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Mémoire portant sur la transformation des modèles commerciaux des entreprises par les usages de l’Internet des Objets

Thème : »Comment les usages de l’Internet des Objets sont en train de transformer les business modèles des entreprises ? »

INTRODUCTION

De nos jours, les objets connectés sont présents dans le quotidien des ménages, et ils sont également très prisés par la plupart des entreprises. Désormais, ils sont devenus des outils incontournables et nombreux sont ceux qui les pratiquent et les déploient. Il est vrai que ces nouveaux outils peuvent répondre à des besoins de captation, tout en rendant de nombreux services industriels possibles grâce à la précision des données qu’ils procurent et aux actions qu’ils mènent ou qu’ils permettent de mener.

D’ailleurs, ce secteur étant en pleine évolution, les possibilités qu’ils procurent sont immenses et une multitude de nouveaux usages se font découvrir. Ce qui a tendance à accélérer la croissance des offres dans la mesure où leurs objectifs est de parvenir à répondre aux demandes des usagers avec des objets toujours plus intelligents, pour ainsi révolutionner les approches et techniques archaïques tels que nous les connaissons.

Cet ultime but des objets connectés nous amène à nous poser, plus particulièrement, la question de savoir : « Comment les usages de l’Internet des Objets sont en train de transformer les business modèles des entreprises ». À travers cette problématique, nous tenterons de connaître les différentes sortes d’évolutions apportées par les objets connectés afin d’en déduire les principales utilités. Toutefois, avant de traiter le vif du sujet, on devra accorder un certain intérêt à la compréhension de ces objets en les définissant et en les caractérisant.

Ce document propose donc d’apporter des éclaircissements pour une bonne compréhension des problématiques fondamentales liées aux objets connectés. Il proposera également des recommandations qui couvrent un ensemble de problématiques identifiées dans la partie théorique.

Aussi, pour parvenir à confiner l’ensemble de ces idées, le présent mémoire se scindera en deux. Avec une première partie qui porte sur le cadre théorique, et une deuxième partie qui sera consacrée à l’étude empirique.

PARTIE I : CADRE THÉORIQUE

I : Délimitation du sujet

A : définition

Généralement, nous devons différencier un capteur de présence classique et un objet connecté ; puisque celui-ci peut non seulement se connecter à Internet, mais également communiquer avec d’autres objets, échangées des informations, et même effectuer une action. En effet, l’intérêt de l’Internet des objets se trouve dans la puissance que produit l’interconnexion des objets grâce à Internet.

La vocation principale des objets connectés est de ce fait de pouvoir déclencher ou anticiper une action plus rapidement. Cette valeur sera beaucoup plus importante ; dans la mesure où les objets connectés seront capables d’embarquer avec eux le moins de capacité possible afin d’agir et changer leur comportement, de manière intelligente, et également de se connecter à d’autres objets en vue de compléter leur action.

Toutefois, il existe différentes définitions des objets connectés. Mais, nous n’en retiendrons que 3 mentionnées qui soient pertinentes. L’Internet des Objets, selon le Gartner, est un réseau d’objets physiques, qui sont généralement destinés à des usages particuliers ; embarquant ainsi des technologies pour interagir, détecter, et communiquer avec l’environnement externe d’après leurs états internes.

Dans cette optique, l’Internet des objets s’avère alors un écosystème d’objets pouvant capter des informations et communiquer entre eux au moyen des applications.

En fonction du type d’objet, celui-ci peut, mais pas obligatoirement, opérer une analyse des données, voire même accomplir une action.

D’après les explications d’Orange Business Services, les objets connectés sont très sensibles à l’environnement ; de plus, ils sont conscients du paysage dans lequel ils évoluent, libre et communiquant. Tous les objets sont reliés à un service indispensable ; autrement dit, une application rendant la fonction ou le service de l’objet, notamment sur la base de l’ensemble des informations ayant été collectées. Et c’est ce service qui sera en charge de la création de la valeur.

Selon la « startup spécialisée dans le développement et le conseil autour des objets connectés », Gablys, il peut être défini comme étant un objet non seulement sensible à l’environnement, mais aussi conscient de l’environnement dans lequel il se trouve, autonome et communiquant. Qui plus est, il est généralement associé au concept même de service à travers d’une application rendant la fonction ou le service de l’objet sur la base des données collectées.

Il convient de signaler que la valeur ajoutée de l’objet en question étant le service en lui-même. Aussi, si nous faisons une synthèse, en présentant les éléments communs à toutes les définitions et en croisant avec les expériences et la compréhension de certains entreprises, nous pouvons définir un objet connecté comme suit :

  • Un objet connecté est un matériel, qui dispose de nombreux composants électroniques pouvant lui permettre de communiquer ou d’échanger des informations avec d’autre objet ; comme un smartphone, une tablette, un ordinateur, ou un serveur informatique, en utilisant un réseau sans fil vers un autre réseau dédié.

  • Un objet connecté, comme tout autre matériel utilisant une liaison sans fil, peut être contrôlé à distance. En général, il remplit deux rôles :

  • Premièrement, un rôle de capteur, surveillant l’apparition d’une mesure ou d’un événement particulier.

  • Deuxièmement, un rôle d’actionneur pouvant accomplir une action suite à un événement particulier détecté ou mesuré. Citons à titre d’exemple, le déclenchement d’une alarme en cas d’effraction, ou encore ouverture d’une porte à distance.

  • Un objet connecté a également une capacité de traitement qui lui est propre sur l’ensemble des informations qu’il mesure ou capte. Ce traitement local lui permet d’alléger la quantité des données transmises afin de s’adapter à la capacité des systèmes de traitement distants ou du lien de communication.

Mémoire de fin d’études de 63 pages.

24.90

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