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L’univers du karting et les femmes

MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’univers du karting et les femmes »

 

 

 

 

 

 

Présenté par :

 

 

SOMMAIRE

INTRODUCTION.. 4

I – Revue de littérature : le Karting et son univers, l’univers féminin. 6

A – Généralités sur le Karting : un sport de course sur véhicule roulant motorisé. 6

1 – Le Karting : approche conceptuelle. 6

2 – Le Karting : Historique. 7

3 – Catégories de karting. 8

B – Le Karting : un sport essentiellement masculin. 10

C – Marketing & consommation de la femme. 11

a – Les actions de définition des stratégies marketing par les entreprises. 11

b- Les spécificités des femmes à prendre en compte dans les stratégies marketing. 13

D – Marketing féminin et la consommation masculine : les différences. 16

II – Analyse pragmatique des procédures de féminisation du karting. 18

A – Recherches empiriques : appréciations du Karting par les femmes. 18

1 – Buts de la méthode pratique. 18

a- connaitre les appréciations du Karting par les femmes. 18

b- Recueillir les suggestions de féminisation du karting émises par les femmes et les entreprises de karting  18

2 – Méthodologie d’approche pratique : l’entretien semi-directif. 19

3 – Populations interviewées. 19

a- Population féminine. 19

b-Des entreprises de karting. 19

B – Résultats de l’enquête. 22

1 – La féminisation du karting : une procédure faisable et recommandée pour les entreprises de karting  22

2 – La féminisation du karting : une innovation. 22

a-Approche conceptuelle. 22

b- Exposé des motivations générales à l’innovation du karting par la féminisation. 23

c- Méthodes et attributs de l’innovation. 23

3 – L’innovation : Premier signe d’adaptation aux nouvelles exigences du marché et intégration aux évolutions mondiales. 24

a- Mise en place de méthodes d’analyse des besoins du marché (des femmes). 24

b- Mise en place d’objectifs, de visions communes dans la réalisation des besoins du marché. 27

c- Ressources humaines, financières et techniques nécessaires à la féminisation du karting. 29

4 – Les apports de l’innovation pour les entreprises de karting. 30

a- L’innovation garantit l’intégration aux nouvelles donnes mondiales. 32

b – L’innovation : Stratégie marketing de fidélisation des clients. 32

c- L’innovation : Signe du développement du secteur. 33

III – Mise en œuvre des procédures de féminisation du karting. 34

A – Les étapes de la mise en œuvre du Projet de féminisation du Karting. 34

1 – La connaissance de l’univers des femmes et de la consommation féminine: un préalable nécessaire à la féminisation. 34

a-L’univers des femmes. 34

b-Comment prendre connaissance des besoins évolutifs des attentes des femmes ? : Analyser les tendances sur le marché. 35

2 – Maitrise techniques de séduction des femmes dans le karting. 38

3 – Publicité et mise en circulation de la nouvelle prestation. 39

a- Généralités sur la publicité et ses contenus. 39

b- Les principes à maitriser par les entreprises dans la diffusion des publicités. 41

B – Savoir faire et savoir être à maitriser par les entreprises de karting dans la féminisation. 47

1 – Le « Management de Projet » ou la nécessité d’une capacité à conduire le projet. 47

2 – La capacité de leadership du Manager de Projet. 47

2 – La nécessité d’un Management de l’innovation et du changement. 52

CONCLUSION.. 55

BIBLIOGRAPHIE. 56

 

 

INTRODUCTION

Le contexte de développement des entreprises à partir des années 2000 est caractérisé par l’amplification des principaux effets de la globalisation, à savoir la hausse considérable de la concurrence et l’intégration de plein droit au marché mondial, autant de phénomènes qui n’ont pas écarté le marché le marché des entreprises exerçant dans le domaine sportif.

 

En effet, par la globalisation des échanges, l’intégration au grand marché concurrentiel mondial ne nécessite ni acceptation, ni ratification, mais se fait d’une manière automatique et de plein droit, que l’entreprise ou le Groupe le veuille ou non, il/elle subit automatiquement et sans besoin de consentement préalable, cette intégration sur le grand marché mondial.

 

Un autre effet de la globalisation est aussi la hausse de la concurrence, dans tous les secteurs et domaines d’activités. La libre concurrence est en effet le principe fondamental de la globalisation. La libre concurrence étant un système d’interaction des différents acteurs sur le marché au sein duquel ces derniers règlementent eux-mêmes la Loi de l’offre et de la demande, sans qu’aucune autorité suprême ne puisse intervenir.

 

La question d’organisation ou de réorganisation est ainsi inévitable et est un processus « naturel » par lequel doit passer obligatoirement une entreprise qui veut s’affirmer sur l’actuel large marché concurrentiel mondial, au lendemain de l’évolution de la concurrence et de la constatation de ses impacts sur les stratégies marketing de l’entreprise. Et justement, dans cette optique de recherche de profits et de réalisation de bénéfices, une entreprise peut être amenée à effectuer des organisations ou des réorganisations propres et adaptées, aussi bien aux nouvelles exigences des clients qu’aux besoins de changements dictés par les nouvelles conditions contextuelles d’intervention des entreprises.

 

D’un autre côté, il est constaté que la présence des femmes dans les activités sportives n’est pas encore affirmée à l’heure actuelle, notamment dans les activités de karting, une activité sportive jugée essentiellement masculine. Toutefois, force est de constater que la présence des femmes dans ces activités de karting pourrait constituer un levier essentiel à la féminisation de ce sport. Mais telle féminisation ne saurait aboutir sans la préalable mise en place d’une démarche d’analyse de la consommation féminine, suivi de l’instauration d’un plan marketing adapté par les entreprises exerçant le karting.

 

Cela constituerait certainement une innovation pour les amateurs de karting, habitués à la participation essentiellement masculine, une innovation qui implique une forte capacité de « management du karting » pour une réelle adaptation aux types de consommation féminine.

 

Dans le cadre de la réalisation de cette étude, deux hypothèses seront à démontrer :

-Le karting est une activité sportive essentiellement masculine,

-Le Karting peut être féminisé

-La féminisation du karting implique le respect de procédures et de principes stratégiques

 

La question de départ ou la question problématique qui guidera l’esprit de cette étude est la suivante : « Comment féminiser le karting ? ».

 

Afin de donner réponse à cette question problématique, l’étude sera axée vers trois points principaux. La première partie de l’analyse sera consacrée à une revue de littérature sur le karting, ainsi que sur l’univers féminin. La deuxième partie consistera en une analyse pragmatique des procédures de féminisation du karting. Et enfin, la dernière partie mettra un accent sur les diverses procédures de féminisation effective du karting.

 

 

 

I – Revue de littérature : le Karting et son univers, l’univers féminin

 

            A – Généralités sur le Karting : un sport de course sur véhicule roulant motorisé

 

                                1 – Le Karting : approche conceptuelle

Le Karting est défini comme un sport se pratiquant avec le Kart. Alpha Auto a défini le Kart comme étant :

« Un petit véhicule automobile monoplace, sans carrosserie, sans boîte de vitesses, à châssis sans suspension, muni d’un essieu arrière rigide sans différentiel, qui impose une conduite délicate caractérisée par une succession de dérapages contrôlés. Dans les premiers temps, les karts se sont développés sous des formes diverses, leur construction étant conditionnée dans chaque pays à la fois par les moteurs et le matériel disponible »[1].

 

Il convient toutefois de préciser que les karts 100 et 125 cm³ sans boîte de vitesses développent de 15 à 32 chevaux environ, et les karts de 125 cm³ à boîte de vitesses peuvent atteindre 185 km/h sur circuit long (type Carole) et effectuer le 0 à 100 km/h en un peu plus de 3 secondes. Généralement, ce sport se pratique sur des circuits de 700 m à 1 200 m environ et d’une largeur de 8 m pouvant accueillir jusqu’à 30 karts simultanément lors d’une course. Le schéma suivant illustre cette explication[2] :

 

 

 

A l’heure actuelle, le karting intègre plus de 500 acteurs professionnels (constructeurs-importateurs, revendeurs, préparateurs, loueurs, propriétaires de pistes, etc.). En France, plus de 4 millions de personnes affirment avoir pratiqué le karting. Ces chiffres démontrent l’importance du secteur sur le marché des loisirs.

 

Le schéma suivant démontre par exemple que la rentabilité du secteur s’affirme d’année en année, ne serait-ce que pour un acteur dynamique dans le secteur du karting : Action Karting[3].

 

 

                                2 – Le Karting : Historique

Le Karting a vu sa naissance en 1956 par Art Ingels, dans une région de la Californie. Après cette période d’invention, le Karting s’est vite développé auprès de plusieurs pays. C’est à cette époque que plusieurs fournisseurs se sont intéressés à la production de Kart nouveaux modèles, tels que Go Kart Manufacturing Co. (1958) et McCulloch pour les moteurs (1959). McCulloch.

 

Après avoir parcouru le monde, le Kart a atterri en France, et cet atterrissage fût un réel succès. Si bien que de nombreux champions commencèrent à s’exercer en karting : tels Alain Prost, Riccardo Patrese, Nelson Piquet ou Ayrton Senna. Depuis, le karting a intéressé de plus en plus de public français, essentiellement masculin.

 

                                3 – Catégories de karting[4]

MiniKart : « Pour les pilotes entre 8 et 10 ans. Cette classe, récemment relancée avec un moteur 4-temps Honda de 120 cm³ de 5,5 ch (en remplacement du Comer 2-temps 60 cm³), est l’une des plus prometteuses et dynamiques du karting hexagonal. »

 

Minime/Cadet : « Pour les pilotes entre 10 et 12 ans en Minime et 12 et 14 ans en Cadet. Le châssis est un peu plus évolué et est équipé d’un freinage mécanique (câbles). »

 

Formule FFSA et Formule FFSA Jeune : « Classe lancée en 2001, c’est LA formule de promotion du karting en France car la plus économique et la plus facile d’accès. C’est la seule formule monotype du karting hexagonal, tout le monde y dispose du même matériel. Les courses y sont très disputées. »

 

Nationale : « Catégorie récente, créée pour remplacer la défunte  » Promo « . Pour les pilotes de 14 ans (révolu ou atteint dans l’année), poids minimum 150 kg kart et pilote compris. Formule économique, un cran plus onéreux et performant que la Formule FFSA. »

 

N100 : « Catégorie appelée aussi Nationale 100, créée pour reclasser les moteurs 100 cm³ de type ICA ou FA sans embrayage ni démarreur (démarrage à la poussette). La N100 vit sa dernière saison dans cette configuration car les blocs 100 cm³ sont actuellement remplacés par des 125 cm³ dotés d’embrayages et de démarreurs. »

 

N125 :  « Catégorie à partir de 15 ans (révolu ou atteint dans l’année) pour les kart à boîte de vitesses appelée aussi Nationale 125 »

 

Junior / ICA-J (InterContinental A – Junior ) : “Catégorie de haut niveau pour les pilotes de 13 à 15 ans. Moteur 100 cm³ 2-temps d’environ 26 ch (18 000 tr/min) à refroidissement à air, avec embrayage, démarrage par lanceur électrique externe, préparation autorisée »

 

Challenge X30 : « Catégorie venue remplacer la National Cup puis le Léopard, deux coupes de marques lancées par Alpha Karting. Challenge de marque ouvert aux pilotes de 15 ans et plus. »

 

 

 

            B – Le Karting : un sport essentiellement masculin

Du fait des caractéristiques et spécificités du karting, ce dernier peut être vu comme un sport essentiellement masculin.

 

En d’autres termes, les hommes sont plus attirés à ce type de sport que les femmes. Le schéma suivant[5] montre par exemple que seules l’équitation et la gymnastique sont les deux sports à domination féminine, les autres, dont le karting, restent le terrain de prédilection des hommes :

 

 

Mais ce fort taux de participation des hommes dans les activités sportives automobiles ne signifie guère que le domaine n’est pas accessible aux femmes, l’astuce réside dans les stratégies marketing utilisées par les entreprises de karting afin de les attirer.

 

 

 

            C – Marketing & consommation de la femme

« La stratégie marketing est un plan d’actions coordonnées mis en œuvre sur le moyen ou long terme par une entreprise pour atteindre ses objectifs commerciaux et marketing.

 

La stratégie marketing est une des composantes de la stratégie d’entreprise. Selon les cas, la stratégie marketing peut s’appréhender au niveau global de l’entreprise ou ne s’appliquer qu’à un produit ou une famille de produits. Il est ainsi possible pour une entreprise à l’activité variée de combiner plusieurs stratégies marketing selon ses domaines d’activité.

La stratégie marketing est élaborée à partir de l’analyse des forces et faiblesses marketing de l’entreprise et d’une étude de son environnement.

La stratégie marketing se décline à travers le plan de marchéage ou mix-marketing. »[6]

 

Mais quels sont les modalités générales de définition des stratégies marketing dans une entreprise ? Et comment les entreprises de nos jours considèrent-elles les spécificités des femmes dans l’élaboration des stratégies marketing ?

 

                                a – Les actions de définition des stratégies marketing par les entreprises

Deux principales actions doivent être réalisées dans le processus de définition des stratégies marketing : l’analyse du marché et la prédéfinition des objectifs en fonction des caractéristiques du marché et des potentialités réelles de l’entreprise. En d’autres termes, la stratégie marketing ainsi mise en place doit donner des réponses concrètes à la question de savoir : « Comment atteindre l’objectif marketing ? »

 

  • Modalités de détermination des objectifs marketing

La définition des stratégies marketing doit être précédée d’une détermination des objectifs recherchés par l’entreprise, afin d’aboutir au développement. Aussi, il est primordial de procéder par le MPO ou le Management par Objectifs[7]. Sachant que l’objectif principal, pour une entreprise de karting est la féminisation de la pratique de ses prestations.

 

En effet, le MPO peut être défini comme le procédé par lequel les managers de l’entreprise, dans l’atteinte des résultats et dans la recherche de la performance, établissent des objectifs aux acteurs de la production/de la performance, et négocient avec eux des conditions de réalisation de ces objectifs. En d’autres termes, le MPO consiste à manager les ressources humaines via l’établissement d’objectifs obligatoires.

 

L’atteinte de ces objectifs sera le garant de la performance de l’entreprise, conformément à l’adage : « Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre ».

 

Les objectifs sont en effet la clé de voute de la réussite d’une organisation, puisque c’est par la définition de ces objectifs que la vision commune sera instaurée, et que les tâches de chaque collaborateur, compte tenu de chaque objectif et sous objectif, seront clairement déterminées.

 

Le déploiement d’un MPO suit la procédure suivante :

 

Faire le point sur le concept de l’objectif

 

Formuler l’objectif

 

Spécifier l’objectif

 

Déterminer les étapes à suivre pour aboutir à l’objectif

 

Mettre en place un cadre de suivi de l’objectif

 

Sachant que l’objectif dont il est question est : le but final à atteindre. Il peut être divisé en deux catégories :

 

-Les objectifs généraux communs : qui sont partagés par tous les salariés sans exception dans l’entreprise. C’est une sorte de vision commune.

 

-Les objectifs spéciaux individuels : qui sont les objectifs de service, départementaux ou même personnels à chaque salarié. Ces objectifs spéciaux ne doivent toutefois être en contradiction avec les objectifs généraux.

 

Et force est de préciser que dans le cadre du déploiement du MPO, les objectifs qui seront déterminés doivent revêtir le caractère de clair et précis, et pour cela, ils doivent inévitablement être :

 

-Pertinents : en accord avec les visions globales de la société, en rapport avec l’environnement dans lequel évolue la société et les salariés, …

 

-Mesurables : ce qui signifie que les objectifs doivent être effectivement réalisables, et que leur réalisation peut être contrôlée.

 

-Datés : les objectifs doivent spécifier leurs échéances de réalisation (annuelles dans la plupart des cas)

 

-Acceptés : ce qui signifie que la mise en place des objectifs a été jugée utile et pertinente pour tous les salariés, qui connaissent ainsi les enjeux de la réalisation de ces objectifs.

 

Une fois que ces objectifs sont déterminés, l’entreprise, toujours dans le cadre de la détermination d’une stratégie marketing, va procéder à une analyse de l’environnement et du marché au sein duquel il intervient. Ceci car, ce sera en fonction des conditions contextuelles que les objectifs seront jugés adaptés, réalisables ou non réalisables.

 

                                b- Les spécificités des femmes à prendre en compte dans les stratégies marketing

En effet, le plan marketing de l’entreprise doit rechercher un idéal : féminiser le karting. Mais telle féminisation ne saurait aboutir sans une considération et prise en compte réelle des spécificités des femmes afin que ces dernières puissent se sentir « concernées ». En d’autres termes, les entreprises de karting doivent prendre connaissance des attentes et des préférences des femmes.

 

Dans ce cadre, les entreprises de karting doit prendre en compte les spécificités féminines suivantes :

 

-Les femmes sont plus sensibles aux choses dynamiques, conceptuelles,

-Les femmes sont capables de percevoir plus que ce qui leur est présentées, elles ont une vision plus globale des produits et des prestations de services,

-Les femmes portent plus d’intérêt sur les marques avant de se focaliser sur les produits ou les prestations afférentes, aussi, il est important d’avoir une image de marque, de leader sur le marché, avant même d’attirer les femmes,

-Les femmes, pour être convaincues, ont besoin d’un sentiment d’appartenance, de reconnaissance vis-à-vis du produit,

-Les femmes sont plus sensibles aux valeurs sociales qu’aux chiffres

-Dans la relation avec les femmes, il faut éviter l’extrémisme

 

Autant d’éléments qu’il convient d’analyser scrupuleusement, avant même de s’engager dans une relation avec les femmes.

 

Force est de constater que, à l’heure actuelle, de plus en plus d’entreprises commencent à s’orienter vers les femmes dans leurs actions marketing, comprenant les enjeux de la consommation féminine. Ce qui accroit d’autant plus la concurrence sur le marché de produits masculins féminisés. Cette concurrence est accentuée par le processus de la globalisation des échanges. La libre concurrence est même en effet le principe fondamental de la globalisation. En effet, c’est un système d’interaction des entreprises au sein duquel ces dernières règlementent elles mêmes la Loi de l’offre et de la demande, sans qu’aucune autorité suprême puisse venir intervenir.

 

Devant ce net accroissement de la concurrence, non seulement les positions des entreprises ont évolué, mais aussi celles des consommateurs.

 

Face à ces nouvelles conditions sur le marché : plus d’offres que de demandes sur le marché, les femmes sont devenues de plus en plus exigeantes, ce qui complique encore plus les actions des entreprises (de karting ou autres), les besoins de ces consommateurs ont évolué et sont même devenus plus pointus.

 

En effet, voyant la multiplicité des offres qui leur sont exposées, les clients sont naturellement devenus de plus en plus exigeants, surtout devant leurs difficultés financières, ils tentent d’effectuer la bonne orientation de leurs choix. Ce qui a rendu d’autant plus difficile les stratégies des entreprises, car ces dernières doivent se plier à ces exigences et effectuer une analyse stratégique des besoins des clients afin de pouvoir exposer des offres correspondant à leurs attentes.

 

 

 

            D – Marketing féminin et la consommation masculine : les différences

Hommes et Femmes, deux individus complémentaires, mais divergents sur de nombreux points, comme le montre le schéma ci-dessous, élaboré par le psychothérapeute français Serge Ginger [8] :

 

Compte tenu de ces différences, les entreprises ne s’adressent pas aux femmes de la même façon qu’aux les hommes, ces deux individus perçoivent différemment les choses et ne réagissent certainement pas de la même façon face à une situation donnée.

 

Aussi, pour s’adresser efficacement aux femmes, les entreprises doivent :

-Effectuer une communication stratégique, spécialement adaptée aux spécificités féminines,

-Les produits doivent être en adéquation avec les attentes et les finesses des femmes : couleur, qualités,

-L’image féminine doit être exploitée dans le cadre de cette communication (montrer des femmes pratiquant le karting par exemple), et cela en privilégiant les témoignages, les forums, …

-Miser sur l’esthétique des choses

 

Aussi, les notions de karting et de stratégies marketing des entreprises ont été comprises et abordées dans cette première partie. La deuxième partie effectuera une analyse pragmatique, sur terrain sur les attentes réelles des femmes dans les stratégies marketing, en complément à ces études théoriques.

 

 

 

II – Analyse pragmatique des procédures de féminisation du karting

 

            A – Recherches empiriques : appréciations du Karting par les femmes

 

                                1 – Buts de la méthode pratique

La réalisation de ce mémoire s’est essentiellement basée sur des constats théoriques, notamment via la réalisation de la revue de littérature dans la partie théorique.

 

Les documents relatifs à la réalisation de cette revue théorique ont pu être obtenus par l’exploitation de deux principales sources théoriques :

 

-Internet

-Bibliothèque

 

La réalisation de cette partie empirique a permis de relever grand nombre d’informations concernant la gestion de la féminisation dans les stratégies marketing des entreprises.

 

Toutefois, par souci de réaliser un mémoire complet, prenant en compte aussi bien les réalités pratiques que théoriques, une étude sur terrain a été réalisée, en vue de relever ce que rencontrent réellement les entreprises dans le domaine du karting dans le cadre de la féminisation du karting, et afin de recueillir les avis des femmes sur la féminisation du karting.

 

Aussi, des contacts directs avec ces populations ont été réalisés, dont les deux principaux objectifs sont de :

 

                                                a- connaitre les appréciations du Karting par les femmes

Par la réalisation de ces entretiens, les points de vue des femmes sur ce sport jugé essentiellement masculin seront recueillis. Comment les femmes perçoivent-elles le karting ? Sous quelles conditions seraient-elles attirées par ce sport ? Autant de pistes qui doivent conduire les entreprises de karting à orienter leurs stratégies marketing vis-à-vis des femmes.

 

                                                b- Recueillir les suggestions de féminisation du karting émises par les femmes et les entreprises de karting

Une stratégie marketing de féminisation ne saurait être efficacement mise en place et en œuvre que par une préalable analyse du marché et de ses conditions. Dans cette optique, la réalisation de l’interview permettra de connaitre quelles sont les idées émanant des premières cibles (les femmes) et des principaux concernés (les entreprises de karting) quant à la procédure de féminisation.

 

Pour ce faire, la méthodologie d’approche pratique adoptée est l’entretien semi-directif.

 

                                2 – Méthodologie d’approche pratique : l’entretien semi-directif

L’entretien semi-directif a été privilégié au cours de cette étude empirique, dans le souci de rechercher des résultats de qualité et authentiques, c’est-à-dire conformes à la liberté d’expression des personnes interviewées et aux besoins du réalisateur du mémoire.

 

Le nombre de question a été limitée à cinq questions au maximum car les questions étaient juste des orientations, des pistes pour les interviewés, ces derniers seront ensuite entièrement libres dans l’expression de leurs idées.

 

De ce fait, la préparation d’un Guide d’entretien était à l’ordre du jour de la préparation de la mission de réalisation de la partie empirique.

 

Les conditions qualitatives et quantitatives de la réalisation de l’interview résident dans la méthodologie de construction même de l’outil.

 

En effet, la limitation même du nombre de question est motivée par une raison stratégique : ne pas provoquer la lassitude de la personne interviewée, et susciter ainsi l’authenticité de ses affirmations.

 

En plus de cela, les personnes interviewées sont des personnes tenant une certaine responsabilité au sein de la société, et directement rattachées à la Direction Marketing, afin de recueillir des données de qualité.

 

                                3 – Populations interviewées

Les deux groupes de populations interviewées sont :

 

                                                a- Population féminine

L’enquête a été réalisée auprès de plusieurs femmes, indépendamment du fait qu’elles s’intéressent ou non au karting.

 

                                                b-Des entreprises de karting

Les personnes interviewées dans ces entreprises sont celles ayant des postes dans la direction marketing, et cela afin de recueillir des données de qualité.

 

Les questionnaires suivants ont été réalisés pour recueillir les points de vue des personnes interviewées sur la question relative à l’intégration des nouvelles technologies dans les stratégies marketing.

 

GUIDE D’ENTRETIEN POUR LA POPULATION FEMININE

MOTS CLES OBJECTIFS ATTENDUS QUESTIONS
Karting –

Marketing féminin

le degré de connaissance du monde du karting par la personne interviewée Avez-vous déjà pratiqué le karting? Êtes-vous intéressée par cette pratique ? Quelles en sont les raisons ?
Karting féminisé- innovation Définition du terme innovation – du karting féminisé Selon vous, la féminisation du karting est-elle une innovation ?
Marketing féminin Stratégies de réussite de la féminisation du karting Si le karting serait féminisé, quelles sont les stratégies marketing de féminisation qui pourraient vous intéresser ?
Karting féminisé – Identification des probabilités de réussite du karting féminisé Si le karting serait féminisé, aurait-il la chance d’attirer plus de femmes à votre avis ?

 

GUIDE D’ENTRETIEN POUR LES ENTREPRISES DE KARTING

 

MOTS CLES OBJECTIFS ATTENDUS QUESTIONS
Karting –

Marketing féminin

le degré de connaissance du monde du karting par la personne interviewée Depuis combien de temps avez-vous exploité cette entreprise et exercé dans le domaine du karting ?
Karting féminisé- innovation Définition du terme innovation – du karting féminisé Selon vous, la féminisation du karting serait-elle une innovation ?
Marketing féminin Stratégies de réussite de la féminisation du karting Quelles sont les stratégies marketing indispensables pour une féminisation réussie?
Karting féminisé – Apports de la féminisation du karting pour l’entreprise Si le karting serait féminisé, quels en seraient les apports pour l’entreprise ?

 

 

 

 

            B – Résultats de l’enquête

 

                                1 – La féminisation du karting : une procédure faisable et recommandée pour les entreprises de karting

 

La crise financière constitue actuellement le motif de blocage du développement de nombreux secteurs d’activité, et d’extinction de certaines entreprises sur le vaste marché de la concurrence. Dans le cadre de la reconquête et fidélisation de la clientèle, toutes les entreprises essaient d’affirmer leur présence, de proposer des produits et services adaptés aux besoins en évolution du marché, principalement en adoptant des systèmes aussi innovants les uns que les autres. La féminisation du karting est une procédure d’innovation pour les entreprises de karting.  Le but étant de dynamiser le secteur, et d’apporter entière satisfaction aux clients qui ne cessent de rechercher cette innovation.

 

En effet, il est mondialement reconnu que l’entreprise est une entité qui vit, et qui effectue forcément des mutations, qui n’est pas stable. L’instabilité, la mutation, l’intégration de nouvelles visions ainsi que la mise en place de nouvelles méthodologies de fonctionnement, font partie de la vie d’une entreprise. Ce qui fait que tous les éléments qui composent cette entreprise, dont essentiellement les cibles dans les prestations effectuées, doivent s’adapter à cette mutation, afin de toujours garder la finalité qui est de fidéliser les anciens clients, en reconquérir les nouveaux, rester compétitive sur le marché.

 

Un marché qui ne cesse actuellement d’évoluer par l’avènement de besoins toujours nouveaux, des clients en quête de gout, de nouveaux cadres, de nouvelles formes de karting. La présence des femmes dans le monde du karting serait donc une innovation, tant pour les hommes que pour les femmes elles mêmes, c’est la raison pour laquelle on peut affirmer que telle féminisation n’est pas seulement une procédure faisable mais aussi recommandée.

 

                                2 – La féminisation du karting : une innovation

 

                                                a-Approche conceptuelle

L’innovation est définie comme : « l’introduction, dans le processus de production et/ou de vente d’un produit, d’un équipement ou d’un procédé nouveau. »[9]. Dans le cadre de la féminisation du karting, le procédé nouveau sera l’implication des femmes dans la pratique du kart.

 

Actuellement, l’innovation est pour toutes les entreprises en général un nouveau moyen de fidélisation des consommateurs et d’attraction d’une nouvelle clientèle. Ceci car, c’est par la mise en œuvre de pratiques innovants que certaines entreprises peuvent se démarquer des autres, sur le marché de la concurrence, et acquérir ainsi un avantage compétitif.

 

L’innovation est le premier signe extérieur qui montre que l’entreprise a procédé à une analyse de l’évolution des besoins de ses consommateurs et de ses clients, ceci car, les innovations correspondent toujours aux nouveaux besoins du marché.

 

On peut ainsi affirmer que l’insertion de ce concept d’innovation dans le processus de fonctionnement d’une entreprise s’affiche comme un levier fondamental de croissance. Et c’est ainsi que pour pouvoir acquérir la place de leader dans le cadre de la compétitivité, l’entreprise doit en effet prioriser l’ensemble de la chaîne de l’innovation, de la recherche pour développer ses produits et ses services.

 

                                                b- Exposé des motivations générales à l’innovation du karting par la féminisation

Les motivations à la mise en œuvre d’une innovation sont nombreuses mais elles peuvent être résumées en trois points principaux :

-La volonté de dynamiser le secteur en apportant une touche de nouveautés aux rituels d’habitude,

-La volonté de satisfaire les clients et consommateurs : fidéliser les clients, et en attirer d’autres,

-La volonté de répondre favorablement au jeu de la concurrence en élargissant les clients et cibles.

 

                                                c- Méthodes et attributs de l’innovation

Il existe deux principales méthodes d’innovation, selon la durée du maintien de l’innovation au sein de l’entreprise:

 

  • Le projet d’innovation ou l’innovation produit : c’est une innovation ponctuelle, qui consiste généralement à innover le concept d’un produit déjà existant afin de pouvoir acquérir un plus haut niveau de compétitivité sur le marché de la concurrence

 

  • L’innovation permanente, encore appelée innovation totale ou encore management de l’innovation est une innovation qui se fait d’une manière permanente. Ceci car, le besoin du marché a changé, l’entreprise souhaite aussi changer définitivement ses produits, ou ses offres de services en rapport avec ces nouveaux besoins du marché.

 

Mais dans l’un ou dans l’autre des deux cas, force est de préciser que toute entreprise a besoin d’une innovation au cours de sa vie, surtout au lendemain de la globalisation, du changement de comportement des consommateurs, celles qui refusent de s’adapter acceptent de disparaitre.

 

Et dans le cadre de la mise en place de cette innovation, cette dernière se traduit toujours par les quatre points suivants :

  • La créativité
  • Le design
  • La qualité
  • La diversification des offres

 

Mais devant telle nécessité d’innovation dans les cibles, quelles seraient les conditions requises pour une féminisation réussie du karting ?

 

                                3 – L’innovation : Premier signe d’adaptation aux nouvelles exigences du marché et intégration aux évolutions mondiales

L’innovation est certainement nécessaire car elle matérialise la volonté de l’entreprise de se soumettre aux nouvelles exigences du marché et de se procéder à une intégration aux évolutions mondiales.

 

C’est en évoluant et en recherchant la perfection que l’Homme découvre de plus en plus de nouvelles valeurs, de nouveaux principes. Et l’adhésion à ces nouveaux principes nécessite parfois l’abandon des méthodes anciennes, des organisations antérieurs, pour passer à une étape jugée plus intéressante, plus évolutive, c’est l’esprit de l’innovation.

 

Aussi, cette volonté d’atteindre la perfection, et de répondre favorablement aux attentes de ses clients, est un des premiers buts parcourus par l’innovation.

 

Mais concrètement, quelles seraient les conditions à remplir pour que l’innovation du karting, par sa féminisation, soit effective ?

 

                                                a- Mise en place de méthodes d’analyse des besoins du marché (des femmes)

Diverses méthodes d’analyse stratégique sont à la disposition des entreprises dans le cadre de l’analyse de l’environnement et du marché. A titre illustratif, la méthode PESTEL, la méthode d’analyse des segments de branche, ainsi que l’analyse des portefeuilles BCG peuvent être réalisées par l’entreprise, et cela afin de détecter les besoins des femmes.

 

-La méthode d’analyse PESTEL

La méthode PESTEL permet de procéder à une analyse macroenvironnementale, à savoir les facteurs politiques, économiques, sociologiques, technologiques, écologiques et légaux. L’analyse de ces différents facteurs permet de déterminer l’organisation stratégique adéquate au système étudié.

 

Aussi, la méthode d’analyse PESTEL est un outil important pour une entreprise afin de connaitre les divers éléments qui composent l’environnement dans lequel il évolue. Ceci car, il peut se dresser au cours de développement d’une entreprise de nouveaux éléments qui puissent affecter son développement et sa recherche de performance, la mise en place de l’analyse par méthode PESTEL permet de savoir les évolutions sur le marché de la concurrence et de permettre ainsi à l’entreprise de garder sa place en dépit des changements de la donne.

 

Les facteurs légaux comprennent : les lois sur les monopoles, le Droit du travail, la législation sur la santé, les normes de sécurité, ou tous autres textes légaux et règlementaires.

 

Les facteurs écologiques comprennent : les législations sur la protection de l’environnement, le retraitement des déchets des usines, les lois sur la modération de la consommation des énergies.

 

Les facteurs politiques comprennent : la stabilité gouvernementale, la politique fiscale, le commerce extérieur et les relations commerciales internationales, la protection sociale des travailleurs

 

Les facteurs économiques comprennent : les cycles économiques, les évolutions des PNB, les taux d’intérêt, la politique monétaire, l’inflation, le chômage, le revenu disponible, le cours de change.

 

Les facteurs socioculturels : la démographie, la distribution des revenus, la mobilité sociale, le changement de mode de vie, l’attitude par rapport aux loisirs et dans le cadre du travail, le consumérisme, le niveau d’éducation.

 

Les facteurs technologiques comprennent : les dépenses publiques R&D, les investissements privés et publics sur la technologie, les nouvelles découvertes et les nouveaux développements, les taux d’obsolescence.

 

Aussi, l’analyse PESTEL permet non seulement d’analyser ces différents facteurs, mais aussi et surtout d’analyser leurs influences sur l’industrie et le développement des activités déjà exercées ou à exercer par l’entreprise.

 

-L’analyse des segments de branche

Les segments de branche correspondent à un marché précis à laquelle intervient l’entreprise. En effet, une entreprise peut être amenée à intervenir dans plusieurs domaines et marchés en même temps, car elle propose par exemple des produits ou services diversifiés. Ces différents domaines d’intervention, en l’occurrence, les marchés correspondant à un même type de besoins seront donc regroupés en un segment de branche, afin d’être soumis à une analyse qui leur est spécifique et adaptée.

 

Par exemple, pour les entreprises de karting, les hommes et les femmes seront classés dans deux branches différentes car les stratégies et les besoins ne seront point les mêmes pour ces deux populations.

 

En effet, le critère de regroupement des éléments dans chaque branche est qu’ils présentent les mêmes caractéristiques, ils ressentent les mêmes besoins et répondraient de la même façon à une stratégie déterminée. Ils seront ainsi regroupés en « segments de branches » afin d’être étudiés ensemble.

 

L’analyse par segment de branche se présente actuellement comme l’outil le plus performant de l’analyse stratégique d’une entreprise. Ceci car cette analyse présente un grand avantage.

 

En effet, la mise en œuvre de cette méthode d’analyse met l’entreprise devant l’obligation de procéder d’une façon systématique à l’analyse des besoins de ses consommateurs ou clients, composants de son marché. C’est en effet un préalable nécessaire à l’analyse par segments de branche. Et il est communément reconnu dans le domaine marketing que la connaissance du comportement des consommateurs et du marché en général est importante afin de pouvoir proposer des offres qui correspondent au mieux à leurs attentes, et de faire face ainsi à la concurrence, devenue de plus en plus rude au lendemain de la globalisation.

 

En effet, de par cette analyse du marché, deux situations peuvent se présenter : soit que le marché est homogène et ne peut être découpé en segments, dans ce cas l’analyse se fera sur l’ensemble du marché, soit que le marché est hétérogène mais regroupe des sections ou branches homogènes qui peuvent être étudiées ensemble, et dans ce cas, il convient de procéder par une analyse par segments de branches.

 

-L’analyse des portefeuilles BCG

Le portefeuille BCG est l’activité stratégique de l’entreprise.

 

Le portefeuille BCG, encore appelé Matrice BCG présente comme objectif principal la détermination des choix et privilèges de gestion d’un portefeuille de produits ou de services.

 

En effet, le système s’explique comme suit : les portefeuilles d’activités dans l’entreprise sont recensés un à un, et seront soumis chacun à une analyse spéciale (analyse de rentabilité, de place stratégique par rapport aux autres activités de l’entreprise), et une fois l’analyse terminée, quelques uns ou un seul de ces portefeuilles recensés sera/seront privilégié(s) du fait de son/leur importance stratégique pour l’entreprise.

 

La manifestation externe de ce privilège ou encore priorité de gestion est essentiellement l’allocation de ressources, en vue de l’amélioration, ou même de l’extension dudit portefeuille.

 

Il convient toutefois de préciser que le champ d’application de l’analyse du portefeuille BCG se limite aux activités de l’entreprise, les activités des concurrents sont exclues de cette analyse, car il s’agit essentiellement de déterminer les compétences internes de l’entreprise en ciblant ses forces et opportunités. L’environnement externe ainsi que l’état de la concurrence sur le marché ne seront pas intégrés dans l’analyse.

 

                                                b- Mise en place d’objectifs, de visions communes dans la réalisation des besoins du marché

Les besoins du marché, une fois analysés, détermineront les cibles nouvelles de l’entreprise, et guideront l’élaboration des nouvelles stratégies marketing de conquête de ces cibles.

 

Mais le déploiement d’un plan marketing débute toujours par la fixation des objectifs et visions communes. Les objectifs sont en effet la clé de voute de la réussite de tout plan marketing, puisque c’est par la définition de ces objectifs que la vision commune sera instaurée, et que les tâches de chaque collaborateur, compte tenu de chaque objectif et sous objectif, seront clairement déterminées, et cela dans le cadre de la féminisation du karting.

 

Force est d’abord de préciser qu’une organisation, en tant que telle, a certainement des objectifs qu’il convient d’atteindre, compte tenu des visions, de l’objet et de la raison d’être de cette organisation. C’est la raison pour laquelle des critères de mesure de l’atteinte des objectifs conviennent également d’être mis en place par les managers responsables.

 

Les divergences des actions et des missions des membres d’une seule équipe ne doivent pas empêcher la mise en place de visions communes pour que chacun puisse, par ses actions, s’identifier au groupe.

 

Pour les principales raisons suivantes, le MPO peut être vu comme un outil d’accompagnement des collaborateurs pour qu’ils soient professionnels et motivés dans leurs interventions :

 

-Il permet une connaissance exacte des objectifs, des visions, et des tâches spécifiques de chaque collaborateur dans la réalisation de ces objectifs et de ces visions,

-Il permet à un collaborateur de se situer par rapport aux objectifs communs et à ses objectifs individuels,

 

-Il permet au collaborateur de situer ses compétences, ses performances et son professionnalisme par rapport à ceux des autres collaborateurs.

 

En gros, la fixation d’objectifs communs va permettre au collaborateur d’agir en conformité avec les objectifs de l’établissement, et d’agir tout en surmontant ses capacités antérieures, et celles des autres collaborateurs.

 

En d’autres termes, la vision commune éveille le dynamisme et la motivation dans l’exercice de la profession.

 

Dans cette optique, Selon Roger Muchielli  « s’identifier au groupe, c’est sentir le considérer comme le sien, les réalisations du groupe comme siennes, ses succès et ses échecs comme siens. L’identification n’est pas soumission, dévalorisation, démission mais au contraire, elle est un moyen de satisfaction, d’acquisition de prestige, et par là valorisante.»

 

Et force est de préciser que telle identification au groupe ne sera possible que par le partage de valeurs communes, via la mise en place d’objectifs aussi communs, où chacun pourra s’identifier et identifier la contribution de chaque collaborateur.

 

L’engagement de l’esprit d’équipe dans le but de la réalisation du but final est automatiquement né et entretenu par le « Management par Objectifs »[10].

 

                                                c- Ressources humaines[11], financières et techniques nécessaires à la féminisation du karting

Les ressources humaines tiennent une place importante dans une entreprise. Selon l’ouvrage « Human Resource Champions »[12], les ressources humaines tiennent quatre fonctions essentielles dans le développement d’une organisation. Premièrement, elles peuvent être le « Business Partner » de l’entreprise, c’est-à-dire son partenaire stratégique dans son développement. Deuxièmement, c’est par les ressources humaines que seront développées les politiques de formation, de développement des compétences de l’entreprise, c’est dans ce cadre que la direction des ressources humaines est un outil de gestion des changements dans l’entreprise. A part ces deux fonctions, les ressources humaines administrent aussi le quotidien et assistent les collaborateurs dans leurs tâches quotidiennes.[13]

 

Les ressources humaines sont les garants de la performance d’un projet en tant qu’Human Business Partner. Comme l’affirme Lyne Jutras et Lise Vaillancourt : « Les organisations qui seront vraiment performantes à l’avenir seront celles qui auront découvert la façon de s’attirer l’engagement des gens et leur capacité à apprendre à tous les niveaux de l’organisation »[14]. En d’autres termes, la réussite de la féminisation du karting dépend en grande partie de la participation effective des ressources humaines à l’élaboration et à l’implémentation des nouvelles stratégies marketing.

 

Et force est de constater que, dans le cadre de la mise en place d’une innovation, il existe plusieurs acteurs, qui doivent tous s’activer vers la réalisation d’un objectif commun, qui est l’aboutissement de l’innovation.

 

Mais afin que cela soit possible, ces différents acteurs doivent être convaincus que l’innovation est utile, et a toutes les chances d’aboutir, ces différents acteurs ne pourraient être convaincus à agir que s’ils comprennent ce qui va réellement changer après cette innovation.

 

Ceci car, même si les politiques de changements sont déjà clairement définies, il subsiste des zones d’incertitude pour les acteurs, qui font qu’ils n’intègrent pas réellement aux nouveaux principes du changement, et c’est la raison d’être de la définition des lignes de conduite et de la mise en place d’une vision partagée. Ce qui doit permettre de minimiser (et pourquoi pas d’effacer) ces incertitudes, de conduire les acteurs à adhérer à l’innovation.

 

Les ressources techniques et financières sont aussi d’une importance capitale pour une entreprise désirant procéder à une féminisation du karting.

 

Aussi, avant l’engagement à une procédure de féminisation du karting, l’entreprise doit effectuer un inventaire des compétences techniques, humaines nécessaires et celles disponibles pour effectuer le nouveau plan marketing. Cette analyse du disponible doit se faire via l’utilisation de l’outil suivant :

 

PROCEDURE DE FEMINISATION DU KARTING
IDENTIFICATION DES COMPETENCES REQUISES
Compétences humaines Compétences techniques Compétences financières
Compétences requises Compétences disponibles Compétences requises Compétences disponibles Compétences requises Compétences disponibles
           
           
           

 

A partir de l’outil ci-dessus, l’entreprise jugera s’il sera ou non capable d’effectuer les procédures de féminisation, de réforme du karting.

 

Il conviendra d’identifier les écarts et chercher des moyens pour les compétences manquantes : effectuer des recrutements de personnels supplémentaires, ou prévoir un plan de formation des personnels, rechercher des fonds supplémentaires.

 

                                4 – Les apports de l’innovation pour les entreprises de karting

Le contexte de développement des entreprises à partir des années 2000 est caractérisé par l’amplification des principaux effets de la globalisation, à savoir la hausse considérable de la concurrence et l’intégration de plein droit au marché mondial.

 

En effet, par la globalisation des échanges, l’intégration au grand marché concurrentiel mondial ne nécessite ni acceptation, ni ratification, mais se fait d’une manière automatique et de plein droit, que l’entreprise ou le Groupe le veuille ou non, il/elle subit automatiquement et sans besoin de consentement préalable, cette intégration sur le grand marché mondial.

 

Un autre effet de la globalisation est aussi la hausse de la concurrence, dans tous les secteurs et domaines d’activités. La libre concurrence est en effet le principe fondamental de la globalisation. La libre concurrence étant un système d’interaction des différents acteurs sur le marché au sein duquel ces derniers règlementent eux-mêmes la Loi de l’offre et de la demande, sans qu’aucune autorité suprême ne puisse intervenir.

 

Devant ces nouvelles conditions contextuelles, une entreprise qui veut garder la place de leader dans son domaine se doit de profiter des effets positifs de cette globalisation des échanges.

 

En effet, la finalité de toute entreprise est la réalisation de bénéfices c’est-à-dire tirer profit de ses activités. De ce fait, l’ensemble des moyens de l’entreprise sont alloués dans le but de créer de la valeur. Cette recherche de profit ou de bénéfices n’est guère une notion nouvelle parce qu’elle correspond à la rente telle qu’elle a été définie par les économistes dès le début du XIXème siècle. Elle est inhérente aux entreprises, celles d’hier comme celles d’aujourd’hui.

 

Par conséquent, contrairement à une association, la vocation première d’une entreprise commerciale est de réaliser des profits, d’atteindre un certain montant de chiffre d’affaires, de réaliser des ventes ou des prestations. Surtout dans le système capitaliste actuel où la réalisation de profits, à des conditions minimales, intègre pleinement les principes de base et de fonctionnement de l’entreprise.

 

Et justement, dans cette optique de recherche de profits et de réalisation de bénéfices, une entreprise peut être amenée à effectuer des organisations ou des réorganisations propres et adaptées, aussi bien aux nouvelles exigences des clients qu’aux besoins de changements dictés par les nouvelles conditions contextuelles d’intervention des entreprises.

 

Le fait de procéder à une innovation dans le système de gestion et de fonctionnement (la féminisation du karting) est aussi une procédure d’adaptation aux nouvelles conditions contextuelles.

 

Mais la question qui se pose est celle de savoir : quelles sont, concrètement, les bienfaits de procéder à une telle innovation ?

 

                                                a- L’innovation garantit l’intégration aux nouvelles donnes mondiales

Avant la mondialisation, chacun des marchés mondiaux étaient indépendants et constituaient leurs propres économies. Mais au lendemain de la mondialisation, chacun des marchés a été automatiquement intégré dans le grand marché mondial, où il existe des normes, des valeurs communes qu’il convient de partager et auxquelles il faut se référer.

 

A chaque fois que ces normes évoluent, chacune des entreprises membres du grand marché mondial est appelée à adapter ses principes internes à ces normes mondiales. Cette raison d’intégration au processus et environnement mondial est aussi une des principales raisons de la mise en place d’innovations par les entreprises.

 

Aussi, ce qui conduit à affirmer que, les évolutions du système de restauration en France suit celles des Etats Unis, des pays Asiatiques, car ils appartiennent tous à un même marché, les réformes dans les uns affectent incontestablement les autres.

 

                                                b – L’innovation : Stratégie marketing de fidélisation des clients

Au lendemain de la globalisation[15] des marchés mondiaux, la question relative à la compétitivité est devenue d’actualité, obligeant toutes les entreprises dans tous les domaines d’activité à revoir leur système global de fonctionnement, afin de pouvoir faire face à la concurrence et afin de répondre aux demandes naissantes de nouveaux cibles.

 

Dans ce sens, l’innovation est une stratégie marketing de fidélisation des clients, notamment pour les entreprises de karting.

 

Devant l’accroissement de la concurrence, chacun cherche par ses innovations à fidéliser leurs clients, afin qu’ils n’aillent pas chez la concurrence, et à attirer ceux des autres, pour une meilleure rentabilité.

 

                                                c- L’innovation : Signe du développement du secteur

Les innovations dans les entreprises, ont existé depuis toujours, si on voit actuellement que de nouvelles formes de karting sont en train d’émerger et que des progrès énormes se développent, il serait erroné de dire que la nécessité de mettre en place de nouveaux systèmes de marketing et de commercialisation et soit une caractéristique de notre seule époque, les innovations sont inhérents aux entreprises. Et pour le secteur du karting, elles signifient que la branche d’activité se développe, vit, et est à l’aise dans le milieu dans lequel elle se développe. « Ne pas faire face au changement, c’est s’exposer inévitablement à disparaître » précise P. Watzlawick (1980)[16].

 

Aussi, les évolutions et les changements de comportements des consommateurs dans la société ont toujours existé à travers le temps de diverses manières, si bien que ces innovations se présentent plutôt comme une nécessité qu’un luxe pour les entreprises.

 

C’est ainsi que, pour une question de nécessité que les entreprises de karting décident d’effectuer naturellement et constamment des innovations. Les contextes environnementaux étant essentiellement en perpétuel mouvement et en continuel progrès, la prévision et la maîtrise des changements devraient permettre aux systèmes de karting de s’y adapter et de se transformer adéquatement.

 

 

 

 

III – Mise en œuvre des procédures de féminisation du karting

 

            A – Les étapes de la mise en œuvre du Projet de féminisation du Karting

La mise en œuvre effective du projet de féminisation du Karting doit suivre un cours bien précis. Dans ce cadre, la maitrise de l’univers des femmes est primordiale, vu que ce sont les premières cibles dans l’implémentation du Projet. La deuxième étape est l’importance de toutes les diverses techniques de séduction des femmes dans le karting. Une fois ces éléments maitrisés, il convient ensuite de procéder à la publicité et mettre en circulation la nouvelle prestation.

 

                                1 – La connaissance de l’univers des femmes et de la consommation féminine: un préalable nécessaire à la féminisation

 

                                                a-L’univers des femmes

L’objet de cette partie est de déterminer quels sont les intérêts de la connaissance et de la maitrise de cet univers dans la procédure de féminisation du karting.

 

En effet, ce système marketing est le système B to Me. Les femmes constituent les plus gros consommateurs de la planète, mais c’est également une catégorie de consommateurs exigeante et mieux informée. Le marketing au féminin nécessite incontestablement un respect fondamental de la femme et de son unicité dans ses choix, ses priorités et sa façon d’être.

 

De plus, les femmes ont de grandes influences sur les consommations des ménages, il est important de savoir les convaincre car elles ont pouvoir d’orienter les consommations des familles.

 

C’est ainsi que les entreprises doivent à la fois effectuer un marketing sportif et un marketing féminin. Les besoins et attentes des femmes doivent être maitrisées, car ils sont contraires à ceux des hommes, avant même de proposer des offres spécialement destinées aux femmes.

 

Dans la réalisation de cette étape, l’outil suivant peut être exploité par l’entreprise :

 

MARKETING TO MAN MARKETING TO WOMAN
Caractéristiques Orientation marketing Caractéristiques Orientation marketing
       
       
       
       

 

                                                b-Comment prendre connaissance des besoins évolutifs des attentes des femmes ? : Analyser les tendances sur le marché

L’analyse des tendances sur le marché doit permettre à une entreprise de karting de voir : comment évoluent les pensées féminines, les besoins des femmes ? Une étape importante car « Les entreprises aujourd’hui ne regardent pas assez ce qui se passe et ce que veulent les consommateurs. Il faut avoir un réel sens de l’observation et de l’ouverture pour capter les tendances. Ca va plus loin que le benchmark traditionnel. Pour flairer ce qui va faire la consommation de demain, les nouveaux usages, les nouvelles habitudes de consommation. »[17]

 

En effet, la tendance fait partie des visions futuristes, et constituent un ensemble d’événements se manifestant sur le marché de l’offre et de la demande, et qui sont susceptibles d’avoir des conséquences (positives ou négatives) sur les stratégies globales d’une entreprise donnée.

 

Le dictionnaire Larousse propose une définition d’une tendance comme étant “une orientation, une direction de l’évolution de quelque chose”. Ainsi, si l’on sen tient à cette définition, l’on peut appliquer le terme de tendance à tous les domaines et tous les sujets: la tendance d’un enfant à grandir, la tendance des étudiants français à s’expatrier à la fin de leurs études, les tendances de modes de cette année etc.

 

Pour Salomé Areias[18], Professeur-chercheur Portugaise sur le sujet des tendances, “Une tendance se définit par un changement de comportement ou de mentalité qui influence un groupe important de personnes”. L’apport de cette définition nous permet de mesurer le caractère “important”, c’est-à-dire adoptée par un grand nombre de personnes, dans la formation d’une tendance.

 

Ces différents événements regorgent des informations, qui peuvent être ensuite exploitées par les entreprises pour redéfinir et revoir ses stratégies. Ces informations peuvent être ensuite de divers types : signal blanc, signal fort ou signal faible.

 

Les informations sont  considérées comme signal blanc lorsqu’elles sont démunies de contenu supposé nous apostropher, c’est le cas le plus fréquent.

 

Les informations sont appelées « signal fort » quand elles nous demandent impérativement d’agir et déclenchent chez nous un réflexe vis-à-vis d’un fait important, soit à titre personnel au cas ou nous sommes riverains du lieu concerné par l’événement ou peut-être nous avons une certaine relation avec l’un de ses protagonistes, soit à titre professionnel quand  notre réflexe est éveillé en tant que secouriste, en tant qu’assureur, en tant que professionnel de BTP par exemple.

 

Les informations sont vues comme « signaux faibles », plus subtil, porteur d’opportunités  car elles jouent les rôles d’indicateur d’une nouvelle tendance à venir, et ce, lorsque le signal est recoupé par d’autres signaux faibles. Ainsi, Philippe  Cahen  utilise notamment  cette expression au pluriel « des signaux faibles ».

 

Ces informations seront ensuite analysées pour déduire l’évolution du comportement des femmes, tout en sachant les différences entre engouement, mode et tendance.

 

La distinction entre le simple engouement (“fad” en anglais), l’effet de mode (“fashion”) et la tendance lourde et durable (“trend”) est notamment une question de durée ou du nombre d’industries affectées dans laquelle le mouvement observé s’inscrit. Seule la tendance sera prise en compte par l’entreprise (exemple : tendance des femmes à fréquenter tel site web : y mettre la publicité sur la féminisation du karting).

 

Le schéma de Salomé Areias ci-dessous montre ainsi la différence de durée dans le temps entre les trois concepts: [19]

 

 

 

Il convient toutefois de préciser que le prospectif stratégique est un processus qui englobe les collectes, le traitement et l’analyse des informations contenues dans les tendances, et qui dirige l’exploitation de ces tendances en vue d’une prise de décision optimale au niveau d’une entreprise. Cette prospective est donc l’outil de décodage par excellence des tendances.

 

Il y a dans toute cette  démarche prospective quatre phases complémentaires écrivent Hugues de Jouvenel et Hélène von Reibnitz, les animateurs de cette formation :

 

  • Celle du diagnostic en dynamique de la situation actuelle, qui s’accompagne d’un défi : celui de s’affranchir des schémas de pensée dominants.
  • Celle de l’exploration des futurs possibles qui exige d’apprendre à penser autrement, en termes de discontinuité et de rupture, voire de « penser l’impensable ».
  • Celle qui vise à se forger une vision des futurs souhaitables et des conditions de leur réalisation.
  • Celle qui consiste à passer de l’avenir comme objet de désir à une stratégie de mise en œuvre, y compris en faisant preuve d’innovation.

 

Concernant les outils de décodage des tendances, on peut résumer comme suit : stimuler l’imagination, réduire les incohérences, créer un langage commun, structurer  la réflexion collective et permettre l’appropriation.

 

L’analyse des tendances influera la prise de décision dans une entreprise, vu que cette prise de décision sur une nouvelle opportunité à prendre n’est pas une étape facile pour les décideurs et les managers. En effet, la question de la prise de décision est une fonction inhérente à l’entreprise, en effet, devant chaque situation, l’entreprise est toujours confrontée à un choix devant grand nombre de possibilités.  Des choix qui ne sont pas souvent faciles à faire, tellement l’enjeu est grand à chaque fois : chaque décision prise sur une question d’innovation déterminera l’avenir de l’entreprise et de tous ses collaborateurs.

 

Il faut ensuite adapter les offres sur les diverses conditions de féminisation selon les tendances sur le marché.

 

Une fois les spécificités des caractéristiques et des attentes des femmes sont maitrisées, il faut ensuite mettre en avant les techniques de séduction des femmes.

 

                                2 – Maitrise techniques de séduction des femmes dans le karting

Ces différentes techniques ont déjà été abordées dans la première partie théorique, mais l’objet de cette sous partie est de déterminer comment les salariés et acteurs dans le projet d’innovation vont-ils maitriser lesdites techniques de séduction ?

 

Pour ce faire, des actions de formation peuvent être mises en place.

 

L’idée et le concept d’accompagnement ont pris une certaine ampleur ces dernières années et envahissent presque tous les domaines professionnels tels que la thérapeutique, le management, ou bien l’éducation.

 

L’accompagnement est de nos jours la forme de formation la plus adéquate pour des professionnels voulant se perfectionner dans un domaine précis.

 

En effet, la formation est nécessaire, et même indispensable, pour la principale raison suivante : la formation est nécessaire pour un perfectionnement des compétences des professionnels dans la maitrise des besoins, puis du plan marketing.

 

En effet, il convient de rappeler que par accompagnement, on doit entendre :

 

« Une fonction qui, dans une équipe pédagogique, consiste à suivre une personne et à cheminer avec lui durant une période plus ou moins brève afin d’échanger à propos de son action, d’y réfléchir ensemble et de l’évaluer”.[20].

 

Aussi, les différentes méthodologies de l’accompagnement dans le cadre de la formation de tous les acteurs du Projet sur la maitrise des besoins des femmes, ainsi que la prise en compte de ces derniers dans les stratégies marketing, sont les suivantes :

 

  • L’information :

 

L’accompagnateur, doit normalement avoir un niveau supérieur par rapport à son accompagné, afin qu’il puisse mener à bien sa mission d’accompagnement.

 

Et c’est ainsi qu’il doit informer l’accompagné des spécificités du marketing féminin et par ainsi des interventions, afin que ce dernier puisse s’améliorer.

 

  • Le conseil

 

L’accompagnateur qui sera chargé de l’accompagnement doit avoir un niveau hiérarchique supérieur à ses accompagnés, ce qui fait qu’il est doté de plus d’expériences et de savoir faire, ce qui le met en position favorable pour donner conseil à accompagner et partager ses expériences, afin que les acteurs du projet puissent maitriser l’élaboration d’un « plan marketing to women ».

 

  • La rectification

 

La rectification constitue la correction des faux pas faits par l’accompagné, et se rapproche de la mission de conseil.

 

  • Le contrôle

 

L’accompagnateur partage ses expériences, émet des suggestions et oriente les actions de l’accompagné.

 

Ce qui signifie qu’il aussi pour mission de contrôler aussi bien l’effectivité de l’application des suggestions par l’accompagné que l’évolution du niveau de l’accompagné. Dans la relation d’accompagnement, les deux protagonistes acceptent de « s’intervaloriser », dans la poursuite d’un objectif commun.

 

Ainsi, dans le processus d’accompagnement, il ne suffit pas d’apporter des analyses et expertises d’une situation donnée, car cela n’apporte à l’accompagné que des savoirs exogènes.

 

L’accompagnement doit aussi favoriser les compétences endogènes des accompagnés en développant leur savoirs dans la familiarisation avec les besoins et les attentes des femmes.

 

Une fois que les acteurs du Projet ont été formés sur la maitrise de l’inclusion des besoins des femmes dans le plan marketing to women, une fois ce plan élaboré, les stratégies marketing peuvent enfin être mises en application et le « produit » sera prêt à être intégré sur le marché de l’offre et de la demande.

 

                                3 – Publicité et mise en circulation de la nouvelle prestation

 

                                                a- Généralités sur la publicité et ses contenus

 

La publicité est définie comme une : «  Technique de communication dont l’objectif est de modifier l’attitude et/ou le comportement des consommateurs à l’égard d’un produit. On dit alors qu’elle cherche à  » attirer  » le consommateur vers le produit. »[21]

 

 

Communication, marketing, publicité et relations publiques sont des concepts différents, mais complémentaires dans la recherche de la recherche de l’efficacité d’une stratégie marketing, comme le montre le tableau suivant [22]:

 

 

                                                b- Les principes à maitriser par les entreprises dans la diffusion des publicités

 

  • Les contenus essentiels dans la réalisation d’une publicité

Le succès d’une publicité dépend en grande partie de trois variables :

 

-L’information et son contenu

-Le stimulus rationnel

-L’intensité.

 

Dans le cadre de la publicité, les informations suivantes doivent être mises à disposition des cibles :

 

-La nature du produit ou de la prestation effectuée par l’entreprise (Karting féminin)

-Le degré de finalisation du produit

-Le type de transaction commerciale (possibilité réservation en ligne par exemple, …)

 

 

 

 

  • La considération des évolutions technologiques dans les stratégies marketing et de publicité

 

L’arrivée du Numérique est une nouvelle condition apparue dans le contexte de développement des entreprises à l’heure actuelle. Le Numérique n’est pas seulement utilisé et exploité, mais il devient même une base de fonctionnement de plus en plus crédible pour grand nombre d’entreprises.

 

L’arrivée et le développement du Numérique bouleversera aussi certainement les stratégies marketing des entreprises dans le sens où le Numérique a fait que la concurrence soit plus rude et plus accentuée sur le vaste marché mondial.

 

Dans le cadre de la conquête et fidélisation de la clientèle, toutes les entreprises voulant garder la place de leader dans leurs domaines essaient d’affirmer leur présence, de proposer des produits adaptés aux besoins en évolution du marché, principalement en adoptant des systèmes aussi innovants et fascinants les uns que les autres.

 

Face à cette arrivée du Numérique, deux hypothèses de travail peuvent être avancées dans le cadre de cette étude.

-La considération des NTIC est un facteur de maintien de la performance pour les entreprises,

 

-Le Web et les NTIC ont des impacts certains sur les stratégies marketing des entreprises.

 

Aussi, les entreprises doivent maitriser ces NTIC dans le cadre de la publicité et toutes formes de relations avec les clients. Ceci car, le numérique est actuellement à portée de main pour la majorité des populations dans le monde, internet est partout et fait désormais partie de la vie quotidienne de plusieurs personnes.

 

Comme les montrent les pourcentages des populations ayant accès à Internet à l’heure actuelle :

 

 

 

L’arrivée du Numérique est actuellement devenue une nouvelle condition apparue dans le contexte de développement de toutes les entreprises voulant garder la place de leaders dans leurs domaines, ceci car, internet est devenu un modèle de documentation et d’information pour grand nombre de personnes[23] :

 

 

 

Le Numérique n’est pas seulement utilisé et exploité, mais il devient même une source de documentation de plus en plus crédible à l’heure actuelle, comme le montre ce baromètre de La Croix :

 

 

 

Aussi, les entreprises de karting doivent, dans le cadre de la relation avec les clients, exploiter les avancées technologiques, qui sont de plus en plus reconnues et de plus en plus crédibles à l’heure actuelle.

 

Par exemple, l’entreprise peut vendre ses prestations en ligne, via l’e-commerce[24].

 

La définition du commerce électronique proposée par l’article 14 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique étant « le commerce électronique est l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou services ». Dans ce sens, les réservations et les paiements peuvent se faire en ligne, c’est une technique qui rapproche beaucoup plus aux clients.

 

Les divers aspects du commerce électronique sont en effet résumés dans le schéma suivant[25] :

 

 

 

Ces aspects se résument aux étapes suivantes :

 

  • « publicité,
  • présentation de catalogue,
  • service d’information interactif,
  • commande en ligne,
  • paiement électronique,
  • distribution,
  • service après-vente»

 

Mais la mise en œuvre effective du Projet de féminisation du karting ne se limite point à la maitrise des techniques, mais se situe également au niveau de l’adoption d’un savoir être qui favorisera le bon déroulement de l’implémentation du projet.

 

 

            B – Savoir faire et savoir être à maitriser par les entreprises de karting dans la féminisation

 

La réussite d’un projet de féminisation du karting ne se limite point au niveau de la maitrise des aspects techniques, mais il est aussi primordial de savoir conduire les acteurs du Projet, et manager efficacement le Projet et l’innovation qu’il contient (qui n’est autre que la féminisation du karting).

 

                                1 – Le « Management de Projet » ou la nécessité d’une capacité à conduire le projet

 

L’approche de la gestion de projet a été créée dans les années 1960 comme une méthode de gestion des entreprises complexes pour répondre à un ensemble d’objectifs spécifiques, dans les limites des ressources, du temps et des atteintes de performance (Cleland, 1964; Gaddis, 1959).

 

Au cours des dernières années, la gestion de projet a connu un essor considérable et a suscité un engouement tant chez les universitaires que chez les praticiens. Plus qu’un « effet de mode » (Ika, 2011), la gestion de projet est  un bon moyen pour trouver des solutions efficientes, efficaces et compétitives dans un environnement complexe, instable et imprévisible.

 

De nos jours, plusieurs organisations professionnelles tels que le Project Management Institute (PMI) et l’International Project Management Association (IPMA) ainsi que maintes revues scientifiques exclusivement consacrées à la gestion de projet, à l’instar du Project Management Journal (PMJ) ou de l’International Journal of Project Management (IJPM), ont vu le jour et sont arrivés à se positionner de manière compétitive dans ce secteur d’activités (Ika, 2011).

 

Ce qui prouve que la question de la conduite d’un Projet est une question d’actualité.

 

Cependant, de nombreux projets échouent et ce malgré l’utilisation de méthodologies de gestion de projet qui ont déjà fait leurs preuves (Chabursky, 2005; Sumner, Bock, et Giamartino, 2006).

 

Néanmoins, le leadership reste une compétence nécessaire pour la réussite des projets (Elton et Roe, 2002; Kerzner, 2006a), la mise en application de ces principes de leadership augmentant la chance de succès des projets entrepris.

 

                                2 – La capacité de leadership du Manager de Projet

 

a- Champ d’application de la capacité de leadership dans le management de projet

 

Matta &Ashkenas (2003), concernant cette gestion de projet, ont observé que, grâce au leadership, les gestionnaires de projet pouvaient faciliter l’apprentissage et la découverte de ce qui est un élément flexible et permettant de fluidifier la décision finale auprès de tous les participants au projet. Shenhar (2004), Turner et Muller (2005) préviennent cependant qu’en raison du grand taux élevé d’échecs par rapport à certains projets, le rôle joué par la direction pourrait être d’une importance moindre pour ce qui est d’atteindre les objectifs initiaux du projet.

 

Un grand nombre de chercheurs et de praticiens pensent que l’échec d’un projet est, en grande partie, le résultat d’un leadership inefficace (Sumner, Bock, et Giamartino, 2006). Zimmerer et Yasin (1998) posent qu’il n’est pas suffisant pour les gestionnaires de projet d’être correctement tenus au courant des tenants et aboutissants de leurs projets ni de maîtriser la méthodologie de la gestion de projet; ils doivent aussi être des leaders compétents, qui savent gérer et motiver une équipe.

 

Thin(1999) a effectué une recherche pour explorer la nature et l’importance du leadership dans les projets techniques. Il fait ainsi valoir qu’il existe un besoin de développer un modèle de leadership intégrant la personnalité distinctive et les caractéristiques professionnelles de techniciens aguerris.

 

Il a testé l’applicabilité du modèle de Bass et d’Avolio de leadership transformationnel dans un environnement de projet des systèmes d’information ainsi que de l’échelle de leadership technique dérivée de la documentation sur le leadership technique.

 

Les résultats ont montré que la combinaison de comportements de leadership transformationnel et de techniques spécialisées augmente l’efficacité du leadership transactionnel menant à la réussite des projets.

 

Dans le domaine de la gestion de projet, les chercheurs recommandent un style sous-jacent et flexible, caractérisé par le catalyseur de l’organisation, la stimulation intellectuelle, le charisme du comportement et des comportements de récompense des contingents pour l’efficacité du leadership amélioré.

 

Les théories de leadership, en général, offrent les cadres conceptuels d’un leadership efficace, mais elles ne sont pas nécessairement capables de permettre de relever les défis particuliers inhérents à l’environnement d’un projet (Thite, 1999).

 

Cette capacité de leadership étant la capacité d’une personne nommée leader à exercer une influence sur un groupe de personnes, elle vise ainsi à faire endosser à chaque membre du groupe un objectif personnel et partage aussi sa vision du même objectif.

 

Concrètement, le manager disposant d’une capacité de leadership doit être capable de motiver et de mobiliser son équipe, en adoptant plusieurs stratégies, et en désignant la vision commune et l’objectif partagé entre tous les membres du groupe dans l’entreprise, le but étant le succès du Projet.

 

Mais la question qui se pose est celle de savoir : qu’appelle-t-on un bon leader ?

 

Selon les affirmations de Ken Adelman : « A leader knows what’s best to do; a manager knows merely how best to do it. », il existe une nette différence entre les trois fonctions d’expert, de manager et de leader.

 

A titre de rappel, ces différences entre le leader, l’expert et le manager sont explicitement transposées dans le tableau suivant [26]:

 

  L’EXPERT LE LEADER LE MANAGER
Son pouvoir Donné par les « autres », il est reconnu en tant que sachant Donné par la hiérarchie, son pouvoir est officiel Donné par les « autres », reconnu – comme leader, a parfois un pouvoir officieux
Ses orientations Est tourné vers le passé et vers le présent ;
Se réfère à ses expériences et ses connaissances acquises préalablement ;
Plutôt technique et en démarche de progrès sur sa technique ;
A la seule vision de son champ d’expertise ;
Appréhende la connaissance
indépendamment de l’environnement ;
Est sur le détail, la précision ;
Privilégie le diagnostic de
l’existant.
Est tourné vers le présent ou vers l’avenir proche ;
Est centré sur le comment faire ou comment parvenir à un objectif ;
Plutôt gestionnaire et stratégique ;
A une vision partielle ;
Appréhende un environnement proche ;
Est plutôt réaliste ;
Privilégie le développement de
l’existant.
Est orienté vers l’avenir ;
Est motivé par le quoi faire et quel objectif ;
Plutôt stratégique et visionnaire ;
A une vision globale ;
Appréhende une population d’ensemble ;
Est forcément positif ;
Privilégie le changement par rapport à l’existant.
Ce qu’il est A peu de charisme ;
Est rationnel dans son domaine de compétences ;
Fait preuve de certitude ;
Assume une responsabilité limitée à son domaine d’expertise
A ou non du charisme ;
Est plutôt rationnel ;
Fait preuve ou non de conviction ;
Se considère comme plus ou moins responsable.
A du charisme ;
Est plutôt intuitif ;
Fait preuve de conviction et de passion ;
Assume pleinement la
responsabilité.
Ce qu’il fait Il fait ;
Agit selon la rationalité propre à son expertise ;
Il donne son avis ;
Agit dans le cadre
Il délègue ;
Agit selon le plan et les buts de l’entreprise ;
Il réalise ;
Optimise le cadre.
Il inspire ;
Agit selon la vision et crée ses propres buts, créateur de sens ;
Il décide ;
Change le cadre et en pose un nouveau .

 

Manager un projet, c’est déjà difficile, mais être un leader, c’est pouvoir surpasser ces missions difficiles du management.

 

Et pour la réalisation de ses principales missions, le leader doit avoir les qualités suivantes :

-Le dynamisme

-L’intelligence

-L’honnêteté et l’intégrité

-Les compétences professionnelles

-Les capacités communicationnelles.

 

b- La capacité de leadership du Manager est-elle une condition de réussite du projet ?

 

Morrison et Brown (2004) ont soutenu que «… la gestion d’un projet réussi ne conduit pas nécessairement à la réussite du projet et, inversement, la gestion d’un projet faible n’empêchera pas nécessairement un bon projet de devenir une entreprise commerciale ou opérationnelle à succès » (p. 75).

 

Turner et Müller (2005) affirment qu’en fonction de la complexité de la structure du projet, « il est concevable que le style de leadership et la compétence du chef de projet n’aient aucun impact sur la réussite du projet».

 

De même, Turner et Müller soutiennent que dépendamment de la nature du projet, le rôle du chef d’équipe peut avoir plus ou moins d’influence sur la performance de celle-ci. Sachant que la performance de l’équipe sera à son tour garant du succès d’un projet.

 

C’est ainsi que, dans la conduite du projet de féminisation du karting, le chef de projet doit être capable de choisir le bon style de leadership qui convient le plus :

 

-Aux caractéristiques des membres de l’équipe,

-Aux compétences de chaque composant de l’équipe,

-Au type de projet dont il se charge.

 

c- Par la capacité de leadership, les acteurs du Projet de féminisation du Karting soutiendront le projet

 

Dans le système d’organisation actuel, un personnel motivé et qui atteint son plus haut niveau de performance est toujours à la base de la réussite d’une organisation et ainsi du développement d’un Projet de l’entreprise.

 

Le chef de projet, en tant que leader, doit savoir favoriser la motivation du personnel, afin que ce dernier puisse déployer sa pleine compétence dans l’atteinte des objectifs de succès du Projet, afin que les personnes responsables puissent déployer les moyens nécessaires pour susciter cette motivation.

 

Dans le cadre de cette motivation des acteurs au Projet, les habiletés attendues du chef de projet se résument schématiquement comme suit :

 

 

Les compétences managériales

 

Les cadres de premier                           les cadres                                               les cadres

Niveau                                    intermédiaires                                         supérieurs

 

 

 

Compétences conceptuelles : capacités d’analyser

les problèmes et d’arriver aux solutions

 

 

 

Compétences humaines :

Capacités de collaborer

efficacement aves autrui.

 

 

 

compétences techniques :

capacités de mettre en application

une compétence et d’exécuter avec

compétence des taches particulières.

 

Source: ROBERT.L. (Katz)« Skills of an effective administration », Harvard business review, vol. 52, September- October, 1974, p 94.

 

 

 

                                2 – La nécessité d’un Management de l’innovation et du changement

 

David Teece donne une définition plus précise du terme innovation en précisant que : « L’innovation consiste en la commercialisation réussie d’une nouveauté ».

 

Aussi, l’innovation est le fait pour une entreprise de mettre à l’épreuve un nouveau système organisationnel ou un nouveau produit, dans le but d’affirmer sa présence sur le marché concurrentiel et de mieux maîtriser les besoins évolutifs de ce marché.

 

Actuellement, l’innovation est pour toutes les entreprises en général un nouveau moyen de fidélisation des consommateurs et d’attraction d’une nouvelle clientèle. Ceci car, c’est par la mise en œuvre de pratiques innovants que certaines entreprises peuvent se démarquer des autres, sur le marché de la concurrence, et acquérir ainsi un avantage compétitif.

 

Cette féminisation du karting va constituer un changement au sein de l’entreprise de karting, les acteurs déjà familiers avec les hommes, vont rencontrer un nouveau type de clientèle : les femmes. Ce système va engendrer des changements organisationnels au sein de l’entreprise. Les changements dans les entreprises ont existé depuis toujours, si on voit actuellement que les entreprises s’éclatent, que des nouvelles formes énergétiques émergent et que des progrès énormes en électronique se développent, il serait erroné de dire que la nécessité de changer soit une caractéristique de notre seule époque, les changements sont inhérents aux entreprises.

 

En effet, en période de changement, les leaders peuvent faire face à différents types de réactions, ils doivent ainsi savoir gérer de manière stratégique tous ces comportements :

 

-La proactivité : c’est le signe positif de l’acceptation du changement. Les acteurs proactifs peuvent entrainer leurs membres à accepter le changement, ils se placent en tant que leaders car convaincus de la nécessité et des réalités futures du changement.

 

-La passivité : la passivité est le signe d’hésitation, d’incertitude face à un projet de changement. En effet, les acteurs passifs comprennent peut être la nécessité de changer, et reconnaissent qu’il faut changer, mais ils ne sont pas certains que le projet de changement qui leur a été présenté est le bon chemin à emprunter pour parvenir au but désiré. Dans la gestion de cette humeur, le leader doit savoir avancer les arguments nécessaires, avec des preuves probantes et des avancées positives à l’appui, pour que la passivité disparaisse.

 

-L’opposition : ce dernier comportement est le signe négatif donné à l’encontre d’un projet de changement. En effet, les opposants sont ceux qui ne cessent d’avancer des arguments contre à chaque projet, car ils ne sont pas convaincus des effets attendus du changement, ou tout simplement parce qu’ils jugent le changement inopportun, inutile, pour le bien être de la société ou des collaborateurs.

 

Sachant que si les ressources humaines n’adhèrent pas au changement, les raisons peuvent être aussi bien individuelles que collectives, comme les montrent les deux schémas suivants :

 

 

Aussi, face à cela :

-Ces ressources humaines ont besoin d’être rassurées que compte tenu de leurs compétences et expériences actuelles, elles peuvent positivement faire face à la nouvelle situation.

-Ces ressources humaines auront besoin d’appui, via des formations ou des séminaires, afin qu’elles disposent des bagages nécessaires à la nouvelle situation de changement.

 

Les managers du changement doivent aussi déployer des systèmes de communication stratégique pour une adhésion des acteurs aux visions recherchées par le changement. La communication est le moyen de transmission des informations depuis les leaders du changement à tous les personnels impliqués par le changement. Certes, la communication est utile et permet de voir les détails du changement, ainsi que les avancées relatives à son application effective, mais en plus de cela, la communication en temps de changement doit être beaucoup plus stratégique.

 

Qu’est-ce-qu’une communication stratégique ?

 

– construite pour déclencher l’action

Ce qui signifie que la communication doit avoir un objectif, mais ne pas se limiter à la seule fonction d’information. Elle doit véhiculer une idée et susciter la motivation, la volonté d’action chez les personnes communiquées. C’est ainsi que les stratégies de communication doivent être bien étudiées pour atteindre les communiqués et les convaincre, non seulement à accepter le changement, mais à agir en conformité aux exigences de changement.

 

-Accessible à des acteurs de niveaux différents

Notons que dans le cadre de mise en œuvre des changements, plusieurs personnes et acteurs sont impliqués, tout le personnel. Alors que compte  tenu de la hiérarchie dans une entreprise, les personnels ont des niveaux différents, et donc aussi plusieurs niveaux de perception de l’information. Et c’est justement dans ce cas qu’il faut que les leaders du changement établissent des moyens de communication stratégiques, c’est-à-dire accessibles à tous les niveaux.

 

– facilement compréhensible

En effet, les personnels sont déjà pleins d’incertitude face au changement, ce qui signifie que leur cerveau présentera naturellement une certaine paresse dans la récolte et la compréhension des informations véhiculées, vu qu’ils ne sont déjà pas enthousiastes à quitter leur situation actuelle pour aller vers « l’inconnu ».

 

Aussi, pour susciter la compréhension puis la motivation, les informations véhiculées doivent être facilement détectables, compréhensibles à tous les niveaux intellectuels dans une entreprise.

 

Quel doit être le contenu d’une communication stratégique ?

 

-Les grandes lignes du projet : la communication doit retracer les grandes lignes du projet, depuis le point de départ jusqu’au point d’arrivée. La vision doit aussi être clairement déterminée dès le départ, afin qu’elle soit ancrée dans l’esprit de chacun. En effet, la première étape de l’orientation du changement est la construction d’une vision partagée, ensuite, peu importe le chemin emprunté, il faut juste qu’il parvienne à la vision commune.

 

-Les actions à entreprendre : Les grandes lignes ainsi que la vision à atteindre déterminées, les actions à entreprendre et les moyens à mettre en œuvre pour réaliser la vision doivent être contenues dans les informations communiquées. Entre autres, le pourquoi, le comment, le processus de mise en œuvre des diverses actions, les signes de reconnaissance.

 

-Les comportements à adopter par tous les collaborateurs dans le cadre de la mise en place et de la mise en œuvre effective du projet de féminisation du karting.

 

 

CONCLUSION

L’état de santé général d’une conjoncture économique dépend en grande partie de la bonne santé financière de toutes les entreprises qui composent cette économie, via les projets qu’elles réalisent.

 

En effet, les bénéfices générés par ces entreprises, micro sociétés qui font tourner le capital dans le pays, alimentent la situation financière générale de tout le pays. Et c’est justement à cause de cette place importante qu’elles tiennent dans l’économie que grand nombre d’obligations sont assignées aux entreprises, car ces dernières doivent être prudentes dans leurs gestions afin de ne pas troubler l’ordre économique.

 

Lorsque l’environnement décide d’opter pour la mutation, l’entreprise qui n’a pas la volonté de s’adapter aux réformes utiles aussi bien en termes d’attitudes que de comportements, accepte de prendre en charge les risques d’inadaptation à son contexte, c’est-à-dire, qu’elle risque d’être en déphasage avec le monde actuel caractérisé, entre autres, par le développement de la concurrence qui tend à condamner inévitablement les entreprises les moins adaptées. « Ne pas faire face au changement, c’est s’exposer inévitablement à disparaître » précise P. Watzlawick (1980)[27].

 

C’est ainsi que, pour une question de nécessité, l’entreprise effectue naturellement et constamment des changements. Les contextes environnementaux étant essentiellement en perpétuel mouvement et en continuel progrès, la prévision et la maîtrise des changements devraient permettre à l’entreprise de s’y adapter et de se transformer adéquatement. Et force est de préciser que, en impliquant des modifications au niveau organisationnel, au niveau de la planification des travaux, la décision d’engagement d’une entreprise de karting à une démarche de féminisation constitue certainement un changement.

 

Et il est principalement reconnu que la gestion des ressources humaines, pièce maîtresse de la composition d’une entreprise, est un élément à ne pas négliger dans le cadre de mise en œuvre de cette stratégie. En tout état de cause, l’adaptation des ressources humaines aux visions toujours innovantes des entreprises est généralement un processus difficile, long et incertain : la réussite n’est pas toujours au bout du chemin, et le chemin ne mène pas nécessairement là où on l’avait prévu. Ce qui fait que le manager leader de l’innovation doit être doté de toutes les capacités nécessaires pour anticiper et gérer des comportements parfois inattendus, au niveau des salariés, et surtout au niveau des concurrents.

 

En effet, le changement stratégique (tout au moins, lorsqu’il est profond) se révèle profondément déstabilisant : il remet en cause des routines bien établies, il met au rebut des compétences éprouvées, il rompt l’équilibre social entre les différents membres de l’organisation, il modifie l’inscription de la firme sur son marché et, par exemple, altère la nature des relations avec les clients, il engendre des dépenses importantes qui peuvent déséquilibrer la structure financière de l’entreprise…

 

Autrement dit, la firme quitte la terre ferme de modes de fonctionnement bien huilés pour les turbulences de la pleine mer de l’adaptation où règne l’incertitude sur les conduites à tenir, la pertinence des options retenues et où la capacité d’apprentissage de l’organisation est mise à rude épreuve.

 

Autant de risques qui peuvent encourager l’entreprise à rester au statu quo, mais pour ceux qui osent avancer, il est clair qu’une entreprise qui change ne doit pas perdre sa performance. Ce maintient de la performance est la raison d’être de toute cette étude.

 

Les entreprises sont encouragées à avancer, mais avec prudence et stratégie.

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

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Capter les tendances, Observer le présent, anticiper l’avenir, Dominique Cuvillier, Dunod, 2012

 

Management et intelligences multiples, Bruno Hourst, Denis Plan, Dunod, 2008

 

Le manager intuitif, Vers l’entreprise collaborative, Meryem Le Saget, Dunod, 2013

 

[1] Alpha Auto, Paris, Grange Batelière,t. 7, 1976, p. 2026

[2] Source : http://www.dinergie.com/business-plan-karting/

 

[3] Evolution du chiffre d’affaire :

CHIFFRES CLÉS http://www.actionkarting.fr/La-societe-Company/p/3/106/0/

Création : 2001

CA HT 2011 : 2,7 M€

700 m2 d’exposition

+ de 60 revendeurs en France

17’000 appels client par an

300’000 visiteurs/an sur le web

330 jours d’ouverture par an

[4] Source : http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=13261

 

[5] Source : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=16699

 

[6] Source : http://www.definitions-marketing.com/Definition-Strategie-marketing

 

[7] Le MPO a été initié par un consultant américain, Peter Drucker[7], en 1954, dans son ouvrage The Practice of Management. Il a initialement été mis en place dans le but de rallier les intérêts divergents des salariés d’une entreprise en une vision commune et objectif commun, et cela dans le cadre de la recherche de la performance.

 

[8] Source : http://www.prodimarques.com/documents/gratuit/79/savoir-s-adresser-aux-femmes.php

 

[9] Dictionnaire La Rousse.

[10] Le MPO peut être défini comme le procédé par lequel les managers de l’entreprise, dans l’atteinte des résultats et dans la recherche de la performance, établissent des objectifs aux acteurs de la production/de la performance, et négocient avec eux des conditions de réalisation de ces objectifs. En d’autres termes, le MPO consiste à manager les ressources humaines via l’établissement d’objectifs obligatoires. L’atteinte de ces objectifs est le garant de la performance de l’entreprise, conformément à l’adage : « Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre ».  Le MPO a été initié par un consultant américain, Peter Drucker[10], en 1954, dans son ouvrage The Practice of Management. Il a initialement été mis en place dans le but de rallier les intérêts divergents des salariés d’une entreprise en une vision commune et objectif commun, et cela dans le cadre de la recherche de la performance.

 

[11] La reconsidération des politiques des ressources humaines est un sujet à remettre sur le tapis après que leur place dans le processus de production ait été dévalorisée par l’avènement de plusieurs concepts économiques, notamment le capitalisme, la création de valeurs, la globalisation et la mondialisation. Le capitalisme a inséré l’idée de la production à moindre cout dans le système de production, ce qui est un grand premier signe de dévalorisation de la contribution des personnels à la production, qui méconnaît la considération de la performance de ces personnels, leur évaluation et la motivation de ces sujets. La création de valeurs est un nouveau concept qui tend à la recherche de bénéfices de production, et qui récompense le développement de l’entreprise par l’attribution de « valeurs » ou d’avantages uniquement aux actionnaires, en méconnaissant les employés. Enfin, la globalisation suppose la création d’un marché unique au niveau mondial, où tout le système mondial va fonctionner selon un principe unique. Cette globalisation a favorisé l’implantation de plusieurs firmes multinationales dans les pays en voie de développement où le cout de la main d’œuvre est le moins cher au monde, ce qui est considéré comme une « exploitation » des personnels pour parvenir à une grande capacité productive au niveau international. Ainsi, le préalable traitement de la place des ressources humaines dans le cadre de la gestion de projet est adapté au contexte économique et social actuel, qui revendique de plus en plus la considération des personnels dans le long processus de production et de gestion de projet, les deux principales activités d’une entreprise.

[12] Dave Ulrich »Human Resource Champions. The Next Agenda for Adding Value and Delivering Results » 1999

[13] Source: Dave Ulrich »Human Resource Champions. The Next Agenda for Adding Value and Delivering Results » 1999

[14] Lyne Jutras et Lise Vaillancourt, Senge 1990

 

[15] Dans le langage économique, ce processus de globalisation se traduit par l’internationalisation de tous les échanges ainsi que les transactions y afférentes. Elle est ainsi en corrélation étroite avec la libéralisation des échanges, emportant une intégration économique, c’est-à-dire une sorte d’adhésion aux normes d’échanges mondiaux. Globalisation signifie ascension de nouvelles normes de fonctionnement des entreprises, intégration économique au processus général et nouveau de fonctionnement du marché, accroissement de la croissance et ouverture du marché au niveau mondial.

 

[16] P. Watzlawick « Le Langage du Changement » Le seuil, Paris, 1980, cité par Pemartin op. cit. p 12

 

[17] Source : Capter les tendances, Dominique Cuvillier

 

[18] http://salomeareias.com/what-is-a-trend/

[19] http://salomeareias.com/what-is-a-trend/

[20] Dictionnaire de la Formation et du Développement Personnel (1996, éd. ESF)

[21] Source : http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/Publicite-6204.htm

 

[22] Source : http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fveilletourisme.s3.amazonaws.com%2F2010%2F01%2FCapture-d%2525E2%252580%252599%2525C3%2525A9cran-2010-01-20-%2525C3%2525A0-14.15.58.png&imgrefurl=http%3A%2F%2Fveilletourisme.ca%2F2010%2F01%2F20%2Fcommunication-101-le-marketing-la-publicite-et-les-relations-publiques%2F&h=454&w=886&tbnid=fs1LAAJ6ayVdkM%3A&zoom=1&docid=LA4Z_Cifk72P0M&ei=g_x1U8XQCemb0QWCuoDABg&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=478&page=4&start=55&ndsp=24&ved=0CKoCEK0DMEQ

 

[23] Source : La Crois.com

[24] Concernant l’évolution du marché de e-commerce, une étude réalisée par Xerfi-Precepta, étudie dans le détail le potentiel du e-commerce à l’horizon 2015. En effet, cette étude a montré que les ventes sur mobile représenteront 7,% du e-commerce en 2015, soit un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en valeur et une proportion de 0,4 % de la consommation des ménages.

[25] http://www.awt.be/web/ebu/index.aspx?page=ebu,fr,fic,080,002

 

[26] Source : Catherine Lainé, Emmanuel Portanery, Etienne Roy, Révélez vos talents de leader, ESF, Paris, 2007

[27] P. Watzlawick « Le Langage du Changement » Le seuil, Paris, 1980, cité par Pemartin op. cit. p 12

 

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