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Mémoire portant sur l’enseignement de la réécriture dans le cadre de l’enseignement du Français Langue Etrangère (FLE)

Table des matières

Table des matières 1

Introduction 3

Partie 1 – Approche théorique des réécritures littéraires et picturales 5

Chapitre 1 – Historique et état des connaissances sur la réécriture 5

I. Etymologie de la réécriture 6

A. Evolution de la réécriture 6

1. L’Antiquité, période de l’imitation 6

2. L’émergence de l’esprit critique au XVIIIe siecle 6

3. XIXe siècle : vers la recherche de l’originalité 6

4. La réécriture dans le XXe siècle 7

B. Les arts et les réécritures 7

1. Des « textes fondateurs » inspirent les œuvres d’art 7

2. La peinture, une réécriture 7

3. La variation picturale 8

4. Les romans inspirent les cinéastes 12

II. Les apports théoriques avec l’intertextualité 13

A. L’intertextualité selon Kristeva 13

B. L’intertextualité selon Genette 13

III. La critique génétique de la réécriture 13

A. Qu’est ce que la critique génétique ? 14

B. La genèse de la réécriture 14

Chapitre 2 – La réécriture en pratique 14

IV. Quelques procédés de réécriture 14

A. La variation sur un thème : transposition 15

B. L’écriture dans différents registres de langue : transcription 15

C. L’imitation ou le cas du conte 17

D. Le brouillon 17

E. Les réécritures mécaniques et systématiques, l’Oulipo 18

V. Présentation des réécritures littéraires et picturales 18

A. Du texte à l’image et de l’image au texte 19

B. La transposition texte/image : une pratique langagière pertinente 19

Chapitre 3 – Les intérêts de l’apprentissage des réécritures littéraires et picturales en classe de FLE 19

VI. L’intertextualité au service de la production écrite 20

A. L’intertextualité pour mieux connaitre un personnage 20

B. L’intertextualité pour personnaliser/enrichir un ouvrage 20

C. L’intertextualité, une aide à la compréhension d’une production écrite 20

VII. Les intérêts secondaires pour les apprenants 20

A. L’intertextualité pour développer les compétences d’analyse des apprenants 20

B. L’intertextualité pour le plaisir d’apprendre la langue 21

C. L’intertextualité, une pratique qui développe les connaissances générales 21

Partie 2 – Analyse des pratiques d’enseignement de la réécriture dans les ouvrages qualifiés « d’outils complémentaires pour l’enseignement du FLE » 22

Chapitre 4 – Le CECR 22

VIII. Le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues 22

A. Les objectifs 22

B. Les avantages 23

C. L’application 23

IX. Les préconisations du CECR et la place du texte littéraire 23

A. L’aspect actionnel de la littérature 23

B. Comment inclure cette perspective actionnelle dans l’apprentissage ? 24

C. Exemple de pratique langagière à perspective actionnelle 24

X. La visée esthétique de la réécriture d’après le CECR 24

A. L’utilisation esthétique de la langue selon le CECR 25

B. La réécriture comme utilisation esthétique de la langue 25

Chapitre 5 – Analyse de corpus 25

XI. Les outils complémentaires pour l’enseignement du FLE 26

A. Approche méthodologique 26

B. La place de la littérature et des textes littéraires dans ces « outils complémentaires » 27

XII. La production écrite, une des compétences à développer chez l’apprenant 28

A. Les 4 compétences à développer dans l’apprentissage du FLE 28

B. La place de chaque programme dans l’apprentissage du FLE 29

C. L’importance de la production écrite 29

XIII. La place de la réécriture dans les manuels analysés 30

A. Les manuels qui favorisent la réécriture 30

B. Les rapports entre la compétence en lecture et la compétence en écriture 30

C. Quelles activités de réécriture pour chaque niveau d’apprenant ? 31

Partie 3 – Propositions didactiques et pédagogiques d’enseignement de la réécriture par l’élaboration de fiches pédagogiques. 32

Chapitre 6 – Un programme de formation défini selon les besoins et le niveau des apprenants 32

XIV. Les phases de l’enseignement de la réécriture 32

A. Le contenu de l’enseignement de la réécriture 32

B. Les compétences développées par la réécriture 32

XV. La méthodologie l’enseignement de la réécriture 33

A. L’organisation des sessions 33

B. Les thèmes 33

C. L’évaluation 34

Chapitre 7 – Fiches pédagogiques sur les réécritures littéraires et picturales 34

XVI. Le répertoire des contes est propice à la réécriture. 34

A. Les caractéristiques d’un conte 34

B. La pratique du conte en classe de FLE 35

C. Les variantes et variations du conte 35

XVII. Un exemple de travail sur le conte Hansel et Gretel 35

A. Pourquoi Hansel et Gretel ? 35

B. Le déroulement du parcours pédagogique 36

Conclusion 41

Bibliographie 43

Introduction

Cheminement vers le choix du sujet

C’est à l’occasion d’un cours de littérature dans le cadre du DU-FLE que nous avons pu découvrir pour la première fois la notion de réécriture. Le sujet nous a passionné, ce qui nous a incité à réfléchir sur la place de la littérature en FLE et plus particulièrement identifier quelles pratiques des réécritures existe-t-il aujourd’hui dans les classes de FLE.

Le programme d’enseignement en classe FLE est élaboré selon le CECR ou Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Il définit entre autre la place de la littérature dans l’enseignement / l’apprentissage du FLE. Il ne s’agit pas uniquement d’apprendre l’écrit, c’est un apprentissage de la langue qui possède de « nombreuses finalités éducatives, intellectuelles, morales et affectives, linguistiques et culturelles et pas seulement esthétiques » d’après le CECR.

La réécriture est proposée au lycée. Nous avons consulté le livre de Violaine Houdart-Merot intitulé Réécriture et écriture d’invention au lycée. L’auteur souligne l’hypothèse que toute écriture est toujours réécriture. Elle affirme la pertinence des exercices d’invention basés sur des textes littéraires. Cette pratique met déjà l’épreuve l’imagination et la créativité de l’élève. Il sera amené à lire l’œuvre mais pas seulement, ses lectures devront ensuite être reproduites dans la réécriture. Violaine Houdart-Merot parle de l’impact de l’admiration des œuvres littéraires sur la volonté de les réécrire en disant, à la page 17 de son livre, que « le sentiment d’admiration est sans doute partie prenante de l’expérience esthétique, et que c’est souvent l’admiration pour une œuvre qui déclenche le désir d’écrire ». Et cette reproduction sera sa réalisation personnelle. La réécriture revêt de nombreux avantages et constitue une méthode pratique pour apprendre la langue. Nous en parlerons davantage dans la seconde partie de ce travail.

Nous pensons que la pratique peut aussi être initiée en classe de FLE. L’écriture d’invention est une épreuve très appréciée des étudiants mais beaucoup de spécialistes pensent que les réécritures nécessitent du temps, d’importantes séances et s’inscrivent dans la pédagogie de projet. C’est pourquoi il est important de bien réfléchir sur la pertinence du programme et la manière de l’appliquer. Nous souhaitons identifier, grâce à ce mémoire, les raisons favorables à l’enseignement des réécritures littéraires et picturales

Mémoire de fin d’études de 59 pages.

24.90

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