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Mémoire portant sur le sentiment d’appartenance à l’Allemagne de l’Est.

LE SENTIMENT D’APPARTENANCE A L’ALLEMAGNE DE L’EST :

LA NOSTALGIE

 

Table des matières

 

INTRODUCTION 2

L’ALLEMAGNE, DE LA PARTITION A LA REUNIFICATION 3

1- L’Allemagne d’après-guerre 3

2- La construction du mur de Berlin 3

LA NOSTALGIE ET L’APPARTENANCE 4

1- Définition de la nostalgie 4

2- Les origines de la nostalgie 5

3- Définition de l’appartenance 5

4- Relations entre la nostalgie et l’appartenance 5

TRAVAUX PERSONNELS 5

1- Série n°1 6

1-1- Informations personnelles 6

La figure 3 représente un graphe sur les centres d’intérêts de la population interrogée, parmi une liste qui leur a été proposée. Le but de cette question est de voir le lien probable entre le centre d’intérêt du répondant et ses réponses sur la nostalgie. En effet, cette notion est vue et considérée différemment selon l’approche dont il est question. 8

1-2- Questions relatives au sujet 8

2- Série n°2 10

2-1-  Informations personnelles 10

2-2- Questions relatives au sujet 11

CONSLUSION 13

BIBLIOGRAPHIE 14

 

INTRODUCTION

Après sa défaite à la deuxième guerre mondiale, l’Allemagne a connu un véritable bouleversement sur de nombreux plans. Le bilan de la guerre était lourd et s’amplifie même avec la guerre froide. Dominée à l’Est par les Soviétiques et à l’Ouest par les autres puissances, l’Allemagne adopta deux idéologies différentes. C’est ainsi qu’à partir de 1961, la séparation était devenue plus « concrète » avec la construction du mur de Berlin. Ce n’est qu’en 1989 que le mur a chuté, par décision des dirigeants.

Après la chute du mur de Berlin, les conséquences ont longtemps existé. Sur le plan psychologique notamment, nombreux ont continué à manifester de la nostalgie quant à leur appartenance à la RFA. Depuis, cela était sujet à de nombreux questionnements. Cependant, peu de travaux ont abordé ce plan.

Pour ma part, je me suis toujours questionné sur les raisons pour lesquelles ce sentiment de nostalgie continue d’exister chez les personnes qui  ont vécu lors de l’époque de l’existence du mur de Berlin. A quoi cette nostalgie est-elle liée ?

Pour répondre à cette problématique, j’ai élaboré mon plan de travail dans une optique d’avoir des réponses les plus plausibles.

Pour cela, j’ai fait d’abord dans un premier temps une recherche documentaire sur le sujet. Ensuite, afin de trouver une réponse à ma question, je me suis lancé dans un questionnaire adressé à des répondants de différents types. C’est à partir des réponses que j’ai recueillies que j’essaierai d’affirmer mon hypothèse en conclusion de ce travail.

 

L’ALLEMAGNE, DE LA PARTITION A LA REUNIFICATION

1- L’Allemagne d’après-guerre

Occupée et vaincue par les puissances alliées, l’Allemagne va être coupée en deux avec la guerre froide, d’où la naissance de deux Etats : l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest. Chacun de ces Etats est soumis au régime et à la couleur de ses occupants, tous deux ayant des destinées très contrastées.

 

L’Ouest est occupé par les Alliés occidentaux à partir de 1947 qui ont décidé de procéder aux réparations de guerre. L’organisation économique est alors instituée en 1949 sous un régime démocratique parlementaire : la RFA (République Fédérale Allemande) qui a comme capitale Bonn et qui comprenait aussi le Land de Berlin sous protection occidentale, la RDA (République Démocratique Allemande) à l’Est qui est un  Etat centralisé et ayant pour capitale Berlin-Est.

 

Dominée par les Soviétiques, la RDA a fait face à un pillage en guise de réparations de guerre par l’occupant russe. Par ailleurs, elle devait adopter la politique économique selon le modèle communiste, donc sans avoir l’occasion de bénéficier du Plan Marshall. Ainsi, l’industrie lourde a été privilégiée par rapport aux biens de consommation, ce qui amenait à la collectivisation de l’agriculture et à la nationalisation des usines et des banques. De ce fait, malgré son faible niveau de développement, nettement inférieur à celui de la RFA, la RDA se classe parmi les pays les plus industrialisés dans le monde et adopte un système socio-culturel assisté par l’Etat, comme l’exige le système communiste.

 

2- La construction du mur de Berlin

Après le capitulation du 8 mai 1945 qui a symbolisé la victoire idéologique de la démocratie sur le nazisme et le fascisme, l’Allemagne fut dominée par les grandes puissances et occupée à l’Ouest par la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis, et à l’Est par l’URSS qui assura le contrôle de la ville.

 

La création de la RFA, à l’Ouest, et la RDA à l’Est marque la scission de l’Allemagne, suite à la Guerre Froide. Par la suite, Berlin est devenue une enclave au sein de la RDA. On assista par la suite à une fuite importante de la main-d’œuvre de la RDA vers l’Ouest lors de laquelle on dénombre près de 3 millions de main d’œuvre. Se profile ainsi la construction du mur de Berlin.

 

Suite à l’occupation de l’Allemagne par les grandes puissances mondiales et à sa division en deux parties, des tensions continuent d’exister. Afin d’enrayer le mécanisme d’exode, les Soviétiques ont décidé de construire un mur entre Berlin Ouest et Berlin Est. En effet, l’exode est très mal vécu par les Soviétiques, ces derniers le considèrent comme une hémorragie. Ainsi, la construction du mur est conçue dans le but d’éviter la migration, dans un but économique et idéologique. A travers plusieurs phases, à partir de 1961, le mur est renforcé de manière progressive.

 

Les différentes phases de la construction sont résumées à travers le tableau 1.

 

Année Phase de la construction du mur
1961 Le mur est composé de barbelés et en certains endroits, il y a des murs de briques surmontés de barbelés
1962 Le mur s’étend sur 15 km : barricades sur 130 km, 232 blockhaus et 165 miradors
1976 Avec ses 3,60m de hauteur, le mur est précédé d’une zone large de 40 m à 1,5 km : cela empêche les Allemands de l’Est de ne pas approcher le mur
1989 Les autorités de l’Est procèdent à la préparation d’un mur high-tech en mettant en place un système de surveillance électronique. Mais la population de l’Est en décide autrement.

 

LA NOSTALGIE ET L’APPARTENANCE

1- Définition de la nostalgie

La nostalgie est définie comme étant une tristesse associée à de la mélancolie et qui est associée à un souvenir d’une perte. Il s’agit d’un sentiment qui est souvent exprimé quand « une personne est loin de son pays et que son peuple lui manque ».

D’après  les psychologues, la nostalgie fait preuve d’une expression d’un souhait du passé qui, dans la plupart des cas, est peu réaliste pour le fait qu’il est trop idéalisé. Cela signifie que, quand un individu ressent de la nostalgie, la chose pour laquelle il ressent cette nostalgie n’est jamais tout à fait réelle. Par ailleurs, la nostalgie peut également être définie comme de la peine que l’on ressent pour quelque chose que l’on a eu ou qui ne nous appartient plus.

« À l’heure actuelle, la nostalgie n’est plus considérée une maladie ni un trouble psychologique, mais plutôt un sentiment commun vécu par les personnes à certains moments. Mais la nostalgie peut être associée à des manifestations physiques lorsqu’elle demeure au fil du temps et qu’elle se traduit par des douleurs d’estomac ou un sentiment d’oppression dans la poitrine ».

 

2- Les origines de la nostalgie

La nostalgie est un sentiment dont l’origine est généralement le passé, comme le montre une étude effectuée auprès de 100 individus âgés de 50 à 70 ans et selon laquelle il a été montré que « la nostalgie permettait  de bloquer les sentiments négatifs et les remords, de plus  elle donnait l’idée que la vie est remplie de belles choses et qu’elle a un sens. En outre, la nostalgie est utile car elle  permet de se baser sur le passé pour ne pas refaire les mêmes erreurs. La nostalgie n’est dons pas un moment de repli sur soi, de ronger son frein et ruminer des idées noires mais, au contraire, ce sentiment nous booste et nous requinque ».

 

3- Définition de l’appartenance

Traditionnellement, le sentiment d’appartenance garantissait la dimension sociale de l’identité d’un individu. D’une manière générale, les groupes d’appartenance diffèrent d’une culture à une autre, et d’n pays à un autre. Ainsi, il existe des clans, des castes, des nations, des classes sociales, des villages, des communautés religieuses etc. Dans le cas général, le sentiment d’appartenance est pluridimensionnel : groupe religieux, groupe social, groupe professionnel, groupe ethnique etc. 

 

4- Relations entre la nostalgie et l’appartenance

La nostalgie et l’appartenance sont deux notions étroitement liées. Comme le sentiment de nostalgie existe souvent pour une chose aux origines lointaines, il constitue un élément qui rappelle à une personne son appartenance à un groupe, à une région ou à une communauté. Nous pouvons donc dire que dès lors qu’existe un sentiment de nostalgie, il est question d’appartenance.

 

TRAVAUX PERSONNELS

QUESTIONNAIRE

Le questionnaire s’adresse à deux types de public. D’une part, il y a les personnes ayant vécu lors de la période d’existence du mur de Berlin. D’autre part, il y a des professionnels auxiliaires de santé. Le but du questionnaire est de vérifier que la nostalgie est encore présente même de longues années après la chute du mur, et d’essayer d’expliquer, à partir des réponses données par les professionnels de santé, quelles pourrait être l’origine de ce sentiment nostalgique. Ainsi, j’ai établi deux types de questionnaire :

  • série n°1 pour les personnes ayant vécu lors de la période d’existence du mur de Berlin
  • série n°2 pour les professionnels spécialisés en santé et historiens

Dans un premier temps, je pensais faire un entretien avec différentes personnes qui, à mon avis, auraient le profil requis pour répondre à la problématique. Cependant, convenir d’un rendez-vous avec les présumés répondants n’était pas du tout facile, notamment en ce qui concerne la série n°1, vu que j’avais à questionner des particuliers. De plus, comme mon temps est limité pour l’élaboration du présent travail, il m’a été difficile de boucler les réponses obtenues dans les délais.

Pour ces raisons, j’ai opté pour le questionnaire. De plus, le choix est aussi motivé par le fait que j’ai souhaité faire ressortir de mon travail une petite analyse statistique à partir des réponses obtenues. Comme cela nécessite d’avoir à disposition plusieurs réponses, le choix sur l’entretien est devenu quasiment impossible.

Dans la suite, je vais présenter les résultats, en faisant une analyse pour chaque question. D’une manière générale, dans une optique de meilleure lisibilité et de facilité de compréhension, les réponses seront données sous forme de représentations graphiques.

1- Série n°1

Pour cette série, j’ai pu recueillir 26 réponses pour les 35 questionnaires que j’ai distribués, ce qui représente un taux de retour de 74,3%, un chiffre assez satisfaisant.

  1. Informations personnelles

 

Figure 1 : Répartition de la population selon le sexe (Série n°1)

Selon la figure 1, la population interrogée est composée majoritairement de femmes. Cependant, les statistiques montrent que les nombres sont à peu près les mêmes.

 

Figure 2 : Répartition de la population selon l’âge (Série n°1)

D’après la figure 2, nous pouvons constater que la majorité de la population, plus précisément 65% de la population, sont âgés de plus de 50 ans. Nous pouvons donc en conclure que cette population majoritaire constituait déjà une population adulte pendant la période de la guerre froide, et notamment lors de la chute du mur de Berlin car en moyenne, ils étaient âgés de la trentaine à l’époque de la chute du mur de Berlin. Cette population, assez mûre par son âge, est intéressante pour les réponses des questions suivantes.

Figure 3 : Centres d’intérêts des répondants

La figure 3 représente un graphe sur les centres d’intérêts de la population interrogée, parmi une liste qui leur a été proposée. Le but de cette question est de voir le lien probable entre le centre d’intérêt du répondant et ses réponses sur la nostalgie. En effet, cette notion est vue et considérée différemment selon l’approche dont il est question.

La majorité, soit 42%, s’intéresse davantage à la psychologie. 35% s’intéressent à l’histoire tandis que 15% s’intéressent à la politique.

 

1-2- Questions relatives au sujet

Afin de mieux répondre à la problématique, nous allons nous intéresser sur les questions relatives au sujet.

Figure 4 : Connaissance des origines historiques du mur de Berlin

D’après la figure 4, presque toute la population interrogée déclarent connaitre les origines historiques du mur de Berlin. Cela s’explique facilement pour le fait que tous les répondants ont déjà été bien conscients, compte tenu de leur âge, du contexte historique de la construction du mur de Berlin.

  • L’avis personnel des répondants sur la construction du mur de Berlin

Concernant la construction du mur de Berlin, tous les répondants ont été unanimes sur le fait que cette construction n’a apporté rien de bénéfique pour l’Allemagne qui devait en subir les conséquences sur de nombreuses années, tant sur le plan politique, économique et social.

Figure 5 : Ressenti des répondants lors de l’annonce de la chute du mur de Berlin

D’après le figure 5, la majorité des personnes interrogées ont répondu avoir éprouvé de la joie quand elles étaient au courant de l’annonce de la chute du mur de Berlin. Seulement 4% ont éprouvé de la nostalgie et aucun n’a éprouvé de la tristesse. Ces résultats montrent que l’existence du mur fut un phénomène pesant pour la majorité des Allemands. L’annonce de sa chute fut alors bien prise.

 

  • Le sentiment de nostalgie liée à l’appartenance à l’Allemagne de l’Est selon les répondants

D’après les répondants, le sentiment de nostalgie relative à l’appartenance  à l’Allemagne de l’Est est assez fréquent. A leur avis, l’appartenance culturelle et idéologique à l’Est s’est ancrée chez la population. Ainsi, il reste toujours ce sentiment, même après de longues années.

 

  • Définition de la nostalgie par les répondants

D’après les répondants, la nostalgie est définie comme un sentiment éprouvé par une personne quand celle-ci se souvient de son passé. Pour certains, il s’agit d’un sentiment positif, et pour d’autres un sentiment négatif.

 

  • Les conséquences de la nostalgie chez la personne qui la ressent

Chez la personne qui la ressent, la nostalgie peut entrainer des sensations négatives, notamment quand une personne a des mauvais souvenirs. Mais il peut aussi arriver que la nostalgie entraine des sentiments positifs, dans le cas où la personne a de bons souvenirs.

 

2- Série n°2

Pour la série n°2, j’ai pu obtenir 12 réponses parmi les 20 questionnaires distribués, ce qui représente un retour de 60%, un résultat certes pas assez satisfaisant, mais est supérieur à la moyenne.

 

2-1-  Informations personnelles

Figure 6 : Répartition des répondants selon le sexe (Série n°2)

D’après la figure 6, les répondants sont majoritairement des hommes (67%). Les femmes ne représentent que 33% des répondants.

 

Figure 7 : Répartition de la population selon l’âge (Série n°2)

La figure 7 montre la répartition de la population selon l’âge. Nous pouvons constater que la grande majorité des personnes interrogées est âgée de plus de 40 ans. Cela pourrait avoir une influence sur les réponses recueillies.

Figure 8 : Profil professionnel des répondants

La figure 8 montre que 59% de la population interrogée font partie d’un corps professionnel en santé mentale. Ce pourcentage est assez intéressant dans la mesure où nous pourrons avoir des réponses orientées vers la psychologie.

 

2-2- Questions relatives au sujet

 

Figure 9 : Permanence de la nostalgie chez un individu

D’après les répondants, la nostalgie peut être permanente chez un individu. 

Figure 10 : Echange avec des personnes ayant manifesté de la nostalgie

La figure 10 montre les statistiques relatives  à l’échange avec des personnes ayant manifesté de la nostalgie. Cette représentation renseigne sur le fait que les échanges sont nombreux. De plus, les personnes nostalgiques sont nombreuses. 

 

D’après les répondants, la nostalgie est un sentiment d’origine positive exprimée par une personne quand celle-ci pense ou évoque des souvenirs lointains dans son existence. Avant la nostalgie était considérée comme une maladie mentale. Mais au fur et à mesure que le temps avance, elle est perçue comme un sentiment.

Toute personne ressent, au cours de son existence, de la nostalgie. Cela est assez fréquent chez les personnes qui ont vécu une histoire particulière ayant marqué sa vie.

La nostalgie n’a généralement pas de conséquences sur l’existence d’une personne. Cependant, elle peut être associée à d’autres types de sentiment positifs ou négatifs. Nous pouvons donc dire que les conséquences sont relatives à la personne même. Elles peuvent être permanentes ou non.

CONSLUSION

Pour conclure ce travail, je tiens d’abord à évoquer ma motivation pour le choix du sujet. Depuis longtemps, je me suis toujours intéressé à l’histoire des grandes puissances mondiales. D’autre part, la psychologie est aussi un domaine dans lequel j’ai porté un intérêt particulier. Dans le cadre de l’élaboration de ce travail, j’ai donc décidé d’associer ces deux domaines, a priori divergents, mais sur lesquels j’ai essayé de trouver un point de convergence.

La réalisation du présent travail a été pour moi une source de culture et une projection dans des travaux de recherche ultérieurs. En effet, j’ai pu être conscient qu’un tel sujet, apparemment global, requiert le traitement de points particuliers qui méritent une grande attention. J’ai fait face à de nombreuses difficultés lors de l’élaboration de ce travail. D’abord, les ressources documentaires sur le sujet sont peu nombreuses. Il m’a fallu ainsi trouver des articles d’autres langues, et même jusqu’à avoir à faire la traduction de travaux écrits par les auteurs étrangers. En outre, lors des travaux personnels, j’ai dû opter pour un questionnaire, même si j’avais pensé à un entretien au début, par contrainte de temps et de moyens.

Toutefois, j’ai pu mener à bien le travail et relever des points particuliers. J’ai pu me rendre compte que la nostalgie est un sentiment très souvent considéré comme négatif, mais qui est cependant positif. En effet, elle se manifeste chez un individu lorsque celui-ci évoque des souvenirs lointains. Je peux donc affirmer l’existence de la nostalgie chez les personnes ayant appartenu à l’Allemagne de l’Est. L’existence et la manifestation de ce sentiment est normale, compte tenu du vécu de ces personnes, surtout compte tenu de la durée de l’existence du mur de Berlin. Les professionnels interrogés, composés majoritairement d’auxiliaires en santé mentale, ont mentionné l’existence de plusieurs patients qu’ils prenaient en charge et qui ressentaient constamment de la nostalgie. Mais d’après eux, cette nostalgie ne devrait pas avoir de conséquences néfastes sur la personne qui la ressent, sauf lorsqu’elle est ressentie de façon quasi-permanente.

A la clôture de ce travail, je souhaiterais préciser que la nostalgie est un sujet d’études très intéressant qui mérite d’être considéré sur de nombreuses facettes. Ainsi, je me demande en quel point la séparation de l’Allemagne en deux parties a été eu une répercussion sur le développement culturel ultérieur du pays.

BIBLIOGRAPHIE

ALLEON, A.M. et MORVAN, O., 1989, Entre Ulysse et Penelope : de l’exil au retour, Bulletin de Psychologie, Tome XLII

 

BOLZINGER, A., 1989, Jalons pour une histoire de la nostalgie, Bulletin de Psychologie, Tome XLII

 

GEAHCHAN, D., 1968, Deuil et nostalgie,  Revue française de psychanalyse

 

GIRAUDOUX, J., Siegfried et le Limousin. Grasset, Coll.Poche, no175, p. 234

 

KAPLAN, H.A., 1987, The Psychopathology of Nostalgia, Psychoanalytic Review, 4, 464-486.

 

WERMAN, D.S., 1977, Normal and Pathological Nostalgia, Journal of the American Psychoanalytical Association

 

Série n°1 : Questionnaire adressé aux personnes ayant vécu la construction et l’existence du mur de Berlin

  1. Informations personnelles

1- Votre sexe Homme ☐ Femme ☐

2- La tranche d’âge à laquelle vous appartenez

entre 30 et 40 ans ☐ entre 40 et 50 ans ☐ plus de 50 ans ☐

 

3- Vos centres d’intérêts parmi ceux qui sont proposés dans le questionnaire

histoire ☐ politique ☐ psychologie ☐ autres ☐

 

  1. Questions relatives au sujet

1- Connaissez-vous les origines historiques de la construction du mur de Berlin ?

Oui ☐ Non ☐

2- Quel est votre avis personnel sur la construction du mur ?

3- Qu’avez-vous personnellement ressenti lors de l’annonce de la chute du mur de Berlin ?

joie ☐ tristesse ☐ nostalgie ☐ autre ☐

4- De nombreuses personnes annoncent ressentir encore de la nostalgie, même après plusieurs années, notamment celles qui appartenaient à l’Allemagne de l’Est. Comment expliqueriez-vous l’existence de ce sentiment de nostalgie ? Quelles peuvent en être les raisons selon vous ?

5- Comment définirez-vous la nostalgie ?

6- Quelles peuvent en être les conséquences sur la personne ?

 

Série n°2 : Questionnaire destiné aux professionnels auxiliaires de santé et historiens

  1. Informations personnelles

1- Votre sexe Homme ☐ Femme ☐

2- La tranche d’âge à laquelle vous appartenez

moins de 30 ans ☐ entre 30 et 40 ans ☐ Plus de 40 ans ☐

3- Votre profil professionnel

spécialiste en santé mentale ☐ historien ☐ autre ☐

4- Pouvez-vous résumer en quelques lignes votre parcours professionnel ?

  1. Questions relatives au sujet

5- Selon vous, quelle serait la définition  de « nostalgie » ?

6- Selon vous, pourrait-elle être permanente chez un individu ?

Oui ☐ Non ☐

7- Avez-vous eu l’occasion, lors de votre exercice professionnel, de rencontrer des gens qui manifestent constamment de la nostalgie ?

Oui ☐ Non ☐

8- Si oui, pouvez-vous nous résumer en quelques mots la manifestation ou la perception de cette nostalgie ?

9- D’après vous, quelles pourraient être les causes de cette nostalgie ?

10- Quelles pourraient en être les conséquences ?

 

Mémoire de fin d’études de 20 pages.

24.90

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