pour cela, il existe certains points que les dirigeants devraient suivre pour une gestion efficace du personnel. Le manager doit dans ce cas posséder une attitude de leader pour permettre à l’équipe de mieux travailler c’est-à-dire moins de pression et plus de production. La meilleure façon pour un manager de faire jouer sa supériorité hiérarchique sans pour autant être trop contrôlant est dans ce cas d’être assertif c’est de savoir communiquer d’une manière libre, claire, compréhensible et sans détour. En effet, l’assertivité est en management le meilleur moyen de s’affirmer surtout pour un dirigeant. L’assertivité est pour le manager cette attitude qui le pousse à communiquer avec un franc-parler pour faire passer son message. Un manager assertif est donc plus écouté par les employés et surtout, il est respecté et son message passe sans encombre aux membres de son équipe sans que cela ne passe pour un ordre trop strict.
2. De la méthodologie
La méthodologie qu’on utilise pour cette étude est l’analyse épistémologique effectuée de par une revue de littérature complète sur le thème du développement personnel d’un point de vue psychologique, mais également d’un point de vue intellectuel et social. Puis dans cette partie empirique on va plutôt compter sur le mariage d’une étude qualitative et quantitative. Le questionnaire utilisé est orienté salariés et managers. Les deux parties prenantes auront ainsi à justifier de leur implication dans le jeu du développement personnel dans le milieu professionnel et managérial.
La partie qualitative va, quant à elle, témoigner de l’existence de mesures ou dispositifs de développement personnel au sein de l’entreprise ainsi que de l’effet de ceux-ci sur les employés. La seconde partie, qui est quantitative, va plutôt orienter la recherche vers les effets réels du développement personnel sur la compétence des salariés donc sur les résultats de l’entreprise.
2. 1-Enquête terrain : qualitative
Pour cette enquête qualitative on a eu recours à un questionnaire uniforme pour les managers. Ce questionnaire se basait surtout sur l’idée de développement personnel et sur les mesures prises par ces dirigeants par rapport au développement personnel et professionnel des travailleurs.
D’un autre côté, un questionnaire a également été rédigé pour les salariés. Ainsi, 5 personnes travaillant dans différentes compagnies ont été interviewées pour donner les résultats suivants. Le questionnaire a été fait dans l’unique but de déterminer l’effet du développement personnel sur la performance professionnel de chacun des salariés répondants.
· Présentation des résultats employeurs
L’enquête menée auprès des responsables suivant va être très pratique dans la mesure où c’est de par cette étude qu’on peut déterminer si le concept de développement personnel est actuellement considéré par les dirigeants sociaux. Puis il nous intéresse également de comprendre comment se fait cette approche du développement personnel dans la réalité pratique des choses. Ensuite, il est intéressant de connaitre les dispositifs utilisés ainsi que les avis de ces managers sur la relation entre le développement personnel et la performance des salariés. Ainsi, les principales questions abordées sont les suivantes :
- L’existence d’un programme spécifique pour la motivation des travailleurs : ceci est très important car normalement si une telle démarche existe c’est que l’organisation en question est en pleine considération de l’importance d’un programme de développement personnel.
- La formation professionnelle des salariés : c’est une politique que toute entreprise applique actuellement pour le développement de la capacité des employés. Le fait est qu’avec une formation continue le salarié peut augmenter sa performance mais un programme spécifique peut également intervenir pour compléter cette formation et la rendre plus efficiente. Dans tous les cas, il est plus facile de juger de l’implication managériale en connaissant toutes les politiques que les managers appliquent en interne.
- Le recours à des outils de développement personnel : car c’est ce qui devrait normalement être appliqué en réponse à la problématique posée plus haut. Ceci va tout simplement nous amener à démontrer si effectivement ces outils de développement personnels sont réellement efficaces et si les entreprises les utilisent effectivement pour la performance interne des membres du personnel. Dans cette question, il nous intéresse également de savoir s’il y a des résultats positifs après l’utilisation de ces dispositifs
- Les effets réels des formations ou des programmes de développement personnel sur l’entreprise elle-même et sur l’ensemble des collaborateurs : ce sujet est le plus important de tous car depuis cette réponse on peut enfin constater que le développement personnel a un effet positif sur l’entreprise et ses collaborateurs.
Le premier manager à avoir répondu au questionnaire est un responsable adjoint chez SFR, il y a travaillé durant 3 ans maintenant. Il y a toujours cette partie d’avis professionnel et préconisation de la part des managers sur ce qui devrait être. Ainsi, pour ce manager l’existence d’une formation en développement personnel ainsi que d’une formation sur le « savoir être en entreprise » serait une solution pérenne pour une performance homogène au sein du groupe de collaborateurs. D’ailleurs, le développement personnel est perçu par ce manager comme étant d’une efficacité équivalente voire même supérieure à la formation professionnelle.
Le second manager interviewé est un chef de rayon chez BUT. Selon ce professionnel il n’y a pas un programme spécifique pour la promotion du développement personnel au sein de l’entreprise. Par contre, pourrait être considéré comme étant quelque chose qui contribue à ce développement la convivialité et le partage de connaissance que l’on pourrait inclure dans la notion de qualité de vie au travail. Dans la même entreprise le concept de développement personnel n’est pas encore considéré comme étant quelque chose d’essentielle au développement de l’entreprise.
Il y a tout de même un point commun entre les deux interviews c’est de préconisé l’importance de l’écoute car cela va signifier « donner de l’importance aux membres de son équipe ».
· Présentation des résultats employés
Du côté des employés l’entretien a été plus fourni. On a posé 13 questions à 5 personnes travaillant dans des entreprises différentes. La consistance du questionnaire est intéressante dans la mesure où il est principalement axé sur la qualité de vie au travail et sur l’épanouissement du travailleur avec ou sans dispositif de développement personnel. Il est en effet possible qu’une entreprise installe des mesures de développement personnel mais que les salariés ne semblent pas en bénéficier ou au contraire, qu’il n’y ait aucun dispositif mais que le salarié est tout de même épanoui. C’est tout cela que l’on a tenté d’analyser à travers cette enquête. Les sujets abordés sont les suivants :
- Le contenu d’une journée normale de travail. Ceci tend à déterminer si la personne est employée normalement, ou sous-exploitée ou surexploitée et ainsi déterminer également si l’entreprise offre une vie professionnelle aux travailleurs.
- La satisfaction de l’employé par rapport à son environnement de travail : car c’est un des premiers critères pouvant juger de la qualité de vie dans une entreprise. Il faut avouer qu’un lieu de travail confortable avec une bonne ambiance va de suite motiver le personnel d’une organisation et dans le même sens il y a des chances que cela améliore la performance de l’équipe.
- La connaissance de la difficulté des tâches effectuées par un travailleur au quotidien permet de juger de son enthousiasme et de son besoin ou pas de plus d’effort pour être plus performant.
- L’existence d’une formation accordée aux collaborateurs est déjà un signe que l’entreprise prenne au sérieux l’amélioration de leur performance.
- Se sentir utile dans son lieu de travail est définitivement le sentiment qui va augmenter l’estime de soi. Cela peut être considéré comme étant un facteur de développement personnel. Il en est de même pour les mesures propres de développement personnel et leurs effets sur le travail du personnel.
- Le rythme de travail est également un sujet intéressant s toujours dans le même ordre que la consistance d’une journée de travail. Ceci permet de juger de la capacité de la personne à suivre et à effectuer sa mission.
- L’avis des employés est important puisque cela va aider à l’amélioration de leurs conditions de travail.
- Les horaires de travail et l’organisation de chaque équipe doivent également être abordés pour mieux cerner l’environnement dans lequel l’employé évolue et pour détecter s’il doit y avoir des mesures à préconiser pour le développement personnel de chaque collaborateur.
Le premier salarié interviewé débute dans son métier et au sein de l’entreprise, il est donc assez difficile d’analyser les réponses données par lui. Toutefois, sa première impression sur l’entreprise en général et sur l’attention que les employeurs lui porte permet plus ou moins de déterminer le type d’évolution dont il pourrait bénéficier dans cette organisation.
Le second répondant est une femme travaillant en tant que responsable de comptes. Etant mariée et mère de famille, elle affirme être entièrement satisfaite de l’organisation de son travail par rapport aux horaires de travail et de son épanouissement personnel. Suivant les réponses données par cette employée, il n’y a visiblement pas de mesure de développement personnel précis ou autre type de dispositif au sein de cette compagnie.
Le troisième répondant travaille dans la même société que le second répondant, il semble avoir les mêmes appréciations par rapport à l’organisation du travail, les horaires et les questions d’épanouissement personnel. Ce salarié se trouve dubitatif dans la façon dont est géré l’intérêt des services. En effet, le salarié remarque l’inexistence d’intérêt commun pour tous les services ce qui peut affecter la performance des équipes. Plutôt que de mettre en place un réel programme de développement personnel, le salarié ressent plutôt une aide personnalisée venant de son manager selon ses dires. Ceci veut tout simplement dire que malgré l’absence de dispositif concret, un suivi personnalisée et de l’autonomie suffisent à remotiver un travailleur ce qui peut être positif pour sa performance. On constate également, toujours d’après cette interview, qu’il y a effectivement des mesures mises en place pour le suivi de l’évolution de chaque collaborateur comme « les points quotidiens » pour l’évaluation des compétences mais il y a également ces sessions d’entretien personnel permettant à chacun de s’évaluer et de s’améliorer en se connaissant soi-même. L’effet a par exemple été positif sur le présent salarié dans la mesure où ce type d’entretien lui a permis à se connaitre et à trouver ses failles afin d’être plus performant dans l’avenir.
Le répondant numéro quatre travail également dans la même entreprise que les deux précédents. Par rapport à l’organisation du travail et aux horaires, ce dernier montre également les mêmes appréciations. Par rapport au développement personnel, un accompagnement personnalisé et un coaching sont dispensées pour permettre au salarié de dépasser ses failles.
Le répondant numéro cinq est un homme occupant un poste d’acheteur dans une entreprise. Les réponses données par ce dernier semblent être plutôt négative surtout conçues dans le point de vue du développement personnel. Les urgences, l’environnement de travail moins agréable et l’inexistence de mesures propres à l’épanouissement et à l’amélioration de la performance du salarié sont les points qui représentent un handicap au sein de cette entreprise d’après l’enquête effectuée sur ce salarié précis.
2. 2-Enquête quantitative et statistique
Par rapport à l’enquête quantitative, uniquement les deux managers cités plus tôt ont été enquêtés.
Le premier manager gère environ 9 employés dans son département au niveau de cette entreprise de téléphonie mobile. Sur ces 9 employés il y a une majorité d’hommes que de femmes. Par rapport à l’ancienneté des employés, il y en a qui y ont travaillé depuis 10 ans ce qui semble être très positif, alors que le plus récent a une ancienneté de 6 mois. Toutefois, le turn over est également assez important à raison de 10 départs et recrutements par an. Cela peut être l’indice de l’inexistence de fidélisation des employés. Puis avec des horaires allant de 9h30mn à 19h30mn, donc de 10 heures, le manager constate des complaintes venant des travailleurs. Ceci est la preuve d’un manque d’épanouissement flagrant dans la mesure où les salariés ne ressentent plus de liberté dans leur travail et qu’ils sont comme emprisonnés dans l’engrenage d’un horaire très strict. Ensuite, il y a la question de la formation professionnelle qui a été abordée et qui a révélé que des employés autour de 5 reçoivent des formations par an. Néanmoins cette formation, l’entreprise a pu bénéficier d’une augmentation des ventes avec 45 items faisant passer la performance de chaque employé. Une forte croissance des demandes donc du chiffre d’affaire annuels a été remarquée par le manager sans pouvoir toutefois fournir des chiffres exacts. Enfin, la dernière question concerne le budget alloué au développement personnels des travailleurs qui semble ne pas exister au sein de cette organisation selon ce manager du fait que « ce n’est pas un axe prioritaire dans l’entreprise ».
Le second manager emploie 2 salariés à plein temps et 5 dans les hautes saisons. Ces employés ont respectivement 1 et 3 ans d’ancienneté. Due à ce nombre très limité de salarié le turn over est assez conséquent chaque année car l’absence d’un des salariés va engendrer un grand manque. Par rapport à l’épanouissement, les salariés se plaignent souvent des horaires et du volume de travail n’ayant aucun impact sur leur traitement ainsi que sur la reconnaissance que les employeurs ont par rapport à eux. Les horaires de travails sont fixés à 9 h par jour et les salariés suivent des formations diverses en e-learning. Néanmoins, il est organisé au sein de l’entreprise des sessions de point pour permettre de gérer les failles et les qualités de chaque employé afin d’augmenter leur compétence. Dans tous les cas, les mesures de développement professionnel et personnel ont l’air d’avoir un effet positif dans la mesure où le chiffre d’affaire par employé est passé de 2000 Euro à 15000 Euro en l’espace d’une année. De même, cette entreprise ne dispose pas de budgets précis pour le développement personnel.
3. Analyse des résultats du terrain
En premier lieu, d’après les données reçues de cette enquêtes terrain, on constate en général que les entreprises ne recourent généralement pas aux méthodes de développement personnel de façon stratégique. Aucune des entreprises abordées ci-dessus ne possède de budget spécifique pour le développement personnel. Toutefois, en jugeant les réponses et les observations données par les répondants énoncés dans l’enquête, chacun accorde que le développement personnel a une importance capital pour le développement de l’efficacité du travailleurs.
En second lieu, on remarque également que la qualité de l’environnement de travail et de l’ambiance de travail affecte grandement la motivation et l’épanouissement des employés. Aussi, quand certains employés affirment qu’il n’y a « pas assez de communication entre les différents services », ceci peut être analysé comme un mécontentement affectant également l’efficacité de la personne au travail.
Puis, on remarque également que presque toutes les entreprises susmentionnées offrent des formations à leurs salariés. Il semble être plus pratique pour certain de les faire en e-learning. Dans tous les cas, les managers constatent une évolution conséquente de la productivité et du chiffre d’affaire après la pratique de ces formations même si celles-ci ne sont pas automatiquement en rapport direct avec le développement personnel.
Somme toute, le développement personnel peut réellement affecter l’efficacité des travailleur et du même coup améliorer leur prestation. Les mesures de développement personnel peuvent ne pas exister dans une entreprise mais on remarque qu’il y a tout de même des pratiques qui sont orientées vers le développement personnel comme l’écoute, le coaching, les entretiens d’évaluation ou encore les mises au point qui vont aider les salariés à comprendre ses missions, à trouver ses points forts et points faibles et enfin va aider ces derniers à s’améliorer au fur et à mesure en obtenant des conseils divers.
Ainsi, de part cette enquête, on peut réellement affirmer que oui le développement personnel a un impact positif sur l’efficacité du travailleur. Mais toujours d’après cette même étude, on ne peut affirmer quel dispositif est le plus efficace puisque chaque entreprise a sa façon de gérer mais surtout dans la majorité on n’utilise même pas le terme développement personnel et on fait tout simplement en sorte que chaque employé soit le plus productif possible.
PARTIE 3- L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DES SALARIES PAR LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL
Cette troisième partie du devoir va principalement traiter des effets du développement personnel sur la performance et la compétence des salariés. Ainsi une préconisation particulière sera envisagé dans chaque cas où le développent personnel devra exister ou devra être intégré.
On parle également de la responsabilité de chaque travailleur pour atteindre les objectifs de l’entreprise sans pour autant se priver du bien-être et d’un autre côté, il faut également insister sur la responsabilité des dirigeants et des managers par rapport au développement personnel des salariés.
1. Management et développement personnel
Le cadre théorique du développement personnel est assez fourni. En effet, on a eu recours à différentes hypothèses et définitions de plusieurs auteurs dans la revue de littérature. Dans tous les cas, il est actuellement plus facile de faire la synthèse de tous les concepts comme l’hédonisme qui prône le bonheur dans le développement personnel ou encore le positivisme qui est un concept très philosophique mais largement applicable au management. Ensuite on a cette théorie de la force humaine qui attribue à la personne un pouvoir unique qui n’appartient qu’à lui permettant ainsi d’atteindre un degré de développement et de compétence selon sa propre volonté.
Toujours dans le cadre théorique, on retrouve plusieurs auteurs qui ont traité du sujet et qui ont émis des hypothèses plutôt managériales telles que le développement personnel par la concentration, ou encore le développement via le bien-être du soi et le bien-être d’autrui et enfin on parle très souvent de la santé mentale également.
En guise de synthèse de ces littératures et de toutes ces hypothèses, on va parler de trois principaux sujets appartenant au même thème celui de la qualité de vie au travail, celui de la productivité par la formation et enfin celui du leadership social.
1. 1-Qualité de vie et qualité de travail
Il est devenu très courant actuellement d’entendre les personnes parler de qualité de vie au travail. On a la qualité de la vie donc de l’environnement de travail, du cadre de travail, de l’ambiance au travail, du traitement, et de tous les conforts matériels ou moraux offerts aux salariés. Mais on parle également de la qualité de travail ce qui peut comprendre les horaires, le rythme de travail, le poste occupé, la responsabilité au sein de l’entreprise et l’utilité de la personne au sein de l’entreprise etc. tous ces paramètres doivent être étudiés un par un pour mieux définir cette question de qualité de vie au travail.
On part alors du principe qu’il est possible d’atteindre la compétence par le bien-être au travail. Autrement, en fournissant une bonne qualité de vie aux travailleurs, ceux-ci peuvent automatiquement faire preuve d’une auto-amélioration. Enfin, on est parti de la base « qualité de vie au travail » ainsi il est important de savoir comment garantir cette qualité dans l’entreprise.
· Manifestation du duo bien-être et compétence
Une relation de travail est essentiellement basée sur une relation employeur-employé. Une entente a été préalablement fixée pour permettre aux deux parties de travailler en harmonie dans un même milieu. Toutefois, on remarque souvent des personnes qui se plaignent du fait de leurs employeurs comme les pressions trop importantes qu’ils donnent, ou encore les horaires stricts qui ne permettent pas l’épanouissement. Généraleent, ce type de relation de mésentente mène les parties soit à un trop grand désaccord donc à une baisse de productivité ou à une paralysie totale des activités ou tout simplement cela va mener à la rupture de la collaboration.
Cette relation entre employeur et employé entre pourtant dans le thème du bien-être au travail. Cela devrait être quelque chose de positif, qui mène au bonheur et qui va aider le travailleur à rester concentrer pour une efficacité maximale. L’existence d’une mésentente ou d’un malentendu pourrait pourtant ruiner cette qualité de vie au travail. Quand on parle de bien-être au travail, on ne parle pas uniquement de celui du travailleur mais également de celui des managers et des employeurs en général. « Le bien-être au travail est essentiel non seulement pour les individus mais également pour les gouvernements, pour les entreprise et pour les actionnaires »[53].
Ainsi on part du principe, et c’est vérifié, que les salariés plus heureux sont les plus productifs et les meilleurs rendements sont constatés dans les entreprises où il est agréable de travailler avec une bonne ambiance. Il est donc intéressant d’étudier cette situation de la compétence des collaborateurs par le bien-être au travail ainsi que le rôle des dirigeants par rapport à ce concept de bien-être. Selon une étude menée par Amanda Goodall[54], la compétence des membres de l’organe dirigeant a un effet direct sur le bien-être au travail. Selon les enquêtes en Grande Bretagne, les salariés sont plus satisfaits quand leur propre patron peut effectivement faire leur travail. Puis une autre enquête aux Etats-Unis montre qu’avoir comme patron le fondateur de l’entreprise ou un ancien employé est également un facteur de satisfactions chez les employés sachant que de cette façon ces derniers leur restent accessibles. Enfin, une seconde étude menée aux Etats Unis a montré que le bien-être au travail est également garantir quand l’employeur a une compétence technique supérieure.
· Qualité de vie et self-improvement
On entend par self-improvement l’auto-amélioration qu’une personne effectue sur elle-même afin d’être mieux perçu dans le lieu de travail par les employeurs mais aussi par les collaborateurs. Dans le milieu du travail, il s’agit d’un employé qui cherche à être plus performant donc se trouve un moyen pour l’être lui-même qu’il y ait une intervention directe de l’employeur. On parle de l’intervention directe de l’employeur car dans le self-improvement, l’employé va lui-même trouver l’outil qui va l’aider, la démarche qu’il va adopter pour ce faire ainsi que l’objectif qu’il va atteindre. Aussi dans ce type de pratique, qui se trouve être très courant de nos jours, le salarié est maitre de lui-même et il fait ce self-improvement pour son propre intérêt principalement puis subsidiairement pour l’entreprise. C’est donc une méthode de développement personnel que tout un chacun peut adopter. Toutefois, dans ce type de pratique le salarié va pouvoir choisir indépendamment comment il veut se développer sans que ses patrons n’aient leur mot à dire.
Cependant, le self-improvement est plus facile à réaliser et est plus efficace quand l’entreprise y apporte son concours en favorisant la qualité de vie au travail. Ainsi, un employé qui a un bon relationnel avec les employeurs mais également avec les autres collaborateurs est à même de se développer lui-même. Un bon cadre de travail et une organisation harmonieuse est propice pour ce genre d’initiative. Il est donc important pour une entreprise de garantir cette qualité de vie au travail pour au moins permettre aux travailleurs d’aller eux-mêmes vers leur émancipation et leur épanouissement via le self-improvement.
Le self-improvement peut se présenter sous diverses formes mais les plus fréquentes sont la poursuite des études ou des formatons en parallèle, la pratique de discipline tel que le Yoga ou autre discipline apte à rassurer l’esprit, ou encore l’adoption d’une règle de vie ou philosophie positive menant vers une efficacité et une concentration inébranlable.
· Comment garantir la qualité de vie au travail ?
Pour gagner en efficacité et en productivité, les managers doivent obligatoirement se pencher sur cette question de qualité de vie au travail actuellement. Dans la majeure partie des cas, il est préférable de privilégier « la reconnaissance, le soutien, ainsi qu’une charge de travail raisonnable, cela afin d’instaurer un climat de travail respectueux»[55].
Le fait est que la reconnaissance est quelque chose que tout le monde recherche pour faire valoir l’estime de soi. La reconnaissance peut par exemple se présenter sous la forme d’un acte de politesse, par le fait de prétendre connaitre tous les employés, ou encore les encouragements, les responsabilités nouvelles etc.
Le soutien est une stratégie qui se manifeste par une écoute active. Ceci fera apparaitre une autre facette du management car de cette façon le manager va donner plus de valeur au travail de l’employé et ce dernier aura l’impression d’avoir bien fait et cherchera à toujours faire mieux pour impressionner. La forme la plus courante de soutien est actuellement les offres de formations diverses pour appuyer la personne dans son développement personnel et intellectuel ou encore ces entretiens personnalisés.
L’équilibre est une des choses qui manque le plus dans le milieu social. En effet, les patrons ont l’habitude de surcharger les travailleurs sans penser aux effets néfastes que cela pourrait avoir sur eux. Il existe des professionnels des Ressources Humaines et de la psychologie sociale qui peuvent intervenir pour aider les managers à instaurer une meilleure organisation du travail. Il ne faut pas oublier que le trop de travail pourrait éventuellement exposer les travailleurs à des Risques Psychosociaux (RPS).
1. 2-Formations et productivité
Lors de l’embauche de l’employé, l’entreprise a soumis une série de critères que le candidat devrait être à même de satisfaire. Une fois, recruté, ce candidat devra également prévoir de s’ajuster à toutes les évolutions de la situation de l’entreprise. On entend par là, la situation de la compagnie sur le marché, mais également la situation de l’entreprise par rapport aux exigences de la concurrence.
Pour que le salarié puisse être à la hauteur de ces exigences, il est indispensable que l’entreprise lui dispense des formations. Normalement la formations dispensée au sein de l’entreprise devra conduire le travailleur à une meilleur qualification, ceci ne sous-entend pourtant pas un éventuel changement de poste. Ces formations sont censées renforcer la capacité et la connaissance de l’employé pour qu’il y ait une augmentation de son capital savoir-faire et savoir-être.
Cette pratiques de la formation, en résidentiel ou en e-learning est un moyen d’augmenter la valeur des ressources existantes dans l’entreprise. Il est donc logique de penser qu’une personne ayant suivi une formation est plus productive et plus compétente par la suite.
Selon des études menées sur l’international, une personne ayant suivi une formation que ce soit avant d’intégrer l’entreprise ou après avoir intégré l’entreprise, peut correspondre à un niveau de productivité supérieur[56].
1. 3-Le leadership social
Par définition, le leadership social est « un principe qui a comme objectif le changement positif au sein de la société »[57]. Dans cette définition on parle de la société dans sa globalité mais il existe des cadres dans lesquels ce leadership social est plus actif comme dans une association ou dans une entreprise ou dans un groupe. Le but de ce type de leadership est d’inspirer le changement chez tous les acteurs de la société. Ici on va surtout parler de toutes les parties prenantes au sein d’une entreprise.
D’après l’auteur Mouhamed Hamdouni, le leadership social est également « un synonyme de l’esprit de l’initiative et le talent de l’influence positive sur les esprit ».
Pour ne pas faire d’amalgame, on va juste transposer le concept du leadership social dans cas d’une organisation, dans notre cas, une entreprise. Dans une entreprise, le leader, c’est-à-dire le manager, devra posséder les atouts nécessaires pour inspirer chez les salariés cette initiative de changement. Le concept est assez nouveau mais c’est un moyen très efficace de développement personnel et en même temps de développement social.
Ce principe n’est pas loin du concept d’attractivité positive qui dit que le positivisme de l’esprit aura un effet sur la façon d’être et sur le travail de la personne. Ainsi, avec ce type de leadership, on va essayer de jouer sur la positivité comme « contagion » et le leader comme vecteur. Dans ce schéma, le manager devra lui-même être un esprit d’initiative et de talent pour pouvoir positivement influencer les employés. Cette manière de voir les choses est d’ailleurs très efficace dans la gestion d’équipe.
2. De l’employabilité des salariés[58] et de l’implication managériale
Il est normal pour un entrepreneur de penser que le levier de l’efficacité de son entreprise se trouve dans la performance des salariés. L’implication managériale et l’implication des salariés sont garanties par une confiance mutuelle. On constate pourtant de nos jours que la loyauté se paie très cher et est clairsemée.
Selon Lemire (2005), l’entreprise devra garantir à l’employé la sécurité de son emploi, des opportunités de carrière, des augmentations de salaires annuels et en contrepartie le salarié devra s’engager à rester loyal, à s’impliquer au travail et de garder un niveau de performance qui correspond à ce que l’entreprise recherche.
Si auparavant, le contrat de travail établi entre employé employeur suffisait pour garantir cette loyauté. On a pourtant vu la fragilité de ce contrat puisque l’une et l’autre des parties au contrat peuvent résilier celle-ci. En effet, l’employeur peut licencier et le travailleur peut démissionner. Ainsi, avec la recrudescence des concepts tels que le développement personnel, il est devenu plus important d’accompagner ce contrat de « contrat psychologique » plus fort et plus efficace.
L’implication managériale peut dans ce cas se définir par un engagement extérieur qui va se manifester par son comportement avec les membres de son équipe. Ce comportement extérieur doit être le résultat d’un effort qu’il aura effectué dans le but même de satisfaire ce contrat psychologique établi préalablement. Ceci doit donc être quelque venant naturellement et unilatéralement du manager sans que le salarié ait à faire un quelconque effort. Le but de cette implication managériale est de fidéliser l’employé et de garder cette loyauté qui s’est construit au fil des années.
Ensuite, parlant toujours de ce concept d’employabilité, on entend également la capacité de l’employé à s’adapter à tout type d’emploi pouvant se trouver dans une entreprise selon sa qualification, mais c’est également la capacité de celui-ci à changer de poste quand c’est nécessaire. Un salarié employable est un salarié qui a de la qualification pour effectuer le travail mais qui est également intéressé à évoluer selon les demandes de l’entreprise.
L’importance des deux concepts d’employabilité et d’implication managériale se trouve dans le fait qu’une combinaison des deux donnerait une large manœuvre à l’entreprise pour être plus compétitive. L’entreprise doit garder sa compétitivité et pour cela, elle devra garantir l’efficacité de son équipe, le seul moyen est de fidéliser les salariés et de garantir son employabilité en essayant d’accroître sa qualification.
CONCLUSION
L’essence d’une organisation est le personnel qui le fait marcher. Il ne peut y avoir aucune activité au sein d’une entreprise s’il n’y a pas de personne pour y travailler. Telle est la valeur des salariés dans l’entreprise. On dit également que les employés sont le levier de l’efficacité de l’entreprise. Mais à quelle condition ? Les auteurs mais également les professionnels du management s’accordent à dire que seul un personnel efficace peut mener l’entreprise à une meilleure performance.
Cette efficacité des employés peut s’obtenir de différente manière mais depuis un certain temps, on remarque cette tendance psychologique devenue managériale : le développement personnel. Il n’y a pas de définition précise du concept, toutefois plusieurs auteurs ont tenté de le recadrer dans le milieu managérial et tentent également de placé ce concept comme étant une solution proposée aux managers.
Le but du présent mémoire est d’étudier le développement personnel en tant que dispositifs efficace pour l’amélioration de la compétence des salariés. La revue de littérature nous a largement montré qu’il est possible d’utiliser le développement personnel sur les travailleurs afin de rendre ceux-ci plus performants.
On a ainsi essayé d’analyser ce concept de développement personnel et on y a trouvé certains autres concepts associés tels que la qualité de vie au travail, l’ambiance de travail, le cadre de travail, l’environnement de travail. Tous ces thèmes sont en relation directe avec le développement personnel sans qu’il y ait de définition qui l’explique. Aussi, le développement personnel des salariés peut facilement être acquis dans un milieu de travail où l’harmonie règne avec une bonne qualité de vie, une bonne ambiance et un environnement stable. Mais pour que cela se fasse, il faut une implication de la part de l’organe de gestion.
Toujours à partir de la littérature existant actuellement, on a pu trouver différents outils pouvant être mis en œuvre pour inciter au développement personnels, il en est par exemple le cas de l’attractivité positive, de la programmation neurolinguistique, de la méthode dite ho’oponopono, l’analyse transactionnelle et bien d’autre. Pour mener à bien cette recherche on a du faire une enquête terrain. Au niveau des entreprises et des salariés interviewés, on a constaté qu’il n’est nullement question de développement personnel proprement dite pour motiver les travailleurs. Mais d’autres concepts comme la qualité de vie et l’environnement priment pour certains employés car cela les encourage dans leur performance.
Selon l’avis des répondants durant l’enquête que ce soit les employés que les managers, le développement personnel devrait être pratiquer car cela serait un vrai levier pour l’amélioration de la compétence et de l’efficacité de l’employé.
Dans tous les cas, il est préconisé de mettre en place des mesures pour le développement des salariés que ce soit pour le côté personnel que professionnel. Ainsi, les formations continues pour l’amélioration des capacités sont très indispensables car celles-ci peuvent en même temps développer les compétences professionnelles et l’estime de soi. Sans qu’il y ait réellement une opération spécifique pour le développement personnel, les formations y contribuent largement.
Mais pour que cela puisse réellement se faire, il faut s’assurer de l’effectivité de l’implication managériale car seuls les managers peuvent prendre la décision de fournir aux employés des supports de formations, du coaching, de l’écoute active, de la reconnaissance etc. En effet, on constate que ces derniers éléments sont les éléments minimum requis pour un développement personnel effectif.
Ainsi, en réponse à la problématique posée comme quoi le développement personnel est un atout pouvant mener à l’amélioration des services et de la productivité des employés par le développement de leur compétence, on peut activement dire que le développement personnel est actuellement le meilleur atout pour les managers afin d’encourager et de propulseur la capacité des employés.
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-Les nouveaux modèles organisationnels, 1- L’entreprise libérée (2017) https://www.manager-go.com/organisation-entreprise/entreprise-liberee.htm
-MARTIN P., HOFAIDHLLAOUI M. Article Le management de l’employabilité et du talent professionnel https://www.focusrh.com/tribunes/le-management-de-l-employabilte-et-du-talent-professionnel-par-pascal-martin-et-marhane-hofaidhllaoui-28170.html
-Psychologie Humaniste (William SCHUTZ 1925-2002), Selfway, De l’individuation au leadership, 2004, http://www.selfway.fr/main/psychologie-humaniste/
-Productivité, formation des travailleurs et organisation de la production https://bts-banque.nursit.com/Productivite-formation-des
-Qualité de vie au Travail :La démarche Anact https://www.anact.fr/qualite-de-vie-au-travail-la-demarche-anact
-Quels sont les quatre éléments définissant un lieu de travail idéal ? http://www.jobat.be/fr/articles/quels-sont-les-quatre-elements-definissant-un-lieu-de-travai-ideal/
-Rôles, missions, et responsabilités du manager : focus sur la motivation des employés, Les rôles « historiques » du manager http://www.team4development.fr/roles-missions-et-responsabilites-du-manager-motivation-desemployes/
-Un cadre de travail agréable pour entretenir la motivation au quotidien http://www.aideochoix.com/un-cadre-de-travail-agreable-pour-entretenir-la-motivation-au-quotidien/
-Un cadre de travail agréable pour entretenir la motivation au quotidien http://www.aideochoix.com/un-cadre-de-travail-agreable-pour-entretenir-la-motivation-au-quotidien/
-Une attitude positive … c’est contagieux, dans le Bulletin trimestriel sur des préoccupations de mieux-être, Les consultants Shepell Ltee https://www.shepellfgiservices.com
-Votre satisfaction dépend des compétences de vos supérieurs, 20 janvier 2015 www.capital.fr/votre-carriere/votre-satisfaction-au-travail-depend-des-competences-de-vos-superieurs-1006871?amp
WEBOGRAPHIE
www.analysetransactionnelle.fr
https://tel.archives-ouvertes.fr
http://ledeveloppementpersonnel.com
TABLE DES MATIERES
PARTIE 1- LES NOUVEAUX CONCEPTS MANAGERIAUX DANS LE DEVELOPPEMENT DU PERSONNEL. 5
- Développement personnel et évolution de la personne. 6
- Les principales qualités cibles de l’évolution individuelle d’une personne. 7
- Les premières portées du développement personnel 8
- Missions traditionnelles du manager. 11
- Nouvelle mission du manager : stimulation des travailleurs. 12
- Assurer la qualité de vie au travail 16
- L’enjeu de la mise en place du critère qualité de vie au travail 17
- Du développement personnel à la performance professionnelle : Revue de littérature. 20
- 1-Amélioration de la personne par le développement personnel 20
- Le mieux-être dans l’hédonisme. 20
- Développement personnel et positivisme. 21
- Développement personnel et force « humaine ». 21
- Développement personnels et l’expérience de la concentration. 22
- Synthèse de l’effet du développement personnel sur la psychologie selon les auteurs. 23
- Bien-être du soi par le bien-être d’autrui 23
- Développement, épanouissement personnel et santé mentale. 24
PARTIE 2- LES APPROCHES METHODOLOGIQUES ET ANALYSES DES DONNEES SCIENTIFIQUES. 25
- Les outils de développement personnel des salariés. 25
- 1-Outils d’évaluation et de développement psychologique. 25
- « L’assertivité ». 26
- « La programmation neurolinguistique ». 27
- « L’analyse transactionnelle ». 28
- L’attractivité positive. 29
- Méthode ho’oponopono. 30
- Le coaching. 31
- L’ajustement de la compétence et formation. 32
- Le « self-improvement ». 33
- Le business development. 34
- 3-Utilisation pratique les dispositifs de développement personnel par les managers. 34
- De la méthodologie. 35
- 1-Enquête terrain : qualitative. 35
PARTIE 3- L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DES SALARIES PAR LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL 43
- Manifestation du duo bien-être et compétence. 45
- Qualité de vie et self-improvement 46
- Comment garantir la qualité de vie au travail ?. 46
- 2-Formations et productivité. 47
- 3-Le leadership social 48
- De l’employabilité des salariés et de l’implication managériale. 49
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. 53
[1] Article Développement personnel : pourquoi un tel succès ?, disponible sur https://www.cairn.info/magazine-sciences-humaines-2015-1-p-24.htm
[2] Article Le développement personnel disponible sur http://ledeveloppementpersonnel.co/le-dveloppement-personnel-introduction/
[3] Article Le développement personnel : au cœur de l’entreprise performante2001, Olivier Stettler, Institut Cassiopée Formation www.cassiopee-formation.com
[4] RICHARD Damien (2012), Management des risques psychosociaux, une perspective en termes de bien-être au travail et de valorisation des espaces de discussion,Thèse de doctorat en Science de gestion, Université de Grenoble disponibles sur https://tel.archives-ouvertes.fr
[5] CHERKAOUI Widad, MONTARGOT Nathalie (2014), Meta analyse de la littérature francophone sur la notion de bien-être organisationnel, Communication AGHR disponible sur www.chaires-iae-grenoble.fr
[6] Article Le management humaniste disponible sur https://www.cairn.info/revue-internatonale-de-psychologie-2008-34-page-207.htm
[7] JAOTOMBO Franck (2011), Le développement personnel, Définition et Mesure, Thèse de doctorat en Science de gestion, Université Paris Descartes
[8] SCHUTZ William, The Human Element : Productivity, Self-esteem and the Bottom-line, 1995
[9] Article Psychologie Humaniste (William SCHUTZ 1925-2002), Selfway, De l’individuation au leadership, 2004, disponible sur http://www.selfway.fr/main/psychologie-humaniste/
[10] Il est devenu primordial pour quelques pays d’accepter de signer pour la mise en place d’une norme spécifique pour la RSE. C’est ISO 26000. Il s’agit d’une norme ou plutôt d’un guide pour les entreprises mais qui ne fait pas l’objet d’une certification.
[11]Définition du développement personnel disponible sur http://www.psychologie.com/Dico-Psycho/Developpement-personnel
[12]STETTLER Olivier, Article Le développement personnel :Au cœur de l’entreprise performante (2001) www.cassiopée-formation.com
[13]STETTLER Olivier, Article Le développement personnel : Au cœur de l’entreprise performante (2001) www.cassiopée-formation.com
[14] La gestion de l’espace est souvent considéré comme la capacité pour une personne s de maitrise s son physique dans l’organisation qui revient à dire pour un travailleur le fait de s’adapter et de travailler sans encombre sur le lieu de travail.
[15] La maitrise de l’esprit dans ce cas-ci est surtout le fait de pouvoir se concentrer dans toutes les phases s du travail et d’être apte s à se maitriser soi-même à tout moment.
[16] GETZ I., CARNEY B. M. Liberté & Cie : Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises (2012)
[17]Par définition, il s’agit de « donner le pouvoir de gouvernance à l’organisation elle-même plutôt qu’aux egos de ses membres » selon l’article Holacratie : une nouvelle forme de management responsable ? Disponiblesurhttp://www.esresponsable.org/article371.html
[18]Dossier Les nouveaux modèles organisationnels, 1- L’entreprise libérée (2017) disponible sur https://www.manager-go.com/organisation-entreprise/entreprise-liberee.htm
[19] Article Rôles, missions, et responsabilités du manager : focus sur la motivation des employés, Les rôles « historiques » du manager disponible sur http://www.team4development.fr/roles-missions-et-responsabilites-du-manager-motivation-desemployes/
[20] Article Développement personnel disponible sur http://www.etre-bien-au-travail.fr/developpement-personnel
[21] Article Rôles, missions, et responsabilités du manager : focus sur la motivation des employés, Développer la performance des équipes par la motivation des employés disponible sur http://www.team4development.fr/roles-missions-et-responsabilites-du-manager-motivation-desemployes/
[22] Article Un cadre de travail agréable pour entretenir la motivation au quotidien disponible sur http://www.aideochoix.com/un-cadre-de-travail-agreable-pour-entretenir-la-motivation-au-quotidien/
[23] Définition du lieu de travail (2016) disponible sur https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1832
[24]Le personnel et la vie au travail doivent actuellement être conçus dans un point de vue environnemental, économique et social. Il n’est donc plus question de considérer les travailleurs comme uniquement des ressources.
[25] Article Quels sont les quatre éléments définissant un lieu de travail idéal ? disponible sur http://www.jobat.be/fr/articles/quels-sont-les-quatre-elements-definissant-un-lieu-de-travai-ideal/
[26]Cf sous-section 1.4- Le cadre de travail
[27]Définition disponible sur http://www.businessdictionary.com/definition/senior-management.html
[28] Article Qualité de vie au Travail :La démarche Anact disponible sur https://www.anact.fr/qualite-de-vie-au-travail-la-demarche-anact
[29] Loi française numéro 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi
[30] Article L’Accord National Interprofessionnel et le Plan Sante au Travail 2016-2020https://www.anact.fr/qualite-de-vie-au-travail-les-enjeux
[31]MARTIN P., HOFAIDHLLAOUI M. Article Le management de l’employabilité et du talent professionnel disponible sur https://www.focusrh.com/tribunes/le-management-de-l-employabilte-et-du-talent-professionnel-par-pascal-martin-et-marhane-hofaidhllaoui-28170.html
[32]THEVENET M., IGALENS J., BOURION C., BOURNOIS F. L’ère des talents, Ed. Eska, 2011, Revue nationale de psychosociologie no 41
[33]MARTIN P., HOFAIDHLLAOUI M. Article Le management de l’employabilité et du talent professionnel, (Savoir-faire et savoir-être font la différence)disponible sur https://www.focusrh.com/tribunes/le-management-de-l-employabilte-et-du-talent-professionnel-par-pascal-martin-et-marhane-hofaidhllaoui-28170.html
[34] Lacroix M., Le développement personnel, Ed. Flammarion, 2004
[35]Article Assertivité et confiance en soi : deux piliers du développement personnel ? Disponible sur https://www.cadremploi.fr/editorial/formation/management-developpement-personnel-detail-article-assertivite-et-confiance-en-soi-deux-pilliers-du-developpement-personnel.html
[36] Article PNL : définition disponible surhttp://institut-repere.com/Formations/institut-repere-une-definition-de-la-pnl-programmation-neurolinguistique-sources-et-finalites-de-la-pnl.html
[37] Article C’est quoi l’AT ? disponible sur http://www.analysetransactionnelle.fr/analyse-transactionnelle/cest-quoi-l-analyse-transactionnelle/
[38] Article La loi de l’attraction c’est quoi? Disponible sur http://www.penseepositive.be/index.php/la-loi-de-l-attraction
[39] Peale N. V. La puissance de la pensée positive: transformer les émotions négatives en attitude gagnantes, Ed Les editions de l’Homme, 2013
[40] Article “Positive Affectivity” par David Watson et Ben-Shahar,2008
[41] Article Une attitude positive … c’est contagieux, dans le Bulletin trimestriel sur des préoccupations de mieux-être, Les consultants Shepell Ltee disponible sur https://www.shepellfgiservices.com
[42] Lacroix M., Le développement personnel, Ed. Marabout, 2009
[43] Citation faisant partie de la Vulgate nietzschéenne
[44] Développement personnel et coaching, “Deviens ce que tu es », disponible sur http://www.psyvig.com
[45] Hudson F., The Handbook of coaching, Ed. Jossey-Bass Inc., US, 1999
[46] Brunel V., Les managers de l’âme, Ed. la Découverte, 2004
[47] Article L’importance de la formation continue, par Concept RH, 2015 disponible sur http://conceptrh.com/limportance-de-la-formation-continue/
[48] Article E-learning en entreprise par Marchand L., 2003 disponible sur https://www.cairn.info/revue-distances-et-savoirs-2003-4-page-501.htm
[49] Dejoux C., Dietrich A., Management par les compétences : le cas Manpower, 2005, e-book
[50] Brunel V., Les managers de l’âme, Ed. la Découverte, 2004
[51] Vogel N., Le Malpsy,
[52] Brunet-Mbappe A., De Géry C. Objectif Business Development, dans la peau des business developers, , Collection Questions de société, 2015
[53] Article, Votre satisfaction dépend des compétences de vos supérieurs, 20 janvier 2015 disponible sur www.capital.fr/votre-carriere/votre-satisfaction-au-travail-depend-des-competences-de-vos-superieurs-1006871?amp
[54] Amanda Goodall, professeur associé à la Cass Business School, Harvard Business Review France, www.hbrfrance.fr
[55] Article, Bien-être des salariés : comment assurer la qualité de vie au travail ? Disponible sur www.petite-sc.com/blog/amelioration-des-conditions-de-travail/bien-etre-des-salariés-comment-assurer-la-qualite-de-vie-au-travail/
[56]Article Productivité, formation des travailleurs et organisation de la production disponible sur https://bts-banque.nursit.com/Productivite-formation-des
[57]Hamdouni M., Le leadership social : l’individu et la société, Univ Européenne, 2013
[58] Veniard A., Management et Avenir, Implication et Employabilité : un engagement réciproque entre salarié et employeur à construire, Management Prospective Ed., 2011 e-book https://www.cairn.info/revue-management–et-avenir–2011-9-page-84.htm
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