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Mémoire portant sur le développement des unités de compte dans l’assurance vie.

Sommaire

Introduction. 2

Partie I : Cadrage théorique. 4

Chapitre I : Notions sur l’assurance vie, l’unité de compte et le développement de l’unité de compte  4

Chapitre 2 : L’intérêt du développement de l’unité de compte dans l’assurance vie. 14

Partie II : Étude pratique des intérêts du développement des UC chez les clients dans l’Assurance vie  22

Chapitre 1. Méthodologie de l’enquête sur terrain. 22

Chapitre 2.  Analyse des résultats. 27

Chapitre 3.  Préconisations managériales. 36

Conclusion. 40

Bibliographie. 42

Webographie. 42

 

 

 

Problématique : Quel est l’intérêt du développement des Unités de compte dans l’Assurance vie ?

 

Introduction

 

Actuellement, l’assurance-vie surfe sur une vague de succès et de bons résultats dans le monde du placement. En effet, sur le territoire français, sa cote de popularité ne cesse d’augmenter de jour en jour, car la population voit en elle une sorte d’épargne sécurisée. Par ailleurs, les chiffres avancés par la Fédération française des Sociétés d’Assurance (FFSA) confirment un rendement moyen de 2,5 % en 2014.

 

Selon un sondage de Yougov France[1], la sécurité des placements serait la principale force de l’assurance-vie auprès des épargnants. En effet, c’est le placement favori des Français devant les PEL[2] et les épargnes salariales, d’après le même sondage.  Effectivement, l’assurance vie propose deux types de contrat : l’unité de compte (UC) et le fonds en euro. Ces deux contrats proposent des caractéristiques et des concepts bien différents, mais qui sont tout aussi bien avantageux l’un comme l’autre.

 

D’un côté, les Français affectionnent particulièrement la garantie de sécurité que leur offre le fonds en euro à travers la stabilité de ses rendements qui ne dépendent pas des fluctuations du marché financier. Dans ce cas, ils n’ont donc rien à craindre au sujet du rendement, car les risques de perte de capital sont quasi nuls. De l’autre, l’unité de compte propose plusieurs options permettant de maximiser le rendement du placement de l’épargnant. Toutefois, ce type de contrat est soumis aux aléas du marché financier et par la même occasion, comporte des risques de perte de capital. Malgré les risques évidents, le concept de l’unité de compte attire de plus en plus les Français en raison des opportunités  et des avantages qu’elle offre aux épargnants et de sa simplicité. C’est à cet égard que nous nous sommes posé la question problématique, quel est l’intérêt du développement des Unités de compte dans l’Assurance vie ?

 

En effet, cette question nous a semblés pertinente dans l’optique d’analyse concernant l’engouement sur l’Unité de compte de ces derniers temps et d’en connaitre les raisons et les avantages que ce système apporte.

 

Ainsi, afin de mieux exposer les impacts positifs du développement des unités de comptes dans l’assurance vie, il est indispensable de soulever quelques points importants autour du sujet. Ce qui nous amène à développer un plan en deux parties où dans la première partie, nous allons procéder à un cadrage théorique. Cette partie consiste à présenter dans le premier chapitre, les notions sur l’assurance-vie et l’unité de compte. Nous y présenterons les différents types de contrats d’assurance vie et le concept de l’assurance vie dans l’économie française ainsi que le concept général et les particularités des contrats en  unité de compte. Pour ce qui est du deuxième chapitre, il nous permettra de présenter l’intérêt du développement de l’unité de compte dans l’assurance-vie. Nous y aborderons la question du développement des UC du côté des compagnies d’assurance en présentant une comparaison par rapport aux supports en euro et ses principaux avantages. En même temps, nous analyserons les intérêts des UC du point de vue des clients en soulevant les questions sur la gestion et les avantages perçus sur les unités de compte ainsi que l’optimisation des performances de ces UC dans le temps.

 

Dans la deuxième partie, nous aborderons une étude pratique concernant les intérêts du développement des UC chez le client, dans l’assurance vie. À cet effet, nous mènerons une enquête sur le terrain dont nous allons exposer la méthodologie dans la première partie. Après cette étape, nous allons présenter les analyses établies à partir des résultats de l’enquête (synthèse et commentaire) dans le deuxième chapitre. Ce qui nous permettra de soulever des préconisations managériales, à la fin du travail.

 

 

Partie I : Cadrage théorique

 

Chapitre I : Notions sur l’assurance vie, l’unité de compte et le développement de l’unité de compte

 

  • L’assurance vie

 

  1. Définition

 

Une assurance est un moyen pour une personne de bénéficier des avantages de secours en cas de danger, par le biais d’une épargne versée à une compagnie d’assurance. Cette personne s’appelle « l’assurée ». Dans ce cadre, il existe plusieurs types d’assurance, au niveau des établissements spécialisés, que l’assuré peut souscrire, à l’exemple de l’assurance vie. Ce type d’assurance n’est pas seulement basé sur la démarche de versement de cotisation, mais c’est également un moyen pour faire une épargne à long terme. Il s’agit à la fois d’un moyen de placement et d’un moyen pour se construire un patrimoine.

 

Par ailleurs, grâce à l’assurance vie, une personne peut bénéficier d’une somme ou d’un capital, prévu et défini dans un contrat. Le bénéficiaire peut aussi léguer l’argent à une autre personne de son choix, que ce soit à un membre de sa famille ou un proche. Pour ce qui est de la somme d’argent ou le capital cumulé, il est appelé « le produit d’épargne »[3] et inclut les frais fiscaux perçus par la compagnie d’assurance.

 

En outre, il est important de souligner que l’assurance vie est différente de l’assurance décès, qui est une somme d’argent reçu seulement en cas de décès de l’assuré et non avant, et dont les seuls bénéficiaires sont les proches de l’assuré. De ce fait, l’assurance vie doit être régie par un contrat fait entre l’assureur et l’assuré, celui-ci qui est géré par une agence de courtage ou à l’aide des établissements bancaires.

 

Pour ce qui est de la souscription à l’assurance vie, elle peut se faire par voie directe ou par voie d’internet. Dans ce cadre et dans un premier temps, il est nécessaire de procéder à l’ouverture d’un contrat à l’aide d’un premier placement sans fixation d’un montant plafond. Ainsi, ce dernier sera versé pour être suivi ensuite, par des versements qui se feront régulièrement. Par ailleurs, il est possible de faire la souscription sur un délai minimum de huit ans, mais cette durée peut-être prolongée à travers le contrat selon les besoins de l’assuré.

 

Mise à part la différence de l’assurance-vie avec l’assurance décès, l’assuré peut effectuer des retraits pendant la durée du contrat. Enfin, la somme versée peut se référer aux fonds en euros ou à une « unité de compte », c’est-à-dire par des valeurs en actions ou en stocks de biens. De cette façon, un intérêt se construit et sera protégé selon la composition des contrats. L’assurance vie peut être également une garantie de patrimoine, sans être un placement, c’est-à-dire une procédure de transmission et de construction de biens pour les bénéficiaires autres que l’assuré lui-même.

Ce type d’assurance est entre autres, une forme d’héritage sans pour autant faire partie du patrimoine propre de l’assuré. Et comme tout domaine financier, il est aussi soumis à un traitement fiscal que ce soit au niveau du placement ou au niveau de la somme reçue au terme du contrat. Ainsi, il existe des règles spécifiques de fiscalité qui le régissent[4].

 

  1. Les différents types de contrats d’assurance vie

 

La souscription à l’assurance vie doit se faire par le biais d’un contrat. Ce dernier permet de connaître les avantages et les possibles clauses contraignantes de ce type d’assurance, ainsi que les nombreux critères qui l’accompagnent. En ce sens, il faut savoir que l’assurance vie englobe trois différents éléments qui constituent les formes du contrat[5] dont :

 

  • L’assurance vie « en cas de vie », qui est une épargne formée durant la période où l’assuré est en vie, jusqu’à la fin du contrat

 

  • L’assurance vie « en cas de décès » qui est une somme léguée à une personne autre que l’assuré. Celle-ci est une forme de succession de patrimoine

 

  • L’assurance vie « en cas de vie et de décès » où le capital total est reçu soit par l’assuré, s’il est toujours en vie jusqu’à la fin du contrat, soit par un autre bénéficiaire si l’assuré décède avant la fin du contrat

Par ailleurs, mises à part les formes de contrat, il faut également distinguer deux grands types de contrat selon leur contenu, c’est-à-dire les éléments qui constituent le support du contrat de l’assurance-vie.

 

En premier lieu, il y a le contrat d’assurance-vie « monosupport », qui est un contrat basé sur un seul et unique fonds d’investissement. Ce fonds peut être sous forme d’argent dénommé « un fonds en euros », ou sous forme d’une « unité de compte » par des actions, des stocks de biens ou des capitaux de part des sociétés, etc. Dans ce type de contrat, les fonds investis font l’objet d’une revalorisation chaque année et ils sont garantis tout au long de la durée du contrat, en engendrant de l’intérêt. Par ailleurs, il existe deux nominations du contrat « monosupport » dont [6]:

 

  • le contrat « euro-croissance », qui est un capital d’intérêt acquis si le contrat est d’une longueur de huit ans au minimum. Dans ce cadre, le but est d’atteindre le maximum de profits jusqu’à la fin du contrat pour le placement en « fonds euros ».

 

  • le contrat « vie-génération ». Celui-ci est réservé au placement en « unité de compte ». Il permet de gagner des avantages fiscaux sur la succession des biens à condition que l’assuré opte pour de grands placements comme les parts d’actions dans une société ou des fonds de capitaux communs.

En second lieu, il y a le contrat d’assurance-vie « multisupport » qui est une forme de contrat permettant en même temps le placement en « fonds euros » et le placement en « unité de compte ». Dans ce système, l’intérêt est d’une part, de sécuriser et de garantir l’investissement à long terme et d’autre part, de fructifier plus rapidement l’épargne à l’aide des placements en « unité de compte ». Le choix de placements revient de ce fait, à l’assuré qui se doit de bien étudier les éventuels risques, surtout pour les fonds en « unité de compte ». En outre, trois possibilités de gestion permettent de prévenir et de maîtriser les risques pour ce type de contrat. Tout d’abord, la gestion dite « prudente » qui est déterminée par la majorité des investissements en « fonds en euros » par rapport au fonds en « unité de compte », sachant que cela permet une meilleure sécurisation du placement. Ensuite, la gestion dite « dynamique » qui est le cas inversé de la première gestion, donc un placement constitué en majorité par le fonds en « unité de compte ». Et enfin, la gestion dite « équilibrée », qui comme son nom l’indique, est constituée d’une part plus ou moins égale sur les deux fonds investis. Ainsi, dans le contrat « multisupport », l’assureur prend en compte le nombre des unités et non pas leur valeur. Une manière de procéder qui peut être bénéfique et désavantageuse en même temps. Pour ce qui est du contenu du contrat, celui-ci est modifiable selon le choix de l’assuré, que ce soit sur les fonds ou sur le partage. Et avec cette modification, il en va aussi des réévaluations des impôts sur le contenu des biens investis.

 

  1. Concept de l’assurance vie dans l’économie française

 

Le domaine de l’assurance est un élément majeur dans l’évolution de l’économie française. En effet, si l’on prend le cas de l’année 2011, il a atteint jusqu’à 1684 milliards d’euros dans le financement de l’économie de ce pays dont la majorité des placements sont principalement des fonds en actifs. Pour ce qui est de l’assurance vie, c’est le type d’assurance le plus apprécié par les Français vu qu’elle offre de meilleurs avantages en comparaison avec les autres types d’assurances. Ainsi, de 124 milliards d’investissements en 2011, la somme a atteint jusqu’à 1.375,6 milliards d’euros l’année suivante[7].

 

Ce qui explique l’importance de l’assurance vie, c’est qu’elle représente une garantie à long terme pour les entreprises formant pour eux, une situation financière stable et efficace.

 

À d’autres égards, malgré la période de crise actuelle, la situation économique ne s’était pas dégradée pour autant, car à part la participation à l’économie, les assurances prennent aussi part au remboursement des dettes de l’État[8]. Sur ce point, l’assurance vie détient plus de 10 % du financement et des obligations de l’État, ce qui constitue le bon équilibre de l’économie de la France. Il faut tout de même sensibiliser les entreprises vers les placements de fonds en « unité de compte » et faire de l’épargne, un outil important si l’organisation étatique et financière veut que le domaine de l’assurance continue à jouer son rôle dans l’économie française. Cela peut se faire grâce aux garanties du travail des compagnies d’assurances à travers la protection des assurés et de leurs biens, d’une part, et d’autre part, par l’attrait des investisseurs vers la souscription à l’assurance qui leur garantit une sécurité et un rendement. Si cet équilibre est maintenu, il est sûr que l’assurance sera toujours un élément important de la politique économique française.

 

Il est à noter que pour être sûr de la rentabilité d’une épargne, l’assureur doit procéder à l’incitation des investisseurs vers des épargnes à long terme, car plus la durée de l’épargne sera longue, plus celle-ci sera rentable. Ce qui est justement le rôle de l’assurance vie. En effet, elle est la première à utiliser l’épargne à longue durée en France[9]. En outre, c’est la raison pour laquelle les entreprises françaises sont attirées vers ce type d’assurance, qui malgré les difficultés rencontrées sur le marché financier, offre la possibilité de maintenir les entreprises dans de bonnes conditions.

 

Afin d’affirmer la part de la participation de la population au contrat d’assurance-vie, ci-après une figure montrant le taux de souscription à l’assurance vie entre l’année 2006 et 2010[10] :

 

Figure 1 : Enregistrement à l’assurance-vie entre 2006 et 2010

 

 

Source : http://www.ffsa.fr/sites/jcms/p1_461794/fr/lassurance-poumon-de-leconomie-francaise?cc=fn_7345

 

 

  • L’unité de compte

 

  1. Concept général

 

L’assurance vie est une garantie versée en cas d’événement particulier, notamment en cas de décès ou en cas de survie. L’assurance vie touche à la fois l’assurance décès et l’assurance sur la vie. Mais quelle que soit sa forme, elle est un contrat visant à épargner et à fructifier le capital pour soi-même ou pour ses ayants cause. De ce fait, le calcul de l’assurance vie doit intégrer les gains éventuels et les frais encourus. Ce produit d’épargne résulte de deux types de contrats : le contrat monosupport en euros et le contrat multisupport.

 

En cas de contrat monosupport en euros, les versements sont en majorité investis dans des obligations, avec ses garanties et l’intérêt de « l’effet de cliquet »[11]. Ce sont principalement les contrats « Euro-croissance » et « vie-génération ». Ces contrats sont aussi appelés monosupports, car ils sont uniquement investis en fonds euro.  Mais en cas de contrat multisupport, les différentes catégories de produits liés à la bourse y sont généralement contenues avec le fonds en euros et le fonds euro-croissance. Ce sont ces obligations, ces actions, ces fonds et tant d’autres investis sur le marché financier que l’on appelle « Unités de compte ».

 

Dans la pratique, un souscripteur investit un fonds sur un contrat. Cet investissement sera reparti sur ces unités de compte selon le profil de gestion. Toutefois, le choix de l’affectation de l’épargne dépend de la prudence, du dynamisme ou de l’activité sur les fonds risqués de la gestion.

 

Par ailleurs, si le fonds en euros se définit comme « un support d’investissement de base du contrat d’assurance vie, il présente l’avantage de la sécurité dans la mesure où les primes investies et les intérêts capitalisés sont définitivement acquis au souscripteur, quelque soit l’évolution des marchés financiers »[12], il est indéniable qu’il présente de la sécurité. Toutefois, les gains sont plus limités dans ce type de contrat. Les sommes versées sont garanties par l’assureur et le rendement sera revalorisé chaque année par le taux technique et la participation aux bénéfices.

 

Toutefois, en termes de gain, l’unité de compte est plus adaptée. Ce type de contrat repose sur le concept de l’OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières). Selon cet organisme, l’investissement sur les marchés financiers peut se faire de deux façons différentes pour l’épargnant. Ainsi, ce dernier peut, soit acheter directement les actifs financiers (actions et obligations) soit investir dans des sociétés qui ont la charge de ces actifs à la place d’un investisseur. Et comme l’OPCVM peut souscrire à un contrat d’assurance vie, il peut de ce fait, devenir une unité de compte.

 

  1. Particularité des contrats en unité de compte

 

Dans un contrat en unité de compte, l’assureur se réfère au nombre de comptes et non à sa valeur en constante variation pour garantir le souscripteur. De ce fait, il est plus risqué, mais plus rémunérateur que les fonds en euros.

 

Comme ils font partie des contrats d’assurance-vie multisupports, les unités de compte comprennent les actions, les obligations et l’immobilier. L’assureur décide alors des unités de compte qui vont être utilisées pour un contrat donné. Cette disponibilité est liée au fait que les actifs financiers sont nombreux. Ce sont à titre d’exemple, l’or monétaire et DTS[13], le numéraire, les dépôts, les titres autres que les actions, les crédits, les actions ainsi que toutes autres participations. Ils concernent également, les réserves techniques d’assurance, les réserves primes et les réserves sinistres ainsi que les dérivés financiers, les autres comptes, et instruments financiers.

 

De ce lien avec le compte, les primes et la performance sont influencées par l’évolution de l’unité. Mais comme son nom l’indique, les contrats multisupports disposent de différents actifs éligibles selon les risques dont ils représentent. L’unité de compte peut même entrainer un rendement négatif si une baisse s’enregistre sur les marchés financiers. En effet, en cas d’une moins-value, une partie du capital investi peut être perdue.

 

La majorité des contrats d’assurance vie autorisent une réalisation des versements moindre[14] par rapport à d’autres actions qui sont plus élevées. Certes, les risques persistent dans le contrat aux unités de compte, mais la diversité de ces dernières entraine d’une façon efficace, une diversification de l’épargne et la diminution des risques de perte. Cela est dû au fait qu’une unité de compte peut posséder des actions dans plusieurs sociétés au lieu d’une entreprise. Les fluctuations seront alors compensées dans une unité de compte. Ainsi, la baisse de l’une d’entre elles sera compensée par la hausse des autres.

 

Pour ce qui est de sa composition, une unité de compte ne se compose pas forcément que d’action. Elle se compose d’une multitude d’actifs, ce qui a été évoqué précédemment. De ce fait, un contrat d’assurance vie peut être référencé sur plusieurs centaines d’unités de compte. Beaucoup forment même des fonds dits « mixtes » en associant plusieurs éléments de ces actifs. Par ailleurs, le type de marché va dicter la composition de cet actif. Ce qui va entrainer une atténuation des risques avec les marchés actions.

 

A d’autres égards, dans cette vaste diversité de choix, il est possible de détailler le contrat entre les professionnels et leurs clients. Dans ce sens, les professionnels peuvent proposer un éventail de choix pour le client entre les différentes allocations d’actifs. Cette allocation d’actif est, de ce fait, fonction de la répartition des unités de compte à travers laquelle les professionnels vont adapter les besoins des clients. Par ailleurs, ces professionnels ont un questionnaire comme outil visant à mesurer le degré de risque que l’épargnant est prêt à accepter, et la part de risque acceptable. L’avantage serait alors partagé entre l’épargnant et le professionnel. Le cadre d’investissement sera ainsi, plus précis avec un contenu de contrat plus transparent pour le client.

 

  1. Les différentes formes d’unité de compte

Les unités de compte représentent la quantité de supports d’investissement logés au sein d’un contrat assurance vie ou de capitalisation[15]. Elles consistent en un versement effectué sur des supports financiers autres que le fond en euros. Chaque contrat contient alors, plusieurs formes d’Unité de compte. Mais il est possible de les classifier selon les supports financiers existants.

 

De ce fait, les unités de compte peuvent être classées sous trois catégories différentes[16] selon le type d’actif :

 

  • Des sociétés d’investissement à capital variable (Sicav)

 

  • Des fonds communs de placement investis sur les marchés boursiers

 

  • Des fonds immobiliers

Les sociétés de gestion se chargent des placements des actifs. Dans le cas de l’assurance vie, l’Organisme de Placement collectif en Valeurs mobilières se charge de choisir les partenaires financiers. Mais ces OPCVM sont en majorité de deux types : les Sicav et les FCP.

 

Les Sicav sont des Sociétés d’Investissement à Capital variable. Ils ont pour objectif de mettre en commun les bénéfices et les risques d’un investissement en valeur mobilière entre plusieurs acteurs. Ce sont des personnes morales au vu du droit, avec un conseil d’administration et des actionnaires privilégiés à l’assemblée annuelle.

 

Les FCP sont par contre, une copropriété de valeurs mobilières. Ce statut de copropriété leur confère des règlementations moins contraignantes. De ce fait, ils ont plus de flexibilité dans leur conduite face aux risques et en conséquence, les gains et les pertes seront plus importants. Par ailleurs, il existe plusieurs sous types de Fonds Commun de Placement selon leurs activités[17].

 

En outre, pour une question de rentabilité, les assureurs et distributeurs ont opté récemment de communiquer autour des actifs immobiliers. Beaucoup d’assureurs gérant de nombreux contrats d’assurance vie tendent à se référer à des Unités de compte immobilier. L’intérêt en est, la régularité de rendement. En ce sens, trois familles d’unité de compte immobilières sont disponibles à savoir, les Sociétés Civiles de Placement immobilier (SCPI), les Organismes de Placement collectif immobilier (OPCI) et les Sociétés Civiles immobilières (SCI)[18].

 

 

Chapitre 2 : L’intérêt du développement de l’unité de compte dans l’assurance vie

 

  • Le développement des UC du côté des compagnies d’assurance

 

  1. Comparaison par rapport aux supports en euro

D’un point de vue général, les contrats d’assurance-vie en unités de compte (UC) sont des contrats particuliers négociés auprès des assureurs. Un contrat sous forme d’épargne basé sur un mode de calcul qui lui est bien propre et qui peut profiter à la fois aux clients et aux assureurs. En effet, le taux de rémunération de l’UC dépend de chaque assureur et elle n’a pas de formule fixe, à l’opposé du livret A et du livret de développement durable. De ce fait, les clients ont un large choix vu que les taux peuvent varier d’un assureur à un autre.

 

De plus, l’UC est un contrat multisupport (actions, obligations et immobiliers). En ce sens, elle peut fournir un très bon rendement, mais comporte également des risques en cas de baisse constatée sur le marché financier. En outre, dans ce type de contrat, les adhérents sont exposés au risque de perte de capital, car il n’y a pas de garantie totale vu qu’il dépend de la situation du marché financier.

 

À d’autres égards, les contrats d’assurances-vie en unité de compte offrent plusieurs options financières aux adhérents en cours de contrat. Ceux-ci permettent à ces derniers de diversifier leurs investissements et d’en tirer profit. Parmi ces options :

 

  • La dynamisation de l’épargne, qui offre une possibilité de transfert automatique des intérêts produits par un fonds en euro vers un support en UC

 

  • La sécurisation des plus-values, qui permet un transfert automatique des intérêts générés par un support UC vers un fonds en euros

 

  • La limitation des pertes, qui permet un arbitrage automatique en cas d’énorme perte sur un support UC

Par ailleurs, les contrats d’assurance vie en euros[19] sont tout aussi avantageux que les Unités de compte. En effet, le principe du fonds en euros est assez simple, l’assureur gère directement les investissements pour le compte de ses clients. À la différence des UC, le taux d’intérêt est établi pour 12 mois selon Euribor[20] qui est un outil de mesure des taux d’intérêt moyens des prêts interbancaires de la zone euro. Dans cette configuration, les risques de perte de capital sont quasi nuls et l’épargne peut générer des rémunérations au moins égales au taux moyen d’emprunts d’État sur une durée de huit ans.

 

D’une manière générale, le contrat d’assurance vie en euros présente les caractéristiques suivantes :

 

  • Un capital garanti: l’assureur est tenu de verser une somme identique au moment du versement de l’épargnant avec les intérêts capitalisés à l’échéance du contrat

 

  • Des intérêts crédités chaque année: le principe est le même que sur un livret d’épargne à la différence du versement qui ne se fait certes pas dans l’immédiat, mais définitivement acquis grâce à « l’effet cliquet assurance-vie »

 

  • La capitalisation des intérêts: les intérêts générés par l’épargne généreront à leurs tours des intérêts supplémentaires en s’intégrant dans l’épargne elle-même

 

De ce fait, l’épargnant ne se préoccupe aucunement de l’état du marché financier aussi bas soit il, car cela n’affectera pas le rendement de son épargne.

 

Il est à préciser, toutefois, que les perspectives de rendement d’un fonds en euros sont généralement moins importantes que celles d’un investissement sur un contrat multisupport qui comporte des risques liés aux conditions du marché financier.

 

À titre de comparaison, la figure ci-dessous représente l’évolution du taux de l’assurance-vie sur une période de dix ans, entre 2004 et 2014.

 

Figure 2. Comparaison de l’évolution du support en euro et du support unités de compte entre 2004 et 2014

 

Source : 2015, Gay J. « Assurance : comparatif et rendement en décembre 2015 », journal du net, dans l’article consulté sur http://www.journaldunet.com/patrimoine/finances-personnelles/1145995-assurance-vie/ le 16/12/2015

 

À travers cette figure qui illustre parfaitement la réalité sur le rendement de l’assurance-vie, il est d’une évidence que les supports en euros offrent une garantie de stabilité sur une longue durée et que les supports unités de compte génèrent plus de rendement, mais avec beaucoup de risque et d’inconstance.

 

  1. Pourquoi ce développement ?

Malgré les risques liés aux aléas du marché financier, les contrats en unité de compte offrent plusieurs alternatives aux souscripteurs, de par ses supports financiers issus de diverses natures. En ce sens, l’unité de compte permet aux investisseurs d’adapter leurs stratégies et leurs choix d’investissement pour maximiser leur rendement, tout en assumant les risques encourus. En effet, les risques sont assez conséquents sur ce type de contrat et il en est de même pour les résultats. Contrairement aux supports en euros, qui proposent des rendements certes réguliers, mais très limités. De ce fait, l’unité de compte peut générer d’importants rendements en cas de hausse du marché financier et un peu moins en cas de baisse de ce dernier. De plus, le souscripteur peut recourir aux arbitrages pour modifier la répartition de ses investissements en fonction de l’évolution du marché et de ses objectifs afin de limiter les risques de perte de capital. Les risques sont donc énormes, mais l’investisseur dispose d’une liberté de choix et d’une multitude de stratégies pour à la fois les éviter et les gérés au mieux.

 

À part les points déjà évoqués précédemment, le principal atout de l’unité de compte réside dans sa nature multisupport. En effet, sur ce point, l’épargnant peut combiner l’unité de compte et le fond en euros simultanément. Il peut donc jouir de la stabilité qu’offre le fond en euros et par la même occasion, faire un maximum de rendement grâce à l’unité de compte, tout en limitant les risques de perte de capital. Dans ce cas, seule la part d’épargne investie sur un fond en euros est garantie.

 

Par ailleurs, les épargnes sur des contrats assortis d’une garantie en capital (option soumise à des conditions précises et sous réserve du non-rachat anticipé) peuvent également être incluses dans la partie garantie. En clair, l’assureur ne garantit pas les valeurs soumises aux variations de leur marché de référence et s’engage uniquement sur le nombre d’unités de compte souscrites. En ce sens, certains contrats comme la sécurisation des plus-values préconisent des options de sécurisation de l’épargne qui consiste à réinvestir automatiquement les plus-values enregistrées sur les unités de compte vers un fond en euro. En d’autres termes, les épargnants ou les souscripteurs ont un large choix d’options et de stratégies afin de limiter les risques de perte de capital et d’optimiser le rendement de leurs épargnes.

 

Vu sous ces angles, il apparait évident que le contrat d’assurance-vie en unité de compte présente d’énormes avantages aux épargnants malgré les risques qu’ils peuvent soulever. En effet, les options qui s’offrent aux souscripteurs sont nombreuses et diversifiées. Ils pourront donc adapter leurs investissements par rapport aux aléas du marché financier afin d’optimiser le rendement de ces derniers, ce qui n’est pas le cas du contrat d’assurance-vie en fonds en euro. Ce dernier n’offre qu’une garantie de sécurité et de régularité autour du rendement des investissements. Dans ce cas, l’épargnant ne peut optimiser ses intérêts, car le contrat n’est pas modulable et le taux est fixé pour 12 mois par l’Euribor. Il est donc plus avantageux pour les épargnants et les souscripteurs qui aiment prendre des risques, d’opter plutôt pour le contrat d’assurance-vie en unité de compte que pour le fonds en euro.

 

  • Les intérêts constatés dans le développement des UC du point de vu client

 

  1. Gestion et avantages perçus sur les unités de compte

 

Les contrats en unités de compte offrent plusieurs options à l’épargnant sur le mode d’utilisation de ses placements. En effet, l’assuré peut utiliser son épargne à différentes fins en choisissant plusieurs supports financiers. De plus, son épargne se trouve fructifiée au fil du temps, avec en prime des conditions fiscales avantageuses lors de la transmission de sa succession. À cet effet, en cas de décès, le contrat d’assurance-vie offre une fiscalité avantageuse lors de la transmission du patrimoine aux bénéficiaires. Par contre, un versement intégral du capital est alloué à l’assuré à la fin du contrat, s’il est encore vivant.

 

Il convient de préciser qu’il y a deux types de contrats d’assurance-vie, à savoir les contrats monosupports et les contrats multisupports. Pour un contrat monosupport, l’investissement du capital se porte sur un seul support financier. Si l’épargnant veut minimiser ses risques, il peut investir ses fonds en euros sur les marchés monétaires ou bien de faire son placement en unité de compte. En effet, la majeure partie de ses versements sont investis dans des obligations, bénéficiant d’une revalorisation annuelle pour garantir le capital et de tirer profit des intérêts de l’année.

 

Quant aux contrats multisupports, le placement est à la fois en euros et en unité de compte. Dans ce type de contrat, l’investissement peut se porter sur des fonds en euros, mais aussi en unité de compte, c’est-à-dire sur d’autres supports financiers en lien avec la bourse, comme les obligations, les actions, la sicav et bien d’autres. Il convient de préciser que la garantie pour l’assuré se porte sur le nombre de ces unités et non pas sur leur valeur à cause des fluctuations sur les marchés financiers ou sur les marchés immobiliers. En ce sens, le risque est d’autant plus grand pour les unités de compte par rapport aux fonds en euros. Ainsi, le versement final du capital peut avoir une plus grande valeur ou bien une valeur très faible.

En tenant compte de sa situation, l’épargnant a donc le choix sur différents actifs financiers proposés par les assureurs. Dans ce contexte, le profil de risque d’un épargnant s’effectue à partir de son patrimoine et de son placement. En effet, les assureurs s’attèlent à la visibilité de leur contrat pour offrir un cadre plus propice à l’investissement futur de son client. Cette évaluation s’avère nécessaire pour gérer les unités de compte. De ce fait, trois catégories s’offrent à l’assuré quant à la manière de gérer ses actifs. En ce sens, la gestion est dite « prudente » si la sécurité maximale des investissements est mise en avant par rapport au rendement. Celle-ci, en investissant au maximum sur le fonds euros et de n’allouer que 20 % en unités de compte. À cet effet, jongler entre sécurité et performance des investissements constitue une gestion équilibrée. Il s’agit d’une acceptation pour l’assuré d’un faible rendement à court terme, dans l’espoir d’obtenir des plus-values à moyen et long terme. Par contre, si la recherche de la plus-value prédomine, l’assuré opte pour une gestion dynamique. Ainsi, l’investissement sur les supports en unités de compte est plus important que les supports en euros.

À cet effet, l’avantage des contrats en unités de compte réside sur son rendement à long terme, ainsi qu’une fiscalité plus favorable lors de la succession. Il permet en outre de proposer un large choix sur les divers placements au niveau des supports financiers. Ceci dans le but de dynamiser son épargne, contrairement au simple fonds en euros. En ce sens que diversifier son épargne est une excellente manière de réduire les éventuels risques de perte. Ainsi, la valorisation de l’épargne est mise en avant dans ces stratégies d’investissement, en tenant compte de la fluctuation sur les marchés financiers. Par conséquent, l’évolution du marché sert d’indicateur pour l’assuré dans la répartition de son placement au niveau de ses diverses unités de compte. Ainsi, ses chances de gains pour une unité de compte se voient augmentées s’il détient plusieurs actions au sein de nombreuses sociétés au lieu d’une seule. Pour cause, un réajustement s’opère mutuellement lors d’une variation des valeurs des actifs.

 

  1. Optimisation de la performance des unités de compte dans le temps

L’assuré peut choisir l’outil qui lui est le plus adapté, c’est-à-dire, soit en monosupport soit en multisupport. De plus, aucun versement d’impôt sur les plus-values n’est nécessaire pour changer leur répartition dans le temps. Dans ce contexte, les contrats multisupports sont les plus intéressants à long terme pour l’assuré, c’est-à-dire en fonds euros et fonds en unité de compte. En ce sens, la sécurisation de l’épargne est assurée avec le fonds en euro, tandis que l’autre partie en unité de compte peut lui apporter beaucoup de bénéfices si les actifs qui lui ont servi de garantie gagnent de la valeur sur les marchés financiers.

 

Dans cette optique de performance, quelques options sur l’offre financière permettent de sécuriser l’épargne. Il s’agit d’investir directement les gains obtenus par les unités de comptes sur le fonds en euros. À cet effet, ce transfert peut s’effectuer lorsque le placement en unité de compte affiche tous les 3 mois un gain de 5 %. Ceci à titre de prévision sur les risques de perte en capital, tel que les risques sur les actions et sur les capitaux investis au niveau des nouveaux marchés. En ce sens, le capital est sécurisé au terme de huit ans avec le fonds en euro. Toutefois, pour procurer un rendement supérieur, des investissements sur d’autres placements sont nécessaires avec les contrats en unités de compte. Ces derniers, bien que comportant des risques, offrent la possibilité de jouir d’une fiscalité favorable à long terme. En effet, c’est à partir de 8 ans de détention d’un contrat que la fiscalité devient de plus en plus avantageuse, tant pour le souscripteur que pour les héritiers. Cela implique qu’il est toujours intéressant d’ouvrir un contrat même avec une petite épargne, car il est possible de l’alimenter au fil du temps.

 

Les avantages pour le souscripteur se situent alors sur l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux, l’imposition sur les rentes viagères et l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF). En effet, aucun impôt n’est prélevé sur les revenus imposables si aucun mouvement n’est effectué sur le contrat. Seuls les intérêts sont imposables au moment des retraits. Il est avancé qu’après 8 ans, la fiscalité est de plus en plus avantageuse, car en choisissant le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) d’un montant de 35 % avant 4 ans et réduit à 15 % entre 4 et 8 ans, les gains perçus ne sont pas inclus dans les revenus imposables. De plus, après l’écoulement de la période de 8 ans, le PFL est de 7,5 % avec des intérêts de 4600 euros à titre d’abattement annuel. Pour un couple marié, ce montant s’élève jusqu’à 9200 euros.

 

Quant aux prélèvements sociaux, les avantages ne sont pas les mêmes pour les fonds en euros et pour les unités de compte. En ce sens, des prélèvements annuels sont appliqués sur les intérêts versés pour les fonds en euros, soit dans un contrat monosupport, soit dans un contrat multisupport, tandis que ceux-ci s’effectuent lors des retraits ou bien en cas de décès,  c’est-à-dire à la clôture du contrat, pour les unités de compte.

 

En outre, il convient de préciser que le taux global des prélèvements sociaux est à 15,5 %. Aussi, une partie seulement du montant de la rente viagère est imposable, et que l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) fait partie de la déclaration du souscripteur. Pour les héritiers, le versement des primes dépend de l’âge du bénéficiaire, autre que le conjoint ou partenaire de Pacs, qui ne sont redevables d’aucun droit de succession.

 

 

Partie II : Étude pratique des intérêts du développement des UC chez les clients dans l’Assurance vie

Chapitre 1. Méthodologie de l’enquête sur terrain

 

  • Choix méthodologique

Dans notre étude sur le terrain, nous avons choisi de faire des interviews au niveau de personnes morales et physiques qui sont concernées et qui se voient comme étant des acteurs dans le développement des UC dans l’assurance-vie. À cet égard, nous allons développer des questionnaires semi-directifs à l’endroit des clients des sociétés de gestion et de leurs clients. Ces questionnaires qui auront pour objectifs de comprendre l’engouement des clients pour les Unités de comptes et ce qui les rend si avantageux à l’égard des clients et du point de vue des établissements d’assurance et les sociétés de gestion.

Par ailleurs, les questionnaires a été destinés pour deux types de répondants, développés comme suit :

  • Au niveau des clients

Thème 1 : Intérêts des clients pour les placements en assurance-vie

 

Q1. Quel est votre niveau de connaissance sur les produits offerts par les sociétés de gestion ?

Q2. De quelle fréquence faites-vous des opérations sur les placements dans les sociétés de gestion ?

Q3. Quels types de placement avez-vous opté ?

Q4. Connaissez-vous les risques liés  aux types de placements financiers ?

Thème 2 : Perception des avantages vis-à-vis du contrat d’assurance vie en unités de compte

 

Q1. Quelle est la principale raison de votre choix sur les placements en unités de compte ?

Q2. Que peut-on espérer de ce  type de placement ? Pourquoi ?

Q3. Etes-vous conscient des risques que présentent les contrats en unités de compte ?

Q4. Par rapport aux autres contrats d’assurance vie, comment percevez-vous l’avenir des placements en Unités de compte ?

 

  • Au niveau des sociétés de gestion (OPCVM, SICAV, SCP, SPCI)

Thème 1 : Intérêts des clients pour les placements en assurance-vie

 

Q1. Est-ce que vous entreprenez des campagnes d’informations suffisantes sur les produits offerts aux clients ?

Q2. Selon vous,  à quelle fréquence les clients font-ils des opérations de placement ?

Q3. Quels sont les types de placement les plus rentables et attrayants pour les clients ?

Q4. Quels sont les risques liés aux placements financiers en assurance-vie ?

Thème 2 : Les avantages des placements en contrat d’assurance vie en unités de compte

Q1. Quels sont les atouts des placements en unités de compte ?

Q2. Que peut-on espérer de ce  type de placement ? Pourquoi ?

Q3. Informez-vous les clients des risques que présentent les placements en unités de compte ?

Q4. Par rapport aux autres contrats d’assurance vie, comment percevez-vous l’avenir des placements en Unités de compte

 

  • Choix de l’échantillon

Afin d’aboutir à une concrétisation du sujet, il est important d’effectuer un choix d’échantillonnage judicieux.

Dans le domaine de l’assurance vie en unité de compte, l’échantillonnage vise à collecter des informations  d’un groupe de population spécifique, afin de cerner les différentes perceptions des acteurs concernés par ce sujet. L’objectif est donc de pouvoir déterminer des fractions représentatives des populations concernées par les contrats d’assurance-vie en unités de compte.

La portée et la précision sont les finalités de l’échantillonnage. Disposer d’un échantillon représentatif permet d’obtenir des informations plus ou moins exactes sur une population. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’un recensement trop exhaustif est source d’erreur. Effectivement, avec des échantillons, des résultats proches de l’exact peuvent être obtenus du fait que la vérification de sources d’erreurs liées à la fiabilité de l’enquêteur est plus facile.

Au fur et à mesure que l’échantillon soit modeste, l’efficacité de la supervision prend de l’ampleur. Aussi, le degré de précision des estimations tirées de certains types d’échantillon peut être évalué à partir de l’échantillon même. Enfin, ce que l’on obtient la plupart du temps après une enquête par sondage est une réponse plus concrète qu’avec un recensement complet. On peut aussi la réaliser avec moins de personnel, moins de travail à fournir et moins d’argent.

La méthode la plus simple d’arriver à un bon échantillonnage est de faire la sélection d’une unité d’échantillonnage que l’on considère comme « représentative » de l’ensemble de la population. Par exemple, afin d’estimer le volume global d’un peuplement forestier, l’enquêteur peut choisir un petit nombre d’arbres typiques de la zone. Mais évidemment, la probabilité que les résultats soient faussés à cause du jugement subjectif de l’enquêteur n’est pas à exclure. Des erreurs, faites inconsciemment ou consciemment, peuvent subvenir, même si l’objectivité de l’enquêteur est poussée.

Cependant, un échantillon est déterminé par la taille des unités concernées et leur nombre. Il l’est également des procédures statistiques adoptées pour l’analyse des données de l’enquête.

Ainsi, tel est le principe et l’échantillonnage vu d’une façon générale. Mettons maintenant un point sur ce qu’on entend par choix de l’échantillon.

Tout d’abord, il est important de dire que le choix d’un plan d’échantillonnage repose sur des bases bien fondées. Dans le cas où le plan fournira une mesure statistiquement significative de précision des estimations finales, l’échantillon se doit d’être probabiliste, ce qui nous mène à dire que chaque unité de la population est dans l’obligation d’avoir une probabilité incluse dans l’échantillon. En ce qui concerne les choix des unités sur la liste, ils doivent être basés sur une règle objective qui ne laisse aucune part à l’opinion de l’homme de terrain. La méthode de sélection et la détermination du nombre d’unités à inclure dans l’échantillon sont aussi fonction du coût admissible de la précision des estimations finales et de l’enquête.

Cela nous a conduits au choix de l’échantillonnage concernant l’étude que nous avons effectuée, dont le choix de la population cible. Cette dernière est composée de :

  • Quatre (04) clients souscrits en assurance-vie

 

  • Quatre (04) responsables de sociétés de gestion

Les raisons invoquées pour le choix des clients en assurance-vie sont notamment dans l’objectif d’obtenir des informations qui ont une signification statistique fiable pour l’enquête. Mais également, le choix même des personnes interrogées a été effectué d’une manière rationnelle afin que celles-ci soient représentatives de toute la clientèle d’un établissement d’assurance qui offre des prestations d’assurance-vie. On a estimé que le choix du nombre de personnes interrogées et la pertinence des questions posées peuvent faire obtenir les meilleures précisions sur l’état des lieux sur les offres de prestation en assurance-vie, ainsi que les perceptions des clients sur elles.

Les enquêtes effectuées au niveau des établissements d’assurance sont une suite logique de celles effectuées au niveau des clients. En effet, les informations obtenues au niveau de ces établissements font office de recoupement de celles obtenues au niveau des clients. Il s’agit également de recueillir le plus de données qualitatives et/ou quantitatives de la part de ces établissements sur les offres les plus en vue et les plus adoptées par les clients. Enfin, il s’agit de déterminer si ces établissements d’assurance optent pour une politique d’assurance-vie réservée à la clientèle, en tenant compte des changements de contextes socio-politiques actuels.

 

  • Techniques de collecte des informations et d’analyse

Les entretiens semi-directifs ont été choisis de façon à ce que les intervenants aient un pouvoir d’exposition libre sur les thèmes évoqués dans le questionnaire. Préalablement, l’établissement d’un guide d’entretien sera nécessaire. Toutefois, des questions pourvues de spécificités ont contribué à une plénitude de précisions sur une question liée à ce dernier. Parallèlement avec le guide d’entretien, la procédure s’est concentrée sur  un choix, et à une requête des gens à interroger selon les indications établies à l’avance. Dans ce thème, ces personnes ont été notre centre d’intérêt. Dans ce sens, les parties, c’est-à-dire enquêtés et enquêteur, ont été soumises à des entretiens, pour arriver à une bonne relation entre allocutaires en restant dans le respect des dimensions empathiques de consentement et de non-directivisme.

La sélection, d’un autre point de vue, est fondée par des perceptions éventuellement préconçues sur le concept, autrement dit, l’idée des questionnaires s’est construite d’une façon hypothético-déductive.

Pour cette raison, le questionnaire a été conçu de manière à répliquer à la problématique du début concernant l’accentuation de ce qui touche à la croissance de la promotion de la prestation de l’assurance vie en unité de compte et à l’anticipation des conséquences pouvant mener à une nuisance. Ainsi, les questions se sont concentrées sur les plausibilités contingentes concernant l’assurance vie pour les clients et les sociétés de gestion, touchant aussi les séquelles croisées par les acteurs engagés.

Les analyses faites sur le terrain sont donc portées sur une investigation des personnes dites potentielles, des objets, interviews, mais aussi de l’acquisition de leurs avis dans l’encadrement amélioratif des assurances vie. Enfin, ceci a été fait pour accomplir l’étude et exprimer des indications sur la mise en place d’une méthodologie d’extension d’assurance vie dépourvue de risques pour les clients et les sociétés de gestion.

 

 

Chapitre 2.  Analyse des résultats

 

  • Synthèse des résultats

 

  • Intérêts des clients pour les placements en assurance-vie

D’un premier abord, les clients qui souscrivent aux assurances vie sont surtout des personnes qui s’informent au niveau de leurs connaissances ou de leurs entourages et non, grâce à des informations fournies par les établissements concernés, comme nous le confirme nos interviewés en ces termes : « j’ai souscrit à un portefeuille OPCVM l’an dernier sur le conseil d’un ami. Actuellement, je gère un portefeuille multisupport de 20 % chacun » « je demande encore des avis sur les forums de discussion sur la rentabilité de mes placements, du fait que mon établissement ne me fournit pas assez d’informations là-dessus » « j’ai été conseillé par mon banquier de faire des placements dans un  FCP. » Ces derniers qui visent surtout la fructification de leurs épargnes dans le choix des produits d’assurance « je peux gagner jusqu’à 7 % du capital. »

Néanmoins, leurs informations s’arrêtent à la connaissance de  base de l’assurance vie et la possibilité de gagner des intérêts par rapport aux placements, pour les autres informations et données relatives à ce système, 100 % de nos interviewés n’ont aucune information, malgré qu’ils veulent connaitre le système. Et comme nous le dit les interviewés « j’avoue que les termes quasi-liquidité, les créances négociables, obligation… je n’en sais rien » « ce serait génial si quelqu’un me donne quelques conseils » ou encore « en principe, je peux gagner jusqu’à 7 % du capital et par contre, en cas de la baisse du marché, je ne perds rien. Toutefois, je ne sais pas encore si ce produit est vraiment rentable. » Néanmoins, de leur côté, les sociétés de gestion que nous avons interviewées avancent qu’ils donnent suffisamment d’informations à leurs clients pour les pousser à s’enregistrer à l’assurance vie. En effet, selon un collaborateur d’un OPCVM « la plupart du temps, oui, on tient à ce que nos clients soient au courant de toutes les clauses du contrat avant qu’ils s’engagent à nos offres. Cela afin d’éviter tous malentendus à nos égards » « les clients ne peuvent s’engager dans un contrat dont ils ne connaissent même pas les contenus. Ils doivent être informés de toutes les possibilités que leur offrent les sociétés de gestion en souscrivant à une assurance vie. » Mais ces derniers pensent que par rapport aux clauses de contrat que les sociétés de gestion transmettent aux clients, ces derniers ne sont pas trop avides de connaissances sur les risques et le système de gestion et de fructification de l’épargne engagée dans l’assurance vie. En ce sens, elles disent que « les clients sont en général très curieux en ce qui concerne les offres et les produits, car c’est grâce aux informations qu’on leur donne qu’ils font  un choix de contrat » « il y a des cas où les clients s’engagent précipitamment en réalisant les gains qu’ils peuvent recevoir sans trop tenir compte des risques surtout pour les placements en valeurs immobiliers. » Les clients, en effet, ne juge que par des connaissances issues des informations collectées sur internet ou au niveau de leurs entourages, et s’y inscrivent en se basant sur les informations de gains qu’ils pourront obtenir avec l’assurance vie et non, les risques qui peuvent subvenir.

Par ailleurs, malgré ce manque d’informations, l’intérêt des clients se perçoit grâce à la fréquence des opérations qu’ils effectuent « j’effectue deux opérations tous les ans, quelque fois plus de deux », « j’effectue des opérations régulièrement, mais mes versements dépendent de mes moyens financiers. » Et les moments de placements ainsi que leurs fréquences sont surtout optimisés du fait de la facilité de la transaction et la non-limitation de la fréquence de versement, ainsi que de la durée de placement. Comme nous l’ont dit les répondants, « je trouve que les placements de fonds dans les assurances sont faciles. Pour ma part, je peux choisir les moments où je veux et ou je peux faire des dépôts. Je ne sais pas trop combien de fois je fais des placements chaque année, mais j’effectue une opération à chaque fois que les moyens me le permettent. De toute façon, il n’y a pas de limitation de montant à déposer » « j’effectue des opérations régulièrement, mais mes versements dépendent de mes moyens financiers. » Les avis concernant la fréquence de placement sont confirmés par les sociétés de gestion qui disent que celle-ci dépend vraiment des moyens financiers des clients « cela dépend des convictions de chacun, mais surtout de leurs moyens financiers. » Une fréquence qui est optimisée par les offres des sociétés de gestion qui ne limitent pas les montants de dépôts et les offres de contrats qui peuvent variées, « les clients font leur versement une à deux fois dans l’année. En ce qui concerne le montant et la valeur, il n’y pas de limite » « on offre aux clients la possibilité de varier les placements que ce soit en matière de temps ou en matière de montant. Ils peuvent choisir ce qui leur convient le mieux. »

Cependant, le choix de placement des clients dépend des clients, même si les sociétés de gestion leurs conseillent surtout les placements en multisupports « En réalité nous proposons aux clients les produits qui sont adaptés à leurs moyens. Il y a les placements mobiliers et immobiliers dans les Sicav comme dans les FCP. Ce sont des placements financiers qui peuvent être gérés dans un portefeuille de plusieurs options de souscriptions à la fois ou en une seule option, ça dépend du client. Mais en général, nos clients optent pour plusieurs options de placements en multisupports. » Et malgré que les organismes comme les FCP constatent que les fonds en euros sont encore très prisés par leurs clients du fait de leurs risques moindres, les clients d’autres sociétés de placements tels que les OPCVM et SPCI/OPCI et SICAV se tournent de plus en plus dans les placements en unités de comptes malgré les risques « je sais que les placements en unité de compte comportent des risques sur la valeur des actions, les obligations et les aléas du marché financier. Je pense que ce qui est important n’est pas de ne pas prendre du risque du tout. Avant tout, je pense qu’il faut penser au gain qu’on peut obtenir si tout marche bien. En tout cas, il existe plusieurs options offertes par les agences d’assurance pour au moins, préserver le capital qu’on a investi. » Cet engouement et l’intérêt porté sur l’unité de compte en assurance vie s’explique d’après les sociétés de gestion, par la perte de rentabilité constatée dans les placements de fonds en euro « la baisse du taux de rentabilité du livret A a poussé les gens à souscrire de plus en plus sur les prestations d’assurance-vie. Les comptes en euros permettent de combiner plusieurs options, comme je l’ai dit, dans un seul portefeuille qui peut comporter quelques supports en unités de compte », « Le seul hic qui soit lié à la souscription en compte euros concerne la faible rentabilité par rapport au contrat en unités de compte. »

Pour ce qui est des risques, les clients ne perçoivent que ceux liés aux supports (UC ou fonds en euros), sans savoir ce qui les causent. Toutefois, les sociétés de gestion que nous avons rencontrées disent que les risques se situent au niveau des valeurs financières « que ce soit boursier ou bien sur les résultats de comptes financiers. Ils sont moindres pour les comptes en euros par rapport à ceux en unités de compte » Pour ce qui est des placements les plus intéressants, les sociétés de gestion trouvent qu’il est préférable de choisir les unités de comptes et d’assurer un placement dans l’immobilier « pour les placements en immobilier, il n’y a pas eu d’incidents majeurs d’effondrement des valeurs des placements. » Du point de vue des clients, ces derniers ne sont pas en connaissance des véritables risques de chaque support, ils ne raisonnent qu’à travers la rentabilité de leurs placements « pour ma part, j’ai opté pour un placement en multi supports. Donc, je ne connais pas très bien les risques parce que je les évite. En tout cas, dans le pire des cas, je sais que je vais toujours récupérer mon capital investi. »

  • Perception des avantages vis-à-vis du contrat d’assurance vie en unités de compte et de son développement

 

Dans un premier temps, nous avons demandé aux interviewés la raison de leurs choix pour l’unité de compte. À cet effet, les clients des sociétés de gestion ont tous affirmé que ce type de support est rentable pour eux et leur permet de faire des choix de types de placements et de durée de contrat :

 

  • « c’est très rentable et la société offre beaucoup de choix sur les produits et l’échéance. Quelque ce soit dans le choix ou la durée, on peut avoir un taux de rentabilité intéressant »

 

  • « avec les investissements en actifs, on peut atteindre un maximum de gain très facilement surtout si on choisit une échéance à long terme »

 

  • « J’ai longtemps réfléchi sur les choix de placement en unités de compte, mais au final je trouve que le FCP est le plus approprié à ma situation financière. On gagne plus et on risque moins en étant seulement un associé et non un actionnaire »

 

Les sociétés de gestion affirment quant à eux que cet engouement aux contrats en unités de compte dans l’assurance vie est motivé par :

 

  • La rapidité du rendement « la chance d’augmenter rapidement la rentabilité grâce aux nombreuses options offertes par le système modulable des valeurs placées dans ces sociétés »

 

  • Les plus confortables selon le nombre et la valeur des actifs placés, « les clients investissent surtout en actifs, ces derniers sont plus bénéfiques et permettent de faire des bénéfices cumulés dans les placements en fonds euros si les clients ont décidé de combiner les deux placements. Le taux de rentabilité est très intéressant surtout si les clients choisissent le placement à long terme, c’est-à-dire de 5 à 8 ans »

 

  • Le risque faible surtout au niveau des FCP « les clients auront moins d’engagements vu qu’ils investissent avec des fonds communs, ils n’ont pas besoin d’acheter des actions. De ce fait, ils courent moins de risques que les autres placements tout en obtenant une excellente rentabilité »

 

Néanmoins, ce type de contrat d’assurance vie comporte des risques, et malgré que les clients affirment être en connaissance des causes de ces derniers, quand on a posé les questions, les clients font part de leur connaissance sans savoir le vrai contenu de ces risques. De leur côté, les sociétés de gestion limitent les informations pour ne pas divulguer ou « dramatiser » le choix de contrat en unités de compte. Comme l’affirme l’un de nos interviewés, « Il ne faut pas non plus dramatiser ou trop spéculer sur les désavantages et les risques des placements en unités de compte, sinon personne ne viendrait se souscrire pour ce type de contrat. »

 

  • Commentaires sur les résultats

 

  • Perception des intérêts dans les placements en assurance-vie 

 

Les répondants sont unanimes concernant la connaissance des activités et des actions des sociétés de gestion. En effet, la plupart des interviewés ont affirmé que les OPCVM sont « une des meilleures approches pour assurer la diversification des stratégies de placement tout en considérant la bonne gestion des risques. » En effet, selon notre étude théorique, la France accuse un taux très élevé dans l’utilisation des produits de placements collectifs. De l’autre côté, on peut également percevoir que les actions des clients se basent sur une approche de consultation de performance des sociétés de gestion et se limitent à ce point, sans autres analyses des informations nécessaires sur le choix des bons produits. Or, l’optimisation d’un plan d’investissement nécessite la connaissance parfaite des offres de ces sociétés de gestion. En ce sens, la majorité des répondants ont affirmé avoir consulté la notice d’information sur les fonds communiquée par ces sociétés de gestion, tout comme les documents sur la manière de gérer leurs placements. Les interviewés ont révélé qu’« ils ont axé leur choix parmi ces différents produits en fonction de leurs besoins et leurs objectifs de placements. » En d’autres termes, ces personnes sont avisées préalablement par le prospectus d’information, et beaucoup d’entre eux ont révélé qu’ils procèdent par comparaison. Ensuite, la plupart des interviewés anticipent leurs opérations sur les divers placements en fonction de la conjoncture et de l’évolution des marchés financiers. Quant aux choix sur ses différents produits, la majeure partie des répondants avancent que les OPCVM sont « cotés à des intervalles réguliers ». En ce sens, les interviewés prennent en compte de l’évolution de la valeur liquidative et des coupons distribués avant de faire la comparaison entre les SICAV et les FCP. Ainsi, les interviewés ajustent la gestion de leurs placements en fonction des catégories de risques qu’ils peuvent courir comme les risques d’« actions, obligations court terme, obligations moyen et long terme, monétaires, diversifiées, et contractuelles. » Ceci dans le but d’avoir une appréciation sur la capacité des OPCVM à répondre aux besoins et aux objectifs de chaque interviewé.

 

Parmi tous les types d’assurances possibles, l’option assurance vie présente un avantage particulier. En effet, l’assurance vie fait bénéficier aux clients d’une indemnité  que l’assureur lui doit verser en cas de vie, en cas de décès ou en cas de vie et de décès, des indemnités qui sont issues de ses placements réguliers. Suite à l’interview que nous avons effectuée, les groupes questionnés portent leurs précisions sur le rôle de l’OPCVM spécialisé dans les valeurs mobilières. En rappel, l’OPCVM est plutôt bénéfique pour diversifier les politiques de placements en tenant compte les risques à gérer. En effet, nous nous efforçons à entreprendre toutes les campagnes suffisantes pour informer nos clients sur les services que nous leur proposons. Ainsi, notre campagne s’oriente sur les objectifs et les besoins de chaque client. Les avis ont également évoqué l’innovation des placements en valeurs immobilières comme chez OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) ou chez SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). Ces deux sociétés diffèrent par leur cible : le premier est surtout destiné aux particuliers, tandis que le second se focalise sur les professionnels.

 

Dans le cas de la France, le taux de souscriptions est très élevé dès qu’on évoque les dérivés de placements qualifiés de collectifs, y compris l’assurance vie. Les interviewés ont également rappelé qu’avant d’effectuer leurs placements et de choisir le meilleur produit, les clients analysent  uniquement la performance des sociétés de gestion. Certes, la connaissance de nos clients au niveau de leurs besoins nous aide beaucoup à établir les gammes de produits de placement que nous proposons. Une raison pour laquelle, nous présentons une notice de renseignements à nos clients afin de leur exposer en long et en large, les avantages et les risques ainsi que les techniques d’administration de leurs placements dans chaque option disponible.

 

Effectivement, nous proposons de nombreux types de placements au sein d’OPCVM, comme les placements sous forme d’action chez SICAV ou sous forme d’apport de capital chez FCP. Ce dernier est fonction des évolutions imprévisibles des marchés financiers. A notre avis, le plus attrayant pour les clients jusqu’ici est le placement en action, mais la différence n’est pas très loin comparée aux autres outils financiers d’OPCVM. Les souscriptions les plus rentables demeurent chez les SPCI. Et de leur part, OPCI et SCPI proposent leurs services pour des placements immobiliers, mais pour eux, les clients doivent acheter des parts qui leurs sont proposées. Dans 95% des cas, les OPCI présentent le plus grand nombre de souscriptions en assurance vie et se composent des valeurs immobilières tertiaires, mais physiques comme les bureaux et les entrepôts.

 

Nous tenons tout de même à évoquer nos risques liés aux placements en assurance vie. La plupart du temps, les clients ne connaissent pas profondément le contenu des clauses qu’ils ont signées. Nous notons ce problème, car dès fois, nous sommes accusés de fraude dans nos opérations. Il arrive même que certains bénéficiaires ne se rendent pas compte de ses avantages qu’ils doivent récupérer. D’un autre côté, l’assureur peut également être en faillite en cas de contrat monosupport avec la fluctuation des marchés financiers. Néanmoins, ce dernier type de risque est commun aux sociétés de gestion et aux clients. Bref, les risques pour les sociétés d’assurance existent bel et bien en termes d’assurance vie. Tout autant, nous nous adonnons à nous communiquer avec nos clients sur les préalables informations qu’ils doivent savoir que ce soit pour les placements en valeurs mobilière ou immobilière.

 

  • Perception des sociétés de gestion sur les avantages des placements pour le contrat d’assurance vie en unités de compte.

 

D’une manière assez globale, les interviewés se rejoignent autour d’appréciations plutôt positives par rapport aux avantages des contrats d’assurance vie en unité de compte.  En effet, la majorité des répondants ont mis en avant la grande variété de possibilités de placement financier  qui correspondent à plusieurs profils d’investisseurs. Ils s’accordent donc à dire que l’OPCVM est performant. En ce sens, selon une étude théorique sur le sujet, bon nombre d’investisseurs choisissent l’OPCVM en raison des choix et des opportunités qu’elle leur offre en termes d’optimisation des gains. En même temps, il est important de souligner que les clients semblent peu se soucier des détails concernant les SICAV et les FCP, ils se basent plutôt sur des informations assez généralisées autour de l’OPCVM. En effet, plusieurs personnes sondées ne savent pas faire la différence entre les deux et par conséquent font leur choix à partir des conseils de leurs assureurs ou d’autres investisseurs. Par ailleurs, la différence entre la SICAV et le FCP est seulement d’ordre juridique et concerne le statut de l’épargnant. En poursuivant les sondages, quelques répondants ont également mis en avant les avantages de la diversification de la gestion de leurs épargnes. A cet effet, l’OPCVM propose deux modes de gestion. D’un côté, la gestion indicielle qui offre peu de marge de manœuvre au gérant afin de limiter les risques d’erreur de gestion. De l’autre, la gestion active qui offre une liberté totale au gestionnaire afin qu’il puisse appliquer ses propres convictions indépendamment des indices de référence (exemple : le CAC 40). D’après certains interviewés, ils ont eu de bons résultats en se référant à l’un comme à l’autre.

Dans l’ensemble, le constat est donc plutôt positif du point de vue des clients, malgré quelques points plus ou moins négatifs évoqués par quelques-uns au sujet des risques.

 

Selon toutes les sociétés de gestion comme nous, placer en unité de compte est déjà un grand avantage comparé au placement type fonds en euros. En ce sens, les choix se départagent entre les différents types de placements de valeur immobilière ou mobilière comme les sociétés OPCVM dont SICAV et FCP ou OPCI et SCPI. Les avantages que nous proposons diffèrent selon la classe des valeurs choisies que ce soit une action, un apport de capital ou de biens immobiliers. En général, l’option OPCVM permet une possibilité de souscription avec un montant très petit, un choix entre les divers instruments financiers et la légalité d’un cadre règlementaire et solide. En ce sens, les investissements monétaires présentent un risque plus ou moins restreint mais pallié par un rendement limité dans une fourchette sensible incluse entre 0 et 0,5. Néanmoins, les fonds alternatifs doivent être corrélés à une gestion alternative.

De leur côté, l’option OPCI et SCPI permet de profiter du marché des immobiliers de la classe tertiaire avec un minimum d’investissement de 50 euros si c’est pour l’OPCI et de 1000 euros pour le cas du SCPI.

Pour le type de placement en unité de compte, nous pouvons espérer un grand  bénéfice issu des investissements des clients qui dépendent beaucoup d’un marché financier et de l’immobilier favorable. D’autant plus que, l’élargissement des offres va inciter les clients à souscrire auprès de nos sociétés que ce soit OPCVM, SCPI et OPCI. Une raison pour laquelle, les placements en unité de compte sont les plus souhaités. Certes, l’opération est surtout bénéfique quand le client est prêt à immobiliser son placement. La durée de placement varie de 5 à 8 ans en général.

Quoi qu’il en soit, nous informons nos clients des risques qui peuvent se présenter s’ils choisissent le placement du type unité de compte. Dans le cas du SICAV qui se définisse en termes d’action, les risques se reposent sur la fluctuation du marché financier qui peut varier d’un moment à l’autre. Tout autant, nous proposons un service de protection contre les baisses du marché. D’autre part, le FCP  basé sur le partage de capital présente également un risque. Ce dernier risque est surtout engendré par le résultat financier des activités où le client a effectué son placement. Quant au placement en valeur immobilière pour les contrats d’assurance vie, depuis les 25 ans d’opération, le rapport entre le rendement et le risque est imbattable. Mais le risque persiste sur le fait que l’immobilier n’est pas physique mais liquide, ainsi il ne peut pas être vendu à tout moment. De leur côté, pour pallier à cela, les assureurs offrent aux clients la possibilité de racheter son contrat à n’importe quel moment.

Vis-à-vis de tous les autres types de contrat en termes d’assurance vie, le choix d’unité de compte est largement avantageux. Étant donné que la vie ou le décès présente le risque le plus imprévisible, l’assureur se trouve dans l’obligation de couvrir un évènement de durée indéterminée, mais probablement à long terme. De ce fait, cette classe de placement s’avère être intéressant pour nous les sociétés de gestion car à notre tour, nous pouvons exploiter librement les actions et les parts qui nous sont versées. D’autant plus que, les clients auront une source certaine pour alimenter leur capitale comme les cotisations dans le cas du contrat fonds en euros. Effectivement, la situation assure notre propre bénéfice et celui des clients dans la cumulation de fonds d’investissement pour leurs comptes. Pour une meilleure efficacité, nous avons également soulevé l’idée de combiner les deux types de placement : fonds en euros et unité de compte. À partir de cette option, le caractère stable des investissements sous forme de fond en euros pourrait équilibrer les variations des bénéfices perçus du côté des placements en unité de compte.

Bref, le choix unité de compte est le plus attendu chez nous, les sociétés de gestion. Ses points positifs sont perçus du fait que les valeurs placées sont modulables. Si la liquidité est le point faible des placements en valeurs immobilières, la variation du marché financier et des opérations définissent celui des valeurs mobilières. Immobilier ou mobilier, tout placement en unité de compte reste la plus fiable pour les clients dans la gestion de leur patrimoine et pour les assureurs en vue de leur propre bénéfice financier.

 

 

Chapitre 3.  Préconisations managériales

 

  • Renforcement des obligations des sociétés de gestion en se référant à la règlementation en vigueur pour la protection des investissements

 

Dans le cadre du choix de l’unité de compte et la proposition d’un contrat en assurance vie, quatre critères sont définis par l’ACP ou l’autorité de contrôle prudentiel en relation avec l’AMF ou l’autorité des marchés financiers. Ces critères doivent être considérés tant au niveau des clients que des sociétés de gestion. Cela parce que les risques sont souvent appréhendés d’une manière inefficace que ce soit au niveau du souscripteur ou au niveau d’un contrat qui n’est pas intelligible. Pour rappel, le contrat en assurance vie peut être rompu à n’importe quel moment, en cas de décès, par conséquent les possibilités de perte en termes de capital sont fort probables et doivent être évaluées à bon escient.

 

Tout d’abord, trois critères doivent délimiter les risques perçus en cas de mauvaise évaluation par l’adhérent. En premier lieu, il faut prendre en compte les critères en se focalisant sur la présentation négative de l’outil financier. Dans ce cadre, il est préférable que la présentation s’apparente au profil de perte, de bénéfice et des risques. En effet, ce type de risque concernant la présentation est le plus rencontré parmi les souscriptions en unité de compte pour un contrat d’assurance vie, vu que la performance varie surtout en fonction de la situation de l’économie et du marché. Néanmoins, les risques sont toujours élevés même si la variation du marché financier et économique est peu probable. Ainsi, le critère doit viser à protéger le capital et assurer la performance à travers la présentation des risques. De cette manière, la probabilité de gagner des bénéfices est quasiment assurée, d’autant plus que les évènements envisagés durant l’étude de la situation confirment que les hypothèses avancées sont favorables. En effet, un client souscrit en unité de compte risque de mal comprendre l’objet de son contrat à cause d’une mauvaise présentation sur la sensibilité des performances de l’unité de compte lors des évènements défavorables.

 

En second lieu, le critère consiste à considérer le caractère de l’outil financier qui est inhabituel pour l’individu adhérent du fait des éléments sous-jacents mis en œuvre. En ce sens, des sous-jacents utilisés par certains outils financiers sont difficile à appréhender pour les clients. Dans la plupart des cas, ces sous jacents ne peuvent pas être observés d’une manière personnelle au sein du marché, car la plupart du temps, l’actif est volatile ou corrélé avec des autres actifs. Bref, les produits attendus à partir de ces sous-jacents présentent un gros risque comme la mauvaise appréhension de la part des souscripteurs et des adhérents. Par ailleurs, les sous-jacents évoqués ne peuvent pas suivre l’évolution des clients, car elles sont limitées.

 

En outre, il existe plusieurs critères à prendre en compte dans le cadre de la gestion de risque générée par le souscripteur à l’assurance vie. Dans ces critères, il faut mettre en avant, les risques entraînés par la souscription au fonds en unités de compte, car ils sont les principales sources de gain et de perte. En effet, il est préférable pour les sociétés de gestion de bien définir les objectifs en vue de réaliser une meilleure commercialisation du système. De ce fait, les sociétés de gestion doivent savoir combiner la rentabilité et la perte au niveau des clients avec le mode de souscription qu’ils ont choisi de se soumettre. Il est donc dans leur rôle de gérer, surtout pour les placements en unités de compte, les variétés d’actifs que les clients investissent que ce soit des fonds en actions, en produits ou en immobiliers. Cette gestion est importante, sachant que c’est à travers elle que le système de fonds en unités de compte peut aboutir à de bons résultats en termes de rentabilité. Il est de ce fait, à la charge des sociétés de gestion de faire en sorte que les clients soient convaincus de faillibilité des placements multisupports et ceux, malgré les risques qu’ils présentent au niveau du marché financier.

De l’autre côté, la meilleure façon d’anticiper les risques est de les présenter aux clients. Dans ce cadre-là, chaque société doit mettre en place des dispositifs de gestion de gain et de perte sur les fonds en unités de compte, telle une formule préétablie. Ces calculs permettent aux clients de comprendre et d’accepter les risques plus facilement, surtout pour les placements autres que les fonds en argent. Les sociétés doivent cibler la meilleure formule qui peut être simple et claire dans la compréhension des clients, sous la forme qu’elle doit se présenter. Par conséquent, les raisonnements doivent se faire selon une liste de facteurs qui peuvent conduire à la réalisation des dispositifs de gestion :

  • Une méthode de calcul qui détermine la politique de management de la société de gestion

 

  • Un contrôle de résultat maximum et minimum

 

  • Un contrôle de l’appui en cas de dépassement de la limite

 

  • Un résultat de rappel

 

  • Une fixation sur le revenu

 

  • Définition des objectifs pour l’appréciation des risques dans le système de commercialisation

 

Mis à part la liste d’actifs utilisée comme unités de comptes, la règlementation dispose de trois paramètres que les sociétés de gestion doivent appliquer, à savoir, une bonne protection de l’épargne qui a été placée avec les cautions établies par le contrat, les engagements au niveau de l’information ainsi que l’obligation de conseil. Ces trois cotes sont définies comme suit :

  • premièrement, la bonne protection de l’épargne bloquée. Dans ce cadre, il est nécessaire de savoir qu’au niveau des contrats en unité de compte, les mentions de l’article L. 131-15[21] sur la règle des assurances doivent être respectées. Ce dernières qui stipulent le contrat établi la totalité des montants assurée ainsi que les valeurs mobilières et les actifs utilisés comme unités de comptes qui se doivent d’être considérés comme une bonne protection de l’épargne placée.

 

  • Ensuite, les engagements d’informations doivent être soumis aux organisations de l’article L.132-5-2 qui précise que l’agence d’assurance est priée de rapporter au souscripteur, une mention de renseignements qui contiennent les dispositions des cautions montrées en unités de comptes. Sur ce fait, l’article A.132-4 exige la fourniture d’une « indication de caractéristiques principales »[22], venant de l’agence d’assurance pour le souscripteur, et ce, pour chaque choix d’unité de compte sélectionnée. Dans le cadre de l’engagement de renseignement qui est imposé aux assureurs, l’article L. 132-27 mentionne que les renseignements concernant les contrats d’assurance vie et les contrats de thésaurisations sont dans le devoir d’exposer clairement un contenu bien lisible, véridique, mais aussi non erroné.

 

  • D’autre part, il est recommandé de respecter l’article L.132-28 qui a fait son entrée en janvier 2010. Ce dernier qui exige que les intermédiaires d’assurances installent un accord avec les associations d’assurances ou de thésaurisation qui préviennent les conditions qui concernent certains points

 

Parmi ces points, l’intermédiaire se devra d’ordonner à l’agence d’assurance, antérieurement à la diffusion, les dossiers destinés à la publicité, avec les fiches de renseignements. De son côté, l’agence d’assurance se devra d’exposer les renseignements utiles afin que l’intermédiaire puisse en disposer.

 

En rapport avec cela, sauf restriction,  l’article R. 132-5-1 souligne que cet accord soit réalisé par écrit et distingue les engagements propres des entreprises, ainsi que des intermédiaires d’assurances.

 

Par ailleurs, concernant le devoir de conseil sur l’évaluation et la prévention du client, l’article L.132-27-1 stipule que lors d’une opération de vente sans la présence d’intermédiaires, l’agence d’assurance se devra de s’enrichir des connaissances, des expériences concernant les finances, des nécessités et des demandes du souscripteur en délivrant un conseil et en considérant ces renseignements, ajustés à la complication du contrat. Dans le cas échéant, si le souscripteur ne procure pas les renseignements, il est utile à l’agence d’assurance de prévenir le client à la souscription du contrat.

 

En outre, les sociétés de gestion, pour faire connaitre les risques des unités de gestion dans l’assurance vie, doivent soulever les actions qu’elles font en priorité/ se doit de faire dans l’impérativité. De ce fait, la fonction des agences, en premier lieu est d’opter pour les valeurs des meubles ou actifs pouvant offrir une protection suffisante dans les investissements et qui peuvent générer aux intermédiaires commercialisant les accords, les renseignements nécessaires à l’appréciation de l’ensemble des caractéristiques de l’unité de compte et du contrat proposé.

 

 

 

Conclusion

 

            À partir des années 90, le marché del’assurnce a remarqué un très grand engouement pour l’assurance vie. Cela du fait que les types de contrats multisupports ont été de plus en plus généralisés. De ce fait, les placements ne se faisaient plus seulement dans les contrats monosupports de fonds en euros, mais avec la possibilité de diversifier les supports afin d’optimiser son épargne en répartissant les investissements.

Dans ce travail, et suite à ce changement sur le marché des assurances, on a ainsi vu que les types de contrats multisupports sont de plus en plus appréciés du fait de cette possibilité de diversification des supports d’épargne. Ce qui nous a permis de répondre à notre question problématique quel est l’intérêt du développement des Unités de compte dans l’Assurance vie ?

En effet, ce travail a développé que les contrats d’assurance vie en multisupports, favorisés par les unités de compte ont permis aux épargnants d’assurer des investissements au niveau des marchés financiers grâce à des placements d’actions ou d’obligations. Ce type de placement leur permet ainsi d’avoir un niveau de rentabilité supérieur aux supports de fonds en euros. Toutefois, nous avons également vu qu’avec les contrats d’assurance vie en unités de compte, les épargnants vont devoir renoncer aux services des assureurs concernant le capital octroyé par les établissements d’assurances, et leurs compétences en matière de gestion et de maitrise des risques.

Malgré cet inconvénient et suivant notre étude sur le terrain, force est quand même de constater que l’évolution de l’épargne en fonction des cours de la bourse attire les souscripteurs et les épargnants. Un paramètre qui désengage l’assureur dans la garantie des placements en euros, mais qui lui fait considérer le nombre d’UC placé par le souscripteur. Ce point peut causer des risques pour l’assuré, néanmoins, l’assureur afin de protéger le souscripteur des aléas et de la non-connaissance du marché financier, doit garantir l’accompagnement et la disponibilité d’informations pour l’assuré. Il est ainsi, de son rôle d’accompagner l’assuré afin qu’il y ait un encadrement optimal pour une meilleure maitrise des risques. Un encadrement qui devra se faire dès la mise à disposition du contrat d’assurance vie, signalant la disponibilité de garantie minimale offerte par l’assureur, comme la prévoyance assurance décès. Mais également, la possibilité de diversifier progressivement son capital ainsi que la protection des plus-values et leurs dynamisations en réalisant « un arbitrage automatique vers le fonds euros lorsque les unités de compte enregistrent un niveau de plus-values satisfaisant dont le niveau sera prédéterminé par le souscripteur du contrat d’assurance vie. » (Fonteneau G., 2015)

Le développement des unités de compte est donc fonction de la diversification des supports de placement, mais également, la rentabilité offerte aux épargnants, ainsi que la possibilité d’accompagnement des assureurs pour la maitrise des risques et pour pallier aux aléas et à la fluctuation constatée sur le marché financier.

Bibliographie

 

  • ASPIM, Association française des sociétés de placement, « la SPCI, le placement immobilier en confiance », je veux comprendre
  • 2010, ACP Autorité de contrôle prudentiel, Banque de France, « Recommandation de l’autorité de contrôle prudentiel portant sur la commercialisation des contrats d’assurance vie en unités de compte constitués d’instruments financiers complexes prise conformément au 3° du II de l’article L. 612-1 du code monétaire et financier », 2010-R-01
  • 2014, BRED Banque populaire, « les véhicules collectifs d’acquisition immobilière (SPCI/OPCI) »
  • 2014, lafinancepourtous, « fonds en euro, unités de compte », fiscalité
  • 2015, AMF, « investir en SPCI : le dossier »
  • 2015, AMF-France, « investir dans un fonds ou une SICAV », mon épargne clé en main
  • 2015, Gay J., « assurance : comparatif et rendement en décembre 2015 », journal du net

Webographie

 

[1] Données pour Fortuneo consultée dans l’article http://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/pourquoi-les-francais-plebiscitent-l-assurance-vie-870986.html le 28/12/2015

[2] PEL : plan épargne logement

[3] 2014, lafinancepourtous.com, « fonds en euro, unités de compte », fiscalité, p.12

[4] http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/3742-l-assurance-vie-guide-pratique#simili_main, consulté le 13/12/15.

[5] https://www.bforbank.com/assurance-vie/glossaire/assurance-vie-les-types-de-contrats.html, consulté le 13/12/15.

[6] 2014, lafinancepourtous.com, « fonds en euro, unités de compte », fiscalité, p.12

 

[7] http://www.lafinancepourtous.com/Assurance-et-prevoyance/Assurance-vie/L-assurance-vie-c-est-quoi, consulté le 13/12/15.

[8] http://www.ffsa.fr/sites/jcms/p1_387757/fr/bernard-spitz-l-assurance-vie-occupe-une-place-primordiale-dans-le-financement-de-leconomie-francaise?cc=fn_7345, consulté le 13/12/15.

[9] http://www.ffsa.fr/sites/jcms/p1_387757/fr/bernard-spitz-l-assurance-vie-occupe-une-place-primordiale-dans-le-financement-de-leconomie-francaise?cc=fn_7345 ,  consulté le 13/12/15.

[10] http://www.ffsa.fr/sites/jcms/p1_461794/fr/lassurance-poumon-de-leconomie-francaise?cc=fn_7345, consulté le 13/12/15.

[11] Acquisition des intérêts de l’année

[12] Consultée sur http://www.boursorama.com/faq-fonds-en-euro-assurance-vie-335 le 14/12/2015

[13] Droit de tirages spéciaux qui remplacent l’or monétaire à certains niveaux de transaction

[14] De l’ordre de 100 euro environ

[15] Consultée sur http://www.actuassurancevie.com/votre-contrat-d-assurance-vie/construire-son-contrat/les-supports-financiers/opcvm/quel-est-le-rapport-entre-unites-de-compte-et le 14/12/15

[16]Consultée sur  http://www.jechange.fr/placement/assurance-vie/guides/fond-euro-multisupport-2968 le 14/12/15

[17]Consultée sur http://www.arcapatrimoine-blog.fr/2015/arca-patrimoine/463/qu-est-ce-qu-une-unite-de-compte.htm le 14/12/2015

[18] Consultée sur http://www.cbanque.com/actu/43955/fonds-immobiliers-quelles-differences-entre-sci-opci-et-scpi le 15/12/15

 

[19] Consulté sur  http://www.boursorama.com/actualites/qu-est-ce-que-l-assurance-vie-en-fonds-euros-d3dfbd36c26f14910da96a9c6b8fa411

 

[20] Consulté sur http://www.journaldunet.com/business/pratique/business/dictionnaire-economique-et-financier/16546/euribor-definition-et-calcul.html

 

[21] Cité dans, 2010, ACP Autorité de contrôle prudentiel, Banque de France, « Recommandation de l’autorité de contrôle prudentiel portant sur la commercialisation des contrats d’assurance vie en unités de compte constitués d’instruments financiers complexes prise conformément au 3° du II de l’article L. 612-1 du code monétaire et financier », 2010-R-01

[22] Même source

Mémoire de fin d’études de 43 pages.

24.90

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