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Mémoire portant sur la restauration rapide.

      • LE MARCHE DE LA RESTAURATION RAPIDE
      1. La restauration commerciale 
      1. Évolution de la restauration commerciale

              1.1.2  La restauration rapide : secteur potentiel de développement 

      1.2.  Aspect général de l’entreprise 

              1.2.1 Aspect juridique et social 

                                 1.2.2  Les normes appliquées

      • LES DIFFERENTES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT POUR UNE P.M.E EN RESTAURATION RAPIDE 
      1. Innovation et stratégie
        1.  Définition 

       2.1.2. Concept d’innovation pour « Mondo pizza » 

                    2.2. La franchise

      1. Notion de franchise

                         2.2.2 Contrat et clauses du contrat de franchise 

      1. Avantages et inconvénients de la franchise pour une P.M.E

      –    Les avantages de la franchise

      –    Les inconvénients de la franchise

      1.  Stratégie marketing
        1. Etude de marché  

      –    Veille concurrentielle 

      –    Clients potentiels cibles,… 

      1. Marketing mix 

      –    Prix

      –    Produit

      –    Place

      –    Promotion

      • LES FACTEURS CLES DE REUSSITE ET L’ANALYSE SWOT

      3.1. Les facteurs clés de la réussite

                                  3.1.1 La qualité de service

                                  3.1.2 La diversité de l’offre

                                  3.1.3 L’accueil

                     3.2. L’analyse S.W.O.T

                                  3.2.1 Forces

                                  3.2.2 Faiblesses

                                  3.2.3 Opportunités

                                  3.2.4 Menaces

      INTRODUCTION

                

      La restauration rapide peut se définir comme étant un mode de consommation de produits alimentaires visant à diminuer le temps de consommation du repas pour économiser en temps et en heure. Ce mode de consommation permet à quiconque de déguster à toute heure, au bureau, dans la rue, dans les véhicules tout en respectant le délai imparti de travail et d’études…

      Dans un premier temps, cette activité fut remarquée aux Etats-Unis d’Amérique sous l’appellation de « Fast Food ». Actuellement, la restauration rapide tient une grande place dans la vie de chaque citoyen vu les pauses déjeuner qui s’écourtent. 

       

      Auparavant, les salariés consacraient plus de temps à leur temps de pause ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. La restauration rapide permet de gagner en heure mais également de ne pas se donner la peine à attendre un temps fou de préparation de cuisson.

      Elle est facile d’accès à tous étant donné le faible coût qu’elle génère, ce qui est tout à fait le cas contraire de la restauration traditionnelle. La restauration traditionnelle retarde étant donné les préparations à accomplir avant de pouvoir la consommer. Elle demande beaucoup de patience ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

      La restauration rapide enregistre et connait des évolutions favorables car elle coïncide parfaitement avec la forme de consommation et de conditionnement alimentaire demandée vu les critères de disponibilité et de prix qui y sont accessibles.

      Ce genre de pratique vise en générale la masse populaire afin de pouvoir répondre à ses attentes comme celle de pouvoir continuer la réalisation des tâches qui peut demander beaucoup de son temps. Ainsi, en prenant une pause-déjeuner, les salariés ne font que rallonger l’accomplissement de leur travail. 

      D’où, l’existence des restaurations rapides qui répondent favorablement aux attentes de maintes personnes…

      Cependant, la restauration rapide semble moins onéreuse que les restaurants gastronomiques mais elle respecte en toute légalité les normes en vigueur qui régissent la restauration. 

      Même si beaucoup d’efforts sont encore à effectuer, les restaurateurs de ce type font le maximum pour pallier toute forme d’imperfection de leur service afin de fidéliser et d’élargir le nombre de la clientèle.

      Au niveau environnemental, les restaurateurs font usage de matériaux à usages uniques tels les emballages en plastiques biodégradables afin de préserver la nature de toute dégradation.

      Actuellement, ce mode de restauration fait partie de la vie courante de tout un chacun, et ce même si c’est pour grignoter en allant travailler ou encore entre les heures de travail pour passer le temps. 

      • LE MARCHE DE LA RESATAURATION RAPIDE
      • La restauration commerciale

      La restauration commerciale vise à améliorer la qualité de service offerte grâce aux différentes stratégies marketing appliquées actuellement. Le but est de gagner en ampleur mais également de pouvoir tirer profit en fidélisant les clients et en élargissant la clientèle.

      La restauration commerciale enregistre des variations favorables car elle correspond à la forme de consommation alimentaire qui satisfait les critères de disponibilité et de prix que recherche la clientèle actuellement. 

      Les clients n’ont guère d’argent ni de temps pour se déplacer et acheter un produit vendu à un prix qui dépasse leur budget prévisionnel. Les « Fast-foods » répondent parfaitement à leur choix avec un tarif qui est totalement abordable et leur permet un gain de temps pour rattraper les projets en cours.

      Malgré un prix concourant celui de la restauration traditionnelle, les PME pratiquant la restauration rapide se doivent de respecter les normes de qualité commune. Ces normes doivent être appliquées afin d’assurer un bon équilibre entre la relation vendeur-client mais aussi pour assurer une garantie alimentaire vis-à-vis de la clientèle.

      Tout en sachant que des firmes d’envergure occupent le marché, les PME connaissent un essor considérable dans la restauration rapide et ce grâce à la qualité de service et d’accueil qu’elles offrent à leur clientèle.

      La gérance de la restauration commerciale se fonde sur l’adaptation de l’offre à la demande de la clientèle. C’est en analysant scrupuleusement les demandes de ces dernières que les PME pourront répondre favorablement et distinctivement au mieux le désir de leur clientèle.

      Ainsi, les PME devront toujours être à l’affût des désirs et des besoins de leur clientèle afin de constamment pouvoir y répondre et de leur donner entière satisfaction.

        

      En entrant dans ce domaine, les PME ne font pas uniquement que répondre incessamment aux désirs de la clientèle. Elles répondent également aux désirs des chômeurs qui désirent travailler et gagner leur vie. 

      La restauration commerciale regroupe au final l’ensemble des restaurations rapides telles la restauration dans les transports que ce soit aérien, ferroviaire ou autoroutière…mais aussi les restaurants à thèmes et les cafétérias.

      Toutes ces activités constituent une force majeure au développement de la restauration commerciale ce qui lui permet de connaitre un essor considérable. 

      Ces activités font partie de la vie courante et ce depuis un certain temps. Les PME nouvellement intégrées se doivent ainsi de toujours veiller à ce que la stratégie déjà entretenue soit permanente et constamment innovante pour ne pas décevoir la clientèle. 

      • La restauration rapide : secteur potentiel de développement 
      • Développement social

      Le domaine de la restauration est un facteur du développement social. Ce secteur permet aux personnes qui s’y engagent d’acquérir et de renforcer leur formation, qu’importe leur niveau initial, d’où des perspectives de parcours professionnels y sont offertes.

      Mener une carrière au sein de la restauration rapide est tout à fait possible, et cela au final pour en devenir le chef d’entreprise. Par le biais de la promotion interne, l’ascension en niveau et l’atteinte de l’objectif qui est de devenir chef d’entreprise sont réalisables : « équipier à 25 ans, manager à 30 ans, directeur de restaurant à 35 ans… »

      Le domaine de la restauration procure également des dispositions de protection sociale vis-à-vis de ses salariés. Les salariés au sein de ces établissements bénéficient par ailleurs d’assurances et de prévoyances sociales affiliées à leur domaine respectif comme tout autre travailleur. 

      Ils sont ainsi considérés comme des commerçants vu le travail qu’ils effectuent, ce qui veut dire qu’ils relèvent du RSI pour l’assurance maladie- maternité et l’assurance invalidité-décès.

      • Développement économique 

      Le domaine de la restauration constitue un des principaux secteurs valorisant pour le développement économique. En effet, il diminue le taux de chômage en apportant de nouvelles places à toutes personnes en quête de travail. 

      Il n’apporte pas uniquement du travail aux chômeurs. Toutes personnes intéressées par le travail y sont conviées : les jeunes diplômés, les jeunes non diplômés ou les non bacheliers… 

      Le secteur embauche plus de salariés peu qualifiés que les autres secteurs. Il permet aux jeunes fraîchement sortis de leur formation de prouver leur valeur, ce qui n’est pas le cas des autres secteurs qui recherchent des personnes qui ont déjà plusieurs années d’expériences dans leur domaine respectif. 

      Il est vrai que les conditions de travail y sont perçues comme décalées de celles des autres entreprises. Le domaine de la restauration demande une grande flexibilité étant donné les horaires de travail spécifiques à y effectuer.

      Selon une étude effectuée, le secteur de la restauration figure comme étant un des 5 premiers employeurs de l’économie française. Le domaine de la restauration est un secteur potentiel au développement économique car géographiquement, il couvre tout le territoire et même au- delà. 

      Grâce à cette couverture géographique, une grande opportunité s’offre sur tout le pays pour améliorer et progresser l’économie.

      • ASPECT GENERAL DE L’ENTREPRISE

      La « SARL SABRINA » plus connue sous l’appellation commerciale de pizzeria « MONDO PIZZA » est un établissement fait pour accueillir une clientèle variée pour les recettes qui vont être offertes avec des goûts représentant chaque pays du monde.

      1.2.1 Aspect juridique et social

      Par rapport à l’implantation de restaurants de type commercial, il n’existe pas de restrictions en particulier. La forme de la société sera distinguée en fonction du nombre de partenaires, du capital initial, des perspectives de développement et de ses considérations fiscales. 

      Lors de la fondation d’une entreprise, les formes juridiques les plus fréquentées sont : 

      • l’entreprise individuelle (EI) : ce statut présente des avantages qui ne sont pas du tout négligeables

      Cette règlementation permet d’exercer une activité sous son propre nom et pour son propre compte. 

      Sous cette raison individuelle, l’entrepreneur effectue une activité commerciale sous sa propre responsabilité ce qui signifie qu’il est son propre décisionnaire ou « chef » étant donné qu’il sera considéré complètement « indépendant ». 

      Sous cet aspect d’entreprise, l’indépendant risque entièrement de répondre de ses dettes commerciales sur sa fortune privée.

      • la société anonyme (SA) : cette forme de statut figure la plus choisie pour les sociétés de capitaux. 

      Elle intéresse plutôt les grandes structures d’entreprise. Elle se manifeste surtout par la présence d’un conseil d’administration et d’un président directeur général. La S.A répond de la dette de l’entreprise donc par le biais de son capital social en agissant par le sous son organe de direction.

      • la société à responsabilité limité (SARL) : c’est aussi une forme de société de capitaux, cependant sous une forme plus souple que la SA.

      La SARL est la forme de société la plus répandue actuellement. Elle permet d’exercer toute activité commerciale ainsi qu’artisanale. Elle a pour but de limiter la responsabilité des associés

      La société sera basée sur cette dernière car le nombre des associés n’est pas limité ; il peut être défini à deux uniquement. D’où, les principaux associés seront : « Mr ROGER KOTBI Mickael et Mr BOURKAÎ Samir ». En somme, la responsabilité de tous les associés est limitée au montant de leurs apports. 

      La S.A.R.L est idéale pour les PME surtout si les associés travaillent correctement et activement au sein de la société.

      La création de la S.A.R.L se fait formellement devant un notaire et elle doit avoir pour but des activités de type commercial ou d’autres activités de manières commerciales sous le nom d’une entreprise.

      La création d’une entreprise sous le statut de SARL se fait surtout distinguer par sa structure assez souple qui se caractérise par l’inexistence de conseil d’administration, la migration de la SARL vers la SA.

      La SARL est surtout appréciée par son statut qui ne demande pas de capital minimal lors de sa création. Dans la SARL, les associés doivent nommer un « gérant ». Le gérant peut être un associé ou un tiers, mais il doit être uniquement une personne physique. 

      Il sera nommé par un acte séparé qui lui fixera ses pouvoirs, ses rémunérations et la durée de sa fonction. Le gérant prend les décisions de gestion courante, et ce uniquement dans le cadre du mandat de gestion qui lui a été conféré par les associés. 

      Les associés prennent les décisions plus politiques, c’est-à-dire les questions qui sortent de la gestion courante de l’entreprise (exemples : déménagement du siège social, augmentation du capital social,…)

      Toutefois, le gérant peut émettre également ses décisions dans ces questions plus politiques si seulement il possède des parts sociales au sein de l’entreprise. Le statut de la SARL possède plusieurs avantages, mais comme toute chose, il possède également des inconvénients. 

      Entre autre, il est fortement déconseillé de créer une SARL où deux associés ont des parts égaux. Dans cette pratique, ils peuvent tous deux détenir la minorité de blocage des décisions ordinaires, mais aucun ne détient la majoritaire.

      En cas de désaccord persistant, les associés seront dans une difficulté et seront confrontés à l’obligation de mettre un terme à l’existence de l’entreprise.

      Il est bon de connaitre qu’un associé détenant exactement la moitié du pourcentage des parts deviendra un associé « égalitaire », et un associé détenant moins de la moitié un associé « minoritaire ».  

      Dans ces deux cas, l’associé ne pourra jamais à lui seul adopter une décision ordinaire. Toutefois, il détient la minorité de blocage et peut empêcher l’aboutissement de l’adoption d’une décision ordinaire.

      En somme, seul l’associé détenant plus de la moitié des parts sociaux est « majoritaire ». Il est le seul décisionnaire et a le plein pouvoir sur les décisions ordinaires qui ne concernent pas la modification du statut.

      Il est à noter que tout entrepreneur se doit d’accomplir certains nombres de formalités avant l’enregistrement de la création au RCS. L’entrepreneur doit tout d’abord effectuer toutes les démarches pour la mise en place de la société (étude de marché, associés, équipements,…) avant de rédiger les statuts afférés.

      La domiciliation de l’entreprise peut être établie soit au domicile du gérant ou dans tout autre endroit. Dans tous les cas, une justification de domiciliation devra être fournie au moment de l’enregistrement que ce soit pour un bail ou tout autre contrat de mise à disposition du local.

      Un entrepreneur qui a choisi un nom original de marque ou d’enseigne devra également procéder à un dépôt au niveau de l’INPI. Ensuite, pour procéder à l’immatriculation de l’entreprise, le dossier doit être établi et retourné au Centre de Formalité des Entreprises (CFE). 

      Tous les documents à caractère juridique sont à joindre à ce dossier y compris les statuts ou l’acte qui a servi à nominer le gérant. La présence d’un professionnel (exemples : avocat, expert comptable) est fortement conseillée pour la validation de ces documents.

      Finalement, avant la déposition du dossier complet, un avis de constitution devra être publié dans un journal d’annonces légales.

      L’immatriculation est une étape non négligeable pour tout entrepreneur qui exige un suivi et une vigilance assez particulière. 

      Une fois la société immatriculée, le chef de l’entreprise doit accomplir les prérogatives qui sont propres à toute société en activité (exemples : adhérer à un centre de médecine de travail, assurer la société, ou encore acheter les livres comptables…).

      Il est également utile à savoir que lors d’un choix de nom d’entreprise, il faut tenir compte de différents aspects :

      • la raison sociale doit être originale et se distinguer en toute forme de celle qui existe déjà sur le marché pour éviter toutes confusions et aboutir à un conflit d’intérêt. Mais aussi que cela pourrait altérer la création de l’entreprise.
      • le nom complet doit comporter la dénomination de la forme juridique choisie pour toujours pouvoir distinguer la société de celle existante.
      • Les dénominations mémorables et courtes sont toujours les plus accoutumées au niveau marketing. Plus elle attire par leur nom, plus les clients seront curieux de voir ce qu’une société avec un nom distinctif peut offrir à la clientèle. 
      • Dans le cas où le nom de l’entreprise est également celui de la marque, ce dernier se doit d’être inscrit au Registre du commerce pour pouvoir légaliser et garantir la société contre toute effraction portant sur son nom ou son produit ou son label.

      Etymologiquement, la stratégie est la conduite des armées. Le mot stratégie trouve son origine dans les mots grecs : « stratos » qui signifie armée et « argos » qui signifie « je conduis ».En somme, le terme évoque la planification de la destruction de ses concurrents par l’usage efficace des ressources.

      Cette pratique se voit quasi-quotidiennement dans la vie des entreprises actuellement, c’est-à-dire qu’une entreprise A fait tout pour que l’entreprise B ne progresse jamais. Malgré cela, c’est une guerre intellectuelle qui sévit, c’est-à-dire que c’est l’intelligence qui s’affronte d’où aucun affrontement physique n’y voit le jour. 

      Une entreprise se doit toujours d’avoir une clairvoyance stratégique et d’élaborer des stratégies en conformité avec son domaine d’activité et ses ressources pour anticiper l’évolution de son environnement tant interne qu’externe.

      Une firme se doit donc d’avoir des moyens de réserve pour garantir sa survie et son développement dans l’univers concurrentiel de l’entreprise qui exige des adaptations et des innovations. La stratégie consiste également à déterminer les objectifs à long terme d’une entreprise, d’opter pour des moyens d’actions et d’assigner des ressources nécessaires pour atteindre ses buts.

      La stratégie est un choix à se fixer pour atteindre un but et ce à long terme ; les objectifs sont fixés en fonction des finalités de l’entreprise. Par la stratégie se fixent les moyens attribués pour atteindre les objectifs, c’est-à-dire que c’est par cette dernière que sont fixés les moyens à mettre en œuvre et à utiliser dans l’atteinte de l’objectif.

      Par objectif se définit une finalité concrète et accessible à atteindre dans un espace temps déterminé. L’objectif peut être qualitatif : améliore l’image de l’entreprise ou quantitatif : atteindre une part de marché par exemple. 

      La notion de stratégie fut apparue dans le domaine militaire, elle consiste à mobiliser des moyens pour gagner des guerres. La notion de stratégie a été extrapolée vers l’entreprise dans une finalité de faire barrage aux concurrents par la mobilisation des ressources.

      C’est l’art de combiner différents moyens pour arriver à une finalité tout en se protégeant des attaques des ennemis. C’est toujours la direction de l’entreprise qui fixe les moyens que l’entreprise doit mettre en œuvre pour réaliser les objectifs.

      Compte tenu de ses ressources, la direction de l’entreprise se doit de mettre en œuvre une ou plusieurs stratégies pour que l’entreprise puisse atteindre ses objectifs, pour faire face à la concurrence, mais aussi pour établir un développement durable pour la prospérité de la société.

      Par la stratégie, une entreprise cherche à gagner des parts de marché au détriment des concurrents en exploitant les avantages concurrentiels. 

      2.1.2. Concept d’innovation pour « Mondo pizza » 

      Comme cité auparavant, l’innovation est la mise en œuvre d’un produit ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amélioré sur le marché. Par rapport à cette notion de l’innovation, « Mondo Pizza » va apporter une innovation dans le domaine de la restauration rapide en apportant ses touches personnelles aux pizzas qu’ils vont écouler sur le marché.

      « Mondo Pizza » va apporter une innovation dans son domaine d’activité en apportant de nouveaux goûts dans la présentation de ses pizzas. L’entreprise va présenter des pizzas aux différentes cuisines du monde. 

      Par exemple, des pizzas au goût de la cuisine française, bien connue de tous par sa diversité et son raffinement. Des pizzas qui seront servies au goût de la cuisine tropicale, connue pour ses diverses épices et aliments exotiques… bien d’autres encore seront à servir.

      Il est important de signaler que « Mondo Pizza » n’a aucunement l’intention de laisser sur la faim sa clientèle mais lui offrir des pizzas particulièrement onéreuses. La société vise ainsi la masse populaire en générale et espère aussi attiser la curiosité des touristes. 

      En somme, l’entreprise vise à toucher un grand nombre du public en introduisant cette innovation sur le marché mais également à répondre aux attentes de la clientèle. La pizzeria vise également à toucher les originaires de tous les pays qui résident sur le territoire mais aussi ceux qui le visitent pour leur travail, pour le tourisme ou pour toute autre raison de leur présence.

      2.2 La franchise

      La franchise faisant partie des stratégies de développement des P.M.E en restauration rapide, Mr ROGERKOTBI Mickael et Mr BOURKAÎ Samir sont désireux de faire de « Mondo Pizza » une franchise.

      2.2.1 Notion de franchise

      La franchise est une coopération fixée entre deux entités qui n’ont pas de lien en fonds.

      D’une part, une entreprise, le franchiseur, fournit un ensemble de services comme l’exploitation de sa marque, son enseigne, ses produits, une logistique, une aide, un savoir-faire, des conseils, une technologie, une communication, une publicité, etc. ….

      D’autre part, un entrepreneur, le franchisé, use de la marque et de l’ensemble des services proposés par le franchiseur. En échange de ces services, le franchisé devra verser une rémunération au franchiseur, selon les conditions prévues dans un contrat fixant les termes de cette collaboration. Ce contrat s’appelle : « le contrat de franchise ».

      2.2.2 Contrat et clauses du contrat de franchise

      Le contrat de franchise est un contrat par lequel une société nommée « franchiseur » délègue un droit d’usage de son enseigne, de ses marques et de ses pratiques commerciales à une entité ou un ensemble d’entités dénommées « franchisés ».

      Ce contrat de franchise est un contrat commercial passé entre le franchiseur et le franchisé et où le franchiseur doit stipuler toutes les conditions de la franchise mais qui peuvent varier d’un franchiseur à un autre.

      Pour ce faire, le franchisé verse un droit d’entrée, défini par le contrat, afin de bénéficier des prestations liées à la phase de création et d’installation, et ensuite paie au franchiseur une part sur le chiffre d’affaires réalisé sous sa direction, toujours selon les accords stipulés dans le contrat.

      Cependant, faisant état de l’absence de dispositions légales spéciales à ce genre de contrat, le franchiseur se doit d’être très attentif dans la qualité et la portée de quelques clauses du contrat :

      • Clauses d’assistance et de transmission du savoir-faire : Sur ce point, le contrat de franchise doit être des plus formels dans les détails des mesures de transmission du savoir-faire. 

      Le contrat doit également détailler, dès le commencement de l’activité, la portée de l’assistance que pourra avoir le franchisé au cours du contrat.

      • Clauses d’exclusivité territoriale : Afin de délimiter les responsabilités des franchisés, le franchiseur inclut parfois cette formalité, pendant la durée du contrat, établi d’interdire toute autre activité que celle exercée au sein du secteur. 

      Cette clause doit bien limiter les interdictions et bien préciser si elle porte uniquement sur celles concurrentes ou non.

      • Clauses relatives au paiement du droit d’entrée et des redevances : Dans la plus part des cas, c’est la plus fréquente des causes de contentieux entre les parties.

      Il faudra ainsi bien rédiger ces clauses afin de ne laisser place à aucune interprétation erronée sur le montant à payer.

      Le franchiseur devra rédiger cette clause avec le plus de fermeté et de précision sur le solde de la redevance que le franchisé aura à payer. 

      • Clauses de durée et de renouvellement du contrat : un contrat de franchise peut être conclu à durée déterminée qu’indéterminée.

      Cependant, dans le cas du contrat à durée déterminée, la durée doit être mentionnée clairement dans le contrat. Par ailleurs, pour le contrat à durée indéterminée, le contrat peut être abrégé à tout moment par l’une ou l’autre partie

      En contrepartie, cette résiliation doit ménager le respect du préavis.

      • Clauses concernant la fin des relations contractuelles et ses conséquences : sauf renouvellement venant des parties en cause d’un contrat à durée déterminée, le contrat prend fin à la date échéante de celle- ci.

      Cependant, des événements inattendus peuvent se réaliser et créer une révocation anticipée du contrat venant de l’une ou l’autre partie.

      Pour éviter toute interruption du contrat pour des causes non avenues, le franchiseur devra bien préciser les fautes qui peuvent mettre en jeu la résiliation anticipée et également les modalités de mise en jeu de cette même clause.

      Finalement, pour protéger le franchiseur d’éventuelles concurrences de son ancien franchisé, des clauses de non-concurrence et de non- affiliation post contractuelle ont été établi. Ces clauses ont été établies afin de limiter l’exercice par l’ancien franchisé dans le même domaine que son ancien franchiseur.

      Néanmoins, elles ne doivent pas nuire complètement à l’ancien franchisé de toute activité concurrente.

      • Avantages et inconvénients de la franchise pour une P.M.E

      La franchise faisant partie intégrante des stratégies pour le développement des PM, elle possède néanmoins des avantages et des inconvénients pour les deux parties concernées par le contrat de franchise.

      • Les avantages de la franchise 

      Un entrepreneur qui débute son activité en franchise a plus de possibilités de réussir qu’en restant autonome. En franchise, il jouit d’aide, de soutien et de conseils qui rarement peuvent lui éviter de commettre des éventuelles erreurs de gestion d’une jeune entreprise.

      Pour le franchiseur, c’est un moyen parfait pour monter rapidement une firme commerciale sans investissement. Le franchiseur est défait de tous soucis liés à la gestion des points de vente, mais il garde un droit de contrôle sur la distribution de ses produits. 

      Le franchiseur perçoit également du franchisé un pourcentage sur le chiffre d’affaire effectué par ce dernier et perçoit déjà également un droit d’entrée assez élevé. Le franchisé bénéficie d’aides lors de l’ouverture et d’une formation initiale et continue par le franchiseur. 

      La formation initiale est un moment clé au démarrage durant lequel le franchiseur transmet son savoir-faire et toutes ses connaissances. La formation continue se caractérise par une visite régulière d’animateur chez le franchisé et par l’assistance informatique et juridique… 

      A tous moments, le franchisé peut s’appuyer sur l’expérience de son franchiseur. Cette assistance faisant partie intégrante des clauses du contrat de franchise. Il est à noter que le franchisé bénéficie d’un accompagnement permanent de son franchiseur.

      Créer en franchis est certainement bénéfique car tous les concepts ont déjà été testés par le franchiseur, il ne reste plus donc qu’à les mettre en pratique. Bien entendu, la concrétisation du projet ne va pas se faire toute seule, il faudra la participation et l’implication totale du franchisé.  

      • Les inconvénients de la franchise

      Le franchiseur se doit d’effectuer des opérations d’expérimentation du concept avant de monter le réseau et par contre il ne peut évidemment imposer ses prix, le franchiseur ne peut que recommander ses prix.

      Pour assurer que son projet soit valable et que toutes ses études sont justifiées, le franchiseur se doit de la mettre en pratique pour pouvoir apercevoir où se situe une éventuelle incohérence. L’investissement de départ est plus élevé dans la création de la société en franchise pour le franchisé que pour la création en tant qu’entrepreneur indépendant et isolé.

      Bien que les frais de création soient les mêmes, le franchisé se doit de verser un droit d’entrée au franchiseur, au titre de son étude de marché, son assistance à la création, sa présence au démarrage de l’activité.

      En plus de ce droit d’entrée, le franchisé doit également verser une rétribution au franchiseur. Cette rétribution est calculée sur le chiffre d’affaires effectué et dure tant que l’enseigne ou la marque sera exploitée.

      L’obligation de ne vendre que les produits référencés par le franchiseur. Elle constitue un handicap majeur pour le franchisé or s’il se trouve que les produits concernés soient à un prix élevé cela va constituer un handicap au développement du franchisé.

      Il ne pourra gagner que peu ou même presque rien sur la marge espérée. Au niveau de la logistique de l’approvisionnement, le franchiseur peut imposer du franchisé de se fournir uniquement chez lui.

      Aucune indépendance du franchisé ne pourra sévir étant donné que ses actions sont toujours sous la supervision de son franchiseur, ce qui constitue donc un réel problème et obstacle au développement du franchisé. 

      Cette supervision constante se manifeste par la visite quotidienne des animateurs du réseau de la franchise.

      1.2.2 Les normes appliquées

      Dans l’implantation de restaurant de type commercial, il n’existe pas de restrictions distinctives, le principe étant de maintenir et d’appliquer la liberté d’entreprendre.

      Néanmoins, il faut assurer le suivi de la règlementation spécifique sur quelques points :

      • L’information du consommateur 

      Un arrêté du 27/03/1987 : « relatif à l’affichage des prix dans les établissements servant des repas, denrées ou boissons à consommer sur place » oblige les restaurants à fournir aux consommateurs une information satisfaisante sur les prix et conditions de prestations.

      En outre, cela implique un affichage des prix à payer de sorte à être bien visible et compréhensible de l’extérieur.

      • Les normes sanitaires et sociales

      Les restaurants sont réglementés par un arrêté ministériel du 26/09/1980 sur les conditions d’entreposage, les préparations culinaires, les méthodes de conservation, les lieux d’implantation, l’aménagement intérieur, l’équipement matériel, l’entretien des cuisines et des salles….

      Ces normes sont à respecter pour assurer la sécurité de tout un chacun et ainsi éviter les blessures. Les blessures peuvent engendrer des effets néfastes au sein de la production car il va y avoir un manque au niveau du personnel. 

      Dans la pratique, les restaurants ont adopté une norme de qualité commune HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point ou analyse des dangers, points critiques pour leur maîtrise).

      Un système qui doit permettre le zéro risque au niveau de la sécurité alimentaire, pour lutter et éviter les risques contre les bactéries tant pour les clients que les salariés mais également contre les risques physiques.

      • Les normes ISO

      L’ISO est une organisation internationale de normalisation. Les normes ISO facilitent le commerce tout en encourageant le partage d’idées et contribuent à la propagation du progrès technique et des bonnes pratiques de management et d’évaluation de la conformité.

      Les normes concèdent des avantages à la totalité des secteurs d’activités qui peuvent exister que ce soit économique, agriculture, bâtiment, transports, …. Les normes élaborées par l’ISO sont conçues par des experts issus des secteurs économiques, industriels et techniques qui ont identifié le besoin d’une norme à appliquer.

      D’autres personnes qualifiées peuvent se joindre à ces spécialistes comme des professionnels représentant les organismes gouvernementaux et non- gouvernementaux, des groupements de consommateurs,…  

      L’application des normes requises par l’ISO procure des avantages à tout organisme qui l’applique nationalement et internationalement. Les normes peuvent aider à concurrencer les grandes entreprises sur un pied d’égalité étant donné que les normes requises sont universelles. 

      Ainsi, les PME appliquant les normes demandées par la certification ISO peuvent concourir les grandes entreprises équitablement sur le marché national et international. Elles peuvent remplir toutes les conditions demandées à une grande entreprise pour la réalisation d’un projet ou la création d’un produit demandé sur le marché.

      Par rapport aux autres PME, les normes permettent d’avoir un plus à leur niveau or la certification demande certains nombres de qualités techniques à mettre en œuvre pour pouvoir en être certifié. 

      Donc, si une PME sur une autre est certifiée par l’ISO elle a plus d’avantages de se développer à court terme étant donné la confiance accordée par sa clientèle.

      Par ailleurs, les normes sont des facteurs essentiels pour le développement de l’entreprise car elles renforcent sa crédibilité au sein de son secteur d’activité. Les normes initient aux meilleures pratiques, c’est-à-dire que les normes poussent à toujours donner le meilleur pour fidéliser les clients et innover les méthodes et manières déjà mises en place auparavant. 

      Les normes rendent une entreprise toujours innovante car elles la rendent plus compétitive sur le marché. Elles poussent une entreprise à toujours chercher ce qu’il peut y avoir de meilleur pour concurrencer les entreprises adverses et pouvoir les dépasser dans les pratiques, et ce en gardant une qualité de service innovante et irréprochable.

      Grâce à l’obtention de la certification ISO, l’entreprise va avoir de nouvelles possibilités d’affaires et de ventes. De nouveaux marchés vont s’ouvrir or plus de clients ainsi que d’autres entreprises vont vouloir travailler avec l’entreprise. 

      Ces offres vont apparaître suite aux preuves de production et de service qui ont été effectuées dans la mise en pratique des normes. Internationalement, les normes ouvrent une image de marque. Cette image va permettre d’évoluer dans un marché international et va accroître les parts de marché de la société qui pratique la mise en œuvre des normes imposées par l’ISO.

      L’entreprise va pouvoir externaliser ses produits et gagner en envergure, ce qui est tout à fait très rassurant car la société sera rentable économiquement et politiquement. Ainsi, les normes procurent des avantages tant au niveau national qu’international aux entreprises qui les appliquent. 

      Les normes ouvrent des marchés d’exportation des produits et des services de la société étant donné qu’elle applique et remplit les conditions requises à cela. Cette opportunité n’est pas donnée à toutes les entreprises par contre, or celles remplissant uniquement les conditions demandées peuvent en jouir.

      2- LES DIFFERENTES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT POUR UNE P.M.E EN RESTAURATION RAPIDE

      Pour mieux appréhender cette partie, il est tout d’abord primordial de définir les termes énoncés.

      2.1. Innovation et stratégie

      2.1.1 Définitions

       « Une innovation est la mise en œuvre d’un produit ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amélioré sur le marché».

      Cette définition de l’innovation correspond à l’introduction d’un bien ou d’un service nouveau où son usage final a été modifié au niveau de ses particularités. Ce qui inclut une modification technique tant matériellement que structurellement pour l’amélioration du produit.

      Cette innovation de produit peut également se caractériser par la modification de ses procédés qui est la mise en place de nouvelle méthode de production, de présentation du produit.

      Ainsi, innovation de produit et de procédé implique une refonte des stratégies employées au niveau marketing pour la commercialisation, c’est-à-dire une refonte totale ou partielle de l’emplacement, du conditionnement, du prix et de la tarification.   

      Souvent, les termes d’innovation et de créativité sont associés. Il est important de distinguer que l’innovation est un processus entrepreneurial ou managérial qui se distingue totalement de la créativité qui est un processus cérébral, personnel ou en association.

      Ainsi, la créativité est un processus où se créent les idées et les concepts d’innovations tandis que l’innovation est la marche qui produit et commercialise les idées nouvelles tangibles.

      Au final pour s’aventurer dans la franchise, pour un franchisé, il faut effectuer une étude approfondie et judicieuse de son franchiseur. Il faut prendre contact avec tous les franchiseurs pour ensuite en faire une étude comparative et sélective. 

      Il faut comparer les offres de services qu’ils ont à offrir mais aussi les conditions financières qu’ils demandent pour la réalisation du contrat de franchise. Ces démarches sont de part et d’autres à impliquer aux deux entités concernées pour qu’au final elles puissent tirer profit du contrat établi. 

      Il faut ainsi vérifier le sérieux que ce soit du franchiseur ou celui du franchisé avant de s’impliquer dans ce genre de contrat. Une fois le choix établi, le franchisé et le franchiseur pourront effectuer ensemble une étude détaillée concernant la faisabilité du projet, l’apport, le financement, l’implantation et bien d’autres points essentiels à l’avancement du projet et à sa concrétisation finale.

       2.3 Stratégie marketing

      • Etude de marché  

      Au sens large du terme, le marché se définit comme l’ensemble des publics susceptibles d’exercer une influence sur les ventes d’un produit. Ces publics peuvent être composés d’individus, d’entreprise ou d’institution. Au sens étroit du terme, le marché se définit comme étant l’ensemble de données chiffrées sur l’importance (quantité et valeur), la valeur et l’évolution des ventes d’un produit.

      Pourquoi et comment effectuer une étude de marché ? Que ce soit pour la création d’une grande entreprise ou d’une P.M.E, l’étude de marché est toujours à effectuer. Selon une étude effectuée, 70% des cas de défaillances ont pour origine la mauvaise qualité des études de marché. Ce chiffre illustre donc l’importance stratégique d’une étude de marché.

      L’étude de marché est ainsi un acteur principal dans la mise en place et la création d’une entreprise nouvelle ou d’un produit nouveau sur le marché. C’est le point de départ de toute action commerciale, elle est la base de tout investissement financier et sa conclusion permet de voir si le projet peut être mis en place ou doit encore avoir des modifications majeures. 

      L’étude de marché commence après la phase de génération de l’idée maîtresse du projet. L’étude de marché se réalise par différents moyens : par les documentations, des descentes sur terrain, et bien d’autres moyens.

      Une étude de marché peut se caractériser par une recherche documentaire ce qui réduit le coûte ainsi que le temps de sa réalisation. Les principales informations à y récolter sont : la taille en volume et en valeur du marché, le taux de croissance des dernières années, le nombre d’acheteurs, les évolutions prévisibles à court terme et à long terme des chiffres d’affaires, l’analyse concurrentielle des concurrents directs et indirects, la part de marché, le domaine d’excellence…

      Elle se caractérise également par une étude sur terrain où l’on peut y effectuer des entretiens individuels et collectifs. Il s’agit d’effectuer une étude exploratrice des envies réelles de la clientèle cible qui se trouve être toutes les catégories de personnes et d’entités également. Cette pratique demande un certain temps à sa réalisation et demande également une grande pratique pour ne pas fausser les résultats.

      Cette étude sur terrain se caractérise par des entretiens individuels avec les clients potentiels ou collectifs afin d’en tirer des résultats pour amener à la réalisation du projet. Une fois l’étude de marché bien établie, toutes les procédures et démarches adéquates à la mise en place de la société vont pouvoir être élaborées en équation aux résultantes apportées par cette étude préalable.

      Les stratégies de développement de l’entreprise doivent toujours être en avant pour assurer que l’entreprise prospère et atteigne ses objectifs à long terme. Pour assurer le développement de l’entreprise, elle se doit impérativement de définir sa stratégie propre pour faire face à la concurrence qui sévit dans son secteur d’activité.

      Pour pouvoir affronter ses concurrents, elle doit appliquer une politique propre et se baser sur certains points pour garder en vue ses objectifs. Ces objectifs sont de percer dans le domaine en ayant le plus de part de marché en apportant des produits innovants et répondant aux attentes de la clientèle en générale.

      Le point le plus important à garder en vue est donc la veille concurrentielle pour prévenir d’éventuelles avancées des concurrents tout en conservant en cible majeure la satisfaction de la clientèle et ce en apportant de nouvelles stratégies : 

      • Veille concurrentielle : 

      Actuellement, les technologies offrent aux entreprises des outils de suivis de tous les mouvements que peut effectuer une autre entité.

      Internet en quelques clics nous délivre toutes les informations dont on a besoin sur la concurrence. Ainsi, il est primordial de garder secret les plans d’actions de l’entreprise fermement afin que la concurrence n’en fasse usage.

      Toutes informations concurrentielles se doivent d’être donc protégées contre toute intrusion tant intérieure qu’extérieure. Des vérifications doivent également se faire sur les sites web pour s’assurer qu’aucune information confidentielle n’y soit divulguée.

      Toutefois, la présence de l’internet procure un grand besoin car via les forums, la société peut y suivre l’appréciation clientèle du produit et des services qui en découlent. D’où, elle peut effectuer une refonte stratégique de son produit ou des services à offrir pour regagner l’attention de son public ou « client ».

      La veille concurrentielle implique la recherche perpétuelle de nouveaux procédés pour engendrer les défis des concurrents en apportant toutefois une grande offre satisfaisante à la demande de la clientèle. Malgré cela, la veille concurrentielle sert à suivre l’évolution du lancement du produit sur le marché. 

      Si à un certain temps le produit connait un déclin, grâce à la veille concurrentielle la société, pourra de suite proposer un produit de substitution pour remplacer ce dernier. Néanmoins, une société qui applique au mieux la stratégie de la veille concurrentielle se doit de connaitre tous les points forts et points faibles de ses concurrents.

      Ainsi, elle pourra facilement prévoir toutes actions venant de ces dernières et pouvoir riposter sans trop dépenser en temps et en heure, mais également en dépense. 

      • Stratégie « Océan Bleu »

      Le mot « Océan » est utilisé par les auteurs W. Chan Kim et Renée Mauborgne pour faire une métaphore de l’univers du marché en général. Ainsi, il existe deux sortes d’océan qui sont : « l’Océan Rouge et l’Océan Bleu ». L’Océan Rouge est donc ici défini comme étant le marché existant où évoluent plusieurs entreprises tout en se battant pour avoir la part de marché la plus élevée.

      Etant donné la saturation du secteur, des produits s’y ressemblent à force, tellement le secteur est rempli. Mais vu que c’est un secteur qui intéresse actuellement la clientèle, les entrepreneurs n’osent prendre le risque de le quitter, par crainte de faillite économique. Pourtant, la marge de bénéfice y est minime.

      C’est cette crainte que ces auteurs veulent à tout prix effacer et ce en apportant de nouvelles stratégies, c’est-à-dire en effectuant des refontes à la base du jeu. Créer un marché nouveau où la concurrence n’existe pas étant donné le vaste étendu qui s’y offre, tel est le but de « l’Océan Bleu ».

      Le but étant également de créer une nouvelle demande pour y apporter de nouvelles offres. Le concept de cette nouvelle stratégie est la reconstruction totale de la base de l’offre pour viser au-delà de la demande. Il est certain que lutter dans un secteur saturé n’apportera que peu de rentabilité à une société nouvellement créée. 

      Effectivement comme fut le cas du « cirque du soleil », il a su rassembler le ballet et le cirque en écartant leurs numéros habituels avec l’usage d’animaux. Ils ont osé franchir le cap tout en présentant une nouvelle prestation à laquelle le public ne s’attendait pas du tout et pourtant a répondu aux goûts de son public. Tel fut également le cas d’Apple par le lancement de ses nouveaux gadgets électroniques.

      Ces nouveaux procédés leur ont value une longue période de suprématie or ils ont osé tous deux créer un nouveau marché où la concurrence n’existait pas mais encore se trouve assez vaste pour prospérer. Le principe de « l’Océan Bleu » réside donc sur la création de nouvelles offres tout en apportant de nouvelles demandes. 

      • Marketing mix 

      La connaissance du marché et des consommateurs va permettre à l’entreprise de définir et de mettre en œuvre une politique commerciale pour accroître la demande qui lui est adressée. Le marketing mix ou plan de marchéage est l’ensemble des actions ou politiques, dosées et cohérentes, portant sur le produit, le prix, la distribution et la communication.

      Cette politique commerciale est couramment appelée les « 4P » :

      • Produit : le produit regroupe les conditionnements, la qualité, la taille, les caractéristiques de l’offre en générale. 

      Objectivement, le produit est le bien physique ou le service que l’entreprise vend à ses clients.

      Au sens large, il représente pour le consommateur un ensemble de satisfaction physique et psychologique.  

      • Prix : peut être vu comme la somme des coûts de la marge bénéficiaire et des taxes ou encore comme étant le montant que le client est prêt à payer pour le produit.

      Pour la fixation du prix, il faut prendre en considération plusieurs éléments entre autres : le pouvoir d’achat du consommateur, la répercussion des coûts au prix d’acceptabilité et la recherche de bénéfices.

      La politique de prix est fortement associée à la qualité du produit. Par ailleurs, la demande est généralement élastique or le nombre d’achat évolue suivant celui du prix. En somme, si le prix augmente, la demande diminue et inversement.

      Les prix sont également déterminés à partir des coûts de revient de l’entreprise lors des achats et de la transformation des matières premières.   

            

      • Place : la place ou positionnement est assimilée à la distribution et l’utilisation de divers intermédiaires par un producteur pour rendre disponible le produit sur le marché.

                  Il convient ainsi de choisir un emplacement très fréquenté pour attirer plus de         consommateurs à consommer le produit.

      • Promotion : elle englobe toutes les techniques de consommation et communication commerciales à savoir la publicité, la promotion et les relations publiques.

      La publicité est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour faire connaitre une entreprise ou un produit en faisant naître le désir et le besoin d’acheter.

      La promotion est l’ensemble cohérent des moyens déployés pour stimuler les achats des consommateurs. Elle a pour but donc de stimuler le premier achat, de mettre en valeur l’image du produit de l’entreprise et de créer une habitude d’achat.

      • LES FACTEURS CLES DE REUSSITE ET L’ANALYSE SWOT

      Cette dernière partie va évaluer les facteurs clés de réussite d’une restauration rapide nouvellement installée dans le secteur. Également, elle va servir à connaitre les forces et faiblesses qu’une P.M.E peut avoir pour affronter la dure rivalité qui y sévit.

      3.1. Les facteurs clés de la réussite

      Quelques facteurs peuvent engendrer et apporter un plus à la réussite de la mise en pratique de ce projet entre autre :

                                  3.1.1 La qualité de service

      Ce qui attire en premier lieu un consommateur quand il va se restaurer dans les restaurants gastronomiques c’est la qualité de service que ces derniers lui y accordent. Etant donné l’évolution de « Mondo Pizza » dans la restauration rapide, c’est-à-dire dans la restauration commerciale, elle se doit de donner une qualité de service irréprochable de celle offerte dans les restaurants traditionnels.

      Tout l’espace alloué doit permettre une aisance totale du client que ce soit pour se restaurer sur place, pour attendre sa commande à emporter, pour atteindre les toilettes ou autres.

      Le client ne trouvera sa satisfaction que dans la qualité de services dont ils y espèrent gagner, c’est-à-dire la préparation de sa commande dans un temps réduit or il doit encore s’occuper de ses tâches quotidiennes et de son travail.

                                  3.1.2 La diversité de l’offre

      Cette optique   est une réelle clé de réussite dans la pratique de la restauration rapide or elle attire plus de consommateurs qui en ont assez de toujours avaler les mêmes mets quotidiennement. Actuellement, les consommateurs sont continuellement à la recherche de nouveaux concepts pour éviter la banalité dans leurs repas. 

      Il faut également s’assurer que les offrent existent pour tous les consommateurs. Tous les consommateurs impliquent toute catégorie confondue, qu’ils soient végétariens, musulmans ou autres…, les offres doivent répondre à leurs besoins et attentes.

                                    3.1.3 L’accueil

      Les gens actuellement aiment que l’on prenne soin de leur personne ainsi que de leur demande. Si ces conditions sont accomplies, ils vont devenir des clients fidèles. C’est l’accueil qui est la première vue de la société par le client. Si, dès le début il a été mal accueilli, il est sûr que ce dernier ne va jamais revenir dans l’établissement. 

      Il est sûr également qu’un client non satisfait va effectuer une mauvaise publicité au niveau de ses connaissances ce qui n’est pas du tout acceptable pour une P.M.E

      3.2. L’analyse SWOT

      L’analyse SWOT permet d’identifier les différents avantages et désavantages par rapport au marché.

                                    3.2.1 Les forces  

      En général pour une PME, nouvellement implantée dans le marché de la restauration, sa force réside dans la mise en pratique de prix attractifs. Les prix appliqués sont faits pour s’aligner au budget journalier de tout un chacun.

      Étant donné des prix défiants toute concurrence, la qualité du produit offert répond parfaitement aux attentes des consommateurs ; la qualité de service n’est pas en suspens néanmoins.

      Les cartes proposées répondent à un large choix de consommateurs via le menu qui se base sur des pizzas préparées aux goûts du monde entier. 

      C’est une des forces majeures de la pizzeria étant donné qu’elle se veut d’attirer une grande marge de consommateurs cibles tant nationaux qu’internationaux par le lien des touristes en visite sur le territoire.

      Personnel compétent dans le domaine du B to C, mais également au niveau du B to B. Ces derniers possèdent des diplômes dans le domaine or vendre ne s’improvise pas, surtout pour une grande distribution.

        3.2.2 Les faiblesses

      Parmi une des grandes faiblesses de la société figure le manque de notoriété sur le marché. Cependant, la notoriété pourra être atteinte avec la pratique dans le temps et avec la fidélisation des consommateurs. Une des plus grandes faiblesses également se trouve dans le recrutement. 

      Le recrutement des jeunes diplômés figure parmi les faiblesses or comme la société, ils sont nouveau dans le domaine. Mais toujours avec le temps, ils vont acquérir des expériences et exceller dans le domaine.

      3.2.3 Les opportunités

      La société propose un concept très différent de ceux déjà présents sur le marché. C’est cette opportunité qu’il va falloir accroître pour faire face à la rivalité présente dans le domaine de la restauration rapide. 

      De plus, les anciens de ce domaine vont user de leur notoriété pour nuire à la société nouvellement installée.

      3.2.3 Les menaces

      Les réactions des concurrents figurent une des plus grandes menaces pour une société nouvellement créée.

      Ils vont vouloir à tout prix réagir face à la nouvelle implantation d’une société concurrente. Il est à noter que ces réactions ont déjà été étudiées au préalable et que des mesures y seront appliquées. 

      L’entreprise mise donc sur la différenciation de son menu pour pouvoir affronter ses concurrents. Par ailleurs, elle va effectuer la mise en pratique d’une politique de prix par pénétration sur certains des menus tout en gardant ses vigilances sur les marges de bénéfice à réaliser pour objectif lors de sa phase de lancement.

      Grâce à ses stratégies, la pizzeria « Mondo pizza » espère percer sur le marché, en acquérant une bonne réputation et une notoriété en proposant des menus variés et répondre à la demande des consommateurs actuels.

      CONCLUSION

      La création d’entreprise n’est certes pas si facile ni compliquée comme il parait. Cependant, il faut savoir mettre en pratique et en application les différents concepts qui régissent la vie d’une société. 

      Il est également primordial de bien effectuer une étude de marché au préalable pour voir toutes les options qui sont réalisables ou non. La politique économique actuelle soutient une stratégie qui se tourne vers le développement des entreprises et met sans cesse des arrêtés et des lois visant à réaliser facilement la création d’entreprise. 

      De plus, pour finaliser ces démarches, différents réseaux sont actuellement disponibles pour accompagner l’entrepreneur jusqu’à la finalisation de son projet.

      Toutes les démarches à la création de l’entreprise sont à réaliser et il ne faut en aucun cas en négliger les étapes que ce soit à partir de la formulation des statuts jusqu’à l’immatriculation de la société au sein des organismes gouvernementaux spécialement conçus pour cela.

      L’implantation d’une P.M.E dans un milieu où prospèrent déjà d’autres établissements de la restauration rapide présente des avantages non négligeables mais présente toutefois des risques et des menaces vis-à-vis de ces derniers.

      Suite à cette analyse, la question à se poser actuellement serait : quelles sont les stratégies à mettre en œuvre par une P.M.E dans d’autres domaines d’activité de l’externalisation ? Quelles seraient les aides apportées par l’Etat à ce niveau ?

       

      Bibliographie

      Webographie

      http://www.netpme.fr/info-conseil-1/creer-entreprise/quelle-forme-sociale-choisir/sarl/fiche-conseil/41559-pricipales-caractéristiques-sarl

      http://legifrance.gouv.fr/waspad/UnTexteDeJorf?numjo=PMEX0500079L.

      http://www.inpi.fr

      http://www.legifrance.gouv.fr

      http://www.iso.org/iso/fr/

      http://www.ladocumentationfrançaise.fr

      www.e-marketing.fr/definitions-glossaire-marketing/franchise-5670.htm

      http://www.studyrama.com/formations/fihes-metiers/commerce-vente-distribution/

      Ouvrage

      Comment créer son entreprise, Caroline Andréani, Etudiant premier emploi, 2004, 215

      pages.

      « Entreprendre en solo », Cécile Flé, Editions d’Organisation, 2003, 307 pages.

      Livre blanc : 10 propositions pour favoriser l’innovation en France, RETIS (2008), Paris 

      « Blue Ocean Strategy ». Kim and Mauborgne. Harvard business School Press. 2005

      « La propriété industrielle, facteur de compétitivité pour les PME », Le nouvel entrepreneur n°56, mai 2007

      Le Guide « 10 clés pour entreprendre », CCI de Lyon, Editions février 2007.

      Restauration Rapide, XERFI, (2009), Paris 

Mémoire de fin d’études de 40 pages.

24.90

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