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Mémoire portant sur l’évaluation des Thérapies Cognitives et Comportementales de l’insomnie.

  1. L’évaluation des Thérapies Cognitives et Comportementales de l’insomnie : revue de la littérature
    1. Introduction

    L’insomnie constitue  le trouble du sommeil le plus répandu dans les pays industrialisés [1], [2]. Elle se définit en tant que trouble portant sur l’initiation, le maintien ou la qualité du sommeil et ayant des répercussions sur le fonctionnement de l’individu concerné durant la journée et ce, malgré un contexte adéquat pour le sommeil de nuit [3].  Durant de nombreuses années, la pharmacothérapie était le seul traitement disponible pour la prise en charge des insomnies. Puis à partir des années 50, la possibilité de compléter ou de remplacer cette option par des thérapies psychologiques s’est développée, au point de s’installer définitivement au niveau des prescriptions de prise en charge de l’insomnie [4], [5]. L’efficacité thérapeutique des TCC-I étant actuellement assez consensuelle [6]–[11]

    Certaines études suggèrent que c’est bien l’association des dimensions cognitives (schémas de pensée et croyances) et comportementales (stimulus control, restriction du temps de sommeil, …) de la thérapie qui est intéressante en termes d’impact sur l’insomnie [12].

    L’évaluation des effets de ces thérapies reste un enjeu central. En effet, l’évolution des théories et le caractère multidimensionnel de la problématique doivent transparaître dans les pratiques mises en place pour évaluer l’efficacité thérapeutique de ces techniques. Ce travail vise à examiner la question de l’évaluation des TCC-I afin de cerner les dimensions pertinentes, les outils et mesures disponibles, mais aussi de dresser en parallèle un tableau des méthodes et dispositifs actuels, leur efficacité et les perspectives qui en découlent.

    1. Méthodologie

    L’analyse de la littérature a été opérée pour une période de 15 ans (2000-2015) grâce au moteur de recherche Pubmed avec pour mots-clés  « CBT » et « Insomnia » ; 44 articles ont été issus de cette première recherche (dont trois supprimés car non-pertinents). Les articles de synthèse et méta-analyses ont été privilégiés dans un souci d’exhaustivité. Cette  première recherche a permis de poser les bases conceptuelles qui ont ensuite été étayées par des recherches bibliographiques complémentaires.

    1. Evaluation de l’efficacité des TCC-I

    Concernant le dispositif temporel lié aux évaluations de l’efficacité des TCC-I, celui-ci est généralement divisé en une évaluation préalable à l’introduction du traitement (1 ou 2 semaines avant le début), une évaluation suivant le traitement de manière assez rapprochée (1 à 2 semaines également), ainsi qu’une période de suivi de plusieurs mois (3 à 6 généralement) afin de vérifier les effets à long terme du traitement [6]. Par ailleurs, il est possible que les stratégies mises en place ne soient ancrées au niveau comportemental que plusieurs mois après leur prescription. Dès lors, de plus longues périodes de suivi, jusqu’à 24 mois après l’intervention, pourraient être intéressantes [14].

    Afin de déterminer les effets de l’intervention thérapeutiques TCC sur l’insomnie, plusieurs paramètres peuvent être considérés. Ces indices peuvent être divisé de manière synthétique en deux grandes catégories : les mesures objectives versus subjectives de la qualité du sommeil.

    La polysomnographie (PSG) [6], [15], [16] constitue la mesure objective la plus communément rencontrée au sein de la littérature scientifique. L’actigraphie (mesures de l’activité notamment au travers de la détection des dépenses énergétiques et caloriques), qui permet d’enregistrer l’activité durant le sommeil de façon fiable et sur de longues périodes, est souvent recommandé en complément de la polysomnographie pour déterminer les rythmes circadiens ou les perturbations du sommeil. Elle s’avère particulièrement utile dans le cas de l’évaluation de nouveaux protocoles de TCC-I car elle présente l’avantage de pouvoir être réalisée tout au long du traitement, ce qui n’est pas le cas de la PSG [12], [17]. Cependant, certains auteurs remettent en cause leur utilité dans l’évaluation de l’insomnie en raison de leur caractère coûteux et chronophage, mais aussi parce que l’insomnie relève bien nosologiquement d’une plainte subjective et donc le traitement doit permettre en priorité d’améliorer cette plainte [18]. Les prescriptions consensuelles sont alors d’utiliser ces techniques dans des cas plus isolés et dans les essais cliniques, mais pas dans un examen de routine [19], [20].

    Dans cette logique, certains auteurs affirment que les effets des TCC-I pourraient être plus marqués pour les mesures subjectives du sommeil [14].

    Parmi les mesures subjectives de la qualité du sommeil, on retrouve généralement l’agenda du sommeil [6], [21] qui a pour objectif de retracer l’horaire précis veille-sommeil du patient. Dans cet agenda, le patient doit noter quotidiennement les informations concernant les heures et durée des siestes, l’usage de médicament ou d’alcool, l’heure du coucher, l’estimation du temps pour s’endormir, le nombre et la durée des réveils nocturnes, l’heure du réveil et du lever, la qualité du sommeil, etc. En général, cet agenda doit être complété au moins pendant deux semaines avant le début du traitement, durant le traitement, mais peut aussi servir de mesure de suivi à long terme [22], [23]. Ces agendas constituent une mesure privilégiée des troubles comme de l’efficacité du traitement en raison de leur sensibilité [22], [24].  Par ailleurs, une interview clinique orientée vers l’évaluation du sommeil est généralement utilisée. Au sein de cette interview, une attention particulière doit être portée aux facteurs participant au début de l’insomnie comme les facteurs de stress et les évènements de vie difficiles [22]. Cet entretien vise généralement à passer en revue de manière systématique les différents domaines liés à la plainte, aux horaires de sommeil, aux symptômes, aux activités durant la journée, aux conditions précédant le sommeil, etc. Cet examen peut également être orienté vers le dépistage des comorbidités courantes tels que certains troubles psychiatriques [13].

    A ces techniques s’ajoute souvent l’utilisation de questionnaires visant à évaluer les perceptions subjectives, la qualité du sommeil mais aussi les comportements et symptômes liés à l’insomnie [25]. Ces questionnaires doivent correspondre au construct théorique de l’insomnie telle qu’elle est considérée actuellement, notamment en termes nosologiques. Ainsi, il est important d’évaluer non seulement les difficultés de sommeil dans leurs différentes formes, mais aussi leurs conséquences sur le fonctionnement durant la journée, et d’inclure à l’évaluation les dimensions cliniques associées tels que l’impact des difficultés ou les symptômes de dépression [26]. S’il en existe un certains nombres, seuls certains ont été spécifiquement construits pour l’évaluation des effets thérapeutiques. On peut citer le ISI (Insomnia Severity Index) qui est un questionnaire bref évaluant à la fois la sévérité de l’insomnie, l’insatisfaction par rapport au sommeil, les conséquences diurnes et leur importance, mais aussi la détresse liée à ces perturbations [27], [28].  Cette dimension de sévérité de l’insomnie représente une caractéristique importante car elle doit être prise en compte afin de pouvoir synthétiser les études disponibles concernant l’efficacité d’un traitement (i.e. les patients souffrant d’insomnie légère pourraient bénéficier d’un traitement qui s’avèrerait inefficace pour ceux avec insomnie sévère) [18]. Le PSQI (Pittsburgh Sleep Quality Index) évalue à la fois la qualité et la quantité de sommeil perçue et les conséquences dirunes [29] comporte davantage d’items mais est intéressant car son cut-off score présente un ratio sensibilité/spécificité extrêmement efficace [30].

    D’autres dimensions liées aux troubles du sommeil et aux plaintes consécutives peuvent faire l’objet d’une évaluation plus spécifique. C’est le cas notamment de la fatigue, inhérente à l’insomnie et qui permet de circonscrire les conséquences diurnes, dont elle est la plus fréquente en termes de prévalence [31] et particulièrement liée avec la sévérité de l’insomnie [28]. Elle peut notamment être évaluée à l’aide de la Flinders Fatigue Scale (FFS) [31] ou encore le Multidimensional Fatigue Inventory (MFI) [32] qui porte sur la fatigue générale, mentale et physique ainsi que sur la perte de motivation. La somnolence, différente de la fatigue, est aussi un indicateur conceptuel intéressant à considérer en termes de comorbidité. Elle peut en effet être le signe de présence d’apnées du sommeil ou de dépression concomitante. Elle peut être évaluée à l’aide de questionnaires auto-rapportés tels que la Stanford Sleepiness Scale (SSS) [33] si l’on souhaite se centrer sur le ressenti actuel, ou l’échelle d’Epworth [34]  qui évalue la somnolence comportementale sur une période plus large (i.e. mois précédents).

    Par ailleurs, l’usage quotidien de médicaments peut être considéré comme une mesure relativement objective de la sévérité du trouble ou de l’efficacité d’un traitement (dans le cas d’une diminution de la consommation [35].

    La dimension cognitiviste des thérapies engage aussi à approfondir certains domaines liés aux croyances et modes de pensées. Ainsi, la DBAS (Dysfunctional Bieliefs and Attitudes about Sleep Scale) [36] évalue spécifiquement différentes dimensions concernant les croyances et comportements liés au sommeil. La Self Efficacy Scale  ou SES [37], moins spécifique au domaine, peut également être proposée afin de voir dans quelle mesure les patients ont le sentiment d’exercer un contrôle suffisant sur le sommeil.

    D’autres questionnaires peuvent également être utilisés de manière complémentaire afin d’évaluer des dimensions connexes. Ces dimensions sont liées avec une conception plus récente de l’insomnie et une meilleure connaissance de ses conséquences/des comorbidités courantes ; dont les troubles de l’humeur représentent un pourcentage majeur [20]. Des échelles plus générales comme la Beck Depression Inventory/BDI [38], le State-Trait Anxiety Inventory/STAY [39], l’échelle Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) [40], le questionnaire de dépression de Pichot (QD) [41], le Penn State Worry Questionnaire (PSQ) [42] , le Worry Domaine Quesstionnaire (WDQ) [42] ou encore l’Inventory of Interpersonnal Problems (IIP) [43] peuvent donc également servir de point de repère en termes d’efficacité thérapeutique.

    Par ailleurs, les dimensions de qualité de vie peuvent elles aussi faire l’objet d’une analyse plus spécifique, puisqu’elles sont intimement impactées par les troubles du sommeil. En effet, les objectifs thérapeutiques ne sont plus seulement de traiter le symptôme, mais aussi de prendre en compte la perspective des patients sur ces symptômes et leur évolution, ce qui implique de nouvelles formes d’évaluation.  Plus précisément, dans leur article concernant les mesures spécifiques de qualité de vie dans le cadre des troubles du sommeil, Timur et Sahin [44] suggèrent plusieurs outils permettant d’évaluer les altérations de la qualité de vie perçue en rapport avec des troubles du sommeil. Ces outils devraient permettre de cerner plus précisément l’impact de l’insomnie sur des dimensions fonctionnelles et pratique du quotidien du patient. On peut notamment citer le questionnaire SF-36 qui permet de tester les dimensions de qualité de vie dans le domaine médical et de la santé [45].

    Enfin, d’autres mesures peuvent aider à déterminer la perception quant à l’efficacité d’un traitement donné. C’est le cas notamment du Therapy Evaluation Questionnaire  ou TEQ [46] qui concerne l’évaluation de divers domaines du traitement proposé ainsi que des items liés aux thérapeutes, ou de la CSQ-8  [47] qui permet d’évaluer la satisfaction du patient par rapport à la thérapie proposée.

    En résumé, les mesures objectives sont utiles à l’évaluation des dispositifs thérapeutiques dans le contexte des essais cliniques, mais les mesures subjectives restent centrales pour l’évaluation des changements perçus par les individus bénéficiant du traitement ; ce qui représente un enjeu majeur étant donné la définition même de l’insomnie. Parmi ces mesures, l’agenda du sommeil et l’interview clinique constituent des étapes fondamentales, le premier permettant par ailleurs de donner des indications similaires aux techniques objectives (éveil intra-sommeil, temps total de sommeil, etc.). Les questionnaires auto-rapportés  viennent compléter ces informations et sont choisis en fonction des dimensions qui semblent pertinentes pour la clinique ou l’étude, de manière plus ou moins extensive. Parmi les 23 études cliniques retenues (publiées entre 2001 et 2014), nous avons dénombré les occurrences d’apparition des différents outils évoqués afin de déterminer leur prévalence dans les essais cliniques et l’évaluation de l’efficacité thérapeutique. Les valeurs en termes de fréquence sont reprises au sein du tableau 1. L’interprétation de ces données doit néanmoins être opérée avec prudence car les études cliniques sont variables (le seul critère d’inclusion étant de mesurer les effets d’une TTC-I sur un ou plusieurs aspects de l’insomnie) et concernent des domaines plus ou moins spécifiques. Elles permettent néanmoins de dresser un tableau des pratiques et de l’importance ou de la marginalité des outils et notions abordées.

    Domaine Échelle/questionnaire Nombre d’occurrence Fréquence
    Questionnaire sur les aspects du sommeil Insomnia Severity Index 8 35%
      Pittsburgh Sleep Quality Index 12 52%
      Flinders Fatigue Scale 2 9%
    Mesures de contrôle Dysfunctional Beliefs and Attitudes about Sleep Scale 6 26%
      Self-Efficacy Scale 2 9%
    Domaines liés (humeur, anxiété, inquiétude, etc.) Beck Depression Inventory 4 17%
      State Trait Anxiety Inventory 2 9%
    Qualité de vie SF-36 4 17%
    Évaluation de la thérapie Therapy Evaluation Questionnaire 2 9%
      CSQ-8 1 4%

    Tableau 1– Occurrences et fréquences d’apparition des échelles et questionnaires dans les études cliniques considérées (2001-2014 ; n=23).

    1. Dispositifs thérapeutiques

    Bien entendu, si les principes de base des TCC-I sont relativement constants, différents courants peuvent être identifiés et les conditions d’administration peuvent varier d’une étude à l’autre.

    Ainsi, une variante relativement courante des thérapies « classiques » administrées individuellement est la TCC-I de groupe. Bien que les données disponibles sur la comparaison des formes individuelles et de groupes indiquent une supériorité des premières [48], les résultats concernant l’efficacité des TCC-I de groupe indiquent que les patients profitant de ce genre de traitement présentent des bénéfices non négligeables pour une série de variables liées à la qualité du sommeil et ressentent ces effets comme étant significatifs sur la qualité de leur sommeil et à long terme, mais aussi pour des symptômes non traités comme la dépression ou la douleur [49]. On peut se demander dans quelle mesure, au-delà de la TCC, ce n’est pas l’effet du travail de groupe qui a spécifiquement fait évoluer ces composants. Ces résultats sont appuyés par des données indiquant que les groupes d’éducation thérapeutique ont une efficacité sur la sévérité de l’insomnie, mais aussi sur la dépression et que l’effet sur l’insomnie se maintient jusqu’à trois mois après le traitement ; particulièrement dans le cas des insomnies sévères. En effet, pour l’étude considérée, les bénéfices les plus substantiels sont retrouvés à moyen terme comme à long terme chez les patients souffrant d’insomnie sévère à modérée en début de traitement [50]. Dès lors, formes de groupe semblent efficaces et doivent être envisagées comme une alternative sérieuse puisqu’impliquant des coûts moindres et favorisant vraisemblablement le lien social et la création d’une dynamique bénéfique sur les symptômes concomitants.

    On peut également citer les thérapies via internet ou délivrées par téléphone qui donnent de premiers résultats encourageants en termes de modification des cognitions liées au sommeil et d’évolution du statut d’insomnie [52] ou dans le cas d’interventions de faible intensité ou à court terme [53], [54].

    Le self-help constitue également une alternative moins coûteuse aux thérapies traditionnelles (en présentiel). Toutefois, une méta-analyse réalisée par Van Straten et Cuijpers [55] met en évidence des résultats relativement peu concluants pour ce genre de méthodes, avec en tout cas une infériorité thérapeutique sur les TCC-I traditionnelles, et de nombreuses failles méthodologiques dans les études recensées.

    Enfin, les formes abrégées de thérapies traditionnelles semblent être une option satisfaisante pour le traitement des insomnies primaires. Ces formes abrégées consistent le plus généralement à raccourcir le temps en présentiel mais aussi à proposer en complément des « exercices » que le patient doit réaliser à domicile ; du matériel éducationnel additionnel tel que des enregistrements audio ou vidéo ou encore la réalisation de certaines sessions par téléphone. Tout comme les TCC-I classiques, elles mettent en jeu des stratégies à la fois comportementales (la restriction du temps au lit le plus souvent) et cognitives (identification des dysfonctions cognitives et biais cognitifs liés au sommeil et remise en perspective par rapport à la réalité/restructuration cognitive) ; ainsi qu’une composante éducationnelle (hygiène du sommeil). Les études évaluant l’efficacité de ce genre de thérapies mettent en évidence des résultats satisfaisants chez des individus présentant une insomnie primaire [56], [57] ainsi que dans le cas d’insomnie avec comorbidité [58], [59]. Afin d’améliorer la dynamique sociale et de réduire encore davantage les coûts liés aux prises en charge thérapeutiques, certaines études mettent l’accent sur des thérapies à la fois abrégées et administrées par groupe qui sont susceptibles d’améliorer significativement la qualité de sommeil objective (dont des réductions de l’indice WASO) et perçue [60]–[62].

    Ces formes plus accessibles et moins coûteuses de thérapies représentent désormais un enjeu majeur pour la recherche et la clinique. Des données épidémiologiques récentes montrent ainsi qu’un patient sur cinq exprime des plaintes liées au sommeil dans le domaine des soins de santé et que pourtant, ces troubles sont mal reconnus, mal diagnostiqués et peu pris en charge [61]. Selon Swift et al. [63], ces formes de thérapies (brèves, de groupe, computer-based, etc.) représentent, de par leur efficacité et leur accessibilité, une forme réaliste, acceptable, pratique et efficace de thérapies qui a le potentiel de répondre aux besoins non pris en charge de la large partie de la population concernée par l’insomnie.

    1. Conclusion 

    Les thérapies cognitives et comportementales représentent un outil majeur dans le traitement de l’insomnie. L’évaluation diagnostique et des effets thérapeutiques a connu une évolution parallèle à celles de la compréhension théorique et nosologique de ce troubles, pour être à l’heure actuelle, fondamentalement multidimensionnelle et adresser non plus uniquement le symptôme, mais aussi ses conséquences fonctionnelles et psychoaffectives. C’est cette évaluation, dans sa pluralité, qui doit permettre de nourrir la réflexion quant aux choix des méthodes, à la population, etc. Ces méthodes, en l’occurrence, se veulent actuellement plus proches des besoins des patients. En effet, les chiffres peu encourageants sur l’accès aux soins appropriés malgré la prévalence des troubles du sommeil, mais aussi aux coûts des procédures classiques de traitement de l’insomnie, engagent à repenser fondamentalement les prescriptions en la matière en développant des formes de thérapies à la fois efficaces, pertinentes et moins coûteuses.

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Mémoire de fin d’études de 15 pages.

24.90

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