Mémoire portant sur la Holding.
Sujet du mémoire : Holding : quelle expatriation ?
Description du mémoire : Minimiser la phase descriptive (qu’est ce qu’une holding? => 3 pages maximum) et répondre essentiellement à la question en donnant des exemples.
Problématique : La holding reflète la puissance des grands groupes industriels et commerciaux. Il s’agit dans ce dossier de voir les causes qui fondent l’instauration d’une Holding. Existe-t-il des stratégies particulières qui distiguent les distiguent ? Et quels avantages peuvent en tirer les responsables ?
Plan détaillé
Introduction
Partie 1 : le contexte d’étude : la holding
Chapitre 1 : le concept de la holding
Section1 : l’historique et la définition
Section2 : les modes d’intervention de la holding
Chapitre 2 : La holding et la fiscalité
Section1 : Les types de Holding
Section 2 ; La holding face à la fiscalité
Partie 2 Les expatriations à travers les grands holdings
Chapitre 1 la vie de quelques holding
Section1 le cas de Mitsubishi
Section 2 : le cas de Vivendi
Section 3 le cas de Michelin
Chapitre 2 quoi délocaliser et quoi centraliser
Section1 Centralisation de la production et de la distribution
Section 2 Centralisation du pouvoir et de la stratégie du groupe
Conclusion
Introduction
La vie d’une entreprise passe par plusieurs étapes. En cet ère d la mondialisation, il devient plus courant de parler d’un dépassement de frontières dans les activités économiques d’une entité donnée. Et le stade d’internationalisation perd la notion de nouveauté. Travailler à l’étranger, vendre à l’étranger, spéculer dans un pays lointain, sont des actions courantes de la vie quotidienne d’une entreprise. La holding fait partie de ces unités économiques mais leur origine ne date pas d’hier. En effet, c’est depuis plus d’un siècle qu’elles ont compris les notions d’acquisition, de fusion, d’absorption de concentration horizontale et verticale ainsi que la notion de stratégie globale et des décisions tactiques. Des grands chercheurs comme Charles –Albert Michelet ont approfondi le phénomène et le fonctionnement des firmes multinationales. Leurs besoins se résume en quelques point comme l’accès aux produits de base de façon directe, le besoin de contourner aux problème douaniers, , l’extension des débouchés, recherche d’avantages concurrentiels la réduction de coût par la faiblesse de charges en personnel.
L’implantation des filiales dans les pays en développement s’associe à un transfert de mode de consommation et de cultures en créant des besoins nouveaux, par le biais de « tentacules de la domination capitaliste ».Le phénomène se décrit comme « une dénationalisation des économies de la périphérie ».
Mohammed Bedjaoui qualifie la puissance de ces holding d’être en mesure de contrôler et même « renverser un régime qui leur est défavorable ».Tel est le cas du Chilien 1973. Le régime de Salvador Allende chute,avec la participation signifiante de l’International Téléphone and Telegraph. Bertrand Badie évoque la diminution de l’autonomie de l’état dans le domaine économique et social de la nation , concrètement à la résorption du chômage ou de la protection sociale
Partie 1 : Le contexte d’études : la holding
Cette partie se concentre sur les concepts qui aident à comprendre la puissance de ces grandes organisations internationales
Chapitre 1 Le concept de la holding
Définir une société holding consiste à connaître et comprendre l’activité qu’elle exerce
Section1 : l’historique et la définition
La holding reflète l’image d’une entreprise financière qui choisit de prendre des participations d’ordre financier auprès d’autres entreprises. La holding participe majoritairement au capital desdites entreprises ce qui lui attribue une position et une main mise désignées communément majoritaires dans des entreprises. Les sociétés auxquelles la holding s’accapare de la grande partie du capital deviennent minoritaires et n’ont aucun pouvoir décisionnel dans la gestion de leur établissement. Il ne s’agit pas des sociétés de portefeuilles dont les activités sont limitées à un nombre insignifiant de titres minoritaires sans pouvoir , ni des sociétés de participation qui se suffisent à une infime part financier dans les autres.
La société holding, appelé aussi société consolidante prend la forme d’une société mère. Elle détient majoritairement le capital d’une multitude de sociétés nationales et internationales concentrées horizontalement et verticalement à causes des intérêts communs et interdépendants au sein du groupe.
La holding favorise alors au détenteur majoritaire soit une personne soit un groupe de personnes de maintenir sous leur contrôle les sociétés dites « filles ». Ces filles sont en général des multinationales , rentables et en phase productive mais des fois la holding intervient en lancement et créations d’entreprises la force d’une holding réside dans la possession d’holding par d’autres holdings. Il faut , en effet être en possession de 50% du capital plus une action pour être en position de majoritaire. Le mécanisme du capital réduit en Holding repose sur des effets multiplicateurs en chaîne ; Par exemple une personne A possède les 50% du capital d’une Holding. Si cette Holding détient 50% du capital d’une société X , en fait la personne A n’a en réalité que le quart du pouvoir dans X. Toutefois le PDG du holding tient la place de PDG de toutes les filiales du Holding.
Les activités de la Holding
La holding s’intéresse aux grandes entreprises multinationales rentables. Suite au pouvoir qu’elle acquiert en détenant la majorité du capital des entreprises concernées, son activité principale consiste à gérer et à contrôler à distance plusieurs entreprises à la fois.
Sa forme juridique lui procure le pouvoir de s’imposer à toutes les sociétés qu’elle contrôle.
La holding conquière presque tous les secteurs économiques et commerciaux grâce à sa puissance.
Les caractéristiques des sociétés Holding
La holding conçoit les activités économiques de production, de distribution et de consommation dans une approche de causalités, de dépendance et d’interférence. Elle introduit dans un même espace la distribution comme étant la suite logique de la production. Cette intégration facilite le contrôle en amont de la distribution et vice versa, le contrôle en aval de la production. Ce processus de dépendance e d’interférence issue d’un principe de cause à effet se définit comme une concentration verticale des secteurs économiques. Pour maîtriser les matières et produits intermédiaires qui concourent à la production des produits finis, la holding applique la même formule de concentration, cette fois dite horizontale.
La constitution historique du holding
La naissance des concentrations horizontales et verticales date des années 1890 à 1900 . A cette époque, des vagues concentrations apparaissent et se multiplient donnant l’émergence de sociétés de plus en plus grandes et de plus en plus difficiles à gérer. La holding agglomère ainsi un ensemble d’entreprises ayant des activités différentes et variées, issues de tous les secteurs et exerçant sous le contrôle d’une seule et unique entité. Leur implantation géographique ne se limite pas au niveau national, mais dépasse les frontières de la Holding.
Section2 : les modes d’intervention de la holding
Toutefois, ces entreprises attachées sous le pouvoir de la holding maintiennent leur statut juridique au sein du pays dans lequel elles s’ implantent originellement. Il en est pareil pour leur approche des marchés jusqu’à preuve du contraire . Mais leur autonomie de gestion financière et stratégique se dissout pour s’incruster dans celle de la holding vers les objectifs de celle-ci.
Plusieurs schémas peuvent se dessiner pour structurer le management de l’ensemble de ces entreprises. La définition de la stratégie de la holding combine les moyens mis en œuvre à l’échelle de chaque unité faisant partie de l’ensemble. Elle se décline ensuite en stratégie partielle au niveau régionale et individuelle au niveau de l’entreprise. Ce qui implique la mise en ordre d’objectifs à atteindre à travers ces mêmes structures. La holding se présente ainsi comme une entreprise multinationale, géante à l’échelle de la planète .
L’origine de la concentration
Vers la fin du XIX ème siècle les phénomènes de fusion frappa l’industrie des Amériques. Ce fut aux années 1895 à 1904 que le summum se manifesta avec la formation de 157 groupes intégrant 1800 entreprises, en concentration horizontale. Ces fusions trouvèrent leurs explications dans les problèmes des prix.
Pour le chemin de fer en particulier, les raisons de la concentration furent la baisse des prix résultant de la concurrence en construction de lignes ferroviaires. Les industriels se consultèrent pour y faire face et trouvèrent des seuils d’entente en pratiquant des participations croisées aboutissant à des structures concentrées en holding.
La gestion du holding
La gestion d’une holding s’appuie sur la mise en place d’un centre de décision à titre principal et faisant référence à un siège social. En 1999, Les entreprises multinationales membres s’implantent à travers la planète. Mais les sièges se concentrent à 90% au Japon, Europe, Etats-Unis.
Le phénomène de fusion dans le cadre d’une acquisition ne cesse de s’intensifier et finit par donner naissance aux firmes multinationales modernes. Ces mouvements de concentration horizontale et d’intégration verticale résulte du développement technologique, de la valeur associée au capital par rapport au processus de production et de la valeur même du produit. Le développement organisationnel a permis de mettre au point des formes structurelles en U( associé à la division fonctionnelle) et en M ( structure décentralisée ou multidivisionnaire) pour apporter un nouveau souffle dans l’activité de gestions des grandes firmes.
Toutefois les structures trop roides en U s’accouplent mal avec les activités disparates géographiquement et diversifiées selon les concentrations. La structure multidivisionnaire en M semble plus flexible. Et elle est adoptée pour permettre une relative autonomie régionale. Dans cette optique, la direction générale et le staff du siège s’affairent à la suivie d’une politique générale ainsi qu’à la gestion des ressources financières et les autres moyens en octroyant la gestion quotidienne sous la responsabilité des cadres de l’entreprise concernée.
Chandler apprécie cette formule d’organisation au début du XX ème siècle comme « véritablement moderne ».
Chapitre 2 La holding et la fiscalité
Ce chapitre analyse le type de holding et les avantages fiscaux qu’ils jouissent
Section1 : Les types de Holding
L’implantation des filiales dans les pays en développement s’associe à un transfert de mode de consommation et de cultures en créant des besoins nouveaux, par le biais de « tentacules de la domination capitaliste ».Le phénomène se décrit comme « une dénationalisation des économies de la périphérie ».
Mohammed Bedjaoui qualifie la puissance de ces holding d’être en mesure de contrôler et même « renverser un régime qui leur est défavorable ».Tel est le cas du Chilien 1973. Le régime de Salvador Allende chute,avec la participation signifiante de l’International Téléphone and Telegraph. Bertrand Badie évoque la diminution de l’autonomie de l’état dans le domaine économique et social de la nation , concrètement à la résorption du chômage ou de la protection sociale
La holding est pure quand elle reste société mère sans autres activités de production de services ou industrielles ou commerciales. La Holding est désignée mixte quand la société mère exerce une activité propre. Les holdings peuvent être catégorisées suivant des secteurs.
– holdings bancaires :
Elles opèrent dans le secteur bancaire en prenant des participations dans leur capital
-holdings financières :
Celles-ci s’intéressent aux sociétés de capitaux et aux organismes d’investissements.
-holdings orientées vers et les nouvelles technologies et la communication
Ces holdings gèrent financièrement des recherches et de developpement technologiques. En outre, elles financent les filiale producteurs et revendeurs de téléphonie, internet et autres activités connexes
-holdings conduites sur le transport routier ferroviaire ou aérien
Elles couvrent le secteur transport en intervenant dans l’axe routier ferroviaire et aérien à la fois
-les holdings non spécialisées, à vocation financière.
Elles se focalisent dans le secteur financier
Section 2 ; La holding face à la fiscalité
La plupart des pays européens offrent des avantages fiscaux aux holding grâce à la « convention fiscale d’imposition mère fille ». L’exonération de retenus d’impôt fait partie desdits avantages en cas d’ accroissement de dividende en provenance des filiales. Il en est de même pour les plus value résultant des cessions des participations et ceci en vertu de la non double imposition entre les pays d’Europe Certains pays comme le Luxembourg et la Suisse accordent encore plus d’avantages aux holding en matière de fiscalité.
Les avantages fiscaux certains pays accordent des exonérations fiscales comme le cas des entreprises franches. De même,le mécanisme de la convention de non double imposition,implique une seule imposition au niveau de l’entreprise producteur et générateur de l’impôt . Ainsi , le rapatriement de profit n’est plus passible d’impôt.
Partie 2 Les expatriations à travers les grands holdings (exemples du type européen, Américain et japonais
Le problème d’expatriation rejoint le besoin de développement d’une grande organisation. L’expatriation résulte de la recherche du maximum de profit et d’une main mise au niveau international
Chapitre 1 le vie de quelques holding
Les exemples de holding sont multiples mais ce dossier retient à titre d’illustration quelques cas.
La Holding Vivendi détient NBC Universal, Canal+ Activision Blizzard,Universal Music Group .
Le cas Michelin. La compagnie financière Michelin , la Holding qui gère les sociétés du groupe hors France siège en Suisse dans le canton de Fribourg à Granges-Pacot ; La compagnie générale des établissements Michelin est la société mère.
Le Wendel Investissement est un groupe français. Il résulte de la fusion absorption par Marine Wendel du CGIP
Le cas de la Holding du groupe France Télécom s’appelle Orange. Elle est axée sur le secteur téléphonie mobile et internet
L’Eaton Holding constitue aux Etats-Unis et en Europe une Holding oeuvrant dans le secteur transport et énergie électrique
LVHM ,sous la présidence de Bernard Arnault est une Holding qui domine le secteur du luxe. Elle s’intéresse aux vins et spiritueux, la maroquinerie, la parfumerie et cosmétique avec une cinquantaine de marque.
Le domaine de l’habillement et accessoires ne fait pas exception à travers la holding Pinault-printemps-redoute
Les cas concrets de quelques holdings présentés donnent le reflet d’un besoin de délocalisation.
Section 1 : Le cas du groupe Mitsubishi
C’est un groupe japonais. Mitsubishi se montre actuellement en conglomérat japonais regroupant trois centaines de sociétés indépendantes. Elle siège à Marunouchi . Elle a commencé par une exploitation de bateaux dont un pavillon dénommé Mitsu(trois)-bishi
( diamants ou losanges).devient le nom définitif du groupe. L’exploitation s’est développé fortement pour acquérir la moitié du trafic maritime total japonais vers le début du XX siècle. La diversification se présenta comme une phase décisive car elle créa trois entités bien distinctes dont :
-Mitsubishi corporation
-Mitsubishi heavy Industries
-Mitsubishi bank en 1919.Elle devient la première banque du japon suite à sa fusion avec Bank of Tokyo.
Mitsubishi Corporation est la holding du type japonais fondée depuis 1893. Cette holding s’occupe du financement du groupe et travaille dans plusieurs secteurs avec le Mitsubishi industries
- le secteur Construction automobile sous Mitsubishi Motors . Il tient la sixième place dans l’industrie automobile japonaise.
– le secteur production d’énergie nucléaire par Mitsubishi Atomic Industry
Mitsubishi Chemical est la première entreprise chimique japonaise.
-le secteur électrique et technologies de pointes électroniques sous Mitsubishi Electric Corporation, en 1921
-le secteur appareils photo sous la marque Nikon
Malgré les interdits survenus après la deuxième guerre mondiale , Le group Mitsubishi s’est reformé petit à petit pour devenir en 2005 le regroupement de trois cent entreprises. Les activités où la holding intervient sont nombreuses .Elle n’a pas abandonné le secteur bancaire et assurance, industrie automobile, transport maritime, avec d’autres activités nouvelles comme industrie du plastique de la chimie et même de la construction, qui ont des relations avec les anciennes.
Section 2 : Le cas de Vivendi
Vivendi ,un groupe français se spécialise dans le divertissement et la communication. Il est coté en bourse à Paris. Les activités principales au sein desquelles Vivendi œuvre bénéficie de la technologie de pointe
-en informatique et en téléphonie et internet . L’on note SFR,GVT et Maroc Telecom
-en édition et distribution de supports et œuvres musicales à travers Universal Music Group
-en cinématographie et télévision par le groupe Canal+
En effet, malgré les contextes difficiles rencontrés dans les années 2002 à 2004, Vivendi a pris actuellement la première place mondiale dans son secteur .Vivendi se place parmi les plus importants fournisseurs de contenus en divertissement et en communication dans toute l’Europe.
-en édition et commercialisation de jeux vidéo par le biais de l’Activision Blizzard
Vivendi a démarré dans les activités qui entrent dans la fourniture et distribution d’eau dans la région de Lyon vers l’année 1853. Plus tard, une première réorientation d’activité l’a propulsé dans des secteurs divers. En effet, elle passa dans la gestion des déchets pour arriver au secteur énergie. Ensuite, le transport l’a soudoyé mais ce fut dans le secteur immobilier qu’il a s’est fait des spécialisations en construction aux profits du services public et des collectivités territoriales. Plus tard, vers les années quatre vingt, La Compagnie Générale des Eaux ,l’ancienne dénomination de Vivendi, pénètre le secteur communication par sa participation à l’instauration d’une chaîne de télévision payante qu’est le canal +de France. Mais au fil du temps , malgré les difficultés survenues l e groupe a réorienté une deuxième fois ses activités pour devenir ce qu’ils sont actuellement, soit leader dans le secteur communication par la téléphonie, et divertissement par la cinématographie et les jeux vidéo.
A partir de cette époque des années (90) quatre vingt dix, La société se lance fortement dans le secteur de médiatisation et de communication. Elle crée ainsi Cegetel, une entité spécialisée dans la téléphonie mobile et fixe . Trois marques . Sont lancées Tam Tam, le 7, et le SFR. Plus tard elle prend des participations dans AOL Europe. La direction du groupe Jean Marie Messier ,décide de foncer dans la publicité en changeant le logo de la compagnie des eaux en « VIVENDI » au cours du mois de mai de l’année 1998. Ses activités sont ainsi axées sur la communication et l’environnement.
L’activité communication développe :
- le Cegetel qui s’occupe de la télécommunication
- Havas qui œuvre dans la presse et l’édition
- Le groupe canal plus comme chaîne de télévision.
Le Vivendi environnement par contre, centralise ;
-la Générale des eaux qui reste dans le secteur de fourniture et de distribution d’eaux potables
-La Dalkia qui se spécialise dans la production d’énergie
– les trois autres entités CGSI CBC et SGE se concentrent dans les constructions de gros œuvres et l’immobilier. Plusieurs problèmes contraignent le groupe de céder des parts et même de vendre totalement la SGE et de procéder à une fusion de Canal + avec Seagram. L’activité environnement fut progressivement délaissée. Plusieurs autres mesures stratégiques ont permis d’avoir des liquidités comme la cession du canal + au Benelux en Italie, en Scandinavie. La station instaurée au Maroc est vouée à la fermeture. Les actifs de Vivendi sur le médis américain aussi ont subi une cession. A l’issue de ces opérations draconiennes, elle réussit à acquérir le seuil de contrôle de la NBC, un grand réseau de chaînes de télévisions américaines.
Vivendi opère une fusion avec Pathé au cours de l’année 1999 et puis avec Universal. Vivendi doit sa relance grâce aux plusieurs milliards de dollars obtenus par le bénéfice du régime fiscal en sa faveur par le biais d’exemption fiscale en raison du bénéfice mondial consolidé. Le groupe concentre alors ses efforts sur le divertissement et la communication. D’autres concentrations horizontales s’effectuent par le suite en en intégrant dans le groupe holding SFR-CEGETEL, Vodaphone Mannesmann, British Telecom. C’est une occasion pour SFR de bénéficier du statut de société mère dont l’activité consiste à opérer en télécommunication en France. Mais le téléphone fixe demeuré sous le contrôle de CEGETEl sous neuf telecom ont facilité les mouvements de cession /fusion et allouant 40.48% à SFR de son capital. Plus tard cette détention passe à cent pour cent.
D’autre rachat se fait au Brésil en 2009.
Concernant Maroc Telecom, Vivendi acquiert (53%) cinquante trois pour cent de son capital. Ce réseau, outre le pays Marocain, intervient dans d’autres pays africains comme le Gabon, le Burkina Faso la Mauritanie et le Mali .
De son coté, Medias groupe canal+ force la télévision et le cinéma. Les entités opérant sont : canal+, canalsat , Studiocanal, Canalplay,Multithématiques, Canal+overseas.
L’activité jeu du groupe
Vivendi a fusionné avec en 2008. Activision-Blizzard constitue un pôle de jeux jouissant d’une célébrité incomparable. Reconnue mondialement pour les jeux en ligne, dans le World warcraft, elle conquit et captive plus (11.5) onze millions point cinq personnes. L’activité est florissante car le chiffre d’affaire dépasse les trois milliards d’euros en 2009. Comme Vivendi s’est attribuée une forte expérience en fusion/absorption/acquisition, elle a pu rehaussé ses parts dans Activision Blizzard afin d’en détenir vers 2009, 57% du capital. Ce qui lui confère une majorité dans le contrôle et gestion de la société.
L’activité Music
Pour ce qui est du coté musique, l groupe devient leader dans le secteur et s’associe avec des labels de renom comme Philips, Decca, Island Def Jam Music Group Mercury Records, Plydor, Interscope Geffen A et M Records, Universal Motown Records Group, Deutsche Grammophon.
Section 3 : Le cas Michelin : « une meilleur façon d’avancer »
Michelin est reconnu dans le secteur pneumatique. La société mère dénommée compagnie des Etablissements Michelin siège en France dans la région de Clérmond Ferrand. Sa création date de 1889 par les frères Michelin André et Edouard sur ce même site s’étendant sur 12 hectares. Elle prend actuellement la forme d’une société en commandite par actions Il conçoit , fabrique et distribue des pneus dont pneu ferroviaire ou pneurail, pneu démontable, pneu vert ou pneu contemporain. Michelin produit le fameux pneu radial. Il intervient dans plusieurs secteurs dont l’agricole, le tourisme, aviation, Genre civil pour les divers engins, et surtout pour les pneus exigés par les voitures de collection.
Le capital est ainsi réparti :
Organisme et personne détenteur d’actions |
Pourcentage du capital % |
Institutions étrangères |
53.22 |
Institutions françaises |
22.8 |
Individus particuliers |
12.2 |
Capital reearch and management |
10.08 |
Plan d’épargne entreprise |
1.7 |
Total |
100.00 |
Tableau de répartition du capital inspiré du dossier wickipédia Michelin
Interprétations
Michelin , en tant que société française n’a pas omis de s’ouvrir sur les investisseurs mondiaux en leur livrant une forte proportion de son capital car des Institutions investisseurs étrangers détiennent le plus important allant jusqu’à 53.22%. Tandis que les investisseurs Français deviennent minoritaires au sein de l’exploitation.
Sa capacité de production, en tant que leader dans son secteur couvre le marché mondial à (20% ) vingt pour cent. Michelin se spécialise dans la fabrication de tout type de pneus tant pour les aéronefs que pour tout matériel roulant quelque soit la dimension. Elle occupe la deuxième position mondiale après Bridgestone avec un chiffre d’affaire de(16.867)mds seize mille huit cent soixante sept milliards d’euros en 2007. L a ressource humaine du groupe compte (123 975) cent vingt trois mille neuf cent soixante quinze personne. Toutefois, seuls (31 000 ) trente un mille salariés exercent en France.
Les établissements membres du groupe, mais travaillant en dehors de territoire français sont coiffés par la Holding «Compagnie Financière Michelin ». Celle-ci par contre est installée en Suisse dans la région du Fribourg à la ville de Granges Paccot. La Holding contrôle les établissements Michelin dans 18 pays à travers la planète. Dans le cadre de son activité. Michelin installe une usine hors du territoire français en l’année 1901 à Turin.
Particularité des produits Michelin
-Production du plus grand pneu du monde 59/80R63. C’est destiné aux excavateurs miniers caterpillar 7978 et dont le poids atteint (5) cinq tonnes avec (4) quatre mètres de diamètre et (1.48)un point quarante mètre de largeur coûtant ainsi (30 000)trente mille euros.
-La distribution de pneu est assurée en Europe par Euromasteur. Tandis qu’aux Etats-Unis, il s’agit du TCI.
-La production des avions Breguet Michelin du temps de la première guerre mondiale est réalisée dans les usines Michelin.
-Michelin publie des guides depuis 1900 qui indiquent sur les bords de routes les restaurants les noms de villes et villages ,des panneaux divers portant le numéro de la route. Ce guide devient un guide touristique plus tard. Et particulièrement ce personnage Bibendum l’emblème mythique du groupe Michelin devenu Logo du centenaire en l’année 2000.Il est matérialisé par un empilement de pneus qui symbolise le slogan de l’entreprise. Il se traduit en « maintenant il faut boire ou à votre santé »,et véhicule l’image de marque et la notoriété du groupe Michelin.
La concrétisation du developpement
En 1930, dans le cadre d’une concentration verticale Michelin construit la Micheline. C’est un autorail monté sur pneumatique et qui roule sur les voies ferrées.
-C’est en 1935 que le groupe Michelin fonce dans le secteur automobile dans le sens de concentration verticale en prenant un pourcentage élevé d’action lui attribuant le contrôle de Citroën. Pierre Michelin tient ainsi en main la direction générale de Citroën. Plus tard la croissance de la société se concrétise au cours des années 1960 /70, par la création de trente usines hors la France et principalement en 1971 à Bridgewater au Canada. Puis en 1975, à Grenville en Caroline du Sud.
L’année 1978 fut marquée par l’association du groupe Michelin à Ferrari pour remporter par la suite le grand prix de Formule un en tant que « pilote et constructeur ».
Le groupe Michelin s’engage d’absorber les usines de Kleber en 1981. Puis en 1989, afin de developper sa puissance en terre américaine, le groupe Michelin s’approprie de l’Uniroyal-G.oodrich Tire. Ces deux opérations de fusion absorption se cadre dans une action de concentration horizontale.
L’année 1996, le groupe n’arrête de faire des inventions. En effet, le pneu indéjantable fait son apparut ion sur le marché des pneumatiques. Il s’agit d’un pneu qui peut être utilisé même s’il est crevé. Malgré les problèmes sociaux, le pneu Tweel fait une entée fulgurante sur le marché en 2004. Il est remarquable avec sa caractéristique spéciale de « roue sans air. Mais une autre forme de développement du groupe Michelin s’entrevoit par son association au fabricateur Renault, l’As de la formule 1.
Les centres de recherche, forces de développement du groupe sont animés par (6000) six mille salariés . Ils s’éparpillent dans plusieurs pays stratégiques, comme le Japon, l’Espagne, la Chine, la Caroline du Sud. Ce choix stratégique tient sa raison de la maîtrise des phénomènes environnementaux d’ordre physiques, mécaniques, climatiques , et chimiques pouvant exercer des influences sur la résistance du pneu. C’est à travers ces recherches et études que le groupe travaille avec des universités, comme celle de Laval, et L’Ecole Centrale Paris. De même, le groupe Michelin developpe de relations de recherche en sciences des matériaux avec l’ESPCI Paris Tech. La notoriété du groupe Michelin ne peut se mesurer car son empreinte remplit toute la ville, cité,monuments, rues, stades , avenue, et autres. Elle dépasse les frontières françaises.
Le groupe Michelin et une société en commandite par action. Des gérants s’occupent de la direction avec l’appui d’un conseil exécutif. Toutefois, l’influence paternaliste se fait toujours sentir.
Chapitre 2 quoi délocaliser et quoi centraliser.
Section1 Délocalisation de la production et de la commercialisation
Pour comprendre la délocalisation, il faut analyser et suivre l’évolution du holding. En fait, il convient de délocaliser certains éléments constitutifs des activités du groupe. Plusieurs critères rentrent dans la stratégie de délocalisation. Il est possible de délocaliser la production. Mais il est aussi possible d’intervenir au niveau de la distribution. Toutefois les raisons essentielles de délocalisation tournent autour de la recherche du profit maximum en diminuant les coûts de production. De même,les soucis de proximité réduisent d’autant les frais de distribution.
Les exemples précédents en montrer que le holding délocalisent les productions en créant des usines dans plusieurs pays du monde. Les holdings effectuent des fusions absorptions autant que possible dans tous les régions et pays où ils peuvent trouver des avantages concurrentiels. Les opérations de ventes suivent le même ordre d’idée. Les usines se rapprochent des consommateurs. Et dans le cas où un pays manque d’usine, la holding y instaure un grand réseau de distribution. Mais le siège de la Holding peut aussi se délocaliser dans un souci de fiscalité.
Section 2 Centralisation du pouvoir et de la stratégie du groupe
La holding centralise le pouvoir de décision stratégique du groupe mais laisse une marge d’exécution à la direction locale. En reprenant le cas de Michelin par exemple, le siège de la Holding «Compagnie Financière Michelin est en Suisse dans la région du Fribourg à la ville de Granges Paccot. La Holding contrôle les usines éparpillées dans le monde. Elles travaillent suivant la ligne directive tracée par la holding et adaptent la stratégie globale en des objectifs unitaires au cas échéant. Les décisions tactiques reviennent aux responsables locaux.
Le contrôle appartient au responsable de la Holding jusqu’à concurrence de la participation en capital à titre majoritaire. La main mise financière et les pouvoirs de décisions stratégiques appartiennent à la Holding. En effet, le pouvoir financier se concrétise dans la centralisation des profits et l’établissement d’un bilan de groupe au niveau de la Holding. La main mise peut être totale ou partielle .Ce qui n’écarte pas le contrôle par l’intermédiaire d’un audit de groupe que la holding désigne..
La Conclusion
La vie d’une holding n’est pas des plus faciles. Mais cette étude a révélé la puissance des grands holdings. Effectivement, leur force économique prévaut la force économique du pays d’origine. Le CNUCED prétend que vers l’année 1980 il existe (7000) sept mille multinationales. Ce chiffre évolue indiscutablement pour arriver en 2002 à (64000)soixante quatre mille groupes travaillant avec( 870 000) huit cent soixante dix mille filiales. L’importance des ressources humaines oeuvrant aux seins de ces groupes est frappante car le nombre d’emplois qu’ils offrent atteint globalement (54 000 000)cinquante quatre millions postes. Leur force économique s’évalue à 70% des activités commerciales au niveau international.
Un pas manque pour que certaine firme ne soit l’équivalent d’un état. Les tendances à la concentration de toute forme renforcent leur position. Mais il faut remarquer que cette politique finit par condamner les petits producteurs. Or, dans les pays en developpement , ce sont les micro entreprises, les petites et moyennes entreprises qui permettent de créer vite des emplois. Alors dans le cas où les grands holdings pénètrent leur plate bande, il faut s’attendre à une limitation des initiatives dans ces petits pays.
Bibliographie
1 Bourgeois, L.J. 1980. Strategy and environment: A conceptual integraton. Academy of
Management Review. 5(1): 25-39.
2 Chandler A. 1962. Strategy and Structure: Chapters in the History of American Industrial
Enterprise. MIT Press: Cambridge, MA.
3 Wikipédia Orange (entreprise)
4 Fernando GOMEZ-ACEDO Président du conseil de surveillance de Fagor-Brandt SA
Et Jacques Prades : Mondragón ,une Holding de coopératives face à la mondialisation
Université de Toulouse II-Le Mirail
5 Michelin – WikipédiaMichelin
6 Wikipédia PPR (entreprise)
7 Wikipédia Société écran
8 Wikipédia Mitsubishi
Mémoire de fin d’études de 20 pages.
€24.90